2
EHESS Sociologia e Folclore. A Dança de S. Gonçalo num povoado bahiano (Sociologie et Folklore. Une danse de Saint Gonsalve dans un village de la région de Bahia) by M. I. Pereira de Queiron Review by: R. B. Archives de sociologie des religions, 3e Année, No. 6 (Jul. - Dec., 1958), p. 190 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30115411 . Accessed: 10/06/2014 14:14 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 194.29.185.112 on Tue, 10 Jun 2014 14:14:11 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Sociologia e Folclore. A Dança de S. Gonçalo num povoado bahiano (Sociologie et Folklore. Une danse de Saint Gonsalve dans un village de la région de Bahia)by M. I. Pereira de Queiron

Embed Size (px)

Citation preview

EHESS

Sociologia e Folclore. A Dança de S. Gonçalo num povoado bahiano (Sociologie et Folklore. Unedanse de Saint Gonsalve dans un village de la région de Bahia) by M. I. Pereira de QueironReview by: R. B.Archives de sociologie des religions, 3e Année, No. 6 (Jul. - Dec., 1958), p. 190Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30115411 .

Accessed: 10/06/2014 14:14

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected].

.

EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie desreligions.

http://www.jstor.org

This content downloaded from 194.29.185.112 on Tue, 10 Jun 2014 14:14:11 PMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

ARCHIVES DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

151 QUEIROZ (M.I. Pereira de).

Sociologia e Folclore. A Dan~a de S. Gongalo num povoado bahiano. (Sociologie et Folklore. Une danse de Saint Gonsalve dans un village de la r~gion de Bahia). Bahia, Ed. da Fundagao para o desenvolvimento da Ci~ncia, 1958, no 1, 126 p.

Ce qui d~finit le sertao (la brousse br~si- lienne) du po:nt de vue religieux, c'est l'ab- sence du pr~tre; les paysans doivent done, s'ils veulent maintenir leur vie spirituelle, qui risquerait de s'6tioler faute d'etre cultivde, se crier des institutions de remplacement. La danse devant l'autel catholique de Saint Gonsalve remplace dans le petit hameau de Sainte Brigida, oh Mlle de Queiroz l'a (tudi~e, la cdr~monie de la messe que la communautd, trop pauvre, ne peut se payer, le pasteur 6tant trop loin et ne se dbpla ant qu'aux frais des fiddles qui l'appellent. Cependant, on assiste de nos jours A une transformation intbressante des fonctions manifestes de cette danse, le passage de la a promesse des vivants ) A c(la promesse des morts c. Une personne qui avait promis de r~aliser une danse pour remercier le saint d'une grAce revue et qui n'a pu, faute d'argent (il faut payer les musiciens et le repas communiel qui cl6t la c&1rmonie) la faire cel1brer, apparait apris sa mort A un membre de ila communaut6 pour rdclamer de tous les fiddles qu'ils se cotisent et dansent pour Saint Gonsalve: ce qu'ils font, car, sans cela, les Esprits des D~ced~s risqueraient d'impor- tuner les vivants et d'apporter le malheur. De lA l'importance croissante des 6tats de transe ou de semi-transe, comme des r&ves proph&- tiques A l'int~rieur de la confr~rie religieuse. On voit aussi que ce passage de la promesse des vivants A la promesse des morts permet une adaptation de la communaut6 A un 6tat de

privation 6conomique ,,

ce m~me 6tat qui les emp~che de faire appel au cur6 lointain.

Mile de Queiroz 6tudie avec beaucoup de soin l'opposition qui existe entre le caractlre religieux de cette danse chez les migrants d'Alagoas vivant A Sainte Brigida et le caractlre ludique de la m~me danse chez les natifs. Elle nous donne ainsi une bonne monographie sociologique d'un fait folklori- que en m~me temps qu'une contribution importante A ce catholicisme populaire, oppos6 au catholicisme romain, qui lui est apparu A la base des mouvements messianiques br6si- liens (voir ici meme son 6tude sur le c Contes- tado ,, Arch., V, n0 157).

R. B.

190

152

Le recensement de pratique religieuse dans la Seine. 14 mars 1954. Paris, I.N.S.E.E., 1958, 124 p. (r~dig6 par M. Desabie).

Ce compte-rendu, volontairement d6pouill6, des rdsultats gdndraux du recensement de pratique dominicale dans la Seine est pr~cieux Splus d'un titre et d'abord par le fait que les

r~sultats prdsent~s en de nombreux tableaux et graphiques sont (sauf en ce qui concerne la f~conditd des mdnages pratiquants) en rela- tion aussi 6troite que possible avec le recense- ment civil effectuh presqu'au m~me moment. Des tableaux A triple crit~re comme dge, sexe, activitd (c'est-A-dire plus exactement, regroupe- ments de ogroupes socio-professionnels ), ou encore, pour les (anon-actifs ), dge, sexe, milieu social (= activit6 du chef de famille), le tout pour Paris d'une part et la banlieue d'autre part, offrent un materiel d'dtude de premier ordre. On regrette seulement que la localisation n'ait pas 61t6 plus poussde et qu'une carte de la pratique (d'aprbs le domicile des pratiquants) n'ait pas 6t6 6tablie fi^t-ce au niveau de l'arrondissement. Les considdrations mithodologiques retiendront aussi I'attention de tous ceux qui voudront faire de nouveaux recensements religieux, en particulier en mettant en relief les cat6gories statistiques utilisables pour une mise en rela- tion des donnres civiles et religieuses et en proposant en termes clairs la dbfinition de certains taux facilement utilisables.

Enfin on a mis en evidence, outre la confir- mation des phdnomlnes classiques, I'appari- tion de certains faits plus nouveaux (propres A la Seine ou non remarqubs jusqu'alors ?). Un des plus significatifs nous a paru 8tre le fait que la difference du taux de pratique des deux sexes tient essentiellement au fort taux de pratique des cdlibataires du sexe f6minin. Autrement dit, les femmes marides ne prati- quent gulre plus que les hommes maribs. En revanche, chez les jeunes enfants dejA, une diff6rence faible mais sensible existe entre gargons et filles.

Signalons toutefois une obscurit6, pour ne pas dire une contradiction. Aprls nous avoir dit que la f6condit6 des messalisantes maribes n'avait pas pu $tre compar~e avec celle des femmes maribes r~sidant dans la Seine, les graphiques des pages 45, 46, 47 nous donnent des taux de prbsence selon l'Age et le nombre d'enfants. Par ailleurs, ces graphiques sont census c traduire c les tableaux des pages 120- 123 qui ont une tout autre signification. On pense que le quotient dont il s'agit doit stre

This content downloaded from 194.29.185.112 on Tue, 10 Jun 2014 14:14:11 PMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions