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nouveau sondage
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Critères de
« présidentiabilité »
et potentiel de vote
des principaux
candidats
Avril 2012
Sondage réalisé par pour
LEVEE D’EMBARGO LE MERCREDI 11 AVRIL – 21H00
2
Fiche technique
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
recrutés par téléphone et interrogés par internet les
9 et 10 avril 2012.
Echantillon de 1200 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge, profession du chef de famille et profession de
l’interviewé après stratification par région et catégorie
d’agglomération.
Recueil
Echantillon
3
Note sur les marges d’erreur
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré :
Taille de l’échantillon
Intervalle de confiance à 95% selon le score
5 ou 95% 10 ou 90% 20 ou 80% 30 ou 70% 40 ou 60% 50%
100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
700 1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8
800 1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
4 000 0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,6
6 000 0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,4
10 000 0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,0
Exemple de lecture : Dans le cas d’un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge
d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
4
Synthèse de Gaël Sliman (1/4)
1 - Critères de présidentialité : à Sarkozy la plus grande stature présidentielle, à Hollande la plus grande capacité à
apporter des réponses aux problèmes des Français. Si les deux favoris ont beaucoup progressé entre janvier et
février, ils font du surplace, et même régressent depuis. Alors que Bayrou et Marine Le Pen plafonnent, Mélenchon
fait une entrée remarquée.
Nos trois palmarès de présidentiabilité donnent trois champions différents. Hollande reste, nettement, le mieux placé sur
le mix de ces trois indicateurs, mais il perd du terrain depuis février.
S’il s’agit de choisir celui qui a le plus la stature d’un Président, c’est logiquement le sortant, Nicolas Sarkozy qui domine.
Son avance n’est toutefois plus que de 4 points sur Hollande (51% contre 47%) alors qu’elle était de 7 points en janvier
dernier.
S’il s’agit de retenir celui qui incarne le mieux le changement, encore plus logiquement, le Président sortant est
désavantagé et termine bon dernier, bien qu’il essaye de proposer une forme de rupture dans sa candidature. Sur ce
classement, son rival, François Hollande se voit ravir la première place qu’il occupait très nettement en février dernier (il
devançait de près d’une vingtaine de points Le Pen et Bayrou). C’est J.-L. Mélenchon, la révélation de cette campagne qui
gagne la première place avec 60% de citations, soit 7 de plus que son « camarade » socialiste.
S’il s’agit de choisir celui qui apporte le plus des réponses aux problèmes des Français, c’est Hollande qui domine très
nettement, reléguant à l’avant-dernière place Nicolas Sarkozy. Il est assez évident que ce dernier critère reste celui qui
est le plus important aujourd’hui dans le choix des Français, ce qui explique la mauvaise posture de Nicolas Sarkozy face à
François Hollande dans les intentions de vote de second tour.
Attention tout de même à François Hollande, archi-favori et – en moyenne – le mieux placé sur le mix de ces trois
palmarès : après avoir bien progressé entre la mi-janvier et le début février, il a depuis perdu du terrain sur chacune des
trois dimensions testées. -5 points sur sa capacité à représenter le changement, -4 points sur sa capacité à apporter des
réponses aux problèmes des Français et -2 points sur sa stature présidentielle.
5
Synthèse de Gaël Sliman (2/4)
2 - Potentiel de vote : Hollande domine nettement. Il doit absolument surveiller sa gauche plus que sa droite, ses
zones de conquêtes et de risques se situant bien plus du côté de Mélenchon que de Bayrou. Pour Sarkozy les choses
sont plus compliquées : Bayrou comme Le Pen représentent pour lui les mêmes niveaux de risques comme de
potentiels de conquête.
Auprès des Français se déclarant « certains » de voter pour un candidat, Hollande domine nettement Sarkozy. Tous deux
sont loin devant leurs rivaux.
Hollande apparaît le plus solide des deux favoris : avec un potentiel de vote de 56%, dont 34% de Français se déclarant
« certains » de voter pour lui, il se situe au-dessus des niveaux de Sarkozy et Royal en mars 2007 lorsqu’ils étaient tous
deux très hauts (respectivement 54% et 53% de potentiel total). A l’époque, Sarkozy n’avait « que » 28% d’électeurs
« certains » de voter pour lui et Royal 27%.
Le niveau total (les « certains » + les « probables ») d’électeurs potentiels de François Hollande correspond à son niveau
actuel dans les intentions de vote de second tour (56%).
Son niveau auprès des seuls « certains » se situe – comme souvent pour un candidat de gauche – légèrement au-dessus de
son niveau actuel d’intentions de vote au premier tour (34% contre 28%).
Pour Nicolas Sarkozy, la donne est différente, son niveau actuel de premier tour dans les intentions de vote BVA (27%) se
situant à un niveau intermédiaire entre les électeurs envisageant « certainement » (21%) et « probablement » (12%) de
voter pour lui.
Après cinq ans d’exercice du pouvoir, l’érosion de Sarkozy en termes de potentiel de vote est impressionnante : en mars
2007, 54% des Français n’excluaient pas de voter pour lui. Ils sont 21 points de moins aujourd’hui.
6
Synthèse de Gaël Sliman (3/4)
Le troisième homme s’appelle J.-L. Mélenchon. Il domine de 5 points Marine Le Pen et François Bayrou auprès des
électeurs « certains » de leurs choix.
Plus intéressante que ces niveaux, qui ne correspondent pas à des intentions de vote car ils ne tiennent pas compte du
parcours de vote antérieur des personnes interrogées (les réponses sont « brutes » sans redressement politique), est
l’évolution de ces potentiels de vote entre les trois candidats à la place de « troisième homme ».
Pour Bayrou, la chute est vertigineuse : la part des Français « certains » de voter pour lui est passée de 12% en janvier à 8%
aujourd’hui. Pour rappel, elle était de 25% à pareille époque il y a cinq ans (22 mars 2007), soit le triple de son niveau
actuel.
Pour Mélenchon, à l’inverse, la poussée est spectaculaire : avec 13% de Français « certains » de voter pour lui (et un
potentiel de vote « total » de 34%) il a doublé son score entre janvier et avril (7% à l’époque) tout en disposant encore de
réserves pour conquérir de nouvelles voix.
Pour Marine Le Pen, c’est la stagnation. Avec 8% de « certains » et 9% de « probables », ses électeurs potentiels n’ont
guère progressé sur la période lui interdisant d’espérer venir concurrencer les deux favoris.
Qui « mord » sur qui en termes de potentiel de vote ?
Le principal objectif de ce potentiel de vote est de le croiser, afin de voir où se situent les zones de porosités entre
électeurs potentiels, bref, de mesurer « qui mord sur qui » et à quel point.
La principale zone de porosité se situe à gauche entre Hollande et Mélenchon. 83% des électeurs envisageant de voter
Mélenchon n’excluraient pas de voter Hollande et 51% de ceux envisageant de voter Hollande n’excluraient pas de voter
pour Mélenchon. Même si un tel chiffre montre que le candidat socialiste court toujours un risque d’érosion très important
de son score au profit de Mélenchon, il semble que le risque soit aujourd’hui plus fort pour Mélenchon de se faire chiper
ses électeurs par Hollande (83% contre 51%).
7
Synthèse de Gaël Sliman (4/4)
Cela est particulièrement patent auprès des électeurs les plus « certains » de voter pour leur champion : 14% des électeurs
envisageant « certainement » de voter Hollande pourraient tout aussi « certainement » voter Mélenchon. Mais 36% des
électeurs « certains » de voter Mélenchon pourraient « certainement » de voter Hollande.
Avec « seulement » 3% d’électeurs « certains » de voter Hollande envisageant de voter Bayrou, et 13% d’électeurs de
Bayrou envisageant de voter Hollande, le candidat socialiste a en tout cas bien la preuve que c’est bien à sa gauche que
TOUT se passe et qu’il est sans doute prudent – pour le moment – de n’envoyer aucun signal au MoDem.
Nicolas Sarkozy, à l’inverse, est confronté à un casse-tête : ses zones de conquêtes et d’érosions se situent presque autant
à sa droite – vers Marine Le Pen – qu’à sa gauche – vers Bayrou –. 36% de ses électeurs « potentiels » pourraient se laisser
séduire par Bayrou et 27% par Marine Le Pen. Inversement, 52% des électeurs de Marine Le Pen pourraient se laisser tenter
par le Président sortant tout comme 39% des électeurs de F. Bayrou.
Nos potentiels croisés apportent deux autres informations capitales :
On peut battre en brèche une idée très à la mode sur les jonctions des « populismes » et autres « théorie du fer à
cheval » qui voudrait que Mélenchon et Le Pen soient tous deux sur le même créneau électoral. Ce n'est pas du tout le cas.
Alors que les « Melenchonistes » les plus convaincus (« certains ») sont 36% à envisager de voter Hollande, ils ne sont que
4% à envisager de voter pour Marine Le Pen (soit autant que pour Bayrou). Réciproquement, alors que 27% des
« Marinistes » pourraient voter pour Sarkozy et 17% pour Bayrou, ils ne sont que 7% à envisager de voter pour Mélenchon.
Le socle électoral des deux favoris est nettement plus solide que celui des « troisièmes hommes » : non seulement, les
électeurs les plus certains les mettent nettement en tête, reléguant à près d’une dizaine de points leurs poursuivants,
mais en plus, le niveau de certitude des électeurs sûrs de choisir Hollande ou Sarkozy est nettement plus fort que celui des
électeurs déclarant qu’ils voteront « certainement » pour leurs trois poursuivants. Ainsi seulement 19% des électeurs
pensant « certainement » voter pour Hollande, et autant de ceux pensant le faire pour Sarkozy pourraient aussi se laisser
tenter par un autre candidat. Ces « infidèles » potentiels sont plus de deux fois plus nombreux chez les supporters de
Bayrou (53% pourraient voter pour un autre), Mélenchon (46%) et Marine Le Pen (55%).
8
Critères de « présidentiabilité » des principaux candidats
1 2 3
51% 47%
37% 1 2 3
52% 45%
1 2 3
60% 53%
35%
A la stature d’un Président
de la République
Apporte des réponses aux problèmes des
Français
Incarne le changement
Pour chacun des qualificatifs suivants, dites-moi s’il s’applique selon vous bien ou mal à…
28% 45%
9
Critères de « présidentiabilité » des principaux candidats Evolution avec les mesures effectuées les 18-19 janvier et les 2-3 février
Pour chacun des qualificatifs suivants, dites-moi s’il s’applique selon vous bien ou mal à…
51%
47%
37%
25%
14%
47%
50%
60%
72%
83%
2%
3%
3%
3%
3%
Nicolas Sarkozy
François Hollande
François Bayrou
Jean-Luc Mélenchon
Marine Le Pen
S'applique bien S'applique mal (NSP)
A la stature d’un Président de la République
Rappel 18-19
Janvier
51%
Rappel 2-3
Février
46%
49% 39%
37% 37%
-* -*
16% 13%
* Personnalité non testée en janvier et février.
10
Critères de « présidentiabilité » des principaux candidats Evolution avec les mesures effectuées les 18-19 janvier et les 2-3 février
Pour chacun des qualificatifs suivants, dites-moi s’il s’applique selon vous bien ou mal à…
52%
45%
45%
28%
22%
45%
52%
52%
70%
75%
3%
3%
3%
2%
3%
François Hollande
Jean-Luc Mélenchon
François Bayrou
Nicolas Sarkozy
Marine Le Pen
S'applique bien S'applique mal (NSP)
Apporte des réponses aux problèmes des Français
56% 41%
-* -*
46% 41%
26% 23%
25% 23%
* Personnalité non testée en janvier et février.
Rappel 18-19
Janvier
Rappel 2-3
Février
11
Critères de « présidentiabilité » des principaux candidats Evolution avec les mesures effectuées les 18-19 janvier et les 2-3 février
Pour chacun des qualificatifs suivants, dites-moi s’il s’applique selon vous bien ou mal à…
60%
53%
35%
32%
15%
37%
44%
62%
65%
82%
3%
3%
3%
3%
3%
Jean-Luc Mélenchon
François Hollande
Marine Le Pen
François Bayrou
Nicolas Sarkozy
S'applique bien S'applique mal (NSP)
Incarne le changement
-* -*
58% 46%
40% 38%
39% 38%
19% 19%
* Personnalité non testée en janvier et février.
Rappel 18-19
Janvier
Rappel 2-3
Février
12
J.-L. Mélenchon F. Hollande F. Bayrou N. Sarkozy M. Le Pen
A la stature d’un président de la République
25% 47% 37% 51% 15%
Sympathisants du Front de Gauche 69% 76% 46% 23% 7%
Sympathisants du Parti socialiste 28% 81% 37% 28% 6%
Sympathisants du Modem 21% 42% 75% 56% 15%
Sympathisants de l’UMP 6% 4% 24% 94% 13%
Sympathisants du Front National 10% 6% 29% 69% 75%
Apporte des réponses aux problèmes des Français
45% 52% 45% 28% 22%
Sympathisants du Front de Gauche 94% 71% 39% 1% 10%
Sympathisants du Parti socialiste 59% 89% 42% 4% 14%
Sympathisants du Modem 39% 39% 87% 18% 30%
Sympathisants de l’UMP 10% 8% 41% 85% 20%
Sympathisants du Front National 15% 6% 22% 43% 87%
Critères de « présidentiabilité » des principaux candidats
- selon la proximité partisane
Pour chacun des qualificatifs suivants, dites-moi s’il s’applique selon vous bien ou mal à…
13
Critères de « présidentiabilité » des principaux candidats
- selon la proximité partisane
J.-L. Mélenchon F. Hollande F. Bayrou N. Sarkozy M. Le Pen
Incarne le changement 60% 53% 32% 15% 35%
Sympathisants du Front de Gauche 99% 64% 13% 0% 16%
Sympathisants du Parti socialiste 72% 89% 33% 2% 21%
Sympathisants du Modem 67% 44% 76% 11% 51%
Sympathisants de l’UMP 30% 14% 26% 50% 39%
Sympathisants du Front National 24% 16% 18% 18% 94%
Pour chacun des qualificatifs suivants, dites-moi s’il s’applique selon vous bien ou mal à…
14
Pour chacun des candidats suivants, dites-moi si vous pourriez certainement, probablement, probablement pas ou
certainement pas voter pour lui :
Potentiel de vote des principaux candidats
34%
21%
13%
8%
8%
22%
12%
21%
23%
9%
13%
9%
21%
30%
10%
26%
53%
40%
32%
67%
5%
5%
5%
7%
6%
François hollande
Nicolas Sarkozy
Jean-Luc Mélenchon
François Bayrou
Marine Le Pen
Oui, certainement Oui, probablement
Non, probablement pas Non, certainement pas
(NSP)
S/T Oui
56%
33%
34%
31%
17%
S/T Non
39%
62%
61%
62%
77%
15
34%
21%
13%
8%
8%
François hollande
Nicolas Sarkozy
Jean-Luc Mélenchon
François Bayrou
Marine Le Pen
27%
28%
NT
25%
8%
Rappel Mars 2007
(Score Ségolène Royal)
(Score J.-.M. Le Pen)
Pour chacun des candidats suivants, dites-moi si vous pourriez certainement, probablement, probablement pas ou
certainement pas voter pour lui :
Potentiel de vote des principaux candidats – Rappels
-
-
7%*
12%**
7%***
% Oui, certainement Autres
Rappels
* Rappel 12-13 janvier 2012
** Rappel 18-19 janvier 2012
*** Rappel 7-8 décembre 2010
16
Pour chacun des candidats suivants, dites-moi si vous pourriez certainement, probablement, probablement pas ou
certainement pas voter pour lui :
Croisement des potentiels de vote des principaux candidats
% Oui
F. Hollande N. Sarkozy J.-L. Mélenchon F. Bayrou M. Le Pen
Electeurs F. Hollande 100% 6% 51% 28% 7%
Electeurs N. Sarkozy 10% 100% 6% 36% 27%
Electeurs J.-L. Mélenchon 83% 6% 100% 28% 9%
Electeurs F. Bayrou 51% 38% 32% 100% 21%
Electeurs M. Le Pen 24% 52% 19% 39% 100%
% Oui, certainement
F. Hollande N. Sarkozy J.-L. Mélenchon F. Bayrou M. Le Pen
Electeurs F. Hollande 100% 1% 14% 3% 1%
Electeurs N. Sarkozy 1% 100% 1% 6% 11%
Electeurs J.-L. Mélenchon 36% 2% 100% 4% 4%
Electeurs F. Bayrou 13% 16% 7% 100% 17%
Electeurs M. Le Pen 4% 27% 7% 17% 100%