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Le pS-Eau est un réseau d’acteurs
engagés pour l’accès à l’eau potable
et à l’assainissement pour tous.
Ses missions sont :
l accompagner les acteurs de coopération
dans le montage de projet ;
l produire des études techniques et
méthodologiques, animer des groupes
de travail et des formations ;
l informer, encourager la mobilisation,
porter la voix de ses membres dans
les débats internationaux.
vvv.pseau.org
Aujourd’hui encore,
1 personne sur 4
dans le monde consomme de
l’eau non potable ; des milliers
d’enfants, d’hommes et de femmes
en meurent chaque jour. Cette
situation ne peut laisser indifférent
et doit tous nous interpeller.
Cette exposition nous invite à
réfléchir aux raisons pour lesquelles
il est urgent d’agir, comment et
avec qui.
Agirpour l’accèsà l’eau potable
programmeSolidarité-Eau
Des défismajeursà relever
L’eau, une ressource
vitale à protéger
❛ Un bien commun inégalement réparti
Aujourd’hui, seuls 9 pays* concentrent 60 %
des ressources naturelles renouvelables d’eau douce
du monde. A l’inverse, certains pays disposent de
ressources extrêmement faibles, voire quasi nulles.
Dans les prochaines années, le changement climatique
risque d’exacerber ces inégalités.
* Brésil, Colombie, Russie, Inde, Canada, Etats-Unis, Indonésie, Congo et Chine
❛ Une ressource surexploitée et polluée
L’explosion démographique, l’urbanisation croissante,
l’augmentation de la production agricole et industrielle
entraînent une surexploitation des nappes et une pollution
des cours d’eau. En un siècle, les prélèvements ont été
multipliés par 6 tandis qu’une forte proportion des eaux
usées sont rejetées directement dans le milieu naturel, sans
traitement préalable.
l 91 à 100 % l 76 à 90 % l 50 à 75 % l < à 50 %
l données non disponibles
Proportion de la population ayant accès à un point d’eau amélioré en 2012
Des services d’eau
à renforcer
Deux raisons majeures expliquent le déficit
d’approvisionnement en eau potable des
populations :
l l’absence d’infrastructures ;
l l’organisation défaillante de nombreux services
publics locaux de l’eau, par manque de personnel
qualifié et de ressources financières.
l Conséquences immédiates : des pannes à
répétition et des ruptures de services. Les usagers
sont alors contraints de recourir aux sources d’eau
alternatives non potables ou à des revendeurs qui
font payer une eau souvent plus chère et de qualité
incertaine.
Pour l’Organisation mondiale de la santé
et l’Unicef :
l un point d’eau est dit amélioré quand
« sa construction protège suffisamment la source ou
le point d’approvisionnement en eau des contaminations
extérieures, en particulier les matières fécales ».*
* raccordement à un réseau d’adduction d’eau à domicile, borne-fontaine, puits tubulaire ou forage,
source ou puits protégé, système de collecte des eaux de pluie.
PoUrqUoi agir ?
❛ Un enjeu de santé publique
Chaque année, 2 millions de personnes meurent de
maladies diarrhéiques provoquées par la consommation
d’une eau insalubre et par le manque d’assainissement
et d’hygiène ; 90 % de ces victimes sont des enfants
de moins de 5 ans. L’accès à une eau saine réduit
les maladies et favorise l’hygiène corporelle.
❛ Un effet moteur sur l’économie
L’accès à l’eau a des répercussions notables sur les
économies locales en favorisant :
• le développement d’activités connexes comme le maraî-
chage ou le tourisme ;
• le bien-être des populations : une population en bonne
santé contribue au développement de son pays ;
• une diminution des dépenses de santé de 260 milliards
de dollars par an, en agissant directement sur les causes
des maladies hydriques.
L’eau au cœur du développement
humain
❛ Un facteur clé pour l’émancipation
des femmes
L’approvisionnement en eau du foyer est généralement
assuré par les femmes et les jeunes filles. Cette corvée
représente en moyenne 3 à 4 heures par jour.
La consommation d’eau contaminée
est l’une des principales causes
de maladies dans le monde.
Faciliter l’accès à l’eau améliore les conditions de vie
des populations, en particulier des femmes.
L’assainissement et
l’hygiène : des composantes
à ne pas négliger
Pour contribuer de manière significative à
l’amélioration de la santé et des conditions
de vie des populations, toute action doit
intégrer 3 démarches complémentaires :
l’accès à l’eau potable, la sensibilisation à
l’hygiène et la promotion de l’assainissement.
PoUrqUoi agir ?
Un accès durable à l’eau
potable repose sur :
l des infrastructures adaptées
aux besoins locaux ;
l un service doté des moyens
nécessaires à son fonctionnement ;
l des usagers impliqués et
responsabilisés.
Plusieurs types d’ouvrages existent pour
approvisionner les populations en eau
potable. Le choix, établi en concertation
avec les habitants, les autorités locales
et les professionnels du secteur, dépend
du contexte d’intervention.
❛ quels ouvrages choisir ?
l Les points d’eau non motorisés. Peu coûteux et simples à
exploiter, ils fonctionnent grâce à l’énergie humaine, gravitaire
ou animale. Préconisés pour desservir moins de 500 habitants,
ils sont majoritairement répandus en milieu rural.
l Les systèmes motorisés. Plus onéreux et complexes en
termes d’exploitation, ils sont composés a minima d’un forage
équipé d’une pompe motorisée alimentant un réservoir. Ils sont
le plus souvent associés à un réseau de distribution qui dessert
les usagers via des bornes-fontaines publiques ou des branche-
ments individuels.
Forage équipé d’une pompe à motricité humaine,
un exemple de point d’eau non motorisé au Sahel.
❛ Pour quel contexte ?
l L’eau est-elle disponible ?
Les études hydrogéologiques aident à localiser
les réserves d’eau dans le sous-sol et les analyses
physico-chimiques et bactériologiques en mesurent
la qualité.
l quels sont les moyens des usagers ?
Un service d’eau potable génère des coûts
d’exploitation, plus ou moins élevés selon le type
d’ouvrage, le système de pompage et la source
d’énergie. Ces coûts sont répercutés sur le prix
de vente de l’eau. Le pouvoir d’achat et la volonté
des usagers à payer sont déterminants pour
la durabilité du service.
l Des pièces détachées et des techniciens
compétents sont-ils disponibles à proximité ?
Le bon fonctionnement d’un ouvrage et sa
pérennité sont conditionnés à un entretien
préventif régulier et à la réparation rapide
des pannes.
Adapter les équipements
au contexte
Château-d’eau alimentant un réseau de distribution
grâce à l’énergie solaire
CoMMENT agir ?
Doter le service
de moyens
❛ Une tarification adaptée
Un service de l’eau doit reposer sur une tarification qui assure
le recouvrement des coûts de fonctionnement en restant
abordable pour tous. Les modalités et règles de paiement
sont définies en fonction des possibilités des usagers, pour
les encourager à payer régulièrement et garantir ainsi
l’équilibre financier entre recettes et dépenses.
❛ Un maître d’ouvrage, pour définir
l’organisation
Acteur central, le maître d’ouvrage est responsable du
bon fonctionnement du service sur son territoire. La plupart
des pays en développement ont amorcé ces dernières années
des processus de décentralisation qui érigent les communes
en maîtres d’ouvrage du service public de l’eau. Pour remplir
cette mission, elles doivent mobiliser des moyens humains,
logistiques et financiers suffisants.
❛ Un exploitant pour assurer
la gestion technique et financière
Exploiter un système d’eau potable signifie assurer la gestion
technique des ouvrages (entretien, renouvellement ou extension
du réseau) et la gestion financière pour recouvrir les coûts
de fonctionnement. L’exploitation est souvent déléguée à
des opérateurs publics, privés ou communautaires, dans le
cadre d’un contrat de délégation de gestion entre le maître
d’ouvrage et l’exploitant. Les compétences et la performance
de l’exploitant sont déterminantes pour la bonne gestion
du service.
Une formation adéquate et une coordination
efficace des intervenants constituent les prérequis
pour un service de qualité.
Etablir un compte d’exploitation en concertation
avec les différentes parties prenantes garantit
la viabilité financière du service.
Le fonctionnement d’un service
d’eau repose sur des ressources
financières et des compétences
humaines.
CoMMENT agir ?
Impliquer les usagersPancarte de sensibilisation à l’hygiène aux abords
d’une borne-fontaine au Burkina Faso
Sensibiliser les enfants dans les écoles est un
vecteur du changement de comportement au
sein de leurs propres familles.
Sans l’implication des usagers,
un service de l’eau n’est pas viable.
❛ Des usagers partie-prenante
de la gouvernance locale
A travers la constitution de comités de gestion ou d’associations
d’usagers de l’eau, les populations ont la possibilité d’exprimer
leurs besoins et leur degré de satisfaction du service auprès
du maître d’ouvrage, de participer aux prises de décision et de
défendre leurs intérêts. Ces instances ont aussi pour rôle d’assurer
la promotion des règles d’utilisation des ouvrages et d’expliquer
la nécessité de payer l’eau.
Pourquoi l’eau n’est-elle
pas gratuite ?
L’eau est un bien commun, mais la capter, la traiter
et la distribuer nécessitent des infrastructures,
des technologies et des ressources humaines.
Le service d’eau potable a un coût ! Il est essentiel
de lever les réticences des populations habituées à
s’approvisionner gratuitement aux sources alternatives
d’eau non potable en expliquant la nécessité de
payer ce service pour en assurer la pérennité.
Sans le respect de bonnes pratiques
d’hygiène, l’impact sur la santé
des populations est limité.
❛ Promouvoir des comportements
hygiéniques
Sensibiliser les usagers à l’hygiène, c’est réduire les risques
de transmission des maladies hydriques.
Différents supports sont utilisés pour cela en fonction du
contexte local et des références culturelles : émissions de
radio, entretiens à domicile, production d’affiches, théâtre-
forum où l’usager devient acteur.
4 messages clés
1 Préserver la qualité de l’eau durant le puisage,
le transport et le stockage à domicile.
2 Respecter les règles d’hygiène aux points d’eau.
3 Se laver les mains avec du savon.
4 Encourager l’utilisation de sanitaires.
CoMMENT agir ?
GIZ
❛ Des objectifs à atteindre d’ici 2030
En 2000, la communauté internationale a fixé des objectifs
à atteindre d’ici 2015 pour lutter contre la pauvreté, notamment
réduire de moitié le nombre de personnes n’ayant pas d’accès
à l’eau potable et à l’assainissement. Des objectifs plus
ambitieux sont en cours d’élaboration pour parvenir à l’accès
de tous à des services et une eau de qualité d’ici 2030.
Relever ce défi nécessite l’implication de tous, aux côtés des
autorités nationales et locales des pays en développement
et de leurs populations : agences de coopération bilatérale,
organisations multilatérales, ong, collectivités territoriales,
centres de formations, acteurs privés…
Des résultats
insuffisants
aujourd’hui 1,8 milliard de personnes, soit
1 sur 4, consomment de l’eau non potable.
Pour l’assainissement, le constat est encore
plus alarmant : 2,5 milliards de personnes,
soit 1 sur 3, ne disposent pas d’une installation
d’assainissement appropriée. Et c’est en afrique
subsaharienne que la situation reste la plus grave.
La communauté
internationale s’engage
❛ La contribution française
En concertation avec les autorités des pays concernés,
l’Etat français contribue au développement des services
d’eau potable et d’assainissement par le financement
et l’accompagnement de programmes d’action et de
recherche.
L’Agence Française de Développement, opérateur pivot
de l’aide publique au développement bilatérale française,
prévoit une contribution moyenne de 700 M€ par an
pour l’eau et l’assainissement sur la période 2014-2018.
Cet engagement complète et participe aux initiatives
locales de solidarité internationale.
Reconnu comme un droit humain
fondamental par l’ONU en 2010,
l’accès à l’eau potable occupe
une place centrale dans les
politiques de développement.
avEC qUi agir ?
❛ Un mode de coopération au
cœur des préoccupations locales
Intervenant à un niveau local, l’action internationale
des collectivités présente des atouts très appréciés
par les acteurs du Nord et du Sud :
• leur savoir-faire dans l’organisation et la gestion
des services publics ;
• la collaboration directe entre agents territoriaux,
élus et sociétés civiles pour renforcer les compétences
et le partage d’expériences ;
• un accompagnement sur le long terme qui ne se
limite pas à une aide ponctuelle.
❛ Des lois incitatives
• Plusieurs lois encadrent l’action internationale des
collectivités : la loi de février 1992, la loi Thiollière
de 2007 et la loi Développement et solidarité
internationale de juillet 2014.
• La loi oudin-Santini, adoptée en 2005, autorise
les collectivités, établissements publics de coopération
intercommunale, syndicats et agences de l’eau à
consacrer jusqu’à 1 % des ressources affectées à leurs
services d’eau et d’assainissement pour des actions
de solidarité internationale dans ces secteurs.
Les collectivités françaises, des acteurs
expérimentés et solidaires
Evolution des contributions
financières des collectivités
(en millions d’euros)
Contribution totale Agences de l’eau
Collectivités Financements issus de la loi Oudin-Santini 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
14,215,6
18
6,6
5,6
5,6
11,3 13,2 19,0 21,2 22,8 23,5
24
12
26,4
13,8
28,3
15,7
28,3
15,4
8,6 10 11,4 12 12,6 12,6 12,9
Source : pS-Eau, 2014
10,8
A travers leur expertise et leurs
financements, les collectivités
territoriales (régions, départements,
communes et syndicats) sont
devenues des acteurs majeurs de
la coopération. Elles insufflent une
nouvelle forme de citoyenneté
ouverte sur le monde.
JJJK75 % des Français sont favorables à
l’implication de leur commune ou de leur
région dans une action de développement.
Source : sondage IPSOS 2013
❝ L’appui que nous apporte notre partenaire pour
renforcer nos services facilite grandement la prise de
décision politique et pallie les difficultés de l’Etat à nous
accompagner dans le processus de décentralisation. ❞
Bachir Sabo, maire de Zinder (Niger), en coopération
avec le conseil général du Val-de-Marne.
Les collectivités
reconnues pour leur
action internationale
lors du 6e forum
mondial de l’eau, à
Marseille en 2012.
avEC qUi agir ?
Parallèlement à la contribution
de l’Etat et des collectivités territoriales
françaises, d’autres acteurs agissent
en faveur de l’accès à l’eau potable
dans le monde : comités de jumelage,
migrants, associations de bénévoles,
ONG spécialisées, fondations privées
et volontaires des entreprises.
Encourager l’approche
multipartenariale
Plusieurs régions françaises soutiennent
des réseaux régionaux multiacteurs (rrMa)
pour mettre à disposition des informations
et renforcer les capacités des acteurs de leur
territoire dans les actions internationales.
❛ Le soutien prépondérant
des agences de l’eau
En 2012, lors du Forum mondial de l’eau à Marseille, les six
agences de l’eau françaises se sont engagées à mobiliser 1 %
de leur budget pour contribuer à l’amélioration de l’accès à l’eau
potable et à l’assainissement dans le monde. D’ores et déjà, plus
de 15 millions d’euros sont mobilisés chaque année pour soutenir
des projets portés par les associations et collectivités de leur
bassin.
Une multitude d’acteurspour un objectif commun
❛ Des compétences diverses
et complémentaires
l Les oNg sont à l’origine de très nombreuses actions
de solidarité. Elles sont aussi fréquemment partenaires
sur le terrain des collectivités territoriales françaises à qui
elles apportent leurs savoir-faire et leurs connaissances
des réalités locales. En 2011, les ONG ont mobilisé plus
de 17 millions d’euros sur fonds propres pour l’eau et
l’assainissement et apporté des compétences spécifiques
sur le terrain*.
* Source : enquête menée par la Coalition Eau en 2012 auprès de 74 ONG intervenant
dans le secteur.
l De nombreux migrants originaires d’Afrique subsaha-
rienne établis en France contribuent à l’amélioration
des conditions de vie de leurs communautés au pays,
notamment par l’accès à l’eau. On estime à plus de
1 000 le nombre d’associations de migrants originaires
principalement du Mali, du Sénégal et de Mauritanie.
l Les délégataires des services d’eau, des entreprises
et des fondations privées soutiennent des actions à
travers des financements, du mécénat de compétences
et des dons de matériel.
avEC qUi agir ?
Près de 4 millions d’euros mobilisés en 2013
La région Rhône-Alpes abrite près de 150 collectivités territoriales et
organismes actifs en coopération pour l’eau et l’assainissement dans
les pays en développement, majoritairement en Afrique subsaharienne.
42 LOIRE
69 Rhône
Grenoble
Valence
Lyon
Saint-Etienne
Privas
Annecy
Chambery
Bourg-en-Bresse
01 AIN
04 HAUTE-SAVOIE
73 SAVOIE
38 ISèRE
07 ARdècHE
26 dRômE
Rhône-Alpesterritoire solidaire
❛ Des collectivités mobilisées
l Plus de 80 collectivités territoriales sont impliquées,
parmi lesquelles des communes, des établissements
publics de coopération intercommunale (EPCI) et une
proportion grandissante de syndicats d’eau potable et
d’assainissement.
l Plus de 50 de ces collectivités sont directement enga-
gées dans un programme de coopération décentralisée
avec une ville partenaire du Sud, et une trentaine
subventionnent des actions de solidarité internationale
portées et mises en œuvre par des acteurs associatifs.
❛ Un secteur associatif foisonnant
Plus de 60 associations sont engagées, regroupant
des associations de bénévoles, des comités de jumelage,
des associations de migrants et des ONG spécialisées.
❛ Des acteurs privés impliqués
Le secteur privé contribue également de façon non
négligeable au financement du secteur, à travers la
mobilisation des gestionnaires délégués du service
public de l’eau potable et des fondations d’entreprises.
La forte contribution des principaux partenaires financiers
ne doit pas masquer pour autant les ressources mobilisées
par les autres collectivités rhônalpines et les acteurs
associatifs, qui obtiennent par effet levier d’importants
cofinancements.
Les 3 principaux dispositifs financiers
Région Rhône-Alpes : entre 300 000 et 350 000 €
Fonds de solidarité et de développement durable pour l’eau
(abondé par le Grand Lyon, Veolia-Eau et l’agence de l’eau
Rhône Méditerranée Corse) : entre 400 000 et 500 000 €
Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse :
entre 1,6 et 2 millions €
Montants moyens alloués annuellement aux acteurs
rhônalpins pour l’eau et l’assainissement
18 %
40 %
42 %
Acteurs privés
Collectivités
Agence de l’eau
DyNaMiqUES
EN régioN
Grand Lyon
Conseil régional
Veolia-Eau
Autres collectivités
Agence de l’eau
Autres acteurs privés
Initiatives rhônalpines
ici et là-bas
Un même objectif : améliorer
durablement l’accès et la gestion
du service de l’eau potable pour
les populations.
❛ aU SéNégaL
Depuis plus de 15 ans les départements Drôme/Ardèche et la
région Rhône-Alpes sont engagés en coopération avec plusieurs
collectivités de la région de Matam, au nord-est du Sénégal.
Initié en 2010, leur programme “eau et assainissement“ a été
confié à ADOS, une association basée à Valence et à Matam.
Apprentissage partagé dans
des chantiers écoles pour
renforcer les compétences
en canalisation et plomberie
des jeunes des centres de
formation professionnelle
d’Ourossogui (Matam) et
de Livron (Drôme).
Plus de 100 artisans
locaux chargés
de l’entretien et
de la maintenance
des ouvrages ont été
formés en trois ans.
Adduction d’eau potable
(forage, château d’eau,
réseau de distribution)
desservant 1 250 habitants
du village de Boubou Awdi.
« Une confiance réciproque
s’est installée entre les
membres d’AIJC et nos
partenaires mauritaniens,
permettant d’effectuer
de grands pas dans le
développement de ces
villages ». Un élu dardillois
❛ EN MaUriTaNiE
Depuis plus de 20 ans, la commune de Dardilly, dans le
Rhône, est engagée en coopération avec la commune de
Debaye El Hijaj, au sud-est de la Mauritanie. Elle a confié
la conduite des projets au comité de jumelage, l’AIJC (Action
internationale jumelage coopération), qui collabore avec ses
partenaires mauritaniens.
DyNaMiqUES
EN régioN
❝ On a intérêt à partager avec d’autres territoires
pour échanger nos connaissances, nos compétences
et disposer d’une autre vision. ❞
Véronique Moreira, vice-présidente déléguée à la coopération
solidaire, région Rhône-Alpes
Valenc’Eau
Un apprentissage
ludique et citoyen
En parallèle à la création
d’infrastructures sanitaires
dans la commune de
Waoundé au Sénégal,
leur partenaire de coopération, la ville de valence et
valence agglo Sud rhône-alpes ont initié valenc’Eau.
véritable démarche d’apprentissage à la citoyenneté
mondiale, ce projet implique des élèves des écoles
élémentaires et des jeunes des maisons de quartier
sur des activités d’éveil aux enjeux de l’accès à l’eau
potable et à l’assainissement sur un mode ludique et
participatif : création de spectacles, tournage
de films, sorties pédagogiques…