Schéma directeur - SCOTERS20002000-2015-2015 p.2à6 p.7 P.8 LES 5 COMMISSIONS : BILANS ET QUESTIONS DES PERSPECTIVES TRANSVERSALES LA LOI SRU ADOPTÉE ! Le Syndicat Mixte pour le

2000-20152000-2015

p.2à6

p.7

P.8

LES 5 COMMISSIONS :BILANS ET QUESTIONS

DES PERSPECTIVESTRANSVERSALES

LA LOI SRU ADOPTÉE !

Le Syndicat Mixte pour le SchémaDirecteur de la Région de Strasbourg aété créé par arrêté préfectoral le25 mars 1999. Regroupant 141communes françaises qui partagentune même aire urbaine, il est administrépar 50 élus. Sa mission consisted’abord à définir les orientationscohérentes pour le développement dela région de Strasbourg, puis à suivreleur mise en œuvre. En coopérationavec les 51 communes allemandes del’Ortenaukreis, il doit mener unedémarche prospective territoriale quiconduira, en 2003, à l’édition d’unLivre Blanc Transfrontalier, documentfondateur d’une planification communede part et d’autre du Rhin. Indiquantles principales orientations pour larégion de Strasbourg, ce documentdonnera son élan au futur Schéma deCohérence Territoriale (SCOT), issu dela récente loi SRU.

Le Syndicat Mixte :une démarcheprospective

Le Syndicat Mixte est aujourd’hui parvenu àun moment clef : le premier bilan d’étape.Pour mener à bien l’état des lieux de la région deStrasbourg, 5 commissions thématiques ont étéconstituées. Ainsi, 25 réunions se sont déjàtenues, sous l’égide du Syndicat Mixte.

Maîtres d’œuvre des travaux, les expertsde l’ADEUS ont mené des études surle terrain et organisé la collected’informations. Les 5 commissionsqu’ils ont animées ont permis unéchange avec les élus du SyndicatMixte, les personnes publiques asso-ciées et les partenaires allemands,afin de connaître et de comprendreleurs préoccupations. Chaque com-mission a ainsi pu esquisser un dia-gnostic offrant une image concrète duterritoire d’étude et des pistes d’action.Désormais, des questions précises peu-vent êtres posées, de nouvelles solutionspeuvent être envisagées.

Nou

veau

1

Sommaire :

La loi SRU :La Loi Solidarité et

Renouvellement Urbainsa été adoptée à la fin

de l’année 2000.Voir page 8...

www.schemadirecteur-strasbourg.org

»

Schéma directeur de la région de Strasbourg

Février 2001n°2

TRAN

SPOR

TCUS

bassin d'emploide Strasbourgbassin d'emploide Molsheimschéma directeur de la région de Strasbourg

flux de zone à zone

flux interne à la zone

nombre de déplacements (dans les deux sens) entre entités

150000

LaissonslesTRANSPORTS

ET MOBILITÉSET MOBILITÉS

Le nombre de déplacements par personne et par jour aprogressé de 25% entre 1988 et 1997 dans l’agglomérationstrasbourgeoise. Et l’automobile en demeure le moyendominant, voire hégémonique, en Allemagne comme enFrance.

Les échanges journaliers

Depuis 30 ans, le nombre de personnes entrant ou sortantquotidiennement de la CUS pour des raisons profession-nelles connaît une forte hausse.Toutefois, le trafic généralenregistré entre les rives droite et gauche du Rhin est restéstable depuis 1994.

Les marchandises

Comme partout ailleurs, les échanges internes à l’Alsacesont les plus importants.Mais notre région se distingue dansle Grand Est, sur trois points : la part considérable des mar-chandises à forte valeur ajoutée et, concernant les échangesavec l’étranger, une première position pour leur valeur etune seconde position pour le tonnage.

Les réseaux

Plus d’échanges, cela signifie des réseaux routiers plusencombrés... La mise en service de nouvelles infrastructuresroutières, comme la Rocade Sud ou le Grand Contour-nement Ouest - indispensable par ailleurs - ne suffira pas àrésoudre ce problème.Le développement du transport collectif est donc unenécessité : transport en commun urbain, tram-train et tramsur pneu dépasseront les limites de l’agglomération. Leurorganisation prendra en compte l’arrivée des TGV EstEuropéen et Rhin-Rhône en 2006 et 2008.

ET MOBILITÉS

“UN CONSTAT :L’AUGMENTATIONDES DÉPLACEMENTS”

Questionsd’orientations

Peut-on se contenter de développer l’offrede transport ?La répartition territoriale des activités, de l’habitat etdes équipements sera déterminante.

Comment faire face à la croissance des fluxroutiers de marchandise ?Cette situation est préoccupante. Comment reporterefficacement cette croissance sur le ferroviaire ou lefluvial ? Quoi qu’il en soit, il est urgent de reconsidérerla définition et le rôle de la logistique dans notre région(service ou activité motrice ?).

2www.schemadirecteur-strasbourg.org

N

0 10 km

source enquête ménage, 1997réalisation graphique ADEUS, février 2000

sch ma directeur de la région de Strasbourg

entre entit s

97400

37300

8000

1775900

153300

158500

• 4,24 déplacements par jour par personne :un chiffre élevé au regard des agglomérations

de taille comparable.

• 31% des déplacements sonteffectués à pied.

• 7000 résidents de la CUS se déplacentquotidiennement vers l’Allemagne.

Ils sont 2400 à le faire depuisla couronne et 1400 depuis

le bassin d’emploide Molsheim.

Déplacements

entre la CUS, le bassin

d’emploi de Molsheim et

la couronne

strasbourgeoise

HABI

TA

parlerchiffres… HABITAT

ET FORME URBAINE


Le développement de Strasbourg et de son aggloméra-tion ne se fait pas au détriment de sa région. L’évolutionla plus marquée se constate dans les zones situées àl’Ouest et au Nord-Ouest.

La spécialisation des territoiresL’offre en logements, de plus en plus typée, induit unespécialisation socio-démographique des territoires. Parexemple, les logements sociaux, fortement concentrésdans certaines communes de la CUS, regroupent lespopulations les moins favorisées.Pour sa part, Strasbourg séduit les jeunes. Pourtant, unefois entrés dans la vie active, ceux-ci la quittent générale-ment au profit de la périphérie.

La forme urbaineLa périurbanisation est diffusée largement sur le terri-toire, mais se regroupe au contact des bourgs. Souvent,des lotissements de maisons indivi-duelles se retrouvent simple-ment greffés à ces villages,en rupture avec le tissuancien.Par ailleurs, la demandese faisant de plus en plusforte, on constate uneforte consommation deterrains naturels etagricoles, tant pourl’habitat que pourles activités et lesinfrastructures.

“UNE RÉGION EN PLEINECROISSANCE”


Comment prendre en compte les nouvellestendances démographiques ?Le vieillissement de la population et les nouveauxrythmes de vie généreront de nouveaux besoins.

Quels sont les moyens pour rétablir l’équitéentre les territoires ?Le territoire se fragmente et se spécialise. Commentrétablir les diversités sociales et économiques ?

L’étalement urbain peut-il être maîtrisé ?L’urbanisation le long des axes de transport en communpourrait être une solution, mais sera-t-elle suffisante ?

Dans l’aire du schéma directeur :

• 581275 :c’est le chiffre total de lapopulation (+ 7,35 % entre 1990 et 1999)

• 261669 :c’est le nombre delogements (+ 14,56 % entre 1990 et 1999)

Dans l’Ortenaukreis :

• 405607 :population totaleen 1999.

• 166100 :nombrede logementsen 1996.

Taux

d’accroissement

de la population,

dû au solde migratoire

entre 1990 et

1999

ECONOMIEECONOMIE“UN DYNAMISMEÀ CONSOLIDER”


Comment renforcer l’attractivité du territoire?Services, qualité de vie, infrastructures, ressources humainesconstituent les principaux facteurs d’attractivité. Les conditionsdu développement local sont autant sociales que politiques.

Consolider les fonctions métropolitaines de Strasbourg :sous quelles conditions?Comment mettre en place un soutien réciproque entre lamétropole et son territoire ? Par exemple, comment valoriserl’attractivité du territoire aéroportuaire sans entraver le bonfonctionnement de l’aéroport, indispensable au rôle internationalde Strasbourg ?

L’activité économique liée à Internet se développe.Comment en tirer parti ?Une piste à explorer : la multiplication des échanges entre sitesde production et grands marchés de consommation nécessiteraune réflexion sur l’implantation de nouvelles plates-formeslogistiques.


Solde

n gatif

positif

p rim tre de la CUS

Strasbourg

P rim tre du sch ma directeur

entre1975 et

1982

entre1982 et

1990

Source : INSEE - SAPHIR RGP 62, 68, 75, 82 et 90Les donn es cartographi essont les Populations Activesau Lieu de Travail (PALT)

Soldedes

emplois

Nombred’emplois

12 576

6 287

Echelle

Le nombre d’emplois progresse régulièrement. Cette pro-gression est désormais plus importante dans les territoiressitués hors Strasbourg.

Le tissu économique

On observe une augmentation régulière (+ 27 % de 1993 à2000) du parc des établissements. La région de Strasbourgreste encore marquée par un tissu d’entreprises indus-trielles, malgré un fort développement du secteur tertiaire.

La localisation de l’emploi

Les zones d’activités concentrent 20 % des effectifs salariésà Strasbourg, 60 % dans les communes de la CUS horsStrasbourg et 50 % dans le reste de l’aire du SCOT.

Le commerce

L’attractivité du commerce strasbourgeois repose sur sonoffre “anomale” (équipement de la personne, culture,loisirs, équipement de la maison) qui représente les 2/3 del’offre départementale et se répartit entre le centre-ville etles zones commerciales périphériques.Plus de 250000 m2 de surface de vente ont été autorisés aucours des 10 dernières années dans le Bas-Rhin, soitune augmentation de 30 % de l’ensemble des surfacescommerciales.

Laissonsles…

• 6,7%: établi le 31 mars 2000, le taux dechômage de la zone d’emploi de Strasbourg est égal à

celui de l’Ortenaukreis en décembre 1999.

• 26,5% des salariés alsaciens travaillentdans l’industrie ; la moyenne nationale est

de 18,5%.• 33320 établissements sontimplantés sur le territoire du SCOT,

dont près de la moitié surle territoire de Strasbourg.

Et aujourd’hui…De 1990 à 1999, les observations confirment cette tendance :la progression de l’emploi est aujourd’hui plus importante horsagglomération strasbourgeoise ( + 6,7 % à Strasbourg et + 8,8 %dans le Bas-Rhin).

p rim tre

ENVI

RONN

EM


“POURSUIVRELES EFFORTS...”

Le milieu naturelSa richesse exceptionnelle exige une protection efficace etune meilleure gestion des espaces. Nous devrons garantir laprotection des espèces et leurs possibilités de déplacement,de plus en plus limitées par le développement de l’urbanisa-tion et des infrastructures.

L’agricultureDe faible taille mais particulièrement dynamiques et ren-tables, les exploitations bas-rhinoises participent de façonimportante à l’économie générale, mais aussi à l’emploisaisonnier, grâce aux cultures spéciales et à un agro-tourismeen plein développement.Par ailleurs, favorisée par le contexte européen, la mono-culture du maïs produit des effets indésirables - comme lamonotonie du paysage et la perte de diversité des éco-systèmes - dont il faudra tenir compte.

L’énergieLe développement urbain devra aller de pair avec de néces-saires économies d’énergie. En ce qui concerne les énergiesalternatives, l’Alsace est en retard par rapport à l’Allemagne.Le programme Hélios 2006 et la production d’énergiegéothermique devraient aider à corriger cette situation.

La réduction des émissions atmosphériques produites enmajeure partie par les transports dépendra, notamment,des effets du Plan de Déplacements Urbains. Mais d’autrespréoccupations doivent aussi être prises en compte...

L’eauLa nappe phréatique, principale ressource en eau potable,fournit à la région une eau d’excellente qualité, qui sedégrade toutefois au fil des ans. Maîtrise de l’urbanisation,emplacement des zones d’activités, fonctionnement desstations d’épuration, diminution des polluants agricoles sontautant de sujets cruciaux qui devront être abordés afin deremédier à la situation.


Comment agir contre la pollutionatmosphérique ?Cela passe prioritairement par la limitation dutransport automobile.Afin de réduire les effetsnéfastes sur la santé, il faudra aussi, par exemple,créer des micro-espaces verts en ville.

Par quels moyens peut-on réduire àla source la production des déchets ?La population et les activités augmentant, le volumedes déchets est en hausse. Le tri sélectif est un pasdans la bonne direction, vers une meilleure gestiondes déchets domestiques.

Quelles seront les modalités de la gestiondu paysage ?Les coûts et les grandes orientations devront êtrepartagés au niveau intercommunal.

ENVIRONNEMENT

Schee

r

Landgraben

Souffel

N

0 5 km

f d d l IGN BD t

Synthèse

de la qualité des

cours d’eau et

de la nappe

parlerchiffres...• 64% du territoire

du SCOT est consacréà l’agriculture.

• 45% de l’espaceest occupé par la forêtdans l’Ortenaukreis.

• 51% des cultures,du côté français,sont réservées au maïs.

zone de concentration de polluants des eaux souterraines

limite de l'aquifère principal dans le Fossé du Rhin supérieur

Qualité physicochimique mesurée des cours d'eau

médiocre

donnée manquante

passable

bonne

France :3 lois fondatrices.

• Loi Chevènement.Adoptée le 12/07/1999, elle structurela coopération intercommunale.

• Loi Voynet.Appliquée depuis le 25/06/1999, elle orientel’aménagement du territoire et y introduit l’idéede développement durable.

• Loi Gayssot-Besson (aussi appelée S.R.U.).Définitivement adoptée le 13 décembre 2000, ellerenouvelle les outils d’urbanisme pour la planifica-tion et le développement.

COOP

ÉRAT

ICOOPÉRATIONSUne plus grande cohérence doit être recherchée avec lesprojets des territoires voisins - français et allemands -, maisaussi entre les différentes intercommunalités qui composentle SCOT.

En AllemagneLa réforme territoriale achevée en 1973 a permis de diviserpar 3 le nombre de communes. Depuis, l’élaboration et larévision du plan régional forment les tâches essentielles duRegionalverband (Région d’aménagement du territoire).

En FranceDepuis 1999, 3 lois principales encadrent l’aménagementdu territoire, en réponse au problème de l’émiettementcommunal.

• La Loi Chevènement renforce et simplifie l’architecturede l’intercommunalité. Elle instaure une taxe profession-nelle unique obligatoire pour les nouvelles communautésurbaines et les communautés d’agglomération.

• La Loi Voynet conforte la notion de “pays” et introduitl’idée de développement durable. Le pays, caractérisé parune cohérence géographique, économique, culturelle ousociale, demeure ainsi le cadre de référence pour l’amé-nagement du territoire.

• La Loi S.R.U. est venue récemment compléter cedispositif (voir le texte, page 8).

“POUR UNE ACTIONCONCERTÉE”



Le projet global du SCOT se traduira par des projetsconçus pour des territoires plus restreints.Dès lors, certaines interrogations peuvent être soulevées.

Quels sont les périmètres pertinents ?

Comment mettre en œuvre la cohérenceindispensable avec le projet global ?

Quelles seront les modalités de négociationentre intercommunalités ?

Comment conforter le sentimentd’appartenance à un territoire commun ?

Comment garantir la cohérence du projetavec les orientations définies à l’échelle du RhinSupérieur (des Vosges à la Forêt-Noire etde Bâle à Karlsruhe) ?

Périmètre d'étude transfrontalier

schéma de cohérence territorialede la région de StrasbourgOrtenaukreis

Autres périmètres

Regionalplan Südlicher Oberrhein(y compris Ortenaukreis)autres Regionalpläne

schémas directeurs français

STRASBOURG

KARLSRUHE

OFFENBURG

FREIBURG

COLMAR

MULHOUSE

Molsheim

Sélestat

Saverne

Haguenau

N

0 20 km

Le

futur schéma

de cohérence

territoriale

de la région de

Strasbourg


Perspectives

Quelles stratégies adopter enmatière de localisation desactivités ?Pour consolider le développementéconomique, limiter les pollutionsatmosphériques et optimiser l’utilisationdes infrastructures, faut-il privilégierune expansion quantitative ou, plutôt,une politique ciblée sur des secteurséconomiques porteurs et moindresconsommateurs de sols ?

Comment maîtriser le phéno-mène de périurbanisation ?L’étalement urbain entraîne des pro-blèmes de déplacement, de pressionfoncière, de besoins en infrastructureset de consommation de l’espace audétriment de l’agriculture et desmilieux naturels. Quelle forme urbainedoit-on privilégier pour les résoudre ?

A l’intérieur du SCOT, quels sontles territoires à enjeux ?Les préférences de localisation detoutes natures entraînent certainesdynamiques spatiales. Faut-il, selon lescas, encourager ces choix ou tenter deles réorienter, voire procéder à desarbitrages ?

Comment évaluer le facteur trans-frontalier dans le développementde la région strasbourgeoise ?L’impact historique de la frontièrecontinue à peser sur les échangesfranco-allemands, les divisant par 10,selon certaines études. Commentaméliorer la coopération entre les2 territoires ?

Un but : l’élaboration du nouveauSchéma de Cohérence Territoriale(SCOT).

• Aujourd’huiLe bilan des 5 commissions illustrel’état actuel de notre région.A cestade, des questions se posent, despistes d’action se dévoilent. Mais letravail est loin d’être terminé !

Prochaineétape!

• 2003 : le Livre BlancTransfrontalier En automne 2001, un état des lieuxsera produit, puis discuté. Il resteraensuite à définir les enjeux et lesgrandes orientations, afin de les ins-crire dans un Livre BlancTransfrontalier.

• 2005 : le SCOTLe Livre Blanc Transfrontalier servirade base à l’élaboration du SCOT enFrance et à l’adaptation duRegionalplan en Allemagne.Tout aulong de sa conception, le SCOT feral’objet d’une concertation avec lescitoyens, avant d’être adopté en 2005.

Certains enjeux font appel à la compétence de plus d’une com-mission, suscitant, de ce fait, un questionnement plus global surl’avenir de notre région.

transversalesDes

Syndicat Mixte pour le Schéma Directeur de la Région de Strasbourg

13, rue du 22 novembre67000 STRASBOURGTéléphone : +33 (0)3 88 15 22 22Télécopie : +33 (0)3 88 15 22 23e-mail : syndicatmixte@schemadirecteur-strasbourg.orgwww.schemadirecteur-strasbourg.org

141 communes en France :ACHENHEIM • ALTECKENDORF • BENFELD •BERGBIETEN • BERNOLSHEIM • BERSTETT •BIETLENHEIM • BILWISHEIM • BISCHHEIM •BLAESHEIM • BOLSENHEIM • BOOFZHEIM •BOSSENDORF • BREUSCHWICKERSHEIM • BRUMATH • DAHLENHEIM • DANGOLSHEIM •DAUBENSAND • DINGSHEIM • DONNENHEIM •DOSSENHEIM-KOCHERSBERG • DUNTZEN-HEIM • DUPPIGHEIM • DURNINGEN • DUTT-LENHEIM • ECKBOLSHEIM • ECKWERSHEIM •ENTZHEIM • ERSTEIN • ESCHAU • ETTENDORF• FEGERSHEIM • FESSENHEIM-LE-BAS • FLEX-BOURG • FRIESENHEIM • FURDENHEIM •GAMBSHEIM • GEISPOLSHEIM • GEISWILLER •GERSTHEIM • GEUDERTHEIM • GINGSHEIM •GOUGENHEIM • GRASSENDORF • GRIES •GRIESHEIM-SUR-SOUFFEL • HANDSCHUHEIM •HANGENBIETEN • HERBSHEIM • HINDISHEIMHIPSHEIM • HOCHFELDEN • HOENHEIM •HOERDT • HOHATZENHEIM • HOHFRANKEN-HEIM • HOLTZHEIM • HURTIGHEIM • HUTTEN-HEIM • ICHTRATZHEIM • ILLKIRCH-GRAFFENS-TADEN • INGENHEIM • ISSENHAUSEN • ITTEN-HEIM • KERTZFELD • KIENHEIM • KILSTETT •KIRCHHEIM • KOGENHEIM • KOLBSHEIM •KRAUTWILLER • KRIEGSHEIM • KURTZEN-HOUSE • KUTTOLSHEIM • LA WANTZENAU •LAMPERTHEIM • LIMERSHEIM • LINGOLSHEIM •LIPSHEIM • LIXHAUSEN • MARLENHEIM • MAT-ZENHEIM • MELSHEIM • MINVERSHEIM • MIT-TELHAUSBERGEN • MITTELHAUSEN • MITTEL-SCHAEFFOLSHEIM • MOMMENHEIM • MUN-DOLSHEIM • MUTZENHOUSE • NEUGARTHEIM-ITTLENHEIM • NIEDERHAUSBERGEN • NORD-HEIM • NORDHOUSE • OBENHEIM • OBER-HAUSBERGEN • OBERSCHAEFFOLSHEIM •ODRATZHEIM • OLWISHEIM • OSTHOFFEN •OSTHOUSE • OSTWALD • PFETTISHEIM • PFUL-GRIESHEIM • PLOBSHEIM • QUATZENHEIM •REICHSTETT • RHINAU • RINGELDORF • ROHR• ROSSFELD • ROTTELSHEIM • SAND • SCHAEF-FERSHEIM • SCHAFFHOUSE-SUR-ZORN •SCHARRACHBERGHEIM-IRMSTETT • SCHER-LENHEIM • SCHILTIGHEIM • SCHNERSHEIM •SCHWINDRATZHEIM • SERMERSHEIM • SOUF-FELWEYERSHEIM • STRASBOURG • STUTZHEIM-OFFENHEIM • TRUCHTERSHEIM • UTTENHEIM• VENDENHEIM • WALTENHEIM-SUR-ZORN •WANGEN • WEITBRUCH • WESTHOUSE •WEYERSHEIM • WICKERSHEIM-WILSHAUSEN •WILLGOTTHEIM • WILWISHEIM • WINGER-SHEIM • WINTZENHEIM-KOCHERSBERG • WIT-TERNHEIM • WIWERSHEIM • WOLFISHEIM -ZOEBERSDORF

51 communes en Allemagne :ACHERN • APPENWEIER • BAD PETERSTAL-GRIESBACH • BERGHAUPTEN • BIBERACH• DURBACH • ETTENHEIM • FISCHERBACH• FRIESENHEIM • GENGENBACH • GUTACHSCHWARZWALD - BAHN • HASLACH IM KINZIGTAL• HAUSACH • HOFSTETTEN • HOHBERG •HORNBERG • KAPPELRODECK • KEHL • KIPPENHEIM• LAHR / SCHWARZWALD • LAUTENBACH • LAUF• MAHLBERG • MEISENHEIM • MÜHLENBACH •NORDRACH • OBERHARMERSBACH • OBERKIRCH •OBERWOLFACH • OFFENBURG • OHLSBACH •OPPENAU • ORTENBERG • OTTENHÖFEN IMSCHWARZWALD • RENCHEN • RINGSHEIM • RUST• SASBACH • SASBACHWALDEN • SCHUTTERTAL• SCHUTTERWALD • SEEBACH • SEELBACH •STEINACH • WILLSTÄTT • WOLFACH • ZELL AMHARMERSBACH • SCHWANAU • NEURIED •KAPPEL -GRAFENHAUSEN • RHEINAU

La loiSRUadoptée !

GRAF

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329

627

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- Cré

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- 02/

2001

Une loi ne précède que rarementl’évolution d’une société ; elle a plutôt tendance à l’accom-pagner. Ainsi, la loi S.R.U. (Solidarité et RenouvellementUrbains) vient d’être approuvée le 13 décembre dernier,non sans avoir fait l’objet de longues tractations…

Les médias ont mis l’accent sur le chiffre des 20 % de logementslocatifs sociaux à réaliser pour les communes urbaines. Pour mapart, j’en retiens surtout un toilettage complet des outilsd’urbanisme, concrétisé par l’apparition des “SCOT” (Schémas deCohérence Territoriale) et des “PLU” (Plans Locaux d’Urbanisme).Derrière ces sigles bizarres, des réalités nouvelles remplaceront dèsdemain nos anciens “Schémas directeurs” et “Plans d’occupation dessols”, dont nous commencions à percevoir les limites.

Plus souples, ces nouveaux instruments mettront l’accent sur leprojet politique d’aménagement et de développement durable denos territoires, la planification spatiale ne devenant plus qu’une deleurs composantes.

Le chemin qui mène au SCOT est encore long. En ce qui nousconcerne, notre réflexion s’est, dès le début, inscrite dans l’espritde la loi S.R.U. et de ses futurs outils. La cohérence transfrontalièrede notre région ne se construit pas dans l’urgence. Tous lespartenaires publics seront impliqués, ainsi que les habitants quipourront alors s’approprier le travail de réflexion.

Et maintenant, en route vers le nouveau Schéma de CohérenceTerritoriale de la Région de Strasbourg !

Par Michel ReverdyDirecteur du Syndicat Mixte

)

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Schéma directeur - SCOTERS20002000-2015-2015 p.2à6 p.7 P.8 LES 5 COMMISSIONS : BILANS ET QUESTIONS DES PERSPECTIVES TRANSVERSALES LA LOI SRU ADOPTÉE ! Le Syndicat Mixte pour le