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Léonidas Une histoire de famille Base jump Planer ou mourir Salon de Bruxelles Spectacle garanti Richard Branson « Screw it, let’s do it ! » Maserati Un siècle de passion Gastronomie Des bulles « made in Belgium » MAGAZINE PERIODIQUE D’ALD AUTOMOTIVE JANVIER 2015 #4

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Léonidas Une histoire de familleBase jump Planer ou mourirSalon de Bruxelles Spectacle garantiRichard Branson « Screw it, let’s do it ! »

MaseratiUn siècle de passion

Gastronomie Des bulles « made in Belgium »

MAGAZINE PERIODIQUE D’ALD AUTOMOTIVE

JANVIER 2015#4

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(L/100KM): 4,3 - 7,7 CO2 (G/KM): 113 - 179Action SMS valable jusqu’au 31/12/2014. Informations environnementales (A.R. 19/3/2004) hyundai.be.

En tant qu’indépendant, vous vous dépensez chaque jour sans compter pour votre affaire et vos clients. Et naturellement, votre vie privée et votre famille ont tout autant d’importance à vos yeux. Alors, joignez l’utile à l’agréable et offrez-vous une voiture de société confortable. Connaissez-vous la Hyundai i40 Business Edition ? Une voiture parfaitement équipée à un prix très intéressant et une formule de leasing particulièrement attractive. Vous prendrez autant de plaisir à la conduire dans votre vie professionnelle que pour vos escapades familiales. Nos Business Editions sont destinées exclusivement aux personnes assujetties à la TVA. Comme vous, donc.

Équipement de série :

Système start/stop (ISG) - Système de navigation avec caméra de recul intégré - Air conditionné automatique - Système audio Premium avec amplificateur externe et subwoofer - Keyless go : système clé mains libres - Rétroviseurs extérieurs électriques rabattables - 5 ans de garantie, sans limitation de kilométrage - …

Plus d’infos sur hyundai.be/BusinessSolutions

Hyundai i40 Business Edition Pensez à vous

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Cher lecteur, chère lectrice,

Permettez-moi tout d’abord, au nom d’ALD Automotive, de vous souhaiter une année 2015 épanouissante, que ce soit à titre professionnel ou privé. De notre côté, cette nouvelle année s’annonce d’ores et déjà haute en couleurs. Avec un objectif principal : vous offrir une qualité de service irréprochable. Pour y parvenir, nous avons mis sur pied un département Customer Care capable de répondre rapidement à toutes vos questions. Pour le joindre, un seul numéro de téléphone : 02 706 41 41. Il vous permet d’entrer directement en contact avec l’un de nos collaborateurs sans perdre de temps avec les habituels menus téléphoniques. Simple et efficace !

Chez ALD Automotive, nous partons également du principe que les clients ne peuvent être entièrement satisfaits que si les employés sont heureux dans leur travail. Selon les dernières enquêtes menées au sein de l’entreprise, il apparaît que nos collaborateurs sont particulièrement motivés par leur travail. Un état d’esprit positif que nous continuerons à promouvoir à l’avenir.

Service optimal, mentalité positive… A ces deux piliers de notre « politique clients » vient s’ajouter notre devise : « Make it simple, make it happen ». C’est la raison pour laquelle nous lançons une série de produits aussi innovants qu’utiles pour la gestion quotidienne des contrats de leasing (site Internet, applications digitales, …). Autant d’initiatives qui feront de votre contact avec ALD Automotive une expérience riche en satisfaction.

Excellente lecture.

Miel HorstenManaging Director ALD Automotive

editoJANVIER 2015#4

sommaire

03

1206

04 BACK OFFICE ALD Eco05 NEWS06 ON THE MOVE ALD poolbike : le vélo dans l’air du temps08 CLIENT À L’HONNEUR Léonidas : une histoire de famille10 GASTRONOMIE Ruffus : des bulles « made in Belgium »12 RENCONTRE Richard Branson : « Screw it, let’s do it! »14 DÉCOUVERTE Maserati : un siècle de passion16 ALIMENTATION Des insectes dans votre assiette18 AUTO Salon de Bruxelles : spectacle garanti22 MADE IN BELGIUM Fabienne Delvigne : « Je refuse la facilité »24 SPORT Cédric Dumont : « Planer ou mourir »26 ENVIRONNEMENT Aquaponie : échange de bons procédés

COLOPHON AXUS SA, agissant sous sa dénomination commerciale ALD AutomotiveRue Colonel Bourg 120 – 1140 Evere – 02 706 41 11 – www.aldautomotive.beEditeur responsable - MIEL HORSTENCréation - ACTIVE - 02-467 61 50 - www.activeonline.bePublicité - PATRICK QUATENNENS – [email protected]

Loi relative à la protection des données à caractère personnel : les données à caractère personnel seront transmises et reprises dans un fichier d’AXUS S.A., ayant son siège social Rue Colonel Bourg 120 à 1140 Evere, le responsable du traitement. Les données à caractère personnel seront utilisées par ALD Automotive pour les finalités suivantes : la gestion des relations précontractuelles et contractuelles, la prévention d’abus et d’irrégularités, l’établissement de statistiques et de tests, l’assistance et l’information aux conducteurs et le lancement d’une enquête de satisfaction parmi les conducteurs. Les données à caractère personnel peuvent être transmises par ALD Automotive à des tiers qui sont en relation contractuelle avec AXUS, y compris les fournisseurs et les sous- traitants. Vous disposez d’un droit d’accès et de rectification de vos données à caractère personnel en contactant ALD Automotive par écrit à l’adresse susmentionnée. Ce magazine est protégé par le droit d’auteur. Son contenu est purement informatif et n’a aucune valeur contractuelle.

(L/100KM): 4,3 - 7,7 CO2 (G/KM): 113 - 179Action SMS valable jusqu’au 31/12/2014. Informations environnementales (A.R. 19/3/2004) hyundai.be.

En tant qu’indépendant, vous vous dépensez chaque jour sans compter pour votre affaire et vos clients. Et naturellement, votre vie privée et votre famille ont tout autant d’importance à vos yeux. Alors, joignez l’utile à l’agréable et offrez-vous une voiture de société confortable. Connaissez-vous la Hyundai i40 Business Edition ? Une voiture parfaitement équipée à un prix très intéressant et une formule de leasing particulièrement attractive. Vous prendrez autant de plaisir à la conduire dans votre vie professionnelle que pour vos escapades familiales. Nos Business Editions sont destinées exclusivement aux personnes assujetties à la TVA. Comme vous, donc.

Équipement de série :

Système start/stop (ISG) - Système de navigation avec caméra de recul intégré - Air conditionné automatique - Système audio Premium avec amplificateur externe et subwoofer - Keyless go : système clé mains libres - Rétroviseurs extérieurs électriques rabattables - 5 ans de garantie, sans limitation de kilométrage - …

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Hyundai i40 Business Edition Pensez à vous

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04 Back Office

A l’instar des deux autres « Inspiration Teams », ALD Eco est composée de membres (7 au total) venant d’horizons très différents : achats, facility manage-ment, ventes, ressources humaines, IT. Autant de départements au sein desquels la notion de développement durable peut s’inscrire comme ligne directrice. Une ma-nière de concrétiser sur le terrain les en-gagements inscrits dans la charte d’ALD Automotive.

DES INITIATIVES CONCRÈTESConcrètement, ALD Eco publie régulière-ment, via le réseau social de l’entreprise, ALD Buzz, une série d’informations utiles pour adopter un comportement éco-res-ponsable, que ce soit au travail, à la mai-son, ou sur le chemin entre les deux.

SEMAINE DE LA MOBILITÉDurant la semaine de la mobilité, qui s’est déroulée du 15 au 19 septembre derniers, ALD Eco a ainsi encouragé le personnel

ALD EcoAprès ALD Gives Back et ALD Sport, c’est au tour d’ALD Eco de vous faire découvrir les coulisses d’ALD Automotive. Comme son nom l’indique, cette troisième « Inspiration Team » s’est fixée comme mission de promouvoir l’éco-responsabilité au sein de l’entreprise.

des prix de l’efficacité environnementale organisée par la Société Générale (mai-son-mère d’ALD Automotive) le 20 no-vembre dernier à Paris.

Dans le cadre de sa politique environne-mentale, la Société Générale a mis en place une taxe carbone interne dont les revenus ont pour but de financer des ini-tiatives environnementales à travers le monde. Pour cette seconde édition, 3,2 millions d’euros ont été redistribués aux 35 initiatives lauréates, saluant ainsi l’en-gagement pour un meilleur respect de l’environnement.

ALD Belgique s’est distinguée en gagnant 3 prix. Le premier pour la mise en place du télétravail pour tous les collaborateurs, le second pour le développement et la promotion d’ « ALD companybike & ALD poolbike », et le troisième pour l’encoura-gement à utiliser le vélo comme moyen de déplacement.

d’ALD Automotive à utiliser des modes de déplacements alternatifs. 135 d’entre eux ont joué le jeu, et 23 ont testé les vélos électriques (certains ont même effectué le trajet Louvain-Bruxelles à vélo !). Au total, plus de 58% des employés d’ALD Auto-motive ont testé la mobilité alternative du-rant cette semaine.

TRI DES DÉCHETSParmi les initiatives prises par ALD Eco, la mise en œuvre du tri des déchets et la suppression des gobelets en plas-tique et des poubelles individuelles a été largement plébiscitée. La réduction du volume de déchets « papiers » et « plastiques » constitue en effet un outil efficace pour la promotion d’un com-portement éco-responsable au sein de l’entreprise.

ALD AUTOMOTIVE BELGIQUE MISE À L’HONNEURALD Automotive Belgique a été mise à l’honneur lors de la cérémonie de remise

Remise des prix de l’efficacité environnementale

à la Société Générale.

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Chez ALD Automotive, faciliter la vie de nos conducteurs fait partie de nos priorités. Pour y parvenir, nous réfléchissons constamment à la meilleure manière de vous servir. C’est ainsi qu’est né le département Customer Care. Bien plus qu’un call center, il est composé d’une équipe de Customers Advisors qui répondent à toutes les questions relatives au contrat, à une panne, un changement de pneus… Vous pouvez aussi les contacter quand vous avez besoin d’assistance ou pour prendre rendez-vous en cas de bris de vitre. Un seul numéro à retenir : 02 706 41 41.

News

05

L’hiver est là, avec ses températures glaciales et ses routes glissantes. Pour vous aider à prendre le volant en toute sécurité, ALD Automotive a développé un tout nouveau site Internet rempli d’informations utiles et de conseils pratiques. De la conduite aux accessoires en passant par les vérifications techniques ou les pneus hiver, wintertips.aldautomotive.be vous donne les meilleurs conseils pratiques pour passer un hiver sans souci. Vous pouvez également tester vos connaissances grâce à un quizz accompagné de son correctif.wintertips.aldautomotive.be

WINTERTIPS

CUSTOMER CARE

VOITURE DU MOIS : MERCEDES-BENZ A 180 CDIGrâce à ses excellentes relations avec les constructeurs automobiles, ALD Automotive vous propose chaque mois une voiture à un prix particulièrement avantageux. Pour le mois de février, c’est la Mercedes-Benz Classe A qui bénéficie de cette promotion. La version A 180 CDI, équipée du Pack Business, est proposée à 440 euros/mois HTVA sur base d’un contrat de location long terme de 48 mois/120.000 km. Le Pack Business comprend notamment la peinture métallisée et le GPS Map Pilot Becker. Rendez-vous sur carofthemonth.aldautomotive.be/ pour en profiter à partir du 1er février 2015.

A partir de

€ 440/mois HTVA

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On the move06

Leader en matière de solutions de mo-bilité, ALD Automotive répond à la ten-dance écologique de plusieurs manières. Dans le numéro précédent de Smile, nous vous parlions déjà d’ALD switch qui vous permet d’échanger temporairement votre véhicule principal contre un modèle plus grand ou plus petit. Mais ce n’est certainement pas tout. Chez ALD Au-tomotive, vous avez le choix parmi ALD electric qui propose une vaste gamme

Témoignage :

ALD poolbikeLe vélo dans l’air du temps…On recourt trop souvent à la voiture de société pour les petites distances dans et autour de l’entreprise, alors que le vélo est une alternative qui tombe sous le sens. Pour ce type de petits trajets, ALD Automotive a conçu ALD poolbike.

de véhicules écologiques, Railease qui combine la voiture et le train (et le tram, le bus ou le métro) et ALD companybike qui offre la possibilité de se rendre au tra-vail à vélo. Le programme ALD newmo-bility comprend aussi 7 Wheel Lease qui permet de combiner les 4 roues d’une voitures et les 3 roues d’un scooter, ainsi que Mobispot qui permet de travailler et tenir des réunions dans des bureaux de « coworking ». Enfin, ALD Automotive a

également mis en place une autre solu-tion liée au vélo : ALD poolbike.

SIX VÉLOS PRÊTS À L’EMPLOIAvec ALD poolbike, ALD Automotive vous encourage à utiliser le vélo pour vos dé-placements (professionnels) courts. ALD poolbike, c’est six vélos pour hommes et/ou dames munis d’un sac pour transporter les choses nécessaires, comme votre or-dinateur portable, tablette ou bloc-notes.

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Avec ALD poolbike, ALD Automotive vous encourage à utiliser le vélo pour vos déplacements courts.

Ces vélos sont garés dans un range-vélos élégant qui peut être personnalisé avec le logo de votre entreprise. En outre, vous pouvez compter sur une assurance, une assistance et un entretien des vélos.

APPORTEZ VOTRE PIERRE « VERTE » À L’ÉDIFICELes avantages d’ALD poolbike sont in-contestables. Vous contribuez aux efforts en matière de lutte contre le réchauffe-ment climatique. En tant qu’employeur, les vélos de pool vous permettent de réduire le budget global lié aux déplace-ments de votre personnel. Enfin, vos frais sont déductibles à 100 % puisque les vélos sont utilisés pour les déplacements professionnels.

UN TEST PLUS QUE CONCLUANT CHEZ SIEMENS

L’étendue du site de Siemens à Huizingen, qui emploie plus de 1.500 personnes, a été une raison suffisante pour son responsable fleet, Sté-phane De Neef, de tester ALD poolbike pendant une semaine. À la fin de l’été de 2014, six vélos ont été mis à la disposition du personnel du site de Siemens. Quiconque était intéressé par une balade pouvait enfourcher l’un d’entre eux. Ont-ils remporté un franc succès ? « Chaque fois que j’ai voulu prendre un vélo, la station était vide, » raconte-t-il tout sourire. « Les vélos étaient utilisés pour passer d’un bâtiment à l’autre pour une réunion, pour aller vite faire une course à midi ou, tout simplement, pour se dégourdir les jambes. » Stéphane parle de l’équipement des vélos en termes élogieux. « Les sacs de rangement à l’arrière étaient particulière-ment pratiques et permettaient de transporter un ordinateur portable ou des documents en toute facilité et sans qu’ils ne soient mouillés. Il n’y avait donc aucune raison de ne pas utiliser ces vélos. »

ALD poolbike correspond à 100 % à la philosophie d’entreprise de Sie-mens. « Nous envisageons très certainement les solutions de mobilité qui offrent plus de possibilités que la voiture de société ‘traditionnelle’. Les combinaisons comme une voiture de société et un billet de train ou de bus et un vélo d’entreprise ont assurément de l’avenir. Le vélo corres-pond particulièrement bien à notre entreprise, parce que nous respec-tons, chez Siemens, un programme lié à la santé - fit at work - afin que nos collaborateurs bougent davantage pendant les heures de travail. »

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Si Leonidas résonne aujourd’hui comme l’un des plus grands chocolatiers au monde, l’histoire de Leonidas Kestekides commence timidement à la fin du 19e siècle, en Anatolie. Jusqu’à ses 18 ans, Leonidas vivote en vendant des sorbets et des confiseries en compagnie de son frère. Mais le jeune homme a de l’ambition et rejoint l’Italie pour devenir négociant en vin. Plus tard, il traverse l’Atlantique où il

Aventurier dans l’âme, Leonidas Kestekides a décidé très tôt de partir à la conquête de son destin. Aujourd’hui, ses descendants perpétuent le savoir-faire du chocolat belge aux quatre coins du monde.

08 Client à l’honneur

La collaboration entre Leonidas et ALD Automotive remonte à une dizaine d’années.

Une histoire de famille

revient à ses premières amours : la confi-serie. Son premier contact avec la Bel-gique remonte à 1910, lorsqu’il participe à l’Exposition Universelle de Bruxelles en compagnie de la délégation grecque. C’est là qu’il rencontre Joanna Emelia Teerlinck, dont il tombe amoureux. Tous deux s’établirent finalement à Gand, en 1913, où Leonidas ouvre son premier sa-lon de thé au 34 de la Veldstraat.

LÉONIDAS

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LÉONIDAS

DE GAND À BRUXELLES Le succès aidant, Gand devient trop petit et Leonidas ouvre la « Pâtisserie Centrale Leonidas » à Bruxelles, rue Paul Delvaux, aidé par son neveux Basi-lio. Les affaires vont bon train et Basilio arpente les beaux quartiers pour vendre ses pralines à une clientèle aisée, avec son cheval et sa carriole. Sommé par la police de cesser son commerce am-bulant, Leonidas ouvre, en 1935, son magasin du boulevard Anspach. Deux ans plus tard, la marque Leonidas est officiellement déposée auprès de la Ville de Bruxelles.

100% BELGE Il aura fallu attendre 1968 pour que Leo-nidas ouvre sa première boutique hors de nos frontières, en France. Les Pays-Bas ont suivi en 1969, le Grand-Duché de Lux-embourg en 1975, l’Angleterre en 1978 et l’Allemagne en 1981. Depuis, Leonidas a conquis plus de 40 pays et ouvert 1.300 magasins à travers le monde. Mais l’en-semble de la production se fait toujours dans les ateliers bruxellois, à Anderlecht. « C’est du 100% made in Belgium » souligne Olivier Ghenne, Directeur Com-mercial Benefralux. « Fidèles aux principes de notre fondateur qui vantait l’authenti- cité, nous avons toujours travaillé avec des ingrédients de toute première qualité et de toute première fraîcheur. Pas de surgelé, et pas de graisses végétales. Il s’agit de chocolat pur beurre de cacao. Leonidas ne fait aucun compromis. »

RATIONALISER LA FLOTTE La collaboration entre Leonidas et ALD Au-tomotive remonte à une dizaine d’années. « A l’époque, nous n’avions que quelques voitures en flotte, réservées à la direction, et chacune était en leasing chez un loueur différent. Il a donc fallu rationaliser tout cela, et nous l’avons fait en collaboration étroite avec ALD. Aujourd’hui, notre parc belge compte une quarantaine de voitures, et ALD est devenu notre partenaire exclusif en matière de gestion de flotte. »

« UN SERVICE IRRÉPROCHABLE » Chez Leonidas, les véhicules sont essentiel-lement destinés à la direction, aux commer-ciaux et au département marketing. « Les employés disposent d’un budget mensuel

hors TVA avec lequel ils peuvent choisir li-brement leur véhicule, à conditions qu’ils répondent aux critères repris dans la car policy » explique Myrto Psychogiou, re-sponsable de la flotte depuis 2 ans. « Les marques les plus représentées dans notre parc sont Volkswagen et Audi, mais la porte est ouverte aux autres constructeurs égale-ment. Nos contrats de leasing portent sur 48 mois et 120.000 km en full service, excepté le carburant. ALD nous permet également d’adapter ces contrats sur la durée ou le kilométrage pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Outre l’élaboration de la car-poli-cy, ce sont les conseils et la qualité du ser-vice quoi font la différence. Chez Leonidas, nous proposons à nos clients une qualité irréprochable au prix le plus juste. C’est ex-actement ce qu’ALD nous propose. »

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C’est l’histoire d’un rêve. Celui de Ray-mond Leroy, diplômé en œnologie et né-gociant en vin dans la région de Binche. Depuis la fin de ses études, effectuées à Montpelier, dans le Sud de la France, il n’avait qu’une seule idée en tête : créer son propre vignoble. Ses premiers pieds de vigne, du pinot noir, il les cultive chez lui, à Faurœulx. Mais cela ne lui suffit pas et, en 2002, il plante les deux premiers hectares de chardonnay à Haulchin. Aujourd’hui, avec 18 hectares de Char-donnay, Pinot Noir et Pinot Meunier, le Vignoble des Agaises est le plus grand producteur de vin en Belgique. L’activité a pris de l’ampleur, mais la gestion reste familiale puisqu’Arnaud Leroy, fils de Ray-mond, est désormais Directeur des Ventes du domaine où est produit le Ruffus.

Capable de se mesurer aux meilleurs champagnes, le vin effervescent du Vignoble des Agaises étend sa renommée largement au-delà de nos frontières. Une incroyable success story entamée en 2002 à Haulchin, un petit village du Hainaut situé à deux pas de la frontière française.

Gastronomie

RUFFUS

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Des bulles « made in Belgium »

SOL CALCAIREA Haulchin, le terrain est particulièrement propice à la viticulture. Une bonne partie du bassin montois présente d’ailleurs la même structure de sol que la Champagne. « C’est un terroir particulièrement riche en calcaire, donc très pauvre » explique Arnaud Leroy. « Un sous-sol idéal pour la viticulture car si le terrain est trop riche, la vigne produit plus de feuilles que de raisins. D’ailleurs le nom du vignoble – Agaises – trouve son origine dans le sol calcaire puisqu’il signifie ‘terre blanche’ en picard. Quant à Ruffus, il s’agit du seigneur des lieux au XIIe siècle. »

MÉTHODE TRADITIONNELLELe Vignoble des Agaises ne produit que du vin effervescent, élaboré comme

en Champagne selon la méthode traditionnelle. « Nos 14 hectares de vignes (4 hectares nouvellement plantés ne donnent pas encore de raisin) produisent entre 100.000 et 150.000 bouteilles selon les années. Notre clientèle, composée à part égale de particuliers et de professionnels, est essentiellement belge. Nous exportons très peu pour la bonne et simple raison que nous n’arrivons déjà pas à répondre à la demande nationale. Si vous réservez vos bouteilles aujourd’hui, vous ne serez pas livrés avant juin 2016. » Il ne vous reste plus qu’à prendre les devants et stocker quelques bouteilles pour les grandes occasions. www.ruffus.be

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« Screw it,let’s do it! »

Rencontre12

La biographie du Britannique Richard Branson se lit comme un roman d’a-ventures. Né en 1950, il montre dès son plus jeune âge qu’il n’a pas l’intention d’être un enfant modèle. Élève dyslexi-que et rebelle, il est renvoyé de l’école. Un de ses professeurs lui aurait dit qu’il « finirait en prison ou millionnaire. » Vir-gin compte plus de 100 entreprises et la fortune de Branson est aujourd’hui estimée à 4,9 milliards de dollars... Le groupe est présent dans plus de 50 pays et emploie 60.000 personnes. En 1999,

Branson est fait chevalier par la reine Eli-zabeth II pour « son instinct commercial et son énergie pour représenter le Roy- aume-Uni. » Le Britannique flamboyant peut désormais se faire appeler « Sir ».

LA CLÉ DU SUCCÈSBranson fait ses premiers pas d’entrepre-neur alors qu’il est encore tout jeune, avec le magazine The Student, mais c’est en 1972 qu’il se fait réellement connaître avec la fondation de la maison de disques Vir-gin Records. Il recourra encore à maintes

Richard Branson

reprises à son concept de base – s’atta-quer aux valeurs établies sur le marché avec des prix attrayants et un regard neuf – dans le cadre de la création de sociétés et d’activités multiples. Sa déclaration la plus célèbre est « Screw it, let’s do it! » (Rien à foutre, faisons-le !). Et cette philosophie a déjà porté ses fruits plus d’une fois. Dans le sillage de Virgin Records, Branson lance Virgin Atlantic Airways en 1984, une com-pagnie aérienne qui allait s’engager dans une lutte sans merci contre British Airways, intouchable jusqu’à alors. Aujourd’hui, le

Qui est presque aussi connu que Barack Obama et ressemble à une rock star des années 80 ? Sir Richard Branson, le CEO du Groupe Virgin. Il était présent il y a peu de temps à Anvers à l’occasion du Congrès iSUP2014 (Industry & Innovative Sustainable Production, Growth & Sustainability). Smile y était aussi.

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ce également à pester, parce que les vols commerciaux sûrs ne sont clairement pas possibles à court terme.

SENSIBILITÉ SOCIALEMais Branson est bien plus qu’un hom-me d’affaires. Ami de la famille de nom-breux chefs d’État, il use et abuse de cette notoriété pour traduire sa sensibi-lité sociale et écologique en actes. En 2013, Branson décide – avec d’autres milliardaires comme Bill Gates et Warren Buffet – de léguer la moitié de sa fortune à un « monde sain, équitable et pacifique dont les générations futures pourront profiter. » En 2004, il crée Virgin Unite, une fondation sans but lucratif qui es-saie d’aborder les problèmes sociaux et écologiques à partir du monde des affai-res. Citons encore le Virgin Earth Chal-lenge en 2007 (une récompense de 25 millions de dollars pour le meilleur projet qui élimine, de manière durable, le CO2 présent dans l’atmosphère) et la carbon War Room. Cette dernière est une initi-ative visant à développer des solutions pour réduire sensiblement le CO2 et bâ-tir une économie faible en carbone. Tout cela lui attire des éloges, certes, mais suscite aussi des critiques. Ses détrac-teurs lui reprochent surtout d’envoyer des tonnes de CO2 dans l’atmosphère avec ses avions et ses bateaux de croi-

Le concept de base de Branson : s’attaquer aux valeurs établies sur le marché avec des prix attrayants et un regard neuf.

sière, alors qu’il plaide en faveur d’une entreprise durable. À Anvers, Branson a indiqué que cette situation le mettait devant un dilemme, mais qu’il réfléchis-sait à des solutions. Ainsi, un projet de recherche est actuellement en cours afin de développer un biocarburant à base d’algues.

AVENTURIER ET FIGURE MÉDIATIQUESon image d’enfant terrible du business n’est pas seulement liée à son parcours d’homme d’affaires. Le Britannique aime être sous les feux des projecteurs. Grand fan d’exploits – tantôt heureux, tantôt malheureux – en montgolfière et en ba-teau en tout genre (voilier, bateau rapi-de, kitesurf), il fait régulièrement la une à coups de tentatives de records et d’au-tres tours de force. Branson n’a pas peur d’énerver la concurrence. Lors de l’in-troduction sur le marché du Virgin Cola aux États-Unis, il a déambulé sur la 5e Avenue aux commandes d’un char, en écrasant des cannettes de Pepsi et de Coca-Cola ! Et lorsqu’il a affrété un avion plus gros que celui de ses rivaux, il était inscrit sur l’appareil : « Mine is bigger than yours » (« La mienne est plus grosse que la tienne »). De tels coups de pub lui ont valu chaque fois une énorme couverture médiatique et un statut unique, à cheval entre star de rock et homme d’affaires.

Groupe Virgin est actif dans de nombreux secteurs : la téléphonie mobile, le secteur bancaire (Virgin Mobile Banking), le secteur des voyages (entre autres avec sa chaînes d’hôtels, une compagnie ferroviaire, des bateaux de croisière,...), la santé (notam-ment avec des salles de sport), les jeux, le vin, les médias (une station de radio et la vente de livres en ligne), les casinos en ligne, le secteur des soins de santé (Virgin Care), les biens de luxe (Virgin Limited Editi-on)... et la liste n’est pas exhaustive.

Malgré le succès de Branson, il se casse parfois les dents sur des projets qu’il avait sous-estimés. Ainsi, sa société de naviga-tion spatiale Virgin Galactic a récemment été fustigée lorsque l’un de ses prototypes, le SpaceShipTwo, s’est écrasé, entraînant la mort de son copilote. Sa clientèle nan-tie (un billet pour un vol suborbital coûte la bagatelle de 200.000 dollars) commen-

« Une entreprise est une idée pour améliorer la vie des autres. »

« Une chose est sûre en affaires. Tout le monde va se planter tôt ou tard. »

« Selon moi, faire des affaires, ce n’est pas porter un cos-tume ou faire plaisir à des actionnaires. C’est être fidèle à

soi-même et à ses idées, et se concentrer sur l’essentiel. »

« Ma philosophie : lorsque j’ai de l’argent, je l’investis dans de nouvelles entreprises au lieu de m’y accrocher. »

« Les opportunités commerciales sont comme les bus, il y en a toujours une qui arrive. »

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MaseratiUn siècle de passion

Avant d’être une marque automobile, Maserati désigne une famille de sept frères, profondément enracinée en Italie, à Bologne, en plein cœur de l’Emilie-Romagne. Connue de tous pour ses merveilles architecturales et artistiques, pour sa plantureuse activité industrielle et intellectuelle, pour son réseau routier structuré, Bologne fut le terreau fertile sur lequel Maserati a cultivé son histoire.

LA FLAMME DES DÉBUTSLe 10 décembre 1914, Alfieri Maserati soumet à la Chambre de Commerce de Bologne une demande d’autorisation pour l’ouverture d’un garage automobile. Il se concentre alors sur la conversion de voitures routières en bolides de course. Le nom de Maserati en tant que marque apparaît lors de la première guerre mondiale, lorsqu’Alfieri se lance dans la création de bougies pour les moteurs d’avions militaires.

Découverte14

Bologne fut le terreau fertile sur lequel Maserati a cultivé son histoire.

Très souvent, les entreprises automobiles les plus colossales sont issues d’un noyau modeste qui, au fil des années, a pu faire fructifier un capital humain, un sens de l’innovation et un génie commercial. Maserati fait partie de celles-là.

Implanté à Milan, il reviendra à Bologne après la guerre pour se concentrer sur l’automobile et s’engager intensément en compétition.

UNE VÉRITABLE DYNASTIEIngénieur des chemins de fer, Rodolfo Maserati a eu sept fils, dont l’un est décédé durant les premières heures de sa vie. Alfieri Maserati enrôla peu à peu ses frères Ernesto, Ettore et Bindo. Tous eurent des rôles divers dans l’entreprise, toujours aux avant-postes. Brillants pilotes, ingénieurs inspirés ou commerciaux avisés, ils parvinrent à placer Maserati parmi les marques qui comptaient en Italie. En 1937, Adolfo Orsi, un self-made man, géant italien de l’acier, achète le garage et la manufacture de bougies, conservant durant 10 ans le conseil des frères Maserati. En 1968, Citroën acquiert la majorité des parts de Maserati en espérant pouvoir pénétrer

le marché US. La crise du pétrole de 75 aura raison de l’initiative. C’est la GEPI, une société d’Etat Italienne qui reprend la main avant de céder le patronat à Alejandro de Tomaso. Celui-ci restera à la tête de Maserati jusqu’en 1993, date à laquelle le groupe Fiat en fait l’acquisition. Et aujourd’hui, avec l’entrée de Chrysler dans le groupe, la marque s’offre de nouvelles perspectives.

L’IMMANQUABLE TRIDENTParmi les sept frères Maserati, un seul est toujours resté éloigné de l’automobile, Mario, peintre de renom.

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MaseratiUn siècle de passion

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Il est toutefois dit que le fameux trident trônant à l’avant des Italiennes est issu de son crayon. Son inspiration viendrait directement de Bologne, de la statue de Neptune brandissant fièrement le Trident avec lequel il contrôle les océans. Attachée à ses racines, la famille Maserati a d’ailleurs choisi les couleurs de la ville, le bleu et le rouge en tant que teintes récurrentes.

LES GÈNES DE LA COURSEL’aura de la marque et l’empreinte qu’elle conserve dans la mémoire collective est surprenante au vu de son histoire tumultueuse. De l’aveu-même d’Adolfo Orsi Jr., petit-fils du magnat de l’acier, Maserati tient une place particulière du fait des liens ténus entre la compétition et les voitures routières. Entre 1926 et 1947, c’est par la compétition que Maserati a établi sa réputation. Dès 1926, la première

voiture conçue et construite en interne remporte sa catégorie lors de la prestigieuse Targa Florio. Parmi les pilotes qui ont fait briller les couleurs de la marque au plus haut niveau, on trouve Tazio Nuvolari, Alberto Ascari, Manuel Fangio, Stirling Moss… La marque compte également à son palmarès 9 victoires en F1 et un titre en 1957 grâce à Fangio, deux victoires aux 500 Miles d’Indianapolis, trois victoires à la Targa Florio… Et les records de vitesse ont plu, dont celui enregistré par Umberto Borzacchini en 1929 à 246 km/h ! Il faudra attendre 1947 pour voir la première véritable routière quitter l’usine. Toutefois sa mécanique ne s’écartait que très peu de celle qu’exploitaient les belliqueuses machines de course.

DES MASERATI À FOISONPour fêter dignement son centenaire,

Xxx

Maserati avait convié tous les propriétaires de la planète à se rassembler à Bologne, sous la statue de Neptune, pour marcher dans les traces des trois frères. Visites des bâtiments de 1914 et de l’exposition consacrée au Trident au musée Ferrari, parade dans Bologne, passage sur la route des records. Des centaines de personnes, venues avec des voitures anciennes et moins anciennes ont parcouru Bologne, Modène et Turin, pour rencontrer deux des fils Maserati, visiter l’usine où sont construits les modèles actuels, assister à un somptueux Concours d’Elégance ou prendre part à un grandiloquent dîner de gala en présence du grand patron du groupe, Sergio Marchionne. Un homme qui a récemment remis Maserati sur des rails. Peut-être pas ceux de la prestigieuse exclusivité qu’a connu la marque, mais en tout cas ceux de la survie et de la croissance…

Quatre modèles qui ont fait l’histoire :

Si aujourd’hui la Ghibli est connue pour être une berline, son nom est

légendaire pour avoir été apposé sur la malle de cette élégante GT, ici

récompensée lors du Concours d’Elégance.Cette MC12 est la Maserati moderne la plus représentative de la philosophie de la marque : la transformation de voitures de course en routières.

Ermano Cozza (droite), employé chez Maserati depuis 1951 explique à Harald

Wester (centre), l’actuel patron de Maserati, ce qui a transformé cette modeste

aventure familiale en success strory.

« Boomerang », c’est le nom de ce concept car dessiné par le carrossier Giorgietto Giugiaro pour le Salon de Turin 1971. Une pièce unique qui a participé à l’ensemble des manifestations de ce centenaire.

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Raphaël Dupriez n’a pas attendu que les premiers produits à base d’insectes fassent leur apparition dans les supermarchés pour s’intéresser aux grillons. Dans la cave du Village Partenaire, en plein cœur de Bruxelles, son élevage n’en finit pas d’étonner les visiteurs.

Alimentation16

Des insectes dans votre assiette

Le grillon est très riche en protéines, en vitamines B, en Oméga 3, en fer, en fibres et en calcium.

Un bâtiment flambant neuf, deux volées d’escalier en béton à descendre et, au bout du couloir, une porte blanche donnant accès à la cave. Il fait chaud. D’énormes cages de bois et de plexiglas sont entre-posées, telles des ruches. A l’intérieur, des rayonnages composés de boîtes d’œufs servent d’abri aux grillons. Avec 12.000 in-dividus par cage, le concert est assuré. On se croirait en Provence…

PAIN, LÉGUMES ET CÉRÉALESRaphaël Dupriez, un jeune ingénieur agro-nome, a commencé son élevage voici un an. « Nous gérons tout le cycle de vie du grillon, depuis la ponte jusqu’à l’âge adulte, lorsqu’il est prêt à être consommé. Contrairement à d’autres insectes, les gril-lons ne subissent pas de métamorphose. Ils naissent grillons et muent à sept reprises lors de leur croissance. Pour les nourrir,

nous leur donnons du pain, des pelures de légumes séchées, de la drèche (résidus de la distillation des céréales issus des brasse-ries) et de la farine de lin. »

RICHE EN PROTÉINESPour Raphaël Dupriez, qui a créé la socié-té Little Food fin 2013, l’élevage d’insectes pour la consommation n’est pas une mode, mais bien une manière de s’alimenter en respectant notre environnement. « Ce sont des animaux à sang froid, ils ne dépensent donc pas une grande part de leur énergie à réguler leur température. Ensuite, on mange la totalité du grillon, il n’y a aucun déchet. Enfin, le grillon est très riche en protéines, en vitamines B, en Oméga 3, en fer, en fibres et en calcium. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : il faut donner 10 kilos de nourriture à un bœuf pour avoir 90 g de protéines dans votre assiette. Avec du poulet, vous aurez 370 g de protéines. Les grillons permettent d’obtenir 2,15 kilos de protéines pour 10 ki-los de nourriture qu’on leur donne ! »

CHAUFFER SANS CONSOMMERSeule ombre au tableau énergétique de l’élevage de grillons : la température. Pour l’instant, Raphaël Dupriez ouvre les radia-teurs pour obtenir les 30°C nécessaires dans la pièce. « Ce n’est évidemment pas très écologique, mais c’est temporaire. A l’avenir, plusieurs pistes s’offrent à nous. On peut chauffer en cultivant des cham-pignons qui dégagent de la chaleur. Une autre idée est de récupérer les calories dissipées par les serveurs informatiques des entreprises qui se trouvent dans le bâtiment. Il faut être créatif et faire preuve d’imagination. C’est la seule manière d’en-visager l’avenir sereinement. »

Plus d’infos sur www.littlefood.org

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Automobile

Spectacle garanti !

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Salon de Bruxelles

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AUDIPremière mondiale pour la version remaniée de l’Audi A1, construite à Bruxelles. Légèrement plus longue (2 cm), elle optimise ses moteurs pour augmenter leur puissance et diminuer leur consommation (jusqu’à 10%). A noter aussi, l’arrivée d’un moteur 3 cylindres à essence 1.0 TFSI. Autre première (européenne celle-là), la Q3 évolue avec une calandre et des optiques remaniées, alors que les moteurs réduisent leur consommation jusqu’à 17%.

BMWLe constructeur allemand présente trois premières européennes. Deux d’entre-elles sont à trouver dans les rangs de la très sportive division Motorsport. Les nouvelles X5 M et X6 M disposent du moteur le plus puissant jamais installé dans des véhicules à transmission intégrale : un V8 4.4 suralimenté de 575 chevaux. BMW dévoile également la nouvelle mouture de la Série 6, ainsi que les Série 2 cabriolet et la première X5 hybride.

Une foule de premières belges, plusieurs premières européennes et même quelques premières mondiales. Cette année, le Salon de l’Auto a mis les petits plats dans les grands pour le plus grand bonheur des amateurs d’automobiles. Montez, on vous emmène faire un tour en avant-première…

CITROËNPremière mondiale pour la toute nouvelle gamme C4 de la marque au double chevron. Une nouveauté essentielle pour Citroën, que le constructeur français accompagne de l’originale C4 Cactus, de la compacte C1, de la C Elysée (qui a gagné le championnat du monde de voitures de tourisme WTCC) et de l’attrayant concept C4 Cactus Aventure.

FORDAvalanche de nouveautés chez Ford qui, outre la nouvelle Mustang, présente trois modèles fleet incontournables : la nouvelle Focus, le nouveau S-Max et la nouvelle Mondeo, également proposée en version hybride. Le haut-de-gamme ne sera pas absent, avec une ligne de finition Vignale, rehaussant les standards de luxe et de confort, doublée de services particulièrement exclusifs.

HONDAPas mal de nouveautés sur le stand Honda, à commencer par les versions restylées des Civic et Civic Tourer. Ces deux modèles se déclinent également en version Sport avec des éléments de carrosserie et des jantes spécifiques. Toujours au stade du prototype, la Civic Type R annonce 280 ch sous le capot. Prototype également pour le nouveau CR-V présent à Bruxelles.

HYUNDAIConçue et développée en Europe, la nouvelle i20 gagne en espace intérieur grâce à un empattement majoré de 45 mm. Dans un tout autre registre, Hyundai présente « Genesis », un nouveau label premium dont le premier modèle s’attaque directement aux Audi A6, BMW Série 5 et autres Mercedes Classe E.

A1

C4

Civic

Série 6 S-Max Genesis

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20 Automobile

LEXUSLa RC F, c’est la nouvelle interprétation du Grand Tourisme façon Lexus. C’est aussi le nom donné à la version la plus musclée du coupé RC. Au programme : un méchant V8 de 5.0 litres et plus de 450 ch sous le pied droit ! De quoi brûler la politesse à tout ce qui roule… Le stand Lexus présentera également le nouveau SUV NX 300h.

MAZDAAprès la MX-5 de nouvelle génération, c’est au tour de la Mazda 2 de faire parler d’elle. Présentée en première européenne, elle adopte les technologies SKYACTIV visant un allègement maximal et des rendements optimisés. Avec son design KODO, cette nouvelle Mazda 2 entend bousculer quelques références dans le segment des petites polyvalentes.

JAGUARC’est le modèle fleet le plus important de la gamme Jaguar qui débarque à Bruxelles. Avec son gabarit compact, la XE s’attaque directement aux reines du segment que sont les BMW Série 3, Audi A4 et Mercedes Classe C. Sa plateforme modulaire fait largement appel à l’aluminium et ses moteurs diesel lui permettent de revendiquer 3,8 l/100 km et 99 g de CO2/km.

KIALe nouveau Sorento s’allonge de près de 10 cm. Une inflation qui profite à l’intérieur avec plus d’espace pour les occupants et les bagages. Le Sorento progresse aussi en qualité perçue avec des matériaux qui valorisent un assemblage de haut vol. A noter encore que le modèle est disponible en versions 5 et 7 places.

LAND ROVERLa star du stand Land Rover n’est autre que le Discovery Sport, qui remplace le Freelander. A la fois sportif et luxueux, ce nouveau SUV est également technologique avec un étonnant airbag piéton, un système multimédia high-tech, une carrosserie en aluminium et des moteurs aussi puissants que sobres.

MERCEDES-BENZPremière européenne à Bruxelles pour la CLA Shooting Brake. Un break compact à l’allure racée, évoquant l’univers des coupés. Mercedes-Benz présente également la nouvelle Classe B, ainsi que l’impressionnante AMG GT capable d’atteindre plus de 300 km/h en pointe.

Où ?Brussels Expo, Place de la Belgique/Avenue Miramar, 1020 Bruxelles

Quand ?Du jeudi 16 au dimanche 25 janvier de 10 à 18h30.Nocturnes les 16, 19 et 23 janvier jusqu’à 22h.

Combien ?Adultes : 13 €Enfants de 6 à 12 ans : 7 €Enfants de moins de 6 ans : gratuitGroupes : cartes 10 entrées à 100 €La SNCB offre un billet B-Excursion avantageux (code 616 : train + métro STIB + entrée salon) en vente dans toutes les gares SNCB.

XE

Sorento

Discovery Sport

RC F

Mazda 2 CLA Shooting Brake

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PEUGEOTLancée à l’automne dernier, la nouvelle 508 est l’ambassadrice de charme de la marque au Lion sur ce Salon… Avec des lignes subtilement retravaillées, mais aussi et surtout avec un nouvel apport technologique et des mécaniques inédites. Ces évolutions concernent les trois variantes de carrosserie en 508 : berline, break SW et RXH. Du nouveau aussi en 308 avec les versions GT.

SEATSEAT présente en première mondiale la version CUPRA de la Leon ST. Un bolide animé par un puissant moteur turbo essence de 265 ou 280 ch qui conserve les aspects pratiques du break. Autre première, belge celle-là, le Leon X-PERIENCE hérite de 4 roues motrices et d’un équipement tout-chemin pour affronter l’hiver en toute sécurité. SEAT met également l’accent sur le gaz naturel avec une version 1.4 TGI de la Leon ST.

SKODASur le stand SKODA, l’attraction majeure se nomme Fabia. Pour sa première apparition en Belgique, cette 3e génération se décline en versions berline cinq portes et break. Fidèle aux bonnes habitudes de ses devancières, la Fabia surprend par la générosité des volumes à bord, tant aux places arrière que dans le coffre.

NISSANNissan débarque sans le segment de la Golf avec la Pulsar. Longue de 4,38 m, elle bénéficie de l’empattement le plus long de la catégorie pour une habitabilité optimale. Parmi les équipements inédits, le Nissan Safety Shield assure une sécurité maximale grâce à une technologie de pointe. De son côté, le nouveau X-trail s’inspire du Qashqai tout en jouant à fond la carte de la modularité.

OPELChez Opel, 2015 sera l’année Corsa ! Cette 5e génération poursuit ainsi une succes story longue de 32 ans ! A Bruxelles, la citadine polyvalente d’Opel dévoile de sérieux atouts. Nouveau châssis, nouveaux groupes propulseurs et nouveau système multimédia Intellilink… la Corsa voit les choses en grand !

RENAULTOn l’attendait avec impatience, le nouveau Renault Espace est là ! Plus crossover que monospace, il s’inspire fortement du prototype Initiale Paris. Plus léger d’environ 250 kilos que son prédécesseur, il hérite d’une suspension pilotée, communique efficacement avec les appareils mobiles et propose une finition de haut niveau.

TOYOTAPremière nationale pour le Grand Prius +, un véhicule qui permet à l’amateur de propulsion hybride de disposer de plus d’espace pour les passagers et les bagages que dans une Prius conventionnelle. Les nouvelles Aygo et Yaris sont également de la partie sur le stand Toyota.

VOLKSWAGENPour Volkswagen, 2015 sera l’année de la Passat ! Présente en berline et en break (Variant), cette 8e génération se veut plus statutaire que jamais, avec un style raffiné, une présentation intérieure soignée et une technologie de pointe. Elle est accompagnée pour l’occasion du Touareg qui profite d’une cure de jouvence, ainsi que de la Golf Alltrack.

VOLVOLa nouvelle XC90 ne sera pas au Salon, mais bien dans les locaux de l’importateur. Volvo a prévu une navette entre les deux. Sur le stand, vous pourrez découvrir différentes versions de la V40 (Cross Country D2 Ocean Race, D2 Ocean Race et D4-85 Momentum), V60 (D4 Ocean Race et D6 PHEV Summum), XC60 (D4 Geartronic Ocean Race et D3 Momentum R-Design) et S60 (D4 Momentum R-Design).

Pulsar

Corsa

Espace

508

Leon X-Perience

Fabia

Passat

XC90

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Made in Belgium22

Fournisseur officiel de la Cour de Belgique depuis près de 15 ans, la créatrice bruxel-loise reçoit ses clients directement dans son atelier, pour s’imprégner de ceux qu’elle ha-bille.

FABIENNE DELVIGNE

« C’était il y a 27 ans, mais je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais assise dans un jardin à Paris, en train de feuilleter des revues de mode. A ce moment précis, j’ai su ce que je voulais faire. C’était limpide. » A cette époque pourtant, rien neprédestinait Fabienne Delvigne à devenir créatrice de cha-peaux. Après des études rondement menées, elle était devenue cadre en marketing. Ni sa formation, ni son en-vironnement familial ne l’orientait vers la création. Aujourd’hui pourtant, der-rière les portes de son atelier bruxel-lois, elle confectionne des chapeaux pour les têtes couronnées du monde entier, de la Suède aux Pays-Bas, en passant par la Belgique.

LE REFLET D’UNE PERSONNALITÉSon métier, Fabienne Delvigne l’a ap-pris sur le tas, dans l’un des derniers ateliers de couture bruxellois, sans être rémunérée. « Quand on veut, on peut ! J’ai d’abord commencé à créer des chapeaux pour moi. Le bouche à oreilles à fait le reste… » Dès le dé-part, le choix de Fabienne Delvigne s’est porté sur le haut de gamme. « C’est la raison pour laquelle je n’ai pas ouvert de boutique, et que je reçois mes clients ici, dans mon atelier, uni-

« Je refuse la facilité »

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quement sur rendez-vous. Le chapeau est le reflet d’une personnalité. Pour créer, il faut s’imprégner de celui ou celle qu’on habille. Je refuse la facilité, et je l’ai toujours refusée. Cela dit, la créativité passe aussi par la maîtrise technique. Je suis systématiquement à la recherche de nouvelles matières, comme les fibres de bananes tissées que j’utilise pour certains modèles. Le chapeau que la reine Mathilde portait lors de la prestation de serment du 21 juillet en est un bel exemple. Il est réalisé en abaca mélangé avec de la soie. »

NOUS FONCTIONNONS COMME DES ÉPONGESFière de sa ‘belgitude’, Fabienne Del-vigne a été brevetée fournisseur offi-ciel de la Cour par le roi Albert en 2001. « Je le suis toujours actuellement. C’est un véritable plus pour les ventes à l’étranger. La visibilité dans la presse est également plus importante grâce à cette reconnaissance. De par sa petite taille, la Belgique est ouverte sur ce qui se passe ailleurs. Nous fonction-nons comme des éponges, en nous inspirant des courants, mais aussi en les réinterprétant à notre manière. Les créateurs belges sont reconnus pour leur technicité et leur créativité. Et puis, il y a ce zeste d’impertinence que beaucoup nous envient. »

Une impertinence que l’on retrouve dans la collection Couture Hiver de la créatrice, véritable tourbillon de plumes aux reflets variés à découvrir sur www.fabiennedelvigne.be.

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Sport24

« Planer ou mourir »

CÉDRIC DUMONT

Avec plus de 10.000 sauts en chute libre et 2.000 sauts en BASE jump à son actif, ce Bruxellois de 42 ans est l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la discipline. Rencontre avec un « homme-volant » qui a bien les pieds sur terre.

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Perché à 160 mètres de haut, Cédric Dumont teste la force et la direction du vent avec un… rouleau de papier toi-lette. Vilnius, Lituanie. Nous sommes en 2009, au sommet d’une tour de télévi-sion. La chute libre ne dure que 4 se-condes avant l’ouverture du parachute. Un BASE jump risqué, mais Cédric Du-mont a déjà fait pire. En 2007 notam-ment, lorsqu’il effectue le BASE jump le plus court de Belgique, à seulement 35 m du sol. Mais la Lituanie ne sera qu’une étape pour cet homme volant, né à Bruxelles en 1972, et qui a cédé à l’appel du ciel en 1988 après avoir vu le film « Pushing the Limits ». Son dernier exploit en date : le survol en wingsuit (combinaison de vol qui permet de pla-ner) des mystérieuses lignes de Nazca, au Pérou.

UNIVERSITAIRE ET POLYGLOTTELorsqu’il ne plane pas dans les airs, Cé-dric Dumont s’adonne au snowboard et au surf. Il a même fait partie de l’équipe nationale belge de golf ! Un sportif accompli, mais aussi une tête bien pleine. Titulaire d’un diplôme en psychologie du sport, il parle couram-ment 5 langues (Français, Néerlandais, Anglais, Allemand et Espagnol) et en-seigne désormais son savoir. « Dans le monde des sports extrêmes, les pratiquants doivent être capables de rester concentrés en utilisant notam-ment la visualisation ou la sophrologie. Ma longue expérience sur le terrain me permet notamment de transposer certaines compétences vers d’autres disciplines, qu’elles soient sportives ou non. »

Vous pratiquez le parachutisme depuis 1993, le BASE jump depuis

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1995 et le wingsuit depuis 1999. Que cherchez-vous au juste dans ces disciplines extrêmes ?

« La liberté, le dépassement de soi… Je voyage dans des endroits in-croyables, qui m’apprennent à respec-ter les autres et mon environnement, à m’améliorer sans cesse, et surtout à rester humble. Je passe mon temps sur la route, à rencontrer des tas de gens à travers le monde, et à partager un maximum d’expériences. Le sport extrême vous oblige à évoluer sous pression, dans un état de concentra-tion intense qui permet d’avoir plei-nement conscience du danger. C’est planer ou mourir. »

Pourquoi dites-vous souvent que le talent est un mythe ?

« Les gens pensent toujours que ceux qui font du sport à très haut ni-veau ont quelque chose de spécial. Je suis certain que ce n’est pas mon cas. Lorsque vous mettez les perfor-mances des autres sur un piédestal et que vous pensez que vous ne pourriez jamais faire la même chose, vous rui-nez votre propre potentiel. Vous vous auto-persuadez que les autres ont plus de talent que vous. Combien de fois utilisons-nous cette excuse ? Et je ne parle pas que de sport. Souvent, nous admirons les autres, ce qu’ils font, et nous pensons qu’ils ont quelque chose de spécial qui leur permet d’accomplir ce dont nous rêvons. C’est stupide. La plupart d’entre nous sont capables de réaliser des choses incroyables. C’est une question de travail, de discipline, de passion et de mentalité bien plus que de talent. »

On dit de vous que vous êtes une sorte de mutant, que vous ne connaissez pas la peur…

« C’est exactement le contraire. Je suis juste un être humain avec son lot de craintes. Mais j’ai appris à gérer mes peurs, ce qui me permet de sortir de ma zone de confort et de repousser les limites. Il y a probablement peu de gens qui rêvent d’enfiler une combinaison de vol et de planer entre les falaises. Mais avec un tel niveau de préparation et de concentration, il est possible de réaliser bien d’autres choses, d’améliorer sa vie et de défier la gravité. Ce n’est pas quelque chose d’inné, qui arrive comme par ma-gie, mais le résultat d’un long travail. »

Comment parvenez-vous à appri-voiser cette peur ?

« C’est une peur positive, pas celle qui paralyse et empêche d’atteindre son but. C’est le genre de peur qui vous connecte à votre environnement, qui augmente votre concentration, qui vous fait prendre conscience du danger et qui vous pousse à dépasser vos limites. Pour moi, la peur existe dans le passé et dans le futur, mais jamais au mo-ment présent, en particulier lorsque je m’élance dans le vide. Cet état d’esprit permet de modifier votre approche du stress et d’améliorer votre agilité men-tale. Tourner le stress à votre avantage n’a rien d’évident. Cela requiert une dis-cipline de fer, une bonne préparation et une planification précise. Croyez-moi, lorsque je suis sur le point de prendre un grand risque et de mettre ma vie en danger, je sais au plus profond de moi que je suis parfaitement préparé à af-fronter cette situation. »

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Environnement26

Ce n’est un secret pour personne, la population mondiale, et en particulier celle des villes, augmente de manière exponentielle depuis plusieurs décen-nies. Une situation démographique tendue qui, combinée à la volatilité des prix sur les marchés agricoles, ne man-quera pas d’engendrer à l’avenir des difficultés d’approvisionnement et de production dans les villes. C’est dans ce

Faire pousser des légumes grâce à des poissons ! L’idée semble saugrenue, et pourtant elle fonctionne. L’aquaponie pourrait même constituer à l’avenir un mode d’agriculture urbaine particulièrement efficace. Visite d’une installation pilote au cœur de Bruxelles.

Echange de bons procédés

Aquaponie

contexte qu’est née l’agriculture urbaine, un concept durable qui se heurte néan-moins à un sérieux problème : le manque d’espace et de terres disponibles. D’où l’idée de développer des cultures hors sol, verticales et étagées. Certains, comme Jérôme Veriter, chargé de projet pour Groupe One et spécialiste en dé-veloppement durable, vont même plus loin et proposent de faire pousser des lé-

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Avec 1 kilo de poissons, nous produisons entre 10 et 30 kilos de légumes

du système. Au fond de la serre, les poissons (des carpes) sont nourris et grandissent dans leur aquarium géant. L’eau chargée de leurs dé-jections passe ensuite dans un pre-mier bassin avant d’être réinjectée dans les bacs des plantes. Grâce à des bactéries spécifiques, ces dé-chets organiques (principalement de l’ammoniaque) sont transformés en engrais naturel (du nitrate) dont se nourrissent les plantes. Ces dernières filtrent l’eau qui, parfaitement propre, revient alimenter le bassin des pois-sons. « C’est un système en vase clos. Avec 1 kilo de poissons, nous produisons entre 10 et 30 kilos de lé-gumes » poursuit Jérôme Veriter. « Il faut compter environ 9 mois pour que les carpes atteignent une taille suffi-sante pour être consommées. »

DANS LA SERRE, TOUT POUSSELongue de 5 m et large de 2 m, la serre, posée symboliquement sur un emplacement de parking, fait office de vitrine à la discipline. « Cela nous permet d’expliquer la technique. L’aquaponie permet une production maraichère sans produits chimiques, qui n’utilise que les engrais naturels produits par les poissons. Les pes-ticides sont également exclus, sous peine de tuer les carpes. Dans la serre, tout pousse. On a déjà testé des tomates, des choux, des aro-mates, des poivrons ou encore des courges… » Quant au choix des

gumes grâce à l’élevage de poissons, le tout en circuit fermé. Un concept baptisé aquaponie, contraction d’aquaculture (élevage de poissons) et d’hydroponie (culture hors-sol).

UTILISÉE PAR LES AZTÈQUES« En réalité, cette technique était déjà employée par les Aztèques il y a plus de 1.000 ans, bien avant l’in-vention du terme aquaponie » pré-cise Jérôme Veriter. « Ils fabriquaient des radeaux sur lesquels poussaient quelques légumes et, en dessous, ils fixaient une nasse avec des pois-sons. Cette méthode a toujours très bien fonctionné y compris dans des conditions extrêmes, que ce soit en raison du manque d’eau ou de va-riations de températures très impor-tantes. »

CIRCUIT FERMÉAu cœur de l’agglomération bruxel-loise, dans la commune de Saint-Gilles, l’association Aquaponiris a installé une unité d’aquaponie qui regroupe un bassin d’eau d’un mètre cube et 6 m2 de culture sous une petite serre. Un projet-pilote qui dé-montre, depuis 2 ans, le bienfondé

poissons, il n’est pas dû au hasard. « La carpe est un poisson omnivore très consommé de par le monde, et qui supporte de grandes variations de températures. Chez nous, elle est quelque peu dénigrée, mais on peut la préparer de différentes façons, no-tamment en la fumant. »

RÉDUIRE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUEEducative, économiquement rentable et écologique, l’aquaponie permet de produire des légumes et du poisson en milieu urbain sans terre et avec un minimum d’eau puisque celle-ci est recyclée en circuit fermée. De plus, le rendement optimal des pois-sons (comparé aux animaux à sang chaud) permet de réduire le coût et l’empreinte écologique de cette pro-duction. Facile à installer dans une cour ou un petit jardin, une structure d’aquaponie est également ludique et instructive pour les enfants.

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