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MAGAZINE PERIODIQUE D’ALD AUTOMOTIVE JUIN 2016 #8 Interview avec skipper Sebastien Godefroid ALD companybike : Au boulot à vélo Prince Simon de Merode opte pour une BMW i3 Graanmarkt 13 conjugue écologie et gastronomie Intelligence artificielle : fléau ou bénédiction ?

Smile #8 FR

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Intelligence artificiele: fléau ou bénédiction? - Interview avec skipper Sebastien Godfroid - ALD companybike - Interview avec Prince Simon de Merode - Graanmarkt 13: conjugue écologie et gastronomie

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MAGAZINE PERIODIQUE D’ALD AUTOMOTIVE

JUIN 2016#8

Interview avec skipper Sebastien GodefroidALD companybike : Au boulot à véloPrince Simon de Merode opte pour une BMW i3Graanmarkt 13 conjugue écologie et gastronomie

Intelligence artificielle :fléau ou bénédiction ?

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3,6-7,5 L/100 KM. 94-174 G/KM CO2.Les chiffres de consommation et d’émission s’appliquent aux véhicules avec les pneus de série, comme décrit dans les équipements de série. Des pneus optionnels peuvent engendrer d’autres valeurs d’émission de CO2 et de consommation. Pour plus d’informations, renseignez-vous auprès de votre distributeur Ford et rendez-vous sur notre site www.fr.ford.be/FleetLeasing. *Basé sur la Ford Mondeo Business Edition 1.5 TDCi 5P – 120cv – Start/Stop – ECOnetic - couleur métallisée. Le calcul de l’Avantage net mensuel se fonde sur le taux maximal de précompte professionnel de 53,5%. Ces valeurs sont données à titre purement indicatif et n’engagent pas la responsabilité de Ford Motor Company SA en cas de différence entre l’Avantage indiqué et l’Avantage finalement obtenu. Spécifications du véhicule non représentatives. Donnons la priorité à la sécurité. Informations environnementales [A.R. 19/03/2004]: www.fr.ford.be/environnement.

LA NOUVELLE FORD MONDEO BUSINESS EDITIONL’équipement de base d’une Ford Business Edition est sans pareil. Ainsi, la nouvelle FORD MONDEO BUSINESS EDITION comprend le système de navigation, le régulateur de vitesse, l’écran tactile, l’aide au stationnement arrière et le système téléphone mains libres avec commande vocale. Aidez votre entreprise à aller de l’avant et surfez sur ford.be

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Les Business Editions de Ford : un équipement comme nulle part ailleurs.

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Cher lecteur,

ALD Automotive a démarré 2016 sur les chapeaux de roues. Au cours des trois premiers mois, nous avons signé 5 124 nouveaux contrats de leasing (environ 35% de plus que l’an dernier), tant avec des clients directs d’ALD Automotive qu’avec des clients des concessionnaires de marques partenaires que nous représentons. Nous vous remercions dès lors pour votre confiance !

Loin de considérer cette confiance comme une évidence, nous nous engageons à la gagner chaque jour. C’est pourquoi nous luttons contre l’immobilisme et faisons preuve de créativité pour concevoir des outils qui vous facilitent la vie. L’un de nos projets en chantier est une application SMS et WhatsApp permettant aux conducteurs de poser directement leurs questions à ALD Automotive. Par ailleurs, notre appli Web My ALD n’a pas à rougir en matière de convivialité. Il s’agit d’un « self-service » destiné aux conducteurs et aux fleet managers pour demander des documents ou consulter des factures, l’historique de sinistres, etc. En bref, l’ensemble des aspects du contrat, à portée de main numérique, à tout moment et sans obstacle.

Mais l’actualité en interne ne s’arrête pas : en effet, « notre famille » s’agrandit. ALD Automotive a fait l’acquisition du groupe Parcours. Il s’agit de l’un des principaux acteurs français de la location longue durée de véhicules, également présent en Espagne, en Belgique, au Luxembourg et au Portugal. La flotte totale de Parcours comptait 61.500 véhicules au 31 décembre 2015. Bienvenue à nos nouveaux collègues !Comme vous le voyez, nous aimons apporter de la gaieté et vous ne manquerez d’ailleurs pas d’avoir le sourire aux lèvres en découvrant les sujets traités dans ce numéro de Smile !

Bonne lecture,

Miel HorstenManaging Director ALD Automotive

editoMAI 2016#8

SOMMAIRE

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04 NEWS05 BACK OFFICE ALD electric : Tout le monde à l’électrique !06 ON THE MOVE Au boulot à vélo 08 PORTRAIT Vincent Callebaut : quand la ville devient forêt tropicale11 TECHNOLOGY Intelligence artificielle : fléau ou bénédiction ?14 GASTRONOMIE Graanmarkt 13 conjugue écologie et gastronomie18 CLIENT À L’HONNEUR Prince Simon de Merode opte pour une BMW i320 SPORT Interview avec le skipper Sebastien Godefroid22 ÉVASION Family time = quality time22 MADE IN BELGIUM La mozzarella des Ardennes26 EVENT ALD Mobility Inspiration Day

3,6-7,5 L/100 KM. 94-174 G/KM CO2.Les chiffres de consommation et d’émission s’appliquent aux véhicules avec les pneus de série, comme décrit dans les équipements de série. Des pneus optionnels peuvent engendrer d’autres valeurs d’émission de CO2 et de consommation. Pour plus d’informations, renseignez-vous auprès de votre distributeur Ford et rendez-vous sur notre site www.fr.ford.be/FleetLeasing. *Basé sur la Ford Mondeo Business Edition 1.5 TDCi 5P – 120cv – Start/Stop – ECOnetic - couleur métallisée. Le calcul de l’Avantage net mensuel se fonde sur le taux maximal de précompte professionnel de 53,5%. Ces valeurs sont données à titre purement indicatif et n’engagent pas la responsabilité de Ford Motor Company SA en cas de différence entre l’Avantage indiqué et l’Avantage finalement obtenu. Spécifications du véhicule non représentatives. Donnons la priorité à la sécurité. Informations environnementales [A.R. 19/03/2004]: www.fr.ford.be/environnement.

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COLOPHON AXUS SA, agissant sous sa dénomination commerciale ALD AutomotiveRue Colonel Bourg 120 – 1140 Evere – 02 706 41 41 – www.aldautomotive.beEditeur responsable - MIEL HORSTENCréation - ACTIVE - 02-467 61 50 - www.activeonline.bePublicité - PATRICK QUATENNENS – [email protected]

Loi relative à la protection des données à caractère personnel : les données à caractère personnel seront transmises et reprises dans un fichier d’AXUS S.A., ayant son siège social Rue Colonel Bourg 120 à 1140 Evere, le responsable du traitement. Les données à caractère personnel seront utilisées par ALD Automotive pour les finalités suivantes : la gestion des relations précontractuelles et contractuelles, la prévention d’abus et d’irrégularités, l’établissement de statistiques et de tests, l’assistance et l’information aux conducteurs et le lancement d’une enquête de satisfaction parmi les conducteurs. Les données à caractère personnel peuvent être transmises par ALD Automotive à des tiers qui sont en relation contractuelle avec AXUS, y compris les fournisseurs et les sous- traitants. Vous disposez d’un droit d’accès et de rectification de vos données à caractère personnel en contactant ALD Automotive par écrit à l’adresse susmentionnée. Ce magazine est protégé par le droit d’auteur. Son contenu est purement informatif et n’a aucune valeur contractuelle.

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04 News

Si vous partez en vacances en voiture cet été, nous vous conseillons de consulter nos Summer Tips sur summertips.aldau-tomotive.be. Vous y trouverez une foule de trucs et astuces utiles pour arriver à bon port dans les meilleures conditions pos-sibles. N’hésitez surtout pas à les partager avec vos amis et collègues. Notre premier conseil avant le départ : téléchargez l’appli-cation ALD mobile pour profiter pleinement des services offerts par ALD Automotive.

LES SUMMER TIPS : TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR POUR REJOINDREVOTRE DESTINATION DE VACANCES EN TOUTE QUIÉTUDE

ALD AUTOMOTIVE FAIT L’ACQUISITIONDU GROUPE PARCOURS

UN LUNCH AVEC LES FLEET MANAGERSLe 21 mars, ALD Automotive et Effective Media ont co-organisé un lunch avec tous les fleet managers des constructeurs au-tomobiles, à La Villa in the Sky, à Bruxelles. Miel Horsten, Managing Director d’ALD Automotive, a profité de l’occasion pour exposer brièvement les chiffres de 2015 et les ambitions de la société de leasing jusqu’en 2018.

L’acquisit ion du groupe Parcours par ALD Automotive est un fait. Société Générale, la société mère d’ALD Automotive, et Wendel, qui était l’actionnaire majoritaire de Par-cours, étaient entrés en négociation i l y a un moment et ont aujourd’hui obtenu l’approbation de l’autorité française de la concurrence.

Fondé en 1989, le Groupe Parcours est le 7ème acteur français de la Lo-cation Longue Durée (LLD) de véhi-cules, et est également présent en Espagne, en Belgique, au Luxembourg et au Portugal. La flotte totale de Par-cours au 31 décembre 2015 s’élève à 61.500 véhicules dont 55.000 en France. En 2015, le Groupe Parcours a réalisé un chiffre d’affaires consolidé d’environ 370 millions d’euros.

Le projet d’acquisition du Groupe Parcours s’inscrit dans la stratégie de développement d’ALD Automotive, un des leaders européens et mon-diaux de la LLD avec 1,207 mil l ion de véhicules à f in 2015, dont plus de 360.000 en France. Cette opération permet à ALD Automotive France de se renforcer sur le segment de la cl ientèle des PME et TPE et d’ac-célérer sa croissance sur le marché de la LLD.

Au niveau de Société Générale, cette opération traduit la volonté du Groupe de soutenir le dévelop-pement d’ALD Automotive, métier leader et performant en termes de croissance et de profitabil ité.

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LES SUMMER TIPS : TOUT CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR POUR REJOINDREVOTRE DESTINATION DE VACANCES EN TOUTE QUIÉTUDE

UN LUNCH AVEC LES FLEET MANAGERS

Tout le monde à l’électrique !ALD Automotive étant fan de all things electric, nous nous sommes mis en quête de sociétés qui partageaient la même philo-sophie. L’un des pionniers dans le domaine des véhicules électriques est bien entendu Elon Musk avec la Tesla. Début avril, il était de nouveau sous les feux des projecteurs avec la présentation de la Model 3. En une semaine, Tesla a enregistré plus de 325 000 commandes de son nouveau cheval de bataille. Le fabricant américain prouve une fois de plus que l’intérêt pour les voitures élec-triques augmente plus vite que jamais. Une raison suffisante pour ALD Automotive de rappeler brièvement ses initiatives électriques.

L’offre électrique d’ALD est particulière-ment étoffée et comprend des possibilités de leasing de voitures électriques dotées de prolongateur d’autonomie (range exten-der), des véhicules 100% électriques, ainsi que des véhicules hybrides rechargeables (plug-in). La combinaison de ces différents types de véhicules permet à ALD elec-tric de répondre à vos différents besoins en termes de mobilité et de contribuer à l’engagement commun visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Tou-tefois, la diversification de la technologie rend chaque jour l’offre (semi-)électrique un peu plus difficile à évaluer. Faisons les présentations !

100% électriqueIci, pas question de moteur à combus-tion interne. La voiture est rechargée à la maison ou à une borne de recharge. Elle ne consomme donc pas de carburant et elle ne rejette pas d’émissions directes de CO2. L’autonomie est d’environ 150 km, à l’exception des Tesla de notre gamme. Or, la technologie ne cesse d’évoluer dans ce domaine également. Grâce à une nouvelle batterie plus puissante, la Nissan Leaf peut désormais parcourir 250 km. La gamme purement électrique va de la petite Renault ZOE aux camionnettes 100% électriques et aux performantes Tesla, en passant par des voitures familiales vertes « traditionnelles » afin de satisfaire tout le monde.

Autonomie prolongéeSi vous vous faites du souci quant à l’auto-nomie, un prolongateur d’autonomie pour-ra vous rassurer. La voiture électrique à au-tonomie prolongée est rechargée comme un véhicule électrique « ordinaire » à la mai-son ou à une borne de recharge. Complè-tement chargées, les batteries offrent une autonomie de quelque 60 km. Une fois que les batteries sont épuisées (30 % de la capacité), le prolongateur d’autonomie entre automatiquement en action. Il s’agit d’un moteur essence ou diesel de 1000-1400 cc. Ce moteur à combustion sert uniquement à recharger le moteur élec-trique. Les roues ne sont donc entraînées à aucun moment par le moteur (essence). Actuellement, nous ne proposons que la BMW i3 dans cette catégorie.

Une voiture hybride (plug-in) combine un moteur à combustion interne et un mo-teur électrique. Le moteur électrique peut être rechargé via une prise. Les hybrides (plug-in) ont une autonomie d’environ 50 kilomètres en 100% électrique, et pour les plus longues distances le moteur à com-bustion interne soutient. Ils sont l’idéal pour des gens qui ont besoin d’un véhicule pour dans la ville et pour des plus longues dis-tances. Des exemples: Audi A3 e-tron ou Volvo XC 90.

ALD AUTOMOTIVE ET ENGIE, MÊME COMBAT

Où et comment puis-je recharger mon véhicule ?

Puis-je également le faire à la maison ?

Ce courant électrique est-il remboursé en partie ?

Le cas échéant, comment le calcul est-il fait ?

Back office05

Pour répondre facilement à ces questions que tout conduc-teur potentiel d’une voiture électrique se pose, ALD Auto-motive a conclu un partenariat avec le géant de l’énergie Engie. Cette société se charge de l’installation d’une Wallbox chez les clients qui ont franchi le pas électrique. Le rôle de la Wallbox est d’accélérer le rechargement et de mesurer la consommation. Pour choisir la Wallbox adéquate, ALD fait appel à son partenaire Engie, qui accompagne et conseille le client/conducteur. Une fois installée, la Wallbox transmet les données à ALD via Engie. ALD se charge du remboursement de la consommation au conducteur. La Wallbox épargne ain-si une foule de questions au conducteur !

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On the move06

Au boulot à véloALD companybike

Chez ALD Automotive, la mobilité ne se limite pas à la voiture. Avec l’ALD companybike, l’un des nombreux produits de la gamme ALD newmobility, vous pouvez en effet prendre un vélo en leasing, éventuellement combi-né à une voiture. Une solution verte, égale-ment avantageuse d’un point de vue fiscal.

Le saviez-vous ? Il ressort d’une étude sur la mobilité quotidienne des Belges (BELdam) que le vélo est le moyen de transport prin-cipal de 8 % de nos compatriotes lors des trajets domicile-lieu de travail. Un constat qui s’inscrit en droite ligne avec la philosophie de l’ALD companybike, un produit de la gamme ALD newmobility. Vous ne devez pas néces-sairement associer le leasing de votre vélo à celui de votre voiture : la formule est person-nalisable en fonction de vos besoins et de vos attentes. ALD Automotive propose une large gamme de services pour maintenir

votre vélo dans le meilleur état possible  : assistance dépannage, entretien et assu-rance (sauf pour les vélos en carbone et de course). Le conducteur choisit librement son modèle au sein de la gamme disponible dans les magasins IBIKE et AS Adventure. Parmi les marques proposées, les références du marché que sont Cube, Granville, Scott Ga-zelle, Flyer, Brompton, etc. Le type de vélo n’est soumis à aucune restriction  : vélo de ville, mountain bike, vélo pliable. A l’utilisateur de faire son choix.

06 On the move

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UNE FOULE D’AVANTAGES Le choix d’un vélo de société présente une foule d’avantages, à commencer par des économies considérables (par rapport carburant et entretien des véhicules à mo-teur). Votre mobilité s’en ressent positive-ment également car le vélo vous permet d’éviter les embouteillages dans la circu-lation urbaine, en particulier pendant les heures de pointe. De plus, le vélo est bé-néfique pour la santé ... et pour la planète ! Enfin, il est particulièrement avantageux d’un point de vue fiscal à plusieurs égards.

• Si le vélo est utilisé spécifiquement pour les trajets domicile-lieu de tra-vail, les frais sont déductibles à 120%. Si son usage est réservé à des fins professionnelles ou privées, les frais sont déductibles à 100%.

• Si un employeur met gratuitement un vélo à disposition d’un travailleur, ce dernier n’est pas imposé sur cet avan-tage dans les deux cas suivants : le vé-lo est utilisé uniquement pour les trajets domicile-lieu de travail ; le vélo est utili-sé pour tous les autres déplacements, y compris privés, à condition qu’il serve également de moyen de transport pour une partie au moins des déplacements domicile-lieu de travail.

• L’employeur n’est soumis à aucune cotisation sociale lorsqu’il met un vélo à disposition d’un travailleur pour ses trajets domicile-lieu de travail et ses déplacements professionnels. Cette exonération s’applique également à l’indemnité kilométrique. Celle-ci n’est pas obligatoire dans le chef de l’em-ployeur, mais elle est exonérée d’im-pôt à concurrence de 0,22 euro/km sans limitation de distance.

EY : UN CLIENT SATISFAIT

Au début de l’année, EY a conclu un partenariat avec ALD Automotive dans le cadre du leasing d’un nombre impor-tant de vélos pour ses collaborateurs. Pieter Nobels, Executive Director People Advisory Services, apprécie surtout la multitude des possibilités offertes par ALD companybike. Il y en a pour tous les goûts, certes, mais le service est soigné, jusqu’aux moindres détails.

«Chez EY, le slogan ‘Building a better working world’ est bien loin de mots en l’air. Dans tout ce que nous entreprenons, nous estimons qu’il est important de par-ticiper à l’élaboration d’une société plus verte et plus durable, y compris lorsqu’il s’agit de mobilité. Force est de constater que nos travailleurs souhaitent de plus en plus composer eux-mêmes leur package salarial, de manière flexible, y compris en termes de mobilité, en fonction de leurs desiderata et besoins propres. 

Le plan de rémunération flexible « My-FlexReward » mis en place en octobre 2015 par EY pour ses travailleurs nous permet de concilier ces deux aspects. Au sein de ce plan, le travailleur peut transférer une partie de son salaire vers son budget mobilité afin d’avoir accès à un éventail plus large de possibilités de déplacement. De cette façon, il ne doit pas nécessairement renoncer aux autres options de mobilité, en particu-lier à la voiture de société s’il souhaite la combiner avec le leasing d’un vélo pour une partie de ses déplacements domi-cile-lieu de travail. Ce plan encourage également le travailleur à opter pour des solutions de mobilité vertes telles que le leasing d’un vélo. Dans la pratique, nous nous sommes en effet aperçus que deux éléments étaient nécessaires pour convaincre un travailleur de se déplacer à vélo plutôt qu’en voiture : d’une part, un stimulant, mais d’autre part, nous de-

vons proposer un partenaire fiable ayant une offre vaste et attrayante de vélos ré-pondant à tous les goûts. ALD Automotive s’est révélé être un ex-cellent partenaire, particulièrement en ce qui concerne ce dernier aspect. Forts de leur riche expérience dans le leasing de vélo, ils nous ont prodigué d’excellents conseils sur plusieurs questions pra-tiques, telles que la durée du leasing, les assurances, le suivi, etc. En tant que res-ponsable RH, vous n’êtes pas toujours à même évaluer les implications d’un trajet domicile-travail à vélo. ALD Automotive veille à anticiper les choses auxquelles nous n’avions pas pensé. En outre, ALD Automotive a choisi un fournisseur fiable, proposant une large gamme de vélos et de services d’entretien, qui est familiarisé avec les procédures et les pratiques d’ALD Automotive en termes de commandes, d’offres, etc. Pour nos travailleurs, cela se traduit par une admi-nistration simple dans le choix du vélo et un traitement rapide de leur commande. Mais l’élément sur lequel ALD Auto-motive se démarque le plus se situe, à notre avis, au niveau de la flexibili-té de l’approche et des procédures. Nous avons donc pu conserver notre créativité en termes de rémunération flexible dans laquelle le leasing de vé-lo a pu jouer un rôle d’une manière novatrice. De plus, ils nous ont per-mis d’adapter le leasing de vélo à nos souhaits. Pour nous, la fiabilité, l’ex-périence et la flexibilité d’ALD Auto-motive est clairement apparu comme le meilleur choix en matière de leasing de vélo. »

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Portrait08

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Quand la ville devient forêt tropicale

Pour la plupart d’entre vous, le nom de Vincent Callebaut n’éveille rien de spécial. Pourtant, cet architecte belge de 38 ans a déjà fait du chemin.Et ce, bien au-delà de nos frontières. Son succès le plus récent, il le doit à sa vision révolutionnaire de l’architecture et de l’urbanisme du futur.

Vincent Callebaut

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Gastronomie10

«  La ville de demain devra fonctionner comme une éponge. Les plantes filtreront l’eau de pluie qui sera utilisée comme eau sanitaire. Sur les balcons des immeubles, on pourra cultiver des fruits et des légumes. La nature devra à nouveau être une partie inté-grante de la ville  », explique Vincent Calle-baut. Lui qui, dans tous ses projets, accorde une importance prépondérante à l’écologie,

se définit volontiers comme un «  archibio-tecte  »: quelqu’un qui se destine à l’archi-tecture, à la biologie et aux Technologies de l’Information et de la Communication.

UN PARIS PLUS VERTL’un de ses projets d’envergure est le ‘2050 Paris Smart City’. La mairie de Paris veut, dans les années à venir, lancer la ca-pitale française dans une mouvance éco-logique. Parmi les nombreuses initiatives, la piste de l’architecture du futur figure en bonne place. Raison pour laquelle la ville s’est adressée au bureau d’architecte de Vincent Callebaut, installé au cœur de Pa-ris. Callebaut s’est mis à sa table à dessin pour créer huit impressionnantes éco-tours destinées au centre et aux alentours de la Ville Lumière. Parmi les œuvres les plus re-marquables, ces tours qui s’élèveraient sur la légendaire Rue de Rivoli, en plein centre historique de Paris. A l’intérieur, Callebaut imagine des appartements allant du plus petit au plus grand, ce qui permettrait un mélange du tissu social et triplerait l’offre en logements. « La surface vitrée de ces tours est composée de panneaux solaires qui fournissent les logements en électrici-té et en eau chaude. La ville agirait donc comme une forêt tropicale, et deviendrait un écosystème autosuffisant. »

DE LA THÉORIE À LA PRATIQUEBien sûr, les chances que Callebaut puisse effectivement construire ces huit tours à Paris dans les 35 ans à venir sont minces, et il le sait. « Ce plan ne pourra jamais être intégra-lement réalisé sur une période aussi courte. Le but est surtout de faire naître une nouvelle

vision et de lancer un débat, à l’attention des politiques et des habitants. »La stratégie est-elle payante? En tout cas, la patience et l’audace de Vincent Callebaut sont récompensées. Car certains de ses pro-jets sont en cours de développement un peu partout dans le monde. A Taipei (Taiwan), la construction de l’Agora Garden Tower, dont les formes sont inspirées de la structure en double hélice de notre ADN, sera achevée cette année. Pour Callebaut, cette tour est très importante car elle prouve que sa phi-losophie architecturale est parfaitement réali-sable. Sur le toit, on trouve une pergola pho-tovoltaïque de 1.000 m². Une grande partie de la ventilation du bâtiment est naturelle, et tous les matériaux utilisés tant pour la tour que pour son ameublement sont recyclés, ou recyclables. Chacun des 20 étages de la tour résidentielle dispose de jardins où pous-seront des fleurs, des plantes aromatiques ou des plantes alimentaires, ce qui permettra aux habitants de savourer leurs propres fruits et légumes, comme ils le feraient s’ils vivaient à la campagne.

vincent.callebaut.org

« La ville de demain doit agir comme une éponge. »

« Mon but est de faire naître une nouvelle vision et de lancer un débat, à l’attention des politiques et des habitants. »

UNE VILLE FLOTTANTEL’un des projets les plus évocateurs de Vincent Callebaut est probablement son concept Lilypad, qui lui a été inspiré par le problème de la montée du niveau des mers. Il a développé l’idée d’une ville flottante, capable d’accueillir 50.000 réfugiés climatiques. Sa forme est celle d’une feuille de nénuphar géant d’Ama-zonie. Sur la maquette, trois ports et trois collines entourent une lagune cen-trale qui serait située sous le niveau de la mer et servirait de ballast à la ville. La ville flottante pourrait utiliser toutes sortes d’énergie renouvelables, telles le soleil, la chaleur, les vagues ou encore la biomasse.

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Intelligence artificielle :fléau ou bénédiction ?

Nos emplois seront-ils bientôt exercés par des robots dotés d’une intelligence artificielle (IA) ? C’est autour de cette question-clé qu’était articulé l’événement « People & Machines in the digital era » qu’ALD Automotive a organisé conjointement avec Société Générale Private Banking et Accenture fin avril. Martin Ford, entrepreneur visionnaire de la Silicon Valley et auteur de deux livres, était l’orateur principal sur ce sujet. Son intervention a été suivie d’une table ronde avec lui-même et les trois patrons des entreprises organisatrices.

Nous venons d’entrer dans la phase ini-tiale de la quatrième révolution industrielle. À l’instar des trois précédentes, celle-ci entraînera d’importants bouleversements économiques et sociaux. Qui dit boulever-sements, dit conséquences positives, mais aussi, hélas, négatives. Dans le passé, chaque révolution industrielle a eu un point de départ. Pour la première révolution, ce fut la machine à vapeur. Pour la deuxième, le moteur électrique et le moteur à combus-tion. Et pour la troisième, les ordinateurs et les robots. Ce qui rend la quatrième révolu-tion industrielle si particulière, c’est que ses déclencheurs sont les mêmes que pour la troisième, mais qu’ils sont d’un tout autre ordre cette fois.

INDUSTRIE 4.0La quatrième révolution industrielle, aussi ap-pelée « Industrie 4.0 », correspond souvent à l’expression « systèmes cyberphysiques » (CPS). Comprenez  : l’intégration de ma-chines « intelligentes » connectées à Internet dans les processus de production. Grâce à ces systèmes, les processus de production seront adaptés de façon à pouvoir produire davantage en commettant moins d’erreurs. Bref, l’Industrie 4.0 est une transposition de l’« Internet des objets » à la production. Il ne s’agit désormais plus de beaux projets lointains, mais bien de la réalité. En outre, cette technologie est sur le point de deve-nir accessible à tous et plus uniquement aux précurseurs. Pour une PME, un robot

flexible et bon marché devient peu à peu un fait. Il en va de même pour un logiciel puissant qui peut effectuer de nombreuses étapes intermédiaires dans la prestation de services. Si l’on combine cette technologie à d’autres comme le big data, l’open source et l’impression 3D, le nombre de nouveaux produits et services possibles sera bientôt infini. Chaque produit sera réalisé sur mesure pour le client. Cette nouvelle révolution offre donc une qualité de vie bien meilleure. Pen-sons par exemple aux véhicules autonomes qui rendront la mobilité plus fluide et plus agréable, aux innombrables nouvelles ap-plis qui pourront surveiller plus efficacement notre santé ou aux produits et soins de santé sur mesure pour le client !

Technology11

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PLUS D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, MOINS D’EMPLOISCependant, tout comme les révolutions précédentes, la quatrième révolution in-dustrielle recèle également des menaces. C’est précisément cela qu’a évoqué Mar-tin Ford, auteur du livre « The rise of the Robots, technology and the threat of a jobless future », acclamé par The Finan-cial Times, lors de son intervention durant l’événement « People & Machines in the digital era ».Selon Martin Ford, de nom-breux emplois tels que nous les connais-sons vont changer, voire devenir super-flus, en raison de l’automatisation et de la croissance de l’intelligence artificielle des ordinateurs. Il s’agit avant tout de travail routinier, car la technologie pourra effec-tuer de plus en plus de tâches humaines.

Martin Ford prend l’exemple d’un robot qui parvient à déplacer un carton par se-conde. Un quota qu’aucun être humain n’est capable d’atteindre. À cela s’ajoute le fait que ce robot ne sera jamais en inca-pacité de travail pour cause de fatigue, de maladie, de dépression ou d’invalidité. La seule chose dont il ait besoin est un simple entretien de temps à autre ! Les emplois des travailleurs hautement qualifiés sont également menacés, comme l’explique Martin Ford : « Grâce aux logiciels intelli-gents, les ordinateurs pourront également réaliser des tâches ‘plus complexes’. Tous les travaux ayant un caractère répétitif et pour lesquels il est donc possible de trouver un algorithme devraient en prin-cipe pouvoir être effectués à terme par un robot. » Il semble donc que la manière dont nous avons réagi aux trois premières révolutions industrielles (c’est-à-dire le perfectionnement de la main-d’œuvre) ne sera pas suffisante dans le cadre de cette quatrième révolution. Mais comment faire face à cette (r)évolution ? La vision de Martin Ford est très ambitieuse. « Je vois un avenir dans lequel plus personne

ne devra exercer un travail dangereux ou monotone. Chacun pourra faire ce qu’il veut. Cependant, cela ne se fera pas au-tomatiquement », prévient l’entrepreneur de la Silicon Valley. « À court terme, la sé-curité sociale doit être améliorée, mais à plus long terme, l’emploi exercé et le sa-laire y afférent devraient être dissociés. Il faudrait assurer un salaire de base garanti, ce qui permettrait aux gens de disposer du temps et des moyens nécessaires pour se former et se familiariser aux nouvelles technologies en rapide évolution. »

« Je vois un avenir dans lequel plus personne ne devra exercer un travail dangereux ou monotone. »MARTIN FORD

L’orateur Martin Ford, auteur de ‘The rise of the Robots, technology and the threat of a jobless future’

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SUIS-JE CONCERNÉ ?Au terme de l’exposé de Martin Ford, Miel Horsten, Directeur général d’ALD Auto-motive, Patrick Folléa, Directeur adjoint de Société Générale Private Banking et Wim Decraene, Directeur général d’Accenture Digital (BeLux), ont été invités à monter sur la scène pour une table ronde au sujet de l’impact de l’intelligence artificielle sur le sec-teur dans lequel leur entreprise est active. Le trio a également reconnu les défis posés par cette quatrième révolution industrielle en Belgique, mais a mis en avant les possibilités qu’elle peut offrir. À l’aide d’un questionnaire auquel il fallait répondre via une application sur smartphone, le public a pu donner son avis sur l’intelligence artificielle. Le quatuor présent sur le podium a ensuite réagi aux résultats du sondage. Il est ressorti d’un des tours de table que le secteur du transport serait celui qui souffrirait le plus de la révo-lution technologique. Miel Horsten, Directeur général d’ALD Automotive, a ainsi déclaré : « Les véhicules autonomes auront un im-pact considérable sur notre secteur et sur la société en général. Il y a quelques années, j’ai parié que des voitures pouvant rouler sans conducteur seraient commercialisées aujourd’hui. Et ça y est, j’ai récemment par-couru un trajet de 200 kilomètres dans une voiture autonome », a confié le patron d’ALD Automotive en souriant. Au sujet des véhi-cules autonomes, il a ajouté : « Ce sera sur les transports en commun que l’impact des véhicules autonomes sera le plus important.

Ce type de transports deviendra inimagi-nable à l’avenir, car la distinction entre trans-ports publics et privés va disparaître.» À la question « Pensez-vous que votre travail se-ra effectué par un robot d’ici 10 ans ? », pas moins de 33% des personnes sondées ont répondu par l’affirmative. Wim Decraene, Di-recteur général d’Accenture Digital (BeLux), a rejoint Martin Ford dans sa vision plutôt négative de l’avenir. « Il y aura plus de dis-paritions que de créations d’emplois. Mais l’évolution numérique permettra toutefois de percevoir davantage de revenus. De plus, la technologie peut aussi accompagner les travailleurs dans l’accomplissement de leurs tâches sans réellement prendre leur place. » Patrick Folléa, Directeur adjoint de Société Générale Private Banking, se rallie également à cet avis en ce qui concerne son secteur. « Actuellement, nous utilisons déjà l’avancée technologique pour offrir plus à nos clients. Autrefois, il fallait se rendre physiquement à la banque pour la moindre petite opération. Cette époque est révolue depuis longtemps grâce à la numérisation. » Le message de cet événement est clair : pour cette qua-trième révolution industrielle, nous ne devons pas pratiquer la politique de l’autruche. Elle est en marche et nous ne pourrons pas la retenir. L’art consistera à l’embrasser et à s’en servir de façon adéquate afin qu’elle puisse surtout nous aider dans notre travail qui, dans un avenir proche, sera bien diffé-rent sans l’ombre d’un doute…

« Les véhicules autonomes auront un impact considérable sur notre secteur et sur la société en général. »MIEL HORSTEN

De gauche à droite : Martin Ford, Miel Horsten, Patrick Folléa et Wim Decraene

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Graanmarkt 13 conjugue écologie et gastronomie

Parmi les adeptes de ce mouvement « vert », le maître-coq Seppe Nobels qui joue résolument la carte de l’écologie dans son restaurant Graanmarkt 13 à Anvers. Et il va bien plus loin. Chez lui, les légumes ne sont pas des accompagnements comme à la concurrence, ils tiennent le rôle prin-cipal de la carte. Ces légumes poussent dans son propre jardin urbain, témoignant encore plus de sa philosophie « durable ». La carrière de Seppe Nobels a pourtant dé-marré de manière traditionnelle. «  J’ai fait mes classes dans des établissements étoi-lés italiens et français où j’ai découvert la gastronomie classique. Au Graanmarkt 13, nous avons également démarré avec des verres en cristal, des nappes blanches, des menus étoffés,... C’était la gastronomie telle qu’on me l’a enseignée quand j’étais sous-chef. »

LA CRÉATIVITÉ AU GRÉ DES LÉGUMESRapidement, l’idée de se démarquer de cette gastronomie classique a germé chez Seppe Nobels. «  La cuisine de ma mère suivait les saisons, ce qui m’a interpellé dès le départ. Nous avions également un jardin urbain où je cultivais des légumes lorsque j’étais enfant. Je trouvais cela fascinant de voir tout pousser et de pouvoir tester des choses moi-même. C’est ainsi j’ai commen-cé spontanément à travailler les légumes. En outre, j’ai senti qu’on se souciait davan-tage de l’alimentation saine et légère, ainsi que du sport. L’époque où les clients res-taient à table jusqu’à 16 heures, buvaient du cognac et regagnaient leurs pénates avec leur chauffeur est révolue. Aujourd’hui, ils veulent encore faire quelque chose de leur journée après le lunch. En bref, cuisi-ner les légumes est la meilleure option. Je

démontre également que les légumes per-mettent d’être beaucoup plus créatif. Tout ce qui est possible avec de la viande et du poisson l’est aussi avec certains légumes : le grill, le barbecue, la cuisson en croûte de sel, la marinade, etc. »

En 2016, la durabilité est devenue un concept sacré. Un terme passant sur toutes les lèvres. Dans le secteur automobile, les constructeurs se surpassent avec des émissions et une consommation de carburant aussi faibles que possible pendant que les politiques prennent conscience de l’importance d’une gestion durable. En outre, de plus en plus, l’accent est porté sur les empreintes écologiques. Il ne s’agit plus de jongler avec des produits exceptionnels, importés des quatre coins du monde. Bien au contraire ! La tendance est d’extraire le meilleur des produits frais et locaux.

« L’époque où les clients restaient à table jusqu’à 16 heures, buvaient du cognac et regagnaient leurs pénates avec leur chauffeur est révolue. Aujourd’hui, ils veulent encore faire quelque chose de leur journée après le lunch. »

Gastronomie14

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VERT, PLUS VERT, LE PLUS VERTLe succès de sa nouvelle approche a été rapidement consacré, lorsque Graanmarkt 13 a été élu Meilleur restaurant de légumes de Flandre en 2015 par le Gault&Millau Vert. « De Groene » est le résultat d’une initiative du chef Frank Fol et de Gault&Millau, qui veut mettre sous la loupe la « nouvelle gastrono-mie de légumes » et proposer un guide ren-seignant les adresses pour manger un bout sainement. Il est évident que les légumes occupent le devant de la scène au Graan-markt 13. « Cela peut paraître bizarre mais nous avons une dizaine de fournisseurs de légumes. Grâce à ma spécialisation et à la reconnaissance de Gault&Millau, des parte-naires passionnés sont venus frapper à ma porte, comme cet agriculteur qui ne fournit que des salsifis noirs, un véritable artisan. » Pour Seppe, les fournisseurs irréprochables ne suffisent pas. En collaboration avec Bart Belmans du Sanguisorba, il a transformé tout l’espace dans le jardin et sur le toit du Graanmarkt 13 en véritable jardin urbain. Sur les 40 m2 qu’il a ainsi libérés, il cultive une partie des épices et légumes de saison afin de les utiliser dans ses plats. Le jardin est aménagé en différents thèmes  : un jar-

din méditerranéen, un potager et un verger, un jardin d’oignons et un jardin d’ombre. De nouveau, Seppe Nobels franchit un pas supplémentaire. En effet, on ne peut cultiver des fruits et des légumes que si Dame Na-ture fait correctement son boulot et tous les plans sont vaporisés selon les règles de l’art. C’est pour ces raisons que plusieurs ruches ont été placées dans le jardin du Graanmarkt 13. Non seulement les abeilles contribuent à la pollinisation des plantes de la manière la plus biologique qu’il soit, mais elles four-nissent également un délicieux miel urbain qu’il peut utiliser dans ses plats. Des ateliers sont même organisés pendant le lunch ou le dîner pour permettre aux clients d’expéri-menter la vie d’un apiculteur.

LA VIANDE ET LE POISSON DE CHEZ NOUSUne chose est sûre : les maniaques de la santé sont servis au Graanmarkt 13. Tou-tefois, pour ceux qui frissonnent à l’idée de ne voir que des légumes dans leur assiette, Seppe Nobels propose certes un menu vé-gétarien, mais que la viande et le poisson sont également proposés au lunch ou au dîner. Ici aussi, il est question de produits locaux. La viande provient de fournisseurs

régionaux soigneusement sélectionnés et le poisson est logé à la même enseigne. « D’où ma collaboration avec les North Sea Chefs, une organisation qui défend la pêche durable en Mer du Nord. Au Graanmarkt 13, pas de tilapia donc, ni de saumon nour-ri aux antibiotiques, ni de thon faisant l’objet d’une surpêche, mais un délicieux poisson de chez nous. Pour conclure, je veux que les personnes qui travaillent et mangent ici abordent la vie positivement. »

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Graanmarkt 13Graanmarkt, 132000 AnversTél. 03/337.79.92

Restaurant ouvert de lundi au samedide 12h30 à 14h30 et de 18h tot 22hgraanmarkt13.be

IMAGES BY FREDERIK VERCRUYSSE

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Gastronomie16

Vegetables that sparkle the conversation

Panais/Portobellos/Canneberges/Fromage de chèvre

INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES40 g de sucre60 g de miel de l’apiculteur urbain100 g de canneberges fraîches 5 cl de crème de cassis 1 dl de vin blanc3 g d’agar-agar2 panais1 litre de bouillon de légumes (recette de base) 3 càc d’huile d’olivesel et poivre moulu 1 endive1 càc de vinaigre de cerises1 càc d’huile d’olive 2 portobellos 2 càc de graines de sésame 40 g de canneberges séchées80 g de fromage de chèvre (de préférence de la chèvrerie Polle)fleur de sel 2 branches d’aneth 6 branches d’oseille à nervure rouge

Commencez par préparer une crème de canneberges. Caramélisez le sucre et le miel dans une poêle. Ajoutez les canneberges fraîches, la crème de cassis et le vin blanc. Portez à ébullition, faites cuire à feux doux pendant 10 minutes, puis ajoutez l’agar-agar. Mettez la crème de canneberges au réfrigérateur durant 4 heures, puis mélangez au mixeur. Coupez les panais en 4 et faites-les cuire al dente dans le bouillon de lé-gumes. Cuisez-les ensuite dans l’huile d’oli-ve. Salez et poivrez selon votre goût. Lavez

l’endive et enlevez les feuilles. Assaisonnez selon votre goût avec quelques gouttes de vinaigre de cerises et d’huile d’olive. Coupez les chapeaux des portobellos et émincez les champignons. Grillez les graines de sésame sans beurre ni huile dans une poêle antiad-hésive. Disposez les panais dans un plat avec l’endive, la crème de canneberges, les canneberges séchées, le fromage de chèvre et les graines de sésame. Assaison-nez selon votre goût avec la fleur de sel et le poivre. Décorez avec l’aneth et l’oseille.

Pour partager son expérience de cuisine créative avec les légumes, Seppe Nobels a sorti le livre « Vegetables that sparkle the conversation  » qui propose 68 plats très simples à base dont 17 légumes figurent parmi les ingrédients principaux. Le résul-tat est une sérieuse source d’inspiration avec un index par ordre alphabétique et des recettes joliment illustrées par une photo en couleur d’une page et quelques dessins pour représenter chaque plat. Smile vous en donne un avant-goût.

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5,0-7,9 L/100 KM. 129-180 G/KM CO2.Les chiffres de consommation et d’émission s’appliquent aux véhicules avec les pneus de série, comme décrit dans les équipements de série. Des pneus optionnels peuvent engendrer d’autres valeurs d’émission de CO2 et de consommation. Pour plus d’informations, renseignez-vous auprès de votre distributeur Ford et rendez-vous sur notre site www.fr.ford.be/FleetLeasing. *Basé sur le Ford S-MAX Business Edition 2.0 TDCi 5P - M6 - 120cv - couleur métallisée. Le calcul de l’Avantage net mensuel se fonde sur le taux maximal de précompte professionnel de 53,5%. Ces valeurs sont données à titre purement indicatif et n’engagent pas la responsabilité de Ford Motor Company SA en cas de différence entre l’Avantage indiqué et l’Avantage finalement obtenu. Spécifications du véhicule non représentatives. Donnons la priorité à la sécurité. Informations environnementales [A.R. 19/03/2004]: www.fr.ford.be/environnement.

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18Client sous la loupe

Pour ALD Automotive, chaque client compte, quelle que soit la taille de son parc automobile. Nous apprécions tout particulièrement les clients avec qui nous partageons une prise de conscience éco-logique à l’instar du Prince Simon de Merode, propriétaire du Château éponyme. Smile l’a rencontré et a abordé sa vision du passé, du présent et bien entendu aussi de l’avenir, qu’il souhaite aussi vert que possible comme en témoigne sa BMW i3 électrique. Pour porter un regard sur l’avenir, un retour en arrière s’impose. Plongeons-nous donc tout d’abord dans l’histoire... Mais pas avant d’avoir fait plus ample connaissance !

Un trait d’union entre le passé et l’avenir

Prince Simon de Merode

Vous vous êtes présenté d’emblée comme Simon. Vous ne préférez pas qu’on s’adresse à vous par votre titre ? Mon titre est plutôt réservé aux événements officiels. Il arrive toutefois que les gens qui ne me connaissent pas m’appellent Prince Simon. Mais je n’y tiens pas, je suis comme tout le monde, sauf que j’ai une plus grande maison à entretenir (rires) ! Par contre, ce titre est intéressant parce qu’il me confère le pré-texte d’aborder le passé. En effet, ma famille n’est pas devenue “princière” sans raison. Plusieurs membres de ma famille ont joué un rôle primordial dans la Révolution belge. L’un d’entre eux a même été l’un des seuls « aristocrates » à combattre les Pays-Bas. Il

a donné sa vie au nom de cette révolution. Un autre membre de ma famille est devenu l’un des ministres du premier gouvernement de notre pays. C’est pourquoi, cent ans plus tard, Albert 1er, roi à cette époque, a octroyé le titre de prince à tous les membres de notre famille en guise de reconnaissance pour le rôle joué dans l’histoire. De nombreuses personnes de la région identifient eux-mêmes le château et notre famille comme faisant partie intégrante de leur passé. Il est symptomatique de constater que le patri-moine culturel crée une sorte de cohésion. Je suis convaincu qu’une famille possédant un château doit utiliser son bien à des fins de rassemblement culturel.

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Un trait d’union entre le passé et l’avenir

C’est le cas ici au château ? Nous avons créé Historalia pour les co-médies musicales. L’objectif est de tirer pleinement profit du décor historique of-fert par le château pour aborder l’histoire d’une manière accessible. Pas de visite touristique du château avec un guide en-nuyeux qui lasse tout le monde au bout de vingt minutes. Le château et la nature qui l’entoure sont utilisés pour créer un spectacle populaire qui permet de faire revivre l’histoire. L’année dernière, le spectacle intitulé « Marie Antoinette » a fait office de baptê-me du feu. Nous avons accueilli pas moins de 22 000 spectateurs ! Cette année, nous avons réussi à attirer quelques co-médiens renommés qui, nous l’espérons, vont nous permettre de séduire encore plus de monde. Ainsi, le rôle principal sera tenu par l’acteur flamand Lucas Van den Eynde. Il interprétera le rôle d’Albert 1er, qui est aussi le nom du spectacle. Bar-bara Dex fait également partie du casting, pour citer un autre nom bien connu en Flandre.

A quoi devons-nous nous attendre avec vos comédies musicales ? La Libre Belgique a récemment qualifié notre spectacle de « Broadway en Campine ». Il s’agit véritablement d’une comédie musi-cale professionnelle avec des acteurs pro-fessionnels, des danseurs, des figurants,... 200 personnes sur une scène de 600 m² !

Nous travaillons également avec des che-vaux et des calèches sortant des bois. C’est donc une toute autre expérience que dans une salle. Nous ne sommes en effet pas limités à une scène. Tous les éléments du domaine historique sont utilisés pleinement. Cette année, nous pouvons jouer jusqu’à 15 soirs, du moins si nous parvenons à faire salle comble. Nous devons attendre de voir si ça marche, mais la vente des tickets a déjà bien démarré. J’espère que nous pour-rons nous montrer à la hauteur des attentes élevées du public. Nous allons tout faire pour en tout cas.

Et donc, à nouveau, ces comédies musicales constituent un prétexte pour mettre l’histoire en exergue, de manière accessible…Tout à fait. Il y a énormément de choses à dire sur Albert 1er et sur ce qu’il a signi-fié pour notre pays, mais aussi à l’étran-ger. Il est très important de faire (re)vivre l’histoire belge. Dans notre pays, elle est malheureusement trop vite oubliée. Or, il est primordial de bien connaître l’histoire pour prendre de bonnes décisions dans le présent. Sans racine, un arbre ne peut pas pousser. Il en va de même pour un peuple sans racine. C’est comme une maison qui a été bâtie sur le sable, sans fondation.

Ne s’agit-il pas d’une tendance globale au-jourd’hui : les gens sont trop préoccupés par le présent, mais trop peu par le passé ou l’avenir ?Il est difficile d’appréhender correctement l’avenir si on ne fait pas preuve de maîtrise et/ou de respect du passé. En tant que châtelains, nous sommes une sorte de

trait d’union entre le passé et l’avenir. Les gens qui ont eu de la chance dans la vie et ont les moyens nécessaires doivent es-sayer de rendre quelque chose à la com-munauté. Il ne s’agit pas nécessairement d’argent, mais plutôt d’idées et d’efforts. Nous devons bien réfléchir à la préser-vation de notre planète. Pas pour nous-mêmes, mais pour nos enfants et nos petits-enfants. D’où mon intérêt énorme pour l’écologie. Mon objectif est de rendre les besoins énergétiques du château aus-si indépendants que possible des éner-gies fossiles. Nous utilisons des pompes à chaleur pour chauffer le château. Nous produisons donc notre propre électricité grâce à ce système ingénieux. Depuis six mois, je roule en BMW i3 dans le cadre d’une formule de leasing financier chez ALD Automotive. Je recharge cette voi-ture simplement avec l’énergie produite au château. J’effectue quotidiennement un aller-retour de 60 kilomètres entre Westerlo et Bruxelles. Je suis équipé d’un prolongateur d’autonomie dans un souci de sécurité, mais je n’en ai encore jamais eu besoin. C’est tellement bon de pouvoir se déplacer avec l’énergie qu’on produit soi-même. Et en plus, qu’il est agréable de rouler en voiture électrique. Le silence ! À tester sans l’ombre d’un doute !»Nous n’y manquerons pas Simon. Merci pour le temps consacré... et le café !

Plus d’informations sur le spectacle Albert 1er sur historalia.be

« Les gens qui ont eu de la chance dans la vie et ont les moyens nécessaires doivent essayer de rendre quelque chose à la communauté. »

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Évasion

manière dont ils flottaient et tentaient de lut-ter contre le vent l’ont intrigué. A tel point qu’il a commencé à suivre des cours de voile. Quand il s’est senti suffisamment à l’aise et en confiance sur l’eau, les enfants ont pu l’accompagner. Je me souviens très bien, c’était au lac de Veere, aux Pays-Bas. Mon père avait loué un BM, un bateau de petite taille, mais massif, lourd et donc stable, avec lequel toute la famille a vogué d’île en île.

Quand l’envie de faire de la voile a-t-elle com-mencé à vous démanger ? Ma sœur aînée, de trois ans mon aînée, a suivi son premier stage de voile à l’âge de 8 ans. Quand j’ai vu ce qu’elle y ap-prenait, j’ai bien sûr voulu en faire autant. Hélas, j’étais encore bien trop jeune. Je devais encore attendre. Une fois la barre des 8 ans atteinte, je me réjouissais d’ef-fectuer un stage de voile durant l’été. Mais le sort s’acharnait : entre-temps, l’âge mi-nimum était passé à 10 ans. Lors d’une

Remontons un peu dans le temps. Quand avez-vous découvert la voile ?C’était en 1976. J’avais alors 5 ans. Lors d’une promenade avec mon père, nous avons aperçu quelques voiliers en action. La

Une chose est sûre, cet été sera sportif. Le coup d’envoi sera lancé en France avec l’Euro de foot et nous maintiendrons le cap avec la grand-messe du sport qui se tient tous les 4 ans  : les Jeux olympiques de Rio. Espérons que notre délégation belge parvienne à y décrocher quelques médailles. Il y a 20 ans, le skipper Sebastien (ou Sebbe, comme il préfère être appelé) Godefroid figurait dans la délégation belge à Atlanta. Il y a d’ailleurs remporté une médaille d’argent. Il a récemment conclu un partenariat avec ALD Automotive. L’occasion pour SMILE de parler avec lui de sa passion qui rythme sa vie depuis 40 ans déjà.

« Essayer de prévoir l’imprévisible »rencontre fortuite avec le président d’un club nautique sur le lac du Galgenweel, à Anvers, mon père lui a raconté ma mé-saventure. Cet homme a accepté de faire une entorse au règlement et m’a permis d’apprendre les ficelles du métier. Deux semaines à peine après ma première le-çon, je participais déjà à ma première compétition. Il n’était pas encore question de talent, mais plutôt de motivation. Je voulais naviguer tous les week-ends, par tous les temps. Le lac était à moitié gelé ? Peu importe, je voulais sortir le bateau  ! Ne dit-on pas que c’est en forgeant qu’on devient forgeron ?

La voile requiert-elle des moyens financiers im-portants ? Pour simplement prendre un peu de bon temps et faire quelques sorties, ça ne coûte pas forcément cher. Un bateau bon marché peut faire l’affaire. Evidemment, il restera un tantinet plus coûteux qu’un

Sebastien (Sebbe) Godefroid, skipper

20Sport

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vélo. Mais pour environ 1 000 à 3 000 eu-ros, on peut se faire plaisir avec un beau bateau résistant. On peut évidemment aussi s’affilier à un club nautique, qui met des bateaux à la disposition de ses membres. Une inscription annuelle avoi-sine les 100 euros, ce qui n’est pas plus élevée que pour un autre sport. Malheu-reusement, les skippers ne sont pas très nombreux à l’heure actuelle. La plupart des clubs sont donc ravis d’accueillir un nouvel arrivant pour lui apprendre les fi-celles du métier sans que celui-ci ne doive débourser une fortune.

Qu’est-ce qui fait de la voile un sport si agréable ?La voile nous permet de ne jamais vivre deux fois la même aventure. Tout est fonction du vent. Tantôt, il y en a un peu plus, tantôt un peu moins. Parfois, il se met à changer de direction soudainement, changeant ainsi la configuration des vagues... Il faut apprendre à évaluer l’humeur du vent et son effet sur

les vagues et le courant. Moi-même, qui suis pourtant un vieux de la vieille dans le monde de la voile, je me retrouve encore régulière-ment dans des situations qui me forcent à bien réfléchir avant d’agir. C’est cette impré-visibilité qui constitue le défi majeur. Il faut es-sayer de prévoir l’imprévisible.

Aujourd’hui, vous avez arrêté la compétition, mais vous entraînez d’autres sportifs. En tirez-vous la même satisfaction ?Depuis quelques années, je m’investis en ef-fet énormément dans la formation de jeunes Belges dans un club de Duinbergen, le Royal Belgian Sailing Club (RBSC). Il est très agréable de travailler avec les jeunes et de les encourager à se perfectionner. Beaucoup d’enfants n’ont qu’une idée en tête en ren-trant de l’école : leur sport. Cette évolution de leur motivation est formidable à suivre. Parmi eux, certains avaient à peine 6 ans quand je les ai connus. Aujourd’hui, ce sont des ado-lescents et ils participent aux championnats du monde !

L’objectif est donc bien de faire de ces jeunes de champions de la discipline… Du 16 au 22 juillet, le RBSC organise les championnats du monde en Formule  16, la catégorie la plus élevée chez les jeunes, juste avant le niveau olympique. Les cham-

pionnats du monde étant organisés en Bel-gique et notre pays recelant plusieurs jeunes skippers de talent, notre objectif est effecti-vement de décrocher le plus grand nombre de médailles possible lors de cette compéti-tion. Par ailleurs, c’est en partie grâce à ALD Automotive, qui sponsorise le RBSC, que le club est en mesure d’organiser un tel évé-nement.

Récemment, vous avez vous-même conclu un partenariat avec ALD Automotive ? Le choix d’ALD Automotive s’est fait assez vite. Cette grande entreprise est incontour-nable. Quand j’ai appris qu’ALD Automotive était intéressée de sponsoriser le monde de la voile, j’ai tenté ma chance. Après un pre-mier entretien, ils ont montré de l’intérêt et nous avons défini notre partenariat. Je roule maintenant dans une de leurs voitures, une Jaguar XE. Nous ne collaborons pas depuis bien longtemps, mais je peux vous dire que cette entreprise, si grande soit-elle, dispose d’un atout majeur  : le sens du contact hu-main. J’ai senti que la poignée de main mar-quant notre accord était bien plus importante que des signatures en bas de paperasses et de contrats.

« Je voulais naviguer tous les week-ends, par tous les temps. »

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Les Ardennes abritent d’innombrables vallées cachées, forêts sombres et rivières sauvages, chacune ayant sa propre histoire, qui s’est généralement transmise de génération en génération. La Route des Légendes est un itinéraire de 50 km qui vous permet de découvrir ces récits et, par la même occasion, les Ardennes dans leurs détails les plus intimes. Les fées virevoltant autour du village de Les Hayons, près de Bouillon, les nutons qui gardent la Vallée de la Lesse, le cheval Bayard qui transporte les Quatre Fils Aymon à travers les forêts des Ardennes, de Montauban à Bogny-sur- Meuse… Enfourchez votre vélo ou prenez la voiture et laissez-vous ensorceler ! Vous pouvez effectuer l’itinéraire d’une traite ou en 12 étapes.Des activités pour enfants sont prévues tout au long du parcours.visitardenne.com

Le temps que nous passons en famille est trop précieux pour ne pas en profiter à 200%. Cependant, il n’est pas toujours facile de trouver l’inspiration pour des activités d’intérieur ou en plein air originales. Mais voici une sélection pour tous les goûts…

Family time = quality time

Au bistrot De Kinderbrouwerij à Reningelst, la présence d’en-fants n’est pas simplement tolérée, elle est tout bonnement obligatoire. Les activités sont d’ailleurs taillées sur mesure pour eux  : jeux populaires, spectacles de musique, de théâtre ou de danse, balades découvertes à pied ou à vélo et même « en poussette ». On n’a pas lésiné sur les moyens pour ravir tota-lement les plus jeunes ! Pendant qu’ils savourent un jus bio à base des fruits du jardin ou une glace au lait de ferme, papa et maman peuvent déguster une Rookop ou une Keikoppenbier, les bières bios de l’établissement. Ensuite, les parents peuvent bien évidemment participer activement à toutes sortes d’acti-vités avec leurs petits bouts. Le bistrot De Kinderbrouwerij est installé dans les bâtiments de l’ancienne brasserie St.-Joris à Reningelst, près de Poperinge. Jusqu’aux vacances d’au-tomne, le bistrot familial est ouvert les samedis et dimanches de 14 h à 18 h 30. En juillet et en août, il est également accessible les mercredis et jeudis. kinderbrouwerij.com

«ROUTE DES LÉGENDES» DANS LES ARDENNES

AU BISTROT AVEC LES ENFANTS !

Évasion

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Combiner sport et famille n’est pas toujours chose aisée. À qui confier les enfants  ? Qui va les déposer et les ré-cupérer  ? L’ASBL Family Sport vous donne un coup de pouce pour gérer votre temps  : rendez-vous au gymnase d’Auderghem pour une bonne dose d’exercices en famille ! Chaque séance commence par un échauffement collectif. Les parents et les enfants peuvent ensuite se défouler sé-parément. Les parents se rendent à la salle de sport pour un entraînement ou des exercices plus intenses tandis que les enfants s’amusent lors de chouettes activités favorisant leur motricité. Pour les étirements et les assouplissements, petits et grands sont à nouveau réunis. familysport.be

SPORT EN FAMILLE

La bonne vieille chasse au trésor a bien évolué. Les cartes et plans ont laissé place au récepteur GPS. Et grâce à l’Internet, n’importe qui peut cacher un trésor et en avertir la Belgique entière. La terre entière, même. C’est ce qu’on appelle le geocaching, une activité qui permet d’allier sportivité, découverte d’endroits les plus insolites et détente en famille.Le principe est simple : quelqu’un cache à un endroit déterminé une boîte étanche, dans laquelle il place un certain nombre d’objets, ayant plus au moins de valeur. Cette boîte doit contenir, au minimum, un « livre de bord ». Ensuite, à l’aide d’un récepteur GPS, il détermine les coordonnées exactes de la cachette, qu’il publie ensuite sur Internet. Ces coordonnées seront vues par d’autres personnes, qui, avec leur récepteur GPS, iront à la recherche de la cache. S’ils la trouvent, ils signent le livre, et ont le droit de prendre un objet, à condition de le remplacer par autre chose. Le contenu de la cache change ainsi continuellement.geocaching.be

TROUVEZ LE TRÉSOR !

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Made in Belgium24

La mozzarella des Ardennes

Patrick Cornelissen a décidé de troquer ses vaches contre des bufflonnes pour fabriquer une authentique mozzarella « made in Belgium » dans la campagne de Neufchâteau.

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UNIQUE EN BELGIQUEA l’époque, et c’est toujours le cas actuel-lement, personne en Belgique ne produisait de lait de bufflonne. Patrick Cornelissen a donc dû tout apprendre par lui-même. « J’ai suivi plusieurs formations en Belgique (Ciney, Acremont), mais aussi en France. C’est à Mamirolle, près de Besançon, que j’ai appris les techniques de pâte filée. Mon formateur est également venu ici pour m’aider dans l’exploitation. Quant aux bêtes, si elles sont bien d’origine italienne, je les ai achetées dans le Cantal. »

DE 12 À 100 BUFFLONNESEn 2009, l’élevage de Neufchâteau ne comptait que 12 bufflonnes, et un buffle pour la reproduction. Le troupeau est passé à 24 bêtes l’année suivante, et aujourd’hui l’élevage compte une centaine de têtes. «  Les bufflonnes constituent une sous-es-pèce bovine, ce qui signifie qu’on ne sait plus les croiser avec d’autres bovins. Ce sont des bêtes rustiques, qui s’adaptent très bien à notre climat. Leur traite est iden-tique à celle des vaches, moyennant une petite adaptation de la machine à traire. »

2.200 BOULES PAR SEMAINELors de notre visite, Buffl’Ardenne produisait environ 150 litres de lait par jour, ce qui permet de fabriquer plus ou moins 2.200 boules de fromage chaque semaine. «  Le problème, c’est que le rythme de production laitière des bufflonnes est décalé par rapport à la demande. La mozzarella est en effet un produit d’été, mais les bufflonnes produisent davantage de lait durant l’hiver. Ce qui nous amène à fabriquer d’autres fromages que la mozzarella. Cet hiver, nous proposons par exemple un fromage ‘à cuire’, proche du panir indien, qui est également fabriqué avec du lait de bufflonne. » A découvrir…

bufflardenne.be

PAUVRE EN CHOLESTÉROLSi l’élevage de bufflonne ne présente pas de difficulté particulière, il n’en va pas de même pour le travail du lait. «  Il est très différent de celui des vaches. Plus riche en matière grasse, en protéines et en oligo-éléments, il ne contient pas de bêtacarotène, ce qui lui confère sa couleur si blanche. Ce lait est également très bon pour la santé car, même s’il est plus gras, il est pauvre en cholestérol et riche en oméga 3. »

UN TRAVAIL COMPLIQUÉLa fabrication de la mozzarella de bufflonne est un travail particulièrement compliqué. « On ajoute un ferment pour acidifier le lait, puis il faut l’emprésurer avant de trancher le caillé. Après avoir séparé le sérum du caillé, on mélange ce dernier avec de l’eau très chaude (90, voire 100 degrés). La masse devient alors lisse et homogène, ce qui permet de faire les boules. Mais le résultat final dépend aussi de certains paramètres que je ne contrôle pas, comme la météo, la qualité de l’herbe ou encore la fréquence des vêlages. »

Autoroute E411, sortie Neufchâteau. Après quelques kilomètres de route, à la sortie du petit village de Semel, ce ne sont plus des vaches qui pâturent paisiblement dans les champs, mais bien des bufflonnes, les fe-melles des buffles. Accrochée à un poteau, une pancarte indique Buffl’Ardenne. Les bâtiments se trouvent en contrebas, iden-tiques à ceux d’une ferme traditionnelle, avec étable, laiterie et prairies à perte de vue. Le propriétaire des lieux, Patrick Corne-lissen, nous accueille dans la cour. En 2009, cet agriculteur a eu une idée un peu folle : laisser tomber l’élevage de vaches laitières pour se lancer dans la production de fro-mage. Et pas n’importe lequel. De la moz-zarella, fabriquée avec du lait de bufflonne, dans la plus pure tradition italienne. « Dans ma famille, on est agriculteur de père en fils depuis plusieurs générations. D’abord en Flandre, jusqu’au moment où mon père a acheté les terrains de Neufchâteau en 1976. J’ai commencé à travailler dans l’exploita-tion en 1984 et j’ai produit du lait pendant 25 ans. Mais en 2009, j’en ai eu ras-le-bol des fluctuations du marché et de l’instabilité des prix. C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée des bufflonnes. »

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«  Mobility Inspiration Day  »  : une dénomination alléchante, de l’avis des 190 personnes qui se sont récemment réunies dans les locaux d’Engie Bruxelles autour de deux orateurs passionnants. A savoir Tom Palmaerts, Trendwatcher, et Luc de Brabandere, Corporate Philosopher.

ALD Mobility Inspiration Day

Ils ne sont spécialistes de la mobilité ni l’un, ni l’autre. Et pourtant, rien d’étonnant à ce qu’ils soient les invités de ce « Mobility Ins-piration Day  ». Depuis plusieurs années, les politiques et les experts en tout genre dominent le débat sur la mobilité, mais ils ne détiennent pas toutes les réponses à la congestion croissante. En effet, la réflexion sur la mobilité exige non seulement des so-lutions techniques, mais aussi de l’imagina-tion et une démarche qui sort des sentiers battus. Selon Tom Palmaerts, nous sommes parfois submergés de prouesses technolo-giques alors qu’il n’a pas clairement été établi que nous en avons besoin. Ce n’est qu’en se basant sur l’homme qu’on trouve des solutions utiles. Tom Palmaerts est éga-lement convaincu que notre avenir en gé-néral – mais certainement aussi celui de la mobilité – va se déployer à travers plusieurs scénarii simultanés. Selon lui, des solutions high-tech - comme les drones pour livrer des colis, par exemple - pourront parfaite-

ment coexister avec les coursiers à vélo low-tech qui peuvent utiliser leur flexibilité et leurs émissions zéro dans les centres urbains.

LE SMARTPHONE OUVRE TOUTES LES PORTES (DE LA MOBILITÉ)En fin de compte, Tom Palmaerts estime que nous sommes dans une vie en version bêta constante. Le monde et la société évoluent si rapidement que l’offre de mobilité ne peut qu’anticiper et changer en permanence. En outre, la connectivité aura un impact énorme sur notre mobilité : la multi-modalité sans fil, de nouvelles formes de covoiturage et de leasing... avec le smartphone comme clé uni-verselle. Tom Palmaerts pense que la notion de propriété sera de plus en plus reléguée au second plan et que les concepts tradition-nels de leasing feront place à des formules hyper flexibles dans lesquelles vous n’op-terez plus pour un seul véhicule, mais pour celui dont vous avez besoin à un moment déterminé. Mais Tom Palmaerts entrevoit

L’imagination est la clé de l’avenir

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aussi la manière dont de nouvelles formes de cohabitation ouvrent la voie à une offre de mobilité différente. Il cite les exemples du leasing pour un groupe d’amis ou pour toute une famille. La voiture fera toujours partie de notre mobilité, mais, selon lui, le moment et la manière de son utilisation seront vraisem-blablement abordés différemment à l’avenir.

UNE FEUILLE BLANCHE COMME TREMPLIN POUR LA CRÉATIVITÉDans son discours, Luc de Brabandere a utilisé une seule fois le mot « mobilité ». Ce qui n’a pas empêché les participants de regagner leurs pénates avec de nouvelles idées plein la tête. Les solutions créatives en termes de mobilité n’émergent que si l’on part d’une feuille blanche. Il a cité l’exemple de l’avion : ce n’est que lors-qu’on a cessé d’imiter les oiseaux qu’on a accompli des progrès. Il a également pris l’exemple d’un café où on ne paie pas pour une boisson, mais pour le temps qu’on y

passe. Ce principe s’applique également à la mobilité : il ne faut pas partir d’idées fixes, mais bien d’une sorte de naïveté libé-ratrice pour trouver des solutions de mobi-lité innovantes. Selon Luc de Brabandere, une telle créativité exige un « mode de pen-sée transfrontalier » et c’est un processus qui n’émerge pas spontanément, mais qui résulte de la pratique. Les participants sont rentrés chez eux avec trois autres conseils : réapprendre à être surpris, réapprendre à observer avec une « vision claire » et last but not least : « Ne jamais abandonner »

CONCLUSIONLes deux orateurs ont apporté une con-tribution passionnante au débat sur la mobilité par le fait qu’ils ne sont pas des spécialistes en la matière. L’état d’esp-rit qu’ils nous préconisent tous deux est « d’être ouvert à l’inconnu et au non-évident ». La manière dont nous nous déplacerons demain va au-delà de la simple évolution des modes de trans-port que nous connaissons aujourd’hui.

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