SECTION VIII : CONCLUSION - Orne · Dossie de demande d’Autoisation Envionnementale Uni ue pou exploite une IPE PROJET EOLIEN DES MONTS 3 1. PRÉSENTATION DU PROJET 1.1. Localisation

PARTIE 4 – PIECE 2 - ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE SECTION VIII : CONCLUSION

Dossier de demande d’Autorisation Environnementale Unique pour exploiter une ICPE PROJET EOLIEN DES MONTS 1

SECTION VIII :

CONCLUSION



SOMMAIRE

1. PRESENTATION DU PROJET ................................................................................................................... 3

1.1. Localisation du site éolien ................................................................................................................................. 3 1.2. Le Schéma Régional Eolien ................................................................................................................................ 5

2. IMPACTS ECONOMIQUES ET SOCIAUX DU PROJET ................................................................................. 5

2.1. L’urbanisme ....................................................................................................................................................... 5 2.2. La réception de la télévision ............................................................................................................................. 5 2.3. Le réseau routier ............................................................................................................................................... 5 2.4. L’économie locale ............................................................................................................................................. 6

3. IMPACTS SUR LA FAUNE, LA FLORE, LES HABITATS ................................................................................. 6

3.1. La flore et les habitats ....................................................................................................................................... 6 3.1.1. En phase de chantier ................................................................................................................................. 6 3.1.2. En phase d’exploitation ............................................................................................................................. 6

3.2. La faune hors avifaune et chiroptères .............................................................................................................. 7 3.2.1. En phase de chantier ................................................................................................................................. 7 3.2.2. En phase d’exploitation ............................................................................................................................. 7

3.3. L’avifaune .......................................................................................................................................................... 7 3.3.1. En phase de chantier ................................................................................................................................. 7 3.3.2. En phase d’exploitation ............................................................................................................................. 8

3.4. Les chiroptères .................................................................................................................................................. 9 3.4.1. En phase de chantier ................................................................................................................................. 9 3.4.2. En phase d’exploitation ............................................................................................................................. 9

4. LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE ........................................................................................................... 10

5. L’ACOUSTIQUE .................................................................................................................................... 10

6. LA SANTE, LE CLIMAT ET LA QUALITE DE L’AIR ...................................................................................... 11

6.1. La santé ........................................................................................................................................................... 11 6.2. Le climat et la qualité de l’air .......................................................................................................................... 11

7. LE SOL, LE SOUS SOL ET L’EAU ............................................................................................................. 11

8. CONCLUSION GENERALE ..................................................................................................................... 12

8.1. Bilan des mesures économiques et sociales ................................................................................................... 13 8.2. Bilan des mesures environnementales ........................................................................................................... 14 8.3. Bilan des mesures paysagères ........................................................................................................................ 16 8.4. Bilan des mesures acoustiques ....................................................................................................................... 17 8.5. Bilan des mesures sur la santé, le climat et la qualité de l’air ........................................................................ 18 8.6. Bilan des mesures sur l’eau, le sol et le sous-sol ............................................................................................ 19



1. PRÉSENTATION DU PROJET

1.1. Localisation du site éolien

La commune de Moulins-sur-Orne est localisée en région Normandie dans le département de l’Orne (61). Elle fait partie de la Communauté de communes d’Argentan Intercom.

La commune de Moulins-sur-Orne est située à quelques kilomètres au nord-ouest d’Argentan, à 40 km au nord- d’Alençon et à 15 km au sud de Falaise. Elle est desservie par la route départementale D15 et D958.

Les cartes qui suivent localisent la commune de Moulins-sur-Orne à différentes échelles.

Carte 1 : Localisation à l’échelle de la France

Carte 2 : Localisation à l’échelle régionale

https://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_de_communes_de_la_Vall%C3%A9e_de_la_Haute_Sarthe



Carte 3 : Localisation de la commune d’implantation à l’échelle du département de l’Orne

D’une superficie de 715 km², la communauté de communes, Argentan Intercom, fédère 34 318 habitants répartis sur 49 communes.

Carte 4 : Les communes de la Communauté de communes d’Argentan Intercom



1.2. Le Schéma Régional Eolien

La région a élaboré en 2012 un schéma terrestre éolien applicable en région Basse-Normandie dans le but d’orienter et d’aider à la décision à destination des élus, des services de l’Etat, de la population et des porteurs de projets.

Ce document propose notamment une carte de synthèse de la région mettant en avant les communes du territoire susceptibles d’accueillir un projet éolien (zones favorables). Cette carte de synthèse est visible ci-après à l’échelle de la région.

Il a été annulé par le tribunal administratif de Caen en date du 9 juillet 2015.

Carte 5 : Extrait de la carte de synthèse du schéma SRE

2. IMPACTS ECONOMIQUES ET SOCIAUX DU PROJET

Deux permanences d’information ont été organisées pour présenter les premières esquisses du projet éolien à l’attention des habitants :

Le jeudi 20 septembre 2018 de 16h à 19h en mairie;

Le vendredi 21 septembre 2018 de 9h30 à 11h en mairie.

Pour informer les habitants de la tenue de ces permanences, un flyer a été distribué dans chaque boîte aux lettres. Par ailleurs, un encart a été inséré dans le journal «Ouest France » et le « Journal de l’Orne », à trois reprises (15 jours avant, une semaine avant et le jour même).

Suite à ces permanences, un panneau d’information a été installé en mairie qui retrace les principaux éléments du projet.

2.1. L’urbanisme

L’implantation des éoliennes, des plateformes, du poste de livraison et des accès sont compatibles avec les règles de l’urbanisme en vigueur. Par ailleurs, aucune éolienne n’est implantée à moins de 1 000 mètres d’une zone destinée à l’habitation soit deux fois supérieur à la règle telle que définie par l’article L515-44 du code de l’environnement.

2.2. La réception de la télévision

Même si les éoliennes n’impactent pas de faisceau de Télédiffusion de France (TDF), suite à l’installation d’un parc éolien, des problèmes de réceptions TV peuvent néanmoins survenir chez certains riverains.

Si tel était le cas, nous nous conformerions alors à l’article L 112-12 du code de la construction et de l’habitation. Ce dernier fait obligation au constructeur d’un immeuble susceptible, en raison de sa situation, de sa structure ou de ses dimensions, d’apporter une gêne à la réception de la radiodiffusion ou de la télévision par les occupants des bâtiments situés dans le voisinage, « de faire réaliser à ses frais, une installation de réception ou de réémission propre à assurer des conditions de réception satisfaisantes dans le voisinage des constructions projetées. »

Dans le cadre du présent projet, si après la mise en service des éoliennes des perturbations de la réception de la télévision se produisaient, nous respecterions alors la procédure suivante :

Mise à disposition en mairies de formulaires à remplir par les habitants ayant des perturbations TV ;

Transmission par la mairie à IEL Exploitation 74 des formulaires remplis ;

Déplacement chez les habitants ayant rempli le formulaire d’un installateur missionné par IEL pour valider que le parc est à l’origine des perturbations ;

Installation de la TNT numérique par satellite (bouquet gratuit permettant d’obtenir les 25 chaînes TNT). Le coût de cette installation est pris en charge par IEL Exploitation 74.

Suite à ces mesures mises en place, l’impact du projet sur la réception de la télévision sera négligeable.

2.3. Le réseau routier

L’installation des éoliennes engendra un certain trafic et des aménagements provisoires. Par ailleurs, le site éolien sera raccordé sur le réseau public. Des travaux de raccordement aux réseaux électrique et de communication seront alors réalisés en domaine public.

Le chantier durera environ 28 semaines, dans le cadre du projet éolien des Monts à partir du planning prévisionnel). Durant cette période, plusieurs véhicules utiliseront le réseau routier, des aménagements provisoires devront être créés ainsi que des raccordements électriques entre les éoliennes et le poste source, impactant les infrastructures.

La commune de Moulins-sur-Orne est située dans une zone favorable au développement de l’énergie éolienne. Ce document n’est plus un document cadre du développement éolien de la région Basse-Normandie depuis le 9 juillet 2015, date à laquelle il a été annulé par le tribunal administratif de Caen. La carte de synthèse est donc présentée à titre indicatif.



Les éléments de l’éolienne sont acheminés par convois exceptionnels depuis leur lieu de fabrication ou depuis un port suffisamment important (Le Havre, Cherbourg,…) pour accueillir de telles machines.

Afin de gérer au mieux les modifications de trafic local pendant les différentes phases du chantier, des panneaux de signalisation seront disposées aux abords du site. Cette mesure permettra aux riverains empruntant les voies à proximité d’adapter leur trajet s’ils le souhaitent.

De plus, un état des lieux contradictoire en présence des élus et de IEL Exploitation avant et après la phase travaux sera réalisés afin de vérifier l’état des routes, à la charge de IEL Exploitation 74. IEL Exploitation 74 s’engage donc à remettre à l’état initial les routes et chemins détériorés lors de la phase travaux.

2.4. L’économie locale

Le parc éolien des Monts générera des retombées économiques directes de l’ordre de 85 000 euros par an. En plus des loyers et redevances versées dans le cadre des accords fonciers en place, ces retombées permettent de contribuer au développement local.

Moulins-sur-Orne

Communauté de Communes

Département Région Total

CFE 7 522 €

7 522 €

TFB 2 826 € 3 256 € 11 642 €

17 724 €

CVAE 495 € 906 € 467 € 1 867 €

IFER 41 104 € 17 616 €

58 720 €

Total (€/an) 2 826 € 52 376 € 30 164 € 467 € 85 832 €

Tableau 1: Retombées économiques fiscales genres chaque année par le projet des Monts

Comme IEL le réalise déjà dans ses projets dont les permis ont été acceptés le génie civil, la VRD et le génie électrique seront sous-traités localement chaque fois que les conditions le permettent. La sous-traitance mais aussi la maintenance contribuent à l’importance économique de la filière éolienne dans la région qui seront une source d’emplois pour le territoire.

Les retombées économiques locales sont estimées à 85 000 euros/an.

Par ailleurs, la commune bénéficiera d’une redevance de 21 000€/an pour la mise en place des éoliennes sur

ses parcelles communales.

Lors de la réalisation du chantier, un budget de 70 000 € sera dédié aux mesures d’accompagnement en lien

avec la préservation de l’environnement et le cadre de vie (quelques exemples : création/rénovation boucle

de randonnées, arboretum, plantations de haies bocagères).

3. IMPACTS SUR LA FAUNE, LA FLORE, LES HABITATS

Les études ont été menées par un bureau d’étude indépendant afin de déterminer les impacts du projet éolien de Moulins-sur-Orne sur la flore, les habitats, la faune terrestre, l’avifaune et les chiroptères.

La doctrine ERC a été appliquée afin de déterminer le scénario d’implantation le plus adapté et d’adopter les mesures nécessaires à l’abaissement des niveaux d’impact résiduels du projet.

L’état de conservation des espèces protégées identifiées ne sera pas remis en cause par le projet. Il n’est donc pas établi de demande de dérogation « espèces protégées ».

3.1. La flore et les habitats

3.1.1. En phase de chantier

Les enjeux sont très limités et circonscrits dans l’aire d’étude immédiate aux haies fortement gérées ainsi qu’aux milieux herbacés présentant une plus forte diversité floristique au regard du contexte d’agriculture intensive dans lequel le projet s’inscrit.

L’expertise écologique a révélé l’absence d’espèces végétales protégées ou d’intérêt patrimonial au droit de l’implantation des machines, des plateformes, du poste de livraison et des voies d’accès (comprenant les virages provisoires).

Les impacts du projet en phase travaux comprennent des incidences directes temporaires au droit de la tranchée pour la mise en place des câblages et des virages provisoires qui seront remis en état après travaux, et permanentes au droit des chemins d’accès, des éoliennes, des plateformes et du poste de livraison.

Les cheminements de la tranchée de câblage, des virages provisoires et des chemins d’accès permanents s’établissent sur des habitats à très faible enjeu et n’impliquent aucune destruction d’arbre. Le tracé de la tranchée qui traversera une des haies fortement gérées sera adapté pour ne pas impliquer d’abattage d’arbre.

Mesures d’évitement

La conception du projet a intégré une réflexion de moindre impact des travaux sur les habitats naturels l’emplacement des éoliennes et du poste de livraison a été défini sur des milieux semi-naturels très peu sensibles d’un point de vue botanique.

Les zones d’évolution des engins de chantier seront limitées à la stricte emprise nécessaire aux travaux.

Mesures réductrices

Une sensibilisation des entreprises sera réalisée au démarrage des travaux.

Les mesures de prévention appliquées comprennent une gestion propre du chantier (entretien des véhicules et stockage des produits polluants sur aire de rétention étanche, stockage des déchets sur zones dédiées et évacuation vers filières adaptées).

Par ailleurs, les virages provisoires et la tranchée de câblage seront remis en état pour permettre la reprise de l’exploitation agricole des emprises concernées.

3.1.2. En phase d’exploitation

L’exploitation du parc éolien n’aura pas d’incidence sur la flore et les milieux naturels de l’aire d’étude immédiate, les emprises considérées étant actuellement occupées par des cultures intensives. La mise en place de grave concassé dans l’emprise des plateformes et des chemins d’accès n’est pas susceptible d’impacter des habitats naturels remarquables.




Les véhicules amenés à venir sur la plateforme en phase d’exploitation (techniciens et éventuels engins) respecteront le tracé des voies d’accès.


Les déchets générés en phase d’exploitation (intervention techniciens) feront l’objet d’un tri et seront évacués vers des filières adaptées. Aucun déchet ne sera laissé sur site.

3.2. La faune hors avifaune et chiroptères


Les habitats les plus intéressants pour l’accueil de la faune terrestre dans l’emprise de la ZIP sont représentés par les haies fortement gérées. C’est sur ces habitats que portent les enjeux relatifs à la faune terrestre en phase chantier.

Les incidences liées à la phase chantier sont représentées par :

- la destruction potentielle d’individus d’espèces patrimoniales et/ou protégées lors de la destruction de leur habitat.

- le dérangement d’individus d’espèces patrimoniales et/ou protégées par le bruit et la présence humaine, se traduisant par une diminution de la fréquentation des sites pendant la période des travaux.

En phase chantier, la destruction d’espèces protégées peu véloces ne peut être totalement exclue lors des déplacements des camions et engins sur les routes d’accès vers et depuis les plateformes chantier. Toutefois, si une mortalité accidentelle venait à se produire, elle ne serait pas de nature à remettre en cause l’état de conservation des populations locales des espèces précitées.


L’emplacement des éoliennes et des plateformes de chantier a été défini de manière à éviter les impacts sur les sur les milieux naturels ou semi-naturels du secteur. Aussi, les implantations sont localisées uniquement dans des parcelles de cultures intensives.

Les zones d’évolution des engins de chantier seront matérialisées physiquement (filets de chantier) afin de les limiter à la stricte emprise nécessaire aux travaux.


La réduction de la durée du chantier à son minimum et la réalisation de la phase préparatoire (phase la plus perturbatrice) hors période de reproduction de la plupart des espèces (soit en dehors de la période comprise entre fin mars et fin août) permettra de diminuer fortement le dérangement de la faune terrestre et le risque de mortalité.

La mise en œuvre d’une gestion propre du chantier (entretien des véhicules et stockage des produits polluants sur aire de rétention étanche, stockage des déchets sur zones dédiées et évacuation vers filières adaptées) permettra de réduire significativement le risque de pollution du réseau hydrographique environnant, et de fait, de réduire significativement le risque d’impact sur les populations de mammifères semi-aquatiques et d’amphibiens.


En phase d’exploitation, les impacts prévisibles correspondent à la mortalité de l’entomofaune volante d’une part et aux dérangements des espèces sensibles d’autre part.

Pour le premier type d’impact, à savoir la mortalité de l’entomofaune volante, les données bibliographiques sont rares. A l’instar des oiseaux et de certains chiroptères, il existe en France un phénomène de migration chez certaines espèces de lépidoptères diurnes (Vulcain, Vanesse fu chardon, Souci…) et nocturnes (Gamma, Sphinx tête-de-mort, Sphinx du liseron) (Lévêque, 2003). Des études sont d’ailleurs en cours pour mieux cerner les mouvements d’une espèce comme le Vulcain (Vanessa atalanta) à l’échelle du continent européen (Institut d’écologie et d’évolution de l’Université de Bern).

Le second type d’impact correspond au dérangement d’espèces en lien avec la fréquentation humaine. Dans une région jusqu’alors dépourvue d’éoliennes, la création d’un parc éolien peut induire une fréquentation humaine plus ou moins forte (en lien avec la densité de population, la nature du parc…).

Dans le cas présent, les voies seront créées dans des parcelles agricoles. La fréquentation, en lien avec les travaux de maintenance sur les éoliennes, viendra s’ajouter à celle liée aux travaux agricoles sans induire une perturbation significative par rapport à l’état initial.

Il est peu probable que l’implantation d’éoliennes engendre une augmentation sensible de la fréquentation liée au tourisme industriel et à la curiosité des riverains.

L’impact du dérangement des espèces en lien avec la fréquentation humaine sera négligeable dans le cadre du présent projet.

Mesures

Les impacts sur la faune terrestre (hors oiseaux et chiroptères) en phase d’exploitation étant négligeables, aucune mesure spécifique n’est envisagée, si ce n’est de proscrire tous systèmes d’éclairage au pied des éoliennes ou orientés vers elles. Cela aura pour effet de limiter les risques de mortalité pour l’entomofaune volante et d’éviter le dérangement des espèces sensibles à la pollution lumineuse.

3.3. L’avifaune


Les enjeux ornithologiques varient selon la période du cycle biologique considérée mais globalement, ceux-ci reposent sur :

Les haies fortement gérées et les friches herbacées, habitats de nidification pour plusieurs espèces à enjeu modéré (Bruant jaune, Chardonneret élégant, Linotte mélodieuse, Verdier d’Europe) ;

les secteurs agricoles ouverts, favorables à la reproduction de plusieurs espèces patrimoniales à enjeu modéré (Alouette des champs, Bergeronnette printanière). Ces milieux agricoles sont également propices aux rassemblements de Vanneau huppé et de Pluvier doré en période de migration et d’hivernage.

En phase chantier les incidences directes et indirectes sur l’avifaune comprennent :

la destruction ou l’altération d’habitats d’espèces :

la destruction potentielle d’individus. Cette mortalité accidentelle peut intervenir lors de la destruction des habitats d’espèces cités précédemment. Pour l’avifaune, ce sont essentiellement les pontes et les poussins qui sont concernés, lors de la période de reproduction

le dérangement des espèces en lien avec les nuisances générées par le chantier lui-même mais également le passage répété des engins sur la plateforme chantier et les voies d’accès.




La réalisation de la phase préparatoire du chantier (comprenant les terrassements) en dehors de la période de reproduction des oiseaux (phase de 18 semaines à réaliser entre fin août et fin mars) permettra d’éviter les risques de destruction des pontes et des poussins. Par ailleurs, la présence d’un expert écologue en phase travaux permettra d'assurer un suivi environnemental du chantier, et ainsi éviter le risque de destruction des pontes et des poussins. Enfin, en cas d'arrêt prolongé du chantier nécessitant une reprise des travaux entre le 31 mars et le 31 juillet, une visite préalable au redémarrage du chantier sera réalisée par un expert écologue pour vérifier l'absence de nids occupés.


Le chantier dans son ensemble est prévu sur une période de 26 semaines, dont la majeure partie sera réalisée en dehors de la période de plus forte sensibilité (période de nidification). Cette période de chantier relativement restreinte permet de limiter l’impact lié au dérangement des espèces (nuisances générées par le chantier).

Les mesures prises pour le respect d’un chantier propre (stockage des matières toxiques, stockage et entretien des engins de chantiers sur des plateformes étanches, gestions des déchets générés), ainsi que le balisage des emprises de travaux, permettront de ne pas altérer les habitats d’espèces d’oiseaux présents dans les environs du chantier.

Mesures accompagnatrices

Afin de renforcer les corridors de déplacements locaux pour la faune, deux kilomètres de linéaires de haies seront plantés sur les communes de Moulins sur Orne, Goulet et Commeaux. Ces haies seront implantées hors du champ de fonctionnement des éoliennes, composées d’essences arbustives naturelles, avec ourlets herbacés au pied, et entretenues de manière à être fonctionnelles pour la faune.


Les impacts du projet en phase d’exploitation pourront se traduire sur plusieurs niveaux :

Perte ou altération d’habitats d’espèces par modification des milieux

Dans le cas présent, il s’agit des emprises des éoliennes, de leur plateforme, du poste de livraison et des chemins d’accès vers les éoliennes. L’analyse menée dans le cadre de l’évaluation des impacts en phase chantier a d’ores-et-déjà montré que les milieux impactés présentent un enjeu assez important pour l’avifaune mais que les surfaces concernées sont très faibles et que les espèces d’oiseaux concernées ont un pouvoir d’adaptation rapide par rapport aux machines.

Que ce soit pour les populations nicheuses, hivernantes ou migratrices, l’impact lié à la perte d’habitats d’espèces par modification des milieux est très faible.

Perte d’habitats d’espèces par dérangement (fuite de la zone du fait de l’effet épouvantail)

Dans le cas du présent projet, les éoliennes seront implantées dans des parcelles cultivées que quelques espèces sont susceptibles d’utiliser comme site de nidification (Busard saint-Martin, Alouette des champs…). Néanmoins, les habitats présents à proximité immédiate des éoliennes (cultures, haies) sont très représentés à l’échelle de l’aire d’étude éloignée. L’impact de perte d’habitats d’espèces par dérangement sera négligeable sur les populations d’oiseaux lors des périodes nuptiale et internuptiale.

Effet « barrière »

Certains oiseaux sont sensibles aux masses et obstacles lors de leurs déplacements locaux ou de leurs déplacements migratoires. Ce phénomène est appelé « effet barrière ». Il peut induire des dépenses énergétiques supplémentaires suite à la modification des trajectoires, voire des collisions avec d’autres obstacles.

Dans le cas du présent projet éolien, il est à noter que le site est localisé sur un secteur sans topographie marquée, où la migration est diffuse et que l’effet barrière sera limité au regard du faible nombre d’éoliennes limité à 4 machines.

Au vu de ces éléments, l’effet barrière du présent projet éolien sera négligeable sur les populations d’oiseaux hivernants et migrateurs.

la mortalité par collision.

Il s’agit d’un risque qui peut se révéler important après mise en exploitation d’un parc éolien. Une perception incorrecte de l’éolienne ou une réaction trop lente au mouvement des pales peut entrainer pour l’avifaune une collision avec les parties aériennes (les pales essentiellement) ou bien être happé par les turbulences du rotor, entraînant la mort. Il existe également des mentions de mortalité des petites espèces par barotraumatisme à l’image de ce qui est connu chez les chiroptères (Guégnard et al., 2012 ; Dulac, 2008 ; Dulac, 2011).

Dans le cas du présent projet éolien, il est à noter que :

- en période de nidification, il n’y a pas d’espèce qui soit à la fois à fort enjeu et présentant une forte sensibilité aux collisions avec les éoliennes ;

- le site est localisé sur un secteur sans topographie marquée où les flux migratoires sont diffus et peu conséquents ;

- les études réalisées et les données bibliographiques ont mis en évidence des zones de halte migratoire et d’hivernage fréquemment utilisées par le Vanneau huppé et le Pluvier doré au sein de l’aire d’étude immédiate. Néanmoins, d’une manière générale, ces deux espèces ne semblent pas être dérangées par la présence d’éoliennes et font rapidement preuve d’accoutumance vis-à-vis de celles-ci ;

- le parc éolien est limité à l’implantation de 4 éoliennes et éloignées de 300 m les unes des autres, permettant de limiter le risque de collision.

Compte tenu des éléments évoqués précédemment, le projet de parc éolien des Monts ne devrait pas générer un taux de mortalité et un dérangement préjudiciables aux populations d’oiseaux, que ce soit en période de nidification, en période de migration ou en période d’hivernage.


Le projet est positionné sur des milieux cultivés à enjeux forts pour l’avifaune nicheuse (Busard Saint-Martin, Alouette des champs…), mais dont la représentativité est très bonne au sein des aires d’étude immédiate et rapprochée. De plus les emprises impactées de manière permanente restent d’une surface très limitée.


Les éoliennes implantées doivent avoir une hauteur suffisante en bas de pale pour limiter le risque de mortalité par collision lors des déplacements locaux des oiseaux. Les machines envisagées dans le cadre du projet auront une hauteur de 100 m en haut de mât et une longueur de pale de 50 m, soit une distance minimale de 50 m entre le sol et la pale basse dans la configuration la plus pénalisante. Au regard des comportements de vol de la plupart des espèces concernées par le projet, en particulier les passereaux et le Busard Saint-Martin, cette hauteur devrait permettre de réduire le risque de collision, notamment pour les déplacements locaux.

Les éoliennes utilisées pour le projet seront constituées d’un mât tubulaire de couleur blanche. Elles seront ainsi plus visibles par les oiseaux en cas d’intempéries.

Des espacements d’environ 300 m sont prévus entre chacune des éoliennes. Cet espacement sera de nature à limiter les risques de collision avec l’avifaune.

Coût de la mesure : compris dans le coût projet.



Mesures de suivi

Les mesures de suivi d’activité et de mortalité seront mises en place dans le respect du protocole de suivi 2015 et de sa mise à jour en 2018.

3.4. Les chiroptères


Les enjeux chiroptérologiques varient selon la période du cycle biologique considérée et sont fortement influencés par la structuration du paysage qui conditionne le choix des gîtes et l’organisation des couloirs de vol utilisés tant pour les transits que pour la chasse. La présence de zones humides sur le territoire est également essentielle pour l’implantation de populations de chauves-souris.

En phase chantier les incidences directes et indirectes sur les chiroptères comprennent :

La destruction ou l’altération d’habitats d’espèces

Une mortalité accidentelle liée la destruction des habitats

Un dérangement potentiel des individus au repos à proximité des zones de chantier


Les éoliennes, les chemins d’accès et les plates-formes impactent des parcelles agricoles, peu favorables à l’expression des chauves-souris.


La réalisation de la phase préparatoire du chantier et des travaux de terrassement en dehors de la période de reproduction des chiroptères (phase de 18 semaines à réaliser entre fin août et fin mars) permettra d’éviter les risques dérangement des femelles fréquentant le site à cette période de l’année. De plus, les travaux réalisés en phase diurne et éloignés des gîtes ne nuiront pas aux espèces implantées sur le territoire.


L’implantation d’un parc éolien peut générer des impacts négatifs sur les populations de chiroptères :

l’augmentation des risques de collision directe pour les chauves-souris en vol ;

le phénomène de barotraumatisme entrainant une hémorragie interne létale pour les chauves-souris passant à proximité des pales en vol ;

la dégradation ou la destruction d’habitats et de corridors de déplacements ;

la désorientation des chauves-souris en vol par des émissions ultrasonores.

Le détail de l’analyse des impacts disponible dans le corps de l’étude démontre que le projet ne devrait pas générer un taux de mortalité préjudiciable aux populations de chiroptères si des mesures sont prises pour les différentes éoliennes.


Bien que le projet de parc éolien des Monts survole des haies déconnectées à enjeu modéré, il évite les défrichements et le survol d’éléments paysagers à fort enjeu présents dans l’aire d’étude immédiate.


Caractéristiques des machines

Les éoliennes ne présenteront pas d’éclairage supplémentaire à celui mis en place pour l’aviation civile afin de ne pas générer une attractivité pour les insectes et donc accroître le risque de collision pour les chauves-souris. Les sources lumineuses seront par ailleurs rouges et discontinues la nuit pour réduire leur pouvoir attractif.

Les ouvertures de la nacelle et du rotor seront réduites au strict minimum et munies d’une grille fine interdisant l’entrée aux chiroptères. L’apparente attirance des chauves-souris arboricoles migratrices pour les petits interstices nécessite ces précautions techniques.

Bridage

Une solution permettant de réduire les impacts par collision et barotraumatisme consiste à programmer le fonctionnement des éoliennes en le limitant pendant les périodes critiques d’activité des chauves-souris (Brinkman, 2006 ; Arnett et al., 2009 ; Baerwald et al., 2009).

Afin d’affiner le bridage, IEL a missionné le bureau d’étude Biotope1 pour définir un plan de bridage. Biotope s’est appuyé sur le suivi de l’activité des chiroptères en altitude du projet éolien des Ballendaux. Ce dernier est situé à environ 7 km de la ZIP. Le site d’implantation du projet des Monts est localisé dans un contexte écologique semblable au parc de Fontenai-sur-Orne. Au total, 7 mois de suivi de l’activité des chauves-souris ont été réalisés au niveau de cette éolienne (début avril à fin octobre 2018).Ainsi, l’analyse du suivi en altitude réalisé au niveau de l’éolienne E3 du parc des Ballendaux a permis de définir de seuil de vent et température adapté aux comportements des chauves-souris. L’analyse de l’activité des chauves-souris en fonction des conditions de vents et températures a permis de définir les conditions d’arrêt des machines suivantes

● du 1er Avril au 31 Octobre, correspondant à la période d’activité des chiroptères ;

● par des températures supérieures à 8°C ;

● par des vitesses de vent inférieures à 4,5 m/s ;

● durant toute la nuit, et 1h30 après le lever du soleil et 2h30 avant le coucher du soleil

● en absence de précipitations.

L’application de ces seuils permet de couvrir un peu plus de 78 % des contacts de chauves-souris obtenue au-dessus de 40 m dans le cadre du suivi réalisé sur le parc de Fontenai-sur-Orne.

Suite à la première année de fonctionnement du parc et à la réalisation des suivis des impacts résiduels, un ajustement des modalités d’arrêt pourra être opéré en fonction des premiers résultats obtenus.

L’efficacité de la régulation devra être évaluée avec le suivi de la mortalité.

Coût de la mesure : estimée inférieure à 2 % de perte de production à l’échelle du parc

1 Le rapport de Biotope est disponible en annexe



4. LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE

Le paysage de la Plaine d’Argentan, dans lequel s’implante le projet, s’avère particulièrement favorable au projet éolien. En effet, la plaine agricole, très horizontale, entretient des rapports d’échelle favorables à l’implantation d’éoliennes de grande hauteur. De plus, le caractère peu dense et très groupé de l’habitat rural permet de limiter la situation de voisinage avec les habitations.

L’étude paysagère a permis d’établir les orientations favorables à l’établissement du projet éolien. Le scénario d’implantation final répond ainsi aux attentes en matière d’intégration paysagère grâce à son orientation en appui sur les éléments structurants du paysage et grâce au respect des préconisations générales d’implantation qui se traduisent par une ligne simple de seulement 4 mâts disposés selon des intervalles réguliers.

Le contexte paysager permet de limiter naturellement les incidences visuelles grâce à la présence de paysages bocagers ou boisés et à la présence de lignes de reliefs qui contiennent la zone d’influence visuelle du projet quasi-exclusivement dans la plaine d’Argentan, dans les limites de l’aire rapprochée. Ainsi, au-delà d’un rayon de 8 kilomètres, les vues deviennent très ponctuelles, au profit de rares points hauts dégagés.

Le choix d’implantation retenu a permis de réduire l’incidence du projet sur l’habitat et le patrimoine. En particulier, il a permis un champ visuel plus restreint depuis l’est, où se situe la ville d’Argentan et ses nombreux monuments historiques.

Les covisibilités effectives avec le patrimoine culturel et touristique sont globalement peu marquantes ; lorsqu’elles existent, elles sont bien souvent ponctuelles, filtrées ou encore indirectes. Les éléments majeurs du patrimoine (Haras du Pin, Château de Sassy, Château de Falaise, Rocher de Ménil Glaise, Putanges-Pont Écrepin, Château et moulin de Crève Cœur, Camp celtique de Bierre,...) n’entretiennent aucune covisibilité avec le projet éolien.

Le parc éolien des Monts qui se compose uniquement de 4 mâts de 150 mètres de hauteur, n’est pas en mesure de créer une situation d’encerclement ou de saturation visuelle car il préserve des espaces de respiration suffisants avec les autres parcs éoliens de l’aire rapprochée.

L’aire éloignée offre de rares points de vue panoramiques s’ouvrant visuellement sur l’ensemble de parcs éoliens existants ou autorisés.

Les photomontages réalisés ont permis de démontrer la pertinence du scénario d’implantation vis-à-vis des lignes de force du paysage mais aussi en matière d’intervisibilité avec les autres parcs éoliens. En effet, les perceptions d’ensemble des parcs éoliens sont très généralement positives, montrant des lignes d’éoliennes cohérentes entre elles et avec les lignes de reliefs ou de talwegs boisés.

Concernant l’analyse de la saturation visuelle, L'emprise visuelle des parcs éoliens ne dépasse que rarement 20% du champ de vision panoramique à 360°. Ceci témoigne véritablement d'une faible prégnance de l'éolien dans le paysage. De plus, les distances d'éloignement entre les parcs sont telles que lorsque l'on s'approche de l'un d'entre eux, les autres parcs ne saturent pas le champ de vision car ils se situent très loin sur l'arrière-plan. Ainsi, compte tenu d'une densité relativement faible des implantations et d'interdistances importantes entre les parcs éoliens, il est possible d'affirmer que le paysage de la Plaine d'Argentan ne subit à ce stade de développement des projets éoliens aucun effet de saturation visuelle sur les perceptions depuis les abords de zones d'habitat riverain ou d'axes de communication fréquentés. Il convient de souligner que les simulations paysagères réalisées concernent principalement des points de vue ouverts, depuis lesquels le parc est effectivement visible. Mais celles-ci alternent avec une majorité de séquences fermées telles que fond de vallée, zones boisées ou bocagères, contextes urbanisés. Ces situations variées donnent au parc éolien des Monts un rôle d’animation du paysage, ce dernier agissant véritablement comme un événement dans les parcours de découverte de la plaine d'Argentan, notamment pour ce qui concerne les perceptions depuis l'A88.

5. L’ACOUSTIQUE

Dans le cadre du projet éolien de Moulins sur Orne (61), la société IEL, en qualité de porteur de projet, a confié à ALHYANGE l’étude d’impact acoustique.

L’objet de la mission est de caractériser l’impact acoustique du futur parc éolien au niveau des habitations qui seront potentiellement les plus exposées.

Des mesures acoustiques permettant de quantifier la situation acoustique initiale ont été réalisées en 5 points représentatifs du 6 au 16 novembre 2018 et du 18 au 29 janvier 2019 conformément au projet de norme Pr NF S 31-114 « Mesurage du bruit dans l’environnement avant installation éolienne ».

Les indicateurs de bruit résiduel calculés pour chaque point sont présentés ci-avant dans les tableaux chapitre 5 et sont détaillés en Annexe.

Les résultats de l’étude d’impact prévisionnelle, réalisée pour 2 configurations comprenant 4 éoliennes Senvion MM100 : 2 MW sur mâts 100 m ou 4 éoliennes Vestas V100 2.2 MW avec serrations sur mât de 100m, suivant les deux secteurs de vent dominants (Sud-Ouest et Nord-Est) dans chacune des configurations.

Les résultats prévisionnels au voisinage, sont conformes en période diurne et nocturne d’un point de vue acoustique, sans application de plan de fonctionnement optimisé.

Le niveau sonore calculé sur le périmètre de mesure est inférieur aux seuils maximums de 70 dB(A) le jour et 60 dB(A) la nuit, et donc conforme.

Une recherche de tonalités marquées a été menée sur des éoliennes Senvion MM100 2 MW et Vestas V100 2.2 MW : Aucune tonalité marquée n’a été détectée.

Enfin, une campagne de mesure acoustique sera réalisée dans un délai de 12 mois après la mise en service du parc afin d’avaliser l’étude prévisionnelle et, si nécessaire, de procéder à toute modification de fonctionnement des éoliennes. Cette mesure de réception sera réalisée sur plusieurs jours pour couvrir l’ensemble des classes de vitesses de vent. Durant cette mesure les éoliennes fonctionneront une heure sur deux pour permettre de mesurer le niveau sonore aux habitations les plus proches avec et sans fonctionnement des éoliennes. L’écart entre ces deux valeurs, appelé émergence, permettra de valider la conformité réglementaire des émissions sonore des éoliennes.



6. LA SANTÉ, LE CLIMAT ET LA QUALITÉ DE L’AIR

6.1. La santé

Les feux du balisage des éoliennes peuvent présenter une certaine gêne vis-à-vis des riverains du projet. En premier lieu, nous précisons que la distance de minimum 1000 mètres entre les éoliennes et les riverains permet de réduire les éventuelles gênes.

Néanmoins, nous mettrons en place les mesures de précaution suivante :

La synchronisation des feux entre toutes les éoliennes ainsi qu’avec les éoliennes du parc des Ballendaux ;

La mise en place d’un flash de type « lampe à led » dont la durée de flash est plus courte contrairement au flash de type « xénon stroboscopique ». A titre d’exemple, le jour, le flash à type « lampe à led » émet durant 100 millisecondes le jour alors que le xénon émet durant 750 millisecondes.

Par ailleurs le choix d’un tel type de flash permet de réduire la distribution lumineuse sous l’angle de vision horizontal.

Pendant les phases de chantier et d’exploitation, des mesures seront mises en place afin d’éliminer tous les déchets tels que les chiffons usagés, les filtres, les solvants, les cartons ou encore les déchets ménagers qui seront générés. Les filières adaptées seront alors utilisées. Par exemple, pendant le chantier, un lot spécifique à la gestion des déchets sur le chantier sera attribué (par exemple à une société comme Véolia), notamment pour la mise à disposition de bennes spécifiques sur le chantier.

Par beau temps, le mouvement des pales créé un phénomène d’ombrage régulier et alterné pouvant être gênant pour des personnes qui y sont soumises régulièrement. Ce phénomène, subi de manière répétée à travers des fenêtres d’une pièce de séjour, peut porter atteinte à la qualité de vie des occupants. Il est pour ce fait indispensable de quantifier le nombre d’heures pour un endroit donné pendant lequel le phénomène va se produire. Si des expositions de quelques heures par an ne posent aucun problème, il n’en va pas de même pour des expositions prolongées.

Au niveau de la santé, l'impact négatif est lié aux phénomènes d’ombres portées qui est estimé à environ 8 heures par an pour le hameau le plus impacté (sans prise en compte des masques végétaux présents autours des hameaux). Malgré les faibles niveaux d’exposition, si une éventuelle gêne due à l’ombre du mouvement des pales des éoliennes apparaissait nous programmerions alors les éoliennes pour les arrêter durant ces périodes d’exposition.

6.2. Le climat et la qualité de l’air

La présence d'éoliennes ne génère aucune modification climatique. L'obstacle qu'elles forment à la propagation du vent est très minime par rapport aux flux de la masse d'air, et sans commune mesure avec des forêts ou des villes. Le flux du vent, perturbé par l'éolienne, se reforme naturellement quelques centaines de mètres en aval.

La production nette du site éolien, estimée à 18,8 millions de kilowattheures par an, correspond à la consommation moyenne en électricité (incluant le chauffage) de près de plus de 5 300 personnes (la consommation électrique annuelle par habitant est voisine de 3 500 kWh).

Lors de la phase de construction, la hausse du trafic routier entraînera une hausse des émissions de gaz d’échappement.

Aussi, pendant les travaux, les terrassements et la circulation d’engins sur la piste peuvent soulever de la poussière. Cependant, compte tenu de la taille modeste du chantier, et du fait que les plus proches riverains soient situés à plus de 1000 m, on peut estimer l’impact du soulèvement de poussières comme étant faible.

Des mesures, comme imposer l’arrêt des moteurs lors d’arrêts prolongés, seront mises en place afin de limiter d’éventuels rejets de gaz d’échappement. Cette mesure aura pour effet d’agir directement sur l’émission

d’odeurs liée à la production de gaz d’échappement par les engins de chantier. Ces mesures mises en place, les émissions d’odeurs dégagées par les engins de chantier peuvent être considérées comme négligeables.

L'impact d'un projet éolien sur le climat et la qualité de l'air est positif. En effet, les éoliennes ne génèrent aucune pollution durant leur fonctionnement et le parc éolien mettra environ 4,5 années de fonctionnement pour compenser par sa propre production d’électricité, les émissions de gaz à effets de serre émis lors de sa fabrication avec le mix énergétique français (cas le plus conservateur).

D’un point de vue énergétique, le parc éolien des Monts aura produit en 8 mois l’équivalent de la dépense énergétique nécessaire pour sa durée de vie, depuis la fabrication des éléments des éoliennes jusqu’à son démantèlement.

Au niveau de la santé, l'impact négatif est lié aux phénomènes d’ombres portées qui est estimé à environ 8 heures par an pour le hameau le plus impacté (sans prise en compte des masques végétaux présents autours des hameaux).

7. LE SOL, LE SOUS SOL ET L’EAU

Les éoliennes du projet éolien des Monts sont toutes situées en dehors des zones sensibles au regard des enjeux liés aux mouvements de terrain, inondations et risques d’incendie. Des précautions seront prises, notamment dans le domaine de la sécurité incendie et sont détaillées dans la partie Etude De Dangers du dossier. Le projet éolien des Monts n’aura pas d’impact sur la gestion des risques naturels comme les mouvements de terrain, inondation ou incendies. Les éoliennes du parc des Monts n’auront aucun impact sur les sols et sous-sols pendant la durée de l’exploitation.

En phase de fonctionnement, l’excitation dynamique de la tour interagit avec la fondation et le sol et peut entrainer des phénomènes vibratoires. La transmission des vibrations dans le sol dépend principalement de la nature du terrain et de la distance de l’installation : si le sol est mou, la propagation de l’onde vibratoire est atténuée à l’intérieur de la roche. Si la roche est plus dense, la vibration se propage plus facilement. Etant données la nature de la géologie locale et la distance aux habitations, l’impact des éoliennes du parc des Monts sur la formation d’ondes vibratoires est négligeable.

Le diagnostic de l’état initial a montré qu’aucun captage d’eau ne se situe au sein ou à proximité des éoliennes du projet. Le forage le plus proche est localisé à environ 1 340 mètres au nord-ouest. Le chantier n’aura aucun impact sur les captages d’eau.

Compte tenu du type de travaux et d’aménagements envisagés, seules les pollutions d’origine accidentelle sur les eaux superficielles pourraient survenir. La phase chantier peut induire un faible risque de pollution pouvant être à l’origine de l’altération de la qualité des eaux. La principale source de pollution potentielle est liée à d’éventuelles fuites d’hydrocarbures des engins de chantier (remplissage des réservoirs de carburants, fuites d’huiles…). Des déversements accidentels de produits dangereux stockés sur le chantier peuvent également se produire (peintures, solvants…). Le risque de pollution accidentelle serait très faible et l’impact du chantier sur les eaux de surface également.

Les éoliennes, les plateformes et les chemins d’accès sont tous localisés en dehors des zones humides. L’impact sur ces dernières sera nul pendant la phase de chantier et des mesures seront prises afin de s’assurer qu’aucun engin de chantier n’interviendra en zone humide. Les éoliennes n’induiront aucune modification des écoulements superficiels.

L’exploitation du site éolien ne nécessitera la présence ponctuelle mais régulière que de quelques véhicules légers qui emprunteront les chemins d’accès, eux aussi localisés en dehors de tous les enjeux liés à l’eau.

Par ailleurs, le fonctionnement des éoliennes ne nécessite pas l’utilisation d’eau et les quantités de produits potentiellement dangereux pour les milieux aquatiques (liquides des dispositifs de transmissions mécaniques, huiles des postes électriques) sont très faibles. En effet tout écoulement d’huile depuis la nacelle est cantonné à



l’intérieur du mât. L’étanchéité étant assurée, tout liquide déversé sera récupéré, éventuellement réutilisé ou évacué en tant que déchet vers une filière d’élimination autorisée. De la même manière, le risque de pollution accidentelle liée à une fuite depuis les transformateurs et le poste de livraison reste très limité car ce sont des postes ou des transformateurs secs, ou à bain d’huile et hermétiques. Dans tous les cas, le transfert des huiles s’effectue de manière sécurisée via un système de tuyauterie et de pompes directement entre l’élément à vidanger et le camion de vidange.

Enfin, en tous points, le projet éolien des Monts respectera les objectifs du SAGE Orne Amont et du SDAGE Seine-Normandie.

8. CONCLUSION GÉNÉRALE

Le projet de parc éolien d’une puissance totale de 8 MW sur la commune de Moulins sur Orne se place dans le contexte international et national de développement des énergies renouvelables. L’objectif est d’atteindre au moins 20% de la consommation énergétique de la France à partir de sources d’énergies renouvelables à l’horizon 2020. Dans ce cadre de travail, l’énergie éolienne, de par sa maturité technologique et économique, occupe une place de choix dans l’ordre de propriété donné aux différentes filières renouvelables.

Plus localement, le parc des Monts participe à la stratégie de densification des parcs éoliens existants en évitant les risques de saturation visuelle liés à l’implantation de nouveaux parcs éoliens sur un territoire.

Les impacts négatifs, neutres ou positifs du parc éolien en chantier, en exploitation et lors du démantèlement ont été évalués dans les domaines du contexte humain, de l’environnement, du paysage et du patrimoine, de l’acoustique, de la santé, du climat, du sol et sous-sol, de l’eau. Ils ont été évalués pour la plupart dans une aire d’étude élargie spécifique.

Il ressort de l’étude des impacts du parc en exploitation et de son chantier les considérations suivantes :

Les enjeux paysagers locaux ont été soigneusement étudiés afin de valider une insertion la plus harmonieuse possible du projet dans l’environnement. Les phénomènes de covisibilité et d’intervisibilité ont été analysés. Les simulations paysagères permettent d’appréhender visuellement l’impact du projet éolien dans le paysage.

Les distances séparant les installations des habitations les plus proches (plus de 1 000 mètres) permettent de minimiser les impacts sur l’environnement sonore. Des mesures ont été réalisées durant la période hivernale, période de l’année où le bruit résiduel a tendance à être le plus faible (peu de culture dans les champs et peu de feuillage dans les arbres). Avec les résultats des mesures et les caractéristiques des éoliennes (niveau sonore, vitesse de rotation, mode fonctionnement adapté), la modélisation informatique a permis de valider que la réglementation est respectée après mise en place des mesures de bridage.

Les impacts d’ombrage ont été analysés : les niveaux d’exposition prévus dans l’environnement des éoliennes sont inférieurs aux seuils de tolérance communément admis. Les incidences en termes d’ombre portée ne sont donc pas significatives. Rappelons enfin que si ces niveaux faibles s’avéraient préjudiciables, en pratique, il est possible de programmer les éoliennes pour les stopper durant les périodes d’exposition concernées.

Les impacts sur la qualité de l’air peuvent être qualifiés de très positifs. Ils mènent à des économies importantes en matière d’émission de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques par rapport aux filières classiques de production d’électricité.

Du point de vue des impacts sur la faune et la flore des études poussées ont été menées et des préconisations ont été émises, notamment pour la phase chantier. En phase d’exploitation, des mesures de réduction sont prises pour réduire les impacts sur les chiroptères.

Il ressort que la plupart des impacts sont faibles ou négligeables ou réduits à ce niveau par des mesures de réduction et compensatoires. Vous trouverez ci-après les principales mesures d’évitement, de réduction et compensatoires liées au projet éolien.

Rappelons enfin, l’effet positif du projet sur les objectifs de diversification et de sécurisation des approvisionnements en énergie de la France. Au-delà de leurs gains environnementaux dans le contexte actuel, les projets éoliens constituent aussi des atouts en faveur du développement économique régional.

En outre, une approche décentralisée de la production électrique nationale constitue une étape essentielle vers une énergie plus solidaire et plus respectueuse de notre environnement.



8.1. Bilan des mesures économiques et sociales

Sensibilité de l’état initial

Nature de l’impact Phase Durée de l’impact

Degré de l’impact

Mesures d’évitement mise en place Mesures de réduction mise en place Mesures

compensatoires mise en place

Impact résiduel

Zone rurale peu empruntée par des

véhicules

Dégradation du réseau de transport routier

(différents pics de trafic et éventuelles mises en

déviation)

Ch

anti

er

Temporaire

Faib

le

Installation de panneaux de signalisations de chantier

Flyers d’information distribués auprès des riverains du chantier

Installation de débourbeurs en sortie de site

Coût compris dans le projet

Remise en état des routes à l’état initial


Faib

le

Exp

loit

atio

n

Permanent

Nég

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ble

/ / /

Nég

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ble

Zone non traversée par un faisceau TDF

Réception de la télévision

A la

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Temporaire

No

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Vérification de l’absence de faisceau TDF

Installation de la TNT par satellite chez les riverains ayant des problèmes de réception.

Cout : environ 500€ par foyer

/

Né

glig

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le

Habitants et riverains Balisage lumineux diurne et

nocturne

Exp

loit

atio

n

Permanent

Faib

le Distance aux habitations les plus proches : 1030 m

Utilisation de balisages de type LED à durée plus courte et à distribution lumineuse moins

dispersée

Synchronisation des balisages avec le parc éolien des Ballendeaux


/

Faib

le

Economie locale Favorable sur les retombées

économiques

Ch

anti

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t ex

plo

itat

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Permanent

Fort

3 éoliennes seront installées sur des parcelles communales, générant ainsi des loyers pour la

commune

- Taxes locales annuelles : 85 000 € /an

- Redevance annuelle : 21 000 €/an

- Production électrique d’origine renouvelable et locale : 18 millions de Kwh/an

Fort



8.2. Bilan des mesures environnementales

Thème Sensibilité (état initial) Mesure préventive mise en oeuvre

Effet/impact du projet final Mesure d’évitement (E), de réduction (R), de compensation (C) ou de suivi (S) Impact résiduel Nature Intensité Durée Nature Type Coût

Habitats naturels et flore

Absence de flore protégée ou patrimoniale au droit de l’aire d’étude immédiate. Enjeu faible à très faible pour l’ensemble des milieux présents dans l’aire d’étude immédiate.

Sans objet

Ph

ase

chan

tier

Modification de l’occupation du sol et destruction d’espèces végétales (communes)

Négligeable

Temporaire pour le virage provisoire et câblage

Permanent pour les plateformes, les chemins d’accès et le poste de livraison

Emplacement des éoliennes et du poste de livraison défini sur des milieux semi-naturels très peu sensibles d’un point de vue botanique

Limitation de l’évolution des engins de chantier aux emprises strictement définies pour le projet

Sensibilisation des entreprises de travaux

Gestion d’un chantier propre

Remise en état du virage provisoire et de la tranchée de câblage pour permettre la reprise de l’exploitation agricole

E

E

R

R

R

/

Compris dans le coût projet




Négligeable

Ph

ase

exp

loit

atio

n

Restriction de la diversité floristique au droit des plateformes et chemins d’accès

Négligeable Permanent

Respect du tracé des voies d’accès pour les véhicules amenés à venir sur la plateforme en phase d’exploitation

Tri et évacuation des déchets générés en phase d’exploitation vers des filières adaptées. Aucun déchet laissé sur site.

E

R

/


Négligeable

Faune terrestre (amphibiens, reptiles, mammifères hors chiroptères et insectes)

Absence d’enjeu pour les amphibiens.

Enjeu très faible pour les reptiles du fait de l’étendue des surfaces cultivées qui limitent fortement les déplacements et au regard des potentialités du secteur bocager présent au sud de la RD 8.

Enjeu faible pour les mammifères hors chiroptères au regard de la diversité spécifique et de l’abondance très limitée des espèces communes à très communes qui fréquentent le secteur.

Enjeu négligeable pour les invertébrés tant pour la diversité spécifique que pour le degré de rareté et l’abondance des espèces fréquentant le secteur.

Localisation du projet hors site Natura 2000, en contexte agricole sans enjeu marqué pour la faune terrestre

Ph

ase

chan

tier

Destruction d’individus en phase travaux

Très faible Temporaire

Emplacement des éoliennes dans des secteurs à faible biodiversité avec un linéaire limité de chemin d’accès

Limitation de l’évolution des engins de chantier aux emprises strictement définies pour le projet

Réalisation des travaux sur une période limitée et hors période de reproduction de la plupart des espèces, soit en dehors de la période située entre fin mars et fin août

Gestion d’un chantier propre

E

E

R

R

/




Négligeable

Destruction d’habitat Très faible Temporaire Permanent

Dérangement des espèces en phase travaux


Ph

ase

Exp

loi-

tati

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Destruction d’individus Négligeable Permanent Absence de tous système d’éclairage au pied des éoliennes ou orientés vers elles

R Compris dans le coût projet

Négligeable

Dérangement des espèces Négligeable Permanent

Avifaune

Richesse spécifique modérée, peuplement d’oiseaux nicheurs caractéristique des milieux cultivés et bocagers.

7 espèces présentant un niveau d’enjeu « fort » ont montré des indices de nidification au niveau de la ZIP et de l’AEI : Alouette des champs, Bouvreuil pivoine, Bruant jaune, Busard Saint-Martin, Martin-pêcheur d’Europe, Linotte mélodieuse et Traquet motteux. 8 espèces au niveau d’enjeu « modéré » ont également montré des indices de nidification au niveau de la ZIP ou à proximité

Les cultures constituent des sites de nidification pour des espèces à enjeu fort comme le Busard saint Martin, l’Alouette des champs et le Traquet motteux.

Les milieux boisés et les haies, constituent des sites de nidification pour de nombreuses espèces de passereaux à enjeux forts et modérés comme le Bruant jaune, le Bouvreuil pivoine, la

Localisation du projet sur un secteur sans topographie marquée conditionnant les couloirs migratoires Nombre réduit d’éoliennes

Ph

ase

chan

tier

Destruction d’habitats d’espèce

Très faible Temporaire Permanent

Réalisation des travaux sur une période limitée et démarrage hors période de reproduction, soit entre fin août et fin mars. Par ailleurs, la présence d’un expert écologue en phase travaux permettra d'assurer un suivi environnemental du chantier, et ainsi éviter le risque de destruction des pontes et des poussins. En cas d'arrêt prolongé du chantier nécessitant une reprise des travaux entre le 31 mars et le 31 juillet, une visite préalable au redémarrage du chantier sera réalisée par un expert écologue pour vérifier l'absence de nids occupés. Gestion d’un chantier propre

Plantation & Entretien de deux kilomètres de linéaires de haies

E-R

R

A

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42 000 € sur toute la durée du projet

Négligeable

Destruction potentielle d’individus en phase travaux


Dérangement des espèces en lien avec les nuisances du chantier


Ph

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exp

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Perte ou altération d’habitats d’espèces par modification des milieux

Très faible Permanent Localisation du projet en dehors des milieux fonctionnels pour l’avifaune nicheuse

E

/

Faible mais non significatif



Linotte mélodieuse, le Chardonneret élégant et le Verdier d’Europe.

Les parcelles cultivées au nord et au sud de la ZIP accueillent, en période hivernale, des groupes conséquents de Vanneau huppé et de Pluvier doré.

Mouvements migratoires diffus, aucun élément topographique au niveau de la zone d’implantation potentielle ni de l’aire d’étude immédiate ne concentre les vols d’oiseaux.

Perte d’habitats d’espèces par dérangement

Négligeable Permanent

Choix techniques (hauteur et couleur mât, longueur pale)

Espacement de 300 m entre les éoliennes

Suivi de la mortalité

R

R

S


/

16 000 €/an Effet « barrière » au vol Négligeable Permanent

Mortalité par collision Négligeable à faible

Permanent

Thème Sensibilité (état initial) Mesure préventive mise en oeuvre

Effet/impact du projet final Mesure d’évitement (E), de réduction (R), de compensation (C) ou de suivi (S) Impact résiduel Nature Intensité Durée Nature Type Coût

Chiroptères

Important cortège d’espèces dont des espèces de haut vol locales et migratrices et des espèces liées aux continuités écologiques.

Faible activité par les différentes espèces mais transits ponctuels et ciblés à certaines périodes de l’année.

Plusieurs gîtes potentiels identifiés dans l’aire d’étude immédiate

Localisation du projet sur un secteur sans topographie marquée conditionnant les couloirs migratoires Emplacement des éoliennes et des plateformes de chantier défini de manière à éviter la proximité des éléments paysagers à fort enjeu dans l’aire d’étude immédiate.

Ph

ase

chan

tier

Destruction d’habitats Négligeable Temporaire Permanent

Réalisation des travaux sur une période limitée et hors période de reproduction

E-R Compris dans le coût projet

Négligeable

Destruction potentielle d’individus en phase travaux

Nul Temporaire

Dérangement des espèces en lien avec les nuisances du chantier

Négligeable Temporaire

Ph

ase

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loit

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Mortalité par collision Modéré Permanent

Choix techniques (hauteur et couleur mât, longueur pale) Réduction de l’éclairage au minimum Mesures de contrôle de l’activité des machines [pas de déclenchement de la rotation des pales en conditions favorables aux chiroptères Suivi de l’activité chiroptérologique Suivi de la mortalité

R R R S S

Compris dans le coût projet Compris dans le coût projet Non estimé (2 % maximum de perte de production à l’échelle du parc) 16 000 €/an 16 000 €/an

Faible

Perte d’habitat de chasse Négligeable Permanent



8.3. Bilan des mesures paysagères

Sensibilité de l’état initial Nature de l’impact Phase Degré de l’impact

Mesures d’évitement mise en place

Mesures de réduction mise en place

Mesures compensatoires mise en place

Coût Impact résiduel

Tourisme et patrimoine protégé

Visibilité et perception du projet éolien depuis

le patrimoine bât protégé ou sites

touristiques

Exploitation Covisibilité assez

rare ou déjà existante

Site éolien éloigné des enjeux patrimoniaux bâtis

et naturels.

Consolidation d’un parc éolien

NA Covisibilité assez

rare ou déjà existante

Habitat riverain Les perceptions

paysagères depuis l’aire d’étude rapprochée

Chantier Faible à Fort

Peu de voiries créées ; les cicatrices du projet en phase travaux seront

faibles

Lors du choix du scénario et des éoliennes :

éloignement des éoliennes au-delà des 500 mètres

réglementaires, à plus de 1000 m

Création/renforcement des linéaires de haies

Aucune inscription ni logo sur

les éoliennes

Création d’un panneau d’information aux abords

du site

Amélioration de la qualité du paysage

Démantèlement des virages provisoires

Environ 70 000 euros Faible à moyen

Présence parcs éoliens en fonctionnement en projet au

sein du périmètre éloigné

Covisibilité entre les parcs éoliens

Exploitation Modéré

Scénario cohérent avec les alentours

L’orientation du projet

s’appuie sur les éléments structurants du paysage

Une seule ligne d’éoliennes NA Faible



8.4. Bilan des mesures acoustiques

Nature de l’impact Phase Durée de l’impact Degré de l’impact Mesures d’évitement mise en place Mesures de réduction mise en

place Mesures compensatoires mise en

place Impact résiduel

Bruit des éoliennes

Exp

loit

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Permanent

resp

ect

de

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Lors du choix du scénario et des éoliennes : éloignement des

éoliennes au-delà des 500 mètres réglementaires, à plus de 1000 m

/ /

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tair

e

Bruit des engins de chantier

Ch

anti

er

Temporaire Fa

ible

Lors du choix du scénario et des éoliennes : éloignement des

éoliennes au-delà des 500 mètres réglementaires

Arrêt du moteur lors d’un stationnement prolongé

Coût : inclus dans le coût du projet /

Faib

le

Utiliser des engins conformes à la réglementation relative aux

émissions de bruit



8.5. Bilan des mesures sur la santé, le climat et la qualité de l’air

Sensibilité de l’état initial Nature de l’impact Phase Durée de l’impact Degré de l’impact Mesures d’évitement Mesures de réduction Impact résiduel Mesures compensatoires

Zone rural avec peu de présence d’activités

économiques de type industriel

Balisage des éoliennes

Exp

loit

atio

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Permanent

Res

pec

t d

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No

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Première éolienne à 1030 mètres de la première

habitation

Synchronisation des feux

Res

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No

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Installation de flash de type « Led »

Déchets

Ch

anti

er

Temporaire

Faib

le

/

Recyclage des déchets

Nég

ligea

ble

/

Exp

loit

atio

n

Périodique

Nég

ligea

ble

Attribution d’un lot « gestion des déchets »

Air de bonne qualité Qualité de l’air Ex

plo

itat

ion

Permanent

Po

siti

f

Arrêt des moteurs lors de stationnement

/

Po

siti

f

/



8.6. Bilan des mesures sur l’eau, le sol et le sous-sol

Sensibilité de l’état initial

Nature de l’impact Phase Durée de l’impact Degré de l’impact Mesures d’évitement mise en

place Mesures de réduction

mise en place Impact résiduel

Mesures compensatoires

mise en place

Projet situé en zone sismique faible

Sismicité Exploitation Permanent Faible

Choix du site sur une zone de sismicité faible / Faible

/

Respect des normes IEC 61400-1

Phénomènes vibratoire

Chantier Temporaire

Négligeable Première éolienne à plus de 1000 mètres de la première habitation

/ Négligeable

/

Exploitation Permanent

Projet situé en aléa faible

Retrait-gonflement des argiles

Exploitation Permanent Faible Dimensionnement adapté des

fondations / Faible /

Projet situé en dehors de cours d’eau

Ressource en eau Chantier Temporaire Faible Délimitation par rubalise de la zone interdite aux actions de chantier autour des éoliennes

Faible /

Projet situé en dehors des zones humides

Ressource en eau

Chantier Temporaire Faible En dehors de toutes zones

humides / Faible /

Exploitation Permanent Faible En dehors de toutes zones

humides

La maintenance se fera en utilisant les chemins

d'accès Faible /

Captage d’eau Ressource en eau Chantier Permanent Faible En dehors du périmètre de

protection du captage d’eau

/ Faible /

Documents

SECTION VIII : CONCLUSION - Orne · Dossie de demande d’Autoisation Envionnementale Uni ue pou exploite une IPE PROJET EOLIEN DES MONTS 3 1. PRÉSENTATION DU PROJET 1.1. Localisation