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n°14Printemps

2006

SEPP, 23, rue Galilée F - 75116 ParisTél. +33 (0)1 44 92 50 50 Fax +33 (0)1 44 92 50 51

Directeur de la publication / rédacteur en chef : Jacques DarmonSecrétaire de rédaction : Véronica Velez

Collaborations : Fabien Gantois, Michel Laurent, François-Xavier Jeuland,Frédérique Guérin (saisie), Catherine Legrand (corrections).

Diffusion promotion : Brigitte Arnoud, assistée d’Alex Gallardo

Publicité : Carmen Costa i Montal, assistée de Joëlle Daemen

PAO, gravure : Planète Graphique Studio, 75017 Paris

Impression : Imprimerie de Champagne, 52200 Langres

Routage : Presto

© SEPP, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réaliséesavec l’autorisation de l’éditeur.

Dépôt légal : mars 2006

Sommaire éditoOrganiser le marché de la rénovation

Incontestablement, l'isolation thermique

est au cœur de la performance énergétique

des bâtiments. C'est pourquoi, l'association

Promodul, qui vient d'achever sa mutation,

s'est fixé comme mission d'organiser le

marché de la rénovation où la réhabilitation

thermique représente un enjeu majeur.

C'est dans ce contexte que, courant juin,

le lancement de la BAO (Boîte à Outils)

Promodul représentera le premier acte

fort du repositionnement de l'association.

Ce logiciel s'inscrit dans la décision du

législateur de rendre obligatoire, dès juillet

2006 (voir pp. 36 et 37), la fourniture,

pour tout acte de vente d'un bien

immobilier, d'un Diagnostic de Performance

Energétique (DPE). La BAO répondra aux

préoccupations des professionnels chargés

d'effectuer et de proposer, à partir d'un

DPE normalisé, des solutions performantes

à ceux qui souhaitent faire réaliser des

travaux d'amélioration de leur confort

thermique. À suivre dans la prochaine

édition...

Jacques DarmonDirecteur des rédactions

Pour plus d'information : www.electricienplus.info

• N° 14 • PRINTEMPS 2006 3

Spécial SIDEC6-12 SONEPAR SUD-EST

Le salon SIDEC crée l'événement en mars, à Lyon et à Marseille. Dominique Vinay, présidentexécutif du SSE nous en explique les enjeux.

ActualitésLA RT 2005 A INTERCLIMA+ELEC HOME&BUILDING

13 Des bâtiments plus économes grâce à des équipements plus efficaces.

14-15 Les industriels parés pour la RéglementationThermique 2005.VIVRELEC

16 Maison individuelle, le comportement des ménages

Mon client m’a demandéLA PROTECTION FOUDRE

29 Attention, les orages arrivent !32-33 Parafoudres, généralisation de l'offre

34 Installations photovoltaïques, elles craignentaussi la foudre

Mon métierBÂTIMENT

36-37 Le diagnostic de performance énergétique

Produits40-42 Une sélection de produits de l'ElectricienPlus41-42La fiche s@ti - “service lecteurs”

Mon cahier21-27 Ambassadeurs de la nouvelle électricité.

Première édition réussie pour le concours Electricien Top Plus.

Les fournisseurs me proposentSARLAM p.2 / SEAE p.4 / EYROLLES p.12 / SCHNEIDER p.18 / HAGER p.22-23 /LEGRAND p.28 / GENERIC ELECTRIC p.29 / DEHN p.30 / SOULE/HELITA p.31 / DEHN p.33 / CITEL p.34 / THORN p.35 / THEBEN p.35 / GEWISS p.37 / GENERIC ELECTRIC p.38 / PROMODUL p.39 / FIRSTINNOV p.43 / EUROFORMATION p.43 / FERMAX p.44

ENCARTS EN JETÉ LIBRE EN DÉBUT DE REVUE : MOELLER / IGE-XAO

45 Abonnement gratuit Electricienplus

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Bornes Projecteus Spots tbt AppliquesEncastrés de sol

Plafonniers Encastrés Salles blanches EtanchesDownlights

EXTÉRIEURS - BUREAUX - COMMERCES - ECOLES - SALLES BLANCHES - SALLES DE SPORT ...

Décoratifs - Spots - Downlights - Plafonniers apparents et encastrés - Lignes continues ...

Un savoir-faire de plus de 50 ansdans la conception, fabrication,commercialisation d’appareils d’éclairageINDUSTRIELS ET TERTIAIRES.

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spécial Sonepar Sud-EstLyon 8-9 mars • Marseille 22-23 mars 2006

Dominique Vinay“Faire vivre la filière électrique”

En 2004, Sonepar Sud-Est (SSE) créait l’événement SIDEC(Salon Industrie, Domosic, Eclairage et Climatic) organisé,d’une part, à Lyon et, d’autre part, à Marseille. Dominique Vinay, président exécutif de SSE, nousexplique les raisons de sa création et nous présente les deux rendez-vous de mars 2006 : les 8 et 9 mars à Lyon-Eurexpo ; les 22 et 23 mars à Marseille-Parc Chanot.

Dominique Vinay a rejoint le groupeSonepar fin 2002. Auparavant, sonimplication professionnelle au cœur de la région Sud-Est s’est traduite parplusieurs expériences de directioncommerciale chez Taraflex (Gerland) « Bâtiment » Brossette, puis de directiongénérale chez Emile Maurin, groupefamilial lyonnais spécialisé dans ladistribution de fournitures industrielles. En 1997, Dominique Vinay a pris ladirection générale de la région Est (de Strasbourg à Perpignan) de Klöckner Distribution Industrielle(KDI), spécialisée dans la distribution de produits sidérurgiques et de fournitures industrielles “business to business”.

«Réunir les quatre pôles de com-pétences de Sonepar Sud-Est. »Telle a été la motivation es-

sentielle ayant nourri la création du SIDEC, rappelle Dominique Vinay. À savoirquatre spécialisations : l’automatisationIndustrielle, la Domotique, l’Eclairage etle génie Climatique. « Ces spécialisationsreprésentent notre véritable fer de lan-ce ainsi qu’un réel levier de promotion »,poursuit le président exécutif de SSE, ense félicitant qu’au cours des deux pre-miers rendez-vous, en 2004, 1 823 professionnels se sont déplacés à Lyonet 1 202 à Marseille, venus des quatrecoins de la grande région Sud-Est pours’informer auprès de 153 fournisseurs-exposants. « Tout porte à croire que cesparticipations seront encore plus gran-des cette année », avance-t-il.En effet, le SIDEC est devenu un vérita-ble creuset d’interactivité, très “business”,source de communication privilégiée entre les hommes de terrain, de promo-tion de nouvelles solutions technolo-giques et d’actions commerciales parl’intermédiaire de l’ensemble du réseaud’agences de Sonepar Sud-Est. Par exem-ple, vis-à-vis de la clientèle artisanale, aété confirmé le renforcement du parte-nariat tant en termes de formations et

d’aides à la prescription, qu’aux mon-tages d’affaires et de suivis de projets.« Un de nos rôles, en qualité de distri-buteur, n’est-il pas de faire vivre la fi-lière électrique, notamment par le biaisde tels événements spécifiques ? » conclutDominique Vinay. •Propos recueillis par Jacques Darmon

SIDEC 2004 - Lyon

Spécial SIDECSonepar Sud-Est

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Spécial SIDECSonepar Sud-Est

• PRINTEMPS 2006 7

La tâche est permanente face à l’évolution des mar-chés et donc du métier de distributeur. Pour en dé-battre, à la veille des événements Sidec de Lyon et

de Marseille, André Geindre a réuni 6 responsables d’enseignes : Jean-Guy Erard (Comptoir Central d’Élec-tricité) ; Roland Beauval (Lyon Electricité) ; René Colomb(Teissier) ; Michel Martinez (AED) ; Manuel Crenes (SDME) ;Jean-Charles Charmet (Cabus & Raulot). Le résumé deleurs débats est riche d’enseignements.« Comment les distributeurs de matériel électrique appréhendent-ils l’évolution des technologies et, de-main, qui installera les produits et systèmes qu’ils com-mercialisent ? » Pour répondre à ces questions, prenonsl’exemple de la sécurité, l’un des facteurs les plus por-teurs dans les années à venir. « Doit-on appréhenderce domaine en se limitant à ce que de plus en plus d’électriciens deviennent capables de poser la “peti-te alarme qui va bien” ou devons-nous être des por-teurs d’affaires et des formateurs à destination deprofessionnels spécifiquement orientés confort et en-vironnement sécuritaire ? » interroge René Colomb. Au-jourd'hui, deux typologies de clients se développent :des installateurs sous-traitants ; des installateurs spé-cialisés… parfois dédiés à un seul fournisseur, surtoutsi son offre est globale. Par ailleurs, quid demain de l’ar-rivé, par exemple, de Microsoft dans le bâtiment ? Qu’onle veuille ou non, au niveau de la maison intelligente,ce leader informatique sait maîtriser l’ensemble du réseau de communication.

André Geindre“Grâce aux spécialistesaider à vendre des solutions et services via les généralistes”

« Au-delà du métier de généraliste, qui représente encore 80 % de nosactivités, notre développement s’appuie sur plusieurs spécialités :l’industrie, avec RAM (Réseau Automatisme Mesure) ; la productique avec le pôle Productic ; la domotique, avec le Comptoir des Courants Faibles et le département Domosic ; l’éclairage, avec NRA ; les réseaux VDI, avec Datacom ; le génie climatique, avec le département Climatic ». Nous devons cette réflexion à André Geindre qui, aujourd'hui directeur des marchés de SSE, travaille depuis près de 25 ans au développement de spécialités au sein de cette entité régionale de Sonepar France.

Les bons services au bon moment, au bon endroitRestons dans l’informatique avec Roland Beauval qui rap-pelle que « il y a 5 ans, IBM vendait 50 % de produits et 50 % de services. Aujourd'hui, 70 % des activités du grou-pe américain proviennent des services ». Cette évolutiondébarque en Europe et notamment en France… évolutionque la distribution doit accompagner au rythme de la cultu-re des installateurs et des marchés sur lesquels ils inter-viennent. Malheureusement, regrette Roland Beauval, « quand on est généraliste, il est difficile d’être précurseur,notamment en termes de nouvelles solutions ». Et pourtant !Chaque agence possède sa problématique particulière,comme en témoigne Jean-Guy Erard, soucieux de mettre enadéquation les directeurs d’agences et ses équipes, d’unepart, avec l’historique de l’entreprise, et, d’autre part, avecles marchés sur lesquels elle exerce. « C’est la seule façon,d’abord, de conserver des clients qui nous sont chers pour,ensuite, tenter de gagner une frange de clientèle que nousne touchons pas encore. » Tout en restant persuadé que lesattentes des clients privilégient toujours la disponibilité desproduits, les « bons » prix et les conseils. Car, dans des ré-gions plutôt rurales, comme celles que couvre le ComptoirCentral d’Electricité, « les technologies mettent plus detemps pour monter en régime ». En effet, il est difficile deprescrire à un utilisateur final des technologies ne repré-sentant pas son souci quotidien. « À nous de savoir appor-ter les bons services, au bon moment et au bon endroit àdes clients qui m’apportent satisfaction. »

En 2005, le pôle “Productic”Les entrées, en juin2005, de la sociétésavoyarde Dimat et de la société stéphanoise Aulagnon,au sein de SSE, ren-forcent le pôle“Productic” déjà consti-tué par les compéten-ces de Linatec (depuis1991 chez SoneparSud-Est) et deAudimatec (depuis2004). Animé et coor-donné par AndréGeindre, ce pôle “Productic” sera pré-sent au SIDEC 2006.

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Spécial SIDEC Sonepar Sud-Est

Jean-Charles Charmet le confirme : « Se distinguentdeux typologies de clientèles : les généralistes“touche à tout” ; les spécialistes qui attendent des

réponses spécifiques. » Dès aujourd'hui, il faut se pré-parer à répondre à ces deux catégories d’installateurs,ce qui oblige la distribution à s’organiser autour d’équipes ou de points de vente spécialisés. « Sinon,ces professionnels iront chercher ailleurs les compé-tences… et les produits. » De plus, il convient de pour-suivre la formation du client et, en conséquence, d’équipesqui, au sein des points de vente, deviennent elles aus-si de plus en plus pointues. « Tout cela signifie inves-tir », souligne Jean-Charles Charmet, notamment pouraccompagner les clients installateurs auprès des utili-sateurs afin de les aider à vendre de nouvelles solutionsde confort, de sécurité, de communication et de maîtri-se de l’énergie. Et le distributeur de regretter : « Quands’affiche, dans bon nombre de maisons individuelles,

le haut niveau de prestations des sanitaires et des car-relages, on ne peut être qu’affligé par le bas niveaudes prestations de l’appareillage électrique. » Et Jean-Charles Charmet de ponctuer. Tant dans le résidentielque dans l’industrie et le tertiaire, « il existe des solu-tions innovantes que trop de nos clients ne sont tou-jours pas capables, aujourd'hui, de vendre aux maîtresd’ouvrage ». Malheureusement, regrette-t-il, « le jeu duchat et de la souris perdure » entre l’électricien et sondistributeur. « Si je t’emmène chez mon client, dit le premier, tu vas lui vendre, ensuite, le matériel en direct. »Prenons l’exemple du plombier qui, dans bien cas, en-voie son client choisir le matériel qu’il installera ensui-te. « Quand ce dernier entre chez ce fournisseur, ilcompte acheter une baignoire acrylique à 150 €. Généralement, il ressort avec une baignoire à bullesqui lui convient bien. » •

Accompagner les clientspour les aider à mieux vendre

« Commercialement parlant, en quoi le territoire que vous couvrez se singularise-t-il ?Jean-François Bianchi – Le marché corse est en adéquation avec le territoire qu’il recouvre. La Corse étantune île, les « intrusions » commerciales des grossistes du continent restent limitées du fait du coût d’ap-proche, aussi bien pour les marchandises que pour les équipes commerciales. La typologie des clientèles y est également particulière : les entreprises nationales y sont peu présentes ; les installateurs représen-tent la part principale du marché avec des incidences sur le recouvrement… Enfin, la segmentation du mar-ché par familles de produits reflète l’économie de la région : le résidentiel et les logements collectifs sonttrès développés, alors que l’industrie représente une part marginale des ventes.

L’étendue des activités et des technologies s’élargit. Comment adaptez-vous vos équipes techniques etcommerciales ?J.-F. B. – Les courants faibles réunissent des familles de produits appelés à se développer grâce aux fonc-tionnalités nouvelles qu’elles apportent à l’utilisateur final. Domotique, vidéo, réseaux informatiques,automatismes représentent autant de besoins domestiques nouveaux. Il en va de même pour la partie in-dustrielle. Ces développements nous ont conduits à développer, en interne, des compétences spécifiquesvia un responsable d’activité ayant pour mission de sélectionner les fournisseurs et les produits, de définirles mises en stock et, surtout, de former les forces de vente et les clients afin de démocratiser, autant quefaire se peut, la vente de ces produits. L’expérience et la capacité de négociation du groupe nous permet-tent de progresser à grands pas, et de rester compétitifs sur ce marché.

« Papy boom » oblige, bon nombre de petites entreprises d’installation, représentant l’essentiel de votreclientèle, vont « changer de mains » ou disparaître. Préparez-vous cette évolution ?J.-F. B. – Plus que jamais, la présence sur le terrain, auprès de nos clients installateurs, nous permettrad’anticiper et de gérer au mieux les transmissions d’entreprises, ainsi que les reports de parts de marchéd’un client à l’autre. Le recrutement de forces de vente est d’ailleurs aujourd'hui notre axe prioritaire.

À l’inverse, de jeunes professionnels, venant de divers horizons et de plus adeptes des nouvelles technologies de l’information et de la communication, vont prendre la succession. Pensez-vous travailler autrement avec eux ?J.-F. B. – Avec la montée en puissance des jeunes dans notre clientèle, l’utilisation des NTIC(1) devient uneobligation, les outils Internet nous permettant de mieux informer nos clients, à toute heure du jour… ou dela nuit. Nous devons donc intégrer ces nouveaux outils dans notre démarche commerciale mais aussi veillerà ce que nos rapports avec les installateurs électriciens ne se limitent pas à un double clic ! La technologiepeut apporter l’information, l’homme doit délivrer le service. La connaissance des marchés, des produits, lerelationnel sur les affaires, l’expérience du terrain… sont la base de notre valeur ajoutée et doivent le resterpour notre pérennité.(1) NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.

QUATREQUESTIONS À…

Jean-FrançoisBianchi

(Ets Bianchi)

Jean-CharlesCharmet(Cabus & Raulot)

8 PRINTEMPS 2006 • • www.electricienplus.info

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«Si nous ne comprenons pas qu’au-delà des80 % des matériels électriques cachésdans les murs ou dans des locaux tech-

niques, on compte 95 % de cas où les installateursne profitent d’aucune capacité d’intervention, nousn’évoluerons jamais ! » Pour René Colomb, on ne peutaccuser l’électricien d’être un mauvais vendeur puisque,pratiquement, il ne le peut pas. Car les clients, voyant

peu les produits qu’il installe, même s’ils sont tech-nologiques, ne s’y intéressent pas. « Heureusement,cette année, l’arrivée de la RT(1) 2005 doit représen-ter, pour la filière électrique, un angle de prescrip-tion nouveau sur les marchés tertiaires et résidentiels.En effet, la RT 2005 offre une possibilité considéra-ble de repositionner des solutions » ; en sachant qu’el-le concerne directement deux professions : d’une part,les électriciens ; d’autre part, les plombiers. Dans cecontexte, souligne René Colomb, « à nous d’aider àrevaloriser le savoir-faire et la technicité de l’instal-lateur électricien ». Non seulement à cause des nouvellesréglementations, mais aussi grâce au développementde solutions et concepts nouveaux, tout en continuantpour s’organiser à rester performant sur les marchéstraditionnellement accessibles à la distributionprofessionnelle… Elle aussi concurrencée par l’arrivée denouveaux réseaux experts des marchés de consommation.• (1) Réglementation Thermique 2005.

“Papy boom” oblige, bon nombre de petites entreprises d’installation, représentant l’essentiel de votreclientèle, vont “changer de mains” ou disparaître. Préparez-vous cette évolution ?Roland Beauval – Les artisans transmettent leur entreprise souvent à un membre de leur famille ou à uncollaborateur, les nouvelles technologies n’étant pas la priorité de leurs préoccupations. À nous d’êtreproches d’eux pour les aider à accompagner les changements.

A l’inverse, de jeunes professionnels, venant de divers horizons et de plus adeptes des nouvelles techno-logies de l’information et de la communication, vont prendre la succession. Pensez-vous travailler autre-ment avec eux ?R. B. – Les PME, si ce n’est déjà fait pour certaines d’entre elles, se structurent et envisagent d’utiliserInternet pour passer leurs commandes ou avoir accès à des fichiers techniques, etc. Il nous faudra doncdisposer d’outils de plus en plus performants pour les fidéliser (développement de sites extranet, parexemple). Plus ils vendront de la technique à leurs clients, plus ils seront exigeants vis-à-vis de leurs four-nisseurs ! Dans ce schéma, ils souhaiteront scinder leurs propres activités en deux structures distinctes :- la première, généraliste, exécutera des travaux traditionnels d’installations ;- la seconde, spécialisée, réalisera les programmations, les mises en service…Nous allons également assister à la multiplication de regroupements d’entreprises ainsi qu’à la création depetits groupes régionaux. En revanche, je ne suis pas sûr que les jeunes professionnels, issus d’horizonsoù les nouvelles technologies sont présentes, soient ceux qui, demain, vont assurer la succession dans unePME. A mon avis, ils ont plus envie d’entrer dans les grands groupes

Comment comptez-vous « travailler autrement » avec votre environnement professionnel ?R.B. – Je crois qu’il faut savoir identifier les attentes de nos clients, et connaître ce qui se fait chez nosconcurrents, d’éviter de créer des systèmes coûteux et lourds.

Spécial SIDECSonepar Sud-Est

René Colomb(Teissier)

L’avènementde la RT 2005

TROISQUESTIONS À… Roland Beauval(Lyon Elec)

• PRINTEMPS 2006 9

RT 2005, à 14 h 30 chaque jourLa Réglementation Thermique : quels enjeux pour la filière électrique ? Tout savoir sur la RT 2005. Ce qui change par rapport à la RT 2000 ! Les nouvelles exigences et méthodes de calcul.

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Spécial SIDEC Sonepar Sud-Est

«Une de nos préoccupations est de diversifiernos activités, poursuit Michel Martinez, ensachant convaincre nos clients électriciens

qu’ils doivent s’intéresser aux nouvelles technologieset à d’autres systèmes que ceux qu’ils installent traditionnellement. » C’est du boulot ! Car ces derniersne sont pas toujours réceptifs même si de nouvelles gé-nérations d’électriciens se montrent plus attirées par denouvelles techniques.A ce propos, il convient de rester très vigilants vis-à-vis

d’entreprises d’installation dont le fondateur se prépa-re à passer la main. Dans bien des cas, les repreneursarrivent avec de nouvelles méthodes de gestion et detravail… notamment vis-à-vis de ses fournitures de ma-tériels. Encore aujourd'hui, l’électricien peut passer deuxfois par jour au comptoir de ventes. Demain, ça ne seraplus qu’une fois et, après-demain, une fois par semaine.« Et un jour il dira, illustre Michel Martinez : M. AED, sije ne peux passer commande via Internet, tu m’inté-resses moins ! » •

Savoirse diversifier

« Papy boom » oblige, bon nombre de petites entreprises d’installation, représentant l’essentiel de votreclientèle, vont « changer de mains » ou disparaître. Préparez-vous cette évolution ?Michel Martinez – Le transfert de génération, effectif depuis deux ans au sein de notre clientèle, se traduitpar la perte de clients, suite à des rachats par des groupes, par la centralisation des commandes et par despertes de marges. De plus, le phénomène « fidélité » disparaît, la réactivité devenant donc indispensable(par exemple relance immédiate après une offre et suivi de celle-ci).

A l’inverse, de jeunes professionnels, venant de divers horizons et de plus adeptes des nouvelles techno-logies de l’information et de la communication, vont prendre la succession. Pensez-vous travailler autre-ment avec eux ?M. M. – La nouvelle génération de professionnels, plus exigeante, informatisée et structurée (bons de com-mande, contrôle des factures, accusés de réception), souhaite plus de communication par e-mails, des de-mandes de catalogues en ligne et des délais de livraison plus courts. Par ailleurs, la mise en place de suivide commandes devient indispensable.

DEUXQUESTIONS À… Michel Martinez

(AED)

Michel Martinez(AED)

Comptoir Lyonnais d’Électricité, à Lyon (35 agences) ;Appareillage Electrique Dauphinois, à Grenoble (6 agences) ;Approvisionnement Électrique, à Toulon (14 agences) ;Aulagnon, à Saint-Etienne (1 agence) ;Cabus & Raulot, à Marseille (20 agences) ;Cecci, à Nice (13 agences) ;DIMAT, à Saint-Sauveur (2 agences) ;DAEM, à Monte-Carlo (2 agences) ;Maclary, à Nice (2 agences) ;Comptoir Central d’Electricité, à Perpignan (6 agences) ;Teissier, à Saint-Etienne (28 agences) ;Lyon Electricité, à Lyon (7 agences) ;

Real, à Pringy (13 agences) ;SDME, à Dijon (13 agences) ;Comptoir des Courants Faibles, à Feyzin (1 agence) ;Linatec, à Feyzin (5 agences) ;NRA International et NRA Lyon, à Lyon (1 agence) ;Ets Bianchi, à Furiani (6 agences) ;Audimatec, à Vitrolles (1 agence) ;Distrelec, à Saint-Sauveur (1 agence).

A ces 22 enseignes, il convient d’ajouter celle des deux “Mat’ Electrique” implantés à Lyon et à Dijon.

Au sein de Sonepar France, dirigée par Hubert Stourm, Sonepar Sud-Est, dont DominiqueVinay assure la présidence exécutive, compte 22 enseignes représentant 177 agences. A savoir :

ATEX, à 10 h 30 chaque jour.Qui, quand, pourquoi, comment ? Les normes. Serez-vous prêts au 1er juillet 2006 ?

Les enseignes Sonepar Sud-Est

10 PRINTEMPS 2006 • • www.electricienplus.info

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«Les idées ne sont bonnes que si elles tien-nent dans la durée. » Pour Manuel Crenes,il convient de ne pas oublier que, face aux

évolutions s’imposant à la profession, « plus on développe nos spécialités, plus on risque d’appau-vrir nos généralistes… notre gagne-pain ». Aussi, former des spécialistes, c’est bien, mais continuer à

former des généralistes, c’est bien aussi. Il y a peut-être une trentaine d’années que l’on dit déjà ça ! « A nouveau, nous devrions donc savoir passer l’é-volution qui se manifeste, portés par la vertu qui atoujours guidé Sonepar Sud-Est à anticiper les évé-nements ». A Lyon et à Marseille, le Sidec 2006 en té-moignera à nouveau. •

« Papy boom » oblige, bon nombre de petites entreprises d’installation, représentantl’essentiel de votre clientèle, vont « changer de mains » ou disparaître. Préparez-vouscette évolution ?Patrice Blin – La transmission des petites entreprises, lorsqu’elle se fait, profite souvent àun collaborateur, voire à un enfant du fondateur. Bien sûr, nous suivons l’évolution de cesdifférentes entreprises. De plus, nous sommes abonnés aux chambres de métiers afin deconnaître les nouvelles créations.

A l’inverse, de jeunes professionnels, venant de divers horizons et de plus adeptes des nouvelles techno-logies de l’information et de la communication, vont prendre la succession. Pensez-vous travailler autre-ment avec eux ?P. B. – Nous organisons des interventions dans les lycées professionnels où nous constatons, qu’effective-ment, les jeunes sont plus adaptés aux nouvelles techniques de l’information. Dans ce contexte, il nousfaut développer notre système informatique dans le cadre de la gestion des commandes et l’ensemble del’organisation qui suit derrière.

Spécial SIDECSonepar Sud-Est

J. Manuel Crenes(SDME)

Appréhenderles évolutions

DEUXQUESTIONS À… Patrice Blin(ApprovisionnementElectrique et Cecci)

• PRINTEMPS 2006 11

l a m i s e e n l u m i è r e

SEPP, 23, rue Galilée F - 75116 ParisTél. +33 (0)1 44 92 50 50 Fax +33 (0)1 44 92 50 51

Directeur de la publication / rédacteur en chef : Jacques Darmon

Secrétaire de rédaction : Véronica Velez

Collaborations : Julie Favrot (SSE), Catherine Legrand (saisie).

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PAO, gravure : Planète Graphique Studio, 75017 Paris

Impression :Imprimerie de Champagne, 52200 Langres

Routage : Presto

© SEPP, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopiespeuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur.

Dépôt légal : mars 2006

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• N° 14 • PRINTEMPS 2006 13

ActualitéLA RT2005 À INTERCLIMA + ELEC HOME & BUILDING

La marche forcée vers les économiesd'énergie se poursuit. En effet,

la Réglementation thermique 2005 (RT 2005) devrait entrer en application au

troisième trimestre 2006 afin d'augmenterles performances énergétiques des

bâtiments neufs. Le point sur ce nouveaucontexte réglementaire.

La Réglementation thermique 2005 (RT 2005),vouée à prendre la suite de l'actuelle RT 2000,est presque prête. Les décrets d'application sont

sur le point de paraître et elle devrait s'appliquer pourtoutes les constructions neuves, en résidentiel ou non,dont le permis de construire aura été déposé après le1er septembre 2006. L'enjeu majeur de cette nouvellemouture est simple : augmenter les performances éner-gétiques des bâtiments d'environ 15 %. Pour ce faire,la nouvelle réglementation devrait renforcer les exi-gences sur les équipements et matériaux, continuer àfaire la chasse aux ponts thermiques, mais aussi valo-riser encore plus le recours aux énergies renouvelables.

Diminuer de 40 % la consommation de nos constructions à l'horizon 2020En effet, le bâtiment est responsable de 25 % desémissions de CO2, l'un des principaux responsables del'effet de serre, et de 42 % de la consommationd'énergie finale en France. Aussi, pour se conformeraux exigences du protocole de Kyoto, que la France aratifié, les pouvoirs publics espèrent diminuer de 40 %la consommation de nos constructions à l'horizon2020. Après la RT 2000, la RT 2005 représente unsecond pas vers le bâtiment à énergie positive, c'est-à-dire celui qui produit plus d'énergie qu'il n'enconsomme.Dans l'esprit, la réglementation doit aussi bénéficierau client final. Si le coût de construction risque d'aug-menter, il devrait s'amortir rapidement sur la factured'énergie, sans parler du confort de vie à l'intérieur...Pour leur part, les industriels devraient être en mesu-re de tirer profit des nouvelles contraintes en fournis-sant des équipements et des matériaux à plus fortevaleur ajoutée. Enfin, les professionnels du bâtimentdevraient surtout bénéficier des mesures en faveur desénergies renouvelables.

C'est le ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement qui rédige laRT 2005. Mais, pour mettre au point ce texte, les pouvoirs publics se sont adjointles services d'un comité scientifique constitué des acteurs majeurs du monde dela construction, tels que les artisans du bâtiment, des représentants des grandsfournisseurs d'énergie nationaux, le CSTB, l'Ademe, des bureaux d'études... Cecomité pilote dix groupes de travail : applicateurs, bioclimatique, éclairage, éner-gies renouvelables, enveloppes, perméabilité du bâti, régulation, systèmeschauffage/refroidissement, TH-Clim, ventilation. Ces groupes intègrent desmembres du comité scientifique, mais aussi des organisations professionnellesd'industriels et d'autres experts de chaque domaine.

Qui décide du contenu de la RT 2005?

La réglementationthermique 2005était au cœur de préoccupationsdes plus de 100 000visiteurs du salonInterclima + ElecHome & Building,avec en particulier de nombreuxproduits liés aux énergiesrenouvelables.

Des bâtiments plus économesgrâce à des équipements plus efficaces

Une consommation maximum à ne pas dépasser La RT 2005 s'appliquera à toutes les constructions neuvesdestinées à être chauffées à plus de douze degrés. C'est-à-dire à toutes les habitations, au tertiaire et à deslocaux de soin, de spectacle, d'enseignement… Elle consti-tue une évolution importante de la réglementation, maispas une révolution, si ce n'est qu'elle introduit uneconsommation maximum à ne pas dépasser. Tout d'abord,les indices de performances seront simplifiés pour acqué-rir plus de lisibilité et favoriser l'affichage des consomma-tions de chaque bâtiment. Ainsi, les clients pourront avoirune visibilité sur les consommations possibles de leur mai-son, de la même manière qu'avec l'affichage de laconsommation d'une machine à laver ou d'un réfrigéra-teur. Autre nouveauté, la RT 2005 intègre l'obligation decalculer la production de CO2/m

2 de chaque bâtiment.

Calcul par solutions techniquesDans la précédente réglementation, le calcul par solutionstechniques permettait de vérifier la conformité de laconstruction de manière simple, en attribuant des pointspour chaque système installé. Il sera de nouveau pos-sible de l'employer dans le cadre de la RT 2005 pour •••

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Actualité LA RT2005 À INTERCLIMA + ELEC HOME & BUILDING

14 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

sera prise en compte dans le calcul de performancesglobales du bâti, tout en renforçant les exigences enmatière de confort d'été. Aussi, elle devrait faire lapart belle à une conception bio-climatique, qui limiteles apports solaires en été mais les optimise en hiver,ainsi qu'aux techniques passives telles que la simpleinertie, le puits canadien ou la ventilation nocturnedes locaux. •

éviter de lourds calculs que seuls des bureauxd'études spécialisés et équipés de logiciels spécialiséssavent réaliser. Cependant, il est encore trop tôt pourconnaître le barème des points attribués à chaquesolution. A noter, cette méthode devrait devenir pos-sible pour les maisons à ossature bois.Par ailleurs, la RT 2005 lance un pari audacieux : limi-ter le recours à la climatisation, dont la consommation

Les industriels sont prêts pour la Réglementationthermique 2005 (RT 2005). C'est en tout cas cequ'ils se sont appliqué à démontrer lors du salonInterclima + Elec Home & Building. Chauffage,récupération d'énergie, rafraîchissement, venti-lation, éclairage... la RT 2005 devrait avoir unimpact important sur tous ces produits.

Le chauffage électrique représentait en 2000 encore43 % des parts de marchés dans le logement neuf.Mais le convecteur électrique ordinaire a ses beaux

jours derrière lui. En effet, il devient à proscrire dans lecadre de la Réglementation thermique 2005, au profit, aminima, de panneaux rayonnants. Ce dispositif devraimpérativement être complété par un gestionnaire dechauffage.

Le panneau rayonnant remplace le convecteurCependant, les solutions à base de plancher chauffantbasse température sont plus valorisées. Et les énergiesrenouvelables sont encore plus intéressantes. Là, le solai-re thermique, le bois énergie, mais aussi les pompes àchaleur tiennent la corde. Et les industriels du chauffagequi exposaient à Interclima + Elec Home & Building ne s'ysont pas trompés. En effet, rares étaient ceux qui ne pré-sentaient aucune de ces énergies. La présence au salon deFrançois Loos, ministre délégué à l'Industrie, a en outredémontré l'implication du gouvernement dans la recherched'une plus grande performance énergétique, l'un desgrands enjeux actuels dans le secteur du bâtiment.D'ailleurs, les trophées de l'Innovation, qui récompensentdes produits particulièrement innovants, ont été attribuésà divers systèmes de récupération d'énergie ou de clima-tisation plus performants que la moyenne. Ainsi, Sanyo, legéant japonais de l'équipement, a raflé un prix et unenomination pour respectivement une pompe à chaleur et

un climatiseur réversible. Compacte, silencieuse, perfor-mante, la pompe à chaleur primée est emblématique dudéveloppement de ce secteur.

Récupération d'énergies tous azimutsAutre produit récompensé, le récupérateur de chaleurVertigo pour les cuisines professionnelles, de France Air.Cet appareil permet de récupérer des calories sur l'airextrait pour préchauffer l'air insufflé ou un circuit d'eauchaude. Ce produit, ajouté à tous les systèmes de récupé-ration de calories présentés au cours d'Interclima + ElecHome & Building, illustre la tendance actuelle : ne pluslaisser l'énergie partir en fumée.Et l'énergie solaire participe à ce mouvement de fond. Lespanneaux thermiques font désormais partie intégrante desgammes des fabricants, tandis que le photovoltaïquecontinue de progresser. D'ailleurs, dans le cadre de la RT2005, la production autonome d'électricité est soustraite àla consommation globale de la maison, ce qui permet d'at-teindre plus facilement le niveau d'économie demandé.

L'enjeu du confort d'étéLe confort d'été, pour sa part, représente également unvéritable enjeu. Pour preuve, le nombre important declimatiseurs présentés lors d'Interclima + Elec Home &Building. Il s'agit de concilier “l'effet canicule”, qui a faitprendre conscience de l'importance de limiter les brusqueshausses de température, avec un impératif d'économie

Les industriels parés pour la Réglementation Thermique 2005

Le plancher chauffant estl'incontestable vedette dessolutions de chauffagedomestiques.

Dernier cri de la technologie,la ventilation double fluxlimite les déperditionsénergétiques. À ce titre, elle est valorisée dans lescalculs de la RT 2005.

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ActualitéLA RT2005 À INTERCLIMA

• N° 14 • PRINTEMPS 2006 15

d'énergie. Dans ce contexte, les climatiseursgourmands en électricité ne sont pas vraimenten odeur de sainteté. La réglementation sépare deux types delocaux. D'une part, le tout-venant des construc-tions, les CE1, pour lesquels la clim n'est pasconsidérée comme nécessaire. Pour ceux-là,elle n'est pas formellement interdite, mais lescalculs n'en prévoient pas. Aussi, les construc-teurs désireux d'y installer un climatiseurdevront faire d'importants efforts sur d'autresplans afin d'atteindre l'objectif de consomma-tion global.Les locaux CE2 sont considérés comme pou-vant normalement prétendre à la clim. Il s'agitdes bâtiments résidentiels, d'enseignement oud'hébergement installés à basse altitude dansles zones climatiques les plus chaudes et oùl'exposition au bruit est importante. Lesbureaux où l'ouverture des fenêtres est impos-sible (conformément à certaines réglementa-tions) ou rendue difficile par le bruit font aussipartie de cette catégorie. Enfin, les commerces,salles de spectacle, de conférences et leslocaux dédiés aux soins pourront aussi avoirleur clim. Mais attention, une consommationde référence est alors prévue. Impossible doncd'installer un équipement trop gourmand.

Solutions passives pourrafraîchissement économeAu final, ce sont donc des solutions passivesqui sont favorisées par la RT 2005. Parexemple, une ventilation nocturne, un puitscanadien, et, surtout, une conception et uneimplantation qui prennent en compte les para-mètres naturels. La surface vitrée orientée ausud, le type de vitrage, les protections (volets,stores)…Cette partie de la RT 2005 ouvre naturellementle dossier de la ventilation. En effet, commentlimiter les besoins énergétiques lorsqu'unappareil électrique extrait de l'air intérieur pour

le remplacer par celui de l'extérieur ? Le but dela RT 2005 est donc bien évidemment de limi-ter la ventilation aux seules nécessités. Celaveut dire adapter la ventilation aux besoins dulocal. Les appareils hygroréglables, dont ledébit varie en fonction du taux d'humidité inté-rieur, acquièrent donc le statut de matériel deréférence.

Garantir les performances de la ventilationAfin de garantir les performances de la ventila-tion de manière durable, les fabricants, à l'ins-tar du leader Aldes, préconisent désormais desconduits rigides. Intérêt : les méandres desconduits souples qui provoquent des pertes decharge, et parfois leurs défauts d'étanchéité,sont limités. Quant aux technologies double flux, la RT 2005valorise la récupération d'énergie sur l'air extra-it (grâce à un simple échangeur). Mais les sys-tèmes de ventilation double flux thermodyna-mique, qui assurent également le rafraîchisse-ment de l'air insufflé en été, représentent un surplus de consommation. De l'aveu mêmedes fabricants, seuls les systèmes avec des moteurs très peu consommateurs et deséchangeurs à haute performance peuvent semontrer avantageux.

L'éclairage aussi se met au vertEnfin, le tour d'horizon de cette RT 2005 neserait pas complet si on n'évoquait pas lesquestions d'éclairage. Car, désormais, tous lesbâtiments doivent prévoir de diminuer ce postede consommation. Jusqu'alors, seuls les locauxtertiaires, où la lumière peut représenter jus-qu'à 18 % de la facture énergétique, étaientconcernés. La RT 2005 impose donc aussi auxconstructions domestiques de prévoir unapport de lumière solaire important et desappareils à basse consommation (fluocom-pacts, lampes avec ballasts électroniques). •

La climatisation n'est pas exclue de la RT 2005, mais cette réglementation fixe un cadre stricte à son installation.

Le solaire connaît une forte croissance cesdernières années et son avenir s'annonceradieux puisque cette technique devrait êtrevalorisé dans la RT 2005.

Dernière tendance pour les panneauxrayonnant : ils ne se cachent plus mais secamouflent en objets décoratifs.

Les autres mesures de la RT 2005La Réglementation thermique 2005 comprend un vaste éventail de mesures destinées à favoriser les économies d'énergie. La RT 2005 concerne donctous les corps de métier. Voici quelques points saillants de cette réglementation : la chasse aux ponts thermiques est ouverte. Ces déperditions liéesaux défauts d'isolation entre différents éléments de maçonnerie et/ou de menuiserie seront désormais très pénalisées par les méthodes de calcul.Objectif : faire totalement disparaître les ponts thermiques à l'horizon 2010 ; la valorisation de la conception bioclimatique du bâtiment avec un rapportde référence surface de baies/surface habitable, une inertie moyenne de référence ou encore la valorisation des toitures végétalisées ; les épais-seurs d'isolation doivent être renforcées et l'une des prochaines étapes pourrait être l'isolation par l'extérieur, mais aussi l'apparition du triple vi-trage ; la carte de France des zones climatiques, qui influe sur le niveau d'exigence imposé à la construction, a été revue et affinée avec pas moinsde ( ??) zones qui ont vu le jour, contre trois auparavant pour le confort d'hiver, et quatre pour l'été. De plus, la RT 2005 prend en compte l'altitude(trois niveaux) et l'exposition au bruit (trois niveaux) ; comme l'impose la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments, cet-te réglementation thermique sera applicable aux bâtiments existants de plus de 1000 m_ faisant l'objet de travaux de réhabilitation.

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Chaque année, EDF fait réaliser par Ipsos/CaronMarketing une enquête téléphonique portant surle comportement des ménages acquéreursd'une maison individuelle. Cette dernière permet de valider “Qui achèteaujourd'hui une maison individuelle et à qui” et “Comment ces achats sont effectués et en fonction de quels critères” ?

C'est le jeudi 30 marsprochain que setiendra, à Paris, la ConventionNationale de l'UNCMI(Union Nationale des Constructeurs deMaisons Individuelles).« Cette manifesta-tion, qui représenteun moment fort au-tour de la “MaisonIndividuelle” et deses enjeux, rassembletous les acteurs dela filière pour suivrenos travaux », sefélicite DominiqueDuperret, secrétairegénéral de l'UNCMI.

(905 m2) que les terrains isolés (2 281 m2) pour un prix enmoyenne supérieur : environ 50 000 € contre 40 000 €.

Placement et choix des énergiesEn termes de placement des différents types d'éner-gies, l'enquête montre une chute de pénétration del'ordre de 8 % pour le gaz naturel et de 50 % pour lefuel. L'électricité par effet Joule se maintient tandis quel'électricité en thermodynamique croît de 100 %. LesCmistes placent 66 % de chauffages électriques, soit ledouble des maîtres d'œuvres et artisans en direct (35 %). En revanche, ils affichent un fort retard surl'offre thermodynamique.Le choix de l'énergie électrique est motivé, pour plusde 80 % des personnes interrogées, par :- le budget d'installation moins cher et souvent com-pris dans le prix de base des constructeurs ;- la prévision d'une hausse des prix moins élevée pourl'électricité que pour les autres énergies ;- la simplicité d'utilisation (pratique, sans entretien…).En ce qui concerne le gaz naturel, le coût de consom-mation moins élevé ainsi que l'obligation de cetteénergie sur certains lotissements et la qualité duconfort obtenu restent prédominants. Enfin, l'anticipa-tion d'une hausse des prix de l'énergie, permettant derentabiliser plus rapidement un investissement impor-tant ainsi que les préoccupations écologiques, porte lathermodynamique. •

Actualité VIVRELEC

16 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Maison individuelleLe comportement des ménages

Menée en 2004 sur le thème “Choix des ménageset processus d'achat d'une maison individuel-le”, l'enquête 2005 est plus précisément orien-

tée sur la sensibilité des ménages aux thèmes de l'envi-ronnement et du développement durable ainsi que surl'image des différentes énergies. En effet, les construc-teurs s'interrogent, aujourd'hui, sur l'évolution de la régle-mentation thermique et sur les opportunités commer-ciales liées à l'évolution de la sensibilité “écologiste” desménages. Menée en octobre 2005, cette enquête portesur un échantillon de 400 ménages accédant à la maisonindividuelle au cours de l'année.

Les “Cmistes” toujours majoritairesLes CMI (Constructeurs de maisons individuelles, commu-nément appelés Cmistes) représentent 61 % du marché.Leurs atouts sont essentiellement la sécurité du contrat etla simplicité de l'achat « clef en main », leur principale fai-blesse restant l'image d'une qualité douteuse du produit.Les maîtres d'œuvre et l'auto construction directe avec lesartisans représentent aujourd'hui près de 40 % du marché.Pour les premiers, leur atout principal est l'image du vraiet du « sur-mesure », du produit librement conçu avec leménage, et leur faiblesse, les honoraires, en particulierceux liés à la conception, considérés comme des dépensesinutiles. Enfin, pour les seconds, le prix, ainsi qu'uneimage de qualité traditionnelle, sont leurs principales qua-lités juste contrebalancées par le fait que l'achat soitmoins sécurisé.Globalement, 72 % des maisons construites mesurentmoins de 150 m2 habitables (moyenne d 129 m2), les CMIconstruisant des maisons nettement plus petites (116 m2).L'enquête permet de souligner, également, que les terrainsen lotissement sont en moyenne moitié moins grands

Convention nationale

© D.R.

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VIVRELEC 2005Dossier de la semaine du 20/02/2006

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• N° 14 • PRINTEMPS 2006 19

Mon cahierCONCOURS « ELECTRICIEN TOP PLUS »

Récompenser les hom-mes et les femmesentreprenants, exer-çant leur métier defaçon performante et

créative. Comment participer ? Ensélectionnant une installation sin-gularisée au niveau de la sécu-rité (protection intrusion etcontrôle d’accès), du confort (ges-tion du chauffage, de la climati-sation et des ambiances lumi-neuses, automatismes) et de lacommunication (réseaux VDI).Bien sûr, les installations sélec-tionnées devaient égalementrespecter la sécurité électrique.Réuni le 10 janvier dernier, le jury,présidé par Jean-Claude Albarran,membre fondateur du SVDI etvice-président de la FFIE (Fédé-ration française des installateurs)a, en fait, attribué 5 prix (et non 4)car, au regard de la qualité desdossiers reçus, un prix spécial dujury a dû être ajouté aux autresprix préalablement définis.Le grand enseignement tiré decette première édition du concoursElectricien Top Plus ? Il se confirmeque, grâce aux clients de plus enplus nombreux à tirer le marchévers le haut, bon nombre d’élec-triciens progressent au niveau dela pratique de leur métier, quitteà adopter la cotraitance.Dans ce contexte, félicitations auxlauréats et grand merci à Schnei-der Electric et à Legrand qui ontsoutenu l’organisation de cettepremière édition du concours.A PRÉSENT, RENDEZ-VOUSPOUR L’ÉDITION 2007. •

Le journal l’ElectricienPlus, édité par le groupe CPi Média,a choisi le cadre du salon Interclima + Elec Home & Building (du 17 au 20 janvier 2006) pour lancer la 1re édition du concours“Electricien Top Plus”, à destination de ses lecteurs professionnels.Créé en partenariat avec le SVDI (Syndicat français des profes-sionnels sécurité-voix-données-images), rappelons les objectifsde ce concours !

Le 19 janvier dernier, sur le stand CPi Média, à Interclima + Elec, 5 distinctions ont été remisespour 4 catégories de prix :• prix spécial du jury attribué, dans la catégorie “habitat neuf”, à l’entreprise Jo Cornec,installateur électricien établi près de Vannes, qui, en collaboration avec la société MarsollierDomotique, implantée à Corps-Nuds (35), a mis en œuvre les réseaux “énergie” et “commu-nicants” dans l’habitation d’un entrepreneur en maçonnerie (voir le reportage ci-après) ;• prix « habitat neuf » attribué à l’entreprise Landry Elec, implantée à Vigneux-sur-Seine (91),pour ses travaux réalisés dans les 61 logements collectifs de la SCI Vert Coteau, construits àCorbeil-Essonne ;• prix « habitat existant » attribué à l’entreprise Archangelec, implantée dans le XVIIIe à Pariset dirigée par le maître-artisan Ramzi Nammour, pour sa contribution “électriques” dans unimmeuble d’habitation versaillais :• prix “tertiaire/locaux d’enseignement” attribué à l’entreprise Gandiol, implantée à Colom-bes (92), pour le chantier « exemplaire » du CFAEE Delépine à Paris XIe ;• prix “tertiaire locaux d’hébergement de personnes âgées” attribué à l’entreprise Brunet,implantée à Châteaubernard (16), pour sa contribution “électrique” au foyer pour personnesâgées Guy Gauthier, à Cognac (16).

Première édition réussieBravo aux 5 lauréats

De gauche à droite, on reconnaît les lauréats du concours : Didier Marsollier, Jo Cornec, Jean-Claude Masse, Armand Rodriquez, Ramzi Namour, Eric D’Haene et Stéphane Mira. Puis les membres du jury : Ramez Fakih, Jacques Darmon, Jean-Claude Albarran, Michel Dubézy,Dominique Roche, et François-Xavier Jeuland.

RENSEIGNEMENTS :Brigitte ArnoudTél. : 01 44 92 50 72E-mail : [email protected]

LES AMBASSADEURS DE LA NOUVELLE ÉLECTRICITÉ

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RÉSEAUX DE COMMUNICATION RÉSIDENTIELS

20 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Mon cahier CONCOURS « ELECTRICIEN TOP PLUS »

La principale difficulté du chantier repré-senté par le CFAEE Delépine ? « Lescontraintes de temps », répond Armand

Rodriguez qui a rejoint l’entreprise Gandiolà l’âge de 17 ans… après une formation enmécanique. En effet, en seulement 7 semai-nes, il a fallu mener une rénovation lourde :chauffage, ventilation, sécurité incendie,amélioration de l’éclairage des salles declasses... jusqu’au plan de calepinage. « Sans oublier l’importante prise en main de la GTB, seule capable d’assurer le confortrequis dans une démarche MDE » (Maîtrisede la demande d’énergie), explique-t-il. Pour« gagner ce pari », ils se sont mis à deux :- à lui le chauffage par PRM (Plafond rayon-nant modulaire) associé aux armoires decommande et à la GTB (Gestion techniquedu bâtiment) ;- à Jean-Claude Masse, petit-fils du créateurde l’entreprise Gandiol, l’installation élec-trique (éclairage, armoires, poste de trans-formation), le transformateur pyralène quidevait être remplacé courant 2007.

Remise aux normesConstruit en 1971, le CFAEE (3) nécessitait une sérieuse remise aux normes en matièrede sécurité incendie et d’éclairage tout enrésolvant un problème d’inconfort qui s’accentuait, d’année en année, dès que latempérature extérieure « tombait sous zéro ».Les travaux à mener étaient donc de troisnatures : protection incendie, électricité,chauffage et ventilation. Prioritaire, la réno-vation du système de sécurité incendie futréalisée en 2003. Pour le reste, il convenaitd’assurer la dépose du transformateur pyra-lène HT/BT, la rénovation des armoiresélectriques divisionnaires réparties dans lebâtiment, la réalisation des raccordements

COMBIEN ?Les consommations (chauffage/ventilation), sur la base d’un contrat de fourniture d’électricité tarif vert A5, s’établissent à 140 MWh avec un ratiode coût de 2,60 €/HT/m2/an hors prime fixe.

PrixEtablissement

d’enseignement

Prix attribué àArmand RODRIGUEZ

(Entreprise Gandiol)

J.C. Masse à droite accompagneArmand Rodriguez.

Rénover des locaux dédiés à l’enseignement est unespécialité de l’entreprised’installations électriquesGandiol, créée en 1936. La famille Masse s’appuie sur une longue traditionprofessionnelle et peutcompter sur la fidélité de ses collaborateurs. ArmandRodriguez en fait partie, à sonactif 28 années de bons etloyaux services. « Ce prixnous récompense tous,explique-t-il, après deux moisde travail mené pendant lapériode estivale (fermeture del’établissement), et portant,entre autres, sur l’installationd’un chauffage par plafondrayonnant modulaire. »Une installation performanteet esthétique qui séduitaujourd'hui les élèves duCFAEE (1) Delépine à Paris XIe,eux-mêmes de futursélectriciens en herbe !Moralité : nous sommestoujours jugés par nos pairs et nos successeurs.(1) CFAEE : Centre de formationd’apprentis de l’équipement électrique.

Bâtiment scolaire exemplaire

Maître d’ouvrage : CFAEE Delépine ;Maître d’œuvre : Industelec Ile-de-France (Cergy-Pontoise) ;Bureau d’études : Secotherm (92 Bezons) ;Installateur électricien : Gandiol SA ;Distributeurs-grossistes (où le matériel électrique a été acquis) : Litt Gennevillers (ossaturefaux plafond) ; Trilogie Paris 16 (Gestion technique du bâtiment) ; Distrem (convecteurs,ventilos convecteurs, rideaux d’air chaud) ; Avivair Pantin (CTA matériel de ventilation) ; VDS Colombes (équipements matériels électriques) ; Cablexel Moissy Cramavel (câblerie) ;SEAE (appareils d’éclairage) ; France Air (extraction cuisine) ; Normande de Transformateur – Duriez (transformateur poste EDF) ;Principaux fabricants d’équipements “courants forts” et “courants faibles” : Société ; Delta Dore ; Trilogic : Saint-Gobain Ecophon ; Airelec ; Ciat ; Avivair ; France Air ; Frico ; Obbo Betterman ; Schneider Electric.

> QUI A FAIT ET FOURNI QUOI ?

électriques de l’ensemble des installationsexistantes et nouvelles, la dépose des instal-lations de chauffage et des équipements deventilation non réutilisées et leur remplace-ment dans le cadre de la solution retenue.

Remplacer un chauffage obsolète« De toutes les solutions électriques envisa-geables, celle du PRM est très vite apparuecomme la plus appropriée », estime Jean-Jacques Maridet, chargé de l’étude (BE Secotherm). Ce pour deux raisons :- d’une part sur le plan technique. Non seu-lement le PRM était à même d’offrir unehomogénéité de température incomparable,mais pouvait également permettre, grâce àsa régulation programmation, de maîtriserles consommations d’énergie et prendre encompte l’intermittence d’occupation des dif-férentes salles ;- d’autre part, sur le plan pratique. En effet,la plupart des salles de cours étaient déjàéquipées d’un plafond suspendu et les hau-teurs sous plafond dans les couloirs permet-taient la pose d’ossature. En outre, pourrépondre aux normes d’éclairage, il fallaitintervenir sur des plafonds qui avaient subil’outrage du temps. En une seule opération,le maître d’ouvrage disposait d’un systèmede chauffage performant, d’un plafondneuf… et d’une nette amélioration del’acoustique. •

(1) Au total, 3 200 m2 de locaux sur 6 niveaux.

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• N° 14 • PRINTEMPS 2006 21

Mon cahier

Suite à un appel d’offre courant, l’agence de Châteaubernard de l’entre-prise Brunet a remporté le lot

“détection incendie de l’établissement pour personnes âgées” FPA Guy Gautier, à Cognac, dont l’OPDHLP de la Charentereprésente la maîtrise d’ouvrage. La diffi-culté principale de ce chantier ? « On devaitréaliser les travaux en présence de la cen-taine de personnes âgées, sans trop déran-ger leur intimité », explique Stéphane Mira.

La nouvelle réglementation “type J”Rappelons que les logements-foyers rele-vaient, jusqu’à présent, de la réglementa-tion des logements traditionnels. Aujourd'hui,un nouveau type, dit de “type J”, spécifiqueaux établissements recevant des personnesâgées et/ou handicapées, a été introduitdans la réglementation. Si ce dispositif dur-cit les conditions pour ces établissements,il assouplit les dispositions de “type U”appliquées aux maisons de retraite, ce typecorrespondant aux établissements sanitai-res. À noter que le “type J” conserve troisprincipes fondamentaux : l’évacuation hori-zontale ; la détection précoce ; l’isolementdes zones. Par ailleurs, soulignons quecette réglementation s’applique aux établis-sements dans les cas suivants : nouveauxétablissements ; établissements effectuantdes travaux de réhabilitation ; établisse-ments qui demandent leur classification enEHPAD (Etablissements d’hébergement pour

Un électricien qui “héberge”aussi la détection incendie

personnes âgées dépendantes) ou unetransformation de leur fonction principale.

Gros travaux« Tout le système de détection initialementen place ayant été déposé, nous avons toutréinstallé selon les contraintes de la régle-mentation type J », poursuit Stéphane Mira.Il a donc fallu recréer un système de désen-fumage dans toutes les circulations et mettreen œuvre une détection dans tous les locaux.Ce qui a impliqué de tirer des kilomètres de fil, installer à peu près 300 détecteurs,ainsi que 40 trappes de désenfumage et 8 tourelles. Il a fallu percer des trous par-tout, ce qui a obligé de travailler avec unmaçon pour faire des percements de parten part d’étages.

Risque “0”« Nous n’avons pas répondu au concours"Electricien Top Plus" pour des questionséconomiques mais surtout pour nous faireconnaître en tant que professionnel de ladétection incendie puisque l’on ambitionned’aborder le métier de la sécurité des person-nes et non des biens. Aujourd'hui, quand unincendie éclate, peu importe le bâtiment. Ce qu’il faut, c’est évacuer les personnes.C’est le risque 0 en pertes humaines. » Et Stéphane Mira d’ajouter : « Nous voulionsdémontrer notre savoir-faire également dansce métier. » C’est aussi l’une des raisons pourlaquelle l’entreprise Brunet a rejoint le Syndi-cat SVDI (sécurité, voix, données, images). •

PrixEtablissement

d’hébergement pourpersonnes âgées

Prix attribué àStéphane MIRA

(Entreprise Brunet)

Stéphane Mira, ancienartisan électricien, a rejoint,en 1993, l’entreprise Brunet,

créé en 1977 commecollaborateur terrain.

Depuis, il a vu évoluer cetteentreprise régionale, forte de

22 agences implantées surl’axe Atlantique, des métiers

de l’électricité vers ceux de services.

« Nous ne sommes plus detraditionnels électriciens de

chantiers. Nous apportonsun confort de vie aux

habitations en termesclimatisation, de

communication, de sécurité,d’informatique, de chauffage

et de protection incendie »,commente-t-il aujourd'hui en

qualité de responsable del’agence de Cognac. Et ce, tout en tenant

compte de la dimensionhumaine. Approches qui ont

joué au niveau de larénovation de l’installation

de détection incendie d’unemaison de retraite.

Précédemment artisan électriciende 1986 à 1993, Stéphane Mira a

rejoint l’entreprise Brunet, en1993, au niveau de l’agence de

Cognac (exactement àChâteaubernard) dont il a pris la

responsabilité en 2000.

CONCOURS « ELECTRICIEN TOP PLUS »

Maître d’ouvrage : OPHLM 16 (16000 Angoulême)Maître d’œuvre : A. Ingénierie (16 710 St Yrieix) ;Bureau d’études : A. Ingénierie (16710 St Yrieix) ;Installateur électricien : Brunet Cognac (16100 Chateaubernard) ;Distributeurs-grossistes (où le matériel électrique a étéacquis) : grossistes (où le matériel électrique a été acquis) :sécurité incendie/Agence Chubb (Jaunay Clan 86) ; désenfu-mage/Aeroconcept (Mornac 16) ; Câble et divers goulottechemin de câble : Oeso (Angouleme 16) et Gotelec(Clermont Ferrand 63) ;Principaux fabricants d’équipements “courants forts” et“courants faibles” : Chubb Sécurité (Cergy) et VIM (Massy).

> QUI A FAIT ET FOURNI QUOI ?

POUR PARTICIPER AU PROCHAIN CONCOURS 2OO7 : CONTACTEZ BRIGITTE ARNOUD - Tél . : 01 44 92 50 72 - [email protected]

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RÉSEAUX DE COMMUNICATION RÉSIDENTIELS

24 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Mon cahier CONCOURS « ELECTRICIEN TOP PLUS »

«Venant du monde commercial et dumonde des fabricants, ma forma-tion ne me conduisait nullement au

métier d’installateur électricien. » Après avoircollaboré, de 1995 à 2000, chez Sonepar Ile-de-France, avec Emmanuel Gravier, Ericd’Haene l’a rejoint, en mars 2003, au sein deRéseau Elec pour prendre la direction de l’en-treprise Landry Elec. Le prix Electricien TopPlus, reçu dans la catégorie “habitat neuf”,récompense 3 années de travail ayant prouvéque la diversification est toujours possiblemême pour une entreprise d’installation élec-trique forte de 26 collaborateurs (voir enca-dré). « Nous sommes passés du métier de laréhabilitation, exercé sur des marchés ponc-tués par des bons de commandes, à celui dela construction neuve. » Conséquence ? Laclientèle a quasiment été renouvelée en tota-lité en 3 ans. « Ce prix récompense aussi desefforts entrepris à des moments qui n’ont pas été toujours faciles. »Toute restructuration se traduit par “des heurtset des coûts”… difficultés généralement mieuxaccompagnées au sein d’un groupe. Surtout sison dirigeant et l’équipe de management sontmajoritairement des “ quadras” dont l’avenirprofessionnel s’inscrit dans la durée pours’organiser et se développer autour de lavaleur ajoutée. « Les travaux entrepris dans les 61 logements de la SCI Vert Coteau prou-vent que l’on peut vendre de la valeur ajoutéeen nous diversifiant, à notre manière, surtoutquand on a accès au maître d’ouvrage »,

PrixHabitat neuf

Prix attribué àEric d’HAENE

(Entreprise Landry Elec)

Après avoir sillonné la côted’Emeraude pendant deuxans en tant que commercialpour le compte d’une desfiliales de distribution dematériels électriques dugroupe Sonepar, Ericd’Haene va ensuite prendreen charge la direction com-merciale de Theben. Dix ansplus tard, du haut de ses 38 ans, il songe sérieuse-ment à donner un nouvelélan à sa carrière profession-nelle. Le groupe Réseau Eleclui en donne l’occasion enprenant les rênes de LandryElec avec pour mission d’enredynamiser et diversifier lapolitique commerciale.Le chantier récompensé parle concours « Electricien TopPlus » illustre cette évolution.« Ma connaissance dumonde de la constructionélectrique m’apporte une lec-ture industrielle au sein dumonde du bâtiment. Qui ditvision industrielle, dit pro-cess, méthodes et services,permettant d’apporter dessolutions clés en main. »

Se restructurer pour gagneren valeur ajoutée

conclut Eric d’Haene en ajoutant… « et aussiquand est mise en place une véritable poli-tique commerciale s’appuyant sur de véritablespartenariats avec la distribution-grossistes ». •

Un autre train d’activitésEn 1973, Denis Landry créait, à Vigneux,dans l’Essonne, la société Landry Elecqui, en 2000, a rejoint la FinancièreElec… groupe présidé par EmmanuelGravier et “commercialement” connusous “l’enseigne” Réseau Elec. Cetteentreprise d’installation générale d’élec-tricité s’était spécialisée dans la rénova-tion du “parc logements” francilien de la SNCF, pour laquelle étaient égalementréalisés quelques chantiers tertiaires.Aujourd'hui, Landry Elec a pratiquementcessé toute activité avec la SNCF.

Maître d’ouvrage : Terralia – “SCI Vert Coteau” (91 Ris-Orangis) ;Maître d’œuvre : architecte Jean-Claude Stalmach (91 Saulx-les-Chartreux) ;Installateur électricien : Landry Elec (91 Vigneux-sur-Seine) ;Distributeurs-grossistes (où le matériel a été acquis) : Rexel ; Sonepar ; Agidis ;Principaux fabricants d’équipements “courants forts” et “courants faibles” : Merlin Gerin ;Alombard ; Ikusi ; Cofrel ; Arnould ; Legrand ; Theben.

> QUI A FAIT ET FOURNI QUOI ?

MERCI AUX SPONSORS...

POUR PARTICIPER AU PROCHAIN CONCOURS 2OO7 : CONTACTEZ BRIGITTE ARNOUD - Tél . : 01 44 92 50 72 - [email protected]

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• N° 14 • PRINTEMPS 2006 25

Mon cahierCONCOURS « ELECTRICIEN TOP PLUS »

Maître d’ouvrage : SCI Duval (78) Versailles ;Maître d’œuvre : agence d’architecture Choy et de Lamotte ;Bureau d’études : Archangelecs pour le lot électricité ;Installateur électricien : Maître électricien Ramzi Nammour ;Distributeurs-grossistes (où le matériel a été acquis) : CGE Distribution, Epilux ;Principaux fabricants d’équipements « courants forts » et « courants faibles » : Hager ; Cofrel ; Arnoud ; Septam ; Thorn.

«Apporter le meilleur confort auclient dans son habitat, c’estbien comprendre ses modes de

vie. » C’est pourquoi, avant de réaliser touteinstallation électrique, Ramzi-Georges Nam-mour consacre une longue réflexion à saconception. « Ce qui m’oblige à entrer dansl’intimité de mon client. » À la fois généra-liste et spécialiste des installations tradition-nelles et spécialiste des installations intelli-gentes, le maître-artisan (1) constate que, « au fur et à mesure que je conseille monclient, ce dernier comprend ma démarcheprofessionnelle et m’adopte ».

Créativité, évolutivité et liberté

C’est notamment le cas au niveau de la SCIDuval, à Versailles, qui consistait à la réno-vation lourde d’un immeuble du XVIIIe siècleà des fins locatives. « Une installation évolu-tive s’imposait donc ! » poursuit l’électricien.Construite autour du système Tebis TS, elleest également communicante. Une installa-tion confirmant que « dès que l’on fait uneffort d’imagination et de création, d’autresvolontés vous animent… ainsi que d’autresespaces de liberté ». •

(1) Ce titre lui a été attribué par la Chambre demétiers et de l’artisanat de Paris.

PrixHabitat existant

Prix attribué àRamzi NAMMOUR (Entreprise Archangelecs)

« J’applique la loi d’ohm aux hommes, pour devenir

un homme. » Voilà commentse distingue le “maître

électricien” Ramzi-GeorgesNammour, qui ne cache

pas une certaine fierté d’avoirété récompensé pour

son chantier versaillais de réhabilitation des

logements d’un immeuble duXVIIIe siècle entièrement

réaménagé en appartementslocatifs haut de gamme.

Professionnel aux quatredevises (savoir, service,

conscience et compétence),ayant un parcours jalonné

de succès et d’expériences, ce Libanais d’origine

débarque en France à 17 anset débute comme manœuvre

sur les chantiers tout ensuivant les cours de

mathématiques, de physique,d’électricité générale,

d’automatisme en cours dusoir au CNAM. Des bureauxd’études en passant par de

grands groupes comme Spie Trindel, il se lance

dans l’aventure de la création d’entreprise à l’âge

de 40 ans, toujours animé par la soif de savoir.

« Mais il ne sert à rien del’acquérir s’il n’est pas mis

au service d’autrui »,considère-t-il, lui qui,

aujourd'hui, est fier d’êtreélectricien, portant aussi bien

le costume-cravate qu’unetenue de chantier.

> QUI A FAIT ET FOURNI QUOI ?

“Pour faire des maisonscommunicantes il fautdes hommescommunicants....“L'équipe de choc(principale logistique),de gauche à droite :Dominique Millau(chargé d'affaireCGEdistribution),Ramzi Nammour, et enfinLaurent Lacroix, Hager.

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DIFFUSION DE LA TÉLÉVISION

26 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Mon cahier RÉSEAUX DE COMMUNICATION

«On ne réalise pas, tous lesjours, des chantiers de cetteimportance, notamment dans

l’habitat. » Pour Jo Cornec, électricienimplanté à Vannes, la rénovation lourded’une maison réalisée par un entrepreneurdu bâtiment breton pour lui-même représen-tait une grande première. « Le fait que jeconnaisse l’occupant m’a permis de lui pro-poser de la technologie alors que l’architectese limitait à un cahier des charges tradition-nel. » Il est vrai que, sur plans, on ne peutpas garantir de ne pas se tromper. C’est envivant dans la maison que l’on prend cons-cience des réels besoins. C’est pourquoi uneinstallation évolutive s’impose. Autour dusystème Tebis TS, il y a de la VDI dans tou-tes les pièces (570 m2 habitables) : gestionde l’éclairage et des prises de courant,

PrixPrix spécial

du jury

Prix attribué àJo CORNEC

(Entreprise Jo Cornec)

À quoi reconnaît-on le travail d’unbon électricien ? À rien. Car uneinstallation électrique réussie nese voit malheureusement pas.« L’intervention d’un plombierdans une rénovation ou dans unhabitat neuf est remarquée. Enrevanche, nos installations, aussiperformantes soient-elles, sontintégrées dans la maçonnerie.Aussi, oublie-t-on trop souventque nous contribuons au confortquotidien des résidents », déploreJo Cornec, chef de l’entrepriseéponyme, située près de Vannes.Alors, pour cet électricien, rece-voir un prix récompensant sonprofessionnalisme était inespéré.Lui, cet ancien conducteur de tra-vaux chez Cegelec et Alcatel, atrouvé un nouvel élan en s’instal-lant à son compte. Son chantier ?Il le connaît sur le bout desdoigts. « Je me suis chargé del’installation et du matériel, lasociété de Didier ayant pris lerelais pour assurer la mise en ser-vice. Nous avons installé de la VDIdans le pavillon d’un particulier. »À savoir : réseau informatique etélectrique, gestion de l’éclairageet des prises de courant par unsystème de programmation, diffu-sion vidéo et sonore pour écouterà loisir la radio ou effectuer unappel général dans la maison,home cinéma, wi-fi, contrôled’accès anti-intrusion se pilotantdepuis un téléphone fixe, alarmespar caméras, le tout branché surInternet pour gérer les équipe-ments de sa maison où bon noussemble. Pour Jo Cornec, « ce chan-tier était une grande première,n’ayant jamais réalisé d’installa-tion à ce niveau de globalité ».Pari tenu et récompensé.

Une installation fonctionnelle et évolutive

Maître d’ouvrage : un dynamique entrepreneurbreton du bâtiment ;Études : François Xavier Jeuland, NT Conseil, (56) Nivillac ;Installateur électricien : Jo Cornec, (56) Vannes ;Programmation de l’installation : DidierMarsollier, société Marsollier Domotique, (35) Corps-Nuds ;Fabricants des principaux équipements électriques utilisés : Hager ; Casanova ; Berker,Alombard ; EGI (diffusion sonore).

> QUI A FAIT ET FOURNI QUOI ?

6 zones de diffusionsonore permettant d’écouter, à loisir, la radioou de disposer d’un sys-tème d’interphonie interneà la maison, wi-fi, contrôled’accès anti-intrusion sepilotant depuis un télé-phone, surveillance parcaméras IP… le toutconnecté à Internet pourgérer l’ensemble des équi-pements domestiques tout

en interne (via un écran tactile), là où bonvous semble (des bureaux de l’entreprise,par exemple, et vice versa). Enfin, le confortthermique a également été privilégié. C’estainsi qu’une pompe à chaleur air-eau clima-tise la maison via des planchers chauffantset chauffe l’eau de la piscine. Aujourd'hui, Jo Cornec est un électriciensatisfait. « Est valorisé le travail qu’il aréalisé comme sont appréciés les servicesqu’il continue à apporter.

En haut, la maison “bretonne”et, autour du tableau électriqueet de la baie de brassage,Didier Marsollier (à gauche) et Jo Cornec.

POUR PARTICIPER AU PROCHAIN CONCOURS 2OO7 : CONTACTEZ BRIGITTE ARNOUD - Tél. : 01 44 92 50 72 - [email protected]

L'écran tactile tournantsous Windows avec une

interface logiciellecompatible EIB.

À droite on reconnaîtl'appareillage “Alvaïs”.

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• N° 14 • PRINTEMPS 2006 27

Mon cahierPRODUITS AU CŒUR DES PRIX

Le principe du PRM

Les 4 universd'une maison communicante

Le Plafond Rayonnant Modulaire, ou PRM,est un procédé de chauffage électriqueintégré en plafond suspendu dans lequel

sont positionnés des modules rayonnantséquipés de leur raccordement électrique etdes modules neutres de même résistancethermique ; l'ensemble constituant le plafond.Les modules sont des produits standardisésde dimensions 600 mm x 600 mm, 1 200 mm x600 mm ou 1 500 mm x 300 mm, entièrementfabriqués en usine. La puissance unitaire desmodules rayonnants 600 mm x 600 mm estau plus égale à 75 W (125 W pour les modu-les à parement métallique - classe II et tem-pérature de surface limitée à 70°C).Le chauffage par Plafond Rayonnant Modu-laire est particulièrement adapté aux locauxtertiaires, équipés d'un plafond suspendu.Cette technique concerne les locaux neufs ou

Tendance cocooning oubobo, la maison est plusque jamais synonyme de

plaisir et de sécurité… un lieuoù chacun se ressource, sedétend, accueille famille etamis. En réponse à ces aspira-tions, Hager propose Tobis,l'installation électrique commu-nicante pour piloter et automa-tiser l'ensemble des équipe-ments électriques et les faireinter-connecter avec d'autresunivers (Internet, téléphoniemobile, home-cinéma). Pro-grammable et reprogrammableau gré des envies et de l'évo-lution des besoins de chacun,ce système est totalementflexible… Auvent qui se repliequand le vent se lève, arro-sage automatique, contrôle etpilotage à distance du chauf-fage, simulateur de présencependant les congés ou alerteen cas d'intrusion, les fonction-nalités sont multiples, géné-rant non seulement un trèsgrand confort, officiellementatteignable avec une installa-tion traditionnelle, mais égale-ment une sécurité accrue etd'appréciables économiesd'énergie. Synonyme de bien-être pour les utilisateurs, Tébisoffre également aux prescrip-teurs la possibilité de proposerdes solutions innovantes quifont la différence, et aux instal-lateurs de valoriser leurs com-pétences tout en simplifiantleur travail, notamment grâceau nouveau configurateur por-table TX100. (Hager)

réhabilités respectant la réglementationthermique en vigueur.Le Plafond Rayonnant Modulaire (PRM)convient spécialement pour :- les bâtiments dont la hauteur est générale-ment comprise entre 2,5 et 4 m ;- les locaux pour lesquels la notion de confortest primordiale ;- les bâtiments dans lesquels on souhaiteéviter les mouvements d'air et le brassage de poussières ;- les locaux pour lesquels l'esthétique estimportante.Les principales réalisations se trouvent dansles bureaux, l'enseignement, les locaux spor-tifs et culturels, les bâtiments des secteurs dela santé, les laboratoires, les ateliers de fabri-cation, les chaînes de conditionnement.

(Promodul)

Programmateurs hebdomadaires

Ces gestionnaires pour chauffage élec-trique à fil pilote 2/4/6 ordres sontdéclinés en trois versions : la version

352-12 pour les logements collectifs dont lasuperficie habitable est supérieure à 50 m2

et inférieure à 75 m2 ; la version 352-22 pourles logements collectifs dont la surface

habitable est supérieure à 75 m2 ; la version352-M1 (Maison Individuelle) qui se différen-cie par les commandes qui permettent lalecture des différents niveaux d'abaissementdans le cas d'un abonnement Tempo (transparence tarifaire).

(Theben)

Détection et protection l'incendie

Le système UTC.Com s'organise autourd'un équipement de contrôle et de signa-lisation collectif modulaire et multifonc-

tions. Il assure : la détection jusqu'à 24 zonescollectives et 512 points ; l'évacuation jusqu'à5 zones de diffusion d'alarme ; la mise en

sécurité jusqu'à 8 fonctions de mise n sécurité(7 si contrôle de position) ; l'extinction, le relayage (relais feu général ; relais dérange-ment général ; relais feu par zone ; jusqu'à128 relais programmables) ; le report ; la suspension. (Chubb Sécurité)

Alvaïs : appareillages à composer

Prise de courant, informatique, pous-soir, interrupteur, variateur de lumière,système de diffusion musicale… la

gamme “Alvaïs” proposée par Alombard(groupe Schneider Electric) a été conçuepour s'intégrer dans le résidentiel (et lepetit tertiaire) en s'adaptant à la décorationde chaque pièce. Différentes finitions sont proposées : blanc,anthracite et sable ; translu, barrettes

translucides pour jouer avec la transparence ;couleur, pour apporter une note de moder-nité ; satin, pour apporter douceur etsensualité ; métal brossé ou brillant ; bois, huit essen-ces différentes.Sans oublier la version “Alvaïs antibacté-rien” qui éradique les microbes présents à la surface des interrupteurs.

(Alombard)

New GenerationUtilisant désormais la double technologieradio et filaire bus, le système “Tébis”s'adapte à l'habitat particulier commeaux locaux professionnels, en neuf ou enrénovation. Contrôleur d'ambiance, détec-teur de présence, interrupteur crépuscu-laire… une nouvelle générationde produits engendre aussi denouvelles fonctionnalités pourtoujours plus de bien-être…

Voici les cinq produits qui ont contribué à l’intelligence de chaqueinstallation récompensée.

LECTEURS

SERVICE

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LECTEURS

SERVICE

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LECTEURS

SERVICE

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LECTEURS

SERVICE

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LECTEURS

SERVICE

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Mon client m’ademandéPROTECTION FOUDRE

• N° 14 • PRINTEMPS 2006 29

L'été approche…accompagné de son cortèged'orages et du phénomènenaturel qu'est la foudre,concrétisée par unedécharge électrique produiteentre deux zones de polaritéopposée : un nuage et le sol.Conséquence ? Un couranttrès important est créédurant quelques dizaines demicrosecondes générant unesérie d'effets secondairesayant un rayon destructifbeaucoup plus étendu que la décharge elle-même.

Attention,les orages arrivent !

Le développement et la fragilisation croissante deséquipements électroniques ou informatiquesentraînent une sensibilité encore plus grande aux

surtensions. Dans ce contexte, la foudre constitue doncune réelle menace pour les équipements sensibles.

Effets directs et indirectsContre les effets directs de la foudre elle-même, laprotection consiste à “capturer” la décharge pour la

© Legrand

La norme NF EN 61643-11 définit les performances des dispositifs “parafoudre”destinés à lutter contre les effets de ces phénomènes foudre sur les équipementsconnectés au réseau électrique basse tension. La norme NF C 15-100 (installationbasse tension) et le guide UTE C 15-443 donnent les règles d'utilisation et les informations nécessaires à la mise en œuvre cohérente des parafoudres. La norme NF EN 61643-21 définit les performances des dispositifs “parafoudre”destinés aux réseaux de communication (télécoms,transmission de données…).

La normalisation française

R e c o m m a n d é p a r v o t r e c o m p t a b l e !

Le Technopole - BP718 42950 Saint-Etienne Cedex 9Tél : 04 77 74 32 63Fax : 04 77 74 49 62E-mail : [email protected] : www.generic-electric.fr

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Le modulaire a son generic

L’ensemble de la gamme est conforme à la norme NF C 15-100

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réseaux électriques ou les réseaux de communicationde l'installation à protéger.

Exigence de la NF C 15-100Depuis le 1er juin 2003, la norme NF C 15-100 imposeque les bâtiments munis d'un paratonnerre doiventêtre protégés par un parafoudre (type 1) placé immé-diatement après le disjoncteur de branchement.Quant aux installations alimentées par des lignesaériennes, et situées dans des zones à fort niveaukéraunique (tonnerre audible plus de 25 jours paran), elles doivent être également protégées par unparafoudre. Cette nouvelle édition de la norme NF C 15-100 s'applique aux bâtiments neufs, ou ceuxdont l'installation électrique est rénovée. •

Mon client m’ademandé PROTECTION FOUDRE

30 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Dans certaines conditions atmosphériques (humidité,chaleur, etc.), on assiste à la formation de nuages ca-ractéristiques des conditions orageuses. Ces énor-mes masses nuageuses, généralement de type cu-mulo-nimbus (en forme d'enclume), sont constituéesde gouttes d'eau à leur partie inférieure et de cris-taux de glace à leur partie supérieure.Sous l'effet de courants ascendants internes vio-lents, une séparation des charges électriques deces particules d'eau s'opère ou aboutit à une concen-tration positive de la partie supérieure de ces nua-ges, tandis que leur base est chargée négativement.Parfois, une poche de charges positives est enserréedans la base négative. Lorsqu'un nuage orageux seforme au-dessus du sol, il constitue avec ce dernierun large dipôle

Sous l'influence des charges négatives de la base dunuage, le léger champ électrique atmosphériqueexistant en permanence au niveau du sol s'inverseet augmente rapidement, pour atteindre des valeursde 10 à 15 kilovolts par mètre. Une décharge au solest alors imminente.

Comment se forment les conditions orageuses ?

“détourner” de sa cible initiale (techniques du “paratonnerre” ou de la “cage de maillée” dite de Faraday). « Cependant, vos équipements neseront pas protégés contre les effets secondaires », rappelle-t-on chez Citel.Les effets directs de la foudre sont perceptibles et peuvent être, de plus,spectaculaires : éclairs, tonnerre, arrachement de structures, fusion desmétaux conducteur, éclatements des matériaux, départ d'incendie…Cependant, des effets secondaires, perturbations électriques moins évi-dentes, sont les plus nombreux et peuvent affecter directement le fonc-tionnement des équipements électriques et électroniques des installa-tions. Ces surtensions, d'amplitudes comprises entre la micro et lamilliseconde et de l'ordre de plusieurs milliers de volts, sont créées soitpar impacts directs sur les lignes extérieures exposées ou par rayonne-ment électromagnétique, soit par remontée du potentiel de la terre.En atteignant les réseaux filaires, des désordres vont apparaître sur leséquipements connectés aux réseaux perturbés : destruction ou fragilisa-tion des composants électroniques, destruction des circuits imprimés,blocage ou perturbation de fonctionnement, vieillissement accéléré…Afin de limiter les surtensions transitoires générées par la foudre et seseffets indirects à un niveau acceptable par les équipements de l'instal-lation, la solution est la mise en place de dispositifs de protection cont-re les surtensions appelés “parafoudres” ou “parasurtenseurs”, sur les

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Mon client m’ademandé PROTECTION FOUDRE

32 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Compléments indispensables dela protection des circuits, lesparafoudres protègent les équi-

pements électriques et électroniquescontre les effets indirects de la foudreou les surtensions en général. Malgréle coût induit par les risques dedégradation ou de destruction desappareils, trop peu de particulierspensent à protéger, par un parafoud-re, leurs appareils souvent trèscoûteux.Pour pallier ces risques, la norme NF C15-100, complétée par le nouveauguide UTE C 15-443 (août 2004),impose désormais la mise en œuvrede parafoudres dans certaines situa-tions, notamment en présence d'unparatonnerre sur un bâtiment n'inté-grant pas le poste de transformationHTA/BT ou lorsque l'interruption inopi-née du service peut porter atteinte à la santé ou à la sécurité despersonnes. Mais la combinaison de critères telsque la localisation géographique, letype de bâtiment, l'exposition du bâti-ment (rural ou urbain), le type d'ali-mentation de la ligne basse tensionou encore le coût du matériel à proté-ger et son importance en termes decontinuité de service peuvent égale-ment conduire à imposer l'installationd'un parafoudre. Dans ce contextel'offre se généralise. •

Violentes et très brèves décharges électriques traversant l'atmosphère, les quelque 2 millions de coups de foudre frappant chaque année le sol françaisprovoquent de très nombreux dommages électriques, dont la destructiond'appareils électriques et électroniques sensibles (ordinateurs, home-cinéma,modems, écrans plasma…) de plus en usuels chez les particuliers et dans letertiaire. Pour faire face à la croissance des préjudices, la norme d'installationNF C 15-100 impose désormais l'installation de parafoudres dans certainessituations. Dans ce contexte, les constructeurs étoffent leurs offres comme en témoignent quelques derniers lancements de produits.

ParafoudresGénéralisation de l'offre

La nouvelle norme NF C 15-100, complétée par le guide de choix UTE C 15-443 août2004) rend obligatoire l'installation d'un parafoudre de tête dans certainessituations. Comment déterminer cas par cas si la norme exige la mise en œuvred'un parafoudre et connaître la référence du parafoudre le plus adapté ? Pour trouver réponse à cette question, Hager propose son guide de choix.

Choisissez le bon parafoudre !

ABB : Soulé-Hélita obtient le label Le pôle foudre “Soulé-Hélita” d'ABB vint d'obtenir le label Qualifoudre délivré parl'Ineris. L'entreprise détient le label pour ses activités de fabrication, d'étude, d'installationet de vérification. Lancée par l'Ineris, cette démarche de qualification des profession-nels de la prévention et de la protection contre la foudre vise à augmenter l'efficacitédes installations et à accroître la sécurité des sites industriels afin de garantir la cohé-rence des actions de protection. Ce label a été obtenu pour le niveau de qualification etde complexité le plus élevé (niveau C) pour la protection contre les effets directs(paratonnerres) et indirects (parafoudres) de la foudre. Pour ce niveau C de complexité,les conséquences attendues d'un coup de foudre sur l'installation sont a priori de fortegravité. L'évaluation des risques nécessite l'examen ou la réalisation d'études spécifiquesautres que celles prévues dans l'application des normes et guides techniques relatifsà la protection foudre.

Le “Pack”Sur www.electricienplus.info, en recherchant l'actu du 7/11/05 (en tapant le mot clé“Soulé-Hélita”), vous retrouverez l'information annonçant le lancement, à Batimat,par le “pôle foudre” de la filiale d'ABB, d'une gamme de parafoudres de “type 1”baptisée “Blue Pro”.

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Mon client m’ademandéPROTECTION FOUDRE

• N° 14 • PRINTEMPS 2006 33Utilisez la fiche s@ti pages 41/422

1 U NE SELECTION DE PRODUITS L’ELECTRICIENPLUS-PROTECTION FOU DRE sur www.electricienplus.info

Les “DehnGuard” de type 2, selonla norme NF-EN 61 643-11, sont desparafoudres d'utilisation généraleen tant que, d'une part, protectioncomplémentaire aux parafoudres detype 1 pour les matériels situés àune distance de plus de 10 mètresde l'origine de l'installation et ayantune tenue de chocs réduite (maté-riel électronique), et, d'autre part,protection de tête dans le tableauprincipal en l'absence de paraton-nerre et en cas de risque faible(Nk < 25, câbles BT en souter-rains…). Caractéristiques : deuxniveaux de surveillance par contrôle Thermo-dynamique (sécurité etcontinuité de service) ; modules débrochables et indication dedéclenchement par voyant et, en option, par télésignalisation (main-tenance rapide et simplifiée). DEHN

LECTEURS

SERVICE

4

Le “PF'clic” protège leséquipements électriques etélectroniques contre les sur-tensions dues à la foudre. Ilintègre un parafoudre et sondéconnecteur de sécurité finde vie. De plus, un bornierprééquipé de la liaison vers lecollecteur de terre facilite l'ins-tallation et permet une miseen œuvre dans le respect desrègles de l'art. Enfin, il est livréavec 2 jeux de minipeignespour se raccorder à un inter-rupteur différentiel (peignableou en brochable). Pour sa part, le “PRC'clic” est un parafoudre destinéà la protection des équipements raccordés sur les réseaux télépho-niques analogiques (téléphones, répondeurs, minitels,modems, télécopieurs, transmetteurs téléphoniques…). SCHNEIDER

Parafoudre multipolairedébrochable de type 2

Ce parafoudre protégé monobloc, pourtableau d'abonné, s'alimente par lehaut, grâce au peigne d'alimentationverticale, et ses bornes de repiquagepar le haut permettent l'alimentationdirecte d'inters ou disjoncteursdifférentiels arrivée par le haut/sortiepar le haut. Autre avantage, sa sortieterre par le bas pour une liaison directeavec le bornier de terre, ce qui garantitle respect de la longueur deraccordement (50 cm max.) entre lebornier phase neutre et le conducteurde protection. Enfin, la nouvellecassette de rechange débrochable

af fiche la signalisation de l'état duparafoudre par des LED : la source lumineuse verte indiqueque le parafoudre est en état de fonctionnement, le rougeclignotant avertit que la cassette est à remplacer. LEGRANDLECT

EURS

SERVICE

2

Nouveau parafoudre s'alimentant par peigne

LECTEURS

SERVICE

1

Disponible depuis le 2e trimestre2005 , le compac t para foudreautoprotégé de type 2, “SPN 715D”,est constitué d'une embase et d'unecartouche débrochable 15 kA avecvoyant de fin de vie. Il intègred i rec temen t un d ispos i t i f dedéconnexion contre le court-circuit,éliminant ainsi les risques d'erreurstout en facilitant le choix desproduits et leur mise en œuvre.Avec une tenue en court-circuit de 6 KA, ce parafoudre autoprotégées t c ompa t i b l e ave c l e Ta r i f Bleu monophasé (domestique prin-cipalement). HAGER

Parafoudre autoprotégé 2 modules

Parafoudres pour réseau électrique et téléphonique

LECTEURS

SERVICE

3

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Mon client m’ademandé PROTECTION FOUDRE

34 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Installations photovoltaïquesElles craignent aussi la foudre

IMPACT La manifestation la plus spectaculaire d'un orage, ladécharge de foudre (ou éclair), est très destructrice mais aussitrès localisée à son point d'impact. Par contre, eles phénomè-nes secondaires générés à cet instant ont un “rayon d'action”beaucoup plus vaste (plusieurs km). Ce sont les surtensionstransitoires : ces élévations brutales de tensions (plusieursmilliers de volts pendant quelques millionièmes de seconde)vont parcourir les câbles électriques de toutes sortes (alimen-tation, téléphone, informatique, antennes...) en fonction de leurdegré d'exposition (proche ou éloigné, extérieur ou intérieur,aérien ou enterré). (Source Citel)

BON 3ÈME Derrière les incendies et les vols (ex-aequo avec 26 % des causes), les destructions d'équipements dues à lafoudre arrivent avec 13 % des causes, en 3e position des dégra-dations, qui pourront aller du blocage des fonctions (ex. : per-tes de données sur un micro-ordinateur) à la destruction decomposants internes. (Source Citel)

CHECK LIST Pour décider si la mise en œuvre de parafou-dres s'impose, quelques paramètres sont à considérer : densité du foudroiement : niveau d'activité foudre du site (en impacts/ an/km2, selon la carte nationale de densité defoudroiement) ; Configuration du site : bâtiment(s) unique oumultiples (type « campus ») ; distribution : lignes enterréesou aériennes ; environnement électrique : normal ou perturbé(ex. : moteurs électriques) ; proximité paratonnerre : procheou lointain/absent ; historiques “foudre” : y a-t-il eu des inci-dents dus à la foudre ? ; sensibilité des équipements : robus-tes ou fragiles ? ; coût et conséquence de l'indisponibilité des équipements : tolérable ou intolérable ? Par ailleurs, trois conditions complémentaires s'imposentégalement : si l'un des paramètres est “élevé”, il estconseillé d'utiliser des parafoudres ; si plusieurs paramètressont “élevés”, il est impératif de protéger l'installation ; si lesite est équipé de paratonnerre, les parafoudres doivent êtrede type “renforcé”. (Source Sitec)

L'analyse du risque portant sur les installations photovol-taïques a conduit Soulé-Hélita à étudier les critères sui-vants : l'étendue, la structure et l'exposition du systèmephotovoltaïque ainsi que la densité de foudroiement dusite concerné. D'autant plus que les conséquences de lafoudre sur le générateur photovoltaïque se traduisentaussi par des répercussions sur l'ensemble des équipe-ments, en raison de l'interconnexion entre le systèmephotovoltaïque et l'installation électrique du bâtiment. Parailleurs, le risque de pertes financières est à prendre encompte. Pour ces raisons, le constructeur vient de mettresur le marché sa nouvelle gamme de parafoudres photo-voltaïques appelés PVD, pour les systèmes connectés (en600 et 1 000 V) et également pour les systèmes autono-mes (en 75 V, TBT). Ces parafoudres débrochables ont despouvoirs d'écoulement de 40 et 65 kA (onde 8/20) et sedéclinent avec les options Réserve de sécurité (Res) etcontact de télésignalisation (TS), pour garantir une main-tenance préventive de l'installation.•

En bref...En bref

Du fait de l'exposition et de la surface étendue dessystèmes photovoltaïques (PV), les impacts defoudre représentent une composante majeure du

risque à prendre en compte, aussi bien pour l'effet directde la foudre sur la structure (IEPF), que les surtensionstransitoires sur l'installation (IIPF).

© D.R.

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• N° 14 • PRINTEMPS 2006 35

Gamme de luminaires professionnels pour tous vos besoins en éclairage

Catalogue sur www.thorn.fret chez votre distributeur Point Phare

...

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Suite aux accords de Kyoto, l'Europe s'est engagée dans une politique environnementaleet la France s'est notamment fixé de diviser par 4 ses consommations énergétiques àl'horizon 2050, tous secteurs d'activité confondus. De nouvelles mesures réglementairesvont ainsi très prochainement apparaître en particulier dans le secteur du bâtiment,premier consommateur d'énergie en France. Un Diagnostic de performance énergétique(DPE), à l'instar des diagnostics termites, plomb ou amiante va ainsi devenir obligatoireà compter du 1er juillet 2006 pour toute transaction immobilière.

La mise en place du DPE dans les mois qui viennentcorrespond à la transposition en droit français dela directive européenne 2002/91/CE du 16 décem-

bre 2002 relative à la performance énergétique des bâti-ments (DEPEB).

Le contexte réglementaireCette directive fixe des exigences en ce qui concerne :1) le cadre général d'une méthode de calcul de la performanceénergétique intégrée des bâtiments ;2) l'application d'exigences minimales en matière de per-formance énergétique des bâtiments neufs. Ces derniè-res devant être revues à intervalles réguliers n'excédantpas une durée de 5 ans, ce qui explique la périodicité deparution des réglementations thermiques (RT 2000, RT 2005…) ;3) l'application d'exigences minimales en matière de per-formances énergétiques aux bâtiments existants de gran-de taille (plus de 1 000 m2) lorsque ces derniers font l'objetde travaux de rénovation importants ;4) la certification de la performance énergétique desbâtiments neufs et existants ;5) l'inspection régulière des chaudières (puissance nomi-nale supérieure à 20 kW) et des systèmes de climatisation(puissance nominale supérieure à 12 kW) dans les bâtimentsainsi que l'évaluation de l'installation de chauffage lors-qu'elle comporte des chaudières de plus de 15 ans.

Cette directive oblige donc tous les pays membres de laCommunauté européenne à instaurer des réglementa-tions nationales visant à faire baisser leurs consomma-tions d'énergie sur l'ensemble de leur parc de constructionsrésidentielles et tertiaires. La réglementation thermiquefrançaise ne s'intéressait jusqu'alors qu'aux bâtimentsneufs et l'instauration du DPE va toucher égalementl'ensemble du parc existant où les gisements d'écono-mies d'énergie sont de loin les plus importants.

Les caractéristiques du DPELe diagnostic de performance énergétique d'un bâtimentest un document qui comprendra la quantité d'énergie (1)

effectivement consommée ou estimée pour une utilisa-tion standardisée du bâtiment ou de la partie du bâtimentet une classification en fonction de valeurs de référence,afin que les consommateurs puissent comparer et éva-luer sa performance énergétique. Il comprendra systématiquement pour les logementsindividuels ou collectifs :1) une visite sur site (métrés, relevé de la compositiondes parois, des équipements de chauffage, de climatisa-tion, de ventilation…) ;2) un calcul de la performance énergétique à partir d'unoutil de calcul reconnu ;3) la remise d'un rapport indiquant :- le classement du logement sur une étiquette énergieallant de A à I, suivant le même principe que les appareilsélectroménagers. Une deuxième étiquette précisera l'impactenvironnemental de la construction en fonction de sesémissions de gaz à effet de serre par m2 et par an,- des recommandations de travaux pour améliorer la per-formance énergétique avec l'indication d'une fourchetteen euros de l'économie, de l'investissement et du tempsde retour sur investissement,- les “dix commandements pour un bon usage de l'énergie”par postes ;- un récapitulatif des données d'entrée.Ce diagnostic deviendra obligatoire à partir du 1er juillet2006 pour toute construction neuve ou transaction im-mobilière dans le marché de l'ancien. Il devra être annexé

Le Diagnostic de performance énergétique

Mon métier BÂTIMENT

36 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Le DPE n'aura qu'une valeur informative mais permettra de bien valoriser lesconstructions résidentielles et tertiaires performantes sur un plan thermique dans le cadre d'une vente ou d'une location. Il vise notamment à encourager les particulierset les professionnels possédant des biens immobiliers de faible qualité thermique,comme dans l'exemple présenté, à engager des travaux de rénovation pour obtenirune étiquette énergie avec un meilleur classement. Ce document réglementaire d'affi-chage des consommations devrait ainsi développer le marché de la rénovation et per-mettre d'intéressantes opportunités de business à l'ensemble des professionnels de la construction capables d'offrir des solutions performantes et économes en énergie.

Les enjeux pour les professionnels de la construction

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Mon métierBÂTIMENT

• N° 14 • PRINTEMPS 2006 37

Les bâtiments tertiaires devront également, suivant lemême calendrier (voir ci-dessus), faire l'objet d'un dia-gnostic de performance énergétique. La méthodologieretenue est en cours de finalisation et sera basée surl'analyse des factures. •

Fabian Gantois(1) Cette consommation s'exprimera en kWh/m2/an d'énergie primaire, pré-

levée ou produite à la source. La consommation d'énergie primaire comprend

donc non seulement la consommation finale du bâtiment mais également les

pertes et la consommation des producteurs et transformateurs d'énergie.

à toute promesse de vente ou, à défaut de promesse, àl'acte authentique. Les différents états, constats ou dia-gnostics que devra produire le propriétaire d'un bien im-mobilier à usage d'habitation lors de sa vente à un acquéreurnon professionnel, seront rassemblés dans un dossierunique appelé “diagnostic technique” qui regroupera ain-si, à compter du 1er juillet 2006, les documents suivants :1) L'état mentionnant la présence ou l'absence de maté-riaux ou produits contenant de l'amiante ; 2) Le constat de risque d'exposition au plomb ;3) L'état parasitaire relatif aux termites et autres insectesxylophages ; 4) Un état de l'installation de gaz en vue d'évaluer lesrisques pouvant porter atteinte à la sécurité des person-nes, lorsque cette installation a été réalisée depuis plusde quinze ans ; 6) L'état des risques naturels et technologiques ; 7) Le diagnostic relatif à la performance énergétique.Ce dernier sera étendu dans un second temps aux loca-tions à compter du 1er juillet 2007. Des experts agréés, nonencore clairement définis par les pouvoirs publics, seronthabilités à délivrer ces DPE qui auront une validitémaxi-mum de 10 ans. Un décret fixera les modalités d'applica-tion de ce nouveau diagnostic de performance énergétique.

Calendrier demise en place du Diagnostic de performanceenergétique.

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R e c o m m a n d é p a r v o t r e c o m p t a b l e !

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Le modulaire a son generic

L’ensemble de la gamme est conforme à la norme NF C 15-100

Solutions

La déferlante KNXCHRONIQUE DE FRANÇOIS-XAVIER JEULAND

L'un des principaux enseignements de l'édition 2006 du salon Interclima+Eleca été l'adoption par la plupart des fabricants d'un langage communpermettant l'interopérabilité de leurs produits. Il s'agit de Konnex (KNX) quiregroupe EIBbus, EHS et Batibus. C'est probablement l'un des derniers freinsà la généralisation de la domotique qui est en train de disparaître.©

DR

38 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Membre deDomoconsulting,François-Xavier Jeulandest l’auteur du Best-seller “La MaisonCommunicante”édité chez Eyrolles.

Mais attention, il ne faut pas tomber dans l'euphoriecar le salut passe par une évolution des mentalités detous les acteurs du bâtiment :- les architectes sauront-ils intégrer cette nouvelledimension dans la conception de leurs projets ? En toutcas, il est évident que contrairement à la domotique dusiècle dernier, il est aujourd'hui possible de répondre àleurs exigences en termes de simplicité d'utilisation,d'ergonomie et d'esthétisme des commandes.- les fabricants, contrairement à ce qui s'est passé enAllemagne par exemple, n'essayeront-ils pas de mainte-nir artificiellement un niveau de prix élevé ? Ce qui neserait pas forcément fatal pour le marché tertiaire maisqui serait à coup sûr un frein énorme au développe-ment de la domotique dans le résidentiel ? Les per-spectives sont séduisantes mais l'édifice reste fragilecar même si KNX semble avoir gagné une bataille auniveau européen, il est pris en tenaille entre lesquelques protocoles propriétaires que certains fabri-cants continuent de promouvoir et les protocoles his-toriques comme LonWorks ou de nouveaux entrantscomme Zigbee qui constituent de sérieux challengers. - les installateurs accepteront-ils d'acquérir de nouvel-les compétences ou de s'entourer de spécialistes ? Pourse rendre compte du décalage existant avec nos voi-sins européens, il suffit de comparer les ventes delicences ETS (le logiciel permettant de paramétrer uneinstallation complète en KNX) : 14 000 outre-Rhin parexemple contre seulement 200 en France à ce jour… La marge de progression est donc énorme. •

F-X J

Longtemps, l'installateur devait choisir la moinspire des solutions. Ou bien il utilisait tous lesproduits d'une même marque en prenant le

risque à court terme de ne pas pouvoir répondre à tousles besoins de son client et à moyen terme d'aboutir àune impasse technologique. Ou bien il se lançait dansune intégration périlleuse de produits propriétairessans aucune garantie de fiabilité ni de pérennité deson installation. Ce que l'on pressentait depuis quelques années s'estenfin confirmé à l'occasion d'Interclima+Elec 2006. Denombreux industriels ont en effet annoncé des gammesde produits compatibles avec le protocole KNX pour lagestion de l'éclairage, des automatismes, de la sécuri-té ou de l'interphonie aussi bien pour la constructionneuve que pour la rénovation dans la mesure où lesproduits KNX peuvent communiquer sur un simple bus,en radio, sur IP ou par courant porteur. Ce protocoleconstitue une réelle opportunité pour les installateursélectriciens mais plus globalement pour l'ensemble desprofessionnels du bâtiment puisque grâce à unecentaine de fabricants il existe d'ores et déjà des chau-dières, des moteurs de VMC, des écrans tactiles, des platines de bouton-poussoirs, des stations météo,des appareils électroménagers et audiovisuels ayantadopté ce standard. Il est donc aujourd'hui possible demettre en œuvre des installations domotiques de façoncohérente en sélectionnant les produits les mieuxadaptés chez les différents fabricants à l'image de cequi s'est passé ces dernières années dans le domainede la VDI pour les applications multimédia.

On ne peut être que globalementoptimiste quand on constate leconsensus desindustriels et des spécialistes endomotique autourdes produits KNX.Mais ne perdons pas de vue quec'est avant tout le particulier qui a tout à gagner de l'émergenced'un standarddomotique.

Optimisme

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Produits

40 N° 14 • PRINTEMPS 2006 •

Concernant les coffrets,il est à présent possi-ble de fixer des équipe-ments tels queplaques, montants et

châssis modulaires directement enfond de coffret. Les 5 dimensions (àpartir de 600 x 400 x 250) bénéfi-cient d'un traitement extérieur anti-adhérence regroupant plusieursbénéfices (anti-affichage, anti-graf-fitis, anti-salissures…)Le tableautier pourra intégrer dansMarina 2 des accessoires issus des

en maintenant l'ensemble IP66. Leskits étant associables entre eux.

Une porte pratique !La porte de ces coffrets réunie àelle seule plusieurs aspects pra-tiques. Elle est tout d'abord réversi-ble avec des axes imperdables.Ensuite, par moulage, elle présenteun quadrillage intérieur facilitant lalocalisation et le centrage d'unperçage ou d'une ouverture.L'intérieur de la porte comprendégalement un porte-torons. La fer-meture s'effectue à l'aide d'unedouble barre. Autre nouveauté : l'a-jout d'une seconde porte à l'inté-rieur du coffret permet de limiterl'accès aux appareillages auxseules personnes autorisées.L'ouverture de la première porteassure l'accès aux organes de com-mandes et aux voyants. •

Legrand

Legrandrenouvelle son offred'enveloppesindustriellesMarina, avec une familled'armoires et de coffretsprésentant un indice de protection IP66 IK10.

gammes Marina, Atlantic et Inox(plaques pleines Lina 12.5 ou perfo-rées Lina 25, montants, traverseset châssis modulaires).Un effort particulier a été porté surla phase de fixation du coffret. Pasmoins de 6 configurations ont étéimaginées : fixation directe traver-sante, pattes de fixation (murs),chaises, socle, avec tiges filetées etsur poteau (vertical ou horizontal).Par ailleurs, un kit de jumelage per-met d'associer deux coffrets hori-zontalement ou verticalement, tout

INSTALLATIONS

Àsont tour, Legrand vientde franchir le seuil dusystème d'installationà raccordement rapi-de, sur la base de pro-

duits pré-connectorisés. Outre lesavantages économiques avancéspar le fabricant, ce nouveau concept"plug & play" intervient sur les pro-jets à trois niveaux : en déplaçant leplus possible la préparation du chan-tier vers l'atelier, via la préparationet la préfabrication de l'ensembledes éléments ; en réduisant lesrisques d'erreurs au montage et devol sur le chantier ; en assurant unhaut niveau de flexibilité de l'instal-lation, lors de la maintenance ou defutures extensions.« En France, nous estimons un mar-ché d'applications tertiaires à 13 M€,accompagné d'une croissance de 10 à 15 % par an, explique JérômeLemoine, responsable marché chezLegrand. À partir d'une surface de500 m2, ce système apporte un hautniveau de réactivité et de garantie.

l'éclairage), de cordons et de quelquesaccessoires. Nourrices, blocs de pri-ses et luminaires peuvent être équi-pés de connecteurs en atelier, ce quiréduit l'installation à une simplemanœuvre de connexion. Si le rac-cordement côté terminal (blocs deprises et luminaires) est bien maî-trisé, il semble en revanche que lesesprits soient moins limpides quantau raccordement amont vers le ta-bleau de distribution ou le TGBT. « Le lien avec le tableau peut s'ef-fectuer via notre offre de canalisa-tions préfabriquées Zucchini (1) »,explique-t-on chez Legrand. Certes,mais pourquoi ne pas employer lesystème d'installation jusqu'àl'armoire et jouer la carte du "plug& play" sur toute la ligne ? Ainsi, ildevrait être possible d'équiper laparoi de l'armoire de prises femel-les, câblées et repérées en atelier,de sorte que l'installateur n'ait plusqu'à amener la puissance dansl'armoire et connecter tous les départs… • Legrand

Entre 1 000 et 5 000 m2, l'intérêt semesure surtout en termes de compétitivité et de productivité. Au-delà de 5 000 m2, compétitivitéet retour sur investissement sont lesprincipaux avantages du systèmed'installation. »Introduit au catalogue 2006, lancéen avril et mis en stock chez certainsdistributeurs, ce système d'instal-lation s'étend du coffret de distri-bution électrique basse tensionjusqu'aux postes de travail, pour ali-menter les luminaires et blocs de pri-ses situés en goulottes, en colonnesou en faux plancher. Que dire duconnecteur ? Legrand n'a pas réin-venté un nouveau standard (ouf !)mais choisi le standard Wieland, àprésent libre d'utilisation. IP20 parconception, les différents élémentsdu système permettent à l'installa-teur de travailler éventuellementsous tension. Ainsi, la panoplie secompose de boîtes de dérivation, derépartiteurs, de connecteurs, de dé-tecteurs et de télécommandes (pour

Adieu les dominos !

Enveloppes : toujours plus étanches

(1) L'offre de canalisationspréfabriquées Zucchini est àprésent intégrée au cataloguegénéral de Legrand.

La gamme d'armoires de conception modulaire Marina 2, présente troisdimensions de 800 x 400 pour une hauteur de 1 200, 1 400 ou 1 800 mm.Chaque modèle peut accueillir les plaques pleines totales en montagedirect ou avec des montants verticaux pour les plaques partielles perfo-rées (Lina 25 ou Lina 12.5). Une glissière permet au technicien d'ajusterla profondeur de la plaque. L'équipement reste commun aux armoiresAltis Monobloc. Socles, toits, anneaux de levage et kit de montage(disponibles en avril 2006) comptent parmi la gamme d'accessoires

Côté armoires

LECTEURS

SERVICE

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LECTEURS

SERVICE

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Produits

Installateur et service IE ❒ Electricien IC ❒ Chauffagiste, climaticienIA ❒ Automaticien, informaticien, instrumentisteIV ❒ Installateurs Réseaux, VDIExploitant / MaintenanceUI ❒ Utilisateurs industrieUT ❒ Utilisateurs tertiaireUF ❒ Utilisateurs infrastructuresUC ❒ Collectivités territoriales Enseignement / formation GA ❒ Enseignant GB ❒ Etudiant GC ❒ StagiaireServicesSA ❒ Direction générale SC ❒ Direction commerciale SK ❒ Chargé d'affaires SL ❒ Direction marketingSM ❒ Direction des travaux SB ❒ Direction des étudesSN ❒ Services techniques SX ❒ AutresEffectif de l'entrepriseE0 ❒ 1 à 4E1 ❒ 5 à 10E2 ❒ 11 à 50E3 ❒ 51 à 300E4 ❒ 301 à 1000E5 ❒ + 1000

■■ M ■■ Mme ■■ MlleNom : Prénom :

Société : Code NAF

Adresse :

Code postal : Ville :

Tél : Fax :

e-mail :Cette adresse est : ■■ professionnelle ■■ privée

Fiche S@TIPlus d’info sur un ou

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Postez(adresse au verso)ou faxezau 01 44 92 50 52

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PRINTEMPS2006 ■

COCHEZ UNE OUPLUSIEURS CASES

14 Fiche S@TIVos demandes sont transmises aux sociétésconcernées qui vousadresseront gratuitement leur documentation dans les meilleurs délais, par courrier ou par mail.

DOMOTIQUE RÉSIDENTIELLE

Depuis 1987, la socié-té bretonne VityTechnology déve-loppe sa solution decommandes univer-

selles pour domotique résiden-tielle baptisée Media Bus Control(MBC). Son objet ? Gérer et pilo-ter, par écrans LCD tactiles et cen-trales de commande domotique :l'ensemble des automatismes de l'habitation (éclairages, volets,chauffage, climatisation, sécu-rité…) ; l'ensemble des produits

Pensez aux écrans tactilesaudiovisuels (DVD, TV, satellite,TNT, vidéoprojecteurs…) ; la sécu-rité et la surveillance de la rési-dence via une centrale d'alarme,de caméras IP et des portiersvidéophones.Les écrans tactiles peuvent êtreencastrés dans un mur ou “detable”… tel celui présenté en cou-verture de ce journal, le “TactumCE 375”. Cet écran LCD tactile cou-leur, sans fil, mesure 21 cm en dia-gonale. Très léger et design, il per-met à l'utilisateur de commander

divers appareils audiovisuels (lec-teurs DVD, plasma, amplifica-teurs…), d'automatismes (éclaira-ges, volets, chauffage…) et desécurité depuis n'importe quelendroit de la maison grâce à sesfonctionnalités sans fil WiFi. Véri-table tablette PC, cette télécom-mande permet aussi de naviguersur Internet et de visionner desimages de caméras vidéo grâce àses capacités de streaming vidéo(renseignements : www.vity.com) •

Vity Technology

CÔTÉ CÂBLAGE : entre les écrans et les centrales, le câblage est réalisé avec un câble réseau CAT 5 (Ethernet) équipantgénéralement toute nouvelle construction. Dans le cas où ce dernier n'existe pas, trois solutions existent :

LECTEURS

SERVICE

7

(Doc Vity)

Cochez une seule case par rubriqueFournisseurs EnergieFP ❒ Production FT ❒ Transport FD ❒ DistributionFabricant / ConstructeurCE ❒ Equipement ElectriqueCL ❒ EclairageCG ❒ Génie climatiqueCM ❒ Mesure, ContrôleCA ❒ AutomatismesCI ❒ Micro informatiqueCR ❒ Recherche&Développement CV ❒ VDI - sécurité communicationCO ❒ OutilsMaître d'Ouvrage / Donneur d'ordreOP ❒ Promoteur, constructeurOT ❒ Collectivités TerritorialesOE ❒ Etat (Ministères, DDE, DDA)Maîtrise d'œuvre / Prescripteur PA ❒ Architecte PI ❒ Architecte d'intérieurPE ❒ BE, ingénierie, conseil PC ❒ Bureau de contrôle PM ❒ Métreur, économiste, géomètre Distributeur / NégoceDI ❒ ImportateurDG ❒ Grossiste DD ❒ Détaillant

Vity Technology sera présent (parmid'autres), le 30 marsprochain, chez Ecolum, à paris, où la FNSAI(Fédération nationaledes syndicats d'archi-tectes d'intérieur)organisera un atelierthématique consacré à l'interphonie et à ladomotique. Ce débatsera notamment animépar François-XavierJeuland, auteur del'ouvrage “la MaisonCommunicante” et éditorialiste de l'Électricien Plus (voir p.38).

Le 30 mars,Chez Ecolum

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Produits

Service lecteurs23, rue Galilée

F-75116 Paris Cedex

No 14 PRINTEMPS 2006Affranchir

au tarif en vigeur

SARLAM 2

SEAE 4

EYROLLES 12

SCHNEIDER 18

HAGER 22-23

LEGRAND 28

GENERIC ELECTRIC 29

DEHN 30

SOULE/HELITA 31

DEHN 33

CITEL 30

THORN 35

THEBEN 35

GEWISS 37

GENERIC ELECTRIC 38

PROMODUL 39

FIRSTINNOV 43

EUROFORMATION 43

FERMAX 44

En Ile de France, le spé-cialiste de la climdispose déjà en réno-vation d'une part demarché de 40 % dans

les secteurs de l'hôtellerie et dela restauration. Cela n'empêchepas Mitsubishi Electric d'élargirson offre sur tous les secteurs del'hôtellerie (hébergement, res-tauration, cuisine et hygiène).« Sur l'Ile de France, nous

Lyon, sans oublier un bureau àToulouse. En 2006, devraientouvrir les agences de Lille etBordeaux.Mitsubishi propose en complé-ment des équipements, un buspropriétaire via lequel il est possi-ble de contrôler individuellementl'ambiance de chaque chambre,sur la page d'un navigateurInternet. Mieux : « Depuis fin2005, ce système est égalementcompatible avec le logiciel deréservation hôtelière Fidelio.Epaulé par les automates série Qde Mitsubishi, l'ensemble permetun démarrage du système à l'arri-vée du client, un arrêt à sondépart et un maintien de la cham-bre à une température prédéfiniedurant l'inoccupation. » Enfin, àprésent monté d'origine sur l'en-semble des produits "hôtellerie,un système d'asservissementétend le pilotage aux capteurs deprésence infrarouge, aux contactsde feuillure sur les fenêtres et auxlecteurs de carte en entrée dechambre. • Mitsubishi

travaillons notamment avec 5 partenaires installateurs clima-ticiens spécialisé dans ces sec-teurs. Les matériels sont parailleurs distribués chez Sonepar,via l'enseigne Tessier, chez lesgrossistes en sanitaires et parvente directe dans nos agen-ces », explique Cristel Molle,directeur marketing climatisationFrance. Trois agences sontimplantées à Paris, Nantes et

Mitsubishi et l'hôtellerie

CONFORTCLIMATIQUE

Un climatiseur à la place du convecteurConçu pour les applications en secteur résidentiel, le climatiseur le climatiseur MitsubishiPower Multi MXZ-8A140VA regroupe plusieurs atouts qui en font une solution originale. Unités

murales, consoles compactes, gainables, cassette4 voies, plafonnier apparent… 35 modèles d'unitésintérieures permettent de générer plus de 500 com-binaisons différentes pour répondre à une largepalette de projets. On peut citer en particulier lesunités intérieures en allège MFZ. Idéales pour leschantiers de rénovation, l'unité vient tout simple-ment remplacer les radiateurs ou convecteurs placéssous les fenêtres, du fait de dimensions adaptées(70 cm de large et 60 cm de haut pour une épais-seur de 20 cm). D'ailleurs, un support un livréd'origine pour fixer l'unité en allège. Cetteunité assure un soufflage par le haut etpar le bas ou 100 % en vertical par le haut.

Mitsubishi

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VICE

LECTEURS

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• N° 14 • PRINTEMPS 2006 43

EUROFORMATION, propose le Vendredi 05 Mai 2006 à PARIS une rencontre de sensibilisation et d’échanges sur le thème “QUELS SERVICES POUR LE CLIENT”.

Pourquoi placer son action d’entrepreneur au service de la relation client et de la communication relationnelle ?• Quelles sont les avantages pour l’entreprise ? Quels sont les champs d’application ?• Quelles sont les métiers qui doivent participer aux services ? Comment mesurer et pourquoi

mesurer la satisfaction client ?• Quels sont les outils simples et ceux à construire pour bien réussir sa communication relationnelle ?

Bulletin d’inscription - Vendredi 21 avril 2006 de 10h à 12h. Quels services pour le client ?Nom .............................................Prénom ........................................Entreprise ....................................................

Fonction .......................................Tél................................................Fax .............................................................

Mail ..............................................Adresse .......................................Code postal.................................................

Ville .............................................

Frais de participation : 15€ à payer sur place - Réglement à payer par chèque à l’ordre de EUROFORMATION

À retourner à : EUROFORMATION - 139, rue du Ranelagh - 75016 Paris Tél. : 01 45 24 58 80 Fax : 01 45 20 78 66

E-mail : [email protected] Date, signature et cachet de l’entreprise

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