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INTERVIEW PATRICK FLOREN, président du Synafel P. 36 J’UTILISE MACAP opte pour l’impression textile haute performance P. 40 REPORTAGE COLAGRANDE IMAGIQUE, l’affiche LC haute couture P. 32 LE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE SEPTEMBRE - OCTOBRE • N°246 • 12SIGNINFOSERI CERTIFICATIONS ISO 14001, 12647… MODES D’EMPLOI DOSSIER P. 16

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SIS, le magazine de l'expression visuelle Septembre - Octobre 2013

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INTERVIEWPATRICK FLOREN,

président du SynafelP. 36

J’UTILISEMACAP opte pour l’impression

textile haute performance

P. 40

REPORTAGECOLAGRANDE IMAGIQUE, l’affiche LC haute couture

P. 32

LE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE SEPTEMBRE - OCTOBRE • N°246 • 12€

SIGNINFOSERI

CERTIFICATIONS ISO 14001, 12647…

MODES D’EMPLOI DOSSIER

P. 16

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SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 3

Une rentrée indienne?

Le soleil s’est montré tardif, mais généreux cet été. Lesprévisions de croissance du FMI pour la France viennentde tomber, elles se montrent presque aussi ensoleilléespour les mois à venir. Une sorte d’été indien écono-mique… Mais de quoi parle-t-on vraiment? De

confiance avant tout. Une prévision resteune prévision, avec son caractère froid etstatistique. Le contexte psychologique danslequel les entreprises évoluent est aussi dictépar la croyance que « cela ira bien » dansun futur proche. La statistique ne va pas sansle degré de confiance que l’on met en nous-mêmes pour passer des caps. Combien dechefs d’entreprises luttent contre eux-mêmes,avant de lutter contre la concurrence, et se

censurent dans leur capacité d’innovation et d’investisse-ment en se disant que ce n’est pas le moment? Erreur,c’est toujours le moment d’avancer et de proposer aumarché l’innovation nécessaire par l’investissement desentreprises. Une reprise se fait aussi par ce facteur.

Alors tant mieux si les prévisions officielles retrouvent dela couleur et faisons tous en sorte de leur donner vie !

Gildas Rondepierre Directeur de la [email protected]

ÉDIT

O

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SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 • N° 246

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 5

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 1716 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

CERTIFICATIONS : MODES D’EMPLOI

DOSSIER

SE PRÉVALOIR DE CERTIFICA-

TIONS ATTESTANT SON

ENGAGEMENT DANS LE

MANAGEMENT ENVIRON-

NEMENTAL OU LA QUALITÉ

DE SA GESTION DE LA

COULEUR DEVIENT UN

ATOUT DIFFÉRENCIATEUR.

DANS LES ARTS

GRAPHIQUES COMME

AILLEURS, LES CLIENTS

SONT PLUS ATTENTIFS

QU’AVANT AUX LABELS

GARANTISSANT LE

PROFESSIONNALISME DE

L’IMPRIMEUR AUQUEL ILS

S’APPRÊTENT À CONFIER

LEURS TRAVAUX.

TOUR D’HORIZON DES

MOTIVATIONS ET

BÉNÉFICES CONSTATÉS.

Par Jenny de Montaigne

ISO 14001,ISO 12647,IMPRIM’VERT,PEFC, FSC…

ACTUS

[RÉFLEXION] Le Symposiumde l’impression numérique 2013,qui s’est tenu en juin à Paris, aété l’occasion, pour les acteursde ce marché, d’une réflexionpartagée sur les grands courantsd’évolutions qui traversent le métier d’imprimeur. Lesconséquences et les réponsesau basculement de lacommunication du print vers lenumérique dans les entreprisesont constitué un des grandsthèmes des échanges.Première remarque, une desprincipales conséquences decette bascule est un resserrementgénéral des budgets Impression.Dans le cas d’un projet d’impressionmarketing, cette contraintes’accompagne d’une vigilanceaccrue sur le Retour surInvestissement (RSI), qui doitêtre établi avant le lancementde la commande, pour justifierla pertinence de la décision. On peut parler de ROMI (ReturnOn Marketing Investment) établia priori, s’amuse Ludovic Martin,directeur marketing d’Exaprint,dès le début de son interventiondans la session d’ouverture dela rencontre, intitulée « Parolesd’experts: Mutations et Prospectives,des Opportunités? ».On observe également que, dufait de cette pression sur lesbudgets et de cette préoccupationsur le RSI en amont, les interlocuteursen contact avec les imprimeurssont de plus en plus les directionsproches des métiers. En particulier,on observe une implication plus

directe des directions marketing,aux côtés des directionsfonctionnelles, directions achats,directeurs financiers.

VERS UN REBOND DU PRINTLe print n’est pas mort, et l’onest en train de revenir du rêvedu « tout web » qui a régné cesdernières années, affirmel’intervenant. Plusieurs facteurs concourent àcette opinion. Le premier est lebrouillard informationnel induit,entre autres, par les réseauxsociaux. Un trop plein de sollicitations(le chat, les mails, les notifications,demandes de contact…) engendreune confusion des messages, unesorte de une saturation digitalequi fait que l’on ne retient plusgrand-chose.Autre déconvenue, l’on s’aperçoitaujourd’hui que le canal digitalcomporte de nombreux coûts

cachés, alors qu’on le croyaitquasiment gratuit. Par exemple,du fait de la surprolifération desmessages, il y a une surenchèrepermanente pour rester visible,notamment à travers la guerredes « addwords » (mots clésachetés auprès des moteurs derecherche pour apparaître entête des résultats). Ainsi, les coûts de visibilitémarketing s’élèvent inexo -rablement… jusqu’à dépasserceux de l’imprimé!Concrètement, certains observentque le coût global d’acquisitiond’un client, le fameux COCA(Cost of Customer Acquisition)bien connu des directionsmarketing et commerciales, tendà redevenir moins cher dans lecadre d’une campagne decourriers papier qu’avec unecampagne numérique (e-mails,réseaux sociaux, etc.).Ce retour aux réalités est accélérépar une évolution notable du Print,

qui n’est pas resté statiquependant tout ce temps. Unepartie importante de l’activitéImpression a évolué vers du trèsqualitatif, du très personnalisé :un courrier papier peut être undocument sophistiqué, composéde différents éléments, et constituerun bel objet, que l’on garde,que l’on montre… un objet« Premium » en sorte. On commence à parlerd’ennoblissement, tendance trèsvisible au dernier salon Graphitec,qui s’est tenu fin juin à Paris,qui a donné la part belle auxsolutions d’impression trèsqualitative, aux équipementsde finition. Ce point de vue d’une élévationglobale de la valeur ajoutée,au détriment de l’impressiondite de labeur (et de masse), ad’ailleurs été repris et confirmépar plusieurs intervenants aucours de la journée, y comprisdans les tables rondes. n

[CRÉATION 3D] La créationde mode continue de repousserles limites de l’imagination. Unedouzaine de paires de chaussuresportées par des mannequinslors d’un défilé de couture à laFashion Week de Paris en juilletavaient été « imprimées » en 3Dpeu de temps auparavant pardes imprimantes Stratasys Connex. Il s’agissait de modèlesà géométrie plutôt complexe,évoquant des racines d’arbres,créés par le designer Rem D.Koolhaas et la styliste Iris vanHerpen (tous deux hollandais)pour « simuler la nature dansce qu’elle a de plus sauvageet beau »… Les chaussures ontété imprimées en 3D en utilisantdes matériaux Stratasys noirset blancs, opaques et rigides.« Nous sommes étonnés devoir comment l'impression 3Dpeut produire des chaussuresà la fois belles et qui se comportentremarquablement bien enutilisation réelle, y compris dans

un contexte aussi stressant qu’unpodium », se réjouissait Iris vanHerpen à l’issue du défilé. « Lesmatériaux rigides noirs ontprocuré un effet fantastique, endonnant aux chaussures un lookbrillant qui captaient les regardsdu public », renchérit la styliste,qui avait déjà expérimenté la

technologie d’impression 3DStratasys lors d’une précédentecollaboration pour réaliser unerobe imprimée en 3D.Rem D. Koolhaas précise :« Travailler avec Stratasys aégalement permis de testerrapidement les chaussurespendant le processus de

conception. Car il était facilede faire des changements etd’obtenir exactement ce que nous voulions. Une fois quenous avons abouti à la formeparfaite, nous avons imprimédouze paires de chaussures de mode en moins d'unesemaine ». n

Le « print » armé pour résisterà la poussée du numérique ?

Des chaussures imprimées en 3D

Un espace immersif de visualisation 3D

13e SYMPOSIUM DU SIN

ACTUS

[INNOVATION] TechViz, spécialiste français des solutions devisualisation 3D, a dévoilé pour la première fois au public unespace immersif de 50 m2 à Paris, mettant en œuvre sa technologieTechViz XL au sein d’une salle de visualisation sur quatre faces,unique en Europe. Adaptée à de nombreux types de supportsdifférents (CAVE, mur d’image, Cube, écran auto stéréoscopique,casque HMD…), la technologie Techviz XL est encore surtout utiliséedans des domaines industriels (automobile, aéronautique, bâtiment,nucléaire… ), mais elle commence également à intéresser lesmétiers de la communication, du marketing, voire de l’événementiel.TechViz est une « success story » du logiciel français, pionnier des technologies de visualisation immersives et stéréoscopiquestemps réel. Il compte plus de 300 clients, dont 90 % à l’international, et s’appuie à l’étranger sur un réseau de partenaires couvrantà la fois les marchés Européens, Américains, Asiatiques et du Moyen-Orient. n

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 98 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 3332 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

Report

age

SPÉCIALISTE DEPUIS LES ANNÉES SOIXANTE DE

L’IMPRESSION GRAND FORMAT DESTINÉE AUX

AFFICHEURS RÉSEAUX, COLAGRANDE IMAGIQUE

« FAIT DE LA RÉSISTANCE » VIS-À-VIS DE LA PRES-

SION GÉNÉRALE, QUI TEND À TIRER VERS LE BAS

LA QUALITÉ (ET LES PRIX) DANS SON DOMAINE

D’ACTIVITÉ.

Basé à Conflans-Sainte-Honorine,dans les Yvelines, Colagrande Ima-gique est, malgré sa petite taille, unacteur connu dans l’impression qua-litative. Il aligne une liste deréférences prestigieuses, fidèlesdepuis de longues années à son pro-fessionnalisme et à la qualité de sontravail… à contre-courant du mouve-ment actuel de réduction des budgetsau détriment de la qualité, estimentPatrick Colagrande, gérant, et sonépouse Marie-Christine.Cette « résistance » se traduit par unensemble de choix stratégiques : lepremier est une politique Qualitésans compromis dans la production,qui impose, par exemple, quechaque fichier client soit vérifié, puisimprimé en exemplaire zéro pour lavalidation de la chromie lors d’unBAT interne.

Le second axe est la capacité à pro-duire du très haut de gamme, commele recto verso imprimé en roll-to-rollavec verso total, catégorie considé-rée comme le « top » de l’affichepour caisson éclairé.Troisième ligne stratégique, une poli-tique de respect de l’environnement,concrétisée par une labellisationImprim’Vert, laquelle se traduitnotamment par l’utilisation d’encresUV et Latex, et donc un renoncementaux avantages concurrentiels appor-tés par les encres à solvants etEco-solvants utilisées ailleurs.Citons également un équipementrenouvelé régulièrement, afin d’assu-rer les livraisons dans des délaisextrêmement courts, pouvant descen-dre jusqu’à quelques heures : unrecord pour une entreprise de petitetaille (8 personnes, parmi lesquelles

COLAGRANDEIMAGIQUE L’AFFICHE HAUTECOUTURE

le gérant et son épouse). L’atelier deColagrande Imagique est en effet dotéde quatre presses couleurs, dont deuxgrand format, accompagnées de tout lematériel de finition nécessaire, de ladécoupe à la lamination, en passantpar le zippage (procédé d’assem-blage). Le matériel et l’équipe sontdimensionnés pour pouvoir imprimerjusqu’à 3000 m² par jour en cas debesoin.Le niveau d’équipement « immatériel »n’est pas en reste : les logiciels de com-mande de ces matériels sont choisis (oupersonnalisés) selon le même niveaud’exigence. C’est particulièrement vraipour les modules logiciels dédiés à lagestion du recto verso, qui ont fait l’ob-jet de spécifications particulières afinde parvenir à un niveau élevé de pré-cision assurant la qualité del’impression susceptible de faire la dif-

férence pour l’affichage lumineux. Cecapital immatériel est complété par unePAO réactive et experte.Cette façon de travailler en privilégiantla qualité est sans doute l’une des rai-sons essentielles de la fidélité d’ungrand client « de la première heure »,c’est-à-dire depuis la fin des années cin-quante : JC Decaux, à l’époqueutilisateur de panneaux muraux et por-tatifs, devenu le plus grand acteurfrançais du mobilier urbain et de l’affi-chage associé (passé de 70 à plus de10000 collaborateurs dans ce laps detemps).On note également que le nom defamille du créateur, et de son fils Patrickdevenu gérant en 1982, est encorebien présent dans celui de la société,comme pour souligner cet attachementà une culture d’entreprise fidèle auxmêmes valeurs depuis ses débuts : satis- ��

Une équipe de petite taille (comprenant le gérant et son épouse, devant à droite sur la photo), à la fois professionnelle et attachée à une culture de la performance sans compromis sur la qualité.

Le dispositif de calibrage de la chaîne d’impres-sion (spectrophotomètre Total Colors).

��

‘‘rique ne remplacera pas complètement lefilm teinté.

Quels sont les principaux enjeux dusecteur?Nous devons répondre à deux enjeuxmajeurs. Le premier est l’évolution de laréglementation. Le décret a été publié enjanvier 2012, pour une application au1er juillet 2012 concernant les nouvellesenseignes. Pour les dispositifs existants, ledélai de mise en conformité est de 6 ans.Selon ces nouvelles dispositions, les sur-faces d’enseignes sont limitées, en toitureet en façade, et l’éclairage des enseignesest interdit la nuit (de 1 h à 7 h du matin),sauf pour les activités qui sont maintenuesla nuit (par exemple, les hôtels). Le seulpoint non encore précisé est celui de laluminance (puissance lumineuse dégagée),une limite va être fixée par un arrêté.

Nous avons participé à la négociation surcette loi. Maintenant qu’elle est promul-guée, le gros travail pour nous, en tant quesyndicat professionnel, est de faire en sorteque la loi soit appliquée, et donc qu’ellesoit connue de manière complète auniveau de nos membres, afin qu’ils puis-sent informer leurs clients de ce qu’il estpossible de faire et de ce qui ne l’est plus.

L’objectif étant que nous fassions ensembledes enseignes qui soient à la fois qualita-tives et légales (que les clients n’auront pasà déposer trois semaines après les avoirposées).Charge à nous de remplacer le quantitatif,qui va baisser, par une augmentation duqualitatif… Même si c’est plus facile à direqu’à faire ! Les enseignes servent à indi-quer une activité et à faire venir les clients.Une surface plus petite peut être compen-sée par un éclairage un peu plus sédui-sant, ou tout autre moyen de rendre lemagasin ou l’hôtel plus attractif.

Quel est le deuxième grand enjeu?Notre deuxième grand axe de travail est lamise au point d’une norme produit. Il setrouve que nous sommes dans l’un desrares métiers, l’enseigne, où rien ne définitles exigences techniques de conception et

Transformer en opportunité l’évolutionlégislative… au lieu de la subir »

INTERVIEWPATRICK FLORENPRÉSIDENT DU SYNAFEL

PATRICK FLOREN A ÉTÉ ÉLU IL

Y A QUELQUES MOIS A LA

PRÉSIDENCE DU SYNAFEL,

SYNDICAT NATIONAL DE

L’ENSEIGNE ET DE LA

SIGNALÉTIQUE .

TOUR D’HORIZON DES

PRINCIPALES TENDANCES

DU DOMAINE ET DES AXES

DE MOBILISATION CHOISIS

POUR RÉPONDRE AUX

GRANDS ENJEUX DE

LA PROFESSION.

Quels sont les chiffres clés de l’activité« signalétique » en France? Les princi-pales tendances?En termes quantitatifs, l’ensemble de laprofession représente un revenu cumulé de1,2 milliard d’euros, réalisé par environ2500 entreprises (selon une étude secto-rielle publiée en 2012). Ces chiffres sonten relative stagnation, car notre métiersubit non seulement la crise, comme lesautres, mais en outre une réduction liée àl’influence législative, qui tend à restrein-dre un peu les enseignes. Mais la péren-nité de notre activité est plutôt bonne, caron voit un grand nombre de nouveauxacteurs démarrer chaque année.

S’agit-il de sociétés de grande ou de petite taille? Cette natalité importante est-elle contrebalancée par une durée de vie limitée?Oui, la natalité et la « mortalité » sontimportantes. Dans notre secteur, il y amajoritairement des PME et des TPE, etassez peu de grandes entreprises.

Quelques acteurs (moins de 10) dépassentla centaine de personnes, une dizaine sesitue entre 50 et 100 employés.

En termes qualitatifs, quels sont les motsclés de l’évolution du domaine?Techniquement, les deux grands élémentsqui influencent notre profession sont d’unepart la LED et d’autre part l’impressionnumérique. Depuis deux ans la LED est entrain de se substituer au néon, aussi bienpour les petits formats que pour lesgrands. Aujourd’hui, 90 % des croix depharmacie et enseignes de centre-ville sontfabriquées en LED. Pour ce qui est des trèsgrandes enseignes, par exemple de toi-ture, plus de la moitié est déjà réalisée enLED. Dans 2 ou 3 ans, on sera à 90 %.Deuxième tendance forte, l’impressionnumérique sur films vient se substituer àl’adhésif teinté masse. D’abord dans lasignalétique intérieure, et maintenant aussipour l’extérieur, car l’on obtient mainte-nant des durées de vie satisfaisantes enextérieur. Mais le film imprimé en numé-

Le Synafel regroupe un peu plus

de 500 adhérents (sur les 2 500

sociétés identifiées en France),

parmi lesquels quasiment tous les

acteurs significatifs du secteur.

Un nombre en augmentation

constante, notamment en raison

des évolutions de la réglementa-

tion, qui créent à la fois le besoin

d’être bien informé et de faire

entendre sa voix, estime son

président Patrick Floren.

36 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 37

La signalétique, un périmètre étendu. La signalétique au sens large est un domaine couvrant plusieurs activités : les enseignes lumineuses, la signalétiqueextérieure et intérieure, le marquage véhicule, la gravure, l’impression numérique… parmi les adhérents du syndicat, des enseignistes, signaléticiens, sociétés de marquage-décor (activités véhicules et « peintres en lettres »).

ACTUS• HP élargit et rebaptise son offre Latex 6• Deux eprinter HP très ergonomiques 7• Symposium du SIN : Le « print » armé pour résister à la poussée du numérique? 8

• Des chaussures imprimées en 3D 9• XEROX France mise sur l’indirect dans les arts graphiques 10

• Graffitis : MACTAC contre-attaque 11• ATC habille Renault Trucks 12• XEROX se fait le grand format ! 13• SUN STUDIO arrive en Ile-de-France 14

DOSSIERCertifications : modes d’emploi 16• ISO 14001, ISO 12647, IMPRIM’VERT, PEFC, FSC…Des atouts gagnants pour l’imprimeur 18

• Terrain - témoignages 23

REPORTAGE• COLAGRANDE IMAGIQUE, l’affiche longueconservation haute couture 32

INTERVIEW• Patrick FLOREN, président du Synafel 36

J’UTILISE• MACAP PAVOISEMENT opte pour l’impression textile haute performance 40

Les produits qui font parler d’eux 44Agenda des salons 48Petites annonces classées 48Coupon d’annonces classées 49Bulletin d’abonnement 50

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8

16

36

A DÉCOUVRIR

Directeur de la publication : Gildas RONDEPIERRE - [email protected] • Rédactrice en chef : Jenny de MONTAIGNE - [email protected] • Maquette: Martine SAVINA - [email protected] • Publicité: 0174534505• Imprimé par PRINTCORP0155288709 • Toute reproduction (même partielle) des articles publiés dans Sign Info Séri est

interdite sans accord de la société d’édition conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique • ISSN N° 1768 - 3 947 • N° CPPAP encours. Photo de couverture : Fotolia

Édité par : 1, rue Paul Vaillant Couturier92300 LEVALLOIS-PERRETTél. : 01 74 53 45 05 [email protected]

SIGNINFOSERILE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE

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ACTUS

[IMPRIMANTE] HP renforceson offre d’impression Latex, àtravers de nouvelles machineshaut de gamme et en réunifiantles appellations de ses produitsLatex.HP a procédé cet été à uneimportante vague d’annoncesconcernant son offre d’imprimanteset consommables Latex. Outreles nouvelles machines industrielles,notamment la Latex 3000 (ainsique la FB 10000 et les nouveauxtraceurs T920 et T1500, leconstructeur décide d’harmoniserles appellations de ses imprimanteset consommables Latex : c’estsous la bannière HP Latex quesont dorénavant rebaptiséesDesignjet et Scitex. HP entend démontrer, à traverscette nouvelle marque, l’importancestratégique de la technologie latex pour son offre grand formatdestinée aux arts graphiques.En même temps, il réaffirme laposition dominante de sestechnologies d’impression Latex,lancées en 2008 commealternative aux encres à solvants,avec plus de 15000 imprimantesHP Latex vendues à travers lemonde et plus de 100 millionsde m2 imprimés avec les encresHP Latex. Ces chiffres devraient

tripler d’ici à 2016, indiqueHP, avec une progression rapidedu nombre de pages produitesen technologie Latex, tandisque celui des pages impriméesavec des encres à solvantsconnaîtra un recul pouvantatteindre 33 %.La nouvelle HP Latex 3000,présentée en première à laFESPA de Londres fin juin (commela FB10000) et disponible depuisaoût 2013, cible les prestatairesde services d’impression (PSP)industriels. Elle se caractérisepar un niveau élevé deperformances, à la fois en termesde productivité (jusqu’à 77 m²/hpour les applications d’intérieur

et 120 m²/h pour les applicationsd’extérieur), de qualité d’impressionet de polyvalence. Elle est en effet capable deprendre en charge une pluslarge gamme de supports,comprenant notamment dessubstrats thermosensibles, avecHP Latex Optimizer, une nouvellesolution d’encre assurant une qualitéd’image constante à grandevitesse, ainsi qu’un séchageefficace à basse température.Elle consomme ainsi moinsd’énergie que les précédentessolutions HP Latex.Les encres Latex de troisièmegénération HP 881 présententégalement une résistance auxrayures comparables aux encres« Hard Solvent » sur certainssubstrats, ce qui les rend idéalespour des applications telles queles enseignes commerciales, lapublicité extérieure, l’habillagegraphique des véhicules ou ladécoration d’intérieur. n

HP élargit et rebaptise son offre Latex

La HP Latex 3000 est proposée en simple rouleau (jusqu’à 3,20 m de largeur)

et double rouleau (2 x 1,60m). Les doubles axes de rouleau en fibre de

carbone contribuent à réduire le temps de chargement des supports et les

interventions de l’opérateur.

NOMINATION

Lascelle Barrow,nouveau prési-dent de la FespaSa nomination a été officiali-

sée à l’occasion du dîner de

gala du salon FESPA 2013,

fin juin à Londres : Lascelle

Barrow est devenu le 15e

président de la FESPA, en

remplacement du président

sortant, Gyorgy Kovacs. Le

début de cette nouvelle prési-

dence coïncide avec le 50e

anniversaire de la Fespa

(fédération d’associations

d’imprimeurs et de

sérigraphes), année où

l’extension mondiale de

l’organisation franchit une

nouvelle étape, avec de nou-

veaux événements FESPA au

Brésil, en Turquie, en Chine

et en Afrique, en plus des

salons en Europe.

Lascelle Barrow avait déjà été

président de la FESPA

entre 1992 et 1996, période

au cours de laquelle il avait

piloté l’organisation du

premier salon autonome de

FESPA à Lyon. Par la suite, il

a promu le lancement de

l’événement "FESPA Digital"

et enclenché la stratégie

d’extension mondiale de la

Fédération.

6 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

NOUVELLES RÉFÉRENCES DE LA FAMILLE D’IMPRIMANTES LATEX• HP Latex 260 (anciennement HP Designjet L26500) ;• HP Latex 280 (anciennement HP Designjet L28500) ;• HP Latex LX600;• HP Latex 820 (anciennement imprimante industrielle HP Scitex LX820) ;• HP Latex 850 (anciennement imprimante industrielle HP Scitex LX850) ;• HP Latex 3000.

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[PRODUCTION] HP s’installesur le marché de l’impressionindustrielle, avec une pressealliant la productivité et la qualitéindispensables pour la plupartdes travaux d’impression grandformat. En juin dernier, HP a profité del’édition londonienne de laFESPA pour la présentation desa presse industrielle grandformat Scitex FB10000. Utilisant la technologie d’impressionHDR (High Dynamic Range) deHP, cette nouvelle presse cibleles prestataires de servicesd’impression (PSP) à volumeélevé de production, pour leurs

applications de type PLV (publicitésur le lieu de vente) graphiqueet carton, segment lui aussitouché par l’impression numérique.Elle sera disponible à partir denovembre 2013.Le système d’impressionhexachrome HP Scitex HDR secaractérise par une qualité etune productivité de haut niveau,ainsi que par un contrôledynamique de la taille des pointsde trame. Cette technologieHDR permet aux PSP de faireface aux pics de demande grâceà une capacité de productionallant jusqu’à 625 m2/h (*) età l’impression directe sur support

rigide (Direct to Board). Ellepermet de contrôler avec précisionles couleurs et les tons pour unegrande finesse des détails, cequi produit des impressionsprésentant une forte dynamique.HP Scitex HDR emploie descombinaisons d’encres claireset foncées, ainsi que trois volumesde goutte, pour obtenir la qualiténécessaire à des graphismestrès réalistes.La nouvelle presse se distingueégalement par sa polyvalenceen termes de supports soupleset rigides, y compris l’acryliqueet le polypropylène. Les nouvellesencres HP HDR240 Scitex offrent

une très bonne adhérence surune vaste gamme de supports,tout en assurant une productivitéélevée et le respect des normesISO d’épreuvage, facilitant ainsila correspondance des couleursentre le numérique et l’analogique.Les PSP peuvent ainsi obtenirla qualité et la vitesse exigéesdes applications offsettraditionnelles, tout en répondantà la demande croissante defaibles tirages, de délais rapideset de contenus variables. n

(*) Sur feuilles 160 x 320 cm, y compris un cycle complet dechargement/déchargement.

[TRACEURS] HP enrichit versle haut de gamme son offred’imprimantes traceurs, destinéeaux applications techniques. Les Designjet T920 et T1500,deux ePrinter grand format (36pouces) et grande vitesse, ciblentles professionnels de l’architecture,de l’ingénierie, de la constructionet du design.Ils se positionnent un peu pluscomme des solutions d’impressionque comme de « simples »traceurs parce qu’ils présententune ergonomie d’utilisationorientée vers les situations detravail propres à ces professions,marquées par la mobilité(déplacements multiples entreles bureaux, les chantiers et lesaéroports) et le travail collaboratif.Les Designjet T920 et T1500 sontdestinés respectivement aux

petits/moyens groupes de travailet aux environnements multi-utilisateurs, et sont dotés defonctionnalités pensées pouraccélérer le travail en groupeet à distance :• un fonctionnement en modeconnecté au Web, notammentau sein de clouds ;• un « stacker » de sortie intégré,facilitant la collecte et le classementdes tirages grand format (quiarrivent rassemblés dans l’ordreet à plat), placé sur le dessusde l’imprimante, ce qui réduitle temps passé à récupérer, trieret consulter les pages ;• un système de chargementdes rouleaux à l’avant, qui facilitele chargement du média, mêmelorsque l’utilisateur est assis (letraceur étant conçu pour êtreadossé à un mur).

• un écran couleur tactile intuitifet orientable, qui offre auxutilisateurs une maîtrise accruesur la gestion des travaux, le suivides coûts d’impression et laprévisualisation fidèle des tirages.La vitesse d’impression atteint

21 s par tirage A1 en mode écono -mique. Grâce aux six encres HPoriginales et à la tête d’impressionHP, la nouvelle série peut produiredes noirs profonds, de véritablesgris neutres, des couleurs viveset des traits nets. n

Une presse industrielle grand format siglée HP

Deux ePrinter HP très ergonomiques

L’offre HP Designjet ePrinter inclut HP Designjet ePrint and Share, un service web

gratuit qui permet la sauvegarde, le partage, la visualisation et l’impression de

documents grand format à partir d’une tablette Android ou Apple, d’un smartphone,

d’un ordinateur portable ou de l’écran tactile d’une imprimante ePrinter.

ACTUS

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 7

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ACTUS

[RÉFLEXION] Le Symposiumde l’impression numérique 2013,qui s’est tenu en juin à Paris, aété l’occasion, pour les acteursde ce marché, d’une réflexionpartagée sur les grands courantsd’évolutions qui traversent le métier d’imprimeur. Lesconséquences et les réponsesau basculement de lacommunication du print vers lenumérique dans les entreprisesont constitué un des grandsthèmes des échanges.Première remarque, une desprincipales conséquences decette bascule est un resserrementgénéral des budgets Impression.Dans le cas d’un projet d’impressionmarketing, cette contraintes’accompagne d’une vigilanceaccrue sur le Retour surInvestissement (RSI), qui doitêtre établi avant le lancementde la commande, pour justifierla pertinence de la décision. On peut parler de ROMI (ReturnOn Marketing Investment) établia priori, s’amuse Ludovic Martin,directeur marketing d’Exaprint,dès le début de son interventiondans la session d’ouverture dela rencontre, intitulée « Parolesd’experts: Mutations et Prospectives,des Opportunités? ».On observe également que, dufait de cette pression sur lesbudgets et de cette préoccupationsur le RSI en amont, les interlocuteursen contact avec les imprimeurssont de plus en plus les directionsproches des métiers. En particulier,on observe une implication plus

directe des directions marketing,aux côtés des directionsfonctionnelles, directions achats,directeurs financiers.

VERS UN REBOND DU PRINTLe print n’est pas mort, et l’onest en train de revenir du rêvedu « tout web » qui a régné cesdernières années, affirmel’intervenant. Plusieurs facteurs concourent àcette opinion. Le premier est lebrouillard informationnel induit,entre autres, par les réseauxsociaux. Un trop plein de sollicitations(le chat, les mails, les notifications,demandes de contact…) engendreune confusion des messages, unesorte de une saturation digitalequi fait que l’on ne retient plusgrand-chose.Autre déconvenue, l’on s’aperçoitaujourd’hui que le canal digitalcomporte de nombreux coûts

cachés, alors qu’on le croyaitquasiment gratuit. Par exemple,du fait de la surprolifération desmessages, il y a une surenchèrepermanente pour rester visible,notamment à travers la guerredes « addwords » (mots clésachetés auprès des moteurs derecherche pour apparaître entête des résultats). Ainsi, les coûts de visibilitémarketing s’élèvent inexo -rablement… jusqu’à dépasserceux de l’imprimé!Concrètement, certains observentque le coût global d’acquisitiond’un client, le fameux COCA(Cost of Customer Acquisition)bien connu des directionsmarketing et commerciales, tendà redevenir moins cher dans lecadre d’une campagne decourriers papier qu’avec unecampagne numérique (e-mails,réseaux sociaux, etc.).Ce retour aux réalités est accélérépar une évolution notable du Print,

qui n’est pas resté statiquependant tout ce temps. Unepartie importante de l’activitéImpression a évolué vers du trèsqualitatif, du très personnalisé :un courrier papier peut être undocument sophistiqué, composéde différents éléments, et constituerun bel objet, que l’on garde,que l’on montre… un objet« Premium » en sorte. On commence à parlerd’ennoblissement, tendance trèsvisible au dernier salon Graphitec,qui s’est tenu fin juin à Paris,qui a donné la part belle auxsolutions d’impression trèsqualitative, aux équipementsde finition. Ce point de vue d’une élévationglobale de la valeur ajoutée,au détriment de l’impressiondite de labeur (et de masse), ad’ailleurs été repris et confirmépar plusieurs intervenants aucours de la journée, y comprisdans les tables rondes. n

Le « print » armé pour résisterà la poussée du numérique ?

13e SYMPOSIUM DU SIN

8 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

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[CRÉATION 3D] La créationde mode continue de repousserles limites de l’imagination. Unedouzaine de paires de chaussuresportées par des mannequinslors d’un défilé de couture à laFashion Week de Paris en juilletavaient été « imprimées » en 3Dpeu de temps auparavant pardes imprimantes Stratasys Connex. Il s’agissait de modèlesà géométrie plutôt complexe,évoquant des racines d’arbres,créés par le designer Rem D.Koolhaas et la styliste Iris vanHerpen (tous deux hollandais)pour « simuler la nature dansce qu’elle a de plus sauvageet beau »… Les chaussures ontété imprimées en 3D en utilisantdes matériaux Stratasys noirset blancs, opaques et rigides.« Nous sommes étonnés devoir comment l’impression 3Dpeut produire des chaussuresà la fois belles et qui se comportentremarquablement bien enutilisation réelle, y compris dans

un contexte aussi stressant qu’unpodium », se réjouissait Iris vanHerpen à l’issue du défilé. « Lesmatériaux rigides noirs ontprocuré un effet fantastique, endonnant aux chaussures un lookbrillant qui captaient les regardsdu public », renchérit la styliste,qui avait déjà expérimenté la

technologie d’impression 3DStratasys lors d’une précédentecollaboration pour réaliser unerobe imprimée en 3D.Rem D. Koolhaas précise :« Travailler avec Stratasys aégalement permis de testerrapidement les chaussurespendant le processus de

conception. Car il était facilede faire des changements etd’obtenir exactement ce que nous voulions. Une fois quenous avons abouti à la formeparfaite, nous avons imprimédouze paires de chaussures de mode en moins d’unesemaine ». n

Des chaussures imprimées en 3D

Un espace immersif de visualisation 3D

ACTUS

[INNOVATION] TechViz, spécialiste français des solutions devisualisation 3D, a dévoilé pour la première fois au public unespace immersif de 50m2 à Paris, mettant en œuvre sa technologieTechViz XL au sein d’une salle de visualisation sur quatre faces,unique en Europe. Adaptée à de nombreux types de supportsdifférents (CAVE, mur d’image, Cube, écran auto stéréoscopique,casque HMD…), la technologie TechViz XL est encore surtoututilisée dans des domaines industriels (automobile, aéronautique,bâtiment, nucléaire… ), mais elle commence également à intéresserles métiers de la communication, du marketing, voire del’événementiel. TechViz est une « success story » du logiciel français, pionnier des technologies de visualisation immersives etstéréoscopiques temps réel. Il compte plus de 300 clients, dont 90 % à l’international, et s’appuie à l’étranger sur un réseau departenaires couvrant à la fois les marchés européens, américains, asiatiques et du Moyen-Orient. n

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 9

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ACTUS

[LED] L’imprimeur niçois Exhibita officialisé la création d’unefiliale dédiée à l’affichagedynamique (LED) : Pixeolab.Son activité, qui va des écransaux dalles et aux solutions audioet vidéo, a déjà débuté depuisplusieurs mois : Pixeolab étaitprésent au printemps dernier,lors du Marché du Film à Cannesen mai (et même un mois avant,au MIP TV en avril) et a continuésur la 20e édition du GrandPrix de l’Entrepreneur d’Ernst

& Young à Monaco. Pixeolabintervient à toutes les étapesd’un projet de communicationvia l’affichage dynamique, dela définition du projet à lacaptation, en passant par ladiffusion, la mise en placed’éléments de décoration. Lesservices proposés comprennentla création et la gestion ducontenu, la gestion techniquedu projet multimédia et lalocation ou vente de moyensde diffusion. n

Exhibit crée une filiale dans l’affichage LED

[DISTRIBUTION] Xerox meten place un réseau indirect derevendeurs spécialisés, chargésde la commercialisation de sesoffres produits, logiciels etservices de production auprèsdes professionnels de la chaînedes Arts Graphiques. Il s’agitaussi d’optimiser sa couverturesur des secteurs d’activitésspécifiques, packaging, crossmédia ou photographie.En France, Xerox a pour objectifde recruter une dizaine derevendeurs d’ici la fin d’année,et s’appuie d’ores et déjà surl’expertise de quatre d’entre eux:•Pom’Print, revendeur régionalcouvrant les territoires de Marseilleet Lyon, est le spécialiste desprofessions graphiques etcommercialise des matériels,

logiciels et consommablesrépondant aux besoins desenvironnements graphiques ;• Fujifilm Graphic ServicesFrance, fournisseur majeur desIndustries Graphiques surl’ensemble du territoire, distribueles gammes de presses numériquesXerox ;• R-évolutions, professionneldes Arts Graphiques et duprépresse, propose notammentaux agences et aux imprimeursson expertise de la chaînegraphique ;• Appligraphic, intégrateur desolutions et distributeur deproduits et consommables pourl’industrie graphique, basé à Lyonet couvrant le Nord, l’Est, l’Ile-de-France, ainsi que les régionsRhône-Alpes et PACA.

En fonction des revendeurs, lesproduits concernés peuvent être:• la gamme Entry Productionnoir et couleur DC550/560,C75/J75, D95/D110;• la gamme High End Cut SheetDC8080, CP800/CP1000,NUVERA en noir ;• la gamme iGen4/iGen150 ;•la nouvelle imprimante GrandFormat IJP2000 ;• les logiciels FREEFLOW.Cette nouvelle politique dedistribution s’inscrit en synergieavec la force de vente directede la division GraphicCommunications Operationsde Xerox France. Elle est miseen œuvre par une équipe dédiée,dirigée par Philippe Gallardo,nommé au 1er janvier BusinessChannel Manager. n

Xerox France mise sur l’indirectdans les Arts Graphiques

Pixeolab au MIP TV 2013 à Cannes.

Philippe Gallardo, business

Channel Manager Xerox France :

« En nous appuyant sur des

revendeurs de qualité, nous

pouvons optimiser notre

performance. Un vrai plus pour

répondre à nos ambitions sur le

marché des Arts Graphiques ! »

10 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

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ACTUS

[FILM ADHÉSIF] MACtacélargit sa gamme de films deprotection anti-graffiti avec lelancement de trois nouvellesréférences : la LUV 7499, lesséries NoTag 90 et TagProtectClear. LUV 7499 est uneplastification anti-graffiti brillantecourte durée (2 ans en extérieur),conçue pour la protection desimages imprimées UV. Elle protègeaussi les impressions à based’encres solvant, éco-solvant etlatex. Sans PVC, sans solvant,ni phtalate, cette lamination estparfaitement compatible avecle support IMAGin JT 5425P/RUV (série conçue pour desapplications promotionnelles ouévénementielles de courte durée(2 à 3 ans): stands, PLV, enseignes,panneaux, décoration de bus,vitres et vitrines…) pour obtenirun complexe adhésif 100 %éco-conçu.Le 2e nouveau produit est lasérie de films de lamination anti-graffiti NoTag 90, spécialementdéveloppée pour la protection

Graffitis : MACtaccontre-attaque

des visuels imprimés, appliquéssur les surfaces planes ou courbes(2D). Sans PVC et d’unetransparence optimale, la sérieNoTag est disponible en mat(aspect grené), brillant (aspectgrené), brillant (finition lisse) etsatiné (finition lisse).Enfin, TagProtect Clear est uncomplexe transparent de 200 µd’épaisseur, qui s’appliquedirectement sur la surface àprotéger. Conformable (surfaces2D), le TagProtect Clear offre uneprotection anti-graffiti sur unemultitude de surfaces en intérieur

ou extérieur: façades de bâtiment,unités de construction modulaires,mobilier urbain, conteneurs àdéchets, horodateurs, bornesélectriques, caisses automatiquesde parking, stations de métro,ascenseurs, etc. Ce film se déclineen quatre finitions (mat grené,brillant grené, brillant lisse et satinélisse), afin d’être le plus procheesthétiquement de la surfaceinitiale à protéger.Ces annonces font de l’offreMACtac la plus large gammede films de protection anti-graffitidisponible, avec notamment lesfilms aux finitions mates. A noterégalement, la disponibilité d’ungel de nettoyage des surfacescouvertes par les graffitis :TagAway,un gel biodégradable,particulièrement efficace lorsqu’ilest utilisé sur les films de laminationet de protection anti-graffitiMACtac. Sans danger pourl’utilisateur, il est ininflammableet facile à appliquer sur unesurface verticale à l’aide d’unpinceau, car il ne coule pas.n

NOMINATIONS

SPANDEXSpandex, un des principaux

fournisseurs de l’industrie

mondiale de la signalétique et

de l’affichage, a annoncé la

nomination de Rob Karpenko

au poste de directeur

marketing. Rob Karpenko

dispose d’une longue expé-

rience dans la création de

solutions innovantes dans le

secteur de la communication

visuelle, au sein d’environne-

ments multiculturels à évolu-

tion rapide. Expérience

acquise au long de ses

activités précédentes, au sein

de marques internationales

et dans un contexte de

commerce interentreprises,

et qu’il a récemment réorien-

tée dans le sens d’une spécia-

lisation en gestion de produits

et de marketing.

SEGOHervé Richard prend la prési-

dence du groupe d’imprimerie

SEGO, basé à Taverny (95),

un des grands acteurs fran-

çais de l’imprimerie indus-

trielle. Il succède à son père,

Pierre Richard, président

fondateur de la Sego en 1962.

Il assurait la direction géné-

rale du groupe depuis 4 ans.

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 11

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[BUILDING COVERING] Les bâtiments de Renault Truckssont devenus un véritable outilde communication pour l’ensembledu personnel, les visiteurs et legrand public, grâce à des bâchesvisibles depuis l’extérieur deses deux sites rhônais. Renault Trucks a profité du pas-sage à la norme Euro 6, dontl’objectif est de renforcer leslimites d’émissions polluantes,pour présenter sa nouvellegamme de huit véhicules.À cette occasion, ATC Groupea été sélectionné par l’industriellyonnais pour réaliser l’impressionet la pose de 22 bâches géantes,installées sur les façades desbâtiments de Renault Trucks àSaint-Priest et Vénissieux.Dans le respect de la campagne

de communication, la productions’est déroulée en deux temps :une première réalisation en phasede teasing reprenant des visuelsde détails des véhicules (commela calandre) et les messages clésde la campagne de communi -cation, puis dans la nuit du 11au 12 juin, juste après le lancementofficiel, l’installation d’autresbâches dévoilant les nouveauxvéhicules, sur fond blanc.Cette campagne de buildingcovering a consisté en l’impressiondes bâches (environ 1 000 m²de bâche grille), l’installationdes cadres et la pose des bâchestendues dans les cadres (parcinq poseurs, pendant trois jourset une nuit), la principale contrainteétant de ne pas détériorer lafaçade ni occulter les fenêtres

des bureaux. Parallèlement àces affichages grands formats,ATC Groupe a également mis àdisposition de Renault Trucks unautre savoir-faire, réalisant 1200kits PLV (contenant des kakemonos,des posters de fenêtres, desadhésifs muraux… le tout imprimédans 40 langues différentes) àdestination des concessionnairesdu monde entier, pour la promotionde la nouvelle gamme. La prise en charge de l’intégralitéde ce projet de building coveringa permis à ATC Groupe deconsolider sa position d’acteurphare sur les marchés de lasignalétique indoor, outdoor etdu marquage de véhicules. Ildémontre aussi sa capacité àgérer des dossiers internationaux,en dehors du secteur du luxe.n

SIGNA France, société spécialisée dans latransformation et la distribution de textiles etmatières techniques, et filiale du Groupe BHD*,vient de reprendre FIGRA (7 salariés, 1,3 M€

en 2012), une PME basée en banlieue parisienne,à Marolles-en-Brie (94). Cette opération permettraà SIGNA France de développer son activité« Signalétique ». Des embauches de personnel

supplémentaire et des investissements dans l’outilde travail du site de Marolles-en-Brie sont planifiésà court terme, afin d’élargir la gamme de solutionsproposées et pour répondre, dans des délais toujoursplus limités, à des prestations « sur-mesure »avec la plus grande fiabilité.

*BHD : 21 filiales et 55 M€ de CA en 2012

ATC habille Renault Trucks

SIGNA France rachète FIGRA

ACTUS

Lancement desPANO [Boutiques]du CœurPano Boutique, qui fête ses 25

ans, annonce l’ouverture d’une

concession à Clermont-Ferrand

et créé parallèlement « Les

Pano du cœur ». Cette associa-

tion, impliquant les concession-

naires et la direction du

réseau, vise à soutenir des pro-

jets caritatifs, écologiques, hu-

manitaires ou portant sur le

handicap. L’enseigne va privilé-

gier les opérations facilement

réalisables, principalement à

l’échelle locale.

Elles seront choisies en

concertation entre la tête de

réseau et les concessionnaires.

objectif : deux événements

annuels, voire plus en cas de

projet exceptionnel.

BS2i rachète Carré PrintBS2i, spécialiste de l’impres-

sion numérique grand format

basé à Honfleur (Calvados), a

pris le contrôle de la société

Carré Print (basée à Chazelles

sur-Lyon, dans la Loire),

intégrateur et fournisseur de

solutions visuelles associant

l’impression numérique à une

large gamme de structures,

cadres et systèmes de

tension. BS2i, imprime plus

de 300000 m²/an sur diffé-

rents supports (bâches, PVC,

textiles, panneaux rigides),

pour les professionnels de la

communication visuelle.

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[IMPRIMANTES] Aprèsquelques pré-annonces cesderniers temps, qui n’avaientpas eu de suites concrètes trèsvisibles, Xerox s’est décidé àentrer officiellement dans l’arènede l’impression grand format.Le modèle présenté en juillet,baptisé I JP 2000, est une jetd’encre imprimant sur une largeuratteignant 42 pouces (laize de1,067 m) avec un niveau deperformance d’emblée trèsélevé, alliant qualité d’impressionet haute vitesse : jusqu’à420m²/heure avec une résolutionde 1600 x 1600 ppp, annoncele fabricant. Xerox affirme queles travaux peuvent être exécutés

jusqu’à 10 fois plus vite que surles systèmes d’impression grandformat traditionnels, soit cinqsecondes pour imprimer uneaffiche couleur de haute qualité,ou une minute pour réaliser unebanderole de neuf mètres. La nouvelle I JP 2000 cible unlarge spectre d’applications,de l’affichage intérieur (affiches,éléments signalétiques, PLV etbanderoles) aux documentshaut de gamme destinés auxmarchés CAD et SIG.Un niveau de performance quirésulte de l’utilisation detechnologies avancées, commeles 5 têtes d’impression fixes (avec goutte à la demande et

3 canaux CMJ + 2 noirs),réparties sur toute la largeurdu support, pour une impressionen un seul passage. Autre caractéristique notable,l’exploitation d’un toner« instantané », produisant descouleurs éclatantes tout enassurant une bonne clarté etune précision élevée des images,qu’il s’agisse de bannières desalons, de graphiques deprésentation, de photographiesgrandeur nature ou de supportsd’affichage publicitaires.Outre les supports standardset couchés, il est possibled’accéder à un plus grandchoix, allant du tissu banderole

aux papiers glacés et satinésen passant par les films rétroéclairés ou opaques (formatsdes supports : largeur 280 à1067 mm; longueur 210 mmà 30 mètres ; grammage 64 à190g/m²; épaisseur 76 à 178microns).L’I JP 2 000 est équipée ducontrôleur d’impression CalderaGrandRIP, un workflow grandformat sophistiqué permettantde gérer la production demanière fluide tout au long duprocessus.Dévoilée par Xerox au salon FESPA et au salon PRINT 13 àChicago, elle est d’ores et déjàdisponible. n

Xerox se fait le grand format!

ACTUS

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ACTUS

[FINITIONS] EPS Distribution a pris la suite de Canon/Ocepour la distribution des vernisseuses UV grand format Bürkle.Il présentera au public pour la première fois sur son stand auprochain salon Viscom 2013 une machine du fabricantallemand Bürkle LFC (1300 – 1600 – 2100 mm).EPS-Distribution a installé son premier modèle Bürkle en2100 mm de largeur de travail utile chez Top Color Numericà Colmar en août dernier.Le distributeur propose également une large gamme de vernis :tous supports, d’une épaisseur de 5 à 30 µ (voire 50 µ surdemande) en un passage sans effet peau d’orange, antigraffiti, avec une capacité de déformation de 400 % (pour lecovering), normé anti rayure (avec les accréditations allemandespour la mise en place dans des univers recevant des enfants),des teintes Pantone et RAL, dorées, argentées, pour verres,PMMA, papier peint, etc. n

[IMPRESSION SUR VERRE]SUN Studio, réseau de franchisemondiale spécialisé dansl’impression sur tous supports(verre, plastique, bois, toile…)pour les clients B2B, a ouvertrécemment un « studio » en Ile-de-France, dans le Val-d’Oise,à Sarcelles.Ce nouveau SUN Studio Parisest le 95e créé dans le mondepar le groupe russe Sun Innovations Company (fabricantd’imprimantes UV et d’encres« nanoink »), dont le réseaus’étend à travers 19 pays.SUN Studio Paris s’est spécialisédans l’impression sur verre et estpartenaire de l’usine de verreTGVI, située dans des locaux voisinsà Sarcelles. Il propose ainsi descloisons, façades, crédences de

cuisines, des vitraux en 3D, desdécorations de portes en verre,etc. Ce partenariat et cetteproximité géographique permettent à SUN Studio Parisde limiter au maximum lestransports de verre, donc deréduire le risque de casse et deréaliser des économies sur lescoûts de transport. L’allianceavec TGVI apporte aux clientsla garantie d’un rapport qualité/prix très avantageux.La technologie d’impressionutilisée est à séchage UV-LED,choisie parce qu’elle permet unséchage instantané, apporte laqualité photographique sur toussupports et garantit une adhésiontrès forte au support des encres,qui se polymérisent sur le matériel. n

Bürkle vernit chez EPS Distribution

Sun Studio arrive en Ile-de-France

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16 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

CERTIFICATIONS : M

dossier

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SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 17

: MODES D’EMPLOI SE PRÉVALOIR DE CERTIFICA-

TIONS ATTESTANT SON

ENGAGEMENT DANS LE

MANAGEMENT ENVIRON-

NEMENTAL OÙ LA QUALITÉ

DE SA GESTION DE LA

COULEUR DEVIENT UN

ATOUT DIFFÉRENCIATEUR.

DANS LES ARTS

GRAPHIQUES COMME

AILLEURS, LES CLIENTS

SONT PLUS ATTENTIFS

QU’AVANT AUX LABELS

GARANTISSANT LE

PROFESSIONNALISME DE

L’IMPRIMEUR AUQUEL ILS

S’APPRÊTENT À CONFIER

LEURS TRAVAUX.

TOUR D’HORIZON DES

MOTIVATIONS ET

BÉNÉFICES CONSTATÉS.

Par Jenny de Montaigne

ISO 14001,ISO 12647,IMPRIM’VERT,PEFC, FSC…

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18 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

Dans cette course en avant, les arts gra-phiques ne peuvent s’affranchir descontraintes qui s’imposent aux autressecteurs industriels : automatisation desprocessus, stan dardisation des outils, la-bellisation garantissant les niveaux dequalité des produits livrés, mise enconformité avec les réglementations, no-tamment en termes de sécurité et de res-pect des normes environnementales.Ce dossier, dédié à la normalisationdans le domaine de l’impression, met leprojecteur sur deux types d’approche.La première est l’approche générique(c’est-à-dire applicable à tout secteurd’activité), abordée à travers une normecomme ISO 14001, qui cible les Proces-sus et le management environnemental ;La seconde approche est plus spécifiqueau domaine ciblé (et un peu plus orien-tée Produits), notamment à travers lasérie de normes ISO 12647 concernantla colorimétrie dans l’imprimerie, et àtravers la création de labels environne-mentaux comme Imprim’Vert ou PEFC.

La norme ISO 14001 est le pilier « Environnement » du triptyque de cer-tification QSE (Qualité - Sécurité - Envi-ronnement), qui comprend égalementles normes ISO 9001 sur la qualité etOHSAS 18001 sur la sécurité.Ces trois normes reposent sur un mo-dèle similaire, ce qui facilite leur inté-gration, l’objectif de cette triplecertification étant d’aider les entreprisesà mettre en place une politique globalede management des risques.Élaborée par l’ISO (International Or-ganization for Standardization, enfrançais : Organisation Internationalede Normalisation), ISO 14001 consti-tue la référence des organisations dési-reuses de mettre en place un systèmede management environnemental.Plus précisément, elle a pour objectifd’aider les entreprises à définir et met-

tre en place des mesures leur permet-tant de gérer l’impact de leurs activitéssur l’environnement, à démontrer l’effi-cacité de cette gestion et à la maintenircette efficacité dans le temps. Par sonprincipe, elle engage donc l’entreprisedans une démarche de progrès continude ses performances environnemen-tales et lui permet de rester conforme àla réglementation en vigueur.Cette norme internationale peut s’ap-pliquer à tous les types d’organisation(collectivités, services publics, adminis-tration, etc.) et d’entreprises (industriellesou de services), indépendamment deleur taille et leurs activités.

CERTIFICATIONS ISO 14001, ISO 12647, IMPRIM’VERT, PEFC…

DES ATOUTS GAGNA N

LA MODERNISATION DE L’ACTIVITÉ « COMMUNICATION VISUELLE/ARTS

GRAPHIQUES » SE TRADUIT, COMME DANS PRATIQUEMENT TOUS LES

AUTRES SECTEURS, PAR L’AMORCE D’UNE VÉRITABLE INDUSTRIALISATION:

ELLE EST RENTRÉE, CONCRÈTEMENT, DANS UNE SPIRALE IRRÉVERSIBLE DE

RECHERCHE DE PRODUCTIVITÉ (MONDIALISATION DE L’ÉCONOMIE OBLIGE)

ET DE PERFORMANCE (CONCURRENCE OBLIGE).

dossier

CERTIFICATION ISO 14001POUR CERTIFIER UN MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL

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COMMENT SE FAIRE CERTIFIERISO 14001?La certification ISO 14001 s’obtient suite à unaudit réalisé par un organisme agréé, commel’AFAQ (maintenant intégré par l’AFNOR), leBureau Veritas, etc. Signalons à ce sujet que lesite de l’UNIC (Union Nationale de l’Imprime-rie et de la Communication) contient un volet « Environnement » important, proposant desinformations, des conseils, des guides, desfiches techniques et même un service d’assis-tance pour répondre aux questions et assisterles entreprises dans leurs réflexions et dé-marches environnementales.L’organisme de certification choisi par l’entre-prise lui dédie un auditeur, qui a pour missionde vérifier la conformité du système avec lesexigences de la norme.La première étape est l’analyse des élémentsessentiels du système de management envi-ronnemental (SME) de l’entreprise candidateet la définition du plan d’audit. Ensuite a lieule premier audit complet, sur site, suivi de larédaction du rapport d’audit. L’auditeur porteensuite son rapport d’audit devant un comitéd’experts, qui va décider de la certification ounon du système audité. Si une non-conformitémajeure est détectée, le système ne peut pasêtre certifié tant qu’elle n’est pas levée. Si ladécision est favorable, l’étape suivante estl’émission du certificat, valable trois ans.Pendant les deux années suivantes doiventavoir lieu deux audits de surveillance annuels,au cours desquels les auditeurs doivent s’assu-rer que l’entreprise a remédié aux écartsconstatés lors de l’audit précédent, et que lesaménagements éventuels de l’entreprise satis-font aux exigences de la norme.

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 19

Bien qu’elle ne soit pas obligatoire etdépende de la volonté de chaque or-ganisation, la norme ISO 14001 ren-contre un succès indéniable auprès desentreprises.Une étude de l’Afnor auprès de 800entreprises souligne quatre facteurs demotivation qui reviennent dans la ma-jorité des cas : améliorer l’image del’entreprise, se mettre en conformitéavec la réglementation environnemen-tale (et anticiper les lois futures), amé-liorer la performance globale del’entreprise, répondre aux exigences auniveau d’un Groupe en vue d’une re-connaissance interne. Curieusement, lecritère « opportunité commerciale » nevient qu’en 7e position, mais sans douteest-il intégré dans les première et troi-sième motivations déclarées (précisonségalement que l’étude date de 2008).

14001: DES CRITIQUESFONDÉES…Bien que fortement encouragée dansde nombreux pays dans le cadre des

politiques de développement durable,la norme ISO 14001 n’est pasexempte de certaines critiques fondées.La première de ces critiques est qu’ellen’évalue que les moyens et pas les ré-sultats. Elle se prononce sur la politiquede l’entreprise en matière d’environne-ment, mais pas sur sa performance en-vironnementale. Autrement dit, elle necertifie pas que l’entreprise ne polluepas, ni même qu’elle respecte la régle-mentation environnementale, mais seu-lement que l’entreprise s’engage àatteindre les objectifs qu’elle se fixeelle-même régulièrement. En outre, l’en-treprise n’a pas obligation de commu-niquer ses résultats à l’extérieur.Le deuxième point faible, qui concernel’imprimerie, est que certains acteursémettent des doutes sur le sérieux descontrôles et audits, mais aussi sur le faitque de nombreux imprimeurs revendi-quent des certifications qu’ils n’ont pasou n’ont plus. Ils estiment que cela nevalorise pas ceux qui ont fait les effortsnécessaires et militent donc pour un ren-

A NTS POUR L’IMPRIMEUR AMÉLIORER L’EFFICACITÉ GLOBALE

DE L’ENTREPRISE

AMÉLIORER L’IMAGE DE L’ENTREPRISE

RÉPONDRE À UNE OBLIGATION CLIENT

PRÉVENIR OU REMÉDIER À CERTAINSDYSFONCTIONNEMENTS

ALLER AU DEVANT DES EXIGENCES RÉGLEMENTAIRES

RÉPONDRE À DES EXIGENCES RÉGLEMENTAIRES

SE DIFFÉRENCIER DES CONCURRENTS

RÉPONDRE À UNE EXIGENCE DU GROUPE

FAIRE UN BILAN DE CE QUI SE FAISAITDANS L’ENTREPRISE

ACQUÉRIR DES MÉTHODES DE TRAVAILQUI N’EXISTAIENT PAS

PARER AUX CONTESTATIONS SOCIALESET ÉCONOMIQUES

64 %

77 %

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49 %

65 %

55 %

39 %

58 %

38 %

32 %

19 %

Typologie des motivations relatives à la certification environnementale. Source Afnor

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20 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

forcement des contrôles et plus de sévéritéenvers ces pratiques de type « greenwas-hing », qui sont préjudiciables tant pourles consommateurs (informations trom-peuses) que pour les entreprises (concur-rence déloyale). Par exemple, Ludovic Martin, directeurmarketing d’Exaprint, s’indigne que l’onvoie, sur les certifications PEFC, 9001 etImprim’Vert, « beaucoup de tricheurs quiont perdu leur certification mais qui lais-sent les logos sur leur site. Ou d’autres quine font qu’acheter du papier certifié, maisqui ne le sont pas eux-mêmes… Les clientsfinaux ne voient pas toujours la différence.En outre, les organismes ne communi-quent pas toujours sur les spécificités deleurs normes et labels et ça brouille un peule message… ».« Notre président, ainsi que certaines associations professionnelles, sont en traind’œuvrer auprès des organismes de cer-tification, pour simplifier les procédures etsurtout faire en sorte qu’il y ait un peu plusde contrôles et de rigueur envers certains« tricheurs », poursuit Ludovic Martin.« Parce que ça coûte très cher à ceux quijouent le jeu, notamment à certains qui ontdû remettre en cause leur modèle ».

A ce sujet, on note que le CNC (ConseilNational de la Consommation), saisi parle Commissaire général au développe-ment durable de la DGCCRF (DirectionGénérale de la Concurrence, de laConsommation et de la Répression desFraudes) au sujet de la multiplication desallégations environnementales dans l’affi-chage, a émis en juillet 2013 un avis destiné à clarifier les conditions d’exploi-tation de ces allégations.Dans cet avis, le CNC reconnaît toutefoisque le contrôle de l’affichage environne-mental, pour certains types de produits,est difficile à assurer, notamment pour lesproduits importés de pays tiers, hors UE.Mais il préconise certaines mesurescomme la création d’un site officiel dédiéà destination de tous, en vue d’expliqueret de valoriser un dispositif d’affichagepouvant rendre facilement visibles et com-préhensibles les efforts réalisés par les en-treprises en matière d’évaluation desimpacts de leurs produits sur l’environne-ment. Deuxième recommandation, lamise en place d’une instance de pilotagedestinée à déterminer et à conduire lamise en œuvre des adaptations néces-saires. n

dossier

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,Aujourd’hui reconnu par l’ensembledes acteurs des industries graphiques,le label Imprim’Vert a été créé en 1998et marque une volonté de s’engagerpour l’environnement. L’imprimerie sou-haitant obtenir ce label doit contacterun organisme référent Imprim’Vert, quil’aidera à constituer son dossier et, unefois validé, un cahier des charges quel’imprimerie devra respecter.Ce cahier des charges Imprim’Vert estfondé sur quatre critères :• une « bonne » gestion des déchetsdangereux,• la sécurisation de stockage des li-quides dangereux,• la non-utilisation des produitstoxiques,• la sensibilisation environnementaleauprès de la clientèle.Certains imprimeurs vont encore plusloin, en garantissant qu’ils n’utilisentque des papiers blanchis sans chlore ni

dérivé de chlore, des encres certifiéesd’origine végétale et que le bois ex-ploité pour la fabrication du papier estissu de forêts gérées durablement (la-bels FSC/PEFC).La marque PEFC (Program for the En-dorsement of Forest Certification, ouProgramme de reconnaissance des cer-tifications forestières, www.pefc-france.org) est une certificationforestière qui garantit que le papierprovient de forêts gérées durablement.PEFC intéresse surtout les acteurs euro-péens.FSC (Forest Stewardship Council), estplus connu mondialement. FSC estaussi une organisation internationalenon gouvernementale (créé par WWF),qui s’emploie à promouvoir la gestionresponsable des forêts mondiales, à tra-vers la participation à l’élaboration denormes, le suivi des opérations certi-fiées, etc. n

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 21

DES ATOUTS GAGNANTSPOUR L’IMPRIMEUR

D’IMPRIM’VERT À PEFC/FSCLES LABELS CLÉS DE L’ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL

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Le groupe de normes ISO 12647 ras-semble l’ensemble des spécifications ourecommandations requises pour l’ob-tention de travaux imprimés de qualitéprofessionnelle. Il a été élaboré par uncomité technique de l’ISO chargé destechnologies graphiques (CT 130).Porte-étendard de l’avancée de la nor-malisation dans les métiers graphiques,la famille ISO 12647 ambitionne derendre possible une production vrai-ment industrielle, en fluidifiant leséchanges et la collaboration entre lesdifférents acteurs de la chaîne gra-phique, à travers la garantie de com-patibilité entre les matériels utilisés parces sociétés. L’objectif final étant d’as-surer la qualité et la reproductibilité (ouau moins la prévisibilité) de la produc-tion d’imprimés.Ceci est vrai pour les petites etmoyennes entreprises, auxquellesl’adoption de cette norme permet d’es-pérer réduire les malfaçons, et de pro-poser une sorte d’assurance qualité àleurs clients ou partenaires. Cet ensem-ble de normes est structuré en sept par-ties, précédées d’une 8e consacrée aux

méthodes et outils de mesure pourcontrôler le respect des 7 suivantes. Cessept volets, numérotés de 12647-2 à12647-8, présentent les éléments spé-cifiques à différentes techniques d’im-pression professionnelle : 12647-2, laplus connue (pour les machines offsetavec sécheur/heatset), 12647-3 (pourl’offset sans sécheur/coldset), 12647-4pour l’héliogravure, 12647-5 pour lasérigraphie, 12647-6 pour la flexogra-phie,12647-7 pour l’épreuvage numériqueet enfin 12647-8 pour l’impression demaquettes couleurs.Pour chaque technologie d’impression,la norme spécifie les critères à respec-ter : résolution, linéature des trames,forme des points de trame, tolérance durepérage des formes d’imprimantes,charge d’encre maximale, « copiabi-lité » maximale et minimale des pointsde trame selon le type de papier, cou-leur et brillance des supports, des en-cres, valeurs et tolérance del’engraissement du point de trame. Si-gnalons qu’un document en français deprésentation détaillée de cet ensemblede normes est distribué par l’Afnor. n

LA CERTIFICATION12647, ENPRATIQUELes imprimeurs peuvent obtenir la certifica-tion ISO 12647 auprès d’organismescertificateurs accrédités. En Europe, FOGRA etUGRA sont les plus connus. Le premier(www.fogra.org) est un organisme certifica-teur indépendant, basé à Munich. L’UGRA (www.ugra.ch) est lecentre de compétence suisse destechnologies des média et del’imprimerie, qui, en tant qu’organisme suisse indépendant, certifie lesimprimeries et les entreprises de pré-presseselon le référentiel PSO. Le PSO (Procédé standardisé Offset) est unréférentiel écrit en allemand (Der Prozess-Standard Offsetdruck) par la Fédérationallemande des industries graphiques (BVDM) . Il décrit les méthodes de mise en place, detest et de contrôle de la production pour chacune des étapes de la mise en conformitéà la norme ISO 12647-2, tout en faisantappel, en réalité, à plusieurs autres normesISO complémentaires.

Signalons la présence en France de l’association France PSO, dont l’objectif est la promotion dans l’Hexagone de ladémarche de standardisation des industriesgraphiques selon PSO (www.france-pso.org). Elle regroupe les experts certifiés Ugra, dansle but de mettre à disposition des imprimeurs,sociétés de prépresse, graphistes, acheteursd’imprimés... les ressources disponibles enfrançais, concernant la mise en place de cesstandards métiers de l’industrie graphique.

dossier

ISO 12647POUR UNE GESTION PLUS PROFESSIONNELLE DE LA COULEUR

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SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 23

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Pour certains, la démarche 14001 s’in-tègre dans une approche globale envi-ronnementale, c’est-à-dire qu’elle « vade pair » avec d’autres mesures : parexemple, elle vient en prolongement eten amplificateur d’un premier pas, leplus souvent une labellisation Im-prim’Vert, accompagnée ou non d’unecertification PEFC. Parallèlement, ellerépond à une recherche de positionne-ment plus qualitatif, et des retombéescommerciales correspondantes.« Nous voulions montrer, quantifier,qualifier les démarches environnemen-tales que nous mettions en place en in-terne », déclare Ludovic Martin,directeur marketing d’Exaprint. « Il fautun label pour prouver au client tout ceque l’on fait. Imprim’Vert est un bonmoyen d’échelonner une démarche,avec un 1er certificat qui permet deprouver son engagement en matièred’impression responsable, et de se dif-férencier par rapport à d’autres impri-meurs qui n’auraient pas cettecertification ».L’étape suivante a été la certificationPEFC, qui répondait à une double pro-blématique, celle de la propagation dela certification sur l’intégralité de lachaîne, jusqu’au client final : « noussommes imprimeurs en ligne spéciali-sés dans le B2B », explique Ludovic

Martin. « Ce qui veut dire que des im-primeurs et des professionnel des ArtsGraphiques achètent leurs produits im-primés chez nous et les revendent en-suite à leurs clients. Il fallait trouver unemécanique autorisant le transfert sur lachaîne de contrôle (notamment pourPEFC). Cela demande une vraie ré-flexion sur le process de fabrication demanière à être conforme aux normessur toutes les étapes ».

Pour l’alsacien OTT Imprimeurs, la cer-tification 14001 rentre, certes, dans lecadre d’une politique environnementaleclairement définie, et enclenchée delongue date, dans le prolongementd’une certification Qualité ISO 9001,obtenue en 1999. Mais elle a aussi desobjectifs commerciaux explicites : êtremieux positionné sur des appels d’of-fres que d’autres candidats moins avan-cés. « ISO 14001 est le panenvironnemental sur le socle de 9001et nous sommes dans une politique en-vironnementale clairement définie », re-connaît Denis Bendele, directeurcommercial. « Mais nous somme allésdans cette démarche parce que sur cer-tains marchés, surtout les institutionnelset les grands groupes industriels, ellenous permettait de nous positionner enayant un argument commercial supplé-

ISO 14001Pour un meilleur positionnement commercial

PRESQUE TOUJOURS, LA CERTIFICATION ISO14001 S’INSÈRE DANSUNE POLITIQUE GLOBALE DE MANAGE-MENT ENVIRONNE-MENTAL, QUICOMPREND AUSSI LALABELLISATION IMPRIM’VERT OU LESCERTIFICATIONS SUR LEPAPIER (PEFC, FSC). ELLE EST SOUVENTAUSSI LE PROLONGE-MENT D’UNE POLITIQUEDE GESTION DE LAQUALITÉ… MAIS LES MOTIVATIONSCOMMERCIALES NESONT JAMAIS BIENLOIN.

TERRAIN-TÉMOIGNAGES

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24 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

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dossier

mentaire par rapport à d’autresconfrères non certifiés ».En dehors de ce type de cible, bienqu’il y ait beaucoup d’imprimeurs cer-tifiés eux-aussi, la certification 14001constitue un « plus » dans l’argumenta-tion commerciale.« Nous sommes dans un métier très tou-ché par la crise, le papier est moinsconsommé… Ce peut être un plus dansl’argumentaire commercial de direqu’en plus nous sommes certifiés14001, PEFC, et labellisés Im-prim’Vert », se félicite Denis Bendele.

Pour Electrogeloz également, la dé-marche ISO 14001 vient en prolonge-ment d’une politique globale de gestionde la qualité, qui a commencé avecune certification 9001 (obtenue en1995), et qui s’est poursuivie avec l’ob-tention de la marque Imprim’Vert (en2007) et la certification PEFC en 2012pour son site d’Ivry. « Nous avions déjàune politique environnementale depuislongtemps et nous voulions prouver etéprouver notre démarche », indiqueFrédéric Moreau, président d’Electroge-loz. En outre, « il y a une véritable at-tente du côté de la clientèle, quidemande de façon insistante un cata-

logue de certifications. Systématique-ment, on a un volet environnemental dansles appels d’offres. Beaucoup de ceuxauxquels nous répondons viennent degrosses entreprises (surtout industrielles etadministrations), qui ont en interne despersonnes dédiées, qui choisiront un four-nisseur qui pourra y répondre ».

Pour l’imprimeur italien PixartPrinting,la certification 14001 avait surtout desvisées organisationnelles : « Elle est utileet nécessaire pour structurer l’entreprisede façon à prévenir toute forme de pol-lution et, le cas échéant, pour savoir lagérer correctement et la contrôler », af-firme Maico Trinca, Country ManagerFrance chez PixartPrinting.

LA CERTIFICATION 14001EST-ELLE UN PROCESSUSLOURD?La plupart des imprimeurs interrogéspar SIS ne semblent pas trouver l’effortdisproportionné eu égard aux béné-fices récoltés. En outre, il y a des condi-tions préalables qui contribuent àalléger la procédure : la marche estmoins haute si l’on a déjà fait l’effort dese faire labelliser Imprim’Vert, notam-

ment, ou si l’on a l’expérience d’unecertification 9001 préalable.« Nous avons mis en place il y a 5 ansune certification conjointe 9001 et14001 », explique Audrey Domenech,responsable Qualité chez Exaprint. « J’ai trouvé que c’était plus simple àmettre en place que la certificationPEFC. Parce que dans le principe, c’estl’entreprise qui fixe elle-même ses pro-pres objectifs. Elle peut donc choisirdes objectifs tenables et réalistes, cequi fait que le processus de certificationn’est pas trop lourd ».

Point de vue partagé par Frédéric Moreau (Electrogeloz) : « Si l’on a déjàfait la démarche pour obtenir la 9001(ce qui est le cas d’Electrogeloz depuislongtemps), la 14001 paraît beaucoupplus simple à obtenir. C’est pareil pourImprim’Vert, quand vous avez déjà faitla démarche, il y a déjà une bonnepartie des points auxquels vous répon-dez. Par exemple, vous n’utilisez pasde produits dangereux, ou des produitsmoins dangereux, donc vous avezbeaucoup de contraintes de ce côté.Vous faites déjà appel à des sociétésspécialisées pour le traitement des dé-chets et cela devient plus simple de

Ludovic Martin,

directeur marketing Exaprint

Denis Bendele,

directeur commercial OTT Imprimeurs

Patrick Verre,

gérant de l’imprimerie L’Atelier Sérigraphique

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SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 25

faire la démarche 14001. Concrète-ment, nous utilisons de l’éco-solvantdans le site d’Ivry-sur-Seine, mais nousavons choisi des machines qui nouspermettent de respecter les critères ».

SE FAIRE CERTIFIER 14001EST-IL TRÈS COÛTEUX?Le coût de la certification 14001 peutparaître élevé, mais pas forcément pro-hibitif. Surtout si l’on ne part pas dezéro.« Nous avions déjà en œuvre une po-litique qualité et environnement avantde lancer la procédure de certification14001 », note Audrey Domenech (Exaprint). « L’avantage des normes9001 et 14001, c’est qu’elles permet-tent de réutiliser l’existant. Et dansnotre cas, nous avions déjà mis enplace les bons matériels et processus,qui étaient en conformité avec lanorme. »« Sur une période de 3 à 5 ans, celanous coûte environ 15000 €. Soit unedépense de quelque 5000 € par an »,répond OTT Imprimeurs. Il s’agit ducoût de l’audit et du suivi. « Avant lacertification elle-même, il faut compteren plus la mise en place ou le rempla-

« La certification ISO 14001 oblige à structurerl’entreprise de façon à prévenir toute forme depollution (…) et pouvoir la contrôler. »

Maico Trinca, Country Manager FrancePixartPrinting

cement de matériaux pour se mettre enconformité. Mais cela relève de l’im-mobilisation, qui peut être mise enplace sur plusieurs années ».

Pour l’imprimeur italien PixartPrinting,qui a obtenu la certification ISO 14001au cours de l’année 2013, la procé-dure a été menée en seulement 6 mois.Et les coûts supportés sont jugés en rap-port avec les résultats : « Soutenir lescoûts d’une certification comme ISO14001 est certainement un investisse-ment, mais nous sommes égalementcertains qu’il produira d’importants bé-néfices dans l’immédiat et qu’il per-mettra de renforcer les bases surlesquelles repose la croissance conti-nue de notre entreprise », déclareMaico Trinca.

Pour le président d’Electrogeloz, la certifi-cation est chère… Mais Frédéric Moreau reconnaît que « ce coût est en re-lation avec ce qui a été fait », et qu’il n’ya pas eu de mauvaise surprise de ce côté.

On le voit, pour les gros imprimeurs,l’effort n’est pas prohibitif. Mais cen’est pas le cas de tous : en dessousd’une certaine taille, la certification ISO14001 est volontiers reportée à plustard… Mais sans renoncer pour autantà toute politique de management envi-ronnemental.

C’est le cas de Hexa Repro, imprimeurnumérique de taille moyenne (17 per-sonnes) situé dans la région d’Angers.La certification 14001 est une procé-dure jugée beaucoup plus lourde que

Frédéric Moreau,

président d’Electrogeloz

Sophie Hermant,

responsable administrative et marketing Hexa Repro

Maico Trinca,

Country Manager France de PixartPrinting

ISO 14001 • TERRAIN-TÉMOIGNAGES

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26 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

la labellisation Imprim’Vert, obtenue de-puis 2008: « Nous ne sommes pas en-core certifiés ISO, la procédure étantlongue… Cependant, nous mettons enplace, petit à petit, certains critères pro-pres à cette certification chez HexaRepro », explique Sophie Hermant, res-ponsable administrative et marketing.

LES BÉNÉFICES ATTENDUSSONT ILS TOUJOURS AURENDEZ-VOUS?« Si c’était à refaire, on n’hésiteraitpas! » lance Ludovic Martin (Exaprint) :« C’est un vrai différenciateur par rap-port à des imprimeries étrangères quivendent en France en se prévalant d’êtrefrançaises, mais qui en fait achètent dupapier n’importe où, ou qui font n’im-porte quoi en termes de qualité. Quandon vend sur Internet et que l’on veutconserver les clients, il faut les rassurer.Si la qualité de production est là, unenorme appuie et prouve cette qualité ».« Pour certains gros marchés, cela aaidé à remporter le contrat par rapportà d’autres non certifiés », confirme DenisBendele (OTT Imprimeurs). « En plus au-jourd’hui, la certification du papier lui-même (PEFC et/ou FSC) est clairementdemandée par certains clients, qui sou-haitent n’imprimer que sur des papierscertifiés, avec des imprimeurs certifiés.Ça représente environ 1/3 de notreclientèle, mais un tiers très précieux! »Outre les bénéfices commerciaux es-comptés, les imprimeurs interrogés re-connaissent que la certification leur apermis de progresser en termes d’orga-nisation interne et vis-à-vis de leurs par-tenaires (fournisseurs notamment). Le président d’Electrogeloz confirme queles répercussions de la démarche au ni-veau de l’organisation de l’entreprisesont très positives sur l’état d’esprit en in-

dossier

terne. Un exemple concret: dès l’accueilles nouveaux entrants sont formés pourinstaller un état d’esprit. « Les gens sa-vent où vont les déchets, et que l’on nefait pas n’importe quoi avec, par exem-ple. Cet état d’esprit rejaillit sur les com-portements, l’organisation, la façon defaire attention à son travail, à son client,son fournisseur… Ça ne se résume pas àavoir 2 poubelles, dont l’une avec unsac jaune où mettre les papiers ». Au ni-veau des relations avec les fournisseurségalement, les retombées sont positives:« Par exemple, quand on achète unemachine, on se préoccupe de ce qui vase passer en fin de vie ».Maico Trinc (Pixartprinting), fait état princi-palement de retombées positives internes:la procédure de certification a apporté àtoute la structure une meilleure prise deconscience et une forte sensibilisation parrapport à toutes les problématiques liées àla pollution. « Durant ce parcours, l’entre-prise a transmis à ses employés un modèleculturel nouveau et positif, facilement ac-quis ». « Cette certification génère quoti-diennement des retombées positives sur laproductivité et sur l’efficacité ».

LES CLIENTS EXIGENT-ILSCES CERTIFICATIONS?Ce sont surtout les clients institutionnelsqui se montrent sensibilisés. Ils deman-dent souvent un catalogue de certifica-tions, sans en mettre uneparticulièrement en exergue. « Au-jourd’hui, dans certains appels d’offreinstitutionnels et marchés publics, il estde bon ton de demander toutes les cer-tifications environnementales possi-bles », remarque Denis Bendele (OTTImprimeurs). « Aujourd’hui, on de-mande à nos mairies, régions, etc.d’être plus “verts” et d’avoir une dé-marche environnementale. En dehorsdes marchés publics, l’intérêt est mar-qué du côté des grands groupes indus-triels, notamment pharmaceutiques(eux-mêmes dans des démarches trèsspécifiques et pointues) et des multina-tionales ». Frédéric Moreau (Electroge-loz) confirme que certains clients sontsensibilisés : « la 14001 est bien com-prise par les PRM (personnes respon-sables de marchés dans lesadministrations) et les acheteurs dansles grandes entreprises ». n

Dans ses ECO-Guides des Métiers de l’Imprimerie, l’UNIC publie un ensemble de fiches techniques pour

simplifier le quotidien des imprimeurs. http://www.com-unic.fr/sites/env/eco-guides

Pour juger v

ous-même...

AUTO-

DIAGNOSTIC

Avant de lire cet

Eco-guide, évaluez la

situation de votre

entreprise en matière

de prise en compte

de l’environnement.

Vous connaitrez vos

points faibles et

pourrez vous

reporter aux

différentes fic

hes

pour améliorer votre

situation.

Fiche

n°1

E CO -

G ui d

e M É

T IE R

S D E

L’ I

M PR I

M ER I

E LA PRÉPARATIONDES FILMS

Fiche n°2

E C O - G u i d e M É T I E R S

D E L ’ I M P RI M E R I E

La phase de préparation

des films reste identique

quel que soit le procédé

d'impression utilisé par

la suite. La technique la

plus répandue est encore

le procédé photographique

noir et blanc au bromure

d'argent qui nécessite

l’utilisation de bains

chimiques pour le

développement des films.

L’envers du décor

LA PRÉPARATIONDES PLAQUESLe bon choix pour faire bonne impression

Fiche n°3E C O - G u i d e M É T I E R S D E L ’ I M P R I M E R I E

Les formes imprimantes sontpour la plupart constituées d'unsupport recouvert d'une couchephotosensible. Après insolation,ce support est développé aumoyen de bains chimiques. Lesrisques pour l'environnementvarient suivant la compositioninitiale des bains de développe-ment mais aussi suivant la quantité et la nature des produitsdissous dans les bains usés.

L’IMPRESSIONUn sujet qui fait couler beaucoup d'encre !

Fiche n°4

E C O - G u i d e M É T I E R S D E L ’ I M P R I M E R I E

Les principaux impacts

sur l'environnement

lors de la phase d'impression sont la

production de déchets,

les rejets dans l'air liés

à l'utilisation de solvants et d’alcool

isopropylique ainsi que

les rejets dans l'eau dus

à certaines opérations

de nettoyage.

LE NETTOYAGE

Adieu la sale

mais bonjour

l’ambiance

Fiche

N°5

E CO -

G ui d

e M É

T IE R

S D E

L’ I

M PR I

M ER I

E

Selon les produits

et techniques

utilisés, la

phase de

nettoyage des

machines et des

plaques peut avoir

des impacts

différents sur la

santé mais aussi

sur l’environnement.

LE FAÇONNAGE

ET LA RELIURE

La fin justifie

les moyens

Fiche

n°6

E C O- G u

i d e M É

T I ER S

D E L ’ I

M P RI M E

R I E

Lors du façonnage et de

la reliure d’un imprimé,

les opérations de

découpe, de pliage,

d’assemblage,sont

des activités parfois

bruyantes et qui

peuvent, par ailleurs,

générer des chutes

importantes

de papier.

LA GESTION DESDÉCHETS

Déjà beaucoup d’efforts, maison peut mieux faire !

Fiche n°7E C O - G u i d e M É T I E R S D E L ’ I M P R I M E R I E

Les professionnels de l’imprimerie sont confrontés quotidienne-ment au problème de l’élimination des déchets, nombreux etvariés, issus de leur activité.

Chiffons souillés, révélateursou solvants usés sont autantde déchets qui ontun impact impor-tant sur l’environ-nement s’ils nesont pas traités correctement.

LA GESTION

DE L’ÉNERGIE

On n’a tou

jours pas de

pétrole !

Fiche

n°9

E CO -

G ui d

e M É

T IE R

S D E

L’ I

M PR I

M ER I

E

L’imprimerie est u

n secteur

d’activité qui utilise beau-

coup d’énergie. Alimenter

les machines, éclairer et

chauffer les locaux coûte

cher.

Les postes de dépense

“énergie” sont souvent peu

surveillés alors que de

réelles économies sont,

dans la plupart des

imprimeries, facilement

réalisables!

Fiche n°8

LES PRODUITS DANGEREUXL'imprimeur manipule des produits susceptibles

de provoquer des incendies, des intoxications,

ou encore des pollutions en cas de

déversement accidentel.

L'utilisation quotidienne d’encres ou de

solvants banalise le danger. Il est utile

de rappeler les consignes de

sécurité concernant le

stockage, la manipu-

lation et l'utilisation

de ces produits chimiques.

E C O - G u i d e M É T I E R S D E L ’ I M P R I M E R I E

Attention : risques en stock

LE MANAGEMENTENVIRONNEMENTALPour faire de l’environnement

une seconde nature

Fiche n°10

E C O - G u i d e M É T I E R S D E L ’ I M P R I M E R I E

Dans cette fiche sont

présentés les objectifs du

management environnemental

ainsi que les deux principaux

référentiels qui y sont associés :

la norme ISO 14001 et

le règlement éco-audit. La fiche présente également

un outil plus opérationnel qui

a été adapté au secteur de

l’imprimerie : le Plan Environnement

Entreprise (PEE).

RÉGLEMENTATIONDura lex, sed lex !

Fiche N° 11

E C O - G u i d e M É T I E R S D E L ’ I M P R I M E R I E

L’imprimerie et les artsgraphiques, comme la plupart des activités, sontconcernés par nombre detextes de loi. Les quelquestextes présentés ici ne sauraient prétendre à l’exhaustivité ; ils constituenttout au plus un minimum àconnaître sur la législationrelative à ce secteur d’activité.

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sis 246_Mise en page 1 08/09/13 13:36 Page26

Page 27: Sis 246

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 27

La plupart des imprimeurs certifiés ISO14001 (et/ou PEFC) ont commencé parcette sorte de point d’entrée de toute po-litique de gestion environnementalequ’est aujourd’hui le label Imprim’Vert.Parmi les nombreux exemples de cettedémarche environnementale par pa-liers, Electrogeloz, qui revendique uneplace de pionnier, en affirmant qu’il aété le premier imprimeur numérique àobtenir, depuis 2007, la marque Im-prim’Vert pour chacun de ses sites deproduction. Par la suite, en 2012, sonsite de Bercy/Ivry a obtenu la certifica-tion PEFC. Idem pour Exaprint, qui a commencépar Imprim’Vert il y a quelques années,puis enclenché la démarche ISO14001, complétée ensuite par la certi-fication PEFC début 2013 : « Im-prim’Vert est un bon moyend’échelonner une démarche environne-mentale, avec une 1er certificat qui per-met de prouver son engagement enmatière d’impression responsable, et dese différencier par rapport à d’autresimprimeurs », explique Ludovic Martin(directeur marketing).Même approche chez OTT Imprimeurs,labellisé Imprim’Vert de longue date etaujourd’hui certifié ISO 14001 (etPEFC-FSC). Denis Bendele (directeurcommercial) considère qu’« ImprimVert

est le label de base, que tout imprimeura ou se doit d’avoir, parce qu’il montreque l’on est dans une démarche vrai-ment respectueuse de l’environne-ment ». Avis largement partagé puisqu’ilindique qu’un peu plus des 2/3 des im-primeurs opérant en France sont certifiésImprim’Vert. Mais il y a encore un cer-tain nombre d’imprimeurs qui n’ont pasfranchi la marche suivante et qui secontentent pour l’instant de ce label, sou-vent en raison d’une taille moyenne oumodeste, mais pas forcément.C’est le cas de Hexa Repro, certifié Im-prim’Vert depuis 2008, qui n’exclut pasl’étape suivante à terme. Pour cette en-treprise d’envergure moyenne (17 per-sonnes), Imprim’Vert se situe dans unedémarche qualité, et surtout écologique,déjà ancienne, mise en œuvre chez unimprimeur numérique. Par exemple,Hexa Repro ne produit pas de déchetsréellement polluants, n’utilise pas d’en-cres polluantes, mais des imprimantes àECO Solvants.Un autre motif impérieux de labellisa-tion est que le protocole Imprim’Vertexige des imprimeurs que leurs sous-trai-tants soient aussi labellisés, afin quelabel soit préservé tout au long de lachaine. « Comme dans ma populationde clients, j’ai de gros imprimeurs (carje suis sous-traitant de 2e niveau) et que

IMPRIM’VERT Le “label de base” de la certification environnementale

LA LABELLISATION IMPRIM’VERT, UN« MUST »? ELLE EST EN TOUT CAS BIEN INSTALLÉE DANS LETISSU ÉCONOMIQUE,AVEC ENVIRON 70 %DES IMPRIMEURS CERTIFIÉS. MOTIVATIONS ET RETOURS D’EXPÉRIENCESUR UN LABEL DEVENUPRESQUE INCONTOURNABLE.

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je ne voulais pas perdre des marchés àcause de cela, j’ai décidé de passer aulabel Imprim’Vert », explique PatrickVerre, gérant de l’imprimerie lorraineL’Atelier Sérigraphique. Mais il tempèreen ajoutant que c’était aussi dans « l’airdu temps » de se labelliser, et que cettedémarche environnementale était « in-téressante à faire ».

DES RETOURS SUR INVESTISSEMENTS INDÉNIABLES…Pour tous, les bénéfices constatés sontévidents, autant vis-à-vis des clientsqu’en interne. « Sur un marché très concurrentiel, oùc’est souvent le prix qui compte, ce typede label peut faire la différence », af-firme Ludovic Martin (Exaprint). « Im-primVert reste intéressant, parce le nomde ce label a un fort potentiel de com-munication : il est très parlant pour leclient final même non professionnel caril est très explicite, plus que les acro-nymes ISO. C’est quelque chose quenous mettons en avant parce que trèsattendu dans notre clientèle. Si on nel’avait plus ce ne serait pas compris.Presque suspect il y a 10 ans, ce labelest aujourd’hui un vrai différenciateur ».Pour Hexa Repro, l’objectif qualitatifn’est pas seulement vis-à-vis de l’ex-terne, mais aussi de l’interne: « J’ai vrai-ment voulu valoriser auprès descollaborateurs le fait que l’on mette enplace cette démarche de tri », indiqueSophie Hermant, qui précise que l’ob-jectif, une prise de conscience, est at-teint en interne, même s’il n’y a pasd’indicateurs spécifiques chiffrés.S’agissant de l’externe, les choses bou-gent aussi : certains clients font explici-tement la demande ou, à prixéquivalent, choisissent l’imprimeur cer-tifié plutôt que d’autres non certifiés, ob-

dossier

« Parmi mes clients, je compte degros imprimeurs, et j’ai décidé de passer au label Imprim’Vert pourne pas perdre de marchés. »Patrick Verre, gérant de l’imprimerie L’Atelier Sérigraphique

serve Sophie Hermant, qui regrette tou-tefois qu’il n’y ait pas plus de clients suf-fisamment sensibilisés, hormis lesinstitutionnels.

…POUR UN NIVEAU DE CONTRAINTES JUGÉSUPPORTABLELa démarche de mise en conformitéavec les critères Imprim’Vert est perçuecomme moins contraignante que cellepour les normes ISO. Par exemple, pourDenis Bendele (OTT Imprimeurs), la la-bellisation ne génère pas de contraintetrop lourde, « si ce n’est de respecterdes procédures dans la gestion des dé-chets, stockage des ordures, etc. ».A L’Atelier Sérigraphique également, ladémarche de certification n’a pas étévécue comme très pesante, car elle s’estdéroulée sur 3 mois. Une stagiaire a étédédiée à l’élaboration du dossier, choi-

sie en fonction de son thème de stage,lequel touchait à l’environnement. En-suite, ont été faits les quelques investis-sements nécessaires (pose d’étagères,d’un bac de rétention pour les encres, etd’un autre pour les solvants, mise enplace d’une signalétique de préventionpour les produis inflammables dans l’ate-lier…). « Je n’ai eu qu’à superviser cetravail », précise Patrick Verre. « Le coûttotal de l’opération n’est pas énorme,entre 3000 et 4000€. La certificationelle-même est quasiment gratuite ».Même opinion sur la charge correspon-dant à la démarche de labellisationchez Hexa Repro : « Comme nous n’uti-lisons pas de produits toxiques, la ges-tion des déchets a été le principal sujet.Nous avons eu à remplir un dossier,fournir les factures et les bons d’enlève-ment prouvant que nous faisons bienenlever nos cartouches, que nous fai-sons bien recycler nos papiers, etc. »,se souvient Sophie Hermant. Les seulesdépenses ont consisté en l’achat d’unbac avec des lunettes et des gants, pourle nettoyage d’une machine. Les visitesde contrôle pour le maintien du labelayant lieu tous les 3 ans.Toutefois, tous les imprimeurs interrogésont fait mention d’une nouvelle versiond’Imprim’Vert, attendue pour l’annéeprochaine, et qui devrait augmenter lé-gèrement le niveau de contraintes,comme fournir un tableau de consom-mation électrique, un tableau des rejets,élaborer un plan de communication…n

Une signalétique aussi précise et explicite que

possible fait partie des exigences de base d’un

système de management environnemental.

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DES OBJECTIFS COMMERCIAUX ET TECHNIQUESDans bien des cas, la démarche de cer-tification 12647 se situe dans une recherche d’amélioration du position-nement commercial.Chez Exaprint, l’obtention de cettenorme, destinée à garantir la confor-mité colorimétrique sur l’ensemble de lachaîne graphique, était susceptible derelever l’image de marque, « parcequ’à l’origine l’imprimerie en ligne étaitconsidérée comme étant de mauvaisequalité, en particulier sur la colorimé-trie, jugée très variable », se souvientLudovic Martin (directeur marketing).Beaucoup de marchés ne se tournaientpas vers l’imprimerie en ligne, notam-ment les agences de publicité et tousceux qui font faire des travaux plus qua-litatifs, parce que l’on pensait qu’elle ci-

blait surtout les travaux dits « ba-siques » comme les flyers ou les cartesde visite.

OTT Imprimeurs met aussi en avant lefait de répondre à une évolution desexigences de la clientèle : « Cela nousa été demandé par certains partenairesindustriels, un peu moins dans le do-maine institutionnel. C’est pour nousplus un atout technique, un atout dequalité de reproduction colorimé-trique », précise Denis Bendele (direc-teur commercial). « Cette certification,qui montre notre volonté de garantir àl’ensemble de notre clientèle une re-production parfaite de leurs docu-ments, nous donne en outre unargument commercial par rapport à unautre imprimeur non certifié… Si on explique au client le bien fondé decette mise en place ».

ISO 12647 Pour tirer l’imprimerie vers le haut

LES IMPRIMEURS QUI ONT FRANCHI LE PAS ESTIMENT QUE LA DÉMARCHE ISO 12647LES A AIDÉS À PROGRESSER EN INTERNE ET À TOUCHER UNE CLIENTÈLE PLUS EXIGEANTE.

« La 12647 était un vrai enjeu commercial pournous, car la régularité colorimétrique était une demande permanente de la part nos clients. »Julie Pieux-Gilède, responsable technique et colorimétrie chez Exaprint

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PREMIER BÉNÉFICE, L’ACCÈS À DES MARCHÉSPLUS QUALITATIFS

« L’obtention d’une telle norme, avectout ce que cela a impliqué chez nousen termes d’optimisation et de régula-rité de la chaîne, nous a permis deprouver que nous étions aussi perfor-mants que les autres en termes de co-lorimétrie », affirme Ludovic Martin(Exaprint).« Nous voyons une évolution de notreclientèle : nous allons sur des marchésbeaucoup plus qualitatifs, on va cher-cher une clientèle un peu différente de laclientèle historique, qui était sur desmarchés moins exigeants. Nous com-mençons à avoir des agences de publi-cité parce qu’elles reconnaissant laqualité de nos travaux, notamment entermes colorimétriques. Cela nous a per-mis de sortir de l’image du “faiseur decartes de visite” et de produits basiques,pour aller vers des produits plus quali-tatifs, avec même des finitions supplé-mentaires et un meilleur rendu ».

Un autre résultat très positif a été enre-gistré au niveau des retours qualité desclients : « Il n’y a quasiment plus deplaintes émanant de la part de clientsmécontents », constate Julie Pieux-Gilède (Exaprint). « Nos outils internes

tatifs (très spécifiques), sur lesquelsnous sommes sûrs de pouvoir garantirune qualité et un service face à desclients qui sont certifiés eux-mêmes.Nous ne pourrions plus nous en passersur les marchés que nous visons ».

UNE DÉMARCHE « RAISONNABLEMENT »LOURDEGénéralement, les certifiés ne se plai-gnent pas trop de la pesanteur de ladémarche de certification. « Dans l’ensemble, on imprimait déjàplus ou moins selon ces standards »,rappelle Julie Pieux-Gilède (Exaprint).« Cela nous a permis de tout mettre surpapier et de poser un label sur deschoses qui étaient déjà faites en in-terne, de manière très orientée sur lemétier d’Exaprint ».

de mesure des retours clients, sur letransport et sur la qualité colorimétrique,montrent un vrai bénéfice au niveau desretirages ». Sur les réseaux sociaux éga-lement, Exaprint a constaté une amélio-ration de sa réputation sur Internet :« On est régulièrement cités en exemplepour la qualité de la colorimétrie ».

Pour OTT Imprimeurs, le bénéfice estdouble, par rapport à l’externe et aussipar rapport à l’interne : « Cette stan-dardisation nous permet d’arriverbeaucoup plus vite en couleur et à lafeuille imprimée, cela nous aide aussi àgagner quelques points de marge.Commercialement, il faut toujours avoirdes choses à mettre en avant », indiqueDenis Bendele. « Aujourd’hui, cela sertà la fois à être plus performants, à ga-gner en productivité et rapidité. Et celanous positionne sur les marchés quali-

« Il n’y a quasiment plus de plaintes émanant de clients mécontents. »

Julie Pieux-Gilède, responsable technique et colorimétrie chez Exaprint

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« Aujourd’hui, la certificationISO 12647 nous sert à la fois àêtre plus performants, à gagneren productivité et rapidité. Nous ne pourrions plus nous en passer sur les marchés que nous visons. »

bonne reproductibilité des documents,notamment un traceur permettant demettre en place des sorties chromiquescalibrées et un écran calibré. Soit un in-vestissement de 15000 à 20000 €,mais cet outillage est venu en rempla-cement d’un matériel obsolète, préciseDenis Bendele, qui ajoute qu’après l’obtention de la certification, il fautcompter 1000 à 1500 € annuellementpour le droit d’utiliser le logo.« Ensuite, il suffit pour l’imprimeur d’en-voyer ses gammes standards d’impres-sion, des sorties chromiques à la base,qui sont vérifiées dans un centre suisse(l’UGRA) et si la reproduction corres-pond bien à la trame et au spectre ISO12647, il est reconduit sur uneannée ». n

Pour d’autres imprimeurs, au contraire,la certification (12647-2 dans la plu-part des cas pour les acteurs interrogés)est vue comme une démarche trèslourde par rapport au bénéfice rap-porté.

L’imprimeur parisien Electrogeloz in-dique qu’il n’a pas fait de démarchedans ce sens, parce qu’il trouve cettenorme peu adaptée à l’impression nu-mérique : « Elle nous intéresse, mais jela trouve un peu contraignante et pasforcément adaptée à la problématiquedu marché », explique Frédéric Moreau, son président. « Nous sommesimprimeur numérique, pas offsettiste,donc nous n’avons pas les mêmescontraintes. C’est moins nécessairedans le numérique ».La porte n’est toutefois pas définitive-ment fermée, car le président d’Electro-geloz dit suivre des évolutions enpréparation, du côté de l’organismesuisse FOGRA entre autres.

UN INVESTISSEMENTNON NÉGLIGEABLE, MAIS PERTINENT« Nous avons mis en place beaucoupplus de contrôles au niveau de nos im-pressions pour rester dans les tolé-rances, investi dans un écran de

calibrage, une cabine de lumière, et larédaction du manuel a pris du temps(une personne a été dédiée à cettetache sur un an, mais elle faisait aussid’autres choses). Mais tout cela étaitdéjà prévu car, même sans la norme, ilnous aurait fallu nous “poser” un peusur ces sujets, sur l’optimisation des contrôles, parce que cela corres-pondait à une demande de nosclients », se souvient Julie Pieux-Gilède (Exaprint).

Du côté d’OTT Imprimeurs également,le processus de certification ISO12647 a nécessité un peu d’investisse-ment à la base, mais moins que14001. Il y a eu notamment l’outillageà mettre en place pour garantir cette

Denis Bendele, directeur commercial OTT Imprimeurs

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ISO 12647 • TERRAIN-TÉMOIGNAGES

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32 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

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SPÉCIALISTE DEPUIS LES ANNÉES SOIXANTE DE

L’IMPRESSION GRAND FORMAT DESTINÉE AUX

AFFICHEURS RÉSEAUX, COLAGRANDE IMAGIQUE

« FAIT DE LA RÉSISTANCE » VIS-À-VIS DE LA

PRESSION GÉNÉRALE, QUI TEND À TIRER VERS

LE BAS LA QUALITÉ (ET LES PRIX) DANS SON

DOMAINE D’ACTIVITÉ.

Basé à Conflans-Sainte-Honorine,dans les Yvelines, Colagrande Ima-gique est, malgré sa petite taille, unacteur connu dans l’impression qua-litative. Il aligne une liste deréférences prestigieuses, fidèlesdepuis de longues années à son pro-fessionnalisme et à la qualité de sontravail… à contre-courant du mouve-ment actuel de réduction des budgetsau détriment de la qualité, estimentPatrick Colagrande, gérant, et sonépouse Marie-Christine.Cette « résistance » se traduit par unensemble de choix stratégiques : lepremier est une politique Qualitésans compromis dans la production,qui impose, par exemple, quechaque fichier client soit vérifié, puisimprimé en exemplaire zéro pour lavalidation de la chromie lors d’unBAT interne.

Le second axe est la capacité à pro-duire du très haut de gamme, commele recto verso imprimé en roll-to-rollavec verso total, catégorie considé-rée comme le « top » de l’affichepour caisson éclairé.Troisième ligne stratégique, une poli-tique de respect de l’environnement,concrétisée par une labellisationImprim’Vert, laquelle se traduitnotamment par l’utilisation d’encresUV et Latex, et donc un renoncementaux avantages concurrentiels appor-tés par les encres à solvants etEco-solvants utilisées ailleurs.Citons également un équipementrenouvelé régulièrement, afin d’assu-rer les livraisons dans des délaisextrêmement courts, pouvant descen-dre jusqu’à quelques heures : unrecord pour une entreprise de petitetaille (8 personnes, parmi lesquelles

COLAGRANDEIMAGIQUE L’AFFICHE HAUTECOUTURE

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le gérant et son épouse). L’atelier deColagrande Imagique est en effet dotéde quatre presses couleurs, dont deuxgrand format, accompagnées de tout lematériel de finition nécessaire, de ladécoupe à la lamination, en passantpar le zippage (procédé d’assem-blage). Le matériel et l’équipe sontdimensionnés pour pouvoir imprimerjusqu’à 3000 m² par jour en cas debesoin.Le niveau d’équipement « immatériel »n’est pas en reste : les logiciels de com-mande de ces matériels sont choisis (oupersonnalisés) selon le même niveaud’exigence. C’est particulièrement vraipour les modules logiciels dédiés à lagestion du recto verso, qui ont fait l’ob-jet de spécifications particulières afinde parvenir à un niveau élevé de pré-cision assurant la qualité del’impression susceptible de faire la dif-

férence pour l’affichage lumineux. Cecapital immatériel est complété par unePAO réactive et experte.Cette façon de travailler en privilégiantla qualité est sans doute l’une des rai-sons essentielles de la fidélité d’ungrand client « de la première heure »,c’est-à-dire depuis la fin des années cin-quante : JC Decaux, à l’époqueutilisateur de panneaux muraux et por-tatifs, devenu le plus grand acteurfrançais du mobilier urbain et de l’affi-chage associé (passé de 70 à plus de10000 collaborateurs dans ce laps detemps).On note également que le nom defamille du créateur, et de son fils Patrickdevenu gérant en 1982, est encorebien présent dans celui de la société,comme pour souligner cet attachementà une culture d’entreprise fidèle auxmêmes valeurs depuis ses débuts : satis- ��

Une équipe de petite taille (comprenant le gérant et son épouse, devant à droite sur la photo), à la fois professionnelle et attachée à une culture de la

performance sans compromis sur la qualité.

Le dispositif de calibrage de la chaîne

d’impression (spectrophotomètre Total Colors).

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faction et fidélisation du client à traversune réactivité et un fini irréprochables,ainsi que le respect des engagementsquant aux délais.

UN PRÉCURSEUR EN FRANCE DU NUMÉRIQUE

Tenir des objectifs aussi ambitieuximpose que l’on s’en donne lesmoyens. L’imprimeur a su opérer devéritables mutations lorsque la néces-sité s’est fait sentir. Cette entreprise familiale, qui adémarré à la fin des années cinquantesous le nom de Publicité Colagrande,dans la peinture de murs de fermes(artisans pignonistes, puis atelier de

peinture en lettres pour panneauxmuraux), n’a pas hésité à prendre lesvirages technologiques importants et àfaire évoluer pa ral lè lement sa raisonsociale pour souligner ses réorienta-tions stratégiques. C’est ainsi qu’aprèsavoir pris en 1969 le train de l’impres-sion sérigraphique, il s’est dès 1995lancé dans l’impression numérique, àtravers l’acquisition d’une imprimanteXerox électrostatique… Acquisition qui a fait de l’imprimeur deConflans-Sainte-Honorine un précurseuren France du numérique! Au passage,la société a conforté son positionne-ment d’imprimeur numérique haut degamme en remplaçant dans son appel-lation le mot Sérigraphie par celuid’« Imagique », bien plus évocateur(imagerie, magique…).

COLAGRANDE IMAGIQUE, L’AFFICHE LONGUE CONSERVATION HAUTE COUTURE

Un matériel consistant et une équipe bien formée : l’atelier (situé à Conflans-Sainte-Honorine) dispose des ressources suffisantes pour assurer une production

réactive et un fini irréprochable.

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UN ÉQUIPEMENTDE POINTEColagrande Imagique est équipé dematériels et logiciels performants etrégulièrement mis à jour :

• une imprimante HP Scitex TurboJet 8550 (pour sa productivité qualitative)

• trois imprimantes HP 6 et 8 couleurs, dont deux grand format(jusqu’à 3,20 m de laize) ; encres UV et Latex

• deux machines de découpe optique FOTOBA

• un laminateur de pelliculage à chaud et à froid

• une table de « zipppage » de 2 et 8 m²

• RIPs Caldera + spectrophotomè-tre Total Colors (calibrage de lachaîne d’impression)

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UNE PRODUCTIONQUI S’ÉLARGITLa production de Colagrande Imagique est majoritairementconstituée d’affiches dites LongueConservation, c’est-à-dire prévuespour une durée de vie d’environ un an ; ces affiches papier sont imprimées sur tous formats, du 40 x 60 cm au 12 m² en un seulmorceau, en recto seul ou en rectoverso pour affichage lumineux.

La répartition de la production entermes de formats est la suivante :58 % de 8 m², 22 % de 2 m² et

5 % de 12 m².

Autres activités :• Pelliculage à chaud, zippage(procédé d’assemblage d’affichespar fermeture à glissière)

• PVC, adhésifs, magnétiques

• PLV, décors de boutiques

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L’impression recto verso en roll-to-roll avec verso total permet d’imprimer une très grande richesse de tons et des couleurs particulièrement toniques.

Colagrande Imagique projette sondéveloppement dans les années à veniren diversifiant sa clientèle à travers latotalité du panel « afficheurs » français.Cette tendance à la diversification dela cible est déjà bien enclenchée, leplus gros client (cité précédemment) nereprésente plus que le tiers du chiffred’affaires.

UNE EXPLOITATION PLUSLARGE DU SAVOIR-FAIREEN « BELLES IMAGES »

l’imprimeur va s’appuyer sur ses savoir-faire « différen ciateurs », notammentson offre recto verso, pour développerson implantation sur le segment desannonceurs du marché du luxe.

Sur cette même vague, l’accent seramis sur d’autres produits prêts à poser,comme les affiches « zippées » pourcaissons déroulants 8 et 2 m² enLongue Conservation (1 an et plus) etles « flaps » magnétiques pour pan-neaux.La conquête des nouveaux marchés estégalement à l’ordre du jour. Parmiceux-ci, l’affichage intérieur en maga-sins, les posters de vitrine M1 et leskakemonos. Les appels d’offres de typeMarchés Publics seront traités par unecellule dédiée.Concernant la demande d’impressiontrès qualitative, Colagrande Imagiqueentend appliquer son savoir-faire en« belles images » à des secteurs neufs,comme la décoration intérieure et l’événementiel. n jdM

COLAGRANDE IMAGIQUE, L’AFFICHE LONGUE CONSERVATION HAUTE COUTURE

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’’Transformer en opportunité l’évolution

législative… au lieu de la subir »

INTERVPATRICK FLORENPRÉSIDENT DU SYNAFEL

PATRICK FLOREN A ÉTÉ ÉLU

IL Y A QUELQUES MOIS À LA

PRÉSIDENCE DU SYNAFEL,

SYNDICAT NATIONAL DE

L’ENSEIGNE ET DE LA

SIGNALÉTIQUE .

TOUR D’HORIZON DES

PRINCIPALES TENDANCES

DU DOMAINE ET DES AXES

DE MOBILISATION CHOISIS

POUR RÉPONDRE AUX

GRANDS ENJEUX DE

LA PROFESSION.

Quels sont les chiffres clés de l’activité« signalétique » en France? Les princi-pales tendances?En termes quantitatifs, l’ensemble de laprofession représente un revenu cumulé de1,2 milliard d’euros, réalisé par environ2500 entreprises (selon une étude secto-rielle publiée en 2012). Ces chiffres sonten relative stagnation, car notre métiersubit non seulement la crise, comme lesautres, mais en outre une réduction liée àl’influence législative, qui tend à restrein-dre un peu les enseignes. Mais la péren-nité de notre activité est plutôt bonne, caron voit un grand nombre de nouveauxacteurs démarrer chaque année.

S’agit-il de sociétés de grande ou de petite taille? Cette natalité importante est-elle contrebalancée par une durée de vie limitée?Oui, la natalité et la « mortalité » sontimportantes. Dans notre secteur, il y amajoritairement des PME et des TPE, etassez peu de grandes entreprises.

Quelques acteurs (moins de 10) dépassentla centaine de personnes, une dizaine sesitue entre 50 et 100 employés.

En termes qualitatifs, quels sont les motsclés de l’évolution du domaine?Techniquement, les deux grands élémentsqui influencent notre profession sont d’unepart la LED et d’autre part l’impressionnumérique. Depuis deux ans la LED est entrain de se substituer au néon, aussi bienpour les petits formats que pour lesgrands. Aujourd’hui, 90 % des croix depharmacie et enseignes de centre-ville sontfabriquées en LED. Pour ce qui est des trèsgrandes enseignes, par exemple de toi-ture, plus de la moitié est déjà réalisée enLED. Dans 2 ou 3 ans, on sera à 90 %.Deuxième tendance forte, l’impressionnumérique sur films vient se substituer àl’adhésif teinté masse. D’abord dans lasignalétique intérieure, et maintenant aussipour l’extérieur, car l’on obtient mainte-nant des durées de vie satisfaisantes enextérieur. Mais le film imprimé en

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numérique ne remplacera pas complète-ment le film teinté.

Quels sont les principaux enjeux dusecteur?Nous devons répondre à deux enjeuxmajeurs. Le premier est l’évolution de laréglementation. Le décret a été publié enjanvier 2012, pour une application au1er juillet 2012 concernant les nouvellesenseignes. Pour les dispositifs existants, ledélai de mise en conformité est de 6 ans.Selon ces nouvelles dispositions, les sur-faces d’enseignes sont limitées, en toitureet en façade, et l’éclairage des enseignesest interdit la nuit (de 1 h à 7 h du matin),sauf pour les activités qui sont maintenuesla nuit (par exemple, les hôtels). Le seulpoint non encore précisé est celui de laluminance (puissance lumineuse dégagée),une limite va être fixée par un arrêté.

Nous avons participé à la négociation surcette loi. Maintenant qu’elle est promul-guée, le gros travail pour nous, en tant quesyndicat professionnel, est de faire en sorteque la loi soit appliquée, et donc qu’ellesoit connue de manière complète auniveau de nos membres, afin qu’ils puis-sent informer leurs clients de ce qu’il estpossible de faire et de ce qui ne l’est plus.

L’objectif étant que nous fassions ensembledes enseignes qui soient à la fois qualita-tives et légales (que les clients n’auront pasà déposer trois semaines après les avoirposées).Charge à nous de remplacer le quantitatif,qui va baisser, par une augmentation duqualitatif… Même si c’est plus facile à direqu’à faire ! Les enseignes servent à indi-quer une activité et à faire venir les clients.Une surface plus petite peut être compen-sée par un éclairage un peu plus sédui-sant, ou tout autre moyen de rendre lemagasin ou l’hôtel plus attractif.

Quel est le deuxième grand enjeu?Notre deuxième grand axe de travail est lamise au point d’une norme produit. Il setrouve que nous sommes dans l’un desrares métiers, l’enseigne, où rien ne définitles exigences techniques de conception et

VIEW

Le Synafel regroupe un peu plus

de 500 adhérents (sur les 2 500

sociétés identifiées en france),

parmi lesquels quasiment tous les

acteurs significatifs du secteur.

un nombre en augmentation

constante, notamment en raison

des évolutions de la réglementa-

tion, qui créent à la fois le besoin

d’être bien informé et de faire

entendre sa voix, estime son

président patrick floren.

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013 SIGN INFO SERI N° 246 • 37

La signalétique, un périmètre étendu. La signalétique au sens large est un domaine couvrant plusieurs activités : les enseignes lumineuses, la signalétique

extérieure et intérieure, le marquage véhicule, la gravure, l’impression numérique… parmi les adhérents du syndicat, des enseignistes, signaléticiens,

sociétés de marquage-décor (activités véhicules et « peintres en lettres »).

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de fabrication de nos produits. Chacun yva de son référentiel, ce qui pénalise nonseulement les professionnels eux-mêmes,mais aussi nos clients, qui ne savent pasbien à quel référentiel se raccrocher.Mettre en place un référentiel techniqueapportera plus de clarté sur ce que sont(et ne sont pas) nos produits : exigencesvisuelles, par exemple en matière d’éclairage, mais aussi exigences techniques, de tenue des matériaux, dedurée de vie, de sécurité, etc. Nous avons constitué une commission surce sujet qui travaille depuis 2 ou 3 ans àla mise en place d’une norme, qui pourraitdevenir européenne, et qui va permettred’avoir un référentiel définissant des exigences non pas réglementaires, maistechniques, de nos produits. C’est un travail de fond, important pour notre pro-fession, qui aura pour avantage de lastructurer, de la tirer vers le haut, et d’aider tous ceux qui veulent progresser.

A quel horizon devrait déboucher concrètement cette initiative?Ce type de processus est toujours trèslong, mais nous devrions être en mesurede diffuser une norme expérimentale en find’année (2013), avant de passer à l’étapeeuropéenne, laquelle mettra probablementplusieurs années. Mais je signale qu’il y a déjà nos « Règlesde l’Art » (sorte de Guide des BonnesPratiques), qui ont été publiées en décembre 2012 et qui sont en accès libre sur notre site.

Comment résumeriez-vous les principauxpoints forts (ou opportunités) de votremétier?Notre force est que nous sommes desfabricants, avec la particularité d’être surun métier de services. Notre principalearme pour faire face, entre autres, à ladélocalisation est la qualité de service.

Tous les professionnels en sont conscientset savent que c’est par le service qu’ilspeuvent se développer. C’est nous quivenons installer les enseignes, et ça nepeut pas être fait à distance. Même sur un projet dont l’envergure est nationale,nous restons sur un marché de proximité et de service.Cette notion de qualité de service englobe,dès l’amont, l’aide au client dans la définition de ses projets (en collaborationavec le bureau d’étude, l’architecte, etc.).Ensuite c’est nous qui fabriquons. Puis, sur la partie aval, nous sommes prestataires de service. C’est sur la qualitéde cette prestation (en plus de la qualité defabrication) que nous pouvons nous différencier. Tous nos adhérents sontconvaincus qu’ils sont des fabricantsacteurs de service. D’ailleurs, le label dequalité Qualif’Enseigne signalétique,contrôlée par Bureau Veritas, est une certification de service. L’aspect Ressources Humaines constitue unautre point fort de notre profession. Nousavons la chance de bénéficier d’une bonnedizaine de centres de formation en France,que nous accompagnons dans la mise enplace des CAP, de Bac Pros, et bientôtnous espérons de BTS spécialisés dans lesmétiers de l’enseigne et de la signalétique.Nous avons établi un lien fort et de vérita-bles échanges avec ces lycées profession-

nels. Les formations sont très « profession-nalisantes ».

Et quelles seraient les principales faiblesses? La petite taille de la plupartdes acteurs?C’est à la fois un point faible (ou une fra-gilité), mais cette petite taille permet degarantir à nos clients le service et la réactivité qu’ils recherchent. Le marché nepourrait pas exister avec seulementquelques grands acteurs. Pour aller sur desprojets d’envergure hors de leur périmètregéographique, les petites sociétés procèdent par partenariats (sous-traitance)et cela fonctionne bien.

Le mot de la fin?Nous sommes dans un métier dynamique,qui subit certes la crise, mais ma convic-tion est que nous devons être capables(que nous sommes capables) de transfor-mer en opportunité l’évolution législativerécente au lieu de subir (bien qu’elle aitété vécue comme une contrainte audébut). Notamment en créant des mar-chés, entre autres en accompagnant nosclients dans leur mise en conformité, enleur proposant des solutions leur permet-tant de payer moins de taxes tout en semettant en conformité… n

Propos recueillis par Jenny de Montaigne

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38 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

INTERVIEWPATRICK FLOREN

Le Synafel s’est attelé à la définition d’un référentiel technique, premier pas vers la mise au point d’une

norme produit dans le domaine de l’enseigne : « C’est un travail de fond, important pour notre profes-

sion, qui aura pour avantage de la structurer, de la tirer vers le haut, et d’aider tous ceux qui veulent

progresser ».

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40 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

EN AVRIL DERNIER, LA PREMIERE

KHALAM MARATON INSTALLÉE

EN FRANCE EST LANCÉE EN

PRODUCTION CHEZ L’IMPRIMEUR

VAROIS MACAP PAVOISEMENT,

SPECIALISÉ DANS L’IMPRESSION

TEXTILE POUR L’ÉVÉNEMENTIEL.

CONSTRUITE PAR LE FRANÇAIS

MAUTOM SUR UN BÂTI MIMAKI,

CETTE IMPRIMANTE TEXTILE

HAUTE PERFORMANCE MULTIPLIE

PAR 9 LA PRODUCTION PAR

RAPPORT À UNE MACHINE

TRADITIONNELLE.

Par Jenny de MONTAIGNE

MACAP PAVOISEMENT OPTE P TEXTILE HAUTE PERFORMAN C

LE PRODUIT

L’IMPRIMANTE TEXTILE KHALAM MARATHON DE MAUTOMArrivée en avril 2013 chez Macap, la Khalam Marathon, installée parMautom, est venue compléter un équipement en machines Mimaki « tra-ditionnelles » déjà important, portant à une quinzaine le parc total.Développée par Mautom sur une base Mimaki, la Marathon a été repen-sée pour répondre directement aux particularités de l’impression textile.Les deux principaux points d’amélioration à la base de l’importante aug-mentation de performance : d’abord la goulotte d’impression consacréeau textile, surdimensionnée afin de permettre à la fois un nettoyage facileet une manipulation du tissu plus aisée lors des opérations de chargement-déchargement, ensuite l’enrouleur-dérouleur haute capacité, qui permetd’imprimer à haute vitesse sans être obligé de remplacer toutes les heuresles bobines de tissus. Celui monté en standard sur la Marathon accepte des bobines de 600 mmde diamètre ; il peut être remplacé par un modèle encore plus conséquent,de type « jumbo ».Parmi les autres améliorations opérées par Mautom, une VMC (VentilationMécanique Contrôlée). Cet outil, suspendu à la machine, permet un dé-gagement des encres aqueuses utilisées, ce qui évite ou limite la toxicitéaux alentours directs de l’imprimante.

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J’utilise POUR L’IMPRESSION

N CE

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L’UTILISATEUR

MACAP PAVOISEMENTSociété française basée à Cuers, près de Toulon dans le Var, Macap Pavoise-ment est un des leaders français de l’impression textile, avec environ 300 000 m²de tissus imprimé par an. Il se positionne comme un fabricant de produits évé-nementiels, principalement sur textiles, et depuis environ cinq ans sur PVC.Son activité s’étend à la fabrication des mâts en aluminium destinés à alimenterson activité dans la pavillonnerie (environ 40 tonnes par an).

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Créée il y a 45 ans, l’entreprise réaliseannuellement 5 M€ de chiffre d’affaireet réunit un effectif total de 35 per-sonnes, travaillant sur deux sites, celuide Cuers (3500 m²) qui englobe l’unitéde production, et celui de Jargeau, prèsd’Orléans (2000 m², dédiés à l’actioncommerciale et au stockage).La valeur clé fédérant les activités deMacap est un engagement total sur lesprojets de ses clients, auprès desquelsla société se positionne comme un par-tenaire plus que comme un fournisseurau sens strict, et cela dès les phasesamont des projets. Elle se décrit commeun « acteur conseil », c’est-à-dire notamment un apporteur de solutionstechniques, par exemple au niveau duchoix des supports (matières) et des en-cres, de la qualité des fichiers…

Au delà du conseil technique, l’entre-prise s’inscrit dans une démarched’« accompagnateur d’idées » vis-à-visde ses clients, explique Alexandre Pra-neuf, directeur marketing et communi-cation de Macap: « Il y a vraiment uneattente de ce côté là. Vue la flexibilitéde la production aujourd’hui, nous de-vons être capables d’aider les acteursopérant dans l’événementiel et la com-munication à développer des schémaséconomiques, en leur proposant dessolutions intéressantes ». Cet accom-pagnement se poursuit jusqu’à l’abou-tissement des projets, ce qui passe parla maîtrise complète de la productionde textile imprimé, revendiquée parl’entreprise, depuis l’impressionjusqu’au montage, en passant par laconfection, l’expédition… n

42 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

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LE TÉMOIGNAGE

BENOÎT RÉGISDIRECTEUR DE PRODUCTION CHEZ MACAP PAVOISEMENT

n A quelle(s) attente(s) particulière(s) répondait l’acquisitionde cette imprimante textile « de course »?Notre attente n° 1 était le besoin de monter en performances,d’améliorer la rapidité de notre production et nos délais deréponse. La Marathon présente aujourd’hui une vitesse d’impression de l’ordre de 90 m²/h, variable selon le supporttextile. Elle est adaptée à de nombreux types de textiles, enimpression directe. C’est un outil fiable, qui, comme son noml’indique, fait preuve d’endurance sur de longues distances.Nous avons multiplié par 9 la production par rapport aux machines standards Mimaki. Au niveau des délais, noussommes beaucoup plus réactifs que ces dernières années.

n Comment s’est passée la mise en œuvre? Êtes-vous parvenus rapidement à ce niveau de performances?L’installation et la mise en œuvre sont rapides, et ne deman-dent environ qu’une semaine (les autres travaux étant géréssur les autres machines), ceci en collaboration avec Mautom.De plus, nous continuons sans cesse à apporter des améliora-tions, toujours en partenariat avec Mautom. Nous sommes lepremier imprimeur à mettre en œuvre cette machine, ce quinous donne l’opportunité de faire des essais dessus, d’appor-

ter notre expertise sur ce type d’imprimante. Macap participeà la finalisation de la Marathon: nous développons d’un com-mun accord la machine pour qu’elle devienne optimale entermes de production. Elle est soumise à de fortes sollicitationsen production, ce qui permet de détecter et de corriger les dé-fauts « de jeunesse ».

n En dehors de la productivité, avez-vous enregistré d’autresbénéfices?Parvenir à être autonomes est toujours notre objectif n° 2: lesanciennes machines nécessitent pas mal d’opérations demaintenance, surtout au niveau des têtes d’impression. Aujourd’hui, Mimaki a changé leur technologie (d’origineRicoh), de sorte que nous avons beaucoup moins ce type deproblèmes. La Marathon est simple d’utilisation et d’une main-tenance plus facile que les précédentes. En plus, Macap estaujourd’hui forte de son auto-maintenance, ce qui est un despoints clés du projet défini avec Mautom.

n Comment est utilisée la Marathon aujourd’hui?Elle est utilisée comme machine de pré-série, c’est-à-dire pourdéterminer quels travaux vont faire partie des petites etgrandes séries. Avec les 14 autres machines consacrées autextile, nous imprimons toujours toutes nos grosses séries.

n Des perspectives d’évolution?Nous sommes très satisfaits de la machine, et restons toujoursen contact avec Mautom pour continuer d’y apporter desaméliorations en continu. Le partenariat avec Mautom permetde mieux comprendre la machine et ses développements, cequi constitue un atout pour nous et pour nos clients. La machine est très importante, mais ce qui gravite autour l’estégalement : notre force est d’avoir des équipes en interne trèscompétentes, notamment sur la maintenance, et capablesd’apporter de l’expertise et du conseil. n

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44 • SIGN INFO SERI N° 246 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2013

LES PRODUITSQUI FONT PARLER D’EUX

TAMPOGRAPHIE

GRAVURE

CAD

FINITION-DÉCOUPE

NUMÉRIQUE

CONSOMMABLES

SOFTWARE

AGFA GRAPHICS

La Jeti TitanX pour une meilleureflexibilité de la production

Dotée d’une technologie à plat avec une table aspirante mobile, la Jeti TitanX estune plateforme d’impression polyvalente grand format, qui permet à l’opérateurde basculer de l’impression en quadrichromie (CMJN) à un mode six couleurs(CcMmJN haute-fidélité) et vice versa en fonction du tirage. Dans les deux modes,huit têtes d’impression sur 48 sont réservées à l’encre blanche. Une solution pourla production d’imprimés qui seront vus de près dans des points de vente ou lesaffiches rétro éclairées haute résolution (jour et nuit). La Jeti TitanX possède unetrès grande table (3,1 x 2 m) avec des tolérances très strictes sur toute la surface.Elle est montée sur un châssis robuste en acier, complété par une technologieperfectionnée de déplacement linéaire, pour garantir une précision supérieure lorsde la production. L’impact des variations microscopiques est minimisé encore da-vantage par l’optimisation de la topologie et un puissant ensemble d’algorithmesde mesure et de compensation. Une caméra optique balaie la table pour créer unecarte topographique de la surface imprimable. Pendant ce temps, les algorithmeseffectuent des calculs de compensation de la vitesse pour garantir un placementoptimal des points, afin d’obtenir une qualité d’image aussi bonne en impressionunidirectionnelle que bidirectionnelle.

3MScotchgard 1004, le film qui peut en cacher trois autres

Voici une solution multicouche pour protéger les surfaces vitrées des rayures et desgraffitis et lutter contre les dégradations et actes de vandalisme. En cas de dégra-dation, une couche de film peut être rapidement retirée à l’aide d’un crochet spéci-fique et laisser place à une feuille de protection vierge, évitant le remplacement oula réparation complète des parois comme avec un film monocouche. L’adhésion surle verre et entre les couches est conçue pour permettre un retrait facile et sans ré-sidu d’adhésif. Le film est constitué de quatre couches en polyester épais, livré pré-découpé en fonction des mesures de la paroi à protéger. Malgré leur épaisseur, lesfilms restituent une transparence similaire à celle du verre et ne déforment pas lesimages renvoyées par les miroirs. Ils permettent de couvrir une large palette de sup-ports et notamment les vitres des transports en commun, abribus, comptoirs devente, escalators et ascenseurs, distributeurs automatiques, portes d’entrée de com-merces, de centres commerciaux, de bureaux, de bâtiments publics, vitrines, etc.

ESKOSuite 12, gestion des flux et cohérence des couleurs renforcéesEsko Suite 12 est la plus intégrée des suites de solutions logicielles pour les indus-tries de l’impression et de l’emballage. Des capacités 3D améliorées repoussent lepremier « moment de vérité » plus en amont de la chaîne d’approvisionnement, tan-dis que les outils de gestion de flux offerts par WebCenter fournissent un aperçu duprojet d’emballage tout entier et procurent davantage de contrôle sur chaque étapedu processus. En outre, Color Engine permet une reproduction cohérente et précisedes couleurs. Suite 12 procure des gains de productivité et d’efficacité à l’utilisateurpar ses applications intégrées de tout premier plan que sont ArtiosCAD, ArtPro,PackEdge, Despack et Studio. Ces logiciels associent puissance d’édition interac-tive, intégration et automatisation des flux et gestion des couleurs.Suite 12 est également dotée d’une riche fonctionnalité 3D qui, en permettant uneconception structurelle en trois dimensions, l’édition graphique et la visualisationréaliste de l’emballage « en contexte », accélère le processus de production et consti-tue un outil de contrôle qualité efficace, diminuant d’autant le risque d’erreurs hu-maines. Enfin, la collaboration mobile dans un flux « webifié » gère et automatisechaque étape du flux de production.

RICOH FRANCEPapier cliquableUne solution pour le cross média, leWeb to Print ou la création graphique.L’application Ricoh Clickable Paper uti-lise de puissants algorithmes de re-connaissance d’image et les associe àdu contenu en ligne permettant de ren-dre interactifs les documents impriméssans altérer visuellement le document.Le Clickable Paper permet, à partir d’une simple page (texte ou graphique ouimage), de définir sur un document des zones numériques interactives avec leweb. Il permet d’éviter la pollution du message communicant par un QR code dis-gracieux, qu’il remplace de façon invisible tout en permettant le lien vers ducontenu vidéo, son, site web, plan géographique au moyen d’une application gra-tuite téléchargeable sur smartphone et tablette. Les applications de ce produitsont multiples, à haute valeur ajoutée, et s’adressent à tous les secteurs d’acti-vités nécessitant une communication efficace et innovante.

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ANTALISPaperTyger, une alternative écologique aux papiers synthétiquesAntalis lance la gamme PaperTyger, un complexe papier laminé sur un film syn-thétique résistant aux projections d’eau et aux déchirures, dont il est le distribu-teur européen exclusif en France, Cette nouvelle gamme de papier laminé sur filmsynthétique est à la pointe de la technologie puisque, contrairement aux papiersd’origine synthétique, elle ne nécessite pas d’encres, d’installations spécifiqueset n’a pas besoin de temps de séchage prolongé. Sa résistance est comparable àcelle des papiers synthétiques, mais il se transforme aussi facilement que du pa-pier ordinaire. Le papier, certifié FSC, provient de sources durables et intègre éga-lement un agent oxo-dégradable, qui déclenche sa dégradation en fines particulesaprès 30 mois, dans n’importe quel environnement où l’oxygène est présent. Lesparcelles microscopiques sont ensuite naturellement consommées par des micro-organismes. Cela se produit sans émission de quelconques produits toxiques oud’effets nocifs sur l’environnement. Le support contrecollé PaperTyger se com-

pose de couches pa-pier/plastique/papier,dans des grammagesstandards allant de 94à 200 g/m2. Il peut êtreimprimé sur presses nu-mériques, laser ou off-set. Avec sa pelliculede protection contrel’humidité à durée limi-tée, il est conçu pourproduire des solutionsrobustes destinées

aussi bien à des applications extérieures temporaires qu’à des utilisations per-manentes en intérieur (étiquettes pour les compagnies aériennes, enveloppes ré-sistantes pour les expéditions de documents confidentiels, sensibles ou pourremplacer certains emballages légers, étiquettes de matelas, cartes routières,brochures, licences, couvertures de livres). Une version renforcée de PaperTygerconvient particulièrement aux applications de porte-cartes et porte-passeportconçues pour prévenir la lecture frauduleuse par des lecteurs RFID et ainsi proté-ger contre les risques de vol d’identité.

Envoyez les communiqués concernant vos nouveautés

produits à l’adresse suivante :

[email protected]

KODAKPresse numérique couleur de production NexPress SXLa plate-forme NexPress SX s’adapte en souplesse à l’évolution de l’ensembledes besoins d’un imprimeur ou prestataire de service. Les solutions du 5e groupeKodak NexPress, disponibles en option, se prêtent à un large éventail d’applica-tions avec une qualité et une reproduction irréprochables. La nouvelle option de

feuille longue de 914 mm permet aux imprimeurs de proposer des imprimés deplus grand format pour la PLV, les couvertures et les jaquettes de livres, les encartspour emballages, étiquettes etc., de réaliser des tons directs et des effets or et na-crés, de réaliser des impressions en relief en ligne. La plate-forme NexPress ac-cepte près de 800 supports sans traitement préalable.

O2I PRINTTurboLine 320 ECOS, grand format

La TurboLine 320 ECOS, de O2i, se caractérise par une sa largeur d’impression,3,20 m, et sa rapidité, 140 m2/heure, Cette imprimante à ECOsolvant est égale-ment qualitative et peu onéreuse tant à l’achat qu’à l’exploitation. Le chargementdes média est simplifié pour un opérateur grâce à un chargeur de média pour descharges supérieures à 100 kg. Elle cible un large panel d’applications : impressiontransactionnelle et marketing direct, imprimeurs, imprimeurs grand format, séri-graphes, imprimeurs numériques, ou encore les services communication et mar-keting des entreprises et administrations.

HPHP WallArt : le Cloud pour le papierpeint personnalisé en numérique

HP WallArt est un concept associant le Cloud à la création de papier peint à la de-mande et personnalisé en numérique. Agences et créatifs, imprimeurs grand for-mat, sérigraphes, imprimeurs numériques, décorateurs et prestatairesd’impression grand format équipés de HP Designjet peuvent proposer aux parti-culiers et aux entreprises une prestation complète.Ce Système, qui utilise le Cloud, propose une mise en relation entre tous lesmaillons de la chaîne graphique pour réaliser une prestation de « papier peint per-sonnalisé », tant pour des entreprises que des particuliers. L’impression est réa-lisable sur les imprimantes HP Designejt (technologie HP Latex) avec des papierspeints spécialement conçus, qu’il suffit de mouiller avant la pose.

RHAPSO - GRAPHISOFTGraphisoft - Pilotage de dossierVoici une nouvelle solution pour la gestion de flux et de données, la GPAO et le pré-presse. Avec une toute nouvelle ergonomie et une navigation ultra fluide, le fabri-quant peut sur un même écran, piloter toutes les facettes d’un dossier : commande,production, JDF, matières, sous-traitance, livraison… La prise de décision est ra-pide et pertinente. La solution améliore les conditions de travail, et l’ergonomie àdestination des opérateurs. La productivité est augmentée, ainsi que la mesure, lesuivi et le tracking des opérations (ROI). Les marchés d’application ciblent les édi-teurs, les imprimeries intégrées, les centres documentaires, les imprimeurs, les im-primeurs grand format, les sérigraphes ou encore les imprimeurs numériques.

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CHILI PUBLISHCHILI Publisher, solutions pour lecross média, le Web to Print ou lacréation graphique

L’éditeur en ligne Chili Publisher offre la possibilité de créer ses propres applicationsWeb2Print et Publication en ligne. Chili Publisher permet de créer autant de flux detravail que nécessaires. Les limites sont uniquement déterminées par les capacitésdu serveur choisi, la capacité de la ligne Internet et votre imagination. Nouveautéprésentée à Graphitec : la version 3.5 avec des fonctionnalités 3D avancées. Les pos-sibilités de prévisualisation pour les documents pliés en 3D en Chili ont été démul-tipliées. Les marchés d’application concernent les agences et les créatifs, leCross-média, le Web, les éditeurs, l’emballage et l’étiquette, l’impression transac-tionnelle et le marketing direct, les imprimeurs, les imprimeurs grand format, les sé-rigraphes, les imprimeurs numériques, le routage et les services communication etmarketing des entreprises et administrations,Principaux bénéfices clients / utilisateurs : l’accès à de nouvelles applications/ nou-velles formes de produit imprimés. L’automatisation, la simplification des procé-dures et des opérations permettent un meilleur impact et une augmentation de laqualité de la communication imprimée.Une vidéo est consultable ici : http://www.youtube.com/watch?v=TQSH9IjGIt0

n TAMPOGRAPHIE n GRAVURE n CAD n FINITION-DÉCOUPE n NUMÉRIQUE n CONSOMMABLES n SOFTWARE

FUJIFILML’Acuity Advance Select HS, jet d’encre haute vitesse polyvalenteUn des développements majeurs pour les nouvelles Acuity Advance Select HS5006/5226 est un système de six canaux d’encre indépendants. Les cinquième etsixième canaux peuvent être configurés avec une encre cyan et une magenta sup-plémentaires. La vitesse d’impression augmente avec un nombre de buses plus im-portant affectées à ces couleurs et la productivité peut ainsi atteindre jusqu’à 49,7 m2à l’heure dans le mode « Production Squared ». Elles peuvent également être confi-gurées avec une encre blanche et une encre transparente.Transparent + Blanc : l’ajout de canaux d’encre blanche et transparente permet l’im-pression sur des supports non blancs et l’ajout d’un effet vernis (complet ou sélec-tif) dans la même opération. Blanc + Blanc : deux canaux dédiés à l’encre blanchepour augmenter la densité du blanc en une seule passe, particulièrement intéressantpour la réalisation de visuels rétro éclairés.Une compensation de placement du pixel actif assure la netteté, une haute densitéet une uniformité d’image sur toute la surface imprimée. L’Acuity Advance SelectHS dispose de six zones d’aspiration et l’Acuity Advance Select HS X2 de sept. Ceszones permettent de réduire ou d’éliminer le recours au masquage manuel, de limi-ter les interventions de l’opérateur et d’augmenter la productivité.Le traitement par lots rationalise la production de travaux complexes (plusieurscouches sur un même support) sans surveillance. Le mode Batch peut aussi être uti-lisé pour produire des jeux de produits imprimés pour un réseau de points de ventes

(par exemple 50 jeux comprenant : une acrylique rétro éclairée en 80 x 120 cm, uneaffiche en 70 x 100 cm, une bannière 200 x 400 cm, etc.) Il permet d’optimiser leremplissage des plateaux. La select HS est dotée en option d’un kit rouleau pourune grande variété de supports souples, très facile à utiliser et d’une grande sou-plesse puisqu’elle permet à l’opérateur de préparer un support rigide sur la tablependant que l’option rouleau imprime. Ses performances sont optimisées par les en-cres Uvijet, exclusivement formulées par Fujifilm pour cette gamme de sorties. Cesencres disposent de la technologie de dispersion « Micro-V », un brevet Fujifilm quigarantit en permanence une bonne adhésion, une grande intensité des couleurs etune haute durabilité des impressions. La HS est disponible en quatre modèles.

XANTEExcelagraphix 4200, 8 fois plusrapideL’Excelagraphix 4 200 révolutionne la vitesse d’impression grand format. Elle utilisela technologie Memjet™ délivrant plus de 3 milliards de gouttes par seconde, avecune vitesse d’impression jusqu’à 8 fois plus rapide que le jet d’encre traditionnel etsur des supports allant jusqu’à 1,2 cm d’épaisseur.Ses marchés d’application : les agences et les créatifs, l’emballage et l’étiquette,l’impression transactionnelle et le marketing direct, les imprimeurs, les imprimeursgrand format, les sérigraphes et les imprimeurs numériquesElle permet l’accès à de nouvelles applications, de nouvelles formes de produits im-primés, tout en augmentant la productivité. Le rapport qualité-prix/vitesse permet-tant aux petites etmoyennes impri-meries de restercompétitives faceaux plus grandesstructures pour letirage de petitesséries en grandformat, soit unsaut technolo-gique importantouvrant l’accès àde nouveaux marchés.La largeur de papier ajustable permet d’imprimer sur du carton, du carton-mousse,des boites à pizza, PLV, etc. Afin de répondre à la demande croissante du marché del’emballage, le Workflow iQueue est inclus avec l’Excelagraphix, ce qui offre la pos-sibilité aux clients de contrôler le coût par copie, le prix au mètre carré, gérer les cou-leurs et la densité, leur permettant d’économiser temps et argent. L’impression dedonnées variables permet aux imprimeurs d’offrir aux clients un choix varié sur lemarché des courts tirages.

ARJOWIGGINS GRAPHICSequoia, un support dédié auxapplications de communication etde PLVCe carton contrecollé, exclusivement distribué par Antalis, est composé d’unedouble couche, supérieure et inférieure, d’un noyau central de liants élastiques etrésistants, ainsi que de fibres de bois naturel qui renforcent la structure du car-ton. Résistant et très rigide, il est doté d’une surface lisse qui contribue au rendufinal. Alternative aux matériaux PVC traditionnellement utilisés dans le cadre d’ap-plications de communication ou de PLV, comme les cartes magnétiques ou de fi-délité, Sequoia s’adapte à l’impression offset (menus, calendriers, brochures ouplaquettes, ainsi qu’à d’autres utilisations dans l’emballage, l’édition ou encorela papeterie), à la sérigraphie ou aux imprimantes UV à plat. Pour les applicationsPLV en intérieur comme l’affichage, les pancartes suspendues ou encore la pro-motion en rayon, il se découpe, se plie, offre une haute flexibilité et une excellenterésistance à la délamination. Sa fabrication nécessite quatre fois moins d’énergieet génère quatre fois moins de gaz à effet de serre. La gamme est disponible dansun grammage unique (720 g/m2 - 780 µ) et dans trois formats standards (65x92,72x102, 120x155 cm), mais peut être découpée sur demande et atteindre ainsijusqu’à 150x200 cm.

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VENTE DE MATÉRIELANNONCE CLASSéE

MGI DIGITAL GRAPHIC TECHNOLOGYJETvarnish 3D, vernisseuse sélective UV ultra-rapideJETvarnish 3D, conçue pour traiter les impressions is-sues du numérique et de l’offset jusqu’au format52x105 cm, est une solution optimale pour des sériesde 1 à plusieurs milliers d’exemplaires.Avec l’option « Twin » de MGI, la cadence d’impres-sion est doublée par rapport à la version de base, danstoutes les productions en vernis sélectif avec ou sansrelief. Grâce à sa technologie jet d’encre exclusive, lesystème d’impression en mono- passe avec têtes fixespermet une augmentation conséquente de la vitesse, tout en maintenant une grandefiabilité mécanique. Pour les travaux courants en 36x48, la vitesse est désormais de2360 feuilles en vernis sélectif relief (3D) par heure.JETvarnish 3D, avec l’option « Twin », se positionne comme la vernisseuse sélectivenumérique la plus rapide du marché. De plus, cette option permet de doubler la vi-tesse et l’épaisseur du vernis déposé, pour atteindre un relief jusqu’à 200µ. Cetteforte épaisseur ouvre de nouveaux marchés à valeur ajoutée, dont celui du braille.Pour les formats offset, JETvarnish 3D produit plus de 3000 feuilles 52x74/h, en ver-nis sélectif classique. De plus, les producteurs de livres apprécieront son formatmaximum de 52x105 cm. Cette nouvelle version peut être installée sur les JETvar-nish 3D existantes ou sur toute machine neuve, à compter de la rentrée 2013.

• L’option dorure à chaud, installable en ligne, délivre une production à forte valeurajoutée avec vernis 3D et dorure. Formats minimum : 21x30 cm, maximum : 52x74 cm(format standard), 52x105 cm (format étendu). L’épaisseur de vernis, en fonction dufichier et du papier utilisés, peut varier de 8 microns, soit l’épaisseur d’un vernis sé-lectif traditionnel sans perception de son épaisseur, jusqu’à 100 µ, que l’on peutsentir sous les doigts. Avec une nouvelle formulation, le vernis est sans solvant(pas de COV).

DARIUSPrinters Website et Designer, des solutions web pour les industriesgraphiques• « Printers Website », un logiciel web-to-print performant aux fonctions inno-vantes, a été conçu pour permettre aux petites et moyennes imprimeries de ven-dre leur production imprimée en ligne. Offset ou numérique, petit ou grand format.« Printers Website » est tout spécialement dédié aux industries graphiques d’im-pression et de marquage. Ce logiciel propose des solutions e-printing pertinentes.Côté administrateur, des méthodes simples de gestion sont mises en oeuvre, per-mettant de faire gagner un temps précieux aux imprimeurs, aussi bien pour lamise en place du contenu des pages web, que pour la création de documents etle suivi des commandes. Leur client, au final, pourra utiliser le site web pour ob-tenir des devis, télécharger des fichiers, passer commande, exécuter des paie-ments, et même personnaliser des documents en ligne.• « Designer », qui permet de modifier et de personnaliser des documents PDF enligne, est un outil puissant pour faciliter la vie des imprimeurs, mais aussi celle deleurs clients. Simple d’utilisation, il est un réel web-to-print intégré à un site d’e-commerce, permettant de gagner de nouveaux clients en leur proposant de per-sonnaliser des documents en ligne. L’imprimeur peut laisser ses clients faire leurpropre composition, visualiser le résultat, et commander en ligne les documentsmodifiés. De plus, cet outil permet aux clients de fabriquer directement les QRcodes intégrés à leurs documents. « Designer » va ensuite fabriquer automati-quement le fichier PDF d’impression, avec le QR code intégré, tout prêt à imprimer.

n TAMPOGRAPHIE n GRAVURE n CAD n FINITION-DÉCOUPE n NUMÉRIQUE n CONSOMMABLES n SOFTWARE

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