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DÉCEMBRE 2012 NUMÉRO 8 Le magazine des animateurs de la www.ffepgv.fr ÉDITO SOMMAIRE DU SPORT POUR MIEUX VIVRE SON DIABÈTE EMPLOI & FORMATION 2 CQP ALS option JSJO - Élargir son champ d'activités ACTIVITÉS & PROGRAMMES 4 Fitball - Prenez la balle au bond ! PARCOURS D’UN ANIMATEUR 5 Geneviève Crokaert - La GV au grand air RÉGLEMENTATION & GESTION 8 La branche professionnelle du sport au service des employeurs et des salariés P6 PUBLIC DIABÉTIQUE UNE formation TOUT AU LONG DE LA VIE L a formation est souvent le moyen indispensable pour réussir son projet et atteindre les objectifs que l’on s’est fixés tant professionnels que personnels. Se former peut permettre d’acquérir un nouveau di- plôme, une nouvelle technique, compléter ses connaissances, évo- luer vers de nouvelles responsabilités, faire reconnaître ses acquis, ses savoir-faire, changer de métier, voire créer son association, réali- ser un projet personnel… Les raisons pour suivre une formation continue sont nom- breuses et variées : Atteindre un objectif précis. Mettre à jour ses connaissances. Ac- quérir une compétence complémentaire. Décrocher un diplôme, une certification. Changer de fonction… Les passerelles entre fonctions gagnent souvent à être soutenues par une formation complémentaire. En revanche, un changement plus radical (ex. changement de métier) doit être accompagné d’une réflexion plus approfondie introduite par un bilan de compétences. Dans nos cursus EPGV, nous consacrons des temps essentiels entre formateur et stagiaire : le positionnement initial et l’accom- pagnement pendant et après la formation. Ce sont des moments privilégiés au cours desquels sont présentées la philosophie de notre Fédération et les spécificités de notre pédagogie éducative. Des ren- contres convenues où sont examinés ensemble les fondements du projet, sa faisabilité, la meilleure adéquation avec le cursus, le dérou- lement des apprentissages, l’alternance en structure, les évaluations formatives et leurs modalités, les ajustements nécessaires… Puis la préparation et l’entrée en fonctions, en pleine responsabilité. Le professionnalisme et l’engagement de nos équipes de formateurs vous inciteront probablement à vous inscrire dans une démarche de formation permanente au sein de notre Fédération ! - Nicolas Muller, Directeur Technique National Animateurs

SON DIABÈTE Animateurs - sport-sante.fr club/cotee_club_8.pdf · projet, sa faisabilité, la meilleure adéquation avec le cursus, le dérou-lement des apprentissages, l’alternance

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DÉCEMBRE 2012

NUMÉRO 8

Le magazine des animateurs de la

www.ffepgv.fr

ÉDITO

SOMMAIRE

DU SPORT POUR MIEUX VIVRE

SON DIABÈTE

EMPLOI & FORMATION 2CQP ALS option JSJO - Élargir son champ d'activités

ACTIVITÉS & PROGRAMMES 4Fitball - Prenez la balle au bond !

PARCOURS D’UN ANIMATEUR 5Geneviève Crokaert - La GV au grand air

RÉGLEMENTATION & GESTION 8La branche professionnelle du sport au service des employeurs et des salariés

DU SPORT POUR

P6PUBLIC DIABÉTIQUE

UNE formation TOUT AU LONG DE LA VIE

La formation est souvent le moyen indispensable pour réussir son projet et atteindre les objectifs que l’on s’est � xés tant professionnels que personnels. Se former peut permettre d’acquérir un nouveau di-

plôme, une nouvelle technique, compléter ses connaissances, évo-luer vers de nouvelles responsabilités, faire reconnaître ses acquis, ses savoir-faire, changer de métier, voire créer son association, réali-ser un projet personnel…

Les raisons pour suivre une formation continue sont nom-breuses et variées :

Atteindre un objectif précis. Mettre à jour ses connaissances. Ac-quérir une compétence complémentaire. Décrocher un diplôme, une certification. Changer de fonction…

Les passerelles entre fonctions gagnent souvent à être soutenues par une formation complémentaire. En revanche, un changement plus radical (ex. changement de métier) doit être accompagné d’une réflexion plus approfondie introduite par un bilan de compétences.

Dans nos cursus EPGV, nous consacrons des temps essentiels entre formateur et stagiaire : le positionnement initial et l’accom-pagnement pendant et après la formation. Ce sont des moments privilégiés au cours desquels sont présentées la philosophie de notre Fédération et les spécificités de notre pédagogie éducative. Des ren-

contres convenues où sont examinés ensemble les fondements du projet, sa faisabilité, la meilleure adéquation avec le cursus, le dérou-lement des apprentissages, l’alternance en structure, les évaluations formatives et leurs modalités, les ajustements nécessaires… Puis la préparation et l’entrée en fonctions, en pleine responsabilité.

Le professionnalisme et l’engagement de nos équipes de formateurs vous inciteront probablement à vous inscrire dans une démarche de formation permanente au sein de notre Fédération !

- Nicolas Muller,Directeur Technique National

Animateurs

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L'option JSJO permet d'élargir l'offre des activités EPGV à de

nouveaux publics, et notamment aux enfants.

epuis 2008 et la création du CQP ALS ( Contrat de Qualification Professionnelle d’Animateur

de Loisirs Sportifs ), première étape de qualification professionnelle, la FFEPGV a formé près de 3 000 animateurs. 98 % d’entre eux ont choisi l’option AGEE ( Activités Gymniques d’Expression et d’Entre-tien ), qui correspond au public majoritaire-ment féminin de la GV. Mais à la Fédération

Encore peu adoptée par les animateurs EPGV, l’option Jeux Sportifs et Jeux d’Opposition ( JSJO ) du CQP ALS est pourtant un atout de taille pour les professionnels de l’animation qui souhaitent enrichir leur enseignement par de nouvelles pratiques, et s’ouvrir à d’autres publics.

de Loisirs Sportifs ), première D

ÉLARGIR SONÉLARGIR SONchamp d'activitésCQP ALS OPTION JSJO

adhèrent aussi des enfants, et, de plus en plus, des hommes… Des publics que cible le CQP ALS option JSJO. Revue de détails.

JSJO, KESAKO ?JSJO pour Jeux Sportifs et Jeux d’Oppo-sition. Dans les textes, il s’agit d’initier dans les domaines des arts et de l’éducation par les activités physiques d’opposition, les jeux de raquettes ainsi que les jeux de ballons, sur petits et grands terrains. Cela recouvre une diversité

incroyable d’activités : basket, handball, rugby, kin-ball ( sport collectif

autour d’un très gros bal-lon de baudruche ),

self taïchi, lutte, karaté, boxe

éducative, frisbee, speedball ( sport de raquettes où la balle de caoutchouc est reliée à un mât ), badminton, tennis de table, hockey, pelote basque…

Attention, il s’agit d’initiation à ces disciplines. « Le but n’est pas de devenir entraîneur de foot ou de tennis, souligne Claire Labruyère, Cadre Technique Régionale pour la région Centre, en charge de la formation. Mais d’utiliser ces sports pour en faire des jeux adaptés à la pratique de la Gymnastique Volontaire. Ces activités doivent rester ludiques, éducatives et servir les objectifs de la FFEPGV : développement moteur, amélio-ration de la coordination, socialisation… Il n’est pas question de compétition. »

UN COMPLÉMENT AU CQP ALS AGEEÊtre titulaire du CQP JSJO permet d’enrichir considérablement ses cours, grâce à l’intro-duction de ces nouvelles pratiques. Pour un

animateur déjà titulaire du CQP ALS AGEE, cela lui permet de faire

évoluer son métier, de travail-ler avec d’autres publics

comme les enfants et les hommes ( voir

encadré bleu ), de découvrir de nou-veaux terrains, en salle ou en exté-rieur. Les options JSJO et AGEE

sont donc très complémentaires.

Et chaque animateur pourra trouver du plaisir à

s’approprier ces jeux, à chercher

Pour qui ? Toute personne ma-jeure, munie d’une attestation

d’une pratique d’activités sportives dans l’option choisie d’une durée minimale de 140 heures dans les 3 dernières années, et d’un certifi cat médical de non contre-indication à la pratique et à l’enseignement des acti-vités sportives. Il faut enfi n être titu-laire du PSC1 ( Prévention et Secours Civiques de niveau 1, ancien AFPS ).

Durée et rythme ? Au maxi-mum 163 heures, dont 105

heures de formation en centre et 50 heures en alternance sur le terrain, dans les associations, au côté d’un tuteur accompagnateur.

La formation comprend 3 unités capitalisables :• UC1 : prendre en compte les publics

et l’environnement pour préparer un projet d’action

• UC2 : préparer, animer et encadrer• UC3 : mobiliser les connaissances

et maîtriser les outils et tech-niques nécessaires à la conduite de l’activité.

Le diplôme est sanctionné par deux épreuves de certifi cation ( épreuves d’expression écrite et orale, et pratique ).

Bi-qualifi cation : Il est pos-sible de passer son CQP ALS

avec les deux options AGEE et JSJO, compter 100 heures de formation en plus.

Option seule : Pour les anima-teurs titulaires du CQP ALS

AGEE, possibilité de passer l’option JSJO. L’UC1, commune à toutes les options, n’est plus à valider. Reste donc 100 heures de formation maxi-mum ( 70 heures de formation et 30 heures en alternance ).

EN PRATIQUELa formation

x2

x1

QUELS PUBLICS ?

• Les enfants, qui ont besoin de se dépenser et qui sont demandeurs d’activités variées.

• Les hommes, traditionnellement plus attirés par les sports collectifs et les activités ludiques.

• Les seniors, pour leur proposer des exercices développant coopération et orientation dans l’espace.

à les exploiter au mieux, en modi� ant les codes traditionnels. Par exemple, pour initier les prati-quants au volley-ball, on peut utiliser un ballon plus souple, plus léger, sans risques pour les articulations. Ou baisser le � let de badminton de quelques centimètres pour l’adapter aux joueurs.À noter : il n’est pas nécessaire de repasser le CQP dans son intégralité pour les animateurs CQP AGEE qui souhaitent passer l’option JSJO. ( voir encadré vert )

OÙ PASSER SON DIPLÔME ?Tous les Comités régionaux EPGV ne proposent pas encore la formation aux Jeux Sportifs et Jeux d’Opposition. Lors de cette saison 2012-2013, quatre formations sont organisées par les Coreg de Lorraine et d'Aquitaine, et par ceux de la zone inter-régionale comprenant l’Auvergne, le Limousin, le Centre et le Poitou-Charentes, ainsi que par le Codep Martinique.

FINANCEMENTLe prix varie légèrement d’un organisme de for-mation à un autre. Il faut compter en moyenne 1 500 euros, 900 euros environ pour un anima-teur déjà titulaire du CQP ALS AGEE. Il existe di� érentes aides au � nancement : Pôle Emploi, les conseils généraux et régionaux, les organismes paritaires collecteurs agréés ( OPCA ) comme AGEFOS PME. N’hésitez pas à vous adresser, en amont, à votre Comité régional pour qu’il vous aide dans vos démarches de � nancement.

RAPPELS GÉNÉRAUX SUR LE CQP Le CQP ALS, options AGEE, JSJO ou encore ARPO, ( Activités de Randonnée de Proximité et d'Orientation ), permet d’animer, contre rémuné-ration, des séances d’activités physiques pour tous les publics. Sa création, en 2008, correspondait

aux besoins spéci� ques de la Fédération, à savoir une formation basée sur les loisirs sportifs qui met en avant le pluralisme des activités et la motricité, contrairement à d’autres fédérations où l’accent est mis sur les aspects techniques et règlementaires. Ce diplôme est commun à cinq fédérations, dont les formations répondent à un même cahier des charges. Les heures de face à face pédagogique e� ectuées au-delà de 360 heures annuelles sont majorées de 25 %.

- Claire Burgain

AGEE, cela lui permet de faire évoluer son métier, de travail-

ler avec d’autres publics comme les enfants et

les hommes ( voir encadré bleu ), de

JSJO et AGEE sont donc très

complémentaires.

Et chaque animateur pourra trouver du plaisir à

s’approprier ces jeux, à chercher

Il s’agit d’utiliser les bases

du foot, de la boxe ou du tennis, par exemple,

pour en faire des activités ludiques et

éducatives.

L'option JSJO permet d'élargir l'offre des activités EPGV à de

nouveaux publics, et notamment aux enfants.

champ d'activitéschamp d'activitésà les exploiter au mieux, en modi� ant les codes traditionnels. Par exemple, pour initier les prati-quants au volley-ball, on peut utiliser un ballon plus souple, plus léger, sans risques pour les articulations. Ou baisser le � let de badminton de quelques centimètres pour l’adapter aux joueurs.

il n’est pas nécessaire de repasser le CQP dans son intégralité pour les animateurs CQP AGEE qui souhaitent passer l’option

OÙ PASSER SON DIPLÔME ?Tous les Comités régionaux EPGV ne

de cette saison 2012-2013, quatre formations sont organisées par les Coreg de Lorraine et d'Aquitaine, et par ceux de la zone inter-régionale comprenant

aux besoins spéci� ques de la Fédération, à savoir une formation basée sur les loisirs sportifs qui met en avant le pluralisme des activités et la motricité, contrairement à d’autres fédérations où l’accent est mis sur les aspects techniques et règlementaires. Ce diplôme est commun à cinq fédérations, dont les formations répondent à un même cahier des charges. face pédagogique e� ectuées au-delà de 360 heures annuelles sont majorées de 25 %.

Pour qui ? Toute personne ma-jeure, munie d’une attestation

d’une pratique d’activités sportives dans l’option choisie d’une durée minimale de 140 heures dans les 3 dernières années, et d’un certifi cat médical de non contre-indication à la pratique et à l’enseignement des acti-vités sportives. Il faut enfi n être titu-laire du PSC1 ( Prévention et Secours Civiques de niveau 1, ancien AFPS ).

Durée et rythme ? Au maxi-mum 163 heures, dont 105

heures de formation en centre et 50 heures en alternance sur le terrain, dans les associations, au côté d’un tuteur accompagnateur.

La formation comprend 3 unités capitalisables :• UC1 : prendre en compte les publics

et l’environnement pour préparer

EN PRATIQUELa formationEN PRATIQUELa formationEN PRATIQUE

aux besoins spéci� ques de la Fédération, à savoir une formation basée sur les loisirs sportifs qui met en avant le pluralisme des activités et la motricité, contrairement à d’autres fédérations

aux besoins spéci� ques de la Fédération, à savoir une formation basée sur les loisirs sportifs qui met en avant le pluralisme des activités et la motricité, contrairement à d’autres fédérations où l’accent est mis sur les aspects techniques et

2 3CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012

EMPLOI &FORMATION

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Ut quat destius et am qui quasperrorro explace aquunt quunt

Tour à tour coussin pour s’allonger, siège instable pour s’asseoir ou balle pour rouler, le fi tball est un outil pertinent que l'on peut utiliser dans le cadre des activités tendance. Il ne manque pas de rebond ! Très ludique, il permet de solliciter en douceur les articulations et les muscles profonds. Un drôle de ballon pour garder la forme !

l s’appelle � tball, swissball, gymball, pezziball… Créé dans les années 60 par la kinésithérapeute suisse Suzanne Klein Vogelbach, ce drôle de ballon

a longtemps été utilisé en rééducation, pour corriger la posture et le maintien. Dans les années 90, cette baudruche en PVC connaît une nouvelle jeunesse et sort des cabinets de kiné pour investir les salles de gym américaines. Le succès est immédiat ! « Le � tball permet de prendre conscience de son corps

avec de nouvelles sensations, explique Isabelle Dramez, anima-trice à l’EPGV depuis 2008. Le ballon est instable, il bouge, il roule ! Pour le maintenir, il faut sans cesse rester dans l’axe et engager les muscles profonds de la sangle abdominale, la ceinture scapulaire et les zones lombaires et spinales. »

LIT DU FAKIR OU DAUPHIN ?Assis sur le ballon, à plat ventre, les pieds posés dessus, à genou, le dos appuyé… Le � tball permet une multitude d’exercices pour travailler en douceur, l’équilibre, la pos-ture, la souplesse et le renforcement musculaire. « Mais

attention, c’est beaucoup plus physique qu’il n’y paraît ! s’amuse Isabelle Dramez. Avec le � tball, on peut vraiment

travailler à tous les niveaux et composer une séance de

gym variée, basée

a longtemps été utilisé en rééducation, pour corriger I

PRENEZ LA BALLEPRENEZ LA BALLEau bond !FITBALL

sur des exercices cardio-respiratoires, du LIA, de l’activité motrice, de l’équilibre… » Souvent inspi-rés du Pilates, les exercices aux sonorités imagées ( dauphin, crabe, lit de fakir… ) mettent l’accent sur un groupe musculaire précis et sollicitent les muscles profonds. « Il y a une vraie prise de conscience du centre du corps, et les pratiquants sentent très vite l’engagement des muscles stabi-lisateurs de la ceinture abdominale. En somme, on travaille vraiment en profondeur, sans choc brusque sur les articulations… et on gagne vite en maintien, en équilibre et en mobilité ! »

DE 7 À 77 ANS !Ludiques et plurielles, les activités avec le � tball s'adressent à tout le monde, de 7 à 77 ans ! « Il est particulièrement adapté aux personnes en surpoids, sou� rant de dorsalgies ou de problèmes articulaires. Il aide également les personnes stressées à lâcher prise et les seniors à vaincre la peur de la chute. Quant aux enfants, ils adorent son côté ludique et s’amusent à rebondir. » Seul le public jeune semble bouder – à tort – cette activité. « Les clichés ont la vie dure et les jeunes imaginent une gym statique, analyse Séverine Vidal, CTN. Or, il n’en est rien ! Le � tball fait partie des outils pédagogiques que les clubs peuvent utiliser pour enrichir leurs o� res dans le cadre des activités tendance. L’idéal est d’organiser des séances découvertes pour piquer la curiosité des pratiquants… » Car l’essayer, c’est l’adopter !

- Nathalie Giraudeau

38 ans, j'avais trouvé ma voie. » Nous sommes en 1988, Geneviève Crokaert vient de décrocher son BEESAPT ( Brevet d'Etat d'éducateur sportif du premier degré, option

animation des activités physiques pour tous ) et c'est une nouvelle vie qui s'offre à elle, celle dont elle rêvait : travailler à la fois dans le domaine des loisirs et dans celui du sport.

Geneviève arrive à Toulouse trois ans plus tôt, pour suivre son mari, muté de la région parisienne dans le Sud-Ouest. Elle décide alors de faire de la Gymnastique Volontaire, découverte après la naissance de son troisième enfant en 1983, son métier. « Cela s'est passé très naturel-lement : je suis allée voir l'animatrice de l'association Gymnastique Volontaire La Ramée-Tournefeuille qui cherchait quelqu'un pour la remplacer. Elle m'a mise sur les rails de la formation, ça m'a plu, j'ai décroché mon Brevet d'Etat et j'ai commencé à animer ». Ce sont d'abord des cours en salle, puis très vite, Geneviève élargit son champ d'activités. Elle lance des séances pour les enfants, mais surtout, l’animatrice propose des activités en extérieur. Un choix évident à ses yeux. « Les activités de plein air, qui font travailler l'endurance, sont complémentaires avec les cours de gym. Je n'imagine pas un entretien de la condition physique sans pratiquer une activité cardio. »

UNE PRATIQUE PLUS CONVIVIALE Geneviève commence donc par accompagner des randonnées pédestres, puis elle encadre des séances de vélo, de marche nordique et de course à pied. Toutes ces activités font un tabac ! « Cela amène plus de cohésion entre les pratiquants. Quand vous faites une rando, une sortie vélo, ou que vous courez ensemble, vous discutez. Tant qu’une personne a du souffle, elle parle ! Alors qu'en salle, chacun fait sa gym de son côté sans parfois échanger avec les autres. Et cela nous a permis aussi d'attirer le public masculin. » Geneviève ne cache pas son plaisir quand elle voit les progrès des uns et des autres. « Je me souviens d'une femme qui n'arrivait pas à courir plus de quatre kilomètres. Impossible ! A force d'encouragements, de conseils et

AU GRAND AIRGeneviève Crokaert, 64 ans, est animatrice EPGV à Tournefeuille, en Haute-Garonne, depuis 26 ans. Dès ses débuts, elle a développé, avec succès, les activités en milieu extérieur. Aujourd'hui, elle fait partager son enthousiasme aux animateurs qu'elle forme.

de soutien, elle a pu faire un semi-marathon, soit plus de 20 kilomètres ! Et ça, c'est très motivant pour moi. »

Geneviève emmène les pratiquants parfois très loin : jusqu'à la Mer Noire à vélo, en randonnée

à Madère ou en trekking sur l'Annapurna, dans l’Himalaya ! L'an dernier, elle pense aux mamans et leur propose des séances de Gym Poussette, qui, très vite, font le plein.

Aujourd'hui, l’animatrice prend progres-sivement sa retraite. Elle abandonne peu à

peu ses cours. « Mais je suis toujours partante pour deux jours de formation par-ci, trois jours

par-là », annonce-t-elle. « Geneviève est identifiée comme personne ressource experte pour la DTN »,

précise Nicolas Muller, Directeur Technique National. Elle avait également participé au protocole de recherche et de

mise au point du programme fédéral Acti'March’®, avec l'Université des Sciences de Toulouse. Logiquement, elle s'épanouit dans son activité de formatrice au sein de la FFEPGV. « J’adhère complètement aux forma-tions aux activités d’extérieur. J'espère qu'elles vont permettre d'amener plus d'animateurs vers ces pratiques de plein air, les faire sortir un peu de leur salle. C’est déjà un peu la tendance. J'organise des formations Gym’Oxygène® et marche nordique pour les animateurs de Midi-Pyrénées. » La relève est donc là, les pratiquants aussi. Depuis que Geneviève est animatrice à la Gymnastique Volontaire la Ramée-Tournefeuille, leur nombre est passé de 250 à plus de 900.

- Isabelle Deroche

PARCOURS

1983 : Commence à pratiquer la GV en région parisienne

1988 : BEESAPT. Devient animatrice à l'association GV de Tournefeuille (31)

1995 : Conseillère de formation, habilitation APPN (Activités Physiques de Pleine Nature) : marche nordique, accompagnateur de randonnée pédestre

Autre expérience professionnelle : Professeur de collège et secrétaire

« Cela s'est passé très naturel-lement : je suis allée voir l'animatrice de l'association Gymnastique Volontaire La Ramée-Tournefeuille qui cherchait quelqu'un pour la remplacer. Elle

l'endurance, sont complémentaires avec les cours de gym. Je n'imagine pas un entretien de la condition

de soutien, elle a pu faire un semi-marathon, soit plus de 20 kilomètres ! Et ça, c'est très motivant pour moi. »

Geneviève emmène les pratiquants parfois très loin :

pour deux jours de formation par-ci, trois jours par-là »

comme personne ressource experte pour la DTN »précise Nicolas Muller, Directeur Technique National.

Elle avait également participé au protocole de recherche et de

AU GRAND AIRLa GVGENEVIÈVE CROKAERT

GENEVIÈVECROKAERT

Née le 2 avril 1948Loisirs : canoë,

montagne, cinéma, lecture. Vient de

commencer la poterie.

animation des activités physiques pour tous ) et c'est une

Le choix du ballon revêt une impor-tance particulière : il dépend à la fois de la taille des personnes mais aussi de l’activité proposée et du niveau des pra-tiquants. Il existe donc différents dia-mètres de fi tball, allant de 55 à 95 cm. Les plus courants ? Les 65 /75 cm, qui correspondent à une taille de 1m66 à 1m78. Cela étant, en position allongée, on privilégiera plutôt des ballons de 55 cm pour travailler les abducteurs. Pour les débutants également, on conseillera de travailler sur un ballon légèrement dégonfl é. On veillera aussi à bien utiliser le ballon en position assise  : l’angle formé entre la hanche et le genou doit être compris entre 90 et 110°, pour éviter toute pression sur les vertèbres lombaires. Dernier point, l’activité fi tball se pratique en général en musique : pour les exercices basés sur le rebond, il est conseillé de choisir un CD formaté à 125 BPM ( battements par minute ) pour rester au plus proche du rythme interne.

BIEN CHOISIRson � tball

À

54 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012

ACTIVITÉS &PROGRAMMES

PARCOURS D’UN ANIMATEUR

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ujourd’hui, près de 3 millions de Français sont touchés par le diabète. Une maladie insidieuse qui se caractérise par un taux anor-

malement élevé de sucre dans le sang. Pour un diabétique, réguler son taux de glycémie est un véritable défi au quotidien. Outre les traitements médicaux et un régime alimentaire strict, il existe aujourd’hui une arme de choix, pour prévenir et stabiliser la maladie : le sport !« Le diabète de type 2 s’accompagne souvent de nombreuses complications, notamment au niveau cardiovasculaire,

explique Danielle Della-Nora, animatrice dans les Pyrénées Atlantiques. Ce diabète non insulino-

dépendant est souvent lié à la sédentarité et/ou à la surcharge pondérale. La pratique d’une activité physique régulière va participer au bon fonctionnement de l’organisme et au bien-être général. »

LE SPORT RÉGULE LA GLYCÉMIEBouger et se dépenser fait en effet travailler les muscles, qui vont alors brûler du sucre, entraînant une baisse du taux de glycémie. Dans un premier temps, l’organisme va puiser dans les réserves musculaires… puis dans le glucose contenu dans le sang. « C’est prouvé, le sport diminue le taux de glycémie et fait également baisser la pression artérielle, en dilatant les artères et les coronaires. Résultat : le cœur est mieux oxygéné ! Autre point positif, il stimule la production du “ bon choles-térol ” et favorise la perte de poids. » Autrement dit, le sport devrait être systématiquement pres-crit – au même titre que les médicaments et le régime - pour tous les diabétiques de type 2.

TRAVAILLER EN PROFONDEUR ET EN PUISSANCE

Souplesse, équilibre, renforcement muscu-laire, travail cardio-musculaire, coor-

dination, mémoire : tout est bon pour bouger ! « C’est un public

souvent vieillissant, sédentaire, souffrant d’une certaine fati-gabilité, souligne Danielle Della-Nora. Pendant les séances de gym, nous travail-lons toutes les fonctions du corps, avec des exercices adap-

tés aux capacités de chacun. » Et les résultats sont au rendez-

vous : au bout d’une année de pratique, nombre de diabétiques

constatent une baisse de la fatigue

Le sport, meilleur ennemi du diabète ? Assurément. Et il est temps de tordre le cou aux idées reçues ! En effet, il est désormais prouvé qu’une activité physique régulière est essentielle dans la prévention et le traitement du diabète. Laquelle choisir ? Quelles conduites à tenir avant, pendant et après l’effort ? Dossier.

4 RÉPONSES spéci� quesPROPOSER UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE ADAPTÉELe sport présente un réel bienfait thérapeutique pour le diabé-

tique. Toutefois, il convient de proposer une activité adaptée, qui tient compte des besoins et des aptitudes physiques de chacun.

Cette remise à l’effort doit être douce, avec des exercices ciblés sur la fonction cardio-respiratoire, le tonus musculaire, l’équi-libre…

FAIRE ATTENTION AUX RISQUES DE BLESSURESOn le sait, le pied du diabétique doit être surveillé de près !

La moindre petite blessure, même insignifi ante, peut avoir de graves conséquences en interne.

Prudence donc, lorsque vous êtes amené à travailler l’équilibre, car les diabétiques manquent de sensibilité.

DÉVELOPPER LA CONFIANCE EN SOIComme beaucoup de personnes atteintes de maladies, les dia-

bétiques manquent de confi ance en eux et ont tendance à s’isoler. La pratique d’une activité physique est donc l’occasion de déve-lopper l’estime de soi mais aussi de créer du lien social et de réduire le stress.

SURVEILLER LA GLYCÉMIEEn général, les diabétiques gèrent bien leur diabète. Cela

dit, il est important de rester vigilant pour éviter toute crise d’hypoglycémie.

A la moindre pâleur ou fatigue anormale, mieux vaut arrêter l’exercice… Veillez également à la bonne hydratation du diabé-tique pendant l’effort.

tique. Toutefois, il convient de proposer une activité adaptée, qui

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La moindre petite blessure, même insignifi ante, peut avoir de

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bétiques manquent de confi ance en eux et ont tendance à s’isoler.

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dit, il est important de rester vigilant pour éviter toute crise

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EN CLAIR EN CLAIR

DU SPORT POUR

SON DIABÈTE

malement élevé de sucre dans le sang. Pour un A

DU SPORT POURDU SPORT POUR

SON DIABÈTESON DIABÈTEmieux vivre

PUBLIC DIABÉTIQUE

Souplesse, équilibre, renforcement muscu-laire, travail cardio-musculaire, coor-

dination, mémoire : tout est bon pour bouger !

souvent vieillissant, sédentaire,

vous : au bout d’une année de pratique, nombre de diabétiques

constatent une baisse de la fatigue

La faiblesse musculaire est un de

leurs points faibles. Dans les séances, je propose souvent des exercices de Pilates, pour

travailler en profondeur et en puissance.

et une augmentation du tonus musculaire. « La faiblesse musculaire est un de leurs points faibles. Dans les séances, je propose souvent des exercices de Pilates, pour travailler en profondeur et en puissance. Je vais privilégier en priorité le tra-vail des ischio-jambiers et des fessiers pour qu’ils puissent mieux se relever, mais aussi le travail des biceps pour mieux appréhender un objet… » Les exercices vont éga-lement développer l’amplitude naturelle des articulations. Du coup, les diabétiques en situation de sur-charge pondérale vont pouvoir faire plus de choses dans leur quotidien.

BON POUR LE MORAL !« Le sport les aide à devenir plus autonomes, à se sentir mieux dans leur corps… mais aussi mieux dans leur tête ! », constate Danielle Della-Nora. Car l’activité physique, c’est aussi bon pour le moral ! « C’est un autre effet positif : les per-sonnes malades sont souvent isolées et manquent de confiance en elles. La pratique d’une activité régulière permet d’oublier le quotidien, de ren-contrer des gens qui souffrent de la même patho-logie. » C’est aussi un excellent moyen pour

« Aujourd’hui, 90% des diabétiques sont de type 2, et 80 % d’entre eux sont en situation d’obésité ou de surpoids. La pratique d’une activité physique

régulière permet de diminuer la masse grasse abdominale et d’aug-menter en parallèle la masse maigre, à savoir les muscles, sensibles à l’insuline. Tous les sports sont bons, l’important est de se tourner vers un sport qu’on aime, qui nous motive, et qui soit adapté à nos capacités. Avant de reprendre toute activité, le patient doit deman-der l’avis de son médecin traitant, diabétologue ou cardiologue. L’activité devra, de préférence, mélanger exercices d’endurance

et de résistance : natation, vélo, marche à pied rapide (à condition de faire attention aux problèmes rhumatologiques). Le patient peut

également se tourner vers le jardinage, la randonnée… Le tout, c’est qu’il bouge ! Mais attention : il faut être vigilant, surtout avec la prise de

médicaments pouvant induire une hypoglycémie (type sulfamides). Dans ce cas, le patient doit mesurer sa glycémie avant, pendant et après l’effort, car le

risque d’hypoglycémie peut survenir de 2 à 6 heures après récupération. »

PATRICK VEXIAUchef du service diabétologie Hôpital Saint-Louis

TÉMOIGNAGE

« 80 % DES DIABÉTIQUES DE TYPE 2 sont en surpoids »

aborder les problèmes de façon plus sereine. « Le sport redonne confiance en soi et permet de mieux connaître son corps, d’en être plus à l’écoute. En général, les pratiquants savent très bien gérer leur diabète. Cela étant, pendant les séances, je surveille la moindre pâleur pour éviter

la crise d’hypoglycémie et je fais très attention à leurs pieds car la moindre commotion peut avoir des conséquences désastreuses en interne… » Une fois ces précautions prises, il n’y a vraiment aucune contre-indication à pratiquer une acti-vité physique.

- Nathalie Giraudeau

puissent mieux se relever, mais aussi le travail des biceps pour mieux appréhender un objet… »Les exercices vont éga-

BON POUR LE MORAL !

« Aujourd’hui, 90% des diabétiques sont de type 2, et 80 % d’entre eux sont en situation d’obésité ou de surpoids. La pratique d’une activité physique

également se tourner vers le jardinage, la randonnée… Le tout, c’est qu’il bouge ! Mais attention : il faut être vigilant, surtout avec la prise de

médicaments pouvant induire une hypoglycémie (type sulfamides). Dans ce cas, le patient doit mesurer sa glycémie avant, pendant et après l’effort, car le

76 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012

PUBLIC &PÉDAGOGIE

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La signature de la convention collective nationale du sport (CCNS)

en juillet 2005 et la création de la branche professionnelle du sport

ont marqué un tournant important pour les associations, pour les

employeurs comme pour les salariés du champ sportif. Leur mise

en œuvre a impacté les diplômes, la formation professionnelle ; elle a posé le cadre d’une relation de

travail. Zoom sur cette (r)-évolution à l’échelle du sport et de notre

Fédération.

ous vous souvenez peut-être… Début des années 90. L’un des rares secteurs d’activité en France non doté d’une convention collective est le sport.

En 1997, alors que certains employeurs appliquent la convention collective nationale de l’ani-mation, la question de son extension au secteur sportif est posée. Jugée non adaptée aux spéci� cités de notre champ professionnel, le CNOSF initie la démarche d’un travail collégial. Objectif : la rédaction d’une convention collective nationale du sport (CCNS).

Le CNOSF crée pour ce faire le CoSMoS : le syndicat employeur de la branche du sport. A ses côtés, prennent part à la table des négociations, dès 1998, le CNEA, syndicat professionnel du champ de l’animation, et 8 organisations syndicales qui représentent les salariés. Ce travail en concertation

ous vous souvenez peut-être… Début

En 1997, alors que certains employeurs V

La branche « La CCNS n’est pas un texte fi gé. Elle fait l’objet de négociations et évolue sans cesse au rythme des avenants. Ces actualisations sont le fruit d’un dialogue social, autrement dit d’un accord entre les partenaires sociaux (2 organisations employeurs et 8 syndicats salariés), qui réfl échissent et travaillent en-semble au regard des spécifi cités de terrain remontées par les salariés.

Actuellement, nous travaillons à faire évoluer le contrat de travail intermittent qui porte sur une durée de 36 semaines maximum, ce qui, en l’état, s’avère une durée insuffi sante pour les employeurs. Nous œuvrons éga-lement, en collaboration avec le ministère du Travail, sur les certifi cations profession-nelles et nous faisons évoluer la CCNS pour qu’elle demeure conforme aux exigences du législateur. Nous allons, par exemple, devoir intégrer la question de l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes.

Trop souvent, le dialogue social est perçu en France comme confl ictuel. Or, c’est la façon dont deux parties travaillent à s’accorder sur des problématiques qui les concernent toutes les deux. Parvenir à un accord est un vrai gage pour l’avenir. »

dialogue socialZOOM SUR LE

aboutit à la signature de la CCNS en juillet 2005. Soumise au ministère du Travail, la CCNS est jugée conforme à la législation française. Un arrêté d’exten-sion est alors publié au Journal O� ciel en novembre 2006. Cette « extension » attribue à la CCNS un caractère obligatoire. Dès lors, elle s’impose à tous les employeurs du champ sportif, y compris aux structures commerciales (cf. article 1.1 de la CCNS). Cet ensemble d’employeurs qui doivent l’appliquer compose la branche professionnelle du sport.

UNE CONVENTION COLLECTIVE, KÉSAKO ?Comme toute convention collective, la CCNS est une adaptation du code du travail qui tient compte des spéci� cités de l’emploi sportif, répond aux besoins des employeurs et des salariés du sport et qui est en perpé-tuelle évolution et négociation entre les partenaires sociaux.

La CCNS a marqué une étape importante, celle de la professionnalisation de l’enca-drement sportif. En reconnaissant l’ani-mation sportive comme une activité en soi, elle a fait des animateurs des salariés à part entière. De la même façon, les associations

CONVENTION COLLECTIVE

La branche

et leurs dirigeants sont devenus des employeurs à part entière. « A ce jour, plus aucune association ne peut dire qu’elle rémunère un animateur qui n’est pas un salarié » pointe Nadia Maouche, directrice de la Vie Associative et Juridique à la FFEPGV.

UN TEXTE STRUCTURANT ET SÉCURISANT La CCNS a introduit des changements de fond dans les pratiques : l’obligation de rédiger un contrat de travail, la création d’un contrat de travail intermit-tent permettant une alternance de périodes travaillées et non travaillées. Elle garantit un salaire minimum conventionnel au-dessus du smic, le maintien du salaire en cas de maladie ou de maternité, une prime d’ancienneté... Toutes ces mesures sécurisent ainsi les animateurs dans leur emploi. Pour les employeurs, et donc les associations sportives a� liées à la FFEPGV,

ce texte de référence qui encadre la modulation du temps de travail, le travail le dimanche, le forfait-jour… les assure d’un fonctionnement en conformité avec la loi et leur o� re un cadre structurant.

LA FORMATION PROFESSIONNELLE, UNE PRIORITÉPar ailleurs, la constitution en branche profession-nelle a permis de faire de la formation profession-nelle une priorité. « Toutes les cotisations versées à ce titre par les employeurs pro� tent exclusivement au champ sportif. L’accessibilité au crédit formation s’en trouve facilitée. En 2006, près de 10% des salariés étaient partis en formation. En 2011, ils sont 26% » se réjouit José Mariage, le directeur du CoSMoS. En� n, la branche professionnelle a impulsé la rénovation des diplômes avec la création et la reconnaissance des CQP et plus spéci� quement du CQP ALS pour notre Fédération.

L’ACCOMPAGNEMENT DE LA FFEPGVTrès en amont, la Fédération a anticipé cette trans-formation de la relation de travail, en organisant des formations dédiées, en régularisant les situations qui le nécessitaient auprès de la caisse de retraite complé-mentaire ou de l’Assedic et en créant un centre de ressources pour accompagner au plus près le réseau. « Aujourd’hui, relève Nadia Maouche, 70% des demandes que nous recevons concernent le droit du travail et la relation de travail entre l’animateur et l’employeur associatif. » Preuve que la (r)-évolution est en cours sachant qu’ « il faut en moyenne 10 ans, précise José Mariage, pour qu’une convention collective soit pleinement appliquée dans un secteur comme le nôtre avec des entreprises de très petite taille. »

MINI GLOSSAIRE• CQP (Certifi cat de Qualifi cation Professionnelle)

Titre créé et délivré par les partenaires so-ciaux dans une branche professionnelle pour améliorer l’adéquation des salariés avec certains types d’emplois.

• ALS (Animateur de Loisirs Sportifs) • OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés)

Le fi nancement de la formation professionnelle continue constitue une obligation légale et conven-tionnelle pour tout employeur. AGEFOS PME est l’OPCA de la branche du sport compétent pour col-lecter les contributions dues au titre de la formation professionnelle.

• Régime de prévoyance Cette couverture supplémentaire pour les salariés couvre l’incapacité temporaire de travail, le maintien de salaire des salariés non indemnisés par la Sécurité sociale, le ca-pital décès, l’invalidité et la rente éducation.

EN CLAIR

LA PAROLE À…

professionnelledu sportdu sport AU SERVICE DES

EMPLOYEURS ET DES SALARIÉS

FAUX

FAUX

JOSÉ MARIAGEdirecteur du CoSMoS

dialogue social

JOSÉ MARIAGEdirecteur du CoSMoS

Quand le salaire minimum conventionnel augmente, ce sont tous les salaires de la branche qui augmentent.

L’augmentation ne concerne que les salaires se situant au niveau du salaire minimum. De la même manière, quand le Smic augmente, tous les salaires

ne sont pas impactés.

Souscrire un contrat de prévoyance est facultatif lorsqu’on est un employeur associatif. Tous les employeurs de la branche sont dans l’obligation de conclure un contrat de prévoyance pour leurs salariés auprès d’un des organismes désignés par la CCNS. Contactez votre Codep pour connaître celui dont vous relevez.

Ces idées faussesQUI ONT LA VIE DURE

Rappel des minima pour les groupes 3 & 4Rémunération horaire au 1er septembre 2012

Rémunération horaire au 1er janvier 2013

Groupe 3 – salarié travaillant plus de 10 h/ semaine 10,35 10,51

Groupe 3 – salarié travaillant 10 h ou moins / semaine 10,77 10,93

Groupe 4 – salarié travaillant plus de 10 h/ semaine 10,99 11,15

Groupe 4 – salarié travaillant 10 h ou moins / semaine 11,43 11,60

Dossier réalisé parStéphanie Darzon

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2012

RÉGLEMENTATION & GESTION

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Les associations à but non lucratif bénéfi cient de l’exonération des impôts commerciaux. Les clubs EPGV en font partie. Mais les situations d’exception existent, et il convient aux dirigeants de rester vigilants. On vous dit tout sur le régime fi scal de votre club.

UNE GESTION DÉSINTÉRESSÉELa gestion du club doit être désintéressée, c’est-à-dire qu’il est administré par des diri-geants bénévoles, et surtout, qu’il n’y a pas de redistribution des béné� ces � nanciers potentiels entre les adhérents. A contrario, si la gestion s’avère intéressée, l’association sera imposable.

PAS DE CONCURRENCE AVEC LES ENTREPRISES COMMERCIALESLes services � scaux s'assurent ensuite que l’asso-ciation n’entre pas en concurrence avec des sociétés commerciales, qui paient, elles, des impôts. On pense en premier lieu aux clubs de � tness privés. Il faut donc pour cela garder à l’esprit l’utilité sociale de l’association GV, sa raison d’exister.

La situation géographique, en premier lieu, per-met de déterminer s’il y a ou non concurrence. Il ne fait aucun doute qu’un club fondé dans un petit village, où une entreprise commerciale ne penserait jamais à s’installer, n’est pas en secteur concurrentiel.

Dans le cas contraire, dans une grande ville par exemple, l’administration � scale applique la règle dite des « 4P : produit, public, prix et publicité ». Le produit proposé par l’asso-ciation, c’est-à-dire le cours GV, doit satisfaire un besoin qui n’est pas pris en compte par le marché ou qui l’est de façon insu� sante. Ensuite, l’association doit s’adresser à un public souvent oublié des sociétés commer-ciales. Les exemples abondent dans le réseau EPGV : les enfants dans une commune où

il n’existe aucune activité qui leur est desti-née, les bébés, les populations vieillissantes comme le sont les pratiquants des Ateliers Gymmémoire®… Les prix, aussi, doivent être inférieurs à ceux du marché. Les associations doivent pratiquer des tarifs en fonction des adhérents ( revenus du pratiquant, quotient familial, âge… ) En� n, l’association ne doit pas avoir recours à la publicité, qui est le moyen d’action principale des entreprises commerciales. Toutefois, elle peut faire de l’information ( petite annonce dans un bulle-tin municipal, tracts proposant une nouvelle activité pour enfants à la sortie des écoles… ). L’information ne doit pas comporter le prix de la cotisation. Sur le terrain, il est vrai que la distinction publicité/information n’est pas évidente. Le dirigeant doit donc être vigilant à la manière de se faire connaître, notamment lorsque sa structure se trouve dans un secteur de concurrence.

AU CAS OÙ… UNE AIDE FÉDÉRALEDans la plupart des cas, les clubs EPGV ré-pondent à tous ces critères. L’utilité sociale est en e� et l’un des fondements de la FFEPGV. Et l’on voit sur le terrain que les clubs ne cherchent pas à entrer en concurrence, mais plutôt à s’adapter à leur environnement.

LE régime � scal

es clubs a� liés à la FFEPGV sont des associations loi de 1901, donc à but non lucratif.

Et donc exonérés des impôts que l’on dit commerciaux. L’impôt sur les sociétés, la TVA, la contribution économique territo-riale ( anciennement taxe professionnelle )… Toutefois, « à but non lucratif » ne signi� e pas que l’association ne mène pas d’activités économiques. Faire payer la participation à un cours de gymnastique par ses adhérents est une activité économique. L’administration � scale prend en compte d’autres critères pour apprécier si une association doit payer, ou non, ces impôts.

Et donc exonérés des impôts que L L’association EPGV n’étant pas soumise au

régime d’imposition, le dirigeant n’a donc aucun papier déclaratif à remplir. Il est cependant arrivé que l’administration � scale s’intéresse à l’activité d’un club, après une dénonciation par exemple. Le dirigeant peut alors faire appel à la Fédération, qui prend en charge les démarches de contestation, devant les services � scaux, puis, si besoin, auprès du tribunal administratif. Jusqu’à présent, la FFEPGV a obtenu gain de cause dans tous les cas.

ET LE BÉNÉVOLE DANS TOUT CELA ?Très souvent, le dirigeant bénévole engage des frais, sur son argent propre, pour animer et faire fonctionner la structure : un billet de train, l’essence de sa voiture pour se rendre aux réunions...

S’il choisit de se les faire rembourser par le club, ces frais ne sont pas imposables. Il faut bien sûr que les sommes perçues correspondent à des dépenses réelles et que le dirigeant remette à l’association les justi� catifs ( billets de train, notes d’essence ou de péages, facture d’achat de matériel de bureau… ). Concernant les dé-penses liées à l’usure d’une voiture personnelle, le montant de l’indemnisation est calculé à l’aide d’un barème dé� ni chaque année par l’administration � scale.

Bien souvent toutefois, dans les petites asso-ciations notamment, le responsable renonce au remboursement de ses frais, parce que sa structure manque de trésorerie par exemple. Il

FISCALITÉ

c’est-à-dire qu’il est administré par des diri-geants bénévoles, et surtout, qu’il n’y a pas de redistribution des béné� ces � nanciers potentiels

A contrario, si la gestion s’avère intéressée,

régime � scalrégime � scal« à but non lucratif » ne

signi� e pas que l’association ne mène

pas d’activités économiques.

Le club doit être administré par des

dirigeants bénévoles, et il ne doit pas y avoir de

redistribution des béné� ces � nanciers potentiels entre les adhérents.

BÉNÉVOLESComment béné� cier de la réduction d'impôts ?Les dépenses engagées par le bénévole pour le fonctionnement de son club, dépenses non remboursées, lui donnent droit à une réduction d’impôts. A certains conditions toutefois : • Les frais doivent être justifi és, et l’association doit conserver les justifi catifs (facture,

billet de train, note de téléphone…). • Le bénévole doit renoncer expressément au remboursement des sommes qu’il a enga-

gées, en rédigeant une lettre manuscrite du type « je soussigné(e) …, renonce … pour un montant de… euros. »

• Le club doit délivrer au bénévole un reçu, formulaire administratif pré-existant. • Ces dépenses doivent fi gurer dans la comptabilité de l’association.

La réduction d’impôt est de 66% du montant déclaré des frais non remboursés. Les frais ne doivent pas dépasser 521 a. Une ligne est prévue à cet effet sur votre déclaration d’impôts sur le revenu.

régime � scalrégime � scalrégime � scalrégime � scalDES CLUBS EPGV

POUR VOUS AIDER

• Sur Internet, de nombreux sites traitent du sujet, privilégiez les institutionnels :

- http://associations.gouv.fr/

- http://www.impots.gouv.fr(rubrique "Professionnels" > "Accès spécialisés" > "Associations")

- http://vosdroits.service-public.fr/as-sociations/F1132.xhtml Vous pourrez notamment y télécharger le formulaire (reçu) que l’association doit délivrer au bénévole qui a renoncé au remboursement de ses frais et qui souhaite une réduction d’impôts.

• Dans de nombreuses communes, vous pouvez aussi vous adresser aux Missions d'accueil et d'information des associations (Maia) ou aux Centres de ressources et d'information pour les bénévoles.

faut savoir que, selon la loi, ce renoncement est équivalent à un don. Et donc qu’il est possible de béné� -cier d’une réduction de l’impôt sur le revenu ( voir encadré ci-dessous).Attention, les cotisations versées ne peuvent donner lieu à des exonérations. En e� et, il

faudrait que la cotisation ne vienne pas en contre-partie d’un service rendu. Ce qui n’est pas le cas lorsque l’on suit un cours de gymnastique !

- Claire Burgain

76 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012

LA FÉDÉVOUS AIDE

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activité physique pour tous et partagée par tous : de par sa nature, une association FFEPGV est une association familiale. La plupart des clubs sont implantés en milieu

rural et, de ce simple fait, sont souvent le lieu où différents membres d’une même famille trouvent leur activité. Ce brassage de géné-rations est naturellement encouragé par nos valeurs fédérales de solidarité et de recherche d’une bonne forme physique par des activités plaisir, sans but de performance. Il est en outre rendu possible par la pratique d’une pédagogie différenciée, adaptée à chaque pratiquant d’un même groupe. Il est en effet fréquent qu’un cours Tendance accueille des femmes âgées de 20 à 70 ans. Et grâce à sa formation, l’animateur saura être attentif aux plus âgées et éventuellement adapter ses consignes aux difficultés de certaines. « Cette réponse pédagogique permet d’intégrer tous types de personnes à tous les cours, rappelle Françoise Sauvageot, Présidente de la FFEPGV. Notre exigence de qualité nous pousse cependant à proposer éga-lement des cours spécifiques adaptés à différents publics : Gym 3 Pommes® et Adogym.com® pour les plus jeunes et Gymmémoire® ou Gym’Autonomie®

Par ordre en partant de la gauche : (assis) MARIE-CLAUDE BRUNO MIGNOT, Secrétaire • MARIE SEIXAS, Secrétaire Adjointe • MICHÈLE LE BORG'N, Vice Présidente (debout) CATHERINE SCIÉ, Présidente • STÉPHANIE ALÉGRIA, Trésorière Adjointe • CHRISTIAN BASTIN, Trésorier

Les activités parent-enfant rencontrent un vif succès dans les clubs FFEPGV.

rois villes, deux clubs, deux si-tuations opposées. Telle était, en 2009, la photographie des clubs

EPGV de Condrieu ( Rhône ) et de Saint-Clair/Les-Roches ( Isère ), composé des deux villes de Saint Clair-du-Rhône et Les Roches-Condrieu. Situés de part et d’autre du Rhône, ces clubs avaient pourtant beaucoup en commun, à commencer par leur bassin de population : leurs habitants étant habitués à cir-culer entre ces communes limitrophes. Ces villes partageaient aussi leurs installations sportives, régies par le Sigis, le Syndicat intercommunal de

gestion des installations sportives, qui organisait la répartition des salles et subventionnait les deux associations.

Mais le club de Condrieu “Les Dynamiques” ren-contrait de grandes difficultés. « Petite structure en perte régulière d’adhérents, nous avons fini avec 35 inscrits, payant une cotisation annuelle de 105 euros pour deux heures de cours hebdomadaires, se souvient Marie-Claude Bruno-Mignot alors secrétaire de l’association condriote. L’association “Les Roches”, forte de plus de 150 adhérents, pro-posait 8 horaires de cours différents pour 78 euros.

Manque de licenciés, problèmes de trésorerie, rareté des salles… les petites structures peinent parfois à surmonter les diffi cultés et à assurer leur pérennité. Dans la vallée du Rhône, les dirigeantes des clubs de Condrieu (69) et de Saint-Clair/Les Roches (38) ont décidé de mettre leurs forces en commun. Récit d’une fusion réussie.

pour les plus âgés, par exemple. C’est indispensable, mais nous devons être attentifs à ne pas créer des barrières », ajoute la Présidente. C’est pourquoi la Fédération développe également des produits qui se prêtent d’emblée à la pratique intergénérationnelle tels qu’Acti’March’® ou les randonnées de fin de semaine. On y vient souvent en famille.

GAGNER EN COMPLICITÉ ET EN… SANTÉCette pratique familiale est chère à la Fédération. Tout d’abord, parce que s’accorder du temps pour partager une activité en famille est devenu un plaisir aussi rare qu’essentiel et que cela rapproche ceux qui pratiquent ensemble. « La complicité que l’on peut voir se développer au sein d’une séance de Gym’Câline® est une chose unique, raconte Michel Chauveau, Secrétaire Général de la FFEPGV et Président de l’association AACGV de Chartres (28). J’ai vu des liens similaires se nouer entre des adolescentes et leurs mères, lors d’un cours de gym commun. C’est une chose à encoura-ger. » Et que la Fédération compte bien développer. L’autre argument en faveur de la pratique familiale est en effet la conviction que celle-ci renforce l‘impact préventif de la pratique physique. « La mère est souvent prescriptrice de la place de l’activité physique dans la famille ; son exemple est décisif, explique Françoise Sauvageot. C’est pourquoi il est par exemple indispensable d’associer mères et adolescent(e)s aux activités proposées dans le cadre de la lutte contre l’obésité. D’autant que des notions de nutrition entrent alors en jeu. Si l’on veut un changement de culture et une société dans laquelle l’activité physique ait une place telle que celle qu’elle occupe déjà dans certains pays d’Europe du Nord, la pratique sportive doit être inscrite dans la cellule familiale », poursuit la Présidente. Forte de ses 530 000 licenciés, dont 93 % sont des femmes, la FFEPGV a un rôle à jouer alors que la lutte contre la sédentarité et l’obésité devient une urgence sanitaire. « Nous pouvons faire évoluer les choses », conclut la Présidente. Jeanne, lycéenne de 16 ans lui donne raison : venue marcher à la GV sur les conseils de sa mère, pour maîtriser son surpoids, elle confie son plaisir à pratiquer avec « les dames plutôt âgées » qui partagent sa séance Acti’March®. « D’être là ensemble, ça nous fait déjà un point commun. On a toujours des choses à se raconter. Il n’y a pas de barrière d’âge. »

- Caroline Carissoni

LA SOLUTION PARLA SOLUTION PARla fusion

La FFEPGV réunit des publics divers, de par leur origine, leur forme physique et… leur âge. De quoi inciter à la pratique familiale et au mélange des générations, au sein d’un même club ou d’une même séance. Pour le bien-être de tous.

UNE SPÉCIALITÉ EPGV

Le brassageRENCONTRE GÉNÉRATIONS

Inévitablement, nos adhérents filaient au club voi-sin. » Cela n’empêchait pas les deux associations, appartenant à la même Fédération, d’échanger par exemple leurs animatrices en cas d’absence de l’une d’elles. Une évidence s’imposa pour les dirigeantes : mutualiser les forces de leurs asso-ciations et fusionner les deux structures. Dans la balance, le regroupement des cotisations et des subventions, le partage des salles et des animateurs.

PLUS DE TRAVAIL, MAIS UNE MEILLEURE ORGANISATIONLes adhérents sont les grands gagnants de cette fusion. “La GV des 2 rives”, le nouveau club né de ce rapprochement en septembre 2010, leur propose 9 séances hebdomadaires de gym ( 8h de gym tonique et 1 h de gym douce ), réparties

sur les 3 communes, avec 4 animateurs dif-férents. Au printemps 2013, une séance

d’aquagym et d’Acti’March’® complé-teront cette offre. Pour le bureau, la

gestion est plus lourde, avec plus de salles, plus d’animateurs et d’emplois du temps à coordon-ner. Plus de cotisations à gérer aussi. « Mais nous y avons gagné en efficacité, estime la présidente

Catherine Scié, qui dirigea un temps l’association “Les Roches”.

Nous avons tout informatisé. Cela facilite les communications et simplifie

la gestion administrative. Une évolution qui a été accélérée par la fusion ». Le bureau

est composé à parts égales de bénévoles venant de Condrieu et de Saint-Clair/Les-Roches, avec une présidence tournante. Et si la charge de travail est plus importante pour tous, elle est également mieux répartie. La présidente détaille : « La vice-présidente se charge de la gestion des salles ; la secrétaire centralise toutes les données des adhérents, ce qui évite les pertes d’information et nous avons deux trésoriers qui travaillent en binôme et allègent donc leurs tâches respectives. »

Chacun est arrivé avec des expériences différentes de gestion, et la complémentarité des animateurs a donné une nouvelle impulsion au club. « C’est un vrai atout, se félicite Catherine Scié, car la population ici est très mouvante. Il faut reconquérir les adhérents chaque année. Il est donc capital de garder une offre attractive et dynamique. » La GV des 2 rives possède désormais tous les atouts pour y parvenir.

- Caroline Carissoni

PARTAGER LES PREMIERS PASParent-bébé,

Dès 1987, suivant l’expérience des bébés-nageurs, la FFEPGV explore les activités parent-bébé. Le principe : aménager des salles en gros matériel pour que le bébé apprenti-marcheur puisse se déplacer et expérimenter sa nouvelle relation à l’espace et à l’envi-ronnement. Le parent accompagne l’enfant dans ses choix, joue avec lui. La relation parent-bébé se nourrit de ces nouvelles expériences tandis que chacun bénéfi cie aussi du contact avec l’animateur, les autres enfants et parents présents. Un succès qui se poursuit et incite à chercher d’autres activités à partager entre générations.

« Les activités extérieures offrent de nombreuses possibilités et la DTN élabore actuellement un recueil de situations », précise Nicolas Muller.

EPGV de Condrieu ( Rhône ) et T

rural et, de ce simple fait, sont souvent le lieu où différents membres d’une même famille trouvent leur activité. Ce brassage de géné-

L'sur les 3 communes, avec 4 animateurs dif-

férents. Au printemps 2013, une séance d’aquagym et d’Acti’March’® complé-

teront cette offre. Pour le bureau, la

Nous avons tout informatisé. Cela facilite les communications et simplifie

la gestion administrative. Une évolution qui a été accélérée par la fusion ».

Nos échanges d’expériences

nous ont fait gagner en dynamisme et

en e� cacité.

des générations

54 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012

DIRIGEANT-BÉNÉVOLE REPÈRES

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RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ DE VOTRE FÉDÉRATION SUR

WWW.SPORT-SANTE.FR

RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ DE VOTRE FÉDÉRATION SUR

WWW.SPORT-SANTE.FRLe coup d’envoi du match a été donné par Valérie Rodière (Formatrice Gym’ Après Cancer® à la FFEPGV) et par Marie-Charlotte Hébel (joueuse du Stade Rennais Rugby).

Un � lm de 40 secondes sur le programme Gym’ Après Cancer® a été projeté au Stade de France, assurant la promotion de ce programme. Cet événement, média-tisé sur une chaîne télé-visée de grande écoute, a mis en avant la démarche solidaire de la Fédération envers les personnes at-teintes de cancer.

D ans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale qui s’est tenue du 17 au 25 novembre

2012, la FFEPGV et l'UNICEF ont organisé l'opération « Bougeons pour qu'ils jouent ». L’objectif étant de récolter des fonds grâce aux dons et de � nancer les programmes mis en place par l’UNICEF pour aider les enfants, qui, faute de moyens � nanciers ou de structures adaptées, n'ont pas accès à l'activité physique. Dans l’ensemble de nos comi-tés EPGV et de nos clubs, portes ouvertes et animations ont été organisées a� n de promouvoir l'accès de tous au sport. Trois Comités départementaux EPGV ( Le Gers, le Morbihan et le Rhône ) étaient pilotes de cette opération.

Les dons en ligne sont ouverts jusqu’au 31 août 2013. Mobilisons-nous pour les enfants du monde et faisons un don sur le site : http ://bougeonspourquilsjouent.alvarum.net/� epgv

• MERCI DE VOTRE GÉNÉROSITÉ •

G râce à la participation active de ses adhérentes pâtissières et de

ses bénévoles, la GV de Genas (69) a récolté la somme de 690 euros, qui sera reversée au pro� t de l’opération « Bougeons pour qu’ils jouent ». Un

bel exemple de solidarité !

L e 1er octobre 2012, le Comité EPGV Drôme/Ardèche orga-

nisait la 8ème édition de sa tradi-tionnelle journée Sport-Santé. Cette année, 325 participants se sont réunis pour une journée entièrement spor-tive. Les objectifs � xés ont été atteints : faire connaître aux non-initiés les disciplines proposées par l’EPGV et à tous, des activités di� érentes, telles que : l’accrobranche, le Qi Qong Yoga, ou le tir à l’arc. Cette journée a permis de rencontrer les collègues des autres associations EPGV et d’impliquer et présenter les partenaires du Comité : CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination) du Diois - Conseil Général – CCAS – Malako� /Médéric – EOVI – Ligue contre le cancer – CARSAT).

COUP D'ENVOIPAR LA FFEPGV DU MATCH DE RUGBY

FRANCE/AUSTRALIE AU STADE DE FRANCE LE 10 NOVEMBRE 2012

VENTE DE GATEAUX AU PROFIT DE L'UNICEF

JOURNÉE "SPORT SANTÉ"

Côté Club - Revue de la Fédération Française d’Education Physique et Gymnastique Volontaire : 46/48 rue de Lagny - 93100 Montreuil - Tél.  : 01 41 72 26 00 - Fax  : 01 41 72 26 04 - Email  : [email protected] - www.sport-sante.fr / Directrice de la publication  : Françoise Sauvageot, Présidente de la FFEPGV / Comité de Relecture  : Françoise Sauvageot, François Fauvel, Annie Pedrero, Nadia Maouche, Nicolas Muller / Coordinatrice éditoriale : Florentine Valton / Journalistes  : Caroline Carissoni, Isabelle Deroche et Claire Burgain (SapienSapiens), Nathalie Giraudeau (BAO), Stéphanie Darzon / Rédacteurs  : Emmanuel Bonnaventure, Frédérique Chikitou, Isabelle Gaubert, Florentine Valton / Conception et réalisation  : tand’M - Tél. : 01 42 61 62 63 / imprimé en France / Imprimeur : JF Impression - GAROSUD - 296 rue Patrice Lumumba - 34072 MONTPELLIER cedex 3 / Photographie  : Preswall, Shutterstock, Thinkstock, Clubs EPGV, D.R. / Couverture  : Preswall ( Animateurs ), Shutterstock ( Dirigeants ). DÉCEMBRE 2012

NUMÉRO 8

Le magazine desdirigeanrigeanri ts de la

www.ffepgv.fr

P6LA FÉDÉ

VOUS AIDEVOUS AIDEV

SOMMAIRE

ÉDITO

ACTUALITÉS, ÉVÉNEMENTS, AGENDA ACTUALITÉS, ÉVÉNEMENTS, AGENDA 2

DIRIGEANT-BÉNÉVOLE 4La solution par la fusion

REPÈRES 5Le brassage des générations, une spécialité EPGV

RÉGLEMENTATION TATION TA & GESTION 8La branche professionnelle du sport au service des employeurs et des salariés

LERÉGIME FISCALRÉGIME FISCALRÉGIME FISCALRÉGIME FISCALRÉGIME FISCALRÉGIME FISCALDES CLDES CLUBS EPGUBS EPGV

L’L’L hiver est maintenant lnt lnt à, et malgré tout, il ne s’agit pas d’être friêtre friêtre f leux. L’EPGV oEPGV oEPGV � r� r� e aujourd’hui unpanel incroyable d’activités sportives. C’est cette richesse que nous devons entretenir pnir pnir our propo-

ser des séances variées, renouvelées et surtout qui répondent aux envienvien es de nos adhérents. Il faut vou vou v s enrichir dir dir es for for f ma-tions qui vous sont proposées, de rencontres et d’échangesau sein et en dehors de l’EPGV. EPGV. EPGV Etre curieux est une grandequalité qui maintient motivation et dynt motivation et dynt motivation et d amisme.

J’insiste pour vur vur ous rappeler qrappeler qrappeler ue nous sommes une fédérat fédérat f ionmultisport. Cette caractéristique nous offre lffre lff a possibilité dediversifier ifier if très aisément nos séances. C’est une force force f dont nous n’avo’avo’a ns pas toujo toujo tou urs conscience !conscience !conscience Une force pne force pne f our restercréatifs, pertinents, centrés sur lur lur e bien-être de la personneavec une pédagogie adaptédaptéda e à chaque profil de pratiquants.

Nous sommes dans un challenge permanent de renouvel-lement, d’innovation et de diversité, sans négliger l’accent mis sur la capacité régulière à progresser. En y ajoutant nos spécificitificitif és, nos valeurs humaines, notre qualité d’accueil,

ce « petit plus » de l’EPGV qEPGV qEPGV ui fai fai f t toute la dla dla ifféifféif rence,nous allons relever le défi éfi éf d’un mouvement EPGV biendans son temps, moderne et attractif. « Le sport, c’esc’esc’ t bon pour sa santé », on le dit et on le répète aujourd’hui par-ar-artout. Mais il ne faul ne faul ne f t pas oublier qu’il doit être aussi facteurde bien-être et accessible pour tous.

Progressons ensemble !- Françoise Sauvageot,

Présidente de la Fédération Française EPGV

LA diveOdiveO rsité des activitéité des activitéi sté des activitésté des activitéENRICHIT NOS ANIMATIONSENRICHIT NOS ANIMATIONSENRICHIT NOS ANIMA

DirigeanrigeantsDÉCEMBRE 2012

NUMÉRO 8

Le magazine desanimateurs de la

www.ffepgv.fr

ÉDITO

SOMMAIRE

DU SPORT POURMIEUX VIVREMIEUX VIVRE

SON DIABÈTESON DIABÈTEMIEUX VIVRE

SON DIABÈTEMIEUX VIVREMIEUX VIVRE

SON DIABÈTEMIEUX VIVRE

EMPLOI & FORMATION ORMATION ORMA 2CQP ALS option JSJO - Élargir son champ d'activités

ACTIVITÉS & PROGRAMMES ACTIVITÉS & PROGRAMMES 4Fitball - Prenez la balle au bond !

PARCOURS D’UN ANIMATEUR OURS D’UN ANIMATEUR OURS D’UN ANIMA 5Geneviève Crokaert - La GV au grand air

RÉGLEMENTATION TATION TA & GESTION 8La branche professionnelle du sport au service des employeurs et des salariés

P6PUBLICDIABÉTIQUE

UNE foO foO

UNE foUNE rmatiormatiorm n Tn Tn OUT AU LONG DE LA VIE

La formation est souvent souvent souv le mle mle oyen ioyen ioyen ndispensable pour réussir son projet eprojet eprojet t atteindre dre dr les objectifs ctifs ctif que l’ons’est � xt � xt � é xé x s tant professionnels que personnels. Se fSe fSe or for f mer peut put put ermettre dre dre ’acquérir un nun nun ouveau dau dau i-

plôme, une nne nne ouvelle technique, compléter sompléter sompléter es connaissances, évo-évo-évluer vluer vluer ers vers v de nde nde ouvelles responsabilités, faire reconnaître ses acquis, ses savoses savoses sa ir-fir-fir ai-fai-f re, changer de métier, voi voi v re cre cre réer son association, réali-ser un projet personnel…

Les raisons pour sur sur uivruivrui e vre vr une formation continueinuein sue sue ont nom-breuses et vars et vars et v iées :

Atteindre un oun oun bjectif précis. Mettre à jour sur sur es connaissances. Ac-quérir uir uir ne cne cne ompéteompéteom nce complémentaire. Décrocher uer uer n diplômdiplômdi e,une certification. Changer de fonnger de fonnger de f ction…

Les passerelles entre fonctions gagnent souvensouvensouv t à être soutenuespar une formation complémentaire. En revanche, un cun cun hangement pluspluspl radical (al (al ex (ex ( . changement de mde mde étier) doit être accompaccompaccom gné d’und’und’ e réflexion pion pion lus approfondie introduioduiod te pte pte ar uar uar n bilan de cde cde ompéteompéteom nces.

Dans nos cursus EPGV, EPGV, EPGV nous consacrons des temps essentielsentre formateur et set set tagiaire :re :re le positionnement initial eal eal t l’accom-pagnement pendant et aet aet pr apr a ès la formation. Ce sont dnt dnt es momentsprivilégiés au cau cau ours desquels sont pnt pnt résentées la pla pla hilosophsophso ie die die e notre Fédération et lt lt es spécificités de nde nde otre pédagogagogag ie éie éie ducativecativecati . Des ren-

contres convennvennv ues où soù soù ont examinés ensemble les fondements du du dprojet, sa fsa fsa ai fai f sabisabisa lité, la mla mla eilleure are are déquation ave ave a c le cle cle ursus, le dérou-lement des ant des ant pprent des apprent des a issages, l’alternance en structure, les évaluataluatal ions formativesativesativ et leurs modalités, les aju aju a stements nécessaires… Puis la préparation et l’entrée en fonctions, en pleine responsabilité.

Le pLe pLe rofessionnalisme et let let ’engagemenagemenag t de nde nde os équipes de formateursvous inciteront probablement ànt ànt v à v à ou vou v s inscrire dre dre ans une démarche dhe dhe e formation permanente au sein de notre Fédération !

- Nicolas Muller,er,erDirecteucteuct r Technique National

Animateuateuat rs

Abonnement  1 an / 4 numéros - Licencié : 16 € - Non licencié : 20 € - Étranger ( Union Européenne et Suisse ) : 27 € - Étranger ( Reste du monde hors Europe ) : 30 € / CPPAP n° 0614 G 91396 - Dépôt légal : n°8, Décembre 2012 - ISSN en cours / Ce document a été imprimé selon des normes permettant de limiter son impact sur l’environnement  :

CQP ALS JSJO

Si vous souhaitez vous former et acquérir une première quali� cation professionnelle pour animer l’activité

physique de loisir auprès de tous publics dans les domaines et techniques des jeux sportifs et jeux d’opposition, la FFEPGV propose des formations en régions :

• A Clermont-Ferrand (Coreg Auvergne) du 18 au 22 février 2013 le module UC 2, et du 8 au 12 avril 2013 le module UC 3

• A Jarville La Malgrange (Coreg Lorraine) du 4 au 8 mars 2013 le module UC, et du 22 au 26 avril 2013 le module UC 3

Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à contacter : - le Coreg Auvergne : Tél. : 04 73 35 33 37 / Email : [email protected] le Coreg Lorraine : Tél. : 03 83 18 87 27 / Email : [email protected]

Agenda Formations

La VieVivez grâce au sport une seconde jeunesse

La lettre de l'économie du sportInitié en région PACA en 2009, le FFEPGV étend son

programme Gym’Après Cancer dans de nouvelles régions. A cette occasion, 40 éducateurs ont été spécifi quement formés. 24

départements ont déjà adopté le programme.

RMC Sport, Sport Stratégies La FFEPGV s’est associée à la FFR pour donner le coup d’envoi

du match France Australie et encourager la pratique d’une activité physique et sportive auprès des personnes

atteintes de cancer.

Vous pouvez retrouver le best of des articles de presse sur le site

www.sport-sante.fr

Ils parlent du match de rugby France/Australie…

Ils parlent de nous…

RENCONTRE AVEC LE MINISTÈRE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE, DE L'ÉDUCATION POPULAIRE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE

ÉVÉNEMENTS BRÈVES

VENTE DE GATEAUX AU PROFIT DE F rançoise Sauvageot, Présidente

Fédérale, Michel Chauveau Secrétaire Général et Nicolas Muller, Directeur Technique National ont été reçus le 4 octobre dernier par Valérie Fourneyron, Ministre des Spor ts , de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie asso-ciative, a� n de présenter la Fédération et ses activités.

Plusieurs domaines rejoignent les orientations ministérielles, dont les priorités sont essentiellement la jeunesse, la nécessité d’un ancrage territorial fort et le Sport-Santé. L’entretien a notamment porté sur les projets nationaux liés à la politique Sport Santé que la Ministre souhaite impulser. Les échanges ont été constructifs, l'EPGV étant la Fédération leadership sur le Sport Santé, concept fort pour le ministère.

S'ABONNERAUX REVUES FÉDÉRALES

Si vous souhaitez abonner tous les membres de votre bureau

ou comité directeur à la revue Côté Club (4 numéros par an), ou recevoir les 3 numéros du journal Option Sport Santé, nous vous rappelons que ces 2 publications sont disponibles par abonnement.

Consultez et téléchargez le bulletin d’abonnement sur votre site :www. sport-sante.fr

S’abonner aux revues, c’est l’occasion de s’informer, de se tenir au courant des nouveautés et des actualités de la Fédération mais également de vos associations.

La FFEPGV s’est associée à la FFR pour donner le coup d’envoi du match France Australie et encourager la pratique d’une

Ils parlent du match de rugby France/Australie…

Les revues fédérales Côté Club et Option Sport Santé

32 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012 CÔTÉCLUB - #8 - DÉCEMBRE 2012

ACTUALITÉS, ÉVÉNEMENTS,

AGENDA

Page 9: SON DIABÈTE Animateurs - sport-sante.fr club/cotee_club_8.pdf · projet, sa faisabilité, la meilleure adéquation avec le cursus, le dérou-lement des apprentissages, l’alternance

DÉCEMBRE 2012

NUMÉRO 8

Le magazine des dirigeants de la

www.ffepgv.fr

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VOUS AIDE

SOMMAIRE

ÉDITO

ACTUALITÉS, ÉVÉNEMENTS, AGENDA 2

DIRIGEANT-BÉNÉVOLE 4La solution par la fusion

REPÈRES 5Le brassage des générations, une spécialité EPGV

RÉGLEMENTATION & GESTION 8La branche professionnelle du sport au service des employeurs et des salariés

LE RÉGIME FISCALDES CLUBS EPGV

L’hiver est maintenant là, et malgré tout, il ne s’agit pas d’être frileux. L’EPGV o� re aujourd’hui un panel incroyable d’activités sportives. C’est cette richesse que nous devons entretenir pour propo-

ser des séances variées, renouvelées et surtout qui répondent aux envies de nos adhérents. Il faut vous enrichir des forma-tions qui vous sont proposées, de rencontres et d’échanges au sein et en dehors de l’EPGV. Etre curieux est une grande qualité qui maintient motivation et dynamisme.

J’insiste pour vous rappeler que nous sommes une fédération multisport. Cette caractéristique nous offre la possibilité de diversifier très aisément nos séances. C’est une force dont nous n’avons pas toujours conscience ! Une force pour rester créatifs, pertinents, centrés sur le bien-être de la personne avec une pédagogie adaptée à chaque profil de pratiquants.

Nous sommes dans un challenge permanent de renouvel-lement, d’innovation et de diversité, sans négliger l’accent mis sur la capacité régulière à progresser. En y ajoutant nos spécificités, nos valeurs humaines, notre qualité d’accueil,

ce « petit plus » de l’EPGV qui fait toute la différence, nous allons relever le défi d’un mouvement EPGV bien dans son temps, moderne et attractif. « Le sport, c’est bon pour sa santé », on le dit et on le répète aujourd’hui par-tout. Mais il ne faut pas oublier qu’il doit être aussi facteur de bien-être et accessible pour tous.

Progressons ensemble ! - Françoise Sauvageot,

Présidente de la Fédération Française EPGV

LA diversité des activités ENRICHIT NOS ANIMATIONS

Dirigeants