Sortie pédagogique au musée des cultures Guyanaises.

Exposition Décor en +

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BAUGE Judith MC PSF Français

 

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Compte rendu de l’exposition : « Décor en + »

Exposition animée par Michèle Edwige des services publiques - Durée : 1h10 Introduction : C’est une exposition temporaire, qui sert à partager un patrimoine. L’objectif du musée est de conserver le patrimoine des cultures de Guyane pour pouvoir le faire découvrir à d’autres personnes. Je souligne qu’une exposition permanente est une exposition de longue durée et une exposition temporaire est une exposition de durée déterminée (courte durée). « Décor en + » est présentée du 14 au 27 octobre 2012 et comporte des objets :

- Créoles, - Bushinengués (noirs marron), - Amérindiens.

1) Les maisons créoles et leurs décorations :

Les maisons créoles sont fabriquées à partir de briques et de bois. Ces deux matières se différencient par rapport à leur couleur de peinture. Dans les maisons créoles, tous les objets ont leur importance. Ils servent à la fois de décors et d’objets utilitaires, de protection comme les balustrades (pour empêcher de tomber) ; les portillons servent à la circulation de l’air dans la maison ou à regarder à l’extérieur sans être vu ; les impostes qui décorent le dessus des portes, servent aussi à faire circuler l’air dans la maison. Cette exposition m’a permis d’apprendre que le fait d’apporter un décor à un objet, quelque soit celui-ci (tête de lit, dessus de chaise), le transforme en un objet d’art.

2) Art Tembé :

L’art Tembé est une peinture très soignée et peut être sur des supports tels qu’une porte (de petite maison). Les couleurs utilisées ont une signification :

- Le vert signifie la forêt, - Le jaune, le soleil,

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- Le rouge ; la force, l’homme, - Le blanc ; la paix, la femme, - Le bleu ; le ciel.

Les autres couleurs, telles que le orange, le rose, le violet etc. sont apparues un peu plus tard par rapport aux choix industriels de peinture. Cette peinture est aussi utilisée pour l’art du djouka. Le djouka est une sorte de façade accrochée au-dessus de la porte (l’entrée) de la maison (culture bushinenguée).

 

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3) Les gravures sur les calebasses : Il y a différents types de dessins gravés sur les calebasses. Celles-ci sont bien-sûr différentes selon la culture : les calebasses Amérindiennes ne sont pas les mêmes que celles des Bushinengés. Chez les Bushinengués, la calebasse est sculptée à l’intérieur par les femmes, avec des traits et des dessins plus fins, plus soignés ; et, à l’extérieur par les hommes avec, en revanche, des traits et des formes plus élargis. Ce fruit qui est travaillé en plusieurs étapes devient à la fin un objet de décor ou un objet utilitaire, le plus souvent comme vaisselle (bol, cuillère etc.).

4) Les céramiques et les peignes : Pour commencer, la céramique est un art de fabriquer des poteries et autres objets en terre cuite ou terre crue. En Guyane, la pratique de la céramique est avant tout Amérindienne. Elle est issue d’une tradition qui remonte à l’époque précolombienne (avant l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique), et a toujours été réservés aux femmes. La présence de décors est systématique pour les objets non destinés à la cuisson des aliments.

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nLes peignes sont Bushinengués. C’est un objet d’utilisation courante destiné aux femmes. Il est, lui aussi, prétexte de décor. Les motifs sont variés et veulent, ou sont faits afin de passer des messages. L’homme amoureux de la femme offre souvent un peigne à celle-ci en guise d’amour.

 

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5) Les vanneries, pirogues, pagaies : Les vanneries sont des objets confectionnés à partir d’arouman (plante). Celle-ci permet la fabrication de paniers, corbeilles etc. Elles sont très souvent munies de motifs très travaillés et même très mathématiques. Cet art est un art Amérindien. Il existe aussi des éventails de cette même matière appelés, en créole, « Waywari ».

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La pirogue, quant à elle, a son aspect utilitaire et décoratif, avec la disposition des différentes matières telles que la taule, le bois etc. Les différentes matières sont disposées de manière à faire ressortir un décor (art Bushinengués).

 

Les pagaies se différencient par rapport à leurs peintures car c’est un art Amérindien et Bushinengué. Elles sont très souvent utilisées comme un objet de décoration.

6) Les bancs bushinengués : Les bancs ont souvent des formes d’animaux (zoomorphe= coq, caïman etc.). Les grands bancs sont fabriqués pour les humains et les petits bancs sont destinés aux esprits et utilisés pendant les cérémonies. La forme ronde et plate est destinée aux femmes tandis que la forme ovale est pour les hommes.

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7) Film à propos de la fabrication d’un ban : Saramaca :

Ce type de bancs une spécialité des saramacas venant essentiellement des villages « saramaca » au Surinam. Les outils utilisés sont :

- Cutter - Gouge, - Scie égoïne, - Perforeuse, - tronçonneuse, - sculpteuse, - Scie à bois, - rabot, - hache, - ciseau, - compas, - règle.

Le support est bien évidemment du bois. Il y a différents bois utilisés tels que le bois « Wakapou », qui est un bois dur et pas facile à travailler ; le « bois Moutouchi » qui est d’une couleur extraordinaire mais qui coûte très cher ; et enfin celui, le plus souvent utilisé pour sa réputation d’être tendre, le « bois Cajou » ou encore le « bois Cèdre ». Sur les bancs Saramaca fabriqués par des personnes expérimentées dans le domaine, les tembés Saramaca qui sont dessinés sont différents des tembés dessinés sur les bancs destinés aux touristes. Il faut plus de 3 semaines de travail pour une finition parfaite d’un banc tembé saramaca. Conclusion : Ce que j’ai pu retenir de cette exposition, c’est que les différents objets présentés, représentent la richesse du pays ainsi qu’une culture très présente et très importante dans l’histoire de Guyane. Elle fait ressortir la richesse que nous ont laissée nos ancêtres. J’ai constaté par contre que cette exposition fait beaucoup penser à la nature, par rapport aux motifs de décoration qui sont sur les objets (animal, fleur). Ceci fait aussi d’ailleurs le rapprochement avec leur milieu et leur façon de vire mais surtout leur histoire.

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Les Amérindiens et les Bushinengués sont la base, le pilier de l’histoire Guyanaise.

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