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Simulation multi-échelles des solides par une approche couplée dynamique moléculaire/éléments finis. De la modélisation à la simulation haute performance. Guillaume ANCIAUX Université Bordeaux I Projet ScAlApplix : INRIA Futurs et LaBRI CEA-DAM Ile-de-France 6 juillet 2007 Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 1 / 65

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Simulation multi-échelles des solides par une approche coupléedynamique moléculaire/éléments finis. De la modélisation à la

simulation haute performance.

Guillaume ANCIAUX

Université Bordeaux IProjet ScAlApplix : INRIA Futurs et LaBRI

CEA-DAM Ile-de-France

6 juillet 2007

Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 1 / 65

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Plan

1 IntroductionContexte et objectifsMéthodes multi-échelles

2 Notre méthodeFormulation initialeEffets indésirablesAnalyse 1D du modèle de couplage

3 Modèles informatiquesStructures de donnéesParallélisation

4 RésultatsCas de propagation d’ondesCas de propagation de fissureMesures de performances

5 Conclusion

Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 2 / 65

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Plan

1 IntroductionContexte et objectifsMéthodes multi-échelles

2 Notre méthodeFormulation initialeEffets indésirablesAnalyse 1D du modèle de couplage

3 Modèles informatiquesStructures de donnéesParallélisation

4 RésultatsCas de propagation d’ondesCas de propagation de fissureMesures de performances

5 Conclusion

Introduction Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 3 / 65

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Introduction : contexte

Contexte :

Laser mégajoule et endommagement laserSimulation des matériaux, à différentes échelles :

microscopique (applications aux nano-technologies)macroscopique (applications industrielles)

Algorithmes parallèles et HPC Impact sur desoptiques de la LIL

Objectifs :1 Étude des mécanismes microscopiques sur objets de taille macroscopique.

Simulation de grands volumes de matièreSimulation des mécanismes microscopiques

2 Analyse des algorithmes de couplage

Introduction Contexte et objectifs Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 4 / 65

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Introduction : approches classiques (1)

Approche microscopique (dynamique moléculaire)

Md2q(t)

dt2= −∇V (q(t)) + f ext

V est un potentiel empirique (Lennard-Jones, EAM)

fi

Approche macroscopique (mécaniquedes milieux continus)

ρd2u(t)

dt2= divσ + f ext

σ dépend de la déformation et del’histoire du matériau.Discrétisation par éléments finis.

XΓt

Ω0

Ωt

Φt

Configuration actuelleConfiguration de référence

ΓuΓ0u

Γ0t

xt = X + u(t)

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 5 / 65

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Introduction : approches classiques (2)

Avantages et limitations de la dynamique moléculaire (DM)

1 Bonne description de l’ensemble des mécanismes microscopiques(dislocations, phénomènes non réversibles)

2 Échelle spatiale : Un cristal de 1 µm3 de silicium contient de l’ordre de 1011

atomes3 Énormes volumes de données ∼ 6,5 Tera-octets par pas de temps pour 1011

atomes simulés.4 Échelle temporelle : Pas de temps = femto-seconde(10−15 s.)

Avantages et limitations des éléments finis (FE)

1 Permet de modéliser des objets macroscopiques2 Nécessite un maillage très fin afin de capturer l’information pertinente.3 Discontinuité (nouvelles surfaces), singularité (pointes de fissures), lois de

comportement empiriques

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 6 / 65

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Introduction : approches classiques (2)

Avantages et limitations de la dynamique moléculaire (DM)

1 Bonne description de l’ensemble des mécanismes microscopiques(dislocations, phénomènes non réversibles)

2 Échelle spatiale : Un cristal de 1 µm3 de silicium contient de l’ordre de 1011

atomes3 Énormes volumes de données ∼ 6,5 Tera-octets par pas de temps pour 1011

atomes simulés.4 Échelle temporelle : Pas de temps = femto-seconde(10−15 s.)

Avantages et limitations des éléments finis (FE)

1 Permet de modéliser des objets macroscopiques2 Nécessite un maillage très fin afin de capturer l’information pertinente.3 Discontinuité (nouvelles surfaces), singularité (pointes de fissures), lois de

comportement empiriques

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 6 / 65

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Introduction : approches classiques (2)

Avantages et limitations de la dynamique moléculaire (DM)

1 Bonne description de l’ensemble des mécanismes microscopiques(dislocations, phénomènes non réversibles)

2 Échelle spatiale : Un cristal de 1 µm3 de silicium contient de l’ordre de 1011

atomes3 Énormes volumes de données ∼ 6,5 Tera-octets par pas de temps pour 1011

atomes simulés.4 Échelle temporelle : Pas de temps = femto-seconde(10−15 s.)

Avantages et limitations des éléments finis (FE)

1 Permet de modéliser des objets macroscopiques2 Nécessite un maillage très fin afin de capturer l’information pertinente.3 Discontinuité (nouvelles surfaces), singularité (pointes de fissures), lois de

comportement empiriques

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 6 / 65

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Introduction : approches classiques (2)

Avantages et limitations de la dynamique moléculaire (DM)

1 Bonne description de l’ensemble des mécanismes microscopiques(dislocations, phénomènes non réversibles)

2 Échelle spatiale : Un cristal de 1 µm3 de silicium contient de l’ordre de 1011

atomes3 Énormes volumes de données ∼ 6,5 Tera-octets par pas de temps pour 1011

atomes simulés.4 Échelle temporelle : Pas de temps = femto-seconde(10−15 s.)

Avantages et limitations des éléments finis (FE)

1 Permet de modéliser des objets macroscopiques2 Nécessite un maillage très fin afin de capturer l’information pertinente.3 Discontinuité (nouvelles surfaces), singularité (pointes de fissures), lois de

comportement empiriques

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 6 / 65

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Introduction : approches classiques (2)

Avantages et limitations de la dynamique moléculaire (DM)

1 Bonne description de l’ensemble des mécanismes microscopiques(dislocations, phénomènes non réversibles)

2 Échelle spatiale : Un cristal de 1 µm3 de silicium contient de l’ordre de 1011

atomes3 Énormes volumes de données ∼ 6,5 Tera-octets par pas de temps pour 1011

atomes simulés.4 Échelle temporelle : Pas de temps = femto-seconde(10−15 s.)

Avantages et limitations des éléments finis (FE)

1 Permet de modéliser des objets macroscopiques2 Nécessite un maillage très fin afin de capturer l’information pertinente.3 Discontinuité (nouvelles surfaces), singularité (pointes de fissures), lois de

comportement empiriques

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 6 / 65

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Introduction : Approche multi-échelle

Idée : utilisation des avantages des deux modèles

Le modèle continuPermet de gérer des domaines de grande taille.

Modèle atomiqueBonne description des mécanismes microscopiques.

Comment coupler ces deux modèles ?

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 7 / 65

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Introduction : Les différentes approches de couplage

Approche couplage jointif : seamless

Macroscopic, Atomistic and Ab initio Dynamics (MAAD)(Abraham et al. 1998)

QC-method (Tadmor et al. 1996)

CGMD (Coarse Grained Molecular Dynamics)Agglomération de la matrice de raideur

Approche avec recouvrement : Bridging

Bridging Scale Method (Liu)Utilisation des fonctions de Green : prédiction des positionsatomiquesDépendance forte à la périodicité cristalline

Bridging Method (T. Belytschko & S. Xiao)Pondération spatiale de l’énergieAucune hypothèse sur la structure de l’échantillon simulé

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 8 / 65

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Introduction : Les différentes approches de couplage

Approche couplage jointif : seamless

Macroscopic, Atomistic and Ab initio Dynamics (MAAD)(Abraham et al. 1998)

QC-method (Tadmor et al. 1996)

CGMD (Coarse Grained Molecular Dynamics)Agglomération de la matrice de raideur

Approche avec recouvrement : Bridging

Bridging Scale Method (Liu)Utilisation des fonctions de Green : prédiction des positionsatomiquesDépendance forte à la périodicité cristalline

Bridging Method (T. Belytschko & S. Xiao)Pondération spatiale de l’énergieAucune hypothèse sur la structure de l’échantillon simulé

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 8 / 65

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Introduction : Approche par recouvrement

Difficultés numériques :

Ne pas compter plusieurs foisl’énergie dans la zone derecouvrement

Différentes échelles detemps/espace

Réflexions des ondes acoustiques

Zon

e at

omiq

ueZ

one

élém

ents

fini

s

Zon

e de

rec

ouvr

emen

t

Introduction Méthodes multi-échelles Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 9 / 65

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Plan

1 IntroductionContexte et objectifsMéthodes multi-échelles

2 Notre méthodeFormulation initialeEffets indésirablesAnalyse 1D du modèle de couplage

3 Modèles informatiquesStructures de donnéesParallélisation

4 RésultatsCas de propagation d’ondesCas de propagation de fissureMesures de performances

5 Conclusion

Notre méthode Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 10 / 65

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Couplage discret/continu

La Bridging Method est introduite par T.Belytschko & S. Xiao

Idée :

Formulation Hamiltonienne(énergie) et schéma d’intégration(Velocity Verlet) communs pour lesdeux modèles

Pondération de l’énergie des deuxmodèles pour lisser la transition desphénomènes dynamiques.

Imposer des déplacementséquivalent entre les deux domainespour “Recoller” les modèles parl’application de contraintes(multiplicateurs de Lagrange)

Zone Atomique

Zone mécanique continue

l(X)

R

0 1

Zone de recouvrement

ΩA ΩR ΩC

ΓR α(X)

Notre méthode Formulation initiale Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 11 / 65

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Formulation par un Hamiltonien pondéré

La Bridging Method décrite par S. Xiao se base sur une formulation Hamiltoniennepondérée spatialement.

E = EA + EC + g(qΩR , uΩR )λ gi =X

I

ϕI(Xi)uI − qi = 0

EA =X

qi∈ΩA|ΩR

Ei(qΩA) +X

qi∈ΩR

(1 − α(Xi))Ei(qΩR )

EC =X

e∈ΩC|ΩR

Ee(uΩC ) +

Z

ΩRα(X)EC

pot(uΩR )dX

La contrainte est appliquée par résolution du système suivant :

∀i, gi(u(Xi) − qi) = y(Xi) − xi = 0 =⇒ Hλ = rhs

où H est la matrice des contraintes

Notre méthode Formulation initiale Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 12 / 65

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Forces fantômes

Il existe une force résiduelle Ri due au couplage.Nous avons mis en évidence son existence dans un contexte de la chaînemonoatomique 1D couplée avec un maillage homogène de pas h.

I−1nn0

R

Pondération

nN−2I+1

nnI

Ie

I−1e

r0

h

La pondération énergétique modifie l’expression des forces :

FI =

Z

ΩRα(X)

∂ECpot(uΩR )

∂uIdX

f i =X

qk∈ΩA

»

1 −α(Xi) + α(Xk )

2

∂EApot(q i , qk )

∂q i.

Notre méthode Effets indésirables Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 13 / 65

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Forces fantômes

Dans une situation cristalline homogène et un domaine éléments finis sansdéformation :

Atome central (A) : force nulle

Atome au bord du recouvrement (B,A’) : force résiduelle due à la formulationnon locale des interactions atomiques et la pondération spatiale.

R

1−1

R

R

AB A’

Si Rcut ≥ 2r0, la force résiduelle est non nulle pour des atomes proches desbords de la zone de couplage et particulièrement pour des atomes hors de lazone de couplage . La contrainte de Lagrange ne pourra donc en aucun cascorriger cette force résiduelle.

Après relaxation, le cristal est déformé aux bords de la zone de couplage.

Notre méthode Effets indésirables Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 14 / 65

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Modification du schéma d’intégration

Approximation : négliger les forces fantômes .

FI =

Z

ΩRα(X)

∂ECpot(uΩR )

∂uIdX ≃ α(XI)

Z

ΩR

∂ECpot(uΩR )

∂uIdX = α(XI)FI

f i =X

qk∈ΩA

»

1 −α(Xi) + α(Xk )

2

∂EApot(q i , qk )

∂q i≃ (1 − α(Xi))

X

qk∈ΩA

∂EApot(q i , qk )

∂q i

= (1 − α(Xi))f i

Nouvelle expression de l’équation du mouvement pour le système couplé :

8

<

:

MI uI = −FI + 1α(XI )

P

kλk

∂gk∂uI

mi d i = f i + 1(1−α(Xi ))

P

kλk

∂gk∂di

Nous pouvons majorer l’erreur commise sur le calcul des forces par un termeproportionnel à l’inverse de la taille du recouvrement.

Notre méthode Effets indésirables Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 15 / 65

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Modification du schéma d’intégration

Approximation : négliger les forces fantômes .

FI =

Z

ΩRα(X)

∂ECpot(uΩR )

∂uIdX ≃ α(XI)

Z

ΩR

∂ECpot(uΩR )

∂uIdX = α(XI)FI

f i =X

qk∈ΩA

»

1 −α(Xi) + α(Xk )

2

∂EApot(q i , qk )

∂q i≃ (1 − α(Xi))

X

qk∈ΩA

∂EApot(q i , qk )

∂q i

= (1 − α(Xi))f i

Nouvelle expression de l’équation du mouvement pour le système couplé :

8

<

:

MI uI = −FI + 1α(XI )

P

kλk

∂gk∂uI

mi d i = f i + 1(1−α(Xi ))

P

kλk

∂gk∂di

Nous pouvons majorer l’erreur commise sur le calcul des forces par un termeproportionnel à l’inverse de la taille du recouvrement.

Notre méthode Effets indésirables Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 15 / 65

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Modification du schéma d’intégration

Approximation : négliger les forces fantômes .

FI =

Z

ΩRα(X)

∂ECpot(uΩR )

∂uIdX ≃ α(XI)

Z

ΩR

∂ECpot(uΩR )

∂uIdX = α(XI)FI

f i =X

qk∈ΩA

»

1 −α(Xi) + α(Xk )

2

∂EApot(q i , qk )

∂q i≃ (1 − α(Xi))

X

qk∈ΩA

∂EApot(q i , qk )

∂q i

= (1 − α(Xi))f i

Nouvelle expression de l’équation du mouvement pour le système couplé :

8

<

:

MI uI = −FI + 1α(XI )

P

kλk

∂gk∂uI

mi d i = f i + 1(1−α(Xi ))

P

kλk

∂gk∂di

Nous pouvons majorer l’erreur commise sur le calcul des forces par un termeproportionnel à l’inverse de la taille du recouvrement.

Notre méthode Effets indésirables Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 15 / 65

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Qualité du couplage

Condition initiale

La qualité du couplage dépendde :

1 Taille du recouvrement2 Taille des éléments3 Pondération du premier

élément

Coupla

ge n

on a

dapt

ée

Couplage adapté

=⇒ étude de la fonction de transfertNotre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 16 / 65

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Qualité du couplage

Condition initiale

La qualité du couplage dépendde :

1 Taille du recouvrement2 Taille des éléments3 Pondération du premier

élément

Coupla

ge n

on a

dapt

ée

Couplage adapté

=⇒ étude de la fonction de transfertNotre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 16 / 65

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Qualité du couplage

Condition initiale

La qualité du couplage dépendde :

1 Taille du recouvrement2 Taille des éléments3 Pondération du premier

élément

Coupla

ge n

on a

dapt

ée

Couplage adapté

=⇒ étude de la fonction de transfertNotre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 16 / 65

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Qualité du couplage

Condition initiale

La qualité du couplage dépendde :

1 Taille du recouvrement2 Taille des éléments3 Pondération du premier

élément

Coupla

ge n

on a

dapt

ée

Couplage adapté

=⇒ étude de la fonction de transfertNotre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 16 / 65

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Qualité du couplage

Condition initiale

La qualité du couplage dépendde :

1 Taille du recouvrement2 Taille des éléments3 Pondération du premier

élément

Coupla

ge n

on a

dapt

ée

Couplage adapté

=⇒ étude de la fonction de transfertNotre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 16 / 65

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Caractérisation du taux de réflexion des ondes

2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 100

0.00%

1.00%

2.00%

3.00%

4.00%

5.00%

6.00%

7.00%

8.00%

9.00%

10.00%

Pou

rcen

tage

de

l’éne

rgie

réf

léch

ieda

ns le

dom

aine

ato

miq

ue

de la fréquence injectéeCoefficients de réflexion en fonction

1361224

Longueur d’onde adimentionnelle (multiple de r0)

Notre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 17 / 65

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Équation du mouvement couplé (1)

On souhaite trouver l’équation de la dynamique qui est calculé dans une zonede couplage

Utilisation du schéma d’intégration velocity verlet

Forme matricielle de l’accroissement des vitesses :

mq(t + ∆t) − q(t)

∆t= f (t) + z1→2F (t) + z1→1f (t) + θ

−1H−1 g(u(t), q(t))∆t

Mu(t + ∆t) − u(t)

∆t= F + z2→1F (t) + z2→1 − β

−1AtH−1 g(u(t), q(t))∆t

avec : f (t) = 12 (f (t) + f (t + ∆t)), Aij = ϕj(Xi) et θ et β les matrices de

pondérations et la matrice de contrainte Hij =P

J ϕJ (Xi )ϕJ (Xj )

α(XJ )MJ− 1

αi miδij

La contrainte n’est pas nulle lorsque l’on utilise une approche condenséeHij = δij

P

k Hik

Il faut pouvoir maîtriser le dernier terme pour faire tendre ∆t vers 0 et ainsitrouver une équation de la dynamique.

Notre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 18 / 65

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Équation du mouvement couplé (2)

Nous avons montré sous certaines conditions et notament concernant lesvaleurs propres de la matrice Q = (I − HH−1) :

g(u(t + n∆t), q(t + n∆t)) =∆t2

nX

i=1

Q iF(t)

H(t) = lim∆t → 0g(u(t), q(t))

∆t= (HH−1

− I)

∆t = 0 =⇒ minimisation de l’influence du passé de la contrainte.

Après linéarisation des forces on peut écrire l’équation du mouvement sous laforme d’un système matriciel :

m 00 M

« „

du

«

=

C11 C12

C21 C22

« „

du

«

On étudiera alors les modes admis par cet oscillateur harmonique sansfriction.

Notre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 19 / 65

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Étude des modes (R = 12h, h = 6r0)P

ouvo

ir de

tran

smis

sion

20 r0 8 r0 4 r0 2 r0

Fréquence exprimée en radian par seconde

Modes modèle de couplagecas condensé

Modes modèle de couplage

Modes chaine atomique

Modes éléments finis

1e+12 1e+13 1e+11

1e−06

1e−05

1e−04

0.001

0.01

0.1

1

1e+13 1e+12 1e+11

1e−07 1e−08

1e−06 1e−05 1e−04 0.001 0.01 0.1

1 10

Notre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 20 / 65

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Étude des modes (R = 12h, h = 6r0)P

ouvo

ir de

tran

smis

sion

20 r0 8 r0 4 r0 2 r0

Fréquence exprimée en radian par seconde

cas condenséModes modèle de couplage

Modes modèle de couplage

Modes chaine atomique

Modes éléments finis

1e+12 1e+13 1e+11

1e−06

1e−05

1e−04

0.001

0.01

0.1

1

1e+13 1e+12 1e+11

1e−07 1e−08

1e−06 1e−05 1e−04 0.001 0.01 0.1

1 10

Notre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 20 / 65

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Conclusion de l’étude 1D

Nous avons fait une approximation concernant le calcul des forces, ce quinous affranchi des forces fantômes

Nous avons fait des mesures du taux de réflexion d’ondes induit par notreméthode à partir de simulations.

Nous avons exhibé l’équation de la dynamique qui est résolue dans la zonede couplage.

Nous avons montré que la condensation de la matrice induisait une forcesupplémentaire

Nous avons pu faire le lien entre cette fréquence de coupure et les “pics” deréflexions observés et notament la dépendance forte avec la taille deséléments finis.

Nous avons montré le décalage de la fréquence de coupure d’une zone decouplage et particulièrement dans le cas où l’on condense la matrice decontrainte.

En revanche :

La formulation linéaire sous forme d’oscillateur harmonique ne permet pas dequantifier la réponse des modes face à des stimulations

Notre méthode Analyse 1D du modèle de couplage Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 21 / 65

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Plan

1 IntroductionContexte et objectifsMéthodes multi-échelles

2 Notre méthodeFormulation initialeEffets indésirablesAnalyse 1D du modèle de couplage

3 Modèles informatiquesStructures de donnéesParallélisation

4 RésultatsCas de propagation d’ondesCas de propagation de fissureMesures de performances

5 Conclusion

Modèles informatiques Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 22 / 65

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Modèles informatiques et structures de données

Application du couplage :

Résolution d’un système linéaireHλ = rhs ou bien calcul direct àl’aide de H

Le second membre à pour valeur :rhsi =

P

J uJϕJ(Xi) − qi

Difficultés algorithmiques :

Calcul efficace des fonctions debase éléments finis dans la zone derecouvrement (ϕI(Xi)).

Besoin de structures de donnéesadaptées à l’interface

Garder la cohérence des structuresde données

Zon

e at

omiq

ueZ

one

élém

ents

fini

s

Zon

e de

rec

ouvr

emen

t

Modèles informatiques Structures de données Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 23 / 65

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Structure de données pour l’interpolation rapide

Maintient d’une association entrechaque atome et l’élément qui lecontient (optimisation de son calculpar des boîtes de verlet)

Pré-calculs des fonctions de basespour tout site atomique ϕI(Xi)

Les fonctions de bases sontstockées dans une structure dedonnée appropriée

Cela permet, grâce àl’association atome/élément,d’accéder en temps constantaux champs interpolés.

Element a

Element b

Element d

Element e

Element f

Element c

...........

i

i+1

I

I+1

I+2I+4

I+5

I+6

I+3

I I+1 I+6

1

n a

21 3

2

Indirection locale −> globaledes atomes

indirection locale −> globale des noeuds de maillage

Associationatome −> élement

ϕI+1(Xi ) ϕI+2(Xi )ϕI (Xi )

Modèles informatiques Structures de données Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 24 / 65

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Placement des codes sur les processeurs

Stratégie : deux ensembles de processeurs distincts pour chaque modèle

Pondération MD Pondération FE

de couplage

(Stamp, Lammps)

Dynamique moléculairemilieux continusMécanique des

(LibMesh)

Interaction

Modèles informatiques Parallélisation Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 25 / 65

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Diagramme du couplage de deux codes parallèles (SPMD)

Mécanique continueDynamique moléculaire

nonnon

oui

Initialisation de lazone de couplage

InitialisationT ai InitialisationT c

i

Calcul des ForcesT as (2)Calcul des forcesT a

s (2)

T Ri

Couplage : Application des contraintes de LagrangeT Rc

Mise à jour des vitessesT as (3)

Mise à jour des positionsT as (1)

Mise à jour des vitessesT cs (3)

Mise à jour des positionsT cs (1)

T = Tmax ?

Modèles informatiques Parallélisation Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 26 / 65

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Détails de l’étape de couplage

Mécanique continueDynamique moléculaire

Sommation des contributions

Tc(1)P

J uJϕ(Xi ) − qi = rhsi

Correction des vitesses Correction des vitesses

qi := qi −∆t

(1−αi )miλi uI := uI + ∆t

αI MI

Pmj=1 λj ϕI (Xj )T a

c (4) T cc (3)

Calcul de la contribution au RHS Calcul de la contribution au RHS

T ac (1) T c

c (1)−qiP

J uJϕ(Xi )

T ac (3) T c

c (3)λi = rhsi/Hi λi = rhsi/Hi

Calcul des contraintes Calcul des contraintes

Modèles informatiques Parallélisation Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 27 / 65

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Décomposition de domaine des codes sous jacents

Décomposition en boîtes ou macro-boîtesAutorise les migrations d’atomes d’un processeur à l’autre

Décomposition par partitionnement de graphe (Métis, Scotch...)

Modèles informatiques Parallélisation Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 28 / 65

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Redistribution des données du système de contrainte (1)

Pour illustrer nos explications, on considère la distribution suivante :

5 processeurs dédiés à la dynamique moléculaire et 2 processeurs dédiés à lamécanique des milieux continus

domaine continu

recouvrement

domaine atomique

P1

P6

P7

P2

P3P4

P5

Modèles informatiques Parallélisation Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 29 / 65

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Redistribution des données du système de contrainte (2)

Dans le cas où le placement des modèles est fait sur deux ensembles deprocesseurs différents : chacun d’eux possède un vecteur parallèlereprésentant le vecteur des inconnues. Ce dernier est donc dupliq ué.

P6

P7

P1

P2

P3

P4

P5

P1

P2

P3

P4

P5

Le schéma de redistribution peut être entrelacé selon le positionnement desatomes en mémoire.

Renumérotation des multiplicateurs de Lagrange permet de minimiser lescommunications

Suites aux migrations le schéma de communication garde sa cohérence parun protocole réseau dédié

Modèles informatiques Parallélisation Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 30 / 65

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Plan

1 IntroductionContexte et objectifsMéthodes multi-échelles

2 Notre méthodeFormulation initialeEffets indésirablesAnalyse 1D du modèle de couplage

3 Modèles informatiquesStructures de donnéesParallélisation

4 RésultatsCas de propagation d’ondesCas de propagation de fissureMesures de performances

5 Conclusion

Résultats Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 31 / 65

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Environnement de couplage LibMultiScale

Développement en C++Codes sous-jacents de dynamique moléculaire

Stamp (CEA), testé avec le potentiel Lennard Jones ajusté pour l’argon(1D,2D,3D), et avec le potentiel EAM ajusté pour un cristal de Cuivre enconfiguration CFC.Lammps (Sandia), testé avec le potentiel Lennard Jones ajusté pour l’argon (2Det 3D) et avec EAM ajusté pour un cristal de cuivre en configuration CFC.

Codes sous-jacents de mécanique des milieux continusElements finis pour l’élasticité non linéaire avec un comportement basé sur larègle de Cauchy-Born.Implémentation à partir de la librairie libMesh.

Plateformes de calcul utiliséesGrid5000 (site de Bordeaux et Sophia-Antipolis), jusqu’à 100 processeurs AMDOpterons (IBM eSeries) avec interconnection réseau Myrinet et Infiniband.Linux (Debian, Gentoo, Fedora), AIX

Résultats Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 32 / 65

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Propagation d’onde 2D (1)

Cristal d’argon à 0 Kelvin (Lennard Jones,296 400 atomes)

Maillage structuré (2 × 1716 nœuds, 3250éléments), éléments P1, Cauchy-Born

Conditions limites périodiques selon l’axe X

Condition initiale de déplacementgaussienne (A.e(−(||x||−r)2/τ) de largeurτ = 67 Å)

36 processeurs, 2 secondes par pas detemps

Résultats Cas de propagation d’ondes Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 33 / 65

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Propagation d’onde 2D (2)

Confirmation de la problématique fréquentielle :

1,73 3,46 6,93 13,86 27,71 55,430%

1%

2%

3%

4%

5%

6%

7%

8%

9%

10%

Energie réfléchie sur la propagation d’une

initi

ale

réflé

chie

dan

s la

zon

e M

DP

ourc

enta

ge d

e l’o

nde

Taille des éléments en distance inter−atomique

gaussienne de largeur de bande de 67 Å

21,21 31,81 42,42 53,02 63,63 74,23 84,84 95,44 106,05 116,65 127,26 137,86 148,47 159,07 169,67 265,120 %

1 %

2 %

3 %

4 %

5 %

6 %

7 %

8 %

9 %

10 %

Å

en fonction de la taille du recouvrementVariation de l’énergie réfléchie

pour

cent

age

de l’

onde

inje

ctée

Ond

e ré

fléch

ie

Taille du recouvrement en

Résultats Cas de propagation d’ondes Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 34 / 65

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Propagation d’onde 3D (1)

Cristal de Cuivre à température nulle(Potentiel EAM, 1 024 000 atomes).

Maillage structuré (2× 9 216 éléments,10 625 nœuds), éléments P1,Cauchy-Born.

Conditions limites périodiques selonl’axe X et Z .

Condition initiale de déplacementgaussienne (A.e(−(||x||−r)2/τ) delargeure τ = 67 Å.

Résultats Cas de propagation d’ondes Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 35 / 65

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Propagation d’onde 3D (2)

Perturbation de la dynamique par les ondes miroirs dues aux conditions limites.

Résultats Cas de propagation d’ondes Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 36 / 65

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Propagation de fissure dans un cristal d’argon (2D)

Boite de 600 Å × 800 Å

91 556 atomes(Lennard Jones)

1 129 nœuds, 2 082 éléments.

Conditions limites périodiques selonl’axe X .

penny shaped crack : occlusion crée enretirant des atomes (ellipsoïde 50 Å ×

2,5 Å).

Perturbation de la dynamique par lesondes miroirs dues aux conditionslimites.

Résultats Cas de propagation de fissure Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 37 / 65

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Propagation de fissure dans un cristal de Cuivre (3D)

Cristal de Cuivre à température nulle, potentiel EAM tabulé (2 829 575atomes).Maillage non structuré avec déraffinement, éléments P1, Cauchy-Born. (575679 éléments et 92 814 nœuds)Zone de couplage ellipsoïdale pour éviter des conditions limites périodiquespenny crack : occlusion crée en retirant des atomes (ellipsoïde 25 Å, 1.8 Å et1.8 Å).Modèle toujours en cours de développement (extraction des données, ...)

Résultats Cas de propagation de fissure Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 38 / 65

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Mesures de performances du modèle de propagation 3D

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

10 15 20 25 30 35 40

Tem

ps e

n se

cond

es p

our

20 p

as d

e te

mps pour des rapports de distributions distincts

en fonction de nombre de processeursTemps de simulation couplée

Nombre de processeurs

ratio 1/8ratio 1/4ratio 1/3ratio 1/2ratio 1

Résultats Mesures de performances Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 39 / 65

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Mesures de performances du modèle de propagation 3D

7570

65605550454035302520151050

464442403836343230282624222018161412108642Tem

ps e

n se

cond

es p

our

50 p

as d

e te

mps

Nombre de processeurs dédiés à la dynamique moléculaire

Waiting

Total

Temps de simulation des différentes tâchessur 48 processeurs

TC

T AS

T CS

Résultats Mesures de performances Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 40 / 65

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Mesures de performances du modèle de propagation 2D

Résultats Mesures de performances Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 41 / 65

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Plan

1 IntroductionContexte et objectifsMéthodes multi-échelles

2 Notre méthodeFormulation initialeEffets indésirablesAnalyse 1D du modèle de couplage

3 Modèles informatiquesStructures de donnéesParallélisation

4 RésultatsCas de propagation d’ondesCas de propagation de fissureMesures de performances

5 Conclusion

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 42 / 65

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Conclusion

Etude approfondie de la Bridging MethodContrôle des forces fantômesFormulation du couplage sous forme d’un oscillateur harmoniqueÉtude spectrale du couplageRésultats numériques

Conception du prototype LibMultiScaleStructure de données adaptées à l’interpolation rapideStratégie de distribution du couplage pour des codes parallèlesTraitement des migrations atomiquesGénération de graphes au format du partionneur de graphe ScotchComposants utiles aux cas tests (Visualisation, stimulation, etc...)

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 43 / 65

Page 56: Simulation multi- chelles des solides par une approche ...libmultiscale.gforge.inria.fr/talk.pdf · De la modélisation à la simulation haute performance. ... Zone éléments finis

Perspectives

ModélisationGénéralisation de l’étude spectrale aux dimensions 2 et 3.Enrichissement du modèle harmonique afin de modéliser les modificationsd’amplitudes des réflexions.Étude du comportement du couplage pour un matériau amorphe.Intégration à pas de temps multiples.Simulation à températures finies.

Modèles informatiquesAmélioration de la préparation du couplage (interface graphique)Automatisation de la décomposition de domainesApproche multi-thread du placement des différentes tâches.Redistribution de la ShapeMatrix.

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 44 / 65

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Fonction de pondération d’ordre 2

Position centrale (A) : fi = (1 − α(Xi))fi −r02R

Pi−1k=i−µ,k 6=i(k − i)fi,k

Position au bords du recouvrement (B,A’) :f Ri = (1 − α(Xi))fi −

r02R

Pi+µk=i+2(k − i − 1)fi,k

Fonction de pondération non linéaire.

f Ri = (1−α(Xi))fi − 1

2

Pi+µk=−µ,k 6=0

h

Ppj=0

α(2j+1)(i r0)(2j+1)!

r 2j+10 k2j+1

i

fi,k+i +R(r0k)fi,i+k

Fonction : α(x) = −2(x/R)3 + 3(x/R)2

=⇒ fi = (1 − α(Xi ))fi +2r2

0

R2[(−3i2r0/R + 3i)

µX

k=1

kf0, k − r0/Rµ

X

k=1

k3f0,k ]

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 45 / 65

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Introduction : approche atomistique

Simulation de dynamique moléculaire :

Md2x(t)

dt2= −VM(x(t))

où VM est un potentiel empirique (Lennard-Jones, EAM, Coulomb)Description fine du système étudié.Tous les phénomènes de structures sont capturés (dislocations, relaxations ducristal, phénomènes non réversibles)

Équipes :

A. Nakano (Louisiana State University)

H. Gao (Max Planck Institute for Metals Research)

S. Plimpton (Sandia)

G. Zerah (CEA/DPTA)

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 46 / 65

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Intégration standard des modèles : LeapFrog sous contrainte

(T as ) Intégration MD

Calcul des forcesf n+1i

dn+1i = dn+1/2

i + ∆t2mi

f n+1i

dn+1/2i = dn

i + ∆t dn+1/2i

dn+1/2i = dn

i + ∆t2mi

f ni

(T cs ) Intégration FE

Calcul des forcesF n+1i

un+1/2i = un

i + ∆t un+1/2i

un+1/2i = un

i + ∆t2Mi

F ni

un+1i = un+1/2

i + ∆t2Mi

F n+1i

Application de la contrainte

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 47 / 65

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Système de contraintes

La contrainte : ∀i, gi(y(Xi) − qi) = y(Xi) − xi = 0 =⇒ Aλ = rhs avec :

Aij =

∑J ϕJ(Xi)ϕJ(Xj)

αJMJ−

1αimi

δi ,j

rhsi =∑

J

yJϕJ(Xi) − xi

A peut être condensée sur sa diagonale =⇒ Ai =P

j Ai,j

On corrige alors les vitesses :

yI = yI +∆t

αIMI

X

j

λjϕI(Xj) xi = xi −∆t

(1 − αi)miλi

Remarque : Il doit être notifié que pour que le système ne soit pas singulier, lafonction de pondération ne doit pas prendre la valeur nulle.

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 48 / 65

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Système de mesure du taux de réflexions

Modèle 1D constitué du couplage entre une chaîne d’atome d’argon disposésà l’équilibre et d’un maillage de pas h homogène.

72 r0 72 r0

416 r0

400 r0

416 r0

Stimulation du modèle atomique par une fonction de déplacement avec unspectre maîtrisé.

−1

−0.8

−0.6

−0.4

−0.2

0

0.2

0.4

0.6

0.8

1

−15 −10 −5 0 5 10 15

L=1L=3L=6

Après un nombre suffisant de pas de temps, on mesure l’énergie contenuedans la zone atomique, zone de couplage exclue.

Comparaison avec le résultat obtenu par une simulation de dynamiquemoléculaire sur un modèle plus grand avec des conditions limites périodiques.

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 49 / 65

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Caractérisation du taux de réflexion des ondes (3)

−101.10

−51.10

−31.10

−21.10

−11.10

Coefficients de réflexion en fonctionde la fréquence injectée

dans

le d

omai

ne a

tom

ique

Longueur d’onde adimentionnelle (multiple de r0)

18 %

12 %

10 %

8 %

4 %

0 %

6 %

2 %

16 %

14 %

2 4 6 8 16 18 2010 12 14 22 24 26 28 30 32 34 36

Pou

rcen

tage

de

l’éne

rgie

réf

léch

ie

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 50 / 65

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Équation du mouvement couplé : cas non condensé

Dans ce cas, la contrainte est résolue exactement et donc g(u(t), q(t)) = 0pour tout t .On peut donc passer à la limite lorsque le pas de temps tend vers zéro pourobtenir l’équation du mouvement couplé suivante :

md(t) = f (t) + θ−1H−1AM−1F (t) − θ−1H−1m−1f (t)Mu(t) = F (t) − β−1At H−1AM−1F (t) + β−1At H−1m−1f (t).

Si on linéarise les forces, alors F (t) = K FE u(t) et f (t) = K Ad(t). On obtientalors :

md(t) = (I − θ−1H−1m−1)K Ad(t) + θ−1H−1AM−1K FE u(t)Mu(t) = (I − β−1AtH−1AM−1)K FE u(t) + β−1AtH−1m−1K Ad(t).

Ce qui peut aussi être écrit sous la forme d’un système matriciel :

m 00 M

« „

du

«

=

B11 B12

B21 B22

« „

du

«

.

où B11 = (I − θ−1H−1m−1)K A, B12 = θ−1H−1AM−1K FE ,B21 = β−1AtH−1m−1K A et B22 = (I − β−1At H−1AM−1)K FE .

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 51 / 65

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Équation du mouvement couplé : cas condensé (1)

Dans ce cas, la contrainte n’est plus résolue exactement car on utilise unematrice de contrainte modifiée H. Nous avons montré par récurrence lapropriété suivante :

∀(t , ∆t) ∈ R2, ∀n ∈ N

g(u(t + n∆t),q(t + n∆t)) =

∆t2

nX

i=1

Q in

AM−1 [F (t + ∆t(n − i)) + F (t + ∆t(n − i + 1))]

−m−1 [f (t + ∆t(n − i)) + f (t + ∆t(n − i + 1))]o

où Q = (I − HH−1).L’expression de la contrainte peut donc être assimilée à une convolution entrela fonction

F(t) = AM−1 [F (t) + F (t + ∆t)] − m−1 [f (t) + f (t + ∆t))]

et la matrice Q dont les valeurs propres sont particulièrement importantespour connaître l’influence de « l’historique », mais aussi la stabilité dusystème.

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 52 / 65

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Étude spectrale

La forme des équations de mouvement linéarisées sont celle d’un oscillateurharmonique.

Il convient naturellement d’étudier les modes de cet oscillateur par l’étude desvaleurs propres et des vecteurs propres des matrices suivantes :

m−1B11 B12

B21 M−1B22

« „

m−1C11 C12

C21 M−1C22

«

La solution de ce système s’écrit comme une combinaison linéaire des N

modes ajoutée à une solution particulière liée ici à une stimulationharmonique de fréquence ω :

d(t) = V Ae−iωt +PN

k=1 ck V Aωk

e−iωk t

u(t) = V Ce−iωt +PN

k=1 ck V Cωk

e−iωk t

En l’absence de forces de friction, chaque mode, s’il est stimulé, amènel’oscillateur à la résonance.

En fait, Dans ce cas précis le modèle sortirait du régime linéaire et invalideraitnotre approche : nous ne nous intéresserons qu’aux modes et non à leurréponses face à des stimulations.

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 53 / 65

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Confrontation des modes majeurs avec les résultats numériques

Dans un premier temps, on s’intéresse uniquement aux modes de valeursabsolue les plus importants.

On les compare au modes de la chaîne atomique et du maillage homogène.

pas FE h 1er Mode propre couplage Mode propre FE Mode propre MD1r0 2, 14.1013 (λ = 2r0) 3,17% 4,06%3r0 9, 98.1012 (λ = 6, 72r0) -26,25% 123,55%6r0 5, 05.1012 (λ = 13, 7r0) -27,52% 341,77%

12r0 2, 42.1012 (λ = 28, 8r0) -25,62% 823,20%24r0 1, 12.1012 (λ = 62, 2r0) -23,83% 1895,31%

Les modes correspondent aux « pics » de réflexions mesurés.

Les modes qui « résonnent » et causent vraisemblablement les réflexionssont proches de la fréquence de résonance du modèle éléments finis.D’autres propriétés doivent être étudiées

La valeur imaginaire des modesLa répartition atome/noeuds des vecteurs propres

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 54 / 65

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Étude des modes dans le cas condensé (R = 12h, h = 6r0)

1e−06

1e−05

1e−04

0.001

0.01

0.1

1

1e+13 1e+12 1e+11

Le spectre est « décalé » par la condensation vers les hautes fréquences.

Le modèle couplé peut désormais admettre des hautes fréquences sansstimuler les modes de résonances du maillage.

De plus le pouvoir de transmission reste faible pour ces hautes fréquences.

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 55 / 65

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Étude des modes et du paramètre boundary (R = 12h, h = 6r0)

Fréquence en radian par seconde

Pou

voir

de tr

ansm

issi

on

1e+12 1e+11 1e+13 1e+14 1e+15

$10^−2$$10^−1$$10^−3$

non condensé

10

9

8

7

6

5

4

3

2

1

0

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 56 / 65

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Composants logiciels

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 57 / 65

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Associer atomes et éléments finis

Besoin d’identification des atomes contenus dans un élément donné=⇒ L’algorithme naïf est constitué d’une double boucle O(Natomes × Nelements)

Introduction d’une grille

Place les éléments dans la grille

L’association nécessite alors unerecherche parmis un sous ensembled’éléments

10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 2000

2.5

5

7.5

10

12.5

15

17.5

20

AssociationRemplissage de lagrilleTotal

Temps (secondes) de calcul de l’association

Nombre de divisions de la grille

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 58 / 65

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Caractérisation du taux de réflexion des ondes (2)

de la fréquence injectéeCoefficient de réflexion en fonction

25 %

20 %

15 %

10 %

5 %

0 %2 4 6 8 1210 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36

Non condensée

Condensée

Longueur d’onde adimentionnelle (multiple de r0)

dans

le d

omai

ne a

tom

ique

Pou

rcen

tage

de

l’éne

rgie

réf

léch

ie

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 59 / 65

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Effet de la dynamique : gestion de la migration des atomes (2)

Le schéma de redistribution conserve sa cohérence par un protocole qui met enjeux les processeurs de la zone de couplage.

Étape 1 : L’ancien propriétaire P1

prévient son homologue élémentsfinis Q1 qu’il vient de migrer unatome le concernant vers P2. Q1 estalors en attente d’unecommunication de P2.

Étape 2 : L’ancien propriétaire P1

prévient le nouveau propriétaire P2

qu’il devra désormais contacter Q1

pour ajuster les buffers d’échangeset les redistributions.

Étape 3 : P2 envoie la nouvelleposition dans ses buffers decommunication à Q1.

Etape 1

Etape 2

Etape 3

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 60 / 65

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Effet de la dynamique : gestion de la migration des atomes (1)

Lors de l’évolution de la dynamique de la simulation, les codes de dynamiquemoléculaire sont amenés à « migrer » certains atomes vers d’autres processeurs.

ΩA3

ΩA2

ΩA1

ΩC4

ΩC5

ΩCΩRΩA

Zone AtomiqueZone de Recouvrement

Zone Eléments Finis

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 61 / 65

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Effet de la dynamique : gestion de la migration des atomes (1)

Lors de l’évolution de la dynamique de la simulation, les codes de dynamiquemoléculaire sont amenés à « migrer » certains atomes vers d’autres processeurs.

Zone AtomiqueZone de Recouvrement

Zone Eléments Finis

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 61 / 65

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Mesures de performances du modèle de propagation 2D

4

4

8

81

1

6

6

2

2

0

0 2

2

4

4

3

3

2

2

00.250.5

0.751

1.251.5

1.752

2.252.5

2.753

3.253.5

3.754

Ts(c)

Ts(a)Tc

nombre de processeurs dédiés aux éléments finis

nombre de processeurs dédiés à la dynamique moleculaire

Temps de simulation des différentes tâchessur 36 processeurs

pour

100

pas

dete

mps

tem

psen

seco

ndes

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 62 / 65

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Mesures de performances du modèle de propagation 2D

60

55

50

45

40

35

30

25

20

15

10

5

04642383430262218141062

Temps d’attente liés couplage

Barrière aprèsT RC (2)

Barrière avant couplageBarrière finaleT R

C (1b) + T RC (4b)

Total

Nombre de processeurs dédiés à la dynamique moléculaire

Tem

psen

seco

ndes

pour

50pa

sde

tem

ps

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 63 / 65

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Mesures de performances du modèle de propagation 2D

32

24

20

16

8

4

0 0,25 0,5 0,75 1 1,25 1,5 1,75 2 2,25 2,5 2,75 3

Tc(4a,4b)

Tc(3)

Tc(2)

Tc(1a,1b)

Surcoût de couplage sur 36 processeurs

Nom

bre

depr

oces

seur

sdé

diés

àla

dyna

miq

uem

oléc

ulai

re

Temps en secondes

pendant 100 pas de temps

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 64 / 65

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Mesures de performances du modèle de propagation 3D

11/2

1/3

1/4

1/8

Temps de couplage pour différents ratios de distributionT

emps

en

seco

ndes

pou

r 20

pas

de

tem

ps

Nombre de processeurs

5

6

7

8

9

10

11

12

13

10 15 20 25 30 35 40

Conclusion Guillaume ANCIAUX 6 juillet 2007 65 / 65