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entreprendreinformer & L’actualité des P.M.E. patrimoniales

N° 64 / Juin 2013

Pays de la Loire

SEPA, il ne vous reste plus que quelques mois

LL’avenir du financement des régimes de retraite estun sujet suffisamment lourd de conséquences pour que cette fois-ci il soit traité avec un remède de cheval et non par petitesretouches qui ne visent que quelques-uns pourvu que chaquecamp politique qui s’y frotte épargne son électorat potentiel. On avu la gauche et la droite faire semblant, sauf qu’à chaqueretouche, seul le secteur marchand a été réellement appelé à lacontribution lourde.

Et pour cause, les menaces de réaction des syndicats les plusretors étaient et restent d’autant plus fortes que leurs effectifs sonttrès majoritairement situés dans la fonction publique et que le fro-mage du calcul de leur retraite est si avantageux qu’ils ne vont toutde même pas se poser la question de justice ou d’équité. Il y a cinqfois plus de salariés du secteur privé que du secteur public. Lebesoin de financement du régime de base est de 5,3 Mds d’b pourle secteur privé…et de 6,9 Mds db pour le régime des fonction-naires de l’Etat. Cherchez l’erreur. Il devient indécent de laisserl’écart se creuser en maintenant des modes de calcul en mois pourles uns et en dizaine d’années pour les autres.

Il ne doit plus y avoir de tabou, y compris vis-à-vis des secteurscomme la RATP, la SNCF ou EDF. Les entreprises ont eu bon dos de tout accepter en matière d’augmentation de taxes vieillessemais maintenant c’est fini. Le fromage doit être mangé et digéré àégalité de devoirs de solidarité sachant que derrière il n’y a plus degâteau à partager.

informer & entreprendre I Juin 2013 I N° 642

ÉditorialS O M M A I R E

Directeur de la publication : Philippe MOREAU • Rédacteur en chef : Yann LE BIHENRédaction : Charlotte PASSIER • Photos : Fotolia.comMaquette : Le Square d. - Tél. 02 40 35 19 85Impression : Auracolor - Haute-Goulaine - Tél. 02 51 85 00 88Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement

Informer & Entreprendre Pays de la Loire • 6, rue de Thessalie • 44240 La Chapelle-sur-ErdreTél. 02 40 52 12 12 - Fax 02 40 52 50 69 E-mail : [email protected] - www.cgpme-pdl.frDépôt légal.

L’actualité du mois pages 4 à 17

• Une soirée exceptionnelle, pour un homme exceptionnel !• Entreprendre, c’est du sport… aussi au féminin !• Les Matinales Emploi Handicap : point sur les 3 premières éditions 2013• Tableau de bord : l’outil de pilotage du dirigeant d’entreprise• Composition du Conseil d’Administration 2013• Nouveau : création de groupes de travail !• Assemblée Générale : « Le chef d’entreprise : Super héros ! »• Lancement des midi-sandwichs• Les Rencontres près de chez-vous• Composition 2013 du Conseil d’Administration de la CGPME Vendée• L’efficacité au travail est-elle liée au bien-être ?• Quand la magie opère• TV Vendée ouvre ses portes aux adhérents• Soirée CICE : connaître et comprendre cette mesure fiscale pour mieux l’utiliser !

• Le Président de la CGPME 72 invite les Parlementaires Sarthois• Conférence de presse pour faire entendre la voix des TPE/PME• L’entrepreneuriat au Féminin en Mayenne• Le déjeuner mensuel : le rendez-vous incontournable !• Nouveau dispositif APPUI ECONUM !• Trophées 2013 : 4 lauréats à l’honneur • Appui RH : inscrivez-vous à la rentrée !• Site internet, n’oubliez pas d’y jeter un œil régulièrement !

Dossier du mois pages 18 à 20

• Migration SEPA J-8 mois, attention préparez-vous dès maintenant !

RepèresEmploi page 22• Le Contrat de Génération : des aides financières pour les TPE-PME

Social page 23• En 2013, dirigeant travailleur non salarié : quelles décisions prendre ?

International pages 24 à 25• Nouveau : création du réseau « SVP APPUI EXPORT »• Le Brésil un pays aux multiples facettes• Les PME, le business et les armées en Pays de la Loire

L’actualité c’est vous pages 26 à 27

• Des épices à ma guise, à la découverte des saveurs• Leudière Prestation de Services : une histoire de père en fils

Philippe MoreauPrésident CGPME des Pays de la Loire

Christophe Desarthe nouveau Président

de la CGPME Loire-Atlantique

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Issu du secteur informatique il occupades postes de direction chez CEGID, SYLIS, A.S.IInformatique, avant de créer en 1999 sa premièreentreprise NOVECOM et en 2003 PENTASONIC.A la tête depuis 2008 de deux entreprises : unesociété d’informatique de 5 salariés, IDEXELIA,ainsi qu’une activité de vente de robes demariées, « Les mariées de NR », qui emploie12 personnes, cet homme de 54 ans, marié etpère de 3 enfants est également passionné degolf et d’art moderne.Engagé à la CGPME Loire-Atlantique depuis5 ans, investi dans le monde économique depuisplusieurs années, il s’est rendu compte à quelpoint les chefs d’entreprises de PME et TPEétaient méritants, ignorés du monde poli-tique, isolés, peu respectés et paradoxale-ment mal aimés au regard de leurs engage-ments aussi bien personnels, financiers,sociaux que sociétaux.Administrateur, Trésorier et Tiers de confianceauprès du médiateur du crédit, élu à la CCIT etCCIR, Christophe Desarthe souhaite avant toutpérenniser le travail effectué par PhilippeMOREAU et son équipe, mais également profes-sionnaliser et assurer : le développement com-mercial, l’équilibre budgétaire, la qualité duservice rendu, un haut niveau de représentati-vité dans les relations avec les politiques, lesbranches professionnelles et les instancesparitaires, un meilleur relais de communica-tion entre le national et les adhérents.Il s’attachera dans un premier temps « à maintenirnotre position au soutien à l’aéroport du GrandOuest et à garantir auprès de la bpifrance que cetoutil sera bien au services des PME et TPE ». Pour

une meilleure connaissance par les politiques dumonde économique il souhaite qu’un maximumde chefs d’entreprises soit dans les listes électo-rales. Enfin, il veillera également à dialoguer avecles partenaires bancaires « pour que ceux-cioffrent à nos entreprises des réponses plusadaptées à nos besoins, que ce soit en modeaussi bien défensif qu’offensif ».Investi dans de nombreuses associations d’en-treprises, entre autres, Président de Nantes Ini-tiative, de 2004 à 2011, Vice-président fondateurde l’association Escalade et sénateur depuis 1999à la jeune chambre économique internationale,ce chef d’entreprise possède « un œil aguerri »avec une bonne connaissance du tissu écono-mique du territoire et de ses particularités.

Pour synthétiser son action, il s’inspire du crédode la Jeune Chambre Economique « l’homme estla plus précieuse des richesses » pour « tra-vailler ensemble afin que nos entreprises etnos collaborateurs se portent mieux ! ».�

Lundi 10 juin 2013, le Conseil d’Administration de la CGPME Loire-Atlantique a éluChristophe Desarthe Président de la CGPME 44, pour un mandat de 3 années. Il succèdeainsi à Philippe Moreau.

En Vendée, lors de ladernière AssembléeGénérale, les membresdu Conseil d’Adminis-tration ont renouveléleur confiance à Ro-bert JOUSSET rééluPrésident pour son se-cond mandat.

Pour en savoir plus, rendez-vous page 10 !

l’actualité du mois



CGPME Pays de la Loire

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A

Lundi 3 Juin 2013, près de 700 personnesétaient présentes pour participer à la der-nière Assemblée Générale départementalede Philippe Moreau, et à sa remise de l’in-signe de Chevalier de la Légion d’Honneurpar Jean-François Roubaud, Président de laCGPME Nationale.

Après plus de 15 années de Présidence,Philippe Moreau présentait son dernier rapportmoral. Un rapport moral « un peu un testamentd’appel à une continuité » pour celui qui, arrivé en1996 à la tête d’une CGPME qui comptait moinsde 100 adhérents directs, a toujours défendu l’in-térêt général et aucun intérêt particulier. A cette époque, « nous avions à reconquérir notrelégitimité d’existence, revenir aux fondamentauxde l’entreprise au service de l’Homme, faireaimer le travail, redonner de l’écho au mériteindividuel, promouvoir la PME patrimoniale,le monde réel, [...] défendre son modèle fait deprogrès, d’effort, d’attention au personnel,d’esprit de famille, de partage, d’envie d’en-treprendre, de respect ».Les messages et les valeurs défendus ont étéentendus, aujourd’hui la CGPME recense 1700adhérents directs, sans compter lesbranches professionnelles. Imposée politi-quement, en étant représentée dans toutes lesinstances et institutions, la CGPME participe acti-vement à tous les débats économiques, sociauxet environnementaux du territoire. « Gagner enLoire-Atlantique le leadership patronal d’opi-nion, faire aimer l’entreprise par la PME mêmela petite, c’était notre objectif. Nous y sommesparvenus ».Chef d’entreprise, Philippe Moreau a toujoursagi pour faire entendre la voix des petites etmoyennes entreprises, celles dont les entrepre-

neurs prennent au quotidiendes risques personnels etfamiliaux en défendant lepatronat réel et l’entre-prise patrimoniale avecpour devise « Notre valeurajoutée, c’est l’Homme ».Son rapport moral a égale-ment été l’occasion de réité-rer la nécessité de continuerà sensibiliser les jeunes etles enseignants, dans lesécoles et universités, à l’en-treprise. « Faire aimer l’en-treprise dans les écoles ! […]Cela n’a rien de farfelu, ce qui l’est c’est cetteposture postrévolutionnaire qui voudrait empê-cher que l’instruction d’un enfant se fasse sansl’aviser qu’il va passer 42 années de sa vie dansdes entreprises. Cela fait des années que nous leréclamons… »Ce Président qui déclare en conclusion de sondiscours, « je vous ai trop aimés pour tirer marévérence brutalement », n’abandonne pas laCGPME dont il assurera jusqu’au printemps 2014la Présidence de la Région.L’Assemblée Générale s’est poursuivie autourd’une conférence sur un thème particulièrementcher à Philippe Moreau « L’entreprise patri-moniale, l’avenir de notre économie ! ». Cetteconférence organisée en partenariat avec PwC,animée par son Président Bernard Gainnier, aréuni Jean-François Roubaud, Président de laCGPME Nationale, qui nous a fait l’honneur de

Une soirée e pour un Hom

De gauche à droite : Jocelyn Douillard, Luc Darbonne, Christophe Clergeau, Jean-François Roubaud, Jean-Pierre Petit

Président de l’AGEFOSPME, Administrateur del’AGEFA PME Nationaleet élu à la Mairie deSainte-Pazanne, c’estpour ses 15 années deservice au bénéfice del’intérêt général quePhilippe Moreau a étépromu au grade deChevalier de la Légiond’Honneur. Jean-François Roubaud a remis cette distinctionà celui qu’il considère comme un ami, « dont leparcours professionnel a toujours étéplacé sous le triple signe de l’engagement,du militantisme et de l’exigence ». Jean-Fran-çois Roubaud est également revenu sur lesvaleurs chères à Philippe Moreau « des valeursentrepreneuriales intimement liées aux réa-lités humaines, aux liens qui unissentemployeurs et salariés, au service de tousdans le sens du progrès » ainsi que sur sonparcours atypique. Il a souhaité ainsi saluer sonsens du combat « mais un combat constructif auservice de la collectivité » ainsi que sa loyauté.

Cette soirée exceptionnelle s’est poursuivieautour d’un cocktail durant lequel de nom-breuses surprises etremerciements ontponctué la fin desoirée. Tous lesinvités et notam-ment toutes « leschéries » de Phi-lippe, avaient égale-ment la possibilitéde laisser un petitmot sur Le livred’Or ! �

Loire-Atlantique


sa présence, ChristopheClergeau, 1er Vice-prési-dent de la région desPays de la Loire, Jean-Pierre Petit, EconomistePrésident des cahiersverts de l’économie,Luc Darbonne, Prési-dent du Groupe fami-lial Darôme et JocelynDouillard, PrésidentDirecteur Général duGroupe Douillard, àClisson.

Remise de la Légion d’Honneur : un moment d’émotion partagé

Zohra Gallard, Présidente de la CGPME duMaine-et-Loire a, non sans émotion, ouvert lacérémonie de remise de la Médaille de la Légiond’Honneur. Aux côtés de Philippe Moreau pen-dant 13 ans, elle a souhaité remercier celuiqu’elle appelle son « pygmalion » car, précise-t-elle, « c’est son travail, sa persévérance, qui ontpermis à la CGPME des Pays de la Loire d’être cequ’elle est aujourd’hui, c’est-à-dire un mouve-ment dynamique, renforcé de talents, tousconvaincus par Philippe, une CGPME rayon-nante et enfin respectée pour les valeurs qu’elledéfend. »Membre du Conseil Exécutif de la CGPME Natio-nale, Vice-président du Conseil EconomiqueSocial Environnemental des Pays de la Loire,

xceptionnelle me exceptionnel !

De gauche à droite : Yann le Bihen, Zohra Gallard, Philippe Moreau, Jean-François Roubaud

Pour en savoir plusRetrouvez l’ensemble des discours sur : www.cgpme-pdl.fr@

CCette soirée, qui s’est déroulée au Palais desSports de Beaulieu, était organisée en partenariatavec l’équipe féminine du Nantes Loire-Atlan-tique Handball. Une introduction rapide desmembres de l’entrepreneuriat au féminin et desactions menées ont été présentées à savoir : allerà la rencontre des jeunes femmes en cours deformation pour les sensibiliser à l’accès à l’en-trepreneuriat, encourager la création et la reprised’entreprise par des femmes et proposer unaccès à un réseau de femmes entrepreneurs.Avant de rentrer dans le vif du sujet lors de latable-ronde et pour « planter le décor », un quizd’une dizaine de questions a été posé à l’auditoirecomme : depuis quelle année, une femmemariée peut-elle exercer une activité profes-sionnelle sans le consentement de son mari ?En quelle année est apparu dans la loi leconcept « à travail égal, salaire égal» ? En 2010,quelle était la part des femmes créatricesd’entreprises ?Placé sous le signe du témoignage et del’échange, trois femmes chefs d’entreprise de laCGPME, issues de différents secteurs d’activités :Hélène DUBERNET, Chauss Mini Maxi, Flo-rence FORGEAU, Forgeau vignerons récoltants,




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Entreprendre sport… aussi

Les Matinales Emploi Handicap

Point sur les 3 premièreséditions 2013 !Le jeudi 21 février a eu lieu la 112e Matinale Emploi-Handicappour Cap Emploi 44, à la CCI de Saint-Nazaire en présence de l’AGEFIPH. Levendredi 29 mars la 113ème, pour Cap Emploi 44 et Handisup, s’est dérou-lée au Moulin des Roches à Nantes et la 114e édition s’est délocalisée àClisson le 31 mai, pour Cap emploi pays de Clisson. Sur ces 3 éditions19 entreprises-partenaires représentant divers secteurs d’activités : assu-rances, chantier naval, coaching, formation à l’anglais, hôtellerie, industrie,intérim, ressources humaines, restauration, services aux entreprises, etc,ont dispensé leurs entretiens-conseils aux 36 chercheurs d’emplois pré-sents. Au total 46 simulations d’entretiens de recrutements ont été réali-sées, suivis du débriefing, temps fort des Matinales. L’objectif de ce débrie-fing collectif est de revenir sur le « vécu » des exercices de « trainingemploi », ce qu’ils apportent aux candidats au travail, ce qu’ils suggèrent :conseils, pratique de la démarche réseau. Autres engagements des res-ponsables d’entreprises : les chercheurs d’emplois peuvent prendre desrendez-vous post-Matinales, avec les entreprises « non rencontrées » lejour de l’action et un suivi informel est toujours proposé et se concrétise,mais trop peu encore.Les mots clés des conseils exprimés au cours de ces temps d’échangessont : donner envie, mettre en avant ses compétences, rassurer, être clairet synthétique, être cohérent dans son parcours, avoir une aisance orale,exprimer des éléments afférents à des postes à responsabilités, plus defocus sur l’expérience.N’hésitez pas à rejoindre le « Cercle des Matinalistes » pour venir relayerles acteurs déjà engagés ! �

Jeudi 16 mai, 90 personnes étaient pré-sentes à la plénière mensuelle de laCGPME Loire-Atlantique organisée par lacommission « entreprendre au féminin »sur la thématique « La performance auféminin ».

• Vendredi 20 septembre : 117e édition pour Cap emploi, à Nantes• Vendredi 25 octobre : 118e édition pour Cap emploi , à Saint-Nazaire• Jeudi 5 septembre : petit déjeuner de 8h à 10h « Tableau de bord, l’outil de pilotage du dirigeant d’entreprise » en partenariat avec la BPAtlet SOREGOR à St-Nazaire.

sur votre agenda

Loire-Atlantique

Tableau de bord,

l’outil de pilotage du dirigeant d’entrepriseLe vendredi 14 juin la CGPME Loire-Atlantique organisait, enpartenariat avec la Banque Populaire Atlantique et Soregor, un petit déjeu-ner sur le thème « Tableau de bord, l’outil de pilotage du dirigeant d’entre-prise ». Face à l’engouement pour cette thématique et au nombre de per-sonnes souhaitant s’inscrire (plus de 100), deux autres dates ont étéproposées à savoir : le mardi 2 juillet de 8h à 10h à la Banque PopulaireAtlantique Banque Populaire et le jeudi 5 septembre à Saint-Nazaire.Sans tableau de bord en voiture comment savoir à quelle vitesse je roule ? S’ilme reste-t-il assez de carburant ? Si mon véhicule est défaillant ? Piloter sonentreprise sans tableau de bord peut également entrainer des dérapages !Le parallèle entre la conduite d’une voiture et de l’entreprise, sans tableaude bord, permet à l’entrepreneur de se poser des questions sur son propremode de pilotage. Aussi simple qu’efficace, le tableau de bord est l’outilincontournable pour garantir la bonne gestion de son activité et prévenird’éventuelles difficultés.Alors si vous n’avez pas encore participé aux réunions précédentes, inscrivez-vous à celle du jeudi 5 septembre ! �


Joëlle NICOLAS-TILLY,Société EPC, étaient pré-sentes pour témoignerde leurs expériencesrespectives de femmesentrepreneurs. Que cesoit pour la création ou lareprise d’entreprise, encouple ou toute seule,

elles ont du faire face à des difficultés quellesn’avaient pas envisagé comme les freins fami-liaux, la difficulté à équilibrer la vie profession-nelle et la vie familiale, les difficultés d’accès auxcrédits par les banques, ou encore à être acceptédans des secteurs d’activités typiquement mas-culin. Mais comme les hommes, le goût d’entre-prendre et la passion restent les principalesmotivations pour ne pas baisser les bras !Du côté de l’équipe du club Nantes Loire Atlan-tique Handball féminin : Marianne BOUSSELY,Kiné et Ostéopathe, Loreta IVANAUSKAS,Entraîneur Adjoint et en charge de la N2 etGaëlle Le HIR, Capitaine de la D2, ont rebondisur les témoignages des femmes entrepreneurs.Pour les sportives, la récupération physique etmentale, la gestion du stress lors des compéti-tions ou encore l’équilibre pour certaines entreles études, la passion du sport et la vie privé, ontdonné un nouvel éclairage à la thématique. Pour être performante il faut savoir prendredu temps pour soi, récupérer et avoirconfiance en soi.Toujours dans un esprit convivial à la CGPME,un cocktail a clôturé cette soirée tout en per-mettant aux invités de suivre l’entrainement desjoueuses de l’équipe du NLA Handball ! �

, c’est du au féminin !

Composition du Conseild’Administration 2013Les membres du bureau• Christophe DESARTHE, Président (WEDDING SPIRIT)• Jean-Luc CADIO, Vice-président Commerce (BERJAC)• Louis-Georges BARRET, Vice-président Services (ATLANTICONSEIL)• Fabienne GERMAIN, Vice-présidente Industrie (MYG DECKING)• Olivier BOUCHAUD, Trésorier (BROYAGE PLASTIQUES DE L’OUEST)• Georges AMIAND, Secrétaire (INVESTID)

Les Membres du Conseil d’Administration• Marie-Jeanne BAZIN (AXIONS 21)• Christophe BLEUSE (CODIS)• Dominique CROSSOUARD (représentante CPIH 44)• Yann de CHABALIER (représentante APIIH 44)• Patricia DERIMER (LC2)• Louis DESMARS (J.D. CONSULTANTS)• Jean-Paul GARINET• Philippe LE DUAULT (Le Square d.)• Benoît ROCH (REBATIR)• Nicolas ROSE (DERMIC MEDICAL)• Michel THIROT (FERMETURES DE LA LOIRE)• Jean-Luc VERDIER (WALL STREET INSTITUTE)

Membres associés• Hervé BLANCHARD (A2SI) • Bruno CHARLERY (E4C INGENIERIE)• Richard DEMANGE (AD’MISSIONS) • Frédéric DUPRE DU BOULOIS• Jean-Luc GIRAUDEAU (GIRAUDEAU JEAN LUC FOURNISSEUR D’INTERIEUR)• Olivier LABOUX (Président de l’Université)• Pierre PACAUD (Suppléant d’Olivier LABOUX)

Membre d’Honneur• Philippe MOREAU

Lancement desmidi-sandwichsChaque 1er vendredi du moisla CGPME du Maine-et-Loire organise un « Midi-sandwichs ». Comme son nom l’indique il s’agit d’une réunion qui a lieu àl’heure du déjeuner, autours de thématiques touchant directement les entre-preneurs de TPE/PME, qui peuvent receuillir des informations essentiellespour leurs entreprises.Au cours des 3 derniers mois, des thématiques variées ont été abordées :« Les nouveaux contrats de travail aidés », « L’économie Numérique dansles PME » et « La protection patrimoniale du dirigeant ». Au cours des prochains mois nous vous proposerons des midis-sandwichsautour des thématiques suivantes et sur l’ensemble du territoire :• Le RSI, à Saumur, • Les SCOP, « Sociétés coopératives et participatives : une solution pourcéder son entreprise ? », à Angers

• Les complémentaires maladies d’entreprise et net-entreprise, à Cholet. �

E

C’est au nouveau siège social du GroupeSOREGOR à Beaucouzé, qu’a eu lieu l’As-semblée Générale de la CGPME Maine-et-Loire, le 21 mars 2013, où plus de 130chefs d’entreprise et partenaires de laCGPME étaient présents.

En première partie de soirée, MartineMEUNIER, Secrétaire Générale, a présenté lesactions qui ont été menées sur l’année 2012 etles projets pour l’année 2013, notammentles « midi-sandwichs » qui permettent aux chefsd’entreprises, à l’heure du déjeuner, de bénéficierchaque premier vendredi du mois, d’informa-tions utiles pour les PME. Des visites d’entreprisessur l’ensemble du département sont égalementorganisées.

Puis, Zohra GALLARD, Présidente de laCGPME, a présenté son rapport moral« Cela fait maintenant 10 ans que je suis Prési-dente de la CGPME Maine-et-Loire, et, plus quejamais, je vois que les entreprises dans cettepériode de crise, face aux incohérences dans lesnouvelles réglementations et du manque de sup-ports pour nos TPE/PME, ont besoin de soutien etde se faire entendre pour pouvoir continuer àentreprendre. Plus que jamais la CGPME est pré-sente pour représenter et défendre les entreprisespatrimoniales et nous y serons très vigilants. Cesoir nous souhaitons donc mettre en avant noschefs d’entreprise, ces super Héros du quotidien,

Nouveau : création de groupes de travail !Avec la mise en place du nouveau Conseil d’Administration, des« groupes de travail » ont été constitués, regroupant par domaine de compé-tence et/ou goût les Administrateurs. Certains sont ouverts aux adhérents duMaine-et-Loire qui souhaitent s’investir dans :• Le groupe Entreprendre au féminin : il rassemble des femmes chefs d’en-treprise ou épouses de chefs d’entreprise, qui souhaitent partager leursexpériences et aider d’autres femmes à entreprendre. Des actions pourrontêtre également proposées (les hommes n’étant pas exclus bien sur).

• Groupe International : les adhérents possédant une expérience à l’étran-ger pourront ainsi se retrouver pour partager leurs expériences et échan-ger sur des problématiques spécifiques à l’import ou l’export.

• Groupe rapprochement Ecoles/Entreprises : il s’agit de se rapprocher desécoles pour que les chefs d’entreprise puissent témoigner dans lesclasses, donner l’envie d’entreprendre aux jeunes et faire connaitre lesTPE/PME de notre territoire. �

Les Rencontres près de chez-vousLa CGPME du Maine-et-Loire poursuit les visites d’entreprises dansson département.Entreprise Galvanotec : spécial femme le 21 juin.La visite de l’entreprise GALVANOTEC à Avrillé a eu lieu le jour du printemps !Une vingtaine de femmes ont visité cette entreprise dirigée par 2 femmes. Puis,à l’issue de cette visite, le club « Entrepreneuriat au féminin » a été lancé. Sonobjectif sera de promouvoir l’entrepreneuriat au féminin dans le département, defédérer les femmes chefs d’entreprise, de les soutenir et de leur permettre de serencontrer et de se réunir. Rendez-vous lors de la prochaine réunion du club !Entreprise ROUSSEAU : le 28 juin.L’entreprise Rousseau située au Plessis Macé nous a ouvert ses portes, per-mettant à une quinzaine de chefs d’entreprise de découvrir les locaux mais sur-tout le savoir faire de l’entreprise ainsi que ses différents domaines d’activités.Cette entreprise familiale est présente depuis 3 générations au Plessis-Macé. �



Maine-et-Loire

Pour en savoir plusVous souhaitez rejoindre l’un de ces groupes ?Contactez Martine MEUNIER - Tél. 02 41 87 65 27Mail : [email protected]

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Assemblée Générale

Le chef d’en

alors place au film et aux interventions de nossportifs locaux ! »La seconde partie était consacrée à un débatintitulé : « Le chef d’entreprise : Super Héros »La diffusion d’un petit film mettant en scène defaçon humoristique la journée « type » d’un chefd’entreprise a été très appréciée. Puis, les témoi-gnages des sportifs invités ont permis d’établirun parallèle entre les conditions physiquesnécessaires pour être chef d’entreprise et cellesdes sportifs de haut niveau. Merci aux sportifs présents à cette soirée :• Georges ORY, Champion de France de Boxe

(-49 kg) en 2012 et son manager PatricBAHAMED-ATHLAN,

• Bruno COQUERAN, Cholet Basket de 1993à 1997, Equipe de France 1993,

• Saïd CHABANE et Olivier PICKEU, respecti-vement Président et Manager de Angers SCO,

• Jérôme NALLIOD-IZACARD, Champion deFrance de plongeon 1988-1989.

Les sportifs ont échangé avec la salle et présentéles exigences nécessaires dans leur discipline pouratteindre le haut du podium, exigences qui s’ap-parentent complètement à celles du chef d’entre-prise à savoir : l’hygiène alimentaire, la néces-sité de savoir gérer son temps, l’importancede la récupération et des micro-siestes, le rôleindispensable de la famille et de ses prochespour progresser et tenir malgré les difficul-tés, l’obligation de rebondir malgré les échecsque l’on peut rencontrer.C’est autour d’un cocktail que chefs d’entreprise etsportifs ont pu poursuivre ce moment d’échangeprivilégié et terminer agréablement cette soirée. �

Lors de cette assemblée 1/3 des membres du Conseild’Administration ont été renouvelé, les nouveauxmembres sont :Section Commerce• Monsieur Philippe COUPRIE, Vice-président Commerce, « Confiserie Poisson », à Angers

• Monsieur Claude PINEAU : « Les relais de la fête », à Angers• Monsieur Luc BERTRAND : représentant de la Confédération des Professionnels Indépendants de l’Hôtellerie du Maine-et-Loire (CPIH 49)

Section Industrie• Madame Marie Odile DELAUNAY : « Dautel et Roy », à Angers• Monsieur Dominique POIRIER : « jardinage services + », à Sainte-Gemmes-sur-Loire

Section Services• Monsieur Martial MOISAN, Vice-président Services : « IN EXTENSO », à Beaucouzé

• Monsieur Philippe BESNIER : « Adventi informatique » Groupe SOREGOR,à Beaucouzé

• Monsieur Anthony BERNARD : représentant de la FNAIM du Maine-et-Loire• Monsieur Bernard BOURRY : « FAQXS », à Yzernay �

• Jeudi 4 juillet : Soirée récréative « Et si on s’essayait à la boxe ? », à Angers• Vendredi 5 juillet : Formation sociale sur « La gestion des quelques risquesparticuliers : tabac, risque routier, alcool et substances illicites et risqueschimiques », à Ecouflant

• Lundi 8 juillet : Midi-sandwichs sur le RSI, à Saumur• Vendredi 6 septembre : Midi-sandwichs « les SCOPS une solution pour céder son entreprise ? », à Angers

• Jeudi 19 septembre : Soirée d’accueil des nouveaux adhérents

sur votre agenda


treprise : Super Héros !

Vendée Quand la LLe 30 mai dernier se déroulait l’Assemblée

Générale Annuelle de la CGPME Vendée. Aprèsle rappel des différentes activités de l’année2012, le Président Robert JOUSSET a pris laparole pour son rapport moral en insistant surl’importance des mandats au sein de notre orga-nisation et notamment notre présence au Tribu-nal de Commerce où, actuellement, nous comp-tons 6 Juges issus de la CGPME Vendée. Il a tenuégalement à rappeler la participation active de laCGPME Nationale dans tous les grands dossierstraités en 2012 (chômage partiel, contrat degénération, retraites complémentaires, sécurisa-tion de l’emploi…) et à venir en 2013 (assurancechômage, régimes de retraite…).

La situation comptable a ensuite été détailléepar Christophe RONDEAU, Expert-Comptabledu Cabinet SOREGOR. Une année marquée parl’arrêt brutal du traitement des dossiers AGEFICEqui n’a pas été sans impact sur la trésorerie. Anoter cependant une progression constante dunombre d’adhésions.L’Assemblée Générale s’est achevée traditionnel-lement par l’élection du Tiers Sortant, suivid’un rapide Conseil d’Administration pour pro-céder à la réélection des membres du Bureauissus du tiers sortant. Les membres du C.A. ontrenouvelé leur confiance à Robert JOUSSETréélu Président, ainsi qu’aux 4 autres membresqui conservent leur fonction au sein du Bureau.Alain THEBAUX, nouvel élu de la section Indus-trie dans le C.A., intègre également le Bureau.



Composition 2013 duConseil d’Administrationde la CGPME Vendée :• Robert JOUSSET, réélu à la Présidence• Kenny CAILLETEAU, Vice-président• Jean-Pierre QUELLIEN, Vice-président Industrie• Michel CAILLET, Vice-président Commerce• Christiane BRAUD, Vice-présidente Services• Dominique MANDIN, Vice-président Artisanat• Bernard PONTREAU, réélu Trésorier• Jacques GIRARD, réélu Trésorier-adjoint• Rémy LEGRAND, réélu Secrétaire• Joël DURAND, Secrétaire-adjoint• Sofi LUCAS, membre du Bureau• Franck PAJOT, membre du Bureau• Alain THEBAUX, élu membre du Bureau• Alain TURPAULT, réélu membre du Bureau• Eric LEYS, membre du C.A.• Pierre BARBIER, AGEFOS PME, membre du C.A.• Joël GIRARDEAU, UMIH, membre du C.A.• Alain PAIN, FFB, membre du C.A.• et en tant que Membre Associé : Jacques REMAUD, Chambre Syndicaledes Buralistes de Vendée. �


L’efficacité au travail est-elle liée au bien-être ?

La soirée du 4 avril adébuté par une courte AssembléeGénérale Extraordinaire en vued’une modification des Statuts denotre organisation, ceci afin depermettre la mise en place d’unecombinaison comptable au niveaunational. Cette partie plus tech-nique de la soirée a très rapide-

ment laissé place à la convivialité avec l’intervention de la Sté VAKOM surle thème de : « L’efficacité humaine des entreprises : Comment concilier lebien-être et l’efficacité au travail ? »Replacer l’optimisme au cœur des entreprises constitue un levier d’effica-cité redoutable pour le bien-être des collaborateurs et leur efficacité. Plusles dirigeants et leurs collaborateurs centrent leur énergie sur du positifplus ils contribuent à l’efficacité collective.Contribuer au bien-être et à l’efficacité de ses collaborateurs c’est connaî-tre leurs conditions de motivation : ce qui motive les-uns ne motive pas for-cément les autres. Mieux travailler ensemble c’est mieux comprendre etaccepter la différence. Notre comportement influence celui de ceux quinous entourent de façon consciente ou inconsciente, le tout est de savoirsi cette influence est positive ou négative.Alors comment améliorer son bien-être et son efficacité ? Cela dépend desa confiance en soi et de son degré d’optimisme, ce sont des compétencesqui se développent et s’entretiennent. Être bien dans sa relation avec lesautres c’est d’abord être bien avec soi : s’apprécier et accepter d’êtreimparfait. Il est possible d’apprendre l’optimisme qui possède un bénéfice prouvé surla santé et donc sur le bien-être. Si vous voulez travailler sur votre effica-cité et celles des autres, vous pouvez prendre votre situation en main. Alorsêtes-vous prêts ? �

Julie GAUDIN et Jean-Marie PILLENIERE, VAKOM, La Roche-sur-Yon.

magie opère

30 salariés dont 15 journalistes assurent le fonctionnement au quo-tidien. Hervé le ROCH, Directeur des programmes précise les chif-fres de l’audimat : 120 000 téléspectateurs/semaine. Il s’attarde pluslonguement sur le contenu du J.T. qui reprend les faits marquantsde la journée sur l’ensemble de la Vendée.A la fin de l’enregistrement, Jérôme COUTAND, Directeur Technique,a présenté les installations mises à la disposition des équipes. DidierBARRON a clôturé cette visite en offrant le traditionnel verre de l’ami-tié. Compte tenu du nombre de places limité par enregistrement, il sedit prêt à renouveler cette opération dans quelques mois ! Merci à luiet à son équipe pour son accueil. �

Le 25 avril dernier, Didier BARRON, Directeurde TV VENDEE, ouvrait les portes de ses stu-dios à vingt adhérents vendéens, pour qu’ilsassistent, en direct, à l’enregistrement du JTdiffusé le soir même à 19h30.

TV Vendée se veut être une chaine généraliste départemen-tale depuis janvier 2008. La chaîne émet 24h/24h, sur la chaine 24,couvrant la Vendée mais aussi le sud de la Loire-Atlantique et lesud-ouest du Maine-et-Loire.

TV Vendée ouvre ses portes aux adhérents


Après la partie statutaire, place à la distraction !En deuxième partie de soirée, les adhérents etsympathisants ont pu apprécier le magicienChris WILLIAM. Il fait partie de la jeune géné-ration qui souhaite renouveler l’art de l’illusionen y apportant une touche moderne dynamiqueet interactive. Le magicien Chris WILLIAM a une autre spécia-lité qu’il pratique avec sa partenaire NANA, c’estle DRESSING FLASH (ou Quick Change). Cet artfait partie de la magie et consiste à changer decostumes en une fraction de secondes. CHRIS etNANA ont été sélectionnés lors du concoursorganisé par le Conseil Général « La Vendéerecrute ses Talents » et ont reçu, le 3 juin der-nier, les « Cœurs d’Or » décernés par le Jury à8 Lauréats. Les artistes qui ont été récompenséssuivront des cours de perfectionnement dansleur discipline et auront l’opportunité de se pré-senter en première partie d’événements organi-sés par le Conseil Général. Nous leur adressonstoutes nos félicitations.Après ce moment privilégié de détente… la soi-rée s’est achevée autour d’un buffet où leséchanges vont toujours bon train. �

Sarthe

LLa CGPME 72 a organisé le 22 mai der-nier une soirée consacrée au CICE : Crédit Inves-tissement Compétitivité Emploi. C’est en vérita-ble « duo » que Marie Lemanissier, Directriced’OSEO et Luc-Benoît CABANNE, Avocat associéet spécialiste en droit fiscal de la FIDAL se sontlivrés pour expliquer le mécanisme de cettemesure fiscale et les avantages que peuvent entirer les entreprises.

En quoi consiste le CICE ?Cette mesure gouvernementale permet auxentreprises, qui en feront la demande, de béné-ficier d’un crédit d’impôt dès l’exercice compta-ble 2013, à la condition qu’il coïncide avec l’an-née civile. L’assiette de calcul de ce créditd’impôt est basée sur la masse salariale infé-rieure à 2,5 le SMIC par salarié. Le CICE est de4 % de cette assiette en 2013 et de 6 % par lasuite. Attention, il faut faire le calcul chaquemois et pour chaque salarié concerné ! En find’année civile, le cumul permet de vérifier sil’entreprise peut prétendre à un crédit d’impôtdans le cadre du CICE.Ce crédit ne doit en aucune manière servir à uneaugmentation de la rémunération du dirigeantou celle des actionnaires. En revanche, si aucuninvestissement ou aucune action particulière n’aété engagée avec ce crédit il peut être utilisé




Conférence de pressepour faire entendre lavoix des TPE/PMELa CGPME Sarthe organisait le mardi 23 avril dernier uneconférence de presse, l’occasion pour son Président Jean-François Yvonde mettre en avant les difficultés des chefs d’entreprise, leurs besoins et leras-le-bol des entrepreneurs : délais de paiements, financement desbanques, inégalité des régimes de retraite… Ce fut également l’occasionde présenter les propositions de la CGPME qui demande davantage de sou-plesse sur les contrats de travail ainsi que des ajustements sur les cotisa-tions de retraite entre public et privé. �

Le Président de laCGPME 72 invite lesParlementaires SarthoisLe 22 février dernier, Jean-François YVON, nouveauPrésident de la CGPME 72 a invité les parlemen-taires sarthois à un déjeuner-débat.

Au menu de cette rencontre :> Les non respect des délais de règlements issus de la LME par certainesentreprises, l’Etat et les collectivités locales

> Les difficultés rencontrées par les entreprises pour leurs financementscourt-terme

> La mise en place de la bpifrance> Les modalités du CICE et de son préfinancement via OSEO> La mise en place du crédit d’impôt innovation> Le durcissement des contrôles fiscaux> L’éco-taxe transport> Les cotisations RSI sur dividendes> La mise à jour des bases locatives des immeubles... que nous réserve t-elle ?

> L’inégalité des français devant la retraite et certains avantages en nature

Quatre députés étaient présents :Dominique LEMENER en personne; Sylvie TOLMONT représentée parMadame PASSELAIGUES attachée parlementaire; Madame FrançoiseDUBOIS en personne; Madame ROUILLON attachée parlementaire deMadame la Députée Marietta KARAMANI.Le député Guy Michel CHAUVEAU et les trois sénateurs s’étaient fait excuser. �

Soirée CI Connaitre et comprendre pour mieux l’utiliser !

Pour en savoir plusRetrouvez les articles complets de la CGPME Sarthe et les articles de presse sur le site internet :www.cgpme-pdl.fr > Rubrique Sarthe

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Mayenne

Le déjeuner mensuel :

le rendez-vousincontournable !Le déjeuner mensuel de mai a eu lieu à la Brasserie desFlandres à Laval. Plus d’une vingtaine de personnes étaient présentesautour d’un buffet. Ce déjeuner est proposé aux adhérents CGPME ainsiqu’aux personnes souhaitant adhérer. C’est un moment convivial entrechefs d’entreprise qui recherchent souvent de l’accompagnement, dessolutions à leurs problématiques et du réseau, l’objectif étant de parler deleurs expériences et de les partager ! �

pour améliorer le fond de roulement de l’entre-prise. Il est impératif, bien sur, d’apporter lesexplications adéquates dans les commentairesdu bilan !Enfin, et ce n’est pas négligeable, il est égale-ment possible d’obtenir une avance de trésore-rie basée sur le CICE. Le montant préfinancé estde 85 % du crédit d’impôt. Il faut donc deman-der à votre cabinet comptable ou à votre avocatconseil de faire un calcul prévisionnel sur l’exer-cice 2013 et d’établir une attestation.

Une avance de trésorerie possibleC’est là qu’OSEO intervient en vous apportantcette avance de trésorerie. Evidemment, cetteavance ne se fait pas sans frais puisqu’il existeun risque du fait que le calcul ait été fait defaçon prévisionnel.

Deux conseils importants !Contactez rapidement votre cabinet comptableou votre avocat conseil et si vous souhaitezbénéficier d’une avance de trésorerie, contactezOSEO !En fin de réunion, les services offerts parl’AGEFA-PME ont été présentés : le recrutementd’un apprenti et les aides à l’apprentissage, l’al-ternance et l’acquittement de la taxe d’appren-tissage. �

L’entrepreneuriat au Fémininen Mayenne

Une dynamique est néeAlors que la CGPME de la Mayenne a créé un groupeEntrepreneuriat au Féminin en septembre 2012, composé de 4 personnes,ce dernier s’est réuni autour d’un déjeuner convivial ce mercredi 29 mai eny conviant d’autres adhérents de la CGPME.Les objectifs de cette réunion informelle étaient d’expliquer les actionsmenées et à venir, d’inviter des femmes à intégrer le petit noyau et de dési-gner la personne responsable de ce groupe soit Nadia GAMESS « coordi-natrice EAF 53 ». Félicitations à Nadia ! Au total 13 personnes étaient pré-sentes à ce déjeuner dont le Président de la CGPME de la Mayenne, AndréALOUR. 12 ont décidé d’intégrer le groupe.A l’issue de cette réunion, une soirée « Convivi’elles » qui aura lieu le4e jeudi du mois, un mois sur deux, en alternance avec le déjeuner prévuchaque 4e vendredi du mois a été mis en place. A ces diners, tous y serontconviés (membres CGPME et membres d’autres réseaux mayennais) sur lethème de l’Entrepreneuriat au Féminin.A suivre...L’entrepreneuriat au Féminin a pour objectifs : L’entrepreneuriat de la Mayenne souhaite faire progresser et dynamiserl’entrepreneuriat au féminin dans la CGPME et rendre visibles les actionsmenées par le biais d’une mutualisation et d’un regroupement au sein d’unorganisme d’ampleur nationale : la CGPME. Le groupe souhaite inscrire cesactions dans la durée comme un soutien aux femmes qui « ont envie de » etcollaborer avec d’autres organismes ayant les mêmes objectifs. L’EAF sou-haite également créer un trophée départemental de la « femme entrepre-neure » pour valoriser le travail de ces dernières mais également des por-teuses de projets ou occupant des postes à « hautes responsabilités ».L’EAF de la Mayenne souhaite améliorer la conciliation entre vie person-nelle, familiale et professionnelle et accroitre la présence féminine dansles instances de représentation. �


CE cette mesure fiscale


Pays de la Loire


l’actualité du moisCGPME Pays de la Loire

DDans un premier temps, des réunions d’in-formations sont organisées sur l’ensemble desdépartements des Pays de la Loire. La premières’est déroulée à l’ESEO d’Angers, le 24 mai der-nier autour d’un déjeuner, où une trentaine depersonnes étaient présentes pour découvrir cenouveau dispositif.Les membres de la commission APPUI ECO-NUM ont dévoilé les 5 thématiques retenuesdans ce dispositif : usages du web, réseauxsociaux, dématérialisation, nomadisme etsécurité des données. A l’issue de cette présen-tation, les nombreuses questions et échangesentre les participants et les membres de la com-mission ont démontré la nécessité et le besoind’informations des entrepreneurs sur ces thèmes.

Rencontre avec les membres de la commission APPUI ECONUM le 24 mai à Angers :

Pourquoi mettre en place un dispositifAPPUI ECONUM à destination des entrepre-neurs ?Fidèle à ses précédentes démarches d’appui, laCGPME des Pays de la Loire a souhaité « inno-ver » dans le secteur des Technologies de l’Infor-mation et de la Communication par un nou-veau dispositif d’accompagnement en 3 temps etsur 5 thèmes plébiscités par les adhérents lorsd’un sondage sur les principaux outils de l’éco-nomie numérique. Nombre d’entre eux nous onttémoigné de leurs interrogations et de leursattentes face à ces technologies « entrainantes » etsouvent mal maitrisées …

En quoi ce dispositif est novateur ? Qu’est cequ’il apporte aux chefs d’entreprises ?Tout d’abord parce qu’il est le résultat d’uneexpression collective de nos entrepreneurs adhé-rents, ensuite parce que selon nos valeurs et lesobjectifs fixés avec la Région des Pays de Loire,qui nous soutient, ce dispositif est transversal et

ouvert à toutes les entre-prises adhérentes ou non àla CGPME des Pays de laLoire. Nous proposons doncde les aider à mieux inté-grer ces T.I.C pour amélio-rer leur compétitivité et lesaccompagner par desséances de formations col-lectives et/ou des diagnos-tics personnalisés.

Concrètement comment se déroule cetAPPUI ECONUM ? Nous invitons adhérents et non-adhérents à desréunions d’informations dans chaque départe-ment où synthétiquement nous présentons le dispositif et le contenu du programme d’accom-pagnement sur chaque thème : usages du web,réseaux sociaux, dématérialisation, nomadismeet sécurité des données. Chaque participant estensuite invité à s’inscrire à une journée de for-mation sur un ou plusieurs thèmes. Il peut égale-ment demander un diagnostic personnalisé d’unedemi-journée dans l’entreprise, sur un sujet déjàévoqué à finaliser ou à reprendre avec l’un de nosexperts. Ainsi, de l’information générale au diag-nostic sur site, et pour une participation modique(150 i pour un adhérent), l’entrepreneur ou l’unde ses collaborateurs pourra mieux apprécier lemeilleur « sérum » numérique pour la perfor-mance de son entreprise !Si vous n’avez pas encore participé aux réunionsd’informations pour découvrir ce dispositif, ren-dez-vous à la rentrée, de nouvelles dates sur vosdépartements vous seront proposées ! �

A la suite de l’enquête réalisée auprès des adhérents sur leurs attentes en matière d’EconomieNumérique, la CGPME, avec le soutien du Conseil Régional des Pays de la Loire, a élaboré uneaction « sur-mesure » pour les TPE/PME.

Nouveau

Dispositif Appui Econum !

Pour en savoir plusAudrey MORIN - Tél. 02 40 52 07 10Mail : [email protected] rendez-vous sur : www.cgpme-pdl.fr > CGPME des Pays de la Loire > Boîte à Outils

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Les membres de l’Appui Econum

Pays de la Loire

Si vous n’avez pas pu participer aux sessions sur lepremier semestre, pas de panique, de nouvellesdates sont proposées à la rentrée sur les différentsdépartements !Notez dès à présent les dates de formation :• Nantes : les 8 et 22 novembre et les 3 et 17 décembre• Segré : les 20 et 27 septembre et les 4 et 18 octobre• La Roche-sur-Yon : le 15 octobre, les 5 et 21 novembre et le 5 décembreLe dispositif Appui RH s’adresse aux entrepreneurs de TPE-PME de la régionqui souhaitent aller à l’essentiel en 4 jours. Ce programme d’accompagnementgratuit vous permettra de connaître vos obligations sociales, comme l’entre-tien professionnel, le droit individuel à la formation, etc. mais également grâceaux 4 ateliers thématiques, spécialement adaptés à vos besoins de petitesentreprises, vous mettre en situation ! �

Inscrivez-vous à la rentrée !

Rendez-vous sur : www.cgpme-pdl.fr > CGPMEdes Pays de la Loire > Boîte à OutilsOu contactez Audrey MORIN - Tél. 02 40 52 07 10Mail : [email protected]

@Pour en savoir plus et connaîtrele programme détaillé

L

4 à


Le 18 avril 2013 ont été récompensées4 entreprises et organisations des Pays de laLoire pour leur engagement et leurs réalisationsen matière de Développement Durable. En pré-sence de Monsieur Benoit Cailliau, Président duConseil Economique, Social etEnvironnemental Régional(CESER) des Pays de la Loire,plus de 300 invités ont parti-cipé à la soirée de remise desTrophées Régionaux du Déve-loppement Durable à l’Odyssée àOrvault. En 2013 les TRDD sont labelli-sés : « Nantes capitale verte européenne »

Parmi les 40 candidatures en lice à la clôture desinscriptions de la 3e édition des Trophées, 31 ontété validées. Les candidatures éligibles ont faitl’objet d’un diagnostic de leur démarche par lesélèves Ingénieurs de l’Ecole Centrale (ECN) etl’Ecole des Mines (EMN) de Nantes, et l’Ecoled’Ingénieurs ESAIP d’Angers, sous forme d’en-tretiens et de visites sur site.

Catégorie « Très Petites Entreprises » :Sur 15 candidatures validées, 3 étaientnominées : Le Moulin du Patis Coraud (44),Belle Vie Domotique (85) et L’atelier Belenfant-Daubas (44)Implantée à Nantes et compo-sée de 2 salariés, Le Moulin duPatis-Coraud a été notammentrécompensé pour la rénovationd’une ancienne minoterie enéco-gîte accessible à tous typesde handicaps, avec une actionde sensibilisation de la clientèleaux problématiques environnementales.

l’actualité du moisCGPME Pays de la Loire

Site internetn’oubliez pas d’y jeter un œil régulièrement !Vous souhaitez connaître nos pro-chaines réunions et vous inscriredirectement en ligne ? Rendez-vous dans la rubrique « agenda »de votre département ! Retrouvez également les actualités départementales, régionales et nationales. • Saviez-vous que vous pouviez retrouver, sur un seul espace, l’ensembledes services de la CGPME ? Rendez-vous dans la rubrique > « Qui sommes-nous » !

• Saviez-vous que vous pouviez relire nos publications et communiqués enligne ? Rendez-vous dans la rubrique > « Communication » !

• Vous rechercher nos dispositifs spécialement adaptés pour les TPE-PME ? Rendez-vous sur la page CGPME des Pays de la Loire rubrique >« Boîte à outils » !

• Saviez-vous que vous pouviez annoncer et consulter les annonces, descessions et reprises d’entreprises, et les annonces dans l’immobilier ?Rendez-vous sur la page CGPME des Pays de la Loire rubrique >« Annonces » !

• Vous souhaitez vous impliquer à la CGPME que ce soit dans les commis-sions ou les mandats ? Rendez-vous sur la page CGPME des Pays de laLoire rubrique > « Commissions » ou « Mandats » !

• Envie de vous faire connaître auprès d’un réseau d’entrepreneurs ? Dessolutions sur-mesure et adaptées à vos besoins sont proposées ! Rendez-vous dans la rubrique > « Communication » > « Espaces publicitaires » !

Rendez-vous dès à présent sur le site www.cgpme-pdl.fr ! �

Des questions ?Contactez Charlotte PASSIER - Tél. 02 40 52 12 12Mail : [email protected]@

Le déjeuner mensuel :

le rendez-vousincontournable !Le déjeuner mensuel du mois de mai a eu lieu à la Brasserie des Flandresà Laval. Plus d’une vingtaine de personnes était présente autour d’un buf-fet. Ce déjeuner est proposé aux adhérents CGPME ainsi que pour les per-sonnes souhaitant adhérer, c’est un moment convivial entre chefs d’entre-prise qui recherchent souvent de l’accompagnement, des solutions à leursproblématiques et du réseau, l’objectif étant de parler de leurs expérienceset de les partager ! �

lauréats l’honneur !


Catégorie « Petites et Moyennes Entreprises » Sur 9 candidatures validées, 7 étaient nomi-nées : Association Emmaüs de la Mayenne (53),Atlantique Habitations (44), Entreprise Bodin(85), Exponantes (44), Posson Packaging (72),Théâtre Le Quai (85) et Ufolep 44 (44)Avec ses 110 salariés basés à Sablé-sur-Sarthe,Posson Packaging a développé une démarchede progrès continu validée par les certificationset communiquée à l’ensembledes salariés via un réseau intra-net. La société a instauré unerelation durable et saine entreles différents acteurs.

Catégorie « Grandes Entreprises » :Sur 7 candidatures validées, 4 étaient nomi-nées : Association Echo (44), Clinique de l’Anjou(49), Restoria (49) et Sodexo (44)L’entreprise Restoria a été primée pour sa recherche decohérence globale dans sesactions menées en faveur duDéveloppement Durable : charte de diversité,utilisation de produits régionaux et locaux,mesure de l’impact environnemental desrecettes, mécénat de compétences, etc….

Catégorie « Coup de cœur du jury »L’association Emmaüs de la Mayenne a étérécompensée pour son dispositif de collected’objets dans les déchetteries mené en collabo-ration avec le Conseil Général dela Mayenne et les Communautésde communes, ses actions desoutien et de réinsertion des per-sonnes démunies et en situationd’exclusion.Les TRDD sont soutenus par le Conseil Régionalet la DREAL des Pays de la Loire.

Les inscriptions pour les Trophées 2014ouvriront dès septembre sur le sitewww.pdl-trdd.org �

Pour en savoir plusRetrouvez les vidéos des lauréats et leurs témoignages !www.pdl-trdd.org

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dossierEconomie


Quels que soient votre taille et votre secteurd’activité, vous êtes tous concernés par lamigration SEPA ! En effet si vous prélevezdirectement vos clients sur leur compte ban-caire ou réglez vos fournisseurs et vos salariéspar virement, il est temps de réagir et de mettreen place votre migration SEPA.

Rappel du contexteAprès la mise en œuvre d’une monnaie communel’euro, la nouvelle étape est la création d’un espaceharmonisé des paiements, remplaçant définitivementles paiements nationaux et transfrontaliers. Le règle-ment européen N°260/2012 a fixé comme date butoirle 1er février 2014 pour la fin de la migration pourle virement et le prélèvement SEPA, qui deviendrontles seuls à être utilisés dans le cadre de l’espace uniqueeuropéen de paiement, le « Single Euro PaymentsArea » (SEPA).

Corine Sarré-Besnard, Animatrice Flux et Nouvelles Technologies, Direction Commerciale CMLACOQu’engendre pour les entreprises la migration SEPA ?L’utilisation - obligatoire à compter du 1er février 2014 - de cesnouvelles règles du virement et du prélèvement induit une

mise à jour des logiciels de gestion, certes, mais pas seulement ! Elle induitégalement : une adaptation de l’organisation comptable et commerciale,l’emploi de nouveaux supports entre les prélevés et le préleveur, une bonneconnaissance des nouvelles règles juridiques / bancaires, de nouvellesconventions avec la banque, une bonne connaissance des engagementspris en acceptant les SDD B2B dit « inter-entreprises » ainsi qu’une maitrisedes paramètres techniques et de leur terminologie.Quelles actions avez-vous entrepris pour informer vos clients ?Au CMLACO, nous multiplions les réunions d’information et les rendez-vous clients pour les accompagner dans la maitrise de ces nouveaux outils.Si la mise à niveau des logiciels de virements / prélèvements au format SEPAest incontournable, il est aussi nécessaire de repenser son organisation com-merciale & comptable, sa communication client. Par exemple, le stockagedes mandats et des RUM, l’information des prélevés...

Patrick Nicolas, Directeur Régional Société Générale - groupe de Loire AtlantiqueMichel Bertin, Directeur Commercial Entreprises Société Générale - groupe de Loire Atlantique

À J- 8 mois quel constat faites-vous sur l’état de préparation des entreprises ?Toutes les banques font le même constat : une préparation tardive desentreprises, notamment des TPE/PME. L’effort à mener d’ici la End datereste très important. La montée en charge de la migration au virementSEPA est lente et la migration au prélèvement SEPA est à peine engagéealors qu’elle est plus complexe.

Quels risques prennent les entreprises à ne pas anticiper leur migration à SEPA ?Faute d’anticipation suffisante, elles auront des difficultés à être prêtes au1er février 2014 et prennent des risques financiers : elles ne pourront plusgarantir la continuité de leurs règlements (salaires, fournisseurs, impôtset taxes), ni de leurs encaissements, ce qui engrangera des surcoûts.Elles prennent des risques opérationnels en s’adaptant dans un délai trèsréduit, tant en interne que vis-à-vis de leurs clients, alors que la disponi-bilité des partenaires risque d’être insuffisante pour les accompagnerdans la période d’engorgement qui se profile.Quel est le rôle des banques auprès des entreprises ?Les banques doivent poursuivre les efforts de communication. La SociétéGénérale sensibilise ses clients très en amont de la date butoir et met à leurdisposition des offres et des services pour faciliter la migration.

Sylvie Retailleau, Responsable Service Ingénierie des Flux à la Banque Populaire AtlantiqueQuels sont les enjeux de ce passage SEPA pour les entreprises ?

Etre en mesure d’émettre des moyens de paiement Virements (SCT) ouPrélèvements (SDD) sur tout l’Espace Economique Européen : simplifica-tion des paiements et encaissements ainsi que réduction des coûts.Quelles sont les changements pour les transactions d’une entreprise ?Changement de format de fichier (passage au XML), remplacement du RIBpar le BIC/IBAN. Pour les prélèvements, obligation donnée au créancier deconserver les mandats lui donnant autorisation d’émettre les SDD versleurs débiteurs. Les entreprises qui souhaitent utiliser le SDD doivent doncs’organiser pour gérer leurs mandats, leur affecter une référence unique(RUM) et transporter cette référence dans chaque SDD. Auprès de quels interlocuteurs les entreprises peuvent s’appuyer pour être accompagnés ?En premier leurs banquiers pour faire un diagnostic de leurs besoins etensuite leurs éditeurs de solutions métier pour définir le plan et les coûtsde mise en œuvre des évolutions nécessaire : nouvelles versions de leurslogiciels de gestion.

Témoignages, les banques se mobilisent ! Questions / Réponses

Migration SEPA

J-8 mois, attention préparez-vous dès mainte


Les avantages du SEPA SEPA vous permet deréaliser exactementdans les mêmesconditions une opéra-tion de paiement eneuros par virementou par prélèvemententre Paris et Bor-deaux ou encore Francfort et Rome. Pour rappel, lespays concernés sont les 27 pays de l’Union Euro-péenne ainsi que l’Islande, le Lichtenstein, la Nor-vège, la Suisse et Monaco, soit 32 pays.

Anticipez !L’un des premiers enjeux est la migration informa-tique des moyens de paiement et des outils de ges-tion. Vous devrez vous conformer au système SEPA,ce qui implique des investissements parfois lourdsqui doivent être anticipés au plus tôt !Pour que SEPA fonctionne, cela suppose de vérifierque vous êtes bien équipés de logiciels compatibleset d’identifier les fonctions et services touchés par lesflux de paiement et les outils associés : RH, compta-bilité, commercial, achats…

Les changements pour les entreprises> Le virement SEPA ou le SCT : SEPA Crédit Transfer

Pour émettre ou recevoir un virement et pour identi-fier un compte, le RIB sera remplacé par le BIC-IBAN.L’entreprise devra intégrer ce BIC-IBAN dans sesbases de données (salariés, clients, fournisseurs).Contactez vos créanciers pour qu’ils vous les com-muniquent et pour vous faire payer, n’oubliez pas detransmettre votre IBAN-BIC à vos clients ! Sinon, la plupart des banques vous proposent de traduire la liste de vos RIB en IBAN-BIC : voyez avecelles.Attention à bien répertorier l’ensemble des logi-ciels à mettre à jour et d’y intégrer les codesIBAN et BIC de l’ensemble des bénéficiaires !

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nant !

dossierEconomie


> Le prélèvement SEPA ou le SDD : SEPA Débit Direct

Comme pour le virement, le BIC et l’IBAN sont lesseuls identifiants bancaires reconnus mais le créan-cier doit se faire attribuer un identifiant créancierSEPA - ICS qui remplace l’actuel Numéro Nationald’Emetteur.

Se faire payer par prélèvementContactez vos clients pour les informer du passage àSEPA et recueillez leurs coordonnées bancaires auformat IBAN-BIC. Pour ceux qui vous règlent déjàpar prélèvement, il y a « continuité du mandat » cequi signifie que les autorisations de prélèvementactuelles déjà signées restent valables. De plus,contactez votre banque qui demandera en votre nomà la Banque de France de vous fournir l’identifiantICS. Enfin, pour les nouveaux prélèvements, il vousfaut faire signer par vos clients un mandat de pré-lèvement comportant l’ICS et la Référence Uniquede Mandat (RUM) que vous attribuez à vos mandats.

S’adapter pour être prêts à temps !Faute de préparation et d’anticipation, notammentavec la mise à niveau des équipements informa-tiques, vous risquez de voir vos moyens de paie-ments et d’encaissement bloqués lors du bascu-lement du système en février 2014 et ainsi subir desruptures de trésorerie et ce qui mettrait votre entre-prise en danger : coûts supplémentaires du fait dutraitement spécifique des rejets (doublon…), absenced’encaissement sur vos comptes ou des frais d’im-

payés avec vos fournisseurs, des agios, des litigesavec vos clients / fournisseurs… Pour éviter cela, prenez le temps de :• procéder à un inventaire des services touchés par

les flux de paiement et les outils informatiquesassociés ;

• actualiser les logiciels et les bases de données(BIC-IBAN) ;

• informer les débiteurs du passage à SEPA, notam-ment dans le cas des prélèvements (obligationréglementaire) ;

• tester les formats et les échanges électroniquesavec la banque ;

• enfin, déployer les moyens de paiements sous lesformats de vire ment et prélèvements SEPA.

Etre accompagné !Afin d’en savoir plus et dès à présent vous mettre enconformité, la CGPME vous engage à évoquer cessujets avec votre comptable ou votre expert compta-ble, centre de gestion, vos conseillers habituels, vosprestataires informatiques et avec votre banquier !

N’oubliez-pas, la date limite fixée par l’Europe estune obligation, il n’y aura pas de délai supplé-mentaire ! �

Pour en savoir plusSite internet du comité national SEPA : www.sepafrance.frSite dédiée de la Fédération Bancaire Française :www.banques-sepa.fr

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Rappel !En France près de 3 milliards d’opérations de virements et plus de 3,5 milliards de prélèvements sont réalisés chaque année. (Source : dépliant SEPA Fédération Bancaire Française - Avril 2013)

Lexique pour être imbattable sur le SEPA !• BIC - Bank Identifier CodeCode permettant d’identifier une banque auniveau international. Il se trouve sur le relevéde compte. Il est nécessaire au traitementautomatisé des virements européens et inter-nationaux.

• IBAN - International Banking Account Number

L’IBAN est le code permettant d’identifier uncompte bancaire au niveau international. Il setrouve sur le relevé de compte. Il est néces-saire au traitement automatisé des virementseuropéens et internationaux.

• ICS - Identifiant Créancier SEPATout créancier qui souhaite émettre un prélè-vement SEPA doit posséder cet identifiantcomposé de 13 caractères. La demande d’at-tribution d’un ICS en France est effectuée

auprès de la Banque de France, par labanque du créancier.

• Mandat de prélèvementContrat par lequel vous autorisez un créan-cier à effectuer une transaction depuis votrecompte vers le sien, correspondant à l’achatd’un bien ou d’un service. Dans le cadre d’unprélèvement, le mandat doit indiquer le codeBIC et l’IBAN du compte débité. Le prélève-ment peut être récurrent ou ponctuel. AvecSEPA, le mandat de prélèvement est archivésous la seule responsabilité du créancier.

• Migration SEPALe règlement européen N°260/2012 a fixécomme date butoir le 1er février 2014 pour lafin de la migration pour le virement et le pré-lèvement SEPA.

• Prélèvement SEPA ou SDDLe prélèvement SEPA est un prélèvement eneuro qui permet de régler les factures régu-lières ou ponctuelles auprès d’un créancierfrançais ou membre de l’espace SEPA.

• RUM - Référence Unique de MandatCette référence unique permet au créancierd’identifier un mandat SEPA.

• Zone SEPASEPA (Single Euro Payments Area - Espaceunique de paiements en euros) est l’espaceunique des paiements en euro composée de27 pays de l’Union européenne, plus la Nor-vège, l’Islande, le Liechtenstein, la Suisse etMonaco. La zone SEPA se composé d’un totalde 32 pays.


Le Contrat de GénérationDes aides financières pour les TPE-PME

Pour en savoir plus, contactezvotre conseiller AGEFOS PME au 02 41 49 14 40.


repèresEmplo i

LLa loi sur le contrat de génération arepris pour l’essentiel les dispositions de l’accordnational interprofessionnel du 19 octobre 2012signé sur ce thème à l’unanimité par les parte-naires sociaux. L’objectif du gouvernement :500 000 contrats de génération signés d’ici 2017,dont 85 000 dès 2013. Ce nouveau dispositif traiteà la fois la question de l’insertion durable desjeunes et celle du maintien des seniors dansl’emploi par le biais d’une logique d’accompa-gnement et de transfert des savoirs et des com-pétences. Avec un soutien financier dans lesentreprises de moins de 300 salariés.

En amont, une aide à la gestionprévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC)Le contrat de génération est l’occasion d’undiagnostic et d’un réexamen des pratiques dansles entreprises. Pour favoriser la mise en placedu contrat de génération, gérer au mieux lapyramide des âges et organiser le transfert descompétences, les entreprises de moins de 300salariés peuvent bénéficier de l’aide financièrede l’Etat à la conception d’un plan de GPEC.

Le contrat de génération repose sur un binôme jeune / seniorDans le cadre de ce nouveau dispositif, l’entre-prise :• embauche un jeune de moins de 26 ans

(jusqu’à 30 ans s’il est reconnu travailleur han-dicapé) en contrat à durée indéterminée (CDI)à temps plein. Un temps partiel à 80 % peutêtre envisagé avec l’accord du jeune si sonparcours ou sa situation le justifie.

• corrélativement, maintient dans l’emploi enCDI un senior d’au moins 57 ans (55 ans mini-mum s’il est reconnu travailleur handicapé) ouun salarié âgé d’au moins 55 ans au momentde son embauche.

Pour quels employeurs ?Tous les employeurs de droit privé (entreprises,établissements publics industriels et commer-ciaux de 300 salariés et plus).Mais le contrat de génération est adapté àchaque taille d’entreprise.

En effet, si le contrat de génération concernetoutes les entreprises, elles n’ont pas toutes lesmêmes leviers en matière d’emploi, ni lesmêmes capacités de négociation, la mise enœuvre du contrat de génération est donc diffé-renciée selon la taille des entreprises… :• Entreprises de moins de 50 salariés (même

les entreprises individuelles). Bénéficiez d’uneaide de 4000 € par an et d’un appui conseil.

• Entreprises entre 50 à moins de 300 sala-riés. Bénéficiez d’une aide de 4000 b par an,conditionnée à une négociation préalable, etd’un appui conseil.

• Entreprises de 300 salariés et plus. Négociezun accord Contrat de Génération ou élaborezun plan d’action.

L’aide au contrat de générationL’aide est versée par Pôle emploi pour chaquebinôme jeune/senior mis en place. Les conditions :• maintenir le binôme dans l’emploi pendant au

moins 3 ans ou jusqu’au départ en retraite dusenior,

• être à jour des cotisations ou contributions desécurité sociale ou d’assurance chômage,

• ne pas avoir procédé, dans les 6 mois précé-dant l’embauche du jeune, à un licenciementpour motif économique sur les postes relevantde la catégorie professionnelle dans laquellel’embauche est prévue, à une rupture conven-tionnelle ou à un licenciement (hors fautegrave ou lourde, ou l’inaptitude au poste àpourvoir).

Si l’entreprise compte de 50 à 300 salariés, elledoit en outre être couverte par un accord collectifou, à défaut, par un plan d’action validé parl’administration (DIRECCTE). �

Textes de référence : ANI du 19 octobre 2012. Loi n° 2013-185 du1er mars 2013 portant création du contrat de génération (JO 3mars 2013). Décret N°2013-222 du 15 mars 2013 relatif aucontrat de génération (JO 16 mars 2013).


Socia l

Pour en savoir plusUnion Financière de FranceBruno Leyrit et Hélène MarbehanAgence de Nantes - Tél. 02 40 35 05 10

La loi de financement de la Sécurité Sociale 2013 amodifié certains paramètres de la rémunération dudirigeant Travailleur non salarié : suppression del’abattement de 10 % sur l’assiette soumise à chargessociales RSI, hausse des taux de cotisations retraitecomplémentaire et maladie ainsi que son déplafon-nement et, dernière modification et non des moin-dres, les dividendes soumis à charges sociales.

> Les mesures 2013 RSI ont-elles enterré le régimedu travailleur non salarié ?• En 2013 le régime RSI a connu des modifications essentielles :perte de l’abattement de 10% sur l’assiette soumise à chargessociales• le déplafonnement de la cotisation maladie et l’alignement surun taux de 6,5 %

• la fusion des régimes complémentaires AVA et ORGANIC en unseul régime le Régime Complémentaire des Indépendants,fusion accompagnée d’une hausse des cotisations

Cette perte des 10 % conjuguée à l’augmentation des cotisations RSImaladie et vieillesse donne des hausses de cotisations importantes :

En 2013 un revenu net imposable de 100 000 h génère un coûtentreprise de 137 100 h pour un dirigeant non salarié tandis quele même revenu net affecté à un dirigeant assimilé salarié coûteraà l’entreprise 175 000 h. Soit une économie entreprise de37 900 h qui sera partiellement utilisée pour recomposer lesdroits à prévoyance et à retraite.> Les dividendes soumis à charges sociales pour letravailleur non salarié ont suscité un choc psycholo-gique pour les chefs d’entreprise, ce choc psycholo-gique s’accompagne t’il d’un choc arithmétique ? Dès 2013 les dividendes sont soumis à charges sociales RSI pour leurquote part excédant 10 % du capital social, des primes d’émission etdes comptes courants associés détenus par le dirigeant travailleurnon salarié, son conjoint et ses enfants mineurs. Pas de conclusionhâtive car si les dividendes non soumis à charges sociales sont sou-mis aux prélèvements sociaux à un taux de 15,50 %, les dividendessoumis à charges sociales ne supportent que la CSG et la CRDS duessur les revenus professionnels soit un taux de 8 %.> Qui sont les dirigeants perdants en pouvoir d’achat ?Les dirigeants non salariés sacrifiés par cette mesure sont les diri-geants ayant un revenu social inférieur à 148 000 h et unetranche marginale inférieure à 41 %, la perte en pouvoir d’achatest d’autant plus significative que les tranches sont basses !> Faut-il encore verser des dividendes ou privilégierla rémunération art 62 ? Faut-il changer de statut ?En résumé il est urgent d’attendre, il y a trop d’incertitudes pour opé-rer un changement de statut. Si le statut du travailleur non salarié estplus onéreux que par le passé, ce statut est toujours beaucoup moinscoûteux qu’une rémunération d’assimilé salarié. L’optimisation de larémunération du dirigeant devient de plus en plus subtile, l’étau seresserre mais il y a encore des leviers d’optimisation qui nécessite uneétude personnalisée, étude prenant en compte l’ensemble des para-mètres sociaux, fiscaux et personnels du dirigeant. �

Revenu Cotisations Cotisations Augmentationsocial 2011 2013 2011/2013 en %50 000 19 700 22 000 + 12%100 000 32 300 37 100 + 15%150 000 43 000 52 100 + 21%200 000 53 000 62 800 + 18%500 000 94 400 125 300 + 33%

@

En 2013, dirigeant travailleur non salarié

Quelles décisions prendre ?

repèresInternat ional


DDepuis juin 2013, Appui Export met pro-gressivement en place son approche « SVPAPPUI EXPORT ». Ce réseau est composé de140 entrepreneurs adhérents de la CGPME desPays de la Loire et opérant à l’international dans96 pays. Ces derniers sont volontaires et dispo-nibles pour partager des informations pra-tiques avec les adhérents souhaitant créer oudévelopper leurs activités à l’export (et ou à l’im-port). Ce service est gratuit et réservé aux adhé-rents importateurs et/ou exportateurs.Ce réseau s’est créé suite à une enquête télépho-nique réalisée auprès des adhérents sur les Paysde la Loire. Parmi les informations recueillies, unedemande des chefs d’entreprise a été identifiée :pouvoir échanger et partager rapidement desexpériences et des informations pratiquesentre entrepreneurs. La commission a décidéde mettre en place cette approche avec un groupede chefs d’entreprises opérant à l’international. « SVP APPUI EXPORT » permet ainsi, aux entre-prises adhérentes recherchant des informationssur l’export et l’import, de bénéficier d’échangesd’expériences, d’informations pratiques, d’idéesconcrètes, voir de conseils, par une mise en rela-

Nouveau : créa « SVP APPUI E Favoriser les échanges d’expériences dechefs d’entreprise à chefs d’entreprise.

Le Brésil un pays aux multiples facettesVendredi 29 mars, une trentaine de chefs d’entreprise étaientprésents au petit déjeuner organisé par la commission Appui Export, auxcouleurs vert, bleu et jaune, du drapeau Brésilien !Trois entrepreneurs sont venus témoigner et partager leurs expériences sur lathématique « Le Brésil : dynamisme économique et terre d’opportunités ». Laurent Poultier du Mesnil, Hermine Communication, a notamment « plantéle décor » en présentant l’histoire et les relations franco-brésiliennes.Patrick Garres de la société Codrah, spécialiste dans la nutrition animale,a quant à lui expliqué comment approcher le marché brésilien et créer unefiliale. Enfin, Laëtitia Miroux fondatrice de la société Fenolia, a au traversde son expérience d’exportation de vin, présenté sa démarche de prospec-tion et la création de son réseau de distribution au Brésil.La commission Appui Export reste mobilisée pour vous accompagner à l’international et organisera prochainement une soirée dédiée ! �

Les PME, le business et les armées en Pays de la Loire


tion directe entre entrepreneurs. Il est prévu deprésenter en détail cette approche dans les pro-chains mois lors d’une soirée dédiée.Si vous souhaitez exporter vos produits en Amé-rique du Nord, en Amérique Latine, Asie, Afrique,Europe et même en Océanie, N’hésitez-plus !

Contactez-nous ! Nous vous mettrons en relationdirectement avec un chef d’entreprise acceptantd’échanger avec vous ! �

tion du réseau XPORT »

140 membres présents dans 96 pays

Pour en savoir plusCharlotte PASSIER - Tél. 02 40 52 12 12E-mail : [email protected]@

Pour en savoir plusRetrouvez tous les besoins sur le site des marchés publics :www.marches-publics.gouv.fr• Contact fournitures courantes : [email protected]

• Contact infrastructures : [email protected]

@

Le lundi 8 avrildernier 150 participants, enmajorité des PME, se sontretrouvés dans les locauxde la Délégation MilitaireDépartementale de Loire-Atlantique. Cette rencontreétait l’occasion pour lesentreprises et l’armée, demieux connaître leurs

besoins réciproques pour travailler ensemble. Un des soucis de l’armée estla réintégration dans la vie civile de ses personnels à la fin de leur contrat.Pour les entreprises c’est l’occasion d’embaucher des personnes formées,matures, possédant un savoir-être et un sens de la discipline qui s’adapteau monde de l’entreprise. Pour en savoir plus sur le dispositif « DéfenseMobilité » rendez-vous sur le site www.defense-mobilite.fr.Le second sujet est l’accès, pour les PME, aux marchés publics de la basede défense Angers, Le Mans, Saumur, Nantes. Pour passer des contratsavec la défense dans la région, un guichet unique a été mis en place pourles achats des fournitures courantes et pour les travaux d’infrastructurescomme par exemple l’entretien de locaux et d’espaces verts, les fourni-tures de bureau, blanchisserie, gardiennage, etc. Sur ces deux théma-tiques, l’armée souhaite développer le contact direct avec les entrepriseset particulièrement les PME. �

l’actualité c’est vousNos adhérents ont du talent


de poivre vert, rouge, blanc ou noir à utiliser ensalé comme en sucré, épices rares, exotiques etsurtout de très bonne qualité ! En effet, SylvieJobbin-Le Moal est incollable sur les épices, elletravaille en direct avec des importateurs, desproducteurs et des grossistes et exerce un rôled’importateur. « Je ne travaille pas avec les

revendeurs et les VRP », précise t’elle. Fin2013 son objectif est d’importer directe-ment elle-même 70 % de ses produits.« Je recherche des épices de très bonnequalité, je les sélectionne et je suis trèsattentive à la date de récolte, je cherchedes épices fraiches qui ont du goût ! ».

Boissons et gourmandisesAmateurs de chocolat, les 3 meilleurs chocola-tiers du monde sont dans la boutique « Desépices à ma guise ». Que ce soit Marou, au Viet-nam, la Maison Pralus qui sélectionne les meil-leures fèves du monde ou Akesson avec sesplantations à Madagascar et au Brésil, un voyagegustatif est à découvrir ! A l’entrée du magasintrône également toutes sortes de thés d’originesou parfumés, soit une cinquantaine provenantessentiellement d’Inde, de Chine et du Japon.« Pour le thé j’ai un rôle de sélectionneur, j’aimegoûter et faire découvrir de nouvelles saveurs ! ».

Une offre dédiée aux professionnelsL’objectif de Sylvie Jobbin-Le Moal est de déve-lopper les importations en direct et de dénicherdes produits rares, des saveurs inédites, pourfournir les épiceries fines et les restaurateurs.« Pour eux j’exerce un rôle de veille, je recherchedes nouveautés, j’explore de nouvelles saveurs.Par exemple je travaille aujourd’hui avec la VillaSaint-Germain à Oudon ».

Au détour de la rue Saint-Michel, une invitationaux saveurs et aux voyages, à rapporter chezvous ! �

Sylvie Jobbin-Le Moal exerce un métier peu connu :explorateur de saveurs ! Retour sur un parcours quiregorge de couleurs, de saveurs et d’authenticité.

Une reconversion « épicée »Après un diplôme d’ingénieur agronome et20 ans d’informatique en partie à l’international,Sylvie pose ses valises en Loire-Atlantique.Globe-trotter, celle qui a toujours voyagé collectionne les végétaux et tombe amoureuse

des épices, sous toutes leursformes de saveurs. Sa reconversion professionnelledevient évidente : recher-cher, sélectionner et fairedécouvrir les épices du4 coin du monde. Elle ouvreen 2010 sa boutique dansune ancienne mercerie àAncenis qui se nomme « Desépices à ma guise ». Enentrant dans son magasin lesodeurs et les couleurs éveil-lent les sens. Le voyage com-mence...

Des épices et exotisme150 sortes d’épices entières,en poudre, ou des mélanges« fait maison », une vingtaine

Pour en savoir plusDES ÉPICES À MA GUISE27 rue saint Michel - 44150 AncenisTél. 02 40 09 61 89Site internet : www.desepicesamaguise.com

« Des épices à ma guise »c’est :• 2000 produits• 150 fournisseurs

Depuis début 2013 : • 21 kg d’épices en vrac• 30 kg de thés• 1000 moulins• 1000 tablettes de chocolat• 500 bocaux d’épices• 1 salarié• 1 conditionneur

Des épices à ma guise

A la découverte des saveurs


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Un père à l’idée lumineuseL’entreprise Leudière Prestation de Services a étécréée en 1994 par Paul Leudière à l’issue d’uneétude de marché réalisée auprès de 30 com-munes sur leurs besoins en matière d’entretiendes voiries et caniveaux. A l’époque le nettoyageétait effectué par les employés municipaux. Ildécouvre alors le potentiel dans ce domaine etcréé la première entreprise Mayennaise de pres-tation de services de location de balayeuse devoirie avec chauffeur. Très tôt l’entreprise sedéveloppe avec succès auprès des collectivités,mais également auprès des entreprises privés etde travaux publics, qui deviennent rapidementclientes de l’entreprise.

Un fils loin du monde entrepreneurialArrivée en 1999 dans l’entreprise avec undiplôme des Beaux-arts en poche et une expé-rience dans l’armée dans le service gestioncomptabilité, Joscelyn Leudière n’était pas pré-destiné à devenir chef d’entreprise : « je venaisdonner un coup de main à mon père commeconducteur, j’avais mon permis poids lourd maisje n’avais pas l’ambition de reprendre l’entre-prise ! ». Finalement après le « coup de main »Joscelyn Leudière a très vite « mis son nez » dansla comptabilité et dans l’organisation de l’entre-prise. L’atelier étant situé chez ses grands-parents, Paul Leudière décide de déménager etde monter l’atelier dans la commune d’Argentréen 2000 et de créer un poste de chef mécani-

Pour en savoir plusLEUDIERE PRESTATION DE SERVICESTél. 02 43 37 33 14 - Mail : [email protected]

cien, qui gère la flotte debalayeuses. L’année 2003marquera une page del’entreprise avec la certi-fication ISO 9001.

Une transmission en douceurLa retraite approchant pourPaul Leudière la question dela transmission du patri-moine et du savoir-faire de l’entreprise s’est alorsposée. « La réponse était évidente pour nous : que je reprenne l’entreprise » précise Joscelyn. Latransmission s’est faite en douceur avec en 2009,le rachat de l’entreprise familiale qui compte9 salariés. Paul Leudière reste malgré tout salariéen cumul emploi retraite, « je bénéficie ainsi deses précieux conseils et de son expérience ! » nousconfie Joscelyn. « Je suis fier de travailler dansl’entreprise familiale et de faire perdurer le nomde l’entreprise qui est celui de mon père, ce qui aété ma principale motivation ». Qui dit transmis-sion dit séparation entre vie familiale et vie pro-fessionnelle, certainement la principale diffi-culté. « Nous avons tous les deux un caractèrefort quand nous ne sommes pas d’accord on se ledit, parfois un peu violemment, mais finalementc’est mieux comme ça, les choses sont claires ! ». Aujourd’hui l’entreprise compte une douzainede salariés dont la majorité est âgée entre 21 et35 ans. « Grâce à eux l’entreprise est dynamique,nous échangeons beaucoup, ils me transmettentleurs idées pour faire évoluer l’entreprise et lematériel. Etre à l’écoute de ses salariés et de sesclients est très important ! ». �

Dates clés :• 1994 : Création de l’entreprise par Paul Leudière • 1999 : Arrivée de Joscelyn Leudière salarié dans l’entreprisePrix de la dynamique artisanale départementale

• 2000 : Montage de l’atelier à ArgentréPrix de la dynamique artisanale nationale

• 2003 : Certification ISO 9001• 2009 : Rachat de l’entreprise par Joscelyn Leudière• 2013 : Plus de 12 salariés et un chiffre d’affaires de 1,2 Md

Leudière Prestation de Services

Une histoire de père en fils

Documents

SEPA, il ne vous reste plus que quelques mois - …€¦ · des postes de direction chez CEGID, SYLIS, A.S.I ... Christophe Desarthe Président de la CGPME 44, pour un mandat de 3