Les acteurs rhônalpins de la consommation responsableà l'honneur

pendant la Quinzaine du Commerce Équitable

Dossier de presse

Au sommaire,

> Du du 14 au 29 mai, c'est la Quinzaine du Commerce EquitableThème de l'édition 2011 : « Pour une consommation responsable et engagée, porteuse de justice sociale, économique et environnementale »

> Réseaux, acteurs économiques, chercheurs, ils nous parlent de la consommation responsable

> Le Pôle de Compétences sur la Consommation Responsable, un soutien régional pour le développement économique de ces secteurs émergents Présentation de ses membres en page 6

> L'agenda rhônalpin de la Quinzaine

Contact presse : Amandine Mas04 81 91 65 54 – amandine.mas@equisol.org

Dossier de presse Les acteurs rhônalpins de la consommation responsable à l'honneur pendant la Quinzaine du Commerce Equitable

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Du du 14 au 29 mai, c'est la Quinzaine du Commerce EquitableThème de l'édition 2011 : « Pour une consommation responsable et engagée, porteuse de justice sociale, économique et environnementale »

Depuis 20O1, la Quinzaine du Commerce Equitable est l'occasion de manifestations dans toute la France pour mieux comprendre les enjeux du commerce équitable. C'est aussi un moment privilégié pour repenser l'économie et la consommation.

Organisée par la Plate Forme du Commerce Equitable (voir encadré ci-dessous), la Quinzaine a pour objectif cette année de défendre la perspective de relations commerciales plus justes au Nord comme au Sud, par l'établissement d'un prix minimum et de relations commerciales partenariales avec les producteurs. Les organisations de commerce équitable souhaitent travailler en convergence avec les autres acteurs engagés dans la consommation responsable (agriculture bio et locale, insertion sociale, éco-produits, tourisme et finances solidaires...) et dans des modes de production durables, pour les hommes et l'environnement. L'enjeu est de montrer aux citoyens que ces secteurs ne sont pas cloisonnés mais complémentaires, dans un contexte économique et social difficile qui remet en cause le mode de développement des pays industrialisés.

La Plate Forme du Commerce Equitable : Cette association regroupe des importateurs, distributeurs, ONG d'appui au Sud et promoteurs du commerce équitable. Elle travaille sur des thèmes comme les garanties, les démarches de progrès, les études d'impact, la mutualisation d'outils pour les acteurs, le positionnement politique du secteur... Parmi les membres de la PFCE, nombreux sont ceux qui, au-delà de leur spécialité «commerce équitable», mènent des démarches complémentaires de consommation responsable, telle que l'agriculture biologique, l'insertion etc.

Réseaux, acteurs économiques...… ils nous parlent de la consommation responsable

Qu'appelle-t-on au juste « consommation responsable » ?

Une réflexion sur nos modes de vie plutôt qu'un renoncement à consommer

Le mouvement de la consommation responsable défend l'idée d'un recentrage de l'homme et de l'environnement dans l'économie et des échanges. Il incite à mener une réflexion générale sur notre mode de vie actuel, lequel conduit au développement de situations précaires.

Ainsi, François Monat de l'ARDEAR (Association Régionale pour le Développement de l'Emploi Agricole Rural) envisage la consommation responsable sous deux angles : « Il faut d'abord s'interroger et être conscient des effets des modes conventionnels de production et de commercialisation sur l'être humain et l'environnement, puis agir en conséquence en privilégiant des produits écologiquement et socialement viables. »

Un constat : des difficultés au Nord comme au Sud

La prise en considération de la situation des paysans au Sud, par le biais de la promotion du commerce équitable, ne doit pas faire oublier celle des agriculteurs au Nord. La dégradation de leurs conditions de vie et de travail et les difficultés rencontrées (notamment l'obtention d'un revenu permettant de vivre dignement) poussent elles aussi à revoir nos modes de consommation.

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La stratégie des 6R : Réduire, Recycler, Réutiliser, Repenser nos systèmes de valeurs, Restructurer nos systèmes économiques, Redistribuer les ressourcesLa stratégie des 6R décrit la consommation responsable qui privilégie des biens et services à forte valeur sociale et environnementale. Il s'agit de consommer mieux en recherchant davantage de bien-être et une meilleure qualité de vie pour tous. L'achat de produits jetables, à durée de vie courte est par exemple un acte qui doit être questionné. Il est important que le consommateur réfléchisse aux conséquences de cet achats et privilégie les produits à usage permanent ou rechargeables.

Revisiter nos systèmes économiques, c'est possible ?… des alternatives existent déjà

Produire et distribuer différemment

L'équité socio-économique peut être mise en œuvre par des modes de production et de distribution alternatifs. Ces alternatives émergent et s'installent depuis plusieurs années, bien que l'on observe une pression sur les prix toujours plus importante dans le système conventionnel. Malgré cela, les initiatrives responsables ne demandent qu'à s'étendre...

Le commerce équitable permet à des petits producteurs du Sud d'obtenir un revenu décent, de s'organiser et de prendre en main leur développement notamment grâce à la fixation d'un prix minimum et à une prime de développement. Au delà, le mouvement encourage aussi le développement de la filière bio et des systèmes de distribution en circuits courts.

Pour Emilie Durochat de la Plate Forme du Commerce Equitable, cet encouragement est clair : « le commerce équitable appartient à un mouvement plus large basé sur la promotion d’une consommation plus citoyenne et de modes de production durables. Les différentes démarches de la consommation responsable ne s’opposent pas, mais sont complémentaires et se renforcent les unes et les autres. »

Pour la bio, Il s'agit d'exclure l'usage de produits chimiques de synthèse et d'adopter des méthodes de production se rapprochant des cycles biologiques naturels : recyclage des matières organiques, rotation des cultures, lutte biologique, bien-être animal…

Selon Claire Lecouteux de Corabio (coordinateur Rhône Alpes de l'agriculture biologique) : « chaque acteur doit adopter à son niveau une démarche de consommation responsable, que ce soit dans la production, la transformation, la distribution ou la consommation, avec pour objectif la protection de l'environnement et la santé des consommateurs.La complémentarité des pratiques, notamment entre le bio et le local est la manière la plus cohérente de travailler, vis-à-vis des consommateurs mais également dans une démarche de protection environnementale, par la diminution de l'impact carbone dans les transports. »

Les circuits courts, eux, défendent une agriculture paysanne et solidaire. Il s'agit de permettre l'autonomie de l'agriculteur, la solidarité entre les personnes au niveau d'un territoire.

Pour Ludovic Mamdy du réseau Alliance (regroupement régional des AMAP - Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne), les citoyens doivent s'impliquer dans leurs choix de consommation et réfléchir aux marges de manœuvre possibles : « Consommer responsable c'est faire que le paysan vive de son travail, sachant que le système des AMAP a une incidence économique sur le tissu social. La solidarité est essentielle, notamment par le partage du risque dû aux aléas de production. »

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Parmi les autres initiatives de la consommation responsable, on compte les produits éco-conçus ou éco-produits, tels que les cosmétiques, les vêtements ou les produits d'entretien. Ils présentent de nombreux atouts, tant pour la santé des hommes que pour l'environnement. La fabrication d'emballages non polluants et 100% compostables par exemple permet de réduire la consommation de pétrole et de composants chimiques nocifs, réduit la charge de déchets à détruire ou à recycler, et ainsi de prendre en compte la protection de l'environnement dans une vision à long terme. Les vêtements en coton biologique évitent l'utilisation d'engrais chimiques, de pesticides ou de métaux lourds. S'ils sont également équitables, ils contribuent en plus au respect des droits humains.

Le secteur des transports peut lui aussi être porteur d'initiatives intéressantes. Le choix des transports en commun, du covoiturage ou de l'autopartage (ou du vélo en libre service) permet de réduire son impact sur l'environnement mais également de limiter les charges fixes (comme l'assurance) et les coûts de transport, alors même que le prix du baril de pétrole ne cesse d'augmenter. Dans le cas de l'autopartage, une voiture partagée par plusieurs usagers remplace huit voitures individuelles.

En parallèle à l'offre transport, il ne faut pas oublier les acteurs qui font la promotion du tourisme solidaire. Dans le cadre d'un tourisme classique, les populations locales des pays visités, mais aussi les impacts des déplacements et des modes de consommations, sont lourds pour les communautés locales. Il est fondamental d'impliquer les populations d'accueil dans les circuits afin qu'elles bénéficient des retombées économiques pour permettre un développement social et durable. L'activité touristique se veut alors rattachée aux activités traditionnelles des habitants et permet l'amélioration de leurs conditions de vie.

Toutes ces initiatives sont représentées au sein du Pôle de Consommation Responsable rhônalpin qui souhaite également mettre en avant des initiatives sociales, à travers le soutien à des entreprises d'insertion qui favorisent l'emploi de personnes éloignées de l'emploi. Elles permettent à ces personnes de retrouver une place dans la société et présentent donc une plus-value sociale importante.

Philippe Bultel, responsable restauration pour Messidor (entreprise d'insertion pour des personnes sujettes à une déficience psychique) : « La culture d'entreprise de Messidor ? Etre la passerelle entre monde psychiatrique et monde économique, favoriser le passage de l'isolement social du malade à l'intégration dans la société, par le travail. »

Pour connaître en détails les différents membres du Pôle de Consommation Responsable en Rhône Alpes,

veuillez vous reporter en page 6 de ce dossier.

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Le Pôle de Consommation Responsable, un soutien régional pour encourager le développement économique de secteurs émergents

En Rhône-Alpes, les différents secteurs pré-cités sont bien représentés et se rassemblent depuis 2010 au sein du Pôle de Consommation Responsable. Ce pôle de compétences propose à ses membres un cadre de collaboration idéal pour renforcer la structuration de ces secteurs émergents.

Il poursuit trois objectifs : construire et renforcer les partenariats entre acteurs économiques (mutualisation, synergies, échanges d'expériences), professionnaliser ces acteurs, informer et communiquer vers les professionnels et les institutions

Les 3 axes de collaboration du Pôle :

Un appui au développement commercial (en partenariat avec le site www.ofretic.com ) Sensibilisation des acheteurs professionnels (collectivités, entreprises et comités d’entreprise)Accompagnement pour répondre aux marchés publicsParticipation collective à des salons professionnels

Un appui à la professionnalisation Formations professionnellesRencontres d'échanges d’expériences entre acteursAppui aux porteurs de projets

Communication et relations institutionnellesMédiatisation d’un réseau d’acteurs et de fournisseurs solidaires et éthiques : témoignages, expériences...Diffusion d’une newsletter, relations presse mutualisées

Pour prendre connaissance du programme du Pôle en 2011 : calendrier téléchargeable ici

Comment est né le Pôle de Consommation Responsable rhônalpin ?La démarche de pôle de compétences s’inscrit dans la continuité d’une réflexion initiée en 2008 par des acteurs de commerce équitable sur l’opportunité de se rassembler et d’échanger au sein d’un club d’entrepreneurs de commerce équitable. Après une année de définition du projet, le périmètre d’action s’élargit et l’initiative aboutit début 2010 à la création d’un pôle de compétences sur la consommation responsable.

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Les membres du Pôle Pour accéder aux sites web, cliquez sur les logos

Les épiciers :

Romain Gaidioz de l'Epicerie Equitable « ne souhaite pas gérer une boutique pour l'élite et faire consommer équitable parce que c'est équitable » mais plutôt démocratiser la consommation responsable en termes de proximité et de prix.

En parallèle, il met l'accent également sur des gammes de produits larges et complémentaires : épicerie sèche, produits frais d'ici et de là-bas, produits en vrac, cosmétique, papeterie.. .

De son côté Philippe Ruffin, gérant de Un Grain dans le Grenier, propose une alternative de consommation au niveau alimentaire. Sa boutique a pour vocation de présenter et d'expliciter les différentes facettes de la consommation responsable à sa clientèle : de l'équitable pour ce qui est importé, pour le reste des produits locaux, dans la mesure du possible bio (labellisés ou non, mais toujours dans une démarche d'agriculture durable). Sa valeur ajoutées est un référencement produits en constant développement.

Les traiteurs :

Au Lys de Réjane propose un service traiteur exotique et bio (la structure est labellisée Nature et Progrès) et plus précisément une cuisine afro-antil laise. L'objectif de Brigitte Lago, la fondatrice, est de faire connaître des

produits africains qu'elle affectionne (gingembre, hibiscus.. .) et d'expliquer leurs différentes valeurs ajoutées sociales et environnementales : « Le consommateur se pose de multiples questions auxquelles je prends le temps de répondre : C'est une cuisine de quelle région ? Qu'est ce qu'il y a dans ces acras ? Quelle farine, quelles épices, quelle huile ? »

Païza, société coopérative, a fondé son projet autour de la cuisine créative et de l'amour des bons produits locaux, biologiques et de saison, sans oublier les produits importés du commerce équitable. Elle se déplace pour des événements publics ou privés : cocktail, catering, départ en retraite, colloque, inauguration, restauration pour une fête de village... Stéphane Brette, membre fondateur de Païza : « Nous pouvons, en fonction de l’événement, cuisiner à l'avance au château de Rivoiranche (maison d'hôte et lieu de réception près de Grenoble), ou sur place (en salle ou en plein air) ».

Messidor est une association dont le projet social est de permettre à des personnes reconnues travailleurs handicapés pour des problèmes psychiques, de s'orienter vers le milieu professionnel ordinaire. Elle forme ses travailleurs à 6 secteurs d'activité dont la restauration et le traiteur. Philippe Bultel, responsable du secteur restauration : « L'association offre

les mêmes prestations que les entreprises du secteur conventionnel ; nos travailleurs sont encadrés par des professionnels et non pas par des éducateurs spécialisés ».L'atout de Messidor, outre ce projet social, est son activité de restauration éco-citoyenne par l'intermédiaire d'une charte d'achats responsables, ses partenariats avec des producteurs locaux (fruits, légumes, viande, fromage, jus), sa prestation de buffets bio/équitables, l'utilisation de plateaux et couverts biodégradables.. .

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Les importateurs :

Signaléthique conçoit des gammes exclusives de produits issus du commerce équitable (artisanat, textile et produits gourmands) à l'attention des cibles professionnelles (entreprises et comités d'entreprise, collectivités et distributeurs spécialisés). Le cœur de métier Signaléthique ? L'artisanat

en partenariat avec des coopératives du Sud Est asiatique et le développement de produits avec des designers français. Marie-Laure, Tsan, coordinatrice : « Nous concevons des produits ayant des valeurs ajoutées sociales et environnementales, des objets qui ont du sens. Nos clients n'achètent pas seulement un produits mais aussi son histoire, ils participent à des projets sociaux tels que la scolarisation d'enfants aux Philippines grâce aux primes que nous versons. »

Marron Rouge est un créateur éthique d’accessoires de mode et d’objets eco-design. La conception des gammes de produits est confiée à des ateliers ou structures issues de l’économie sociale et solidaire en Inde. Les artisans en questions encouragent de bonnes conditions de travail, des pratiques écologiques en fonction des possibil ités, l’utilisation des matières recyclées, une collaboration avec diverses associations humanitaires, une valorisation des savoir faire locaux, des projets sociaux durables.

Le textile :

Selon Clovis Lacoste, un des fondateurs, « Quat'rues , se sont des visuels engagés sur des vêtements bio et équitables. Les vêtements véhiculent des messages qui amènent les gens à échanger sur des thèmes tels que les droits de l'Homme, la solidarité ou l'environnement. Notre crédo : Parce qu'il y aura toujours des choses à dire et des images pour en parler. » Les valeurs ajoutées ? Des visuels réalisés par un seul illustrateur, Quentin (ce qui explique l'unité graphique) et une collaboration avec une

entreprise lyonnaise labellisée « Imprim'Vert » qui util ise des encres à l'eau plus écologiques.

Fort de ses 60 années d’expérience, le groupe Cepovett , spécialiste du textile professionnel est présent sur le marché du coton équitable depuis 2006. Cepovett s’est positionné dès la création d’une fil ière coton équitable (la commercialisation des premiers vêtements labellisés Max Havelaar date de 2005) et a ainsi pu sensibil iser l’ensemble de ces partenaires pour une démarche en faveur du développement durable. Cet engagement s’explique par le degré de sensibilisation de la direction du groupe, et par sa volonté de se différencier en termes d’offres (conventionnelle ou équitable, mais également bio-équitable ou à base de polyester recyclé). Pour les employés du pôle Développement Durable de Cepovett, cela se traduit par une veille permanente du marché du textile et des comportements eco-citoyens associés.

La distribution automatique :

Codaralp conseille dans le mise en place de solutions de distribution de boissons et d'alimentation d'appoint adaptée aux différents besoins (distributeurs automatiques, machines à café, fontaine d'eau, caféterie, petits déjeuners, salles de réunion...). L'entreprise propose notamment une offre équitable à ses clients :

industries, entreprises, bureaux, lieux publics, hôpitaux.. .

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L'insertion :

Spécialiste du travail du bois, Amafi l ’Arche au Jouet est l'un des 45 chantiers d'insertion de l'Isère. Les salariés y réalisent des jeux et jouets sur commande et des travaux d’ébénisterie sur mesure : supports d’exposition, panneaux d’affichage, plans de travail, étagères, meubles roulants, mobilier de base. Leur clientèle est composée essentiellement d'instituts spécialisés, d'espaces d’animation et de collectivités.

Tatou l'Entreprise citoyenne est installée à Savigny dans les Monts du Lyonnais. Son leitmotiv est de mettre des convictions en face des réalités économiques industrielles et de refuser la fatalité de la délocalisation. C'est dans ce contexte qu'en 1979, naît le Tatou, un couteau de qualité et doté d'une empreinte écologique très faible. Ces composants sont produits en Rhône-Alpes/Auvergne, son conditionnement est confié à des PME locales, les emballages sont réalisés en carton recyclé. Quant à l'assemblage du Tatou et de ses étuis, il est assuré par des ESAT (centres d'aide par le travail pour personnes handicapées). Le Tatou est ainsi ancré dans l'économie sociale et solidaire (l'entreprise reverse de plus 2% de son chiffre d'affaires à des associations nationales et internationales) et voit se développer autour de lui et dans le même esprit, une gamme plus large de petits et grands couteaux, de tee shirts et de sacs (notamment des sacs à dos et sacs de ville en jeans 100 % recyclés).

Les éco-produits :

Biosylva est spécialisé dans l'art de la table à usage unique 100% compostable. Son équipe place le respect des normes et des labels écologiques au centre de sa démarche d'achat, ce qui positionne l'entreprise comme une référence française dans la vaisselle jetable éthique.

La société Denaska est, quant à elle, spécialisée dans la distribution de produits d'entretien écologiques pour les professionnels et les groupements d'achats de particuliers.

La monnaie solidaire :

Le Sol est une une monnaie dite d’util ité sociale et écologique dont la carte de paiement est util isée par 1350 titulaires individuels et 25 entreprises. L'association développe des projets qui entendent promouvoir des échanges qui ont du sens, valoriser tant l'économie sociale et solidaire que les activités non monétaires, le

bénévolat, les échanges de compétences ou les échanges inter-individuels.

La mobilité douce :

Alpes Auto Partage, c'est 51 voitures, 42 stations et 1200 utilisateurs dont 50% de professionnels. Une rapide définition de l'autopartage ? Selon Stéphanie Pesenti, chargée de développement : « L’autopartage consiste en la mise à disposition d’une flotte de véhicules 7j/7, 24h/24 et dans la France entière (via le réseau France Auto Partage). Son atout majeur est de réduire l’usage de la voiture des déplacements courts (entre 1h et 2 jours), en favorisant l’ inter-modalité (l ’utilisation de plusieurs modes de transport au cours d’un même déplacement). Vous accédez ainsi aux lieux peu desservis, à toute heure et les difficultés de stationnement en moins. »

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Le voyage :

Vision du Monde est née en 1993 de la rencontre entre des paysans de l’Atlas marocain soucieux de se diversifier dans l’agrotourisme, et de plusieurs français travaillant dans le tourisme rural et le développement local. Au fil du temps et des rencontres, d’autres projets ont vu le jour : randonnées, séjours chez l'habitant, voyages culturels et autotours se font au Maroc, Mauritanie, Mali, Sénégal, Sicile, Bulgarie, Serbie, Arménie, Uruguay, Brésil, Pérou, Bolivie, Laos, Cambodge, Vietnam.

Enfin, le Pôle accueille également un réseau d'acteurs de la consommation responsable :

l'ADAYG ou Association pour le Développement de l'Agriculture dans l'Y Grenoblois, laquelle mène une mission de développement agricole et forestier qui consiste notamment à offrir des produits de qualité pour le marché local.

Pour connaître les modalités d'adhésion au Pôle, merci de vous adresser à Amandine Mas, chargée de communication pour l'association Equi'Sol au 04 81 91 65 54 ou à l'adresse amandine.mas@equisol.org .

L'organisation du PôleCe programme est animé par l'association Equi'Sol (promotion et développement du commerce équitable depuis 1996), en relation avec un comité de pilotage constitué sur la base du volontariat, par :• Des entreprises (l’Epicerie Equitable, Signaléthique, Tatou)• Des associations (Bio Partenaire, Messidor, Promess, CADR)• Des organisations thématiques (RESACOOP, Chambre Régionale d’Economie Sociale et Solidaire)• Des collectivités locales (Région Rhône-Alpes, Ville de Lyon, Grand Lyon)• La fondation MACIF

Ce projet bénéficie du soutien financier de la Région Rhône Alpes, de la Ville de Lyon, du Grand Lyon, de la Ville de Grenoble, de la Communauté d'Agglomération de Grenoble, des fondations Macif et Res Publica et de l'aide de l'Union européenne FEDER.

Et pour finir, comment agir concrètement ?

Consommer autrement, c'est agir

Le citoyen peut être à l'origine de nombreuses évolutions grâce à un changement d'attitude traduit par son mode de consommation. Il est primordial que le consommateur prenne conscience que l'acte d'achat n'est pas anodin mais qu'il recèle de nombreux enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Ils est donc amené à développer une réflexion politique autour du fonctionnement de l'économie mondiale. Un recul est nécessaire par rapport à notre façon de consommer afin de développer la solidarité au Nord comme au Sud.

La finalité de la consommation responsable est de transformer ou du moins adapter le fonctionnement de l'économie afin d'établir un équilibre entre le marché, la satisfaction des besoins humains fondamentaux et la protection de l'environnement.

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Quelques sites-ressources pour poursuivre la réflexion :

- Equidoc.info : centre de ressources qui visent à favoriser des comportements en faveur du commerce équitable – pour tous publics- Pour les enseignants et animateurs : Educationequitable.com- Pour les collectivités locales et territoriales : Achatspublicsequitables.com- Pour les acheteurs professionnels qui souhaitent engager leurs structures (collectivités, entreprises, comités d'entreprise) dans divers secteurs de la consommation responsable : Ofretic.com

Quelques dates de la Quinzaine du Commerce Equitable en Rhône Alpes :

Mercredi 11 Mai : conférence sur l'économie sociale et solidaire organisé par Kulteco (créateur d'événements pour la promotion de la mode éthique), en partenariat avec Marron RougeA 18h, à la Mairie du 1er arrondissement, 2 Place Sathonay – accès libre

Du 14 au 20 mai : Un Grain dans le Grenier, épicerie alternative vous propose de découvrir chaque jour une fil ière équitable par le biais de dégustations Un Grain Dans Le Grenier : 1 rue du Mail dans le 4ème arrondissement

Samedi 21 et dimanche 22 mai : Marché ludique du commerce équitable organisé par le CLACE (Collectif Lyonnais du Commerce Equitable) Place Sathonay , Lyon 1 Plus d'info sur le programme du CLACE ici

Samedi 21 mai : Petit déjeuner bio-équitable en terrasse à l'Epicerie Equitable de 9h à 11h, 78 rue Montesquieu , Lyon 7

Mercredi 25 mai : Marché équitable : le collectif Grenoble Equitable vous invite à prendre la parole par la biais de la web radio « La voix des gens », de 8 à 12h30, place du marché de la VilleneuvePlus d'info sur le programme de Grenoble Equitable ici

Samedi 28 mai : Vente de produits et animations : partez à la découverte de la diversité des produits équitables dans une ambiance festive, avec la participation du Sol AlpinPlace Championnet, Grenoble - après midi

Mardi 31 Mai : Rencontre mensuelle du Pôle de Consommation Responsable sur le thème : « Consommer responsable : profils de consommateurs », De 8h30 à 10h, à l'ESDES - Université Catholique, 23 Place Carnot, Lyon 2 Intervenants et problématique dans le communiqué jointInscription obligatoire : amandine.mas@equisol.org

Une dernière info pour profiter de cette Quinzaine :

Bioport, la plate forme logistique spécialisée dans l'action humanitaire et le commerce équitable, a ouvert son magasin grand public le 12 avril dernier

Désormais, à proximité du centre commercial du Carré de Soie à Vaulx en Velin, une surface de 160m² expose l'intégralité des gammes de plusieurs importateurs éthiques (prêt à porter, cosmétique, produits du bain, décoration, enfants, bagagerie.. . .), dont la collection de Marron Rouge.Magasin Bioport : 34 rue Francine Fromont à Vaulx en Vélin Ouverture : du mardi au samedi de 10hà 19h

Plus d'information sur le Pôle de Consommation Responsable : Amandine Mas - 04 81 91 65 54 – amandine.mas@equisol.org

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