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SÉJOUR 2019 Association Yendouboame à Dapaong avec Anaïs, Anita, Michèle, Maëlys, Hélène et Patrice

Abréviation utilisée : Asso Vie = Association Vivre dans l’Espérance

Notre séjour a été motivé :→ Parl’invitationàla20ème Assemblée Générale de l’AssociationVivredansl’Espérance,notrepartenaireessentiel pour nos actions à Dapaong dans la région des savanes.→ Par la rencontre des jeunes qui ont participé

àlatournéeSoli’chœur,desenfantsdel’assoVieac-cueillisdanslesmaisonsetfamillesd’accueil,desfil-leuls, du personnel, des bénévoles communautaires desresponsablesetduCAdel’association.→ Par la découverte du nouveau centre médical Ma-guy. →Parlamiseenplaced’unnouveauprojetavecnospartenaires pour les actions de la scolarisation, et établirleliendel’échangescolairequis’estcrééentre2 classesdeCMde l’écoleduFuilet en Franceavecl’écoledeKomboaloaga.→ Par la visite du centre néonatal de l’hôpital d’en-fantsYendubequiaétérénovéetmisenservicede-puismoinsd’unan.→Parlarencontreetlesuividel’étatdesantéetsco-laire de Yendouboame.

Pour remonter à Dapaong, nous avons eu la chance de bénéficier du bus de l’association conduit parCharles,chauffeurfidèleavecuneconduiteincompa-rable sur des routes les plus extrêmes. La route unique duTogojusqu’àKara,situéeau2/3dupaysestdisonscorrecte. Néanmoins, le dernier tiers de la route qui remontejusqu’àlafrontièreduBurkina,estdécadentettransforméenpiste jonchéededébris,detrous.

« La région des savanes est déclarée région sinistrée parl’État Togolais, pire les gens du sud ne connaissent paslenord,ilsn’osentpass’yaventurer c’estunerégiondépourvue de soutien et d’aide pour les infrastruc-tures, l’assainissement, l’accès à l’eau sans compterl’aideàl’éducationetàlasanté.»déclareEmmanuelenseignant directeur.

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Notre bus a pu arriver à bon terme à Dapaong, mais ce fut son dernier voyage. Le lendemain, il n’a paspu démarrer. Les réparations sont trop importantes. L’urgence est de retrouver un bus, une activité gé-nératrice de revenuspour l’AssociationVie. Il est lemoyendefairelelienpourlesenfants,lesétudiants,lesmalades,etlesvisiteursentreDapaong,Kara,So-kodévillesimportantesducentreduTogo,et Lomé la capitale.

Unappelestdonnépourl’acquisitiond’unbusToyo-ta 9 places (ce n’est pas une publicité  pour Toyota,mais c’est la seule marque de véhicule où on peuttrouver des pièces assez facilement). L’idée pourraitêtreémisede faireunfinancementparticipatif,avec

en compensation, une réduction du coût des voyages du trajet Lomé-Dapaong pour les personnes qui sou-haiteraientparticiper.Cetteréflexionévoquéemérited’êtreapprofondie.

L’AssociationVivredansl’Espérance

Hélène :« Assisteràl’AGdel’AssociationVieétaitundevoir.J’étaisprésenteaudébutdesacréationetj’aiaccompagné les projets depuis 20 ans personnelle-mentaudébutpuisavecl’AssociationYendouboamedepuis 11 ans. Je souhaitais rendre hommage au tra-vail considérable réalisé sur le terraindepuisces20années.Jusqu’en2009,iln’yavaitpasd’antirétrovirauxauTogo,SœurMarie-Stella faisait suivre lesenfantstouchésparlamaladieparunhôpitalàTanguieta,au Bénin. Les adultes à ce moment-là non traités mou-raient en laissant leurs enfantsavec l’espoirde leurpriseenchargegrâceàl’AssociationVie. »Les conditions de vie de la population vivant avec le VIH se sont nettement améliorées. L’Association Viereconnuepar l’étatTogolais (pas forcémentaidéefi-nancièrement),anettementcontribuéàlamaîtrisedecettemaladieconsidéréeaujourd’huidanslacatégo-rie«maladiechronique».

Depuis20ans,desmilliersdevieontétésauvées.Descentainesd’enfantsabandonnésontpuêtreaccueil-lisdanslesmaisonsoulesfamillesd’accueilavecdesMamans« Tendresse ».Descentainesd’adultesontpuêtreaccompagnésdignementdurant leurfindevie.Desenfantsdénutrisontpuretrouverforceeténergiegrâce à une prise en charge individuelle et adaptée.

BarragesurlarouteentreLoméetDapaong.

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« Remonterlanutritiond’unenfant, c’estbeaucoupdepatienceetd’amour » 

TantieHortense, responsablenutritiondel’AssoVie.

Descentainesd’enfantsetdejeunespeuventenvisa-ger un avenir grâce à une éducation, une scolarisation suivie,des formationsadaptéesà leurprojetde vie,même si, ce volet est un idéal, qui malheureusement n’estpastoujoursréaliséfautedemoyensfinanciers.Toutcecireprésentel’assoVie,sansoublierlaferme,l’ateliercouture,labibliothèque,lecentreadministra-tifentourédesonpersonnelcompétentaunombrede55,pourlefonctionnementdecetteimportanteorga-nisation.

Nous sommes restés 8 jours sur Dapaong, nous nous sommesrépartislestâchesaveclesobjectifsquenousnous étions donnés.Undesobjectifsessentielsaétépourtousdevisiterlenouveau centre médical Maguy, en service depuis 18 mois. Un centre qui accueille toutes pathologies pour adultesetenfants :-Avecdeslitsd’hospitalisationaunombrede33dont3chambresindividuellesquipermettentd’isolerdespatientsquilesouhaitentoudespersonnesenfindevie.- Des consultations avec 2 assistantsmédicaux. De-puis6mois,unmédecinapuêtrerecrutégrâceàl’ac-tiondel’associationdeReimspourl’indemnisationdupatricien.- Un laboratoire,- 3 pharmacies  : 1 pharmacie générale, 1 pharmaciepour les traitements antirétroviraux, 1 pharmacie pour les personnes démunies avec des médicaments don-nésparlesdifférentesœuvres.- Le service maternité installé provisoirement au 1er étage.-2assistantssociaux.- 1 psychologue, nouveau poste qui vient d’être misenplacegrâceàuneactiondel’AssociationYendou-boameenpartenariatavecl’AssociationdesRandon-neursdeGrezNeuvillepourl’aideàl’indemnisationdece poste.

L’AssociationYendouboameadanssesobjectifs,soitpar l’aideà l’indemnisation soitpar l’appuià la for-mation, la volonté de soutenir l’asso Vie dans lerenforcement des compétences du personnel quiest un point essentiel pour assurer des soins de SœurMarie-StellaauCentredesantéMaguy.

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qualité que ce soit physiques ou psychologiques. Le poste du psychologue est crucial pour soulager Marcel, directeur adjoint de l’asso Vie, psychologuedeformation,pourlapriseenchargedesenfantsetdesadultesvivantavecleVIHquipourbeaucoupontsubi des traumatismes psychologiques graves et des deuils.Ellepourradanssamissionprendrelerelaidutravail de résilience, commencé depuis plusieurs an-néesparMarcel,dansl’objectifdepouvoirrassemblerleur histoire de vie. Ce travail s’inscrit dans un pro-grammeinternational :«  Memorybox ».

Nousavonspuconstaterlebonfonctionnementdelamise en place des panneaux solaires sur le centre mé-dical. Le 1erobjectifaétéd’assurerunecontinuitédel’électrificationnuitetjour,ouencasdedélestagetrèsfréquentdanslarégion.Le2èmeobjectif,étantdedimi-nuerlescoûtsd’énergie.Depuisdécembre2018,ilsontconstaté une baisse notable et progressive. Le service techniquede l’entreprise est toujoursprésent sur lesitepourvérifieretéquilibrerlesystèmedestabilisa-tion.Cetteactionprioritairepourl’assoVieapuêtreréaliséegrâceàl’appuifinancierduCDC(CaissedeDé-pôtsetConsignations)DéveloppementSolidaireaveclemontaged’undossierextrêmementcompletélaborépar Patricia. Des chantiers sont en cours actuellement pour la mise en place des panneaux solaires sur les maisonsd’accueilSainte-MoniqueetSaint-Augustin.

À l’assemblée générale, Sœur Marie-Stella, souligneque les soins peuvent être dans la simplicité des gestes. Certes, le traitement et le suivi biologique est important, mais le plus important pour la personne malade est de ne pas se sentir isolée, abandonnée,

mais de sentir une main posée sur son épaule pour l’accompagner, d’ entendre une parole pour qu’il sesente considérer en tant que personne, même si par-fois, soncorpsestabîmépar lamaladie.C’estaussil’écoutersimplementdanssessouffrancesetd’avoirune présence. Toutes ces attitudes, on ne les apprend pas,onlesvitavecl’expérienceoupas,avecl’Amoursûrement.

«J’aipuaccompagnerSœurMarie-Stellapourrendrevisite à domicile à un monsieur de 45 ans, malade du sida,dansunephaseavancée.Pourl’aiderdanssesdéplacements,nousluiavonsapportéunfauteuilrou-lant queMoniquem’avait confié. J’ai ressenti beau-coup de compassion pour le courage de cet homme, poursa femmeetsesenfants,pourSophiepriseenchargeparl’orphelinat.»Hélène

Nous mettons un point d’honneur sur les famillesd’accueil.AnitaavisitélafamilledeBlaise,enfantdel’AssociationViechezsamamanadoptive,ellen’ac-cueillepas1enfantmais2enfantsprisenchargeparl’associationavecsespropresenfants.Elleestveuve,et assure l’éducation de chacun. Elle fait partie desamiesdeStAugustin.Cesfemmesfédèrentetaidentl’associationViedansladiscrétionetl’efficacitépourdéchargerlenombredesenfantsdes2maisons.

Maëlys et Patrice ont pu vivre, participer, accompa-gnerVéroniqueetFrançoisquiviventavecleurgrand-mère, mais aussi ont pu se rendre compte de toute la complexitéd’unefamilletouchéeparlamaladie.Avecl’absence des parents, de nombreux problèmes sur-gissent.Là,encore,l’assovieestprésentedanscette

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prise en charge pour épargner et protéger les jeunes. Depuis cette année une belle initiative a démarré. Cer-tainsjeunesadultes,quiontgrandigrâceàl’asso,ontprisladécisiondeprendreenchargeunpetitfrèreouunepetitesœurdel’association.Lesujetaétésouli-gnéàl’AGetvivementapprouvéparlesjeunes.

Les maisons accueillent 147 enfants et jeunes (48 àSaint-Augustin chez les garçons et 99 à Sainte-Mo-niquechezlesfillesetlespetitsenfants).C’estMamanRitaquigère,veillenuitetjour,sansre-lâche avec les petites mamans qui sont au nombre de 12.Letravailestconsidérable.L’urgenceestderenfor-ceretsuppléerlepostedemamanRita.ÀSainte-Monique :

Nous avons participé à la vie de la maison (douches matinetsoir,habillage,tridesvêtements,aideàl’or-ganisation avec les petites mamans, soutien scolaire, animationsdesenfantsenabsencedecoursdanslajournée. Merciàl’actionsolidairedel’écoleSaint-FrançoisdeLa Membrolle-sur-Longuenée pour les jouets et les livres que nous avons apportés. Dès que nous avions du temps libre, nous y allions sou-lager, discuter, jouer. Nous avons partagé des moments d’échanges,desmomentsdeprières,desmomentsdejoies avec lamusique et les talents d’Emmanuela etd’Augustinaudjembé,desmomentsdetendresse.Hélène et Anaïs ont dormi une nuit avec les petits pour soulagerMamanRita.Cesoir-là,c’estSaloméquiétaitmaladeavecdelafièvre,et lepetitDidierquisortaitdu centre Maguy. Ilya6mois,Didier est arrivé extrê-mement dénutri, malade, désespéré. Depuis 6 mois,

SœurMarieStella,mamanRitaoulespetitesmamans,veillent attentivement sur lui jour et nuit pour le soi-gner, le surveiller entre le centre Maguy et la maison. En échec thérapeutique, son état est à ce jour tou-jours inquiétant.Àl’AssociationVie,tousleseffortsdupersonnelvontseconcentrerpoursauverunenfantquandsonpro-nostic vital est en jeu.

À Saint-Augustin 

C’esttoujoursunegrandejoiederevoirtouslesgar-çons, une entraide extraordinaire existe entre lesgrandsetlespetits.Ilss’auto-gèrent,avecunrespon-sable et Marie, une petite maman très courageuse. La bonne humeur et l’entraide règnent dans lamaisonmalgrélapetitessedeslieux.Benjaminaeulajoiederevoir, Anita, sa marraine.

Lesjeunesetlesétudiants 

La tournéeSoli’chœur, coordonnéepar l’AssociationYendouboame, en septembre dernier,enFrancedevaitseclôtureravec leressentides jeunes.Noussavionsque le retourn’apasété facileetquece séjourau-raitpulesperturber,aveclafatiguemaisaussiaveclechoc culturel et social. La réussite de cette tournée est certesfinancièreavecses36 000€debénéficemaiselle ne peut être réussie que si les jeunes ainsi que leurresponsablesontfiersetépanouisd’avoirréaliséune action de solidarité sans répercussions notables négatives.Cebénéficeadéjàcontribuéàfinancerlesfraisdescolaritépourlesjeunesetlesétudiantsquisontdeplusenplusnombreuxauseindel’association

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Vie.

Nous avons rencontré une délégation d’étudiantsà Lomé pour échanger sur leur formation et leurvie d’étudiant. Ils sont tous à l’université avec l’ob-jectif pour certains de pouvoir enseigner. Ce voletde parcours et projets professionnels des jeunesface au marché de l’emploi au Togo est difficile.Le projet d’entreprenariat est compliqué à mettreenplace.Lamisenevaleurdel’artisanatetdesmé-tiers de service sont à valoriser, comme en France,les mentalités doivent évoluer. À Saint-Augus-tin, ce sont 7 jeunes qui sont en apprentissage. Ce volet reste unepriorité avec l’espoir que chacunpuisse trouverunemploipours’assumer. L’associa-tion Yendouboame est prête à accompagner des pro-jets professionnels dans la capacité de ses moyenset ses compétences. Avec les réseaux, on peut épau-

ler, conseiller, parrainer, en tenant compte des expé-riencesdechacundanslesdifférentsdomainespro-fessionnels.

« Je veux saluer Anne Marie, qui malgré la maladie, a pris son indépendance pour chercher un emploi sur Lomé.Ellearéussiettravailleactuellementdansunrestaurant important en tant que responsable caisse et standardiste. Elle développe ses compétences auseinde l’entreprise.Elleasuconcilier travailetsuivimédical.Elleestépanouieetfaitpreuved’unegrandematurité.JeveuxsaluerAnneMariemaisaussiL’as-soViequi,grâceàl’éducationetlesvaleursmoralesqu’elle inculque aux enfants de travail, d’honnêteté,departagequipermettentàcesjeunesses’épanouirdanslavieactive.»HélèneAnitaavecHélène,safilleuleetsonfuturmari.

Les étudiants de Lomé

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Les parrainages 

Depuisdécembre, 2personnes,Marie-Louise etMa-rie-Reine,ontéténomméesenrenforcementdupostetenu par Catherine. Ce poste est crucial dans le suivi des enfants parrainés et la communication avec lesparrains. Un nouveau logiciel de gestion est en cours d’installation grâce aux compétences de Félix qui aterminésesétudesd’informatique.Des améliorations sont à apporter. Nous sommes conscients de la complexité du suivi de 581 enfantsparrainéssur1480enfantsprisenchargeàcejours.Notre collaboration est essentielle. Un parrainage est un engagement simple, c’est labasede lacréationde l’associationpour lapriseenchargedesenfants.SœurMarie-Stellanousrappellelesfondamentauxduparrainage.L’AssociationVieaune mentalité communautaire et non individuelle.

--1parrainagesepartage--10enfantsparrainéspeuventaider100enfantsàmanger.--

Enfamilleunenfantparrainéc’estunefamilleaidée.Une somme régulière est donnée chaque mois. La sco-laritéestpayéeparl’AssoVie,etlessoinsoumédica-ments sont également pris en charge. Une nouvelle te-nueestofferteànoël.Sidesbesoinssupplémentairessontréels,Catherinealesoinderecevoirlafamilleoule jeune pour échanger, évaluer ces nouveaux besoins, avectoujours lesoucide l’éducationà lagestiondujeuneoudelafamille.On peut conforter nos adhérents de la rigueur desresponsablespourlagestiondesfonds.Michèle,tré-

sorièredel’associationYendouboamearencontrélescomptables,latrésorièredel’associationviequirécep-tionnelesvirementssurlescomptesafindecontrôlerlesfondsetpouraussitoujoursaméliorernotrecom-munication et nos échanges pour une transparence la plus totale des comptes.

L’appuialimentaire  C’estunvoletextrêmement important,depuis lanonreconductiondesaidesdel’UNICEF.LAssociationVieestenrecherchedefondsparlesONGinternationalesafind’appuyercetteaction.Elleaccueillecertainsen-fantsentrèsmauvaisétatdesanténutritionnel,pro-blème de santé publique non reconnu. Avec la mala-die et devant le manque de moyens pour certaines famillesdansunerégionpauvre,lanutritionestavantune priorité. Nous remercions l’entreprise IGRECApour lapoudred’œufquenousacheminonsàchacundenosséjours.Son bénéfice est énorme pour renforcer la qualitédes repasenprotéinespour lesenfantsavec leVIHoupourlesenfantsdénutrisoumalnutris.Hortensel’utilisepourlacantinedesenfantsmalades2 foisparsemainesoit25kgspour2mois.Sesbesoinsseraientouminimumde100kgsparan.C’estunappuinotableavec la spiruline produite sur place pour la prévention des maladies opportunistes.Nous sommes ébahis par l’organisation complexe,de l’Association Vie qui a pour objectif de prendreen charge les enfants, les adultes et les personnesâgées démunies dans leur globalité, tant sur le plan physique,psychologique,éducatif,social,culturelquesur le plan spirituel avec le respect des croyances de

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chacun.

Pour la 1ère fois, depuis 20 ans, de nombreux parte-nairesfrançaisétaientprésentsàl‘AG.Patrice avec ses talents de pâtissier accompagné d’Hortenseapuréaliserlesgâteauxdes20ansdel’As-sociationVie,magnifiquegénoiseà l’ananasavec lecœurdeVieencaramel.

Après l’AG,nousnoussommesréunisavec leconseild’administration et les partenaires français pouréchangersurdespointsquenousvoulionsapprofon-dirpourenvisagerdesactionsavec lesmêmesréfé-rences. Entendre le même discours nous permettrade mieux travailler ensemble à Paris avec l’Associa-tionEnfantsde l’Espoirqui fédèrent lesénergiesdechaque association régionale.

«Cen’estpascequel’onpense,quipeutêtrebienpournos partenaires sur place, le respect de la culture, des traditionsestprimordialdansnotrefaçond’agir. »Hélène

Hôpitald’EnfantsYendube 

La mission de l’association Yendouboame ne s’ar-rête pas à l’association Vie, notre histoire a débutéavec la pédiatrie (hôpital d’enfants) et l’associationVie également. Nous ne pouvons pas omettre derendre un hommage au travail réalisé par la com-munautédesSœursHospitalièresdepuisbientôt 60anspourenrayeràcetteépoque lamortalité infan-tile.Nousavons visité lesdifférents servicesde l’hô-pital et nous avons vraiment été ébahis par la ré-novation toute récente du service de néonatalogie, hautement médicalisé avec des règles d’hygiènes

rigoureuses adaptées et du personnel compétent pour les soins prodigués aux enfants prématurés.Grâceàsonréseaud’amis,Anitaafaitl’achatdeboîtesde lait maternisé qu’elle a partagées avec le centremédical Maguy. Le lait maternisé coûte très cher au Togo.IlestéquivalentaucoûtenFrance,alorsqueleniveaudevieestnettementinférieurauSMIC(60€/mois).

Notre3èmemission:l’aideàlascolarisation Nosavonsrencontrénospartenaires,EliseetEmma-nuelLabdiedoquenousconnaissonsdepuis20ans.Ce volet a été motivé par Marie-Thérèse de l’Asso-ciation Yendouboame, enseignante et qui a avec sa classe de CM de Chalonnes-sur-Loire a correspon-du pendant 15 ans avec une classe de CM dans un

Legâteauàl’occasiondes20ansdel’AssociationVivredansl’EspéranceréaliséparPatrice.

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village de brousse. Parallèlement avec l’associationYendouboame,depuis11ans,nousaidonsfinancière-ment les écoles pour répondre à des besoins essen-tiels d’amélioration des conditions d’apprentissageavec des créations ou des rénovations de classes, leur aménagementenmatérielaveclafabricationdepu-pitres,laconstructiondelatrines,sanscompterl’envoidesfournituresscolairesàchacundenosséjours.LesbesoinssontévaluésparnotrepartenaireEmmanuelLabdiedo.Depuis2008,nousavonsaidé3écoles.

Cette année un nouveau projet d’aide nous a étéproposédans levillagedeDjipieni,situéà7kmsdeDapaong. Les conditions sont difficiles pour l’ap-prentissagedesenfants.L’écoleest récenteetaété

construite par les parents car le chemin d’école al-lant au village voisin était long et dangereux avec des ravines,quienpériodedespluies,setransformaienten véritables torrents. Nous avons visité cette école. Pasdemotspourdécrire lesconditionsd’apprentis-sagedesenfantsquiécriventsur la terrebattueousur une pierre, voire sur une planche.Pas de mots pour ressentir le désarroi des parents qui se sont réunis pour nous accueillir et espérer un sou-tien de notre part. Pas de mots pour saluer le courage des enseignants volontaires au nombre de 4, un seul  enseignant del’Étatestnommépour150élèves, l’écoleaétérecon-nueparl’étatàlarentréescolaire2018.Laclassedematernelleappeléejardind’enfant,sefai-saitsousl’arbredelacourd’école,maisl’arbreaper-dusesfeuilles,depuislasaisonsèche,plusdefeuillesAvecnospartenaires,EliseetEmmanuelLabdiedo

Lesélèvesdel’écoleduvillagedeDjipieniquiécriventsur la terre battue.

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alors plus de classe….

Laréalitéfaitmal,lanon-assistancedel’étatnous rend perplexe…

Notreaideconsisteraàlafabricationde50pupitres,permettantdéjàauxenfantsd’êtreunpeumieuxins-tallé pour les apprentissages. La mise en place de cette action a pu se faire très rapidement durantnotreséjour.Nousavionsobtenudesfondsd’uneas-sociation« Sourired’Afrique »quiaarrêtésonactivitéendécembredernier,nous remercions infiniment lesresponsablesdeleurconfiance.Nous avions la mission également de rencontrer et de remettre les courriers aux élèves de la classe de CM2de l’écoledeKomboalogapar l’écoleduFuiletduMaine-et-Loire.L’échangescolaireest récent, iladébuté en septembredernier, depart et d’autre cetéchangedecorrespondanceestuntravaild’ouverturesur lemonde,entraînantundynamismesupplémen-taire sur les matières à acquérir en orthographe, gra-phisme, géographie, science et vie de la terre, culture ettraditions.Nousavonspartagé2matinéesaveclesélèves et leur réalité.

Des nouvelles de Yendouboame Cepetitgarçonquenousavonsconnu il ya 11ans,est emblématique, il représente notre énergie pour poursuivre nos actions. Il est handicapé, ses condi-tions familiales et sociales sont très compliquées.À chaque séjour,Michèle fait le lienentre sonécole,safamille.SœurAngèles’estgentillementchargéede

la coordination de sa prise en charge. Nous avons étés accueillis par le directeur, l’assistance socialedu centre SEPHRA ou leur objectif est de permettreàsesenfantsporteursdehandicaps des’épanouirmalgré leurs difficultés sociales et leur niveau sco-laire,avec l’objectif de les faireévoluer jusqu’à leurautonomie. Accepter et intégrer le handicap dans la sociétéenAfriquecommeenFrance,n’estpassimple.Un grand coup de chapeau aux encadrants pour re-

Yendouboame et sa marraine Michèle

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péreretextrairecesenfantsdeleurfamillequipourcertains vivent des traumatismes d’exclusion, voired’enfermement.Notre lutte est dirigée vers cette région du nord Togo pourlesenfantslesplusdémunis,quecesoitlehandi-cap,lesenfantsquiontperduleurfamilleouleurspa-rents,lesenfantsmalades,maisaussipourlesenfantsdont les parents sont très pauvres pour le soutien à leur école.L’apprentissage, laformation, l’éducation, l’appuiali-mentaire et les soins sont élémentaires et vitaux pour

LesenfantsdelamaisonSainte-Monique.

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qu’ilspuissentgrandiretespérerunavenir,etçac’estnotre combat avec vous !Vousnepouvezpassavoircombien, ilspeuventêtrereconnaissants, enfants, personnel, parents, ou res-ponsables,del’énergiequenouspouvonsrassemblergrâcevotreconfiance,pourlesaider,outrel’appuifi-nancierc’estuneénergiedesolidaritéetdefraternité.

«Précédemment,j’aiévoquél’étatdesantédeDidier.Depuis 18 mois, il était en échec thérapeutique. Nous avons appris son décès, le 1 avril. Nous rendons hom-mageàcepetitange…C’estpourluietpourtouslesenfantsquinouspoursuivonslecombat.»

Hélène Durand, présidentedel’associationYendouboame

Didier,danslesbrasdeSœurMarie-Stellaau centre Maguy.