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Palamède n°18 – janvier 2013 3 SOMMAIRE Éditorial Pas encore d'apocalypse ............................................................................... 4 Frédéric DEWEZ Suggestion pédagogique Un drôle d'oiseau............................................................................................ 5 Frédéric DEWEZ Fables imagées .............................................................................................. 9 Stéphanie GROULARD - Delphine VERBAUWHEDE Petit prologue illustré .................................................................................. 13 Stéphanie GROULARD Du latin dans les sceaux et devises des États-Unis .................................. 17 Catherine JENARD Le saviez-vous ? – Étymologie Pour en venir aux SUFFIXES… .................................................................... 23 Marie-Ève DUQUENNE Bibliographie ................................................................................................ 27 Catherine JENARD Un parfum de Grèce Αμυγδαλωτά ............................................................................................. 31 Marie-Bernadette MARS Ad Valvas...................................................................................................... 32

SOMMAIRE - itinera.fltr.ucl.ac.beitinera.fltr.ucl.ac.be/palamede/numeros/palamede_18.pdf · Palamède n°18 – janvier 2013 5 Suggestion pédagogique Un drôle d'oiseau Pline l'Ancien

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  • Palamde n18 janvier 2013 3

    SOMMAIRE

    ditorial

    Pas encore d'apocalypse ............................................................................... 4 Frdric DEWEZ

    Suggestion pdagogique

    Un drle d'oiseau ............................................................................................ 5 Frdric DEWEZ

    Fables images .............................................................................................. 9 Stphanie GROULARD - Delphine VERBAUWHEDE

    Petit prologue illustr .................................................................................. 13 Stphanie GROULARD

    Du latin dans les sceaux et devises des tats-Unis .................................. 17 Catherine JENARD

    Le saviez-vous ? tymologie

    Pour en venir aux SUFFIXES .................................................................... 23 Marie-ve DUQUENNE

    Bibliographie ................................................................................................ 27 Catherine JENARD

    Un parfum de Grce

    ............................................................................................. 31 Marie-Bernadette MARS

    Ad Valvas ...................................................................................................... 32

  • Palamde n18 janvier 2013 4

    ditorial

    Pas encore dapocalypse

    Non, elle n'a pas eu lieu. Et mme si personne

    n'y croyait vraiment, chacun, secrtement, se

    rjouit de ce que la fin du monde soit postpose

    sine die ou tout le moins jusqu' la rsurgence

    d'une nouvelle thorie apocalyptique. De tout

    temps, les hommes ont redout l'Armageddon.

    Pourtant, le temps s'coule et se rpte ; les

    cycles se superposent et se succdent les uns

    aux autres, chacun d'eux vhiculant ses propres

    influences. Il est clair que les crits et thories

    apocalyptiques sont les tmoins littraires d'une

    socit en crise, qui refltent les souffrances

    d'une humanit en perdition, la recherche d'un

    nouveau sens donner sa trajectoire. Ils

    engendrent des peurs draisonnes sur la

    condamnation de l'homme disparaitre.

    Comme l'crivait Jean-Louis Voisin1 pour la revue

    Historia, dans son numro de dcembre, il est

    inluctable que nous disparaissions, mais nous

    ne pouvons prvoir si nous laisserons ou non une

    descendance, tant il est vrai que le caractre

    cosmopolite de l'tre humain et la courbe dmo-

    graphique laissent penser qu'il n'est pas en

    voie d'extinction.

    Pour ric Beauffetaut2, l'homme est soumis aux

    ncessits biologiques, mme si la culture, sa

    plus grande conqute, a pris une importance

    norme, et il est un fait indniable qu'on ne peut

    ngliger : le soleil, devenu une "gante rouge" et

    suivant en cela les rgles de l'volution stellaire,

    empchera toute vie sur terre mais dans des

    milliards d'annes.

    Mettons profit ce dlai confortable pour imagi-

    ner que, comme le croyaient les Anciens,

    l'homme est l'expression d'une vrit cosmique,

    entre Homo Astrologus, qui prophtise en suivant

    les rgles les plus bizarres, Homo Mathematicus,

    qui calcule mouvements et degrs, et Homo Ura-

    noscopus, qui lve la tte vers le ciel grce

    cette posture unique qui lui a t donne par la

    nature et qui le rend diffrent des autres tres

    vivants. Il deviendrait alors Homo Cosmicus, v-

    ritable omphalos souverain et relais pour l'avenir

    de sa race, pleinement accompli et en quilibre.

    Il accderait enfin au centre d'un nouvel univers,

    au-del d'un espace statique et limit, autour

    d'axes cosmiques et universels qui le transcen-

    deraient.

    Que 2013 vous remplisse de joie, de bonheur et

    de paix !

    Excellente anne toutes et tous !

    Frdric DEWEZ

    Conseiller pdagogique

    Responsable du secteur Langues anciennes

    1 J. L. Voisin est docteur en palontologie humaine au

    Museum d'Histoire Naturelle. 2 E. Beauffetaut est directeur au CNRS.

  • Palamde n18 janvier 2013 5

    Suggestion pdagogique

    Un drle d'oiseau

    Pline l'Ancien est un auteur trs peu abord

    dans nos classes, mais certains de ses textes

    peuvent faire l'objet d'un exercice trs enri-

    chissant de rflexion.

    Cet exercice pourrait consister d'une part

    faire identifier par les lves les deux animaux

    dcrits dans l'extrait prsent ici, et d'autre part

    les faire rflchir la dmarche scientifique de

    Pline.

    Je vous propose un extrait du livre VIII (chapitre 37).

    Pline y dcrit le comportement d'un oiseau appel

    trochilos1.

    Hunc saturum cibo piscium et semper esculento ore in litore somno datum parua auis, quae trochilos

    ibi uocatur, rex auium in Italia, inuitat ad hiandum pabuli sui gratia, os primum eius adsultim

    repurgans, mox dentes et intus fauces quoque ad hanc scabendi dulcedinem quam maxime hiantes,

    in qua uoluptate somno pressum conspicatus ichneumon, per easdem fauces ut telum aliquod

    inmissus, erodit aluum.

    Rassasi de poisson et la gueule toujours pleine de dbris, il se livre au sommeil sur le rivage ; l, un

    petit oiseau qu'on appelle en gypte trochilos, et roitelet en Italie, l'invite ouvrir la gueule pour y

    chercher la nourriture, nettoyant d'abord le dehors de la gueule en sautillant, puis les dents, et le

    gosier mme, que le crocodile, chatouill agrablement, dilate autant qu'il peut : l'ichneumon, le

    voyant accabl par le sommeil au milieu de ce chatouillement, s'lance comme un trait dans son

    gosier, et lui ronge le ventre.

    texte et traduction :

    http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concordances/pline_hist_nat_08/ligne05.cfm?numligne=38&mot=trochilos)

    Hrodote dcrit aussi le mme oiseau :

    ... , ,

    [5]

    ( ),

    .

    Toutes les btes, tous les oiseaux le fuient ; il n'est en paix qu'avec le trochilus, cause des services

    qu'il en reoit. Lorsque le crocodile se repose sur terre au sortir de l'eau, il a coutume de se tourner

    presque toujours vers le ct d'o souffle le zphyr, et de tenir la gueule ouverte : le trochilus, entrant

    alors dans sa gueule, y mange les sangsues ; et le crocodile prend tant de plaisir se sentir soulag,

    qu'il ne lui fait point de mal. texte et traduction :

    http://remacle.org/bloodwolf/historiens/herodote/euterpe.htm

    Mais qu'est donc le trochilos ?

    Pline nous dit qu'il s'agit du rex auium que l'on

    pourrait assimiler au roitelet. Le roitelet hupp

    (regulus regulus) est un des plus petits oiseaux

    d'Europe avec une taille de 9 cm environ et un

    poids de 4 7 grammes. Le bec est noir, fin et

    pointu. Les pattes brun clair ont des doigts puis-

    sants permettant l'oiseau de se tenir la tte en

    bas quand il se nourrit. Le plumage est jaune-vert

    dans sa partie suprieure, les ailes plus noirtres

    ont deux raies blanches ; le mle a une calotte

    jaune et orange en son centre, borde d'un trait

    noir, celle de la femelle est jaune pur. Les

    plumes de la tte forment un diadme qui a

    donn son nom au roitelet2.

  • Palamde n18 janvier 2013 6

    Il sera intressant de faire

    faire le rapprochement

    entre le nom binominal, le

    nom franais de l'oiseau

    et la dfinition qu'en

    donne Pline au livre X : rex

    appellatur auium.

    Pour faire dcouvrir cet

    oiseau aux lves, vous

    pouvez leur suggrer

    une recherche sur un

    moteur tel que Google

    avec ces deux mots

    cls : crocodile +

    oiseau.

    Une piste explorer avec la

    classe et en collaboration

    avec le professeur de

    sciences : la symbiose. Pour

    la symbiose crocodile du Nil

    et Pluvian, voir http://www.

    futura-sciences.com/fr/defini

    tion/t/zoologie-2/d/crocodile-

    du-nil_7854/.

    Mais compte tenu de la description qu'il fait des coutumes alimentaires de l'oiseau, il pourrait s'agir

    d'un Pluvian Fluviatile ou Pluvian d'gypte ou encore Pluvian du Nil (Pluvianus aegyptius).

    Pline fait galement rfrence lichneumon qui

    est en ralit lHerpestes ichneumon, appel

    aussi rat des pharaons .

    La mangouste ichneumon est une espce de

    carnivore qui a pratiquement disparu d'gypte,

    mais qui est encore bien prsente en amont de

    la valle du Nil et au Soudan. Elle est reconnue

    depuis l'Antiquit comme animal destructeur de

    serpents.

    Dans la mythologie gyptienne, R prend la forme d'un ichneumon quand il

    combat le serpent Apopis. De nombreuses cits gyptiennes avaient tabli un

    culte de l'ichneumon : citons Hliopolis, Bouto, Sas, ou encore Hraklopolis

    o de nombreuses momies de l'animal ont t retrouves.

    Figure 2 Herpestes ichneumon debout,

    coiff de l'urus et du disque solaire.

    Bronze, poque ptolmaque (auteur : Rama)

    Figure 1 Regulus Regulus (auteur : Cj

    Hughson from Shetland) Creative

    Commons

  • Palamde n18 janvier 2013 7

    Une fois que vos lves,

    au terme de leurs re-

    cherches, auront identi-

    fi l'ichneumon et ralis

    une courte synthse sur

    cet animal, ils pourront

    rflchir au caractre

    insolite de la description

    que Pline en fait.

    Ce texte peut faire

    l'objet d'une tche

    d'valuation de la C1

    et tre mis en paral-

    lle avec la mo-

    saque de la maison

    du Faune.

    La mangouste est donc bien connue pour sa capacit combattre des serpents venimeux3. Voici ce

    qu'en dit Pline :

    [8,36] notum est animal hac gloria maxime, in eadem natum Aegypto. Mergit se limo saepius

    siccatque sole, mox ubi pluribus eodem modo se coriis loricauit, in dimicationem pergit. In ea caudam

    attollens ictus inritos auersus excipit, donec obliquo capite speculatus inuadat in fauces. Nec hoc

    contentus aliud haud mitius debellat animal.

    [8,36] (1) C'est l sa gloire celui-ci, n aussi en gypte. Il se roule dans le limon et se sche au soleil

    ; puis, s'tant ainsi cuirass de plusieurs couches de boue, il va au combat. Dans la lutte, tenant sa

    queue droite, et se prsentant par derrire, il reoit des morsures impuissantes, jusqu' ce que,

    piant de ct le moment, il saisit son ennemi la gorge. Non content de cette guerre, il triomphe

    d'un animal non moins redoutable.

    Figure 3 Mosaque de la maison du Faune, muse archologique de Naples (auteur : F. Dewez )

  • Palamde n18 janvier 2013 8

    De manire gnrale, dans ce qui vous est

    propos comme supports, vous pourrez amener

    vos lves se poser les bonnes questions sur la

    mthode plinienne.

    Adopte-t-il, l'instar d'Aristote, une "dmarche

    normative et analogique"4 ou une mthode

    "anomaliste" ?

    On gagnera videmment proposer d'autres

    textes qui corroboreront les hypothses mises.

    Vous pourriez d'ailleurs leur proposer d'emble,

    comme pralable la rflexion, la prface mme

    de l'uvre de Pline5 :

    [12] Res ardua uetustis nouitatem dare, nouis auctoritatem, obsoletis nitorem, obscuris lucem,

    fastiditis gratiam, dubiis fidem, omnibus uero naturam et naturae suae omnia. Itaque etiam non

    assecutis uoluisse abunde pulchrum atque magnificum est. Equidem ita sentio, peculiarem in studiis

    causam eorum esse, qui difficultatibus uictis utilitatem iuuandi praetulerint gratiae placendi, idque

    iam et in aliis operibus ipse feci et profiteor mirari me T. Liuium, auctorem celeberrimum, in

    historiarum suarum, quas repetit ab origine urbis, quodam uolumine sic orsum : iam sibi satis gloriae

    quaesitum, et potuisse se desidere, ni animus inquies pasceretur opere. Profecto enim populi gentium

    uictoris et Romani nominis gloriae, non suae, composuisse illa decuit. Maius meritum esset operis

    amore, non animi causa, perseuerasse et hoc populo Romano praestitisse, non sibi.

    [13] XX Rerum dignarum cura - quoniam, ut ait Domitius Piso, thesauros oportet esse, non libros -

    lectione uoluminum circiter VV, quorum pauca admodum studiosi attingunt propter secretum

    materiae, ex exquisitis auctoribus centum inclusimus XXXVI uoluminibus, adiectis rebus plurimis, quas

    aut ignorauerant priores aut postea inuenerat uita.

    12] Ce n'est pas chose aise que de donner un air nouveau ce qui est ancien, de l'autorit ce qui

    est nouveau, du brillant ce qui est terne, de la lumire ce qui est obscur, de la faveur ce qui est

    ddaign, du crdit ce qui est douteux, chaque chose sa nature, et la nature tout ce qui lui

    appartient. Aussi, duss-je manquer le but, il sera beau et glorieux d'avoir voulu y arriver. Pour moi, je

    pense qu'un intrt particulier doit s'attacher dans les lettres ceux qui, vainqueurs des difficults,

    ont prfr le mrite d'tre utile l'avantage de plaire. J'ai moi-mme donn dj des exemples de

    cette prfrence dans d'autres ouvrages ; et je m'tonne, j'en conviens, d'entendre le clbre Tite-Live,

    au dbut d'un livre de son Histoire commence l'origine de Rome, dclarer qu'assez de gloire lui

    tait dj acquise, et qu'il pourrait s'arrter, si son esprit ennemi du repos ne trouvait un aliment dans

    le travail. coup sr il et mieux valu crire pour la gloire du nom romain et d'une nation victorieuse

    des nations, que pour la sienne propre ; il et t plus mritoire d'avoir persvr par amour pour

    l'uvre, non par satisfaction personnelle, et travaill non pour soi, mais pour le peuple romain.

    [13] Vingt mille faits dignes de conservation (car les livres doivent tre des trsors, comme dit

    Domitius Pison), vingt mille faits extraits de la lecture d'environ deux mille volumes, dont un bien petit

    nombre est entre les mains des savants cause de l'obscurit de la matire, et qui proviennent de

    cent auteurs de choix, ont t renferms en trente-six livres, avec l'addition de beaucoup de choses

    ou ignores de nos prdcesseurs, ou dcouvertes depuis eux par la civilisation6.

    Frdric DEWEZ

    Conseiller pdagogique

    Responsable du secteur Langues anciennes 123456

    1 Ce texte peut tre donn comme un exercice relevant de la premire famille de tches. 2 http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Roitelet_hupp%C3%A9&oldid=85237396. 3 Pour une documentation complte, vous pouvez consulter le lien suivant :

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-4874_1959_num_71_1_7448. 4 Valrie Naas, Le projet encyclopdique de Pline lAncien, p. 66. Voir aussi ce sujet la courte mais clairante

    Introduction au livre XXXII de la Naturalis historia, dans laquelle Eugne de Saint-Denis prcise que, chez Pline, on

    chercherait en vain [] une mthode scientifique (dans Pline lAncien, Histoire naturelle, 1966, livre XXXII, p. 9). 5 Histoire Naturelle, Prface, livre I. 6 Traduction : http://remacle.org/bloodwolf/erudits/plineancien/livre1.htm.

  • Palamde n18 janvier 2013 9

    Fables images

    Dans le cadre du cours de latin de 3e anne,

    nous avons travaill sur Hygin, un auteur m-

    connu de lpoque dAuguste, qui lon doit un

    recueil denviron trois cents histoires mytho-

    logiques : les Fabulae. En guise dintroduction,

    nous avons soumis aux lves la biographie

    dHygin rdige par Sutone, dans laquelle ils

    devaient dcouvrir les informations demandes

    sur lauteur-mystre (son nom navait pas t

    dvoil).

    Il a t demand aux lves de ne pas traduire le

    texte, mais seulement de le lire afin de retrouver

    les informations utiles sur lauteur-mystre.

    C. Iulius Hyginus, Augusti libertus, natione Hispanus - nonnulli Alexandrinum putant et a Caesare

    puerum Romam adductum Alexandria capta - studiose et audiit et imitatus est Cornelium Alexandrum

    grammaticum Graecum, quem propter antiquitatis notitiam Polyhistorem multi, quidam Historiam

    vocabant. Praefuit Palatinae bibliothecae nec eo secius plurimos docuit ; fuitque familiarissimus

    Ouidio poetae et Clodio Licino consulari historico, qui eum admodum pauperem decessisse tradit et

    liberalitate sua quoad uixerit sustentatum. Huius libertus fuit Iulius Modestus, in studiis atque

    doctrina uestigia patroni secutus.

    Sutone, De Grammaticis et Rhetoribus, 20

    Compltez cette fiche didentit

    nom complet :

    classe sociale :

    nationalit (2 hypothses) :

    poque :

    mtier :

    amis :

    Voici maintenant une proposition dvaluation de

    la comptence 2, sur base des fables 40, 41 et

    42 dHygin.

    Tche 1

    Ralise un tableau de synthse des diffrentes

    fonctions de lablatif prsentes dans les fables

    40 ( Pasipha ), 41 ( Minos ) et 42 ( Th-

    se ) dHygin. Tu illustreras chaque fonction par

    un exemple latin issu du texte.

  • Palamde n18 janvier 2013 10

    Grille de correction

    critres indicateurs pondration

    Compltude - tu as relev 9 fonctions dablatif prsentes dans les

    fables 40, 41 et 42.

    Exactitude

    - tu as correctement nomm les diffrentes fonctions dablatif.

    - tu as illustr chaque fonction par un exemple latin issu de ces mmes fables.

    Cohrence

    - tu as prsent tes rponses sous forme de tableau de synthse.

    - les fonctions que tu as cites sont bien prsentes dans les fables 40, 41 et 42.

    - les exemples que tu as relevs sont bien lablatif.

    Qualit - ta production est claire et soigne (pnalit d1 point en

    cas de non-respect).

    total :

    Pertinence - ta production est pertinente. OUI - NON

    Tche 2

    Numrote les vignettes des feuilles suivantes

    pour quelles respectent lordre chronologique de

    lhistoire. Illustre ensuite chaque vignette par une

    phrase (ou partie de phrase) latine la plus repr-

    sentative, que tu auras choisie dans les fables

    dHygin vues au cours et fournies en annexe. Ins-

    cris enfin sous chaque phrase latine sa traduc-

    tion en franais correct en veillant respecter les

    structures du latin.

    N.B. Pour plus de lisibilit, ton professeur pas-

    sera dans les bancs pour te montrer les vignettes

    en couleur.

    Grille de correction

    critres indicateurs pondration

    Compltude - tu as complt les 7 vignettes.

    Cohrence

    - tu as crit une phrase latine reprsentative sous chaque vignette (et rien de moins ni de trop)

    - tu as attribu aux vignettes un numro qui respecte lordre chronologique des textes (pas derreur, 1 erreur

    ou plus d1 erreur).

    Exactitude - ta traduction respecte le sens et les structures du latin.

    Correction

    linguistique - tu as respect les normes linguistiques en usage.

    total :

    Pertinence - ta production est pertinente. OUI - NON

  • Palamde n18 janvier 2013 11

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  • Palamde n18 janvier 2013 12

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    Pasiphae (fable 40)

    Pasiphae, Solis filia, uxor Minois, sacra deae Veneris per aliquot annos non fecerat. Ob id Venus

    amorem infandum illi obiecit, ut taurum [...] amaret. In hoc Daedalus exsul cum uenisset, petiit ab eo

    auxilium. Is ei uaccam ligneam fecit et uerae uaccae corium induxit, in qua illa cum tauro concubuit ;

    ex quo compressu Minotaurum peperit capite bubulo parte inferiore humana. Tunc Daedalus

    Minotauro labyrinthum inextricabili exitu fecit, in quo est conclusus.

  • Palamde n18 janvier 2013 13

    Minos (fable 41)

    Minos, Iouis et Europae filius, cum Atheniensibus belligerauit, cuius filius Androgeus in pugna est

    occisus. Qui posteaquam Athenienses uicit, uectigales Minois esse coeperunt ; instituit autem ut,

    anno uno, quoque septenos liberos suos Minotauro ad epulandum mitterent.

    Theseus posteaquam a Troezene uenerat et audit quanta calamitate ciuitas afficeretur, uoluntarie se

    ad Minotaurum pollicitus est ire. Quem pater cum mitteret, praedixit ei ut, si uictor reuerteretur, uela

    candida in nauem haberet ; qui autem ad Minotaurum mittebantur uelis atris nauigabant.

    Thse chez le Minotaure (fable 42)

    Theseus posteaquam Cretam uenit, ab Ariadne Minois filia est adamatus, adeo ut fratrem proderet et

    hospitem seruaret ; ea enim Theseo monstrauit labyrinthi exitum, quo Theseus, cum introisset et

    Minotaurum interfecisset, Ariadnes monitu licium reuoluendo foras est egressus, eamque, quod fidem

    ei dederat, in coniugio secum habiturus auexit.

    Rfrences des uvres

    - Le labyrinthe et le Minotaure, mosaque dpoque romaine, Conimbriga, Portugal. - Ddale offrant la gnisse de bois Pasipha, Giulio Romano, 1526-1528, Palazzo T, Mantoue,

    Italie.

    - Image dun labyrinthe et dune pelote de laine : site du CNES (http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/6919-cnes-tout-sur-l-espace.php).

    - Pasipha et le Minotaure, mdaillon d'un kylix attique figures rouges, 340-320 av. J.-C., BnF, Paris.

    - Thse et le Minotaure, dtail dune amphore figures noires, 550-530 av. J.-C., Museum of Art, Rhode Island School of Design, New York City.

    - Dionysos et Ariane, C. Albacini, vers 1800, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, Madrid (les lves peuvent interprter ces personnages comme tant Ariane et Thse).

    - Dtail dune poterie figures noires : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:NaveGreca.jpg? uselang=fr.

    Stphanie GROULARD Delphine VERBAUWHEDE

    Collge Saint-Julien, Ath

    Petit Prologue illustr

    Voici une courte squence ralise partir du prologue de lIliade vu en classe de 5e anne, afin de

    prparer les lves une valuation de la comptence 1.

    Lobjectif est double :

    - amener les lves observer attentivement une uvre dart pour pouvoir en reconnaitre les l-

    ments constitutifs principaux ;

    - amener les lves associer un texte et une uvre dart, en leur faisant slectionner le passage du

    texte le plus reprsentatif de luvre.

    , ,

    ,

    ,

    .

  • Palamde n18 janvier 2013 14

    Reprez, dans le prologue de lIliade, les phrases ou parties de phrases qui illustrent le mieux les

    uvres suivantes :

    Statue en marbre, 2e s. apr. J.-C., Muse du Louvre, Paris

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    M.-M. Drolling, La colre dAchille, 1810, ENSBA, Paris

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    ----------------------------------------------------------------------------------

    Aprs le prologue, nous avons traduit en classe

    un autre extrait du chant I, relatant la prire de

    Chryss, prtre dApollon, son dieu. Cela nous

    a permis de sortir du cadre sombre et grave de

    lIliade, pour aborder le thme plus lger de la

    mythologie (ce qui remporte toujours un vif suc-

    cs auprs des lves). Les lves ont dabord

    chang oralement toutes leurs connaissances

    sur le dieu Apollon, avant daller en salle multi-

    mdia pour visionner des extraits du CD-Rom La

    Grce Antique, Damalis (Gnration 5) propos

    dApollon.

    la suite de cet intermde mythologique trs ap-

    prci, nous avons soumis aux lves

    lvaluation que voici :

    valuation de la C1 : les frasques dApollon (Apollodore, Bibliothque, I, 4)

    Tche

    Tu trouveras ci-aprs 7 uvres en lien avec le

    texte grec donn. Illustre chaque uvre par le

    passage grec le plus reprsentatif, ct de

    chaque illustration. Inscris ensuite sous chaque

    passage grec sa traduction en franais correct.

  • Palamde n18 janvier 2013 15

    Grille de correction

    critres indicateurs pondration

    Compltude - chaque uvre est illustre avec le passage grec le plus

    reprsentatif.

    - tu as traduit chaque passage grec choisi.

    Exactitude - tu as respect le sens du texte grec

    Cohrence

    - tu as slectionn les bons mots dans les passages grecs que tu as choisis.

    - tu as traduit correctement chaque passage grec choisi, en veillant ce que ta traduction ait un sens elle

    seule (il est permis de traduire les pronoms par le nom

    quils remplacent, et de traduire les participes par des

    indicatifs).

    Correction

    linguistique - tu as respect les normes linguistiques en usage.

    Profondeur - ta traduction dpasse le simple procd de calque .

    total :

    Pertinence - ta production est pertinente. OUI - NON

    Texte grec

    ,

    , .

    , , , ,

    , ,

    ,

    , .

    , ,

    , , , ,

    . , ,

    .

    .

    . ,

    ,

    . ,

    , ,

    , ,

    , .

    Apollodore, Bibliothque, I, 4.

  • Palamde n18 janvier 2013 16

    uvres dart

    Apollon, Tityos et Lto, Face A d'une amphore attique

    figures rouges, v. 515 av. J.-C., Muse du Louvre, Paris.

    Latone et ses enfants, W.-H. Rinehart, 1870-1874, MET,

    New-York.

    Artmis la biche, Ier -IIe s. ap. J.-C.,

    Muse du Louvre, Paris

    Latone mise en fuite, v. 1550,

    Muse National de la Renaissance,

    couen (France)

    Apollon vainqueur du serpent Python,

    18e s. ap. J.-C., Muse du Louvre, Paris.

    Apollon et Tityos, Vase figures rouges, 455 av. J.-C.,

    Collections des antiquits de ltat, Munich.

  • Palamde n18 janvier 2013 17

    Marsyas, v. 400 av. J.-C., British Museum, Londres

    Stphanie GROULARD

    Collge Saint-Julien, Ath

    Du latin dans les sceaux et devises des tats-Unis

    1. Qui transtulit sustinet

    2. Esto perpetua

  • Palamde n18 janvier 2013 18

    3. Ditat deus 4. Dum spiro, spero Animis opibusque parati

    Quis separabit ?

    5. Coronasti nos scuto bonae uoluntatis tuae 6. Nil sine numine

    7. Ad astra per aspera 8. Ense petit placidam sub libertate quietem

  • Palamde n18 janvier 2013 19

    9. Tuebor

    Si quaeris paeninsulam amoenam

    circumspice

    10. Excelsior

    11. Esse quam uideri 12. Sic semper tyrannis

    13. Montani semper liberi 14.

  • Palamde n18 janvier 2013 20

    15. Dirigo 16. Crescit eundo

    17. Populus regnat 18. Labor omnia uincit

    transferre, o, tuli, latum transporter sustinere, eo soutenir

    esto impratif futur 3 p.s.

    de esse

    ditare, o enrichir

    spirare, o respirer sperare, o esprer

    separare, o sparer coronare,o couronner

    petere, o demander quaerere, o rechercher

    circumspicere, io regarder autour tueri, eor protger, surveiller

    regnare, o rgner ire, eo, ii, itum aller

    liber, era, erum libre excelsus, a, um lev, haut

    perpetuus, a, um ternel paratus, a, um prt

    asper, era, erum dur, pnible placidus, a, um tranquille, paisible

    amoenus, a, um agrable

    uoluntas, atis la volont numen, numinis la puissance divine

    opes, opum les richesses astrum, i lastre

    ensis, is lpe paeninsula, ae la pninsule

    montanus, i le montagnard tyrannus, i le tyran

    quam plutt que sic ainsi

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/63/Seal_of_Maine.svghttp://commons.wikimedia.org/wiki/File:NewMexico-StateSeal.svghttp://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a4/Seal_of_Arkansas.svghttp://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/50/Seal_of_Oklahoma_(B&W).svg

  • Palamde n18 janvier 2013 21

    Devise des USA

    E(x) pluribus, unum

    plures, es, a : plusieurs

    Une autre directement inspire de la 4e Bucolique de Virgile (Ier av. J.-C.)

    Vltima Cumaei uenit iam carminis aetas ;

    magnus ab integro saeclorum nascitur ordo.

    iam redit et Virgo, redeunt Saturnia regna,

    iam noua progenies caelo demittitur alto

    Verso du grand sceau des USA

    sur les dollars amricains.

  • Palamde n18 janvier 2013 22

    ultimus, a, um dernier Cumaeus, a, um de Cumes

    iam dsormais carmen, inis le chant, la prdiction

    integer, ra, rum non entam, nouveau saec(u)lum, i le sicle

    nasci, or naitre ordo, inis lordre

    redire, eo revenir Virgo, inis la Vierge Astre

    regnum, i le rgne Saturnius, a, um de Saturne

    progenies, ei la race demittere, o envoyer den haut

    Cette activit a t propose des lves de la-

    tin du troisime degr lors dune squence de

    cours de plus ou moins deux fois 50 minutes.

    Elle a t imagine pour coller lactualit de

    llection prsidentielle amricaine. Les lves

    ont t surpris par labondance des devises la-

    tines (et grecque pour lune delles) choisies par

    certains tats amricains.

    Cette squence a trouv davantage dcho en 5e

    tant donn que la Rvolution amricaine est au

    programme du cours dhistoire.

    Vous trouverez donc dans cet article, les objectifs

    poursuivis, les documents utiliss et les con-

    signes donnes aux lves ainsi que des re-

    marques propres au droulement de la s-

    quence.

    Les objectifs taient les suivants :

    - traduction et comprhension des devises

    - lecture dimages symboliques

    Peuvent tre ainsi abords ou revus :

    - la valeur des cas

    - laccord de ladjectif

    - la dcouverte des allgories, des images pro-

    pres au pouvoir

    - une dcouverte et une rflexion sur les grands

    principes fondant les tats et guidant les peuples

    - la dcouverte de la 4e glogue de Virgile et le

    mythe de lge dor

    -

    Les consignes taient les suivantes :

    - traduire les devises des tats amricains

    - retrouver les allusions la civilisation et la

    mythologie romaine/antique

    Nous avons commenc par lanalyse du grand

    sceau (loccasion de rappeler le mot sigillogra-

    phie !) des USA (devise, symboles) ; nous avons

    poursuivi par la traduction des deux autres

    devises au verso du sceau et des quatre vers de

    la 4e glogue de Virgile ; puis nous avons clairci

    les diffrents points culturels (la Sibylle de

    Cumes, Saturne, la Vierge).

    Les lves ont ensuite eu le temps de traduire

    les devises des diffrents tats.

    Les sceaux ont t projets, les devises traduites

    et les allusions culturelles et mythologiques re-

    trouves et expliques.

    Allusions culturelles et mythologiques (liste non

    exhaustive)

    Prsence rcurrente des allgories de la Justice

    (balance, glaive) et de la Libert (lance, bonnet

    phrygien).

    Minerve et ses attributs.

    Les symboles du pouvoir (faisceaux).

    Reprsentation du tyran (couronne, flau).

    Prsence rcurrente de la corne dabondance.

    Une fois les devises traduites, on peut

    sintresser ce qui est important pour tel ou tel

    tat : les ressources naturelles, le peuple, les

    ressources conomiques, la divinit et compa-

    rer avec dautres devises.

    Dautres questions ont surgi :

    Y-a-t-il un lien entre la localisation des tats, leur

    date dentre dans lUnion et le fait que leurs de-

    vises soient en latin ?

    Pourquoi comme devise pour la Califor-nie : les chercheurs dor et la Silicon Valley ?

    Quelle est lorganisation et limportance de

    lenseignement du latin aux USA ?

    Une squence insolite, facile mettre en place et

    permettant de nombreux prolongements et dis-

    cussions pour de jeunes citoyens1.

    Catherine Jenard

    Institut Saint Andr Ixelles

    1 Les illustrations sont tires de http://commons.wiki

    media.org/

    On trouvera la page http://vuesdumonde.forum ac-

    tif.com/t273-devises-latines un certain nombre de de-

    vises latines.

  • Palamde n18 janvier 2013 23

    Le saviez-vous ? tymologie

    Pour en venir aux SUFFIXES

    Prenons dabord un peu de recul et faisons le point en tymologie et en gestion mentale. Cest savoir

    perdre du temps bon escient pour en gagner, je pense.

    La gestion mentale

    Il est clair que le principe mme de la gestion mentale est lvocation en esprit, active et durable,

    bien distinguer de la perception par nos sens, immdiate et fugitive. Lune doit faire suite lautre,

    elles sont complmentaires et indispensables si nous voulons structurer. Ainsi je dirais que la tl et

    internet, cest de la perception ; non suivie dune phase active dvocation critique si possible cela

    risque dtre dcousu, lacunaire et accidentel.

    Lvocation

    Si, dans un domaine bien dfini, nous mettons nos souvenirs en activit pour les faire remonter la

    surface dans les 24 heures et de faon de plus en plus prcise, nous les fixons peu peu en les orga-

    nisant et, chaque fois que nous rptons lopration activement, nous consolidons ce noyau. Cela

    nous permet de toucher du doigt ce que nous avons mal accroch, de retourner la perception im-

    mdiate (en posant des questions orales ou en rouvrant notre cours p. ex., en imaginant des procds

    mnmotechniques plus personnels) et de raccrocher plus solidement ces lments au noyau orga-

    nis.

    Du coup nous devenons aptes retourner en phase de perception pour aborder de nouvelles informa-

    tions. Et nous pouvons recommencer linfini.

    Une sorte de boule de neige en somme.

    Et nos lves dans tout a ?

    Bien sr, avant mme de parler de la faon dont chacun peroit et voque, nous avons devant nous

    des individus trs varis. Il faut de tout pour faire un monde, nest-ce pas ? Et puis, ce ne sont pas

    vraiment des moutons, vous en conviendrez.

    - Dans les meilleures conditions, il y a des com.posants et des op.posants, les uns qui vous font

    demble confiance et sont prts vous emboiter le pas avant dadapter soi, dautres qui voient

    avant tout les contre-indications et qui objectent en fronant le sourcil.

    De temps autre, travailler dans lautre sens, ou lancer des dfis, cest efficace.

    - Il y a aussi ceux qui aiment savoir do a vient, et ceux qui voudraient dabord savoir o a va, au-

    trement dit les dcouvreurs et les inventeurs ou, en quelque sorte, les archologues et les ing-

    nieurs.

    Alterner les mthodes, remonter vers lamont, descendre vers laval.

    - Il y a aussi les concrets et les abstraits je devrais dire plus concrets et plus abstraits car les six an-

    nes du secondaire sont lhistoire du passage individuel du concret labstrait.

    Faire dcouvrir aux uns labstrait, aux autres le concret qui se cachent lun derrire lautre. Cest

    lenrichissement mutuel, chacun une corde de plus son arc.

    Recourir la comparaison image, quelle soit visuelle, sonore ou autre, est cet effet trs intres-

    sant. Pensez aux kins qui voient dans votre corps alors que vous ny voyez rien vous-mme : ceux

    qui obtiennent votre collaboration la plus efficace trouvent une image vidente pour vous demander

    un geste prcis ( Imagine que tu as de grandes oreilles et que tu dois les tirer vers le plafond ).

    Dans un tout autre domaine, jai toujours aim dans les rptitions dorchestre comment un chef ob-

    tient les effets dsirs au travers dimages concrtes quil suggre. Philippe Herreweghe, cest un r-

    gal. Mais jai connu des chefs de chur plus modestes qui avaient cet art incomparable : ils voyaient

  • Palamde n18 janvier 2013 24

    ce quils voulaient, ils parlaient nos sens. Chose qui nest pas le propre des intellectuels ou des

    manuels : observez autour de vous.

    Bref, tout qui trouve une image bien adapte est gagnant.

    A examiner encore : quel type de perception ? quel type dvocation ?

    En schmatisant trs fort, les uns voient une foule dimages et sont plus sensibles lespace : ils sont

    dits visuels, les tableaux leur plaisent ; les autres entendent des sons et sont plus sensibles la suc-

    cession dans le temps : ils sont dits auditifs et recourent volontiers au linaire, les dclinaisons p. ex.

    Noublions pas non plus les autres, ceux qui sont touchs par les autres sens, les kinesthsiques qui

    y associent des parfums, des gots, des gestes. Cest peut-tre plus difficile rencontrer mais cest

    tout aussi respectable.

    Ne rvons pas : personne nappartient un type unique, je veux dire quil est on ne peut plus frquent

    de cumuler en proportions variables les diffrents types dapproche et cest tant mieux, cest une ri-

    chesse (pour autant que ce ne soit pas parasite, nous y reviendrons).

    Et puis trs souvent, le tout est accompagn dun discours sous-jacent, dont la voix peut tre la repro-

    duction systmatique du sujet qui a parl, ou bien alors une refonte en je par celui qui voque ou

    encore des mots crits.

    Laisser chacun la possibilit dutiliser indpendamment lune ou lautre voie. P. ex. le tableau, y

    crire sans parler ; puis parler sans crire. Laisser lire seul ; puis laisser couter.

    Hirarchiser ces approches ? Pourquoi ? Conforter les uns dans leur prtendue lite ? Enfermer les

    autres dans leur complexe mal plac ? Non. Dabord, cest fermer au lieu douvrir. Et pour tout dire,

    cest faux. Mais faire connaitre chacun linverse de sa mthode, ce peut tre un fameux facteur de

    dcouverte et de communication pour tous. Cest comme compter en base 20 alors que nous

    sommes quasi ns avec la base 10 dans le sang.

    Oui, mais Vous direz que chaque enseignant a tendance utiliser ses propres modes de fonction-

    nement. Bien sr, nous sommes des humains, non ? Et spcifiques chacun, non ? Mais le savoir

    dabord, puis essayer dinverser le courant, de multiplier les approches, cest trs important et a

    nous profite nous dabord. Si vous voulez voir changer quelquun, changez dabord vous-mme.

    Vous ne serez nullement perdant1.

    Evidemment, la gestion mentale, ce nest pas que a. Mais restons-en l pour linstant.

    ***

    Ltymologie

    Cest retrouver le vrai (< gr. tumos) sens des mots. a veut dire quoi, vrai ? Le sens premier do

    tous les autres ont pu dcouler, nest-ce pas ? Et quest-ce qui peut dabord tre vrai pour un homme

    des cavernes, lpoque o le langage est n, sinon un tre anim ou une chose bien concrte avec

    des caractres bien nets ?

    Observez le parcours dun tout jeune enfant. Ds quil devient capable de nommer un objet (en vous

    imitant simplement), il peut en saisir les caractristiques essentielles et appliquer lui-mme ce nom

    dautres objets ayant mmes caractristiques. Plus tard, il pourra appliquer ce nom dautres ralits

    qui sont hors de porte de ses sens ou dans sa tte. Et le voil en route pour labstrait. Eh bien, je

    crois que ltre humain, depuis les origines du langage, a procd de mme. Autrement dit, il est parti

    du concret vers labstrait.

    La preuve ?

    Jen vois une immdiate dans le fait que le latin est une langue de paysans. On en trouve donc des

    traces videntes chaque page dun vocabulaire de base un peu srieux et depuis belle lurette, ob-

    servez-les2.

    Jen vois une deuxime dans lorigine mme du mot abs.trait < ABS.TRACTVM = tir (loin) de Mais

    tir de quoi ? De quoi dautre que du con.cret < CON.CRETVM < CVM = en concentrant + CRE.SCERE

    = devenu un solide par concentration ?

  • Palamde n18 janvier 2013 25

    Jadopte pour ma part le parti pris suivant : celui qui saisit parfaitement une ralit concrte avec ses

    caractristiques devient mme de saisir limage qui en est tire. Et partir de ce concept, il a la

    premire clef du langage abstrait qui nest pas forcment nbuleux, terne et insipide.

    ***

    Revenons maintenant sur terre, et situons bien les SUFFIXES.

    Pr.fixe suf.fixe. Le pr.fixe est en tte dun mot, devant la racine, le suf.fixe est en queue, par

    derrire. Comme cela a lair simple !

    Oui, pour le prfixe, on ne peut pas le manquer : un vieux de la vieille, invariable, qui ne sest pour

    ainsi dire pas altr depuis les origines puisquil tait en dbut de mot, en zone protge, et qui pour

    se fixer la racine na eu adapter quune lettre au grand maximum.

    Le sens ? Celui bien concret des origines + toutes les images qui en dcoulent vers labstrait. Avec

    quelques restrictions ou largissements fortuits au passage du latin au franais pensez DE-/DIS-

    et RE-. Assez immuable au total, en quelques millnaires.

    Certainement non, pour le suffixe, le pauvre ! Dabord il na pas dexistence indpendante comme la

    plupart des prfixes. Puis, il doit trouver saccrocher, gauche, la racine racine ventuellement

    largie pour se trouver, droite, nez nez avec la finale essentiellement variable dans les langues

    flexion. Et encore ! sil ne doit pas composer avec un autre suffixe ! Scraser ou jouer des coudes

    pour saffirmer, sans oublier quil doit prendre en charge laccent latin ! Oui, le suffixe peut tre bien

    difficile isoler.

    Et ct sens ? Nen parlons pas ! En latin, passe encore. Du latin au franais ? Glissements, analogies,

    et mme inversion complte entre tion et ment p. ex. On y perd son latin.

    Je noircis peine le tableau. Oui, cest un dur chapitre.

    En contrepartie

    Ce qui est sr dabord, cest que le pr.fixe est srement sous-estim parce que, omniprsent depuis

    toujours, on croit que son sens sest us au point de devenir insignifiant et presque interchangeable.

    Eh bien non, il garde toujours mme valeur si on veut bien y prendre garde. Je me rpte : jai vrifi

    dans Lucrce, chaque prfixe employ garde sa valeur intrinsque qui claire le sens de lensemble.

    On aurait donc tort de croire que le compos a exactement le mme sens que le simple, il comporte

    une indication concrte en plus et bien utile.

    Ce qui est trs diffrent par ailleurs, cest que le suf.fixe peut faire passer un mot dune catgorie

    grammaticale une autre, dun genre lautre, de linvariable au variable. Ainsi, partir dune mme

    racine porteuse de sens, on peut avoir verbe, nom, adjectif ou adverbe grce au jeu des suffixes. Et

    cela, cest un pouvoir important que ne possdait pas le prfixe.

    Rappel : dans le chapitre de La FOUDRE , nous avons rencontr des suffixes de ce type.

    De la racine FVLG- qui suggre un clat bref et intense, on peut avoir

    un verbe FVLG.ERE = briller fort et court avec vacarme,

    un nom neutre trs concret FVL(G).MEN = la foudre,

    un autre nom neutre trs concret FVLG.VR = lclair, la foudre,

    un nom masculin plus gnral, plus conceptuel FVLG.OR = lclat de la foudre,

    puis un adjectif FVLG.IDVS = lclat bref et brillant.

    Et ce nest pas tout puisquon peut encore sur.suffixer, p. ex. FVLG.ESC.E.RE qui marque le commen-

    cement de laction ou de ltat, etc. Avec dautres racines, .ESC.ENT.(em), .ESC.ENT.IA. Ou encore

    .ID.ARE ou .MIN.ARE

    ***

    Cette fois, lvocation vient en fin de parcours. Pourquoi ? Parce que nous en repartirons la fois pro-

    chaine. Nous navons fait aujourdhui quassurer les bases. Je vous laisse donc de petits devoirs.

  • Palamde n18 janvier 2013 26

    Dabord en GESTION MENTALE.

    1) Bien se remmorer ce quest la voie populaire et la voie savante, cest une notion essentielle entretenir perptuellement.

    R. La premire, populaire en sabots, est venue pied du fond des ges comme le disait si bien

    Julos Beaucarne ; elle est particulirement tributaire de laccentuation latine. La deuxime est celle

    dun mot latin disparu qui a t repch un moment donn de lhistoire du franais par des gens qui

    savaient encore le latin ; laccentuation latine ny a pratiquement aucun poids. Dans la forme, cest

    presque de larchasme pur et simple.

    2) Dans la voie populaire, une autre notion essentielle est donc celle de laccent latin qui a jou un rle primordial.

    R. Laccent latin a sa place en remontant partir de la fin du mot, tantt sur la pn.ultime (= ?) si elle

    est longue (AMA.RE, MONE.RE, AVDI.RE), tantt sur lant.pn.ultime (= ?) si la pn.ultime est brve

    (VINC.E.RE, CAPE.RE < *CAPI.RE).

    Dans un mot de deux syllabes, cest donc toujours la 1e qui cope systmatiquement (ES.SE, VEL.LE,

    FER.RE). Soit dit en passant, les infinitifs nous servent volontiers dexemples parce que la valeur de la

    pnultime doit y tre connue.

    La syllabe accentue laisse toujours des traces importantes Pensez CIVI.TATE(m) et autres langues

    romanes.

    3) En ai-je dj parl ? La tendance naturelle de la langue alterner C V C V C V comme dans le mot : l o c o m o t i v e.

    R. La vraie C(onsonne) fugitive ne peut exister sans une vraie V(oyelle) durable qui la fait sonner. Les

    liquides sont des semi-consonnes parce quelle peuvent se prolonger comme un liquide avant que ne

    sorte une voyelle (on peut dire un LLLLLL qui dure). Les semi-voyelles comme I et V (= U) se recon-

    naissent au fait que, tout en tant voyelles durables en latin, IIIII et VVVVV, elles sont en position de

    consonnes et sont capables de se combiner avec dautres voyelles et devenir Y et W dans la pronon-

    ciation.

    En TYMOLOGIE ensuite.

    4) Je vous demande aussi de retrouver le premier train ancien de suffixes latins qualits bien phy-siques que nous avons rencontr et dont nous avons prpar un tableau complter suite au

    chapitre de la FOUDRE ( Aprs la FOUDRE ).

    5) Souvenez-vous que nous avons aussi rencontr dautres suffixes, notamment un deuxime train de suffixes en TOR (-SOR/-XOR) et TIO (-SIO/-XIO) + -MEN/-MINIS Nt ou MENTVM Nt, dj dans

    le chapitre de la foudre. Je vous demande donc den retrouver dans le vocabulaire de base

    quelques sries varies pour bien en saisir le rle varies, jinsiste, les verbes en ARE tant

    devenus lgions par facilit.

    Merci. Bon travail. ( suivre)

    3Marie-ve DUQUENNE

    1 Ce nest pas moi qui lai dit : voir la clbre mthode du Docteur Thomas GORDON. 2 Pour ne citer que ceux que jai connus dans lenseignement libre, Gilbert TIENNE chez Dessain , la collection

    LAVENCY chez Duculot. Par ailleurs, trs rvlateurs sur ce point : les cahiers du CeDoP de Madame Ghislaine VIR,

    Autour du vocabulaire latin, fascicule 1, surtout le chapitre 1 sur lEvolution du sens des mots, p. 25 etc.

  • Palamde n18 janvier 2013 27

    Bibliographie

    La prsente bibliographie, clture le 21 dcembre 2012, est le reflet de lectures personnelles sus-

    ceptibles dintresser des professeurs de langues anciennes, soit titre personnel, soit dans leurs

    cours. Elle na nullement la prtention dtre exhaustive.

    Si vous avez dautres propositions de lectures nhsitez pas, communiquez-les !

    Articles de revues

    (2012) La sculpture grecque : archaque, clas-

    sique, hellnistique, Histoire Antique et Mdi-

    vale, H.-S., 32.

    Un numro richement illustr divis en trois

    grands chapitres. Le premier consacr la

    sculpture grecque, ses priodes, types et styles,

    un deuxime intitul de la carrire au

    sanctuaire , le troisime consacr ltude de la

    sculpture grecque. Chaque article prsente une

    courte bibliographie ; une bibliographie gnrale

    conclut le numro.

    (2012) Le temps chez les Romains : perception,

    mesure et instruments, Dossiers dArchologie,

    354.

    Un numro richement illustr consacr au temps

    (cadrans solaires, horloges dans la vie quoti-

    dienne, le soleil, larme romaine et le temps, le

    temps et lternit).

    Une courte bibliographie complte les diffrents

    articles.

    (2012) Versailles et lAntique : exposition au ch-

    teau, Dossier de lArt, 201.

    Une prsentation de lexposition qui se droule

    au Chteau de Versailles jusquau 17 mars

    2013.

    (2012) Le creuset gallo-romain, Dtours en

    France, H.-S. collection, 54-63.

    Une prsentation richement illustre de diff-

    rents monuments gallo-romains en lien avec le

    sacr (Sanctuaire de Sanxay, temple Mercure

    au Puy-de-Dme).

    Ce numro hors-srie est consacr aux secrets

    des lieux sacrs en France.

    (2012) Monomanie tous les tages, Virgule,

    102, 12-13.

    Ladjectif grec et ses drivs.

    (2012) Un remde abracadabrantesque, Virgule,

    101, 11.

    (2012) Au temps des gaulois en Aquitaine, Arko

    Junior, 202, 8-15.

    (2012) Femina. Natre et tre femme en Gaule

    romaine, Arko Junior, 201, 8-15.

    (2012) Les naumachies, Arko Junior, 201, 28-

    34.

    (2012) Plutarque, Histoire Junior, 13, 38.

    (2012) Apollon, Arko Junior, 200, 18-25.

    (2012) Le vin des Romains, Arko Junior, 200,

    30-35.

    (2012) La grande histoire des jeux dans lAnti-

    quit et au Moyen ge, Le Petit Lonard, 175,

    24-28.

    (2012) La lgende de Ddale et Icare en BD, Le

    Petit Lonard, 175, 38-41.

    (2012) Vnus, pin-up de la mythologie et des

    arts, Le petit Lonard, 174, 26-29.

    Une brve biographie de la desse ainsi que des

    reprsentations de celle-ci dans lart.

    (2012) Il tait une fois Vnus et le Jugement de

    Pris, Le petit Lonard, 174, 39.

    (2012) Fresques romaines dOplontis. Lenchan-

    tement des oiseaux, LArchologue, 123, 4-10.

    (2012) Peinture funraire pr-romaine. Portraits

    de femmes, LArchologue, 122, 4-11.

    Vander Auwera, J., Bastiaensen, J. (2012) Jor-

    daens et lAntiquit, Okv.

    Sartre, M. (2012) La flche du Parthe, LHistoire,

    381, 28-29.

    Un livre rcent sur lorigine dune expression qui

    prouve surtout la mauvaise foi des Romains.

    Ory, P. (2012) Alix revient, LHistoire, 381, 34.

    Jacques Martin est mort mais pas son hros

    qui, devenu snateur, roule dsormais pour Au-

    guste .

    de Montremy, J.-M. (2012) La patience de John

    Scheid, LHistoire, 380, 18-19.

    Un portrait de lhistorien de la religion romaine.

    Aziza, C. (2012) Lyon, capitale du pplum,

    LHistoire, 380, 22-23.

    La prsentation dune exposition qui se droule

    Lyon jusquau 7 avril 2013.

    Darthou, S. (2012) Premier concept dun lieu qui

    nexiste pas, LAtlas des Utopies, La Vie-Le

    Monde, 26-27.

  • Palamde n18 janvier 2013 28

    Corre, M. (2012) Le paradis. Les jardins des m-

    rites, LAtlas des Utopies, La Vie-Le Monde, 28-

    29.

    Larousse, V. (2012) Les villes mythiques. Entre

    idalisation et mfiance, LAtlas des Utopies, La

    Vie-Le Monde, 34-35. (Babylone, Alexandrie, J-

    rusalem).

    Ces articles font partie dun numro consacr

    aux utopies, anciennes et contemporaines. Ar-

    ticles de fond permettant dclairer cette ide

    sous diffrents aspects fort varis.

    Bensard, . (2012) De bronze et de marbre. Les

    trsors antiques de la Ville ternelle, Dossier de

    lArt, 201, 86-93.

    Bensard, . (2012) Le Laocoon. Du chef-duvre

    licne, Dossier de lArt, 201, 94-95.

    Karoly-Papachristopoulos, E. (2012) Larcho-

    logie grecque la drive ? Un patrimoine me-

    nac au cur de lEurope, Archologia, 504, 10-

    15.

    Cranon, S. (2012) Bronze. Six millnaires de

    beaut, Archologia, 504, 16-25.

    Prsentation dune exposition se droulant

    Londres.

    Hibernie, E. (2012) Mdecins romains : entre la

    science et les dieux, Archologia, 504, 58-63.

    La prsentation de lexposition Quoi de neuf

    docteur ? qui se droule jusquau 15 janvier

    2013 au Forum antique de Bavay.

    Delestre, X. (2012) Un trophe en bronze unique,

    Archologia, 504, 64-71.

    Mansouri, S. (2012) Le barbier et la marchande

    de poireaux, LHistoire, 380, 84-89.

    Caillet, G. (2012) Leptis Magna : la Rome des

    sables, Le Figaro Histoire, 4, 102-111.

    Lorfvre, A., Ce cher vieil Alix, Le Soir,

    24/09/2012, 40-41.

    Entretien avec les auteurs de la BD Alix Sena-

    tor .

    Ferdire, A. (2012) Les agglomrations secon-

    daires de la Gaule romaine, LArchologue, 123,

    12-21.

    Diffrentes agglomrations gauloises sont en-

    suite prsentes dans des articles plus spci-

    fiques.

    Menulis, F., Lontcho, F. (2012) Dodone (pire,

    Grce) le sanctuaire o Zeus sexprimait,

    LArchologue, 123, 60-67.

    Gendron, S. (2012) Noms dauberges et de re-

    lais, LArchologue, 123, 68-69.

    Coulon, G. (2012) Le foulon, LArchologue, 123,

    70-71.

    Melmoth, F. (2012) Palais romains, LArcho-

    logue, 122, 12-45.

    Sont voqus dans le dossier, le Palatin et ses

    palais, le palais de Diocltien Split, le palais de

    Trves ainsi que le palais de Chiragan. Chaque

    article est bien illustr par des photos, des plans

    et des reconstitutions et est complt par une

    courte bibliographie.

    Charpentier, V., Phillips, C. S., Mry, S. (2012)

    Les premiers centres de pouvoir chez les Celtes,

    LArchologue, 122, 46-50.

    Charpentier, V., Phillips, C. S., Mry, S. (2012) La

    louve du Capitole rajeunie de 17 sicles,

    LArchologue, 122, 53-55.

    Menulis, F., Lontcho, F. (2012) Aphrodisias de

    Carie (Turquie). Du sanctuaire grec la cit ro-

    maine, LArchologue, 122, 58-67.

    Gendron, S. (2012) Les noms de domaines gallo-

    romains, LArchologue, 122, 68-69.

    Coulon, G. (2012) Lingnieur topographe, LAr-

    chologue, 122, 70-71.

    Christol, M. (2012) Les sources crites et le sta-

    tut de Glanum, Archothma, 24, 8-11.

    Gazenbeek, M. (2012) La ville dans son territoire,

    Archothma, 24, 12-17.

    Augusta-Boularot, S., Gazenbeek, M., Paillet, J.-L.,

    Trziny, H. (2012) Archothma, 24, 18-21.

    Paillet, J.-L., Fabre, G., Augusta-Boularot, S.,

    Gazenbeek, M., Mathieu, V., Roth Congs, A.,

    (2012) Leau Glanum, Archothma, 24, 22-

    27.

    Brosse, F., Paillet, J.-L., Roth Congs, A., Trziny,

    H. (2012) Urbanisme et architecture publique de

    Glanum salyen, Archothma, 24, 28-35.

    Brosse, F., Paillet, J.-L., Roth Congs, A., Trziny,

    H. (2012) Urbanisme et architecture publique de

    Glanum romain, Archothma, 24, 36-43.

    Mathieu, V., Marcadal, Y., Roth Congs, A., Les

    maisons, Archothma, 24, 44-49.

    Girard, B. (2012) La socit Glanum, Archo-

    thma, 24, 50-51.

    Rosso, E., Tarpin, M. (2012) Les reliefs du mau-

    sole des Iulii : un affichage social ? Archo-

    thma, 24, 52-53.

    Golosetti, R. (2012) Religions et pratiques ri-

    tuelles Glanum, Archothma, 24, 54-57.

    Girard, B. (2012) Les ncropoles de Glanum, Ar-

    chothma, 24, 58-59.

    Ces diffrents articles renvoient un dossier

    consacr Glanum (Saint-Rmy-de-Provence),

    cit des Salyens.

  • Palamde n18 janvier 2013 29

    Lefebvre, L. (2012) La guerre chrmonidienne,

    268/7 263/2 av. J.-C., Archothma, 24, 64-

    71.

    Les articles sont complts par une courte bi-

    bliographie et un glossaire.

    Hily, G. (2012) Aux sources du dieu Lugus, His-

    toire antique et mdivale, 64, 14-17.

    Hily, G. (2012) Mercure, linventeur des arts,

    Histoire antique et mdivale, 64, 18-25.

    Hily, G. (2012) Lug, le polytechnicien, Histoire an-

    tique et mdivale, 64, 26-31.

    Hily, G. (2012) Les malheurs de Lieu, Histoire an-

    tique et mdivale, 64, 32-39.

    Hily, G. (2012) La fte aux calendes daot, His-

    toire antique et mdivale, 64, 40-43.

    Ces diffrents articles, chacun complt par une

    courte bibliographie, font partie dun dossier

    consacr au dieu Lug.

    Moureaud, S. (2012) Les mosaques de Thodo-

    rias (Qasr el-Libya, Libye), Histoire antique et m-

    divale, 64, 54-67.

    Formoso, E. (2012) Des cadrans grecs au calen-

    drier romain, Cahiers de Science et Vie, 134, 29-

    33.

    Un article dans un numro consacr

    linvention du temps .

    Testard-Vaillant, P. (2012) La naissance des

    messageries clandestines, Cahiers de Science et

    Vie, 133, 20-26.

    On prsente ainsi rapidement le palindrome de

    Sator, le chiffre de Csar, et le carr de Polybe.

    Lemarchand, F. (2012) Dchiffrer ce que le

    temps a effac, Cahiers de Science et Vie, 133,

    33-40.

    Mention est faite dans larticle dun palimpseste

    prsentant des figures dArchimde ainsi que le

    dchiffrage dune partition ancienne par Anne

    Blis et son quipe.

    Debroise, A. (2012) Lost in translation, Cahiers

    de Science et Vie, 133, 41-48.

    On prsente entre autres dans cet article le li-

    naire A ainsi que le disque de Phaistos.

    Ce numro de Science et Vie est consacr aux

    codes et langages secrets.

    Bernet, A. (2012) Le druide coupe le gui avec une

    serpe en or, Historia-Ouest France Hors-srie,

    47.

    Bernet, A. (2012) Il ny a pas eu de sacrifice hu-

    main, Historia-Ouest France, Hors-srie, 48.

    Bernet, A. (2012) LAtlantide est situe au large

    de Quimper, Historia-Ouest France, 49.

    Bernet, A. (2012) Les Romains nont jamais en-

    vahi lArmorique, Historia-Ouest France, 50.

    Ces diffrents articles font partie dun numro

    consacr aux ides reues sur la Bretagne.

    Noyoux, V. (2012) Cahier Connaissances : la

    Bourgogne gauloise, Dtours en France, 163, 75-

    81.

    Sont abords les sites dAlsia, de Bibracte ainsi

    que le trsor de Vix.

    Sekunda, N. (2012) La cuisine militaire grecque,

    Prtorien Magazine, 24, 5-10.

    Bey, F. (2012) La bataille de Raphia, Prtorien

    Magazine, 24, 11-21.

    Griffon de Pleineville, N. (2012) La Vie des C-

    sars : Claude, Prtorien Magazine, 24, 23-24.

    Chadburn, C. (2012) La bataille de Strasbourg en

    357, Prtorien Magazine, 24, 29-36.

    Griffon de Pleineville, N. (2012) Les ruines

    dItalica, Prtorien Magazine, 24, 37-39.

    Griffon de Pleineville, N. (2012) Trence, Prto-

    rien Magazine, 24, 58.

    Livres

    (2012) Jordaens et lAntiquit, catalogue de lex-

    position se droulant aux Muses Royaux des

    Beaux-Arts de Belgique, jusquau 27 janvier

    2013.

    Parmi les trois grands peintres que sont Rubens,

    Van Dijck et Jordaens, on a tendance prsenter

    ce dernier comme le peintre de la bourgeoisie,

    des banquets etc. Pourtant il a peint de nom-

    breuses toiles reprenant des sujets mytholo-

    giques. Cest la prsentation de ces uvres, la

    comparaison de celles-ci avec dautres tableaux

    ou tudes qui sont proposes dans ce catalogue.

    Une abondante bibliographie slective complte

    le catalogue trs richement illustr.

    Bader, P., Dasen, V., Kramar, C., Maire, B., Ros-

    sier, L. (2010) Quoi de neuf docteur ? Mde-

    cine et sant lpoque romaine : Catalogue de

    lexposition du Muse romain de Nyon, prsente

    au Forum antique de Bavay jusquau 15 janvier

    2013.

    Funari, P.P., Pollini, A. (2012) Mercato : le com-

    merce dans les mondes grec et romain, France,

    Paris : Les Belles Lettres (collection Signets).

    Ceci nest pas un livre sur les footballeurs.

    Pourtant lon trouve de tout sur les tals des An-

    ciens : des esclaves bien sr, mais aussi des

    fruits, des lgumes, des chevaux, des profes-

    seurs, des potes, des petites filles et parfois des

    hommes daffaires vreux. Au cur de la cit

    grecque et de la ville romaine, lagora et son

    quivalent latin, le forum, ont aussi inspir une

    rflexion conomique, sociologique et philoso-

    phique trs pousse, souvent diffrente de la

  • Palamde n18 janvier 2013 30

    ntre et propre lenrichir. Critiques, logieux,

    ironiques voire sarcastiques, les plus de cent ex-

    traits de Mercato offrent un joyeux aperu du

    march antique sous toutes ses facettes, so-

    ciales, politiques, religieuses mais aussi pra-

    tiques et comiques. voquer lconomie antique,

    en percevoir laltrit, cest plonger dans la vie

    quotidienne des Anciens, mais galement ac-

    crotre notre esprit critique et acqurir un regard

    plus avis sur le monde contemporain. Con-

    sommez intelligent et faites vos courses avec

    Aristophane, Cicron et Platon ! (4e de cou-

    verture)

    Richard, A., Buffetaut Y. (2012) Nos anctres

    gallo-romains, France, Louviers : Ysec.

    Ce livre nous apprend dcouvrir la vie quoti-

    dienne des Gallo-Romains en 35 thmes qui

    permettent de rpondre toutes les questions

    que lon se pose. Comment sest faite la romani-

    sation ? Loccupation romaine tait-elle pesan-

    te ? Les Gallo-Romains taient-ils diffrents des

    Romains ? Parmi les sujets traits, on trouve :

    les peuples gaulois, lhabitat avant la conqute,

    la guerre des Gaules, le dcoupage romain de la

    Gaule, les voies romaines, les villas, les villes, les

    sanctuaires, les amphithtres et les thtres,

    les thermes, les esclaves, la nourriture, les

    croyances, les premiers chrtiens, les invasions

    barbares Quelques figures apparaissent aussi :

    Vercingtorix, Ausone, Jules Csar, Sidoine

    Apollinaire. (4e de couverture)

    Badel, C. (2012) Atlas de lEmpire romain. Cons-

    truction et apoge : 300 av. J.-C.-200 apr. J.-C.,

    France, Paris : Autrement.

    Plus de cent cartes pour comprendre les causes

    et les effets de limprialisme romain. (4e de

    couverture)

    Meyer, M. (2012) Rome et la naissance de lart

    europen, France, Paris : Arla.

    LEurope actuelle est lhritire de la Rome an-

    tique, mosaque de nations unies par une mme

    culture dans un empire stendant de lEspagne

    la Turquie en passant par lAfrique du Nord. La

    littrature, larchitecture, la peinture y ont t un

    langage commun, un ferment dunit, de coh-

    rence, en jalonnant des vastes territoires de

    nombreux forums, aqueducs, sculptures et

    autres thtres. (4e de couverture)

    Bouch, P., Cerisier, E . (2011) La vritable his-

    toire de Titus le jeune Romain graci par

    lempereur, France, Montrouge : Bayard Poche.

    Rome tout dbut du 2e sicle aprs Jsus-

    Christ. Lempereur Trajan rgne sur lEmpire ro-

    main quil a men au sommet de sa puissance.

    Titus a onze ans. Il connait comme sa poche la

    plus grande ville du monde quil arpente en ven-

    dant des beignets. Une chance car savoir se

    dbrouiller dans ce ddale lui sauvera la vie !

    (4e de couverture)

    Nessmann, P. (2012) Dans la nuit de Pompi,

    France, Paris : Flammarion.

    Ctait le dbut de laprs-midi Pompi, mais

    il faisait aussi sombre quen pleine nuit. Le mont

    Vsuve tremblait, rugissait, crachait un pais

    nuage de pierres et de cendres. Les survivants

    fuyaient dans les rues. Pourquoi les dieux se d-

    chanaient-ils ainsi ? Cest alors que jai vu Lucia,

    Ursus puis Aulus sabriter sous le porche (4e

    de couverture)

    Un petit dossier documentaire complte ce ro-

    man.

    Bandes dessines

    Ford, C. (2012) Lodysse de Zozimos (volume 2)

    France, Bussy-Saint-Georges : et l.

    Chaillet, G, Rousseau, D. (2012) La dernire pro-

    phtie t.5 : la Foudre et la Croix, France, Gre-

    noble : Glnat.

    Les Barbares sont aux portes de Rome. Dans

    un campement proximit de Ravenne, des

    loups sattaquent aux troupes de Flavien. Beau-

    coup y voient l un mauvais prsage. Mais le

    prfet de Rome nest pas au bout de ses pei-

    nes Accus tort dagression, il doit prendre la

    fuite et vivre dans la clandestinit jusqu ce que

    la vrit clate et que la Dernire Prophtie

    saccomplisse. (4e de couverture)

    Ainsi se clt une srie commence en 2002.

    Martin, J., Corteggiani, F., Venanzi, M. (2012)

    Lombre de Sarapis, Belgique, Bruxelles : Cas-

    terman.

    Le fils de Csar et Cloptre a t enlev, Csar

    envoie Alix Alexandrie pour enquter sur la dis-

    parition du jeune enfant

    Pourraient tre utilises en classe et illustres

    par la BD des notions comme les voyages entre

    Rome et lgypte, le port dOstie, la ville

    dAlexandrie, Cloptre et son entourage etc.

    Une prsentation du 31e album dAlix est faite

    par son dessinateur, M. Venanzi dans lAvenir du

    13 novembre 2012 :

    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?ar-

    ticleid=DMF20121113_00230922

    Catherine JENARD

    Institut Saint-Andr, Ixelles

  • Palamde n18 janvier 2013 31

    Un parfum de Grce

    Il y a un an, je vous proposais des kourabiedes

    pour les ftes de fin d'anne. Cette fois, voici

    une petite friandise aussi bonne que jolie pour la

    prsentation, et qui ne demande pas trop de

    temps. La recette grecque est une prparation

    traditionnelle et prvoit que l'on pile soi-mme

    les amandes, sans doute rcoltes sur son

    terrain. J'espre ne pas tre iconoclaste en

    disant que l'on peut effectuer la prparation en

    utilisant des amandes dj piles. Autre

    prcision : la "galette" sert lier et ne me semble

    pas indispensable, a dpend de l'aspect de

    votre pte et donc de la quantit de blanc d'uf.

    Je ne peux que vous redire ce que j'crivais

    alors : "Laisser se rpandre dans nos demeures

    ces odeurs de fte, dguster ces biscuits

    savoureux, c'est aussi une manire d'apprcier la

    culture et les traditions d'un pays que nous

    aimons." Comme l'an pass, la recette reprise ici

    est celle propose par Nicolaos Tselementes, un

    tout grand cuisinier grec qui, dbut XXe sicle,

    publia un livre de cuisine devenu tellement

    clbre que le mot "Tselementes" est aujourd'hui

    devenu un nom commun qui dsigne un "livre de

    recettes". Vous trouverez de nombreuses re-

    cettes grecques sur le site http://www.gamos-

    guide.gr/syntages-mageirikis.php d'o est ex-

    traite celle prsente ici. La traduction est per-

    sonnelle, et j'ai voulu la garder assez proche du

    texte grec pour que cette recette puisse tre

    propose en classe des lves.

    Puisse cette gourmandise gayer votre table et

    les visages de ceux et celles que vous aimez !

    Marie-Bernadette MARS

    Collge Saint-Barthlemy, Lige

    4

    1

    3 a

    1/2 , ,

    .

    ,

    , , , 1-2

    . ,

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    , 15'-20'

    .

    , , ,

    .

    !

  • Palamde n18 janvier 2013 32

    Ptisseries aux amandes

    Ingrdients

    4 tasses th d'amandes effiles

    1 tasse th de sucre fin

    3 blancs d'ufs

    Arme de vanille ou de cannelle

    tasse th de galette, un peu de fleur d'oran-

    ger, sucre impalpable

    Prparation

    Nous bouillantons et pluchons les amandes.

    Nous les pilons dans un mortier, pour qu'elles

    deviennent comme du grumeau, en ajoutant

    galement, petit petit, 1-2 poignes de sucre.

    Ds qu'elles sont piles, nous ajoutons aussi le

    sucre restant et, en mme temps, les blancs

    d'uf, l'arme et la galette. Nous mlangeons

    bien le tout, pour que cela devienne une masse.

    Nous modelons les amandes en forme de poire

    et enfonons au sommet de chacune un clou de

    girofle, pour les faire ressembler des poires.

    Nous les talons dans un moule ou sur une

    plaque, lgrement beurre, et les faisons cuire

    four modr de 15 20 minutes. Lorsqu'elles

    sont moiti refroidies, nous les trempons, une

    une, dans la fleur d'oranger et les recouvrons de

    sucre impalpable.

    Bon apptit !

    Ad Valvas

    Formation CECAFOC Lutilisation interactive du Web, maitrise des

    outils pour dvelopper une pdagogie nouvelle

    en langues anciennes. Louvain-la-Neuve, 19

    mars 2013.

    Rencontres grecques Mercredi 24 avril 2013 lInstitut du Sacr-

    Cur Mons.

    http://isc-mons.be/isc-mons/index. php?page

    =5&act=7

    Rencontres latines Mercredi 13 mars 2013 Louvain-la-Neuve.

    http://www.rencontreslatines.be/Edition-

    2013.htm

  • Palamde n18 janvier 2013 33

    diteur responsable

    Frdric Dewez [email protected]

    Comit de rdaction

    lie Borza

    Lisa Claus

    Patrizia De Zan

    Stphanie Groulard

    Pascal Hubert

    Catherine Jenard

    Carine Lebedelle

    Marie-Bernadette Mars

    Relecture

    Yvan Balzat

    Franois-Xavier Druet

    Avec la collaboration du comit dexpertise disciplinaire

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