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SOCIÉTÉ · 2 L’EVEIL DE LA NATION - N°357 DU 09 MAI 2014 Pour se conformer au discours du Chefde l'Etat à la veille du 54è anni-versaire de l'indépendance du Togo, le ministre

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SOCIÉTÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°357 DU 09 MAI 20142

Pour se conformer au discours duChef de l'Etat à la veille du 54è anni-versaire de l'indépendance du Togo, leministre de l'Agriculture, de l'Elevageet de la Pêche, Ouro-Koura Agadazi,a tenu mardi à son cabinet à Lomé uneconférence de presse afin de dévoilerle plan d'action conduisant d'une partà l'autosuffisance alimentaire et l'in-dustrialisation agro-alimentaire pourl'exportation.

" A cet effet, nous avons mis enplace une nouvelle approche quiconsiste à fournir aux producteurs,des superficies de terrains. C'est ceque nous avons appelé les Zonesd'Aménagement Agricole Planifiées(ZAAP). Aujourd'hui, nous avons unedizaine sur le territoire. Nous allonsmettre les producteurs autour dessuperficies sur l'ensemble du territoi-re ", a déclaré le ministre en chargede l'Agriculture, de l'Elevage et de laPêche.

A cela s'ajoute la mise à disposi-tion des semences améliorées. Pourcela, il y a aujourd'hui des centres deproduction des semences améliorées.Les besoins étant exprimés pour la

campagne 2014-2015, il est prévul'octroi aux producteurs de 1400tonnes de semences améliorées. Pource faire, le ministère de l'Agriculture,de l'Elevage et de la Pêche est endiscussions avec les ONG et autres.

Au niveau des engrais, une com-mande de 45.000 tonnes est lancéedont 30.000 tonnes font l'objet demécanisme de distribution avec l'en-dossement de location de véhiculespour leur distribution sur toute l'éten-due du territoire national. " Nous fai-sons une prévision dans le mois dejuin pour couvrir l'entièreté du terri-

toire national ", rassure le ministre.Dans ce cadre, 428 encadreurs

ont été déployés sur l'ensemble duterritoire pour accompagner lespaysans dans les méthodes culturaleset avec l'appui de l'ICAT, il est conçuune clé de répartition qui intègre lesbesoins de vulgarisation expriméspar les populations à la base. " Cesencadreurs auront un cahier de char-ges pour nous situer sur les résultatsà la fin de la campagne ", prévient-il.

Pour la mécanisation, il est prévuun éventail de 60 tracteurs dont 28

dans la région Maritime et desPlateaux. Le déploiement se poursuitde façon à couvrir l'ensemble du ter-ritoire national au plus tard fin mai.Les tracteurs étant insuffisants, unappel est lancé au secteur privé afind'accompagner le gouvernementdans ses efforts. Vu les besoinsexprimés, ce dernier a lancé unecommande de 173 tracteurs complé-mentaires et autres machines agrico-les. " Mais ces équipements ne pour-ront être mis en chantier qu'à partirde la saison prochaine ", fait savoirOuro Koura Agadazi.

En ce qui concerne les terres culti-vables, plus de 300 ha sont mis à ladisposition des producteurs à Kovié.Une série de travaux est en traind'être conçue avec le ministère del'équipement rural pour porter les300 ha à 660 ha. De la mêmemanière, au niveau de Agomé-Glozou, il sera question de fairepasser les 89 ha exploitables à 495ha sans oublié la plaine de Mô avecà disposition 55 ha. Les aménage-ments se poursuivent avec 500 ha encours.

Pour la filière d'élevage, la cam-

pagne de vaccination a commencé ily a deux ans afin de couvrir au 70%de cheptels avec une réduction dutaux de mortalité de 70% à 40%. "Cette année, Nous avons mis à ladisposition des éleveurs 2500 coqsaméliorés et 1250 géniteurs amélio-rés d'ovins et caprins ", notre leministre.

Dans le domaine café cacao,cette année, il sera procédé la distri-bution de 40 000 tonnes de bouturesde cacao et 200 000 tonnes de bou-tures de café. La filière coton n'estpas du reste.

D'après le ministre, " nous avonsfait une prévision de production pourla campagne 2014-2015 de140.000 tonnes de coton. Toutes lesdispositions sont prises pour accom-pagner les cotonculteurs dans lescycles de production avec 28 tonnesd'engrais et 40 agents technico-com-merciaux ".

Au niveau du PADAT, il est prévula construction de 300 magasinsagricoles avec le concours del'UEMOA.

AGRICULTURE / Industrialisation agro-alimentaire au Togo :

Les stratégies du ministre Agadazi

Dans sa parution du 06 mai 2014, l'hebdomadaire ACTU EXPRESS a allé-gué une tentative de chantage et d'extorsion de fonds au moyen de l'utili-sation du nom de son Directeur de Publication Isidore AKOLLOR, et dont seserait rendu coupable le confrère Robert DUMAHASI, Directeur dePublication de l'hebdomadaire La Lanterne, au préjudice d'un haut fonction-naire de l'Etat.

Le Conseil National des Patrons de Presse, dès qu'il a eu connaissan-ce de cette information et après en avoir obtenu confirmation auprès demonsieur AKOLLOR, a écouté Robert DUMASHI le 07 mai.

Quoique les faits incriminés soient intervenus avant son élection et enattendant qu'une issue leur soit trouvée, le Conseil National des Patronsde Presse a décidé de suspendre provisoirement les activités de mon-sieur DUMASHI en qualité de trésorier adjoint au sein du Bureau Exécutifde l'organisation.

Le Conseil National des Patrons de Presse réaffirme son attachementaux valeurs de probité morale et intellectuelle qui doivent gouvernernotre corporation.

Au lendemain de la célébration de la Journée mondiale de la libertéde la presse, le Conseil National des Patrons de Presse saisit une foisencore l'occasion pour en appeler au sens de responsabilité de tous lesconfrères dans l'exercice quotidien de notre profession.

Fait à Lomé, le 07 Mai 2014 Le Président

Jean Paul AGBOH AHOUELETE

COMMUNIQUE DU CONSEIL NATIONAL

DES PATRONS DE PRESSE (CONAPP)

Nous annoncions dans notre derniè-re parution, la visite de terrain desexperts de la banque mondiale, prin-cipal financier du programme de pro-ductivité agricole en Afrique del'Ouest (PPAAO-Togo) et du Projetd'appui au secteur Agricole (PASA)dans le cadre de la 4ème mission desupervision et de la revue à mi-par-cours du Programme Nationald'Investissement Agricole et deSécurité Alimentaire (PNIASA). Aprèsle PPAAO, le PASA a connu du 24 au26 avril dernier, sa part de visite deterrain. Les régions de la Kara,Centrale et des plateaux ont été suc-cessivement visitées.

Nous y reviendrons dans notre pro-chaine parution.

4ème mission de supervision et évaluation à mi-par-cours du PNIASA, visite de terrain du projet PASA

UN PROJET EN PHASE DE CROISIÈRE

MAIS TALONNÉ PAR LE TEMPS

Eric Herman Abiassi, chef de la délégation de la Banque Mondiale

Le processus de recrutement d'unnouveau sélectionneur pour l'équipenationale du Togo aurait-il du plombdans l'aile ? La FTF a annoncé jeudique ses représentants au sein decomité technique chargé de choisirle futur entraîneur avaient été 'mis àl'écart'.

Les responsables de la FTFdénoncent 'une mise en quarantaine'et affirment qu'un choix imposé àl'instance faîtière du football togo-lais ne sera pas accepté.

Le ministère des Sports a indiquéqu'il allait constituer un nouveau

Comité chargé de la phase adminis-trative du recrutement.

La décision finale appartient àl'Etat qui met ensuite le sélectionneurà la disposition de la Fédérationtogolaise de football.

Cinq candidats ont été retenuspour le poste, Didier Six, HubertVelud, Tom Saintfielt, TchaniléTchakala et Dosseh Abalo.

Désignation d'un sélectionneur national:

Le gouvernement reprend la main

Gabriel Améyi, Pdt FTF Mme Amouzou-Dzaké, ministre des Sports

Ancien ministre, ancienresponsable de l'UFC, dés-ormais à la tête del'Association pour la promo-tion de l'Etat de droit, DjoviGally estime mercredi queles discussions sur les réfor-mes institutionnelles et cons-titutionnelles entre le pou-voir et l'opposition peuventêtre bouclées en une demi-journée.

“Il est nécessaire d'a-voir un consensus politiquesur ces questions avant quel'Assemblée nationale ne soit saisie”,a-t-il expliqué au micro de KanalFM.

Selon lui, toutes les questions ensuspens comme la limitation du man-dat présidentiel et le mode de scru-tin peuvent trouver une solution en

quelques heures.Il précise que l'essentiel a été fait

en matière de réformes, mais suggè-re de trouver un cadre appropriépour parvenir à un accord sur lespoints litigieux.

Source: republicoftogo

DJOVI GALLY : ‘’Tout peut être bouclé en une demi-journée’’

Me Djovi Dally

Réformes institutionnelles et constitutionnelles :

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NATION

L’EVEIL DE LA NATION - N°357 DU 09 MAI 2014 3

Rappelé auprès du dévin créateurle 15 avril dernier, Mgr RobertCasimir Dosseh-Anyron, 1er EvêqueTogolais et archevêque émérite dudiocèse de Lomé, sera inhumé en finde matinée ce vendredi 03 mai2014, à la cathédrale de Lomé selonla coutume catholique.

Cette mise en terre sera précé-dée d'une messe d'entèrement enl'église Saint Augustin d'Amoutivé.

Mais hier déjà, pour honorer lamémoire de l'illustre disparue, lanation tout entière lui a rendu unhommage national mérité et dignede son rang et de son œuvre.

Pathétique et religieusementémouvante, la cérémonie a réuni à lagrande salle de la Place des Fêtesde Lomé II, autour du Chef de l'Etat,Faure Essozimna Gnassingbé, lesmembres de la Conférence desEvêques du Togo, le Premier Ministre,Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu,le Président de l'Assemblée

Nationale, Dama Dramani, les prési-dents des autres institutions de laRépublique, les députés àl'Assemblée Nationale, les membresdu corps diplomatique et représen-tants des organisations internationa-les.

Les autres autorités politiques,administratives, militaires, religieuseset traditionnelles n'étaient pas du

reste pour célébrer celui qui a passéle clair de sa vie à perpétuer l'œuv-re de Dieu.

Il faut rappeler qu'un deuil natio-nal de trois jours (7,8et 9 mai 2014)a été décrété par le gouvernementet symbolisé par la mise en bernedes drapeaux.

L’Eveil de la Nation

Mgr Robert Casimir Dosseh-Anyron, 1er evèque Togolaissera inhumé ce matin à la cathédrale de Lomé :

Hommage national méritérendu hier à l'illustre disparu

Tout ce qui respire doit se renouveler,Disparaitre, mourir, pourrir, réapparaitre;C'est seulement la foi qui nous le fait connaitre,Et la voix qui s'en va l'a toujours rappelé.

Sous bien d'autres formes parfois insoupçonnées,Tout doit se transformer dans le creux de la terre,Que ce soit dans la joie où les chagrins amers,C'est ce que cette voix a toujours claironné.

"Aimer servir se dépasser" pour mériter(Comme tu l'enseignes dans un vers de notre hymne)D'envisager la mort comme occasion ultimeOù même les pauvres seront transfigurés.

Tu resteras parmi ceux qui nous ont montré(Sans crier sur les toits, tellement tu es humble),Par ta voix de pionniers au travers de la jungle,Par quel chemin trouver l'or de l'humanité.

Nous n'oublierons jamais quand dans tes homélies,Tu dépeignais le ciel en latin, lors des messes,Le disant ouvert à ceux qui ont la sagesseD'aimer sans restriction même les ennemis.

Joseph Kokou KoffigohPoème inéditLomé le 8 mai 2014

La voix (En mémoire de Monseigneur Dosseh)

Le chef de l'Etat togolais FaureGnassingbé s'est entretenu ce mercre-di à Abuja (Nigeria) avec le Premierministre chinois, Li Keqiang, en margedu Forum sur l'Économie Mondiale,organisé dans la capitale fédérale parle World Economic Forum.

Cet entretien a permis à MM.Gnassingbé et LI de faire le tourd'horizon de la coopération entre leTogo et la Chine, une "coopération,comme on le sait, particulièrementactive", selon l'ambassade de Chineau Togo.

Beijing a accordé d'importantsfinancements via l'Exim Bank et lesentreprises chinoises sont présentesdans les travaux publics pour larénovation du réseau routier et laconstruction de la nouvelle aérogarede Lomé.

C'est la première tournée en

Afrique dun o u v e a uP r e m i e rministre chi-nois depuissa prise def o n c t i o n ,p é r i p l evisant àapprofondirles coopéra-tions straté-giques etéconomiquesc ro i s san tesentre legéant asia-tique et unc o n t i n e n triche en res-sources natu-relles. LaChine est

depuis 2009 le principal partenairecommercial des pays africains.

Ce voyage intervient un an aprèsune tournée du président chinois XiJinping sur le continent africain -peude temps après son investiture à latête de l'Etat- pour la deuxième éco-nomie mondiale.

Selon les statistiques, la Chine estdepuis 2009 le principal partenairecommercial des pays africains, etune importance source d'investisse-ments sur le continent.

Au cours de la dernière décennie,la présence des entreprises chinoisesen Afrique - encouragée par Pékin -s'est considérablement renforcée, cequi contribue aussi au redressementde l'économie, au renforcement desinfrastructures et à l'amélioration desconditions de la population au Togo.

Source : savoirnews

TOGO-CHINE-COOPÉRATION Entretien Faure Gnassingbé / Li Keqiang ce mercredi à Abuja :

Les deux Hommes ont fait le tour d'horizonde la coopération entre le Togo et la Chine

Le dénombrement des partis poli-tiques au Togo montre qu'il en existeune centaine à ce jour. Et malgré cenombre important de parti politiquepour un pays comme le Togo, le PartiSocial Démocrate du Togo (PSDT) a sutrouver une place sous le soleil. C'estainsi que le PSDT a été porté à laconnaissance du public le vendredi 2mai à Lomé au cours d'une conférencede presse.

Il est dirigé par son 1er Secrétairegénéral, M. Lawson Laurent. Ce der-nier est un homme politique suédois,travaillant au ministère des affairesEtrangères suédois. Qualifiant les

autres partis d'être en perte d'orien-tation politique, il pense que le PSDTest le parti le mieux structuré politi-quement et capable de sortir lestogolais de la précarité ambianteactuelle.

" L'essentiel n'est pas de conquérirle pouvoir mais de trouver les voies etmoyens pour réduire la pauvreté. …Nous ne sommes pas du pouvoir etnon plus de l'opposition, nous tra-vaillons pour le développement dupays en amenant des hommes d'af-faires à investir dans notre pays " alaissé entendre M. Laurent lors de laprésentation du parti.

Le PSDT est crée le 3 janvier

2014. Il a, entre autres, pour princi-paux objectifs d'œuvrer à défendrel'intégrité du territoire togolais, lasouveraineté et l'unité de son peuple; d'étudier, proposer et mettre enœuvre les mesures politiques, écono-miques, sociales les plus favorablesau bien-être de toutes les composan-tes de notre peuple et au développe-ment harmonieux de toutes lesrégions et d'inscrire dans les réalitésquotidiennes du pays les principesd'Etat de droit et de Bonne gouver-nance dans tous les domaines : poli-tique, économique, social, environne-mental, etc..

Armand

PARTI SOCIAL DEMOCRATE DU TOGO :

Un nouveau né sur l'échiquier politique

Le Président togolais Faure Gnassingbé (g) et Li Keqiang (dt), PM chinois

Le Président Faure et le Pm Ahoomey-Zunu devant la dépouille de Mrg Dossey-Aniron

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NATION

L’EVEIL DE LA NATION - N°357 DU 09 MAI 20144

L'une des priorités inscrites dans l'a-genda de Faure Gnassingbé pour lecompte de son deuxième quinquennatest la modernisation du réseau routier.Si le pari des routes modernes estentrain d'être gagné, la difficile équa-tion à plusieurs inconnues reste etdemeure l'entretien de ces routes nou-vellement construites. Du FER à laSAFER en passant par la CAPER, lameilleure formule ne semble pas enco-re être trouvée pour assurer la péren-nité des nouvelles infrastructures rou-tières.

La route du développement passepar le développement de la routedit-t-on souvent et Faure Gnassingbén'a jamais voulu faire les choses àmoitié lorsqu'il s'est engagé à moder-niser les infrastructures routières denotre pays, que ce soit dans la capi-tale ou dans les autres villes et can-tons de l'intérieur du Togo.

Lorsqu'on jette un regard toutautour de nous, on peut dire sanscoup férir que l'énorme défi de laréalisation des routes est entrain d'ê-tre levé avec la participation trèsactive des entreprises togolaises tel-les que CECO BTP, GER etc. D'ici2015, tous la plupart des chantiersde constructions des routes doiventpouvoir être réceptionnés, mais laquestion fondamentale qui taraudeles esprits des togolais et qui resteune vérité de tous les temps sera sansnul doute l'entretien de ces Routes. LeFond d'Entretien Routier chargé parle passé de financer l'entretien duréseau routier a été dissout le 07Aout 2008 pour mauvaise gestionofficiellement.

En effet, le gouvernement s'ap-puyant sur la dégradation avancéedes routes et l'écroulement de cer-tains ponts avait décidé de mettre laclé sous le paillasson du Fondd'Entretien Routier. Cependant, il yavait une évidence que personne nepouvait nier : Les routes togolaises

datent pour certaines de l'époquecoloniales et pour d'autres de plusde 30 ans. Les différentes sutures etles points à temps réalisés par lasociété en charge de l'entretien desroutes n'a rien donné étant entenduqu'en lieu et place du rafistolage, ilétait impérieux de penser à construi-re de nouvelles routes car il est plusaisé d'entretenir de nouveaux ouvra-ges que de chercher à redonner uneautre vie aux vieilles infrastructures.

Les non-dits de la dissolution duFER et la cabale contre Tchamsi

Nommé à la tête du FER dans laseconde moitié de l'an 2006, c'estTchamsi qui, après 18 mois d'exerci-ce qui sera le dernier DG de cettesociété dont le Ministre de tutelle setrouve être Adji Otteth Ayassor.

Tous originaires de la Préfecturede Doufelgou, des antagonismesseraient apparus entre les deuxhommes par rapport à un projet dedéviation des monts défalé déjà prêtà être exécuté. En effet, les montsdéfalé faisant partie des zones hau-tement critiques où les accidents sontdevenus la chose la mieux partagée,des bonnes volontés se sont investiespour obtenir auprès des partenairesle financement du contournement desmonts Défalé.

Cette déviation devrait en réalitécontourner défalé une localité situéeen montagne, village d'origine duMinistre Ayassor, passer par les villa-ges Aloum, léon Kadjala zone deprovenance de Ferdinand Tchamsi etl'une des zones propice à l'agricultu-re, ayant des terres plaines, pourcontinuer vers la région des savanes.En phase de réalisation, le projet aété dévié vers Défalé et au lieu quel'on contourne les monts Défalé, on adésormais un contournement desmonts Défalé qui débouche surDéfalé, une énorme incongruité dupoint de vue objectif visé.

Une tradition non écrite voudrait

que lorsqu'il ya difficulté de cohabi-tation entre un Ministre et un DG, quece soit le DG qui soit " sacrifié ".

Et puisque c'était pour faire mal àune personne, tous les ingrédients ontété rassemblés pour faire "disparai-tre" le FER et Tchamsi avec.

A ces rivalités, il faut ajouter d'au-tres détails sur lesquels nous revien-drons dans nos prochaines publica-tions.

Au demeurant, il est utile de rete-nir que la dissolution du FER au-delàde la version officielle est une ques-tion de personne. Pour preuve, il aété savamment distillé dans l'opinionque Ferdinand Tchamsi au cours deson passage " aurait détourné 27Milliards " alors que les recettes etles différents efforts de mobilisationde fonds annuellement, lorsque lesfrais de fonctionnement ne sont pasdéfalqués sont autour de 12milliards. Or celui qu'on accuse de "détournement " présumé n'a fait que18 mois à la tête du FER. Faites doncles calculs et vous tirerez une conclu-sion claire.

Sur le plan humain, des employésdu FER qui sont recrutés en bonne etdue forme, ayant des numéros matri-cules, ont été licenciés sans qu'on neleur dise leur nouveaux lieux d'affec-tation et ce depuis près de six ans.

Les différentes réformes entaméspar Tchamsi pour faire passer notreFER de la première à la deuxièmegénération au regard des FER de lasous- région ont été mis sous éteignoirsimplement parce que la tête deTchamsi ne plairait pas à certains.Or, la sagesse africaine recommandede reconnaitre que le lièvre courtplus vite, même si on ne l'aime pas.Qu'à cela ne tienne, la mise sur piedde la CAPER pour substituer au FERn'a en rien résolu l'équation.

La CAPER sous la coupe régléed'Ayassor

La Compagnie Autonome desPéages et d'Entretien Routier (CAPER)créée pour remplacer le défunt FERn'a pas comblé les attentes.

Sur le plan mobilisation des recet-tes, des informations bien introduitesont fait état d'une différence consta-tée entre les recettes antérieures etcelles actuelles qui n'est pas de natu-re à donner une note acceptable àla nouvelle administration.

La CAPER, qui naturellement étaitune structure transitoire pour parerau plus urgent, a été dirigée par unprotégé de Ayassor, en la personnede M. Outchantcha. En son temps, lesinformations ont allégués que lescomptes des recettes seraient direc-

tement faits à Ayassor en tant qu'in-dividu et non au Ministre de l'écono-mie et des finances. Vrai ou faux ?L'avenir nous en dira plus.

Après six ans d'exercice de laCAPER, les résultats étant visiblementen deçà des attentes, le gouverne-ment s'est trouvé dans l'obligation defaire des recrutements pour laSAFER.

Panne d'initiative et manque d'i-magination du DG de la SAFER

La longue durée de la transition àla tête de la CAPER et les résultatsqui s'en sont suivis devraient permet-tre au gouvernement de voir autre-ment en ce qui concerne l'oiseau rarequi devrait être choisit pour dirigerla SAFER.

Malheureusement, des irrégulari-tés ont été relevées pour ce qui étaitde la candidature du sieurOutchantcha. Les Ministres del'Economie et des Finances et celuides travaux publics qui co-organi-saient ce recrutement se sont payésle luxe de faire des lettres de recom-mandation à Monsieur Outchantcha,faisant d'eux des juges et parties etdu candidat Outchantcha le favoride cet appel à candidature.

Le choix de ce monsieur à la têtede la SAFER n'était plus une surprisepour personne.

Mais la surprise venait de l'inca-pacité du nouveau DG de la SAFER àfaire mieux que le FER dissout.

Dans une intervention sur la télévi-sion nationale, le DG de la SAFERdéclarait que sa société mobilisait 12Milliards par an, ce qui n'est en riendifférent des recettes que faisait lefond d'entretien routier sous Tchamsi.

Alors, comment on peut comprend-re qu'en six ans, la révolution et l'ex-plosion des recettes au niveau dufinancement de l'entretien routierpromis par le Ministre Ayassor à ladissolution du FER ne soit pas au ren-dez vous ?

Le poste ne fait pas l'homme, c'estplutôt l'homme qui fait son poste enimaginant des stratégies pour faireavancer la société qu'il dirige.Malheureusement, le DG de la SAFERsemble manquer d'initiatives, obli-geant le gouvernement avec en têtele Chef de l'Etat, à réfléchir à laplace du DG pour arpenter des scé-narii en vue de trouver d'autres sour-ces de financements pour l'entretiendu réseau routier togolais, en margedes droits d'assises et des recettesdes péages.

Au regard de ce tableau que nousvenons de dressere et à la lumière del’enjeu qui attend la nouvelle sociétéde l’entretien routier, il est à déplorerle recul constaté dans ce domainepar la faute et le zèle personnels duministre de l’Economie et desFinances.

Enfin, le ministre Ayassor doit évi-ter de déclarer la guerre à tous ceuxqui ne veulent pas regarder dans lamême direction que lui car, tôt outard, le Chef de l’Etat qui, seulnomme et démet les différentes per-sonnalités, finira par connaitre lavérité et le come back de Bidamon àla tête de Togotélécom, après sonéviction d ela douane par le puissan-tissime Ayassor, est un cinglant dés-aveu qui prouve à suffisance queFaure est et reste le seul maître àbord.

L’Eveil de la Nation

Problématique du Financement de l'entretien routier au Togo :

6 ans après la dissolution du FER " le miracle "promis par Ayassor toujours attendu

Jeudi dernier, la communauté inter-nationale a observé la journée interna-tionale du travail célébrée chaque 1ermai. Au Togo, à l'occasion, les 6 centra-les syndicales des travailleurs, notam-ment l'UNSIT, la CSTT, la CNTT, l'UGSL,le GSA et la CGCT ont plutôt organiséune marche de protestation en lieu etplace du défilé traditionnel.

C'était l'occasion pour les tra-vailleurs de " crier haut et fort leurdésarroi, leur déception et leur colère" au regard de " l'immobilisme " et du" dilatoire " du gouvernement face àleurs problèmes et à ses propresengagements.

Mais, au fait, comment en est-onarrivé là ?

Il est vrai que depuis son avène-ment à la magistrature suprême, leprésident Faure Gnassingbé a consi-dérablement amélioré les conditionsde vie et de travail des togolais,notamment avec l'INAM (InstitutNational d'Assurance Maladie) et lesdifférentes augmentations depuis

2006.Mais, il n'en demeure pas moins

vrai, au même moment, que le pouvoird'achat des togolais a nettement chutécompte tenu de la cherté de la vie quiprend des valeurs exponentielles.

Et c'est justement pour juguler cettesituation que le gouvernement togolais

a pris des initiativesnotamment, l'adoptiond'un nouveau Code duTravail, mais aussi, celled'un nouveau Statutgénéral de la fonctionpublique intervenu le 20Janvier 2013.

M a l h e u r e u s e m e n tdepuis lors, aucun des 32décrets d'application n'aété pris. Ce qui bloquetoute avancée. C'est lasource de la rancœur descentrales syndicales quiréclament entre autres,les décrets d'application

du nouveau Statutgénéral, la révision de

la grille salariale, des négociationssectorielles, l'application du SMIG(Salaire Minimum InterprofessionnelGaranti).

Mais en protestant et en ne présen-tant pas un calendrier de doléancesest-ce là la solution ?

A notre avis, non ! Car, en matière

de revendication sociale, on ne doitjamais se lasser de négocier. Certes,on peut s'offusquer de l'immobilisme,mais le tort ne devrait pas être rejetéuniquement sur le gouvernement. L'onsait, par exemple, que nombre deresponsables syndicaux ont brilléspendant longtemps par leur tendanceà faire passé leur ventre avant l'inté-rêt général. Et ainsi, il n'en pouvait pasêtre autrement de la part du patronatqui les a toujours servis.

Là où le bas blesse sérieusement estque le SMIG adopté par le gouverne-ment et l'ensemble des partenairesdepuis plus de 2 ans n'est toujours pasappliqué dans plusieurs structures etmême étatique de surcroît.

On ne peut pas vivre dans uneRépublique et bafouer allégrement leslois et règlement de cette République.

Désormais, il va falloir quel'Exécutif fasse respecter ses propresdécisions (lois, règlement décret…),mais aussi qu'ils reviennent à la tablede négociation, seule voie de sortie!

Kpélafia Biva

PROTESTATION DES CENTRALES SYNDICALES A L'OCCASIONDU 1ER MAI LES TENANTS ET LES ABOUTISSANTS

Pourquoi les sociétés payent moins duSMIG et le gouvernement ne fait rien ?

Le PM Séléagodji Ahooméy-Zunu

Adji Otèth Ayassor, ministre de l’Economie et des Finances

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ACTUALITÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°357 DU 09 MAI 2014 5

Il y a quelques mois, lorsque notrerédaction dans le cadre de son classe-ment annuel avait choisit le DGNassirou Ramanou comme DG del'année, certains n'ont pas semblénous prendre au serieux, mais aujour-d'hui, après la consécration interna-tionale qu'il avait reçue au Canada,la distinction du DG de WAGES par leChef de l'Etat le 27 Avril derniervient une fois encore nous donner rai-son.

En effet, les efforts consentis parles institutions de micro-finance avecà leurs tête le Président de APIM-Togo Nassirou Ramanou par ailleursDG de WAGES viennent d'être cou-ronnées par le Chef de l'Etat à tra-vers la remise de la clé du FNFI et ladistinction honorifique faite parFaure Gnassingbé à NassirouRamanou.

Après le lancement effectué le25 janvier 2014 au Palais desCongrès de Kara par le Présidentde la République, Son ExcellenceFaure Essozimna GNASSINGBE, le

Fonds National de la FinanceInclusive (FNFI) vient d'entrer danssa phase opérationnelle ce 26 avril2014 avec le produit dénommé "Accès des Pauvres aux ServicesFinanciers " (APSEF).

Président en exercice del'Association Professionnelle desInstitutions de Microfinance - Togo(APIM-Togo), Monsieur NASSIROURamanou a reçu des mains duPrésident de la République, SonExcellence Monsieur Faure

Essozimna GNASSINGBE, la clésymbolique représentant les maté-riels roulants mis à la disposition desPrestataires des Services Financiers(PSF), tous engagés pour l'atteintedes objectifs du FNFI, au titre del'appui institutionnel.

L'APSEF est un produit financierdestiné à la couche défavorisée dela population désireuse d'entre-prendre une activité génératrice derevenus. Il s'agit d'un prêt d'un mon-tant individuel maximum de trente

mille (30 000) Francs CFA à un tauxd'intérêt de 5%. Au cours de cettecérémonie de lancement, des institu-tions de microfinance au rang des-quels ont peut citer WAGES ont pro-cédé au déblocage de microcréditaux membres des groupementsconstitués.

C'est ainsi que Son ExcellenceFaure Essozimna GNASSINGBE, auregard des actes remarquablesposés par Monsieur NASSIROURamanou dans la vie de la nation

togolaise ces dernières années,notamment sa guerre déclarée à lapauvreté au sein des couches défa-vorisées à la base, l'a élevé au rangd'Officier de l'Ordre National duMérite. Une distinction bien méritéqui doit stimuler d'avantage lepatron des microfinances du Togopour qu'il continue de faire de lalutte contre la pauvreté son chevalde bataille.

La Rédaction

Pour ses efforts pour la réduction de la pauvreté :LE DG NASSIROU RAMANOU DE WAGES ÉLEVÉ AU

RANG DE " OFFICIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MÉRITE "

Lancé le 25 janvier à Kara, leFonds National de Finance Inclusive(FNFI) a mis à disposition des popula-tions son tout premier produit, dénom-mé : Accès des Pauvres aux Servicesfinanciers (APSEF). Ce produit lancé le26 janvier par le Chef de l'Etat estune volonté et un engagement mani-feste du plus Haut sommet de l'Etat devoir la pauvreté, sous toutes ses for-mes, éradiquée sur la terre de nosaïeux.

Cet objectif qui, cadre avec lavision d’un Togo émergent à l'horizon2030, est une volonté politique quimérite d'être appropriée par tousles cadres politiques de notre nation.C'est ce qu'ont compris les cadres deTchaoudjo qui ont fait leur cet enga-gement du Chef de l'Etat en se mobi-lisant autour de leurs frères etsoeurs, le week-end dernier à l'écoleprimaire publique de Komah 1 àSokodé pour expliquer aux popula-tions ce qu'est le FNFI et son produitAPSEF à la population afin qu’ils

connaissent les fondements, lestenants et les aboutissements de cepremier produit avant de s'engager.

L'Union Rénovée des CaissesLocales d'Epargne et de Crédit(URCLEC), c'est le nom de la microfi-nance ciblée parmi les 6 retenuespar le FNFI dans la localité pouroctroyer aux premiers bénéficiairesdu produit APSEF leurs dus sous l'œilavisé du ministre de l'agriculture del'élevage et de la pêche, le colonel

Ouro-Koura Agadazi, chef de fild'une forte délégation. On pouvaitreconnaitre à ses côtés le commissai-re aux impôts, M. Adoyi EssoWavana, le directeur du trésorpublic, M. Massoud, le députéMainassara, le préfet et plusieursautres cadres du milieu.

Dans leur adresse à la popula-tion, chacun est revenu sur l'opportu-nité qu'offre ce fonds qui est uneinitiative créée pour lever les barriè-

res de l'exclusion financière en ren-dant accessible les services finan-ciers de base aux plus pauvres parl'entremise des institutions de microfinances. Au total 18 micro financessont retenues par appel à candida-ture pour mener cette activité surtoute l'étendue du territoire. Le seuilmaximal de crédit que doit bénéfi-cier tout demandeur est de 30000 fcfa avec un taux d'intérêt de 5% àpriori. Il est restitué à chaque bon

payeur à la fin 3% sur les intérêts.Donc en réalité le fonds à un tauxd'intérêt de 2% pour couvrir lescharges connexes des services asignifié Mme Kantanga Mazalodirectrice des opérations de l'agen-ce nationale du développement à labase, représentante du ministre dudéveloppement à la base pour lacirconstance.

Selon le ministre Agadazi, l'en-quête sur la question unifiée d'indicede bien être (QUIBB) a démontré unnombre croissant de pauvreté danstoutes les régions avec en arrièreplan la plupart des Togolais qui secherchent. Pour lui, la clé qui ouvrele césam pour le bien-être vient d'ê-tre trouvée, et chacun en ce qui leconcerne doit s'en réjouir. Il a renché-ri en disant que personne n'a le droità l'erreur, les crédits doivent êtreremboursés à temps pour permettreaux autres d'en bénéficier et rendreainsi pérenne le produit.

L'ambiance était hors paire auxcouleurs de tous les groupes folklo-riques de la localité, une simulationd'octroie du fonds a mi fin à la mani-festation.

La Rédaction

FONDS NATIONAL DE FINANCE INCLUSIVE :

Les cadres de Tchaoudjo au bercail pour la sensibilisation

Le programme de productivité agri-cole en Afrique de l'Ouest présentdans 13 pays de l'Afrique connaitchaque année 3 missions de supervi-sion sur le terrain dans chacun des 13pays. Au moment même où le PPAAO-Togo n'a pas encore connu la synthèsede sa mission de supervision, le Togo aété retenu pour abriter la 1ère réuni-on de synthèse des missions d'appui deterrains 2014.

Ainsi, du 05 au 07 mai, les délé-gués des coordinations nationales, les

experts de la Banque mondiale et duconseil ouest et centre africain pourla recherche et le développementagricole (CORAF /WECARD) vontplancher sur les rythmes d'exécutiondu programme, partager les expé-riences des uns et des autres.L'approche d'une gestion axée sur lesrésultats, la rationalisation et lecontrôle de la gestion financièreseront, entres autres, les questions quivont être abordées au cours de cetteréunion.

Cette réunion a été ouverte par le

ministre de l'agriculture de l'élevageet de la pêche, le colonel Ouro KouraAgadazi, en présence du Chef de filde la mission de supervision de labanque mondiale, M. Erick Abiassi etde plusieurs autres personnalités.

Selon le ministre, l'année 2014 estproclamée année internationale del'agriculture familiale. En jetant uncoup d'œil sur la cartographieactuelle de l'agriculture de nos pays,on note l'existence de multiplespoches d'agriculteurs familiaux.Cependant, l'intensité des diverses

contributions de cette forme d'agri-culture n'est plus celle connue jadis.

Le financement du PPAAO se fait àtravers un prêt programmatiqueadaptatif régional. Il s'agit de finan-cement qui traduit l'approche de longterme du plan d'action de l'agricultu-re pour l'Afrique de la Banque enmatière de développement et de dif-fusion des technologies agricolesdans un cadre régional, a signifié lereprésentant résident de la banquemondiale au Togo, M. Hervé Assah

ADAM A.

REUNION DE SYNTHESE DU PPAAO :LES COORDINATIONS NATIONALES DES 13 PAYSBÉNÉFICIAIRES EN ATELIER RÉGIONAL À LOMÉ

Le Président Faure Gnassingbé en discussion avec le DG de WAGERS, Ramanou Nassirou Le DG de WAGES, Ramanou Nassirou élevé au rang de l’Ordre national du mérite

Les premiers bénéficiaires de l’initiatives salutaire du Président faure Gnassingbé: le FNFI Vue partielle de l’assistance avec au premier rang, les cadres du milieurs.

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ACTUALITÉ

L’EVEIL DE LA NATION - N°357 DU 09 MAI 20146

Les agents de la CEET ont célé-bré la fête du 1er mai dans uneambiance de convivialité et degrande réjouissance le jeudi 1ermai à Lomé. C'était en présencedes membres du conseild'Administration et du directeurgénéral, Dr. Gnandé Djétéli.

C'était aussi l'occasion pour lesagents de présenter leursdoléances au directeur de laCEET, et pour ce dernier d'expri-mer sa gratitude pour leur colla-

boration et dévouement afin quela CEET puisse remplir sa missionvis-à-vis de la population togo-laise.

Dr. Djétéli a, indiqué avoir prisbonne note des doléances desfaites et qui tournent, pour l'es-sentiel, autour de l'améliorationdes conditions de vie des tra-vailleurs, ce qui, pour lui, entredans la ligne de sa démarchemanagériale qui place les res-sources humaines au centre detoute réussite d'entreprise. Il a

déclaré s'engager pour consacrerdavantage son énergie à l'amé-lioration des conditions de travaildes agents. Il a invité ces derniersà plus d'ardeur afin que l'entre-prise réalise plus de margebénéficiaire qui lui donne plus demarge de manœuvre pour répon-dre plus efficacement auxdoléances. Il a conclu sur une noted'espoir d'un lendemain meilleursi chacun fait bien sa part de tra-vail.

Le représentant des syndicats

de la CEET, M. TighankpaTchétim, a, au nom des siens, jetéun regard rétrospectif sur les 12derniers mois de l'entreprise poursouligner le vœu des partenairessociaux que la direction généraleimprime un nouveau souffle dansle processus de révision du statutdu personnel et de régler les pro-blèmes liés au reclassement.

Les artistes comme : KingMensah, Agboti Yao Ont entrete-nu l'ambiance de la fête.

Armand

1ER MAI / FÊTE DES TRAVAILLEURS AU TOGO :

La réjouissance des agents de laCEET a brillé de milliers d'étincelles

Vue partielle des agents de la CEET

Les premiers responsables de la CEET Le DG de la CEET, Dr Gnandé Djétéli, esquissant des pas de danse

La fête des travailleurs célébréepartout dans le monde n'a pas laisséindifférent le Concertium d'Entreprisede construction (CECO groupe)comme ce fut d'ailleurs le cas chaqueannée.Mais celle de 2014 revêt uncaractère particulier car elle rimeavec les 10 ans d'existence du grou-pe.Aux choses particulière,des orga-nisations particulières.Pour la mar-quer d'une tache indélébile, plusieursactivités ont meublées cette célébra-tion qui projette les grands défis quiattendent le groupe dans les 10 pro-chaines années.L'ambiance était horspair le tout sous l'œil avisé du maitredes lieux le président directeur géné-ral Constantin T. Amouzou.

Outre sa quête permanente del'efficacité,de la solidité et la ponc-tualité, le groupe CECO a mi aucentre de ses préoccupations l'êtrehumain en témoigne le drainage detout le personnel mobilisé de par-tout autour d'une table pour la célé-bration de cette fête des tra-

vailleurs.à Sotouboua une localitésituée à 300 km au nord de Lomé.Lechoix de Sotouboua pour abriter sesfestivités n'est pas fortuite elleabrite le siège juridique du groupe.L'agenda de la célébration étaitdécliné en plusieurs composantes.

Tout a commencé le mercredi 30avril avec un festival de match entreles entités du groupe.Le ton de cefestival Fu donné par un match d'ex-hibition des équipes féminines desagents de terrain et les agents debureau du groupe.S'en est suivi deséquipes masculines composé desouvriers bâtiments,lesmécaniciens,les chauffeurs,les direc-teurs,les techniciens,les commer-

ciaux.La finale a opposé les chauf-feurs aux directeurs a été remportépar les directeurs.

Le jour J une messe catholique àl'église Saint François Xavier deSotouboua a ouvert le bal de lacélébration pour remercier etimplorer la bénédiction divine sur

les prouesses et les projections dugroupe.Dans son homélie le curéede l'Eglise a mi l'accent sur la cons-cience professionnelle.S'en est suivid'une grande caravane a travers lesartères de la ville jusqu'au siège dugroupe où Fu inaugurer le poulaillerCECO AGRO et d'un barrage suivide la mise en terre de 10 plants. Lepoint culminant de cette célébrationest la pose de la première pierrede la cité " ESPERANZA " qui estinnovation premier du genre auTogo dans les entreprises de bâti-ment et travaux publics.Cette citéde 210 villas sur 11 hectares avecun boulevard qui sera nommé bou-levard CECO.

Dans son adresse à l'assistance,le PDG Constantin a signifié que lapose de cette pierre est l'image dece qui va devenir l'image de la villede résidence du group qui sert desiège juridique.Par réalisme c'est lepremier acte de foi dans l'avenirurbanistique de Sotouboua. C'est unprojet d'espérance et d'espoir.

Il a fait remarqué qu'un habitatsain dans un environnement sain doitêtre le mérite des employé deCECO Group prioritairement et detout Togolais.Pour lui l'homme nevivra pas seulement du pain et duvin mais d'un habitat descente dansun environnement sain ceci ne devraplus être le privilège de quelquesnantis seulement.Ces habitats devraêtre le symbole de réussite profes-sionnelles pour tous et pour toutescar le Togo ne va pas se bâtir parcequ'il dispose d'énormes richessesmais le labeur de ses fils.Cette cité

est le premier du genre d'une sérieque le groupe compte réalisé auTogo pour le bonheur de la popula-tion Togolaise.

Le pique-nique du premier maiétait l'occasion pour le personnel etson employeur de partager desmoments de convivialité mais nedérobant pas à la règle de l'initia-tive de l'instauration du premier maipar la classe prolétaire,quelquesdoléances sont soumises à l'em-ployeur après présentation des rap-ports d'activité du groupe.

En terme de rapport financier lePDG a signifié que le chiffre d'af-faire du groupe en 2013 s'élevait à20 milliards.Le groupe a multipliépar 10 son effectif de départ attei-gnantainsi près de 3000 employésaujourd'hui dont 93% d'homme et7% de femme avec un âgecomprisentre 20 et 30 ans. Le salairemoyen du groupe est de 82300.

Prenant la parole lors de cetexercice le PDG ;le PDG dans une

humilité à aucune autre pareil a ditque c'est Just pour des raisons deconvenance social qu'on établi lahiérarchie sans quoi le groupe n'aque des compagnons de lutte.Il ainvité ses employés à dépasser ledialectique employé employeur;sortir de la culture du leader enrentrant dans le leadership pourassurer le succès des taches à euxconfiées. Le devoir d'état incombe àchacun un model économique pourla promotion socio économique.Pourlui le groupe axe ses désir état surle bien être des autres. Plus on enri-chi les autres on s'enrichi soi même.Il les a convié à atteindre une pro-jection de chiffre d'affaire de 40milliardcar c'est le chiffre d'affairequi crée l'emploi, l'augmentationdes salaires bref c'est le chiffred'affaire qui permettra de venir àbout de leur multiples doléances.

Il a renchéri en disant que si cha-cun travail pour atteindre cette pro-

1er mai / Le groupe CECO a vibré de toutes les sonorités à Sotouboua :Une augmentation de salaires de 5% pour

le motiver à de nouveaux challenges

Le PDG de CECO-BTP, Amouzou Constantin, au premier rang

Vue partielle des agents de CECO-BTP mobilisés

Suite à la page 7

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NATION

L’EVEIL DE LA NATION - N°357 DU 09 MAI 2014 7

Dans leur rôle de contrôle citoyende l'action gouvernementale nombreuxsont ces associations qui malgré leursmoyens dérisoires, mettent les bouchéesdoubles pour faire de cette thématiquela clé de voûte de la réussite de labonne gouvernance et de l'Etat dedroit.

Parti du constat que l'interventiondes organisations de défense de droitde l'homme malgré leur nombre sanscesse croissant n'ont pas réussi àdémontrer leur capacité à couvrirtoute l'étendue du territoire en termesd'observation et de suivi des proces-sus électoraux.

Afin de converger leurs effortspour mettre en place une structurenationale de contrôle et de surveillan-ce des processus électoraux, lesorganisations tels que le mouvementde la jeunesse pour le maintien de lapaix (MJMP), AJED et RAES-Togo ont,de concert, organisé un atelier de

sensibilisation de la société civile pourfaciliter l'échange entre les différentsacteurs impliqués en vue d'une cou-verture totale des processus électo-raux . Il est attendus, au termee decette journée, que les acteurs soientprêts à s'engager dans un processusd'observation préélectorale, électo-rale et postélectorale, les différentsréseaux des organisations de lasociété civile togolaise adhèrent auprincipe de la mise en place d'unestructure national, la mise en placed’un Observatoire national des activi-tés électorales (ONAEL) pour une obs-ervation locale sur l'ensemble du ter-ritoire nationale.

Pour atteindre leur objectif, auxcommunications ont meublé cette jour-née : les défis d'une gestion transpa-rente des processus électoraux auTogo, le rôle de la société civile, est lasurveillance et suivi des processusélectoraux : de quoi s'agit-il ?

La Rédaction

Contrôle citoyen de l'action gouvernementale :

LES ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE SENSI-BILISÉE SUR LE PROCESSUS ÉLECTORALE

L'intégration et le renforcementdes soins palliatifs dans le systèmede santé du Togo eu égard auxbesoins sans cesse croissant est unepriorité pour la couverture universel-le des soins dans lequel notre payss'est engagé. Se faisant, le pro-gramme national de lutte contre lesmaladies non transmissibles(PNLMNT) en collaboration avecl'association africaine des soins pal-liatifs (APCA) ont organisés une jour-née de réflexion sur le renforcementdes soins palliatifs dans le systèmede santé au Togo.

Cette journée tenue le 06 maidernier à Lomé, a été ouvert par ladirectrice adjointe de la santé, MmeNomegnon Adjo en présence du DrAgoudavi coordonnateur du pro-gramme MNT au Togo et de M.Drave Mamadou, représentant de lareprésentante de l'OMS au Togo etdu Pr. Kouassi Beugré dépêché de laCote d'Ivoire pour partager l'expé-rience de ce pays frère avec leTogo.

Cette journée vise à introduire le

concept et les principes des soinspalliatifs afin de faciliter l'identifica-tion des besoins et des recommanda-tions pour le renforcement des soinspalliatifs dans le système de santéau Togo.

Le représentant résident del'OMS a saisi cette opportunité pourencourager les autorités sanitairesdu Togo à poursuivre les réflexionsqui ont débuté ce jour pour dévelop-per des soins palliatifs dans le cadred'une approche de santé publique,en mettant en place des politiquesaxées sur les systèmes de santé pourgarantir l'intégration des services desoins palliatifs à la structure et aufinancement des systèmes nationauxde soins, à tous les niveaux des soins,des politiques visant à renforcer et àdévelopper les ressources humaines,y compris par la formation théo-riques et pratique des professionnelsde la santé, afin de garantir uneréponse adaptée face aux besoinsen soins palliatifs, parallèlement à laformation des bénévoles et à l'édu-cation du grand public, une politique

pharmaceutique afin de garantir ladisponibilité des médicaments essen-tiels pour la prise en charge dessymptômes, y compris la douleur etla détresse psychologique, et enparticulier, des analgésiques opioï-des pour soulager la douleur et ladétresse respiratoire et une poli-tique de recherche pour évaluer lesbesoins en soins palliatifs et recenserdes normes et des modèles de servi-ces, en particulier, là où les ressour-ces sont limitées, tout en assurant ladisponibilité de l'organisation àaccompagner le Togo dans ce che-minement.

Les patients des maladies tellesque les maladies cardio-vasculaires,de cancer, les affections respiratoi-res chroniques, le VIH/sida, le dia-bète, la tuberculose l'hépatite B ouC, la maladie d'Alzheimer, de lamaladie de Parkinson, de la polyar-thrite rhumatoïde, entres autres,seront concernés par ces soins pallia-tifs.

Adam

Programme national de lutte contre les maladies non transmissibles:LE RENFORCEMENT DES SOINS PALLIATIFS AU

CENTRE D'UNE JOURNÉE DE RÉFLEXION À LOMÉ

De 2005 à 2010, l'Etat togolaisa conduit un programme national demodernisation de la justice avec lesoutien de ses partenaires tech-niques et financiers, dont le PNUD.Dans cette logique, la loi portantaide juridictionnelle a été adoptéele 24 mai 2013. Cette adoptionvient corroborer la déclaration deLilongwe sur l'accès à l'assistancejuridique dans le système pénal enAfrique qui oblige les Etats à fournirune aide juridictionnelle gratuite auxpersonnes n'ayant pas les moyens.Mais, ce droit n'est garanti que si lapersonne est capable d'avoir uneassistance juridique ou judiciaire dela part d'un défenseur dont la pré-sence ou l'absence est souventdéterminante dans l'issue d'un pro-cès. A cet effet, le Togo qui disposed'un cadre légal formel se doit d'or-

ganiser l'aide juridique et l'assistan-ce judiciaire à son contexte sociolo-gique, son dispositif législatif et sesengagements internationaux.

A cet effet, un atelier s'est tenu lasemaine dernière à Lomé ayantpour objectif de proposer un cadrelégal susceptible de conduire à l'o-pérationnalisation de l'assistance ouune représentation effective en justi-ce des personnes démunies ou vulné-rables dans un contexte associanttous les acteurs impliqués en vue depromouvoir l'Etat de droit à traversl'adoption des décrets d'applicationde la loi portant aide juridictionnel-le au Togo.

Cet atelier a ouvert ses travauxpar le ministre de la justice, chargédes institutions de la République,Koffi Essaw.

L'avant projet du décretportant aide juridiction-

nelle au Togo validé

Depuis l'arrivée de M. Gapéry à latête de l'Office Togolais des Recettes(OTR) à ce jour, le climat de travailsemble ne plus être celui des beauxjours. Pour raison, une grève imminentedes agents continue de planer sur l'OTRau point d'empêcher l'expert financierde trouver le sommeil les nuits.

Avec cette situation, pourra-t-ilrelever le défi qu'il s'est jugé capablede relever en disant lors de sa prisede fonction : " je promets la tolérancezéro à la corruption " ? En tout caspersonne ne sait pour l'instant ce quesera le résultat qu'il présentera à ceuxqui lui ont fait confiance en le nom-mant à ce poste.

Toutefois, il faut dire que déjà, cer-tains agents de la douane et de l'im-pôt sont au paroxysme de leur doutesur l'expertise tant chanté du Rwandocanadien, Gapéry et le résultat qu'iloffrira au peuple togolais.

Puisque lors d'une rencontre entreces agents et leurs responsables syndi-caux, dans l'après-midi du samedi 26avril à la CNTT, ces derniers, ont souli-gné que le nouveau commissaire géné-ral ne propose rien d'innovant pouraméliorer l'entrée des recettes et qu'iln'aurait même pas de feuille de routeliée à sa mission.

Cette situation laisse croire à unprofond malaise au sein de l'OTR.Effet, toujours selon ces derniers, unpréavis de grève avait été lancé pours'opposer à un éventuel reversement

d'une partie de l'effectif des agentsde l'OTR à la fonction publique.

Ce qui n'est pas du tout au goût deces derniers qui semble se voir arra-cher la ruche de miel de leur mainpour en recevoir dans des cuillerées.Le ministre Ayassor et le CommissaireGapéry ont donc fort à faire pourtrouver une solution à ce problème,tant les gents sont déterminés à ne pasaccepter leur mise à disposition de lafonction publique, ni à y travailler.

Il faut noter que parmi ces agentsde trouvent un très grand nombre decontractuels dont le cas est très cri-tique.

Les jours à venir nous diront lesdécisions prises par les uns et les aut-res puis que le mot d'ordre de grève aété suspendu avec l'intervention dupremier ministre, Séléagodji Awumé-zunu, du président de l'Assembléenationale, Dama Dramani.

Armand

GROGNE A L'OTR :

L'EXPERTISE DE GAPERY RUDEMENT MISE À L'ÉPREUVE

PAR CERTAINS AGENTS DE L'IMPÔT ET DE LA DOUANE

Henry Gapery, Commissaire Général ORT

La capitale Togolaise abrite depuisle 11 mai dernier la 16ème sessionextraordinaire du comité interparle-mentaire de l'Union Economique etMonétaire Ouest Africain (UEMOA).Cette session placée sous le thème : "Evaluation des systèmes électoraux desEtats membres de l'UEMOA " a ouvertses travaux par le président du comitéinterparlementaire de l'UEMOA, M.Victor Dagnon en présence du présidentde l'Assemblée nationale togolaise, M.Dama Dramani.

Les processus électoraux sont aucœur de la démocratie. Quand ils sontmal gérés, ils sont sources de crisespolitiques voire de conflits, pouvantremettre en cause la stabilité et lapaix sociale. C'est ce qui justifie lechoix de ce thème en vue de contri-buer au renforcement des capacitésde ses membres.

Selon M. Victor Dagnon, cette16ème session se tient à un tournantdécisif de l'histoire de l'institution par-lementaire de l'UEMOA. Il s'agit

notamment de l'entrée en vigueur,depuis le 1er février 2014, des textesrelatifs au parlement de l'union quiouvre des perspectives nouvelles aurenforcement du volet parlementairedu processus d'intégration sous régio-nale.

Pour sa part, M. Dama Dramani asignifié que, grâce à la volonté poli-tique des Chefs d'Etat et de gouverne-ment de la communauté, le traité por-tant création du parlement de l'Unionet les textes subséquents sont ratifiéspar tous les pays membres. Les instru-ments de ratifications sont déposésauprès de l'Etat du Sénégal, paysdépositaires en vertu du traité.

Il reste l'installation officielle duparlement à son siège à Bamako. Acet égard, il a rassuré les participantsde l'appui du Togo par l'entremise duChef de l'Etat dont l'engagementrésolu et le ferme attachement à laconcrétisation de tous les projets del'union n'est plus à démontrer.

ADAM ADJRONOU

16ème session extraordinaire du comitéinterparlementaire de l'UEMOA :

L'harmonisation des systèmesélectoraux à l’ordre du jour

jection,il ne se laissera jamais sefaire battre en générosité et quepersonne ne reviendra jamais surcette tribune avec des doléances. Lecadeau de cette fête est une aug-mentation de 5% pour tous lesemployés du groupe contrairementau 3% fixé par les ressourceshumaines.

Du coup les doléances expriméespar le personnel est résolu à 90%sur place ce qui cadre avec lesmots du délégué du personnel qui adit dans son mot de circonstanceque le PDG a fait ; a voir les chiff-res on est tenté de ne plus riendemander. Le personnel est exhorté

à s'approprier les projets, directionset services dont ils ont la chargesachant que le monde, se voit utiledans ce processus de croissance dugroupe CECO.

Le groupe depuis un moment s'estinscrit à l'international avec uneprésence en Côte d'Ivoire ; enTanzanie ; au Gabon, au Liberia enAngola etc.avec des efforts cons-tants pour atteindre la perfectionexigées au standard internatio-naux.Tout ceci pour atteindre unniveau de rayonnement à l'interna-tional comme c'est le cas au Togo.

Notons au passage que CECOn'est plus que BTP, il est aussi IMMOpour les opérations immobilières,

AGRO pour l'agro business et l'a-gro-industrie, MINES pour l'exploi-tation des carrières naturelles etl'extraction minière, MANU pour l'in-dustrie manufacturière et TRADEpour la gestion des grandes centra-les d'achat dugroupe qui constituentles entités du groupe CECO.

Le groupe est très engagé dansle social en témoigne le don detables bancs offert à la populationde Kpélé Gonvié pour soutenir lareprésentante de la localité à l'hé-micycle,le premier questeur MmeDjigbodi Tségan le 28 février der-nier.

ADAM

1er mai / Le groupe CECO a vibré de toutes les sonorités à Sotouboua :

Une augmentation de salaires de 5% pourle motiver à de nouveaux challenges

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