SOMMAIRE

congrès EuroPiano FranceStagessite internetPianographie (Partie 1)La lettre du muséeAnnoncesCamille Pleyel - Frédéric Chopin

LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

Pianistik,Bulletin de l'association française des techniciens pianos EuroPiano FranceISSN : 2101 - 8871

Directeur de la publication : Luc GuiotRédacteur : Jean Morfin

Réalisation : Marie Arman

Siège Social :71 avenue Olivier Messiaen

72000 LE MANS02 43 43 03 81

pianoafarp@yahoo.frHoraires :Lundi et mardi : 8h-12h30 / 13h30-16h30Jeudi et vendredi : 8h-12h30

SOMMAIRE

Editorial - Luc Guiot 3Rencontres techniques du piano à Annecy 4Stages EuroPiano France – Marie Arman 5Site Internet – Eric Enjalbert 6Pianographie ½ -Paul Corbin 7La lettre du musée- Jean J.Trinques 25Annonces 26Livre Camille Pleyel - Fréric Pleyel - Jean Jude 29

EDITORIAL

S'il fallait qualifier le monde des accordeurs et partir d’un constat simple de la profession, on pourraitétablir que chacun travaille et vit de son métier, en solo le plus souvent, avec son atelier, ses outils, seshabitudes. Depuis des dizaines d’années, le métier n’a pas vraiment changé : il faut toujours accorder lespianos, les entretenir, les régler. Certains outils sont venus apporter de la précision (accordeursélectronique, informatique) et des machines permettent aussi de transporter plus facilement, mais sur lefond, l’accordeur est toujours face à ses 230 cordes, 3 ou 4 fois par jour dans le meilleur des cas.

Ce qui a changé, autour de nous, c’est le rythme de travail, la rapidité, l’efficacité, la communication, d'où lebesoin de rationaliser ses journées, d’exister auprès des médias : Pages Jaunes, internet, publicité, siteinternet. Ce qui a changé aussi c’est la lourdeur administrative sociale, qui nous oblige à la vigilance, de lamême façon que les obligations pour les véhicules, le stationnement, les limitations de vitesse.Ainsi, nous avons la chance de pratiquer un beau métier, en solo, presque anachronique, et en même temps(comme dirait notre Président) vivre dans un environnement sociétal bousculé, en plein mouvement, sansrésultats tangibles ou positifs pour notre métier.

Notre profession est si petite par le nombre de techniciens dans notre pays, que nous aurons du mal àexister auprès des instances du pays : syndicats, branches professionnelles, ministères. Il en va de notrereconnaissance, de notre légitimité. Une approche est en cours si nous parvenons à nous associer avec lesmétiers des arts, du luxe : cela est en train de se jouer depuis le début de l’année et de cela dépendra l’avenirde la formation et du métierNous sommes quelques uns pour animer l’association, participer à la vie de l’ITEMM au MANS, prendredes décisions de gestion, de trésorerie, ou d’actions. Nos moyens sont très limités, notre nombre très faible,et nous avons le sentiment d’une grande frustration car l’envie nous tient de faire plus, pour tous lesadhérents.

Malgré cela, nous sommes contraints de réduire le nombre de membres du CA pour tenir compte desabsences fréquentes et répétées depuis quelques années et nous espérons avoir la chance de voir les bonnesvolontés s’exprimer lors de nos prochaines rencontres à Annecy.Il y a trente ou quarante ans, le public était avide de liberté, de culture et de valeurs dont la musique faisaitpartie. N’importe qui ou presque pouvait développer une activité de commerce sans une grandecompétence car le marché était demandeur : Remettre en service des pianos oubliés le temps d’une ou deuxguerres, extirper des pianos anglais de leur retraite sans trop de scrupules ...Aujourd’hui tout cela est caduc.

La possibilité de vivre du piano repose sur une technicité éprouvée. Haut niveau de restauration pour fairerevivre les fleurons de la facture européenne face à un marché de pianos sans âme. Les marges bénéficiairesont fondu et par la même, les capacités des magasins concurrencés directement par les enseignes internet.Pas de marge équivaut à une absence de services et tôt ou tard, une désillusion de la part d’un vrai publicqui existe toujours, qui recherche une qualité et qui veut revenir à des valeurs en rapport avec la créativité etl’essence même de la musique.

Le transfert de connaissance nécessite bon vouloir et envie ! Le but de notre association est de proposer àtous les moyens d’y arriver. A nous d’amener passion, courage, questions, et opiniâtreté combative. Letravail n’est pas un ennemi mais une possibilité de se nourrir concrètement et intellectuellement enremplissant sa vie. Chaque piano est une histoire, une aventure enrichissante.

14h - 14h15 Luc Guiot : ouverture des rencontres techniques du piano

14h15 - 16h15 Pierre Fuhrer : l’imprégnation des têtes de marteaux d’un piano à queue

16h15 - 17h00 Frédy Gaudin : les touches qui font tiroir : réparation du trou de balancier

17h45 Départ en car de l'hôtel Novel pour la Tufts University European center à Talloires

18h45 - 19h45 Jean Jude : Présentation du livre Pleyel et Chopin

20h00- 21h00 Guillaume Vincent : carte blanche musicale

21h30- 23h00 Dîner

23h00 Retour en car à l' hotel Nove

9h00- 10h00 Alain Moysan : les précautions à prendre avant d’intervenir sur un piano ancien ;l’établissement d'un dossier de restauration

10h00 - 11h30 Benoit Quévy et Angélina Jouan : Apprendre à fidéliser sa clientèle

11h30 - 12h00 Patrick Annett : présentation des stages

12h00 - 13h30 Déjeuner au restaurant de l’Hotelnovel « La Mama »

13h30 - 14h30 Klavier Roller : équipement pour transporter les pianos

14h30 - 17h30 Assemblées Générales AGE et AGE

17h30- 18h30 Moment libre

18h30- 20h00 Visite de la vielle ville en se rendant au restaurant(30 mn à pied de l'hôtel au restaurant)

20h00 Dîner

9h00 - 09h30 Paul-Etienne Berlioz : Site Internet de l’association9h30 - 10h30 Simon Paupier : la gestion d’un parc instrumental

10h30 - 11h30 Olivier Astier : Avancées sur le musée et/ou présentation d’un instrumentinnovant piano/clavecin

11h30 - 12h00 Trucs d'atelier

STAGES EUROPIANO FRANCE

Le réglage du piano droit - Itemm – le Mans – F. Guiocheau

Initiation à l’accord - Itemm - Le Mans – F. Pouchet

Optimisation et techniques de nettoyage d'un piano ancien – Périgueux-L Guiot

Gestion d’un parc instrumental– piano, guitare, vents–Itemm- J. Dubois

Accordeur électronique et optimisation des fausses cordes –M. Lapointe

Savoir communiquer le savoir-faire d’un technicien piano- Itemm– LeMans – JF Astoury

Réglage et harmonisation d'un piano forte (XVIIIe - début XIXe) –Limoux – C. Clarke

Réglage, accord et harmonisation d'un piano à queue - Itemm –(Amenervotre piano ou votre mécanique) -Le Mans – D Zimmermann

Savoir se positionner sur le marché et les réseaux de distribution pourmieux vendre - Itemm – le Mans – JF Astoury

L9,M10, M11 avril

L23,M24, M25 avril

D6, L7 mai

L14 mai

D10,L11,M12 juin

L18, M19 juin

D24 au M 27 juin

L2, M3, M4 juillet

L24 et M25 sept

Savoir répondre aux appels d’offre J. DuboisGestion d'un parc instrumental S.Paupier, J.MorfinEquilibrage mécanique clavier- P.AnnettHarmonisation et accord Steinway S.BlanchardTablage sur Steinway S.BrunelloTechnique de fraisage de marteaux, et perçage L.CochenilleStage réglage &Harmonisation H. LiégeoisRéglage et harmonisation Méthode Feurich S. Boussuge

Stages confirmés - dates à définir

Depuis déjà un bon moment, le site de l’association ne répondait plus à nos attentes. Site statique,pages vides, difficultés d’intervention, une navigation plus que difficile. Le visiteur Lambda avait toutes lespeines du monde à trouver les informations utiles. De plus, impossible d’intervenir en direct sur le site. Ilfallait faire quelque chose.La décision de se lancer dans un nouveau projet revient à notre président, Luc Guiot. Fin 2016, le coupd’envoi est donné. Le désir était de créer un espace qui soit à la fois la vitrine de notre association et unoutil vivant en même temps qu’un lien entre les adhérents d’Euro Piano.

Un site unique ou plusieurs sites ?L’association est impliquée dans plusieurs domaines qui ont chacun ses fonctionnements et sesinformations. Vue la complexité de l’association, il était envisageable de créer plusieurs sites sous labannière d’EuroPiano France. On a fait le choix d’un site unique avec des espaces distincts avec un nom dedomaine en .org pour organisation, plutôt que .com ou.fr. Tout le contenu du site précédent a été maintenuet actualisé mais réparti selon une organisation plus ratinnelle. La page d’accueil est dédiée à la vie del’association et donne l’accès aux espaces formations, Pianistik et musée du piano.

Un site dynamiqueIl paraissait essentiel d’avoir un site vivant, donc de mettre en place un blog.En fait, trois blogs ont été créés : la vie de l’association en page d’accueil, sur la page Pianistik, les infos surle fonctionnement du magazine, extraits d’articles, projet d’enquêtes ou de reportages, et sur la page muséedu piano, les informations sur l’évolution de la collection ainsi que des articles sur la saison musicale del’auditorium. De plus sur la page formation, vous trouverez un calendrier des stages de l’année avec lapossibilité de vous y inscrire.Version dynamique également pour l’annuaire de la profession où l’utilisateur entre sa position, ville oucode postal pour trouver un technicien proche de chez lui. À ce propos les professionnels inscritsvérifieront la validité de leurs coordonnées.Autre nouveauté, une boutique où se procurer tous les documents édités ou distribués par EuroPianoFrance. Les "produits", selon la terminologie informatique, sont répartis dans quatre catégories : lemagazine Pianistik (vous pourrez compléter votre collection), les livres, les documents de communicationet produits dérivés ainsi qu’une catégorie documents techniques. Certains produits sont accessibles à tous àdes prix publics, d’autres sont réservés aux adhérents, à des prix adhérents, qui auront besoin de s’identifierpour y avoir accès.Autre outil mis en place : une newsletter pour vous tenir informés des actualités importantes.

Un appel à contributionC’est un bel outil qui est mis en place, pas complètement achevé mais déjà utilisable. Il sera vivant tant qu’ilsera nourri par les actualités de l’association, les nouvelles professionnelles et les rencontres musicales desadhérents. Chacun s’il le désire peut contribuer à la vie du site. Quelques photos, l’envie d’écrire, contactezMarie Arman (marie@europianofrance.org) qui vous attribuera un rôle d’auteur avec mot de passe. Untutoriel pour la création d’un article est à disposition sur la page documents techniques de la boutique.Lorsqu’un article est créé, un modérateur le contrôle et le publie sur le site. Les premiers articles, sur la pagedu musée ont été écrit par Jean-Jacques Trinques. En attendant vos contributions…

UN NOUVEAU SITE POUR EUROPIANO FRANCE

1ère partie ( seconde partie au prochain Numéro)

Avant-propos

"Pour prévoir l'avenir, il faut connaître le passé, car les événements de ce monde ont en tout tempsdes liens aux temps qui les ont précédés. Créés par les hommes animés des mêmes passions, cesévénements doivent nécessairement avoir les mêmes résultats."

Nicolas Machiavel

Bien souvent, je le confesse, il m'arrive de tourner la tête vers le passé. Croyez-moi, dans un métiercomme le mien, il est difficile d'y résister. Le monde du piano est un univers étonnant dont l'histoire recèlede croustillantes anecdotes. Les êtres humains qui l'ont composé (et qui le composent encore) ont parfoisfait preuve d'une créativité débordante, et aussi bien du côté des musiciens que des facteurs d'instruments.On ressasse et on ressassera continuellement les différentes prouesses musicales dont les compositeurs detout temps ont su faire preuve. La littérature abonde - leurs lecteurs aussi. À juste titre d'ailleurs ; car si l'onprend l'exemple de Bach et son Art de la Fugue, sa modernité n'a de cesse de susciter l'intérêt de tous lesmusiciens, aujourd'hui encore, et où qu'ils se trouvent sur le globe. C'est sans altération aucune que cettematière précieuse, inépuisable et inaltérable, a su traverser les 270 années corrosives qui nous ont précédées.Mais sans retomber une énième fois dans l'éternel débat de l'œuf et de la poule, il me semble que lesmusiciens ne sont rien sans leurs instruments et que la réciproque est elle aussi vérifiable. En revanche, ceserait mentir que de prétendre y voir un équilibre. Les fabricants d'instruments pèsent peu dans la balance,trop peu. J'aime m'intéresser à ce qui trouve dans l'ombre. Les personnes mises en lumière ne sont pasforcément celles qui brillent le plus.

La littérature technique nous apprend certes beaucoup de choses, notamment sur l'histoire desdifférents fabricants, mais à ma connaissance, il n'existe rien, ou presque, sur l'historique d'un piano.J'entends par là un piano seul, un instrument isolé, un exemplaire bien précis.

L'intérêt que l'on porte à un objet, quel qu'il soit, varie selon tout un chacun. De l'indifférence aufétichisme, la fourchette est vaste. Certains n'ont de valeur que pécuniaire, d'autres en revanche ont unevaleur sentimentale liée à un souvenir, un moment de la vie, une odeur, ou une personne qui nous est chère.Aussi désuet que cela puisse paraître, nombreuses sont les personnes qui conservent soigneusement unobjet quelconque dans un recoin de tiroir. En musique, dans la plupart des cas, il s'agit de l'harmonica dugrand-oncle, ou bien du clairon du père Fernand, ou même du vieux cadre bois de l'arrière-grand-mère. Làoù le passé rend les choses excitantes, c'est quand il s'agit soit d'un instrument unique, soit d'une pièceayant appartenu à un propriétaire passionnant. Mais le mieux du mieux, c'est quand tous ces éléments sontréunis. Ce sont précisément ces instruments qui m'intéressent car en fouinant un peu, on se surprendquelquefois à se perdre parmi les forêts d'arbres généalogiques, à rêvasser devant une photo de mariage de1900, à voguer vers des continents plus lointains, et parfois même, à s'immiscer subtilement dans le boudoird'une marquise..

Le double-Pleyel pneumatique de Gustave Lyon1913

Par Paul Corbin

L'environnement des instruments, les compositeurs, les fabricants, les acquéreurs, les différents lieux et lecontexte historique sont bien souvent indissociables. L'instrument dont il est question ici me faitrégulièrement penser à une planète autour de laquelle gravitent plusieurs satellites et dont l'ensemble ne faitqu'un. Je m'interroge sur ce qui peut pousser une personne, quelle qu'elle soit, à concevoir des instrumentscomme celui-ci, et mieux encore, ce qui se passe dans la caboche de celui qui en fait l'acquisition. Quels ontété leurs parcours, par quelles philosophies sont-ils animés, dans quels contextes créatifs et politiquesévoluent ils ? Une création extraordinaire, dans le sens littéral du terme, prend forcément ses racines dansles méandres d'un cerveau qui l'est tout autant.

Si en 1912, par une lueur de lucidité extraordinaire, Gustave Lyon, directeur de la manufacture despianos Pleyel, n'avait pas eu l'incroyable idée d'ajouter un "système d'accouplement par transmissionélectropneumatique à synchronisme réglable et flûte de Pan unique" sur un double-piano, on peut aisémentpenser que le monde ne s'en serait pas porté plus mal pour autant ; voire qu'il s'agirait d'une idéecomplètement farfelue, ridicule, d'un détail, d'une pacotille sans intérêt, de toute façon incompréhensiblepar le plus large public et que ce Gustave, ce "Gugusse", aurait très certainement fait un tabac lors d'undîner de cons.

Si par miracle un lecteur un peu plus curieux que les autres découvre ce sujet et parvient à le lirejusqu'ici, il rira peut-être, s'indifférera sûrement.En revanche, si à la fin de la lecture, cette histoire parvient au résultat contraire, alors elle aura atteint sonprincipal objectif.

Oui mesdames, oui messieurs, Gustave Lyon avait des idées, et pas des moindres.

Car qui, je le demande, serait capable aujourd'hui d'avoir ce genre de trouvaille ? Vous êtes-vousdéjà réveillé un matin en vous disant: Mais oui ! Ça y'est, je sais ! Pourquoi ne pas ajouter un "systèmed'accouplement par transmission électropneumatique à synchronisme réglable et flûte de Pan unique" surun double-piano ? Oui mesdames, oui messieurs, Gustave Lyon avait ce genre d'idées au réveil, et en cela, jesalue cet homme, avec qui je sais pertinemment que nous nous serions entendus à merveille.

Gustave Lyon (1857-1936), né à Paris de parents artistes, est un musicien, acousticien, etpolytechnicien français. Diplômé de l'école des Mines, dépositaire de plusieurs brevets et infatigablechercheur, il prend la direction de l'usine Pleyel à Saint-Denis en 1887. Dès son arrivée, il se passionne pourla facture instrumentale et décide notamment de moderniser les pianos. On lui doit plusieurs inventions surl'acoustique des salles, sur certains instruments de musique, mais aussi la construction de la salle Pleyel en1927, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Gustave Lyon était aussi doué sur le plan manuelqu'intellectuel. Il était adoré de son personnel, excellent confident, bon patriote, bienfaiteur généreux enversde nombreux artistes, et doté d'une bonne humeur communicative.

Tout d'abord, les pianos-doubles. En octobre 1896, notre Gustave Lyon bien inspiré dépose unbrevet. Il s'agit d'un piano-double, c'est-à-dire deux pianos réunis en un seul, avec deux claviers face à face.Voilà déjà une idée assez originale (dans le sens mélioratif du terme bien entendu), mais qui vous paraîtrabien banale à côté de ce que vous verrez dans les pages suivantes.

Ironie du sort, le premier exemplaire de piano-double Pleyel verra le jour neuf mois après le brevet,le temps d'une gestation, en juin 1897. Ces pianos connaîtront un succès relatif puisque seuls 74 exemplairesseront fabriqués en tout et pour tout de 1897 jusqu'à la fin de l'histoire de la marque. Aujourd'hui, bienévidemment, on ne trouve pas ces instruments à chaque coin de rue. Selon mes recherches, il en resteraitactuellement une petite quarantaine sur les 74, éparpillés aux quatre coins du globe, dont celui qui fait l'objetde ce récit.

Parmi les heureux propriétaires de l'époque, certains étaient pianistes, compositeurs, ou toutsimplement esthètes. Aucun d'entre eux n'aura eu la même notoriété posthume que bien des musiciens, maisvous pourrez toutefois vous renseigner par exemple sur le compositeur Gustave Samazeuilh, la pianisteMadeleine Malraux (l'épouse d'André), le duo comique Wiener et Doucet, le pédagogue Alfred Cortot, lepianiste allemand Kurt Bauer, la mécène parisienne Marguerite de Saint-Marceaux ou encore le pianistepolonais Stanislas Horszowski.

Sur la liste des acquéreurs, on compte aussi diverses institutions comme le Théâtre du Châtelet, lecabaret du Lido à Paris, l'Orchestre de la cour impériale de Saint-Pétersbourg ou encore le grand cinémaAstoria de Londres. Enfin, le gratin social était particulièrement friand de cet instrument puisque parmi euxfigurent le prince de Broglie, la comtesse d'Argenson, le marquis de Gonet, la comtesse de Béarn Martine-Marie-Pol de Béhague, ou encore le Sultan de Constantinople Abdülhamid Khan II.

Quelle étrange clientèle, n'est-il pas ? La plupart de ces personnalités ont déjà leur nom dans leRobert, et/ou plusieurs biographies les concernant. Mais ce n'est pas tout. Les instruments ont eux aussileur mot à dire.

Certains exemplaires de doubles-pianos Pleyel mériteraient également leur biographie. Ils ont parfoisdes historiques hauts en couleur, de par leurs propriétaires, ou leurs rôles musicaux, leur emplacementinsolite, quelquefois leur prix exorbitant, leur meuble luxueux, leur histoire en général. Parmi les survivants,certains peuvent encore témoigner de leur passé riche en péripéties. Il ne leur manque que la parole. Il fautdire que tout cela est bien normal. Imaginez les changements que la société a pu subir de 1897 à nos jours.Imaginez ce qu'il peut se produire durant la vie d'un double-piano plus que centenaire. Combien de guerres,de crises économiques, de présidents, de frontières, de propriétaires, de déménagements, de divorces, dedépôts de bilans, de réparations, de chefs-d'œuvre musicaux, de gammes, de doigts différents cesinstruments ont-ils pu connaître ? Et de surcroît, les doubles-pianos n'avaient visiblement pas leur placedans le salon de Monsieur Tout-le-monde. Oh non... et ce n'est pas ce qui suit qui nous persuadera ducontraire.

Comme énoncé précédemment, Gustave Lyon avait des idées. Pourquoi pas ? C'est le genre dechose qui arrive à bon nombre d'entre nous. Mais alors, des comme celle-là... Je jure n'en avoir jamaisrencontré auparavant. Et s'il y a un instrument de musique qui mérite quelques lignes, c'est bien l'uniquedouble-Pleyel pneumatique. Voici le commencement d'une histoire vraie, d'une histoire sans prétentionaucune, mais qui vous plaira, je l'espère, au moins autant qu'elle m'a plu.

Tout commence en 1912. Nous sommes dans une période où les pianos pneumatiques[1] se vendentcomme des petits pains. Le monde du piano, d'une règle générale, se porte à merveille. Les ventes sontflorissantes et les compositeurs sont productifs. Pendant que Rachmaninov, Ravel, Debussy, ou encoreStravinsky enregistrent leur musique sur papier perforé, notre cher Gustave, en recherche perpétuelle,dépose quelques brevets sur ces instruments, conscient du marché porteur que cela représente. Tandis que laplupart des concurrents se cantonnent à adapter des systèmes existants dans leurs pianos, Pleyel proposeson propre système breveté, sa propre bibliothèque de rouleaux perforés et sa propre marque : Pleyela.

C'est cette même année que Gustave Lyon eut cettefabuleuse idée de réunir pour la première fois le double-piano d'une part (déjà existant depuis une quinzained'années), et le système pneumatique d'autre part, donnantainsi naissance à un brevet, mais surtout au seul et uniqueprototype de double-piano Pleyela.Gustave Lyon fait sa demande le 29 novembre 1912, et lebrevet est délivré le 7 février 1913. Il s'intitule"Perfectionnement aux pianos mécaniques".

Loin de moi toute pensée pessimiste, mais les chances pour qu'un autre écrit soit publié à l'avenir surcet instrument avoisinent le zéro. Même si cela peut sembler rébarbatif, il me semble indispensable deprocéder à une brève description technique de l'instrument.

La copie du brevet nous apporte plusieurs informations intéressantes :

- Premièrement, il n'y a qu'une seule flûte de Pan[2]. Elle est située sur l'un des deux côtés del'instrument et elle fait le double de largeur des flûtes de Pan traditionnelles.

- Deuxièmement, les rouleaux de papier perforé sont également de largeur double. Il est assezincroyable d'imaginer que les rouleaux furent spécialement conçus pour cette invention.Le prix d'un perforateur était considérable pour l'époque et la clientèle des doubles-rouleaux somme touteassez réduit...

- Troisièmement, ce système s'adapte aussi sur deux pianos séparés. Il suffit de relier le premierpiano à l'aide de la fiche d'embouchures sur un deuxième piano, et le tour est joué.

- Quatrièmement, on peut supposer que les deux claviers peuvent être accouplés si le musicien ledésire. Quand on appuie sur une touche, le second piano joue la note identique.

- Cinquièmement, il est apparemment possible de synchroniser parfaitement les deux côtés enréglant le léger décalage causé par la différence de longueur entre les tuyaux du premier et du second piano.

- Enfin, le but principal de cette invention était de pouvoir écouter dans son salon un concerto pourpiano dans son intégralité (le piano n°1 joue la partie soliste, le piano n°2 joue la réduction d'orchestre), letout avec un synchronisme parfait. De quoi épater les invités lors d'une soirée cocktail...

Par chance, il subsiste deux clichés de l'instrument. C'est l'une des preuves qui corroborentl'existence de ce piano. Ils sont parus dans le magazine "Je sais tout", de mars 1914, dans un article sur lavogue des pianos automatiques. Bien évidemment, l'instrument n'a pas laissé les journalistes indifférents et ledouble-Pleyel pneumatique a donc pris la pose pour l'occasion. Voici les deux seules photos d'époqueexistantes à ma connaissance de l'instrument fini, en neuf, vu de dessus et de dessous.

Les pianos-doubles de Pleyel étaient disponibles en deux tailles : 2,46m ou 2,86m. D'après la photovue de dessus, il s'agit vraisemblablement d'un petit modèle, dans la caisse d'un grand. La plupart des pianospneumatiques nécessitent une vingtaine de centimètres supplémentaires pour laisser la place au systèmereproducteur. Avec vingt centimètres supplémentaires de chaque côté, on peut aisément penser que la tailletotale du piano fait 2,86m avec une structure harmonique de 2,46m. Une nappe de tubes relie les deuxpianos entre eux. Les deux claviers comportent 88 touches. Un rouleau de papier semble être disposé surl'instrument, ce qui prouve qu'il en a existé au moins un.

D'après la photo vue de dessous, on constate que l'instrument comporte deux moteurs électriques,quatre pieds ronds, une série de commandes/tirettes côté flûte de Pan uniquement, ainsi qu'un capharnaümde soufflets, courroies, tuyaux, fils électriques...

Une vraie machine de guerre ! Le poids de cette curiosité devait être assez considérable, peut-êtremême suffisamment pour effaroucher les potentiels acheteurs, et clore la production à un exemplaireunique. Il eût été fâcheux qu'un instrument pareil chute dans la baignoire de la voisine du dessous à cause deson poids (du piano, pas de la voisine bien entendu...).

Étant donné qu'un piano-double déclenche déjà l'étonnement, y compris chez le pianiste averti,alors qu'en est-il de cette machine ? Il s'agit là d'une véritable prouesse technique pour l'époque. Cetteinvention a dû nécessiter de longues heures de tâtonnements avant d'être à peu près au point. Il est doncintéressant de constater les énormes différences entre les priorités industrielles des années 1910 et cellesd'aujourd'hui. Monsieur Lyon a déposé un brevet pour un prototype unique. Un seul exemplaire, sanssuite... Voilà une chose qui ne serait absolument plus possible de nos jours. Aujourd'hui, un brevet coûteénormément et se doit d'être rentabilisé au plus vite. Il fallait, je pense, un brin d'utopie pour oser penserqu'une invention comme celle-ci aurait un succès commercial retentissant.

Toutefois, il est probable que cet instrument fut fabriqué pour le pouvoir d'admiration qu'il auraitsuscité lors d'une quelconque exposition. Pleyel avait pour habitude de présenter les pianos-doubles lors desexpositions nationales ou universelles. C'est le cas par exemple en 1900 à Paris ou encore en 1904 à Liège.Lors de ces deux expositions, Pleyel a présenté entre autres deux pianos-doubles absolument incroyables. Lepremier est orné de plusieurs chiffres en or, de cariatides et de diverses sculptures. Le deuxième est quant àlui un grand modèle, orné de peintures sur fond blanc, avec des bronzes dorés à l'or fin, et toujours unmeuble sculpté. Ces deux exemplaires feront certainement l'objet d'un prochain article. Mais pour en revenirau modèle pneumatique, il n'existe à ma connaissance aucune trace de rapport de jury, ni d'aucun autre écritfaisant l'éloge de cet instrument. Les expositions majeures qui suivent la fabrication de l'instrument sont lesexpositions internationales de Gand (Belgique) en 1913, celle de Lyon (France) en 1914, et celle de SanFrancisco (États-Unis) en 1915.

Peut-être qu'il y fut présenté ? Auquel cas, c'eût été un sacré coup de projecteur pour Pleyel.

Les recherches historiques ne peuvent malheureusement pas toujours combler les éventuelleslacunes des archives. Il est bien rare de pouvoir retracer une chronologie complète sans aucun trou, sansaucune faille. Cet instrument n'échappe pas à la règle car étonnamment ce n'est qu'en 1921, soit huit ansaprès sa fabrication, que ce double-piano trouvera son premier client. Que s'est-il passé durant ces huitannées ? Je n'en ai pas la moindre idée. La Grande Guerre n'a peut-être pas facilité les choses. Laproduction annuelle chez Pleyel passe de 3630 pianos en 1913, à 369 en 1918... Autre détail important,c'est précisément en 1913 que l'entreprise Pleyel atteindra son apogée. Jusqu'alors, elle n'avait jamaisproduit autant, et ne le fera d'ailleurs jamais plus[3]. Outre l'essor considérable que représente le marché dupiano pneumatique à cette époque, c'est probablement la santé florissante de la firme Pleyel qui a pupermettre la concrétisation d'un instrument aussi original et ambitieux. Une aisance financière au seind'une entreprise favorise généralement l'investissement et la recherche. À quelques mois près, cetinstrument n'aurait peut-être jamais vu le jour car la Première Guerre mondiale stoppera toutes leseuphories, la crise de 1929 les enterreront un peu plus, et la Seconde Guerre mondiale écraseradéfinitivement de la pointe du talon cette marque si réputée autrefois.

(Bonnes) notes

L’auditorium a résonné cette année à 13 reprises (sans compter des productions plus locales ou privéesd’excellente facture). En point d’orgue les deux manifestations de juillet offertes par Radio FranceLanguedoc Roussillon dans le cadre de leur festival méditerranéen. S’en suivit, proposé par EuroPianoFrance, un inédit et sympathique duo piano-vibraphone : Resonantia (de Bach à Satie, Daniel Ciampoliniet Emanuelle Jaspart s’en sont donné à cœur joie, nous régalant de leurs transcriptions réglées aumillimètre et de leurs commentaires). A noter en fin de saison les excellentes prestations d’un quatuor desaxophones et l’orchestre de chambre de Toulouse, qu’on ne présente plus.

Communication

- Le quotidien l’Indépendant a consacré dans l’été une page entière au musée. Cet article bien menése voulait plus une chronique de vacances qu’un article de fond, un clin d’œil, une invite à découvrir unautre monde. Merci à Seb, talent prometteur, qui m’a croqué au milieu d’étranges pensionnaires. Lieninternet :

http://www.lindependant.fr/2017/08/06/la-chronique-de-seb-trois-raisons-de-faire-entrer-100-pianos-dans-une-chapelle,3039887.php

- Quelques jours plus tard c’est la radio RCM qui nous a ouvert ses micros(https://rcf.fr/culture/visite-guidee-du-musee-du-piano-de-limoux).Bref, comme disait ma grand-mère, tout cela ne mange pas de pain. Pensons que le lieu est encore jeune.Et bien avant qu’il ne puisse souffler ses 20 bougies, nous recevons toujours ces témoignages d’intérêtcomme une certaine reconnaissance.

Projet

A l’étude actuellement : une vidéo qui présenterait le lieu et ses pensionnaires. Prévue pour l’an prochain,elle tournerait en boucle à l’entrée de Saint-Jacques.

Visites

Nous avons reçu cet automne deux associations : Toulouse les Orgues (dans le cadre de leur festivalannuel), et également plus de 120 personnes, en fait des responsables de groupes folkloriques de toutl’hexagone (là aussi ils ont joint l’utile à l’agréable : ils ont profité de leur assemblée nationale annuelle quise tenait cette année à Montréal d’Aude).

RECHERCHE APPRENTI-E - ACCORDEUR DE PIANOS CAP / BMA

Rattaché au Chef d’atelier, l’apprenti-e- mettra en application et approfondira les techniques acquises encours.Il/elle devra progressivement gagner en autonomie sur l’ensemble des fonctions de bases, puis réaliser destaches plus complexes.Intervention sur des pianos d’occasion et neufs. Pianos droits et pianos à queue.Possibilité de réaliser un projet annexe avec restauration complète d’un piano.Rémunération selon barème. Tickets restaurant, mutuelle d'entreprise, prévoyance.

Merci d’adresser votre CV et lettre de motivation par email à : eml@pianos-lyon.comEML Pianos est une entreprise en plein développement, spécialisée dans le piano. Nous proposonségalement des services d'accords et de restauration de pianos.Notre magasin est idéalement situé au cœur de Lyon, entre la Cathédrale St-Jean et le Palais de Justicehistorique.Accès facile en transports en commun : Métro D (station Vieux-Lyon ou Bellecour), Train (gare Saint-Paul),Bus, Funiculaire (station Vieux-Lyon).

RECHERCHE DE MAITRES D’APPRENTISSAGEMonsieur,

Je m’appelle Shirel Frattini, j’ai 15 ans et je suis actuellement en seconde générale.Le métier de facteur/technicien de piano est une vocation. Amoureuse de mon instrument, il n’y a pas dejour où je ne pense au piano, à la musique, à ce métier magnifique. Je lis régulièrement des ouvrages quim’exposent les techniques et les pratiques qui peuvent s’exercer dans ce merveilleux métier qui m’intéresseplus que tout. Les raisons pour lesquelles j’apprécie beaucoup ce métier sont le contact direct avecl’instrument et l’aspect artisanal de ce métier.Le piano étant le plus bel instrument à mes yeux j’aimerais alors pouvoir lui consacrer tout mon temps.

Je suis déterminée et motivée à réussir dans ce métier en passant par tous les diplômes depuis le CAPjusqu’au DMA en passant par le BMA. Je sais que votre entreprise pourra m’aider à mener à bien ce projetprofessionnel, car vous êtes une entreprise qui a un savoir-faire reconnu par des techniciens de talent.Je suis une personne qui aime apprendre, qui s’adapte facilement à un cadre professionnel autant enentreprise qu’en apprentissage à l’ITEMM. Je suis très minutieuse ainsi que perfectionniste. Je peuxbénéficier d’aide par mon compagnon qui est lui-même apprenti accordeur et qui peut m’apporter unsoutien technique et théorique lorsque j’en ai besoin.Je me suis intéressée à un Beschtein très ancien que je restaure avec celui-ci. Nous avons déjà abordéquelques notions de réglage et débuté l’accord. La difficulté de ce travail est grande tout comme l’est mamotivation.Lors de mes nombreux stages effectués en entreprise j’ai pu abordée la plupart des réglages, l’accord et despréliminaires de l’harmonisation.Dans l’attente et l’espoir d’une réponse favorable, je vous transmets l’expression de mes meilleurssentiments.Shirel Frattinishirelfrattini@gmail.fr06.99.71.31.34

Madame, Monsieur,

Actuellement en première année CAP accordeur de piano, l’entreprise dans laquelle je faisais monapprentissage a fermé. Je suis donc à la recherche d’un maitre d’apprentissage pour effectuer ma deuxièmeannée.

Dans l’attente d’un nouveau maitre d’apprentissage, j’ai réalisé un stage de 2 mois principalement surl’accord mais aussi sur le réglage de pianos.Passionné, je suis minutieux et très exigeant envers moi-mêmeJ’espère sincèrement que mon profil suscitera votre intérêt. Je reste disponible pour un éventuel entretienafin de vous exposer de vive voix mes motivations.

Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Nicolas Guttierez

Nicolas.guttierez83@hotmail.com06 20 57 36 72

Madame, Monsieur,

Actuellement en CAP 1ère année accordeur de piano, je me vois dans l’obligation de trouver une nouvelleentreprise pour septembre 2018 ; en effet mon maitre d’apprentissage a décidé de prendre sa retraite à lafin du mois de juillet.

Passionné et très motivé pour ce beau métier, je suis disponible pour vous rencontrer afin de vousexprimer de vive voix mes motivations.Agé de 25 ans, mobile et dynamique, je suis curieux de découvrir de nouvelles régions et d’approfondirmon expérience professionnelle. Je suis mobile sur toute la France.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes plus sincères salutations.

Gauthier De La Guéronnière40250 Mugron06 21 75 96 15gauthierdlg@gmail.com

Madame, Monsieur,

Actuellement en année de terminale STMG option marketing au lycée Charles-François Lebrun situé àCoutances, en Basse-Normandie. Je suis à la recherche d’un apprentissage en tant qu’accordeur /réparateur de piano pour la rentrée prochaine en relation avec l’ITEMM du Mans.

Je suis titulaire du brevet des collèges et peux justifier de quatre années d’études du piano et du solfège.En outre, j’ai eu l’occasion d'observer mon professeur de piano pratiquer le métier de technicien sur unpiano demi-queue PLEYEL et je possède une assez bonne oreille musicale.

Cela fait plusieurs années que l’univers musical m'intéresse. Au fil du temps ce loisir s’est transformé enréelle passion pour la musique et plus précisément pour le piano.

J’attends de cette formation qu’elle m’apprenne à entretenir et réparer n’importe quel piano, suivant lesdemandes du client.

Je suis déterminé à faire tout ce qui m’est possible pour apprendre le métier de technicien piano et jemettrais tout en oeuvre pour réussir.

Je vous remercie de prendre le temps de traiter ma demande.Cordialement,

Mathieu LEVERRIER50200 SAUSSEY06 34 14 21 73leverriermathieu@gmail.com

L'ouvrage à paraître comprend 55 chapitres (et plus de 350 pages) dans lesquels sont révélées d'importantesdécouvertes. Parmi celles-ci :

-le second concert public de Chopin à Paris, jusqu'alors inconnu-l'identité du premier secrétaire de Chopin qui, par sa position sociale et politique lui ouvrit les portes desplus grands salons parisiens- les débuts de Chopin dans la société parisienne-concert privé de Chopin en Touraine-Chopin et Lina FreppaChopin et la mystérieuse "tante Potocka"-une élève inconnue de Chopin-la dernière élève de Chopin-Madame "Gangler"-la famille de Camille Pleyel et la Touraine-les concerts de Camille Pleyel-les compositions de Camille Pleyel-histoire du pianino Pleyel-le logement de Chopin au square d'Orléans ...

Parmi les documents présentés pour la première fois :

-daguerréotype de Emma Osborn, compagne de Camille Pleyel et celui de Edouard Herbault dont Chopinrévéla qu'il fut la" première connaissance" qu'il fit à son arrivée à Paris.-courriers inédits adressés à Camille Pleyel.

LIVRE Camille Pleyel- Frédéric Chopinparution prévue courant 2018

Pleyel 1855, construit pour la 1ère Exposition Universelle au Palais de l’Industrie

-le piano frère jumeau (même modèle et à un numéro d'écart) de celui qui fut livré chez Chopin en mai 1845au square d'Orléans-le piano à queue Pleyel de l'Exposition Universelle de 1855Le début de l'ouvrage reprend des informations contenues dans la précédente édition et apporte descompléments sur divers sujets tels que les compositions d'Ignace Pleyel, Pape et Pleyel, Kalkbrenner...Le livre se termine par un chapitre consacré au choix des pianos Pleyel par Chopin.

Bulletin de souscription d’un livre avant parutionCamille Pleyel- Frédéric Chopin

Parution prévue courant 2018Après avoir publié avec succès " Pleyel " Jean Jude achève son nouvel ouvrage sur Camille Pleyel et FrédéricChopinDepuis 40 ans, Jean Jude récupère et restaure des pianos anciens. Cet infatigable collectionneur en a recueilliainsi 150 dont 5 d’entre eux ont été classés monuments historiques.Ce second titre s'inscrit dans la droite lignée du premier et développe les relations de Chopin avec CamillePleyel et sa production instrumentale. Les pianos Pleyel de Chopin, de George Sand sont recensés ainsi queceux de leur entourage. Dans ce domaine, des découvertes récentes sont révélées. Une nouvelle analysehistorique du premier concert de Chopin dans les salons Pleyel, rue Cadet, en février 1832, est proposée...Un chapitre est consacré à Madame Obreskoff, un autre aux pianos faussement attribués à Chopin...

La souscription est valable jusqu’au fin mai 2018.Après cette date, vous pourrez, cependant, toujours commander votre livre auprès de l’association oul’acheter dans les librairies qui le proposent à la vente.

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Bulletin de souscription à retourner accompagné d’un chèque de 35 € par exemplaire à :Jean Jude138 rue Marcel Cachin37700 ST PIERRE DES CORPS

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