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SOMMAIRE

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Page3.6.7.8.9.

10.11.12.15.19.21.23.25.26.31.32.

TitreLes âmes du purgatoire.La grâce de Dieu est suffisante.Conversion racontée par st Alphonse.Humilité !Qu’est-ce que l’Eglise ?Quelques paroles de saint…Faites du bien et Dieu vous en fera.La miséricorde de Dieu.Les Anges Gardiens.Saint Polycarpe.La puissance de la Médaille.Le début de journée d’un saint.Les vertus de la Très Sainte Vierge.Sainte Lydwine. (suite)Notre Seigneur à sainte Catherine.ANNONCE : FILM

Notre adresseAbbé Stéphane GRENONCP 1111908 RIDDES (CH)Depuis la SuisseTéléphone 027 306 17 07Fax 027 306 46 66Mobile 076 326 16 07Depuis l’étrangerTéléphone 0041 27 306 17 07Fax 0041 27 306 46 66Mobile 0041 76 326 16 07Abonnement ou commande :Chèque libellé à : Abbé GrenonSuisse : Fr. 50. –Europe : 27 euros.Canada : 32 euros

Vous pouvez commander : Prix/Port comprisMédailles miraculeuses bénies à 0,80 euro/p Offrande libre

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Les demandes de la Très Sainte Vierge Marie à Fatima en 1917

1. Il faut réciter le chapelet tous les jours.2. Faites les sacrifices nécessaires :3. Pour respecter les commandements de Dieu ; faites votre devoir d’état ; n’offensez

plus Notre-Seigneur, car il est déjà trop offensé ;4. Le Saint Père doit consacrer le monde et la Russie à mon Cœur Immaculé, avec tous

les évêques du monde, en cérémonie solennelle (pas encore fait).5. Les premiers samedis du mois : confession ; communion ; récitation du chapelet et

un quart d’heure de méditation des Mystères du Rosaire, dans le but de faireréparation au Cœur Immaculée de Marie.

Demandez-nous des exemplaires gratuits pour être les Apôtres de la Très SainteVierge Marie. « Celui qui me fera connaître possèdera la vie éternelle » (Messe du1er samedi du mois).

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LES ÂMES DU PURGATOIRE

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« C’est une sainte et salutaire pensée, c’est-à-dire qui sert à notre salut, quede prier pour les morts » dit saint Paul.

André Simoni avait une grande charité pour les âmes du purgatoire.Quoiqu'il ne fût pas prêtre, il désirait leur appliquer les mérites infinis de lamesse et, pour en faire dire, il quêtait auprès des gens riches. Quand il fut àsa dernière heure, les âmes qu'il avait soulagées vinrent le consolervisiblement et l'assistèrent jusqu'à son trépas, à la grande édification desassistants. En vérité, si nous voulions réellement secourir les défunts, nouspourrions certainement trouver les moyens de le faire, comme ce pauvreAndré Simoni, et nous serions magnifiquement récompensés, comme lui.Nous trouverions cela très bon, à l'heure de la mort, surtout au milieu desfeux du purgatoire. Ne l'oublions pas, dans nos plus chers intérêts.

Sainte Madeleine

Dans le purgatoire, les bonnes actions sontrécompensées et les mauvaises, punies. SainteMadeleine de Pazzi vit un jour apparaître, toutebrillante d'une céleste lumière, une religieusequi venait de mourir. Ses mains seules nebrillaient pas, parce qu'elle avait à expierquelques imperfections contre le vœu depauvreté. Une fille lui apparut aussi, revêtued'une robe brûlante et d'un manteau de lys. Sarobe de feu était le châtiment de sa vanité et lemanteau de lys, la récompense de sa pureté. Unprédicateur dominicain apparut à Cologne, àun autre Dominicain, sous des vêtements magnifiques et ayant une couronned'or sur la tête. Interrogé sur la signification de ces ornements, il réponditqu'ils représentaient les âmes qu'il avait sauvées par ses prédications et quesa couronne d'or était le prix de sa fidélité à obéir. Il fit connaître, cependant,qu'il souffrait encore en purgatoire pour quelques paroles inutiles et que salangue seule était torturée.

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Frère Jean de Via

Dans les îles Canaries, au couvent de la Conception, le vénérable serviteurde Dieu, frère Jean de Via, franciscain, modèle de cette maison, tombamalade. Pour le soigner, on lui donna un novice nommé Ascensio, fortavancé dans la vertu. Le malade mourut dans les sentiments les plusédifiants. Le bon novice, après avoir assisté à ses funérailles, se retira àl'écart, afin de prier pour lui et continua cette sainte pratique pendant

quelques jours. Un soir, durant sa prière, ilaperçut tout à coup un franciscain entouré delumineux rayons. Puis, tout s'effaça. Ce prodigese renouvela une seconde fois ; mais le noviceétait si hors de lui, qu'il n'osa pas questionnerl'apparition. La troisième fois, cependant, un peuenhardi, il demanda : « Qui donc êtes-vous ?Pourquoi venez-vous ici aussi souvent ? Au nomde Dieu, je vous prie de me répondre, afin que jesache la signification de tout cela. » Le fantômerépondit : « Je suis l'âme du frère Jean de Via,qui vous a tant d'obligation pour vos soins et vosprières. Je viens vous apprendre que je suis parmiles prédestinés à la gloire. Cependant, je n'ai pas

encore été jugé digne de voir Dieu, pour un manquement qu'il me fautexpier, j'ai oublié, durant ma vie terrestre, j’ai oublié, par ma faute, larécitation de prières pour les défunts. Je vous conjure donc de les dire pourmoi, afin que je puisse entrer au ciel ». Le novice courut aussitôt raconterses trois visions au père gardien, qui fit dire ces prières par les religieux. Apeine étaient-elles terminées, que l'âme vint de nouveau voir le pieuxnovice ; mais beaucoup plus brillante encore. Elle le remercia et lui promitde la protéger du haut du ciel ; puis, lui montrant deux pères couronnés degloire, qui l’accompagnaient, elle lui dit que l’un était saint Françoisd’Assise et l'autre, saint Bernardin de Sienne, venus au-devant d’elle pourl’introduire au ciel.

Combien c’est important de prier pour les morts et aussi quels terribleschâtiments pour de si petites fautes ! A quoi ne devons-nous pas nousattendre ? Evitons le péché et faisons pénitence pour ceux que nous avonscommis. Il vaut mille fois mieux faire son purgatoire ici-bas. Ne l’oublionspas.

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Après le jugement particulier que devient l'âme ?

Après le jugement particulier, l'âme, si elle est sans péché et sans detted'expiation, va en paradis ; si elle a quelque péché véniel ou quelque detted'expiation, elle va en purgatoire jusqu'à ce qu'elle ait satisfait ; si elle est enétat de péché mortel, elle va, rebelle impénitente, au feu de l'enfer.

Où vont les enfants morts sans baptême ?

Les enfants morts sans baptême vont auxLimbes, où il n'y a ni récompensesurnaturelle ni peine ; car, souillés du péchéoriginel et de celui-là seul, ils ne méritent nile paradis ni non plus l'enfer ou lepurgatoire.

Qu'est-ce que le purgatoire ?

Le purgatoire est la souffrance temporaireconsistant dans la privation de Dieu et end'autres peines qui purifient l'âme de toutreste de péché pour la rendre digne de voirDieu.

Pouvons-nous soulager et mêmedélivrer les âmes des peines dupurgatoire ?

Nous pouvons soulager et même délivrer les âmes des peines du purgatoirepar les suffrages, c'est-à-dire par les prières, les indulgences, les aumônes etautres bonnes œuvres et surtout par la sainte Messe.

Est-il certain que le paradis et l'enfer existent ?

Il est certain que le paradis et l'enfer existent : Dieu l'a révélé, promettantsouvent aux bons la vie et le bonheur éternels et menaçant les méchants dela perdition et du feu éternels.

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COURAGE, LA GRÂCE DE DIEU EST SUFFISANTE

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Début de l’ère chrétienne

De 253 à 260, l'empereur Valérien vapersécuter les chrétiens uniquement poussépar le désir de prendre leurs richesses. Lesévêques et les prêtres furent exilés et toutchrétien pris était condamné à mort. Cettepersécution affermit la foi des chrétiens etleur charité pour s'entraider dans ces joursde malheur, et voilà ce qu'il faut faire nousaussi aujourd'hui. Saint Laurent étaitdiacre : il servait les prêtres et visitait lespauvres et les malades. Il fut fait prisonnier,mais l'empereur lui laissa une chance : « Situ me donnes les richesses de ton Eglise, tu

es libre ». Saint Laurent dit oui et partit : il avait trois jours pour revenir.

Trois jours après il retourna auprès de l'empereur avec toute une foule demalades, infirmes et personnes âgées : « Voilà les richesses de l’Eglise ! »C'est vrai, car quand une personne souffre, c'est Jésus-Christ qui souffre enelle ; et de plus, toutes ses souffrances sont un vrai trésor, car le sacrifice,uni au Saint Sacrifice de la Messe, rachète les âmes. Valérien fut bienattrapé.

Mais il fit attacher saint Laurent sur un grill et le fit griller à petit feu : quelsupplice ! Mais quand Dieu demande un sacrifice, si on prie, II donne aussisa force, sa grâce : saint Laurent après quelques minutes dit à l’empereur :« Tu peux me retourner, maintenant, je suis assez grillé d'un côté ! ». Puisaprès : « Maintenant prends et goûte ! » et son âme s'envola tout droit auciel auprès du Roi des Martyrs, Notre-Seigneur.

Que ce courage des premiers chrétiens nous rende plus courageux pour êtreapôtres et pour faire beaucoup de petits sacrifices.

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UNE GRANDE CONVERSION RACONTÉE PAR SAINT ALPHONSE

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A l'âge de douze ans, une Egyptienne, appelée Marie, s'enfuit de chez sesparents, sans penser à leur chagrin et elle partit pour Alexandrie. Là ellevécut pendant 17 ans dans la débauche et le péché. Etant en voyage àJérusalem, elle voulut, par curiosité, aller voir la Sainte Croix de Jésus,exposée dans une église. Mais par quatre fois, une force mystérieuse l'enempêcha. Alors elle comprit que Dieu la repoussait pour ses péchés, commeIl la repousserait hors du Ciel. Par bonheur, Marie vit un tableaureprésentant la Très Sainte Vierge et elle La pria ainsi : « Mère de Dieu,ayez pitié d'une misérable pécheresse. Je vois bien qu'à cause de mes péchésje ne mérite pas que vous me regardiez. Mais vous êtes le Refuge despécheurs : pour l'amour de Dieu, aidez-moi. Je veux changer de vie et fairepénitence. » Alors la Sainte Vierge lui promit son aide, parce qu'elle avaitfait ces deux choses : une prière à Notre-Dame et la promesse de se corrigerde ses péchés. Alors elle put entrer dans l'église, adorer avec contrition laSainte Croix. Puis elle se confessa, communia et la Sainte Vierge lui indiquaun endroit dans le désert où elle devait réparer tous ses péchés par lapénitence : cela dura 47 ans ! Pendant les dix-sept premières années, lesdémons l'attaquèrent sans relâche de leurs tentations pour qu'elle retombedans le péché. Chaque fois, elle priait la Sainte Vierge qui la protégeait. Puisaprès ces dix-sept ans de combat, pour expier les dix-sept années de péchés,le diable la laissa. Elle mourut seule, comme une sainte, après encore 30 ansde prières, sacrifices, travaux.

Quelques leçons

1. Le péché n'est pas rien : 17 années depénitence à cause de ses péchés d'impureté.Que serait-ce en purgatoire ou en enfer ?

2. Même le pire des pécheurs peut se sauver si :- il décide de se corriger ;- il prie la Sainte Vierge.

« Le Cœur Immaculé de Marie est la Route sûrepour entrer au Ciel ». Notre-Dame à Fatima

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HUMILITÉ !

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Saint François de Sales rencontre un jour un orgueilleux : il ne se confessaitjamais parce que, disait-il, « je ne fais jamais de péché ! » Le saint lui dit :

« Vous n'avezmême pas de

distractionvolontaire dans vosprières ? » « Ohnon ! même pas

involontaire ».Saint Françoisvoulut lui donnerune bonne leçon.« Eh bien, monami, vous voyezmon beau cheval ?Si vous arrivez àdire un seul« Notre Père » sansdistraction, il est àvous ». Pari tenu.Plein de joie, il seconcentre et

commence :« Notre Père, quiêtes aux Cieux,que... « Est-ce quevous me donnerez

aussi la selle ? » Saint François avait gagné son pari et corrigé cetorgueilleux.

Soyons humbles, demandons pardon pour nos péchés tous les soirs avant denous coucher et confessons-nous régulièrement : le prêtre, qui tient la placede Jésus, est un père et un médecin heureux de guérir et fortifier notre âmecontre les tentations.

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QU’EST-CE QUE L’EGLISE

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L'Eglise est une société, ou une famille, fondée parJésus-Christ dont le but est de nous sauver.

Le Père de l'Eglise est Dieu, la Mère, la Sainte ViergeMarie. Le Chef est Jésus-Christ. Les enfants del'Eglise, qu'on appelle membres sont ceux qui :

1. ont été baptisés ;2. croient à tout ce que Jésus nous a dit ;3. obéissent à Dieu et à ses représentants.

Il n'y a qu'un Dieu, qu'un Jésus, qu'une Notre-Dame et alors qu'une Eglisequi sauve : voilà pourquoi on dit : « hors de l'Eglise, il n'y a pas de salut ».Il n'y a pas d’autres moyens qui nous aident à nous sauver. Certains sesauveront quand même s'ils font le bien, mais c'est beaucoup plus difficile,car ils n'ont pas les sacrements, la grâce en abondance comme les baptisés,les enfants de Dieu. Voilà pourquoi il y a eu pendant deux mille ans tant dejeunes qui se sont dévoués toute leur vie pour enseigner, donner la grâce etle salut aux païens : les prêtres, les martyrs, les religieuses. Les prêtres sontd'autres Jésus, ils continuent ce que Jésus a fait, et c'est Jésus, en eux, quiagit, qui parle, qui aide, qui aime :

1. Jésus et ses prêtres enseignent : disent, expliquent, rappellent ce qu'il fautfaire pour plaire à Dieu et sauver notre âme. Si personne ne le leur dit,comment les hommes pourront croire, se sauver ?

2. Jésus et ses prêtres sanctifient : ils ont les plus grands pouvoirs au monde.Ils font descendre Dieu sur terre à chaque messe, ils pardonnent lespéchés au confessionnal, ils donnent le secours du ciel, les grâces, par lessept sacrements et les bénédictions.

3. Jésus et ses prêtres donnent leur vie pour les fidèles, comme un bergerpour ses brebis, ils guident, protègent les fidèles de l'erreur et du démonpar leurs prières, leurs soins, etc.

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NÉCESSITÉ DE COMMUNIER SOUVENT

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- Il y a deux sortes de gens qui ont besoin de communier souvent : les fortspour ne pas s'affaiblir et les faibles pour devenir plus forts.

- Les chrétiens qui se damneront n'auront rien à répondre au juste Jugeaprès leur mort, car Il leur dira qu'en faisant si peu de cas de lacommunion, ils se sont laissés mourir spirituellement.

Saint François de Sales

- La communion a surtout deux effets : elle répare la force qu'on a perdupar nos péchés quotidienset elle nous préserve,empêche, de tomber dansd'autres péchés. Voilàpourquoi elle est trèsnécessaire à ceux qui sonten danger de péchermortellement.

Saint Alphonse

C’est-à-dire, communionsle plus souvent et le mieuxdisposés possible :

- soyons en état de grâce, et- communions pour unebonne intention, parexemple pour devenirmeilleur.

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FAITES DU BIEN ET DIEU VOUS EN FERA

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L’abbé Weber fut vicaire à Mittelberg dans les années 1780. Un soir d'hiveril rencontra un pauvre enfant en guenilles, qui tremblait de froid. Le prêtrel'aborda et apprit qu'il était orphelin : le pauvre petit semblait bien malade.Le vicaire le recueillit, fit appeler un médecin, puis le confia à une charitablefamille, pour le soigner jusqu'à sa guérison.

Plus tard, il l’instruisit et le jeunegarçon devint un fervent ami duBon Dieu. L'année suivante,l'enfant fut à nouveau gravementmalade et peu de temps après, ilmourut dans une grande paix.

L'hiver revint... Un jour, levicaire fut appelé chez unmalade, dans un hameau àplusieurs kilomètres deMittelberg. Ce jour-là, la neigetombait si épaisse que vers lesoir il fut impossible à l'abbé deretrouver son chemin ; il s'égara,et tout à coup s'enfonça sous laglace d'un étang qu'une épaissecouche de neige l'avait empêchéde distinguer. Le prêtre avaitdéjà de l’eau jusqu'à la poitrine !Il se crut perdu. Mais au plus fort du danger, l'orphelin lui apparut et le priten souriant par la main. Après l'avoir dégagé de la glace, le garçon luiindiqua du doigt le chemin à suivre. Ensuite il disparut. Le lendemain l'abbéWeber retourna à l'étang, mais n'aperçut pas d'autres traces que les siennes ;il rentra chez lui en priant et en rendant grâces à Dieu pour cetteprovidentielle venue du Ciel !

Tiré du croisé belge, 2015

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LA MISÉRICORDE DE DIEU

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Ne jugeons pas les autres, ne désespérons pas des méchants, ni de nous-même. Jésus peut faire d’un larron un saint. Voici quelques exemples :

Notre-Seigneur à la Vénérable Benigna

« Je ne cherche que misères à consumer,imperfections à détruire, volontés faibles à fortifier.Je vais à la recherche de ceux que le mondeméprise, hait, abandonne et après les avoirconvertis par les industries de ma Miséricorde, j'enfais des chefs-d’œuvre de sainteté s'ilscorrespondent à ma Grâce. Ces âmes, monumentsvivants de ma divine Bonté, resplendiront commedes pierres précieuses et seront la couronne de maMiséricorde. »

Notre-Seigneur à sainte Mechtilde

« Viens voir le dernier des saints qui sont dans le Ciel, et alors tu pourrasavoir quelque connaissance de ma Bonté. »

Et voilà que se présente à la sainte un homme habillé de vert, avec descheveux crépus et d'une couleur bizarre, de petite taille, mais d'un visageextraordinairement beau et bien fait.

Qui es-tu ? demanda sainte Mechtilde.

« Sur la terre, j'étais un voleur et un malfaiteur et je n'ai jamais fait une bonneœuvre. »

Comment, alors, es-tu entré dans le Ciel ?

« Tout le mal que j'ai fait, je l'ai commis plutôt par habitude que parméchanceté, ne sachant mieux faire parce que mes parents m'avaient malélevé ; c'est pourquoi j'ai eu la Grâce du repentir sincère à la mort et obtenuMiséricorde de Dieu. J'ai passé cent ans en Purgatoire et maintenant par laseule et gratuite Bonté de Dieu, j'ai été amené dans ce lieu de Délices. »

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Et c'est ainsi que sainte Mechtilde connut, en cedernier habitant du Ciel, la prodigieuse Bonté deDieu. S'il opère de telles merveilles en celui quin'a rien fait de bien qu'un seul éclair de repentirsincère à la mort, que n'accomplit-Il pas dans lesâmes de bonne volonté ?

****Un autre fait s'est passé de nos jours.

Le soldat Rath, orphelin dès l'enfance, avait vécuabandonné et livré à ses passions qui étaientextrêmement fougueuses. Un jour, il ne putsupporter l'affront d'une punition qu'il trouvait injuste et, dans un accès decolère, il chargea son fusil et tira sur le sergent. A peine arrêté et interné, ilfut touché par la Grâce du Dieu de Miséricorde, qui lui montra la grandeurde son crime. Toute sa vie lui apparut comme un tissu d'abominations. Ildemanda un prêtre et se jeta à ses pieds en fondant en larmes :

« Mon père, lui dit-il après sa confession, demandez à la Très Sainte Viergeque je sois condamné et fusillé plutôt que de retourner à mes péchés. »

Le sergent n'avait été que légèrement blessé, mais le code pénal des arméesest formel et Rath fut condamné à mort. On le pressait de se défendre, dansl'espérance de faire commuer sa peine. Il répondit : « Non, je ne le ferai pas.En ce moment, j'espère que Dieu m'a pardonné. Si je vivais, je pourraisencore L'offenser. »

Le matin de l'exécution, il dit au prêtre : « Maintenant, je porte Jésus-Christen moi : comment pourrais-je craindre l'enfer ? Il ne pourrait jamais m'ymettre... » Il offrit sa vie pour réparer ses péchés, dans un acte de contritionparfaite.

Quand on lui eut bandé les yeux, il étendit les bras en croix, ainsi qu'il enavait manifesté le suprême désir et reçut la décharge de douze balles dans lapoitrine.

On parla beaucoup de cette mort parmi les soldats. L'un d'eux, qui n'avaitpas connu Rath, en fut particulièrement touché. C'était un de ces malheureux

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égarés par la passion, qui trouvent en eux-mêmes leur tyran et leur victime.Il déplorait ses faiblesses et, le soir, la pensée lui vint d'invoquer Rath :« Camarade, lui dit-il, je ne t'ai pas connu ; mais tu dois être avec le bonDieu ; prie pour moi afin que j'aie le courage de me vaincre ». Quelquesinstants après, il s'endormit.

Et, dans son sommeil, il vit s'approcher de lui un beau jeune homme. Il avaitla poitrine découverte et, sur cette poitrine, brillait une couronne de douzeplaies vermeilles. Ce jeune homme lui dit : « Tu m'as appelé à ton aide, voicice que je t'apporte. »

Et il l'enveloppa d'un manteau blanc comme la neige. Le soldat se réveillatout tremblant et tout couvert de sueur. Et il sentit intérieurement qu'il étaitdélivré de sa fatale passion. De ce jour, après une confession générale, ilcommença une vie remplie de vertus et qui ne s'est plus démentie.

Sainte Mechtilde vit Notre-Seigneur tenant en ses Mainscomme un cerceau de bois sec,auquel Il attachait de très bellesroses, en disant :

« Il n'y a point de pécheur dont lecœur soit si desséché qu'il ne puissereverdir sur l'heure s'il se repent. EtJ'incline aussitôt sur lui mon Cœuravec autant de douceur et declémence que s'il n'avait jamaispéché. »

Nous voyons par là aussi que laprison, les souffrances, même lamort ne sont pas des malheurs, maisdes grâces de la miséricorde deDieu.

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MIEUX QUE LES « ERNERGIE ET LES CHACRAS »LES ANGES GARDIENS

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Un fidèle du padre Pio avait oublié son réveil et voulait se lever à quatreheures du matin pour la messe de cinq heures. Il demanda donc à son AngeGardien :

« Faites en sorte que demain, à quatre heuresprécises, je sois réveillé ». Et aussitôt jem'endormis, raconte-t-il.

A un certain moment de la nuit, je sentis unedouleur persistante sur le côté. Je mepréoccupais d'identifier l'origine de ce mal sur lecôté. Peut-être était-il dû à une mauvaiseposition prise durant la nuit, pensai-je. Et je meretournais dans le lit. Mais malgré leschangements de position, le mal mystérieuxpersistait. Je fus donc obligé de me lever. C'est alors que je me rappelai lamesse. Aussitôt je m'assis sur le lit et allumai la lampe de la table de nuit :la montre marquait exactement quatre heures, pas une minute de plus ni demoins. Et le mal de côté, aussi curieux à dire, disparut comme parenchantement. C'est de cette façon, en le touchant sur le côté, qu’un angeréveilla saint Pierre, endormi dans la prison.

Je remerciai, ému, l'invisible personnage : convaincu plus que jamais de saconstante et réelle présence à mes côtés.

A San Giovanni Rotondo, parmi les pèlerins du padre Pio, j'ai voulu menerune enquête. Lorsque je demandais : « Croyez-vous à l'ange gardien ? », l'onm'a toujours répondu : « J'y crois puisque l'Église l'enseigne ».

Nous aurions tort d'ignorer ou de mettre en doute l'existence de l'angegardien. Chacun de nous a le sien. Ce n'est pas une « croyance pieuse »,inventée pour attendrir le cœur des fidèles, ou une trouvaille gentille etinnocente à l'usage des petits pour susciter leur sagesse. Comme le dit uneprière qui remonte au Moyen Age, un « ange de Dieu protège, éclaire,

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conseille et conduit » chaque homme, à qui il est assigné, de la naissance àsa mort, par la « Bonté suprême ». Voilà une vérité de foi, affirmée parl'Ecriture Sainte, par la tradition, par les saints, dont beaucoup d'entre euxont connu d'expérience ce compagnon céleste.

Exemples

C'est un ange, dans l'Ancien Testament, qui indique à Agar, femmed'Abraham, un puits où prendre l'eau nécessaire pour son fils Ismaël qui esten train de mourir de soif dans le désert. Ce sont encore deux anges, quiprotègent Lot et sa famille de la destruction de Sodome, corrompue etmaudite de Dieu. Lorsque Judith a coupé la tête d'Holopherne, elle renditgrâce à Dieu parce que son ange l'a protégée de toute souillure et lui a permisde quitter la ville, de séjourner dans le camp ennemi et d'en retourner.

De même, lorsque les jeunes Shadrak,Méshak et Abed Nego sont condamnés parle roi Nabuchodonosor à être brûlés vif dansune fournaise, pour avoir refusé d'adorerune statue d'or, ils échappent à une mortcertaine grâce à l'intervention miraculeused'un ange : « Les serviteurs du roi qui lesavaient jetés dans la fournaise ne cessaientd'alimenter le feu de naphte, de poix,

d'étoupe et de sarments, si bien que la flamme s'élevait de quarante-neufcoudées au-dessus de la fournaise. En s'étendant, elle brûla les chaldéens quise trouvaient autour de la fournaise. Mais l'ange du Seigneur descendit dansla fournaise auprès des jeunes ; il repoussa au dehors la flamme du feu et illeur souffla, au milieu de la fournaise, comme une fraîcheur de brise et derosée, si bien que le feu ne les toucha point et ne leur causa ni douleur niangoisse ».

Voici comment Tobie relate les innombrables et merveilleux services quenous rendent les anges : « Père, combien vais-je lui donner pour sesservices ? Il me ramène sain et sauf, il a soigné ma femme ; il rapporte avecmoi l'argent et enfin il t'a guéri ! Combien lui donner encore pour cela ? »De plus, l'archange avait évité au jeune garçon, le long du Tigre, d'être blessépar un poisson, qui « faillit lui avaler le pied ».

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Dans le Nouveau Testament, les allusions à l'ange gardien et à son rôleprotecteur de la personne qui lui est confiée, sont plus explicites et plusmanifestes. C'est un ange qui sauve saint Paul et 276 autres personnes d'undanger imminent de naufrage. A bord d'un navire, l'apôtre était conduit àRome pour y être jugé par César. On l'envoyait dans la capitale de l'empire.Dans l'affolement général, Paul est le seul à ne pas s'inquiéter et à ne pastrembler. Et lorsque toute espérance semble perdue, le voilà qui se lève, trèscalmement, au milieu des passagers, auxquels il adresse ces mots : « Je vousinvite à avoir bon courage, car aucun de vous n'y laissera la vie, le navireseul sera perdu. Cette nuit en effet m'est apparu unange du Dieu auquel j'appartiens et que je sers et ilm'a dit : « Sois sans crainte, Paul. Il faut que tucomparaisses devant César et voici que Dieut'accorde la vie de tous ceux qui naviguent avectoi ». Courage donc, mes amis ! Je me fie à Dieude ce qu'il en sera comme il m'a été dit ». Iléchouera à Malte et grâce à cela, il sera le premiermissionnaire !

Un autre passage des Actes nous apprend que lesJuifs furieux mirent la main sur les apôtres et lesjetèrent dans la prison publique. Mais, pendant lanuit, l'ange du Seigneur ouvrit les portes de laprison et, après les avoir conduits dehors, leur dit :« Allez annoncer hardiment au peuple dans leTemple tout ce qui concerne cette vie-là,l’éternelle ».

Les anges nous protègent dans chacun de nos pas.

Plus tard nous lisons : « Le roi Hérode mit la main sur quelques membresde l'Église pour les maltraiter. Il fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean.Voyant que c'était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. C'étaientles jours des Azymes. Il le fit saisir et jeter en prison, le donnant à garder àquatre escouades de quatre soldats ; il voulait le faire comparaître devant lepeuple après la Pâque. Tandis que Pierre était ainsi gardé en prison, la prièrede l'Église s'élevait pour lui vers Dieu sans relâche.

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Or la nuit même avant le jour où Hérode devait le faire comparaître, Pierreétait endormi entre deux soldats ; deux chaînes le liaient et, devant la porte,des sentinelles gardaient la prison. Soudain, l'ange du Seigneur survint et lecachot fut inondé de lumière. L'ange frappa Pierre au côté et le fit lever :« Debout ! Vite ! » dit-il. Et les chaînes lui tombèrent des mains. L'ange luidit alors : « Mets ta ceinture et chausse tes sandales » ; ce qu'il fit. Il lui ditencore : « Jette ton manteau sur tes épaules et suis-moi ». Pierre sortit et il

le suivait. Alors Pierre,revenant à lui, dit :« Maintenant je saisréellement que le Seigneur aenvoyé son ange et m'aarraché aux mains d'Hérode età tout ce qu'attendait le peupledes Juifs ».

Le fait que chacun de nous aitpersonnellement un AngeGardien a été clairementaffirmé par le Seigneur,lorsqu'il parle de ceux quiscandalisent l'un de cespetits : « car, je vous le dis,leurs Anges aux cieux setiennent constamment enprésence de mon Père qui estaux cieux ». L'on peut endéduire que, malgré ses

misères et parce qu'il est fils de Dieu, l'homme est grand. « Grande est ladignité des âmes, remarque saint Jérôme, si chacune d'elles dès sa naissance,dispose d'un ange, préposé à sa garde ».

« Auprès de chaque homme se trouve toujours un ange du Seigneur quil'éclaire, le garde et le protège de tout mal », dit Origène. Saint Thomas, àson tour, dit : « La garde angélique est en quelque sorte un élargissement etune concrétisation de la Providence divine. Or, puisque à celle-ci, aucunecréature ne peut échapper, toutes sont donc placées sous la protection desanges ».

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SAINT POLYCARPE

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Autour de l'an 70 après Jésus-Christ, vivait à Smyrne une pieuse et noblefemme, du nom de Callista. Elle eut un jour l'apparition d'un ange duSeigneur qui l'exhorta à se rendre en un certain endroit de la ville, où elleaurait trouvé un enfant d'esclave, tenu par deux personnes : « Rachète-le, luidit l'envoyé de Dieu, tu le garderas auprès de toi et tu auras soin de l'instruiredans la foi du Christ ».

La matrone fit comme il lui avait été ordonné. Deretour chez elle, le petit ne la déçut point. Ilgrandit en piété, bonté et charité. Alors qu'il étaitjeune garçon, elle dut s'absenter de Smyrne et luiconfia la garde de la maison. Le gamin en profitapour porter secours aux pauvres, mais avec unegénérosité telle qu'en peu de temps il épuisa toutesles provisions dont la maison abondait. Lesserviteurs, à qui cet élan de charité avait paruexagéré, en informèrent la patronne, dès sonretour. Aussitôt celle-ci se rendit auprès del'adolescent. Pour toute réponse, le garçon se hâtavers le garde-manger. La matrone l'y rejoint aussitôt : les vases regorgeaientde vin et d'huile, les sacs débordaient de grains, comme si les provisionsn'avaient jamais été touchées. Que s'était-il donc passé ? Dès qu'il était entrédans le garde-manger qui était vide, le jeune homme était tombé à genouxet s'était mis à prier avec ferveur : « O Père céleste, vous qui avez rempli defarine le vase et d'huile le pichet de la veuve de Sarepta renouvelez par votreange le miracle d'alors ». Sa foi et sa ferveur à l'égard des pauvres avaientété récompensées. « Voilà, ajouta le jeune homme à l'intention de Callista,que par l'entremise de mon ange, le Seigneur te restitue toute chose, pourque tu puisses de nouveau en donner aux malheureux ».

Le jeune homme s'appelait Polycarpe et devint l'un des disciples préférés del'évangéliste saint Jean, qui le consacra évêque de Smyrne. Homme dévot etactif, d'une pureté de conduite et d'une charité telles qu'il entretint un rapportsensible avec les esprits angéliques et termina son existence par un martyredes plus édifiants.

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On raconte, à son sujet, un autre épisoded'intervention angélique, à la foismouvementé et impressionnant.

Dès sa nomination d'évêque saint Polycarpese mit en route vers le siège épiscopal deSmyrne. Il était accompagné par un jeune dunom de Camério. En route, surpris par la nuit,ils durent faire halte dans une auberge. Peuavant minuit, alors que tous deux dormaient,saint Polycarpe fut réveillé par une voix quilui enjoignit : « Fuis de cette maison, car elleva bientôt s'écrouler ! ». Le saint sauta

aussitôt du lit, apeuré et courut vers son compagnon. Camério, écrasé desommeil et de fatigue, ne prit pas au sérieux l'appel alarmé de l'évêque, iltergiversait, bien décidé à ne pas quitter son lit. Pourquoi s’affoler ? Pensait-il. Habitué qu'était Polycarpe à passer des nuits blanches pour prier, voilàque maintenant ce dernier voulait aussi empêcher les autres de dormir ! Saisipar le doute, le saint évêque voulut reprendre le chemin de sa chambre. Maisvoilà que la voix se refit entendre. Il fallait quitter la maison sans plus tarder.« L'auberge va s'écrouler ! », cria Polycarpe ; se précipitant à nouveau chezCamério. « J’ai pleinement confiance en Dieu, répliqua très calme le jeunehomme et je suis sûr que la maison ne s'effondrera pas tant qu'à l'intérieur ily aura Polycarpe. Le Seigneur nous veut indemnes et c'est pourquoi il envoieson ange ». A ce moment l'ange se rendit visible à tous deux et les exhortaune dernière fois à fuir. Cette fois Camério ne se fit pas prier et fut plusrapide que l'évêque pour quitter les lieux. Dès qu'ils furent dehors, unénorme fracas s'éleva dans leur dos. Ils se retournèrent, effrayés, pour voirce que c'était : l'auberge n'était plus qu'un amas de ruines encore fumantes.

Lorsque le Seigneur désire récompenser une créature qui le sert fidèlementet qui, dans un détachement parfait de ce monde et par un amour débordantenvers Lui et le prochain, s'est rendu semblable aux anges du paradis, il luiaccorde le privilège de voir les anges, de goûter leur présence de façonsensible et de bénéficier de leur secours.

Alors faisons comme saint Polycarpe, soyons plein de charité et prions notreAnge Gardien. Et les secours viendront !

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PUISSANCE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE

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Cette médaille que la Sainte Vierge Marie elle-même a demandé de fairedistribuer, est vraiment « miraculeuse ».

En 1834, un capitaine estparalysé et gravement malade. Ila 34 ans. Mais il refuse de parlerde religion, encore moins de sepréparer à mourir par une bonneconfession. Les sœurs infirmièresprient, sont le plus gentilpossible, rien à faire.

L'idée leur vient de lui donner lamédaille, il accepte avecremerciements, mais ne la metpas sur lui, mais à côté du lit. Il vamourir.

Le prêtre revient une dernièrefois, mais le sang se glace dansses veines, car il entend sesparoles de désespoir : « Laissez-moi tranquille. Demain, je seraimort et tout sera fini ». Il necroyait même plus que son âmeallait partir pour une vie éternelle heureuse ou malheureuse. Les sœursredoublent leurs prières à Notre-Dame. La Sainte Vierge, Reine des Cœurs,changea le sien.

Le soir, il dit à la sœur : « Je suis désolé d'avoir si mal reçu le prêtre. Dites-lui que je regrette et qu'il vienne ». Il était converti, il se confesse et avantde mourir déclare : « Je suis on ne peut plus content. Je meurs dans lareligion de mes pères, que j'aime et vénère. Je demande pardon de n'avoirpas toujours montré publiquement que j'étais catholique ».

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Chers amis portez cette médaille, distribuez-la, demandez-les moigratuitement et ensuite priez Notre-Dame avec confiance. J'ai faitl'expérience que seule la prière obtient la grâce de la conversion.

Saint Maximilien

Si Dieu exauce ceux qui le prient, pourquoi invoquons-nous aussila Sainte Vierge, les Anges et les Saints ?

Nous invoquons aussi la Sainte Vierge, lesAnges et les Saints, afin que, agréables auSeigneur et miséricordieux envers nous, ilsnous aident, dans nos demandes, par leurpuissante intercession.

Pourquoi les Anges, les Saints et laSainte Vierge sont-ils de puissantsintercesseurs auprès de Dieu ?

Les Anges et les Saints sont de puissantsintercesseurs auprès de Dieu parce qu'ils sontses fidèles serviteurs et même ses amis deprédilection ; la Sainte Vierge est toutepuissante parce qu'elle est Mère de Dieu etpleine de grâce ; c'est pourquoi nousl'invoquons si fréquemment, d'autant plus queJésus-Christ nous l'a donnée pour Mère.

Invoquer la Sainte Vierge et les saints, n'est-ce pas montrer,semble-t-il, un manque de confiance en Jésus-Christ, l'uniqueMédiateur, comme si ses mérites ne suffisaient pas de ses méritespour obtenir les grâces ?

Invoquer la Sainte Vierge et les Saints ce n'est pas manquer de confiance enJésus-Christ, l'unique Médiateur, mais c'est montrer, au contraire, une foiplus entière en ses mérites, si grands et si efficaces, que par eux et par euxseuls la Sainte Vierge et les Saints ont la grâce, les mérites et la puissanced'intercession.

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LE DÉBUT DE JOURNÉE D’UN SAINT____________________________ _____________________________

Saint Jean Bosco, 1815-1888

Lever à 4 heures 30 ! « Je nedormirai que cinq heures parnuit ». C'était une de sesrésolutions au jour de sonordination. Puis Jean Bosco faitson travail le plus important,celui qui va faire réussir toutautre travail : il prie ! Il adoreet remercie, il interroge, s'offre,demande, écoute... Il se remplitdu Dieu qu'il doit donner lereste de la journée. Combien detemps ? Une heure ! Y a-t-ilencore un enfant qui a uneexcuse pour ne pas faire saprière du matin au moins deuxminutes ? Puis Jean Boscoécrit : il a écrit beaucoup delivres, des vies de saints, sessonges prophétiques. 7 heures30, don Bosco se met auconfessionnal : parfois lesenfants sont des centaines,mais cela va vite car ils parlent franchement à leur bon père, et le saint litdans les âmes, il leur donne le bon conseil dont ils ont besoin. Puis il célèbrele saint sacrifice de la messe : il oublie la terre, tout plongé en Dieu et devantle sacrifice de Notre-Seigneur renouvelé sur l'autel, il adore, supplie pour« toutes ses brebis » et pour toutes les âmes, en se rappelant sa devise :« Mon Dieu, donnez-moi les âmes, vous pouvez prendre tout le reste ». Puisà 9 heures c'est la récréation des enfants de l'école.

Dès que don Bosco arrive, tous les jeux s'arrêtent, on se précipite sur lui,pour lui baiser la main, lui parler, être près de lui. Le saint en profite pourdire quelques paroles à l'un ou l'autre pour encourager, corriger. Par exemple

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un jour il dit à un grand élève « N'es-tu pas malade ? » « Pas du tout, donBosco ! » « Mais si, tu sembles tout vert. » « Je me sens bien » « Je te disque tu es tout vert. » et don Bosco s'éloigne. Les autres enfants n'ont rienremarqué, mais le « vert » réfléchit et comprend que don Bosco parlait deson âme malade à cause d'un péché grave : alors il sera bientôt attiré par labonté du saint dans le confessionnal et il retrouvera la santé de l'âme et lajoie.

Qu'est-ce que l'Ordre ?

L'Ordre est un sacrement qui donne lepouvoir d'accomplir les actions sacréesconcernant l'Eucharistie et le salut desâmes ; il imprime le caractère deministre de Dieu.

La dignité du Sacerdoce est-ellegrande ?

La dignité du Sacerdoce est trèsgrande, car elle a pouvoir sur le Corpsréel de Jésus-Christ, qu'il rend présentdans l'Eucharistie et sur son Corpsmystique, l'Eglise, qu'il gouverne,ayant la mission sublime de conduireles hommes à la sainteté et à la viebienheureuse.

Quels devoirs ont les fidèles à l'égard de ceux qui sont appelés auxOrdres ?

Les fidèles ont le devoir de laisser à leurs fils et à tous ceux qui sont de leurdépendance la pleine liberté de suivre leur vocation ; ils doivent en outredemander à Dieu des pasteurs et des ministres bons, jeûner dans ce but auxQuatre-Temps ; vénérer enfin les ordonnés comme des personnesconsacrées à Dieu.

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LES VERTUS DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE____________________________ _____________________________

Voici un texte magnifique de saint Ambroise :

« Représentons-nous laconduite de Mariecomme un tableau oùbrillent la charité danstout son éclat et la vertudans toute sa perfection.Elle était vierge de corpset d'esprit, humble decœur, grave dans sesdiscours, prudente dansses résolutions, sagedans ses paroles, verséedans les saintesÉcritures. Elle plaçait saconfiance, non dans lavanité des richesses,mais dans la prière despauvres ; elle étaitappliquée au travail,réservée dans sonlangage. Elle prenaitDieu et non pas l'homme, pour juge de ses pensées ; bienveillante pour tous,elle n'offensait personne, rendait honneur à ses supérieurs et ne portait pointenvie à ses égaux. Elle fuyait la vantardise, suivait la raison et chérissait lavertu. Quand est-ce que par le moindre signe, elle a contristé ses parents,dédaigné les petits, insulté les faibles, repoussé les pauvres ? Il n'y avait riende curieux dans ses yeux, rien d'excessif dans ses paroles, rien de déplacédans ses actes : son geste n'était point brusque, sa démarche n'était pointmolle, sa voix n'était point précipitée ; en un mot, tout son extérieur reflétaitla beauté de son âme comme un miroir de sainteté ; car Marie fut si parfaite,que sa vie peut servir de modèle à tous les hommes. Si donc nous désironspartager sa récompense, tâchons d'imiter son exemple.

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SAINTE LYDWINE (suite)____________________________ _____________________________

Après qu’elle futentrée dans cette voiede la substitutionmystique et qu’elle sefut offerte pourréparer les péchés dumonde, Jésus pritpossession de soncœur. Plus ellesouffrit et plus elle futsatisfaite et plus ellevoulut souffrir ; ellesavait qu’elle n’étaitplus seule maintenant,

que ses tortures avaient un but, qu’elles aidaient l’Église, les vivants et lesmorts.

Et cependant ses maladies continuaient à la martyriser. Son ventre avait finipar éclater. Il fallait lui appliquer un coussin de laine pour compresser lesentrailles ; bientôt, quand on voulut la bouger, afin de changer les draps deson lit, on dut lui lier solidement les membres avec des serviettes et desnappes, car autrement son corps se serait disloqué et scindé en morceaux,entre les mains des assistants.

Par un miracle évidemment destiné à certifier l’origine surnaturelle de cesmaux, Lydwine ne mangeait plus ou si peu ! En trente ans, elle ne goûta pasà plus d’aliments qu’une personne valide n’en ingère d’habitude en troisjours.

Très souvent, comme l’eau de source était à Schiedam assez chère, on luidonnait, faute d’argent pour en acheter, de l’eau de la Meuse ; elle étaitsuivant le flux ou le reflux de la mer dans laquelle elle se jette, près de laville, salée ou douce ; mais elle préférait qu’on la puisât, au moment du flux,alors qu’elle était amère et saumâtre, parce qu’elle se changeait alors pourelle en la plus savoureuse des boissons.

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Insomnie

Le sommeil qui était déjà rare disparut complètement ; et ce furent des nuitsqui n’en finissaient plus, des nuits implacables, oùelle demeurait, immobile, sur un dos dont le dermeétait à vif.

On lui donna les plus cruelles humiliations et les plusbasses injures. Toute la ville était au courant de ce cassingulier d’une jeune fille qui, sans s’alimenter etdormir, ne mourait point. Le bruit de cette merveilles’était répandu au loin ; elle semblait invraisemblableà beaucoup de gens. Ils ignoraient que de nombreuxfaits de ce genre avaient été relevés dans la vie desaints qui furent les prédécesseurs ou lescontemporains de Lydwine ; aussi arrivèrent-ils chezelle et elle fut explorée sans relâche et soumise à unecuriosité de tous les instants. Mais la plupart neregardaient qu’avec dégoût cette tête fendue, du frontau nez, ce corps dont les chairs en fuite avaient dûêtre comprimées, ainsi que celles des momies, pardes bandelettes !

Signe de contradiction

Ils l’accusaient de supercherie. Elle devait manger, lorsqu’elle était seule etdevait boire, la nuit. Ils la harcelèrent de questions, préparèrent des amorces,tâchèrent de l’amener à se contredire. A tous ces interrogatoires, ellerépondait simplement :

« Je ne vous comprends pas ; vous croyez qu’il est impossible de vivresans le secours d’aucun mets, mais Dieu est bien maître, je présume,d’agir tel qu’il l’entend ; vous m’affirmez que mes maladies auraient dûme tuer, mais elles ne me tueront que lorsque le Seigneur le voudra ». Etelle ajoutait pour ceux qui s’apitoyaient hypocritement sur son sort : « Jene suis pas à plaindre, je suis heureuse ainsi et s’il me suffisait de réciterun ave Maria pour être guérie, je ne le réciterais pas. »

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D’autres allaient plus loin encore et brutalement l’injuriaient, criant : « Nevous y trompez pas, ma belle, nous ne sommes point votre dupe ! Vousfaites semblant de vivre sans aliment et vous vous nourrissez en cachette ;vous êtes une hypocrite et une fourbe ».

Et Lydwine un peu surprise de cet acharnement, leur demandait quel intérêtelle pouvait bien avoir à mentir de la sorte, car enfin, disait-elle, mangern’est pas un péché et ne pas manger n’est point un acte glorieux, que jesache.

Embarrassés par le bon sens de ses répliques, ils changeaient alors le modede leurs attaques et ils lui reprochaient d’être une possédée ; le démon étaitseul capable d’opérer de tels prestiges ; et ses simagrées n’étaient que laconséquence d’un pacte ; rares furent ceux qui ne la crurent ni charlatane,ni sorcière, mais qui comprirent ce qu’elle était en réalité, une victime,broyée dans le mortier de Dieu, une image de l’Église souffrante.

Peu à peu, pourtant, la vérité s’imposa. Les chefspolitiques de Schiedam résolurent d’en avoir le cœurnet ; ils assujettirent Lydwine, pendant des mois, àune surveillance incessante et ils durent bienreconnaître qu’elle était une sainte dont l’existenceabsolument anormale ne pouvait s’expliquer que parun dessein particulier du ciel ; et ils le promulguèrentdans un procès-verbal qu’ils scellèrent du sceau de lacité. La privation de toute nourriture et le manque desommeil, l’état du corps mué en un amas répugnant

de bribes et amputé d’une partie de ses entrailles alors que l’autre fourmillaitde parasites et répandait cependant une bonne odeur, bref tous les détailsque nous avons énumérés portent à l’évidence.

Mort de sa maman

Jusqu’alors, c’était surtout sa mère qui l’avait soignée, mais Pétronilletomba malade, à son tour ; elle était usée par l’âge et les soucis d’uneexistence toujours en alerte pour joindre, dans son pauvre ménage, les deuxbouts. Les fatigues que lui imposèrent les infirmités de Lydwine et lechagrin qu’elle ressentit à la voir inculpée de mensonges et injuriée jusquedans son lit l’achevèrent. Elle se coucha et ne se releva plus ; elle conserva

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sa connaissance et, comprenant qu’elle allait mourir, elle trembla ; elle serappela des coquetteries de jeunesse, des heures oisives ou mal employées ;peut-être se reprocha-t-elle aussi d’avoir trop brusqué sa fille ; toujours est-il qu’elle lui confessa ses transes et la pria d’obtenir du Sauveur son pardon.

Lydwine, qui pleurait à chaudes larmes, en l’écoutant, la consola de sonmieux et lui promit de la gratifier, autant que cela dépendrait d’elle, desmérites acquis par ses longues souffrances ; elle y mit cette seule conditionque la mourante se résignerait à quitter la vie et s’abandonnerait en touteconfiance à l’indulgente tendresse du Juge.

Pétronille, qui savait de quelles quantités de grâces sonenfant était pourvue, se rassura et s’éteignit en paix ;mais Lydwine, persuadée qu’elle ne possédait plus rienpuisqu’elle avait tout cédé à sa mère, se hâta de remédierà sa pauvreté. Elle vendit les meubles et les vêtementsdont elle pouvait se passer et en distribua l’argent auxpauvres ; puis elle s’avisa que son lit était trop doux etelle s’en débarrassa au profit de son neveu et de sa niècequi s’installèrent, en qualité de gardes malades, auprèsd’elle. Elle commanda ensuite que l’on étendît, sur le solhumide de la chambre, une planche et qu’on la recouvrîtde paille ; et cette paille qui bientôt se convertit en un abominable fumierfut désormais sa seule couche ; mais il fallut l’y transporter et, malgré lesprécautions dont on usa, ce fut horrible. On dut la ficeler pour qu’elle ne seséparât point et, en la soulevant, l’on ne put faire autrement que d’arracherles chairs collées au drap.

Elle estima que ce n’était pas encore assez et elle se procura, afin de râperla peau de ses reins à vif, une ceinture en crins de cheval qu’elle ne retiraplus.

Elle avait alors vingt-huit ans ; l’hiver commençait, un hiver si long et sirigoureux que les vieillards ne se souvenaient pas d’en avoir jamais enduréun pareil. Dans les fleuves gelés, tous les poissons périrent. Or, cette saison,elle la vécut dans une pièce sans jour et sans air, privée de feu, vêtuesimplement d’une de ces petites chemises de laine que tissaient pour elle lessœurs du tiers-ordre de Saint-François, à Schiedam et enveloppée d’une fine

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couverture, alors que ses blessures et son hydropisie la rendaient, plusqu’une autre, sensible au froid.

Elle pleurait, la nuit, des larmes de sang qui se coagulaient sur ses joues et,le matin, il fallait détacher de son visage, ces stalactites sanglantes. Quantau reste du corps, il était quasi paralysé et ses pieds étaient si raides qu’ondevait les frotter et les enrouler de linges chauds pour les ranimer.

Charitable franciscain

Elle continuait cependant de vivre dans cet état pireque la mort ; et il n’y avait presque jamais un sou à lamaison ! Les quelques personnes charitables quil’avaient jusqu’alors aidée ne songeaient plus à lasecourir ; elle en était réduite à ne même plus avoir delinge pour panser ses plaies ; elle serait littéralementmorte de misère et de froid, si un franciscain du nomde Werembold, n’était venu la visiter.

Ils se connaissaient, l’un et l’autre, par une visionqu’ils avaient eue, à la même heure, le même jour, alors que l’on célébraitla fête de l’Annonciation ; et, depuis ce moment, ce religieux, qui était unvéritable saint, désirait la voir de ses propres yeux.

Il entreprit, à cet effet, le voyage ; il la trouva dans une telle détresse qu’ilfondit en larmes, sans pouvoir parler ; il donna ce qu’il possédait : trentesous, afin qu’on lui achetât au moins une paire de draps et, indigné par ladureté de cœur des habitants de Schiedam, il monta en chaire et les secourade telle sorte que plusieurs personnes, dont le zèle pour cette œuvre demiséricorde s’était affaibli, se repentirent.

Et il fit plus que de lui assurer pour quelque temps le nécessaire, le braveWerembold, il paracheva les leçons de Jan Pot et l’aiguilla, à son tour, surles voies mystiques. Il était un habile stratège des combats divins ; il savaitcombien la souffrance est un puissant engrais pour la flore de l’âme et iladmirait l’amoureuse astuce du bienfaisant « Tortionnaire » qui s’arrangeaittoujours de façon à ce que les douleurs, dont il ne pouvait différer l’envoi,se changeassent, sans tarder, en joies. (à suivre)

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NOTRE SEIGNEURÀ SAINTE CATHERINE DE SIENNE

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Je vous conjure de M'adresser des prières pour les pauvres pécheurs que J'aisi chèrement rachetés et dont Je désire si fort la conversion. Invoquez maMiséricorde en présentant devant Moi l'univers entier. Vous devez Merendre service par ce moyen en Me priant ainsi :

Ô Trinité Éternelle ! Je dépose surtous les autels du monde où l'oncélèbre la Messe à cette heure et oùon la célébrera nuit et jour jusqu'à lafin des temps, et principalement surles autels où j'assistepersonnellement à l'adorableSacrifice, je dépose l'univers entier.Je le présente à votre inépuisableMiséricorde, afin que, par lesMérites infinis de l'Immolation deNotre-Seigneur Jésus-Christ, lespécheurs de cet univers sur lesquelstombera jusqu'à la fin du monde leSang divin, reçoivent par la Vertu dece précieux Sang, des Grâcespuissantes de conversion et depersévérance.

Et je désire, ô très Sainte et trèsClémente Trinité, renouveler cetteprésentation de tous les pécheurs del'univers à votre divine Miséricordesur tous les autels où l'on célébrera laMesse jusqu'à la fin des temps. Je désire la renouveler, et je la renouvelleautant qu'il est en moi, autant de millions de fois à chaque battement de moncœur, à chacune de mes respirations, à chaque seconde qui s'écoulera jusqu'àla fin du monde, qu'il y a de gouttes d'eau dans l'univers, d'atomes dans l'air,de feuilles dans les forêts, de brins d'herbe dans les champs, d'êtres vivantsdans la Création et d'astres dans l'espace.

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Nouveau film DVD :un documentaire très

émouvant sur

Les trois secrets deFatima

Montage professionnel avec des extraits de

films, reportages et photos. Durée 2 h 20’

Prix : 17 euros franco de port

Un film en cinq parties

1. — Les apparitions de l'Ange et de Notre-

Dame (1917-1925-1929)

2. — La vie héroïque des 3 enfants de Fatima

3. — Le 3ème Secret se réalise sous nosyeux.

4. — Comment Notre-Dame (de 1917 jusqu'à

aujourd'hui) a protégé les pays qui ont obéi à ses

demandes.

5. — Les châtiments arrivés pour ceux qui n'ont pas

voulu obéir, y compris les attentats du 13 novembre,

et ce que nous devons faire maintenant.

« PERSONNE NE FAIT CAS DU MESSAGE » dit Lucia

«Mon Cœur Immaculé sera votre refuge et le chemin qui vous

conduira jusqu’à Dieu. » Notre Dame de Fatima

Commander à :M. l’abbé Stéphane GRENON ( chèque en son nom )

BP 111 Route du Raffort 141908 RIDDES (CH)

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