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Ministère du Travail
Situation de l’emploi dans le département des Hauts-de-Seine – MARS 2019
1. LES ACTIFS EN EMPLOI
• Les établissements et les effectifs 2
• L’artisanat 6
• Focus : Les TPE / PME dans les Hauts-de-Seine 7
• Les taux d’activité et d’emploi 8
• Le salaire mensuel par tête (SMPT) 8
• Les Déclarations Préalables à l’Embauche (DPAE) 9
• Les contrats en alternance 10
• L’intérim 13
• L’activité partielle 14
• Les Parcours emploi compétences 16
2. LES RUPTURES DE CONTRAT DE TRAVAIL
• Les entrées à Pôle emploi suite à un licenciement économique 17
• Les entrées à Pôle emploi en Contrat de Sécurisation Professionnelle 17
• Les Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) 18
• Les fins de contrats à durée déterminée 20
• Les fins de missions en Intérim 20
• Les demandes d’homologation de ruptures conventionnelles 20
3. LE MARCHE DU TRAVAIL
• Le taux de chômage 21
• La demande d’emploi 21
• La demande d’emploi des jeunes 23
• La demande d’emploi des seniors 23
• La demande d’emploi des personnes inscrites depuis plus d’un an 24
• La demande d’emploi des cadres 24
• Focus sur la demande d’emploi de longue durée 25
• La demande d’emploi des travailleurs handicapés 27
• La demande d’emploi dans les Quartiers Prioritaires de la Ville 28
• Focus sur la demande d’emploi des seniors en QPV 30
• Les entrées et les sorties de Pôle emploi 31
• Les offres d’emploi enregistrées à Pôle emploi 31
• L’enquête besoins de main d’œuvre 32
4. LES CREATIONS D’ENTREPRISES 33
5. LES DEFAILLANCES D’ENTREPRISES 34
DIRECCTE – Unité Départementale des Hauts-de-Seine – Mission synthèses - 02/05/2019
2
1. Les actifs en emploi salarié
✓ Les établissements
Le département comptait 178 250 établissements actifs (y compris l’administration publique) au 31 décembre 2015, soit une
hausse de 1,8 % par rapport à 2014. Ils représentent 12,8 % des établissements franciliens.
Répartition des établissements par secteur d’activité :
Industrie : 3 %, soit 5 339 établissements (3,3 % en Ile-de-France)
Construction : 6,8 %, soit 12 188 établissements (8,4 % en Ile-de-France)
Tertiaire : 90 %, soit 160 512 établissements (87,8 % en Ile-de-France)
Répartition des établissements par taille :
Aucun salarié : 73,9 %, soit 131 796 Ets (72,3 % en Ile-de-France)
1 salarié et plus : 26,1 %, soit 46 454 Ets (27,7 % en Ile-de-France), dont :
➥ 1 à 9 salariés : 19,8 %, soit 35 239 Ets (22,1 % en Ile-de-France)
➥ 10 à 19 salariés : 2,5 %, soit 4 419 Ets (2,6 % en Ile-de-France)
➥ 20 à 49 salariés : 2 %, soit 3 641 Ets (1,8 % en Ile-de-France)
➥ 50 salariés & plus : 1,8 %, soit 3 152 Ets (1,2 % en Ile-de-France)
Répartition des établissements par commune :
Antony 4991 Clamart 4731 Levallois-Perret 10350 Rueil-Malmaison 7914
Asnières-sur-Seine 9060 Clichy 7160 Malakoff 3118 Saint-Cloud 3827
Bagneux 2590 Colombes 6773 Marnes-la-Coquette 211 Sceaux 1914
Bois-Colombes 2529 Courbevoie 11216 Meudon 4138 Sèvres 2720
Boulogne-Billancourt 20738 Fontenay-aux-Roses 1574 Montrouge 5365 Suresnes 5301
Bourg-la-Reine 1926 Garches 1937 Nanterre 8186 Vanves 2416
Châtenay-Malabry 2031 La Garenne-Colombes 2985 Neuilly-sur-Seine 13773 Vaucresson 1009
Châtillon 2704 Gennevilliers 3768 Le Plessis-Robinson 1894 Ville-d'Avray 1042
Chaville 1553 Issy-les-Moulineaux 7624 Puteaux 7341 Villeneuve-la-Garenne 1844
Source : Insee - Clap 2015
✓ Les effectifs
Information : A partir de la validité du 1er trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi a été modifié et étendu
aux niveaux sectoriel et géographique. Ont ainsi été ajoutés l'emploi des salariés du secteur de l'agriculture, de la fonction publique
et des particuliers employeurs. Au niveau géographique, le champ des estimations trimestrielles d'emploi a été étendu aux
départements d'outre-mer (hors Mayotte).
3
L’emploi salarié poursuit sa progression
Selon les estimations d’emploi publiées par l’Insee au 4ème
trimestre 2018, le département des Hauts-de-Seine recense 1 061 641
salariés, représentant 18 % des salariés de l’Ile-de-France et 4,3 % des salariés de la France métropolitaine.
L’emploi salarié progresse de 0,3 % par rapport au trimestre précédent (+ 0,3 en Ile-de-France et + 0,2 % en France
métropolitaine).
Evolution trimestrielle par secteur d’activité :
L’industrie : + 1,2 % (+ 0,3 % en Ile-de-France et + 0,2 % en France métropolitaine)
La construction : + 0,5 % (+ 0,7 % en Ile-de-France et + 0,5 % en France métropolitaine)
Le commerce : - 0,4 % (+ 0,1 % en Ile-de-France et + 0,2 % en France métropolitaine)
Les services marchands hors intérim : + 0,5 % (+ 0,6 % en Ile-de-France et + 0,5 % en France métropolitaine)
Le tertiaire non marchand : - 0,2 % (0,0 % en Ile-de-France et + 0,1 % en France métropolitaine)
L’intérim : - 3,9 % (- 0,95 % en Ile-de-France et - 1,6 % en France métropolitaine)
L’emploi salarié augmente avec 11 400 emplois supplémentaires en un an, ce qui correspond à une hausse de 1,1 % dans le
département (+ 1,1 % en Ile-de-France et + 0,6 % en France métropolitaine).
Par secteur d’activité : l’industrie (- 2,2 %), la construction (+ 3,3 %), le commerce (- 1 %), les services marchands hors intérim
(+ 2 %), le tertiaire non marchand (+ 0,2 %) et l’intérim (+ 3,5 %).
Evolution de l’emploi salarié
par secteur d’activité
(données CVS)
Nombre
d'emploi au
4ème trimestre
2018
Evolution trimestrielle
(par rapport au 3ème trimestre 2018) Evolution annuelle
(par rapport au 4ème trimestre 2017) Poids par
secteur Niveau Pourcentage Niveau Pourcentage
AZ-Agriculture 172 1 0,3% 2 1,2% 0,0%
Industrie 91 408 1 056 1,2% -2 015 -2,2% 8,6%
Construction 37 384 177 0,5% 1 198 3,3% 3,5%
Commerce 107 739 -417 -0,4% -1 075 -1,0% 10,1%
Services marchands hors intérim 643 621 3 105 0,5% 12 568 2,0% 60,3%
OQ-Tertiaire non marchand 174 859 -268 -0,2% 369 0,2% 16,4%
Intérim 11 459 -460 -3,9% 389 3,5% 1,1%
Ensemble des secteurs 1 066 641 3 193 0,3% 11 437 1,1% 100%
Ile-de-France 5 916 242 19 133 0,3% 64 424 1,1% -
France métropolitaine 24 692 414 52 112 0,2% 146 260 0,6% -
Des évolutions variables de l’emploi salarié selon les secteurs d’activité
Le secteur des services marchands y compris
l’intérim regroupe 61,4 % des salariés du
département (50,6 % en Ile-de-France et 36,6 % en
France métropolitaine), l’industrie 8,6 % des
salariés (7,4 % en Ile-de-France et 12,6 % en France
métropolitaine), la construction 3,5 % des salariés
(4,8 % en Ile-de-France et 5,5 % en France
métropolitaine), le tertiaire non marchand 16,4 %
(25,2 % en Ile-de-France et 31,6 % en France
métropolitaine).
4
Evolution de l'emploi salarié (public + privé) par secteur d'activité Naf A17 (données CVS)
Nombre d'emploi au 4ème trimestre 2018
Evolution trimestrielle
Evolution annuelle
Poids par secteur
C1 - Fabrication de denrées 7 785 1,1% -2,7% 0,7%
C2DE - Energie, raffinage, traitement eaux et déchets 26 463 1,8% 1,7% 2,5%
C3 - Equipements électriques et électroniques 16 006 0,5% -1,7% 1,5%
C4 - Matériels de transport 12 661 0,3% -10,7% 1,2%
C5 -- Autres industries manufacturières 28 493 1,4% -1,5% 2,7%
FZ - Construction 37 384 0,5% 3,3% 3,5%
GZ - Commerce 107 739 -0,4% -1,0% 10,1%
HZ - Transports, logistique 33 592 -0,5% -1,4% 3,1%
IZ - Hébergement et restauration 36 700 0,0% 1,7% 3,4%
JZ - Information et communication 164 072 0,8% 3,4% 15,4%
KZ - Activités financières et d'assurance 92 448 0,7% 1,7% 8,7%
LZ - Activités immobilières 15 291 -1,0% 2,0% 1,4%
MN0 - Services spécialisés aux entreprises 248 919 0,6% 2,4% 23,3%
MN78 - Intérim 11 459 -3,9% 3,5% 1,1%
OQ - Tertiaire non marchand 174 859 -0,2% 0,2% 16,4%
RU - Services à la personne 52 599 -0,2% -1,2% 4,9%
Ensemble des secteurs Hauts-de-Seine 1 066 641 0,3% 1,1% 100,0%
Les secteurs à la hausse :
La construction augmente de 3,3 % et regroupe 3,5 % des emplois du département
Le secteur de l’information et la communication progresse de 3,4 % et regroupe 15,4 % des emplois
L’intérim augmente de 3,5 % et représente 1,1 % des emplois
Les secteurs à la baisse :
Les matériels de transport diminuent de 10,7 % et représentent 1,2 % des emplois
La fabrication de denrées diminue de 2,7 % et représente 0,7 % des emplois.
Les équipements électriques et électroniques diminuent de 1,7 % et regroupent 2,5 % des emplois
Par convention, l’emploi intérimaire est rattaché aux activités de services administratifs et de soutien
Source : Acoss-Urssaf, Dares, Insee - Estimations trimestrielles de l’emploi salarié
5
Répartition par secteur d’activité des établissements et des salariés
Code
Activité Activité économique (Naf A38) - 31-12-2015 Etablissements Salariés
BZ Industries extractives 98 261
CA Fabrication d’aliments, de boissons & de produits à base de tabac 895 9 590
CB Fabrication textiles, industries de l’habillement, du cuir & de la chaussure 528 1 129
CC Travail bois, industries du papier & de l’imprimerie 939 1 417
CD Cokéfaction et raffinage 16 1734
CE Industrie chimique 121 8 342
CF Industrie pharmaceutique 56 7 377
CG Fabrication de produits caoutchouc & plastique, autres produits minéraux non métalliques 190 3 159
CH Métallurgie & fabrication de produits métalliques sauf machines 151 3 231
CI Fabrication de produits informatiques, électroniques & optiques 138 9 076
CJ Fabrication d'équipements électriques 72 4 524
CK Fabrication de machines & équipements n.c.a 100 2 230
CL Fabrication de matériels de transport 72 14 579
CM Autres industries manufacturières ; réparation & installation de machines et d’équipements 1 105 4 067
DZ Production & distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné 625 21 804
EZ Gestion de l’eau, des déchets & de la dépollution 233 7 390
INDUSTRIE 5 339 99 910
FZ Construction 12 188 38 276
CONSTRUCTION 12 188 38 276
GZ Commerce ; réparation automobile & motocycle 21 916 110 328
HZ Transports & entreposage 7 401 36 976
IZ Hébergement & restauration 6 920 33 904
JA Édition, audiovisuel & diffusion 4 560 46 147
JB Télécommunications 442 11 515
JC Activités informatiques & services d'information 9 149 94 088
KZ Activités financières & d'assurance 8 745 93 389
LZ Activités immobilières 11 376 13 517
MA Activités juridiques, comptables, gestion, architecture, ingénierie 29 835 120 351
MB Recherche-développement scientifique 396 10 659
MC Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques 8 005 35 189
NZ Activités de services administratifs & de soutien 14 380 73 409
OZ Administration publique 454 63 416
PZ Enseignement 7 200 46 526
QA Activités pour la santé humaine 11 264 32 550
QB Hébergement médico-social & social & action sociale sans hébergement 1 661 29 012
RZ Arts, spectacles & activités récréatives 9 623 8 997
SZ Autres activités de services 7 182 13 612
UZ Activités extraterritoriales 3 32
TERTIAIRE 160 512 873 617
Ensemble des secteurs 178 253 1 011 883
Source : Insee – Clap 2015 – Etablissements actifs au 31/12/2015 - Effectifs salariés des Etablissements actifs au 31/12/2015
6
✓ L’artisanat
Forte présence de l’artisanat dans les Hauts-de-Seine
Source : Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine – Répertoire des métiers 92 au 31/12 de chaque année et Urssaf-Acoss au
31/12/2017
Le département des Hauts-de-Seine compte 22 556 entreprises artisanales fin 2017, soit une hausse très soutenue de 6,7 %
sur un an (1 422 entreprises de plus qu’en 2016).
79 % des chefs d’entreprises artisanales sont des hommes. L’âge moyen est de 46 ans. 7 % ont moins de 30 ans, 54 % ont
entre 30 ans et 49 ans et 39 % ont 50 ans et plus.
41 % des entreprises sont en activité depuis moins de 3 ans, 38 % en activité entre 3 et 10 ans et 21 % depuis plus de 10 ans.
La majorité des grands secteurs a progressé, surtout dans les secteurs des services (+ 11,5 %) et de l’alimentation (+ 8 %). La
fabrication augmente quant à elle de 6,5 % et le bâtiment de 0,4 %.
Evolution des secteurs les mieux représentés dans le département :
Les secteurs à la hausse :
La location de voiture avec chauffeur (+ 43,7 % sur un an), la vente à emporter de plats cuisinés (+ 19,2 %), l’habillement et
fourrures (+ 11,9 %), l’activité photographique (+ 10,8 %), les taxis (+ 8,6 %), les travaux de couverture (+ 8,4 %), le
nettoyage des locaux (+ 7,2 %) …
Les secteurs à la baisse :
Le revêtement des sols (- 3,2 %), les travaux de peinture (- 3,4 %), la construction collectifs et maisons individuelles (- 4 %),
la plâterie (- 5,2 %) et la cordonnerie (- 6,3 %).
Les secteurs stables :
La tapisserie (+ 1,8 %), la réparation de matériel informatique (+ 1,7 %), la boucherie et la charcuterie (+ 1,6 %), la
menuiserie (+ 0,8 %), la réparation automobile et motocycle (+ 0,7 %) …
7
LES TPE ET PME DANS LES HAUTS-DE-SEINE 26% des établissements alto séquanais sont des TPE/PME et emploient 53% des salariés
Le département des Hauts-de-Seine compte 178 183 établissements actifs (y compris l’administration publique) au 31 décembre
2015.
Parmi ces établissements, 74 % (131 800 établissements) n’ont aucun salarié et 25,7 % (45 724 établissements) sont soit des
TPE qui emploient de 1 à 9 salariés, soit des PME qui emploient de 10 à 249 salariés (19,8 % pour les TPE et 5,9 % pour les
PME).
Les établissements de 250 salariés et plus ne représentent que 0,4 % des établissements mais concentrent 47,5 % des effectifs
salariés.
Un salarié sur deux travaille dans un établissement de 1 à moins de 250 salariés : Les établissements de 1 à moins de 250
salariés regroupent 52,5 % de l’emploi salarié, soit 531 296 salariés (10,1 % pour les TPE et 42,4 % pour les PME).
Ces établissements emploient en moyenne 12 salariés, (3 salariés pour les TPE et 41 salariés pour les PME), 2 fois plus toutes
tailles confondues.
Nombre
d'établissements Nombre
de salariés Moyenne de salariés
par établissement
0 salarié 131 799 0 -
1 à 9 salariés 35 237 102 649 3
10 à 49 salariés 8 050 172 891 21
50 à 249 salariés 2 437 255 756 105
Total TPE / PME 45 724 531 296 12
250 salariés & plus 660 480 587 728
Total Hauts-de-Seine 178 183 1 011 883 6
Source : Clap 2015 / Insee - Traitement SESE / Direccte IDF
Nombreux sont les établissements TPE / PME relevant du
secteur du tertiaire : 89,4 % (contre 90,1 % quelle que soit
la taille des établissements) des TPE / PME emploient
88,3 % des effectifs (86,4 % pour l’ensemble des
établissements).
Les secteurs de l’industrie et de la construction ne
représentent qu’une part minoritaire des activités du
département avec respectivement 3,8 % et 6,8 % (contre
une part de 3,1 % et 6,8 %, toutes tailles confondues) et
emploient 6,4 % et 5,3 % des effectifs.
Les TPE / PME exercent principalement dans le secteur du
commerce et de la réparation d’automobile et de motocycle.
En effet, 17,5 % des TPE / PME (8 020 établissements)
exercent dans ce secteur et emploient 15,1 % de salariés
(80 330), avec une moyenne de 10 salariés par
établissement. Le secteur des activités de services
administratifs et de soutien (12,8 %, soit 5 830
établissements) est le 2ème
secteur d’activité des TPE /
PME et emploie 7,9 % des effectifs salariés (41 780
salariés), soit une moyenne de 7 salariés par établissement.
FOCUS
8
✓ Les taux d’activité et d’emploi
En 2015, un taux d’activité en léger progrès, un taux d’emploi stable, mais supérieurs à l’Ile-de-France et à la
France métropolitaine. Alors que le département enregistre des augmentations de l’activité et de l’emploi des
seniors, ceux des jeunes diminuent.
Taux d’activité : Au 1er
janvier 2015, 78,5 % de personnes
âgées de 15 à 64 ans (Ile-de-France 76,3 % et France
métropolitaine 73,8 %) résidant dans les Hauts-de-Seine sont
actives, un taux en progression de 0,2 point par rapport à
2014.
Au 1er
trimestre 2018, en France métropolitaine, 72,2 % des
personnes sont actives (taux non connu pour le niveau
départemental et régional).
Par tranche d’âge, le taux d’activité des jeunes (15 à 24 ans)
se situe à 35,1 % dans le département, soit 1 point de moins
qu’en 2014 (38,6 % en Ile-de-France et 41,6 % en France
métropolitaine), à 92,8 % pour les âges médians (25 à 54 ans)
et à 68,3 % pour les seniors âgés de 55 à 64 ans dans le
département, soit 1,9 point de plus qu’en 2014, contre 63,3 %
en Ile-de-France et 52,5 % en France métropolitaine.
Par sexe, le taux d’activité des femmes est de 76,3 % (soit 0,3
point de plus qu’en 2014) contre 73,6 % en Ile-de-France et
70,8 % en France métropolitaine et de 80,8 % pour les
hommes (79,1 % en Ile-de-France et 76,9 % en France
métropolitaine).
Taux d’emploi : Au 1er
janvier 2015, 69,7 % de personnes
âgées de 15 à 64 ans, résidant dans le département, sont en
emploi contre 66,5 % en Ile-de-France et 63,7 % en France
métropolitaine. Par rapport à 2014, ce taux est stable dans les
Hauts-de-Seine, comme au niveau régional et national.
Au 1er
trimestre 2018, en France métropolitaine, 65,7 % des
personnes sont en emploi (taux non connu pour les Hauts-de-
Seine et l’Ile-de-France).
Parmi ces personnes, 27 % ont entre 15 et 24 ans (soit 0,8
point de moins qu’en 2014) contre 28,5 % en Ile-de-France et
29,5 % en France métropolitaine, 83,4 % ont entre 25 et 54 ans.
61,5 % ont entre 55 et 64 ans (un taux en hausse de 1,6 point
par rapport à 2014) contre 56,6 % en Ile-de-France et 46,9 %
en France métropolitaine.
Le taux d’emploi des femmes s’établit à 67,7 %, soit une
hausse de 0,2 point par rapport à 2014 (63,9 % en Ile-de-
France et 60,8 % en France métropolitaine) et à 71,9 % pour
les hommes (69,2 % en Ile-de-France et 66,7 % en France
métropolitaine).
Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et l'ensemble de la population correspondante.
Le taux d'emploi est la proportion de personnes disposant d'un emploi parmi celles en âge de travailler (15 à 64 ans).
Source : INSEE
✓ Le Salaire Moyen Par Tête
Le SMPT reste dynamique
Dans les Hauts-de-Seine, le Salaire Moyen Par Tête
(SMPT) a progressé au cours du 4ème
trimestre 2018 :
+ 3,1 % par rapport au 4ème
trimestre 2017, pour s’établir
à 4 305 €, soit 26 % de plus que l’Ile-de-France (3 408 €) et
63 % de plus que la France entière (2 644 €).
Le salaire moyen des Hauts-de-Seine est le plus élevé de
tous les départements de l’Ile-de-France.
La croissance du salaire moyen des Hauts-de-Seine
demeure significative. Elle est légèrement identique à celle
observée du niveau régional et supérieure du niveau
national (+ 2,3 %).
Tous les départements franciliens affichent une hausse du
salaire moyen ce trimestre-ci.
* Le glissement annuel compare les données du trimestre avec celles du trimestre correspondant de l’année précédente
Source : Urssaf – Acoss
Salaire Mensuel Par
Tête (SMPT)
4ème
trimestre
2018
Glissement
Annuel *
Paris 3 675 +4,6%
Seine-et-Marne 2 525 +1,6%
Yvelines 3 185 +2,1%
Essonne 2 939 +2,8%
Hauts-de-Seine 4 305 +3,1%
Seine-Saint-Denis 2 985 +0,5%
Val-de-Marne 2 905 +2,4%
Val-d'Oise 2 608 +2,2%
Ile-de-France 3 408 +3,1%
France entière 2 644 +2,3%
9
✓ Les déclarations préalables à l’embauche (DPAE)
Poursuite de la hausse des déclarations d’embauche en 2018
Fin 2018, selon les données provisoires de l’Urssaf de Paris et de la région parisienne, 1 946 188 déclarations d’embauche ont été
enregistrées dans le département, soit une augmentation de 1,1 % par rapport à 2017 (+ 21 000 déclarations d’embauche).
En moyenne, chaque mois, 162 2000 déclarations d’embauche ont été enregistrées dans le département au cours de l’année 2018.
Source : Urssaf de Paris et de la région parisienne
L’année 2017 marque une nouvelle hausse des déclarations d’embauche en Ile-de-France : + 5,1 % par rapport à 2016. Cette
hausse s’observe sur l’ensemble des contrats. Les contrats à durée indéterminée et l’intérim affichent des taux de croissance
importants ; à l’inverse les contrats à durée déterminée font état d’une hausse plus modérée.
Avec une augmentation de 5,1 % par rapport à 2016, la progression des DPAE est comparable à l’évolution observée entre 2016
et 2015 (+ 5,3 %), mais plus élevée que celle entre 2015 et 2014 (+ 3,6 %). L’évolution de cette année correspond à une hausse
de 593 000 déclarations d’embauche. La proportion de déclarations d’embauche de plus d’un mois (CDI et CDD longs)
représente un peu plus d’1/6e de l’ensemble. Ainsi, les contrats précaires représentent toujours, de par leur nature, la très grande
majorité des contrats conclus en 2017.
Les CDD longs stagnent sur un an, alors qu’en 2016 par rapport à 2015, ils avaient affiché une forte dynamique (+ 6,0 %).
Le nombre d’embauches en CDI augmente de 10,8 % en un an (après une hausse de 7,0 % l’année précédente).
L’intérim signe une quatrième année de forte progression (+ 9,5 % + 8,8 % en 2016, + 4,9 % en 2015 et + 5,5 % en 2014),
tandis que les CDD courts progressent toujours mais à un rythme bien moindre par rapport aux années précédentes (+ 1,5 %,
+ 2,4 % en 2016, + 3,2 % en 2015 par rapport à 2014 et + 4,6 % en 2014 par rapport à 2013).
Par secteur d’activité, seul celui des autres activités scientifiques et techniques, affiche une baisse de son nombre total de
DPAE (- 1,7 % en un an). À l’inverse, les activités juridiques, de conseil et d’ingénierie (+ 9,8 % sur un an), la
construction (+ 9,2 %) et l’action sociale (+ 7,9 %) ont vu augmenter fortement leur nombre total de DPAE. Signalons
également la légère hausse du nombre de DPAE dans le commerce (+ 1,9 %), et ce pour la troisième année consécutive.
Les embauches ne sont pas d’une même ampleur selon le sexe du salarié. Globalement, 59,6 % des DPAE en 2017
correspondent à l’embauche de salariés masculins et 40,4 % de salariés féminines. La part des embauches féminines
augmente de 0,2 point alors que cette part avait diminué les deux années précédentes. Dans le détail, les CDI sont avant
tout signés par des hommes (61,1 % du total des CDI, en baisse de 0,3 point sur un an). Les tranches des 21-24 ans et des 25-29 ans concentrent près d’un tiers des DPAE. Cette prédominance est encore plus marquée dans les CDI, où l’âge
médian des embauches s’établit à 30 ans. Pour ce type de contrat, les 25-29 ans représentent 20,6 % des embauches chez
les hommes et 23,2 % des embauches chez les femmes. Les déclarations d’embauche des plus de 55 ans sont caractérisées
par une part de DPAE plus importante des CDD (9,8 %) que des CDI (5,4 %).
Bilan régional 2017 de l’Urssaf publié en mai 2018
10
✓ Les contrats en alternance
Fin mars 2019, 4 637 nouveaux contrats en alternance ont été enregistrés dans le département, soit une hausse de 0,3 % par
rapport à fin mars 2018. Plus de la moitié des contrats a été enregistré dans le cadre du contrat d’apprentissage (57,1 %).
1 989 nouveaux contrats d’apprentissage signés en mars 2019, soit une diminution de 14,4 % par rapport à mars 2018
2 648 nouveaux contrats de professionnalisation conclus en mars 2019, soit une hausse de 15,1 % par rapport à mars 2018
Source : CCIP, CMA des Hauts-de-Seine, Chambre d’Agriculture (apprentissage), Extrapro (professionnalisation) - Traitement UD 92
11
Les contrats d’apprentissage dans les Hauts-de-Seine
Campagne 2017/2018
Département employeur
2016/2017 2017/2018 Evolution
Privé Public Total Privé Public Total Privé Public Total
Hauts-de-Seine 10 289 194 10 483 11 367 232 11 599 10,5 % 19,6 % 10,6 %
Ile-de-France 55 846 3 622 59 468 61 244 4 287 65 531 9,7 % 18,4 % 10,2 %
Caractéristiques des contrats d'apprentissage
du secteur privé Hauts-de-
Seine
Sexe
Femmes 47,5%
Hommes 52,5%
Age
Moins de 18 ans 8,3%
De 18 à 20 ans 28,6%
De 21 à 25 ans 58,4%
De 26 à 30 ans 4,5%
31 ans et plus 0,1%
Secteur d'activité de l'entreprise
Industrie 16,6%
Construction 6,3%
Commerce 13,8%
Services 63,1%
Niveau de diplôme préparé
Niveau V (CAP/BEP, mentions complémentaires) 12,1%
Niveau IV (baccalauréat) 9,7%
Niveau III et plus 77,2%
Taille de l'entreprise
De 0 à 9 salariés 18,8%
De 10 à 49 salariés 14,7%
De 50 à 249 salariés 19,2%
250 salariés et plus 47,3%
Durée du contrat
12 mois et moins 44,2%
De 13 à 24 mois 45,3%
Plus de 24 mois 10,6%
FOCUS
Le volume des apprentis dans le secteur public est marginal : 2 %
Parmi les contrats enregistrés lors de campagne 2017 / 2018, 68 %
correspondent à des premières entrées en apprentissage, 12 % à des
apprentis qui ont terminé leur précédent contrat auprès d’un autre
employeur, 7 % après une précédente rupture de contrat, 5 % à des
renouvellements de contrats chez le même employeur.
La moitié des contrats (45 %) couvre deux années d’apprentissage, soit
entre 13 et 24 mois et 44 % des contrats sont conclus pour des durées
inférieures ou égales à 12 mois.
Près d’un contrat sur deux (47,3 %) est conclu dans les établissements de
250 salariés et plus.
L’apprentissage est orienté principalement vers le secteur des services
avec 63 % des contrats. Les principaux secteurs de recrutement des
apprentis restent inchangés par rapport à la campagne précédente : le
commerce ; la réparation d’automobiles et motocycles (13,8 % des
contrats), les activités financières et d’assurance (13,3 %) ou encore les
activités juridiques et comptables (11,9 %).
La part des femmes reste minoritaire dans les entrées en apprentissage :
47,5 % (46,6 % lors de la campagne précédente).
Avant leur entrée en apprentissage, 61 % des jeunes étaient élèves ou
étudiants. 27 % étaient déjà en alternance et 6 % étaient salariés. Les
demandeurs d’emploi et les inactifs représentent 4,2 % des entrées.
Les contrats avec des apprentis reconnus travailleurs handicapés s’élèvent
à 0,3 % contre 0,8 % lors de la campagne précédente.
77 % des apprentis préparent un diplôme de l’enseignement supérieur, un
pourcentage en hausse de 1 % par rapport à la campagne précédente. Les
apprentis préparant un diplôme de CAP/BEP sont moins nombreux que la
campagne précédente (12,1 % contre 13,7 %).
Plus le niveau de diplôme préparé est élevé, plus les femmes sont
présentes : 49,9 % des femmes préparent un diplôme de l’enseignement
supérieur contre 37,7 % un CAP ou un BEP.
4,5 % des apprentis ont rompus leur contrat au cours des deux premiers
mois et 12 % d’un commun accord.
✓ Le nombre de contrats d’apprentissage enregistrés dans les Hauts-de-Seine entre juin 2017 et mai
2018 est en hausse de 10,6 % par rapport à la campagne 2016/2017.
✓ Le secteur des services représente 63 % des contrats
✓ 47,5 % des apprentis sont des femmes
✓ 77 % des apprentis préparent un diplôme de l’enseignement supérieur
12
Champ : Contrats du secteur privé enregistrés dans les Hauts-de-Seine
Source : Base Ari@ne Extraction 12/11/2018 - Traitement Direccte IDF - Sese - UD 92
13
✓ L’intérim
Au cours du 3ème
trimestre 2018, 132 900 contrats d’intérim
ont été signés dans les établissements alto-séquanais, soit
12,5 % des contrats d’intérim signés de l’Ile-de-France.
Ces contrats d’intérim représentent une moyenne journalière
de 19 650 emplois en équivalent temps plein (EETP), soit
14,9 % des emplois en équivalent temps plein de l’Ile-de-
France.
Le nombre de contrats signés enregistre une diminution de
2,3 % (- 0,3 % au plan régional et - 0,4 % au plan national)
alors que le nombre d’intérimaires en équivalent temps
plein est en légère hausse dans le département (+ 0,8 %)
contre + 1 % en Ile-de-France et - 0,8 % en France
métropolitaine.
Sur un an, l’augmentation du nombre d’intérimaires en
équivalent temps plein est plus élevée : + 5,6 % dans les
Hauts-de-Seine (+ 5,2 % en Ile-de-France et + 4,4 % en
France métropolitaine).
Par secteur d’activité, l’industrie regroupe 18,8 % des intérimaires des Hauts-de-Seine (18 % en Ile-de-France), la construction
18,2 % des intérimaires (18,7 % en Ile-de-France) et le tertiaire 63 % des intérimaires (63,4 % en Ile-de-France).
L’activité intérimaire dans le secteur de l’industrie enregistre une forte progression sur le trimestre précédent : + 9,9 % (+ 0,3 %
en Ile-de-France). L’utilisation de l’intérim dans le secteur de la construction progresse également : + 2,5 % sur le trimestre
précédent (+ 3,5 % en Ile-de-France). A l’inverse, l’intérim dans le secteur du tertiaire enregistre une diminution : - 2 % dans le
département contre une légère hausse au plan régional (+ 0,5 %).
Source : Dares / Pôle emploi - Données CVS
14
✓ L’activité partielle
Fin mars 2019, 44 demandes d’activité partielle ont été
traitées dans le département contre 74 demandes d’activité
partielle en mars 2018.
Ces 44 demandes d’activité partielle concernent 773
salariés (contre 912 salariés en mars 2018).
239 903 heures ont été autorisées contre 193 699 heures un
an auparavant et 27 491 heures ont réellement été chômées
contre 37 887 fin février 2018.
La moyenne mensuelle des heures chômées en 2019
s’établit à 9 164 heures.
Bilan 2018 :
143 demandes d’activité partielle ont été traitées dans le
département (contre 115 demandes au cours de l’année
2017), principalement dans le secteur de la restauration (35
demandes, deux fois plus qu’en 2017), des travaux de
construction spécialisés (19 demandes), du commerce de
détail, à l'exception des automobiles et des motocycles (9
demandes) et des transports terrestres et transport par
conduites (9 demandes également).
Ces 143 demandes d’activité partielle concernent 1 360
salariés (contre 915 un an auparavant et 3 670 en 2016).
897 salariés ont été mis en activité partielle en 2018 dont
713 pour la première fois.
318 480 heures ont été autorisées (contre 275 720 heures
en 2017 et 834 827 heures en 2016) et 95 362 heures ont
été réellement chômées (contre 104 817 en 2017 et
240 049 heures en 2016).
La moyenne mensuelle des heures chômées en 2018
s’établit à 7 950 (8 735 heures en 2017).
87 % des entreprises ayant eu recours à l’activité partielle
concernent des entreprises de moins de 50 salariés (60 %
pour les entreprises de moins de 20 salariés et 27 % pour
les entreprises dont l’effectif est compris entre 20 et 49)
alors qu’elles ne représentaient que 56 % en 2017 .
En 2017, 43 % des entreprises ayant eu recours à l’activité
partielle concernait des entreprises dont l’effectif était
compris entre 50 et moins de 500 salariés ; en 2018, elles
ne représentent plus que 12 %.
Le secteur de la restauration, principal utilisateur de la
mesure, concentre à lui seul près de la moitié des heures
chômées (42,5 %), soit 45 200 heures de travail chômées
(19 400 heures en 2017) ; 69 500 heures avaient été
autorisées.
Les secteurs du commerce de détail, à l'exception des
automobiles et des motocycles (7,9 % des heures
chômées), des travaux de construction spécialisés (5,5 %),
de la fabrication d'autres matériels de transport (5,2 %),
des industries alimentaires (4,7 %) ont également
fortement sollicité la mesure en 2018.
L’activité partielle touche principalement les hommes (74 %) ;
en 2017, ils représentaient 55 %.
Par catégorie socioprofessionnelle, un salarié sur deux mis en
activité partielle est un ouvrier (52 % contre 40 % en 2017).
Les techniciens, agents de maîtrise représentent 40 % (5
points de moins qu’en 2017) et les cadres 6 % (13 % en
2017) des salariés en activité partielle.
15
Sources : Performance et Outils de Pilotage (POP) – Traitement UD92 - Bilan 2018 : POP – Extraction le 19/02/2019 - Traitement UD92
16
✓ Les Contrats Parcours emploi compétences
Au 30 mars 2019, 102 Contrats Parcours emploi compétences (PEC) ont été prescrits dans le département des Hauts-de-Seine (hors
Education nationale), soit un taux de réalisation de 19,6 %. Ces contrats représentent 8,4 % des contrats prescrits de l’Ile-de-
France.
Source : Performance et Outils de Pilotage (POP)
Parcours emploi compétences
au 30 mars 2019
Objectif annuel 520
Nombre de prescriptions 102
Réalisation / Objectif 19,6 %
Les établissements publics d’enseignement demeurent le
principal employeur (45 % contre 48,6 % en Ile-de-France et
26,2 % en France).
Les associations représentent 43,1 % (31,5 % au niveau
régional et 38,4 % au niveau national).
Les collectivités territoriales représentent 3,3 % des contrats
(8 % en Ile-de-France et 21,1 % en France).
Les établissements publics du secteur sanitaire représentent
4,3 % contre 1,5 % en Ile-de-France et 5,7 % en France.
Le contrat Parcours emploi compétence, y compris l’Education nationale, bénéficie majoritairement à un public féminin (84,8 % contre
78,8 % en région et 75,6 % en France) et demandeur d’emploi de longue durée (59,6 % contre 60,9 % en région et 69,7 % en France).
Le taux d’accès des bénéficiaires résidant en Quartiers Prioritaires de la Ville est de 6,7 %, hors Education nationale (27,5 % en Ile-de-
France et 14,8 % en France).
Les seniors représentent 40,4 % (41,9 % en 2017) des bénéficiaires de PEC contre 29,3 % au niveau régional et 32 % au niveau national.
60 % des seniors sont demandeurs d’emploi depuis plus d’un an, hors Education nationale (65 % en région et 77 % en France).
17
2. Les ruptures de contrat de travail
✓ Les entrées à Pôle emploi suite à un licenciement économique
Au 1er trimestre 2019, le nombre moyen
d’entrées à Pôle emploi suite à un
licenciement économique s’établit à 298 et
concerne 2,7 % des entrées à Pôle emploi
dans le département.
Les entrées à Pôle emploi pour licenciement
économique du département représentent
12,8 % des entrées à Pôle emploi de l’Ile-
de-France pour ce motif.
Source : Dares / Pôle emploi
✓ Les entrées en Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP)
Entre janvier et août 2017, les entrées à Pôle
emploi en Contrat de Sécurisation
Professionnelle sont au nombre de 1 387 et
enregistrent une diminution de 16,2 % par
rapport à la même période en 2016.
En moyenne, chaque mois, 180 demandeurs
d’emploi s’inscrivent pour ce motif.
Les entrées à Pôle emploi en Contrat de
Sécurisation Professionnel du département
représentent 12,5 % des entrées à Pôle
emploi de l’Ile-de-France pour ce motif.
Source : Fichier historique Statistique, Dares - Traitement Unité Départementale
Champ: Ensemble des entrées en CSP entre septembre 2011 et août 2017
Information :
Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est un dispositif permettant à certains salariés dont le licenciement pour motif
économique est envisagé de bénéficier de mesures d'accompagnement par Pôle emploi ainsi que d'une allocation dont le montant est
supérieur aux allocations chômage. Le salarié est libre d'accepter ou de refuser ce contrat. D'une durée de 12 mois, ce contrat remplace
l'ancienne convention de reclassement personnalisé (CRP).
Le CSP devrait rester en vigueur au moins jusqu'au 30 juin 2019.
18
✓ Les Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE)
Fin mars 2019, 21 plans de sauvegarde de l’emploi ont été conduits dans le département des Hauts-de-Seine par des
entreprises de 50 salariés et plus envisageant le licenciement pour motif économique de 10 salariés ou plus sur une même
période de 30 jours, contre 26 plans l’année précédente. D’autres entreprises des Hauts-de-Seine ont pu conduire des PSE mais
n’ont pas eu d’impact sur le département.
Ces 21 plans de sauvegarde de l’emploi représentent 2 219 suppressions d’emploi dont 996 suppressions affectant
directement le département.
Ces plans de sauvegarde de l’emploi touchent des secteurs professionnels variés :
L’industrie pharmaceutique : 1 plan / 3 suppressions
La fabrication d’équipements électriques : 1 plan / 147 suppressions
La fabrication de machines & d’équipements n.c.a. : 1 plan / 16 suppressions
Les autres activités spécialisées, scientifiques & techniques : 1 plan / 179 suppressions
Les activités de services administratifs et de soutien : 1 plan / 6 suppressions
L’édition, l’audiovisuel et la diffusion : 2 plans / 45 suppressions
Les activités juridiques et comptables : 2 plans / 105 suppressions
Le commerce ; la réparation d’automobiles et de motocycles : 4 plans / 495 suppressions
19
Les principaux PSE et suppressions d’emploi par secteur d’activité en 2018 :
----------------------------------------------------------------------------------------------------- Bilan sur les Plans de Sauvegarde de l’Emploi en mars 2019
-----------------------------------------------------------------------------------------------------
Fin mars 2019, 21 entreprises envisageant le licenciement pour motif économique de 10 salariés ou plus sur une même période
de 30 jours ayant un impact sur le département des Hauts-de-Seine ont transmis leur plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) à
l’Unité départementale des Hauts-de-Seine de la DIRECCTE contre 26 PSE l’année précédente à la même époque.
Le nombre moyen de PSE notifiés en février (7) est inférieur au nombre moyen constaté en 2018 (8,7 PSE/mois).
A noter que 9 entreprises de moins de 50 salariés ont procédé depuis le début de l’année à des licenciements de plus de 10
salariés, contre 4 en 2018 à la même époque.
✓ Les emplois supprimés
Le nombre total de suppressions d’emplois prévues par l’ensemble des PSE transmis à l’Unité Départementale des Hauts-de-
Seine de la DIRECCTE s’élève à ce jour à 2 219, soit une diminution de 19 % par rapport à fin mars 2018 (2 749).
L’impact des licenciements sur le département des Hauts-de-Seine reste encore très important puisque 45 % des licenciements
prévus par les PSE notifiés le sont sur notre département.
La réduction d’effectifs annoncée sur les Hauts-de-Seine s’élève à 996 fin mars 2019 et est légèrement inférieure à celle
annoncée en mars 2018, à savoir 1 741.
✓ Les décisions de la DIRECCTE relatives aux PSE
Au mois de mars 2019, 16 décisions relatives à des projets de licenciement pour motif économique ont été rendues :
- 10 validations
- 4 homologations
- 2 validation / homologation
✓ Suivi des contentieux sur les décisions PSE
En mars 2019, un recours est en cours devant le Tribunal administratif contre une décision de validation. Un appel est également
en cours contre un jugement du TA confirmant la décision d’homologation.
✓ Point sur les ruptures conventionnelles collectives (RCC)
Depuis le début de l’année, 4 ruptures conventionnelles collectives ont été notifiées et prévoient un maximum de 321 ruptures
de contrat.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------
Source : UD des Hauts-de-Seine – Traitement UD
20
✓ Les fins de contrats à durée déterminée
Au 1er
trimestre 2019, le nombre moyen d’entrées à
Pôle emploi suite à une fin de contrat à durée
déterminée, premier motif d’inscription, s’établit à
1 965 et représente 18,3 % des entrées dans le
département.
Les entrées à Pôle emploi suite à une fin de CDD
du département représentent 11,9 % des entrées à
Pôle emploi de l’Ile-de-France pour ce motif.
Source : Dares / Pôle emploi
✓ Les fins de mission en Intérim
Au 1er
trimestre 2019, le nombre moyen d’entrées à
Pôle emploi suite à une fin de mission en Intérim
s’établit à 402 entrées et représente 3,7 % des
entrées à Pôle emploi dans le département.
Les entrées à Pôle emploi suite à une fin de mission en
Intérim du département représentent 8,1 % des entrées
à Pôle emploi de l’Ile-de-France pour ce motif.
Source : Dares / Pôle emploi
✓ Les ruptures conventionnelles
Baisse des demandes d’homologations en 2019
5 220 demandes d’homologations de ruptures
conventionnelles ont été reçues dans le
département fin mars 2019 et enregistrent une
diminution de 2,2 % par rapport à fin mars 2018.
92,6 % des demandes traitées ont été homologuées
8,9 % ont été refusées
1,4 % ont été jugées irrecevables
121 demandes d’homologations de ruptures
conventionnelles de salariés protégés ont été
reçues dans le département fin mars 2019, contre
164 demandes fin mars 2018.
94,2 % des demandes ont été autorisées
5,8 % ont été refusées
Source : UD des Hauts-de-Seine – Traitement UD
21
3. Le marché du travail
✓ Le taux de chômage
Diminution du chômage au 4ème
trimestre 2018
Selon les données provisoires de l’Insee au 4
me trimestre 2018, le taux de chômage des Hauts-de-Seine s’établit à 6,6 % de la
population active et enregistre une diminution de 0,3% par rapport au trimestre précédent (comme en Ile-de-France et reste
stable en France métropolitaine).
Le taux de chômage des Hauts-de-Seine reste à un niveau inférieur à celui constaté de l’Ile-de-France (7,6 %) et de la France
métropolitaine (8,5 %).
Le département des Hauts-de-Seine enregistre le 2ème
taux de chômage le plus bas après le département des Yvelines (6,5 %).
Sur un an, le taux de chômage reste stable dans le département (- 0,1 % en Ile-de-France et en France métropolitaine).
Source : Insee, enquête emploi – Taux de chômage au sens du BIT
✓ La demande d’emploi au 1er
trimestre 2019
Hausse du nombre de demandeurs d’emploi
Au 1er
trimestre 2019, Pôle emploi dénombre dans les
Hauts-de-Seine 80 810 demandeurs d’emploi en
catégorie A, en données corrigées des variations
saisonnières (CVS), et 117 780 demandeurs d’emploi
en catégories A, B, C.
Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi
inscrits à Pôle emploi en catégorie A progresse de
0,6 % (soit 500 demandeurs d’emploi de plus) alors
qu’une diminution est enregistrée en Ile-de-France
(- 0,9 %) et en France métropolitaine (- 1,5 %).
En catégories A, B, C, la demande d’emploi
augmente de 1,4 % sur un an dans le département
(soit 1 650 demandeurs d’emploi de plus) contre
une hausse de 0,1 % en Ile-de-France et une
diminution de 0,4 % en France métropolitaine.
La demande d’emploi des Hauts-de-Seine représente
12,1 % de la demande d’emploi francilienne en
catégorie A et 11,8 % en catégories A, B, C.
Les femmes représentent 49,8 % de la demande d’emploi du
département en catégorie A (49 % en Ile-de-France et 49,4 % en
France métropolitaine) et 51,2 % en catégories A, B, C (50,2 % en
Ile-de-France et 52 % en France métropolitaine).
22
DEMANDEURS D'EMPLOI INSCRITS A POLE EMPLOI – 1er
trimestre 2019
HAUTS-DE-SEINE ILE-DE-FRANCE FRANCE métropolitaine
Données CVS
Variation trimestrielle
Variation annuelle
Données CVS
Variation trimestrielle
Variation annuelle
Données CVS
Variation trimestrielle
Variation annuelle
Ensemble
Catégorie A 80 810 0,0% 0,6% 665 220 -0,3% -0,9% 3 391 900 -0,7% -1,5%
Catégories A B C 117 780 0,3% 1,4% 994 900 0,0% 0,1% 5 603 400 0,0% -0,4%
Catégories A B C D E 129 730 0,3% 1,1% 1 084 190 0,2% 0,2% 6 224 700 0,0% -0,6%
Jeunes
Catégorie A 6 180 -1,7% -4,5% 67 120 0,3% -1,4% 458 400 0,0% -1,0%
Catégories A B C 8 280 -1,4% -3,9% 92 510 0,4% -1,2% 730 600 0,3% -1,3%
Part A 7,6% 10,1% 13,5%
Part A B C 7,0% 9,3% 13,0%
Femmes
Catégorie A 40 280 0,1% 1,1% 326 110 -0,2% -0,3% 1 674 400 -0,4% -1,0%
Catégories A B C 60 280 0,5% 1,9% 499 360 0,2% 0,8% 2 915 800 0,1% 0,3%
Part A 49,8% 49,0% 49,4%
Part A B C 51,2% 50,2% 52,0%
Hommes
Catégorie A 40 520 -0,2% 0,1% 339 110 -0,3% -1,4% 1 717 500 -1,0% -2,1%
Catégories A B C 57 490 0,0% 0,8% 495 540 -0,1% -0,5% 2 687 600 -0,2% -1,2%
Part A 50,1% 51,0% 50,6%
Part A B C 48,8% 49,8% 48,0%
Seniors
Catégorie A 23 490 0,6% 3,7% 182 830 0,1% 1,4% 916 400 -0,4% -0,1%
Catégories A B C 33 980 1,1% 4,7% 265 940 0,6% 2,9% 1 438 200 0,5% 2,2%
Part A 29,1% 27,5% 27,0%
Part A B C 28,9% 26,7% 25,7%
Ancienneté
Moins d'un an A B C 62 940 -0,3% -2,1% 530 870 -0,3% -3,9% 2 946 500 -0,3% -3,6%
Plus d'un an A B C 54 830 1,0% 5,7% 464 030 0,4% 5,1% 2 656 900 0,3% 3,3%
Part A B C 46,6% 46,6% 47,4%
Source : Dares / Pôle emploi
Depuis 2018, la publication commune Dares-Pôle emploi est trimestrielle et présente la moyenne sur le trimestre passé du
nombre de demandeurs d’emploi inscrits. Cette refonte vise à mettre l’accent sur les évolutions tendancielles de ces
statistiques plutôt que sur leurs variations au mois le mois, qui sont très volatiles et parfois difficiles à interpréter.
En ce qui concerne les motifs d’inscription, les résultats présentés sont des moyennes trimestrielles. La moyenne trimestrielle
correspond à la somme des effectifs ou des flux pour les trois mois du trimestre considéré, divisé par trois.
23
✓ La demande d’emploi des jeunes
Baisse du nombre de jeunes en recherche d’emploi sur un an depuis novembre 2015
Le département compte 6 180 demandeurs d’emploi de
moins de 25 ans en catégorie A et 8 280 demandeurs
d’emploi en catégories A, B, C au 1er
trimestre 2019.
Sur un an, le nombre de jeunes a diminué de 4,5 % en
catégorie A (- 1,4 % en Ile-de-France et - 1 % en France
métropolitaine) et de - 3,9 % en catégories A, B, C (- 1,2 %
en Ile-de-France et - 1,3 % en France métropolitaine).
Les jeunes représentent 7,6 % de la demande d’emploi
départementale en catégorie A (10,1 % en Ile-de-France et
13,5 % en France métropolitaine) et 7 % en catégories A, B, C
(9,3 % en Ile-de-France et 13 % en France métropolitaine).
47,1 % des jeunes en recherche d’emploi sont des femmes en
catégorie A et 48,7 % en catégories A, B, C dans le
département.
é
✓ La demande d’emploi des seniors Le nombre de seniors en recherche d’emploi continue de progresser
Le département compte 23 490 demandeurs d’emploi âgés
de 50 ans et plus inscrits à Pôle emploi au 1er
trimestre 2019
en catégorie A (soit 830 personnes de plus qu’un an
auparavant) et 33 980 demandeurs d’emploi en catégories
A, B, C (soit 1 540 personnes supplémentaires).
Sur un an, la demande d’emploi des seniors a progressé de
3,7 % en catégorie A (+ 1,4 % en Ile-de-France et - 0,1 % en
France métropolitaine).
En catégories A, B, C, la hausse annuelle enregistrée est de
4,7% (+ 2,9 % en Ile-de-France et + 2,2 % en France
métropolitaine).
Les seniors représentent 29,1 % des demandeurs d’emploi du
département en catégorie A contre 27,5 % en Ile-de-France et
27 % en France métropolitaine et 28,9 % en catégories A, B, C
(26,7 % en Ile-de-France et 25,7 % en France métropolitaine).
48,2 % des seniors en recherche d’emploi sont des femmes en
catégorie A et 50,7 % en catégories A, B, C.
24
✓ La demande d’emploi des personnes inscrites depuis plus d’un an
Hausse du nombre de demandeurs d’emploi de longue durée
54 830 demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi
depuis plus d’un an en catégories A, B, C. Cette catégorie
enregistre une hausse de 5,7 % sur un an, soit 2 960
demandeurs d'emploi de plus qu’un an auparavant (+ 5,1 %
en Ile-de-France et + 3,3 % en France métropolitaine).
Les personnes inscrites à Pôle emploi depuis plus d’un an
représentent 46,6 %, un pourcentage en hausse de 1,9 point
par rapport au 1er
trimestre 2018 (46,6 % en Ile-de-France et
47,4 % en France métropolitaine).
✓ La demande d’emploi des cadres
Le département compte 20 167 demandeurs d’emploi de
niveau de qualification cadre inscrits à Pôle emploi en
catégorie A au 1er
trimestre 2019, en données brutes, et
représentent 24,9 % de la demande d’emploi départementale
(16,5 % en Ile-de-France et 7,7 % en France métropolitaine).
En catégories A, B, C, le nombre de demandeurs d’emploi
s’établit à 27 998 et représente 23,6 % de la demande
d’emploi du département (15,3% en Ile-de-France et 6,8 % en
France métropolitaine).
La demande d’emploi des cadres a augmenté de 30,3 % en
catégorie A sur un an, (+ 36 % en Ile-de-France et + 25,2 % en
France métropolitaine), contre une hausse toutes qualifications
confondues de 0,7 %.
En catégories A, B, C, la hausse de la demande d’emploi des
cadres est de 32,6 % (+ 36,5 % en Ile-de-France et + 23,9 %
en France métropolitaine), contre une hausse de 1,4 % toutes
qualifications confondues.
Les cadres en recherche d’emploi du département (catégorie
A) représentent 18,3 % des cadres en recherche d’emploi de
l’Ile-de-France et 7,5 % des cadres en recherche d’emploi de
la France métropolitaine.
Source : Dares / Pôle emploi
25
Près d’une personne sur deux est inscrite à Pôle emploi depuis plus d’un an
Le département des Hauts-de-Seine recense 52 890 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an à la fin du 2ème trimestre 2018 (données CVS, catégories ABC), soit 11,7 % des demandeurs d’emploi de plus d’un an de l’Ile-de-France. En dix ans, on enregistre 28 960 personnes supplémentaires sur les listes de Pôle emploi, portant ainsi à 121 % la progression (+ 124,3 % en Ile-de-France) contre une hausse de 70,1 %, quelle que soit la durée d’inscription (+ 75,6 % en Ile-de-France).
Depuis 2010, le nombre de personnes en recherche d’emploi depuis plus d’un an augmente plus rapidement que l’ensemble des demandeurs d’emploi. A noter qu’entre le 4ème trimestre 2016 et le 3ème trimestre 2017, la demande d’emploi des inscrits depuis plus d’un an a diminué d’un trimestre sur l’autre (- 2,9 %, - 4,8 %, - 3,7 % et - 0,1 %). Depuis le 4ème trimestre 2017, leur nombre est reparti à la hausse : + 2,9 % au 4ème trimestre 2017, + 6,6 % au 1er trimestre 2018 et + 8,6 au 2ème trimestre 2018 (contre une hausse de 2,7 % quelque que soit la durée d’inscription).
En baisse continu depuis le 2ème trimestre 2008 et après un point bas à 31,6 % au 2ème trimestre 2009, la part des personnes inscrites depuis plus d’un an est repartie à la hausse dès le 3ème trimestre 2009 du fait de l’augmentation des demandeurs d’emploi sur les listes de Pôle emploi. Au 2ème trimestre 2018, cette part s’établit à 45,3 % (45,2 % en Ile-de-France et 46,4 % en France métropolitaine), soit près d’un demandeur d’emploi sur deux. Dix ans auparavant, cette proportion était d’un demandeur d’emploi sur trois.
Les femmes sortent plus rapidement du chômage que les hommes : 49,4 % des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an sont des femmes. 51,5 % des femmes en recherche d’emploi restent moins d’une année inactive contre 48,5 % chez les hommes. Un an après leurs inscriptions à Pôle emploi, 44,6 % des femmes sont en recherche d’emploi contre 46,7 % chez les hommes. Deux ans après leurs inscriptions, 23,2 % des femmes sont toujours demandeurs d’emploi contre 26,2 % des hommes. Plus d’un tiers des femmes en recherche d’emploi depuis plus d’un an (39,3 %) est âgée de 50 ans et plus, contre 38,8 % chez les hommes.
LA DEMANDE D’EMPLOI DE LONGUE DUREE Au 2ème trimestre 2018
FOCUS
26
Les seniors éprouvent beaucoup de difficultés à se réinsérer sur le marché du travail : 39,1 % des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an sont âgés de 50 ans et plus, dont les deux tiers (65,2 %) sont âgés de 55 ans et plus. 63 % des seniors privés d’emploi connaissent une période d’inscription longue (supérieure à un an) contre 18 % des jeunes. 40,8 % des seniors inscrits à Pôle emploi font face à une période d’inactivité de plus de deux ans contre 3,7 % des jeunes (24,7 % en moyenne départementale).
Les demandeurs d’emploi les moins bien formés restent les plus touchés par une longue période d’inactivité : 35,2 % des personnes inscrites depuis plus d’un an ont un niveau de formation V et infra (33,6 % en moyenne départementale). Cette part s’établit à 30,3 % chez les jeunes et 43,9 % chez les seniors. Les jeunes en recherche d’emploi depuis plus d’un an sont plus diplômés que les seniors : 69,4 % des jeunes sont titulaires du baccalauréat contre 55,9 % des seniors. Toutefois, les seniors ont suivi des études plus longues puisque 40 % des seniors ont un diplôme universitaire contre 28 % pour les jeunes.
Plus d’un demandeur d’emploi sur deux inscrit à Pôle emploi depuis plus d’un an (59 %) vise un emploi qualifié (58 % en moyenne départementale) et un sur quatre (28 %) un emploi de cadre ou de technicien, agent de maîtrise (TAM). Si seulement 18 % des jeunes sont toujours demandeurs d’emploi un an après leur inscription, leur niveau de qualification fragilise leur insertion sur le marché du travail. Les jeunes passent par une période d’inactivité beaucoup plus longue lorsqu’ils recherchent des emplois qualifiés (60,5 %) que lorsqu’ils recherchent des métiers non qualifiés (32,4 %) ou des métiers de cadres ou de techniciens, agents de maîtrise (6,8 %). En revanche, malgré le niveau de qualification élevé des seniors (rappelons que 40 % ont un diplôme universitaire), leur difficulté à retrouver un travail réside dans les métiers qualifiés (48,4 %) ou les métiers de cadres, de techniciens, agents de maîtrise (32,5 %).
Les demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an sont fortement représentés dans les dispositifs de l’emploi :
64,8 % parmi les embauches en Contrats Parcours emploi compétences dans le département contre 63,9 % en Ile-de-France et 71,9 % en la France entière.
27
✓ La demande d’emploi des bénéficiaires de l’obligation d’emploi travailleurs handicapés Le département recense 7 174 demandeurs d’emploi
bénéficiaires de l’obligation d’emploi travailleurs handicapés
(DEBOETH) au 3ème
trimestre 2018, représentant 6 % de
l’ensemble des demandeurs d’emploi du département, comme
en Ile-de-France.
La part des femmes bénéficiaires de l’obligation d’emploi
représente 50 % (49 % en Ile-de-France) contre 51 % pour
l’ensemble de la demande d’emploi du département (50 % en
Ile-de-France).
53 % des bénéficiaires de l’obligation d’emploi sont âgés de
50 ans et plus contre seulement 2 % âgés de moins de 25 ans
(contre 28 % et 10 % respectivement pour l’ensemble des
demandeurs d’emploi).
La part des demandeurs d’emploi ayant un bas niveau de
qualification (53 %) est plus importante chez les bénéficiaires
de l’obligation d’emploi que pour l’ensemble des demandeurs
d’emploi (31 %).
Pour le niveau baccalauréat, aucun écart n’est noté entre les
bénéficiaires de l’obligation d’emploi et la moyenne
départementale : 19 %.
En revanche, l’écart se creuse pour le niveau baccalauréat
plus deux & plus : 28 % pour les bénéficiaires de l’obligation
d’emploi contre 49 % en moyenne départementale.
62 % des bénéficiaires de l’obligation d’emploi connaissent
une période d’inscription longue (supérieure à un an) contre
une moyenne départementale de 46 %.
Deux ans après leur inscription à Pôle emploi, 39 % des
bénéficiaires de l’obligation d’emploi sont toujours inscrits
contre une moyenne départementale de 25 %.
Les bénéficiaires de l’obligation d’emploi sont
principalement des ouvriers pour 63 % d’entre eux (55 %
pour l’ensemble des demandeurs d’emploi) et des ouvriers ou
employés non qualifiés (25 % contre 16 % en moyenne
départementale). 13 % sont cadres ou techniciens, agents de
maitrise.
Ils recherchent particulièrement des métiers d’assistance auprès
d’enfants (6%), de nettoyage de locaux (5 %), d’opérations
administratives (5 %), d’accueil et de renseignements (4 %) et de
secrétariat (3 %).
34 % des bénéficiaires de l’obligation d’emploi sont
indemnisés par Pôle emploi au titre de l’aide au retour à
l’emploi (ARE) et 22 % au titre de l’allocation de solidarité
spécifique (ASS). 44 % ne perçoivent aucune indemnité de
Pôle emploi.
Source : Pôle emploi, STMT, catégories ABC – Observatoire emploi d’Ile-de-France
28
✓ La demande d’emploi dans les Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV)
A la fin du 4
ème trimestre 2018, un demandeur d'emploi sur neuf réside en Quartier Prioritaire de la Ville
13 792 demandeurs d’emploi, inscrits à Pôle emploi en catégories A,B,C, résident dans l’un des vingt et un quartiers
prioritaires de la ville du département au 31 décembre 2018. 11,6 % des demandeurs d’emploi résident en quartiers
prioritaires de la ville dans le département. La tendance est à la hausse dans 18 quartiers prioritaires.
Une forte proportion de jeunes demandeurs d'emploi résidant en quartiers prioritaires de la ville
Fin décembre 2018, 1 681 jeunes de moins de 26 ans, résidant en quartiers prioritaires de la ville, sont inscrits à Pôle
emploi, en catégories A, B, C. Près d’un jeune en recherche d’emploi sur sept (14,1 %) réside en quartiers prioritaires de la ville.
Les demandeurs d’emploi résidant en
quartiers prioritaires de la ville se
caractérisent par leur jeunesse : 14,1 % des
demandeurs d’emploi résidant en QPV ont moins
de 26 ans contre 9,8 % des jeunes résidant hors
QPV.
Les Courtilles, l’Université II et le petit Nanterre
affichent la plus forte proportion de jeunes en
recherche d’emploi.
A l’inverse, le quartier des Tertres-Cuverons à
Bagneux affiche la plus faible part de jeunes en
recherche d’emploi (6,4 %).
29
Demande d’emploi dans les quartiers prioritaires de la ville
4ème trimestre 2018 (données brutes)
Demande
d'emploi
ABC
Evolution
Annuelle Part QPV
Antony Noyer Doré 510 6,0% 3,7%
Asnières-sur-Seine Hauts d'Asnières 866 4,7% 6,3%
Asnières-sur-Seine, Gennevilliers Agnettes 1 095 5,4% 7,9%
Bagneux Abbé Grégoire – Mirabeau 290 22,0% 2,1%
Bagneux Tertres-Cuverons 233 9,9% 1,7%
Bagneux Cité Des Musiciens 233 -0,7% 1,7%
Châtenay-Malabry Cité Jardins 835 20,2% 6,1%
Clichy Bac D'Asnières – Beaujon 325 16,0% 2,4%
Clichy Entrée De Ville 394 4,8% 2,9%
Colombes Fossés Jean 938 3,5% 6,8%
Colombes Petit Colombes 1 286 8,5% 9,3%
Colombes Les Musiciens 204 16,1% 1,5%
Gennevilliers Les Courtilles 530 5,9% 3,8%
Gennevilliers, Asnières-sur-Seine Grésillons Voltaire I - Gabriel Péri 307 -5,6% 2,2%
Gennevilliers, Asnières-sur-Seine Grésillons Voltaire II - Grésillons 279 38,2% 2,0%
Nanterre Université I 143 1,9% 1,0%
Nanterre Université II 414 5,5% 3,0%
Nanterre Chemin De L'île 775 5,5% 5,6%
Nanterre Le Parc 1 773 2,8% 12,9%
Nanterre Petit Nanterre 846 -6,2% 6,1%
Villeneuve-la-Garenne AIRE 2029 1 516 10,1% 11,0%
Ensemble de la demande d'emploi QPV 13 792 6,5% 100,0%
Ensemble de la demande d'emploi (QPV et hors QPV) 118 710 1,9% -
Poids de la demande d'emploi QPV dans la demande d'emploi totale 11,6% - -
Top 15 des métiers les plus recherchés par les demandeurs d’emploi
résidant en quartiers prioritaires de la ville
Nombre de
demandeurs d’emploi %
Employés et agents de maîtrise de l'hôtellerie et de la restauration 331 2,4%
Employés de maison 334 2,4%
Aides à domicile et aides ménagères 362 2,6%
Professionnels de l'action culturelle, sportive et surveillants 386 2,8%
Caissiers, employés de libre-service 432 3,1%
Ouvriers qualifiés du second œuvre du bâtiment 438 3,2%
Secrétaires 439 3,2%
Ouvriers qualifiés de la manutention 457 3,3%
Agents de gardiennage et de sécurité 499 3,6%
Vendeurs 594 4,3%
Employés administratifs d'entreprise 685 5,0%
Cuisiniers 735 5,3%
Assistantes maternelles 1014 7,4%
Conducteurs de véhicules 1038 7,5%
Agents d'entretien 1079 7,8%
Source : Dares / Pôle emploi
Catégories ABC
Données brutes
au 4ème trimestre 2018
Demande
d'emploi
Demande
d'emploi QPV Jeunes QPV Seniors QPV
Demande
d'emploi de
longue durée
Niveau 5
& infra
HAUTS-DE-SEINE
Nombre de demandeurs d'emploi 118 710 13 792 1 681 4 040 6 694 7 244
Evolution annuelle 1,9% 6,5% 5,9% 5,7% 13,7% -2,8%
Part des publics QPV 12,2% 29,3% 48,5% 52,5%
ILE-DE-FRANCE
Nombre de demandeurs d'emploi 1 004 447 195 633 25 307 52 003 92 460 103 165
Part du département / région 11,8% 7,0% 6,6% 7,8% 7,2% 7,0%
30
Les Hauts-de-Seine sont avec la Seine-et-Marne, l’un des départements franciliens avec le moins de demandeurs d’emploi
résidant dans les quartiers prioritaires de la ville, soit 7 % de la demande d’emploi francilienne de catégories ABC en quartiers
prioritaires de la ville et 11,6 % de la demande d’emploi du département.
Les demandeurs d’emploi en quartiers prioritaires de la ville dans les Hauts-de-Seine sont en forte proportion senior, inscrit
depuis plus d’un an et de niveau 5 et infra.
La part des plus de 50 ans dans la demande d’emploi en quartiers prioritaires de la ville est l’une des plus importantes d’Ile-de-
France après Paris (31,1 % pour Paris et 29,3 % pour les Hauts-de-Seine), soit une part légèrement supérieure à leur part dans la
demande d’emploi du département (28,4 %).
Par contre, la part des jeunes de moins de 26 ans demandeurs d’emploi en quartiers prioritaires de la ville des Hauts-de-Seine
(12,2 %, soit 1 680 jeunes) est plus faible que la moyenne francilienne (12,9 %).
En ce qui concerne le niveau de formation des demandeurs d’emploi, au niveau régional, 52,7 % de ceux qui résident en
quartiers prioritaires de la ville ont un niveau 5 & infra (contre 37,9 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi franciliens). Le
constat est quasi identique dans les Hauts-de-Seine avec 52,5 % de demandeurs d’emploi en quartiers prioritaires de la ville de
niveau 5 et infra contre 31,7 % pour l’ensemble des demandeurs d’emploi du département.
Les seniors en recherche d’emploi résidant en
Quartiers Prioritaires de la Ville
Le profil des seniors en recherche d’emploi résidant en Quartiers Prioritaires
de la Ville est assez contrasté à celui des autres demandeurs d’emploi
Dans les quartiers prioritaires de la ville, les seniors constituent une population plus masculine et ont un niveau de formation
initiale relativement faible.
Les femmes âgées de 50 ans sont moins nombreuses dans les quartiers prioritaires : en effet, leur part dans la demande
d’emploi est moins importante dans les quartiers prioritaires de la ville (48,5 %) que dans le département (50,9 %). Il en est de
même pour toutes les catégories d’âges confondues (51,2 %). Pour les hommes seniors, en revanche, leur part est plus
importante lorsqu’ils résident en quartiers prioritaires (51,5 % contre 49,1 %). Si près d’une personne sur deux, tous âges
confondus, (46 %) est toujours en recherche d’emploi un an après son inscription, lorsqu’elle atteint 50 ans, ce pourcentage
augmente considérablement et atteint 63,1 %, et plus encore, si elle réside en quartiers prioritaires de la ville (66,4 %).
La part des demandeurs d’emploi qui ne possède aucun diplôme est plus importante dans les quartiers prioritaires de la ville
(22,7 %) que sur l’ensemble du territoire (12,7 %). Pour les seniors, 21 % n’ont aucun diplôme mais s’il réside en, ce taux est
plus accentué et atteint 38,4 %.
Ces écarts sont moindre pour le niveau CAP/BEP : 21,3 % des seniors sont sans emploi quel que soit le lieu d’habitation contre
30,5 % lorsqu’ils résident en quartiers prioritaires de la ville.
Plus le diplôme est élevé, moins la part des seniors résidant en quartiers prioritaires de la ville est importante. Les seniors en
recherche d’emploi titulaires d’un baccalauréat et plus sont beaucoup moins nombreux dans les quartiers prioritaires de la ville.
31 % des seniors en quartiers prioritaires de la ville ont un niveau baccalauréat et 16 % un niveau baccalauréat + 2 et plus.
FOCUS
31
✓ Les entrées et les sorties de Pôle emploi (catégories A, B, C, données CVS)
Hausse des entrées à Pôle emploi au 1er
trimestre 2019
Au 1er
trimestre 2019, le nombre d’entrées à Pôle emploi est
supérieur aux nombres de sorties :
33 660 entrées sur les listes de Pôle emploi ont été
enregistrées contre 32 790 sorties.
En moyenne chaque mois, 11 220 personnes se sont inscrites
comme demandeurs d’emploi et 10 930 personnes sont sorties
des listes de Pôle emploi.
Par rapport au 1er
trimestre 2018, les entrées à Pôle emploi ont
augmenté de 0,2 % et les sorties de + 0,5 %.
Source : Dares / Pôle emploi
✓ Les offres d’emploi enregistrées à Pôle emploi (données CVS)
Baisse des offres d’emploi confiées à Pôle emploi en 2019
Au 1er
trimestre 2019, 26 730 offres d’emploi ont été confiées
à Pôle emploi, représentant une diminution de 0,7 % par
rapport au 1er
trimestre 2018.
En moyenne, chaque mois, 8 910 offres d’emploi sont
confiées à Pôle emploi (5 800 offres de plus de 6 mois, en
moyenne).
Les offres d’emploi concernant les postes durables (d’une
durée supérieure à 6 mois) diminuent de 6 % par rapport au 1er
trimestre 2018, soit 65,1 % de l’ensemble des offres et les
offres d’emploi non durables (d’une durée inférieure à 6 mois)
diminuent, quant à elles, de 0,7 %, soit 34,9 % des offres.
Source : Dares / Pôle emploi
Remarque : Les offres collectées par Pôle emploi sont les offres d’emploi déposées par les employeurs auprès de Pôle
emploi. Depuis juillet 2013, des offres déposées auprès de partenaires de Pôle emploi sont également publiées sur le site
internet de Pôle emploi, afin de permettre une plus grande visibilité des offres et faciliter le rapprochement avec les
demandes d’emploi. Le nombre d’offres d’emploi collectées publié ici ne correspond donc pas à l'ensemble des offres
accessibles par les demandeurs d’emploi sur le site pole-emploi.fr.
32
✓ Les perspectives de créations d’emploi
Perspectives d’emploi issues de l’enquête BMO 2019 réalisée par Pôle emploi :
89 161 projets de recrutements dans les Hauts-de-Seine, représentant 18,1 % des projets de l’Ile-de-France.
Les métiers les plus porteurs sont :
- Les ingénieurs et les cadres d’études, R&D en informatique, les chefs de projets informatiques (9 381 projets)
- Les agents d’entretien de locaux (3 669 projets)
- Les agents de sécurité et de surveillance (3 260 projets)
Par bassin, la Boucle Nord de Seine représente 18,1 % des projets, Paris Ouest la Défense 46,3 % des projets, le Grand Paris
Seine Ouest 21,7 % et la Vallée Sud Grand Paris 13,9 % des projets.
50,8 % de ces intentions d’embauche (47,3 % en Ile-de-France et 50,1 % en France) sont jugées difficiles.
Une part significative de ces recrutements est estimée, par les entreprises, difficile : 44,8 % pour la Boucle Nord de Seine, 51,8 %
pour Paris Ouest la Défense, 52,5 % pour le Grand Paris Seine Ouest et 52,4 % pour la Vallée Sud Grand Paris.
Les métiers les plus recherchés sont, par bassin :
Boucle Nord de Seine – 16 119 projets de recrutements
Agents d'entretien de locaux 1 174 postes
Professionnels de l'animation socioculturelle 903 postes
Artistes (musique, danse, spectacles) 649 postes
Agents de sécurité et de surveillance 601 postes
Ingénieurs et cadres d'étude, R&D en informatique, chefs de projets informatiques 499 postes
Paris Ouest la Défense – 41 303 projets de recrutements
Ingénieurs et cadres d'étude, R&D en informatique, chefs de projets informatiques 4 942 postes
Agents de sécurité et de surveillance 2 048 postes
Agents d'entretien de locaux 1 636 postes
Cadres administratifs, comptables et financiers (hors juristes) 1 590 postes
Ingénieurs et cadres d'étude, R&D (industrie) 1 342 postes
Grand Paris Seine Ouest – 19 375 projets de recrutements
Ingénieurs et cadres d'étude, R&D en informatique, chefs de projets informatiques 2 951 postes
Artistes (musique, danse, spectacles) 930 postes
Attachés commerciaux 711 postes
Professionnels de l'animation socioculturelle 657 postes
Assistantes maternelles 605 postes
Vallée Sud Grand Paris – 12 364 projets de recrutements
Ingénieurs et cadres d'étude, R&D en informatique, chefs de projets informatiques 990 postes
Aides à domicile et aides ménagères 496 postes
Agents d'entretien de locaux 493 postes
Aides-soignants 484 postes
Employés de la banque et des assurances 416 postes
33
4. Les créations d’entreprises
Hausse des créations d’entreprises en 2018
En 2018, 29 728 entreprises, toutes formes juridiques confondues (en données brutes), ont été créées dans les Hauts-de-
Seine, représentant ainsi 14 % des créations franciliennes et placent les Hauts-de-Seine en 2ème
position après Paris. Un nombre
de créations en hausse de 17,6 % par rapport à 2017 (+ 18,8 % en Ile-de-France).
Les créations d’entreprises micro-entrepreneuriales, au nombre de 16 809, augmentent de 26,9 % par rapport à 2017 dans
le département (+ 30,3 % en Ile-de-France). Les micro-entreprises continuent de représenter une création d’entreprise sur deux
(56,5 %).
Bilan 2017 des micro-entrepreneurs en Ile-de-France de l’Urssaf (Stat Ur - Bilan 2017 N°27) :
195 500 micro-entrepreneurs (ME) économiquement actifs sur l’année 2017 (+ 8,1 % sur un an). Le nombre moyen de trimestres
d’activité des ME est de 2,7, soit un nombre stable depuis 5 ans. Sur l’année, les secteurs d’activités comptabilisant le plus de ME sont
le conseil pour les affaires et autres conseils de gestion devant les arts, spectacles et autres activités récréatives et l’enseignement.
En fin d’année, 179 800 ME économiquement actifs étaient en activité.
Le chiffre d’affaires de l’ensemble des micro-entrepreneurs économiquement actifs croit de 10,8 % et s’élève à 1,9 milliard d’euros
sur l’année. En 2017, le chiffre d’affaire moyen trimestriel s’établit à 3 661 € contre 3 563 € en 2016.
Un peu plus d’hommes que de femmes en Ile-de-France : 55,3 % sont des hommes. Sur l’ensemble de la population, la part des 25-40
ans représente 43,9 % et celle des 62 ans ou plus, 10,7 %.
Par secteur d’activité, pour l’année 2015, le taux de création d’entreprises dans les Hauts-de-Seine représente :
9,6 % dans l’industrie (9,5 % en Ile-de-France et 8,7 % en France)
12,6 % dans la construction (11,4 % en Ile-de-France et 11 % en France)
11,4 % dans le commerce (11,5 % en Ile-de-France et 11,8 % en France)
15,7 % dans les services (14,7 % en Ile-de-France et 12,9 % en France)
Pour l’ensemble des secteurs, il est de 14,6 % dans les Hauts-de-Seine (13,6 % en Ile-de-France et 12,1 % en France).
Le taux de création d’entreprises est le rapport du nombre des créations d'entreprises d'une année au stock d'entreprises au 1er janvier de
cette même année.
34
Les créations d’entreprises par secteur d’activité en 2016 Les immatriculations d’auto-entreprises en 2014
- Le secteur des services auprès des entreprises représente
près de la moitié (48 %) des créations d’entreprises du
département (42,7 % en Ile-de-France).
- Le commerce, les transports, l’hébergement et la
restauration : 27,7 % des créations (30,2 % en Ile-de-France).
- Les services auprès des ménages : 16,8 % des créations,
comme en Ile-de-France.
- La construction : 5,5 % des créations (7,8 % en Ile-de-
France).
- L’industrie : 2 % des créations (2,5 % en Ile-de-France).
Le secteur du soutien aux entreprises demeure le plus porteur
et représente à lui seul le tiers des demandes
d’immatriculations (33,5 %, soit 3 400 entreprises), contre
31,9 % en Ile-de-France et 24,0 % en France.
Les demandes d’immatriculations ont été nombreuses dans le
secteur du commerce, des transports, de l’hébergement et de
la restauration (21,3 %, soit 2 170 entreprises), de
l’information et de la communication (9,9 %, 1 000
entreprises), de l’enseignement, de la santé et de l’action
sociale (11,8 %, 1 200 entreprises) ou encore dans le secteur
des autres activités de services (9,5 %, 970 entreprises).
Le nombre d'immatriculations d'auto-entreprises intègre toutes les entreprises enregistrées sous ce régime, qu'elles aient ou non effectivement
démarré leur activité, y compris celles à qui ce régime a été refusé après la déclaration de création.
Les comptages ne concernent que les demandes d'immatriculations d'auto-entrepreneurs, sachant qu'environ la moitié d'entre eux n'a pas pris
d'activité dans l'année d'inscription.
Source : Insee, REE (Sirene) – Champ : activités marchandes non agricoles – Urssaf (Bilan 2013 des auto-entrepreneurs)
5. Les défaillances d’entreprises
Hausse des défaillances d’entreprises
en 2018
Au cours de l’année 2018, 1 115
défaillances d’entreprises ont été jugées
dans le département des Hauts-de-Seine
contre 975 défaillances d’entreprises en
2017.
Elles représentent 9,2 % des défaillances
d’entreprises de l’Ile-de-France enregistrées
pendant cette même période.
Source : Insee – Nombre de défaillances d’entreprises en données brutes par date de jugement