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Stabilité de BiFeO 3 : stœchiométrie en oxygène et en température Romain Jarrier 1 , Raphaël Haumont 1 , Patrick Berthet 1 , Brahim Dkhil 2 , Grégory Geneste 2 1 Laboratoire de Physico-Chimie de l'Etat Solide, bât. 410, Université Paris-Sud 2 Laboratoire Structures, Propriété et Modélisation des Solides, Ecole Centrale Paris, Grande voie des vignes, Châtenay-Malabry GDR Matériaux et Interactions en COmpétition Aspect, « Le bois Perché », 12-15 octobre 2009

Stabilité de BiFeO - GDR Micogdr-mico.cnrs.fr/UserFiles/file/Conf 2ieme reunion/jarrier.pdf · GDR MICO Aspect 12-15/10/2009 Cet atome de fer a une perte de 1,779 µB. Coordonnées

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  • Stabilité de BiFeO3 : stœchiométrie en oxygène et en température

    Romain Jarrier1, Raphaël Haumont1, Patrick Berthet1, Brahim Dkhil2, Grégory Geneste2

    1 Laboratoire de Physico-Chimie de l'Etat Solide, bât. 410, Université Paris-Sud2 Laboratoire Structures, Propriété et Modélisation des Solides, Ecole Centrale Paris, Grande voie

    des vignes, Châtenay-Malabry

    GDR Matériaux et Interactions en COmpétition

    Aspect, « Le bois Perché », 12-15 octobre 2009

  • Sommaire

    1 – Rappels sur BiFeO3

    2 – Synthèse des matériaux

    3 – Propriétés électriques

    4 – Calculs ab initio

    a) Courbes de densité d’états

    b) Déplacements atomiques

    c) Magnétisme

    5 – Stabilité en température

    a) Etude en température de BFO pur

    b) Etude en température de BFO + X% Bi

    6 – Perspectives

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • BiFeO3 - matériau multiferroïque

    1 - Rappels sur BiFeO3

    1

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 2

    Structure pseudo-cubique de BiFeO3

    1 - Rappels sur BiFeO3

    1

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    BiFeO3 - matériau multiferroïque- structure pérovskite (ap.c. = 3,97 Å), maille rhomboédrique (R3c) :

    a,b,c = ap.c. = 5,61 Å α,β,γ = 60,24°2

  • 2

    Structure pseudo-cubique de BiFeO3

    1 - Rappels sur BiFeO3

    1

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    BiFeO3 - matériau multiferroïque- structure pérovskite (ap.c. = 3,97 Å), maille rhomboédrique (R3c) :

    a,b,c = ap.c. = 5,61 Å α,β,γ = 60,24°- ou un système hexagonal

    a,b = ap.c. = 5,61 Å c = 2acub = 13,75 Å α,β = 90° γ = 120°

    2

    2 3

  • - Antiferromagnétisme de type G (TN ≈ 600 K), avec une cycloïde de spin (λ = 620 Å)

    Antiferromagnétisme de type G

    620 ÅCycloïde de spin

    2

    Structure pseudo-cubique de BiFeO3

    1 - Rappels sur BiFeO3

    1

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    BiFeO3 - matériau multiferroïque- structure pérovskite (ap.c. = 3,97 Å), maille rhomboédrique (R3c) :

    a,b,c = ap.c. = 5,61 Å α,β,γ = 60,24°- ou un système hexagonal

    a,b = ap.c. = 5,61 Å c = 2acub = 13,75 Å α,β = 90° γ = 120°

    2

    2 3

  • - Antiferromagnétisme de type G (TN ≈ 600 K), avec une cycloïde de spin (λ = 620 Å)- Ferroélectrique (TC ≈ 1100 K), grâce à la « lone pair » du bismuth (6s2)

    Antiferromagnétisme de type G

    620 ÅCycloïde de spin

    2

    Structure pseudo-cubique de BiFeO3

    1 - Rappels sur BiFeO3

    1

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    BiFeO3 - matériau multiferroïque- structure pérovskite (ap.c. = 3,97 Å), maille rhomboédrique (R3c) :

    a,b,c = ap.c. = 5,61 Å α,β,γ = 60,24°- ou un système hexagonal

    a,b = ap.c. = 5,61 Å c = 2acub = 13,75 Å α,β = 90° γ = 120°

    2

    2 3

  • 2 - SynthèseCéramiques : Bi2O3 + Fe2O3 → BiFeO3

    2

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 2 - SynthèseCéramiques : Bi2O3 + Fe2O3 → BiFeO3

    Modification de la stœchiométrie en oxygène, - Argonrecuits sous différentes pressions partielles d’oxygène : - Air synthétique

    - Oxygène

    2

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 2 - SynthèseCéramiques : Bi2O3 + Fe2O3 → BiFeO3

    Modification de la stœchiométrie en oxygène, - Argonrecuits sous différentes pressions partielles d’oxygène : - Air synthétique

    - OxygèneMonocristaux : Méthode par flux : Bi2O3 (85%mol) + Fe2O3 (15%mol)

    Diagramme de phase Bi2O3 – Fe2O3 2

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 2 - SynthèseCéramiques : Bi2O3 + Fe2O3 → BiFeO3

    Modification de la stœchiométrie en oxygène, - Argonrecuits sous différentes pressions partielles d’oxygène : - Air synthétique

    - OxygèneMonocristaux : Méthode par flux : Bi2O3 (85%mol) + Fe2O3 (15%mol)

    Diagramme de phase Bi2O3 – Fe2O3

    Dendrites de BiFeO3

    2

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 3 - Propriétés électriquesMesure de la conductivité des céramiques recuites sous différentes pressions partielles d’oxygènes

    3

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 3 - Propriétés électriquesRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Mesure de la conductivité des céramiques recuites sous différentes pressions partielles d’oxygènes

    3

  • x ~10-100

    3 - Propriétés électriquesRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Mesure de la conductivité des céramiques recuites sous différentes pressions partielles d’oxygènes

    3

  • Hypothèse : Sous O2 : 3/2 O2 → 3 + 2 (ou 2 ) + 6 h°

    Sous Ar : → + 2 e’ + ½ O2

    '''BiV

    XOO

    XOO °°OV

    '''FeV

    3

    x ~10-100

    3 - Propriétés électriquesRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Mesure de la conductivité des céramiques recuites sous différentes pressions partielles d’oxygènes

  • Augmentation de la conductivité

    Hypothèse : Sous O2 : 3/2 O2 → 3 + 2 (ou 2 ) + 6 h°

    Sous Ar : → + 2 e’ + ½ O2

    '''BiV

    XOO

    XOO °°OV

    '''FeV

    x ~10-100

    3 - Propriétés électriquesRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Mesure de la conductivité des céramiques recuites sous différentes pressions partielles d’oxygènes

    3

  • Mécanisme d’un semi-conducteur intrinsèque

    Le matériau doit présenter des niveaux électroniques libres au-dessus de la bande de valence, d’autres occupés en-dessous de la bande de conduction

    4

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • ρ

    T1

    BC

    Gap

    BV

    T1 > T :ρ = 0

    Le matériau doit présenter des niveaux électroniques libres au-dessus de la bande de valence, d’autres occupés en-dessous de la bande de conduction

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    T

    4

    Mécanisme d’un semi-conducteur intrinsèque

  • T

    ρ

    T2T1

    BC

    Gap

    BV

    BC

    BV

    1

    Ea1

    T1 < T < T2 :ρ augmente

    T1 > T :ρ = 0

    Le matériau doit présenter des niveaux électroniques libres au-dessus de la bande de valence, d’autres occupés en-dessous de la bande de conduction

    4

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009Mécanisme d’un semi-conducteur intrinsèque

  • T

    ρ

    T2 T3T1

    BC

    Gap

    BV

    BC

    BV

    1

    BC

    BV

    2

    Ea1

    T2 < T < T3 :ρ constant

    T1 < T < T2 :ρ augmente

    T1 > T :ρ = 0

    Le matériau doit présenter des niveaux électroniques libres au-dessus de la bande de valence, d’autres occupés en-dessous de la bande de conduction

    4

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009Mécanisme d’un semi-conducteur intrinsèque

  • T

    ρ

    T2 T3T1

    BC

    Gap

    BV

    BC

    BV

    1

    BC

    BV

    2

    BV

    3

    BC

    Ea1

    T3 < T :ρ augmente

    T2 < T < T3 :ρ constant

    T1 < T < T2 :ρ augmente

    T1 > T :ρ = 0

    Le matériau doit présenter des niveaux électroniques libres au-dessus de la bande de valence, d’autres occupés en-dessous de la bande de conduction

    4

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009Mécanisme d’un semi-conducteur intrinsèque

  • 5

    4 - Calculs théoriquesRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Calcul LDA Code SIESTA : équations de Kohn et Sham

    Décomposition des fonctions d’ondes selon une base d’orbitales atomiques numériques

  • 5

    4 - Calculs théoriques

    Calcul sur 80 atomes : 2x2x2 Bi2Fe2O6Bulk

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Calcul LDA Code SIESTA : équations de Kohn et Sham

    Décomposition des fonctions d’ondes selon une base d’orbitales atomiques numériques

  • 5

    4 - Calculs théoriques

    Calcul sur 80 atomes : 2x2x2 Bi2Fe2O6Bulk, puis création de la lacune : Bismuth : Chargé de 0 à -3

    Oxygène : Chargé de 0 à +2

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Calcul LDA Code SIESTA : équations de Kohn et Sham

    Décomposition des fonctions d’ondes selon une base d’orbitales atomiques numériques

  • 5

    4 - Calculs théoriques

    Calcul sur 80 atomes : 2x2x2 Bi2Fe2O6Bulk, puis création de la lacune : Bismuth : Chargé de 0 à -3

    Oxygène : Chargé de 0 à +2

    Atome x y z

    Bi1 0 0 0

    Bi2 ½ ½ ½

    Fe1 ¼ ¼ ¼

    Fe2 ¾ ¾ ¾

    O1 ½ 0 0

    O2 0 ½ 0

    O3 0 0 ½

    O4 0 ½ ½

    O5 ½ 0 ½

    O6 ½ ½ 0Maille originelle

    Paramètres de maille de Bi2Fe2O6

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Calcul LDA Code SIESTA : équations de Kohn et Sham

    Décomposition des fonctions d’ondes selon une base d’orbitales atomiques numériques

  • 4a - Courbes de densité d’états

    6

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • GAP

    6

    4a - Courbes de densité d’étatsRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 7

    GAP

    0,9 eV(Ce type de calcul sous estime le gap)

    4a - Courbes de densité d’étatsRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 7

    4a - Courbes de densité d’étatsRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 7

    Disparition du gap : parallèle avec le semi-conducteur intrinsèque

    Défaut en bismuth des échantillons pour expliquer ce comportement électronique ???

    4a - Courbes de densité d’étatsRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 8

    4a - Courbes de densité d’étatsRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 8

    4a - Courbes de densité d’états

  • 8

    Disparition du gap : parallèle avec le semi-conducteur intrinsèque

    Défaut en oxygène dans nos composés? Pour se prononcer : - Calcul des énergies de formation- Calcul VO (+1)

    4a - Courbes de densité d’étatsRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 9

    4b - Déplacements atomiquesPossibilités d’observer les déplacements atomiques avec les systèmes lacunaires

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 9

    Déplacements atomiques multipliés par 10 pour observer les évolutions

    Figure ne représentant que les atomes d’oxygène

    Lacune Bismuth chargée 0

    4b - Déplacements atomiquesPossibilités d’observer les déplacements atomiques avec les systèmes lacunaires

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 9

    - Symétrie R3c conservée

    - Modification de la ferroélectricité ???

    Déplacements atomiques multipliés par 10 pour observer les évolutions

    Figure ne représentant que les atomes d’oxygène

    Lacune Bismuth chargée 0

    4b - Déplacements atomiquesPossibilités d’observer les déplacements atomiques avec les systèmes lacunaires

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 4c - MagnétismeRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Cet atome de fer a une perte de 1,779 µB. Coordonnées : x ≈ y ≈ z ≈ 0,63Distance à la lacune : dVBi-Fe ≈ 6,53 Å

    Cette évolution apparaît dans les deux calculs mettant en place une lacune de bismuth (charges 0 et -1)

    Les spins des atomes de fers ne varient quasiment pas, exceptés pour les lacunes de bismuth

    10

  • 10

    4c - MagnétismeRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Les spins des atomes de fers ne varient quasiment pas, exceptés pour les lacunes de bismuth

    Cet atome de fer a une perte de 0,842 µB. Coordonnées : x ≈ 0,89 y ≈ 0,38 z ≈ 0,89Distance à la lacune : dVBi-Fe ≈ 3,26 Å

    Cette évolution n’apparaît que dans le calcul de la lacune de bismuth chargé 0

  • 5 - Stabilité en température

    11

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 5 - Stabilité en température

    11

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Incertitudes :

    - Domaines d’existence des phases α et β

    - Nature phase β

    - Existence phase γ

  • 5 - Stabilité en température

    12

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Diagramme à 840°C ; calcul selon la phase P21/m, paramètres de maille obtenus: a = 5,63 Å b = 7,99 Å c = 5,66 Åα = 90° β = 90° γ = 90,02°

    GoF = 1,25 Problème d’intensité sur la raie

    (020) (101)

    (121) (002)

    (111)

    (200)(012)

    (022)

    (220)

    (040) (202) (141) (222)

    (123) (042)

    (301)

    (321)(240)

  • 12

    La phase P21/m est vérifiée par le fait que nous retrouvons sur le Rietveld les pics de sur-structure

    5 - Stabilité en températureRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 5a – Etude de BFO pur

    13

    Etude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 5a – Etude de BFO purEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    900°C

    880°C

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    13

    AIR

  • 5a – Etude de BFO purEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    900°C

    25 – 810°C : R3c

    880°C

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    13

    AIR

  • 5a – Etude de BFO purEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    900°C

    25 – 810°C : R3c

    880°C

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    820 – 890°C : P21/m

    13

    AIR

  • 5a – Etude de BFO purEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    900°C

    25 – 810°C : R3c

    880°C

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    820 – 890°C : P21/m

    890°C : forte phase parasite

    13

    AIR

  • 5a – Etude de BFO purEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    900°C

    25 – 810°C : R3c

    880°C

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    820 – 890°C : P21/m

    890°C : forte phase parasite

    13

    900°C : décomposition en Bi2Fe4O9

    AIR

  • 5a – Etude de BFO purEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    25 – 810°C : R3c

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    820 – 890°C : P21/m

    890°C : forte phase parasite

    900°C : décomposition en Bi2Fe4O9

    13

    900°C

    880°C

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    AIR

  • 5a – Etude de BFO purEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    25 – 810°C : R3c

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    820 – 890°C : P21/m

    890°C : forte phase parasite

    900°C : décomposition en Bi2Fe4O9

    14

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    900°C

    880°C

    AZOTE

    850 – 880°C : Phase cubique ??

    900°C

    880°C

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    AIR

  • 5a – Etude de BFO purEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    900°C

    Cas sous air : pas de phase γ

    880°C

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    15

    AIR

  • 5a – Etude de BFO purEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 930°C sous flux gazeux (Air, Ar, N2). 2θ Є [24°-34°], analyse rapide

    Cas sous air : pas de phase γ

    Sous Ar, N2 : phase γ

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    15

    860°C

    840°C

    820°C

    800°C

    900°C

    880°C

    AZOTE

  • Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Analyses rapides sous Air : pas de phase cubique

    Analyses rapides sous gaz réducteur (Ar, N2) : phase cubique

    5a – Etude de BFO pur

    16

  • Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Analyses rapides sous Air : pas de phase cubique

    Analyses rapides sous gaz réducteur (Ar, N2) : phase cubique

    Analyses longues (Rietveld) : pas de phase cubique

    5a – Etude de BFO pur

    16

  • Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Analyses rapides sous Air : pas de phase cubique

    Analyses rapides sous gaz réducteur (Ar, N2) : phase cubique

    Analyses longues (Rietveld) : pas de phase cubique

    Conclusions : - compétition stabilité entre BiFeO3/Bi2O3- problème de cinétique

    5a – Etude de BFO pur

    16

  • Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Analyses rapides sous Air : pas de phase cubique

    Analyses rapides sous gaz réducteur (Ar, N2) : phase cubique

    Analyses longues (Rietveld) : pas de phase cubique

    Conclusions : - compétition stabilité entre BiFeO3/Bi2O3 - problème de cinétique

    Un excès de bismuth résout-il le problème???

    5a – Etude de BFO pur

    16

  • 5b - Dopage en bismuthEtude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 950°C sans flux gazeux. 2θ Є [37,5°-41°], analyse rapide 10% de bismuth en excès

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    17

  • 25°C750°C

    770°C

    790°C

    810°C

    830°C

    850°C

    870°C

    890°C

    910°C

    930°C

    950°C

    5b - Dopage en bismuthRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    17

    Etude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 950°C sans flux gazeux. 2θ Є [37,5°-41°], analyse rapide 10% de bismuth en excès

  • 25°C750°C

    770°C

    790°C

    810°C

    830°C

    850°C

    870°C

    890°C

    910°C

    930°C

    950°C

    5b - Dopage en bismuthRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    25 – 830°C : R3c

    17

    Etude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 950°C sans flux gazeux. 2θ Є [37,5°-41°], analyse rapide 10% de bismuth en excès

  • 25°C750°C

    770°C

    790°C

    810°C

    830°C

    850°C

    870°C

    890°C

    910°C

    930°C

    950°C

    5b - Dopage en bismuthRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    830 – 930°C : P21/m

    25 – 830°C : R3c

    17

    Etude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 950°C sans flux gazeux. 2θ Є [37,5°-41°], analyse rapide 10% de bismuth en excès

  • 25°C750°C

    770°C

    790°C

    810°C

    830°C

    850°C

    870°C

    890°C

    910°C

    930°C

    950°C

    5b - Dopage en bismuthRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    830 – 930°C : P21/m

    Phase γ (cubique) à 940°C (10% Bi)

    25 – 830°C : R3c

    17

    Etude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 950°C sans flux gazeux. 2θ Є [37,5°-41°], analyse rapide 10% de bismuth en excès

  • 25°C750°C

    770°C

    790°C

    810°C

    830°C

    850°C

    870°C

    890°C

    910°C

    930°C

    950°C

    5b - Dopage en bismuthRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    830 – 930°C : P21/m

    Phase γ (cubique) à 940°C (10% Bi)

    950°C : décomposition en Bi2Fe4O9

    25 – 830°C : R3c

    17

    Etude sur BFO sans recuits oxydant/réducteur de 25 à 950°C sans flux gazeux. 2θ Є [37,5°-41°], analyse rapide 10% de bismuth en excès

  • 930Température (°C)

    Argon

    Azote

    Air

    810 830 850 870 890 910

    R3c P21/m Bi2Fe4O9

    R3c Monoclinique P21/m Bi2Fe4O9

    R3c Monoclinique P21/m Bi2Fe4O9

    Cubique

    Cubique

    : Décomposition

    Différents domaines de stabilités pour les phases hautes températures de BFO (Phases β et γ)

    18

    5 - Stabilité en températureRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 930Température (°C)

    Argon

    Azote

    Air

    810 830 850 870 890 910

    R3c P21/m Bi2Fe4O9

    R3c Monoclinique P21/m Bi2Fe4O9

    R3c Monoclinique P21/m Bi2Fe4O9

    Cubique

    Cubique

    : Décomposition

    Différents domaines de stabilités pour les phases hautes températures de BFO (Phases β et γ)

    18

    5 - Stabilité en températureRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    Hypothèse :

    - Air : Bi s’évapore : pas de phase γ

    - Ar, N2 : Bi et O s’évaporent : Phase γ

    - Air + x % Bi : Phase γ ; le Bi évaporé remplacé par l’excès

  • 6 - PerspectivesRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

    19

    - Etude du magnétisme des systèmes lacunaires (calculs et expérimental)

    - Calcul des énergies de formations des systèmes lacunaires

    - Etat de valence du fer (Mössbauer)

    - Dopage plus fort de bismuth (étude en température)

    - Technique de synthèse fortement réductrice (Ti0)

    - Etude de la conductivité à des températures plus fortes (Validation du modèle de semi-conducteur intrinsèque)

  • Merci de votre attention

  • Diagramme à 840°C ; calcul selon la phase P21/m, paramètres de maille obtenus: a = 5,63 Å b = 7,99 Å c = 5,66 Åα = 90° β = 90° γ = 90,02°

    GoF = 1,25 Problème d’intensité sur la raie

    (020) (101)

    (121) (002)

    (111)

    (200)(012)

    (022)

    (220)

    (040) (202)

    (141) (222)

    (123) (042)

    (301)

    (321)(240)

    19

  • 19

    La phase P21/m est vérifiée par le fait que nous retrouvons sur le Rietveld les pics de sur-structure

  • 20

    5a - Stabilité en températureRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • 20

    Les paramètres de mailles pseudo-cubique convergent vers une valeur particulière→ Existence d’une phase cubique stable ???

    5a - Stabilité en températureRomain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • Les déplacements atomiques au sein de chacun des calculs possèdent une symétrie de type C3 pour la plupart des atomes, si nous observons la maille le long de l’axe (x,y,z).

    Une différence de taille réside sur les systèmes lacunaires en oxygène : 4 atomes d’oxygènes sortent de la maille

    15

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/20094b - Déplacements atomiques

  • 16

    Cas de la lacune d’oxygène chargée 0 (idem pour le cas de la charge +2)Déplacements atomiques multipliés par 10 pour observé les évolutions

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • Magnétisme

    9

    Les spins des atomes de fers ne varient quasiment pas, exceptés pour les lacunes de bismuth

    Cet atome de fer a une perte de 1,779 µB. Coordonnées : x ≈ y ≈ z ≈ 0,63Distance à la lacune : dVBi-Fe ≈ 6,53 Å

    Cette évolution apparaît dans les deux calculs mettant en place une lacune de bismuth (charges 0 et -1)

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • Magnétisme

    9

    Les spins des atomes de fers ne varient quasiment pas, exceptés pour les lacunes de bismuth

    Cet atome de fer a une perte de 0,842 µB. Coordonnées : x ≈ 0,89 y ≈ 0,38 z ≈ 0,89Distance à la lacune : dVBi-Fe ≈ 3,26 Å

    Cette évolution n’apparaît que dans le calcul de la lacune de bismuth chargé 0

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • Magnétisme

    10

    Calculs sur les systèmes lacunaires en oxygène : faible modification du spin des atomes de fer. Seule une légère diminution des 2 atomes de fer entourant la lacune :

    Cas de la lacune d’oxygène chargé 0

    x y z dV-Fe (Å) Evolution Spin (µB)

    0,13222 0,13958 0,14521 ~2,29 -0,145

    0,39009 0,88379 0,88546 ~1,91 0,189

    Valeurs ~10 fois moindre que le cas de la lacune de bismuth

    Cas de la lacune d’oxygène chargé +2 : Aucun changement des spins : Evolution maximum ≈ 0,039 µB

    Evolution minimum ≈ -0,029 µB

    Romain JarrierUniv. Paris XI

    GDR MICOAspect 12-15/10/2009

  • Déplacements atomiques multipliés par 10 pour observé les évolutions

    Figure ne représentant que les atomes d’oxygène

    Lacune Bismuth chargée 0

    12

  • 12

  • 12

  • 12

  • Déplacements atomiques multipliés par 10 pour observé les évolutions

    Figure ne représentant que les atomes de fer

    Lacune Bismuth chargée 0

    13

  • Déplacements atomiques multipliés par 10 pour observé les évolutions

    Figure ne représentant que les atomes de bismuth

    Lacune Bismuth chargée 0

    14