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Transformation vers l’entreprise digitale Santé 3.0 : Cap vers le digital

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Transformation vers l’entreprise digitale

Santé 3.0 : Cap vers le digital

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Santé 3.0 : Cap vers le digital

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Les entreprises du secteur de la santé et des sciences de la vie s’efforcent de maintenir un équilibre entre des prestations associant qualité et efficacité dans toutes les interactions avec les patients, où qu’ils se trouvent, et la maîtrise des coûts de santé – tout en faisant face à des budgets contraints et à des attentes toujours plus fortes de la part des patients.

Pour améliorer cette situation, la seule voie d’avenir est la transformation numérique des prestations de santé, à savoir tirer parti des dernières avancées technologiques (mobilité, automatisation, connaissance extraite des données, partage de l’information, etc.) pour améliorer les résultats de ces prestations.

Aujourd’hui, les prestataires de santé ont accès à des volumes d’information capables de révolutionner les traitements, mais transformer ce tsunami de données en connaissance exploitable et personnalisée demeure un défi.

Les prestations de santé du XXIe siècle doivent s’insérer à l’intersection du traitement des patients et de l’analyse de la santé de la population, et utiliser l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique pour définir des parcours santé et bien-être.

L’une des solutions possibles est une plate-forme de services numériques en cloud présentant les caractéristiques suivantes :

• Optimiser l’acquisition et l’intégration des données (le « flux de données »)

• Livrer de la connaissance exploitable, contextualisée et conforme à la réglementation dans le flux de travail des professionnels de la santé (le « flux de connaissance »)

• Définir un processus piloté par les résultats pour l’ensemble de la chaîne des soins, et des acteurs qui en constituent l’écosystème, amélioré par d’avantage d’automatisation à chaque étape de cette chaîne

• Adopter une vision globale du patient pour définir des modèles de soins et de rémunération pilotés par la valeur (le « flux financier »)

Lorsque la plate-forme de santé numérique repose sur les piliers de l’interopérabilité, de la connaissance analytique et de la sécurité (cette dernière reposant sur la confidentialité et le consentement des patients), elle est prête à servir de socle à un écosystème de services de santé connectés. Et elle ouvre la voie vers la prochaine étape des soins, la « Santé 3.0 ».

La santé numérique est en train de transformer la médecine et de révolutionner les systèmes de santé du monde entier. Ses principales caractéristiques (réseaux de prestation intégrés, données précises sur les patients et meilleur accès à l’information) contribuent à améliorer les résultats, à accélérer les processus et à

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réduire les coûts. Une autre évolution cruciale est en marche : la prochaine vague de techniques d’IA et d’apprentissage automatique donnera la possibilité de parcours de soins personnalisés et d’initiatives de santé pour la population qui déplaceront le curseur des soins intensifs au bien-être à vie.

Les prestataires sont en train de rediriger leur attention sur la valeur, la qualité et la prévention pour éviter aux patients de se tourner vers des services de santé plus coûteux. Ces modèles de soins centrés sur le patient représentent une véritable mutation, et ils contribuent déjà à améliorer la qualité des soins et l’expérience des patients.

Les patients, quant à eux, jouent un rôle de plus en plus actif dans la gestion de leur santé. Des patients bien informés sont plus susceptibles de suivre les traitements et autres thérapies prescrits par leur médecin, ce qui contribue à des résultats sur leur santé plus concrets et plus rapides. D’un autre côté, les patients ont des attentes plus élevées quant à leur expérience en tant que client de prestations de soins, et en conséquence, les prestataires doivent améliorer leur gestion de la relation client appliquée au domaine de la santé (Clinical CRM).

La puissance de traitement considérable de l’informatique moderne ayant commencé à libérer le potentiel de l’analyse de l’ADN humain, les entreprises spécialisées dans les sciences de la vie sont à la recherche de traitements plus ciblés et mieux personnalisés. La génomique permet des tests et des traitements personnalisés qui vont améliorer considérablement les résultats pour les patients. La génomique utilise des données génétiques qui peuvent être sécurisées dans une blockchain, une nouvelle technologie révolutionnaire qui a le potentiel de standardiser les échanges de données sécurisés de manière moins fastidieuse que les solutions précédentes.

Et avec la mobilité, la santé est encore plus accessible, portable et personnelle.La mobilité et l’accès au cloud ont commencé à transformer l’accessibilité pour les patients comme les médecins. On estime que d’ici à 2018, 65 % des interactions médicales se feront en mode mobile. Environ 80 % des médecins utilisent déjà un smartphone et des applications médicales, et 72 % d’entre eux se renseignent sur les médicaments via leur smartphone. 2 Les hôpitaux, les compagnies d’assurance et les cabinets médicaux ont commencé à stocker les dossiers médicaux des patients dans le cloud, et les patients ont accès aux résultats de leurs tests ou de leurs analyses en ligne et 24h/24, 7j/7.

Aux États-Unis, 85 % des consommateurs du secteur de la santé affirment que les emails, les SMS et la messagerie vocale sont au moins aussi utiles que les conversations en personne ou par téléphone avec les prestataires de santé.2 Et aujourd’hui, les portails Web qui permettent des interactions vidéo (conformes à la réglementation) entre les patients et les médecins sont complétés par un large éventail d’équipements sans fil pour le suivi des patients.

1. Top Five Digital Transformation Trends In Health Care. Forbes, 2017. https://www.forbes.com/sites/danielnewman/2017/03/07/top-five-digital-transformation-trends-in-healthcare/

2. Technology Beyond the Exam Room. Healthy World study by TeleVox. https://www.televox.com/downloads/technology_beyond_exam_room.pdf

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Le défi de la sécuritéAu cours des dernières années, les transformations numériques et la cybersécurité ont bouleversé le paysage numérique. De nombreux secteurs ont été contraints de réévaluer leur capacité à protéger et sécuriser leurs données sensibles, d’adopter de nouvelles formes de technologie et d’implémenter des mesures spécifiques pour garantir la sécurité de leur environnement informatique.

Le secteur de la santé est confronté à des changements radicaux : adoption par les médecins et les hôpitaux de systèmes de gestion du dossier médical personnel (DMP), augmentation de la connectivité, Internet des objets médicaux et ubiquité des équipements mobiles. Dans ce contexte, la perspective de créer un écosystème fortement interconnecté et capable de proposer des soins plus efficaces est à notre portée.

Toutefois, en l’absence de mécanismes de défense active permettant aux systèmes de santé de dégager de la valeur de l’« ouverture » des systèmes tout en protégeant leurs ressources, l’exposition au risque pourrait avoir d’énormes implications financières et sur la réputation des prestataires.

La « défense active » exige l’engagement des cadres de direction (CxO) et une approche de la gestion de la cybersécurité capable de prendre en compte tous les risques. L’analytique doit être utilisé pour détecter les événements et les menaces ainsi que pour proposer une réponse aux

incidents plus rapide. La sécurité des entreprises est la nouvelle « guerre froide », et elle doit être abordée comme une priorité qui doit évoluer en continu et non comme un projet monolithique et figé.

Les prestataires de santé doivent faire de la sécurité le socle de chaque application qu’ils lancent et de chaque infrastructure qu’ils déploient.

Dans le secteur de la santé, les principales cyber-menaces sont les suivantes :

1. Atteintes aux données impliquant des dossiers médicaux et permettant ainsi le vol d’identité

2. Vulnérabilités du matériel médical et des services d’infrastructure associés

3. Ransomwares bloquant l’accès aux systèmes, aux données et aux réseaux

4. Fuites de données à travers des API mal sécurisées dans les écosystèmes connectés

Ces différents types de cyber-attaques continuant de menacer le secteur de la santé, de nouveaux mécanismes et de nouveaux standards de sécurité préventive doivent être déployés pour protéger les données médicales et les ressources critiques. Il est conseillé aux prestataires de santé de définir des standards matures et d’utiliser des solutions appropriées en matière de gestion des risques afin de présenter clairement les cyber-risques auxquels ils sont confrontés.

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La télémédecine offre aux patients et aux prestataires de santé une nouvelle liberté et une meilleure accessibilité. Les patients des régions les plus isolées peuvent désormais bénéficier de soins de haute qualité, à la seule condition de disposer d’un smartphone et d’un accès Internet. Les appareils mobiles permettent d’effectuer un électrocardiogramme, des tests sanguins à domicile ou peuvent servir de thermomètre. Les patients peuvent être invités à vérifier leur poids, leur pouls ou leur taux d’oxygène dans le sang et à entrer leur résultat dans des portails dédiés aux patients accessibles en mobilité. Ces détails aident à prédire les risques d’accident cardiaque et certaines maladies, et ils peuvent même sauver des vies. Avec l’essor de l’Internet des objets médicaux (IoMT), les appareils mobiles et les équipements corporels (portables) sont de plus en plus connectés, ce qui permet de disposer d’un dossier médical complet et accessible partout.

La technologie permet aux médecins généralistes de se tenir au courant de l’état de santé de leurs patients, même si ces derniers se rendent chez d’autres prestataires pour se faire soigner. Les échanges d’information de santé permettent aux prestataires de suivre et partager en toute sécurité les antécédents médicaux d’un patient, ce qui permet de coordonner les soins, d’éliminer les doublons et d’éviter les erreurs coûteuses.

L’intelligence artificielle joue un rôle de plus en plus important dans le domaine de la santé. Les programmes d’apprentissage automatique peuvent d’ores et déjà poser un diagnostic à partir de l’imagerie médicale et de résultats d’analyse. Les grands hôpitaux ont commencé à diffuser et analyser des données de santé en temps réel, ce qui leur permet via une application mise à la disposition des médecins et des infirmières de lancer des alertes sur les risques graves pour la santé.

Le déplacement des prestations en dehors du champ de « l’aigü » est déjà une tendance majeure de la transformation en cours qui permet à la fois d’améliorer l’expérience des patients et de réduire les coûts.

Plusieurs tendances incitent à définir de nouveaux modèles de prestation et de coordination des soins pour réaliser cette transformation : la maturité technologique globale, l’intérêt des consommateurs pour de nouvelles approches et la volonté des médecins de partager des données et d’adopter la mobilité et d’autres technologies émergentes.

Avec la virtualisation croissante des interactions médecin-patient et la multiplication des soins prodigués à domicile, des vies vont être épargnées et de l’argent économisé.

On peut également s’attendre à ce que la « gamification » (applications de santé personnelle présentées sous forme ludique) améliore l’efficacité des interactions avec les patients et contribue à fournir à ceux-ci un feedback tangible, engageant et motivant. Le suivi de la santé sur un mode ludique incite le patient à rester sur la bonne voie thérapeutique, et il est également utilisé dans certains programmes de télésanté pour éduquer les patients, les acteurs de la santé et la population en général.

D’ici à 2019, 60 % des applications de santé assureront la collecte des données de localisation et des données cliniques générées par les objets IoT, et elles disposeront de capacités cognitives. Ce changement permettra de libérer jusqu’à 30 % du temps des médecins.Source: IDC FutureScape: « Worldwide Healthcare IT 2017 Predictions » (document n° US41864316, novembre 2016)

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Améliorer les conditions de vie à l’extérieur de l’hôpitalAujourd’hui, les opportunités les plus spectaculaires pour le bien-être des patients se présentent souvent en dehors des murs de l’hôpital.

Les prestataires de « santé progressive » sont en train d’étendre leur influence au-delà des sites physiques et d’établir des partenariats avec des communautés et des entités gouvernementales. Les liens plus étroits avec les communautés permettent d’améliorer le bien-être de tous, de multiplier les services et de faciliter l’accès à des soins de qualité.

Lorsqu’une information de qualité est associée à des machines intelligentes, les soins proposés aux communautés sont plus faciles à administrer et plus efficaces.Avec l’analytique, nous pouvons faire intervenir des facteurs environnementaux (par exemple, la qualité de l’air), les contenus des médias sociaux et l’activité économique pour faire des prédictions en temps réel sur les admissions dans les urgences des hôpitaux. Ces informations permettent également aux hôpitaux d’anticiper les risques sanitaires et même d’automatiser l’élaboration de plans spécifiques à chaque communauté pour réduire l’exposition des individus.

Nous pouvons également utiliser les données publiques des communautés pour anticiper les risques sanitaires, élaborer des plans d’intervention efficaces et réduire l’impact des événements.

Les hôpitaux peuvent alors anticiper le risque de maladies comme le diabète et définir des plans d’action pour les patients qui ne reçoivent pas les soins appropriés.

Le déploiement de l’apprentissage automatique à grande échelle (IML) dans des systèmes de santé déjà complexes peut ressembler à une « mission impossible », mais il existe de meilleures pratiques dans ce domaine, qui facilitent un déploiement progressif et fiable. Commencez par cartographier les priorités du système de santé et les besoins des patients. Utilisez ces

cartes pour sélectionnez les « données pertinentes » qui sauront faire la plus grande différence.

Déployez des solutions utilisant des technologies en cloud hybride (qui combinent la sécurité du cloud privé et la flexibilité du cloud public). Mais n’oubliez pas que l’analytique avancé reste une discipline expérimentale. Autrement dit, il est déconseillé de se lancer dans la transformation analytique globale des opérations : faites des expériences limitées, livrez plus rapidement des résultats exploitables, apprenez et adaptez au fur et à mesure.

L’apprentissage automatique est en train de devenir un outil incontournable des initiatives que nous devons prendre pour améliorer les prestations de santé. C’est le moment idéal pour déterminer et améliorer votre QI analytique.

– Jerry Overton, scientifique des données chez DXC Technology

Utilisation de la qualité de l’air pour faire des prévisions en temps réel en matière d’admissions aux urgences des hôpitaux (à gauche) et création de plans d’intervention finement adaptés aux communautés les plus à risque en matière de diabète (à droite)

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Une transformation pilotée par les résultats et facilitée par la technologieCes tendances vers la santé numérique exigent des prestataires qu’ils repensent leur mode de fonctionnement et qu’ils adoptent les nouveaux modèles de prise en charge qui privilégient la prévention plutôt que les soins a posteriori. Par ailleurs, ils doivent examiner les variations de traitements de manière à favoriser des parcours standardisés tout en intégrant la technologie numérique au cœur de ces parcours. La technologie numérique rend cette transformation possible dès aujourd’hui en favorisant la connexion et la collaboration, et en fournissant aux patients et à la population en général l’information dont ils ont besoin pour prendre de meilleures décisions.

Les grandes tendances technologiques de la transformation numérique sont les suivantes :

• Combler le fossé entre l’ancienne économie de la santé et la nouvelle. L’ancienne économie mesurait le succès par le volume de patientèle ; la nouvelle économie mesure le succès par les résultats. Les API et le développement applicatif plus performant permettent de fédérer les données et les flux de travail dans les systèmes existants, les solutions prêtes à l’emploi et les nouvelles applications.Il s’agit de passer à un véritable « cloud de la santé » qui contient un socle de données actualisées au service de solutions innovantes reposant sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique

• Révolution dans les plates-formes. Aujourd’hui, il est possible de définir des écosystèmes de technologies de la santé et de concevoir des plates-formes informatiques de santé capables de capturer les données provenant de sources disparates, par exemple les objets connectés corporels (portables), les smartphones et les glucomètres. Ces nouveaux systèmes et ces nouvelles sources de données proposent aux patients et aux prestataires de santé une vision plus complète, plus riche et en temps réel sur la santé de chaque patient

• Vue globale du prestataire. L’explosion des données et les avancées dans le domaine de la puissance de traitement, de l’apprentissage automatique à grande échelle (IML), de l’analytique dédié à la santé et des technologies cognitives facilitent l’acquisition de connaissance exploitable. Les médecins peuvent désormais accéder aux données les plus récentes des patients au point de diagnostic et au point de traitement. Le matériel médical et les objets connectés corporels (portables) sont déjà capables de « réfléchir » en tenant compte du contexte et de la situation et de réagir en conséquence. Le prestataire intelligent bénéficie d’opérations plus efficaces, il propose des soins mieux adaptés à chaque patient et surtout, il obtient de meilleurs résultats en matière de santé et de bien-être

Plutôt que de mettre en place de nouveaux systèmes centralisés et propriétaires, les départements informatiques des prestataires de santé devraient se concentrer sur la connexion, l’exploitation et l’amélioration de l’écosystème informatique de santé existant. Pour supporter la collaboration entre les médecins, les autres acteurs de

D’ici à 2020, 20 % des organismes payeurs offriront des avantages personnalisés (par exemple, possibilité pour l’assuré de réduire sa prime et/ou de modifier sa valeur de franchise) contre la divulgation de données de santé personnelles.Source: IDC FutureScape: « Worldwide Healthcare IT 2017 Predictions » (document n° US41864316, novembre 2016)

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la santé, les personnels administratifs et les patients, cette transformation exige des flux d’information sans points de friction et un flux de travail tenant compte de la globalité de l’écosystème. Au niveau le plus élémentaire, les systèmes de santé ont besoin de coordination et d’une planification efficace des ressources, et ils doivent avoir accès aux données des patients au point de service. En outre, l’IA et l’apprentissage automatique sont d’ores et déjà nécessaires pour transformer l’information en connaissance susceptible de guider les décisions au niveau des patients, des prestataires, des entreprises et de la population.

Chez le prestataire de santé intelligent, des parcours médicaux efficaces peuvent être définis à partir de la connaissance extraite de données validées et augmentées par l’intelligence artificielle et par des analyses prédictives et prescriptives avancées.Les prestataires de santé peuvent ainsi livrer le bon traitement au bon patient, au bon endroit et au bon moment, le tout orchestré en mode dynamique. Mais cet environnement ne peut réussir que s’il repose sur trois piliers : l’interopérabilité, la connaissance dégagée par l’analytique et la sécurité.

Développer un écosystème de services connectéUn écosystème de services connecté favorise l’engagement des patients, améliore l’efficacité opérationnelle et augmente la flexibilité des prestataires de santé, ce qui conduit à de meilleurs résultats. Malheureusement, l’immobilisme en matière d’informatique ne permet pas toujours de réaliser ce type de projet.

Autrement dit, les prestataires de santé ont besoin de ressources informatiques flexibles et interopérables et d’un écosystème connecté qui rassemble des données disparates provenant de systèmes multiples pour acquérir de la connaissance validée sur les personnes et sur la population.

Pour disposer de cet environnement favorable à leurs activités, la plupart des prestataires doivent libérer les volumes considérables de données qui sont stockées dans leurs systèmes, en particulier le dossier médical personnel (DMP) de chacun de leurs patients. Ces données sur les patients présentent une valeur énorme pour les patients eux-mêmes et pour les médecins, mais leur potentiel pour le système de santé au sens large est encore plus grand, surtout lorsque ces données peuvent être recoupées avec les données collectées en temps réel par le patient.

Dans un espace de ce type, les opportunités semblent infinies. Prenons par exemple les appareils de télésanté à domicile, qui sont devenus plus complets et moins coûteux ces dernières années. Les données de suivi collectées par ces appareils peuvent être transmises aux prestataires de santé beaucoup plus facilement qu’auparavant. Par ailleurs, certains patients n’hésitent pas à collecter régulièrement des informations personnelles à l’aide d’un smartphone ou de divers objets connectés corporels (portables). Il n’est pas difficile d’imaginer un avenir dans lequel les assureurs santé prôneraient (ou exigeraient) une approche numérique de la santé au même titre que les assureurs auto ont saisi les avantages de la télématique pour suivre le comportement des conducteurs.

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Comment les données de santé affectent l’être humain du XXIème siècle L’un des principaux domaines de recherche de l’entité LEF (Leading Edge Forum) de DXC Technology a pour thème « Quelles conséquences pour l’être humain du XXIe siècle ? ». Ce programme de recherche étudie la perception et les compétences dont nous devons faire preuve lorsque nous sommes entourés par la technologie.

En tant qu’êtres humains, nous ne sommes pas armés naturellement (biologiquement) pour « voir » le monde numérique, et le LEF postule que des risques majeurs vont apparaître si nous ignorons cette situation. Il est impératif que nous prenions la responsabilité d’améliorer notre compréhension de la place que nous occupons dans le monde qui nous entoure.

À cet égard, les compétences numériques individuelles sont de plus en plus vitales pour la gestion de notre santé et de notre bien-être, notamment par la maîtrise des données et de notre API personnelle. Un grand nombre d’êtres humains sont bardés de capteurs, intégrés dans les différents objets connectés qu’ils portent pendant la plus grande partie de leur journée active. Ces objets génèrent un flux de données continu et unique propre à chaque porteur et sur ses activités. Ce flux de données est utilisé par des startups telles qu’UnifyID pour garantir la sécurité biométrique du porteur : un aspect de votre corps vous sert de mot de passe ultra-efficace. Nous devons prendre conscience de la complexité de cette capture de données ; il ne s’agit plus de compter des pas. Les capteurs de nos smartphones surveillent notre sommeil, sont capables de déterminer si nous sommes assis pendant nos déplacements en avion ou en voiture, si nous sommes stressés et même si nous avons bu de l’alcool. Les nouveaux casques Bluetooth peuvent suivre la fréquence cardiaque et l’activité de leur porteur. Les accéléromètres et la technologie à base de radios (cf. Bluetooth) sont partout, et avec les objets IoT, notre domicile peut détecter des données propres à chaque occupant. L’émergence des tests ADN personnalisés

et de la réalité augmentée va donner naissance à de nouvelles interfaces homme-machine, et de nouvelles façons de « voir » nos données et d’interagir avec celles-ci sont inéluctables.

Le terme « quantified self » (soi quantifié) est souvent utilisé comme une expression fourre-tout, mais il est généralement mal compris. La réalisation du fait que nos données ont de la valeur pour nous en tant qu’êtres humains du XXIe siècle est une connaissance essentielle, mais la gestion de ces indicateurs personnels est délicate. Nous devons être propriétaires de nos données personnelles, identifier les données générées et savoir comment elles sont monétisées, packagées et vendues par les services que nous utilisons. Les particuliers et les entreprises doivent être conscients de la croissance incessante de la consumérisation. Avec des équipements toujours plus intelligents et des services fournis « gratuitement », Facebook, Google, Apple et d’autres continueront de se battre pour avoir accès à nos données.Ce qui confirme la validité du graphique social (qui illustre les interconnexions entre les personnes, les groupes et les entreprises).

Dans un proche avenir, nous commencerons également à voir apparaître des contraires. Parallèlement à la pandémie d’obésité et de diabète, nous assistons à l’apparition de la biologie participative et des nootropes, avec laquelle/lesquels les êtres humains essaient de maximiser leur bien-être et leur longévité grâce à de nouvelles substances et de nouveaux régimes alimentaires. La santé personnelle est une source de revenus considérable, et d’énormes capitaux d’investissement sont investis dans ces domaines de recherche, tandis que les spécialistes en informatique cherchent à résoudre les problèmes de santé comme s’il s’agissait d’une variante de code informatique. En matière de santé personnelle, une question se pose à chacun d’entre nous : Est-ce que je veux faire partie du problème ou de la solution ?

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ProviderEngagement

Patient ContactCenter

PatientEngagement

Directory ofServices

DiseaseManagement

CareTransition

CareCoordination

CareLogistics

Systems of Engagement

Omni-Channel

Systems of Record

API Gateway/Open Data

CognitivePlatform

LongitudinalPatient Record

Claims

FederatedData

CentralizedData

Envi./SocioData

IoT/PHRData

CognitiveInsight

IntelligentCommissioning/Payer Services

HybridCloud

HybridCloud

HybridCloud

Systems of Insight

Omnichannel

La transformation numérique du secteur de la santéPlus les volumes de données générées augmentent, plus les acteurs ont besoin d’outils intelligents capables d’extraire de la connaissance exploitable de ces données. Le potentiel des données peut être exploité en grande partie grâce à l’analytique, et les nouveaux investissements informatiques doivent se concentrer sur la combinaison de sources d’information qui dégagera le meilleur contexte.

Par exemple, un résultat d’analyse montrant un taux élevé de HbA1c (hémoglobine glyquée) peut indiquer l’apparition du diabète chez le patient et doit faire l’objet d’une évaluation approfondie. Lorsque ce type de situation est associé à des algorithmes d’analytique prédictif, il pourra être abordé plus rapidement et un plan de soins approprié pourra être proposé plus rapidement au patient. L’optimisation de la prise en charge du diabète réduit la nécessité de traiter les complications potentiellement évitables à l’avenir, ce qui améliore le pronostic pour le patient tout en réduisant considérablement les coûts pour le prestataire et l’assurance maladie.

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Dans le domaine de la santé, les opportunités non identifiées constituent un défi majeur. Mais en créant un réseau de sources d’information connectées, les prestataires de santé peuvent agir sur cette information et utiliser les données les plus récentes pour définir de meilleurs soins pour leurs patients.

La mise à disposition de cette information nécessite une action sur cinq axes :

• Transformer les fonctionnalités en véritables services. Les systèmes doivent supporter les API ou les données ouvertes et être capables de déverrouiller les données et de diffuser les ensembles de données à travers l’entreprise

• Acquérir des connaissances sur tous les points de l’écosystème. Les données doivent être fédérées et proposées en accès libre dans l’ensemble de l’écosystème pour permettre à tous les acteurs (patients, médecins, auxiliaires paramédicaux, décideurs) de les transformer en connaissance

• Faciliter la navigation dans le réseau médical. Les prestataires doivent non seulement connecter leur écosystème et automatiser tous les points de service, mais aussi aider les patients à naviguer dans les systèmes

• Déployer les données. Tous les aspects de l’écosystème de santé doivent se tourner vers les données et l’IA ou l’apprentissage automatique pour améliorer la productivité, y compris au niveau de la planification des ressources, des rotations du personnel, du suivi des dossiers et de la gestion des services

• Intégrer sur du cloud hybride. Les prestataires doivent définir une solution hybride en connectant leurs ressources cloud et leurs ressources sur site. Une plate-forme hybride apporte élasticité, évolutivité et résilience à moindre coût, et elle permet un transfert de coûts de Capex à Opex, ce qui augmente la valeur de l’investissement. Par ailleurs, les plates-formes hybrides réduisent le temps de mise en service, ce qui présente des avantages en termes de modèles opérationnels et de coûts d’exploitation

À un moment où les prestataires adoptent la transformation vers la Santé 3.0 et une perspective de gestion de la population, la sélection et l’implémentation de solutions informatiques adaptées deviennent des opérations cruciales. Le dossier médical personnel n’est que la première étape vers l’adoption des technologies numériques et des processus nécessaires à une approche automatisée, pilotée par les données et centrée sur les patients.

Cap vers la Santé 3.0La transformation vers la santé numérique offre aux prestataires, aux organismes payeurs, aux décideurs et aux patients la possibilité d’évoluer vers un parcours de santé personnalisé et piloté par les résultats à travers la collecte et le partage de nouveaux types de données. La personnalisation de la santé ne se limite pas à utiliser une solution d’analytique prédictif pour générer des tableaux et des graphiques : Elle exige des analyses avancées capables d’ajouter du contexte à différents types de données et de convertir ces données en connaissance exploitable.

Le résultat final est une plate-forme de services numériques qui permet à des systèmes disparates de se connecter en toute transparence. Cette plate-forme supporte des API et permet de livrer des services natifs en cloud en complément des solutions existant sur site. Elle permet aux prestataires d’intégrer facilement des structures et des applications, même en cas d’évolution de sa technologie.

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Une plate-forme en cloud hybride présente les caractéristiques suivantes :

• Des opérations d’acquisition et d’intégration des données indépendantes des fournisseurs, avec un pipeline d’acquisition et d’accessibilité des données qui supporte les interfaces en temps réel avec possibilité de mode transactionnel, batch ou streaming

• La capacité de transformer les données entrantes au niveau structurel et sémantique (et d’assurer la persistance de ces données si nécessaire tout en préservant leur provenance) afin que les opérations en aval puissent être exécutées sur une base plus stable de données richement agrégées

• Une surveillance opérationnelle et médicale intégrée supportée par des capacités de requêtes fédérées qui vont des requêtes non sensibles au temps portant sur des informations cohérentes en lecture jusqu’aux requêtes transactionnelles continues, sensibles et en temps réel

• Un facilitateur d’innovation qui orchestre le routage intelligent de l’information contextuelle et de l’information pré-agrégée vers les processus et les applications en amont pour exploiter les données intégrées et assurer de meilleurs soins aux patients

L’avenir numérique de la santéLes pressions réglementaires, les nouvelles technologies et les attentes des patients poussent les prestataires de santé à adopter des systèmes et des modèles qui améliorent les soins et l’expérience des patients tout en étant moins coûteux. La prochaine vague de gains de productivité ne proviendra pas de la production de l’information, mais de l’agrégation croisée d’un corpus plus complet d’information.Bien que cette transition exige un investissement dans les nouvelles technologies et la définition de nouvelles pratiques, les outils sont en train d’atteindre leur maturité et les coûts ne cessent de baisser.

Les API développées au standard FHIR (Fast Healthcare Interoperability Resources) sont prêtes à connecter des systèmes d’engagement novateurs aux systèmes existants et à la connaissance dégagée par l’IA et l’apprentissage automatique. Après des années d’investissement dans les applications avancées de gestion du dossier médical personnel, les prestataires de santé ont maintenant la possibilité de tirer parti de ces ressources et d’accélérer la transformation des activités et des soins numériques.

En appliquant la technologie pertinente aux différents aspects de la gestion de la santé, les prestataires et les organismes payeurs peuvent livrer des soins de très haute qualité aux patients à travers des opérations efficaces et durables. Autrement dit, la transition volume-valeur va être plus facile et les prestataires pourront plus facilement atteindre les objectifs souhaités pour leurs patients et pour leurs activités médicales.

Il est temps pour les prestataires d’identifier les solutions qui vont leur permettre d’intégrer ou de connecter leurs systèmes existants aux nouvelles technologies numériques et de fusionner les données verrouillées dans ces systèmes de manière à générer de la connaissance exploitable et significative autant pour proposer des soins mieux personnalisés que pour faciliter le développement de nouveaux traitements. Les prestataires qui sont prêts à ce changement seront les gagnants d’un monde qui exige des soins de première classe, de meilleures expériences pour les patients et une réduction des coûts.

D’ici à 2019, dans leur recherche d’une solution passive pour mesurer les signes vitaux des patients et d’autres données biométriques, plus de 40 % des prestataires de santé du monde entier utiliseront des biocapteurs en mode IoT.Source: IDC FutureScape: « Worldwide Healthcare IT 2017 Predictions » (document n° US41864316, novembre 2016)

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Santé 3.0 : Cap vers le digital

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Santé 3.0 : Cap vers le digital

Comment DXC Technology peut vous aider Depuis plus de 50 ans, DXC Technology livre des services informatiques dans le domaine de la santé et des sciences de la vie à des organismes payeurs, des prestataires, des gouvernements et des entreprises partout dans le monde. L’étendue et l’ampleur de nos activités dans les domaines de la santé et des sciences de la vie nous permettent de comprendre comment garantir l’efficacité d’une transformation pilotée par les résultats. Nos solutions combinent une approche pilotée par les résultats pour la transformation numérique des prestations de la santé et des capacités qui ont fait leurs preuves dans le domaine des services d’infrastructure sous-jacents.

Dans le cadre de l’initiative Santé 3.0, l’approche en écosystème connecté proposées par DXC, Open Health Connect, est particulièrement importante : elle se présente sous la forme d’une plate-forme de services numériques qui livre des solutions sectorielles en vue de transformer les services de santé et de soins.

Open Health Connect se compose des éléments suivants :

Une couche de données qui unifie vos activités informatiques : L’importance accordée à l’interopérabilité au standard du marché (avec abstraction des API au standard FHIR) permet de réutiliser les investissements existants, d’améliorer la flexibilité des extensions de plate-forme, de simplifier les opérations et la maintenance, de faciliter le partage et d’accélérer la productivité. Alors que les scientifiques des données et les développeurs consacrent

souvent jusqu’à 70 % de leur temps à la préparation des données et seulement 30 % au développement de l’application ou à la génération de la connaissance nécessaire, notre approche à base de données ouvertes inverse cette tendance, ce qui permet à nos développeurs de concentrer 70 % de leurs efforts sur des activités plus productives.

Des requêtes distribuées contre les environnements rigides : Les index de chaque application étant structurés à travers la couche de données, les applications peuvent partager, découvrir et contextualiser les données dans l’écosystème fédéré de santé et des soins.

Une passerelle avec les API FHIR qui conditionne et contrôle l’accès aux données des patients et permet de définir de nouveaux modèles médicaux : En isolant les consommateurs des problèmes propres aux systèmes existants, Open Health Connect accélère l’intégration des nouveaux systèmes et facilite l’intégration des informations existantes dans les dossiers médicaux personnels propriétaires.

Une sécurité exceptionnelle : Dans les entrepôts de données SQL et NoSQL, la sécurité est provisionnée au niveau des objets.

La plate-forme Open Health Connect de DXC supporte le paradigme de la santé numérique, grâce auquel les données sont accessibles partout, sécurisées et faciles à utiliser.

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Femi Ladega est directeur technique (CTO) pour la branche Santé de DXC Technology. Il a une grande expérience dans la livraison d’engagements majeurs de transformation pour des entreprises privées, publiques et internationales. Dans le groupe sectoriel Santé, Femi Ladega assume le leadership en matière de stratégie de solutions et d’orientation technologique.

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Andrea Fiumicelli est Vice-président et directeur général de la branche Santé et Sciences de la vie chez DXC Technology. Fiumicelli est responsable de la définition et de l’implémentation des stratégies et des plans de commercialisation dans les secteurs de la santé et des sciences de la vie, de la gestion des comptes P&L du secteur au niveau international, ainsi que du développement, de la commercialisation et de la livraison du portefeuille DXC Santé et Sciences de la vie.

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Auteurs

L’entité ResearchNetwork de DXC Technology a contribué à cet article.

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À propos de DXC Technology

DXC Technology (DXC: NYSE) est la première société de services informatiques indépendante au monde. DXC compte près de 6000 clients, opérant dans de nombreux secteurs d’activité et dans 70 pays. Indépendance technologique, vivier mondial de talents, vaste réseau de partenariats : DXC propose des solutions et des offres de transformation digitale qui aident ses clients à capter toute la puissance de l’innovation et à « changer pour grandir ». DXC Technology se classe parmi les meilleures entreprises citoyennes dans le monde. Pour plus d’information, rendez-vous sur www.dxc.technology.

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