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l’invité Oséo accompagne la croissance des PME le dossier Saint-Quentin-en-Yvelines capitale du sport loisir WWW.SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES.FR SQY SQY > entreprises LE MAGAZINE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES NUMERO 45 JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 2006 les médias TV Fil 78 La petite chaîne locale qui monte

SQY · BNI réinvente le bouche à oreille Une quinzaine d’entrepreneurs ... Le groupe suisse propose un outil pour doser les métaux lourds, conformément aux directives européennes

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Page 1: SQY · BNI réinvente le bouche à oreille Une quinzaine d’entrepreneurs ... Le groupe suisse propose un outil pour doser les métaux lourds, conformément aux directives européennes

l’invité

Oséoaccompagnela croissance des PME

le dossierSaint-Quentin-en-Yvelinescapitale du sport loisir

WWW.SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES.FR

SQYSQY>entreprisesLE MAGAZINE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES NUMERO 45 JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 2006

les médiasTV Fil 78La petite chaîne locale qui monte

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L es services de la Communauté d’agglo-mération y travaillaient depuis plusieursmois, c’est désormais officiel : EADS

renforce sa position à Saint-Quentin-en-Yvelinesen regroupant à la Clef-Saint-Pierre à Elancourtses activités défense et sécurité. Ce sont au total2 400 salariés, en provenance de neuf sites enIle-de-France, qui vont faire revivre l’ancien cen-tre Charles Nungesser de Thales (ex-Thomson),à Elancourt.

Cette filiale du groupe spatial européen, laseconde après Airbus en terme de chiffre d’af-faires, pèse à elle seule 1,44 milliard d’euros deCA, dont 40% sont réalisés hors d’Europe !

Plus que tous les discours, une telle nouvelleapporte une preuve éclatante de la vitalité et dela robustesse de notre tissu économique. Vita-lité, car c’est bien l’attractivité de Saint-Quentin-en-Yvelines, avec sa qualité de vie, sonréseau de transport, ses capacités de logementet ses projets de développement qui ont fait ladifférence. Robustesse, car il ne faut pas s’y tromper : peu d’agglomérations auraient puaccompagner la restructuration d’une entrepriseaussi importante, avec près de 1 200 emploisqui vont se déplacer de Montigny-le-Bretonneuxà Elancourt. Là aussi, la force de l’intercom-munalité est bien de pouvoir absorber de telsmouvements.

Je me réjouis également que cette arrivée per-mette de ramener de nouvelles technologies desécurité au sein du pôle de compétitivité System@tic, qui se développe autour de trois axes : l’automobile, les télécoms et précisémentla sécurité.

éditorial

Vitalité et robustesse

SQY ENTREPRISES - Édité par : CA de Saint-Quentin-en-Yvelines - 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy - BP 46 - 78185Saint-Quentin-en-Yvelines cedex - Tél. : 01 39 44 80 80 • Directeur de la publication : Yves Macheboeuf • Directeur dela rédaction : Laurent Riéra • Rédacteur en chef : Michel Bazan • Secrétaire de rédaction : Arnaud Thomelin •

Responsable iconographique : Stéphan Joubert • Régie publicitaire : Direction de la communication de la CA - Tél. : 01 39 44 81 10 •Réalisation : H20 COMMUNICATION - 70, rue Jean Bleuzen - 92176 Vanves - 01 41 90 16 10 • Photogravure et impression : Aramis - Tél. : 01 55 21 20 87. Ont collaboré à ce numéro : Christiène Brancier, Jean de Glétais, Nicolas Gervais, Jean-Luc Goudet, Sylvain Reisser, ArnaudThomelin. Crédits photos : photothèque SQY/CA (C. Lauté - S. Joubert - J.J. Kraemer - M. Lemoine - Couverture : S. Joubert) - Le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - N° ISSN 1240-5868

Robert Cadalbert,Président de la Communauté d’agglomération,Conseiller régional d’Ile-de-France.

Peu d’agglomérationsauraient pu accompagnerla restructuration d’une entreprise aussiimportante. La force del’intercommunalité estbien de pouvoir absorberde tels mouvements.

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SQY>entreprises

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l’actualité5e journée de l’entreprise : sous le signe de la stratégie200 chefs d’entreprises locaux ontassisté, le 15 juin dernier à la Maisonde l’entreprise, à la 5e Journée del’entreprise. Morceaux choisis. 06

Le coaching au service de l’intelligence collectiveInvité d’honneur de cette 5e Journéede l’entreprise, Vincent Lenhardt estle précurseur du coaching enFrance. Rencontre. 07

System@tic : 1 an et des projets qui marchentA l’occasion du 100e Open deFrance, le golf national a accueilli les acteurs du pôle de compétitivitéSystem@tic. 08

Ingenica choisit Saint-QuentinLe groupe d’ingénierie Ingenicaimplantera fin 2007 son siège socialà la Clef-Saint-Pierre. 09

Un CFA à l’UVSQUn nouveau centre de formation desapprentis va voir le jour à l’Universitéde Saint-Quentin. 10

Bouygues joue la carte internePour accompagner sa croissance, le groupe crée son propre cabinetde recrutement. 11

L’Ouest francilien recrute en masseL’Assédic a recensé près de 100 000 projets de recrutement en2006 dans l’Ouest francilien. 12

Saint-Quentin, ville d’art et d’histoire…et ville-santéL’agglomération récompensée poursa politique dans le domaine du patrimoine et de la santé publique. 13

l’invitéFinancement : Oséo accompagne les PME Création, innovation, développement,transmission… Oséo intervient aucôté des banques pour faciliter l’accès au crédit des PME à toutesles phases décisives de leur vie. 14

éthiquePour une édition éco-responsableIl est possible pour les entreprises delimiter les impacts environnementauxde leur activité d’édition. 18

créationMésanges, le 4e âge fait son nidUne palette de services à domicilepour aider les plus de 80 ans à continuer à vivre chez eux. 20

parcoursFenêtre ouverte sur Rue du MondeLa maison d’édition fête ses dix anset continue à inventer de nouveauxlivres pour les enfants. Portrait. 21

Allshare : des logiciels pour le contrôle de gestionEn cinq ans, cette entreprise saint-quentinoise a multiplié son chiffre d’affaires par quatre et soneffectif par trois. 22

BNI réinvente le bouche à oreilleUne quinzaine d’entrepreneurs yvelinois ont rejoint ce réseau d’affaires,qui rassemble plus de 80 000 membres dans le monde. 23

en pointeVibrateam traque les mauvaises vibrationsCette jeune filiale de la société lyonnaise Vibratec s’installe à Saint-Quentin pour se rapprocher de ses clients automobiles. 24

Fischer Instrumentation : pour être dans la normeLe groupe suisse propose un outilpour doser les métaux lourds,conformément aux directives européennes sur l’environnement. 25

automobileSuzuki a le vent en poupeLe constructeur développe avec succès une stratégie de fidélisation. 26

enseignementUne faculté de médecine dans deux ansEn 2008, la nouvelle faculté de médecine de Saint-Quentin-en-Yvelines sortira de terre, juste en face de SQY Ouest. 27

Sommaire

côté entreprises

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côté aménagement

vivre sa ville

l’actualitéMipim : le retour des grands projetsLe marché de l’immobilier d’entreprise progresseet l’Ile-de-France continue à tenir le haut du pavé. 28

A 12 : études complémentairesLe débat public sur le projet de prolongementde l’A12 s’est achevé le 17 juin. Plus de 6 500 personnes se sont rendues aux 13 réunions publiques organisée à Saint-Quentin. 28

TCSP : Travaux en coursLa station souterraine située sous la gare deSaint-Quentin fait actuellement l’objet de travaux de mise aux normes de sécurité. 28

Les RIS s’étendent aux zones d’activitéA partir de la rentrée, les Relais info servicefigureront à l’entrée des zones d’activité, avec un plan et un référencement des entreprises. 28

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le dossierSaint-Quentin-en-Yvelines, capitale du sport loisirLa pratique du sport est quasiment inscritedans les gènes du territoire, où le cadrenaturel et les nombreux équipements constituent une véritable invitation à ladétente sportive. Les salariés saint-quentinois ne s’y trompent pas. 30

l’actualitéLa diagonale des TempliersLa Fédération française des échecs s’estinstallée à Saint-Quentin et emménagerabientôt à la commanderie des Templiers.Entretien avec son président. 37

informationTV Fil 78 : la petite chaîne locale qui monteGrâce à une stratégie de développementdynamique, la chaîne câblée de Saint-Quentin-en-Yvelines a conquis une placede choix dans le paysage français des télévisions locales. 38

mémoireLes Coudrays, mémoire verte de Saint-QuentinCe parc d’Elancourt témoigne de l’étatd’esprit des aménageurs lorsqu’ils ont crééSaint-Quentin-en-Yvelines. Souvenirs. 41

Archives départementales : quand le passé se conjugue au futurPour faciliter la consultation, des millions de pages sont numérisées et un outil révolutionnaire de reconnaissance de forme optimise l’accès en ligne. Visite guidée. 42

cultureUn été pour choisir sa saisonLa saison culturelle 2006/2007 s’annonceriche et variée. Sélection des spectacles à l’affiche à partir de la rentrée. 44

automobileEssais : Energies alternatives, c’est déjà demainLes constructeurs dévoilent de nouvellespistes rouler plus propre. Illustrations croisées de la Honda hybride et de la Ford Focus flex-fuel. 46

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côté entreprisesl’actualité

5e journée de l’entreprise

Elle permet de « savoir où l’on va », demobiliser les collaborateurs, lesclients, les fournisseurs, de gagnerdu temps et d’aller à l’essentiel, de

mettre en place une organisation cohérente,d’augmenter la productivité, d’accroître laconfiance… Aujourd’hui plus que jamais,dans un monde marqué par une accéléra-tion des changements et des innovationssans précédent, une entreprise ne peut sepasser de stratégie.

Positif, offensif, préventif« Avant de bâtir une stratégie, il faut d’abordconstruire un projet, c’est-à-dire définir lavocation de l’entreprise, ses objectifs et sesvaleurs. Sans politique claire, il n’y a pas destratégie possible », martèle d’entrée BernardOllagnier, président de BCMI, entrepriseeuro-américaine d’intelligence culturelle. Et le consultant international de passer enrevue les principales stratégiespossibles dans un monde enmutation. On peut choisir une « stratégie positive - offensive » :« Je suis sur un terrain et je l’oc-cupe, tout en restant toujours en observation par rapport aumarché, à mes concurrents, aux innovations… » Cette optionsuppose d’« investir sur l’avenir »,d’« avoir un temps d’avance »,mais aussi une vraie « volonté degagner ». On peut égalementmiser sur une stratégie « préven-tive », surtout dans des métierssensibles, à risques, comme la

pharmacie ou le transport aérien. Elle consis-te, pour anticiper et prévenir les risques, à « imaginer que, demain, ça va aller mal ».

Rupture ou continuitéBernard Ollagnier évoque également la « stratégie de la rupture », qui implique unevraie remise en question de l’entreprise, la « stratégie de la continuité », qui consiste àviser l’excellence sans remettre en questionson métier, la « stratégie tradition et innova-tion », qui vise à conquérir des parts de mar-ché grâce à sa puissance d’innovation.Autant d’exemples adaptables aux PME,souligne le consultant. Mais dans tous lescas, « le chef d’entreprise doit savoir s’entou-rer de véritables spécialistes, car il ne peutêtre excellent dans tous les domaines et on nefait rien seul ». C’est aussi l’une des grandesleçons de cette journée…

Michel Bazan

Stratégie d’entreprise, si on en parlait ?

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Quelque deux centschefs d’entrepriseslocaux ont suivi, le 15 juin dernier à laMaison de l’entreprise,les différentes conférences et tablesrondes de la 5e Journéede l’entreprise deSaint-Quentin-en-Yvelines. Thème retenu en 2006 : « Stratégie d’entreprisedans un monde nouveau ». Morceaux choisis.

Conférences, débats et témoignages

Parmi les autres moments forts de cette 5e Journée del’entreprise, la conférence de Michel Santi, professeur àHEC, sur les stratégies de croissance. Des entrepreneurs sont aussi venus témoigner de leurexpérience concernant les différentes étapes stratégiquesde la vie d’une entreprise. Les experts partenaires de laMaison de l’entreprise ont apporté leur éclairage sur les

aspects juridiques, fiscaux, sociaux, comptables, bancaires, marketing, internationaux et autres de la stratégie. Enfin, innovation importante cette année, lesentrepreneurs ont pu participer à la fin de cette journéeà un speed meeting business (mise en contact rapide),afin de développer leurs contacts et d’élargir leur réseau.

A la fin de la journée, les entrepreneurs ont participé à un « speed meeting business » (mise en contact rapide),

afin de développer leurs contacts et d’élargir leur réseau.

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Sur le circuit professionnel de ten-nis, la plupart des meilleursjoueurs mondiaux ont leur coachpersonnel… Il tend à en être de

même pour les dirigeants de grandesentreprises. Simple effet de mode oumodification profonde de la manière demanager ? Vincent Lenhardt, précurseurdu coaching en France, penche plutôtpour la seconde hypothèse même s’il nenie pas que la pratique est particulière-ment en vogue depuis quatre ou cinq ans.« Le coaching est une façon de concevoirl’accompagnement d’une personne, d’équipes ou de l’ensemble de l’organisa-tion, précise-t-il. Nous partons du principeque ni l’entreprise ni le coach n’ont seul lasolution. Celle-ci viendra de la rencontre,de la relation. Le coach aide les acteurs àporter un autodiagnostic et invite sonclient à repenser sa posture identitaire dedirigeant. »

Une synthèse entre l’audit et la psychanalyseLe monde change, devient de plus enplus complexe et, selon lui, exige de nou-velles formes de management. Les diri-geants ne peuvent plus être des « hom-mes solutions » qui auraient réponse àtout, dans tous les domaines. Ils doiventau contraire devenir des « hommes pro-

blèmes », pour faire réfléchir ensembleleurs équipes sur les grandes questionsqui se posent ou se poseront demain àl’entreprise. Finis les « grands donneursd’ordres », bienvenue aux « hommes res-sources », facilitateurs de changements etdéveloppeurs de talents. De même, lescadres, hier simples courroies de trans-mission, deviennent de véritables anima-teurs. Le « je pense donc tu suis », ça nemarche plus. Ce qui marche, c’est « lavision partagée ».

Prévenir le risqueLe credo est plutôt : « Je vais bien donc jeme soigne. » C’est la meilleure manière deprévenir le risque qui pèse sur nombre degrandes entreprises : « Elles vont bien,alors elles s’endorment et ne voient pasvenir le tsunami qui va les emporter…»« Nous pratiquons plutôt la médecinedouce, précise Vincent Lenhardt. A l’ima-ge des acupuncteurs, nous mettons desaiguilles pour que l’énergie circule dansl’entreprise. Nous utilisons également lathérapie génique, avec une action cibléesur la vision, les valeurs, les ambitions del’entreprise et ses principes de manage-ment. »Le coaching serait donc une approcheoriginale, d’abord fondée sur l’écoute, etintégrant à la fois la dimension organisa-tionnelle de l’entreprise et ses composan-tes émotionnelles. Une sorte de synthèseentre l’audit et la psychanalyse, au servi-ce de l’intelligence collective.

Michel Bazan

Invité d’honneur de cette 5e Journée de l’entreprise, Vincent Lenhardt est le précurseurdu coaching en France. Rencontre.

Le coaching au service de l’intelligence collective

Diplômé d’HEC, MBA de l’université de Chicago et doc-teur en psychologie, Vincent Lenhardt est leprésident-fondateur du cabinet conseil Transformance,pionnier du coaching en France. Auteur de plusieursouvrages, expert auprès du Medef et ex-président del’Association européenne d’analyse transactionnelle,

il s’est aujourd’hui spécialisé dans le développementde l’intelligence collective des entreprises par l’allianceentre les acteurs. Il a développé de nombreuses expé-riences dans l’accompagnement individuel desdirigeants, des équipes de direction et dans la miseen place de visions partagées au sein des entreprises.

Vincent Lenhardt, président-fondateur du cabinet conseil Transformance.

Ce déjeuner-débat a constitué le point d’orgue de cette journée.

Le pionnier du coaching

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côté entreprisesl’actualité

Labellisé pôle de compétitivitémondial par le gouvernement enjuillet 2005, System@tic Paris-Région a choisi le cadre du golf

national de Saint-Quentin-en-Yvelinespour célébrer son premier anniversaire,jeudi 29 juin dernier, premier jour du 100e

Open de France. Le pôle francilien avaitauparavant tenu dans la journée sa pre-mière convention à l’Université deVersailles Saint-Quentin. Accueillis parRobert Cadalbert, président de la commu-nauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines, en présence deFrançois Lamy, président de la CA duPlateau de Saclay, de Pierre Bédier, prési-dent du conseil général des Yvelines, deMichel Berson, président du conseil géné-ral de l’Essonne et de Nicole Touquoy-Morichaud, conseillère régionale, lesacteurs de ce pôle dédié aux logiciels etaux systèmes complexes, au cœur de larévolution numérique, ont dressé un pre-mier bilan prometteur.

« L’effet cluster »« Les projets coopératifs recherche-indus-trie lancés en 2005 et en 2006 représentent

un budget de plus de 200 M€,avec un soutien important del’Etat, souligne DominiqueVernay, directeur de la recher-che du groupe Thales et prési-dent de System@tic. Il s’agitégalement de faire émerger des « PME technologiques ». A cejour, 64 PME ont déjà rejoint lepôle, qui rassemble égalementune soixantaine de grandsgroupes et autant d’établisse-ments de recherche et/ou d’en-

seignement supérieur. C’est « l’effet clus-ter », fondé sur l’interaction entre parte-naires locaux et sur la capitalisation dessavoirs et des investissements ».

1er partenariat européenSystem@tic a également profité de l’oc-casion pour dévoiler sa stratégie de par-tenariats européens. Christian Balle, chefdu département systèmes électroniques àla direction de la recherche de Renault etprésident du groupe thématique automo-bile/transports de System@tic, et WernerDamm, président du cluster allemandSafeTrans, ont officialisé la collaboration

stratégique entre les deux pôles par lasignature d’une lettre d’intention. Ce par-tenariat s’inscrit dans le cadre d’Eicose(European Institute for Complex & SafetyCritical Embedded Systems Engineering),candidat au statut de « Center ofExcellence » du programme Artemis, laplate-forme technologique européennedédiée aux systèmes embarqués. Un pre-mier partenariat qui en appelle d’autres,avec des clusters européens d’excellence,notamment avec les Pays-Bas…

Michel Bazan

A l’occasion du 100e Open de France, le golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines aaccueilli les acteurs du pôle de compétitivité System@tic. Le « cluster » fêtait son premieranniversaire en signant un partenariat avec son homologue allemand SafeTrans.

Pôle de compétitivité

La CA reçoit ses partenairesDu jeudi 29 juin au dimanche 2 juillet, à l’occasionde l’Open de France de golf, la communauté d’agglomération (CA) a également reçu sur lepavillon « Saint-Quentin-en-Yvelines » un certainnombre de ses partenaires : promoteurs (Codic, CFC Développement, Interconstruction…),investisseurs immobiliers, entreprises, collectivités territoriales partenaires (CA du Plateaude Saclay, Conseil général des Yvelines…)…

System@tic : 1 an et des projets concrets

Sous une chaleur quasi-caniculaire, le Britannique John Bickerton a remporté le 100e Open de France de golf avec un tout petit coup d’avance sur l’Irlandais Padraig Harrington. La déception est grande pour Jean-François Remésy : le double tenant du titre termine à la 40e place. Le meilleur Français, Jean Van de Velde, finit 17e.

Bickerton remporte le 100e Open de France

Le pôle de compétitivité francilien System@tic signe un accord de collaboration stratégique avec le cluster allemand SafeTrans.

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Le groupe Ingenica, installé àPlaisir (78), vient de choisir lacommune d’Elancourt pourinstaller son nouveau siège

social. Le bâtiment en R+2, d’environ 3 800 m2, sera construit à la Clef-de-Saint-Pierre, à quelques encablures de masto-dontes comme Thales ou Kawasaki. Lalivraison est prévue pour novembre 2007et le déménagement sur le site devraitintervenir à la fin de l’année prochaine. Créé en 1991, Ingenica est aujourd’huiun acteur majeur de l’ingénierie et del’accompagnement de projets dansl’Hexagone. Le groupe emploie plus de

400 salariés et réalise un chiffre d’affairessupérieur à 33 M€. Il intervient dans troisgrands pôles d’activité : l’ingénierieindustrielle (gestion de projets, géniecivil et climatique, télécommunica-tion…), l’ingénierie produits (maquet-

tage numérique et physique, prototypa-ge, documentations techniques, suivid’industrialisation…) et la conception desolutions métiers (applications biomé-triques pour la gestion des flux de per-sonnes ou la traçabilité des produitsnotamment). Ses clients sont de grands acteurs de lachimie et de la pétrochimie, de l’énergie,de l’industrie automobile ou de la sidé-rurgie. Mais les ingénieurs et les techni-ciens d’Ingenica interviennent égalementdans les secteurs des télécommunica-tions et des collectivités locales.

Christiène Brancier

Le groupe d’ingénierie Ingenica implantera fin 2007 son nouveau siège social sur 3 800 m2

à la Clef-de-Saint-Pierre (Elancourt).

Ingenica choisit Saint-QuentinBienvenue

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côté entreprisesl’actualité

Partenariat

L’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) et laChambre de commerce et d’industriede Versailles – Val d’Oise – Yvelines

(CCIV) ont signé le 14 juin dernier une conven-tion de partenariat pour la création d’un cent-re de formation d’apprentis (CFA). Spécialisédans les domaines de la santé, de l’environne-ment et de la responsabilité au sens juridiqueet éthique, ce CFA ouvrira ses portes à la ren-trée 2006 et sera situé dans les locaux de l’uni-versité, afin notamment de faciliter les relationsentre enseignants-chercheurs, apprentis etentreprises. L’université est responsable de lapartie académique et la CCIV des relations avecles partenaires industriels.Dès la rentrée, le CFA accueillera une licenceprofessionnelle « gestionnaire des services àl’environnement ». En 2007, trois masters pro-fessionnels et trois licences professionnellesrejoindront le CFA, portant les effectifs à unecentaine d’apprentis. A un horizon de quatreà cinq ans, le nouveau centre de formationvise même les 400 apprentis.Ce partenariat, unissant les compétences del’UVSQ dans l’enseignement et la recherche etl’expérience de la CCIV en matière de forma-tion professionnelle par la voie de l’apprentis-

sage, y compris dans l’enseignement supérieur,se poursuit avec succès depuis plus de dix ans.Durant cette période, les deux partenaires ontdéveloppé 15 filières de formations supérieurespar la voie de l’apprentissage, notamment dansles domaines de la parfumerie, de la cosméto-logie, de l’informatique, des ressources humai-nes et du développement durable.

Lors de son assemblée générale despartenaires, la Maison de l’entrepri-se de Saint-Quentin-en-Yvelinesvient de présenter son bilan d’acti-

vité de juillet 2005 à juin 2006. Sur cettepériode, dix réunions d’information ont étéorganisées à destination des chefs d’entre-prise locaux sur des thèmes comme la dis-crimination dans l’entreprise, le développe-ment à l’international ou la démarche envi-ronnementale des PME. Du 23 février au 4 mars, la 10e Semaine de l’emploi et de la

formation a associé 150 partenaires autourde 40 animations. Le 15 juin, la 5e Journéede l’entreprise a mobilisé 23 intervenantssur le thème « Stratégie d’entreprise dans unmonde nouveau ». La Maison de l’entrepri-se a également participé à des événementscomme le Salon des entrepreneurs et à desactions spécifiques concernant la créationd’entreprise. Elle a aussi pris part aux tra-vaux menés sur la Zone franche urbaine(ZFU) de Trappes, ainsi qu’à ceux relatifs àla future Maison de l’emploi.

Un CFA à l’UVSQ

Maison de l’entreprise : une année bien remplie

Nomination

Robert Cadalbert audirectoire de System@ticRobert Cadalbert, président de laCommunauté d’agglomération (CA) de Saint-Quentin-en-Yvelines, a été nommé au directoire du pôle decompétitivité System@tic, représentantle collège des collectivités locales. Une nouvelle preuve de l’implication du territoire dans ce « cluster », Saint-Quentin-en-Yvelines formant avec la CA du Plateau de Saclay, le coeur du pôle de compétitivité.

Compétitivité

Atermes et SofteamsubventionnéesLe conseil général des Yvelines a accordé une subvention à deuxentreprises de Saint-Quentin : la société d’ingénierie et d’étudestechniques Atermes (182 salariés) et la société de conseil et services en informatique Softeam (27 personnes).Candidates à l’appel à projet R&D lancé par le gouvernement, ces deux PME reçoivent ces subventions dans le cadre du pôle de compétitivité System@tic.

System@tic

Trois projets pour Thales Optronique Thales Optronique SA (TOSA), filiale du groupe Thales basée àGuyancourt (1 000 personnes), participe à trois projets du pôle de compétitivité System@tic. La société saint-quentinoise est impliquée dans les projets « Teraflops embarqué », « sécurité des infrastructures critiques », « infrastructures et outils logiciels pour la simulation ».

Bilan

L’université accueillera à la rentrée un nouveau CFA dans les domaines de la santé,

de l’environnement et de la responsabilité.

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Recrutement

Le chiffre d’affaires de BouyguesConstruction en France et à l’inter-national a bondi de 20 % en 2005.Et les carnets de commandes ne

désemplissent pas en 2006. Résultat : lesbesoins en recrutement, eux aussi, aug-mentent : +15 % en 2006. Sur les 7 500recrutements que le groupe de BTP prévoitcette année, les 1 500 ingénieurs et cadresde moins de 30 ans sont les plus difficiles à

trouver. Pour se faciliter la tâche, l’entrepri-se a décidé de créer son propre cabinet derecrutement interne. Baptisée « Job Search »et basée à Challenger, à Saint-Quentin-en-Yvelines, cette cellule chasse tous azimuts :sites Internet d’emploi, candidatures spon-tanées, agences d’intérim, journaux…Après deux mois d’activité, les « chasseursde tête » de Bouygues ont déjà étudiéquelque 5 000 CV.

La Maison de l’entre-prise met en place, en

partenariat avec l’Insee,un nouvel outil d’aide auxétudes de marché pour les créateurs d’entreprise.Baptisée Odil (outil d’aideau diagnostic d’implanta-tion locale), cette applica-tion informatique permetde réaliser en ligne uneétude de marché person-

nalisée pour une activitéde type artisanal, com-mercial ou de service deproximité. Cet outil per-met notamment de sélec-tionner des activités et desproduits, de définir unecommune d’implantationet des zones de chalandi-se, d’obtenir des résultatssous forme de tableaux etde cartes.

Bouygues joue la carte interne

Un logiciel d’aide à la création d’entreprise

Le cabinet de recrutement interne, créé par Bouygues, est basé à Challenger, à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Application

Odil : outil d’aide au diagnostic d’implantation locale.

Le Cedicam àl’heure chinoise Le groupe Crédit Agricole asigné récemment à Shanghaïun accord important avecChina UnionPay (CUP) pourl’acceptation des cartes CUPen France. Un partenariatstratégique à l’heure où lenombre de touristes chinoisen France augmente à gran-de vitesse. Le Cedicam, filia-le saint-quentinoise duCrédit Agricole, a développéun dispositif innovant per-mettant aux banques dugroupe Crédit Agricole(Caisses régionales, LCL etCalyon) d’accepter ces cartesde paiement.

Application

Infogérance

Euriware rachète Eurinfo Partner’sEuriware, filiale du groupe Arevaimplantée à Guyancourt et spécialiséedans le conseil, l’intégration de solutionet l’infogérance, vient de racheter lespécialiste de la business intelligenceEurinfo Partner’s. Synergies attenduespour des projets globaux mais aussi entermes d’accès à de nouveaux clients.

Chassis

Oxford Automotive Europerepris par WagonL’équipementier automobile britannique Wagon vient de reprendre la société Oxford Automotive Europe(Elancourt). Avec 3 300 collaborateurs,cette dernière a réalisé un chiffred’affaires de 534 M€ en 2005. Le nouvel ensemble se hisse parmi les cinq principaux fournisseurs de structures de châssis et carrosseries, de mécanismes et de systèmes de vitrage en Europe.

Chassis

Scetauroute : nouveau contrat en Chine La société Scetauroute (Guyancourt) a obtenu la maîtrise d’œuvre de travauxd’infrastructures et des équipementsd’un lot de 182 km de la ligne TGVWuhan-Canton (900 km) en Chine. Cette section comprend 183 ouvragesd’art sur 70 km, 66 tunnels sur 40 km,ainsi que la création de deux nouvellesgares. Scetauroute assurera la définition et le suivi du contrôle qualité du projet.

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côté entreprisesl’actualité

Métiers

Selon les résultats de l’en-quête annuelle sur lesbesoins en main d’œuv-re de l’Assedic et du

Credoc (Centre de recherchepour l’étude et l’observation desconditions de vie), réaliséeauprès de 83 000 sociétés, lesentreprises de l’Ouest francilienprojettent d’embaucher surl’ensemble de cette année 98 056 salariés.Les entreprises de plus de 200salariés représentent à ellesseules près d’un tiers des pro-jets de recrutement, constatel’Assedic de l’Ouest francilien,alors que la propension àembaucher des établissementsde moins de 50 salariés subitune légère érosion.Principaux secteurs recruteurs :les services (64 000 projetsd’embauche), les commerces(13 700), la construction (11 000) et l’industrie (7 900).Les fonctions d’encadrementfigurent parmi les métiers lesplus recherchés (30 229 projetsde recrutement), notammentdans l’informatique, le commer-ce, les études et la recherche. Les fonctionsliées à la vente, au tourisme et aux servicessont parmi les plus dynamiques sur le mar-ché de l’emploi, les principaux postes àpourvoir concernant les métiers d’agentd’entretien, de représentant, de caissier etd’employé de libre-service. Parmi lesmétiers les plus recherchés, figurent égale-ment les employés et agents de maîtrise del’hôtellerie, de la construction, de l’industrieet de l’action sanitaire et sociale.En termes de bassins d’emploi, la zone deRoissy est celle qui présente le plus fort pour-centage d’entreprises recruteuses (27,6 %),notamment dans les activités commercialeset tertiaires. Le département des Hauts-de-

Seine rassemble un peu plus de la moitié(54 %) de l’ensemble des recrutementsprévus dans l’Ouest francilien. Les bassinsdes Yvelines (Sud et Nord) regroupent 30 %des intentions d’embauche et constituentle deuxième pôle de recrutement del’Ouest francilien. Les projets de recrute-ment dans le bassin d’emploi des YvelinesSud, comprenant Saint-Quentin-en-Yvelines, concernent tout particulièrementles ingénieurs et cadres d’études et derecherche, les employés et techniciens dela banque, les cadres commerciaux ettechnico-commerciaux, les représentantset VRP, les employés de maison et assis-tantes maternelles.

L’Ouest francilienrecrute en masse

Colloque

Fondaterra se penche sur la place de l’agricultureL’association Fondaterra, qui siège à la Maison de l’environnement, dessciences et du développement durable(Magny-les-Hx), a organisé, le 27 avrildernier à la Chambre de commerce etd’industrie de Versailles Val d’Oise –Yvelines, un débat cocktail sur le thème« Quelle place pour les espaces agricoleset naturels dans la compétitivité,l’innovation et l’attractivité de la région Ile-de-France ? ».www.fondaterra.com

Trophées

Iscar innove dans l’outillageSpécialisée dans les outils spéciaux pour l’industrie, automobile ouaéronautique notamment, la sociétéIscar (Guyancourt) innove et sedistingue. Sa nouvelle gamme Finishred de fraises en carburemonobloc, permettant de réduire de 50 % le temps de production, a éténominée aux Trophées Industrie, lors du salon Industrie Paris 2006, qui s’est tenu fin mars à Villepinte.

Palme

Le lycée hôtelier se distingueGéraldine Gomez, étudiante en 2e année de BTS au lycée hôtelier de Saint-Quentin-en-Yvelines, a remporté la finale de la 4e édition du Trophée du CDRE (Club des directeurs de la restauration et d’exploitation France). Un autre étudiant du lycée hôtelier, Julian Powell, a également participé à la finale de ce concours réunissant des apprentis de 34 établissements.www.lycee-hotellerie-tourisme.com

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L’Assédic a recensé près de 100 000 projets de recrutement en 2006dans l’Ouest francilien.

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Label

C’est désormais officiel : Saint-Quentin-en-Yvelines vient d’obte-nir le label Ville d’art et d’histoire,délivré par le ministère de la

Culture. « L’obtention de ce label est un sym-bole fort pour la reconnaissance de la quali-té du cadre de vie et de l’identité du territoi-re, mais aussi pour l’urbanisme et l’architec-ture contemporaine », explique Julie Guiyot-Corteville, conservatrice du patrimoine etdirectrice du Musée de la ville. « C’est la pre-

mière fois qu’une ville créée dans la secondemoitié du XXe siècle obtient ce label. » Cettedistinction montre la force de l’intercommu-nalité dans l’approche du patrimoineurbain. « Aucune des sept communes nepouvait prétendre, à elle seule, à ce label,souligne Julie Guiyot-Corteville. Mais,regroupées, elles présentent une diversité depatrimoine qui a permis d’intégrer ce presti-gieux réseau national. »

Comme un bonheur n’arrivejamais seul, Saint-Quentin

devient la première intercommunalitéà intégrer le Réseau français desvilles-santé de l’OMS (Organisationmondiale de la santé). Ce label vientcouronner la politique de santépublique menée depuis plusieursannées par la communauté d’agglo-mération (CA) à travers l’action del’Institut de promotion de la santé(IPS). Les villes adhérant à ce réseaus’engagent notamment à développerla qualité de leur environnement, ladiversité de leur économie et lesconditions d’accès aux services de santépublics et privés. Cette adhésion a été officia-lisée en présence de Valérie Lévy-Jurin, pré-sidente du Réseau français des villes-santé, et

de Robert Cadalbert, président de la CA, à l’oc-casion d’un colloque intitulé « Urbanisme, santéet développement durable », qui s’est tenu les20 et 21 juin à l’hôtel d’agglomération.

Saint-Quentin-en-Yvelines,ville d’art et d’histoire

…et ville-santé

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Pôle

Jacques Lacambre,président de Mov’eoJacques Lacambre, directeur délégué stratégie prospective Renault, a été élu président du pôle de compétitivité Mov’eo. La création statutaire de Mov’eo a eu lieu le 19 juin dernier lors de la première assemblée générale de ce pôle de compétitivité issu du rapprochement de Vestapolis (Ile-de-France) et de Normandy MotorValley (Haute et Basse-Normandie).Agissant sur un territoire élargi, le nouveau pôle porte des projets relatifs à l’automobile et aux transports (énergie et système de propulsion, sécurité routière, mobilité, environnement).

Redéploiement

EADS renforce sa position à Saint-QuentinNous vous l’annoncions en avant-première dans notre dernière édition,c’est désormais officiel : début 2007, les activités défense et sécurité d’EADSseront regroupées sur un seul site à Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est l’ancien bâtiment de Thales, dans le quartier de la Clef-Saint-Pierre à Elancourt qui accueillera les 2 400salariés concernés par l’opération. 1 200 d’entre eux viendront en voisins de Montigny-le-Bretonneux, 700 de Vélizy, d’autres de Châtillon,d’Arcueil, des Ulis et de Suresnes. Un tel redéploiement, négocié en étroite collaboration avec les services de la communauté d’agglomération, est révélateur de l’attractivité du tissu économique saint-quentinois. EADS Défense et Sécurité a généré un chiffre d’affaires de 1,44 milliardd’euros en 2005.

Saint-Quentin-en-Yvelines est la première intercommunalité àintégrer le Réseau français des villes-santé de l’OMS.

Pilotage

Le ministre des Sports, Jean-François Lamour, a reçu le5 mai dernier les élus de la communauté d’aggloméra-tion (CA), en présence des représentants de la Région,du département, de la Fédération française de cyclismeet du CNTS (Compte national du développement du sport).Objectif de la réunion : relancer la procédure de pilotagedu projet de vélodrome. Ce chantier structurant, qui béné-ficiera de financements exceptionnels, s’intègre dans un

projet plus vaste dédié aux sports de plein air et de loi-sir, associant également la colline d’Elancourt et la basede loisirs. Avec, à la clé, différentes offres autour ducyclisme et du VTT pour le public mais aussi l’accueild’événements internationaux. Placé désormais sous laresponsabilité de la CA et de son président, Robert Cadal-bert, le comité de pilotage de ce projet se réunirarégulièrement à partir de septembre.

Vélodrome : la CA reçue au ministère des Sports

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côté entreprisesl’invité

OséoFinancement

Création, innovation, développement, transmission… Issu du rapprochement de la BDPME et de l’Anvar, le groupe Oséo intervient au côté des banques

pour permettre aux PME d’accéder plus facilement au crédit.

Un accompagnement qui s'effectue à toutes les phases décisives de la vie de l'entreprise.

Explications et précisions avec Caroline Messin, déléguée régionale

Yvelines - Val d’Oise d’Oséo bdpme,assistée des deux chargés d’affaires

intervenant à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Oséo

accompagne les PME

La Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines organise une rencontre avec Oséo, le 24 octobreprochain, de 17 à 20 h, à l’hôtel d’agglomération.Tél : 01 39 30 51 30

Rendez-vous

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SQY Entreprises : Quelles activités lenom Oséo regroupe-t-il aujourd’hui ?Caroline Messin : Le groupe Oséo est né en2005, à l’initiative du gouvernement, dela réunion des compétences de troisorganismes ayant, historiquement, unemission d’intérêt général au service desTPE/PME : la BDPME (Banque du déve-loppement des PME) et sa filiale Sofaris,l’Anvar (Agence française de l’innova-tion) et le GIE Agence des PME. Au seindu groupe Oséo, ces trois organismessont devenus respectivement Oséobdpme et sa filiale Oséo sofaris, Oséoanvar et Oséo services. Le groupe estporté par une holding au statut d’établis-sement public national à caractère indus-triel et commercial (Epic).

Quelle est la mission d’Oséo ?C. M. : En appui des politiques régionaleset nationales, sa mission est d’accompa-gner et de soutenir les PME-PMI, par desavances, prêts ou garanties, dans les pha-ses les plus décisives de leur cycle de vie :création, innovation, développement,transmission. Oséo facilite donc l’accèsdes porteurs de projets et des entrepre-neurs aux financements des partenairesbancaires et financiers. Le groupe consti-tue l’un des piliers de la politique dugouvernement dans l’accompagnementdes PME et dans le développement del’innovation au sein de ces entreprises.

Quels sont les différents métiers du groupe ?C. M. : Le groupe Oséo couvre quatregrands métiers : le soutien à l’innovationpar le financement des projets (Oséoanvar) ; le financement des investisse-ments et du cycle d’exploitation, en par-

tenariat avec lesé t ab l i s s emen t sbancaires (Oséobdpme) ; la garan-tie des finance-ments bancaires etdes interventionsen fonds propres(Oséo sofaris) ; les études del’Observatoire desPME et les servicesen ligne dédiés auxPME (Oséo servi-ces).

Comment s’exerce l’activité de garantie d’Oséo sofaris ? C. M. : Oséo sofaris garantit des finance-ments bancaires, en utilisant des fondsnationaux, dotés par l’Etat, et des fondsrégionaux. Car toutes les régions françai-ses ont aujourd’hui des fonds de garantiequi permettent à Oséo d’aller plus loin engarantissant une part plus importante desfinancements bancaires et d’appuyer lapolitique de chaque région. Par exemple,

pour la région Ile-de-France, dans le casdes transmissions d’entreprise, la garan-tie d’Oséo, normalement de 50 % avec lefonds national, peut aller jusqu’à 70 %avec les fonds régionaux. Ce mécanismefavorise donc la prise de risque desbanques, en particulier pour les finalitésles plus risquées que sont les créations etles transmissions d’entreprises. Nousjouons un rôle de facilitateur, en aidantles entreprises à accéder plus facilementau crédit.

Quelles sont les autres activitésd’Oséo bdpme ?Denis Vilarinho, chargé d’affaires Oséobdpme : A côté de l’activité de servicepublic d’Oséo sofaris, Oséo bdpme inter-vient également comme prêteur endirect, au côté des banques, pour accom-pagner des projets d’investissementstructurants des entreprises. Dans ce cas,nous prêtons aux mêmes conditions detaux et de garantie que les banques par-tenaires de l’entreprise. Nous utilisonstoute la palette des outils bancaires definancement à moyen et long terme(prêts classiques, leasing, crédit-bailimmobilier…) pour tout type de projetd’investissement (matériel, immobilier,rachat de société, reprise d’entreprise…).Les banques font appel à nous lorsqu’ellesne souhaitent pas assurer le financementde leur client à 100 %. Dans ce cas, ellespréfèrent généralement avoir à leurscôtés un partenaire neutre, comme Oséobdpme, qui ne captera pas une partie desflux bancaires de ce client.

Quelle est l’offre d’Oséo pour les créateurs d’entreprise ?Fabrice Borner, chargé d’affaires Oséobdpme : Nous pouvons co-financer desprojets de création de petites entreprises,essentiellement via le PCE (prêt à la créa-tion d’entreprise). Un prêt sans garantie,d’un montant de 2 000 à 7 000 €, quenous proposons à côté d’un prêt accordépar la banque partenaire du créateur –d’un montant allant du double au triplede l’intervention d’Oséo. Avec ce systè-me, le créateur peut donc mobiliser jus-qu’à 28 000 €.

“Accompagner et soutenir les PME-PMI dans les phases les plus décisives de leurcycle de vie…

l’inv

ité

Denis Vilarinho (à gauche), chargé d’affaires Oséo bdpme, reçoit un dirigeant local à la Maison de l’entreprise.

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C. M. : Ces prêts sont destinés aux projetsne dépassant pas 45 000 € tout compris, etOséo a donné délégation aux banques deles accorder. En plus du PCE, les banquesobtiennent également une garantie Sofarisà 70 % sur leur finance-ment. En limitant ainsi lerisque de la banque, cesystème permet de favo-riser la création d’entre-prises.F. B. : A côté des outilsbancaires classiques, nousavons également nos pro-pres produits, comme lecontrat de développement- création, destiné à desentreprises de moins detrois ans ayant déjàdémarré leur activité ettrouvé leur marché. Il s’agitde financer la croissancedes très jeunes entre-prises, toujours en accom-pagnant les banques, avecun prêt de 24 000 à 80 000 €,dans la double limite du montant desfonds propres de l’entreprise et du finan-cement bancaire qui l’accompagne.Proposé sans garantie, il est égalementassorti d’un aménagement de l’amortisse-ment (5 % du capital la première année,10 % la deuxième année, 85 % sur lesquatre années restantes).

Quels produits Oséo bdpme propose-t-il pour les entreprises de plus de trois ans ?D. V. : Pour le développement des entreprisesmatures, nous intervenons souvent en co-financement, avec toute la panoplie desproduits bancaires évoquée précédemment(prêts moyen ou long terme, leasing, crédit-bail matériel ou immobilier…). En général,ce sont les banques qui détectent les projetsmais rien n’interdit aux entreprises de pren-dre directement contact avec Oséo.C. M. : Le fonds Sofaris dédié au développe-ment nous permet également de garantirjusqu’à 40 % des financements bancaires.Et nous avons créé, en janvier 2006, unfonds innovation, qui nous permet d’allerjusqu’à 60 % pour les entreprises présen-

tant des projets innovants, y compris sur leplan commercial ou marketing.F. B. : Nous disposons aussi depuis un and’un contrat de développement - innova-tion. Un prêt sur six ans, avec un différé

de paiement d’un an,pouvant aller de 40 000 à 400 000 €. C. M. : Dans ce cadre, nousavons par exemple finan-cé les frais liés à la créa-tion d’une filiale à l’étran-ger ou toutes les dépensesliés à la commercialisa-tion d’un nouveau pro-duit ou encore l’embau-che de commerciaux.C’est vraiment une spéci-ficité Oséo : il n’existe pasd’autre produit sur lemarché pour financer cetype de besoins, quicaractérisent notammentles entreprises de servi-ces. Sur neuf mois, dansles départements du Val

d’Oise et des Yvelines, nous avons réaliséune vingtaine de contrats de ce type pourun montant total de 5 M€.

Et à Saint-Quentin-en-Yvelines ?D. V. : Oséo bdpme a par exemple participéau financement du développement de lasociété d’ingénierie pétrolière Dietswell, encomplément d’une aide Oséo anvar et d’unelevée de fonds propres. Il existe à Saint-Quentin-en-Yvelines de nombreuses socié-tés de services, d’ingénierie informatique,d’entreprises innovantes… C’est un territoirequi présente un beau potentiel pour ce typede financements. L’an dernier, nous avonsnotamment accordé un prêt à une sociétéd’ingénierie informatique implantée àPromopole, qui s’est agrandie depuis et aquitté la pépinière…

De quelle manière Oséo est-il présentà Saint-Quentin-en-Yvelines ?D. V. : Avec Fabrice Borner, nous assuronstous les deux en alternance une permanenceà la Maison de l’entreprise tous les jeudis.En tant que chargés d’affaires, nous géronschacun un portefeuille de banques à Saint-

côté entreprisesl’invité Oséo

Chiffres-clésEn 2005, Oséo c’est :• 60 000 entreprises accompagnées

• 35 000 en création et 4 000 en transmission

• 1,5 milliard d’euros de financements à moyen et long terme

• 2 milliards d’euros d’interventions en garantie

• 5 milliards d’euros de financements à court terme

• 3 700 aides à l’innovation

Compenser les délais de paiement Oséo bdpme développe également descrédits court terme permettant auxentreprises de mobiliser immédiatement dela trésorerie. Une activité qui concerneessentiellement le financement descréances publiques. « Chaque année, l’Etatet les administrations passent des marchéset des commandes en direction desentreprises privées », explique MichelBouhelier, chargé d’affaires Oséo bdpme, en charge de l’activité court terme sur ledépartement des Yvelines. « Mais cesentreprises privées, souvent des PME,doivent faire face à des délais de paiementtrès longs, en moyenne de 90 jours maispouvant parfois dépasser un an. Pourfinancer ces décalages de trésorerie, lesentreprises peuvent négocier avec leurbanquier une autorisation de découvertclassique ou faire appel à une sociétéd’affacturage. Mais il existe aussi unesolution Oséo spécifique, mise en place en partenariat avec les banques du client :l’entreprise nous cède sa facture et nouslui avançons la trésorerie correspondante -100 % du montant TTC de la facture.L’entreprise a ainsi une trésoreriedisponible immédiatement, et c’est Oséoqui sera réglé directement par l’Etat. Nousportons la facture le temps que l’Etat larègle, sans limite de délais. » Un systèmeégalement étendu à 300 à 400 grandsdonneurs d’ordre privés comme Renault,PSA ou Bouygues.

Michel Bouhelier, chargé d’affaires Oséobdpme, en charge de l’activité court

terme sur le département des Yvelines.

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Quentin-en-Yvelines. Notre présencelocale nous permet de suivre les établis-sements bancaires et de les informerrégulièrement sur nos différents outils.Nous avons également des contactsdirects avec les entreprises.

Quelle est l’offre d’Oséo en matière de transmission d’entreprise ?C. M. : Nous intervenons là aussi de troismanières : avec la garantie Sofaris (jus-qu’à 70 % avec l’aide de la région Ile-de-

France), en co-financement classique, etavec un produit spécifique, le contratdéveloppement - transmission. Oséo estvraiment reconnu comme une référenceen matière de transmission d’entreprise.

F. B. : Le contrat développement trans-mission permet de financer l’acquisitionde titres, à hauteur de 40 000 à 240 000 €,mais dans la limite de 40 % de la dettede reprise. C’est un prêt sur cinq, six ousept ans, sans garantie, avec une périodede différé de remboursement en capital(d’un à deux ans en fonction de la duréedu prêt). C’est un produit très appréciépar les repreneurs. Il est en particulieradapté dans le cas des LBO (LeverageBuy Out ou reprise avec effet de levier,une technique permettant de financer la

transmission d’une entreprise à ses diri-geants salariés ou à un repreneur exté-rieur, en s’appuyant sur des investisseursspécialisés et des banques, NDLR).

Quelle est, en quelques mots, l’activité d’Oséo Anvar ?C. M. : La vocation d’Oséo anvar est d’ai-der l’innovation technologique. Son pro-duit principal est l’aide à l’innovation,une avance à taux zéro, remboursable encas de succès, pouvant couvrir 40 %d’un programme de R&D. Oséo anvarattribue également des aides à l’embau-che, subventions non remboursables per-mettant de prendre en charge sur un an50 % du salaire d’un chercheur.D. V. : C’est aussi Oséo anvar qui labelliseles entreprises innovantes éligibles auxFCPI (Fonds commun de placement dansl’innovation), lesquels doivent investirau moins 60 % dans des entreprisesinnovantes en échange d’avantages fis-caux.C. M. : Oséo anvar vient également decréer un nouveau produit, le prêt partici-patif d’amorçage. Un prêt pouvant allerjusqu’à 85 000 €, sans garantie, sur huitans, avec trois ans de différé de rem-boursement. Un produit qui permet decompléter l’aide à l’innovation.

Propos recueillis par Michel Bazan

l’inv

ité

#45 juillet - sept. 2006 l SQY entreprises l 17

Financement du créditimpôt recherche Dans le cadre de l’innovation, Oséo bdpme inter-vient également pour financer le crédit impôtrecherche. « L’Etat permet aux entreprises inno-vantes engageant des frais de recherche importantsde calculer un crédit d’impôt sur la base d’un docu-ment fiscal rempli par l’entreprise », explique MichelBouhelier, chargé d’affaires Oséo bdpme. « Ce cré-dit d’impôt est payé à l’entreprise trois annéesplus tard et concerne souvent des sommesimportantes, parfois plusieurs millions d’euros.Pour permettre à l’entreprise de mobiliser immé-diatement cette trésorerie, Oséo va, aprèsexpertise de ces frais de recherche, prendre lacréance et avancer à l’entreprise le montant ducrédit d’impôt. C’est une activité importante d’Oséo, tout particulièrement à Saint-Quentin-en-Yvelines, qui est certainement le pôle dudépartement où se trouvent le plus d’entreprisesinnovantes. C’est autour de ce pôle que nousréalisons d’ailleurs près de 80 % de nos dossiersdans ce domaine. »

Oséo bdpme fait partie des multiples partenaires que la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines s’emploie à fédérer pour aider les chefs d’entreprise du territoire.

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côté entreprisesEthique

Consommation de ressources natu-relles (énergie, papier, emballa-ges…), utilisation de produits dan-gereux (encres, solvants…), pro-

duction de déchets, pollutions liées autransport… Comme d’autres, les activitésd’édition contribuent de manière significati-ve à divers impacts environnementaux. Pourrépondre à la prise de conscience progressi-ve des entreprises dans ce domaine, l’Ademe(Agence de l’environnement et de la maîtri-se de l’énergie) publie un ouvrage dégageantdes pistes d’amélioration.

Eco-conceptionTout commence dès la conception du docu-ment, avec certains choix stratégiques (sup-port, papier, format, pagination…) dont ilconvient d’évaluer les conséquences envi-ronnementales. « Chaque projet répond à unbesoin », explique Isabelle Descos, du départe-ment éco-conception et consommation dura-ble de l’Ademe. « Il s’agit de définir ce besoin leplus précisément possible en amont. »Si le contexte s’y prête, privilégier un sup-port électronique (Internet ou cédérom) per-met de réduire la consommation de papieret les impacts liés à l’impression. Dans le casd’un cédérom, il conviendra, afin de mini-miser les déchets, d’adapter la capacité et lataille du CD au poids électronique du docu-ment et d’optimiser l’emballage.Sur un support papier, il faut réfléchir à lamise en page et au format. La consignepourrait être « aérer mais pas trop ». Onpourra notamment éviter d’insérer despages quasiment vides entre les chapitres etjouer sur la largeur de la marge (passer de1,5 à 2,5 cm peut induire la consommationd’une page de plus toutes les 6 pages). Lechoix d’un format standard (A4, A5…) per-mettra de limiter les chutes de découpe etdonc les consommations et les déchets.Les choix graphiques ont également leurimportance. Si l’avantage de la bichromiepar rapport à la quadri n’est pas évident, lesaplats de couleurs (fonds colorés) sont fran-chement déconseillés, car très gourmandsen encre.

Une juste évaluation du tirage nécessaire per-mettra également, outre les économies géné-rées, de limiter la consommation de papier.La règle d’or en la matière est « ni trop (pouréviter les gaspillages) ni pas assez » (carchaque retirage entraîne une étape supplé-mentaire de calage machine).

Sensibiliser les imprimeursLe choix de l’imprimeur est important. Ilpourra prendre en compte la qualité écolo-gique du papier, des encres et des produitsassociés, l’utilisation de technologies per-mettant de limiter le recours aux substanceschimiques et la gestion des déchets dange-reux de l’imprimerie. Autant d’exigencespouvant (devant ?) figurer dans le cahier descharges.Le choix du papier fait intervenir, outre legrammage, différents paramètres. « Il fautraisonner en fonction de l’ensemble du cyclede vie, souligne Isabelle Descos. Il ne sert àrien par exemple d’utiliser du papier recyclé sicelui-ci n’a pas été fabriqué selon un procédépropre. Sachant qu’au niveau mondial, l’in-dustrie papetière est la cinquième activité éco-nomique la plus consommatrice d’énergie. »

Communication

Il est aujourd’hui possible pour lesentreprises de limiterles impacts environnementaux de leur activité d’édition.Tout en continuant à communiquer efficacement. L’Ademe montre la voie.

18 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Pour une édition éco-responsable

Si le contexte s’y prête, privilégier un support électronique (Internet ou cédérom) permet de réduire la consommation de papier

et les impacts liés à l’impression.�

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Pour prendre en compte la qualité écolo-gique du papier, on s’assurera qu’il a étéfabriqué proprement (écolabel officiel ou àdéfaut système de management environne-mental de type ISO 14001 ou EMAS). Pourdu papier recyclé, on vérifiera qu’il a étérecyclé proprement, et pour du papier vier-ge, que la forêt dont il est issu est géréedurablement (label FSC ou PEFC). « Le dosage du pourcentage de recyclédépend aussi de l’objectif du document, pré-cise Isabelle Descos. Pour une plaquette parexemple, il pourra être jugé un peu mou.Mais l’objection concernant l’aspect grisâtrene tient plus : les papiers recyclés sontaujourd’hui bien blancs. Et le procédé deblanchiment n’utilise plus de produits chlo-rés. Contrairement à une idée reçue, avecl’augmentation de la demande, le papierrecyclé n’est pas non plus forcément pluscher, surtout pour la commande de gros volu-mes. Mais cela implique souvent un travailde sensibilisation auprès de l’imprimeur. »

Optimiser la diffusion « Le conditionnement, la livraison et letransport des documents ont également un

impact sur l’environnement, souligneIsabelle Descos. Il s’agit d’intégrer cescontraintes dès la conception du support decommunication. »Outre l’optimisation du poids, de la taille etdu volume du support, ainsi que des modesde transport, il conviendra de limiter lepoids et le volume des emballages, et d’évi-ter les suremballages (ah, les films plas-tiques…). L’utilisation d’emballages recycla-bles sera également appropriée. Sans oublierque, là comme ailleurs, les coûts environne-mentaux sont le plus souvent synonymes decoûts économiques.

Michel Bazan

#44 avril - juin 2006 l SQY entreprises l 19

L’imprimeur pourra prendre en compte la qualité écologique du papier et des encres, ainsi que l’utilisation de technologiespermettant de limiter le recours aux substances chimiques.

Se repérer dans la jungle des labelsChoisir un papier répondant aux exigencesd’un écolabel officiel garantit la qualité écologique et la qualité d’usage. Les écolabels font l’objet d’une certification par une tierce partie indépendante. Ils prennent en compte les impacts environnementaux sur tout le cycle de vie,selon des critères élaborés en commun avecles industriels, les associations et les pouvoirs publics. Il en existe trois en Europe :• l’écolabel européen, qui fixe des

exigences écologiques globales• l’écolabel nordique (cygne blanc),

aux exigences similaires• l’écolabel allemand (ange bleu),

axé essentiellement sur l’utilisation de fibres recyclées

La boucle de Möbius, symbole du recyclage,indique uniquement que le produit contientdes fibres recyclées, avec le pourcentage cor-respondant. Tout comme le logo de l’Apur(Association des producteurs et des utilisa-teurs de papiers-cartons recyclés). Quant auxsigles FSC (Forest stewardship council) etPEFC (Program for endorsement of forest cer-tification), ils témoignent que le bois utilisé estissu de forêts gérées durablement.

Encres végétales etdéveloppement durableDans les encres dites « végétales », le solvantutilisé est à base d’huiles végétales et nonminérales. Elles présentent une moindre toxi-cité et utilisent des ressources renouvelablesau lieu de substances pétrochimiques. Elles sedéveloppent de plus en plus pour le procédéd’impression Offset feuille à feuille.

- Eco-conception Ademe : www.ademe.fr/eco-conception

- Ecolabel européen :http://ec.europa.eu/environment/ecolabel/index_en.htm

- Guide de l’achat éco-responsable : http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/06-008.pdf

Liens utiles

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côté entreprisescréation

Au départ, rien ne prédestinaitvraiment Rachid Abouhilal etEric Gonzalez Francomme àtravailler auprès des personnes

âgées. Respectivement contrôleur de ges-tion et responsable du développement dele qualité et de la sécurité de l’environ-nement auprès d’un grand opérateurmobile installé à Saint-Quentin-en-Yvelines, les deux jeunes gens (25 et 29ans) décident en 2004 de donner un nou-vel élan, commun, à leurs carrièresrespectives. Désireux de monter leurentreprise dans un domaine porteur, biensûr, mais pas seulement.« Chacun de nous avait envie de s’inscri-re dans un projet économiquement viable,bien sûr, mais aussi d’avoir le sentimentde faire une action utile, socialement,dont nous pourrions être fiers, raconteEric Gonzalez Francomme. Dans notre

société, les personnes âgées sont parfoisdélaissées, ce qui les amène parfois à quit-ter leur logement pour aller vivre dans desmaisons de retraite alors même qu’elle nele souhaitent pas toujours. Mésanges estlà pour ça : nous voulons laisser le choixaux plus de 80 ans, pour leur permettre,s’ils le veulent, de rester indépendants,chez eux. » L’étude de marché lancée parles deux entrepreneurs les conforte danscette envie.

Deux volets de serviceUn an et demi plus tard, en mai dernier,Mésanges ouvrait ses portes en propo-sant deux packs à ses clients. La téléas-sistance permet aux personnes âgées deprévenir immédiatement leurs proches,mais surtout les services d’urgence et desanté, en cas d’incident. L’autre, le servi-ce à domicile, en partenariat avec la

société Age d’Or Service, propose denombreuses aides, tels du jardinage, dubricolage ou du ménage. Si Mésanges contribue à l’autonomie despersonnes âgées, l’entreprise n’en oubliepas pour autant les familles de sesclients. « Maintenir le lien intergénéra-tionnel est pour nous essentiel, affirmeEric Gonzalez Francomme. C’est pour-quoi nous proposons un site Internet trèscomplet, permettant à tous les proches denos clients d’avoir de leurs nouvelles régu-lièrement par ce biais. Petites courses,visites chez le médecin, la personne âgéepeut, si elle le souhaite, tenir informée safamille de son quotidien. »Avec huit clients lors de son ouverture,Mésanges estime son seuil de rentabilitéautour de 70-80 clients. Un pari auda-cieux qui, s’il réussit, devrait conduirel’entreprise vers un champ d’action nonplus régional, mais national.

Jean de GlétaisMÉSANGES

12, avenue des Prés78180 Montigny-le-Bretonneuxwww.mesanges.fr

Services à la personne

Installée à Promopole depuis mai, l’entreprise Mésanges propose une large palette de services à domicile pour les personnes âgées. Objectif : aider les plus de 80 ans, s’ils le souhaitent, à continuer à vivre chez eux en toute indépendance.

Mésanges, le 4e âge fait son nid

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En France, 13 millions de personnes ont plus de 60 ans. Plus de 600 000 d’entre elles vivent en mai-son de retraite et seulement 200 000 ont choisi defaire appel à des sociétés comparables à Mésan-ges. Le marché est donc porteur, d’autant qu’avecl’accroissement de l’espérance de vie, elles pour-raient être plus de 19 millions d’ici vingt ans.

Un marché porteur

Eric Gonzalez Francomme et Rachid Abouhilalont créé leur entreprise en mai dernier àPromopole.

20 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

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Edition

Titiller l’intelligence des enfants,leur esprit critique et leur sensi-bilité artistique. » Telle étaitl’ambition un peu folle d’Alain

Serres, auteur jeunesse reconnu et ex-instit de maternelle, lorsqu’il décide, à 40 ans, de créer tout seul sa propre entre-prise. Une maison d’édition qu’il abritedans son grenier à Voisins-le-Bretonneuxet qu’il appelle Rue du Monde. « Au milieu des années 90, le paysage édi-torial français perdait de ses couleurs.J’avais envie de bâtir un lieu qui puisseencore accueillir des projets ambitieux. »

Un marché encombré Pour exister, Rue du monde a besoind’argent. Alain Serres, qui n’a alors que50 000 F en poche, lance une souscrip-tion sous forme de préachat de ses quat-re premiers livres. L’idée séduit millebibliothécaires, professeurs, instituteurs,mais aussi des parents, qui lui avancentles 440 000 F nécessaires. Rue du monde édite quatre livres la pre-mière année, huit la suivante et réussit àconvaincre Harmunia Mundi de diffuserses albums dans toute la France. « Le marché de l’édition jeunesse estextrêmement encombré puisque sortentplus de 8 000 nouveautés par an. Maisnous avons réussi à prouver que nos liv-res répondaient à une attente. » La plu-part des titres dépassent allégrement les4 000 exemplaires la première année deleur diffusion. Mieux, Rue du monde a

aussi ses best-sellers, commeLe grand livre des droits del’enfant ou Une cuisine gran-de comme le monde, diffuséschacun à plus de 50 000exemplaires.

Du réel à l’imaginaireLa maison d’édition soufflerabientôt ses dix bougies. Elleréalise un chiffre d’affairesvoisin du million d’euros,emploie cinq salariés et sorttous les ans seize nouveauxtitres. « Je pourrais multiplierles collections, explique AlainSerres. Mais ce qui m’intéres-se, c’est de réaliser les livresdont j’ai envie. » Des ouvra-ges à mille lieux d’une certai-ne littérature jeunesse léni-fiante. « L’important, c’est de s’adresseraux enfants sans discours clé en main, deleur montrer le monde tel qu’il est, avecses drames, ses injustices, mais aussi avecses beautés, ses rêves, ses espoirs. » Pour y parvenir, Rue du monde serpentesur des chemins de traverse, du réel à l’imaginaire. « C’est un engagement com-plexe qui va au-delà de nos positionscitoyennes des débuts. Nous voulons à lafois ouvrir l’enfant au monde mais aussidéclencher son imaginaire. »

Christiène Brancier

RUE DU MONDE5, rue de Port-Royal78960 Voisins-Le-Bretonneux Tél. : 01 30 48 08 38

Fenêtre ouverte sur Rue du Monde

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A l’automne, Rue du Monde fêtera ses dix ans.Cette petite maison d’édition saint-quentinoiseinvente chaque matin de nouveaux livres pour que les enfants interrogent et réinventent le monde. Portrait d’une entreprise atypique.

côté entreprisesparcours

Auteur d’une soixantaine de livres pour la jeunesse,Alain Serres a été l’un des trois premiers hommesinstituteurs en maternelle. Des années passées àl’école Rosa-Luxembourg de Guyancourt, il garde legoût pour l’imaginaire et la poésie. Il soutient aussile Secours populaire en offrant chaque année unlivre aux enfants privés de vacances.

Alain Serres, poète et humaniste

« Il ne faut pas prendre les enfants pour des navets. La littératurejeunesse doit déranger. C’est la fonction même de l’art. »

Alain Serres, auteur et fondateur des éditions Rue du Monde.

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22 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

côté entreprisesparcours

Créée en 1992 suite au rachatpar la société néerlandaiseAllshare BV de la division ingé-nierie de McDonnell Douglas

Informatique, le capital d’Allshare SA estaujourd’hui détenu à 56 % par les cadresdirigeants français, Pierre Giros et XavierDelaporte, et à 44 % par la maison mèrehollandaise. Historiquement, son activité était centréeautour des services auprès des directionsfonctionnelles de grands groupes tels queThales, Areva, Club Méditerranée ouDaimlerChrysler. Ses premières spéciali-tés : le conseil autour des systèmes degestion financière, de contrôle de gestionet de gestion commerciale.En 1993, la distribution d’un progiciel degestion du personnel, conçu et développéaux Pays-Bas, a permis aux équipes fran-çaises de Allshare d’acquérir une nouvel-le expertise en gestion des ressourceshumaines. Depuis 1998, Allshare déve-loppe sa propre gamme de progiciels,baptisée Scénario, conçue et commercia-lisée par les équipes saint-quentinoises.

100 nouveaux clientsGrâce à cette nouvelle offre, Allshare agagné une centaine de nouveaux clients.Parmi eux, Lagardère Active Broadcast,Seb, Axa, Galeries Lafayette, Sanofi-Aventis, Heineken, France Télévisions,Veolia Connex, Dassault Systems ou laCaisse des dépôts et consignations.Résultat : la société est en forte croissan-ce depuis plus de cinq ans. Son chiffred’affaires est ainsi passé de 0,6 M€ en2000 à 2,6 M€ en 2004 et son effectif de7 à 20 sur la même période.« Scénario/FI est un outil d’élaboration etde simulation des budgets, précise ValérieTeissèdre, responsable ventes/marketingde Allshare. Nous sommes actuellementles seuls sur le marché à proposer dans ce

domaine une solution utilisant pleine-ment la technologie Oracle. C’est égale-ment un outil très complet. Quant àScénario/RH, qui est un progiciel decontrôle de gestion sociale, il est depuisplusieurs années leader sur son marché. »De plus en plus d’entreprises mettent enplace des fonctions de contrôle de ges-tion sociale et plus de 80 clients grandscomptes utilisent Scénario/RH pour gérerefficacement leur masse salariale. Pourson développement, Allshare mise claire-ment sur la technologie multidimension-nelle d’Oracle et son option Olap, surlaquelle Scénario/RH devrait égalementmigrer d’ici fin 2006.

Michel Bazan

ALLSHARE SA 5, boulevard des Chênes Parc Ariane – Immeuble Triton 78284 Guyancourt cedex Tél. : 01 61 08 48 60 www.allshare.fr

Conseil

Installée dans le Parc Ariane,à Guyancourt, Allsharedéveloppe une gamme de progiciels pour répondreaux besoins de la finance,du contrôle de gestion etdes ressources humaines.En cinq ans, son chiffre d’affaires a été multiplié par quatre et son effectif par trois.

Allshare : des logiciels pour le contrôle de gestion

Allshare BV, société hollandaise créée en 1986, éditeet distribue des progiciels de gestion dans les domai-nes du décisionnel, du back office bancaire et del’administration du personnel. Son effectif est de 140salariés et son chiffre d’affaires 2004 de 18,2 M€.

Filiale d’un groupe hollandais

Allshare SA est également spécialisée dans la ges-tion financière des marchés avec Jaguar 2000, unprogiciel métier dédié à l’optimisation de la gestiondes contrats clients et fournisseurs pour les gran-des sociétés industrielles de l’électronique, del’aéronautique et de la défense.

Gestion financière des marchés

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Valérie Teissèdre, responsable ventes/marketing deAllshare : « Nous sommes actuellement les seulssur le marché à proposer un outil d’élaboration etde simulation des budgets utilisant pleinement la

technologie Oracle ».

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#45 juillet - sept. 2006 l SQY entreprises l 23

Je réseaute, tu réseautes, nousréseautons… » Le verbe n’est pastrès joli et non répertorié dans nosdictionnaires. Il est pourtant utilisé

au quotidien par des milliers de profes-sionnels dans le monde. Rassemblés ausein du réseau d’affaires BusinessNetwork International (BNI), tous prati-quent l’échange de recommandations parle bouche à oreille. Un système vieuxcomme le monde, remis au goût du jouril y a plus de vingt ans aux Etats-Unis. « Participer au réseau BNI, c’est commeavoir des dizaines de commerciaux quitravaillent pour vous. Chaque membredispose sur lui de votre carte de visite et,s’il rencontre quelqu’un susceptible d’êtreintéressé par vos services ou vos produits,il peut efficacement vous recommander »,explique Nathalie Billiotte, conseil endéveloppement des compétences, instal-lée à Montigny, et à l’origine de la créa-tion du groupe local BNI-Yvelinitiatives.

Un code d'éthiqueImportée en France en 2004, la philoso-phie de BNI se résume en ces quelquesmots : « Qui donne reçoit ». Simple maisefficace. D’autant que pour éviter laconcurrence et les conflits d’intérêt, l’ad-mission dans un groupe est réservée àune seule personne par profession.Chaque membre fait alors partie d’uneéquipe et s’engage à aider ses partenairesà développer leur affaire. « Contrairementaux membres de réseaux virtuels qui fleu-rissent sur le Net, les membres de BNI nese contentent pas d’une simple visibilité,ils optimisent leurs compétences pour plusd’efficacité commerciale », préciseNathalie Billiotte. L’idée d’échange est primordiale et l’ad-hésion au groupe suppose le respect dequelques règles, comme celle de partici-per assidûment aux petits déjeunershebdomadaires ou d'y être représenté,et de s’acquitter d’une cotisationannuelle permettant de financer les

charges de formation, de conseil et d'ac-compagnement.Lancé en avril dernier, BNI-Yvelinitiativesa déjà séduit une quinzaine d’entrepre-neurs du département. Des indépendantsou des patrons de petites entreprises,dans des secteurs à forte valeur ajoutée :le conseil, l’informatique et la bureau-tique, la finance, la restauration haut degamme, l’architecture… Le groupe pour-suit son développement et cherche desmétiers non encore représentés. « L’idéeest de couvrir à terme tous les besoinsd’une entreprise en établissant des rela-tions personnelles, efficaces et bénéfiquesavec une trentaine d’entrepreneurs quali-fiés », conclut Nathalie Billiotte.

Christiène Brancier

YVELINITIATIVES Business Network International (BNI)Contact : Nathalie [email protected]él. : 01 30 43 60 30www.bni.com

Réseau d’affaires

Une quinzaine d’entrepreneurs yvelinois ont rejoint le réseau d’affaires Business Network International (BNI),qui rassemble plus de 80 000 membres dans le monde. Objectif : développer leur business par l’échange de recommandations entre professionnels.

BNI réinvente le bouche à oreille

«

Fondé aux Etats-Unis en 1985 par Ivan Misner, unexpert du conseil, BNI a mis près de vingt ans pourarriver en France. L’organisation est aujourd’hui pré-sente dans près de 30 pays, sur tous les continentset regroupe plus de 83 500 membres. En 2005, elleaurait permis l’échange entre ses membres de 4,4millions de recommandations, générant un revenude plus de 1,5 milliard d’euros.

Un réseau d’affaires international

Nathalie Billiotte, conseil en développement descompétences : « Participer au réseau BNI,

c’est comme avoir des dizaines de commerciauxqui travaillent pour vous ».

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BNI organise des petits déjeuners hebdomadaires.

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24 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

côté entreprisesen pointe

Elle est l’ennemie redoutable de latenue mécanique, des performan-ces et du confort, aussi bien dansles transports que dans l’aéronau-

tique, le ferroviaire, l’énergie ou l’automobi-le, du côté des constructeurs comme deséquipementiers… La vibration est partout.Sa maîtrise et son éradication sont affairesde spécialistes.

Prendre pied en Ile-de-FranceC’est donc tout naturellement que beaucoupd’entreprises confient leurs études pour laconception de systèmes aux équipes deVibratec. Cette société, créée il y a vingt ans,propose des moyens de calculs, d’essais etd’analyse des phénomènes vibratoires etacoustiques, ainsi que la résolution des pro-blèmes qui en découlent. Aujourd’hui, ellese dote de nouveaux outils pour s’adapter à

une demande de plus en plus pressantede ses clients : la proximité. Cetteévolution a déterminé le groupeVibratec à créer la filialeVibrateam, entièrement dédiéeaux prestations sur site. Il fautcroire que le calcul était fondé,puisque la jeune entreprise estbénéficiaire dès sa première année(avec un chiffre d'affaires de 300 000 € en 2005). Née dans la région

lyonnaise, Vibrateam vient aujourd’-hui confirmer ses bons résultats enouvrant une implantation à la pépi-nière d’entreprises Promopole pourprendre pied en Ile-de-France.

Se rapprocher de la clientèleUn choix qui répond à une imparable et

immuable logique : « Nous nous rappro-

chons de nos plus gros clients, en particulierde PSA à Vélizy et du Technocentre Renault àGuyancourt », explique Christophe Ulrich, leresponsable de Vibrateam. Les interventionsseront essentiellement réalisées au seinmême des entreprises clientes, avec l’appuid'ingénieurs ou de techniciens qui pren-dront en charge la conception de systèmes,des campagnes de mesures, des simulationsnumériques et des calculs. « Nous apportonsla technicité et la proximité, en un mot laréactivité », résume Christophe Ulrich. Pour l'instant, deux personnes seulementoccupent le bureau de Promopole sur lesquinze que compte l'entreprise mais, àterme, ils seront une dizaine dans des locauxplus vastes. « En Ile-de-France, le marché estun peu particulier pour nous. Un certainnombre d'entreprises veulent des prestationsin situ, mais pas exactement dans leurslocaux, en général pour des raisons juri-diques. Vibrateam leur propose alors unestructure très proche de leurs implantations. »

Jean-Luc Goudet

VIBRATEAMPromopole12, avenue des PrésBL 125 Montigny-le-Bretonneux78059 Saint-Quentin-en-Yvelines cedexTél. : 04 72 18 04 70www.vibrateam.fr

Industrie

Vibrateam traque les mauvaises vibrationsVibrations et propriétésacoustiques concernentde nombreux secteurs,à commencer par l'automobile et l'aéronautique.Vibrateam, jeune filialede la société lyonnaiseVibratec, s'installe à Saint-Quentin-en-Yvelines pour se rapprocher de ses plus gros clients.

La chasse au bruit passe par la modélisation et la simula-tion numérique mais aussi par des essais sur des bancsspécialement mis au point. Pour un constructeur automo-bile, par exemple, l'équipe teste le confort intérieur apportépar une nouvelle technologie (matériau, dispositif méca-nique…). Parfois, le banc d'essai est installé dans unevoiture pour un contrôle sur piste. Un ingénieur Vibrateama ainsi dû s'entraîner à accélérer de 0 à 130 kilomètres/heureen quelques secondes pour tester le comportement acous-tique et vibratoire des nouveaux véhicules.

Le bruit au banc d'essai

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Christophe Ulrich, responsable de Vibrateam :« Nous nous rapprochons de nos plus gros clients, en particulier de PSA à Vélizyet du Technocentre Renault à Guyancourt »

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La norme européenne RoHS entreen vigueur dès juillet 2006 (lireencadré). Se greffant sur lanorme ELV (End of Life Vehicles,

véhicules en fin de vie), qui réglementela mise au rebut des automobiles, avionsou bateaux, elle devient une condition àrespecter pour vendre en Europe. Ainsi,pour se conformer aux nouvelles normesenvironnementales, les fabricants dematériels électroniques doivent limiterleurs teneurs en métaux lourds, utilisésdans les conducteurs et les soudures.Tous les acteurs de la chaîne sont concer-nés. « L’entreprise doit en général agir àdeux niveaux », souligne Fabrice Valot,directeur commercial de FischerInstrumentation. « D’abord pour vérifierles composants achetés, ensuite pourgarantir que le produit fini est dans lanorme. » Pour doser rapidement cesmétaux lourds, il existe différentesméthodes, dont la fluorescence X.

Analyse avec zoomProblème : la plupart des méthodes sontlongues et coûteuses. Quant aux appa-reils portables, ils manquent de précisioncar ils ne focalisent le faisceau X que surune zone large. Or, sur une carte électro-nique, il faut pouvoir tester chaque com-posant. L’appareil doit donc pointer unesurface très petite. Ça tombe plutôt bien,puisque Fischer Instrumentation proposeun tel appareil depuis plusieurs années :le XDAL. Effectuant son analyse enquelques secondes, il accepte à peu prèsn'importe quel type de matière (solide,liquide, poudre). Paramétrable, il a puêtre adapté aux mesures imposées par lesnouvelles normes.

Jean-Luc Goudet

FISCHER INSTRUMENTATION5, rue Michaël-Faraday78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 58 00 58

Instrumentation

Fischer : pour être dans la norme

Spécialisée depuis des décennies dans les outilsd’analyse (le fondateur du groupe, l'Allemand Hel-mut Fischer, a démarré son aventure industrielleavec un système à fluorescence X il y a cinquanteans), l’entreprise Fischer instrumentation disposed'un catalogue complet d’outils de ce genre pourmesurer les épaisseurs, la porosité, la microdu-reté ou le taux de ferrite (état du métal après unesoudure). Elle fournit les grands noms de l’auto-mobile (Renault, PSA…), de l’aéronautique (EADS,MBDA…), de l’industrie agroalimentaire et de lajoaillerie. Le groupe emploie actuellement 600 per-sonnes dans le monde entier. La filiale française,créée en 1976, est installée à Saint-Quentin depuis1986 et compte 10 employés.

Un géant des outils d’analyse

La directive européenne RoHS (Restriction of theUse of certain Hazardous Substances in Electri-cal and Electronic Equipment) impose des limitesà la teneur en quatre métaux lourds utilisés enélectronique (plomb, chrome hexavalent, mercureet cadmium) et deux retardateurs de flammes(diphényle polybromé, éther diphényle polybromé).Elle fait partie d’un accord mondial sur les déchetsindustriels de l’électronique, le Waste Electricaland Electronic Equipment, dont le pendant euro-péen est la directive Déchets d’équipementsélectriques et électroniques.

Plus propres, du début à la fin

Spécialiste de la mesure des épaisseurs de revêtements et de l’analyse de matériaux,présent dans le monde entier, le groupe suisse Fischer Instrumentation propose un outilpour doser les métaux lourds, une mesure rendue obligatoire par les directives européennesen matière d’environnement.

Un appareil de haute précision pour doser les métaux lourds.

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côté entreprisesautomobile

Résultats

Il ne suffit pas de sortir des nouveaux modèles pour conquérir sa clientèle, encore faut-ildévelopper des stratégies de fidélisation. Suzuki s’y emploie avec succès.

Suzuki a le vent en poupe

26 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Depuis la présentation de la cita-dine Swift au Mondial de Paris2004, Suzuki a lancé une offen-sive produit inédite dans l’his-

toire de la marque, pour tenter de sedébarrasser d’une identité purement 4x4.D’ici à 2010, le constructeur japonaiscommercialisera pas moins de quatrenouveaux produits. Et visera près de 40 000 unités en année pleine en Franceen 2011. Suzuki France ambitionne ainside multiplier par deux ses ventes enl’espace de cinq ans. Grâce à un design remarquablementremodelé, dont le nouveau Grand Vitaralancé au deuxième semestre 2005 est lemeilleur ambassadeur, au rapport quali-té/prix/équipements ultra compétitif deses modèles, à sa gamme de petites voi-tures économiques (Jimny, Ignis, Swift),Suzuki réussit à tirer son épingle du jeu.

Renforcer les équipesSur les quatre premiers mois de l’année2006, les ventes ont progressé de 2,5 %,

à 9 107 unités pour 6 775 immatricula-tions. De 22 500 ventes en 2005, Jean-Luc de la Ruffie, qui cumule les fonctionsde directeur de la division automobile deSuzuki France et de directeur commer-cial, projette de passer à 27 500 en 2006(11 000 Swift, 9 500 Grand Vitara et 2 400SX4). Ce dernier, conçu en collaborationavec Fiat, présente l’allure d’un barou-deur des villes, en deux ou quatre rouesmotrices.

Pour accompagner la croissance desvolumes, Suzuki France a renforcé sesstructures. « Nous partons du principequ’il faut embaucher pour bien fonction-ner. Nous avons déjà consolidé notre équi-pe marketing opérationnel, notre équipeterrain (9 personnes) et nous allons ren-forcer la partie service après-vente et piè-ces détachées », assure Jean-Luc de laRuffie. La réalisation des objectifs passe-ra par l’augmentation du nombre depoints de vente (202 actuellement), prin-cipalement dans la première couronneparisienne, et par une amélioration de laqualité des prestations. « Conquérir laclientèle est une chose, la fidéliser en estune autre. »

Sylvain Reisser

SUZUKI FRANCE8, avenue des Frères-Lumière78190 TrappesTél. : 01 34 82 14 00www.suzuki.fr

L’année 2005 restera historique pourNissan : 53 553 ventes (VP, VU,Trucks), soit + 9,8 %. Le bilan

2006 devrait amener le constructeur japo-nais à se montrer plus discret. D’unepart, Carlos Ghosn a recentré la stratégiesur la croissance rentable et notammentsur la réduction des ventes aux loueurs ;d’autre part, l’offensive produit marqueune pause. Fin avril, les ventes décro-chaient de 13,5 % (14 778). Pas questionde s’alarmer pour autant. Nissan Franceassure qu’il réalisera son objectif de 54 000

ventes cette année. Supérieures auxattentes, les prises de commandes de laNote lors des journées portes ouvertessont là pour conforter le constructeurdans ses prévisions de croissance alorsque le pick-up Navara affiche une haussede 36 %. Dans ce contexte, Carlos Ghosna annoncé le lancement de sa marque deluxe Infiniti en Europe en 2008.

NISSAN FRANCE13, avenue Jean-d’Alembert - 78190 TrappesTél. : 01 30 69 25 00 - www.nissan.fr

Nissan, une nouvelle stratégieAprès une année record en 2005, le constructeur se recentre sur la croissance rentable.

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Recentrage

Suzuki prévoit de vendre 2 400 SX4 en 2006.

Le pick-up Navara affiche une forte hausse de ses ventes en 2006.

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#42 oct. 2005 l SQY entreprises l 27

Les travaux ont démarré au prin-temps. Juste en face du nouveaucentre commercial SQY Ouest(Montigny), l’unité de formation

et de recherche (UFR) de médecine ParisIle-de-France Ouest sera achevée d’ici2008. Elle pourra alors accueillir tous lesétudiants ayant choisi cette discipline surun même site. Dans le cadre d’une politique francilien-ne de déconcentration universitaire,l’UFR de médecine, située rue desSaints-Pères à Paris, a été intégrée à l’u-niversité de Versailles – Saint-Quentin(UVSQ) en 2002. Le siège de l’UFR a étélocalisé à Garches (92), les stages desétudiants se déroulant eux dans leshôpitaux des Hauts-de-Seine et desYvelines. Jusqu’à la rentrée 2004, lesétudiants de PCEM 1 (première année)étaient encore inscrits à l’universitéRené-Descartes (Paris 5) et leurs enseignements assurés par l’UFRBiomédicale des Saints-Pères à Paris.

Un nouveau pôle d’excellenceDepuis 2005, toutes les inscriptions se

font à l’UVSQ. Mais le transfert des étu-diants s’opère en douceur. A la rentrée2005-2006, le campus saint-quentinois a

ainsi accueilli les premières années dansl’UFR Sciences Humaines et Sociales,située boulevard d’Alembert àGuyancourt. Les étudiants des autresannées rejoindront progressivement lecampus. L’UFR Paris-Ile-de-France Ouestaccueille aujourd’hui environ 2 000 étu-diants, avec un niveau excellentpuisque cette faculté occupe le troisiè-me rang en France. Le déménagementvers Saint-Quentin n’a pas freiné lesardeurs des étudiants de premièreannée. Au contraire. Ils étaient en effet15 % de plus à intégrer la faculté enseptembre dernier. Qui plus est, prèsdes trois quarts des étudiants sont ori-ginaires des Yvelines, ce qui prouvequ’il y avait un véritable besoin pourune faculté de médecine dans ce dépar-tement. Les bâtiments seront d’ailleursfinancés à hauteur de 5 M€ par ledépartement, sous la forme d’uncontrat d’agglomération.

Christiène Brancier

Université

D’ici à deux ans, la toute nouvelle faculté de médecine de Saint-Quentin-en-Yvelines sortira de terre, juste en face de SQY Ouest. Déjà, depuis la rentrée dernière, les étudiants de première année sont accueillis dans le bâtiment d’Alembert.

Une faculté de médecine dans deux ans

#45 juillet - sept. 2006 l SQY entreprises l 27

L’UVSQ continue de grandir

côté entreprisesenseignement

A la rentrée 2005-2006, le campussaint-quentinois a déjà accueilli les étudiants de première année demédecine dans le bâtiment d’Alembert.

Avec près de 17 000 étudiants cetteannée, dont près de la moitié répar-tis sur les trois bâtiments quicomposent le campus saint-quenti-nois, l’UVSQ est aujourd’hui l’une desrares universités françaises à voirencore ses effectifs augmenter. SelonSylvie Faucheux, la présidente, lacroissance serait de 10 % par andepuis trois ans. Ce qui est excep-

tionnel, puisque dans le mêmetemps, la quasi-totalité des pôlesuniversitaires hexagonaux ont stagnéou même reculé. La renommée inter-nationale de l’UVSQ, la qualité de sonenseignement et de son cadre de vie,mais aussi le souci croissant deveiller à l’insertion professionnelle deses étudiants expliquent sans doutece succès. L’UVSQ est aujourd’hui l’une des rares universités françaises à voir ses effectifs augmenter.

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Investisseurs, promo-teurs, architectes, col-lectivités locales, utili-sateurs, conseils en

immobilier… Le 17e Saloninternational des profession-nels de l’immobilier d’entre-prise (Mipim) a accueilli, du14 au 17 mars à Cannes,quelque 20 000 participantset 2 175 exposants, de 60pays d’Europe, d’Amériquedu Nord et d’Asie. La com-munauté d’agglomérationde Saint-Quentin-en-Yvelinesétait présente, avec un standsur le pavillon Paris Région.L’occasion de nouer descontacts, dans une conjonc-ture favorable pour l’immo-bilier d’entreprise.

L’Ile-de-France, 1er marché européenAvec 350 milliards d’eurosplacés sur les marchés mon-diaux en 2005 (+ 39 % parrapport à 2004), l’investisse-ment dans la pierre d’entre-prise a le vent en poupe.Dans ce contexte, l’Ile-de-France reste une cible privi-légiée pour les investisseurs.Les 48 millions de mètrescarrés du parc francilien enfont le premier marché del’immobilier d’entrepriseeuropéen, à la fois en tailleet en volume annuel detransactions. Les superficies

de bureaux loués en 2005dans la région ont représen-té 2,2 millions de mètrescarrés (3,2 millions enFrance), soit une progres-sion de 12 % par rapport à2005. Selon les prévisionsdu cabinet conseil Atisreal,les volumes devraient semaintenir cette année, voirecroître à 2,3 millions de mèt-res carrés. Au total, l’argentinvesti en Ile-de-France aatteint en 2005, selon JonesLang Lasalle, 11,6 milliardsd’euros (contre 8 milliardsen 2003).Les surfaces immédiatementdisponibles poursuivent leurbaisse, même si celle-ci estlégère à Paris. Et les loyersamorcent une remontée enrégion parisienne : selonl’observatoire Immostat, ilss’établissaient en moyenne

à 251 €/m2 en 2005, contre242 en 2004. Autre signalpositif, les grands projetscommencent à ressortir descartons : rénovation de LaDéfense, Euroméditerranéeà Marseille, Aéroports deParis…Autre phénomène à l’œuvredepuis 2000 en Ile-de-France et qui se confirme :deux tiers des transactionsde plus de 5 000 m2 se fontau-delà du périphérique.Pour des loyers deux à troisfois moins chers, les entre-prises disposent en banlieued’immeubles neufs, plusfonctionnels et mieux adap-tés. Un contexte dans lequelSaint-Quentin, fort de sesnombreux atouts, tire sonépingle du jeu.

Michel Bazan

Immobilier d’entreprise

Les professionnels avaient le sourire, lors du 17e Salon international des professionnels de l’immobilier d’entreprise(Mipim), du 14 au 17 mars à Cannes. Le marché progresse et l’Ile-de-France continue à tenir le haut du pavé.

côté aménagementl’actualité

Débat public

A 12 : études complémentairesLe débat public sur le projet deprolongement de l’A12, lancé le 3 marsdernier, s’est achevé le 17 juin. Plus de 6 500 personnes se sont rendues aux 13réunions publiques organisée à Saint-Quentin-en-Yvelines. La commissionparticulière du débat public a présenté le16 juin, devant plus de 700 personnes, ses principales conclusions, demandantnotamment des études complémentaires.Le 17 août, elle fera part de l’intégralité du débat à la commission nationale. Celle-ci aura alors deux mois pour livrerson dossier au ministre de l’Équipement,qui prendra ensuite sa décision sous un mois. www.debatpublic-a12.org

Sécurité

TCSP : Travaux en cours La station souterraine du TCSP (transport en commun en site propre), un tunnel de 800 m de long réservé aux bus et situé sous la gare SNCF et routière de Saint-Quentin, faitactuellement l’objet de travaux de mise aux normes de sécurité (création d’issues de secours, mise en place d’un système de désenfumage, aération,rénovation de l’éclairage…). Démarré en janvier, ce chantier laissera la place fin juillet à d’autres travaux de mise en conformité des trottoirs pourl’accès des personnes à mobilité réduite.

Repérage

Les RIS s’étendent aux zones d’activitéLes Relais info service (RIS), panneauxd’information situés aux entrées de Saint-Quentin, avec des plans del’agglomération, de la commune et duquartier, se développent. A partir de larentrée, ils figureront également à l’entréedes zones d’activité (ZA), avec un plan et un référencement des entreprises.

Mipim : le retour des grands projets

La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines était présente au Mipim, avec un stand sur le pavillon Paris Région.

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ENVIRONNEMENT

31 Saint-Quentin, capitale du sport loisir

Un projet unique en France

SPORT LOISIR

32 Mise au vertÊtes-vous plus « roller » ?

PAUSE SPORTIVE

33 Nager, muscler, piloter…

34 Relevez le Défi Nature !

GREEN

35 Deux golfs, sinon rien

INSTALLATIONS « MAISON »

36 Quand l’entreprise fait corps

Dossier réalisé par Arnaud Thomelin et Michel Bazan

SOMMAIREle dossiervivre sa ville

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Saint-Quentin,capitale du sport loisirLa pratique du sport est quasiment inscrite dans les gènes de Saint-Quentin-en-Yvelines, où le cadre naturel et les nombreux équipements constituent unevéritable invitation à la détente sportive. Les salariés saint-quentinois ne s’ytrompent pas.

Avec ses bois, forêts, jardins, parcsurbains et ses étendues d’eau, laville « verte et bleue » fait figure deterrain idéal pour le sport loisir et lesport nature. Cette dimension estd’ailleurs inscrite de longue datedans le projet du territoire si l’on en

juge par le taux d’équipements sur l’agglomération.Selon une enquête récente (Insee-Iaurif), 88 % deshabitants du territoire déclarent disposer d’un stade oud’un équipement sportif dans leur quartier.Randonnée, course à pied, VTT, natation… Squash,tennis, golf, badminton, beach-volley… Roller, fitness,karting, canoë, planche à voile, parcours dans les arb-res… Que vous viviez ou travailliez à Saint-Quentin,vous n’avez que l’embarras du choix pour vous ména-ger une plage d’oxygénation sportive, entre midi etdeux ou à l’occasion d’une journée de RTT.

Pour tous les goûtsLe saviez-vous, c’est ici que se trouve la plus impor-tante base de loisirs d’Ile-de-France, organisée autourd’un étang de 120 hectares. Parmi ses activités de pleinair, citons la marche à pied, l’équitation, la piscine àvagues, le parcours dans les arbres, le golf et le mini-golf, ou encore le nautisme, encadré par les profes-sionnels brevetés du club de voile. Sans oublier lapêche, l’étang regorgeant de brochets, carpes, perches,sandres et gardons.Joggers, randonneurs, cyclistes, vététistes et cavaliersdisposent quant à eux d’un terrain de jeu de plus de700 hectares, répartis sur tout le territoire. Les ama-teurs de sports de balle ou les adeptes du fitness trou-veront également des offres à leur goût. A commencerpar le club Le Village, à Montigny, qui accueille chaquejour, à l’heure du déjeuner, de nombreux salariés saint-

quentinois, sur ses terrains de tennis, de squash, debadminton ou de beach-volley.Et pour le golf, un sport souvent associé à la commu-nication et aux relations publiques des entreprises,l’agglomération dispose de deux installations de hautniveau, avec le Golf national et le golf régional BlueGreen. Soit quatre parcours de 18 trous – dont lefameux parcours de l’Albatros, théâtre de l’Open deFrance – et deux de 9 trous.

Michel Bazan

le dossier

En 2005, dans le droit fil de sa candidature aux côtés deParis pour les Jeux Olympiques de 2012, Saint-Quentin-en-Yvelines s’est doté d’un schéma directeur de

développement touristique, dont l’un des projets phares concernele sport et les loisirs. Si les JO à Saint-Quentin ne sont désormaisqu’un souvenir, les projets qu’ils ont générés restent d’une grandeactualité. Ainsi, le schéma directeur fait la part belle à la Basede loisirs et aux deux pôles qui l’entourent : la colline d’Elancourtà l’ouest et le futur vélodrome à l’est. Ce projet de sport / loisir,unique en France par son ampleur, s’inscrit dans une véritabledynamique urbaine et économique. Sachez que le vélodrome,outre des compétitions sportives et des événements culturels,pourra accueillir des conventions d’entreprises ou des salons,dans des salles équipées des derniers moyens de communica-tion. Nous aurons l’occasion d’en reparler d’ici la fin des travaux,prévue en 2011…

Un projet unique en France

Environnement

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le dossiervivre sa ville

Sport loisir

Je cours depuis maintenant trois àquatre ans, environ deux fois parsemaine, toujours aux étangs de laMinière. Comme moi, beaucoup

d’employés de Bouygues Challengeraiment cet endroit, ses magnifiquesétangs. C’est une véritable chance quandon voit le rythme et le cadre des personnesqui travaillent à Paris… » En quelquesmots, Stéphane Decou, qui habiteChâtenay-Malabry, vient de mettre l’ac-cent sur une des grandes spécificités duterritoire : la nature au cœur de la ville.

Changer d’airQuelle que soit l’implantation de sonentreprise, il est possible en cinq minutesde marche, de course à pied ou de VTT,de sortir du cadre urbain pour rejoindreun espace vert (forêts, bois, jardin, parcurbain…). Les étangs de la Minière àl’est (Guyancourt), le bois de laMérantaise au sud-est (Magny-les-Hameaux), la forêt de Port-Royal au sud,l’étang des Noés au sud-ouest (LaVerrière), la coulée verte de la Villedieu àl’ouest (Elancourt), la base de loisirs aunord (Trappes-Montigny), l’étang de laSourderie (Montigny), le parc Maurice-Laure (Voisins) et le parc des Sources dela Bièvre (Guyancourt) au cœur de l’agglomération… Autant d’exemples

d’un inventaire – loin d’être exhaustif –qui incite changer d’air sans pour autant s’éloigner de son lieu de travail.

Liberté et gratuitéQuoi de mieux en effet que de pouvoirpratiquer en liberté, sans contrainte detrajet ni de terrain, sans licence… et sansdébourser un centime ? D’autant que lescircuits possibles ont été rendus aisémentpraticables par le travail d’équipes spé-cialisées. L’Office national des forêts aainsi conçu, tracé et entretenu d’intermi-nables chemins de randonnée au cœurde nos forêts. Pour leur part, les équipesdes espaces verts de la Communautéd’agglomération œuvrent dans les parcset jardins urbains. Leur mission : préser-ver la qualité esthétique et environne-mentale de ces lieux de vie, pensés etcréés pour apporter des espaces d’oxygé-nation au cœur même de la ville.

Arnaud Thomelin

Mise au vert

Êtes-vous plus « roller » ?

Marche, course à pied, VTT… A Saint-Quentin-en-Yvelines,la ville et ses nombreux espaces verts restent le terrain de sport le plus accessible et le moins cher.

La course à pied ou le VTT dans les bois ne sont pasvotre tasse de thé ? Peut-être êtes-vous plus glisseurbaine, plus fun, plus « roller » … La promenadesécurisée et goudronnée (donc roulante !) de 8 kmqui fait le tour de l’étang de la base de loisirs vousoffrira le luxe, si le soleil est de la partie, d’avoir lasensation de glisser loin, très loin de la banlieueparisienne. Outre cette balade dépaysante, l’agglo-mération bénéficie d’un réseau de pistes cyclableslong de plus de 70 km, d’une grande qualité de revê-tement. Enfin, pour les adeptes de la glisse plus quede l’endurance, de nombreux espaces urbains s’ouv-rent à vos figures et cascades, notamment dans lesjardins de l’université, derrière les bâtiments Vaubanet d’Alembert (à Guyancourt) et dans les différentsskate parks répartis sur les sept communes.

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le dossier

#45 juillet - sept. 2006 l SQY entreprises l 33

Pause sportive

Nager, muscler, piloter…Du fitness au karting, en passant par les piscines et le canoë, l’agglomération saint-quentinoise offre un large échantillon d’activités sportives à pratiquer à l’heure du déjeunerou à l’occasion d’une demi-journée de RTT. Tour d’horizon.

Parcours dans les arbresAu cœur de la base de loisirs, dans le boissitué derrière le centre nautique, quatreparcours dans les arbres (niveaux vert,bleu, rouge, noir) vous invitent à prendrede la hauteur. Sensations fortes garanties ! Vous passerez d’arbre en arbre à l’aidecordes tendues, de ponts instables, d’im-pressionnantes tyroliennes… Pour les entreprises, l’équipe du site pro-pose des formules clé en main, avec ani-mateur-guide, ou des prestations surmesure (challenge intra-entreprise, sémi-naires…). Seulement sur réservation. Tarifs : particuliers 22 € (12 €moins d’1,40 m), groupes 20 € (11 €), groupes de plus de 100 personnes 18 € (10 €).Base de loisirs - Tous les jours, départs de 10 h à 16 hTél. : 0 825 150 280 et www.aventure-aventure.com

Centre nautique Toute l’année, le centre nautique de labase de loisirs loue canoës, planche àvoile et voiliers. Un chèque de caution de230 € et quelques connaissances de basede la voile sont requises.Canoë 2 places : 12 € pour 1 h ; canoë 3 places : 15 €pour 1 h ; planche à voile : 22 € pour 2 h ; laser : 33 €pour 2 h ; dériveur : 41 € pour 2 h ; catamaran : de 41 à 52 € pour 2 h. Location de combinaison 6 €. Possibilité de faire une promenade de 20 minutes en bateau électrique : 4 € par personne (minimum 4 passagers). Tél. : 01 30 58 91 74

Piscines• Piscine Andrée-Vienot ouverte à partir de 12 h 30Tarifs non-Guyancourtois : environ 6 €Rue des Graviers à Guyancourt - Tél. : 01 34 52 03 14

• Piscine de Maurepas (2 bassins intérieurs, 1 bassinextérieur 50 m avec aire de pique-nique, mini-golf)De 10 h à 20 h jusqu’au 31 août, puis ouverte aux horairesdu déjeuner du mardi au vendredi en période scolaire –Tarifs non-Maurepasiens : 5,60 € (40,30 € les 10 entrées) 1, avenue de Picardie - Tél. : 01 30 50 53 55

* La piscine Léo-Lagrange à Trappes n’ouvre qu’à partirde 14 h (Tél. : 01 30 51 41 54)

Centre aquatique du LacEtablissement à cheval sur Montigny etVoisins, le centre aquatique du Lacdispose sur près de 15 000 m2 de tout cequ’il faut pour satisfaire les amoureuxdes plaisirs aquatiques : un bassin denatation de 25 m, un bassin loisirs de 300 m2

(bassin à boule, bassin à houles, rivière denage à contre-courant, bains bouillon-nants, 2 toboggans de 62 et 90 m, ban-quette hydromassante), un espace exté-rieur aménagé, un espace relaxation avecsauna, hammam, spa extérieur (10,60 €avec accès piscine, 85 € le carnet de 10entrées valables un an). Des cours d’a-quagym sont dispensés les mardis, jeudiset vendredis de 12 h 30 à 13 h 15 (tarifs4,30 € la séance, 45,90 € le trimestre,68,90 € la demi-saison). Salles de mus-culation et de cardio-training. Cours col-lectifs de remise en forme (abdos fes-siers, culture physique, renforcement

musculaire, low impact aerobic), chaquejour de 12 h 30 à 13 h 15.Ouvert de 12 h à 14 h les lundis, mardis, jeudis et vendredisTarifs : 6,40 €, 56 € les 10 entréesRemise en forme et musculation de 6,40 € la séance à318,70 € l’annéeEntrée, 4, boulevard Descartes à MontignyTél. : 01 61 37 03 90

Club Le VillageGéré depuis 1994 par la ville deMontigny, l’incontournable club LeVillage accueille chaque jour, à l’heurede la pause déjeuner, de nombreux sala-riés saint-quentinois. Ces derniers vien-nent en effet y profiter des 4 terrains detennis (2 intérieurs en terre battue, 2 extérieurs en quick), des 3 terrains desquash, des 4 terrains de badminton, des2 terrains de beach volley, du mini-golf etde l’aire de pétanque. Quatre enseignantsdiplômés d’Etat donnent chaque jour dulundi au samedi des cours collectifs deremise en forme en tous genres (bodysculpt, abdos fessiers, step…).Tarifs : Location de terrain (tennis, badminton, squash) à l’heure, de 10,60 € à 19,90 € ; abonnements avec 3 formules possibles, au trimestre ou à l’année, de 57,40 €(1 sport au choix au trimestre) à 312,30 € (3 sports à l’année) – Pour les entreprises saint-quentinoises, le tarifignymontain est appliqué sur les cartes de 10 entrées multisports, soit 38,20 €.1, rue des Ondines à Montigny - Tél. : 01 34 52 22 24

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Beltoise Racing KartC’est le plus grand espace dédié auxsports mécaniques en Ile-de-France. LeBeltoise Racing Kart (BRK) est spécialisédans l’animation des groupes (entrepri-ses, séminaires, comités d’entreprise,particuliers) de 7 à 400 personnes. Il pro-pose, sur deux pistes (l’une loisir de 400,l’autre compétition pouvant aller jusqu’à1 300 m), la location de karts 4 temps de200 cm3, 340 cm3, de karts 4 temps decompétition K1 endurance. Des écransvidéo permettent de suivre la course àproximité des deux club houses et de lasalle de séminaire de 200 m2. Le midi, ilest possible pour les groupes d’entreprisede réserver la piste loisir pour des Grandprix vitesse durant de 1 h à 1 h 30,accueillant de 7 à 20 pilotes (deux formu-les à 34 €/pers et 44 €/pers). Jusqu’aumois d’octobre, la piste est ouverte à par-tir de midi seulement le mercredi. Tarif particuliers : 14 € pour 10 minutes sur un kart 4 temps 200 cm3, 65 € les 5 tickets, 125 € les 10 tickets.ZA de Trappes-Elancourt Avenue des Frères-Lumière à TrappesTél. : 01 30 69 78 80 et www.brk.fr

Body-Home FitnessCet espace de musculation, de remise enforme et d’arts martiaux est installé àMontigny depuis fin 2004, et accueille 1 300 adhérents sur… 1 300 m2. Ouverttous les jours, il propose deux espaces decardio-training, un plateau musculation,un sauna nordique, 50 cours collectifsdispensés par des éducateurs sportifs

diplômés d’Etat. Depuis le mois de mai, undojo de 200 m2 héberge des cours d’artsmartiaux et de combat (free fight, sambo,jujitsu brésilien…) donnés par DanielQuoniam, 4 fois champion du monde dejujitsu brésilien. Tarif : 299 € l’année.Tarifs musculation, cardio-training et remise en forme :499 € l’année pour l’ensemble des activités (hors arts

martiaux, rajouter 150 €) ; 422 € pour les particuliersvenant de la part d’un comité d’entreprise (CE) ; pour les CE, 3 800 € les 10 abonnements (+ 1 offert soit345 € l’abonnement), 7 000 € les 20 abonnements (+ 2 offerts soit 318 € l’abonnement).Invitation pour une séance d’essai gratuite (coupon à remplir sur les flyers)2, avenue des Bosquets à Montigny (ZA de l’Observatoire)Tél. : 01 30 45 38 41 et www.bodyhomefitness.com

le dossiervivre sa ville

Relevez le Défi Nature !

C’est le grand rendez-vous saint-quentinois pour lesadeptes du sport-loisir, qu’il soient des « raiders »confirmés ou des amateurs motivés. Sur un week-end du mois de mai et dans une ambiance en toutpoint conviviale, le Défi Nature vous invite à enchaî-ner des épreuves aussi différentes que la course

d’orientation, le kayak, le VTT, le tir à l’arc, le saut àl’élastique ou l’escalade. Un classement spécifiqueest établi pour les entreprises. Préparez-vous d’oreset déjà à l’édition 2007 ! Renseignements au 01 39 44 80 94 ou surwww.agglo-sqy.fr/definature

Course d’orientation, kayak, VTT, tir à l’arc, saut à l’élastique, escalade... Le Défi Nature s’affirme chaque année comme le grand rendez-vous saint-quentinois pour les adeptes du sport-loisir.

L’incontournable club Le Village accueille chaque jour, à l’heure de la pause déjeuner, de nombreux salariés saint-quentinois, par exemple pour une partie de squash.

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Théâtre de l’Open de France depuis1991, le fameux parcours del’Albatros du Golf national deSaint-Quentin-en-Yvelines n’est

pas réservé qu’à l’élite. Les amateurs peu-vent venir se tester sur l’un des meilleursparcours de compétition en Europe.Obstacles d’eau, vastes bunkers, fairwaysondulés… Même s’ils ne jouent pas depuisles marques noires, plutôt réservées auxprofessionnels pour lesquels les 6 520 mèt-res ne sont pas une difficulté, ils devrontutiliser une grande variété de coups et sansdoute tous les clubs de leur sac.Le Golf national propose deux autres par-cours : l’Aigle (18 trous) et l’Oiselet (9trous). Les amateurs trouveront aussi surplace un club house (le Fair Play), unegarderie accueillant tous les week-endsles enfants de 3 à 10 ans, ainsi qu’unhôtel Novotel pouvant recevoir jusqu’à300 personnes, avec piscine, tennis etsalle de gymnastique. Le Golf national ad’ailleurs réintégré son accueil centralaprès sept mois de travaux et inauguréses nouveaux locaux le 1er juin.

Parcours pour tousDe son côté, le Blue Green, au cœur de labase de loisirs, propose trois parcours. Leparcours bleu est un « 18 trous » long et

franc, agréable pour les longs frappeurs,avec ses vastes fairways et ses roughsdégagés, mais qui se transforme très viteen « Amen Corner » avec la proximité desbois. Le rouge (18 trous) est idéal pour lesjoueurs venant d’acquérir leur carte verte ;les joueurs moyens y prendront du plaisirsans avoir besoin d’être de grands frap-peurs et les joueurs confirmés pourronttester leur précision sur ce parcours étroitet très tactique. Enfin, le « 9 trous » com-pact constitue un terrain idéal pour faireses premiers drives. Un practice de 55postes, trois heures d’initiation gratuitesle dimanche de 14 h à 17 h, un restaurantet des boutiques complètent les presta-tions. Sans parler de toutes les activitésde la base de loisirs : équitation, voile,VTT, parcours dans les arbres…

Michel Bazan

GOLF NATIONAL2, avenue du golf - 78 280 GuyancourtTél. : 01 30 43 36 00.www.golf-national.com

GOLF REGIONAL BLUE GREENBase de loisirsRD 912 - 78 197 Trappes cedexTél. : 01 30 50 86 40www.bluegreen.com

Avec le Golf national et le golf régional Blue Green situé dans la base de loisirs, les adeptessaint-quentinois de la petite balle blanche bénéficient d’installations « top niveau ».

Blue Green organise des compétitions surmesure pour les entreprises, réservées auxclients, partenaires, collaborateurs ou ouvertes à tous les golfeurs. Le golf régional est aussi lethéâtre du Challenge inter-entreprises, réservéaux 16 000 clients des sections golf des comités d’entreprise.Le Golf national propose aussi aux entreprises de nombreuses formules, avec notamment pourles clubs corporatifs un système de paiement parcarte magnétique, moyennant une réduction de 9 %, 13 % ou 17 % selon le chiffre d’affairesgénéré. Pour les chefs d’entreprise ouresponsables de communication, un abonnementpermet à deux personnes (choisies par le chefd’entreprise) de jouer à volonté. Proposant desjournées à la carte pour les entreprises, le Golf national met même à leur disposition un partenaire consultant-formateur enmanagement et développement personnel.

Des offres spéciales pour les entreprises

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le dossier

Green

Deux golfs, sinon rien

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Avec les deux golfs saint-quentinois, les amateursdisposent au total de 6 parcours et de 90 trous.

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Chaque jour ou presque depuis douzeans, Philippe Richard quitte versmidi Bouygues Challenger pourrejoindre le Sporting Bouygues, à

Guyancourt. Dans les vestiaires de ce com-plexe sportif principalement dédié aux colla-borateurs des sociétés du groupe Bouygues età leurs familles – il est ouvert à quelques aut-res CE partenaires et associations municipa-les ou autres – ce coureur à pied se changeaux côtés de joueurs de squash, de tennis-men ou encore de footballeurs occasionnels.« En allant courir, j’ai eu l’occasion de ren-contrer et de sympathiser avec des employésd’autres entreprises, comme Nortel par exem-ple, explique Philippe Richard. Ici, auSporting, je retrouve d’autres employés deBouygues, mais l’ambiance n’est pas au tra-vail. On vient se changer les idées… »

Oublier son lieu de travailConvivialité, décontraction et tutoiementsont de rigueur. Les abonnés profitent sur4,5 ha des 10 courts intérieurs en terre bat-tue, des deux terrains de squash, d’un grandgymnase omnisports et de deux terrains defootball (un gazon et un stabilisé). Avant,

mais surtout après l’effort, il se retrouventautour d’un verre ou d’un plat dans le cha-leureux club house où les télévisions diffu-sent du sport en boucle. Même si deux sal-les annexes permettent d’accueillir des sémi-naires, intégrant parfois des défis sportifs,tout est pensé pour développer le sens del’équipe, souder ou voir naître des amitiés.« L’Association sportive (AS) Minorange, quiregroupe la plupart des filiales du groupeBouygues, compte 2 500 adhérents au total,répartis dans 25 sections sportives, du footballau taekwondo, en passant par le karting et leski. Au niveau local, le Sporting est une struc-ture interne qui met à la disposition de tous lessalariés des terrains de sport. Tous les abonnésdu Sporting ne viennent pas de Challenger,mais aussi de Vélizy ou de plus loin encore »,précise Pierre Poussin, le directeur des sports,qui fait le lien entre la direction générale dugroupe et les dirigeants de l’AS Minorange. Outre le Sporting, Bouygues Challengerdispose aussi d’un gymnase au cœur del’entreprise, équipé d’une salle de muscula-tion et où sont dispensés à l’heure du déjeu-ner des cours collectifs de remise en forme.« L’intérêt de ces espaces de sport loisir consis-te à ne pas tout axer sur le travail, à proposerun service supplémentaire. Si, en plus, peuventse créer un esprit d’entreprise ou des liens entreles corps de métier du groupe, c’est la cerise surle gâteau », conclut Pierre Poussin.

Arnaud Thomelin

Installations « maison »

A l’image de Bouyguesavec le Sporting ou de Casa (ex-CréditAgricole) avec sesinstallations dans leparc du Manet et soncentre socio-sportif au siège, de grandesentreprises implantéesà Saint-Quentin-en-Yvelines bénéficient de leurs propres équipements sportifs.

Quand l’entreprise fait corps

le dossiervivre sa ville

Du loisir à la compétition

En sport, il n’y a souvent qu’un pas entre le loisir etla compétition. Ainsi, il existe dans chaquefédération sportive ou presque des championnatsEntreprise, du niveau départemental jusqu’auchampionnat de France. Longtemps appelées « championnats corpo », ces compétitionss’apparentent aujourd’hui à de véritables rencontressportives à enjeu, où le niveau peut s’avérerexcellent. Pour les instances fédérales, ceschampionnats Entreprise tendent à prendre de plusen plus d’importance (nombre de licences oblige) età être de plus en plus reconnus pour leur qualité.

Pierre Poussin, directeur des sports de Bouygues Construction : « Ces espaces de sport loisir pemettentde proposer un service supplémentaire ».

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Télécharger les horairesDisponibles dès le 28 août, les fiches horairesde Sqybus, en vigueur à la rentrée sur les 24 lignes du réseau, ont fait l’objet d’une réorganisation sur le fond, dans la forme etdans le mode de distribution. Elles seront désormais accessibles dans les principauxpoints stratégiques d’accès au public (mairies,maisons de quartier, points d’informationvoyageurs, office d’information) et

téléchargeables sur le site Internet de Sqybus.Du 28 août au 2 septembre, une animationmatinale sera également menée dans les troisgares de l’agglomération. www.sqybus.fr

Géolocalisez-vous ! Le site www.saint-quentin-en-yvelines.fr, s’est enrichi d’une nouvelle fonctionnalité pratique : la géolocalisation. Désormais, dèsqu’un équipement public (tel que la Maison de l’entreprise) est cité sur le site de l’agglomération, un simple clic suffit pour se géolocaliser sur le plan de ville interactif de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Sqybus se moderniseTrois bus du réseau saint-quentinois testentactuellement le système Navigo (validationélectronique des titres de transports). Ce dispositif devrait concerner l’ensemble duréseau Sqybus dès janvier 2007.

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SQY Entreprises : Quellessont les raisons de ce déménagement ?Jean-Claude Moingt : D’abord,nos locaux précédents n’é-taient pas dignes d’unefédération sportive. Ensuite,l’un des objectifs de la nou-velle équipe élue en 2005était de ramener la fédéra-tion en région parisienne,pour la rapprocher duministère, des grandesentreprises et des médias.

Pourquoi avoir choisiSaint-Quentin ?J.-C. M. : Le dynamisme éco-nomique, la qualité de vie et la proximité deParis ont été des éléments importants. Etpuis, nous avons a senti une vraie volontédes élus de l’agglomération, en particulierdu président Robert Cadalbert, de nousaccueillir.

Quel est le calendrier de l’installation de la FFE ?J.-C. M. : Nous sommes provisoirementinstallés dans les anciens locaux de l’EPA(Etablissement public d’aménagement) àMagny-les-Hameaux. Nous emménageronsensuite, fin 2007 – début 2008, dans de nouveaux locaux à la commanderie desTempliers, à Elancourt.

Vous souhaitez également créer ici un centre technique national…J.-C. M. : Effectivement, ce centre techniquenational, basé dans nos nouveaux locaux,accueillera notamment les stages des équi-pes de France, les réunions de comités direc-teurs, les séminaires de ligue, les formationsde dirigeants et d’entraîneurs, etc.

La FFE recherche également des partenaires financiers.J.-C. M. : La fédération a déjà un certainnombre de partenaires comme HSBC, leCnes, La Halle aux vêtements ouNintendo, associés à des événements par-ticuliers. Mais nous recherchons un parte-naire important, qui deviendrait notrepartenaire officiel, présent dans tous lestournois homologués par la fédération etsur tous nos supports de communication.Avec 65 000 licenciés, la FFE est aujour-d’hui la 25e fédération sportive en France.Et notre pays est dans ce sport la 4e nationdu monde, après la Russie, l’Ukraine etles Etats-Unis.

Propos recueillis par Michel Bazan

FEDERATION FRANCAISE DES ECHECSTél. : 01 39 44 65 80www.echecs.asso.fr

Bienvenue

La diagonale des TempliersDepuis mai, la Fédération française des échecs (FFE) a quittéMontpellier pour Saint-Quentin-en-Yvelines. Provisoirementinstallée à Magny, la FFE emménagera ensuite dans 400 m2

à la commanderie des Templiers, à Elancourt. Entretien avec Jean-Claude Moingt, son président.

vivre sa ville l’actualité

i

Jean-Claude Moingt, président de la Fédération française des échecs, et Robert Cadalbert, président de la Communauté d’agglomération.

Balade

Aimez-vous le brame ?Comme chaque année, l’Espace Rambouillet,parc animalier géré par l’office national des forêts, sera le théâtre à l’automne d’un spectacle unique : le fameux brame du cerf. « La forêt des cerfs », un sentierd’observation et de découverte de 1 800 m,vous conduira vers des points d’écoute etd’observation. Un spectacle nocturne d’unerare beauté, qui s’achèvera par un pot-au-feu champêtre.Tél. : 01 34 83 05 00www.onf.fr/espaceramb/

Sqybus

Plan

Navigo

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38 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Média

Les chiffres parlent d’eux-mêmes.Diffusée principalement sur leréseau câblé des sept communes del’agglomération et de quatre com-

munes associées (Les Clayes-sous-Bois,Coignières, Plaisir, Saint-Cyr-l’Ecole), TV Fil78 est aujourd’hui présente dans près de 60 000 foyers. Soit un taux de pénétration deplus de 80 % et uneaudience potentiellede 220 000 téléspecta-teurs.Conventionnée par leConseil supérieur del’audiovisuel (CSA) etdonc soumise notam-ment aux obligationsdéontologiques affé-rentes, la chaîne seveut un miroir de lavie locale. Télévisioncitoyenne, elle entenddévelopper des conte-nus répondant auxattentes de ses télé-spectateurs. Elle pro-duit notamment unjournal d’informationquotidien et diversmagazines théma-tiques sur l’activitééconomique, la vieculturelle, la santé, l’emploi, le sport, l’envi-ronnement, le cinéma, l’actualité musica-le… « Toutes les informations sont traitéesavec un angle local, précise ThierryBarbedette, le directeur. Le but étant de reflé-ter la vie du territoire dans tous les domai-nes. » TV Fil réalise également des capta-tions d’événements sportifs ou culturels etsuit par exemple tous les matches à domici-le du club de basket de Trappes, qui monteen N1.Selon la dernière enquête de l’institutMédiamétrie (lire encadré), la chaîne saint-quentinoise obtient une audience cumulée

de 150 000 personnes, qui soutient la fortecroissance des recettes publicitaires.

Des annonceurs extra-locaux« La publicité est vraiment apparue sur TV Filà partir de 1997, raconte Thierry Barbedette.Au début, les annonceurs étaient principale-ment locaux. Puis sont venus des annonceurs

à dimension plusd é p a r t e m e n t a l e ,comme France Télécomou la Chambre de com-merce. Aujourd’hui,grâce à nos accordsavec TLR, la régienationale des chaîneslocales, nous voyonsarriver des annonceursnationaux comme l’of-fice de tourisme deTurquie, la Logan,Auchan ou SFR. Cesrecettes publicitairesextra-locales ont mêmedoublé depuis début2005. Et nous sommesmaintenant référencésdans pratiquement tou-tes les grandes centra-les d’achat. » Un déve-loppement qui donneune crédibilité supplé-

mentaire à la publicité locale.Tout a commencé en fait sur le modèle despetites annonces (automobile, immobilier etemploi). L’offre publicitaire a ensuite étéélargie à des publicités classiques de 20 ou30 secondes, puis à des partenariats derubriques ou d’émissions. Aujourd’hui, UGCest ainsi partenaire d’Entracte, le magazinedu cinéma ; la Chambre de commerce, leCrédit mutuel et la Maison de l’entreprise deFil Eco, l’émission économique ; lesMénages prévoyants et l’Institut de promo-tion de la santé (IPS) de Check Up, le maga-zine de la santé ; Yprema d’Equilibres,

Depuis sa création en1992, TV Fil 78 a fait du chemin. Grâce àune stratégie de développement dynamique, la chaînecâblée de Saint-Quentin-en-Yvelines et des environs a mêmeconquis une place de choix dans le paysage français destélévisions locales.

TV Fil 78 : la petite chaîne locale qui monte

vivre sa villeinformation

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l’émission consacrée à l’environnementet au développement durable ; RobertHalf International (Accountemps) de larubrique emploi.

Des films d’entreprise« Nous avons développé des formules àtous les prix, pour intéresser tous les typesd’entreprises, des petits commerçants (res-taurants, salons de coiffure…) aux gran-des sociétés, souligne Thierry Barbedette.Contrairement à une idée reçue, il existedes concepts assez simples à mettre enplace et peu coûteux, par exemple desécrans simples à 450 € pour trois semai-nes. C’est beaucoup moins cher qu’unmailing, c’est original, dynamique, bienperçu et beaucoup moins polluant qu’untract jeté dans une boîte aux lettres. Pourles partenariats à l’année, les budgets sesituent autour de 10 000 à 15 000 €, ce quireste également très raisonnable. » Parmi les principaux annonceurs en ter-mes de chiffre d’affaires, figurent notam-ment la SEVESQ, Apiway, France ouver-ture, Crédit mutuel, Auchan, SQY Ouest,Yprema, Laforêt immobilier, Robert HalfInternational…TV Fil 78 utilise également son savoir-faire et ses moyens de production pour

réaliser des films promotionnels ou insti-tutionnels pour les entreprises. Après laChambre de commerce et l’associationFondaterra, l’école de conduite de Jean-Pierre Beltoise fait actuellement appel àses services.Mais la relation de TV Fil avec les entre-prises ne se limite pas à ces aspects com-merciaux. La rédaction de la chaîne estégalement demandeuse d’informationssur les entreprises du territoire pour ani-mer la rubrique économique du Journalet le magazine Fil Eco. « Dès que les entre-prises font des choses innovantes, il fautqu’elles aient le réflexe TV Fil », souhaiteThierry Barbedette (sans oublier le SQYEntreprises, cela va sans dire, NDLR) .

Une stratégie de partenariatsPour soutenir son développement, lachaîne saint-quentinoise mise égalementsur une stratégie de partenariats. Lemagazine Equilibres, sur l’environnementet le développement durable, est ainsi dif-fusé sur Demain, la chaîne de l’emploi.TV Fil diffuse également six heures parjour sur Telif, la chaîne satellite de l’Ile-de-France. Elle s’est également associéeavec cinq autres chaînes locales au seinde Franciliennes TV pour prendre 20 %

du capital de Telif et prendre part à la can-didature de celle-ci à la TNT régionale. « Les appels à candidatures vont être lan-cés avant l’été, précise Thierry Barbedette.Nous continuerons à apporter du contenuà Telif, au besoin en reformatant nos émis-sions pour les rendre régionales. »

• DIFFUSION : 60 000 foyers, soit 220 000 personnes et 85 % de la population saint-quentinoise

• AUDIENCE : 150 000 téléspectateurs (110 000pour le Journal et 63 000 pour Fil Eco)

• TAUX DE NOTORIÉTÉ : 91 %• PROXIMITÉ ET CRÉDIBILITÉ : 85 % des

téléspectateurs de TV Fil estiment que la chaînepermet d’avoir une bonne connaissance de la vie locale, 89 % qu’elle est proche des habitants, 87 % qu’elle diffuse des informations fiables et crédibles

• ACCEPTATION DE LA PUBLICITÉ : 89 % destéléspectateurs estiment normale la présencede publicité locale

• IMPACT : 84 % des téléspectateurs estimentque TV Fil a un impact sur leur vie quotidienne(Source : Etude Médiamétrie novembre-décembre 2005)

TV FIL 78 EN CHIFFRES

TV Fil 78 emploie 20 permanents (journalistes, monteurs, cadreurs, publicité, infographie, site Internet, diffusion,administratif) ainsi que des pigistes et des intermittents.

Tournage, montage et diffusion : la chaîne fonctionne en tout numérique.

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vivre sa villeinformation

TV Fil sera également candidate à la TNTdépartementale, qui sera lancée parallè-lement. « Le CSA doit encore décider desspécificités techniques mais il y aurait apriori une fréquence locale TNT diffusantsur un territoire élargi, explique le direc-teur de TV Fil. Le projet éditorial dépen-dra de la zone de diffusion. C’est un pro-jet que nous souhaitons mener en accordavec le conseil général. »

Les programmes sur InternetTV Fil 78 investit également dans les nou-velles technologies et les nouveaux médias.Pour satisfaire la demande des Saint-Quentinois, qui affichent un taux d’équipe-ment informatique et d’abonnement àInternet nettement supérieurs à la moyen-ne nationale, la chaîne vient ainsi de lancerla 4e version de son site Internet, avec unmaximum de contenus en ligne, dans unobjectif de duplication de l’antenne.« Le Journal est accessible dès sa diffu-sion et avec un mois d’archives, précisele directeur. Toutes les émissions théma-tiques sont également en ligne. Grâce àun système de recherche par mots-clés, ona accès à un contenu de plus en plusriche. »Prochains développements ? Dès la ren-trée, avec le podcasting, il sera possible

de télécharger gratuitement les émissionsthématiques sur son i-Pod ou sur sonordinateur. En attendant TV Fil sur letéléphone, qui devrait suivre dans la fou-lée, au dernier trimestre 2006.Sur le plan de la technologie, TV Fil 78 faitmême figure, au niveau national, de véri-table vitrine pour les chaînes locales.Passée en tout numérique (tournage, mon-tage et diffusion), la chaîne vient d’adopterune nouvelle régie de direct, permettantd’améliorer la qualité vidéo et de mieuxgérer les habillages et les lancements desujets. Une nouvelle technologie américai-ne baptisée Broadcast Pix que TV Fil sera

la première chaîne française à utiliser.Première chaîne locale à passer auDVCam, le nouveau format de cassettenumérique de Sony, également pionnièrepour le passage au montage virtuel, TVFil sera aussi la première chaîne locale àfaire du podcasting.« Il est assez logique que nous innovionspuisque nous sommes sur un territoired’innovation. Nous restons d’ailleurs trèsouverts pour des partenariats technolo-giques avec des entreprises », conclutThierry Barbedette.

Michel Bazan

Un budget équilibré public/privé

Les journalistes de la chaîne traitent toutes lesinformations avec un angle local.

TV Fil 78 est diffusé par la SLEC (Société locale d’ex-ploitation du câble), société anonyme d’économie mixte(SAEM), avec des capitaux et des financements publicset privés. Après une augmentation de capital intervenuele 21 mai dernier, son capital est ainsi réparti : commu-nauté d’agglomération (CA) : 72,31 % ; Numéricable : 15 % ; Coignières : 5,25 % ; Saint-Cyr, Les Clayes-sous-Bois, Maurepas, Plaisir : 1,84 % chacun ; individuels :0,06 %. Quant au financement de la chaîne (1,2 M€ en2005), il est assuré par la CA (508 k€), le conseil géné-ral (61 k€), la publicité, les partenariats et les

co-productions (381 k€) , l’achat de programmes parle câblo-opérateur (186 k€) et d’autres recettes (35 k€).« Les recettes propres (publicité, partenariats,co-productions) ont augmenté de 39 % en 2005 etpoursuivent leur croissance à peu près sur le mêmerythme en 2006, précise Thierry Barbedette, directeurde TV Fil 78. Elles représentent aujourd’hui environ untiers des recettes. Nous avons donc 50 % de recettesprivées et 50 % de recettes publiques, ce qui est raredans les télévisions locales. »

La chaîne vient d’adopter une nouvelle régie de direct. Une nouvelle technologie américainebaptisée Broadcast Pix que TV Fil sera la première chaîne française à utiliser.

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Ils sont à la fois des lieux de prome-nade, des parcours sportifs, des ter-rains de jeux et des espaces privilé-giés pour se ressourcer : les parcs

urbains sont aujourd’hui fréquentés leplus naturellement du monde par lesSaint-Quentinois. Mais leur existence n’apas toujours coulé de source. Au momentde la création des villes nouvelles, dansles années 60, un tournant s’amorcedans les réflexions des aménageurs, quine considèrent alors plus les espacesverts comme des « vides à remplir » maiscomme des éléments structurant la ville.Encore plus à Saint-Quentin-en-Yvelines,présentée à l’époque comme une ville àla campagne. On commence alors à par-ler de liaison verte entre les quartiers…

Une opération pionnièreDans ce contexte, le parc des Coudrays,le tout premier de l’agglomération, prendla forme d’une opération pionnièremenée au milieu de quartiers encore enconstruction, ceux de la Haie-à-Sorel

et des NouveauxHorizons, à Elancourt.Il a été conçu en1971 par le paysagis-te Michel Corajoud –Grand prix de l’ur-banisme en 2003 –de manière trèsarchitecturée, à par-tir de trois strates (lesol, le végétal et lerelief imposé par desbuttes), pour deve-nir le point d’ancra-ge du futur quartier.Livré en 1974, ilprend ainsi forme

avant la construction des immeubles voi-sins, qui viendront s’accrocher à son des-sin. Véritable symbole de ces années villenouvelle, il témoigne encore aujourd’huidu nouveau souffle qui a nourri l’espritde ses créateurs (lire notre encadré surles sculptures).

Réhabilitation et aérationTrès endommagé par le temps qui passeet par le temps qu’il fait (la tempête de1999 a eu des effets dévastateurs), le parcdes Coudrays, dont la fréquentation nes’est jamais démentie, a vu ses allées sedétériorer et ses végétaux mourir petit àpetit. En 1996, la communauté d’agglo-mération (alors Syndicat d’agglomérationnouvelle) a entamé une réhabilitation,achevée en 2003. Sept années pendantlesquelles les paysagistes se sont échinésà mettre en valeur les formidables poten-tialités du parc, en respectant et enaérant le travail de Corajoud. Les nouvel-les générations pourront ainsi continuerà profiter des mémorables roulades en

pentes qui ont fait les beaux jours deleurs aînés. Pour autant, de nouvellesliaisons visuelles entre les différentsespaces ont été créées, en arasant desbuttes et en introduisant des liens végé-taux. Pour ce faire, 3 000 vivaces, 2 000arbustes et plus de 200 arbres ont étéplantés. C’est reparti pour trente ans.

Nicolas Gervais

Les Coudrays, mémoire verte de Saint-Quentin

La ville à la campagne

Le Parc des Coudrays à Elancourt témoigne de l’état d’esprit des aménageurs lorsqu’ilsont créé Saint-Quentin-en-Yvelines. Souvenirs.

Les sculptures hébergées dans le parc reflètentelles aussi toute une époque et un contexte intellectuel, celui des glorieuses « seventies ». Dans « ces années-là », il s’agissait dans tousles symposiums d’artistes de développer l’arturbain et d’apporter la culture au plus grand nombre. Plusieurs de ces sculptures ont vu leurnom d’origine remplacé par des sobriquets, véritables témoignages de leur réappropriationpar les habitants du quartier. L’Arborescencepolymorphique des Simonnet est ainsi devenue « les Spaghettis », tandis que la création deMichaël Grossaert, dont le titre original étaitRéflexion d’espace discontinu, a été rebaptisée « le Mickey ». C’est ainsi que les œuvres vivent !

Un musée à ciel ouvert

vivre sa ville mémoire

Le parc des Coudrays est le tout premier de l’agglomération : une opérationpionnière menée au milieu de quartiers encore en construction.

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vivre sa ville culture

Archives départementales

Planté en plein cœur du quartier du Pas-du-Lac, à Montigny-le-Bretonneux, lebâtiment des Archives départemen-tales des Yvelines et de l’ancienne

Seine-et-Oise a fière allure. Inaugurée enjanvier 2004, cette construction fonctionnel-le et ultramoderne accueille les différentsservices consacrés au patrimoine culturel dudépartement : la Direction des archives biensûr, mais aussi la Conservation des antiqui-tés et objets d’art et le Service archéologiquedépartemental. « L’ensemble constitue un gui-chet unique sur le patrimoine des Yvelines »,explique Elisabeth Gautier-Desvaux, direc-trice des Archives départementales. Mais cen’est pas là sa seule spécificité. Construit pour remplacer les prestigieuxlocaux de la grande Ecurie du Roy àVersailles, devenus trop exigus, l’immenseédifice dispose de magasins capables destocker 32 kilomètres d’archives. « Depuis1790, toutes les administrations ont obliga-tion de conserver les documents qu’elles pro-duisent et reçoivent dans l’exercice de leursfonctions. Chaque année, nous engrangeonsainsi près d’un kilomètre de nouveaux docu-ments », révèle Elisabeth Gautier-Desvaux.

La mémoire de la nationRegistres de naissance ou de mariages,cadastres, délibérations des conseils munici-paux, dossiers de justice, état civil… Toutela mémoire de la nation est soigneusementrépertoriée et conservée pour pouvoir êtremise à la disposition de tous en cas debesoin. Les archives permettent ainsi deretrouver des actes de propriété ou des élé-ments de preuves d’une filiation ou de droitsacquis. Mais elles intéressent aussi lesgénéalogistes, tous les passionnés d’histoirelocale ou familiale, ainsi que de nombreuxétudiants et universitaires qui les utilisentdans leurs travaux de recherche. « En raisonde la présence renouvelée au fil des siècles dupouvoir central dans le département, nouspossédons des fonds d’une richesse excep-tionnelle », confie la directrice. Et de nomb-reux documents privés viennent chaqueannée enrichir encore ce patrimoine.

Un programme de numérisation sans précédentEn 2005, près de 2 000 personnes ont fré-quenté les deux magnifiques salles de lectu-re (700 m2 sous une hauteur libre de 7,5 m)ouvertes gratuitement au public. « Nouspouvons accueillir une centaine de lecteursdont plus de la moitié dans notre salle sanspapier, dédiée à la consultation des archivesnumérisées », précise Elisabeth Gautier-Desvaux. Initié en 2002, un vaste programme

A Montigny, les Archivesdépartementales desYvelines abritent tousles documents de l’administration, maisaussi de nombreuxsupports d’origine privée. Pour faciliter la consultation, desmillions de pages sont numérisées et un outil révolutionnairede reconnaissance de forme optimise l’accès en ligne. Visite guidée.

Quand le passé se conjugue au futur

Elisabeth Gautier-Desvaux, directrice des Archives départementales des Yvelines : « Chaque année, nous engrangeons près d’un kilomètre de nouveaux documents ».

Chaque année, les différentes administrations desYvelines versent plus d’un kilomètre de nouvellesarchives. Pour conserver ces précieux documents, les magasins de stockage sont situés dans une aileopaque du bâtiment et isolés du monde extérieur pardes parois à double peau. Ce système de régulation naturelle, inspiré du principede la bouteille thermos, permet de garantir des normes de température et d’hygrométrie constantes en faisant le moins possible appel aux déshumidificateurs ou à la climatisation. Là encore, il s’agit d’une première en France.

Un bâtiment à double peau

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#45 juillet-septembre 2006 l SQY entreprises l 43

de numérisation des documents les plusconsultés (registres paroissiaux et étatcivil, listes de recensement de popula-tion, cadastres, matricules militaires…) apermis la constitution d’une base de don-nées de plusieurs millions de fichiersnumériques, consultables sur place maisaussi à distance, via le site Internet duconseil général des Yvelines. Mieux enco-re, pour faciliter encore l’accès aux docu-ments, les Archives se sont associées àl’Inria et à l’Insa de Rennes pour déve-

lopper de nouveaux outils numériquespermettant un accès automatique à cer-tains documents (lire encadré). « Il s’agitd’une réalisation unique au monde »,indique Elisabeth Gautier-Desvaux.Unique et accessible d’un clic à partir den’importe quel ordinateur connecté auNet. Une vraie révolution. Ils sontaujourd’hui près de 40 000 à se connec-ter chaque mois sur le site des Archivesdu département. Et leur nombre ne cessede progresser.

Christiène Brancier

ARCHIVES DEPARTEMENTALES DES YVELINES

Quartier du Pas-du-Lac2, Avenue de Lunca78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 61 37 36 30 www.archives.yvelines.fr

La recherche automatique

Livres de Marie-Antoinette, traités de mathématiques et cartes de géographes du XVIIIe siècle, dossiers des séquestres révolutionnaires, lettres autographes de Bonapartemais aussi comptes-rendus des enquêtes de polices des célèbres Brigades du Tigre, fondsprivés des familles Coubertin ou Pontchartrain,maquettes d’urbanistes et de créateurs ayantœuvré à la construction de Saint-Quentin-en-Yvelines (Ricardo Bofill, Marta Pan)… On trouve de tout dans les archives départementales. Le document le plus ancien est un diplôme de Charles-le-Chauve datant du IXe siècle !

De Charles-le-Chauve à Ricardo Bofill

Les Archives des Yvelines sont les premières enFrance (et sans doute au monde) à disposer d’untout nouvel outil de recherche capable de reconnaîtrela structure et les formes manuscrites dans undocument numérisé. Mis au point par l’Inria et l’Insade Rennes, ce système peut ainsi sélectionner automatiquement tous les patronymes dans desdocuments sériels. Et ce sans qu’aucune indexationmanuelle n’ait été réalisée au préalable. Grâce à un

découpage virtuel des pages, le système peut aussimasquer certaines zones à l’intérieur des documentset donc permettre de communiquer en toute légalitédes données contenues dans des archives qui nesont pas encore consultables dans leur intégralitépar le grand public. C’est le cas notamment desregistres matricules militaires de moins de centtrente ans qui contiennent des renseignementsmédicaux ou judiciaires.

i

Les archives au bout du stylo. Deux postes delecture ont été dotés d’une tablette graphique quipermet de réaliser des annotations, de sélection-

ner des zones de lecture et de visualiser des documents sans avoir recours au clavier

ni à la souris. Malin et surtout très intuitif.

Planté en plein coeur du quartier du Pas-du-Lac, le bâtiment des Archives départementales des Yvelines est une construction fonctionnelle et ultramoderne.

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44 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

vivre sa ville culture

THÉÂTRE DE SQY, Scène nationale

THÉÂTREEL DON JUAND’APRÈS TIRSO DE MOLINA / MISE EN SCÈNE D’OMAR PORRAS

Energie et profondeur sont au rendez-vous de cette approchetrès libre de Don Juan, qui offre un déploiement baroque demasques, de musiques, de décors et de costumes.19 et 20 octobre 2006

THÉÂTRE-MUSIQUE – CRÉATIONL’HYPOTHÈSE MOZARTFRÉDÉRIC SOUNAC / BERNARD BLOCH

Trois musiciennes alternent musique jouée en direct et dia-logues savoureux avec un musicologue qui joue les mouchesdu coche quant à l’interprétation du fameux DivertimentoK.563 de Mozart.Du 7 au 12 novembre 2006

OPÉRAMEDEAPASCAL DUSAPIN / HEINE MÜLLER / ANTOINE GINDT

Un court opéra qui consacre l’art du compositeur contem-porain le plus en vogue du moment. L’histoire de Médée,héroïne et meurtrière de ses enfants. 12 et 14 janvier 2007

MUSIQUE - CRÉATIONSUR LE SENTIER RECOUVERTSONIA WIEDER-ATHERTON

La prestigieuse violoncelliste entraîne son public des Vêp-res de Rachmaninov à la Berceuse de Moussorgski, enpassant par les Chants moraves de Janacek.6 février 2007

DANSEBALLET DE LORRAINEKAROLE ARMITAGE / MARTHA GRAHAM / PAULO RIBEIRO

Une soirée de grande qualité avec trois invités prestigieuxpour donner à voir trois perles du répertoire du Centre cho-régraphique national – Ballet de Lorraine.13 et 14 mars 2007

JAZZ-MUSIQUE DU MONDE - CRÉATIONSABAR RINGLa rencontre du groupe Thôt, prodige du jazz, et du SabarGroupe, qui excelle dans l’art des tambours sénégalais.17 mars 2007

Créations, artistes du monde et mélangesdes genres pour lascène nationale, jazz,danse, humour et petites formes pour le Prisme, compagnon-nages et défense duthéâtre contemporainpour la Ferme de Bel-Ebat, la saison culturelle 2006/2007s’annonce riche etvariée. Voici une sélection des spectacles à l’affiche à partir de la rentrée. N’oubliez pas que des conditions particulières sont réservées aux comitésd’entreprise.

Un été pour choisir sa saisonSélection

Deux artistes sont associés à la Scène nationale cetteannée. Le musicien de jazz Louis Sclavis se produira le 12décembre avec Big Napoli, éloge de la colère et le 9 février,à l’occasion d’un ciné concert interprété en direct sur lefilm de Charles Vanel, Dans la nuit. Le metteur en scèneArnaud Meunier proposera quant à lui Cent vingt-trois,d’Eddy Pallaro, les 20 et 21 décembre, et Gens de Séould’Oriza Hirata, du 16 au 20 janvier. Le compagnonnageavec le chef David Stern se poursuivra également la sai-son prochaine, puisqu’il présentera le 27 mars un oratoriode Telemann avec l’Opera Fuoco, Le Jugement dernier.

Des artistes associés

« El Don Juan » : un déploiement baroque demusiques, de décors, de costumes.

THÉÂTREFAUT PAS PAYERDE DARIO FO / MISE EN SCÈNE JACQUES NICHET

L'une des pièces les plus truculentes et subversives de DarioFo, dans une mise en scène virtuose de Nichet, avec Marie-Christine Orry et Agathe Molière au sommet de leur art. Unebouffée de malice et d'humanité à ne pas manquer !31 mai, 1er et 2 juin 2007

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LE PRISME

CHANSONARTHUR HDe retour sur la scène du Prisme après son mémorableconcert de 1997, Monsieur Arthur nous convie à musar-der dans son imaginaire d’alchimiste jazzy. Un must dela très bonne chanson française.6 octobre 2006

JAZZRENAUDGARCIA FONSMusique sans frontière,inspirations multiples, lecontrebassiste et sescomplices (guitare, per-cussions orientales)explorent un jazz coloréet riche.14 octobre 2006

DANSELES FAUNESCinq propositions du solo de L’après-midi d’un faune deNijinsky, par de grands chorégraphes tels que Jean-Christophe Paré (Centre chorégraphique national / Balletde Lorraine) et Thierry Malandain (Centre chorégra-phique national de Biarritz).11 novembre 2006

THÉÂTREBOULEVARD DU BOULEVARD DU BOULEVARDDANIEL MESGUICH

Un hommage au théâtre de boulevard et un projet sérieu-sement comique de Daniel Mesguich qui, armé d’un textejubilatoire et d’une mise en scène maîtrisée, prouve unefois de plus qu’il peut s’illustrer dans tous les genres.15 mars 2007

LA FERME DE BEL-EBAT

THÉÂTREPIÈCES DÉTACHÉES, OULIPOOuLiPo, l’Ouvroir de Littérature Potentiel, a été fondé le24 novembre 1960 par François Le Lionnais, RaymondQueneau et une dizaine de leurs amis écrivains, mathé-maticiens et peintres, afin d’inventer de nouvelles formespoétiques ou romanesques à partir de diverses contrain-tes. Ce spectacle est une véritable plongée dans l’universde l’OuLiPo à partir de centaines de textes lus, réperto-riés et même commandés par Michel Abecassis àplusieurs membres de l’Ouvroir à partir de contraintesprécises. Une formidable joute verbale. 25 novembre 2006

THÉÂTRECET ENFANTJOËL POMMERAT

Une suite de séquences imaginées de confrontations fami-liales qui étirent à leur maximum les tensions ordinairesdu lien parents-enfants. Cet enfant est une recréation duspectacle Qu’est-ce qu’on a fait ?, commandé en 2003par le Centre dramatique national de Caen.10 mars 2007

Nicolas Gervais

Théâtre de Saint-Quentin-en-YvelinesTél. : 01 30 96 99 00 ou www.theatresqy.org

Le Prisme à ÉlancourtTél. : 01 30 51 46 06 ou www.leprisme.agglo-sqy.fr

La Ferme de Bel-Ebat à GuyancourtTél. : 01 30 48 33 44 ou www.ville-guyancourt.fr

#45 juillet - sept. 2006 l SQY entreprises l 45

Pièces de Théâtre, cabarets, concerts,expositions, rencontres d’auteurs…

Prenez date ! La 12e édition du festival Polar dansla ville se déroulera du 1er au 11 février 2007 surl’ensemble du territoire saint-quentinois.

Polar dans la ville, douzième !

« Boulevard du boulevard du boulevard » : un projet sérieusement comique de Daniel Mesguich.

�« Cet enfant » : au Théâtre, le 10 mars 2007.

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Arthur H, de retour sur la scène du Prisme après son mémorable concert de 1997.

Page 44: SQY · BNI réinvente le bouche à oreille Une quinzaine d’entrepreneurs ... Le groupe suisse propose un outil pour doser les métaux lourds, conformément aux directives européennes

46 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

vivre sa villeautomobile

Essai comparatif

Honda Civic IMA ou ToyotaPrius ? Le match des hybridesessence est relancé avec lerenouvellement récent de la

Civic. Dans les deux cas, les silhouettesne visent pas le premier prix de beauté.Dans l’ombre de Toyota en Europe,Honda n’en est pourtant pas à son coupd’essai dans le domaine des hybrides.Comme sa devancière, cette nouvellemouture de la Civic est uniquementdisponible en version 4 portes. Allongéede 6 cm (4,55 m) au profit de l’habitabi-lité, la ligne reste insipide mais le Cxaérodynamique inférieur à 0,30 est censéapporter son concours à la baisse de laconsommation. A l’intérieur, on retrouvela planche de bord de la huitième géné-ration de la Civic 5 portes. La présenta-tion soignée s’accommode d’une planchede bord superposant deux niveaux delecture. Au-delà de l’effet saisissant, lasimplicité reste contestable, comme lalisibilité de l’indicateur de vitesse. Lafaute à une assise trop haute et à unvolant à l’amplitude de réglage trop fai-

ble. A l’arrière, la banquette est fixe etl’espace aux jambes s’avère juste suffi-sant pour des adultes.

Crédit d’impôt et prime à l’achatRevu et corrigé, le 4 cylindres essence de1,3 l développe 95 CV, épaulé par unmoteur électrique plus compact dont lapuissance est portée à 15kW et 103 Nm.A l’usage, les 4,6 litres aux 100 kmannoncés s’avèrent pourtant impossiblesà tenir et le curseur se cale plutôt autourde 7 litres. Contrairement à la Prius quipropose un mode purement électrique(EV), la Civic n’est pas aussi aboutie et nefonctionne quasiment jamais en élec-trique, sauf à l’arrêt au feu. Son fonction-nement s’apparente plus au système Stop& Start équipant les Citroën C2 et C3. Demême, la boîte automatique CVT, quisemble mouliner en permanence commeun Solex, nuit à l’agrément de conduite.Les atouts de la Civic : des émissions deCO2 réduites à 109 g/km permettant debénéficier du crédit d’impôt porté à 2 000 €et un sens citoyen non négligeable. Au

regard de la prime à l’achat portée à 3 000 €par Honda en cas de reprise d’un véhicu-le de plus de huit ans, la Civic IMA peutnéanmoins être considérée comme unebonne affaire. Prix : 23 900 €.

Ford Focus flex-fuel : de l’alcooldans les moteurs Les véhicules fonctionnant avec un car-burant d’origine végétale communémentbaptisé biocarburant ou E85 (85 % d’é-thanol, 15 % de carburant fossile) exis-tent déjà. Pionnier sur le marché, Forddispose dans sa gamme depuis plus dedeux ans des versions flex-fuel conçuessur la base des Focus berline et Focus C-Max pour un surcoût limité à 350 € parrapport au modèle essence équivalent.Ajoutons une conduite totalementtransparente, un bilan environnementalpositif avec une diminution de 70 % desémissions de CO2 en cycle complet, de lagraine à la roue, et le système apparaîtparticulièrement flatteur. Seul hic : l’Etatn’a pas encore légalisé le E85, considérépar l’administration des douanes commeune boisson ! Une question de moisselon les experts puisque l’objectif est deparvenir en France à 5,75 % d’intégra-tion de carburant d’origine végétale dès2008, 7 % en 2010 puis 10 % en 2015.

Sylvain Reisser

Pour répondre à l’envolée du prix des carburants et rouler plus propre, les constructeursdévoilent de nouvelles pistes. Illustrations croisées de la Honda hybride et de la FordFocus flex-fuel.

Energies alternatives : c’est déjà demain

Ford dispose dans sa gamme depuis plus de deux ans des versions flex-fuel fonctionnant avec un biocarburant contenant 85 % d’éthanol.

Coup d’œil sur le moteur de la Toyota Prius.