SOMMAIRE

Page 7Y77Σ Notre adresse

3. « La Russie se convertira, lorsqu'il y Abbé Stéphane G R E N O N aura un membre de l 'a rmée bleue pour CP 111

chaque communis te » (padre Pio) 1908 R1DDES (CH)

7. Le saint curé d 'Ars nous invite à Depuis la Suisse soulager les âmes du purgatoire Téléphone 027 306 17 07

10. Qui parvient à régner dans le ciel ? Fax 027 306 46 66 17. Marie présente Jésus aux bergers. Mobi le 076 326 16 07

2 1 . La médaille miraculeuse- 21 - Depuis l'étranger 22. En assistant dévotement au saint Téléphone 0 0 4 1 2 7 306 17 07

sacrifice de la messe. Fax 0041 27 306 46 66 24. L 'au to au bord du précipice. Mobi le 0 0 4 1 7 6 326 16 07 25 . Héroïques martyres en Inde. Abonnement 3 1 . Allons à saint Joseph avec confiance. C C P 17-592270-8 32. Prière. Chèque à : Abbé Grenon

Suisse : Fr. 50. -

Europe : 26 euros.

Canada : 31 euros

Vous pouvez commander : Prix/Port compris

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Les demandes de la Très Sainte Vierge Marie à Fatima en 1917 1. Il faut réciter le chapelet tous les jours .

2. Faites les sacrifices nécessaires :

3. Pour respecter les commandements de Dieu ; faites votre devoir d'état ; n 'offensez

plus Notre Seigneur, car il est déjà trop offensé ;

4. Le Saint Père doit consacrer le monde et la Russie à mon Cœur Immaculé , avec

tous les évêques du monde , en cérémonie solennelle (pas encore fait).

5. Les premiers samedis du mois : confession ; communion ; récitation du chapelet et

un quart d 'heure de méditat ion des Mystères du Rosaire, dans le but de faire

réparation au Cœur Immaculée de Marie.

Demandez-nous des exemplaires gratuits pour être les Apôtres de la Très Sainte Vierge Marie . « Celui qui me fera connaître possédera la vie éternelle » (Messe du 1er samedi du mois) .

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« LA RUSSIE SE CONVERTIRA, LORSQU'IL Y A URA UN MEMBRE DE L'ARMÉE BLEUE

POUR CHAQUE COMMUNISTE » (Padre Pio) <3>

Le Rosaire, le Scapulaire, l'offrande du matin ne sont pas seulement des moyens d'approche ; ils nous font toucher au but. Saint Antoine-Marie Claret en a usé avec un tel succès et son cœur battait si bien à l'unanimité avec le Cœur Immaculé de Marie que pendant les dernières seize années de sa vie, le Saint Sacrement demeurait présent dans sa poitrine d'une communion à l'autre.

Un tel sommet n'est pas au-delà de toute possibilité de notre atteinte. Saint Grignion de Montfort, saint Alphonse de Liguori, saint Jean Bosco et tant d'autres de notre temps, nous certifient que la dévotion au Cœur Immaculé de Marie nous assure, à tous et chacun, un commencement d'union avec Jésus, même en cette vie.

• Une armée de combattants spirituels

Plus d'une dizaine de millions de chrétiens dans le monde entier ont signé l'engagement dans l'Armée Bleue de Notre-Dame de Fatima. Ils s'engageaient à observer dans leur vie de chaque jour les demandes de la Mère de Dieu :

1. Le chapelet ; 2. Les premiers samedis ; 3. La consécration personnelle

et celle de la Russie par le pape et les évêques au Cœur Immaculé de Marie

4. L'offrande des sacrifices nécessaires pour faire son devoir et obéir aux commandements.

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frange. Quand vous aurez cette frange, vous la regarderez et vous vous souviendrez de tous les commandements de l'Eternel pour les mettre en pratique et vous serez saints pour votre Dieu. (Nombres XV, 37-41)

C'est une dévotion de pureté et sainteté, une dévotion qui nous fait saisir cette flamme d'amour, le Cœur Immaculé de Marie, et nous en servir pour purifier et enflammer nos cœurs et pour tendre à l'union, à être un avec le Cœur de Jésus.

• Exemples

Le 10 Mai 1970, un homme fut blessé dans un affreux accident à Charleston. La partie inférieure de son corps était comme fracassée. Il ne perdit pas conscience et ne proféra pas une plainte pendant qu'on le portait à l'hôpital. Il demanda seulement si quelqu'un pouvait dire le Rosaire avec lui. Un peu plus tard, alors qu'un capitaine d'aviation observait qu'il n'avait jamais vu un pareil courage, le blessé répondit : « C'est tout pour les pécheurs. Je suis membre de l'Armée Bleue ».

Cet homme accepta avec une joie incroyable la souffrance parce qu'il se rappelait deux paroles que la Sainte Vierge avait adressé aux enfants de Fatima :

1. Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'il voudra vous envoyer, en actes de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

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QUI PARVIENT À RÉGNER DANS LE CIEL ? <•>

• Les Gloires de Marie — Saint Alphonse de Liguori

Un auteur demande quel est celui qui se sauve, qui parvient à régner dans le ciel ? et il répond : Ceux-là se sauvent et arrivent certainement au royaume des cieux, pour qui la Reine de miséricorde offre à Dieu ses prières. Et Marie l'affirme elle-même lorsqu'elle dit : Par moi régnent les rois. Par l'effet de mon intercession, les âmes régnent d'abord sur

la terre, le temps de leur vie mortelle, en dominant leurs passions ; et elles viennent régner éternellement dans le ciel. En un mot, Marie est la Maîtresse du ciel, puisqu'elle y commande à son gré et y fait entrer ceux qu'elle veut, comme le dit Richard de Saint-Laurent, en lui appliquant ces paroles de l'Écriture : J'exerce ma puissance dans Jérusalem. Et de fait, ajoute l'abbé Rupert, comme elle est la Mère du Roi du paradis, il est juste qu'elle soit Reine du paradis, et que tout l'empire de son Fils lui soit soumis.

Par ses prières, par son puissant secours, cette divine Mère nous a ouvert l'entrée du céleste royaume ; seulement ne mettons pas d'obstacle à notre bonheur. Celui donc qui sert Marie et pour qui Marie intercède, est aussi sûr d'aller en paradis, que s'il y était déjà. Il faut donc travailler pour Elle.

Mêmes ceux qui ont mérité l'enfer, ne doivent pas perdre l'espoir de parvenir à la vie bienheureuse, à condition d'être dorénavant les serviteurs fidèles de cette grande Reine. « O Marie, lui dit saint Germain, les pécheurs ont cherché Dieu par vous et ils sont

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sauvés. » La glorieuse Vierge est couronnée d'étoiles. Sur son front brillait un diadème de douze étoiles ; tandis que, d'après les Cantiques, sa couronne est composée de bêtes féroces, de lions, de léopards. N'y a-t-il pas là une contradiction ? Non, par la faveur et l'intercession de Marie, les bêtes féroces ou les pécheurs se transforment en étoiles du paradis, et forment sur la tête de cette Reine de miséricorde, une couronne plus glorieuse pour elle que ne seraient tous les astres du firmament.

• Premier exemple

Voici ce que nous lisons dans la vie de la servante de Dieu, sœur Séraphine de Capri. Étant un jour en prière pendant la neuvaine de l'Assomption de la Très Sainte Vierge, elle lui demanda la conversion de mille pécheurs et elle craignit ensuite d'avoir demandé trop ; mais la Mère du Sauveur lui apparut et la reprit de cette vaine appréhension, en lui disant : « Pourquoi crains-tu ? ne suis-je pas assez puissante pour obtenir de mon Fils le salut de mille pécheurs ? Cela est déjà fait, les voilà ». Alors elle la conduisit en esprit dans le paradis, où elle lui montra des âmes sans nombre, qui avaient mérité l'enfer et qui, sauvées par son intercession, jouissaient de la béatitude éternelle.

Il est vrai qu'en cette vie nul ne peut être assuré de son salut : Nul ne sait s'il est digne d'amour ou de haine ; mais toutes choses demeurent incertaines jusqu'au siècle à venir. Toutefois, à la question du psalmiste : Seigneur, qui sera reçu dans votre tabernacle ? qui sera sauvé ? Saint Bonaventure répond : « Nous tous, pécheurs, baisons les traces des pieds de Marie, prosternons-nous à ses pieds sacrés, tenons-les embrassés et ne la laissons point aller qu'elle ne nous ait bénis ; car sa bénédiction sera pour nous un gage certain du bonheur céleste ».

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O grande Reine, s'écrie saint Anselme, dites seulement que vous voulez notre salut et nous ne pourrons manquer d'être sauvés. Saint Antonin ajoute que les âmes protégées par Marie se sauvent nécessairement.

Selon la remarque de saint Alphonse, la Sainte Vierge a eu raison de prédire que toutes les générations la proclameraient Bienheureuse, puisque c'est par elle que tous les élus parviennent à l'éternelle béatitude. De là, cette exclamation de saint Méthode : « Vous êtes, ô Mère de Dieu, le commencement, le milieu et la fin de notre félicité. » Il dit : Le commencement, parce que Marie nous obtient le pardon de nos péchés ; le milieu, parce qu'elle nous obtient la persévérance dans la grâce ; la fin, parce qu'à la mort elle nous obtient le paradis. De là encore ces belles paroles de saint Bernard à Marie : « Par vous, le ciel a été rempli, par vous l'enfer a été dépeuplé ; c'est-à-dire : l'enfer a perdu une multitude d'âmes qui, sans vous, y seraient tombées ; par vous, les ruines du paradis ont été relevées ; par vous, en un mot, la vie éternelle a été

accordée à une multitude de malheureux qui s'en étaient rendus indignes.

Mais ce qui doit surtout nous faire attendre avec une inébranlable confiance le bonheur céleste, c'est la magnifique promesse faite par Marie elle-même à ceux qui l'honorent et spécialement à ceux qui, par leurs discours et leurs

exemples, s'efforcent de la faire connaître et honorer aussi des autres : Ceux qui travaillent pour moi, ne tomberont pas dans le péché ; ceux qui me font connaître, auront la vie éternelle. Heureux donc, s'écrie saint Bonaventure, heureux ceux qui savent mériter les bonnes grâces de Marie ! Ils sont reconnus d'avance

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par les habitants de la céleste Jérusalem pour les compagnons de leur gloire ; et quiconque porte la marque de serviteur de Marie, a déjà son nom inscrit au livre de vie.

Que sert-il après cela, de nous embarrasser de la question tant agitée dans l'école : si la prédestination à la gloire précède ou suit la prévision des mérites et de nous demander avec inquiétude si nous sommes inscrits, oui ou non, au livre de vie ? Pourvu que nous soyons de vrais serviteurs de Marie et que nous obtenions sa protection, nous serons certainement du nombre des élus ; car, saint Jean Damascène nous l'assure, Dieu n'accorde la dévotion envers sa sainte Mère qu'à ceux qu'il a résolu de sauver. Cela paraît conforme à ce que le Seigneur révéla expressément par l'organe de saint Jean : Quiconque sera victorieux, j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la cité de mon Dieu. Celui qui doit vaincre et se sauver, portera donc écrit sur son cœur le nom de la cité de Dieu ; et quelle est cette cité de Dieu, sinon Marie, comme l'explique saint Grégoire à propos de ce passage de David : On a dit de vous des choses glorieuses, ô cité de Dieu !

On peut donc très bien dire, en empruntant les expressions de saint Paul : A ce signe le Seigneur reconnaît ceux qui sont à lui. Ce signe est la dévotion à Marie ; celui qui en est marqué, Dieu le reconnaît comme l'un des siens. Aussi Pelbart affirme que la dévotion à la Mère de Dieu est le signe le plus assuré qu'on fera son salut. Et Alain de la Roche dit que l'habitude d'honorer souvent la Sainte Vierge par la récitation de la salutation angélique, est une très grande marque de prédestination. Il en dit autant de la fidélité à réciter chaque jour le saint Rosaire. Ce n'est pas tout et les privilèges et les faveurs réservés aux serviteurs de la divine Mère

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ne se bornent pas à la vie présente ; dans le ciel encore, ils sont honorés d'une manière particulière et, à certaines marques distinctives et d'un éclat extraordinaire, on reconnaîtra en eux les familiers de la Reine du Ciel et les gens de sa cour. Tous ceux de sa maison, dit le sage, sont munis d'un double vêtement.

• Deuxième exemple

Sainte Marie-Madeleine de Pazzi vit un jour sur la mer une nacelle où s'étaient réfugiés tous les serviteurs de Marie, qui faisait elle-même l'office de pilote et les conduisait sûrement au port. Cette vision apprit à la sainte que dans les périls de la vie présente, les protégés de Marie échappent au naufrage du péché et de la damnation, guidés qu'ils sont par elle vers le port du paradis. Hâtons-nous donc d'entrer dans cette heureuse nacelle, en

méritant la protection de Marie et là, tenons-nous assurés de parvenir au royaume céleste, puisque l'Église chante : Sainte Mère de Dieu, tous ceux qui participeront aux joies célestes, habitent en vous et vivent sous votre protection.

• Troisième exemple

Césaire raconte qu'un cistercien, grandement dévot à Notre-Dame, désirait une visite de cette Reine bien-aimée et lui en faisait continuellement la demande. Étant sorti, une nuit, au jardin, comme il regardait le ciel, en adressant d'ardents soupirs à celle qu'il brûlait de voir, il en vit tout à coup descendre une vierge éclatante de beauté et de lumière, qui lui dit : « Thomas, voudrais-tu m'entendre chanter ? Certainement », répondit-il. Aussitôt elle se mit à chanter, mais d'une voix si douce que le pieux moine se croyait en paradis. Après cela, elle disparut à ses yeux, non sans le laisser bien en peine de savoir qui elle était.

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Mais voilà qu'il se trouve en présence d'une autre jeune vierge non moins belle, qui lui fit aussi entendre son chant. Il ne put s'empêcher de lui demander qui elle était. Elle répondit : « Celle que tu viens de voir, c'est sainte Catherine ; moi je suis sainte Agnès. Nous sommes toutes les deux martyres de Jésus-Christ et notre Reine nous a envoyées te consoler. Rends grâce à Marie et prépare-toi à une plus grande faveur ». Cela dit, elle disparut comme la première ; mais le religieux eut dès lors l'espérance de voir enfin ses vœux exaucés. Il ne fut pas trompé dans son attente ; car, peu après, il aperçut une grande lumière et sentit son cœur se remplir d'une joie toute nouvelle ; et voilà qu'au milieu de cette lumière lui apparaît la Mère de Dieu environnée d'anges et surpassant immensément en beauté les deux martyres. Elle lui dit : « Mon cher serviteur et mon fils, j 'ai agréé tes hommages et exaucé tes prières : tu as désiré me voir ; me voici et, de plus, je veux aussi te faire entendre mon chant ». Et la glorieuse Vierge chante et, ravi hors de lui-même par la mélodie de ses accents, le dévot religieux tomba la face en terre.

Les matines sonnèrent et les moines se réunirent ; ne voyant point le frère Thomas, ils le cherchèrent d'abord dans sa cellule, puis dans d'autres endroits ; finalement, étant allés voir au jardin, ils le trouvèrent là comme mort. Le supérieur lui ordonna de dire ce qui était arrivé, revenant à lui par la force de la sainte obéissance, il raconta toutes les faveurs qu'il avait reçues de la divine Mère.

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• Prière

O Reine du paradis, Mère du saint amour ! puisque vous êtes entre toutes les créatures la plus aimable, la plus aimée de Dieu et sa première amante, ah ! daignez consentir à être aimé du pécheur le plus ingrat et le plus misérable qui soit sur la terre, mais qui, se voyant délivré de l'enfer par votre intercession et comblé de vos bienfaits sans aucun mérite de sa part, s'est épris d'amour pour vous. Je voudrais, s'il m'était possible, faire comprendre

à tous les hommes qui ne vous connaissent pas, combien vous êtes digne d'être aimée, afin de les amener tous à vous aimer et à vous honorer. Je voudrais même mourir pour l'amour de vous, en défendant votre virginité, votre dignité de Mère de Dieu, votre Immaculée Conception, si, pour défendre ces glorieuses prérogatives de votre personne sacrée, il me fallait mourir.

O Mère chérie, agréez cette expression de mes sentiments et ne permettez pas qu'un de vos serviteurs qui vous aime, devienne jamais l'ennemi de votre Dieu, que vous aimez tant !

O mon unique espoir, Sainte Vierge Marie, à vous de me conduire à l'éternelle vie. Ainsi-soit-il.

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MARIE PRÉSENTE JÉSUS A UX BERGERS <$>

Après que les anges eurent célébré dans la grotte la naissance de leur Dieu devenu homme, quelques-uns d'entre eux furent chargés d'annoncer, en plusieurs endroits, cette grande nouvelle. Saint Michel la porta dans les limbes. Elle fut, pour tous, la plus grande consolation de leur longue attente, surtout pour saint Joachim et sainte Anne qui chargèrent l'ambassadeur céleste de dire à leur auguste fille d'offrir leurs hommages à son divin Enfant. Sainte Elisabeth lui envoya tout de suite quelques présents consistant surtout en argent et en linge. La divine Reine les accepta gracieusement, mais n'en garda qu'une partie pour elle ; elle en distribua tout le reste aux pauvres dont elle avait partout le charitable souci.

D'autres anges allèrent annoncer cet heureux événement à Zacharie, à Siméon, à Anne la prophétesse et à quelques autres saints. Tous les justes de la terre éprouvèrent alors une joie surnaturelle dont ils ignoraient la cause et même les créatures insensibles furent influencées par la naissance de leur Créateur. Les arbres produisirent des fleurs ou des fruits, des temples païens furent renversés, des idoles furent abattues, les planètes devinrent plus actives, les étoiles plus brillantes et celle qui dirigea les Rois Mages fut créée cette nuit-là. En même temps, les anges de la garde de notre Reine furent chargés de révéler, aux trois rois, la naissance du divin Sauveur et leur inspirer le désir d'aller l'adorer.

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Mais, heureux entre tous furent les bergers qui veillaient dans cette région. Ils étaient de ceux qui attendaient le Messie et s'en entretenaient souvent. Pauvres, simples, pieux et appliqués à leur devoir, ils méritèrent d'être appelés les premiers à contempler le Verbe incarné. L'archange Gabriel leur apparut en forme humaine tout resplendissant de lumière. Ils furent tout d'abord saisis de frayeur, mais le prince céleste les rassura en leur disant : Ne craignez pas : Je vous apporte une nouvelle qui doit vous remplir de joie. Le Sauveur vous est né dans la cité de David. Vous le trouverez enveloppé de langes et couché dans une crèche. A ces dernières paroles, survint subitement une multitude d'autres anges qui chantèrent de nouveau leur cantique : Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !

Pleins d'allégresse et d'amour, les bergers partirent aussitôt et ne tardèrent pas à arriver dans la grotte. Ils y reconnurent l'Enfant-Dieu à la splendeur de son visage et à la douceur de son regard. Il accrut leur sainteté et les éclaira sur les mystères de l'Incarnation et de la Rédemption. Aussi,

avec quelle dévotion ne se prosternèrent-ils pas devant lui et ne l'adorèrent-ils pas comme leur Dieu humanisé !

La Très Sainte Vierge les instruisit avec bonté et les exhorta à persévérer dans le service de Dieu. A leur tour, ils lui donnèrent beaucoup de détails sur les mystérieuses communications qu'ils avaient reçues. Elle méditait en son cœur toutes ces merveilles. Après avoir donné à manger à ces bons bergers, elle les congédia vers midi, comblés de consolations.

Ils firent encore quelques visites à l'Enfant-Dieu, à Marie et à Joseph, leur offrirent quelques présents proportionnés à leur

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pauvreté, mais ils ne parlèrent de leurs faveurs qu'après le départ de la sainte Famille.

Au milieu de toutes ces révélations, l'enfer resta dans l'ignorance. Tous ces prodiges divins lui furent cachés. Quelques démons avaient été chassés sans connaître l'auteur de cette violence. Il ne fallait pas, en effet, qu'aucun d'eux sût, d'une manière certaine, l'arrivée du Messie. Lucifer en eut quelque soupçon, mais il se rassura à la vue de tant de pauvreté et d'humiliation, car son orgueil ne pouvait concevoir que le Sauveur du monde ne s'y montrât pas dans l'orgueil des grandeurs terrestres.

La Mère de la Sagesse priait pour tous les hommes que leurs péchés rendaient indignes de leur Rédempteur. Elle avait couvert Jésus d'un petit manteau pour le préserver du froid et le réchauffait continuellement dans le « tabernacle » de ses bras. Cependant, elle le remettait quelquefois à son époux, saint Joseph, pour qu'il eût la joie de remplir l'office de père adoptif. La première fois qu'elle lui donna cette satisfaction elle lui dit : Prenez le Créateur du ciel et de la terre, afin que vous jouissiez de son ineffable douceur. Elle dit à son divin Enfant : Très doux amour de mon âme, reposez dans les bras de mon époux Joseph, votre serviteur, quoiqu'il me soit pénible de me séparer de vous quelques instants ; mais je veux associer à mon bonheur celui qui en est digne. Reine de l'univers, répondit Joseph, je ne suis que cendre et poussière : comment oserai-je tenir en mes mains celui dont la Majesté fait trembler les colonnes du ciel ? Suppléez à ma bassesse et à mon indignité. Il se mit à genoux et, tremblant de respect et en pleurant de joie, il reçut le trésor du ciel. La divine Mère le prit également à genoux et depuis lors, Marie et Joseph faisaient trois génuflexions et baisaient la terre avec des

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sentiments d'humilité et d'adoration, avant de prendre Jésus dans leurs bras. N'oublions pas de faire ainsi pour nos communions.

• Instruction de la Très Sainte Vierge

Peu d'hommes connurent la naissance de mon divin Fils, parce que tous les autres étaient indignes. Combien donc était alors malheureux l'état du monde ! Combien aujourd'hui même est déplorable celui de tant de mortels qui, après tant de merveilles opérées par Dieu et son Eglise, songent cependant si peu à lui rendre leurs devoirs ! Sans doute, parmi tant d'insensés et malgré le débordement de tant de vices, il y a des personnes qui vivent

dans la perfection, mais il y en a beaucoup moins qu'il le faudrait à une époque où Dieu est si offensé et si désireux cependant de répandre les trésors de sa grâce.

Vous, du moins, répondez à ses faveurs en faisant toujours ce que vous saurez être le plus parfait. C'est ainsi que vous mériterez, dans une certaine mesure, le bonheur que j 'avais avec mon époux d'agir en la compagnie de mon très saint Fils. Vous

enviez saintement ce privilège, mais consolez-vous, car vous n'ignorez pas que Dieu est en tout lieu par sa présence et qu'il connaît toutes vos pensées, tous vos désirs, tous vos gémissements. Il sera avec vous d'une manière spéciale si vous travaillez, comme une fidèle servante à profiter des grâces que vous recevez par les sacrements et les autres canaux établis par sa Providence. Puisque vous le possédez, que vous reste-il à désirer, sinon de ne vivre que pour lui en m'imitant ? Tout le reste ne doit vous rien être, pas plus que vous pour tout le reste. C'est à cette hauteur que vous devez élever l'élan de votre âme.

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Comme sœur Labouré était occupée à la contempler, la Sainte Vierge abaissa les yeux sur elle et une voix lui dit au fond du cœur : « Ce globe que vous voyez représente le monde entier, particulièrement la France et chaque personne en particulier ». La beauté et l'éclat des rayons étaient inexprimables. Et la Sainte Vierge ajouta : « Voilà le symbole des grâces que Je répands sur les personnes qui Me les demandent ». La Mère de Dieu faisait entendre ainsi, combien Elle est généreuse envers les personnes qui la prient, que de grâces Elle obtient aux personnes qui le lui demandent, quelle joie Elle éprouve en les accordant.

EN ASSISTANT DÉVOTEMENT A U SAINT SA CRI FI CE DE LA MESSE

•

On préserve de bien des malheurs soi-même et ceux pour lesquels on prie.

On obtient des bénédictions pour ses affaires spirituelles et temporelles.

On obtient le pardon des fautes vénielles dont on est résolu de se corriger.

On obtient la force de vaincre les tentations.

On obtient la conversion des pécheurs et la guérison des malades.

On obtient la délivrance des âmes du purgatoire.

On obtient la grâce de faire une bonne mort.

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- On obtient de souffrir moins dans le Purgatoire. - On obtient, pour le ciel, une augmentation de gloire et de

bonheur pendant toute l'éternité.

Faisons célébrer des messes pour honorer nos saints patrons :

- Pour aider la Sainte Eglise, pour les Missions.

- Pour la sanctification des hommes d'Eglise et des Communautés religieuses, pour les vocations sacerdotales et religieuses.

- Pour les Œuvres d'action catholique.

- Pour la conversion des pécheurs, des païens, des hérétiques, des communistes.

- Pour notre patrie, pour notre paroisse, pour nos familles.

- Pour nos défunts, pour les Ames du purgatoire les plus abandonnées et enfin pour tous nos besoins personnels.

Au sortir de la vie, lorsque le Souverain Juge nous demandera compte de toutes les actions de notre vie et mettra dans la balance nos mérites et nos péchés, les messes offertes et entendues dévotement seront d'un grand poids pour notre salut, surtout si nous avons pris part au Saint Sacrifice par des communions ferventes.

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L'A UTO A U BORD DU PRECIPICE

C'était en janvier, il neigeait. Nous devions faire un voyage en auto, ma sœur, ma belle-sœur, mon frère et moi-même. C'était avant la guerre et il s'agissait d'aller de Paris en Auvergne. Nous n'avions pas de chaîne de sûreté pour éviter de déraper sur les routes glacées. Un peu inquiète, je résolus de nous mettre sous la protection de la Très Sainte Vierge en épinglant dans notre voiture la Médaille Miraculeuse. Tout alla bien malgré le verglas jusqu'à Clermont-Ferrand. Mais, soudain, en sortant d'un tout petit tunnel en pleine montagne, la glace nous fit déraper. Horreur ! la voiture,

brutalement jetée de côté, s'arrêta net, au bord du précipice. Nous n'osions pas bouger, car l'arrière et le côté gauche de l'auto étaient trop près du bord... Un geste de trop eût suffit à nous précipiter dans le vide.

Avec des précautions infinies, chacun sortit doucement, retenant son souffle... seul, mon frère resta au volant... Comment allait-il s'en sortir ? S'il quittait la direction de la voiture, il pouvait trouver la mort... Alors, une idée nous

vint : aller chercher des branchages sur l'autre versant de la montagne pour caler les roues. Puis, résolument, il fallut aider la voiture à sortir de cette tragique situation. Ce n'était pas chose aisée ! Sans la protection de notre Mère du Ciel, nous aurions pu être jetées, ma sœur et moi, dans ce profond ravin, si la voiture avait reculé au lieu d'avancer ; mais elle portait la Médaille Miraculeuse. Mon frère put se dégager enfin. Nous étions sauvés. J'avais toujours cherché à propager la Médaille, mais plus que jamais maintenant, j 'aime à la répandre, et avec quel amour ! Une enfant de Marie de Paris, Saint Nicolas-des-Champs.

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HÉROÏQUES MARTYRES EN INDE <$>

« Nous honorons Dieu et sa loi », répond saint Jean de Britto sans sourciller. Si l'on t'a dit que nous sommes chrétiens, on t'a bien informé. Moi-même je suis un prêtre chrétien.

« Courbez vos têtes devant le puissant Shiva, faites brûler de l'encens devant son autel et vous êtes libres ! »

« Nous n'adorons que le seul vrai Dieu, Jésus-Christ, le créateur de toutes choses », déclare le jésuite.

« Faites ce que je vous dis, et non seulement je vous relâcherai, mais je vous comblerai de présents ! »

Comme le missionnaire et ses compagnons persistent énergiquement dans leur refus d'honorer l'idole, le ministre fait enfermer les deux garçons dans le cachot de la pagode. On pousse les autres dans une cour. Là on les frappe sans pitié avec de longues cannes de bambou.

Les martyres restent fermes dans la souffrance. Kanapagen rit sous la douleur, mais Satyanaden, trop orgueilleux, qui auparavant avait tant vanté son courage, faiblit dès les premiers coups et en gémissant il se déclare prêt à sacrifier à l'idole. Le prêtre le suit tristement du regard et prie lorsqu'on l'emmène.

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On continue de les torturer et finalement, quand ils sont tout meurtris et couverts de sang, on les attache à des souches d'arbres. On les y laisse toute la nuit. Puis le jour vient avec son soleil de feu. Des nuées de mouches viennent se repaître aux plaies de ces êtres sans défense et mourant de soif. Ce n'est que vers deux heures de l'après-midi qu'on les détache et qu'on les jette au cachot où ils retrouvent les deux garçons.

« Eh bien, pourquoi ne continues-tu pas ? »

« A ton retour seulement, on te coupera la tête », poursuit le garçon avec réticence.

« Ce ne serait pas le plus mauvais, pour un missionnaire chrétien », dit le Jésuite en souriant.

Pour les jours suivants, le ministre a imaginé une torture particulièrement raffinée, celle de l'eau. Les martyrs sont attachés par les bras à la corde d'un puits et descendus jusqu'au fond. On les remonte avant qu'ils ne se noient et l'on recommence la torture. Une seconde et cruelle flagellation suit ce procédé, puis on les

« Mon fils, que vas-tu faire si l'on te torture de la sorte toi aussi ? » demande Jean de Britto au jeune servant de messe de douze ans qui s'efforce de nettoyer ses plaies à l'aide d'un lambeau de son habit. « Es-tu prêt à mourir avec moi ? »

« Je suis prêt, père », répond le garçon. Mais nous ne mourrons pas, ni toi ni moi ! Un songe m'a révélé cette nuit que tu iras dans ton pays. A ton retour seulement... »

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enferme à nouveau. Scheluen gémit doucement et perd connaissance. Le catéchiste Kanagapen le porte dans ses bras solides comme un enfant.

Le lendemain, on les transfère à la forteresse voisine de Codiarçoil où on les maltraite à nouveau. On attache le prêtre par les mains et les pieds à la cime de deux arbres et on le laisse suspendu ainsi pendant des heures. Lorsqu'on le détache enfin, il est presque incapable de remuer un membre.

Ils passent onze jours dans une affreuse prison. En guise de nourriture, on leur donne une poignée de riz et une gorgée d'eau gâtée.

Pour finir, on les conduit à Pagani où Cumara Pilley les condamne à une peine cruelle devant leur nouveau refus de sacrifier à l'idole Shiva. Le prêtre et les deux catéchistes sont condamnés à être empalés après avoir eu les mains et les pieds coupés. Les convertis auront les oreilles, le nez et la langue coupés et seront renvoyés dans leurs familles. Quant aux garçons, le ministre décide leur élargissement, car, déclare-t-il, ils ont été victimes de corrupteurs sans scrupules.

Au fond de leur prison, les confesseurs se préparent à subir le martyre. On les flagelle une nouvelle fois jusqu'au sang. Les bourreaux traînent saint Jean de Britto aux portes de la ville ; ils le font rouler sur les pierres plates, brûlantes comme un poêle. Quand ils sont las de leur jeu cruel, ils le laissent là, meurtri et torturé par la chaleur, jusqu'au soir, en plein soleil.

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Quelques jours plus tard, on les mène au lieu de l'exécution. Le billot, la hache et les pieux sont prêts. On n'attend plus que le ministre.

Cumara Pilley est sur le point de quitter sa maison lorsqu'un messager s'amène au galop pour le prévenir qu'une conspiration avait été découverte au palais du roi et qu'il devait se rendre

immédiatement dans la capitale Ramnad avec ses troupes. L'exécution de la sentence est donc remise et les prisonniers sont ramenés en prison.

Ils restent vingt-deux jours dans l'incertitude sur leur sort, puis on les conduit à Ranmad. On les contraint de faire pieds nus le long trajet de trente kilomètres. Jean de Britto est si affaibli que le robuste Canagapen doit le porter plus souvent qu'il ne le soutient.

Le roi Ranganadevan de Matsys n'est ni meilleur ni pire que les autres tyrans de l'Inde méridionale qui oppriment leurs paysans jusqu'au sang et qui leur extorquent les quatre cinquièmes de la récolte. De plus, il est un ivrogne invétéré qui souvent condamne à mort ses plus hauts fonctionnaires, car il ne sait plus ce qu'il fait quand il est saoul et le lendemain il a complètement oublié ce qu'il a fait la veille.

Par curiosité il se fait amener le prêtre chrétien et il lui demande de lui parler de sa doctrine. Jean de Britto lui répond avec dignité et gravité. Son visage gras et bouffi ne manifeste pas une grande compréhension. Mais lorsqu'un des brahmanes de la cour insiste

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« Est-ce que l'on connaît aussi la loi au-delà de nos mers ? »

vous venir de prêcher votre relig arracher le cœur de la poitrine ! »

11 s'écroule sur son trône en sou d'un geste impérieux.

« On la connaît et l'honore sur toute la terre. »

« Sur toute la terre ! » bafouille le tyran. « Là, vous voyez comme cet homme est un maître de vérité et de franchise », fait-il en se tournant vers son entourage.

Enfin, il se lève en vacillant, pour prononcer la sentence.

« Ecoute-moi, homme ! A partir de cette heure tu es libre, toi et tes compagnons qui sont encore en prison. Vous pouvez vivre dans mon royaume selon votre loi. Mais si l'idée devait

ion à mes sujets, je vous ferai

)irant et renvoie tout le monde

« Décampez ! » ordonne-t-il d'une voix pâteuse. « Je suis fatigué de gouverner et veux sacrifier encore quelques coupes au bon Shiva. Mais où diable est mon vin ? »

C'est ainsi que Dieu s'est servi des lubies d'un tyran pour ouvrir à ses fidèles confesseurs, les portes de la prison.

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ALLONS À SAINT JOSEPH AVEC CONFIANCE <$>

Deux frères franciscains naviguaient sur les côtes de Flandres lorsque s'éleva une furieuse tempête, qui submergea le navire avec trois cents passagers. Les deux religieux s'accrochèrent à une des pièces du navire. Dans une situation si affreuse, ils se recommandèrent à saint Joseph et demeurèrent trois jours entre la vie et la mort. Trois jours, comme Jésus perdu au Temple, Dieu éprouve parfois notre confiance pour se faire aimer et désirer plus fortement.

Enfin, le troisième jour, saint Joseph vint à leur secours. Il leur apparut debout sur la planche qui les soutenait, plein de grâce et de majesté. Il les salua d'un air des plus aimables : ce qui suffit pour remplir leur cœur d'une consolation inexprimable et communiquer à leurs membres une vigueur miraculeuse. Après quoi, faisant le travail de pilote, il les guida à travers les eaux et les mit sur le rivage.

« Je suis Joseph, leur dit-il. Si vous voulez m'être agréables, récitez sept fois le Pater et l 'Ave Maria en mémoire des sept Douleurs et des Sept Allégresses que j 'éprouvais pendant que je vivais sur la terre, dans la compagnie de Jésus et de Marie. »

Cela dit, il disparut, laissant les deux religieux pénétrés de joie et de reconnaissance.

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