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COMITÉ AVANCÉE EN AGE « ANTICIPER POUR UNE AUTONOMIE PRÉSERVÉE » 33 èmes Journées annuelles de la SFGG Dr Jean-Pierre AQUINO

Société Française de Gériatrie et Gérontologie …...- influence et « nudge » : « la méthode douce pour inspirer la bonne décision » THALER R.H. et SUNSTEIN (2010) - exemples

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COMITÉ AVANCÉE EN

AGE

« ANTICIPER POUR UNE

AUTONOMIE

PRÉSERVÉE »

33 èmes Journées annuelles de la SFGG

Dr Jean-Pierre AQUINO

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Déclaration de liens d’intérêt

Je déclare n’avoir aucun lien d’intérêt.

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LE CONTEXTE

Deux transitions caractéristiques à prendre en compte : la transition démographique et la transition épidémiologique

Il faut une adaptation de notre système de santé et de l’accompagnement organisé par le secteur social et médico-social, au sein de laquelle la prévention a toute sa place

Evolution de la conception de la prévention vers un « modèle écologique »

Trois temps importants attendus :

- La Stratégie Nationale de Santé

- La loi Autonomie

- La loi de Santé Publique

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LOI AUTONOMIE

La Loi Autonomie, portée par la Ministre déléguée chargée

des personnes âgées et de l’autonomie, est prévue en 2014

Trois volets :

- Anticipation : la prévention (de la perte d’autonomie)

Travaux conduits par le Comité Avancée en Age

- Adaptation de la société au vieillissement

- Accompagnement

A noter que la frontière entre prévention et soins est

difficile à tracer

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RÉFLEXIONS PRÉALABLES

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DES IDÉES FAUSSES

Toute les personnes âgées ne sont pas dépendantes : 6 octogénaires sur 10 vivent à domicile, autonomes

A noter que :

- le passage successif par les trois situations (en

bonne santé, fragilité, dépendance) n’est pas

systématique

- le vieillissement ne signifie pas dépendance

- le vieillissement accentue les inégalités de santé

La fatalité n’explique pas la survenue d’une incapacité : analyse des facteurs de risque dans une démarche préventive

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LA SANTÉ DES SÉNIORS

Selon l’origine sociale : - effet direct des conditions de vie dans l’enfance sur la

santé à

l’âge adulte

- effet indirect passant par l’influence du milieu d’origine sur le

statut socio-économique du descendant

Selon la longévité de leurs parents Influence directe de l’état de santé des parents sur celui

des

enfants devenus adultes :

- patrimoine génétique commun

- reproduction des comportements liés à la santé

Devaux M., Jusot F., Trannoy A., Tubeuf S. Economie et

Statistique N° 411, 2008

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ESPÉRANCE DE VIE EN BONNE SANTÉ

Etude de l’espérance de vie en bonne santé, à 50 ans, de 25 pays de l’Union européenne

Cette durée est plus longue si:

- le PIB du pays élevé

- la part consacrée à la population âgée

- l’accès à la formation initiale et continue plus important

- le taux de chômage prolongé faible

Jagger C., Gillies C., Moscone F., Cambois E., Robine JM.

Lancet 2008 Nov 2008

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LA PRÉVENTION ET LE COMITÉ

AVANCÉE EN AGE

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QUELQUES PRÉCONISATIONS DU

COMITÉ AVANCÉE EN AGE

Rapport remis en mars 2013, avec une poursuite des travaux

La coordination des acteurs de la prévention

Les séniors en activité, la santé des aidants

La dépendance évitable : à domicile, en logements foyers, en

EHPAD, à l’hôpital

La prévention des hospitalisations

De nouveaux modes organisationnels

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COORDINATION DES ACTEURS DE LA

PRÉVENTION ET UN PLAN NATIONAL DE

PRÉVENTION

De nombreux opérateurs, sans véritable structuration

nationale

Un socle inter-régime est en place, avec la CNAV, le RSI, la

MSA avec le concours de l’AGIRC-ARRCO et de l’INPES : à

développer

Une articulation entre ARS et collectivités territoriales

(schémas régionaux de prévention, schémas

gérontologiques, contrats locaux de santé, politique de la

ville…) : à mieux structurer

Propositions à partir des travaux de la CNAV, de l’UNCCAS,

de la CNSA, de l’INPES

Une enquête nationale en cours auprès des ARS (septembre -

octobre 2013)

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LA DÉPENDANCE ÉVITABLE

Dans les habitats intermédiaires : activités collectives et

proposition d’un forfait autonomie

En EHPAD :

- Valorisation de la prévention dans le référentiel PATHOS

(dénutrition, troubles du comportement)

- Prévention bucco-dentaire, des accidents médicamenteux,

des chutes, de la dénutrition, de la dépression

- développement des thérapeutiques non médicamenteuses

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RISQUE DE PERTE D’AUTONOMIE

LORS D’UNE HOSPITALISATION

Comment réduire la dépendance iatrogène chez les sujets âgés

hospitalisés C.LAFONT, S.GERARD, B. VELLAS - Cah. Année Gérontol (2011) 3

20 à 40% des patients sont concernées

Trois composantes : la fragilité, la pathologie, la structure hospitalière

Actions :

- Identification des sujets à risque : scores du risque de la perte d’autonomie

- Référentiels de qualité et démarche qualité centrée autour de la personne âgée

Préconisations du CAA :

- Critère 19.a du manuel de certification 2010 « populations nécessitant une prise en charge particulière » - Ajouter la lutte contre la perte d’autonomie

- Réduire le nombre des hospitalisations évitables (PAERPA)

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LA FRAGILITÉ : UN GRAND DÉFI

Phénotype de la fragilité : Linda FRIED (Groupe Frailty

Task Force 2001)

Indices de fragilité : Kenneth ROCKWOOD

La fragilité s’inscrirait dans un processus potentiellement

réversible

Le repérage et l’évaluation de la fragilité permettent de

mettre en place des interventions visant à retarder ou à

réduire la perte d’autonomie

Les travaux en cours :

- Gérontopôle de Toulouse

- « Dispositif gradué et coordonné au sein d’un parcours

de

prévention »

- HAS : « Comment repérer la fragilité en soins

ambulatoires » (disponible) « évaluation de la personne âgée

fragile en première ligne » (fin 2013)

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LES OBSERVATOIRES DES

FRAGILITÉS

Portées par les CARSAT « les caisses régionales sont appelées, à partir de l’exploitation des données locales, à mettre en place un observatoire des situations de fragilité permettant une meilleure connaissance des populations et une détection des situations individuelles »

Bases de données CNAM et CNAV:

- Approche populationnelle (démographie, indicateurs sociaux,

conditions de vie…)

- Analyses territoriales (offres de service), temporelles

Objectifs attendus :

- Définir les territoires d’action prioritaires et cibler les publics

prioritaires

- Evaluer la pertinence des offres de services et leur impact

- Concevoir de nouvelles offres de services

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RESTER CHEZ SOI

90%des personnes âgées de plus 60 ans vivent à domicile et

l’immense majorité d’entre elles souhaite y rester le plus

longtemps possible

Cette demande implique une stratégie au service de

l’autonomie :

- adaptation de l’habitat

- transports et mobilité

- quartier et proximité des services

- accessibilité des lieux publics, sécurisation des parcours

- organisation des services

- les technologies

Villes amies des aînés (OMS) : adaptation de leurs structures

et services afin que les personnes âgées, aux capacités et aux

besoins divers, puissent y accéder et y avoir leur place.

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PERSONNES EN LIMITATION

D’AUTONOMIE À DOMICILE ET

PRÉVENTION

Recherche qualitative exploratoire sur les handicaps, les

incapacités, la santé et l’aide pour l’autonomie (RHISSA)

Place centrale des auxiliaires de vie dans l’accompagnement

et le suivi et leur participation à des actions de prévention

(repas, toilette)

Insuffisances : formation, encadrement

IMBERT G., FERRANDEZ AM., QUERRE N.

In Prévention et Vieillissement : modèles, expérimentations et

mise en oeuvre

Gérontologie et Société FNG 2012

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EXEMPLES D’ACTIONS A

PROMOUVOIR

Prévention Retraite en Ile de France (PRIF) :

ateliers mémoire, santé et bien être, équilibre en

mouvement, aménagement du domicile

Diagnostic Habitat Mobilité (REUNICA)

Sortir Plus (AGIRC – ARRCO)

Plateformes de mobilité

Dispositif PRADO

Dispositif ARDH et professionnels APA

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L’HABITAT INTERMÉDIAIRE

EHPAD et dépendance

Habitat intermédiaire : rôle important à jouer

dans la diversification des réponses

2 300 établissements proposent 116 000

logements

Moyenne d’âge à l’admission : 83 ans

Préconisation : état des lieux par département,

rénovation et forfait autonomie

« Références et recommandations pour les

logements foyers » DGCS et CNAV Juillet 2013

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LES TECHNOLOGIES

Réponses à des besoins divers :

- la communication et le renforcement du lien

social

- la sécurité

- la santé

- la mobilité et l’accessibilité

Mais les technologies de l’autonomie n’ont pas

encore été pleinement adoptées par les

consommateurs

La « Silver Economie »

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LES BILANS DE SANTÉ GÉNÉRAUX

Krogsboll LT, Jorgensen KJ, Gronhoj Larsen C, Gotzsche

PC. General health checks in adults for reducing morbidity

and mortality from disease (Review). Cochrane Library,

17/10/2012

16 essais randomisés comparant un groupe avec bilans de

santé généraux à un groupe témoin (182 880 participants)

Pas d'effet sur le risque de décès, ou sur le risque de décès

pour cause de maladies cardio-vasculaires ou de cancer.

Pas d’effet sur le nombre d'hospitalisations, l'invalidité,

l'inquiétude, le nombre de consultations de spécialistes, de

visites supplémentaires chez le médecin

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LES BILANS DE SANTÉ GÉNÉRAUX

Une des raisons de l'absence apparente d'effet :

l’intervention des généralistes soupçonnant chez un

patient un risque élevé de développer une maladie à

l'occasion de visites pour d'autres raisons

Les personnes à risque élevé de développer une maladie

sont susceptibles de ne pas répondre aux invitations à des

bilans de santé généraux

Vus le grand nombre de participants et de décès inclus, les

longues périodes de suivi mises en œuvre dans les essais et

le fait que les décès causés par les maladies

cardiovasculaires et le cancer n'avaient pas diminué, les

bilans de santé généraux ne sont probablement d'aucun

bénéfice

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LES BILANS DE SANTÉ : ORIENTATIONS

SOUHAITABLES

Ne pas être systématique, mais cibler les populations : les

personnes fragiles, les personnes classées GIR 5 et 6 (516 000), les périodes de rupture (retraite, veuvage, hospitalisation…), les personnes n’ayant pas eu accès aux soins depuis 2 ans…

Distinguer trois temps : le repérage en amont , une intervention adaptée et un suivi en aval

Avis du HCSP (2009) :

« La réalisation des examens périodiques de prévention n’a d’intérêt que si une prise en charge d’aval et de proximité, à dimension principalement éducative, est prévue »

Importance de la communication pour mieux inciter les personnes réticentes à s’impliquer et celles qui participent à adopter un comportement vertueux 23

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MONALISA

La participation à la vie sociale : effet positif sur la santé

(Sirven 2007, Hank 2011)

Enquête Handicap Santé Ménages 2008 : 3 millions de

retraités en marge de la vie sociale

Mobilisation contre l’isolement social : mise en commun de

30 réseaux associatifs

Déploiement d’équipes citoyennes

Articulation avec les CCAS, les caisses de retraite, les

CODERPA…

Intégration de MONALISA aux schémas de prévention des

ARS et dans les schémas gérontologiques

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DE NOUVEAUX MODES

ORGANISATIONNELS

Les parcours des personnes âgées en perte

d’autonomie (PAERPA) : associer la prévention

L’intégration des services (MAIA) : évolution de

l’acronyme

Les maisons de l’autonomie (MDA) :

- information

- évaluation

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LE COMPORTEMENT INDIVIDUEL

Comment s’impliquer dans la gestion de sa propre santé : la

prise de conscience des facteurs de risque, la projection dans

l’avenir, l’autogestion…

Promouvoir un comportement vertueux, inciter la population

adopter des conseils de prévention

Apports des recherches en sciences comportementales et

sociales

- influence et « nudge » : « la méthode douce pour

inspirer la

bonne décision » THALER R.H. et SUNSTEIN (2010)

- exemples : hôtellerie, hygiène…

In Nouvelles approches de la prévention en santé publique

(Centre d’analyse stratégique 2010)

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EN SYNTHÈSE

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PRÉVENTION DE LA PERTE

D’AUTONOMIE : INTERVENTIONS

EFFICACES

Selon l’INPES, à la lecture de la littérature internationale, six types de stratégies principales sont reconnues comme efficaces :

- l’activité physique

- l’éducation des personnes

- l’information et la communication auprès des personnes âgées, via

les professionnels et les médias

- le suivi téléphonique (surveillance, coaching relationnel ou

système de rappel)

- l’évaluation : besoins de la personne et risques environnementaux

(accessibilité du domicile et du quartier)

- les visites à domicile (ponctuelles ou régulières), réalisées par des

professionnels de santé ou des bénévoles.

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POLITIQUES PUBLIQUES EN GÉRONTOLOGIE

Nécessaire intégration du vieillissement et des maladies

chroniques dans les politiques publiques,

La prévention au cœur des politiques de l’avancée en âge, dans

une « approche écologique » prenant en compte les déterminants

socio-environnementaux

Stratégie interministérielle (santé, habitat, urbanisme,

transports…)

Toute politique de prévention vise à responsabiliser chaque

personne comme acteur de sa propre santé, dès le plus jeune âge

Cibler les mesures (individuelles et collectives) sur les

populations à risque, dès 50ans

Diversifier, coordonner et former les acteurs de la prévention

Améliorer l’accès aux soins

Evaluer les actions conduites pour aider à la décision publique

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POUR CONCLURE

Changer le regard, les mentalités….

Agir sur les organisations et les pratiques professionnelles

Poursuivre cette mobilisation pour le développement de la prévention, sa structuration et son développement étant à portée de main

La sociologie des interventions (simplification) et la géographie des dispositifs (clarification)

Mais ne pas oublier de :

- promouvoir la formation des professionnels

- valoriser les métiers de la gérontologie

- doter le secteur des personnes âgées en

personnels adaptés aux plans de soins et d’aide

A suivre….