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1Direccte Nord - Pas-de-Calais
LE DOSSIERDE CONJONCTURENORD - PAS-DE-CALAIS
Situation fin
MARS 2015
2
LE DOSSIER DE CONJONCTURE EN RégION NORD - PAS-DE-CALAISSituation fin mars 2015 Les Synthèses de la Direccte • n°50 • juillet 2015ISSN 2115-8452
Direction de la publication : Jean-François BÉNÉVISERédaction en chef : Bruno CLÉMENT-ZIZACoordination du dossier et analyses : Juliette CULOT
Ont collaboré : - pour le commerce extérieur : Laurence BUNEL - pour les tensions sur le marché du travail et les mouvements de main d’œuvre : Patrick MICHALIK
Trois pôles pour améliorer la lisibilité de l’action publique
Politique du travail
EntreprisesEmploiéconomie
ConcurrenceConsommationRépression des fraudesMétrologie légale
Programmation et pilotage régional de la politique du travail
Programmation et pilotage régional de la politique d’emploi et de la formation professionnelleDéveloppement économiquey compris à l’internationalet tourisme
Régulation de la concurrenceMétrologie légale
Protection des consommateurs
3 Unités Territoriales
Unité Territoriale Nord-ValenciennesUnité Territoriale Nord-Lille
Unité Territoriale Pas-de-Calais
Direccte Nord - Pas-de-CalaisDirection Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi
3
Après trois années de quasi-stagnation de l’économie française, la croissance s’accélère de +0,6 % au 1er trimestre. Elle repose en grande partie sur la consommation - volatile - des ménages bénéficiant d’une restitution du pouvoir d’achat grâce au recul du prix du pétrole, au niveau bas des taux d’intérêt et à un euro faible. Cette situation également favorable aux échanges extérieurs profite à la région : les exportations continuent leur progression, abaissant le déficit commercial à son plus faible niveau depuis trois ans.
Malgré ce contexte de reprise et différentes mesures gouvernementales de soutien, l’évolution de l’emploi reste toujours négative.Alors qu’un besoin exceptionnel de main d’œuvre dans les entreprises nordistes de transports et entreposage avait soutenu l’économie locale en fin d’année, les destructions reprennent en région depuis janvier (-0,1 %) essentiellement dans l’intérim. Pour le 6e trimestre consécutif, la construction subit la plus forte dégradation tous secteurs confondus (-1,4 %). À l’origine d’un quart des défaillances nationales, ce secteur a perdu 12 500 postes depuis avril 2012. Ces destructions représentent 55 % des pertes d’emploi régionales, soit six fois plus que le poids économique du secteur.
Face au dynamisme démographique, la croissance n’est pas encore suffisamment riche en emploi pour faire refluer durablement le chômage. Au 1er trimestre, 12,9 % des actifs du Nord - Pas-de-Calais déclarent rechercher un emploi, 2,9 points au-dessus du taux national.
La dégradation du marché du travail se poursuit ce trimestre mais la situation régionale reste plus favorable qu’en moyenne nationale (+0,8 % contre +1,6 %). Si les demandeurs d’emploi âgés de plus de 50 ans apparaissent les plus affectés, la politique active en faveur des jeunes déployée depuis 2012 semble difficilement prolonger ses effets. Après la hausse trimestrielle de +0,3 %, 72 130 personnes âgées de moins de 25 ans sont inscrites à Pôle emploi.
Le Service Public de l’Emploi, mobilisé autour du préfet de région, coordonne les outils de la politique d’emploi pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle, aider les demandeurs d’emploi de longue durée à se repositionner sur le marché du travail et soutenir les salariés touchés par des restructurations.
Depuis janvier, 1 320 jeunes majoritairement peu diplômés ont bénéficié d’un emploi d’avenir, dont 53 % pour une durée programmée d’un an. Par ailleurs, 1 720 jeunes embauchés dans le Nord - Pas-de-Calais ont profité de l’aide au contrat de génération. Pour 42 % des bénéficiaires en région, le dispositif a permis le passage d’un contrat précaire à un CDI.Parallèlement, le nombre de jeunes en contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) confrontés à des difficultés particulières d’accès à l’emploi atteint son plus faible niveau en région depuis 2010.Sur la même période, l’apprentissage retrouve un nouveau dynamisme en région alors que les entrées reculent en moyenne nationale. Cette reprise compense en partie la baisse des contrats de professionnalisation, qui atteignent leur plus faible niveau dans le Nord - Pas-de-Calais.
Pour faire face au chômage de longue durée, 6 790 Contrats Uniques d’Insertion (CUI) ont été signés par les personnes les plus éloignées de l’emploi.Depuis janvier, 6 300 places de formation ont été financées par Pôle emploi au profit des demandeurs d’emploi. La hausse annuelle de +27,9 % est liée à la forte mobilisation des formations conventionnées pour des besoins couramment identifiés sur le marché du travail.
Depuis janvier, 1 120 établissements de la région ont demandé 6,9 millions d’heures d’activité partielle pour 37 700 salariés en prévision d’une baisse d’activité. Le BTP concentre désormais 44 % des heures autorisées alors qu’il regroupe 9 % des emplois concurrentiels de la région. Le génie civil devient le premier secteur utilisateur avec des besoins supérieurs à ceux estimés dans l’industrie automobile. Depuis le début de l’année, 1 580 salariés ont accepté un Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP) après leur licenciement économique. Le nombre de procédures atteint son plus faible niveau depuis la généralisation du CSP.
ENVIRONNEMENT éCONOMIQUE
INTERVENTION PUBLIQUE
4
9 100 9 279
6 684
7 664
8 3058 476
8 066
8 2508 547
9 1359 748
7 513
8 182
10 31210 553
9 890
10 295
9 910
6 500
7 000
7 500
8 000
8 500
9 000
9 500
10 000
10 500
11 000
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Exportations
Importations
Source : Douanes
Graphique 1 • Importations et exportationsmilllions d’euros
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E Le déficit commercial régional continue de décroître
Au niveau national, les exportations stagnent au 1er trimestre après un rebond à la fin 2014. La baisse des ventes touche essentiellement les livraisons aéronautiques, qui subissent le contrecoup du niveau exceptionnel atteint au trimestre précédent, et le pétrole raffiné. En revanche, les exportations d’automobiles et de machines sont bien orientées.La repr i se des impor ta t ions s’explique par l’accélération des achats de produits manufacturés sur fond de raffermissement de la demande intérieure. En revanche, la baisse des approvisionnements énergétiques se poursuit en raison de la diminution des prix du pétrole. En définitive, l’allègement de la facture énergétique ne compense pas le creusement du déficit manufacturier. Le solde commercial s’établit ainsi à -12,0 Mds d’EUR au 1er trimestre 2015, après -10,8 Mds d’EUR le trimestre précédent.
E n r é g i o n , l e s é c h a n g e s commerciaux se contractent à 18,5 Mds d’EUR au 1er trimestre 2015 contre 18,7 Mds d’EUR au 4e trimestre 2014. Toutefois, cette tendance est plutôt positive puisque les exportations ont augmenté alors que les importations ont diminué.Avec 8,5 Mds d’EUR au cours du
1er trimestre 2015, les exportations cont inuent à augmenter par rapport au 4e trimestre 2014 et aux précédents.
Les importations ont par contre connu une importante diminution au cours de ce 1er trimestre 2015. Elles s’élèvent désormais à 9,9 Mds d’EUR contre 10,2 Mds d’EUR au trimestre précédent. Tableau 1
1
Le déficit commercial régional est donc ramené à 1,4 Md d’EUR contre 1,8 Md d’EUR aux 2e et 4e trimestres 2014 et plus de 2 Mds d’EUR aux 1er et 3e trimestres 2014. graphique 1
Le département du Nord réalise 72 % des exportations et 75 % des importations régionales sur les quatre derniers trimestres.
La région Nord - Pas-de-Calais représente 7,8 % des exportations et 8,0 % des importations de la France.
Cinq pays européens concentrent 57 % des exportations régionales
Au cours du 1er trimestre 2015, l’Union Européenne a attiré 76 % des exportations régionales, dont 60 % pour la zone euro. Cinq pays concentrent 57% des exportations : la Belgique (24 %, en baisse), l’Allemagne (13 %), le Royaume-Uni (8 %), l’Italie (7 %) et l’Espagne (6 %).
À l’exception des États-Unis, 6e et de l’Égypte, 10e, huit des dix premiers clients de la région sont européens). Tableau 2
Le continent américain accueille 8 % des exportations régionales, en forte hausse par rapport au trimestre précédent (+14,1 %).
Tableau 1 ● Importations et exportations Unité : milliard d'EUR
2013 2014Variation annuelle
2013 / 20144T2014 1T2015 Variation trimestrielle
4T2014 / 1T2015
Exportations 32,5 32,8 +0,9 % 8,4 8,5 +1,3 %Importations 39,7 40,7 +2,5 % 10,2 9,9 -3,2 %Source : Douanes
commerce extérieur.xlsxconjoncture trim Imprimé le 21/07/2015
Tableau 2 ● Exportations par pays partenaire Unité : million d'EUR
1T2015Poids dans les
exportations régionales au 1T2015
Variation du cumul en années civiles
Variation trimestrielle
4T2014 / 1T20151 Belgique 2 061 24 % -0,7 % -10,0 %2 Allemagne 1 111 13 % 0,0 % +7,1 %3 Royaume-Uni 659 8 % +12,5 % +9,1 %4 Italie 585 7 % +9,5 % +8,4 %5 Espagne 489 6 % +8,9 % +7,7 %6 États-Unis 483 6 % +48,0 % +11,4 %7 Pays-Bas 400 5 % -13,4 % +0,7 %8 Suède 288 3 % +17,4 % +5,1 %9 Pologne 201 2 % +16,7 % -3,5 %
10 Égypte 185 2 % +45,5 % +41,0 %11 Chine 103 1 % -7,5 % -5,7 %12 Turquie 100 1 % +3,9 % +2,7 %13 Suisse 98 1 % -12,6 % -1,5 %14 Slovaquie 89 1 % +16,9 % +51,9 %15 République tchèque 79 1 % +3,9 % +8,4 %16 Russie 73 1 % -25,9 % +9,3 %17 Maroc 71 1 % -18,5 % -14,1 %18 Portugal 70 1 % +9,1 % +0,8 %19 Autriche 60 1 % -13,4 % +0,4 %20 Algérie 59 1 % -3,3 % -30,5 %
Source : Douanes
commerce extérieur.xlsxconjoncture trim Imprimé le 21/07/2015
5
Six pays européens à l’origine de la moitié des importations de la région
Les principaux pays fournisseurs de la région proviennent pour moitié de l’Union Européenne : Belgique (17 %, en baisse), Allemagne (13 %), Pays-Bas (6 %), Espagne (5 %), Royaume-Uni (5 %) et Italie (4 %).
La Chine, 3e fournisseur de la région, enregistre une légère baisse de ses exportations vers la région avec un recul de -4,6 % sur le trimestre. La part de marché de la Chine dans les importations régionales se maintient à 11 %.Le top 10 compte également le Japon avec 4 % des importations, la Russie avec 3 % et les États-Unis avec 3 %.
L’Asie et l’Europe hors UE sont respectivement à l’origine de 22 % et 7 % des importations régionales. L’Amérique recule fortement avec une baisse de -8,9 % sur le trimestre.
La balance commerciale est positive avec l’Union Européenne (+559 M d’EUR), l’Afrique (+262 M d’EUR) et le Proche et Moyen-Orient (+83 M d’EUR). Elle devient positive en ce qui concerne l’Amérique (+15 M d’EUR) et demeure fortement déficitaire avec l’Asie (-1,8 Md d’EUR, en hausse) et l’Europe hors UE (-396 M d’EUR, en baisse).
Les exportations et les importations restent concentrées sur les mêmes secteurs qu’au trimestre précédent
L a m o i t i é d e s e x p o r t a t i o n s régionales se concentre dans six produits, notamment ceux de l’industrie automobile et de la sidérurgie. Tableau 3
Les importations restent dominées par les art icles d’habil lement (9 %) et le pétrole raffiné (7 %). Les importat ions de produits p h a r m a c e u t i q u e s c h u t e n t brutalement de -58,5 %, quittant le palmarès des 10 secteurs les plus importants. Tableau 4 et graphique 2
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Tableau 3 ● Exportations par produit Unité : milliard d'EUR
4T2014 1T2015Variation
trimestrielle 4T2014 / 1T2015
C4 - Matériels de transport 1,3 1,4 +8,7 %CH - Produits métallurgiques et produits métalliques 1,3 1,4 +4,4 %CE - Produits chimiques, parfums et cosmétiques 1,0 1,1 +9,1 %C1 - Produits des industries agroalimentaires (IAA) 1,2 1,1 -8,4 %CF - Produits pharmaceutiques 0,8 0,8 -6,3 %C3 - Équipements mécaniques, mat. élec. et informatique 0,7 0,7 -8,8 %CB - Textiles, habillement, cuir et chaussures 0,6 0,6 -1,1 %CG - Prod. caoutchouc et plastique, prod. Minéraux 0,5 0,5 +8,4 %AZ - Prod. agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture 0,3 0,4 +30,0 %DE - Hydrocarbures naturels, autres prod. ind. Extractives 0,2 0,2 -12,2 %CC - Bois, papier et carton 0,1 0,2 +2,0 %CM - Produits manufacturés divers 0,1 0,1 +0,8 %Total 8,4 8,5 +1,3 %Source : Douanes
commerce extérieur.xlsxconjoncture trim Imprimé le 21/07/2015
Tableau 4 ● Importations par produit Unité : milliard d'EUR
4T2014 1T2015Variation
trimestrielle 4T2014 / 1T2015
C3 - Équipements mécaniques, mat. élec. et informatique 1,5 1,4 -7,7 %CB - Textiles, habillement, cuir et chaussures 1,2 1,2 +1,0 %C4 - Matériels de transport 1,1 1,2 +9,8 %CH - Produits métallurgiques et produits métalliques 1,0 1,1 +13,6 %C1 - Produits des industries agroalimentaires (IAA) 1,1 1,0 -7,8 %CE - Produits chimiques, parfums et cosmétiques 0,8 0,9 +13,2 %C2 - Produits pétroliers raffinés et coke 0,8 0,7 -19,0 %CG - Prod. caoutchouc et plastique, prod. Minéraux 0,6 0,7 +11,9 %DE - Hydrocarbures naturels, autres prod. ind. Extractives 0,5 0,5 -6,0 %CM - Produits manufacturés divers 0,4 0,4 +2,5 %CC - Bois, papier et carton 0,3 0,3 +12,4 %AZ - Prod. agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture 0,3 0,3 +10,2 %Total 10,2 9,9 -3,2 %Source : Douanes
commerce extérieur.xlsxconjoncture trim Imprimé le 21/07/2015
Graphique 2 • Principales variations trimestrielles des soldes par produit (en millions d’euros)
-40 -20 0 20 40 60 80
AZ - Prod. agricoles, sylvicoles, de la pêche et de l’aquaculture
C3 - Équipements mécaniques, mat. élec. et informatique
C4 - Matériels de transport
DE - Hydrocarbures naturels, autres prod. ind. Extractives
CM - Produits manufacturés divers
CE - Produits chimiques, parfums et cosmétiques
C1 - Produits des industries agroalimentaires (IAA)
CB - Textiles, habillement, cuir et chaussures
CC - Bois, papier et carton
CG - Prod. caoutchouc et plastique, prod. Minéraux
Dû à l'exportDû à l'import
Source : Douanes
AméliorationDétérioration
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La part des créations d’auto-entreprise au plus bas dans une tendance très dynamique de la création d’entreprises
Au 1 er t r imest re 2015, 6 250 entreprises ont été créées dans le Nord - Pas-de-Calais. Tableau 5
Portée par les créations classiques, la baisse du nombre de nouvelles entreprises se limite à -0,5 % sur un an en région contre -5,0 % en France. Le Nord - Pas-de-Calais se classe ainsi au premier rang des régions françaises pour l’évolution des demandes d’immatriculation.
Carte 1
Fin mars, 2 550 auto-entreprises ont été lancées dans le Nord - Pas-de-Calais. Leur nombre recule de -17,5 % sur un an en région contre -16,4 % en France.
Au 1er trimestre, seules 41 % des nouvelles entreprises ont été lancées à l’initiative d’un auto-entrepreneur, soit la plus faible part enregistrée en région. Cinq ans auparavant, les auto-entrepreneurs étaient à l’origine de 65 % des ouvertures d’établissements.
Les créations classiques conservent leur dynamisme retrouvé en 2013. Le rythme de création reste très soutenu dans le Nord - Pas-de-Calais (+16,2 %) par rapport à la moyenne nationale (+6,5 %).
De janvier à mars, les défaillances d’entreprises augmentent de +7,6 % au niveau national par rapport au 1er trimestre 2014.
Les secteurs liés à la consommation tels que la restauration apparaissent t rès touchés, tout comme la construction à l’origine d’un quart des défaillances.
Fin mars 2015
Variation annuelle
Part de la région en France
Créations d'entreprises hors auto-entrepreneurs 11 418 11 898 3 692 +16,2 % 4,7 %
Créations d'auto-entrepreneurs 12 130 11 881 2 555 -17,5 % 4,1 %
Créations totales 23 548 23 779 6 247 -0,5 % 4,4 %
Part des auto-entrepreneurs 52 % 50 % 41 %
Source : Sirene - Insee
2014
Cumul année civile
2013
Créations d'entreprises.xlsxConjoncture Imprimé le 16/07/2015
Tableau 5 • Créations d’entreprises (données brutes)
Champ : données brutes en cumul année civile y-compris auto-entrepreneursSource : Sirene - Insee
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Carte 1 • Variation annuelle des créations d’entreprises par région
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Premiers postes créés dans les cœurs de métier depuis trois ans
En plus des 108 000 emplois non salariés, la région compte 1,4 million d’emplois salariés. Ces emplois sont présents pour 24 % dans la fonction publique, 12 % dans les services non marchands (éducation, santé, action sociale), 1 % dans l’agriculture et 64 % dans le secteur concurrentiel.Ce secteur, suivi en conjoncture, regroupe les emplois salariés de l’industrie, de la construction, du commerce et des services marchands, soit au total 860 100 emplois en région fin mars 2015.
Alors qu’un besoin exceptionnel en fin d’année avait entraîné une croissance de l’emploi deux fois plus élevée dans le Nord - Pas-de-Calais qu’en France, les destructions de postes reprennent en région depuis janvier. graphique 3
En trois mois, 0,1 % des postes ont disparu des secteurs concurrentiels, abaissant le niveau d’emploi à des seuils historiques depuis un an.
Malgré l’ouverture singulière de 1 800 postes au 4e trimestre 2014, les pertes cumulées sur un an empêchent l’économie régionale de renouer avec les créations d’emploi.Néanmoins , les dest ruct ions annuelles se ralentissent, touchant 2 300 postes fin mars 2015 contre 7 800 et 12 600 postes les années précédentes.
La dégradation suit la tendance nationale, alors que la France profitait également d’une embellie à la fin de l’année 2014.Sur un an, les pertes sont plus intenses dans le Nord - Pas-de-Calais qu’en France métropolitaine (-0,3 % contre -0,2 %).
Le Nord - Pas-de-Calais se situe au 7e rang des régions françaises c l a s s é e s s e l o n l ’ é v o l u t i o n trimestrielle de leur emploi. Seules 4 régions sur 22 sont parvenues à créer des emplois supplémentaires depuis janvier, au premier rang desquelles le Languedoc-Roussillon (+0,3 %).
La Picardie est touchée par la 4e plus forte baisse d’emploi ce trimestre (-0,4 %).
En réaffectant chaque intérimaire à son secteur ut i l isateur, les commerces enregistrent la plus forte croissance sur une tendance proche du trimestre précédent (+0,3 %).Pour le 6e trimestre consécutif, la construct ion subit la plus forte dégradation tous secteurs confondus (-1,4 %).En évolution annuelle, ce secteur traverse sa situation le plus déprimée depuis les années 2000. Les pertes cumulées de -6,1 % dépassent de loin le niveau enregistré lors de la crise économique (-4,1 % sur l’année 2009).
D’avril 2014 à mars 2015, seuls des postes de services sont créés en région (+0,6 %).
Un dynamisme temporaire de l’intérim
L es d es t r u c t io ns d e p os te s observées en région ce trimestre ne touchent que des emplois temporaires. graphique 6
Hors intérim, 300 emplois ont été créés dans le Nord - Pas-de-Calais, pour la première fois depuis le 3e trimestre 2011.Ces ouvertures interrompent un cycle de destruction qui a entraîné la perte de 21 200 postes permanents depuis trois ans.
Fin mars, les entreprises régionales comptent 35 800 intérimaires dans leurs effectifs. graphique 4
L’emploi temporaire rechute en début d’année avec la destruction de 2,1 % des postes contre 1,6 % en France métropolitaine.
Graphique 3 • Variations trimestrielles de l’emploi salarié en région et en France métropolitaine
Graphique 4 • Emploi intérimaire
35 788
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
50 000
T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Effectifs en fin de mois
Source : Pôle emploi, Dares Traitements : Direccte Nord - Pas-de-Calais, données cvs-cjo
0,0 %
-0,8 %
+0,2 %
-0,1 %
-0,2 %
-0,1 %
-0,3 %
+0,2 %
-0,1 %-0,1 %
-0,3 %
+0,1 % +0,1 %
-0,2 %
+0,1 %
-0,3 %
+0,1 %
-0,1 %
-1,0 %
-0,8 %
-0,6 %
-0,4 %
-0,2 %
0,0 %
+0,2 %
+0,4 %
T1.2013 T2.2013 T3.2013 T4.2013 T1.2014 T2.2014 T3.2014 T4.2014 T1.2015
Nord - Pas-de-Calais
France
Champ : secteurs concurrentielsSource : Estimations d'emploi - Insee, Direccte Calculs : Direccte Nord - Pas-de-Calais, données cvs
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E Cette perte de 800 emplois efface en partie le rebond observé au 4e trimestre 2014 qui avait porté l’emploi concurrentiel régional.
Les variations successives entre hausse et baisse conduisent à un solde annuel positif pour la première fois en quatre ans, de +2 500 postes temporaires.
Les services marchands réduisent leur main d’œuvre temporaire ce trimestre (-16,1 %) après les r e c r u t e m e n t s e x c e p t i o n n e l s engagés au 4e trimestre 2014 pour répondre aux demandes de fin d’année.La construction affiche le seul bilan annuel négatif (-14,5 %) mais les pertes intérimaires ralentissent régulièrement chaque trimestre.
Ce secteur stabilise à 6,8 % son taux de recours, rapportant le nombre de travailleurs temporaires à l’effectif salarié.L ’ indust r ie res te le premier employeur pour les intérimaires avec un taux de recours de 8,4 %, en constante augmentation depuis le 2e trimestre 2013. graphique 5
L’emploi hors intérim dynamise l’économie locale dans le Pas-de-Calais
Le département du Nord compte 592 000 postes, soit 69 % des emplois régionaux.
L’économie locale perd 0,1 % des
postes en raison des fins de contrat temporaire (-2,2 %).
Un emploi intérimaire sur cinq d i s p a r a i t d a n s l e s s e r v i c e s marchands après la vague de r e c r u t e m e n t s e x c e p t i o n n e l s survenue en fin d’année.Seule la construction cumule des pertes d’emploi temporaire et permanent, sur le trimestre et l’année.Ce secteur atteint son plus faible niveau d’emploi dans le Nord, avec 51 500 postes recensés. Plus de 11 000 emplois ont été perdus par rapport à juin 2008, alors que le secteur était au plus fort de son activité.Fin mars 2015, 268 100 emplois sont recensés dans les champs concurrentiels du Pas-de-Calais, dont 11 300 postes intérimaires.
Pour la première fois depuis le 1er trimestre 2013, des postes ont été ouverts dans les cœurs de métier du Pas-de-Calais (+0,2 %). Ces créations dynamisent l’emploi local ( + 0 , 1 % ) , c o n t r a i r e m e n t a u département voisin. Tableau 6
À l ’ i n v e r s e d e s t e n d a n c e s passées, seule la construction a recruté de nouveaux intérimaires (+1,7 %). Néanmoins, ces créations ne parviennent pas à compenser les pertes d’emploi dans les cœurs de métier, continues depuis le 4e trimestre 2011.
Le BTP comme l’industrie atteignent leur plus faible niveau d’emploi dans le Pas-de-Calais.
Graphique 5 • Taux de recours à l’intérim par grand secteur
7,8 %
7,1 %
1,9 %
4,0 %
2,2 %
0,0 %
2,0 %
4,0 %
6,0 %
8,0 %
10,0 %
12,0 %
T1.2002 T1.2003 T1.2004 T1.2005 T1.2006 T1.2007 T1.2008 T1.2009 T1.2010 T1.2011 T1.2012 T1.2013 T1.2014
Champ : secteurs concurrentiels Source : Estimations d'emploi - Insee, Direccte Calculs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
Construction
Industrie
Commerce
Ensemble des secteurs
Services marchands
Nombre Variation trimestrielle
Variation annuelle Nombre Variation
trimestrielleVariation annuelle Nombre Variation
trimestrielleVariation annuelle
Industrie 144 700 +0,3 % +0,2 % 73 000 -1,0 % -1,3 % 217 700 -0,1 % -0,3 %132 100 -0,2 % -1,3 % 67 300 -0,9 % -2,1 % 199 400 -0,5 % -1,6 %
Intérim 12 600 +6,7 % +19,1 % 5 700 -1,5 % 9,5 % 18 300 +3,9 % +15,9 %Construction 51 500 -1,3 % -6,7 % 29 600 -1,5 % -5,0 % 81 100 -1,4 % -6,1 %
48 000 -1,3 % -5,6 % 27 600 -1,8 % -4,9 % 75 600 -1,5 % -5,4 % Intérim 3 500 -2,0 % -18,7 % 2 000 +1,7 % -6,0 % 5 500 -0,7 % -14,5 %Commerce 121 400 +0,1 % +0,1 % 58 600 +0,6 % +0,9 % 180 000 +0,3 % +0,4 %
118 600 -0,0 % -0,1 % 57 700 +0,6 % +0,7 % 176 300 +0,2 % +0,2 % Intérim 2 800 +6,0 % +10,1 % 900 -0,4 % +14,0 % 3 700 +4,3 % +11,0 %Services marchands 274 400 -0,2 % +0,6 % 106 800 +1,0 % +1,2 % 381 200 +0,1 % +0,8 %
268 800 +0,3 % +0,4 % 104 200 +1,2 % +1,2 % 372 900 +0,5 % +0,6 % Intérim 5 600 -20,3 % +12,3 % 2 600 -5,8 % -0,2 % 8 300 -16,1 % +7,9 %Emploi total 592 000 -0,1 % -0,3 % 268 100 +0,1 % -0,3 % 860 100 -0,1 % -0,3 % Emploi hors intérim 567 500 -0,0 % -0,6 % 256 800 +0,2 % -0,5 % 824 300 +0,0 % -0,6 % Intérim 24 500 -2,2 % +9,2 % 11 300 -2,0 % +4,4 % 35 800 -2,1 % +7,6 %Champ : secteurs concurrentiels. Les intérimaires sont réaffectés à leur secteur utilisateur.Source : Estimations d'emploi - Insee Calculs : Direccte Nord - Pas-de-Calais / Mission Synthèse
Emploi hors intérim
Emploi hors intérim
Emploi hors intérim
Emploi hors intérim
Nord Pas-de-Calais Nord - Pas-de-Calais
Direccte Nord - Pas-de-CalaisMission Synthèse Suivi de l'emploi - Page 1/1 Date d'impression : 16/07/2015
Tableau 6 • Variations d’emploi par département
8,4 %
6,8 %
2,0 %
4,2 %
2,2 %
0,0 %
2,0 %
4,0 %
6,0 %
8,0 %
10,0 %
12,0 %
T1.2002 T1.2003 T1.2004 T1.2005 T1.2006 T1.2007 T1.2008 T1.2009 T1.2010 T1.2011 T1.2012 T1.2013 T1.2014 T1.2015
Champ : secteurs concurrentielsSource : Estimations d'emploi - Insee, Direccte Calculs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
Construction
Industrie
Commerce
Ensemble des secteurs
Services marchands
9
L’intérim limite les pertes d’emploi industriel
Depuis les années 2000, l’industrie n’a plus créé d’emplois sans avoir recours à l’intérim.La dégradation de l’emploi direct se poursuit ce trimestre. Néanmoins, la destruction de 900 postes est en partie compensée par 700 emplois intérimaires pourvus sur la même période. graphiques 7 et 8
Seul le secteur regroupant la cokéfact ion, le raf f inage, les indust r ies ext ract ives , l ’eau, la gest ion des déchets et la dépollution a réduit ses besoins en main d’œuvre temporaire (-200 postes).Comme au trimestre précédent, la fabrication de produits industriels dans la métallurgie, le textile, le bois, la chimie ou la pharmacie a détruit le plus grand nombre de postes directs (-500 postes). Ces secteurs regroupés n’ont plus créé d’emploi dans leurs cœurs de métier depuis 2005.
Sur un an, l’industrie limite en apparence la perte de 3 200 postes directs par un recours à l’intérim (+2 600 postes). Depuis trois ans, un emploi détruit en région sur deux concerne une entreprise de BTP
La construction emploie 81 100 emplois dans le Nord - Pas-de-Calais fin mars 2015.
Ce secteur subit un décrochage alarmant depuis trois ans, à distance de la crise économique de 2008.La part du BTP dans l’emploi concurrentiel régional ne cesse de se réduire depuis sept ans, tombant à 9,4 % ce trimestre.
De janvier à mars, la construction a supprimé 1 200 postes, presque exclusivement dans son cœur de métier. Ce secteur n’a plus créé d’emploi hors intérim depuis le 1er
trimestre 2012.
Depuis un an, 5 200 postes ont disparu des entreprises de BTP, dont 83 % concernaient des salariés en CDD ou CDI.
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-500
-15 000
-10 000
-5 000
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+5 000
+10 000
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1
2007+13 800
2008-15 800
2009-16 800
2010+2 500
2011+3 300
2012-13 600
2013-6 300
2014-3 100
2015-500
services marchandscommerceconstructionindustrie
Champ : secteurs concurrentiels. Les intérimaires sont réaffectés à leur secteur utilisateur.Source : Insee, Direccte
-900 -1 100
+300
+2 000
+300+700
-100
+100
-1 600
-800
-2 000
-1 500
-1 000
-500
0
+500
+1 000
+1 500
+2 000
+2 500
Industrie Construction Commerce Services marchands Ensemble
IntérimEmploi direct
-200 -1 200 +400 +400 -500Champ : secteurs concurrentielsSource : Estimations d'emploi - Insee, Direccte Calculs : Direccte Nord - Pas-de-Calais, données cvs
Graphique 7 • Variation de l’emploi salarié par grand secteur d’activité au cours du 1er trimestre 2015 - Contribution de l’intérim et de l’emploi direct
Graphique 6 • Variations trimestrielles de l’emploi salarié entre intérim et emploi direct
Graphique 8 • Variations trimestrielles de l’emploi salarié par grand secteur d’activité
-500
-15 000
-10 000
-5 000
0
+5 000
+10 000
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1
2007+13 800
2008-15 800
2009-16 800
2010+2 500
2011+3 300
2012-13 600
2013-6 300
2014-3 100
2015-500
Intérim
Emploi direct
Champ : secteurs concurrentielsSource : Estimations d'emploi - Insee, Direccte Calculs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
10
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IQU
E
Le décrochage régional apparaît nettement plus important qu’en moyenne nationale (-6,1 % contre -3,6 %).
Le solde d’emploi est négatif dans la construction depuis avril 2012.L e s 1 2 5 0 0 p o s t e s d é t r u i t s représentent 55 % des pertes d’emploi régionales, soit six fois plus que le poids économique du secteur.
Les créations se confirment dans le commerces
Les créations enregistrées dans les commerces au trimestre précédent se confirment en début d’année.L’embauche de 100 intérimaires r e n f o r c e l a m a i n d ’ œ u v r e permanente nouvellement recrutée (+300 postes).
Le bilan annuel se révèle positif, pour la première fois depuis quatre ans.D’avril 2014 à mars 2015, 700 emplois de commerce ont été ouverts dans la région, partagés entre 400 postes intérimaires et 300 postes directs.
Un développement des cœurs de métier dans les services marchands
En début d’année, seuls 400 postes ont été ouverts dans les services marchands contre 2 100 le trimestre précédent.En réalité, 2 000 emplois ont été créés dans les cœurs de métier, un niveau inédit depuis fin 2010. Ce dynamisme est presque entièrement masqué par des destruct ions importantes de postes intérimaires (-1 600 postes), essentiellement dans les transports et entreposage.
Ce secteur avait recruté un nombre sans précédent d’intérimaires en fin d’année mais le même nombre de postes a ensuite été détruit en trois mois (-1 500 postes). Néanmoins, 400 nouveaux emplois directs ont été pourvus sur la même période.
Tous les services ont développé leurs cœurs de métier, à l’exception des activités immobilières.L e s a c t i v i t é s s p é c i a l i s é e s , scientifiques et techniques, ainsi que les act iv i tés de services
administratifs et de soutien ont ouvert le plus grand nombre de postes directs (700 postes).
Sur un an, les services marchands soutiennent l’économie régionale par la création de 2 300 emplois directs et 600 emplois temporaires.
Dans la construction, la part des licenciements économiques est en hausse au 1er trimestre 2015 après le fort rebond de fin d’année 2014
T o u t e s a c t i v i t é s e t t a i l l e s d’établ issements confondues, l a p a r t d e s l i c e n c i e m e n t s économiques dans l’ensemble des motifs de sortie des entreprises se maintient à un niveau bas, 0,8 % au 1er trimestre 2015. Dans la construction, la situation se détériore considérablement. La part des licenciements économiques passe de 3,3 % au 3e trimestre 2014 à 5,8 % au 4e trimestre et 6,3 % en début d’année 2015. Ce sont les établissements de 1 à 49 salariés qui sont plus particulièrement touchés, les grands établissements recourant plus fréquemment à l ’activité partielle. Dans l’industrie, la part des licenciements économiques se contracte depuis le 3e trimestre 2014, passant de 4,7 % à 3,6 % ce trimestre.Dans les établissements de 1 salarié ou plus (1), le taux de rotation de la main d’œuvre, moyenne des taux d’entrée et de sortie est en forte progression ce trimestre, +0,8 point pour atteindre 16,3 %. La hausse est de +1,5 point en un an. Sur le
champ des établissements de 10 salariés et plus, le taux de rotation est de 14,7 %.Le taux d’entrée (16,4 %) augmente de +0,9 point par rapport au trimestre précédent et +1,5 point en un an. graphique 9
La hausse des recrutements en CDD au détriment des CDI (88,2 %, +0,2 point en trois mois et +1,1 point en un an) se poursuit. Les embauches en CDI ne représentent que 11,8 % du total des entrées et sont toujours proportionnellement moins nombreuses qu’en France de près de -3 points.Le taux de sortie de 16,2 % connait la même évolution sur un trimestre (+0,8 point) et en un an (+1,5 point) et les débauches pour fin de CDD (82,7 %) s’intensifient vivement, +0,9 point en trois mois et +2,0 points en un an).Hors f in de CDD, les autres motifs de sortie se répartissent en démissions (6,3 %), licenciements non économiques (2,8 %), fins de période d’essai (2,2 %), retraites (1,6 %), ruptures conventionnelles (1,9 %), licenciements économiques (0,8 %).
(1) Voir encadré méthodologique «Mouvements de main d’oeuvre»
16,4
16,2
14,4
13,4
5,5
7,5
9,5
11,5
13,5
15,5
17,5
T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Taux d'entrée
Taux de sortie
Taux d'entrée en CDD
Taux de sortie pour fin de CDD
Champ : établissements de 1 salariés et plus des secteurs concurrentiels, hors agriculture et intérimSource : Dares, DMMO-EMMO Calculs : Direccte Nord - Pas-de-Calais, données cvs
Graphique 9 • Mouvements de main d’œuvre dans les établissements de 1 salarié et plus
11
Un niveau historique de demandeurs d’emploi malgré une évolution plus favorable qu’au national Continue depuis 2008 à l’exception de quelques baisses erratiques, la dégradation du marché du travail se poursuit au premier trimestre. La hausse de 3 300 personnes porte le nombre de demandeurs d’emploi à un niveau inégalé dans le Nord - Pas-de-Calais ). graphique 10
Fin mars, 389 100 personnes sont inscrites à Pôle emploi, qu’elles exercent ou non une activité.rgraphique 11
Toutefois, l’évolution régionale reste plus favorable que la tendance nationale sur le trimestre (+0,8 %) contre +1,6 %) et l’année (+4,7 % contre +6,7 %). La situation s’améliore significa-tivement pour les personnes à la recherche d’un emploi dans la construction. Leur nombre pro-gresse de +0,1 % contre +1,1 % au trimestre précédent. Cette situation s’observe également dans l’industrie (+0,3 % contre +1,4 %) et à un degré moindre dans le tertiaire (+1,1 % contre +1,8 %).
Hormis pour les cadres (+1,0 % comme un trimestre plus tôt), le ralentissement de la dégradation du marché du travail profite aux personnes à la recherche d’un poste d’employé (+1,3 % contre +2,0 % précédemment) et aux professions intermédiaires (+0,7 % contre +1,5%).Seuls les ouvriers enregistrent une légère baisse (-0,1% contre +1,0 %).
Tableaux 7 et 8
Les demandeurs d’emploi âgés de plus de 50 ans restent les plus affectés ce trimestre (+2,0 %). Sur un an, la hausse du nombre de demandeurs d’emploi séniors atteint +8,4 % dans le Nord - Pas-de-Calais.
L a p o l i t i q u e a c t i v e e n f a -veur des jeunes déployée de-puis 2012 peine à prolonger durablement ses effets depuis un
Graphique 10 • Variations mensuelles du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi
328 800
266 100
301 100
318 800
331 000
389 100
240 000
260 000
280 000
300 000
320 000
340 000
360 000
380 000
400 000
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-10
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-11
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5
Champ : demandeurs d'emploi de catégories A, B et C. Données cvs-cjo Source : STMT - Pôle emploi, Dares Traitement des cvs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
+800+800
+1 700
-4 000
-3 000
-2 000
-1 000
+0
+1 000
+2 000
+3 000
+4 000
+5 000
déc.-
10
févr.-
11
avr.-
11
juin-
11
août-
11
oct.-
11
déc.-
11
févr.-
12
avr.-
12
juin-
12
août-
12
oct.-
12
déc.-
12
févr.-
13
avr.-
13
juin-
13
août-
13
oct.-
13
déc.-
13
févr.-
14
avr.-
14
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14
août-
14
oct.-
14
déc.-
14
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15
Champ : demandeurs d'emploi de catégories A, B et C. Données cvs-cjo.Source : STMT - Pôle emploi, Dares Traitement des cvs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
Graphique 11 • Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi
Nombre Part
Les métiers de l'agriculture, pêche, environnement et transport maritime et fluvial 13 800 3,6 % +120 +0,9 % +960 +7,4 %
Les métiers de l'industrie 45 900 11,8 % +130 +0,3 % +1 180 +2,7 %Les métiers de la construction 48 400 12,4 % +70 +0,1 % +2 140 +4,6 %Les métiers du tertiaire 280 600 72,1 % +2 920 +1,1 % +13 330 +5,0 %Ensemble des métiers 389 100 100 % +3 240 +0,8 % +17 640 +4,7 %
Nombre Part
Ouvriers 113 300 29,1 % -160 -0,1 % +2 350 +2,1 %Employés 239 200 61,5 % +3 080 +1,3 % +13 960 +6,2 %Techniciens, agents de maîtrise 22 000 5,7 % +140 +0,7 % +750 +3,5 %Cadres 14 400 3,7 % +150 +1,0 % +640 +4,6 %Ensemble des métiers 389 100 100 % +3 240 +0,8 % +17 640 +4,7 %Champ : demandeurs d'emploi de catégories A, B et C. Données cvs-cjoSource : STMT - Pôle emploi, Dares Traitement des cvs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
Variation annuelleVariation trimestrielle
Variation trimestrielle Variation annuelle
Base de données secteurs.xlsxTAB pour Note Conjoncture Imprimé le 17/07/2015
Tableaux 7 et 8 • Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi par métier et qualification
EN
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12
EN
VIR
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NE
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ON
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144 366
115 542
89 753
103 000
189 200
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
180 000
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Champ : demandeurs d'emploi inscrits depuis plus d'un an. Données cvs-cjo Source : STMT - Pôle emploi, Dares Traitement des cvs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
Graphique 13 • Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an
24 000
26 000
28 000
30 000
32 000
34 000
36 000
38 000
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-02
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entrées
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Champ : demandeurs d'emploi de catégories A, B et C. Données cvs-cjo, moyennes trimestrielles glissantesSource : STMT – Pôle emploi, Dares Traitement des cvs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
Graphique 14 • Entrées et sorties des demandeurs d’emploi des listes de Pôle emploi
an. Après la hausse trimestrielle de +0,3 %, 72 130 personnes âgées de moins de 25 ans sont ins-crites à Pôle emploi graphique 12
Avec 18,5 % de demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans, les jeunes de la région sont particulièrement exposés au risque de déclassement en raison du déficit d’emplois.
Le chômage de longue durée est en hausse continue depuis la crise économique survenue six ans auparavant. La nouvelle hausse trimestrielle de +2,1 % repousse le record historique d u n o m b r e d e d e m a n d e u r s d’emploi inscr its depuis plus d’un an, avec 189 200 personnes recensées. graphique 13
Parmi elles, plus d’un tiers recherche un emploi depuis plus de trois ans. Leur nombre a connu la plus forte dégradation sur un an (+17,6 %), alors que les chances de retrouver un emploi se réduisent avec la durée du chômage.
Alors que les entrées à Pôle emploi progressent de +1,2 % en raison des premières inscriptions (+12,9 %), les sorties s’accélèrent de +4,0 % par rapport au trimestre précédent. Les désinscriptions afin d’intégrer un stage augmentent notamment de +10,1 %. r graphique 14 a
Depuis janvier, 2 660 emplois ont été supprimés pour motif économique, en hausse de +12 ,2 % par rappor t au 1 er trimestre 2014. Parmi les 1 100 licenciements envisagés dans le cadre de sept Plans de Sauvegarde de l’Emploi, un sur deux est dû à la restructuration d’Arc international notifiée en début d’année.
Sur la même pér iode, 3 900 d e m a n d e s d e r u p t u r e conventionnelle sont parvenues aux unités territoriales de la Direccte, un niveau équivalent à la même période en 2014.Fin mars, 19 470 demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi suite à la rupture de leur contrat par consentement mutuel, un nombre en constante augmentation depuis octobre 2008.
81 767
61 750
71 299
58 280
73 539
72 132
55 000
60 000
65 000
70 000
75 000
80 000
85 000
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oct.-
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5
Champ : demandeurs d'emploi de moins de 25 ans. Données cvs-cjo Source : STMT - Pôle emploi, Dares Traitement des cvs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
Graphique 12 • Jeunes demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi
13
Commerce et vente13,5 %
Services administratifs, financiers et comptables des entreprises
8,7 %
Logistique et manutention8,0 %
Nettoyage7,6 %
Mécanique, maintenance des équipements industriels et automobiles, contrôle qualité
6,8 %
Second oeuvre du bâtiment6,4 %
Gros oeuvre du BTP, extraction, conception et conduite de travaux
6,2 %
Hôtellerie, restauration et tourisme4,8 %
Transports4,0 %
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
+1,0 % +2,0 % +3,0 % +4,0 % +5,0 % +6,0 %
Tension
Situation des dix domaines professionnels les plus représentés dans la demande d'emploi
Variation annuelle du nombre de demandeurs d'emploi
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
1,40
Déc. 2004 Déc. 2005 Déc. 2006 Déc. 2007 Déc. 2008 Déc. 2009 Déc. 2010 Déc. 2011 Déc. 2012 Déc. 2013 Déc. 2014
ConstructionIndustrie
Tertiaire
Source : STMT - Pôle emploi, Dares Calculs : Direccte Nord - Pas-de-CalaisRemarque : les intitulés recouvrent des familles professionnelles
Ensemble des métiers
Le début de l’année 2015 enregistre un léger sursaut de l’indicateur de tension
Au 1er trimestre 2015, l’indicateur de tension enregistre un léger sursaut. Les facteurs de cette petite reprise sont la plus forte progression du volume d’offres d’emploi déposées à Pôle emploi (contrats de longue et moyenne durée) par rapport à la hausse du nombre moyen de demandeurs d’emploi sans activité ou en activité réduite courte. L’indicateur de tension se maintient au-dessus de 0,42. graphique 15
Ce résultat est favorisé par la hausse de l’indicateur de tension pour les métiers du tertiaire à 0,44, pour la première fois depuis fin 2013.
Les autres groupes de métiers poursuivent le mouvement engagé précédemment.Les métiers de la construction concèdent un 5e trimestre consécutif de baisse. L’indicateur de tension recule à 0,26, principalement en raison de la forte contraction des offres d’emploi collectées.L’indicateur de tension des métiers industriels s’apprécie pour la 6e fois depuis fin 2013 pour atteindre
0,56. La hausse du nombre d’offres d’emploi (contrats de moyenne ou courte durée) se conjugue favorablement à la légère baisse du nombre moyen de demandeurs d’emploi (sans activité ou en activité réduite courte).
Au 1er tr imestre, les dix plus importants domaines professionnels e n r e g i s t r e n t e n g l i s s e m e n t annuel des hausses du nombre d e d e m a n d e u r s d ’ e m p l o i s comprises entre +2,4 % pour les services administratifs, financiers et comptables des entreprises et + 7,2 % pour le social et services
aux personnes.
L’indicateur de tension progresse dans cinq domaines professionnels, particulièrement dans le social et services aux personnes, le commerce et vente, ainsi que les services administratifs, financiers et comptables des entreprises.
Il est à l’équilibre dans la logistique et manutention, et les transports.
Il poursuit son érosion dans les autres domaines professionnels.
graphique 16
Graphique 15 • Tensions sur le marché du travail
Graphique 16 • Tensions dans les dix domaines professionnels les plus représentés dans la demande d’emploi
EN
VIR
ON
NE
ME
NT é
CO
NO
MIQ
UE
14
EN
VIR
ON
NE
ME
NT
éC
ON
OM
IQU
E
Région T1.2014 T4.2014 T1.2015 Variation trimestrielle
Variation annuelle
Languedoc-Roussillon 13,9 14,4 14,2 -0,2 pt +0,3 ptNord-Pas-de-Calais 12,9 13,0 12,9 -0,1 pt 0,0 ptPicardie 11,6 11,7 11,6 -0,1 pt 0,0 ptProvence-Alpes-Côte d'Azur 11,4 11,7 11,6 -0,1 pt +0,2 ptChampagne-Ardenne 10,6 11,1 11,0 -0,1 pt +0,4 ptHaute-Normandie 10,9 11,1 10,9 -0,2 pt 0,0 ptCorse 10,0 10,7 10,9 +0,2 pt +0,9 ptLorraine 10,5 10,7 10,5 -0,2 pt 0,0 ptMidi-Pyrénées 10,1 10,5 10,4 -0,1 pt +0,3 ptFrance métropolitaine 9,8 10,1 10,0 -0,1 pt +0,2 ptAquitaine 9,7 10,0 10,0 0,0 pt +0,3 ptCentre 9,3 9,7 9,6 -0,1 pt +0,3 ptPoitou-Charentes 9,2 9,6 9,6 0,0 pt +0,4 ptFranche-Comté 9,3 9,6 9,4 -0,2 pt +0,1 ptBasse-Normandie 9,1 9,3 9,3 0,0 pt +0,2 ptAlsace 9,0 9,3 9,2 -0,1 pt +0,2 ptLimousin 8,9 9,2 9,2 0,0 pt +0,3 ptBourgogne 8,9 9,2 9,1 -0,1 pt +0,2 ptPays de la Loire 8,6 9,0 9,0 0,0 pt +0,4 ptRhône-Alpes 8,6 8,9 8,9 0,0 pt +0,3 ptAuvergne 8,7 8,9 8,9 0,0 pt +0,2 ptÎle-de-France 8,7 8,9 8,8 -0,1 pt +0,1 ptBretagne 8,6 8,9 8,8 -0,1 pt +0,2 ptSource : Insee - date de révision 9 juillet 2015 pour les départements et la région
Direccte Nord - Pas-de-CalaisMission Synthèse Imprimé le 16/07/2015
Aucune dégradation du chômage dans les territoires de la région
Le taux de chômage régional baisse de -0,1 point ce trimestre, suivant l’évolution nationale.Désormais, 12,9 % de la population active se trouve au chômage dans le Nord - Pas-de-Calais, 2,9 points au-dessus du taux national. graphique 17
Seul le Languedoc-Roussi l lon connaît une situation plus dégradée, se détachant des autres régions par un taux de chômage de 14,2 %. Tableau 9
Après avoir atteint en décembre son plus haut niveau depuis fin 1997, le taux de chômage national retombe à 10,0 % de la population active. Néanmoins, la baisse pourrait être en partie liée au découragement des personnes à trouver un emploi, ampl i f iant le halo autour du chômage.
Sur un an, la situation se dégrade de +0,2 point en France alors que le chômage reste stable en région.
Le Nord profite d’une plus forte baisse que le département voisin sur le trimestre (-0,2 point contre -0,1 point). Depuis fin 2011, le taux de chômage dans le Pas-de-Calais (13,0 % ce trimestre) dépasse celui du Nord (12,8 %).
Aucune zone d’emploi ne subit d’aggravation du chômage ce trimestre. Cambrai bénéficie de l’évolution la plus favorable avec une baisse de -0,4 point.
Sur un an, seuls les territoires autour de Douai, Valenciennes et Lens - Hénin améliorent leur situation. Carte 2
Malgré cette baisse, Lens - Hénin appartient toujours aux dix premiers taux de chômage de France métropolitaine, avec Calais.
Tableau 9 • Taux de chômage localisés
Carte 2 • Taux de chômage localisés par zone d’emploiMoyenne au 1er trimestre 2015
Source : InseeDate de révision : 2 avril 2015
12,9
10,0
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014
Nord - Pas-de-Calais
France métropolitaine
Graphique 17 • Taux de chômage localisés en région et en France métropolitaine
15
7 4188 263
9 075 8 411 8 088
10 159
12 32812 94411 158
12 47412 305
9 86111 655
10 37610 44610 32012 07411 27111 510
9 60410 722
8 73710 302
11 315
8 518 9 164
7 0845 770 5 008
834950
940951 950
1 226
3 602
6 598
7 013
7 507
131
34
1 0272 188 2 007 1 802
2 0251 723 1 440
1 216
1 317
1 905
2 1182 051
1 834 953
1 366
1 4671 782
68
688
1 390
2 1211 670
1 546 1 905
2 042
1 4551 320
8 2529 213
10 0159 362
9 038
11 385
15 930
19 542
18 171
19 981
12 436
9 895
12 68212 56412 45312 122
14 09912 99412 950
10 888
12 72712 032
14 54115 036
11 89812 022
10 492
8 6928 110
0
5 000
10 000
15 000
20 000
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Emplois d'avenirCUI marchandCUI non marchand
Champ : contrats aidés commencésSource : Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue socialCalculs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
Des entrées en contrat unique d’insertion réduites en début d’année
Depuis le 2e trimestre 2014, les contrats aidés signés en Atelier et Chant ier d ’ Inser t ion sont remplacés par des Contrats à Durée Déterminée d’Insertion, exclus des statistiques sur les Contrats Uniques d’Insertion (CUI).
Les contrats aidés favor isent l’accès ou le retour à l’emploi des personnes confrontées à des difficultés d’insertion sociale et professionnelle par une aide financière versée à l’employeur.
De janvier à mars, 6 790 CUI ont débuté dans le Nord - Pas-de-Calais, soit une baisse de -5,9 % par rapport au trimestre précédent.q graphique18
Le Nord - Pas-de-Calais utilise 9 % de l’enveloppe nationale des contrats aidés.
Les CUI réservés au secteur marchand ont été renforcés (26 % contre 16 % en 2014). Les contrats sont majoritairement signés par des femmes (65 %) en CDD (86 %). Cible principale des CUI, les demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi représentent 85 % des contrats signés dans le Nord - Pas-de-Calais contre 72 % au niveau national.
Depuis novembre 2012, les jeunes les plus en diff iculté peuvent bénéficier d’un emploi d’avenir afin d’accéder à une première expérience professionnelle et acquérir des compétences pour évoluer vers un autre emploi.Au 1er trimestre, 1 320 jeunes ont débuté leur contrat aidé, dont 53 % pour une durée programmée d’un an. Les jeunes peu qualifiés étant prioritaires, 80 % des bénéficiaires ne possèdent pas le BAC.
E n h a u s s e c o n t i n u e d e p u i s septembre 2014, 33 750 personnes étaient embauchées sur un emploi aidé dans la région fin mars, hors atelier et chantier d’insertion. Le nombre de salariés en contrat aidé
n’a jamais été aussi important dans le Nord - Pas-de-Calais depuis 2011. Les 850 nouveaux bénéficiaires entre fin décembre 2014 et fin mars 2015 se répartissent entre 260 emplois d’avenir, 220 CUI dans le secteur marchand et 370 CUI dans le secteur non marchand.
Depuis mars 2013, les entreprises de moins de 300 salariés bénéficient d’une a ide di recte de l ’État pour l’embauche en contrat de génération d’un jeune de moins de 26 ans associée au maintien dans l’emploi d’un senior de plus de 57 ans ou au recrutement d’un salarié de plus de 55 ans. Pour favoriser l’embauche des seniors, l’aide de l’État est doublée depuis s e p t e m b r e 2 0 1 4 l o r s q u ’ u n e entreprise embauche à la fois un jeune et un salarié de plus de 55 ans.
Au 1er trimestre 2015, 1 720 jeunes embauchés dans le Nord - Pas-de-Calais ont profité de l’aide au contrat de génération. Pour 42 % des bénéficiaires en région, le dispositif a permis le passage d’un contrat précaire à un CDI.
Un recours élevé aux contrats aidés est maintenu en 2015. Les 445 000 contrats initialement prévus au niveau national seront renforcés de 30 000 emplois d’avenir et 70 000 CUI dans le secteur non marchand.
En région, les CUI déployés dans le secteur marchand progresseront de 4 % grâce à la montée en charge
du Contrat Initiative Emploi Starter ciblant particulièrement les jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Dans le secteur non marchand, le nombre de CUI déployés progressera de +25 %. Depuis le 9 juillet, le taux de base de prise en charge de l’État a en outre été augmenté de 10 points, passant de 65 % à 75 %, limitant ainsi le reste à charge pour les employeurs.
60 000 demandeurs d’emploi supplémentaires en formation
Depuis janvier, 6 300 places de formation ont été financées par Pôle emploi. La hausse annuelle de +27,9 % est liée à la forte mobi l i sa t ion des fo rmat ions conventionnées programmées pour répondre à des besoins couramment identifiés sur le marché du travail.
Stables ce trimestre, les 3 220 Aides Individuelles à la Formation a c c o r d é e s a u c a s p a r c a s représentent la moitié des actions acceptées par Pôle emploi.
Après avoir reçu une proposition d’emploi, les demandeurs d’emploi ont bénéficié de 1 110 Actions de Formation Préalable au Recrutement (AFPR) et de 220 Préparations Opérationnelles à l’Emploi (POE) individuelles pour un contrat d’au moins un an.
Graphique 18 • Entrées en contrat aidé
INTE
RV
EN
TION
PU
BLIQ
UE
16
INTE
RV
EN
TIO
N P
UB
LIQ
UE
1 032
11 500
1 376
10 478
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
Contrats d'apprentissage 2015Contrats d'apprentissage 2014Contrats de professionnalisation 2015Contrats de professionnalisation 2014
Sources : Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue socialTraitement : Direccte Nord - Pas-de-CalaisRemarque : données en cumul sur l'année civile
Apprentissage : région +57,8 %, France -13,0 % sur un an
Professionnalisation : région -9,2 %, France +0,1 % sur un an
L e s O P C A e t l e s b r a n c h e s professionnel les ont proposé 240 POE collectives. Ces actions préparatoires sont en baisse de -5,8 % sur un an, en raison du recul des POE.
Le plan de mobil isation pour l’apprentissage et la formation des demandeurs d’emploi annoncé le 12 mai prévoit 60 000 entrées en formation supplémentaires au profit des demandeurs d’emploi. L’accès à ces formations qualifiantes et reconnues sur le marché du travail accompagne la montée en charge du compte personnel de formation, opérationnel depuis le 1er janvier 2015.
Le nombre de jeunes en CIVIS atteint son plus faible niveau
Les 26 missions locales de la région accompagnent l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans sortis du milieu scolaire.Dans plus de 150 sites, elles offrent aux jeunes un accueil ainsi qu’une information de proximité et les soutiennent dans leur recherche d’emploi et leurs démarches d’accès à la formation, à des ressources financières, à la santé, au logement et à la citoyenneté.
Au 1er trimestre, 70 940 jeunes se sont rendus dans leur mission locale pour un entretien, des ateliers, des informations collectives ou ont été contactés par lettre ou téléphone.De janvier à mars, 8 240 jeunes ont rencontré pour la première fois un conseiller de mission locale, soit le plus faible nombre d’accueils en début d’année depuis 2010.
Les conseillers ont proposé 406 400 solutions aux jeunes en difficulté, dont 82 % destinées à concrétiser le projet professionnel construit par le jeune. Des thématiques sociales (logement, santé, loisirs…) sont également abordées dans l’accompagnement global assuré par les missions locales.De janvier à mars, 7 440 jeunes inscrits dans une mission locale ont accédé à un emploi et 5 840 jeunes à une formation, dont 5 % en alternance.
Les missions locales peuvent proposer aux jeunes rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi un contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) pour une durée d’un an renouvelable. Le contrat vise à lever les obstacles d’une insertion dans l’emploi durable ou favoriser les projets de création ou de reprise d’activité.Depuis le début de l’année, 4 090 jeunes se sont engagés dans ce dispositif. Fin mars, 22 200 jeunes de la région bénéficient d’un CIVIS, soit le plus faible nombre observé depuis 2010.
L’alternance portée par la reprise de l’apprentissage
L e s c o n t r a t s e n a l t e r n a n c e constituent une voie privilégiée d’accès à l’emploi durable par l’acquisition d’une qualification et d’une expérience professionnelle. F in mars , 2 490 contrats en alternance ont été signés dans le Nord - Pas-de-Calais. La hausse annuelle de +9,3 % est portée par un nouveau dynamisme de l’apprentissage. Depuis janvier, 1 030 contrats d’apprentissage ont permis à des jeunes de 16 à 25 ans d’alterner entre formation théorique en centre de formation ou section d’apprentissage et application professionnelle chez l’employeur.
graphique 19 . La hausse dans le Nord - Pas-de-Calais de +50,2 % par rapport aux nouveaux contrats déclarés en mars 2014 reste très particulière alors que les entrées en apprentissage reculent en moyenne de -12,8 % en France.
Parallèlement, fin mars, les contrats de professionnalisation atteignent un niveau historiquement faible dans le Nord - Pas-de-Calais. Sur les trois premiers mois de l’année, seuls 1380 contrats de professionnalisation ont permis la formation continue de stagiaires, âgés principalement de moins de 26 ans. Les entrées reculent de -9,2 % en région alors qu’elles se stabilisent au niveau national sur la même période.
Le plan de mobil isation pour l’apprentissage et la formation des demandeurs d’emploi annoncé le 12 mai prévoit le versement d’une aide « TPE jeunes apprentis » pour toute signature d’un contrat d ’ a p p r e n t i s s a g e d a n s u n e entreprise de moins de 11 salariés à compter du 1er juin 2015. Cette aide forfaitaire couvre pendant un an la rémunération légale versée à l’apprenti, ainsi que les cotisations sociales associées.Le plan inci te également au recrutement de 4 000 apprentis d a n s l a f o n c t i o n p u b l i q u e d’État dès la rentrée 2015 et favorise l’accompagnement de 10 000 jeunes issus des quartiers vers l’apprentissage.
Graphique 19 • Contrats en alternance enregistrés
17
Le génie civil devient le premier utilisateur d’activité partielleAlternative aux l icenciements économiques, l’activité partielle permet aux entreprises en difficultés de réduire ou de suspendre temporai rement leur act iv i té tout en assurant aux salariés une indemnisation partiellement prise en charge par l’État et l’Unedic en remplacement de leur salaire.La réforme de l’activité partielle initiée par la loi de sécurisation de l’emploi de juin 2013 a rendu ce dispositif plus simple et attractif, selon un bilan établi dans le cadre de la conférence sociale du 3 avril par le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue social. Les entreprises de moins de 50 salariés mobilisent davantage cette alternative. Les secteurs concernés se diversifient et la prédominance de l’industrie tend à s’amoindrir.
Depuis janvier, 1 120 établissements de la région ont demandé 6,9 millions d’heures d’activité partielle pour 37 700 salariés en prévision d’une baisse d’activité.
La hausse annuelle des heures autorisées de +68,7 % s’explique principalement par la très forte mobilisation du dispositif dans les entreprises du BTP. Alors que ce secteur regroupe 9 % des emplois concurrentiels de la région, i l concentre désormais 44 % des heures d’activité partielle autorisées. Le génie civil devient le premier secteur utilisateur avec 18 % des heures autorisées contre 1 % l’année précédente. Ses besoins dépassent ceux de l’industrie automobile, estimés à 15 % au 1er trimestre.
Peu utilisé avant la crise, ce dispositif a été fortement sollicité à partir du 4e trimestre 2008 pour éviter les licenciements face à la dégradation de la conjoncture économique.À peine 800 début 2008, le nombre de salariés en activité partielle dépasse 30 000 personnes au plus fort de la récession en août 2009. Ce nombre décroît depuis jusqu’à atteindre 8 730 salariés fin mars 2015, toujours loin du niveau d’avant-crise. graphique 20
Plus faible nombre d’entrées depuis la mise en place du Contrat de Sécurisation Professionnelle
L e C o n t r a t d e S é c u r i s a t i o n Professionnelle (CSP) est proposé pour réorienter vers l’emploi les salariés victimes d’un licenciement économique, si nécessaire au moyen d’une reconversion, d’une création ou d’une reprise d’entreprise.
L a n o u v e l l e c o n v e n t i o n interprofessionnelle signée en janvier 2015 incite au retour à l’emploi par un accompagnement renforcé. En complément, la signature d’un contrat durable avant la fin du 10e mois de CSP
s’accompagne désormais d’une prime au reclassement.
Depuis janvier, 1 580 salariés ont accepté un contrat de reclassement a p r è s l e u r l i c e n c i e m e n t économique. En baisse de -24,8 % sur un an, le nombre de procédures atteint son plus faible niveau depuis la mise en place du CSP. graphique 21
Sur la même période, le nombre de licenciements économiques progresse de +12,2 % en région.
Fin mars, Pôle emploi accompagne 7 070 demandeurs d’emploi en contrat de reclassement, soit 5,7 % de moins qu’en mars 2014. Leur nombre diminue régulièrement, après avoir atteint un pic historique en janvier 2014.
690569
715
1 101
1 5141 5761 561
1 1041 157943 906 859
1 024752 743
95 16 7 4 0 0
111128
34
102
196
607 642
1 125
698
676
589 588
645
512 517
143 25 16 6
1 175
19361739 1845 1917801
697749
1 203
1 710
2 1832 2032 229
1 8551 619
1 4951 447
1 669
1 2641 260
1 413
1 977
1 7621 855
1 9192 139
2 050
1 7781 856
2100
17451678
15631580
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
1 800
2 000
2 200
2 400
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP)
Contrat de Transition Professionnelle (CTP)
Convention de Reclassement Personnalisé (CRP)
Champ : premiers paiements suite à l'admission dans la mesureSource : Pôle emploi
Graphique 21 • Entrées en CRP, CTP et CSP
INTE
RV
EN
TION
PU
BLIQ
UE
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
janv.-
07av
r.-07
juil.-0
7oc
t.-07
janv.-
08av
r.-08
juil.-0
8oc
t.-08
janv.-
09av
r.-09
juil.-0
9oc
t.-09
janv.-
10av
r.-10
juil.-1
0oc
t.-10
janv.-
11av
r.-11
juil.-1
1oc
t.-11
janv.-
12av
r.-12
juil.-1
2oc
t.-12
janv.-
13av
r.-13
juil.-1
3oc
t.-13
janv.-
14av
r.-14
juil.-1
4oc
t.-14
janv.-
15
Source : Direccte Nord - Pas-de-Calais. Données cvs
Graphique 20 • Salariés en activité partielle
18
Méthodologie
Créations d’entreprisesLa série des créations d’entreprises est constituée à partir des informations du répertoire Sirene. Toute entreprise, personne physique ou personne morale, est inscrite au répertoire lors de sa première déclaration de démarrage d’activité non salariée et reçoit un numéro d’identification unique.Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d’entreprise présentée par l’Insee s’appuie sur le concept défini par Eurostat afin d’harmoniser et de comparer les données européennes. Une création d’entreprise au sens d’Eurostat correspond à l’apparition d’une unité légale exploitante n’ayant pas de prédécesseur. Depuis les données relatives à janvier 2009, les statistiques de créations d’entreprises incluent les demandes de créations en auto-entrepreneur enregistrées dans Sirene. Ce dénombrement n’inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 qui demandent, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
Estimations d’emploiLes estimations d’emploi mises en oeuvre par l’Insee désignent une synthèse de sources permettant de dénombrer le nombre de personnes en emploi (et non le nombre de postes de travail, correction de la multi-activité). En région, les données conjoncturelles couvrent le champ de l’emploi salarié privé essentiellement marchand, hors agrculture et particuliers employeurs.Sont exclus le secteur OQ (administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale), les stagiaires Afpa, les caisses de congés payés, la vente à domicile et l’administration d’immeubles. Ces séries localisées sont ensuite désaisonnalisées avant d’être recalées sur le niveau national afin d’assurer une cohérence géographique à tous les niveaux.Les estimations classiques comptabilisent les emplois intérimaires dans le secteur des services marchands. Afin de mieux rendre compte de la réalité du fonctionnement de l’économie, la Direccte Nord - Pas-de-Calais affecte les intérimaires à leurs secteurs utilisateurs. Cette correction des effets de substitution entre emplois directs inscrits dans le secteur et emplois indirects relevant de l’intérim permet de donner un éclairage particulier aux dynamiques d’emploi et logiques de recrutements qui se nouent dans chaque secteur d’activité. La source utilisée combine les estimations d’emploi de l’Insee avec la mesure réaffectée de l’intérim de la Direccte Nord - Pas-de-Calais .
Mouvements de main-d’œuvre
Les données sur les mouvements de main-d’œuvre sont issues de deux sources statistiques distinctes :• La déclaration mensuelle des mouvements de main-d’œuvre (DMMO) : chaque mois, les établissements de 50 salariés ou plus adressent à
l’administration un relevé détaillé des contrats conclus ou résiliés durant le mois précédent ;• L’enquête sur les mouvements de main-d’œuvre (EMMO) : chaque trimestre, la Dares interroge les établissements de 1 à 49 salariés à l’aide
d’un questionnaire comparable au formulaire déclaratif. Environ 50 000 établissements sont interrogés selon un sondage stratifié, par zone d’emploi, secteur d’activité et tranche de taille.
Le champ couvre le secteur concurrentiel. Sont en particulier exclus les administrations publiques, les collectivités territoriales, les principaux établissements publics, les établissements relevant de la Défense nationale et les établissements de travail temporaire.Toutes les données trimestrielles sont corrigées des variations saisonnières et révisées chaque trimestre.À partir du 1er trimestre 2015, les résultats sont publiés sur l’ensemble établissements de 1 salarié et plus. Nous disposons désormais d’un recul historique suffisant sur les données des établissements de 1 à 9 salariés pour les intégrer dans l’analyse.Les entrées comprennent les embauches en contrat à durée déterminée et en contrat à durée indéterminée. Les contrats à durée déterminée comprennent les contrats d’apprentissage et les contrats aidés, à la différence d’autres sources comme l’enquête Emploi de l’Insee. (Taux d’entrée = Nombre total d’entrées d’une période / Nombre moyen de salariés sur la période)Les sorties incluent les fins de contrat à durée déterminée, les démissions, les licenciements économiques et pour motif personnel, les départs à la retraite, les fins de période d’essai, les ruptures conventionnelles et autres motifs. (Taux de sortie = Nombre total de sorties d’une période / Nombre moyen de salariés sur la période). Le taux de rotation est la moyenne des taux d’entrée et de sortie.
Tensions sur le marché du travailPour permettre un suivi sur longue période de l’évolution de la demande et de l’offre d’emploi ainsi que des indicateurs caractérisant le marché du travail tels que l’indicateur de tension, les ruptures de série engendrées par les changements de nomenclature doivent être contournées (PCS et/ou ROME).Une nomenclature agrégée de métiers intitulée Grandes Familles Professionnelles (GFAP) a été créée à partir des briques élémentaires constituant les 224 familles professionnelles utilisées de 2000 à 2009 et les 240 familles professionnelles de 2010. Le niveau détaillé de ces familles professionnelles permet dans 99 % des cas de trouver une affectation unique de chaque métier à une GFAP. Le reste est regroupé dans une catégorie « non classé ailleurs».Les GFAP comportent cinq catégories de métiers : les métiers de l’agriculture, pêche, environnement, transport maritime et fluvial, les métiers de l’industrie, les métiers de la construction, les métiers du tertiaire et ls métiers non classés ailleurs.Un domaine professionnel est une table de passage mettant en relation différentes nomenclatures qui caractérisent chacune un champ particulier : la formation, l’emploi, le marché du travail.
Taux de chômageLes séries de taux de chômage localisés (régionaux et départementaux) s’appuient désormais sur l’interprétation européenne du concept de chômage au sens du BIT. Par ailleurs, les calculs sont effectués en moyenne trimestrielle, en synthétisant les informations de l’enquête Emploi en continu (notion de chômage BIT pour le voume national) et celles de Pôle emploi sur les demandeurs d’emploi en fin de mois (notion de chômage répertorié, pour la ventilation régionale et départementale). Ainsi, pour les estimations régionales et départementales, la dénomination «taux de chômage localisés» remplace celle de « chômage au sens du BIT », utilisée jusqu’en septembre 2007.
Chiffres clés de la région Nord - Pas-de-Calais
19
Fonction publique d’État 10%
Fonction publique territoriale
8%
Fonction publique hospitalière
5% Agriculture 1%
Emplois privés dans les secteurs marchands
64%
Emplois privés dans les services non marchands (éducation, santé, action
sociale) 12%
Industrie 16%
Construction 6% Commerce
13%
Services marchands 29%
46 % des emplois privés marchands
20 % des emplois privés marchands
10 % des emplois privés marchands
24 % des emplois privés marchands
Indicateurs Nombre Part dans la France métropolitaine
Place de la région
Habitants 4 millions 6 % 4Population en âge de travailler (de 15 à 64 ans) 2,6 millions 6 % 4Actifs 1,8 million 6 % 4Actifs ayant un emploi 1,5 million 6 % 4Emploi non salarié 108 000 4 % 9Emploi salarié 1,4 million 6 % 4
Agriculture : 13 500 exploitations 3 %Industrie : 13 500 4 %
Construction : 20 800 4 %Tertiaire : 198 400 5 %
Établissements : 10 272 5 % 9Emploi salarié : 143 000 6 % 5Établissements : 44 500 4 % 9Emploi salarié : 112 000 5 %
Emploi touristique 39 000PIB 103 Mrd EUR 5 % 4PIB par habitant 25 487 EUR 14
Brute totale : 92 5 % 4Agriculture : 1,0 4 % 14Industrie : 13,5 6 % 3
Construction : 6,0 5 % 8Tertiaire marchand : 46,0 5 % 4
Tertiaire non marchand : 25,5 6 % 4Importations du 1er trimestre 2015 9,9 Mrd EUR 8 % 3Exportations du 1er trimestre 2015 8,5 Mrd EUR 8 % 4Brevets publiés en 2012 294 2 % 13Chercheurs dans les entreprises et les organismes publics 10 240 3 % 11Dépenses de recherche et développement en 2011 0,8 % du PIB 20Part du secteur privé dans les dépenses de R&D 50 % 19Demandeurs d'emploi fin mai 2015 395 900 7 % 4Demandeurs d'emploi jeunes fin mai 2015 73 600 9 % 3Demandeurs d'emploi de longue durée fin mai 2015 192 900 8 % 3Demandeurs d'emploi résidant en ZUS fin décembre 2014 56 700 10 % 2Bénéficiaires du rSa fin décembre 2014 224 200 10 % 2Sources : Insee, Pôle emploi, Dares, Douanes, Cnaf, Draaf, Depp, INPI
Valeur ajoutée (en milliards d'EUR)
Nombre d'établissements par secteur d'activité
Économie sociale et solidaire
Artisanat
Chiffres clés de la région Nord - Pas-de-Calais
Estimation de la répartition de l’emploi salarié
Sources : Insee - Estimations d’emploi, CLAP, RP, Direccte Nord - Pas-de-Calais Calculs : Direccte Nord - Pas-de-Calais
63,7%
57,3%
56,8%
57,6%
Taux d'emploi, 22e région de France métropolitaine
Nord - Pas-de-Calais
France métropolitaine
Nord
Pas-de-Calais
9,9%
12,9%
13,0%
12,8%
Taux de chômage, 2e région de France métropolitaine
Nord
Pas-de-Calais
Nord - Pas-de-Calais
France métropolitaine
15,2%
18,7%
20,1%
17,9%
Part des demandeurs d'emploi de moins de 25 ans, 1er région de France métropolitaine
Nord - Pas-de-Calais
France métropolitaine
Nord
Pas-de-Calais
43,2%
48,2%
48,6%
47,9%
Part des demandeurs d'emploi inscrits depuis plus d'un an, 1er région de France métropolitaine
Nord - Pas-de-Calais
France métropolitaine
Nord
Pas-de-Calais
18,9 %
20,7 %
19,2 %
21,6 %
Part des 15-24 ans dans la population en âge de travailler, 1er région de France métropolitaine avec 546 000 jeunes
Nord - Pas-de-Calais
France métropolitaine
Nord
Pas-de-Calais
19,7 %
18,8 %
19,9 %
18,1 %
Part des 55-64 ans dans la population en âge de travailler, 20e région de France métropolitaine avec 495 000 séniors
Nord - Pas-de-Calais
France métropolitaine
Nord
Pas-de-Calais
15 % 13 %
6 % 6 %
49 % 57 %
28 % 22 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
Nord - Pas-de-Calais France métropolitaine
Tertiaire non marchand(éducation, santé, actionsociale, administration)Tertiaire marchand
Construction
Industrie
Agriculture
Source : Insee
Valeur ajoutée par grand secteur d’activité
20
Direccte Nord - Pas-de-Calais
Document réalisé par la Mission Synthèse de la Direccte Nord - Pas-de-Calais
Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi
Les Arcades de Flandre • 70 rue Saint-Sauveur • BP 456 - 59021 LILLE CedexTél. 03 20 96 48 60 • Fax. 03 20 52 74 63Internet : http://nord-pas-de-calais.direccte.gouv.fr