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18 RÉSUMÉS/ABSTRACTS la fragmentation du sommeil, mais elle requiert une validation sur une plus grande population de patients. doi:10.1016/j.msom.2012.04.080 PO48 Importance des troubles du sommeil chez les patients hémodialysés chroniques N. Vitello a,, I. Jaussent b , S. Beziat b , N.A. Oulad Nassar b , L. Chennine b , V. Cochen De Cock b , B. Canaud b , Y. Dauvilliers b a Clermont-Ferrand, France b Montpellier, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Vitello) Introduction.— Les troubles du sommeil sont fréquents chez 80 % des patients dialysés chroniques. Ces troubles associent des plaintes d’insomnie, de somnolence diurne excessive (SDE), de syndrome des jambes sans repos (SJSR), de sommeil agité, mais aussi de syndrome d’apnées du sommeil (SAS). Plusieurs facteurs relatifs à l’insuffisance rénale, à la maladie sous-jacente et au traitement lui-même, ainsi que des facteurs psychologiques et sociodémogra- phiques peuvent participer à la genèse de ces troubles. Objectif.— Évaluer la qualité de sommeil des patients hémodialysés et rechercher ses déterminants. Méthode.— Cette étude prospective a inclus à ce jour 36 patients hémodialysés chroniques recrutés dans le service de nephrologie- hémodialyse au CHU de Montpellier, sans biais a priori concernant une plainte spécifique de sommeil. Un entretien semi-structuré accompagné d’auto-questionnaires validés ont été réalisés pour évaluer la SDE, la fatigue, la douleur, la qualité de vie, la dépres- sion, le SAS, l’insomnie, le SJSR, ainsi que la qualité du sommeil les jours avec et sans dialyse. Résultats.— L’âge moyen des patients est de 67,8ans (± 13,4) avec un sex-ratio homme/femme de 1,25. La majorité des patients ne rapporte pas de plainte de SDE (Epworth < 10 dans 94,1 %) ni de fatigue majeure (score de fatigue de 6,7/14). Dix-sept sujets ont bénéficié d’une dialyse l’après-midi et 59 % dorment pendant leurs séances. La durée de sommeil moyenne n’est significative- ment pas différente les jours avec ou sans dialyse (7,7 h ± 1,8 et 7,6 h ± 1,8 respectivement). Des douleurs sont décrites chez 57,1 % des patients avec une qualité de vie diminuée. Une insomnie est rap- portée dans 50 % des cas, 65,6 % des patients sont déprimés, 22,2 % présentent un SJSR et d’après le questionnaire de Berlin 16,6 % sont à risque d’avoir un SAS. Conclusion.— Cet échantillon de patients hémodialysés chroniques permet de confirmer l’importance des troubles du sommeil incluant l’insomnie et le SJSR en comorbidité avec la dépression et la douleur. L’étude continue avec un suivi annuel pour préciser l’évolutivité des troubles du sommeil et leurs interactions avec le risque cardiovasculaire majeur dans l’insuffisance rénale. doi:10.1016/j.msom.2012.04.081 PO49 SAS et complications oculaires : prévalence du syndrome d’apnées du sommeil chez les patients présentant un kératocône J. Harquel , J. Chambe , E. Ruppert , M. Mercea , U. Kilic , D. Bindila, B. Kowalski, T. Bourcier, P. Bourgin Strasbourg, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Chambe) Des études récentes suggèrent l’existence d’une association entre certaines pathologies oculaires et le syndrome d’apnées du sommeil (SAS). Le kératocône est une dystrophie cornéenne idiopathique non inflammatoire caractérisée par une ectasie et un amincis- sement progressif de la cornée. Étiologies et physiopathologies de ce processus demeurent largement inconnues. Les facteurs de risque du kératocône sont le frottement oculaire et l’atopie ; des séries de cas récentes suggèrent aussi le floppy eyelid syn- drome (FES) et le SAS. Nous et d’autres équipes avons montré que le FES était associé au SAS. L’objectif de notre étude prospec- tive était de rechercher une association entre SAS et kératocône et de déterminer la prévalence du SAS dans une population de patients présentant un keratocône. Chez 57 patients inclus consé- cutivement porteurs de kératocône, ont été réalisés un examen ophtalmologique complet, un questionnaire lié à leur sommeil, une échelle d’Epworth et de Pichot ainsi qu’une polygraphie ventila- toire. Un groupe témoin était constitué de patients appariés selon l’âge, le sexe et l’indice de masse corporelle. Des analyses uni- et multivariées selon un modèle de régression logistique binaire ont été effectuées. Au total, 79 % des patients porteurs de kéra- tocône se frottaient les yeux (p = 0,001), 46 % étaient allergiques (p = 0,001), 61 % présentaient un FES (p = 0,001) et 46 % avaient un index d’apnées-hypopnées supérieur à 5 (p = 0,297). Les patients ayant bénéficié d’une kératoplastie ont été greffés en premier du côté où ils dormaient. Les patients porteurs de kératocône dor- maient significativement moins longtemps que les patients témoins (p = 0,001). Enfin, l’absence de tabagisme était corrélée positive- ment avec le kératocône (p = 0,047). Il s’agit de la première étude établissant un lien direct entre kératocône et FES et proposant un modèle de régression linéaire qui nous a permis de préciser une combinaison de facteurs de risques prédictifs de kératocône avec une sensibilité de 84,2 % et une spécificité de 93 %. doi:10.1016/j.msom.2012.04.082 PO50 Somnolence et aptitude à la conduite de patients cirrhotiques D. Davenne a,, C. Berthelon b , P. Denise a , J. Taillard c , P. Sagapse c , P. Philip c , M.-A. Piquet a a Caen, France b Salon de Provence, France c Bordeaux, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Davenne) Le projet AutoSoP vise à apprécier le caractère prédictif de la mesure d’un test clinique (test de Maintien d’Éveil) sur l’aptitude à la conduite réelle et simulée chez patients cirrhotiques. Chez ces derniers, il existe une diminution du métabolisme hépatique de l’ammoniaque. Celui-ci, sous sa forme non ionisée (NH 3 ), fran- chit la barrière hémato-encéphalique provoquant un ensemble d’anomalies neuropsychiques, notamment des troubles de la vigi- lance. Les patients se plaignent de troubles du sommeil, en rapport probablement avec des anomalies du rythme circadien. Cependant, les fluctuations de la vigilance diurne au moyen du TME à n’ont jamais été étudiées chez ces patients. Par ailleurs, l’aptitude à la conduite automobile des patients atteints de cirrhose a été peu étudiée, et les résultats obtenus contradictoires. Des études utilisant des tests psychométriques ont suggéré que 60 % des patients cirrhotiques étaient inaptes à la conduite. Le but de ce travail est de mettre en relation les résultats au TME avec l’aptitude à la conduite lors d’un test de conduite monotone sur simulateur et d’un test de suivi de véhicule. Les sujets cirrhotiques ont été sélectionnés lors des consultations de suivi. Le protocole s’est déroulé à l’occasion d’hospitalisations pro- grammées. Après une nuit avec polysomnographie, les patient ont été réveillé à 6 h 30 pour une journée d’enregistrement comprenant

Somnolence et aptitude à la conduite de patients cirrhotiques

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Page 1: Somnolence et aptitude à la conduite de patients cirrhotiques

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O48mportance des troubles du sommeil chez lesatients hémodialysés chroniques. Vitello a,∗, I. Jaussent b, S. Beziat b, N.A. Oulad Nassar b,. Chennine b, V. Cochen De Cock b, B. Canaud b, Y. Dauvilliers b

Clermont-Ferrand, FranceMontpellier, FranceAuteur correspondant.

dresse e-mail : [email protected] (N. Vitello)

ntroduction.— Les troubles du sommeil sont fréquents chez 80 %es patients dialysés chroniques. Ces troubles associent des plaintes’insomnie, de somnolence diurne excessive (SDE), de syndromees jambes sans repos (SJSR), de sommeil agité, mais aussi deyndrome d’apnées du sommeil (SAS). Plusieurs facteurs relatifs à’insuffisance rénale, à la maladie sous-jacente et au traitementui-même, ainsi que des facteurs psychologiques et sociodémogra-hiques peuvent participer à la genèse de ces troubles.bjectif.— Évaluer la qualité de sommeil des patients hémodialysést rechercher ses déterminants.éthode.— Cette étude prospective a inclus à ce jour 36 patientsémodialysés chroniques recrutés dans le service de nephrologie-émodialyse au CHU de Montpellier, sans biais a priori concernantne plainte spécifique de sommeil. Un entretien semi-structuréccompagné d’auto-questionnaires validés ont été réalisés pourvaluer la SDE, la fatigue, la douleur, la qualité de vie, la dépres-ion, le SAS, l’insomnie, le SJSR, ainsi que la qualité du sommeil lesours avec et sans dialyse.ésultats.— L’âge moyen des patients est de 67,8 ans (± 13,4) avecn sex-ratio homme/femme de 1,25. La majorité des patientse rapporte pas de plainte de SDE (Epworth < 10 dans 94,1 %) nie fatigue majeure (score de fatigue de 6,7/14). Dix-sept sujetsnt bénéficié d’une dialyse l’après-midi et 59 % dorment pendanteurs séances. La durée de sommeil moyenne n’est significative-ent pas différente les jours avec ou sans dialyse (7,7 h ± 1,8 et

,6 h ± 1,8 respectivement). Des douleurs sont décrites chez 57,1 %es patients avec une qualité de vie diminuée. Une insomnie est rap-ortée dans 50 % des cas, 65,6 % des patients sont déprimés, 22,2 %résentent un SJSR et d’après le questionnaire de Berlin 16,6 % sontrisque d’avoir un SAS.onclusion.— Cet échantillon de patients hémodialysés chroniquesermet de confirmer l’importance des troubles du sommeil incluant’insomnie et le SJSR en comorbidité avec la dépression et laouleur. L’étude continue avec un suivi annuel pour préciser’évolutivité des troubles du sommeil et leurs interactions avec leisque cardiovasculaire majeur dans l’insuffisance rénale.

oi:10.1016/j.msom.2012.04.081

O49AS et complications oculaires : prévalence duyndrome d’apnées du sommeil chez les patientsrésentant un kératocône. Harquel , J. Chambe ∗, E. Ruppert , M. Mercea , U. Kilic ,. Bindila , B. Kowalski , T. Bourcier , P. Bourgin

Strasbourg, FranceAuteur correspondant.

dresse e-mail : [email protected] (J. Chambe)

es études récentes suggèrent l’existence d’une association entreertaines pathologies oculaires et le syndrome d’apnées du sommeil

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RÉSUMÉS/ABSTRACTS

SAS). Le kératocône est une dystrophie cornéenne idiopathiqueon inflammatoire caractérisée par une ectasie et un amincis-ement progressif de la cornée. Étiologies et physiopathologiese ce processus demeurent largement inconnues. Les facteurse risque du kératocône sont le frottement oculaire et l’atopie ;es séries de cas récentes suggèrent aussi le floppy eyelid syn-rome (FES) et le SAS. Nous et d’autres équipes avons montré quee FES était associé au SAS. L’objectif de notre étude prospec-ive était de rechercher une association entre SAS et kératocônet de déterminer la prévalence du SAS dans une population deatients présentant un keratocône. Chez 57 patients inclus consé-utivement porteurs de kératocône, ont été réalisés un examenphtalmologique complet, un questionnaire lié à leur sommeil, unechelle d’Epworth et de Pichot ainsi qu’une polygraphie ventila-oire. Un groupe témoin était constitué de patients appariés selon’âge, le sexe et l’indice de masse corporelle. Des analyses uni-t multivariées selon un modèle de régression logistique binairent été effectuées. Au total, 79 % des patients porteurs de kéra-ocône se frottaient les yeux (p = 0,001), 46 % étaient allergiquesp = 0,001), 61 % présentaient un FES (p = 0,001) et 46 % avaient unndex d’apnées-hypopnées supérieur à 5 (p = 0,297). Les patientsyant bénéficié d’une kératoplastie ont été greffés en premier duôté où ils dormaient. Les patients porteurs de kératocône dor-aient significativement moins longtemps que les patients témoins

p = 0,001). Enfin, l’absence de tabagisme était corrélée positive-ent avec le kératocône (p = 0,047). Il s’agit de la première étude

tablissant un lien direct entre kératocône et FES et proposant unodèle de régression linéaire qui nous a permis de préciser une

ombinaison de facteurs de risques prédictifs de kératocône avecne sensibilité de 84,2 % et une spécificité de 93 %.

oi:10.1016/j.msom.2012.04.082

O50omnolence et aptitude à la conduite de patientsirrhotiques. Davenne a,∗, C. Berthelon b, P. Denise a, J. Taillard c,. Sagapse c, P. Philip c, M.-A. Piquet a

Caen, FranceSalon de Provence, FranceBordeaux, FranceAuteur correspondant.

dresse e-mail : [email protected] (D. Davenne)

e projet AutoSoP vise à apprécier le caractère prédictif de laesure d’un test clinique (test de Maintien d’Éveil) sur l’aptitudela conduite réelle et simulée chez patients cirrhotiques. Chez

es derniers, il existe une diminution du métabolisme hépatiquee l’ammoniaque. Celui-ci, sous sa forme non ionisée (NH3), fran-hit la barrière hémato-encéphalique provoquant un ensemble’anomalies neuropsychiques, notamment des troubles de la vigi-ance. Les patients se plaignent de troubles du sommeil, en rapportrobablement avec des anomalies du rythme circadien. Cependant,es fluctuations de la vigilance diurne au moyen du TME à n’ontamais été étudiées chez ces patients.ar ailleurs, l’aptitude à la conduite automobile des patientstteints de cirrhose a été peu étudiée, et les résultats obtenusontradictoires. Des études utilisant des tests psychométriques ontuggéré que 60 % des patients cirrhotiques étaient inaptes à laonduite.e but de ce travail est de mettre en relation les résultats au TMEvec l’aptitude à la conduite lors d’un test de conduite monotoneur simulateur et d’un test de suivi de véhicule.

es sujets cirrhotiques ont été sélectionnés lors des consultations deuivi. Le protocole s’est déroulé à l’occasion d’hospitalisations pro-rammées. Après une nuit avec polysomnographie, les patient ontté réveillé à 6 h 30 pour une journée d’enregistrement comprenant
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Le congrès du sommeil, Strasbourg, 24 au 26 novembre 2011

un examen clinique avec dosages sanguins (NH3, alcool. . .), une ses-sion de conduite à 9 heures suivie de sessions du test de maintiende l’éveil à 10, 12, 14 et 16 heures, entrecoupées de tests cognitifset de tests de fréquence critique de clignotement. À 17 heures, unnouveau test de conduite de suivi d’un autre véhicule a été proposé.Les résultats montrent que les patients atteints de pathologies dufoie sont somnolents pendant la journée. La moyenne de la latenced’endormissement au TME est de 24,6 ± 12,7 min. Les performancesde conduite obtenues sur simulateur sont moins bonnes (écarts laté-raux : 42,2 ± 11 ; nombre de sortie de voie : 54,5 ± 51) que cellesobtenues par des sujets sains du même âge. Il semble donc que,chez ces patients, la somnolence puisse être accompagnée d’unedégradation des performances de conduite.

doi:10.1016/j.msom.2012.04.083

PO51L’insomnie chez l’hémodialysé chronique :prévalence, et facteurs de risqueN.E.H. Bassit ∗, S. Ait Elhaj , F. Wafaa , N. Louhab , N. Kissani ,I. LaouadMarrakech, Maroc∗ Auteur correspondant.

Adresse e-mail : [email protected] (N.E.H. Bassit)

L’insomnie est le trouble du sommeil le plus rapporté chez leshémodialysés. Il affecte considérablement leur qualité de vie.Le but de notre travail est d’évaluer sa fréquence, les autrestroubles qui lui sont associés, et de déceler ses facteurs de risque.Il s’agit d’une étude transversale monocentrique descriptive etanalytique de 39 patients en hémodialyse conventionnelle. Deuxgroupes sont définis en fonction de l’horaire de dialyse (am :8 h à 12 h, pm : 14 h à18 h). L’insomnie, les autres troubles dusommeil et la prise d’hypnotiques ont été évalués. Les donnéesdémographiques, cliniques et biologiques ont été collectées àpartir des dossiers des patients. Il s’agissait de 39 patients, de48,3 ± 14 ans d’âge moyen, avec un sex-ratio H/F = 0,95, la médianed’ancienneté en dialyse était de 12 ans, 84,6 % de nos patientssouffrent d’insomnie, elle était de degré I dans 35 % et de degréII dans 65 %. Les principales causes d’insomnie étaient : les dou-leurs osseuses 54 %, les crampes 34 %, l’anxiété et/ou la dépressiondans 33 % des cas. 8 % des patients étaient sous traitement hyp-notique. Les autres troubles du sommeil étaient : la somnolencediurne 59 %, le syndrome des jambes sans repos 46,2 %, le syn-drome d’apnée obstructive du sommeil 66 %, le bruxisme 23 %, lescauchemars 30 %, la narcolepsie 2,6 %, le somnambulisme 2,6 %. Nil’ancienneté en dialyse, ni la qualité de dialyse, ni l’horaire dedialyse n’ont été corrélés à l’insomnie ou aux autres troubles dusommeil dans notre étude. L’insomnie est le principal trouble dusommeil chez nos hémodialysés. Elle retentit de manière considé-rable sur leur qualité de vie. Aucun facteur biologique ou dialytiquene paraît influencer ce trouble chez nos patients. Son dépistage etsa prise en charge précoces amélioreraient la qualité de vie deshémodialysés.

doi:10.1016/j.msom.2012.04.084

PO52Nouveau concept utilisant la technologie PIR(passif infra red motion) pour la détection sanscontact des mouvements respiratoires : une étudepilote sur 150 patients adultes

V. Hers a,∗, D. Corbugy a, I. Joslet b, P. Hermant a, J. Demarteau a,B. Delhougne b, G. Vandermoten a, J.-P. Hermanne a

a Namur, Belgique

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Liège, BelgiqueAuteur correspondant.

dresse e-mail : [email protected] (V. Hers)

ntroduction.— L’étude de la mécanique respiratoire au laboratoireu sommeil repose sur des techniques telles que la pléthysmo-raphie d’inductance ou les ceintures piézoélectriques. Le malositionnement des capteurs peut occasionner des pertes deonnées qui rendent leur usage inadapté pour une utilisation ambu-atoire ou sans surveillance. Une étude pilote a été effectuée pouralider un nouveau concept utilisant la technologie PIR permettanta détection des mouvements respiratoires sans contact.bjectifs.— L’objectif principal de l’étude était de montrer si lesouvements détectés pendant le sommeil par le Breath Motionetecting System (BMDS) étaient effectivement liés aux mouve-ents respiratoires. Le second objectif était de déterminer si lesonnées enregistrées permettaient de détecter les apnées du som-eil d’une manière fiable.éthodes.— Plus de 150 patients adultes ont subi une polysomno-raphie de 8 heures dans laquelle chaque mouvement respiratoireété enregistré de facon concomitante avec le BMDS. Les courbes

btenues ont été comparées aux données des ceintures piézoélec-riques, et des mesures de flux (canule nasale).ésultats.— Les corrélations entre les capteurs PIR étaient excel-

entes pour la détection de la respiration. Chaque capteur anregistré les mouvements avec une sensibilité dépendante de laosition du patient. Plusieurs capteurs sont utilisés simultanémentfin d’assurer une détection la plus large possible quelle que soita position du patient durant son sommeil. L’amplitude des courbesbtenues n’est pas influencée par le poids, la taille ou le sexe duatient BMDS. Les 150 patients étudiés présentaient principalementes apnées obstructives plutôt que centrales.onclusions.— Les données enregistrées par le BMDS démontrent laapacité de la technologie PIR pour le monitoring des mouvementsespiratoires chez les adultes. Le concept est pratique, économiquet inoffensif pour le patient. L’objectif futur sera de générer deslarmes pour les patients hospitalisés souffrant de troubles res-iratoires ou pour un suivi ambulatoire. D’autres études serontécessaires pour son utilisation dans la prévention de la mort subite.

oi:10.1016/j.msom.2012.04.085

O53nalyse des variations du photoplethysmogrammee pouls et distribution de l’index de réactivité duhotoplethysmogramme (PWR) sur837 enregistrements polysomnographiques. Cugy

Bordeaux, Francedresse e-mail : [email protected]

e photoplethysmographie de pouls utilise la technologie de’absorbance lumineuse pour détecter les ondes produites par lesulsations cardiaques. Cette technique associée à une spectro-hotométrie d’absorption est à la base de la mesure de la SpO2.e photoplethysmogramme fait fréquemment partie des signauxnregistrés à l’occasion des polysomnographies. L’observation cli-ique permet d’individualiser des variations d’amplitude du signalhotoplethysmographique en rapport avec des évènements surve-ant durant le sommeil. Nous nous sommes attachés à développern algorithme d’analyse des variations d’amplitude du photople-hysmogramme de pouls, à l’appliquer à la base de données desnregistrements polysomnographiques dont nous disposons et à en

nalyser la distribution en fonction des paramètres de sommeil etes échelles subjectives (échelle de Somnolence d’Epworth, échelle’Asthénie ADA Pichot, échelle d’asthénie Q2DA Pichot) associéesux enregistrements.