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7/23/2019 Statistique_ Micro_ CEMAC_ 2008 - Enquete Sur l'Evolution de l'Activite de La Microfinance Dans La CEMAC
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ENQUETE SUR LEVOLUTION DE LACTIVITE DE LAMICROFINANCE DANS LA CEMAC
Statistiques arrtes au 31 dcembre 2008
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SOMMAIRE
VUE DENSEMBLE...p.5
ZONE CEMAC : SYNTHESE DE LACTIVITE DE MICROFINANCE...p.8
I. Diagnostic de lactivit de microfinance dans la CEMAC p.8
A. La configuration du secteur p.8
B. Les capitaux propres des EMF p.8
II. Intermdiation financire, services financiers et taux dintrts pratiqus p.9
A. Intermdiation financire p.9
B. Les services financiers p.10
C. Rseau et portefeuille clientle p.10
D. Les taux dintrts pratiqus dans la CEMAC p.10
III. Rentabilit et respect de la rglementation p.11
A. La rentabilit du secteur p.11
B. Le respect de la rglementation P.11
IV. Part des EMF dans le systme financier de la CEMAC P.11
EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE PAR PAYS.p.13
I. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE AU CAMEROUN p.13
I/A Prsentation de lactivit de microfinance p.13
I/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance p.13
I/A-1-a La configuration du secteur p.13
I/A-1-b La couverture gographique et la clientle des EMF p.13
I/A-1-c Les capitaux propres p.14
I/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire p.14
I/A-2 -a Intermdiation financire p.14
I/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdit p.15
I/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation p.15
I/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la Microfinance p.16
II. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE EN CENTRAFRIQUEp.17
II/A Prsentation de lactivit de microfinance p.17
II/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance p.17
II/A-1-a La configuration du secteur p.17
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II/A-1-b La couverture gographique et clientle des EMF p.17
II/A-1-c Les capitaux propres p.17
II/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire p.18
II/A-2-a Intermdiation financire p.18
II/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdits p.18
II/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation p.18
II/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la microfinance p.19
II/B-1 Les axes prioritaires p.19
II/B-2 Les moyens daction et les perspectives p.19
III. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE AU CONGO p.21
III/A Prsentation de lactivit de microfinance p.21III/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance p.21
III/A-1-a La configuration du secteur p.21
III/A-1-b La couverture gographique et la clientle des EMF p.21
III/A-1-c Les capitaux propres p.21
III/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire p.22
III/A-2-a Intermdiation financire p.22
III/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdits p.22
III/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation p.23
III/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la microfinance p.23
III/B-1 Les axes prioritaires p.23
III/B-2 Les moyens daction et les perspectives p.24
IV. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE AU GABON p.25
IV/A Prsentation de lactivit de microfinance au GABON p.25
IV/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance p.25
IV/A-1-a La configuration du secteur p.25
IV/A-1-b La couverture gographique et la clientle des EMF p.25
IV/A-1-c Les capitaux propres p.25
IV/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire p.26
IV/A-2-a Intermdiation financire p.26
IV/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdits p.26
IV/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation p.26
IV/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la microfinance p.27
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V. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE AU TCHAD p.28
V/A Prsentation de lactivit de microfinance p.28
V/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance p.28
V/A-1-a La configuration du secteur p.28
V/A-1-b La couverture gographique et la clientle des EMF p.28
V/A-1-c Les capitaux propres p.28
V/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire p.29
V/A-2-a Intermdiation financire p.29
V/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdits p.29
V/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation p.29
V/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la microfinance p.30
V/B-1 Les axes prioritaires p.30V/B-2 Les moyens daction et les perspectives p.30
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VUE DENSEMBLE
La surveillance permanente du secteur de la microfinance impose au superviseur
ltablissement rgulier dinformations fiables et compltes sur les tablissements de
microfinance (EMF) aux fins de supervision et de rgulation.
La prsente enqute a t ralise auprs de 591 EMF sur 699 EMF, soit un taux derponses de 85%. Les donnes fournies par les EMF sont arrtes au 31 dcembre 2008.
Lenqute permet une gnralisation raisonnable des tendances observes. Nanmoins, la
pertinence des analyses effectues reste dpendante de la fiabilit des donnes recueillies,
notamment des imperfections inhrentes la faiblesse du systme dinformation des EMF.
Lanalyse de lvolution des activits couvre la priode allant du 30 septembre 2007 au
31 dcembre 2008 et, selon les informations disponibles, stend au premier trimestre de
lanne 2009.
Lenqute permet de faire merger les principaux enjeux et les problmatiques auxquels
sont confronts actuellement le secteur de la microfinance, les organes de supervision et dergulation.
Ses conclusions confirment la prdominance du Cameroun au sein du secteur de la
microfinance de la CEMAC. En plus dtre le premier pourvoyeur dEMF dans la zone avec
460 EMF fin 2008, le Cameroun dispose des capitaux propres les plus levs (14 021 M),
des meilleures parts de march en termes de collecte de dpts (68%) et de distribution de
crdits (78%). Il est second par le Congo dont lactivit est en pleine croissance. Le Tchad
conforte le dveloppement de ses activits, le Gabon consolide lessor naissant de son
secteur de la microfinance et la Centrafrique connat une volution trs contraste.
Toutefois, le Cameroun focalise lessentiel des tablissements en difficult.
La situation densemble montre un secteur de la microfinance qui ne contribue que
marginalement la croissance du secteur financier dans la CEMAC.
Le secteur de la microfinance reste expos aux risques lis, notamment limperfection du
systme dinformation des EMF, aux carences en matire de gouvernance et linsuffisancede leurs dispositifs de gestion des risques et de contrle interne.
Lenqute intervient un moment crucial pour le secteur de la microfinance qui analyse,
laune de lentre en vigueur du Plan comptable des EMF (PCEMF) et de lassainissement
difficile des EMF, la question du renforcement de la supervision qui pourrait dboucher surle recours aux Etats pour le contrle de certains EMF.
A cela sajoutent les problmatiques souleves par le nouveau paradigme de lconomie
du dveloppement , linclusion financire, particulirement soutenues par les Institutions
Financires Internationales (IFI) et qui contraignent les Etats dfinir des stratgies de
promotion de la microfinance en vue de larrimer au secteur financier national, dans le
dessein en particulier de lutter contre la pauvret.
Une enqute sur les EMF dont le total du bilan est infrieur F.CFA 250 millions est
prsente lannexe 1. Elle analyse la situation particulire des EMF de petite taille etsuggre une dmarche nouvelle de supervision de cette nature dassujettis. Lanalyse montreen effet, la prpondrance en nombre des EMF de petite taille qui contraste avec la faiblesse
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de leur surface financire et de leur contribution ngligeable linclusion financire et met
en vidence le caractre insignifiant des risques quils drainent sur le secteur.
Ces dfis interpellent sur lavenir du secteur de la microfinance dont lassainissement
ncessite une sparation nette des missions de supervision et de promotion de linclusion
financire. En effet, en labsence de dispositifs de police administrative forts adopts par les
Etats et devant restreindre lexercice de lactivit de microfinance aux seuls tablissementsagrs, les mesures dassainissement se rvlent inefficaces. De mme, la ralisation
doprations avec les tiers dans des conditions inadaptes tend se gnraliser et
compromet gravement le redressement de leur situation financire.
Lune des tendances fortes de cette enqute est le nombre grandissant dEMF qui
extriorisent des situations financires proccupantes. La restructuration des ces EMF
impose, dfaut de leur mise sous administration provisoire, ladoption de plans de
restructuration crdibles.
En relation avec la question de lefficacit de la supervision, les runions de travail entre les
Etats et la COBAC sur les termes de rfrence pour le recours aux Etats en vue du
renforcement du contrle des EMF ont constitu un cadre dchanges riches.
Il ressort de la synthse des travaux raliss que :
le recours aux Etats ne concernera que laspect contrle sur place. La COBAC,
dpositaire des outils daide la supervision, conservera la surveillance permanentedes EMF ;
en matire dassainissement du secteur de la microfinance, il est ncessaire de
renforcer les actions de police administrative, tout en mettant en uvre, lorsque lesconditions seront remplies, la coopration entre les Etats et la COBAC ;
les cellules de microfinance devront au pralable tre dotes de moyens humains,
financiers et techniques adquats. Les agents qui y seront affects seront astreints au
respect dun code de dontologie ;
le renforcement des diligences des commissaires aux comptes implique une meilleure
formalisation des rapports de certification. Un cahier de charges sera labor par la
COBAC cet effet, en relation avec la profession comptable. Au besoin, la
rglementation applicable aux commissaires aux comptes sera amende pour intgrer
les dispositions rglementaires impratives ;
au titre des mesures daccompagnement, des sminaires et ateliers sur la comptabilit
et la rglementation applicables aux EMF ainsi que sur les mthodologies de contrle
sur place seront organiss par la COBAC.
Laboutissement de cette dmarche, combin lentre en vigueur et la diffusion du
PCEMF viendront consacrer le renforcement de la supervision du secteur de la
microfinance. Le dispositif sera complet une fois que limplmentation du reporting
automatis (SESAME) et que le renforcement des moyens techniques et humains du
Secrtariat Gnral de la COBAC seront raliss.
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La dfinition par les Etats de stratgies nationales de promotion de la microfinance et la
prise en compte du secteur dans la dfinition des politiques conomiques tmoignent de la
prise de conscience de limportance de la microfinance comme vecteur de lutte contre la
pauvret et de croissance conomique.
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ZONE CEMAC : SYNTHESE DE LACTIVITE DE MICROFINANCE
I. Diagnostic de lactivit de microfinance dans la CEMAC
A. La configuration du secteur
La tendance haussire du nombre dEMF constate au 30 septembre 2007 se confirme. De
686 tablissements lors de la dernire enqute au 30 septembre 2007, le nombre dEMF est
pass 699 au 31 dcembre 2008, soit une augmentation de 2%.
La rpartition des EMF agrs est rsume dans le tableau ci-dessous :
Nombre dEMFagrs au 31/12/2006
Nombre dEMFagrs au 31/12/2007
Nombre dEMFagrs au 31/12/2008
Cameroun 409 460 460
Centrafrique 14 14 14
Congo 59 54 59
Gabon 4 5 6
Guine quatoriale 0 0 0
Tchad 156 153 160
Total 642 686 699
Cette rpartition consacre la prminence du Cameroun au sein du secteur de la
microfinance de la CEMAC.
La croissance enregistre concerne le Gabon (+20%), le Congo (+9%) et le Tchad (+5%).
La Guine quatoriale ne dispose pas encore dEMF agrs.
Le secteur reste domin par les EMF de premire catgorie regroups au sein des rseaux1.
Au 31 dcembre 2008, la CEMAC compte 15 rseaux dont 6 au Cameroun, 6 au Tchad,
2 en Centrafrique et 1 au Congo. Ils totalisent 458 EMF, soit 66% du total des EMF agrsdans la zone CEMAC. Le Cameroun demeure le premier pourvoyeur dEMF affilis un
rseau avec 254 EMF, suivi du Tchad (157 EMF) et du Congo (33 EMF).
B. Les capitaux propres des EMF
Contrairement au constat de la prcdente enqute, les capitaux propres des EMF se sont
amoindris. Au 31 dcembre 2008, les capitaux propres agrgs ressortent
27 511 M, en baisse de 5% par rapport au niveau observ en dcembre 2007.
1La liste des rseaux est donne lannexe 2
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Toutefois, lexception du Cameroun dont les capitaux propres se sont rods (-30%),
compte tenu de la situation proccupante de certains EMF, tous les autres pays ont
consolid leur assise financire. Les variations les plus significatives sont observes au
Gabon (+475%), au Tchad (+53%) et en Centrafrique (+46%). Pourtant, le Cameroun
dispose des capitaux propres les plus levs (14 021 M). Il est second par le Congo
(8 773 M), lequel est suivi par le Tchad (2 828 M).
Le rseau des MUCODEC du Congo dispose de capitaux propres les plus levs de la zoneavec 6 887 M, suivi du rseau CAMCCUL du Cameroun avec 6 568 M.
La principale composante des capitaux propres est le capital social2
dont le montant agrg
stablit 25 739 M au 31 dcembre 2008 contre 21 886 M un an auparavant. Le Gabon a le
plus renforc son capital social (+348%), mme sil dispose avec la Centrafrique du niveau
de capital social le plus faible de la zone. Avec 22 232 M, le Cameroun arrive en premire
position, suivi du Congo (1 673 M).
II. Intermdiation financire, services financiers et taux dintrts pratiqus
Les oprations ralises avec la clientle sont retraces dans le tableau ci-aprs
Cameroun Centrafrique Congo Gabon TchadEnMFCFA 2007 2008 2007 2008 2007 2008 2007 2008 2007 2008 Dpts 191314 258220 3680 3781 84099 108399 1307 3052 4690 5702Crdits 113725 138523 1488 1876 17420 26947 1677 1954 6104 7424Clients 907799 1073621 34724 26131 214258 258998 7724 11575 140540 154283guichets 899 983 11 10 262 301 9 9 190 194Transferts 293219 4153 28944 8530 5889Rsultat 7963 5567 73 13 1978 3211 11 189 4 201
A. Intermdiation financire
La croissance des dpts et des crdits se confirme.
Par rapport fin dcembre 2007, les ressources collectes auprs de la clientle ontprogress de 33% pour atteindre 379 154 M au 31 dcembre 2008. Elles proviennent
principalement des EMF du Cameroun (68%) et du Congo (29%). Lencours de dpts pour
ces deux pays est respectivement de 258 220 M et de 108 399 M.
Au 31 dcembre 2008, les crdits la clientle slvent 176 724 M, en hausse de 26% par
rapport dcembre 2007. Les parts de march sont pour lessentiel partages entre le
Cameroun (78%), le Congo (15%) et le Tchad (4%).
Les activits dintermdiation financire sont domines par les deux fleurons de la
microfinance de la CEMAC : le rseau MUCODEC du Congo a collect 94 549 M de
2 La rpartition du capital social par pays de la CEMAC est donne lannexe 3.
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dpts et distribu 24 549 M de crdits et le rseau CAMCCUL du Cameroun enregistre
74 890 M de ressources collectes et 44 892 M de concours distribus.
La qualit du portefeuille des EMF se rvle moyenne, avec des situations contrastes. En
effet, les crances douteuses reprsentent 21% des crdits la clientle et le taux de
provisionnement moyen est de 60% fin 2008. En plus davoir les crances en souffrances
les leves de la sous rgion, le Cameroun enregistre le taux de provision le plus faible(34%). Malgr un taux de crances douteuses invraisemblablement bas de 1%, le Congo faitoffice de modle avec un taux de provisionnement de 84%.
B. Les services financiers
Ils comprennent essentiellement les oprations de transferts et le change manuel dont la
contribution aux rsultats des EMF ne cesse de croitre. En 2008, le volume de transferts
ressort 340 735 M. Les contributions les plus importantes sont releves au Cameroun
(293 219 M) et au Congo (28 944 M).
Cependant, les oprations de transfert sont parfois effectues en violation de larglementation encadrant lactivit de microfinance, notamment de larticle 45 qui interdit
deffectuer directement les oprations avec lextrieur. Les EMF ralisant des oprations de
change doivent aussi mieux observer le Rglement COBAC EMF 2002/02 qui limite 20%
du produit net financier les commissions gnres par les oprations autorises titre
accessoire.
De plus, les EMF saffranchissent souvent dans la ralisation de leurs oprations de
lapplication des diligences prescrites en matire de lutte contre le blanchiment des capitaux
et le financement du terrorisme auxquelles ils sont assujettis.
Par ailleurs, les oprations de transferts et de change manuel, plus rmunratrices et moins
risques, tendent se dvelopper, pour certains tablissements, au dtriment des activits
dintermdiation financire plus favorables linclusion financire et la structuration des
conomies locales.
C. Rseau et portefeuille clientle
Les oprations se dploient travers 1 497 guichets fin dcembre 2008 contre
1 517 en septembre 2007.
Le nombre de clients ou de membres bnficiant des produits et services financiers desEMF est pass de 1 305 045 1 524 608 entre le 31 dcembre 2007 et le 31 dcembre 2008,
soit une augmentation de 17%.
Avec 460 EMF agrs, le Cameroun est le premier pourvoyeur de guichets (983) et declients (1 073 621) devant le Congo qui recense 301 guichets et 258 998 clients.
D. Les taux dintrts pratiqus dans la CEMAC
Les taux pratiqus sur les oprations dintermdiation financire restent relativement levs
dans la zone malgr lintensification de la concurrence.
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Au 31 dcembre 2008, le taux de rmunration moyen des crdits (taux dbiteur) ressortait
18% et celui des dpts (taux crditeur) 3%. Ces taux sont largement suprieurs ceux
pratiqus par les tablissements de crdit de la zone.
Le niveau actuel des taux dbiteurs peut sexpliquer par les difficults lies la slection et
lidentification des risques, la prise et la ralisation de garanties, la prminence
accorde aux dcouverts sur les crdits amortissables et labsence dune politiquecohrente dengagement.
III. Rentabilit et respect de la rglementation
A. La rentabilit du secteur
Le secteur de la microfinance a extrioris des rsultats dficitaires, respectivement,
5 927 M en 2007 et 1 953 M en 2008. Ces mauvaises performances sont draines
principalement par le Cameroun (-7 963 M en 2007 et 5 567 M en 2008) o destablissements importants prouvent de srieuses difficults financires.
Les meilleures performances manent du Congo (1 978 M en 2007 et
3 211 M en 2008) et essentiellement du rseau MUCODEC dont le rsultat reprsente 84%du bnfice dgag par les EMF du Congo en 2008.
Le secteur de la microfinance en Centrafrique a t rentable en 2007 et 2008. Par ailleurs,
aprs des dficits constats en 2007, le Gabon et le Tchad ont renou avec des bnfices en
2008.
B. Le respect de la rglementation
Le Cameroun concentre lessentiel des procdures disciplinaires ouvertes lencontre des
EMF dans la zone. A ce titre, deux tablissements ont t placs sous administration
provisoire par la Commission Bancaire, un retrait dagrment a t prononc contre un
dirigeant en exercice, et plusieurs tablissements prsentant des situations financires
proccupantes doivent produire des plans de restructuration crdibles.
Au Congo, lEMF SOLVA a fait lobjet dun retrait dagrment.
Enfin, lon peut regretter lexistence de nombreux tablissements non agrs ou
dtablissements agrs, notamment de premire catgorie, qui ralisent des oprations avec
la clientle, en violation de la rglementation.
IV. Part des EMF dans le systme financier de la CEMAC
Le systme financier reste domin par le secteur bancaire comme le confirment les donnesreprises dans le tableau ci-dessous.
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Capitauxpropres Dpts Crdits2007 2008 2007 2008 2007 2008
EMF 28993 27511 285090 379154 140414 176724Banques 531029 630948 4416331 4684350 2290713 2893544
Total(EMF+Banques) 560022 658459 4701421 5063504 2431127 3070268partEMF/Total 5% 4% 6% 7% 6% 6%
Lactivit des EMF reste marginale et sa contribution la croissance du secteur financier, en
plus de stagner quelque fois, est faible.
Au plan de lassise financire, la situation des EMF nest pas attrayante : avec 4% de poids
par rapport celui des banques dans le total des capitaux propres du secteur financier, leur
surface financire reste troite et, par consquent, nautorise pas le dveloppement souhaitdes activits. Elle justifie encore moins les ambitions dmesures.
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EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE PAR PAYS
I. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE AU CAMEROUN
I/A Prsentation de lactivit de microfinance
Le processus dassainissement engag par les organes de rgulation et de supervision suit
son cours. Le secteur de la microfinance se restructure lentement en consolidant les acquis.
Nanmoins, il reste expos principalement lexercice illgal de lactivit de microfinance.
Certaines structures voluent sans agrment et dautres agres pour lexercice des activits
de microfinance de 1re
catgorie se risquent la ralisation des oprations dvolues aux
EMF de 2me
catgorie. Cette situation est prjudiciable limage du secteur et a souvent
conduit la fermeture de nombreux EMF. Lvolution des activits en ressort quelque peu
timore.
I/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance
I/A-1-a La configuration du secteur
Au 31 dcembre 2008, le secteur de la microfinance compte 460 EMF repartis en
206 EMF indpendants et 254 EMF affilis un rseau.
Le secteur dispose de six (6) rseaux : CAMCCUL (177 EMF), CVECA Centre
(33 EMF) et CVECA Grand Nord (8 EMF), CMEC Ouest (19 EMF), CMEC Nord-Ouest
(8 EMF) et CMEC Grand-Nord (9 EMF).
Le secteur est domin par les EMF de premire catgorie qui reprsente 94 % des
tablissements agrs au Cameroun.
Environ 82% des EMF agrs ont particip lenqute, soit 376 tablissements dont
352 EMF de premire catgorie et 24 tablissements de deuxime catgorie.
I/A-1-b La couverture gographique et la clientle des EMF
Les EMF dploient leurs activits travers 998 agences dont 525 sont installes en zone
urbaine et 473 en zone rurale. Les implantations urbaines se retrouvent principalement
Douala (169) et Yaound (155 agences).
Ces points de vente sont gnralement ouverts par les EMF de 1re
catgorie
(718 agences), en particulier par ceux voluant en rseau qui recensent 389 agences dont
230 pour le rseau CAMCCUL.
Lextension des activits a t, en partie, freine par la baisse du nombre de guichets.
Celui-ci est pass de 1 111 fin septembre 2007 983 fin 2008.
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Laugmentation de la clientle constate lors de la dernire enqute se poursuit en 2008,
malgr la rduction du nombre de guichets. En dpit dun recul passager constat entre la
dernire enqute et le 31 dcembre 2007 (- 54 828 clients), la clientle du secteur enregistre
une croissance de 18% en variation annuelle au 31 dcembre 2008, pour stablir
1 073 621 clients.
Cette clientle provient 57% des EMF de 1re catgorie. Avec 252 629 membres,CAMCCUL est le premier contributeur, suivi du Crdit Communautaire dAfrique (CCA)qui recense 116 658 membres et de Cofinest qui dispose de 90 238 clients.
Le secteur de la microfinance emploie pour le dveloppement de ses activits
6 000 salaris dont 732 cadres.
I/A-1-c Les capitaux propres
Les capitaux propres des EMF du Cameroun se sont rods. Ils ressortent 14 021 M au
31 dcembre 2008 contre 20 136 M un an plus tt. Ce recul de 30% sexplique par la
dgradation de la situation financire de certains EMF. Quatre EMF en situation difficileprsentent un montant de fonds propres ngatifs de 13 382 M fin 2008.
En particulier, la situation des EMF de 2me
catgorie ncessite une surveillance accrue en
raison du risque quils font peser sur le systme financier. Leurs capitaux propres agrgs
stablissent 63 M.
Outre les dficits dgags par le secteur en 2007 (7 963 M) et 2008 (5 567 M), qui ont obr
les capitaux propres, la part du capital social dans les capitaux propres sest rduite. Le
capital social agrg se situe 22 232 M au 31 dcembre 2008 alors quil tait de 25 000 M
au 30 septembre 2007.
Le rseau CAMCCUL, avec 4 779 M fin 2008, est le plus performant dans ce domaine,
suivi de Cofinest (1 109 M) et de CCA (1072 M).
I/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire
I/A-2-a Intermdiation financire
Les activits dintermdiation financire enregistrent une volution contraste. Les
ressources ressortent 258 220 M, en progression de 35% par rapport dcembre 2007.Plus de 20 EMF disposent dun montant de dpts suprieur un milliard. La moiti de ces
tablissements exercent en deuxime catgorie.
Avec 74 890 M, le rseau CAMCCUL est celui qui collecte le plus de dpts. Il est suivi
de CCA (33 176 M), puis de Cofinest (17 967 M) et de First Trust (14 481 M).
Les ressources collectes sont majoritairement vue et reprsentent environ 80% de
lencours total des dpts au 31 dcembre 2008.
Au 31 dcembre 2008, les crdits la clientle slvent 138 523 M, en hausse de 22% par
rapport fin dcembre 2007. Il sagit pour lessentiel de concours par caisse octroys court terme (63% environ) pour financer les besoins dexploitation des commerants (39%),
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la consommation (27%) et la trsorerie des PME-PMI (21%). CAMCCUL gre 32% des
parts de march, avec 44 892 M de crdits distribus.
La couverture des crdits par les dpts reste confortable. Elle ressort 186% fin
dcembre 2008 et se traduit par une bonne une situation de liquidit qui accorde, au
dtriment de lintermdiation financire, la prfrence la prestation de services et explique
la ncessit de disposer dun matelas suffisant de trsorerie.
Enfin, la qualit du portefeuille des EMF sest dgrade. Les crances douteuses sont
passes de 23 114 M 35 553 M sur la priode de lenqute. Elles reprsentent plus du
quart des concours accords la clientle en dcembre 2008 et nont t provisionnes qu
hauteur de 34%. Ce sous-provisionnement masque la ralit de la rentabilit du secteur. Les
EMF de 2me
catgorie prsentent une situation moins favorable, avec un tiers des crdits
octroys compromis au 31 dcembre 2008.
I/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdit
Les relations daffaires entre le secteur bancaire et celui de la microfinance tendent
saffermir et dpassent le simple cadre de la rception des dpts, des excdents de liquidit
et des oprations de transfert ralises en partenariat avec les EMF. Les financements
accords par les banques aux EMF ont atteint 3 222 M en 2008. Toutefois, les relations
entre EMF commencent se dvelopper. A ce titre, 299 M de prts ont circul.
Les EMF dclarent avoir ralis 83% de leurs transferts lintrieur du Cameroun. Le
nombre doprations effectues stablit 1 057 350 pour une valeur de 293 219 M.
Un appui technique est apport aux EMF par des banques, cabinets comptables et diteursde logiciels. LEtat joue aussi un rle dassistance travers le Ministre de lAgriculture et
du Dveloppement Rural (MINADER) dans certains EMF.
I/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation
Le secteur de la microfinance a extrioris en 2008 un rsultat dficitaire agrg de
5 567 M. Cette contre-performance corrobore les difficults que traversent certains EMF.
Quatre EMF importants en difficults ont en effet gnr un rsultat dficitaire de 7 068 M
en 2008.
Les EMF, dont la stratgie de dveloppement se rsume dans la multiplication des points de
vente et dans la collecte de dpts, sans analyse de la rentabilit des investissements
projets, peinent en effet assurer la prennit de leur exploitation. La situation des EMF de
1re
catgorie qui pratiquent la mme politique et traitent avec la clientle nest gure plus
reluisante. Le rseau CAMCCUL a pu, nanmoins, dgager un excdent significatif en
2008 avec un bnfice de 1 984 M.
Le produit net financier stablit 26 729 M au titre de lexercice 2008. Il est aliment
essentiellement par les intrts sur crdits et par les commissions sur transferts.
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Les taux dintrts restent levs. Les taux dbiteur et crditeur moyens ressortent 21% et
4%, pour une marge dintermdiation moyenne de 17%. Ces taux oscillent entre 6 et 63%
pour les intrts dbiteurs et entre 1 et 22% pour les intrts crditeurs.
Sur le plan rglementaire, plusieurs procdures disciplinaires ont t ouvertes lencontre
des EMF. Deux retraits dagrment ont t prononcs, lun lendroit dun directeur gnral
et lautre lencontre dun EMF de 1re catgorie. En outre, deux EMF importants ont t
placs sous administration provisoire. Enfin, certains EMF doivent produire des plans de
redressement crdibles pour leur recapitalisation et pour leur mise en conformit avec la
rglementation en vigueur.
I/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la Microfinance
La rgulation du secteur de la microfinance est une prrogative dvolue aux Etats. Son suivi
est assur par un dpartement du Ministre des finances qui a galement en charge la
slection (agrment) et le contrle administratif des EMF. La publication de la stratgienationale de promotion de la microfinance reste cependant attendue.
Les diligences de police administrative mises en uvre par lEtat montrent que
lassainissement du secteur sera difficile et long. En effet, les EMF connaissent des fortunes
diverses : certains nexercent pas malgr lagrment obtenu, dautres ne surmontent pas les
difficults de dmarrage en raison dune surface financire et dune organisation faibles, le
march-cible est souvent mal apprhend. Ces facteurs expliquent la fermeture ou le retrait
dagrment.
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II. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE ENCENTRAFRIQUE
II/A Prsentation de lactivit de microfinance
Lactivit de microfinance en Centrafrique enregistre une volution contraste entre finseptembre 2007 et fin dcembre 2008. Le secteur reste domin par le Crdit Mutuel de
Centrafrique (CMCA), malgr larrive de nouveaux EMF en 2009.
II/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance
II/A-1-a La configuration du secteur
La Centrafrique compte 14 EMF fin 2008. Ces tablissements sont regroups dans deux
(2) rseaux, savoir le CMCA avec huit (8) caisses et lUnion Centrafricaine des Caisses
dEpargne et de Crdit (UCACEC) qui dispose de six (6) caisses.Cette configuration a t modifie avec larrive en 2009 de trois (3) tablissements : la
Caisse Mutuelle des Cifadiennes de Centrafrique (CMCC), EMF de 1re
catgorie, la Socit
Financire Africaine (Sofia Crdit S.A) et Express Union SA Centrafrique. Les deux
derniers tablissements ont reu un agrment de 2me
catgorie. Le nombre dEMF stablit
ainsi 17 dont deux (2) seulement voluent en deuxime catgorie.
Cependant, seuls quatre EMF : CMCA, CMCC, Sofia Crdit SA et Express Union SA sont
actuellement oprationnels. Le rseau UCACEC traverse une srieuse crise de gouvernance
et de gestion et ses conditions dexistence seraient remises en cause.
II/A-1-b La couverture gographique et clientle des EMF
Loffre de services financiers reste focalise sur Bangui, capitale de la Rpublique
centrafricaine. Sur les 17 EMF recenss au 31 mars 2009, seuls deux (2) EMF sont
implants en milieu rural. Les difficults rencontres par UCACEC, dont plusieurs caisses
ne sont plus fonctionnelles ont complexifi quelque peu la donne.
A fin dcembre 2008, le nombre des guichets est rest stable par rapport septembre 2007
(11 guichets contre 10) et essentiellement localiss en zone urbaine.
Cependant, le secteur de la microfinance a enregistr une baisse de 25% de sa clientle surla priode sous revue, passant de 34 724 clients 26 131. Cette situation sexplique surtout
par le nettoyage des fichiers qui a conduit une clture des comptes inactifs.
Le secteur de la microfinance emploie 69 salaris dont 8 cadres. Sa contribution larduction du chmage est encore faible.
II/A-1-c Les capitaux propres
Malgr la baisse du capital social de CMCA (84 M fin 2008 contre 104 M fin
septembre 2007), les fonds propres du secteur stablissent 244 M au 31 dcembre 2008,
en hausse de 46% par rapport au niveau qui prvalait fin 2007. Toutefois, le secteur reste
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sous-capitalis au regard des ambitions affiches par les Autorits centrafricaines et du
niveau dactivit.
II/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire
II/A-2-a Intermdiation financire
Les activits dintermdiation financire montrent une tendance haussire. Les dptsressortent 3 781 M. Ils augmentent de 3% en variation annuelle mais restent stables par
rapport au niveau atteint fin septembre 2007 (3 800 M).
La structure des ressources na pas volu. Les dpts vue sont prpondrants. Ils
reprsentent 74 % de lencours total des dpts au 31 dcembre 2008 et demeurent
invariables par rapport au 31 dcembre 2007.
A fin 2008, les crdits slvent 1 876 M, en croissance de 21% par rapport fin 2007
(1 488 M). Cette progression est corrle au timide regain dactivit constat enCentrafrique. Ces crdits sont accords par caisse et surtout court terme. Ils financent
hauteur de 53% les besoins de consommation des mnages (mobilier et immobilier) et
concurrence de 47% les investissements des commerants.
Les concours octroys la clientle sont confortablement couverts (202%) par les dpts
fin 2008 mme si ce pourcentage sinscrit en baisse par rapport au niveau observ au
31 dcembre 2007 (242%).
Enfin, les crances douteuses sont passes de 206 M 285 M, attestant dune dgradation de
la qualit du portefeuille de crdits au 31 dcembre 2008. Elles reprsentent 15% des crdits la clientle et ont t provisionnes hauteur de 52%.
II/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdits
Les relations daffaires entre les EMF sont quasi inexistantes. Les seules connexions se
ralisent travers les formations et sminaires organiss, souvent, linitiative de
lAssociation Professionnelle des EMF (APEMF).
Le partenariat entre le secteur bancaire et celui de la microfinance reste circonscrit aux
dpts, au placement des excdents de liquidit des EMF et aux oprations de transfert.
Les transferts dclars sont raliss uniquement avec lextrieur. Sur la priode sous revue,
27 374 transferts ont t raliss pour une valeur de 4 153 M.
Enfin, lassistance technique des EMF reste assure principalement par des partenaires
extrieurs et les oprations de refinancement sont peu promues.
II/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation
En 2008, le secteur de la microfinance a extrioris un rsultat bnficiaire de 13 M, enbaisse de 82% par rapport celui de 2007 qui tait de 73 M. Cette diminution sexplique,
notamment par la hausse des provisions pour litiges.
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Le bnfice dgag est aliment essentiellement par la marge sur oprations avec la
clientle. Les taux pratiqus dgagent une marge dintrts de 12%3.
Aucune procdure disciplinaire na t ouverte lencontre dun EMF en Centrafrique au
cours de la priode sous revue. Cependant, la situation dun des rseaux importants du pays
suscite de srieuses inquitudes et appelle une attention particulire.
II/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la microfinance
Lactivit de microfinance a connu un tournant institutionnel notable en Centrafrique, avec
la dfinition en septembre 2009 dune stratgie nationale pour la finance inclusive sur
lhorizon 2010-2014. Toutefois, les mesures de police administrative pour lassainissement
du secteur et le contrle du respect de la rglementation sont rarement mises en uvre.
II/B-1 Les axes prioritaires
La stratgie dfinie pour le secteur inclusif consiste doter la Centrafrique lore 2014
dun secteur de la microfinance assaini, viable, articul avec le systme financier et les
politiques nationales, offrant des services financiers diversifis et adapts aux pauvres et
micro-entrepreneurs sur lensemble du territoire et oprant dans un environnementscuris .
Pour ce faire, quatre axes stratgiques ont t retenus :
1. amlioration de lenvironnement lgal et institutionnel, notamment travers le
renforcement des capacits de la cellule tatique en charge de la microfinance et de
lAssociation professionnelle des EMF (APEMF) ;2. dveloppement dune forte inclusion financire, en accroissant la couverture
gographique et la diversification des produits et services offerts ;
3.prennisation et professionnalisation des EMF ;
4. accroissement de laccs des EMF aux ressources et renforcement de lintgration de
la microfinance au secteur financier national.
II/B-2 Les moyens daction et les perspectives
En 2007, le Gouvernement centrafricain a mis en place, avec lappui technique et financier
du Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD) et le Fonds
dEquipement des Nations Unies (FENU), le Programme dAppui lEmergence dun
secteur financier inclusif en RCA (PAE/SFI) pour la priode 2007-2010. Lobjectif
principal est lamlioration de la situation socio-conomique des populations travers uneoffre prenne de produits et services financiers.
Depuis le lancement de ses activits en juin 2008, le PAE/SFI, dot dun budget de
4 millions de dollars, a fourni une assistance technique et financire au comit national de
microfinance, la cellule de microfinance, lAPEMF et aux EMF via des programmes de
formation pour le renforcement des capacits, llaboration de plans stratgiques de
dveloppement, la dotation en quipements et matriels, etc.
3Le taux dintrts dbiteurs moyen ressort 17%, tandis que les taux crditeurs rmunrant uniquement les comptes
terme stablit 5%.
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En attendant ladoption et la publication par le Gouvernement du document de stratgie
nationale pour la finance inclusive, dj approuv par le Ministre des Finances, les
diffrents acteurs se flicitent des apports indniables du PAE/SFI.
Toutefois, le secteur de la microfinance en RCA reste confront, entre autres, aux dfis
suivants :
lappropriation par les structures nationales des actions inities dans le cadre du
PAE/SFI en vue de les rendre oprationnelles et prennes ;
la consolidation de lassise financire des EMF et la couverture gographique du
territoire national ;
le renforcement des capacits des diffrents acteurs ;
le dmarrage tardif du programme et surtout le gap de financement combler ;
la convergence ou la coordination des programmes des bailleurs de fonds afin
dviter des chevauchements ou des duplications.
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III. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE AU CONGO
III/A Prsentation de lactivit de microfinance
Lenvironnement de la microfinance a enregistr quelques changements importants depuis
la prcdente enqute qui tait arrte au 30 septembre 2007, avec larrive de nouveaux
EMF. Sa principale caractristique demeure la prpondrance des EMF de premire
catgorie amens par le rseau Mutuelles Congolaises dEpargne et de Crdit
(MUCODEC).
III/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance
III/A-1-a La configuration du secteur
Le nombre dEMF agrs stablit 59 contre 54 recenss lors de la dernire enqute. La
configuration du secteur donne 49 EMF de 1re
catgorie, dont 33 runis au sein du rseau
MUCODEC, 7 EMF de 2me
catgorie et 3 EMF de 3me
catgorie.
Les trois quarts (75%) des EMF ont particip lenqute ralise, dont 40 EMF de premire
catgorie et 4 EMF de deuxime catgorie.
III/A-1-b La couverture gographique et la clientle des EMF
Loffre de services financiers se rpand au Congo. Les activits se dploient travers
87 agences installes en zone urbaine et 71 en zone rurale. Brazzaville focalise
38 agences et 22 sont localises Pointe-Noire. Ces agences manent surtout du rseau
MUCODEC (25 dont 18 dans la capitale) et du Groupe Charden Farell (CGF), avec23 agences dont 11 Pointe-Noire.
Outre la cration dagences, lextension des activits est rendue possible par le nombre
croissant de guichets. Ainsi, au 31 dcembre 2008, on recense 301 guichets
(dont 261 ouverts par les EMF de premire catgorie), en augmentation de 73% par rapport
fin septembre 2007, avec la prminence du rseau MUCODEC qui compte 181 guichets,
suivi du GCF (52 guichets) et du Crdit Loska (24 guichets).
Les EMF emploient 766 salaris dont 118 cadres en 2008, avec une croissance
de 16% par rapport au 31 dcembre 2007.
Laugmentation du nombre de guichets corrobore lengouement de la clientle pour les
produits et services offerts par les EMF. En effet, le secteur enregistre une hausse de 22% de
sa clientle entre fin dcembre 2007 et fin dcembre 2008, passant de 214 258
258 998 clients. Cette croissance profite surtout au rseau MUCODEC, la Caisse de
Participation la Promotion des entreprises et leur Dveloppement (CAPPED) et Crdit
MUPROCOM.
III/A-1-c Les capitaux propres
Les capitaux propres ressortent 8 773 M fin 2008, en hausse de 34% par rapport auniveau qui prvalait fin 2007. Cette assise financire sexplique par la progression de 13%
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du capital social qui est pass de 1 486 M 1 673 M et par la hausse du rsultat qui slve
3 211 M4
en 2008 contre 1 978 M en 2007.
En 2008, le capital social agrg est aliment surtout par les EMF de premire catgorie,
notamment par les MUCODEC (1 032 M), la CAPPED (164 M) et la Socit Financire de
Dveloppement en abrg SOFIDE (146 M).
Toutefois, en dehors de la situation financire des MUCODEC, le secteur restesous-capitalis.
III/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire
III/A-2-a Intermdiation financire
Lactivit dintermdiation volue bien. Les dpts ont augment de 29% pour stablir
108 399 M fin 2008. Le rseau MUCODEC et la CAPPED jouent un rle prpondrant
dans la mobilisation des ressources. Ils disposent respectivement de 87% et de 11% du
montant total des dpts collects fin 2008.
Les ressources collectes en 2008 sont composes de dpts vue hauteur de 91%.
Les crdits se situent 26 947 M fin 2008, en progression de 55% par rapport fin 2007.
Ces concours, raliss par caisse et court terme, financent la consommation concurrence
de 50% et linvestissement des commerants hauteur de 39%.
Le rseau MUCODEC dispose de 90% des parts de march des crdits distribus avec
24 120 M, suivi de CAPPED (5%).
La couverture des crdits par les dpts ressort 402% fin 2008 et traduit une situation de
surliquidit rvlatrice des difficults de financement de lconomie. Nanmoins, les EMF
de premire catgorie contribuent lintermdiation financire. Leur pourcentage dans les
crdits octroys par les EMF du Congo ressort 96%.
Enfin, la qualit apparente du portefeuille de crdits des EMF du Congo est bonne. Le taux
de crances douteuses, invraisemblablement bas, ressort 1% du total des crdits fin 2008.
Ces crances sont provisionnes hauteur de 81%.
Lactivit dintermdiation demeure domine par les EMF de premire catgorie, enparticulier par le rseau MUCODEC, second par CAPPED. Toutefois, la contribution du
secteur de la microfinance au financement de lconomie congolaise est marginale et le
leitmotiv de la lutte contre la pauvret semble marquer le pas.
III/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdits
Le partenariat entre EMF ne prospre pas au Congo. Les relations daffaires entre le secteur
bancaire et celui de la microfinance restent limites aux dpts, au placement des excdents
de liquidit des EMF et aux oprations de transfert.
4Le rseau MUCODEC avec un rsultat net bnficiaire de 2 686 M au 31 dcembre 2008, en hausse de 62% par
rapport dcembre 2007 (1 659 M) contribue 84%.
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Toutefois, certains EMF ont obtenu des financements de la Banque de Dveloppement de
lAfrique Centrale (BDEAC) et de divers organismes financiers internationaux. A ce titre,
SOFIDE a bnfici des lignes de financement conventionnes de la BDEAC pour 135 M et
le rseau MUCODEC a pu obtenir de la BDEAC et de lAgence Franaise de
Dveloppement (AFD) un prt de 8 000 M.
Le montant des transferts ressort 28 944 M, les oprations ont t ralises 91%
lintrieur du territoire. Elles manent en grande partie du GCF dont les transferts avoisinent
18 500 M et qui semble en faire son activit principale.
Lassistance technique est quasiment inexistante, lexception de celle fournie par le Centre
International du Crdit Mutuel (CICM) au rseau MUCODEC travers le dtachement
dune personne ressource comme directeur gnral et dun appui technique gnralis.
III/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation
Le secteur de la microfinance a extrioris en 2008 un bnfice de 3 211 M, en hausse de
62% par rapport au rsultat dgag en 2007. Ce rsultat est principalement le fait des
MUCODEC (2 686 M), du GCF (204 M) et du Crdit PUPROCOM (146 M).
La marge sur les oprations avec la clientle a constitu lessentiel du rsultat en 2008. Les
taux dintrts pratiqus ont permis de dgager une marge dintermdiation moyenne de
14%5. Les taux dintrts observs ont de fortes amplitudes. Ainsi, le taux crditeur a oscill
entre 0 et 14% tandis que le taux dbiteur a vari entre 6 et 36%.
Sur le plan rglementaire, un EMF de deuxime catgorie, en loccurrence SOLVA, a fait
lobjet dune procdure disciplinaire qui a abouti au retrait de son agrment.
III/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la microfinance
La rgulation du secteur relve de la comptence du Ministre des Finances qui suit les
activits de la microfinance travers la Direction de la microfinance. La politique de
promotion de lactivit de microfinance adopte sinscrit dans la stratgie globale de
dveloppement du secteur financier du Congo.
Aucun dispositif de police administrative nest prvu. Ainsi, les contrles dvolus
ladministration pour assurer le respect de la rglementation et interdire la ralisation par les
structures non agres lactivit de microfinance doivent encore tre mis en uvre.
III/B-1 Les axes prioritaires
La stratgie de rforme du systme financier adopte par le gouvernement congolais
consiste crer un environnement favorable au dveloppement du secteur priv national
dans le but de faciliter la mise en place de structures financires solides, dynamiques et
5 Le taux dbiteur moyen du secteur ressort 16% et la moyenne des taux crditeur est de 2%
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innovantes, capables de drainer lpargne nationale vers le financement des projets
conomiques.
Il ressort de ce document les mesures suivantes adoptes pour pallier les insuffisances
constates dans la rgulation du secteur :
fermeture des structures fonctionnant sans agrment ; renforcement des capacits de la Direction de la microfinance ;
amnagement de la rglementation encadrant lactivit de microfinance afin de crer
un cadre incitatif pour la constitution des EMF en rseau et un projet de rvision de
la rglementation prudentielle ;
renforcement de la collaboration entre lassociation professionnelle des EMF et les
banques commerciales en vue du renforcement de leur interaction (simplification des
procdures douverture de comptes des EMF dans les banques, dveloppement de
lassistance technique assure par les banques et ouverture en leur sein de succursales
de microfinance).
III/B-2 Les moyens daction et les perspectives
Ladoption de la stratgie de dveloppement du secteur financier est une conditionnalit
inclue dans le programme Facilit pour la Rduction de la Pauvret et la Croissance
(FRPC) du Congo. Avec latteinte du point dachvement de linitiative Pays Pauvres Trs
Endetts le 27 janvier 2010, le Congo espre trouver les financements ncessaires la mise
en uvre des programmes concernant la microfinance.
Le secteur reste confront des dfis majeurs, notamment ltroitesse du march local, la
faiblesse des ressources financires, la capitalisation insuffisante des EMF, labsence
dassistance technique, le partenariat quasi inexistant entre le secteur de la microfinance et
celui des banques.
Le processus de dveloppement du secteur financier sinscrit rsolument dans une dmarche
dinclusion financire et vise la mobilisation des tous les acteurs pour pouvoir relever les
dfis de la microfinance au Congo.
Au demeurant, le document de stratgie retrace les perspectives mais reste sommaire sur les
moyens dactions ncessaires la promotion de la microfinance et la mise en uvre de la
police administrative.
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IV. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE AU GABON
IV/A Prsentation de lactivit de microfinance au GABON
Les EMF du Gabon voluent dans un secteur encore mergent. La prdominance des EMF
de deuxime catgorie constitue la caractristique principale de ce secteur.
IV/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance
IV/A-1-a La configuration du secteur
Au 31 dcembre 2008, le secteur de la microfinance compte 6 EMF (contre 5 lors de la
dernire enqute) repartis comme suit : 2 EMF de premire catgorie et 4 de deuxime
catgorie.
Cet environnement a t modifi en 2009 avec lagrment par lAutorit Montaire de
4 nouveaux EMF dont trois en 2me catgorie et un en 3me catgorie. Actuellement, leGabon recense 10 EMF comprenant 2 EMF de 1
recatgorie, 7 EMF 2
mecatgorie et
1 EMF de 3me
catgorie.
Ont particip la prsente enqute la Caisse Femo dpargne et de crdit (CEFEC), la
Financire Africaine de micro projet (EMF FINAM SA) et la Caisse dEpargne et de Crdit
AGASS (CECAG), soit un taux de participation de 50%. La pertinence des analyses reste
tributaire de la qualit des informations fournies.
IV/A-1-b La couverture gographique et la clientle des EMF
Les services financiers sont offerts principalement la clientle localise Libreville,
capitale du Gabon. En 2008, lextension des activits demeure limite aux 11 agences
rpandues majoritairement (55%) en zone urbaine.
La clientle sest accrue de 50% entre fin 2007 et fin 2008 pour stablir 11 575. Cette
croissance est impulse par les EMF de 2me
catgorie, en loccurrence par FINAM SA
localise au centre-ville. Le nombre de clients est en hausse de 73% par rapport celui
recens lors de lenqute prcdente.
Le secteur de la microfinance emploie 83 personnes au 31 dcembre 2008 dont
16 cadres. Les effectifs ont augment de 22% par rapport fin 2007 (68 salaris).
IV/A-1-c Les capitaux propres
Les fonds propres du secteur stablissent 1 645 M au 31 dcembre 2008, en hausse de
475% par rapport au niveau qui prvalait en 2007 la mme date. Cette hausse sexplique
par laction de FINAM SA, fleuron de la microfinance au Gabon, dont le capital social est
pass de 100 500 M.
Toutefois, les EMF de premire catgorie restent sous capitaliss et les performances de
FINAM SA ne doivent pas masquer cette ralit.
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IV/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire
IV/A-2-a Intermdiation financire
Lactivit dintermdiation poursuit sa croissance. Les dpts collects ressortent 3 052 M. Ces ressources ont plus que doubl en variation annuelle par rapport 2007
(1 307 M). Les ressources collectes par FINAM SA reprsentent un peu plus de 99% dutotal des dpts du Gabon en 2008, soit 3 028 M.
Les dpts sont majoritairement vue (58%) et ne sont gnralement pas rmunrs,
contrairement aux dpts terme.
Les crdits la clientle, constitus sous forme de concours de trsorerie, se chiffrent
1 954 M FCFA, en hausse de 17% par rapport dcembre 2007. Ils profitent aux
commerants (63%), ainsi quaux petites et moyennes entreprises (35%) et financent
essentiellement des marchs publics et des matriels dquipement.
La couverture des crdits par les dpts ressort 156%. Le secteur est devenu plus liquide
par rapport au niveau observ en dcembre 2007 qui situait le taux de couverture 78%.
La qualit du portefeuille des EMF sest quelque peu dtriore. Les crances douteuses
sont passes de 94 M 145 M sur la priode susmentionne. Elles reprsentent 7% des
concours accords la clientle en dcembre 2008 et nont t provisionnes qu hauteur
de 50%. Les EMF de 2me
catgorie, qui ralisent lessentiel des oprations de crdit, sont
les plus exposs aux risques, en particulier FINAM avec des crances douteuses de 140 M.
IV/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdits
Le partenariat entre les EMF du Gabon reste timor. Nanmoins, les relations daffaires
entre le secteur bancaire et celui de la microfinance, qui se rsumaient dans le placement des
excdents de trsorerie des EMF et la ralisation doprations de transfert, ont t tendues
aux prts (15 M) aux EMF de premire catgorie.
Les transferts, dclars par FINAM SA, ont t raliss uniquement avec lextrieur via
Financial Banque pour une valeur avoisinant 9 milliards.
Enfin, lAutorit Montaire joue aussi un rle dans lassistance technique des EMF depremire catgorie travers le renforcement des capacits des tablissements de premire
catgorie.
IV/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation
Aprs un dficit de 11 M enregistr en 2007, le secteur de la microfinance a extrioris en
2008 un bnfice de 189 M grce la performance de FINAM SA. La contribution des
EMF de premire catgorie ce rsultat est de 1 M FCFA, en baisse de 50% par rapport
lexcdent dgag en 2007.
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Les taux dintrts pratiqus sur les oprations avec la clientle par les EMF restent dans la
moyenne des taux pratiqus dans la CEMAC et permettent de dgager une marge
dintermdiation moyenne6
de 18% qui alimente lessentiel du produit net financier.
Sur le plan rglementaire, aucune procdure disciplinaire na t ouverte lencontre dun
EMF du Gabon au cours de la priode de lenqute.
IV/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la microfinance
La rgulation du secteur de la Microfinance relve de lAutorit Montaire qui suit lesactivits des EMF travers la Cellule nationale de promotion de la microfinance.
La publication du document de stratgie sur la finance inclusive et la promotion de la
microfinance est toujours attendue. Il devra clairer sur les moyens, notamment de police
administrative et sur les perspectives de dveloppement du secteur.
La question de lexercice illgal de lactivit de microfinance proccupe. En effet,vingt-deux (22) structures non agres ont t identifies.
6 Le taux moyen dbiteur stablit 20% tandis que la moyenne des taux crditeurs est de 2%
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V. EVOLUTION DE LACTIVITE DE MICROFINANCE AU TCHAD
V/A Prsentation de lactivit de microfinance
Lactivit de la microfinance au Tchad consolide les acquis constats depuis septembre2007. Elle se dploie peu peu mais le paysage reste domin les EMF organiss en rseau,
lactivit des EMF de deuxime catgorie tant marginale.
V/A-1 Diagnostic de lactivit de microfinance
V/A-1-a La configuration du secteur
Le Tchad compte, fin 2008, 160 EMF dont 157 organiss en rseau, un EMF de 1re
catgorie indpendant et 2 EMF de deuxime catgorie. Ce nombre a sensiblementaugment. En septembre 2007 on dnombrait 153 EMF agrs.
Il existe six (6) rseaux : UCEC-MK (47 EMF), URCOOPEC (9 EMF), PARCEC-MC
(33 EMF), RECEC/ASDEC (32 EMF), ACEL (28 EMF) et ASSOCEC (8 EMF).
Tous les EMF agrs ont particip lenqute ralise7.
V/A-1-b La couverture gographique et la clientle des EMF
Les produits et services financiers sont offerts travers 171 agences dont 118 sont installes
en zone rurale et 53 en zone urbaine. Ces agences ont t ouvertes principalement par les
EMF en rseau (91%) dont prs de la moiti par UCEC-MK.
Le dploiement des activits sest quelque peu estomp en raison de la baisse continue du
nombre de guichets depuis septembre 2007. Au 31 dcembre 2008, le nombre de guichets
ressortait 194 contre 199 septembre 2007.
Laugmentation de la clientle justifie la stratgie dextension pratique par les EMF en
rseau. En effet, la clientle sest accrue de 10% entre fin 2007 et fin 2008, passant de
140 540 154 283 clients. Lessentiel de cette clientle (97%) est gre par des rseaux
dEMF : UCEK-MK (40%), URCOOPEC (25%) et PARCEC (14%).
La contribution du secteur de la microfinance lemploi reste faible. Le secteur dispose de536 salaris dont 55 cadres au 31 dcembre 2008, mme si ce chiffre est en augmentation
par rapport au niveau qui prvalait en 2007 (487 salaris).
V/A-1-c Les capitaux propres
Les capitaux propres des EMF se sont renforcs, stablissant 2 828 M
au 31 dcembre 2008 contre 1 849 M un an plus tt.
Cette volution est due laugmentation de leur capital social agrg qui est pass de 932 M
lors de la dernire enqute 1 235 M fin dcembre 2008.
11 La pertinence des analyses effectues reste tributaire de la fiabilit des informations fournies
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Malgr la prdominance des EMF en rseau, ltablissement le mieux capitalis au
31 dcembre 2008 est FINADEV Tchad SA, EMF de 2me
catgorie, avec un capital social
de 500 M, suivi du rseau UCEK-MK (347 M).
V/A-2 Intermdiation financire et partenariat avec le secteur bancaire
V/A-2- a Intermdiation financire
La collecte de dpts et loctroi de crdits tmoignent du regain dactivit du secteur. Les
ressources collectes progressent en variation annuelle de 22% pour stablir
5 702 M. Cette croissance est impulse par UCEC-MK et par URCOOPEC qui collectent
respectivement 2 485 M et 1 210 M.
Les dpts sont majoritairement vue et reprsentent environ 60% de lencours total des
dpts au 31 dcembre 2008. Les dpts terme, rmunrs, enregistrent une hausse de
44% sur la priode considre passant de 683 983 M.
Au 31 dcembre 2008, les crdits la clientle slvent 7 424 M, en augmentation de
22% par rapport dcembre. Il sagit essentiellement des concours accords par caisse et
court terme (65% environ) et largement destins financer (75%) le besoin dexploitation
des commerants et des PME/PMI.
La couverture des crdits par les dpts ressort, comme en 2007, 77%. Cette situation de
sous liquidit prfigure les problmes de financement des EMF et atteste des lacunes dans
leur gestion actif/passif.
La qualit du portefeuille sest lgrement amliore. Les crances douteuses ressortent
1 075 M au 31 dcembre 2008 contre 1 169 M un an auparavant. Elles reprsentent 14% des
crdits (19% en 2007) et ont t provisionnes hauteur de 85%.
V/A-2-b Partenariat entre les EMF et les tablissements de crdits
Les relations daffaires entre banques et EMF semblent sanimer. Outre la rception des
dpts, des excdents de trsorerie et la ralisation en partenariat doprations de transfert,
les changes ont t tendus aux concours ponctuels de trsorerie et aux oprations de
refinancement.
Les transferts sont raliss essentiellement lintrieur du Tchad. La valeur des 95 620
transferts excuts en 2008 ressort 5 889 M. Ils ont t raliss presque exclusivement par
Express Union Tchad (96%) qui en fait le cur de son mtier.
Tous les EMF disposent des partenaires techniques dont ltendue de leur assistance
concerne principalement le renforcement des capacits des EMF.
V/A-3 Rentabilit et respect de la rglementation
Aprs un rsultat dficitaire de 4 M en 2007, le secteur de la microfinance a extrioris en
2008 un rsultat bnficiaire de 201 M. Cette bonne performance est impulse par
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UCEC-MK (315 M), RECEC/ASDEC (52 M) et PARCEC (27 M). Les contributions de
URCOOPEC (- 173 M) et de ACEL (- 40 M) sont ngatives.
Hormis le cas dExpress Union, le produit net financier est aliment par les marges
dgages sur les oprations avec la clientle. Les taux dbiteur et crditeur moyens
ressortent respectivement 20% et 3%, pour une marge moyenne dintermdiation de 17%.
Lamplitude de ces taux varie entre 12% et 24% pour les intrts dbiteurs et entre 3% et
6% pour les intrts crditeurs.
Sur le plan rglementaire, aucune procdure disciplinaire na t ouverte lencontre des
EMF au Tchad au cours de la priode de lenqute.
V/B Politique et stratgie nationales de rgulation du secteur de la microfinance
Lenvironnement institutionnel de la microfinance a t modifi par la cration en 2009
dun Ministre charg de la Microfinance et de la lutte contre la pauvret qui a dfini deconcert avec les principaux acteurs de la microfinance une stratgie nationale de
microfinance (SNMF) pour lhorizon 2009-2013. Toutefois, les missions de police
administrative ne sont pas clairement dfinies.
V/B-1 Les axes prioritaires
Les principes gnraux de la stratgie adopte vise construire au Tchad un secteur de la
microfinance viable et prenne o les populations les plus pauvres peuvent accder de
faon durable des produits et services financiers adapts leurs besoins afin damliorer
leurs conditions de vie .
Ces principes ont t dclins travers trois axes stratgiques retenus :
1. amlioration de lenvironnement et le cadre institutionnel pour promouvoir le
dveloppement des activits de la microfinance ;
2. accroissement de laccs des pauvres et des populations faible revenu aux produits
et services financiers via les EMF ;
3. dveloppement du partenariat entre les banques et les EMF et de prestataires locaux
qualifis en microfinance.
Ces actions ont pour objectif darrimer la SNMF la stratgie de croissance et rduction dela pauvret adopte en avril 2008 par le Gouvernement et qui constitue le cadre unique de
rfrence des politiques conomiques du Tchad.
V/B-2 Les moyens daction et les perspectives
Afin de mettre en uvre la stratgie telle que dfinie supra, le Gouvernement Tchadien
envisage de recourir lappui technique du Fonds dEquipement des Nations Unies
(FENU).
Un plan dactions a t labor sur 5 ans avec son dispositif de suivi-valuation qui sera
assur par le Comit National de Coordination (CNC). Le cot global des actions est estim environ 16 milliards de FCFA.
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Toutefois, les dclinaisons et les ralisations concrtes de la SNMF restent attendues. Le
secteur de la microfinance demeure confront aux dfis suivants :
dmarrage effectif du programme et surtout de son financement trouver ;
consolidation de lassise financire des EMF et la couverture gographique du
territoire national ;
renforcement des capacits des diffrents acteurs ; convergence ou la coordination des programmes des bailleurs de fonds afin dviter
des chevauchements ou des duplications ;
sous-capitalisation des EMF.
Les modalits de rgulation, notamment du contrle administratif reste dfinir afin
dvoluer vers un assainissement du secteur de la microfinance au Tchad.
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TABLE DES ANNEXES
Annexe 1 : Enqute statistique sur les EMF de petite taille
Annexe 2 : Liste des rseaux dans les pays membres de la CEMAC
Annexe 3 : Capitaux propres et capital social des EMF par pays
Annexe 4 : Evolution de lactivit dintermdiation des EMF par pays
Annexe 5 :Analyse financire dynamique du Cameroun
Annexe 6 : Analyse financire dynamique de la Centrafrique
Annexe 7 : Analyse financire dynamique du Congo
Annexe 8 : Analyse financire dynamique du Gabon
Annexe 9 : Analyse financire dynamique du Tchad
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ANNEXE 1
ENQUETESTATISTIQUESURLESEMFDEPETITETAILLEDANSLACEMAC(Statistiquesarrtesau31dcembre2008)
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Introduction
Sous limpulsion des bailleurs de fonds et de diverses ONG, le mouvement de la
microfinance gagne du terrain et saffirme, notamment dans les pays de la CEMAC, comme
la tendance de lconomie du dveloppement la mode.
Lintrt de ce secteur pour les populations, les chercheurs et les pouvoirs publics estgrandissant. La croissance de cette activit, le nombre important de travaux que lui
consacrent les recherches et son intgration dans les programmes conomiques des Etats en
sont une illustration tangible.
Toutefois, le secteur de la microfinance rencontre de nombreuses difficults dans bon
nombre de pays de la CEMAC : dveloppement hasardeux des activits, insuffisance de
moyens techniques et financiers, gouvernance peu professionnelle, faiblesse de la gestion
des risques et des dispositifs dinformation et de contrle interne.
Suivant ces volutions significatives, diverses problmatiques relatives la soutenabilit de
la croissance des EMF, aux politiques dinclusion financire et, surtout, au renforcement dela supervision des EMF, font actuellement lobjet dune rflexion au niveau tant des Etats
que du superviseur.
Cest pourquoi, en marge de lenqute statistique sur lvolution de lactivit de la
microfinance dans la CEMAC, une seconde enqute consacre aux EMF de petite taille a
t initie par le Secrtariat Gnral de la COBAC.
Cette enqute avait pour objet dapprcier limportance des EMF de petite taille dans loffre
de produits et de services financiers, ainsi que des risques quils drainent, afin de proposer le
cas chant, une nouvelle approche de supervision de cette nature dassujettis.Lenqute sest intresse aux EMF en rseau dont le total de bilan est infrieur 250 M.
Ces structures reprsentent 70% des institutions de microfinance de la CEMAC fin 2008.
Et, malgr la non-participation de tous les EMF sollicits, le taux de rponses de 56% est
significatif et permet une gnralisation raisonnable des rsultats obtenus.
Aprs la mise en vidence des indicateurs de performance des EMF de petite taille (1),
lenqute donne des indications sur le dispositif de supervision actuel (2), avant de suggrer
une nouvelle dmarche de supervision de cette nature dassujettis (3).
* **
1/ Indicateurs dactivit des EMF de petite taille
Au 31 dcembre 2008, le nombre dEMF ayant reu un avis conforme favorable de la
Commission Bancaire slevait 7308. Une forte majorit de ces tablissements (92%)
appartient la premire catgorie et est affilie un rseau hauteur de 64%.
8Dont : 674 EMF de premire catgorie, 52 EMF de deuxime catgorie et 4 EMF de troisime catgorie.
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constituera ds sa diffusion linstrument privilgi de communication financire des
EMF ;
- le Systme dEvaluation et de Supervision de lActivit de Microfinance dans la
CEMAC (SESAME), outil daide la surveillance permanente des EMF.
Toutefois, il faut relever que la mise en uvre optimale de ce dispositif de contrle, reste
difficile pour diverses raisons :
- linadquation de la politique de supervision adopte au dbut (assainissement
difficile du secteur de la microfinance, slection insuffisante des EMF agrs,
caractre non contrlable de certains tablissements, etc.) ;
- le retard pris dans la mise en uvre du dispositif de contrle des EMF ;
- la faiblesse des moyens humains du Secrtariat Gnral de la COBAC ;
- la difficult des EMF assurer un reporting correct ;
- la difficult des EMF adopter des politiques de dveloppement soutenables ;
- le nombre important dEMF en activit dans la CEMAC ;- la dispersion gographique des EMF, au Cameroun en particulier ;
- lentre en vigueur rcente de la rglementation et son application laborieuse par les
EMF ;
- la faible capacit technique et organisationnelle des EMF.
3/ Dispositif de supervision envisageable pour les EMF de petite taille
Une supervision efficace est essentielle pour le maintien de lquilibre du secteur de la
microfinance. Nanmoins, partant du principe selon lequel on ne contrle bien que ce quiest organis , il sied de sassurer du caractre contrlable des EMF devant faire lobjet de
la supervision de la COBAC.
Lenqute statistique sur les EMF de petite taille montre que ces structures ne peuvent
raisonnablement faire lobjet dun contrle sur place, mme si des mcanismes alternatifs desupervision doivent tre trouvs pour leur surveillance.
En effet, le risque systmique port par ces EMF est insignifiant, leur surface financire est
faible et leur contribution au dveloppement du secteur financier drisoire. De surcrot, avec
une faible organisation, la mise en uvre du contrle sur place est ncessairement
laborieuse, voire inefficace.
Il se rvle donc judicieux denvisager une nouvelle approche de supervision pour ces
structures.
Deux cas de figure de supervision peuvent tre envisags :
Cas 1 : supervision prudentielle et supervision non prudentielle
Partant de la distinction doctrinale tablie entre rglementation prudentielle etrglementation non prudentielle, il est possible dadopter un systme de supervision :
- prudentielle pour les tablissements dont la taille et le poids en termes dactivit sont
tablis ;
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- non prudentiellepour les tablissements prsentant un risque systmique faible.
La supervision mise en uvre par la COBAC sassimile la premire dmarche ci-dessus
cite.
La notion de suivi non prudentiel9, quant elle, signifie que lAutorit de supervision se
contente dobserver lvolution dune partie du secteur, en exerant un contrle minimalsappuyant sur la transmission dtats financiers de synthse simplifis. Les tablissements
concerns ntant pas astreints au respect de normes comptables ou prudentielles
contraignantes.
Cette approche de supervision suppose une communication et une transparence financires
renforces, donc la disponibilit doutils comme le plan comptable, ainsi quune grande
implication des commissaires aux comptes.
Ces conditions semblent dsormais et, tout le moins, dans les prochaines annes, tre
remplies. Par ailleurs, les EMF de petite taille rpondent largement au critre dligibilitnonc plus haut.
Cas 2 : supervision prudentielle et partage du contrle
Ce cas de figure prsente lui aussi un double systme de supervision :
- une supervision prudentielle (Cf. cas 1) ;
- le recours partiel aux Etats qui se traduit par la dlgation dune partie du contrle,
notamment sur place dune catgorie dtablissements, des organismes investis
dune mission spcifique dfinir. Cette dlgation du contrle peut tre confie auxAutorits Montaires. A linstar du suivi non prudentiel, seuls les EMF
correspondant certains critres (catgorie, taille, etc.), peuvent tre soumis cette
supervision. Dans la CEMAC, le recours aux Etats a fait actuellement lobjet dun
projet de Termes de rfrences et devrait venir, en plus de la police administrative,
renforcer le contrle des EMF dont le total de bilan est compris entre 250 M et
1 000 M.
Ces deux systmes de supervision prsentent tant des avantages que des inconvnients.
Nanmoins, ils permettent au superviseur de concentrer ses ressources sur les tablissements
prsentant un risque systmique significatif et de rduire de faon notable le cot de la
supervision.
Indpendamment de loption de supervision retenue, il est important de tenir compte de
lorientation de la politique publique en matire dinclusion financire et de son impact sur
la qualit de la slection des EMF qui dteint ncessairement sur lefficacit de la
supervision.
* *
*
9Laurent LHERIAU (2009) : Prcis de rglementation de la microfinance, Agence Franaise de Dveloppement.
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Le constat de linefficacit de la supervision gnralement formul en sappuyant sur
lapport social des politiques dinclusion financire et sans prise en compte des
performances financires et conomiques des EMF doit par consquent tre relativis.
Lenqute statistique sur les EMF de petite taille fait ressortir le caractre non contrlable
des ces structures, malgr leur utilit sociale. Il faut, en outre, rappeler que la responsabilit
superviseur dans le processus dinclusion financire, dont la microfinance nest quuninstrument, se rsume garantir la bonne sant financire des assujettis et bienindirectement la stabilit financire.
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Annexe 1-1: Statistiques globales EMF rseaux CEMAC au 31/12/2008.
PAYSEtablissements Cat. Ville Capital soc. Dpts
Crdits
bruts
Crdits
en souff. Provisions
Nbre de
clients
Nbre
d'EMF
CAMCCUL 1 Bamenda 4 779 74 890 44 892 7221 2 464 252 629 177
CVECA Centre 1 Yaound 113 539 676 74 25 26 566 33
CVECA Grand Nord 1 Maroua 89 214 217 31 21 25 737 8
CVECA Nord Ouest 1 Bamenda ND ND ND ND ND ND ND
CMEC Grand Nord 1 Maroua 2 12 22 5 ND 2 522 6
CMEC Nord Ouest 1 Bamenda 5 36 52 1 0 1 772 8
CMEC Ouest 1 Bafoussam 10 319 110 11 - 3 791 19
CAMEROUN
TOTAL RESEAU 4 998 76 010 45 969 7 243 2 510 313 017
251
CMCA 1 Bangui 84 3 781 1 876 285 148 26 131 6
UCACEC 1 Bangui 31 117 36 17 8 4 391 6
RCA
TOTAL RESEAU 135 3797 1476 224 97 40884 14
MUCODEC 1 Brazzaville 893 71 166 12 500 246 196 181 492 28CONGO
TOTAL RESEAU 893 71 166 12 500 246 196 181 492 28
UCEK MK 1 Pala 347 2 485 3 370 134 80 61 292 47
URCOOPEC 1 N'djamena 46 1 210 1 507 758 745 38 890 9
PARCEC-MC 1 Sarh 81 975 744 31 11 21 239 33
RECEC/ASDEC 1 Moundou 61 422 514 41 19 12 358 32
ACEL 1 Moundou 69 139 191 93 42 13 129
28
ASSOCEC 1 Bongor 7 9 26 3 1 2 124 8
TCHAD
TOTAL RESEAU 611 5 240 6 352 1 060 898 149 032 157
CUMUL TOTAL RESEAU CEMAC
6 756 179 697 78 353 8 755 3 748 699 077 451
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Annexe 1-2 : EMF de la CEMAC par Etat et par catgorie au 31/12/08
PAYS TOTAL CEMAC
CATEGORIESCameroun Congo Gabon Tchad RCA Guine
Equ.31/12/08 31/12/09
(*)
1re
catgorie
Indpendants
Rseaux10
441
179
262
52
18
34
2
2
0
162
11
151
17
1
16
0
0
0
674
211
463
686
222
464
2me
catgorie 38 7 4 2 1 0 52 60
3me
catgorie 2 2 0 0 0 0 4 7
TOTAL 481 61 6 164 18 0 730 753
(*) : Donnes titre indicatif.
10Lorganefatieretlesaffilissontprisencomptedanscenombre.
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Annexe 2 :Liste des rseaux dans les pays membres de la CEMAC
Les rseaux au Cameroun
Le secteur dispose de 254 EMF affilis aux six (6) rseaux suivants :
CAMCCUL (177 EMF),
CVECA Centre (33 EMF)
CVECA Grand Nord (8 EMF)
CMEC Ouest (19 EMF),
CMEC Nord-Ouest (8 EMF)
CMEC Grand-Nord (9 EMF).
Les rseaux en Centrafrique
14 EMF sont regroups dans deux (2) rseaux savoir :
CMCA (8 EMF)
UCACEC (6 EMF)
Le rseau du Congo
MUCODEC 33 EMF
Les rseaux au Tchad
Le secteur dispose de 157 EMF affilis au six (6) rseaux que sont :
UCEC-MK (47 EMF),
URCOOPEC (9 EMF),PARCEC-MC (33 EMF),
RECEC/ASDEC (32 EMF),
ACEL (28 EMF),
ASSOCEC (8 EMF).
Au total, la CEMAC compte 15 rseaux o 458 EMF sont affilis.
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Annexe 4 Evolution de lactivit dintermdiation des EMF par pays
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Annexe 5 :Analyse financire dynamique du Cameroun
ANALYSEFINANCIEREDYNAMIQUEDUCAMEROUNCatgorie EMFCatgorie1 EMFCatgorie2
TotalLibell 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2007 31/12/2008
CapitauxPermanents 14676,4 15157,9 8930,0 7417,0 23606,4 22574,9Fondspropres 13 754,5 14 083,2 6 381,5 -62,7 20136,0 14020,5
dontcapitalsociallibr 10 476,2 12 372,7 8 863,2 9 859,4 19339,4 22232,1Dptsdelaclientle 106 054,8 139 501,9 85 259,1 118 718,1 191313,9 258220,0CrditsBruts 65 440,9 79 134,3 48 284,0 59 388,2 113724,9 138522,5Provisionscompteclientle 5 137,8 5 932,7 8 167,0 6 187,9 13304,8 12120,6Crditsnets 60 303,1 73 201,7 40 117,0 53 200,3 100 420,0 126 402,0Excdent/dficitdesressources 45 751,8 66 300,3 45 142,1 65 517,8 90 893,9 131 818,1Couverturecrdits/dpts 162% 176% 177% 200% 168% 186%Crancesdouteuses 13 912 16 708,2 9 201,8 18 844,3 23 113,6 35 552,5Crancesdout/crditsbruts 21% 21% 19% 32% 20% 26%Provisions/crancesdouteuses 37% 36% 89% 33% 58% 34%Tauxmoyendbiteur 2 621,7 2 240,0 520,0 514,0 3 141,7 2 754,0Tauxmoyencrditeur 505,5 388,0 90,0 83,0 595,5 471,0Marged'intermdiation 2 116,2 1 852,0 430,0 431,0 2 546,2 2 283,0Produitnetbancaire 11 717,4 13 013,7 12 006,5 13 715,1 23 723,9 26 728,8Fraisgnraux 9 073,1 11 570,3 10 767,7 12 404,8 19 840,8 23 975,1Rsultatbrutd'exploitation 2644,3 1443,4 1238,8 1310,3 3883,1 2753,7Dotationsnettesauxamortissements 1 143,6 1 457,7 1 405,5 1 699,7 2 549,1 3 157,4Dotationsnettesauxprovisions 4 244,0 4 934,4 7 926,5 6 806,4 12 170,5 11 740,8Rsultatnet 880,5 540,3 7082,0 5027,1 -7 962,5 -5 567,4Coefficientderentabilit(RN/FP) -6% -4% -111% 8018% -40% -40%Coefficient
net
d'exploitation
(FG/PNB) 77% 89% 90% 90% 84% 90%Transferts 0,0 101659,9 0,0 191559,5 0,0 293219,4
Transfertsnationaux 0,0 73320,3 0,0 169609,9 0,0 242930,2Transfertsextrieurs 0,0 28339,6 0,0 21949,6 0,0 50289,2
Transferts/Trsorerie 0% 153% 0% 292% 0% 222%
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Annexe 6 : Analyse financire dynamique de la Centrafrique
ANALYSEFINANCIEREDYNAMIQUEDELACENTRAFRIQUECatgorie EMFCatgorie1 EMFCatgorie2 TOTALLibell 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2007 31/12/2008
CapitauxPermanents 167,0 244,0 0,0 0,0 167,0 244,0Fondspropres 167,0 244,0 0,0 0,0 167,0 244,0
dontcapitalsociallibr 104,0 84,0 0,0 0,0 104,0 84,0Dptsdelaclientle 3680,0 3781,0 0,0 0,0 3680,0 3781,0CrditsBruts 1488,0 1876,0 0,0 0,0 1488,0 1876,0Provisionspourcomptedelaclientle 89,0 148,0 0,0 0,0 89,0 148,0Crditsnets 1399,0 1728,0 0,0 0,0 1399,0 1728,0Excdent/dficitdesressourcesclientle 2281,0 2053,0 0,0 0,0 2281,0 2053,0Tauxdecouverturecrditspardpts 247% 202% #DIV/0! #DIV/0! 247% 202%Crancesdouteuses 206,0 285,0 0,0 0,0 206,0 285,0Crancesdouteuses/crditsbruts 14% 15% #DIV/0! #DIV/0! 14% 15%Provisions/crancesdouteuses 43% 52% #DIV/0! #DIV/0! 43% 52%Tauxmoyendbiteur 17,0 17,0 0,0 0,0 17,0 17,0Tauxmoyencrditeur 5,0 5,0 0,0 0,0 5,0 5,0Marged'intermdiation 12,0 12,0 0,0 0,0 12,0 12,0Produitnetbancaire 452,0 454,0 0,0 0,0 452,0 454,0Fraisgnraux 440,0 352,0 0,0 0,0 440,0 352,0Rsultatbrutd'exploitation 12,0 102,0 0,0 0,0 12,0 102,0Dotationsnettesauxamortissements 44,0 63,0 0,0 0,0 44,0 63,0Dotationsnettesauxprovisions 38,0 68,0 0,0 0,0 38,0 68,0Rsultatnet 73,0 13,0 0,0 0,0 73,0 13,0Coefficientderentabilit(RN/FP) 44% 5% #DIV/0! #DIV/0! 44% 5%Coefficientnetd'exploitation(FG/PNB) 97% 78% #DIV/0! #DIV/0! 97% 78%Transferts 0,0 4153,0 0,0 0,0 0,0 4153,0
Transfertsnationaux 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Transfertsextrieurs 0,0 4153,0 0,0 0,0 0,0 4153,0
Transferts/Trsorerie 0% 202% #DIV/0! #DIV/0! 0% 202%
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Annexe 7 : Analyse financire dynamique du Congo
ANALYSEFINANCIEREDYNAMIQUEDUCONGOCatgorie EMFCatgorie1 EMFCatgorie2 TOTALLibell 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2007 31/12/2008 31/12/2007 31/12/2008
CapitauxPermanents 7072,0 12659,0 726,2 810,0 7798,2 13469,0Capitauxpropres 5 966,0 8 100,0 589,2 673,0 6555,2 8773,0
dontcapitalsociallibr 1 251,4 1 430,4 234,2 243,0 1485,6 1673,4Dptsdelaclientle 83 058,0 107 458,0 1 040,7 941,0 84098,7 108399,0CrditsBruts 16 639,8 25 976,8 780,2 970,0 17420,0 26946,8Provisionspourcomptedelaclientle 176,8 233,0 58,0 91,0 234,8 324,0Crditsnets 16 463,0 25 743,8 722,2 879,0 17 185,2 26 622,8Excdent/dficit
des
ressources
clientle
66 595,0 81 714,2 318,5 62,0 66 913,5 81 776,2
Tauxdecouverturecrditspardpts 499% 414% 133% 97% 483% 402%Crancesdouteuses 373,4 287,7 71,0 111,0 444,4 398,7Crancesdouteuses/crditsbruts 2% 1% 9% 11% 3% 1%Provisions/crancesdouteuses 47% 81% 82% 82% 53% 81%Tauxmoyendbiteur 141,0 155,0 48,0 72,0 189,0 227,0Tauxmoyencrditeur 14,6 16,0 16,0 14,0 30,6 30,0Marged'intermdiation 126,4 139,0 32,0 58,0 158,4 197,0Produitnetbancaire 6 039,7 8 751,8 330,0 417,0 6 369,7 9 168,8Fraisgnraux 4 011,4 5 109,1 121,0 147,