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Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France
Rentrée des classes en 1930 à Lille Claudine & Teddy Bogaert (# 22440), Marie‐Christine (# 61228) & Dominique Bogaert (# 54682), Joël
Boudant (# 34690), Hubert Dhonte (# 35522) et Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés le lundi 25 mars au musée des écoles publiques de Lille. Il propose une découverte de sa classe des années ’30 avec pupitres d’époque, école du temps jadis, cire, encriers et porte‐plumes, matériel pédagogique hors d’âge et pièges de l'accord de participe passé au cours de la dictée à la plume qui termine la visite…
Jacques Bedel (# 34736), Dominique Caillet (# 58396), Michèle (# 64276) & Jean‐François Camus (# 64278), Sophie Charles‐Etienne (# 59677), Jérôme Decorte (# 76519), Cécile Delannoy (# 58635), Jean‐Marie Devin (# 27486), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Béatrice & François Menu (# 47255), Jean‐Marie‐Religieux (# 40046), Reynald Simon (# 71838) et Frédéric Tilly (# 59686) ont signalé leur indisponibilité.
Dominique, Hubert, Marie‐Christine, Teddy, Claudine, Joël et Reynold
Marie‐Christine raconte… Nous voici presque en rang au rez‐de‐chaussée de cette ancienne école lilloise, l’école Récamier,
construite à la fin du XIXe siècle, rue Mottez. Le directeur nous accueille en blouse grise. C’est la rentrée et comme depuis de nombreuses années, c’est un premier octobre. Nous sommes sept élèves tout intimidés. On croise les bras et on se tait.
Il y a Teddy et Dominique, les jumeaux Bogaert, Reynold, Joël, Hubert, Claudine et moi. Nous en
chaussettes de laine et jupe, chemisier manches ballons. Les gars en culottes courtes et veste croisée. Certains sont chaussés de galoches ferrées, d’autres ont des chaussures de cuir à boucle. (La classe est mixte pour la véracité de l’histoire.)
C’est Hubert qui ce matin était de service boulets de charbon. Il est allé les chercher en bas dans
le réduit au fond de la cour et a remonté tant bien que mal son seau bien plein afin que Monsieur le Directeur puisse alimenter le foyer qui trône au milieu de la classe.
Ce soir, Claudine et moi, on sera de service tableau. On aime bien cela. On pourra papoter. Il faut d’abord essuyer avec une feutrine bombée qui élimine toute trace de craie. Puis on mouille à l’éponge naturelle le tableau noir.
C’est Reynold et Dominique qui remplissent les encriers.
Panique ! Ils ont versé trop vite et l’encre a débordé. Ils essuient avec une feuille de papier : c’est pire encore. Ils font une boulette serrée du papier. Qu’à cela ne tienne, ils la lanceront sur Jules à la récré. Ils auront encore le bonnet d’âne avec l’ardoise au dos « Je suis espiègle ».
Avant de rentrer en classe il faut présenter nos mains recto‐verso afin que Monsieur le Directeur puisse en apprécier la propreté. L’un de nous, qui a parcouru deux
kilomètres à pied à travers champs pour arriver, a les mains souillées. Il aura une réflexion et sera considéré comme un souillon.
Il y a jusqu’à 50 élèves par classe. Les tables de bois sont pour deux élèves. Les sièges sont
solidaires. Je ne donne pas de prénoms mais il y en a qui ont eu du mal à se glisser entre la table et la chaise. Devant nous un porte‐plume et un encrier de porcelaine. Une feuille de cahier et un buvard rose maculé d’encre violette.
On a tout de suite vu qui se mettait au premier rang : « les fayots » et qui se mettait au dernier rang : « les … ». Pourtant, le Directeur dit qu’au premier rang, ce sont ceux qui ont une mauvaise vue. On commence par la leçon de morale.
Ensuite, c’est la dictée. Monsieur le Directeur lit une première fois. Puis, en accentuant sur la ponctuation et les liaisons, il nous fait la lecture bis.
Moi M’sieur ? Copier sur ma voisine ? Même pas vrai ! J’ai pas copié M’sieur !...
Je trempe la plume dans l’encre et cri, cri, cri, elle crisse sur la feuille. J’aligne les pleins et les déliés sur ma page. Je m’applique. Je suis en bas de la page et je prends le buvard pour essuyer. C’est la catastrophe, il n’essore plus et je tâche de part en part mon travail. J’aurai sûrement comme d’habitude une réflexion pour le soin. On corrige. J’ai fait deux fautes et demie et je n’ai pas triché. Pas de bon point encore aujourd’hui pour moi. Il en faut dix pour obtenir une image. On profite de la correction pour réviser quelques règles de grammaire.
Joël a déjà deux images lui. Claudine a reçu l’an dernier le prix de la camaraderie. Hubert a déjà eu la médaille d’honneur.
A présent du calcul et de l’arithmétique. On prend son ardoise et son crayon d’ardoise dont la mine est glissée
dans son support métallique avec une bague coulissante. Calcul mental… multiplications… et conversions en hectolitres de deux barriques de 88 litres de vin. On doit noter sur l’ardoise et tendre le résultat devant nous au signal. Je n’aime pas cela du tout, je ne sais faire que les multiplications par onze.
Ce midi nous mangerons
nos gamelles. Un verre de bière sera servi à chaque enfant.
Cet après‐midi c’est couture pour les filles. Je vais
poursuivre les jours sur mon carré de coton commencé vendredi dernier. Claudine, elle, fait du point de croix avec du fil rouge. On collera tout cela dans notre cahier de couture. Les garçons se moquent de nous, pour eux ce sera plus viril bien entendu. Ils étudient le maniement d’une arme.
Pour la fin de l’année il va y avoir deux candidats présentés à l’épreuve du certificat d’études. On
ne sait pas qui sera choisi par Monsieur le Directeur. J’espère que ce sera moi mais je ne sais pas encore mes tables de multiplication !
Monsieur le Directeur nous fait une leçon sur l’histoire de la vie scolaire devant une grande
armoire remplie de divers objets qui feront notre quotidien : des dents de mouton, des osselets, des appareils de mesure et de conversion des liquides, de l’huile de foie de morue… De beaux livres de couleur rouge avec des dorures…
Il nous apprend que chaque école porte le nom d’un personnage célèbre. Pour les établissements
de garçons, ils ont trouvé, mais pour ceux des filles, il y a difficulté à dégoter des dames qui ont marqué l’histoire. « Bin alors » Jeanne d’Arc, Marie Curie ou Camille Claudel, George Sand… et puis il y aura Marie‐Françoise Bzrezinski (†), Marie‐France Dordain…
De nombreux établissements scolaires sont construits sur le même modèle architectural. Il y a même un manuel pour cela avec des plans et des directives précises. Le sous‐sol du nôtre est un immense espace qui pouvait servir pour abriter les lillois. On a encore en tête la grande guerre. Il pourrait y en avoir une autre.
De nombreux arbres dans la cour nous permettent de profiter de l’extérieur sans que nos galoches pataugent dans la boue. Nous montons au premier étage, un long balcon de type victorien ouvert à tous vents en 1930 dessert les classes (plus tard il sera vitré). Il faut aérer car l’air frais est synonyme de bonne santé. On lutte contre la tuberculose et le typhus.
Nous découvrons qui est Monsieur Rossignol. C’est l’auteur de ces grandes images cartonnées
en couleur utilisées dans toutes les écoles. Elles présentent les différentes matières scolaires. Les moissons, les reliefs de notre beau pays, l’agriculture, l’anatomie des animaux et du corps humain…
Mais aussi pour les garçons comment on monte l’électricité et pour les jeunes filles que nous sommes, Claudine et moi, on nous apprend comment ranger le linge dans une armoire ou entretenir sa maison……… (trois points de suspensions n’auraient pas suffi !).
On découvre de nombreuses photos de classe. Des visages figés car le temps de pause pour le petit oiseau est de trois minutes.
Ce plongeon dans la vie scolaire des années 30 nous a tous
ravis. Ce fut un superbe moment où nos esprits sont retournés en enfance même si en 1930 mes propres parents attendirent encore deux ans pour voir le jour.
Il y a bien des choses que j’ai connues : le bonnet d’âne, l’ardoise, les squelettes d’animaux, les curiosités, les affiches murales Rossignol, les livres, les bons points et images… Tous ces objets que ne connaissent pas nos enfants et qui pourtant ne sont pas si éloignés de nous.
Je n’aurais loupé cette visite pour rien au monde. C’est un sujet que j’aborde dans mon prochain livre et je me demande si ce texte n’y sera pas en intégralité…
Marie‐Christine BOGAERT (# 61228) Qui espère avoir ravivé vos souvenirs d’enfance.
Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France
C’est chouette les Cafés Pierrette !
Marie‐Claude & Hubert Dhonte (# 35522), Joël Boudant (# 34690) & Danielle Rabouin et Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés le mardi 2 avril à Féchain, près de Cambrai (Nord).
Jacques Bedel (# 34736), Claudine & Teddy Bogaert (# 22440), Marie‐Christine (# 61228) & Dominique Bogaert (# 54682), Dominique Caillet (# 58396), Michèle (# 64276) & Jean‐François Camus (# 64278), Sophie Charles‐Etienne (# 59677), Jérôme Decorte (# 76519), Cécile Delannoy (# 58635), Jean‐Marie Devin (# 27486), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Béatrice & François Menu (# 47255), Jean‐Marie‐Religieux (# 40046), Reynald Simon (# 71838) et Frédéric Tilly (# 59686) ont signalé leur indisponibilité.
Les Cafés Pierrette ont été créés en 1928 à Féchain par Pierre Boulanger qui, avec son épouse, tenait une
épicerie dans ce petit village proche de Cambrai. Comme il lui semblait difficile de donner le nom de Boulanger à un café, il a utilisé son prénom.
Nous, nous avons plutôt pensé que le nom venait de notre présidente de l’AFS 2019‐2020, Pierrette
Broueilh, mais cela n’engage que nous… 😉 😉 😉 L’aventure commençait, qui allait voir trois générations de Boulanger se succéder à la tête de l’entreprise.
Cette dernière fut reprise en 2008 par M. Patrick Pasqueille qui nous a très aimablement reçus dans ses locaux, autour d’une tasse de café évidemment !
Le point crucial du métier de torréfacteur (celui qui brûle) de café consiste à bien réussir ses achats.
M. Pasqueille s’est rendu en Amérique centrale et au Brésil pour visiter des fermes productrices de café mais il fait appel à un courtier sur le port du Havre pour ses achats.
Il achète essentiellement de l’Arabica d’Amérique ou d’Éthiopie, le Moka, et un peu de Robusta.
Répartition de la culture du café dans le monde
Pour la torréfaction, qui dure environ 25 minutes, les Cafés Pierrette utilisent deux torréfacteurs
traditionnels qui gardent à l’entreprise son caractère artisanal. Aujourd’hui, les industriels du café torréfient en utilisant des micro‐ondes : une opération qui dure moins de deux minutes !
Le café est ensaché manuellement sur place juste après la
torréfaction, ce qui est un gage de fraîcheur. La distribution des Cafés Pierrette se fait essentiellement
sur les marchés dans un rayon de 60 kilomètres autour de Féchain. Les quatre camions‐magasin sont présents sur 13 marchés chaque semaine.
On trouve également le Café Pierrette dans quelques
supermarchés des environs et sur le web. https://www.cafepierrette.fr/ Depuis peu, on trouve également le Café Pierrette en
capsules Nespresso ou en dosettes Senseo. L’entreprise emploie neuf personnes et commercialise
chaque année environ 80 tonnes de café.
La gamme de fabrication est importante et nous avons bien sûr cédé à la fièvre du café de qualité. Une
visite très agréable et très instructive, proposée par un chef d’entreprise très sympathique avec beaucoup d’humour. Nous avons ensuite déjeuné dans une brasserie proche à Bouchain.
Reynold, Danielle, Marie‐Claude, Hubert, M. Pasqueille et Joël.
Hubert Dhonte # 35522
Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France
Stella, une success‐story qui dure…
Marie‐Christine (# 61228) & Dominique Bogaert (# 54682), Reynald Simon (# 71838), Céline & Nathanaël et Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés le mardi 16 avril à Tourcoing.
Georges Bacot (# 37081), Jacques Bedel (# 34736) & Esther, Claudine & Teddy Bogaert (# 22440), Joël Boudant (# 34690) & Danielle Rabouin, Dominique Caillet (# 58396), Michèle (# 64276) & Jean‐François Camus (# 64278), Sophie Charles‐Etienne (# 59677), Jérôme Decorte (# 76519), Cécile Delannoy (# 58635), Jean‐Marie Devin (# 27486), Marie‐Claude & Hubert Dhonte (# 35522), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Béatrice & François Menu (# 47255), Max Quéva (# 51389), Jean‐Marie‐Religieux (# 40046), Frédéric Tilly (# 59686), Marie‐José Verley‐Drecq (# 28294) et Michel Verley (# 41943) ont signalé leur indisponibilité.
Tout le monde connaît Stella‐Plage, peut‐être la Stella Artois… Mais qui se souvient DU Stella, éternel rival
du René Pierre ?... Pour moi, c’était au Jean Bart à côté du lycée et aussi chez Henri à Bourbourg. Stella baby‐foot : une success‐story qui dure Riche de son histoire et résolument dans son époque, Stella s’est toujours efforcée de placer le plaisir du
jeu au centre de ses préoccupations au moment de concevoir et produire ses baby‐foot de légende. C'est à la veille de la seconde guerre mondiale qu’Auguste Sarrault, le premier président de la
Confédération Française de l'Automatique, imagine son tout premier baby‐foot. Déjà à l'origine de nombreux jeux d'adresse et de comptoir, Monsieur Sarrault atteint le sommet de son art en imaginant un baby‐foot
mythique qui restera à jamais gravé dans la mémoire des joueurs au fil des générations. Son nom : le Baby‐foot Stella Champion, qui connaît l'apogée de son succès en 1948.
Aujourd'hui considéré comme un Baby‐foot rétro (ce surnom est d'ailleurs devenu son nom actuel), ce dernier dispose déjà à l’époque de ses irremplaçables barres en acier télescopiques, de sa célèbre association de couleurs jaune/rouge, de la possibilité de jouer avec la tête, de ses joueurs aux pieds verticaux équipés de sabots qui font depuis toujours le bonheur des puristes. Sa commercialisation prend fin en 1959, date à laquelle il est remplacé par sa version plus moderne, le modèle Champion actuel. L'évolution principale vient de la caisse désormais en "forme de bateau".
Dès 1995, au moment du déménagement dans l’atelier de Tourcoing, de nouveaux modèles font alors
leur apparition. Avec l’ambition d’intégrer les foyers, des modèles plus « familiaux » voient le jour au même titre que d’autres modèles spécialement dédiés à l'exportation. Que ce soit dans les maisons, les collectivités, ou les bars… aux Etats‐Unis, en Europe de l'Est, en Afrique, Stella est désormais partout !
Suite à l’achat de la marque Deutscher Meister en 2011, le catalogue des Baby‐foot Stella, s’est enrichi de 5 modèles. Forte de ces deux marques, l’entreprise s’offre plus que jamais des perspectives à l’export notamment sur les marchés allemand et néerlandais où la marque est une véritable référence.
En plus des baby‐foot, la passion des jeux de café réside au cœur de l’ADN de Stella. Depuis toujours, la marque développe et imagine des produits qui trouvent leur origine dans l’ambiance électrique des bars et estaminets d’autrefois. Le billard Nicolas vient compléter la gamme de baby‐Foot au même titre que ce formidable jeu de basket le fera quand il sera sorti de sa phase actuelle de développement.
Aujourd’hui, Stella incarne un nouveau mouvement : le baby‐footing, cet art de vivre et ce nouvel esthétisme autour du baby‐foot qui est porteur de valeur simples : des histoires de jeu, de beaux objets et
le plaisir de se retrouver autour d’une bonne partie ! Plus d’un millier de baby‐foot est aujourd’hui produit chaque année dans les ateliers Stella de Tourcoing
avec une seule et unique ambition quel que soit l’endroit : procurer les émotions vraies d’un moment partagé en famille ou entre amis.
Stella baby‐foot : une fabrication française de notre région ! Implanté à Oye‐Plage (près de Calais) ‐ quand je vous parlais de Stella‐Plage, je n’étais pas loin ;‐) ‐ puis à
Tourcoing, l’entreprise a fêté ses 90 ans en 2018 dans des locaux devenus trop petits. C’est donc cette année le changement : plus grand, plus beau, plus pratique. Des locaux que nous avons pu visiter avec le responsable de production. Autant la production est bien en place, autant le musée n’est pas encore opérationnel. Ils ont d’ailleurs arrêté de récupérer/racheter les anciens modèles, faute de place.
10 personnes plutôt jeunes œuvrent chaque
jour à fabriquer une dizaine de baby‐foot en utilisant des méthodes industrielles – le dirigeant a bénéficié d’un accompagnement au Lean Management par un de mes collaborateurs : que le monde est petit.
Tous les produits sont pensés, imaginés,
fabriqués, usinés, assemblés dans leur atelier, avec beaucoup de savoir‐faire manuel. Certaines pièces comme les poignées, les composants en aluminium ou en inox
proviennent de partenaires de proximité : 80 % parcourent moins de 150 km pour approvisionner l’atelier. Le bois provient des forêts françaises, le liège des balles vient d’un manufacturier pyrénéen, les paliers et sorties de balles en alu sont moulés dans les Hauts‐de‐France. La plupart des pièces sont conçues sur‐mesure pour Stella sur la base de moules « propriétaires » ou de dessins exclusifs.
Stella baby‐foot : entre modernité et tradition Passer de 800 k€ à 2M€ de chiffre d’affaires en 4 ans ne se
fait pas sur une simple renommée. L’entreprise a décidé d’innover sans faillir à la tradition. Le but du jeu est toujours le même : être le premier à inscrire 10 buts. Alors pourquoi attendre d’aller au bar du coin ?
Toi aussi tu peux acheter ton « Bab ». Différents modèles
ou gammes de prix permettent de se faire un « petit » plaisir dès 1 500 €. Tous les copains veulent jouer en même temps et refaire le match ? Sortons le 6,8 ou 10 joueurs ; ils le fabriquent encore.
« Oui mais tu sais, j’habite un tout petit appartement, je n’ai pas vraiment de place, … ». Face à cette excuse de plus en plus usitée, l’entreprise a créé le « Toi & Moi », un baby‐foot pour 2 !
Pour les actifs, avez‐vous entendu parler du bonheur au
travail ? Des entreprises mais aussi des lycées, collèges, magasins, s’équipent afin de proposer des temps d’échange collectif. Et bien vous pouvez personnaliser le fonds de jeux, adapter les couleurs de la caisse à votre baseline, et même y poser un monnayeur.
Si vous voulez juste essayer, sachez que les baby‐foot sont aussi distribués, loués ou placés par des professionnels partenaires du fabricant. Ils assureront notamment l’entretien et les menues réparations éventuelles.
Adeptes du beau, optez pour le revêtement alu brossé, le cuir d’autruche ou de crocodile. Vous voulez jouer sous le soleil, ils ont une gamme d’extérieur résistant aussi à la pluie. Tard la nuit, optez pour le rétro‐éclairage du terrain ! Fan du Barça, du Real, de la Mannschaft, demandez les maillots… Pour les puristes, le traditionnel jaune et rouge vous maintiendra dans l’ambiance.
Stella baby‐foot : une particularité qui exclut Demi, roulette, râteau, reprise, pissette, casse, braille,
barrière, gamelle, pêche, cendrier, tête, lobs et bandes… Autant d’expressions dédiées dont certaines sont interdites, d’autres exceptionnelles, ou si spécifiques, qu’elles en deviennent un critère d’exclusivité – voire d’exclusion.
Je vous passe le demi ‐ c’est comme le hors‐jeu au foot,
j’ai mis trop de temps à comprendre pour prétendre vous faire un cours ! J’aimais bien la gamelle : lorsque la balle entre dans le but et en ressort. La pissette reste interdite tout comme le râteau.
Le plus fabuleux, le cendrier : mouvement qui consiste à loger la balle dans le cendrier du babyfoot. Cela rapporte 5 points ! Voilà pourquoi l’entreprise continue à les équiper alors que le tabac est interdit dans les lieux publics.
Vous rappelez‐vous pourquoi certains préfèrent les Stella
aux René Pierre ? La tête et les lobs pardi ! Ce sont vraiment deux particularités de notre hôte. Les babyfoots Stella ont la particularité d’être dotés de joueurs plus grands que la normale afin de permettre un jeu de la tête. Ainsi, il est possible de réaliser des tricks inédits grâce à une maîtrise
parfaite de la balle à la fois avec la tête et avec les pieds du joueur. Marquer de la tête rapporte un point ; mais réaliser un lob de la tête rapporte deux points !
Sur les babyfoots Stella, les bandes latérales obliques vous permettent de faire des balles sautées et ainsi pouvoir lober vos adversaires et donner une 3e dimension au jeu. Un but marqué en lob rapporte 2 points.
Ces deux exclusivités sont cependant exclues des compétitions officielles ‐ et oui, le championnat du monde existe. De ce fait, les babyfoots Stella n’y sont pas utilisés.
Reynald & Reynold contre Marie‐Christine & Dominique
Un match d’enfer ! Pas besoin d’aller si loin. Maîtriser son joueur et sa balle, faire une passe ou marquer du fond fera de toi
à coup sûr le champion de ton salon ou de ton bar. Bonnes parties les ami(e)s ! Comme pour les autres rencontres, la nôtre s’est terminée au restaurant dans le cadre agréable de la
« Brasserie du Forest », au cercle hippique du même nom. Reynald Simon # 71838
Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France
Centrale nucléaire de Gravelines
Marie‐Christine (# 61228) & Dominique Bogaert (# 54682), Claudine & Teddy Bogaert (# 22440), Jean‐Marie Devin (# 27486), Odile & Gérard Notelaers et Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés le mercredi 29 mai à Gravelines.
Georges Bacot (# 37081), Jacques Bedel (# 34736) & Esther, Joël Boudant (# 34690) & Danielle Rabouin,
Dominique Caillet (# 58396), Michèle (# 64276) & Jean‐François Camus (# 64278), Sophie Charles‐Etienne (# 59677), Jérôme Decorte (# 76519), Cécile Delannoy (# 58635), Marie‐Claude & Hubert Dhonte (# 35522), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Béatrice & François Menu (# 47255), Max Quéva (# 51389), Jean‐Marie‐Religieux (# 40046), Reynald Simon (# 71838), Frédéric Tilly (# 59686), Marie‐José Verley‐Drecq (# 28294) et Michel Verley (# 41943) ont signalé leur indisponibilité.
Marie Christine et Dominique Bogaert m'avaient donné rendez‐vous chez eux. J'y ai retrouvé, avec un
grand plaisir, notre ami Reynold, attablé autour d'un sérieux petit déjeuner ! Vous connaissez l'hospitalité légendaire de nos hôtes... J'ai de suite conclu que, pour respecter l'heure du rendez‐vous, c'était mal parti… La suite me donna raison, conformément à la ponctualité élastique de nos amis sénateurs. Ne parle‐t‐on pas du train des sénateurs ?
Arrivé sur le site de la centrale, lieu de nos retrouvailles, ce qui m'a immédiatement saisi, c'est le gigantisme du lieu. Un parking immense, saturé de véhicules de toutes sortes, avec comme preuve, la difficulté de trouver une place.
Après avoir obtenu les bonnes informations, nous arrivons enfin à l'accueil visiteurs, où nous retrouvons nos amies et amis sénateurs qu'accompagnent deux de leurs amis Rotariens. Il est 09H20.
Le site est hyper sécurisé et les formalités sont longues. La visite commence enfin par une présentation des installations avec documents et films, une étape utile pour comprendre la suite du parcours. Il est 10H50.
Enfin nous voilà dans le saint des saints. Impressionnant ! On se sent tout petit et bien vulnérable devant
toute cette tuyauterie, ces turbines, ces surpresseurs, ces kilomètres de câbles, de tuyaux. On monte, on descend, on enjambe, pas assez d'yeux pour tout voir, en essayant de comprendre cette machinerie dantesque. Pour ma part, je ne peux m'empêcher de penser à Tchernobyl.
La centrale de Gravelines se situe au bord de la mer du Nord, à égale distance (20 kilomètres) de
Dunkerque et de Calais. Elle fonctionne avec 6 réacteurs de 900 MW et c'est la plus importante centrale nucléaire d’Europe de l’ouest, par sa capacité de production comme par le nombre de réacteurs.
En 2018, les réacteurs ont produit 34,6 milliards de kWh sans rejet de CO2 (9 % de la production française). La centrale s'attache au quotidien à limiter les impacts sanitaires et environnementaux de ses activités. Quelques 20 000 contrôles sont effectués chaque année autour de la centrale pour s’assurer de l’efficacité
des mesures prises pour la protection de l’environnement. 2000 salariés EDF travaillent à Gravelines avec 847 embauches depuis 2010 et 1100 prestataires
permanents. Centrale française qui emploie le plus grand nombre de salariés, Gravelines répond totalement au besoin en énergie électrique de la région Nord‐Pas de Calais.
Notre visite de deux heures, très bien commentée, se termine par une photo de groupe devant les
installations, la seule autorisée durant la visite. Il est temps de rendre casque, écouteurs et badges.
La tête pleine de KWh, nous nous retrouvons autour d'une joyeuse tablée en bord de mer dans un lieu
qui porte bien son nom : « Face à la mer ». Ce fut une belle journée. Jean‐Marie Devin # 27486
Sénateurs AFS‐JCI des Hauts‐de‐France
Toyota France à Onnaing Joël Boudant (# 34690) & Danielle Rabouin, Michèle (# 64276) & Jean‐François Camus (# 64278), Hubert
Dhonte (# 35522) & Marie‐Claude, Florian Machy (JCE Valenciennes), François Menu (# 47255), Reynald Simon (# 71838), et Reynold Dumalte (# 38826) se sont retrouvés à Onnaing le vendredi 7 juin.
Georges Bacot (# 37081), Jacques Bedel (# 34736) & Esther, Marie‐Christine (# 61228) & Dominique
Bogaert (# 54682), Claudine & Teddy Bogaert (# 22440), Dominique Caillet (# 58396), Sophie Charles‐Etienne (# 59677), Jérôme Decorte (# 76519), Cécile Delannoy (# 58635), Jean‐Marie Devin (# 27486), Marie‐Claude & Hubert Dhonte (# 35522), Marie‐France Dordain (# 38828), Bernadette Douchy (# 47438), Johann Duhoo (# 71040), Natacha (# 75372) & Laurent Dumonteil (# 73646), Benoit Gires (# 48448), Jocelyne & Philippe Magnez (# 32500), Max Quéva (# 51389), Jean‐Marie‐Religieux (# 40046), Frédéric Tilly (# 59686), Marie‐José Verley‐Drecq (# 28294) et Michel Verley (# 41943) ont signalé leur indisponibilité.
Nous étions sept autour de la table du restaurant « L’ardoise » à Onnaing pour un déjeuner local avant de retrouver ceux qui venaient directement à l’usine.
A 14H00, après avoir rempli les formalités administratives à l’entrée du site, nous avons été accueillis par
Magalie Delforterie, chargée de la communication externe. Elle nous a présenté la saga Toyota, puis la société TMMF (Toyota Motor Manufacturing France) et le site d’Onnaing.
Nous avons ensuite visionné une vidéo sur l’histoire de la marque.
À l’image de nombreuses entreprises ayant marqué l’histoire, Toyota a été
façonnée par un ensemble unique de valeurs et de principes dont l’origine remonte à la création de la société au Japon.
L’histoire de Toyota commence à la fin du 19e siècle, avec l’invention par
Sakichi Toyoda du premier métier à tisser automatique au Japon, une machine qui contribue à révolutionner l’industrie textile du pays.
En janvier 1918, Sakichi Toyoda fonde la Toyeoda Spinning and Weaving Company et avec l’aide de son fils, Kiichiro Toyoda, il parvient à réaliser en 1924 le rêve de toute une vie en construisant un métier à tisser automatique. Deux ans plus tard, il fonde la manufacture de métiers à tisser Toyoda Automatic Loom Works.
Kiichiro Toyoda héritera de l’esprit d’innovation de son père. Dans les années vingt, il effectue ainsi plusieurs voyages aux États‐Unis et en Europe, au cours desquels il s’intéresse de près à l’industrie automobile naissante.
Les droits de propriété industrielle du métier à tisser automatique de son père rapporteront à K. T. la somme de 100 000 livres qu'il investira pour lancer la production automobile, en fondant Toyota Motor Corporation (TMC) en 1937, le futur siège du groupe.
Des métiers à tisser aux voitures, l’expérience de Toyota compose la trame d’une histoire marquée par la volonté constante de repousser les frontières de la production.
Elle s’appelle « TOYOTÄ » prononcé « TOYODA ». Le tréma sur le Ä permet de dire « DA ». Lors d’une modification du graphisme, le « ¨ » est oublié ce qui donne la prononciation « TA » et deviens donc TOYOTA (culture japonaise). La symbolique est très forte.
Le choix de l’installation à Onnaing est dû à l’analyse qui fait de cette cité un carrefour de l’Europe. L’usine ouvre en 1999 et produit sa première voiture en au cours de l’année 2001. Aujourd’hui, 933 véhicules Yaris sont produits chaque jour, complètement assemblés sur le site. Cela
commence par l’emboutissage des tôles grâce aux 90 robots. Après 15 heures de travail, la voiture est terminée, durée pendant laquelle le poste peinture prend quatre heures. Les employés qui travaillent sur la chaîne doivent effectuer trois gestes en période chargée et deux en période plus calme. Ceux‐ci n’ont pas besoin d’une formation scolaire spécifique car, dès leur embauche, un cursus de cinq semaines est mis en place. Si au cours de la fabrication, une anomalie est détectée, les employés qui sont à l’origine de cette anomalie se retrouvent autour du cas et participent à trouver la solution. Les employés qui travaillent de nuit bénéficient d’une rémunération majorée de vingt pour cent. L’effectif se compose de 3126 CDI et 1030 CDD.
L’entreprise a un challenge pour 2050 : plus aucune émission de CO2. Magalie Delforterie nous a également présenté la Fondation TOYOTA dont les principales préoccupations
sont l’environnement et l’éducation vers l’emploi.
La 5e et dernière version de la Yaris
Toyota fait de la préservation de l’environnement l’un de ses axes stratégiques de développement. Cette stratégie se traduit, au niveau de ses activités de production, par un effort permanant de réduction des consommations d'eau, d'énergie et d'émissions dans l'atmosphère.
Nous avons visité l’ensemble de la chaîne d’assemblage, de l’emboutissage des premières tôles jusqu’à la
sortie de la Yaris terminée. Comme dans beaucoup d’entreprises sensibles, il est interdit de prendre des photos des installations. Ce fut un bon moment d’échanges et de découverte de la façon de produire aujourd’hui avec les robots.
François Menu # 47255 Je suis heureux d’avoir pu vous proposer ces cinq visites de printemps. Pour l’automne, j’ai déjà en
prévision la clouterie Rivierre à Creil (un mercredi après‐midi), l’usine Fleury Michon à Cambrai, les enjeux du Canal Seine‐Nord Europe (lieu à déterminer) et Maréis à Etaples (un samedi). Et d’autres en tête…
J’espère avoir le grand plaisir de vous rencontrer lors de ces sorties. Bel été à chacun(e) d’entre vous ! Reynold