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SOMMAIRE :
→ Editorial ........................................................................................................... 2
→ Elections du Conseil Régional ....................................................................... 3
→ Libres propos : Les modifications corporelles ............................................ 5
→ Témoignages : l’installation / Devenir maître de stage ............................... 9
→ Le Bus de la Santé ........................................................................................ 11
→ Les mouvements du Tableau ..................................................................... 112
→ Bloc-notes : infos et numéros utiles ............................................................ 15
N°2 – Edition Avril 2016
2
→ Editorial
Le mot du président
Chers amis, voici le numéro 2 de notre bulletin du
conseil départemental.
Vous trouverez quelques conseils pratiques, des numéros de
téléphone à connaître, les mouvements du tableau depuis le
mois d’Octobre, et enfin la rubrique des libres propos pour
laquelle vous pouvez nous envoyer, vous-même, des sujets que
vous trouverez profitables pour nous tous.
Le mot important que je souhaite vous transmettre dans ce
nouveau numéro est : PROTECTION.
Nous voyons arriver au conseil de plus en plus de plaintes et signalements envers des
consœurs ou confrères, et même parfois des plaintes entre confrères. Les mentalités évoluent,
il s’agit la plupart du temps de personnes procédurières ou de patients qui estiment n’avoir pas
été pris en considération ou lésés par un diagnostic ou certificat qui ne les ont pas satisfaits.
Nous voyons aussi des confrères basculant dans le Burn out ou dans des conduites addictives
dangereuses ! Plus que jamais, restez fidèles à notre mission première qui est de soigner nos
patients. Protégez-vous par un bon diagnostic :
- Ecoutez votre patient
- Examinez le en lui expliquant ce que vous faites et ce que vous recherchez
- Demander les examens complémentaires qui vous paraissent justifiés ou les avis spécialisés
qui vous paraissent utiles (les pressions administratives et économiques ne doivent pas
entraver votre réflexion médicale, tout en étant à considérer évidemment)
- Méfiez-vous des certificats. N’inscrivez que ce que vous constatez ou alors vous devez
rapporter les déclarations du patient en inscrivant : « le patient m’a déclaré que… »
Protégez-vous par une bonne assurance RCP (responsabilité civile professionnelle) avec
assistance juridique. Protégez les vôtres par une assurance « indemnités journalière-
décès ».
Enfin, et c’est le plus important, protégez votre santé personnelle en sauvegardant un temps
de repos dans la semaine pour faire du sport ou pour la vie familiale.
Restez sereins et Bon courage à toutes et à tous.
Le Président du CDOM 43
Docteur Alain CHAPON
3
→ Elections du Conseil Régional
Le Conseil Régional de l’Ordre des Médecins d'Auvergne a procédé le mercredi 3 février
2016 au renouvellement par moitié de ses membres.
Sont éligibles : les médecins inscrits au Tableau de l’Ordre d’un des 4 conseils
départementaux du ressort de la région Auvergne (le médecin se présentant pour son CDOM).
Composition du Conseil : Président Professeur Philippe THIEBLOT CD : 63
Vice-présidente Docteur Nadine PLANES-SAUTEREAU CD : 03
Trésorier Docteur Jean-Paul MEDARD CD : 43
Secrétaire Général Docteur Edmond ROUSSEL CD : 63
Titulaire Docteur Henri ARNAUD CD : 63
Titulaire Docteur Catherine BETTAREL-BINON CD : 03
Titulaire Docteur Guillaume DANJOY CD : 15
Titulaire Docteur Vincent DE MORI CD : 63
Titulaire Docteur François HEUDRON CD : 03
Suppléant Docteur Michel GOURDON CD : 15
Suppléant Docteur Christian GRATUZE CD : 43
Suppléant Docteur Pierre JOUVE CD : 63
Suppléant Docteur Jean-Claude MONTORCIER CD : 63
Suppléant Docteur Pierre-Louis ROSATI CD : 03
Suppléant Docteur Jean-Jacques VEILLARD CD : 63
Qu’est-ce que le Conseil Régional de l'Ordre des Médecins d'Auvergne
(CROM) ?
Le CROM a deux missions principales :
- Une mission de représentation de la profession dans la région, ainsi que celle de
coordination des conseils départementaux.
- Il est consulté par le Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé sur les questions et
les projets relevant de ses compétences.
Le Conseil Régional est aussi présent dans de nombreuses commissions de l'ARS :
Conférence régionale de santé et de l'autonomie (CRSA) et de sa commission spécialisée de
l'organisation des soins (CSOS) ; commission de sélection des maisons santé
pluridisciplinaires et des pôles de santé ; instance de suivi et d'évaluations de la permanence
4
des soins ambulatoires ; comité régional de l' ONDPS, mais également, il participe aux
travaux de la Commission Paritaire Régionale et de l'observatoire régional des contrôles
tarifaires de l'assurance maladie.
Le Conseil Régional participe aussi aux travaux d'autres instances comme le conseil de
gestion de la faculté de médecine de Clermont-Ferrand.
Il est également impliqué :
1) Dans la promotion et le développement de l'informatique en santé : Télémédecine,
télésanté, dossier professionnel informatisé (DPI), dossier médical personnel (DMP) et les
messageries sécurisées de santés (MSS).
2) Dans la promotion de l'enseignement de la déontologie aux internes en formation et aux
médecins en exercice.
Le Conseil Régional a également un rôle disciplinaire par l’intermédiaire de trois
juridictions :
- La Chambre Disciplinaire de 1ère Instance
- La Section des Assurances Sociales de la Chambre Disciplinaire de 1ère Instance
- La Formation Restreinte
Zoom sur… Le nouveau local du CDOM 43
Nous allons inaugurer cet été notre nouveau bureau du Conseil de l’Ordre. L’accès sera plus
facile puisqu’il est situé rue des Moulins en plein centre-ville, à deux pas du parking Michelet.
Les bureaux, mis aux normes d’accessibilité, seront plus vastes et plus modernes. Le
financement est réalisé en partie par le Conseil National mais aussi grâce à vous par les
cotisations ordinales.
Ce local sera aussi le vôtre :
Nous pourrons mettre à votre disposition la grande salle
du conseil lors de réunions professionnelles
Vous pourrez facilement venir nous consulter pour vous
aider dans vos diverses démarches et pour vous aider dans la
rédaction et la reproduction de vos documents professionnels
Un panneau sera mis à disposition pour que vous puissiez
y placarder vos annonces
Vous aurez également accès à un certain nombre de documentations professionnelles
touchant au médical et social (guides professionnels, annuaire sanitaire et social, brochures
DPC, Code de la Santé Publique, Code de déontologie, guide des normes d’accessibilité,
magazines médicaux etc…)
5
→ Les modifications corporelles
D’après le Dr Marcel DANAN du Conseil Départemental de l’Ordre des
Médecins de l’Hérault
Effets de mode mais aussi parfois problème de
santé publique. Tatouages, piercings,
scarifications corporelles, mais aussi actes de
médecine dite esthétique, nos contemporains,
peut-être parce qu’ils ne sont pas bien dans leur
peau, ont recours à ces techniques pour modifier
leur aspect. La relation au corps change et devient
un lieu de plaisir. Tout dans le paraître ! Que
devient l’être ?
Le tatouage est à la mode alors qu’il tend à
disparaître des sociétés traditionnelles. Il n’y a
qu’à se promener dans la rue ou au bord de la mer
pour contempler ses ornements souvent
polychromes qui ne sont plus l’apanage des
mauvais garçons. À présent
les tatouages sont répandus
et acceptés dans toutes les
couches de la population,
surtout chez les jeunes. Ils
fleurissent dans des
catégories socio-
professionnelles qui autrefois
les proscrivaient : police
nationale, gendarmerie,
médecins. On se tatoue pour
marquer sa différence et aussi paradoxalement
pour être dans l’air du temps. Selon une enquête
IFOP de juillet 2010 parue dans Ouest-France
Dimanche, rapportée dans Philosophie Magazine,
N° 81, été 2014, un Français sur dix déclare s’être
fait faire au moins un tatouage.
C’est l’explorateur James Cook (1728-
1779) qui utilisa ce terme inspiré d’un mot
tahitien, tattoo qui signifie dessin. Il existe des
explications que certains vont chercher dans la
nuit des temps puisque déjà l’homme
préhistorique se tatouait. L’homme – Ötzi - qui
vivait il y a 4500 dans le Tyrol, et dont le corps fut
découvert le 19 septembre 1991 portait 57
tatouages. Il s’agissait de points, de traits
parallèles ou en croix correspondant à des
excisions sur lesquelles avait été appliquée de la
poudre de charbon végétal. La proximité de ces
points avec les points d’acupuncture connus, a fait
considérer ces tatouages comme thérapeutiques. A
l’époque néolithique (-9000 à -3300, date de la
découverte de l’écriture) les Celtes, les Asiatiques
et les Egyptiens se tatouaient. Platon dans Les
Lois évoquait le tatouage des mains et du front
pour « l’étranger ou l’esclave coupable d’une
faute sacré ».
Le tatoué actuel est-il le descendant des
tatoués des civilisations premières
avec le besoin inconscient d’afficher sa
place dans la société ? Le tatouage de
nos contemporains est affiché comme
un choix personnel et l’affirmation de
son identité et non comme le respect
d’une coutume et l’appartenance à une
tribu. En réalité les nouveaux tatoués
forment de nouvelles tribus d’où
l’intérêt porté à ces lointains ancêtres.
Le tatouage n’a pas toujours été bien
accepté en particulier par les Eglises monothéistes
dont l’opposition est aujourd’hui dépassée. Les
premiers tatouages de symboles chrétiens
remontent au 5ème siècle. Le deuxième concile de
Nicée, 787, convoqué à la suite de la querelle des
icônes, affirme la légitimité de vénérer les images
et les reliques mais interdit le tatouage. Les
conquérants du Nouveau Monde considérèrent
que le tatouage, comme le cannibalisme et les
sacrifices humains, étaient primitifs et païens.
L’Islam considère le tatouage comme un acte
satanique qui empêche les ablutions, (Sourate El
Nissa, verset 119). Le Lévitique (ch. 19, verset 28)
6
proscrit les marques permanentes sur le corps.
Seul Dieu peut modifier le corps. La vogue
actuelle dans le monde occidental peut à cet égard
être considérée comme un reflux du christianisme
et une opposition à la religion
Le tatouage a connu des évolutions depuis
la seconde moitié du XX siècle. Des mouvements
idéologiques en ont fait une marque de distinction
apparente. Le mouvement hippie ou la liberté. Fin
des années 60. C’était un mouvement d’opposition
pacifique aux valeurs traditionnelles et au
puritanisme. C’était l’ouverture à d’autres
cultures, la recherche d’expressions artistiques à
partager dans une communauté et par le retour à la
nature. Le tatouage associé à des accoutrements
naïfs était une façon de proclamer la liberté, le
désir, le plaisir sexuel. L’usage de drogues
psychédéliques (L S D) facilitait l’irruption de
l’imaginaire.
Les punks (de punk, voyou,) ou la
contestation et la dissidence. Années 70-80. Le
tatouage était associé au piercing. Agressifs,
violents, vulgaires,
provocateurs,
cultivant la haine
de la société avec
laquelle ils
voulaient rompre,
et celle du corps
humain, enlaidi
volontairement et
souillé de façon répugnante, racistes, méprisant, la
religion et la sexualité, ce mouvement s’est
exprimé dans des concerts (les Sex Pistols qui
rejetaient toute autorité et toute convention
sociale) et par des accoutrements spectaculaires :
crête sur le crâne, tatouages de têtes de mort, de
squelettes, de symboles religieux tournés en
dérision
Mais des motivations plus personnelles peuvent
expliquer cette mode
1° Incertitudes de l’adolescence et rites de
passage. Le tatouage est un rite de passage pour
les adolescents qui veulent s’affirmer et montrer
qu’ils peuvent disposer de leur corps en tant
qu’objet malléable tout en supportant la douleur.
On peut assimiler le tatouage chez les jeunes à un
pacte de sang et à un signe d’entrée dans un
groupe. L’adolescent peut ainsi s’affirmer en
contrôlant les changements corporels qui lui font
peur. Les rites de passage dans notre société sont
cependant profondément différents de ceux des
sociétés traditionnelles. Dans ces sociétés les
tatouages n’étaient pas une fin en soi : ils étaient
un élément de la transmission par les aînés d’une
ligne d’orientation et d’un savoir pour les novices
qui en bénéficiaient. L’individualisme
contemporain est donc à l’opposé de ces pratiques.
Notre civilisation contemporaine, sans rite de
passage de l’adolescence à l’âge adulte, amène
beaucoup de jeunes à copier d’autres rites
empruntés à d’autres cultures.
2° Une autobiographie. Le temps figé. On affiche une date, un prénom, un événement
inoubliable, une date historique (1848, année de
l’abolition de l’esclavage) qui a compté, comme
pour les figer, et les maintenir dans la mémoire.
Les évènements notables sont inscrits de manière
indélébile. On peut parler d’arrêt sur image
comme si le souvenir devait être toujours présent
avec la même intensité affective qu’au premier
jour. Une façon d’arrêter le temps et de revivre les
instants qui ont marqué l’existence : anniversaires,
accidents, rencontres amoureuses, ruptures et
autres dates mémorables. Les sujets dépendants,
immatures, abandonniques veulent de cette façon
retrouver le temps passé qui les a marqués et ne
veulent pas oublier.
3° La recherche d’une esthétique
corporelle. Une œuvre d’art.
Le tatouage est une œuvre d’art, le body art, une
création fruit de l’imagination de l’homme. Le
tatouage a pour certains la valeur d’une fresque
évolutive, les images successives devant
s’accorder de manière à aboutir à un ensemble
cohérent. La perfection des techniques facilite la
création de tatouages polychromes d’une grande
beauté, représentant des tableaux connus,
auxquels sont associés diverses images comme
pour marquer l’originalité, ou bien des sujets
inédits. Certains tatoueurs sont de véritables
artistes.
4° Erotisation du corps.
Beaucoup de jeunes qui pensent séduire par les
tatouages qu’ils considèrent comme une preuve
d’autonomie, savent-ils que dans les sociétés
traditionnelles on se tatouait pour faire revenir sa
femme (aux Iles Marquises en particulier) ? Se
7
tatouer pour un homme est une façon d’attirer les
femmes. Une femme tatouée peut avoir un attrait
érotique supplémentaire à condition que son
tatouage soit discret et situé sur les lieux qui se
dévoilent dans les jeux sexuels. Le tatouage est
« séducteur pour le regard » mais aussi pour le
toucher. Il est inducteur de rencontre et facilite la
drague.
5° Le besoin d’originalité.
On ne peut plus parler d’originalité sauf à propos
du thème et du nombre de tatouages si on
considère qu’il va bientôt être original de ne pas
se faire pas tatouer. Se tatouer c’est parfois entrer
en dissidence contre l’ordre établi, mais en même
temps rejoindre un groupe dans lequel n’être pas
tatoué est incongru.
6° Problèmes identitaires : recherche,
incertitude ou affirmation. Le regard des autres
et la revalorisation de la surface. Quand Paul
Valéry disait, « le plus profond dans l’homme
c’est la peau en tant qu’il se connaît » il faisait
remarquer que les individus projettent à la surface
de leur corps tout ce qui stagne dans leur for
intérieur. Par le tatouage les tatoués cherchent à
affirmer leur identité, c’est à dire ce qui procède
de soi, mais aussi tient compte du regard et du
jugement des autres. Le tatouage comme toutes les
modifications corporelles, est à la fois un acte
privé et public. Le regard de l’autre n’est pas sans
importance, qu’il soit étonné, hostile ou traduise
l’engouement et l’envie.
7° L’appartenance à un groupe. Elle est en
contradiction avec le désir de liberté. Le tatouage,
comme le piercing peut être le témoin de
l’appartenance à une communauté : sexuelle,
politique, idéologique, religieuse, artistique.
8° La pensée magique. Le tatouage joue
aussi le rôle de talisman, de protecteur contre le
mauvais sort. Il s’agit de figures animales
évoquant la puissance et l’indestructibilité, de
figures trouvées dans des ouvrages de magie.
9° Une idéologie et une passion. Le
tatouage, comme le piercing peut être une
expérience spirituelle, cherchant à renouer avec
les traditions antiques, à afficher sa liberté et à
dénoncer la société moderne de consommation.
Pour ces adeptes des modifications corporelles il
ne s’agit pas d’une mode, d’un jeu, d’un
ornement, mais d’une forme de spiritualité.
Tatouage et douleur. L’acte est douloureux,
irréversible ce qui implique une relation proche de
celle de la relation médecin-malade à la différence
près, mais essentielle, que le sujet est dans la
soumission et offre son corps qui devient
l’équivalent d’une toile de peintre vivante. On a
beaucoup insisté sur la signification de la douleur
ressentie dans l’acte. On l’a comparée à celle des
sports extrêmes, et même à une extase, voire pour
certains à un plaisir nécessaire pour apprécier le
résultat !
L’addiction au tatouage. La psychanalyse
met la dépendance au tatouage sur le même plan
que l’alcoolisme, la toxicomanie et les troubles du
comportement alimentaire. Il s’agit d’une façon
d’exprimer une souffrance. La sensation éprouvée
au moment du tatouage, surtout si elle est
douloureuse, se substitue aux affects négatifs.
Comme dans toutes les addictions la jouissance
peut être renouvelée. Le tatouage peut devenir un
choix de vie.
Tatouages et santé publique. Les
tatoueurs doivent avoir une formation obligatoire
à l’hygiène, qui ne peut être effectuée que par un
organisme habilité à la dispenser, (arrêté du 12
décembre 2008). Ils doivent faire une déclaration
d’activité en préfecture (arrêté du 23 décembre
2008). D’autres textes précisent les conditions
d’hygiène et de salubrité : matériel, stérilisation,
traitement des déchets, produits de tatouages qui
doivent être conformes à la réglementation
européenne, obligation d’informer le futur tatoué,
obligation du consentement écrit des deux parents
pour le tatouage d’un mineur, fiche de déclaration
d’effets indésirables.
Les piercings.
Ils se pratiquent de plus en plus, très souvent
associés aux tatouages et comme pour eux leur
origine remonte à la nuit des temps. Les plus
courants, inscrits dans la culture universelle, sont
ceux des oreilles pour les femmes. Les hommes
s’y mettent et de façon souvent spectaculaire.
L’homme du néolithique, les aztèques, les mayas
incrustaient leur corps dans le cadre de rites
initiatiques ou pour entrer en contact avec les
8
dieux. Les piercings étaient censés protéger les
femmes des douleurs de l’accouchement. De nos
jours ils ont les mêmes significations que les
tatouages : amélioration esthétique, marque
d’opposition, érotisation du corps (lorsqu’ils sont
pratiqués dans les régions génitales), rituel
d’initiation et de passage à l’âge adulte ou parfois
pénitence. Plus forte que pour le tatouage, la
douleur ressentie lors du piercing, exige un certain
courage comparé à celui éprouvé dans la pratique
des sports extrêmes : la douleur est à la fois
physique et morale à laquelle succède un
sentiment de fierté. La récompense est le plaisir
sexuel quand le piercing est situé sur la langue et
les parties génitales ou quand le piercing réalisé
sur un partenaire fait partie des scénarios
sadomasochistes. D’une manière générale le
piercing attire le regard : « j’attire les autres, donc
j’existe ».
Les scarifications. On s’approche de la
pathologie lorsqu’elles ne sont pas rituelles
comme en certaines contrées d’Afrique,
d’Australie et de Nouvelle-Guinée. Elles ont les
mêmes significations que le tatouage si l’effet
esthétique est leur motivation, mais la douleur
intense et les risques, en particulier d’infections en
font une pratique proche des mutilations
volontaires. De façon paradoxale, la douleur peut
ne pas être perçue en raison de la sécrétion
d’endorphines. On a même pu parler d’addictions
aux scarifications qui alors expriment une
souffrance psychologique intolérable. Les jeunes
se scarifient impulsivement quand ils veulent
échapper à une situation qui leur paraît sans issue,
agression sexuelle, incarcération par exemple, ou
quand ils veulent attirer l’attention de leur famille.
Les scarifications étagées des membres supérieurs
et parfois de tout le corps sont le mode de
communication des déséquilibrés psychiques qui
passent à l’acte facilement, agissant leur pensée
plutôt que verbalisant leurs affects.
La médecine esthétique. L’intitulé du
« DIU de médecine morphologique et anti-âge »,
exprime parfaitement les besoins de nos
contemporains de garder, ou retrouver la beauté
perdue réellement ou fantasmatiquement de leur
anatomie, de conserver une éternelle jeunesse et
même de transformer leur corps. L’homme
moderne veut construire son propre corps, le
manipuler comme un objet, négligeant la dualité
corps - esprit et privilégiant sa relation à son corps
afin de le modeler comme bon lui semble, en y
prenant du plaisir, comme lorsqu’on décore une
maison héritée, pour la mettre au goût du jour.
Quelles conclusions tirer de ces modes ?
L’adepte des modifications corporelles de
ce début de siècle est-il vraiment libre ? Il croit
l’être mais en réalité il ne l’est pas. Sa recherche
d’originalité, ses défis, son besoin d’exhibition, de
protection par on ne sait quel talisman imprimé
sur sa peau, son addiction, en font un sujet
dépendant, plus fragile qu’il ne le croit et qui est
dans le paraître plutôt que dans l’être. La
généralisation du tatouage et du piercing dans la
jeunesse actuelle est le signe d’une dislocation de
la société et d’une perte des valeurs individuelles
nécessaires pour former une société cohérente.
Quelle signification peut avoir un tatouage maori
recopié sur la peau d’un occidental ? Valeurs
spirituelles et humaines chez les un contre
décoration et besoin de paraître chez les autres.
On trouvera dans les ouvrages de David Le
Breton, Sociologue, une étude exhaustive sur les
relations de l’homme à son corps en particulier :
« L’adieu au corps » 1999 et « Signes d’identité »,
2002. Editions Métaillé, Paris.
Dr Marcel DANAN
Nous rappelons que les articles parus sous la rubrique « Libres Propos » n’engagent que la responsabilité de leur auteur et
en aucun cas celle de l’institution ordinale.
9
→ Témoignages : l’installation / Devenir maître de stage
Au moment de vous installer et visser votre plaque, une question se pose sur
votre choix d’installation : exercice en groupe, dans une maison médicale OU
exercice indépendant ?
Voici le témoignage du Docteur Karine HERRY, championne internationale de course à
pied au palmarès impressionnant, qui a choisi d’exercer en solo sur le massif du Mézenc :
« Ce type d'installation ne peut correspondre qu'à un choix fort,
celui d'un type de vie, au-delà d'une profession. Si l’on
n’apprend pas une région, son climat, ses habitants, on a plus
de mal à supporter les contraintes de notre exercice "moderne",
qui demande "plus de rendement", plus de paperasserie, plus de
gestion économique... Le stress de la ville rapporté à la
campagne… »
+ Les avantages de l’installation en solo : plus de liberté, plus de
choix, plus de maitrise du coût. On ne dépense pas l’argent
public et on n’a pas de problème relationnel.
- Les inconvénients : difficulté pour maitriser le temps et les
horaires, pour financer un secrétariat. Certains médecins
pointent du doigt la solitude de l’exercice et l’absence de possibilité de concertation pour la
gestion des dossiers difficiles.
Nous avons participé à l’inauguration de
la Maison Médicale de la Chaise-Dieu et
rencontré le Docteur Pierre-Yves BARD et
le Dr Jean-Christophe LACHAT. Les deux
hommes ont choisi l’exercice en Maison
Médicale. Pour eux, c’est « une belle
réalisation et un bel outil de travail ».
+ Les avantages : mutualisation du
personnel et des locaux, identification du
pôle santé, travail en équipe, entraide…
- Les inconvénients : dépense de l’argent public, éventuels problèmes relationnels avec les
confrères, éventuelle défection d’un membre (risque d’inflation des coûts)
Les occupants de la Maison de Santé de la
Chaise Dieu (crédit photo : l’Eveil)
Dr Karine Herry
10
Il y a également eu l’inauguration de la Maison de Santé de Tence en septembre 2015 :
Projection de l’extérieur (crédit Cabinet d’architecte Franck Charreyron) Le bâtiment terminé (Crédit photo : le Progrès)
Devenir maître de stage
Le médecin généraliste peut former un
étudiant à la pratique de la médecine
générale sur le terrain. Être maître de stage,
c’est aborder le travail à plusieurs et la
coordination de ce travail, l’ouverture
d’esprit professionnel, l’amélioration des
connaissances, l’apprentissage de
l’enseignement, les contacts avec les
internes en médecine et la faculté de
médecine (ce qui facilite les
remplacements et la prise en charge de la
patientèle au moment du départ à la
retraite).
Voici le témoignage du Dr
Gérard PIGEON, maître
de stage encadrant Thomas
(interne en médecine) et
Khadidja (externe) :
« Les études de médecine
générale obligent les
étudiants à faire un stage
de 2 fois 6 mois chez un
praticien. Pour cela, il faut
que le médecin accueillant
soit reconnu comme maître
de stage. Pour le devenir, il faut une
formation qui peut se faire sur un weekend.
Cette formation est possible après 3 ans
d’installation.
Les étudiants de premier niveau passent
rapidement d’une étape d’observation et
de connaissance du cabinet, à une étape de
consultation et traitement sous la
surveillance du praticien. Les étudiants de
deuxième niveau peuvent participer à la
consultation du début à la fin avec
observation et établissement d’un
traitement. Chaque jour, un debriefing leur
permet d’étudier les cas les plus
complexes. Généralement, les stagiaires
partagent leur temps de travail avec 2
médecins et souvent avec un service
hospitalier. Ce type d’échange entre les
anciens et les futurs praticiens est très
constructif autant pour l’un que pour
l’autre. D’autre part, cela
permet à l’étudiant de
connaitre la patientèle et la
région où il travaille. Ce
type d’accueil favorise les
installations futures dans
nos régions qui sont
éloignées des facultés.
J’encourage tous les
médecins à recevoir un
stagiaire. Je reçois les
étudiants depuis plus de 10
ans et je n’ai que des
retombées positives. Les
médecins peuvent également accueillir des
externes (étudiants en 5ème année en
« stage découverte » de la médecine
générale). Pour toute information, vous
pouvez vous adresser au département de
médecine générale à la faculté de
Clermont-Ferrand (04 73 17 79 35). »
Le Dr Pigeon avec son externe
→ Le Bus de la Santé
L’association « Être et Savoir » est née en Auvergne en 2006 à l’initiative du Professeur Jean
Cassagnes, cardiologue au CHU de Clermont-Ferrand. Le Dr Michel VIALLET
(coordonnateur 43) et le Dr Eliane FAVRE (membre) œuvrent activement pour l’association.
Qu’est-ce que le bus de la santé ?
Etre et Savoir met en place un bus de la santé qui parcourt les écoles d’Auvergne et part à la
rencontre des élèves. Avec l’équipe de bénévoles d’Etre et Savoir, le bus permet aux enfants
d’être sensibilisés de manière ludique. Le bus est aménagé afin d’accueillir au mieux les
enfants et possède des équipements permettant aux bénévoles d’organiser les différents
ateliers de prévention.
L’objectif du bus est de sensibiliser les enfants à la santé afin de réduire les risques de
maladies cardiovasculaires et de cancer, et ainsi les inciter à un changement de perception et
de comportement vis-à-vis du corps, de l’alimentation et de la santé.
Des messages de prévention sont délivrés lors de ces campagnes, traitants des 3 thèmes
suivant :
Bénéfice de l’activité physique
Alimentation
Prévention du cancer (sensibilisation au
tabac en particulier)
Le Conseil de l’Ordre s’est rendu à
l’inauguration du bus le 29 février dernier à
Allègre, pour la 3ème campagne organisée en
Haute-Loire.
Sur la photo : le Pr Jean Cassagnes aux côtés de
Mme Petit (conseillère régionale) et des Docteurs
Eliane Favre, Alain Chapon et Christian Chapon.
Site internet : http://etre-et-savoir.com/le-bus-de-la-sante/
12
→ Les mouvements du Tableau
Dessin : René Bickel / http://www.bickel.fr
Depuis le mois d’octobre 2015 (maj : avril 2016) :
18 nouveaux inscrits :
Dr Aurélie BESSON, spécialiste en médecine générale (libérale), exerçant à Lempdes
sur Allagnon, transférée depuis le département du Puy-de-Dôme le 13/10/2015.
Dr Aurélie BACHY, spécialiste en ORL et chirurgie cervico-faciale (hospitalier),
exerçant au Puy-en-Velay, première inscription en Haute-Loire le 25/11/2015.
Dr Stanislas BONNEVILLE, spécialiste en médecine générale (hospitalier), exerçant
au Puy-en-Velay, première inscription en Haute-Loire le 25/11/2015.
Dr Thomas BOSSHARD, spécialiste en médecine générale (hospitalier), exerçant au
Puy-en-Velay, première inscription en Haute-Loire le 25/11/2015.
Dr Anne-Sophie DELHOMMEAU spécialiste en médecine générale (hospitalier),
exerçant au Puy-en-Velay, première inscription en Haute-Loire le 25/11/2015
Dr Elena LUNGOCI spécialiste en médecine générale et allergologie (hospitalier),
exerçant au Puy-en-Velay, première inscription en Haute-Loire le 25/11/2015.
Dr Marine PARMENTIER, spécialiste en médecine générale (remplaçante),
première inscription en Haute-Loire le 25/11/2015.
Dr Lenuta DOBRE, spécialiste en médecine générale (libérale), exerçant à Taulhac
(successeur du Dr Tascone), première inscription en Haute-Loire le 25/11/2015.
Dr Jacques BEAUVILLAIN, qualifié en médecine générale (salarié), médecin chef
du contrôle médical du Puy-en-Velay, transféré depuis le département du Pas-de-
Calais le 25/11/2015.
Dr Patrick BIDEAU, spécialiste en médecine générale (salarié), exerçant à Espaly-St-
Marcel, transféré depuis le département du Puy-De-Dôme le 06/01/2016.
13
Dr Petar GENOV, spécialiste en pneumologie (hospitalier), exerçant au Puy-en-
Velay, première inscription en Haute-Loire le 06/01/2016.
Dr Velichka STOYANOVA, spécialiste en psychiatrie (hospitalier), exerçant au Puy-
en-Velay, transférée depuis le département de l’Allier le 06/01/2016.
Dr Stéphanie VERRET, spécialiste en endocrinologie, diabète et maladies
métaboliques (hospitalier), exerçant au Puy-en-Velay, transférée depuis le
département de la Loire le 10/02/2016.
Dr Marie-Hélène NICOLAS, spécialiste en endocrinologie, diabète et maladies
métaboliques (hospitalier), exerçant au Puy-en-Velay, transférée depuis le
département du Rhône le 10/02/2016.
Dr Hajnal-Gabriela ILLES, spécialiste en santé publique, infectiologie et médecine
sociale, exerçant au Puy-en-Velay, transférée depuis le département du Doubs le
16/03/2016.
Dr Marie-Bernadette BERTRAND, qualifiée en médecine générale, médecin
retraitée, transférée depuis le département du Rhône le 16/03/2016.
Dr Xavier ANGLARET, spécialiste en médecine interne, exerçant en Côte d’Ivoire
(chercheur INSERM), transféré en Haute-Loire le 16/03/2016.
3 départs du département :
Dr Emeric LAGER, spécialiste en médecine générale (hospitalier), exerçant
anciennement au Puy, transféré vers le département de la Loire le 17/10/2015.
Dr Véronique BASSO-LOUBOUTIN, qualifiée en médecine générale (salariée),
exerçant anciennement à Vals-près-le-Puy, transférée vers le département des
Bouches-du-Rhône le 29/02/2016.
Dr Éric LEDRU, qualifié en médecine générale (salarié), exerçant anciennement au
Puy, transféré vers le département du Pas-De-Calais le 03/02/2016.
16 départs en retraite :
Dr Marc LACROIX, spécialiste en médecine générale (libéral), ayant exercé à
Langeac, retraité depuis le 01/10/2015.
Dr Jean-Louis SAGNARD, spécialiste en médecine générale (libéral), ayant exercé à
Chadrac, retraité actif depuis le 01/10/2015.
Dr Jean-Pierre PAYA, spécialiste en médecine générale (libéral), ayant exercé à
Lapte, retraité depuis le 01/10/2015.
Dr René CLEMENT, spécialiste en psychiatrie (hospitalier et libéral), ayant exercé
au Puy, retraité actif depuis le 05/10/2015.
Dr Christian BOURQUARD, spécialiste en médecine interne (hospitalier), ayant
exercé au Puy-en-Velay, retraité depuis le 25/12/2015.
Dr Michel GAILLARD, spécialiste en néphrologie (hospitalier), ayant exercé au Puy-
en-Velay, retraité depuis le 31/12/2015.
Dr Alain CHAPON, spécialiste en médecine générale (libéral), ayant exercé au Puy-
en-Velay, retraité depuis le 01/01/2016.
14
Dr Marc FRAZAT, qualifié en médecine générale (libéral), ayant exercé à
Vergongheon, retraité actif depuis le 01/01/2016.
Dr Joseph TASCONE, spécialiste en médecine générale (libéral), ayant exercé à
Taulhac, retraité actif depuis le 01/01/2016.
Dr Michel WRONECKI, spécialiste en médecine générale (libéral), ayant exercé à
Aurec-sur-Loire, retraité depuis le 01/01/2016.
Dr Dominique RICHARD-BRAYE, spécialiste en médecine du travail (salariée),
ayant exercé au Puy-en-Velay, retraitée depuis le 01/01/2016.
Dr Aimé BREYSSE, spécialiste en médecine générale (libéral), ayant exercé à Tence,
retraité actif depuis le 01/04/2016.
Dr Roselyne EFFANTIN, qualifiée en gynécologie médicale et obstétrique (libérale),
ayant exercé au Puy-en-Velay, retraitée active depuis le 01/04/2016.
Dr Yves ENJOLRAS, qualifié en médecine générale (libéral), ayant exercé à Allègre,
retraité depuis le 01/04/2016.
Dr Jean-Paul MEDARD, spécialiste en médecine générale (libéral), ayant exercé à
Brioude, retraité actif depuis le 01/04/2016.
Dr Roland GUINAND, spécialiste en médecine générale (libéral), ayant exercé à
Vorey, retraité depuis le 01/04/2016.
† In Memoriam
Le Conseil Départemental a le regret de porter à votre connaissance la
disparition de 2 confrères :
Docteur Guy DUCHEMIN Né le 27 novembre 1930 – décédé le 21 octobre 2015
Après avoir exercé à Nouméa et au Puy-en-Velay, il s’était retiré à Cannes.
Docteur Alain VULLIERMET Né le 19 mars 1940 – décédé le 7 avril 2016
C’était un chirurgien réputé qui travaillait à la Clinique Bon Secours au Puy. Il a fini sa
carrière comme chirurgien gynécologue à l’hôpital de Roanne.
Le Conseil Départemental adresse ses condoléances aux familles de ces confrères.
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→ Bloc-notes : infos et numéros utiles
Protection de l’enfance en Haute-Loire : CASED (Cellule d’Aide et de Soutien pour
l’Enfance et l’Adolescence) : 08 10 04 31 19
Guide complet téléchargeable sur notre site, rubrique « dans l’actualité », intitulé
« Guide des informations préoccupantes et du signalement pour la protection de l’enfance ».
SOS violences faites aux femmes : 3919
SOS radicalisation : 0800 005 696 (N° vert national).
« Signaler ce n’est pas de la délation, c’est sauver un jeune ! »
Prise en charge de l’obésité (CH Emile Roux) : 04 71 04 34 40
Unité médico-judiciaire (CH Emile Roux) : 04 71 04 37 64
Aide aux professionnels de santé (AAPml) : 0826 004 580 ou http://www.aapml.fr/
Surmené ? Difficulté avec des patients ? Perte de motivation ? Appel 24h/24
Nouveau : Centre de vaccination internationale (CH Emile Roux) : 04 71 04 35 82
Quelques annonces :
NOUVEAU : site d’accueil pour les professionnels de santé : http://www.welcomedoc.fr/
URGENT : Les communes de PRADELLES, PAULHAGUET, VOREY et ALLEGRE
ont besoin d’un ou plusieurs médecin(s) généraliste(s) prêt(s) à s’installer en libéral. De
nombreux avantages sont proposés.
ALLEGRE : la mairie recherche 1 médecin généraliste pour exercer en libéral dans la Maison
de Santé. Contact : Mme Monique RIEU, 04 71 00 71 21 ou [email protected]
CRAPONNE : le Centre Hospitalier recherche 1 médecin coordonnateur (temps de
travail compris entre 20% et 50%, salaire à négocier, possibilité de LME sur les alentours).
Contact : Mme Fanny ALBARET, 04 71 01 10 11 ou [email protected]
PAULHAGUET : la mairie recherche 1 médecin généraliste pour exercer en libéral ou salarié.
Contact : Mme Sophie BOUCHET, 04 71 76 98 70 ou [email protected]
Besoin d’une secrétaire médicale ? Téléphonez à l’Ordre : 04 71 09 08 82
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