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Sommaire - multimedia.fnac.commultimedia.fnac.com/multimedia/editorial/pdf/9782332529183.pdf · sujet du livre « Le Secret » de Madame Rhonda Byrne. Toutefois, le grand nombre d’idées

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Sommaire

Introduction ........................................................... 7

Chapitre premier L’échec des lois inventées ..................................... 31

Chapitre Deuxième L’Homme et le Secret des Rapports avec la Nature ........................................................ 189

Chapitre Troisième Le dieu des mondes où la cause de tout ................ 287

Références coraniques expliquées ......................... 381

Références sans explications ................................. 401

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CET OUVRAGE

Ce livre était censé se contenter de la discussion au sujet du livre « Le Secret » de Madame Rhonda Byrne. Toutefois, le grand nombre d’idées homogènes que l’auteur a réussi à réunir, et les contributions sur lesquelles elle s’est appuyée, m’ont mis devant un défi que je ne pouvais qu’accepter et devant une lutte à laquelle je ne pouvais pas échapper, moi et les gens de la foi en Dieu, un et unique, qu’en y entrant et en s’y mesurant…

Je me suis alors trouvé passant d’une discussion à une autre, et d’une bataille à une autre encore plus dure, en raison de ce que cet ouvrage, Le Secret, a contenu comme idées qui portent atteinte aux assises de la religion et aux noms du Dieu des mondes…

C’est ainsi que je me suis trouvé au milieu d’une chaude confrontation avec des idées dont l’aspect extérieur suggère la foi et dont la partie intérieure n’est qu’impiété, en plus d’invitations cherchant à diffuser un concept au sujet de Dieu qui le présente selon les normes des desseins de ses auteurs, avec des arguments au sujet de Dieu qui ne conviennent ni à sa majesté divine, ni à ses noms et bienfaits, ni à sa

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grande miséricorde et sa bonté… Ceci en plus du peu de cas fait de son pouvoir, de son décret et de ses décisions… En fait, tous les auteurs et tous les penseurs qui ont participé à la production de l’ouvrage « Le Secret » tenaient absolument à laisser chez le lecteur une impression au sujet de Dieu qui appelle à croire en lui mais sans la religion, et qui s’appuie sur la croyance en son existence sans, toutefois, tenir compte d’inspiration ou de révélation… Ce n’est pas tout… Ils sont allés beaucoup plus loin encore. Ils ont exposé leurs opinions comme s’il n’y avait pas un Dieu des mondes. Ils ont passé en revue leurs idées comme s’il n’y avait pas un être supérieur qui décide et qui gouverne l’existence… Ils ont fait des désirs des gens un dieu, de l’égoïsme une charte et une méthode et de la sacralisation par l’homme de sa personne et de ses plaisirs une religion et une croyance. Quant à ce à quoi ils visent d’après tout cela, sa réponse se trouve dans les idées contraires que contient et dont se compose cet ouvrage.

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Introduction

L ’humanisation1 et le danger de la déviation

Les partisans de l’humanisation sont ceux qui adoraient l’homme sous prétexte d’humanisme.

1 L’Humanisation est l’innovation basée sur l’appel à l’humanité au lieu de s’appuyer sur les religions. Elle considère l’homme comme le pivot de l’univers et le dessein de l’existence. Qu’il est l’objectif de Dieu et sa créature gâtée, et que Dieu n’a créé le monde que pour lui. La théorie de l’humanisation rejette les religions qui appellent à adorer Dieu pour pousser les gens à s’adorer eux-mêmes, à sanctifier leurs besoins, à soigner leurs instincts, à défendre leurs passions et leurs plaisirs. Elle les libère de toute entrave religieuse ou pacte avec Dieu. Elle prétend que telle est la volonté de Dieu et qu’il a créé la nature pour obéir à l’homme et pour répondre à ses aspirations, et rien d’autre ; alors qu’il n’y a pas de place pour l’adoration de Dieu, ni d’obligations envers lui, sa religion et son inspiration, dans la réalité de la vie. Ces gens-là croient en l’existence de Dieu, mais ils ne croient ni en sa religion ni en ses lois. Ils ne croient pas en la nécessité de la religion ou des lois. Leur doctrine consiste seulement à laisser, dans l’esprit des gens, l’impression qui les pousse à croire en la non-religiosité pour les préparer à entrer dans l’idolâtrie de l’égoïsme et l’adoration de l’égo.

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Ce sont ceux qui appellent à sanctifier ses besoins, à autoriser ses plaisirs et ses passions, et à répondre à ses instincts.

Pour eux, tout ce à quoi l’homme pense et qu’il désire, tout ce qu’il souhaite est autorisé et légal ; il doit être réalisé, car Dieu le Très Haut a donné les choses afin que l’homme en dispose et en jouisse. Dieu a créé l’existence pour plaire à l’homme et rien d’autre.

La théorie de l’humanisation – ou l’appel à l’humanité sacrée – nie l’existence d’obligations et de devoirs, de limites et de pactes, de l’homme envers Dieu. Cette théorie ne fait mention de Dieu et ne le loue que pour tromper, ou pour donner l’impression qu’elle croit en lui et en son existence. En réalité, nous trouvons que cette théorie renie la religion et tout ce qu’elle suppose comme devoirs de l’homme envers son créateur, comme attitudes de dévotion et de piété, d’obéissance et de relations, de provisions à respecter et à agir en conséquence.

Il n’y a pas dans la doctrine des adeptes de l’humanisation quelque chose qui s’appelle gage en dépôt, responsabilité, comptes à rendre ou rétribution ; ou l’une quelconque des choses qui figurent sur la liste de la religion et sous son titre. Pour cette doctrine, ce que l’homme a reçu n’est pas un gage dont il est responsable ; au contraire, il est né pour les recevoir. De même, les choses ont été créées pour lui, comme si cette doctrine faisait de l’homme l’objectif de Dieu et son dessein, et celui que Dieu cherche à satisfaire et à assurer ses besoins.

L’homme pour eux, ou comme ils le présentent et comme ils veulent le montrer, est sacré en lui-même et Dieu lui permet de faire ce qu’il veut. Ses souhaits

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sont exaucés, ses paroles ont leur poids, son attrait trouve son écho dans les choses. Ses pas le rapprochent de son but quel que soit ce dernier. Il suffit que l’homme dise à la chose soyez, et elle est, telle qu’il la veut et aussi vite qu’il la souhaite, sans autorisation de personne. Toutefois, ces adeptes de l’humanisation ne nous disent pas quel est le dessein de l’homme et quel est son message. Ils se contentent de prétendre qu’il est son propre dessein et que son message et son humanité sont une et même chose. C’est l’adoration par l’homme du genre humain. C’est la voie adoptée par Iblis, maudit soit-il, lorsqu’il s’est montré fier de lui-même, en prétendant être la dignité et en désobéissant à Dieu, en s’opposant à ses ordres, en ignorant ses devoirs et en s’affranchissant des devoirs du serviteur envers son maître.

Ces gens-là ont oublié – ou négligé délibérément – que l’honneur de l’homme est d’être un serviteur de Dieu, sa propriété, car la dignité de l’homme est dans l’obéissance à Dieu, son bonheur est dans son adoration, son repos est dans la rectitude envers lui, et sa stabilité est dans la foi en lui.

L’humanisation ou la théorie de l’humanité sacrée, ou l’humanité absolue est, sans aucun doute, une innovation œuvre des Juifs. Ces Iblis ne l’ont faite que pour détruire les bases des rapports entre l’homme et la religion afin que l’image des relations entre Dieu le Très Haut et l’homme ne soit plus valable, par jalousie de leur part et par hypocrisie inhérente à leur fond et leur racisme. L’humanité n’est ni sacrée ni absolue. C’est une entité qui n’a aucune valeur en dehors de l’obéissance à Dieu et qui n’a aucun sens en dehors de son inspiration et de ses recommandations. Les prétendus défenseurs de

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l’humanité ne parlent de Dieu que dénué de parole et d’action, de force, de science et de pouvoir, à l’écart des enseignements et des prescriptions, de l’opinion et des paroles. Pour eux, Dieu crée pour l’homme et il crée seulement. Il laisse cet homme faire ce qu’il veut.

Ces gens-là ne voient pas Dieu mieux que l’impie qui adore son idole. Cet impie met son idole à son service et il l’utilise à ses fins. S’il ne répond pas à ses souhaits, il fabrique une autre idole. Mon Dieu, comment ces gens-là prétendent-ils croire en Dieu le Très Haut alors qu’ils détruisent la religion, qu’ils ne croient pas en la Charia et qu’ils ne s’intéressent à aucun devoir ou obligation. Ils ne connaissent pas le sens du gage ni celui de la responsabilité, et ils ne croient ni aux comptes à rendre ni à ce qui le suit comme rétribution, et qui conduit les gens soit au Paradis soit au Brasier.

Les adeptes de l’humanisation ont prétendu que le Créateur Sublime a créé l’homme équipé de tout ce qui lui permet de la représenter, puis qu’il l ’a envoyé en le laissant compter sur lui-même après lui avoir donné sa force et lui avoir donné tous ses pouvoirs et capacités, en l’habillant de sa sagesse et de sa volonté. Nous tirons cette conclusion à travers ce que nous constatons dans leurs écrits dans lesquels ils ont volé les noms et les attributs de Dieu pour les donner à l’homme, puis ils ont prétendu que Dieu a donné aux désirs de l’homme un impact sur l’environnement comme son impact et un pouvoir sur la nature comme son pouvoir. C’est comme s’ils avaient fait de l’homme le partenaire de son Dieu et son égal. Ce n’est pas tout. Ils ont même fait de lui un partenaire supérieur à son partenaire. Dieu, d’après leur

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doctrine, crée et pas plus, puis il charge l’homme de tout faire. C’est comme si l’homme avait surpris son Dieu avec ce à quoi il n’a pas pensé ou imaginé, lorsqu’ils ont décrit l’homme comme s’étant développé sans mérite à qui que ce soit. Et comme si son conscient s’était développé sans le mérite d’un Dieu généreux, comme si le Très Haut avait pris sa retraite et choisi de se reposer et de se décharger du fardeau des inspirations et des recommandations, du contrôle et des comptes à rendre, en délaissant et la religion et les lois, et en chargeant l’homme des affaires de ses créatures pour en disposer comme il veut. Ô mon Dieu, y-a-t-il quelque chose de pareil qui mène à l’incrédulité et à l’athéisme ?

Les partisans de la théorie de l’humanité sacrée et absolue veulent, en fait, traiter toutes les religions comme si elles étaient une seule et même chose, les bonnes comme les mauvaises. Ceci pour imposer aux gens la conviction qu’il faut que l’homme se sanctifie lui-même et qu’il est son propre Dieu absolu.

De ma position ferme dans l’Islam hanif, j’adresse mon discours à tous les croyants du monde entier, aussi bien Musulmans que Chrétiens. Ô Chrétien qui croyez en Dieu et au Jour Dernier, que la grâce de Dieu est un gage et qu’elle suppose des responsabilités, qu’il y a des comptes à rendre et des rétributions et une vie éternelle dans un enfer éternel ou un bonheur immortel, qui croyez en ce que les serviteurs de Dieu doivent croire, je vous invite à rester ferme dans le cercle de la foi en Dieu. Laissons nos différences confinées derrière le commandement de Dieu… Faisons attention à ne pas nous entendre pour que chacun de nous renonce à sa religion pour nous rencontrer, et faisons attention à ne pas voir dans cette

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renonciation à notre religion, à notre Dieu, à ses enseignements et recommandations, le seul moyen d’obtenir notre identité et de réaliser notre humanisme.

Vous, le Chrétien, vous êtes plus proche de moi, de mon acceptation et de ma conscience lorsque vous restez croyant en Dieu, aux comptes à rendre et en la vie future. Je préfère vous voir ainsi plutôt que de vous voir déifier votre personne, écarter votre religion, reniant le commandement de votre Dieu, ses inspirations et ses enseignements, affranchi de tout dessein céleste. Gardez, croyants musulmans et chrétiens, vos rapports avec Dieu, sur tous les coins de la terre.

Le Démon vous appelle d’un horizon infernal et il vous invite à faire de l’homme une idole.

A vos oreilles arrivent les clairons de la séduction et vos consciences sont tentées par les appels au mal. Craignez Dieu autant que possible. Ne voyez-vous pas les prétendus partisans de l’humanité absolue en train de faire couler le sang des musulmans et des chrétiens pour, ensuite, prétendre qu’il s’agit de guerres religieuses entre ceux-ci et ceux-là. Mais qui donc a fait de ces différences un choc dévastateur et une guerre atroce ? Qui a allumé son feu sinon les humanisants qui portent tantôt le manteau de l’Islam et tantôt celui du christianisme alors qu’ils ne sont ni Musulmans ni Chrétiens, mais plutôt des prétentieux tendancieux irréligieux.

Frères de la foi dans les positions islamiques et chrétiennes, réveillez-vous et regardez bien. Les soi-disant adeptes de l’humanisation sacrée et absolue ont réussi à ouvrir des brèches dans les enceintes des institutions ; des entités, des clubs et associations ; des cercles et administrations ; des gouvernements et

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des sociétés aussi bien musulmans que chrétiens, lorsqu’ils y ont introduit leurs hommes et lorsqu’ils ont réussi à s’infiltrer jusqu’au niveau des prises de décisions dans les facultés de jurisprudence et les centres d’interprétation ; dans les recherches théologiques, à tel point que des Musulmans et des Chrétiens, prétendument réformateurs ou partisans de la renaissance se sont mis à appeler, au nom de la religion, à la non-religion. Ils se sont mis à démolir la religion avec les pioches de ceux qui étaient censés la protéger et la défendre.

Oui, croyants Musulmans et Chrétiens, les rats de l’incrédulité et les prétendus partisans de l’humanité absolue, ont atteint les points les plus sensibles de la religion et ils se sont mis à grignoter l’inspiration. Ils se sont mis à en dénaturer l’interprétation, tantôt et tantôt à en fausser l’application. Ils croient en certaines parties et ils rejettent d’autres. Ils font montre de ce qui leur plaît et qui convient à leurs désirs et ils cachent ce qui les contrarie.

Ceci pendant que les gens autour d’eux sont préoccupés par des problèmes que les partisans de l’humanisation absolue ont créés de toutes pièces pour les distraire. Ils ont attisé le feu de ses problèmes pour les détourner et les occuper… Quelle horreur et combien il est triste de nous voir arriver à une situation dans laquelle aucun centre religieux musulman ou chrétien dans le monde n’échappe, aujourd’hui, à l’infiltration des rats aux niveaux élevés de ces centres. Les Iblis de l’humanisation absolue ont appelé les rats qui tiennent en main les décisions des sociétés croyantes, des modérés, des réalistes et de sages raisonnables, et ils font la propagande pour le modèle qu’ils représentent et le mauvais exemple qu’ils sont.

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Le Démon les soutient avec ses tentations ; il les inspire avec ses ruses et ses intrigues… alors que les croyants sont inconscients.

Il est regrettable que les sciences de la religion soient devenues dans un état de décadence où il est difficile d’avoir l’immunité suffisante contre les tentatives d’infiltration et de pénétration. Les prétentions des hommes ayant sur leur tête les toques et les turbans, et leur prétention d’être couverts par leurs positions, l’immunité, la force et l’infaillibilité, ne dépassent pas le stade des allégations qui n’ont ni base ni témoin… Les pénétrations ont lieu et nous trouvons dans les rangs des hommes de religion des éléments qui croient en l’humanisation sacrée, en la notoriété absolue de l’homme. Il y a, parmi eux, certains qui autorisent ce que Dieu a interdit, au nom de la renaissance et des réformes, sous prétexte de jurisprudence, alors qu’il ne s’agit que de démission et de renonciation à la religion, et à sa déviation qui la rapproche de la non religion, sous prétexte de vouloir chercher à rassembler les croyants, à adopter leur désirs et à faciliter la pratique de la religion.

« Voici une communication adressée aux hommes afin qu’ils soient avertis ; qu’ils sachent que lui, il est un Dieu unique et que réfléchissent ceux qui sont doués d’intelligence ». [Abraham, 52].

Les adeptes de l’humanité sacrée, ou plutôt humanisants, croient qu’ils ont la capacité d’établir la base des rapports entre les créatures et le Créateur. Ils s’arrogent le droit d’exercer une sorte de rapports avec Dieu qui ne sont pas dignes de lui, ni de sa perfection ; qui n’expriment pas ce qu’il y a entre le serviteur et son maître, ils expriment plutôt les

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significations et concepts qui font comme s’ils étaient une chose que Dieu n’a pas créée, qui ne l’accepte pas et sur laquelle il n’a aucun pouvoir.

En lisant ce qu’ils ont écrit et ce qu’ils écrivent dans ce contexte2 nous ne voyons de Dieu que le nom, et nous ne trouvons de son royaume et de sa gouvernance que les mots dénués des éléments de pouvoir et d’influence. Nous ne voyons pas, par exemple, ses obligations ; nous ne trouvons pas ses enseignements descendus, sa charia inspirée. Ils ont décrit Dieu, la nature et eux-mêmes d’une façon qui ne laisse aucune place pour donner l’impression de l’importance de la religion et sa nécessité ; qui ne réveille pas le sentiment de son utilité. Ces Iblis ont réussi à s’infiltrer dans les profondeurs du conscient humain et ils y ont semé les graines de la discorde et la tendance aux présomptions, à la sédition des désirs et de la négation de la déité de Dieu, de son éternité, de ses soins, de ses noms et bienfaits ; à croire en la richesse de l’homme, en sa perfection et en ses capacités propres pour créer sa charia, et en ses pouvoirs grandissants à disposer de son sort, niant tout décret, toute gouvernance et tout pouvoir de Dieu.

Cette doctrine est la mère génitrice de toutes les innovations qui en sont issues et qui sont venues sur la scène de la vie de ses entrailles, et qui sont arrivées aux postes de décision grâce à elle. Elle est devenue le Démon qui ne cesse d’insuffler son hypocrisie dans le cœur des gens, et l’être maudit dont les inspirations et les obsessions ne cessent d’être émises vers le conscient des gens, auxquels des promesses et des

2 Au niveau des rapports entre les créatures et le Créateur.

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promesses sont faites et qui ne sont que vanité et illusions.

Je n’exagère pas si je dis que la plupart des chefs d’États du monde, des rois, émirs et ministres ; ses penseurs et ses écrivains, ses théoriciens et ses leaders, dans les divers domaines et positions, sont les produits de cette doctrine infernale et de cette doctrine diabolique, de cet appel dissolu, de cette philosophie de flatterie, de rouerie, de perversion et de mensonge, d’incrédulité et d’athéisme, d’asservissement des gens. Il y a, au cœur de chaque séduction douce qu’ils adressent aux inconscients des venins mortels et des séditions. Il y a, derrière chacun de leurs appels, des guerres atroces et des crises grandissantes. Croyants du monde, en Orient et en Occident, le Démon maudit a, à votre époque, des marques et des caractéristiques qui le distinguent, qui vous parlent de lui et des signes qui l’indiquent.

Combattez-le en vous éloignant de ses séductions, de ses appels et de ses prétentions. Il séduit avec l’argent, il invite à déifier la matière et à la divination de l’homme et à sa domination du trône de l’univers au lieu de Dieu. Parmi ses appels, il y a la sacralisation de l’homme, la citation de Dieu, mais en dehors d’un système religieux ou inspiration céleste ; il y a aussi son organisation des cercles de capacités et d’influence, détournés des soucis de leur religion et de leurs pays pour être investis dans les desseins recommandés par lui, dont il les charge, sous prétexte de servir l’humanité, de développer les sociétés humaines et de soutenir les talents intellectuels, alors

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que le Démon ne soutient et n’encourage que ses idées et son incrédulité, ses desseins et ses maladies.3

« Par l’Instant. Oui, l’homme est en perdition à l’exception de ceux qui croient, de ceux qui accomplissent des œuvres bonnes ; de ceux qui s’encouragent mutuellement à rechercher la Vérité ; de ceux qui s’encouragent mutuellement à la patience » [L’Instant, entier].

Parmi les marques apparentes qui indiquent les démons du siècle, que Iblis le père des péchés, maudit soit-il, a chargés de diffuser la corruption dans le monde, en plus de marques de conduite déjà citées, il y a le port des masques durant les célébrations et les réunions dont il est question dans le Livre du Très Haut dans le Verset 43 de la Sourate d’Abraham, où Dieu dit : « tandis qu’ils viendront suppliants, les visages cachés derrière des masques – leurs regards ne se retourneront pas sur eux-mêmes et le cœur vide ».

« Avertis les hommes du Jour où le châtiment les atteindra. Ceux qui étaient injustes diront alors : Notre Seigneur, accorde nous un court délai pour que nous répondions à ton appel et que nous suivions les prophètes ». N’aviez-vous pas juré autrefois qu’il n’était pas question que vous disparaissiez » [Abraham, 44].

Dans la vie future, ces gens-là vont présenter aussi leurs visages masqués, mais avec le feu ardent et le cuivre chauffé. Il nous reste à imaginer la demande

3 « Ne pense pas que Dieu soit inattentif aux actions des injustes. Il leur accorde un délai jusqu’au jour où leur yeux se fixeront d’horreur » [Abraham, 42].

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adressée à Dieu par les injustes le jour où la souffrance viendra, de leur accorder un délai pour répondre aux appels des messagers et pour revenir à la religion ; pour cesser de l’écarter et de la nier ; pour cesser de tuer les prophètes, les messagers et les saints hommes justes. Pour cesser d’opprimer les peuples, de tramer les intrigues contre les fils de l’humanité guidée par la lumière de Dieu, qui est engagée vis-à-vis de sa religion via une invitation à une humanisation perverse, dissolue, absolue, qui sacralise ses passions et qui loue ses opinions. Qui s’adore elle-même et qui n’obéit qu’à son Démon et à ses plaisirs. La corruption répandue partout dans le monde témoigne de tout cela. Si seulement vous vouliez bien y réfléchir.

D’autre part, il y a les lois attribuées à la nature qui n’ont pas de place dans la nature, surtout celles qui ont trait aux côtés matériels de ses éléments et de ses aspects. Ces soi-disant lois qui ne sont pas des lois, et en premier lieu, de nombreux cas et facteurs troublés qui ne peuvent connaître la stabilité selon un seul rythme fixe comme devrait être le cas de lois, – ces lois-là ne sont autre que des situations qui ont lieu parfois et qui sont absentes, en d’autres temps, car elles sont dirigées par d’autres que la nature, ou alors parce qu’elles représentent un côté de la réalité qui prédomine dans l’univers que Dieu n’a pas donné à la nature de la contenir pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la science.

Pour des fins contraires à la Vérité et à la science, on a voulu que ces situations soient des lois. Elles sont ainsi devenues par coercition et par hypocrisie. Nous en citerons la plupart des lois positivistes relatives aux rapports de l’homme avec la nature,

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comme la loi de l’attraction de la réception, de l’évolution ainsi que la plupart des situations, cas et formes relatifs au rassemblement, à la politique, à l’économie et au développement, voire à toutes les connaissances relatives aux affaires humaines. Ceci, en plus des hypothèses branlantes et des théories insoutenables sur l’origine de l’existence et de l’homme, le mouvement de l’histoire, ses moteurs et ses effets.

Dans ce côté des recherches et domaines, nous voyons que les matérialistes et les impies mal intentionnés sont allés très loin dans l’imposition de leurs opinions, imaginations et présomptions aux choses en leur donnant le titre de lois, pour rendre l’humanité perplexe, pour l’égarer et pour la détourner de son Créateur. Car les choses ont eu des dispositions naturelles vers la rectitude qui seule leur convient, et toute tentative de les faire dévier de cette voie que Dieu leur a choisie créera nécessairement dans la vie des êtres une perplexité mortelle et des égarements continus ; et de nombreuses crises et désastres.

Les innovateurs de l’idée de l’humanisation absolue et sacrée ont pris l’habitude de donner aux choses leurs présomptions, en les présentant comme des lois, en falsifiant la vérité, en faisant croire aux gens que leurs idées on une valeur dans la nature qui sont au niveau de ses lois, voire similaires, comme si elles en faisaient partie.

Si nous regardons de plus près les aspects, les domaines et les théâtres sur lesquels ils ont dirigé leurs idées, nous verrons à quel point ils sont décidés à être les ennemis de la religion, à quel point ils insistent pour en éloigner les gens et à détourner leur

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attention vers ce qui la combat et qui s’y oppose. Ils abordent toutes les questions qui sont réservées sous le titre du destin et pour lesquelles Dieu n’a conféré leur connaissance et leur gouvernance à quiconque, en raison de leur supériorité par rapport à la nature et de leur appartenance à Dieu seul.

Ils prétendent que ces questions sont de la nature même et que, tout dans la nature était gouverné par des lois spéciales ; ils se sont mis à inventer des lois à ces questions que la nature n’accepte pas. C’est ce qui les a exposés, eux et leurs adeptes, à des surprises et à des crises inattendues.

Leur agression contre la vérité ne s’est pas arrêtée là. Ils sont allés plus loin pour aborder les liens entre les créatures et le Créateur. Ils les ont qualifiés de tout ce qui est loin de l’inspiration et de tous les attributs contraires à la religion afin de renier la religion, de s’en passer et de se contenter de ce qu’ils prétendent être les découvertes de la science, le fruit des expériences. De la réalité de ce marécage nauséabond est sortie la doctrine laïque, la mère des doctrines corrompues et des orientations infernales.

A partir de leur réalisation malencontreuse en s’attaquant à la foi chez de larges masses humaines importantes dans les diverses parties du globe, les diables du matérialisme et les penseurs de l’humanisation sacrée, ont développé leurs méthodes et ils se sont mis à promouvoir la doctrine de la non-religion, tantôt ouvertement, et tantôt sous le manteau, en prétendant avoir la foi tantôt et en en niant l’utilité, d’autres fois.

Dieu le généreux a l’habitude d’accorder ses grâces à ses serviteurs, qu’ils soient reconnaissants ou ingrats. Lorsque Dieu accorde ses grâces aux ingrats,