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Sélection "After littéraire" janvier 2015

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La sélection des lecteurs

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Page 1: Sélection "After littéraire"  janvier 2015

AFTER LITTERAIRE JANVIER 2015

SELECTION DES LECTEURS

Alamut de Vladimir Bartol – 1938 – Bientôt disponible à la médiathèque Roman prémonitoire publié en 1938 dans l’indifférence générale, Alamut a été écrit par le slovène Vladimir Bartol. L’histoire se déroule au XIè siècle en Iran où sévit un bataillon de fanatiques manipulés par le diabolique Hassan ibn Sabbah qui porte la barbe et la tunique. Il a décidé de mener une impitoyable guerre sainte contre l'empire turc en organisant des opérations suicides où ses fidèles fedayins, appelés s'immoleront corps et âme, afin de gagner leur salut. Selon Hassan, l’humanité est partagée en deux : celle qui sait et celle qui ignore tout et que l’on peut manipuler aisément. Les ignorants étant en majorité. La suprématie appartiendrait à celui qui sait enchaîner les autres. Référence au poète perse Omar Khayyam « Qui es-tu toi pour me juger alors que m’as créé à ton image ? ».

Roman présenté par Wanda Bielecki. Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson – 2010 – Disponible à la médiathèque (Prix Médicis essai 2011) Récit autobiographique de Sylvain Tesson qui a passé 6 mois dans une cabane en Sibérie, près du lac Baïkal, à 120 km du village le plus proche. Il raconte son quotidien : pêche, lecture, marche et vodka.

Essai conseillé par Mireille Aubertin Delacour

Faillir être flingué par Céline Minard – 2013 – Disponible à la médiathèque Un roman totalement dépaysant ! Les scènes se passent au Far West à la fin du XIXèmesiècle. « Les scènes », parce que ce n’est pas vraiment une histoire, plutôt une galerie de portraits, de personnages très typés dont on ne connaît pas vraiment le but au départ. Voleurs de chevaux, colporteurs, Indiens, tous traversent la plaine, avec ou sans cheval, seuls ou en groupes. Ils s’en vont dans des paysages remarquablement décrits, une nature tantôt hostile, tantôt hospitalière qui comble leurs besoins, mais les écrase parfois. En fait, chaque chapitre déroule un moment de vie d’un personnage et le lecteur est d’abord perdu par cette profusion de personnalités. Puis il comprend peu à peu ce qui les relie : la ville. Là, il y aura diligences et bagarres, bordels glauques et whisky. Tout concourt à plonger le lecteur dans une ambiance country-western très réussie. Le style est rapide, enlevé et l’effort de concentration demandé au début sera bien récompensé. Si l’on n’a pas peur de perdre son scalp, ce roman est tout à fait réjouissant !

Critique rédigée par Mireille Aubertin Delacour

Page 2: Sélection "After littéraire"  janvier 2015

Lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson – 2013 – Disponible à la médiathèque

Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » Ainsi commence la réponse – combien tardive – de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, d’un amour impossible. Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d'attention émerveillée à la nature sauvage. Source : www.zulma.fr

Roman présenté par Anne-Rachel Muller

La forêt des 29 de Irène Frain – 2011 – Bientôt disponible à la médiathèque La forêt des 29 raconte une histoire qui s’est passée il y a plus de 5 siècles et qui concerne la communauté des bishnoïs. Les riches Marajahs de l’Inde font dévaster les forêts pour en tirer le bois nécessaire à la construction de leurs palais mirifiques. La misère rôde, la sécheresse aussi. Les paysages se transforment. Le fossé entre les riches et les pauvres se creuse de plus en plus. Mais Djambo, un jeune paysan refuse cette fatalité et c’est à travers son périple avec ceux qu’on appelle alors les « errants » qu’on voit naître cette communauté des 29. 29 : car 29 règles et principes simples régissent la vie de cette communauté. La ligne directrice en est : respect de la nature et respect de tous les être humaines. Ces 29 règles sont énumérées à la fin du livre page 451

On y trouvera comme épisode fort ces hommes et ces femmes qui sous la menace vont vouloir protéger leurs arbres en les entourant de leurs bras pour qu’ils ne soient pas coupés. Mais ils seront victimes de la cruauté des employés des marajahs. Les résistants seront exécutés un par un. 363 victimes – la liste de leurs noms se trouve à la fin du livre. Cette histoire pourrait se passer actuellement quant au sujet traité : protection nécessaire de l’environnement – respect de la nature – respect de tous les hommes – prix de l’eau – conséquences de l’urbanisation sauvage - constructions en zone inondables (trop près du littoral) etc. Irène Frain a effectué énormément de recherches sur le sujet avant d’écrire son roman. Elle a aussi publié : Sorti de rien, Secret de famille et Beauvoir in love.

Critique rédigée par Gabrielle Reymann

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Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka – 2012 Disponible à la médiathèque de Guebwiller Au début du Xxème siècle, des jeunes filles japonaises embarquent pour retrouver aux USA leurs maris futurs maris, dont elles ne possèdent d’eux qu’une simple photo. Lorsqu’elles arrivent à destination, la déception sera de taille… On y suit le destin de ces filles pendant plusieurs années, leur intégration au sein d’une société américaine, la découverte d’une peuple dont la culture est à l’opposé de la leur. Elles ont des enfants qui grandissent, vont à l’école et deviennent peu à peu de petits américains. Puis la Seconde Guerre Mondiale éclate, il y a l’attaque de Pear Harbor qui fait des japonais et des américains d’origine japonaise des traîtres, la suspicion grandit et un jour ils disparaissent. Julie Otsuka, issue de l’immigration japonaise livre un récit mémoriel des mariés sur image et dévoile l’histoire méconnue de ces japonais déportés dans des camps de travail.

Critique rédigée par Chantal Noisette

Le jour où j’ai appris à vivre de Laurent Gounelle – 2014 – Disponible à la médiathèque de Guebwiller Jonathan a 40 ans, est divorcé et a une petite fille dont il alterne la garde. Happé par une existence routinière, un jour de balade, il croise une bohémienne qui lit les lignes de la main et lui livre un curieux présage, il va mourir. Il n’y croit pas mais cette phrase va le hanter, il part rejoindre sa tante et sa vie va changer. A l’heure où le pessimisme et l’actualité est morose, ce livre a été une véritable respiration. Les phrase très simples se lisent comme des mantras et ces phrases font du bien (importance de revenir aux sources, la société créé en nous le manque…).

Critique rédigée par Stéphanie Bachmann

Les liaisons dangereuses – Pierre Choderlos de Laclos – 1782 Disponible à la Médiathèque de Guebwiller La jeune Cécile Volanges quitte son couvent pour faire l’apprentissage du monde et épouser le comte de Gercourt, mais une de ses parentes, la marquise de Merteuil, entend profiter de ce projet de mariage pour se venger d’une infidélité que lui a faite autrefois Gercourt. Elle charge donc son complice, le vicomte de Valmont, de pervertir Cécile avant ses noces. Mais loin de Paris, dans le château de sa vieille tante, Valmont s’est de son côté mis en tête de séduire la dévote présidente de Tourvel, et une idylle bientôt se noue entre la « petite Volanges » et le jeune Danceny. Source : www.livredepoche.com

Roman conseillé par Wieslawa Oriol