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FONDS POUR L’ENVIRONNEMENT MONDIAL REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE PROGRAMME DES NATIONS UNIES
STRATEGIE NATIONALE POUR
L’UTILISATION DES FONDS DE MICROFINANCEMENTS
AU COURS DE LA PHASE OPERATIONNELLE V (PO 5)
---------------------------
PAYS: MAURITANIE
RESSOURCES A INVESTIR1: 1 890.000 US$
DECEMBRE 2011
1 Le niveau des ressources du SGP OP5 est une estimation d’un total associant la subvention de base allouée par le FEM sur ses
fonds classiques, et à partir des ressources mobilisés via STAR, et d’autres cofinancements obtenus d’autres donateurs et
bénéficiaires. Des discussions en cours pourrait être mobilisé un supplément de 690.000 USD (CC : $200000 – LD : $200000 -
BD : 290000), portant le montant final à 2.580.000 USD.
2
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS ……………………………………………………………
1 CONTEXTE SOMMAIRE DU PMF-FEM EN MAURITANIE …………………...
1.1 Historique du PMF en Mauritanie et résultats acquis
1.2 Partenariats importants et sources de cofinancements existantes
2 NICHE DU PROGRAMME DE MICROFINANCEMENT (PMF) ……………….
2.1 Les conventions internationales et le cadre de planification national
2.2 Articulation des priorités nationales aux priorités stratégiques du FEM 5 et besoins des OSC 2.3 Une stratégie de ciblage basée désormais sur le seul déterminant écologique 2.4 Carte illustrant la niche écologique du PMF
2.5 Niche écologique du PMF en relation avec les priorités environnementales
3 RESULTATS SUR LE DEVELOPEMENT DES CAPACITES, REDUCTION
DE LA PAUVRETE ET LA PRISE EN COMPTE DU GENRE DANS LE PO 5
4 RESULTATS, INDICATEURS ET ACTIVITES ATTENDUES PENDANT PO5
5 PLAN DE SUIVI ET EVALUATION ………………………………………………..
5.1. Suivi & évaluation du portefeuille de projets
5.2. Participation des parties prenantes
5.3. Stratégie de consolidation des résultats
6 PLAN DE GESTION DES CONNAISSANCES …………………………………….
6.1. Documentation & capitalisation des leçons apprises
6.2. Utilisation des connaissances acquises
6.3. Réplicabilité et extension des leçons apprises
7 PLAN DE MOBILISATION DES RESSOURCES …………………………………
7.1. Pérennisation de programme
7.2. Plan de développement des synergies
ANNEXES ………………………………………………………………………………….
Annexe 1 - Indicateurs PO 5
Annexe 2 – Commentaires CPMT et CNP
Annexe 3 – Plan de financement
3
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3
LISTE DES ABREVIATIONS
ACC Adaptation au changement climatique
ART GOLD Articulation des Réseaux Territoriaux et Thématiques pour la Gouvernance et le
Développement Local CBD Conservation de la biodiversité
CC Changement climatique
CDC Cadre de développement des capacités
CMS Convention sur la conservation des espèces migratrices CPMT : Comité Central de Gestion Programme Management Team
CSLP : Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté
CN : Coordonnateur National
CNP : Comité National de Pilotage
COMPACT Gestion Communautaire pour la Conservation de la Biodiversité dans les aires
Protégées
DAR : Dispositif d’Allocation des Ressources
FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
FEM : Fonds pour l’Environnement Mondial
GC Gestion des connaissances
GDT Gestion des terres dégradées
FEM : Fonds de l’Environnement Mondial
GES : Gaz à Effet de Serre
ICEA L’Initiative pour l’Eau et l’Assainissement
IUCN: Union Mondiale pour la Nature (World Conservation Union)
LCP Lutte contre la pauvreté
MDEDD Ministère Délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’Environnement et du
Développement Durable
OCB : Organisation Communautaire de Base
OGM : Organismes Génétiquement Modifiés
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PO 5 Programme Opérationnel
OSC : Organisation de la Société Civile
PANE Plan d’Action National pour l’Environnement
PANLCD : Plan d’Action National de Lutte Contre la Désertification
PAS : Plan d’Actions Stratégiques
PAU : Plan d'Action d'Urgence
PMF Programme de micro financement
PNGE : Plan National de Gestion de l'Environnement
PNUE Programme des Nations Unies pour l’Environnement
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
Pops: Polluants Organiques Persistants
PTF Partenaires Techniques et Financiers
RAF : Resource Allocation Framework
SGP : Small Grants Programme
SNDD Stratégie Nationale de Développement Durable
SPN : Stratégie du Programme National
STAR : Système Transparent d’Allocation des Ressources
UNDAF Plan-cadre des Nations Unies pour la Coopération au Développement
UE: Union Européenne
UNESCO: Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science, et la Culture
VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine
WWF : Fonds Mondial pour la Nature
4
I. CONTEXTE SOMMAIRE DU PROGRAMME MICROFINANCEMENT DU FEM EN
MAURITANIE
1.1. Historique et résultats atteints lors des phases opérationnelles antérieures
1.1.1. Historique
Le Programme de Micro-financement (PMF) du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), connu
sous son vocable anglo-saxon de Small Grant Programme (SGP), constitue un partenariat stratégique entre
le FEM et le PNUD où le PNUD est mandaté par le FEM, selon une approche programme, de gérer le
SGP pour le compte des trois agences principales du FEM (PNUE, PNUD et la Banque Mondiale). Tandis
que le PNUD conserve le rôle de supervision et de contrôle des fonds qui sont mis à la disposition du SGP
et l’UNOPS de l’exécution, la gestion relève de la seule autorité des organes nationaux.
Créé en 1992, le SGP repose sur deux idées-forces; celle qui stipule que les problèmes environnementaux
ne peuvent être résolument éliminés que si les communautés à la base sont impliquées et responsabilisées,
et que les avantages générés ainsi que l’appropriation directe sont assurés par elles. Au départ, son objectif
était d’assurer des avantages pour l’environnement mondial dans les domaines de la biodiversité, du
changement climatique, et des eaux internationales à travers la mise en œuvre d’actions communautaires
au niveau local. Au cours de sa seconde phase opérationnelle (OP2, 1999- 2005), le SGP a maturé et des
leçons-clés et bonnes pratiques ont émergé qui ont permis l’extension de ses domaines focaux
d’intervention à la lutte contre la dégradation des sols, la désertification et la déforestation d’une part et les
Polluants Organiques Persistants (Pops) d’autre part. Depuis son lancement il intervient dans plus de 123
pays du monde ;
La Mauritanie est devenue éligible au PMF en avril 2001, pendant la phase OP2 du programme. Son
fonctionnement, au niveau des pays, s’appuie sur un comité de pilotage (CNP) dont le fonctionnement est
régi par un règlement intérieur. Le CNP joue la fonction d’organe délibérant et de décision ayant un rôle
déterminant dans l’élaboration de la stratégie nationale du pays, la diffusion des informations y relatives,
la sélection ainsi que le suivi des projets, et l’élaboration du cadre de suivi et d’évaluation. Le
Coordinateur national2 joue au sein de ce comité, le rôle d’animateur, d’ordonnateur et de personne-
ressource à la dynamique de fonctionnement de l’organe exécutif.
1.1.2. Bilan et résultats atteints lors des phases opérationnelles antérieures
Le bilan des réalisations chiffrées depuis 2001 en Mauritanie se résument en :
• Investissement total : 4 105 933 US$
• Projets et initiatives réalisés : 154
• ONGs maîtres d’ouvrages impliquées : 109
• Taille moyenne par financement : US$ 15 000 (4 125 000 UM) à US$ 33 000 (9 075 000 UM)
Le bilan qualitatif établi par les ONGs bénéficiaires lors de l’atelier de Juillet 2011:
• Le PMF est un mécanisme de financement de proximité, adéquat et crédible, simple, souple et
démocratique ; il répond mieux aux préoccupations et au dimensionnement des initiatives
communautaires à la base par rapport aux projets de taille moyenne et majeure du FEM ;
• Il promeut un bon ciblage des projets et une diversification thématique appréciable ;
• Il constitue une réponse immédiate aux problèmes de LCP pour les populations locales, en
particulier des zones reculées ou enclavées ;
• Il a conduit à une large prise de conscience des ONG/OCB et communautés sensibilisées sur les
questions environnementales et fait l’objet de nombreuses publications d’articles écrits dans les
médias et ouvrages de référence du FEM, du PNUD et de l’UNDAF ;
• Il est un mécanisme participatif et consensuel de sélection des dossiers, appliqué par une structure
indépendante légère et compétente;
• Il a occasionné un renforcement institutionnel et une capacitation réel des ONGs et OCBs ;
2 Assisté d’un (e) Assistant (e) de Programme
5
• Il est un mécanisme approprié de renforcement capacitaire pour les ONGs mais aussi aux OCBs,
et apparaît jusqu’ici comme le seul instrument actif pour les populations rurales, et aux
réalisations visibles et impacts positifs sur le milieu.
Son caractère flexible de mécanisme financier de proximité, ayant donné la preuve de sa performance
dans la fonction charnière d’intermédiation de l’aide destinée à des sites et populations pauvres du
milieu rural, lui a valu d’être le meilleur organisme de gestion allié pour placer les ressources en
quête de visibilité :
• La Gestion Communautaire pour la Conservation de la Biodiversité dans les aires Protégées3 est
une autre initiative des Nations Unies née de la joint-venture de la Fondation des Nations Unies
(UNF) et du PMF pour soutenir techniquement et financièrement les initiatives communautaires
œuvrant dans la conservation et la gestion durable des ressources naturelles au sein des Aires
Protégées classées dans le Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’UNESCO tout en améliorant
les conditions de vie des populations locales concernées. Le but visé ici est de démontrer que les
initiatives communautaires peuvent significativement contribuer à l’efficacité de la gestion
durable au sein et autour des aires protégées et de leurs conservations. Pour un financement total
d’US$ 175 000, les réalisations suivantes ont porté que sur un coût total d’environ US$73 000 : o L’électrification rurale par l’énergie solaire de certains villages
o La lutte contre le Typha domingensis au Parc National de Diawling
o La restauration de l’espèce endémique de Sporobolus robustus à Ziré Sbeikhatt.
• L’Initiative pour l’Eau et l’Assainissement (l’ICEA, ou Community Water Initiative, CWI, en
anglais) est un nouveau programme de micro financements issu des recommandations du sommet
mondial sur le développement durable tenu à Johannesburg en 2002. Démarré en 2004 pour une
phase pilote dans six pays dont la Mauritanie.
• Le Fonds du Royaume d’Espagne pour l’atteinte des OMD ou MDG Fund administré par le
PNUD.
• Woodside, l’opérateur pétrolier australien, au titre des compensations des préjudices
théoriquement non identifiés que ses opérations pourraient causer à l’environnement de
Mauritanie, a mobilisé à la demande des ONGs une subvention4 destinée à la lutte contre la
pauvreté.
Contraintes :
• La marginalisation du PMF par les fonds STAR dans le passé avait toujours privé la société civile
d’une opportunité d’apporter une valeur ajoutée à la protection de l’environnement mondial et de
la faire profiter directement de la manne environnementale créée par ce mécanisme mondial ; cette
nouvelle attitude du gouvernement est salutaire pourvu qu’elle perdure
• La limitation faite sur les ressources à octroyer à l’ONG n’est pas en corrélation avec les besoins
directs des populations ni la taille de l’écosystème à protéger ; le prochain cycle doit
impérativement rehausser la subvention pour l’aligner au plafond de US$ 50 000 accordé dans
tous les pays où le mécanisme a muri ;
• Par son bilan positif qui a fait écho dans toutes les Wilayas du pays, la demande pour le PMF ne
cesse de s’accroitre pour dépasser les frontières du périmètre de concentration classique.
1.2. Les partenariats et sources de financement présents pour la phase opérationnelle 5
Au titre des ressources classiques du programme, la Mauritanie a été classée par le document final de la
Phase Opérationnelle 5 (PO 5) du PMF, dans la catégorie I, donnant accès à une allocation de base de
1.200.000 US$ pour la période 2011-20145. Mais le FEM comme d’autres mécanismes et programmes ont
décidé de développer des synergies avec le PMF pour capitaliser ses acquis en tant que mécanisme de
proximité efficace et rapide pour l’octroi de subventions, mais aussi et surtout pour mettre à profit ses
3 Plus connu par son sigle anglo-saxon COMPACT (Community Management of Protected Areas for Conservation) 4 La subvention porte sur 75 000 US$. Cet opérateur a clôturé ses opérations en Mauritanie depuis 2004. 5 Source: FEM5 CEO Endorsement-Approval-10-13-10.doc
6
leçons apprises ainsi que ses meilleures pratiques tirées de sa longue expérience de terrain avec les
communautés de base.
FONDS STAR du FEM 5. Au titre des fonds STAR (Système Transparent d’Allocations de
Ressources) du FEM 5, une lettre du Ministre en 2010 avait évoqué, en réponse à une demande
du PNUD, la question d'allocation STAR, sachant que comme sous le DAR, cela a été une
orientation sous régionale à laquelle la Mauritanie a adhéré. Le programme PMF a reçu une
lettre d’endossement du Point Focal Opérationnel du FEM marquant la volonté du gouvernement
mauritanien d’accorder une allocation supplémentaire de 10% des fonds STAR6. Cette allocation du
pays au PMF se chiffre ainsi à 690.000 US$ portant la subvention totale du FEM au PMF à 1.890.000
US$. Des promesses sont tenues par les Points Focaux7 pour renforcer cette enveloppe ; les
discussions en cours portent sur un montant de $690.000.
COMPACT. Cette initiative a vu le jour en 1999 sur la base d’un partenariat entre le PMF et la
Fondation des Nations Unies (UNF) singulièrement pour appuyer la RBT naissante. Le programme
est administré par le PNUD et mis en œuvre par l’UNOPS à travers les procédures du PMF. Son
investissement initial était de 175,000 US$ intégré directement au budget du PMF.
ICEA. Ce programme d’un montant initial de 250 000 US$ accordés par le FEM a été clôturé en fin
2010. Si une reconstitution des fonds ICEA se réalise, ce programme est très apprécié en milieu rural
pour les villages de petites échelles et enclavés souvent ignorés des grands projets.
MDG Fund. Le Fonds du Royaume d’Espagne pour l’atteinte des OMD (ou MDG Fund) a alloué en
2008 US$ 465 000 sur 3 ans (2008 Ŕ 2011) aux deux mécanismes de financement de proximité qui
visent avec lui des objectifs communs : PMF (225. 000 US$) et ICEA (240.000 US$). A ce sujet, le
programme a permis (i) la mise en synergie des activités des agences du système des Nations Unies
(PNUD, FAO, PAM, UNESCO, UNICEF) ; (ii) la valorisation et l’utilisation efficiente de l’eau en
aménageant des bassins de rétention pour collecter les eaux de pluies pour un double usage inclusif
environnemental et agricole (notamment cultures hors sols) par les communautés disposant peu ou
pas de ressources de base (terre et eau) comme les rapatriés et les nouveaux sédentaires.
ART GOLD Mauritanie (AGM). Cette initiative est une méthodologie qui vise à appuyer
l’approfondissement du processus de décentralisation et de développement local comme voie
complémentaire d’atteindre les OMD. Son pilotage est confié au PNUD au niveau mondial et son
exécution au Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation. Elle doit son acronyme à Articulation
des Réseaux Territoriaux et Thématiques pour la Gouvernance et le Développement Local. Sa section
de Mauritanie appelée Programme Cadre ART GOLD Mauritanie a démarré en octobre 2010 pour
une durée de cinq ans avec un budget prévisionnel de 6.000.000 US$. Sa programmation est établie
selon trois phases, chacune devant porter sur deux Wilayas: (i) la phase initiale, pilote, va couvrir
l’Assaba et le Brakna ; (ii) la phase 2 de maturation, le Gorgol et le Guidimaka ; (iii) la phase 3 de
consolidation, le Trarza et le Tagant. L’objectif global du Programme vise à favoriser, à travers
l’application de sa méthodologie, une meilleure coopération, impulsion et pilotage du développement
régional, principale préoccupation de l’heure du Gouvernement mauritanien, en addition à
l’application du Plan d’Action d’Accra.
C’est sur la base de ces atouts que le PMF envisage le développement d’une synergie avec l’AGM et
sa méthodologie participative dans les régions d’interventions du Programme, dans une optique de
gagnant-gagnant pour les deux mécanismes. Les points de jonction sont d’une part le rôle majeur que
peut jouer pour le PMF l’outil de planification régionale de l’AGM en tant que source privilégiée de
sélection des actions à appuyer, et son cadre de concertation en tant que plateforme pour
l’établissement de complémentarités entre les interventions du PMF et celles des autres partenaires
autour des thématiques priorisées au cours de l’exercice participatif de planification ; et d’autre part
la fonction principale jouée par le PMF comme bâtisseur des valeurs ajoutées à l’échelle de
6 Les fonds STAR se totalisent à 6.900.000 US$, répartis comme suit : Biodiversité (2.000.000 US$), Changements Climatiques
(2.000.000 US$) et Dégradation des terres (2.900.000 US$) 7 Le Point Focal de la CCNUCC envisage allouer 200.000 USD ; le Point Focal de la Dégradation des Terres (CCD) envisage
allouer $290.000 ; et celui pour la CBD : 200.000 USD.
7
l’économie locale dont peut se glorifier l’AGM comme impact collatéral produit. Sur ces premiers
contours vont s’arrimer désormais d’autres formes de complémentarité à identifier d’abord pour
l’année en cours 2011 mais aussi et surtout pour les années subséquentes 2012 à 2015 à la première
loge desquelles figureront les fonds leviers de cofinancement.
GIZ. Un partenaire technique et financier qui s’investit gracieusement depuis plus d’un quart de
siècle dans le renforcement des capacités orientées vers la protection de l’environnement et en
particulier dans la gestion durable des ressources naturelles in-situ, notamment au Guidimaka et au
Hodh El Gharbi. Le PMF a amorcé et poursuivra les discussions sur les formes de partenariat qui
pourraient exister avec la GIZ dans le domaine de la gestion des ressources naturelles (y compris les
plantes médicinales) et la généralisation des associations de gestion (pouvant intégrer les clubs
d’écoute communautaires en milieu rural).
PAM. Le Programme Alimentaire Mondial est un partenaire stratégique de la Mauritanie dans le
secteur de l’environnement qui apporte son stimulus vivrier à toutes les initiatives à haute intensité de
main d’œuvre (HIMO). Le PMF n’avait pas sollicité le PAM par le passé mais à la demande des
populations cette orientation figure désormais dans ses priorités.
II. NICHE DU PROGRAMME NATIONAL
La niche du programme national s’appuie simultanément sur : (i) Les conventions internationales et les
cadres de planification nationale en matière d’environnement ; (ii) L’articulation des priorités nationales
aux priorités stratégiques du FEM 5 et besoins des OSC ; (iii) Une stratégie de ciblage basée sur le seul
déterminant écologique.
2.1. Les conventions internationales et les cadres de planification nationale en matière
d’environnement
La Mauritanie est signataire de plusieurs conventions environnementales internationales auxquelles pour
le besoin de leur fonctionnalité elle a aligné son cadre législatif et réglementaire. Le tableau ci-après en
livre les plus importants en même temps qu’il présente les principaux instruments de vision stratégique et
de cadrage de la planification en matière d’environnement.
Tableau 1. Liste des conventions, accords multilatéraux et plans/programmes nationaux de planification
Conventions environnementales internationales Statut / état actuel
La Convention-cadre des Nations Unies sur les CC - UNFCCC Ratifiée : le 20/01/1994
La Convention sur la Diversité Biologique Ŕ CBD Ratifiée : le 16/08/1996
La Convention des Nations Unies contre la Désertification Ŕ UNCCD Ratifiée : le 07/08/1996
La Convention de Ramsar sur la conservation et l'utilisation durable des zones
humides Accédée : 22/02/1983
La Convention sur la conservation des espèces migratrices Ŕ CMS Entrée en vigueur : le 01/07/1998
La Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants Ratifiée : le 22/07/2005
La Convention Internationale sur le Commerce des Espèces menacées
d’extinction Ŕ CITES Ratifiée : 13/03/1998
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de
déchets dangereux et leur élimination Accédée : le 24/11/1992
La Convention de Rotterdam, sur la procédure de consentement préalable en
connaissance de cause applicable dans le cas des certains produits chimiques
et pesticides dangereux qui font l'objet du commerce international
Ratifiée : le 22/07/2005
La Convention d’Abidjan sur la Protection et de Développement du Milieu
Marin et Côtier de la Région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre Ratifiée : nov. 2010
La Convention de Bamako sur l'interdiction d'importer des déchets dangereux
et le contrôle de leurs mouvements transfrontières en Afrique Non ratifiée
La Convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone Accédée : le 26/05/1994
Les Protocoles aux Conventions environnementales internationales Statut / état actuel
Protocole de Kyoto à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les CC Entré en vigueur : 20/10/2005
Le Protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d'ozone Amendement de Copenhague : ratifié
8
le 16/03/1994
Le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques,
relatif à la Convention sur la diversité biologique Accédé : le 20/10/2005
Plans / Programmes d’actions internationaux en matière d’environnement Statut / état actuel
Plan d’Action National d’adaptation au changement climatique Ŕ PANA soumis : Décembre 2004
exécution action prioritaire : 2011
Plan National de Mise en Œuvre de la Convention de Stockholm Ŕ NIP
Plan d’Action National de Lutte contre la Désertification Ŕ PAN/LCD soumissionné en 2002
adopté/Gouvernement en nov. 2006
Stratégie et Plan d’Action de gestion de la Diversité Biologique (NBSAP) élaboration stratégie & PA en 1999
élaboration Rapport 1, 3 & 4
Auto évaluation des Capacités Nationales à Renforcer par le FEM (NCSA) 2007
La notification sur la réglementation d’un produit chimique est l´un des
principes fondamentaux du fonctionnement de la Convention de Rotterdam jamais de notification au secrétariat
Documents de vision stratégique et cadres de planification du pays Statut / état actuel Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté Ŕ CSLP - 2011-2015 Adopté
Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) En cours de révision
Déclaration de Politique d’environnement et de développement durable 2011 Adoptée en Mars 2011
Stratégie et Plan d’action national de mise en œuvre des POPS plan national de mise en œuvre
attendu depuis le 20/10/2007
Plans d’Actions Nationaux en matière d’environnement Statut / état actuel Plan d’Action National pour l’Environnement - PANE En cours de révision
Plan d’Action National d’adaptation au changement climatique - PANA En cours de révision
Communications Nationales sur les Changements Climatiques 1, 2 et 3- FEM
CNI : soumise le 30/07/2002
SCN : soumise le 08/12/2008
TCN : en cours de formulation
Exercice de Formulation du Portefeuille de projets pour le FEM-5 en cours Ŕ FEM
Les instruments d’orientation et de guidage des opérations en matière de protection et de gestion de
l’environnement sont pour la Mauritanie la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) et le
Plan d’Action National pour l’Environnement (PANE) ; ces deux documents recèlent en eux les
principales orientations en matière de planification, de gestion environnementale, de prise de décision
politique sur les questions relevant du Développement durable. La Stratégie Nationale de Développement
Durable de la Mauritanie place l’être humain au centre de la décision, avec comme priorité la satisfaction
des besoins des groupes les plus pauvres et les plus marginalisés. Elle entend établir un consensus sur une
vision commune du développement durable du pays à long terme, à travers une approche stratégique
intégrant à la fois les dimensions sociales, économiques et environnementales. Comme le souligne la
RISE (2010) : la SNDD définit les grands axes prioritaires selon lesquels, doit se concentrer l’action pour
que le développement du pays puisse être durable.
2.2. Articulation des priorités nationales aux priorités stratégiques du FEM 5 et besoins des OSC
La Phase PO 5 prône une "approche programme" qui s’appuie sur deux axes stratégiques : (i) une
concentration géographique et (ii) une concentration thématique. Le caractère programmatique procède ici
de la mise en synergie des ressources provenant de différentes sources et la fusion des activités sectorielles
mais complémentaires concourant toutes aux mêmes objectifs et/ou visant les mêmes populations cibles.
C’est de cette pluralité en amont des partenaires et des activités sectorielles, qui s’intègre au passage dans
le PMF pour sortir en aval vers l’unicité du bénéficiaire qu’il s’agit ; passage à travers le PMF qui se
traduira par une mise en cohérence, une recherche de complémentarité, une dynamique organisationnelle
avant de se consolider en une masse critique d’activités salutaires pour les bénéficiaires.
Les activités qui relèvent des domaines focaux du FEM sont toutes éligibles et même celles qui pourraient
incidemment être couvertes par les ressources issues de l’exercice STAR. Le PMF restera flexible pour
prendre en compte le thème générique de lutte contre la pauvreté qui sous-tend la déplétion des ressources
naturelles mais aussi les priorités nationales telles que définies dans la Déclaration de Politique
Environnementale et du Développement Durable 2011 et le CSLP 3.
9
2.3. Une stratégie de ciblage basée désormais sur le seul déterminant écologique
Le PMF avait retenu dans ses phases antérieures une délimitation de ses zones de concentration
géographique reconnaissant une claire échelle de préférence entre les zones agro-éco-climatiques dans
l’objectif de rendre plus efficient son additionalité. Au cours de cette phase du PO 5 le CNP décide de
rompre avec ce slogan de concentration géographique qui prend de plus en plus une connotation sectaire
et ségrégationniste surtout en direction de l’environnement pour lui substituer le seul déterminant
écologique. Depuis sa session du 3 Décembre 2011, le CNP élargi aux Points Focaux du FEM et des
Conventions, après un débat passionnel et riche d’argumentation a rompu définitivement avec cette
approche d’exclusion spatiale jugée arbitraire sans grand rapport avec les préoccupations
environnementales, et instaurant une inégalité entre les sociétés, les générations et les régions ; bref, un
poids et deux mesures principe qui rompt avec l’équité, et qui donc ne peut résister au temps.
L’objectif de réduction des coûts de fonctionnement recherchée à travers la concentration géographique
est selon les arguments avancés automatiquement pris en compte par le critère coût-efficacité ; l’efficacité
ici colporte une diversité d’échelles de mesures et d’étiques selon que l’on évolue d’une thématique (ou
d’une région) vers une autre. Ce critère cardinal au PMF de coût-efficacité autorégule à lui-seul, s’il est
bien utilisé, la distribution géographique des financements sans avoir besoin d’exprimer explicitement
l’exclusion d’une région ou d’une thématique.
En matière de ciblage des niches thématiques, le PMF retient comme seul déterminant pour le PO 5 le
critère écologique qui traduit mieux la visée environnementale d’adaptation au changement et variabilité
climatique (ACC), de conservation de la biodiversité (CBD) et de gestion/restauration des terres dégradées
(GDT). La stratégie du PO 5 prend pour appuis et supports les objectifs stratégiques de lutte contre la
pauvreté (LCP) et de renforcement des capacités (RDC).
2.4. Carte illustrant la niche écologique du PMF de Mauritanie pour le PO 5
La niche écologique du PMF distingue entre trois régions agro-climatiques très marquées:
La vallée du fleuve la région zone tampon correspondant à la bande au sud de la ligne verte sur la
carte où biodiversité s’accorde avec la nature de dégradation des terres notamment en favorisant
un habitat naturel par endroit et se conjugue avec les changements climatiques par l’importance de
ses réservoirs de séquestration de carbone de l’air ;
La bande dite du Sahel comprise entre la ligne verte et celle de couleur jaune plus au nord sur la
carte, caractéristique d’une région riche en cheptel et écosystèmes naturels où se développe de
grands espaces de pâturages fortement tributaires des aléas climatiques ;
La zone oasienne et désertique, au nord de la ligne jaune, où l’efficacité du dollar investi requiert
un accompagnement majeur ou une raison d’ordre environnemental significative.
10
2.5. Niche écologique du PMF en relation avec les priorités environnementales nationales
Tableau 2. Cohérence entre les objectifs du PMF et les priorités nationales
OBJECTIFS DES PROJETS DU
PO 5 PRIORITÉS NATIONALES*
NICHE DU
PMF
NICHE
THEMATIQUE
DU PMF
Objectif Immédiat n°1 du PMF
dans le PO5: Améliorer la
durabilité des aires protégées et des
aires de conservation des
autochtones et des communautés
(ACAC) par des actions
communautaires
La prise en compte de la dimension environnementale
dans les stratégies et programmes de développement se
fera, entre autres actions, à travers : (i) la valorisation du
capital naturel ; (ii) la restauration des sols ; (iii) la
gestion intégrée des ressources en eau, des ressources
halieutiques, des forêts et écosystèmes en privilégiant les
sites naturels et zones humides ; (iv) la conservation de la
biodiversité ;
RBT
Vallée du fleuve
Zone sahélienne
ACC
CBD
GDT
Objectif Immédiat n°2 du PMF
dans le PO5: Intégrer la
conservation de la biodiversité et
l'utilisation durable dans les
systèmes de production des
paysages, des aires marines et
autres secteurs à travers des
initiatives et actions
communautaires
La poursuite des actions pilotes de protection de
l’érosion côtière et de protection de la ville de
Nouakchott contre l’élévation du niveau de la mer et
l’ensablement à travers la poursuite du projet de
protection de la ville de Nouakchott contre l'ensablement
Le renforcement de la gouvernance environnementale
passera par (i) la mise en place d’un observatoire des
zones humides de Mauritanie ; (ii) l’instauration des
Aires protégées; (iii) l’amélioration de la protection des
pâturages et de la lutte contre les feux de brousse,
notamment à travers la mise en place d’une structure
permanente en charge de ces deux problématiques
essentielles ; (iv) la réhabilitation et la conservation des
Zone du littoral
Vallée du fleuve
Zone sahélienne
ACC
CBD
GDT
11
forêts Classées.
Objectif Immédiat n°3 du PMF
dans le PO5: Promouvoir la
démonstration, le développement et
le transfert des technologies à
faible émission de carbone au
niveau communautaire
Promotion des énergies renouvelables afin de réduire
substantiellement la pression actuelle sur les ressources
naturelles du pays
Vallée du fleuve
Zone sahélienne
Zone du littoral
CC
Objectif Immédiat n°4 du PMF
dans le PO5: Promouvoir et
soutenir l'efficacité énergétique, le
transport écologiquement durable à
l'échelle communautaire
Bonne gestion de l’environnement urbain (agenda 21) et
du développement industriel
la dotation de moyens appropriés pour faire face à des
thématiques comme les programmes d’énergies
renouvelables (solaire, éolien, biomasse, biocarburant) et
l’efficacité et la maitrise énergétiques.
Zones urbaines
de Nouakchott,
de Nouadhibou
et de Zouerate
CC (réduction
et évitement
des émissions
des GES)
Objectif Immédiat n°5 du PMF
dans le PO5: Soutenir la
conservation et la valorisation des
stocks de carbone par une gestion
durable et la mise à l'épreuve du
climat de l'utilisation des terres, des
changements d'affectation des
terres et de la foresterie
Le recours à l’énergie de substitution pour alléger les
déficits en offre de bois ou pour atténuer les volumes de
prélèvement de la ressource sur site, la mise à
contribution des bassins de bois forestier et les gisements
de biomasse à faculté de séquestration de carbone et la
mise en place de MDP pour attirer les investissements
extérieurs
Vallée du
Fleuve
Zone sahélienne
ACC
CBD
GDT
Objectif Immédiat n°6 du PMF
dans le PO5: Maintenir ou
améliorer le flux des services
environnementaux des agro-
écosystèmes et des écosystèmes
forestiers afin d'assurer les moyens
de subsistance des communautés
locales
Valorisation des services diversifiés des écosystèmes et
le bois marchand
Valorisation de la contribution du capital naturel à la
richesse nationale à travers l’évaluation régulière des
stocks de ressources naturelles qui produisent un flux de
biens et de services
Réduction de la vulnérabilité des agro-écosystèmes et des
écosystèmes forestiers au changement climatique et aux
autres effets induits par l'action de l’homme
Vallée du
Fleuve
Zone sahélienne
ACC
CBD
GDT
Objectif Immédiat n°7 du PMF
dans le PO5: Réduire au niveau
communautaire les pressions en
termes d'utilisations concurrentes
des terres (dans les paysages au
sens large)
Approche intégrée pour la fertilité des sols et la gestion
de l'eau
Actions et pratiques améliorées au niveau
communautaire, pour des impacts négatifs réduits à la
frontière de la gestion de l'utilisation des terres de l'agro-
écosystème et des écosystèmes forestiers
Le renforcement de la gouvernance environnementale
passera par les mesures prioritaires d’amélioration de la
protection des pâturages et de la lutte contre les feux de
brousse, la réhabilitation et la conservation des forêts
Classées.
Vallée du
Fleuve
Zone sahélienne
ACC
CBD
GDT
CDC
Objectif Immédiat n°8 du PMF
dans le PO5: Appuyer la gestion
des masses d'eau transfrontalières
par des initiatives à base
communautaire
Elaboration des plans de gestion et de développement des
zones humides pour une valorisation de leur potentiel
L’implication accrue des acteurs riverains dans la gestion
des ressources naturelles
RBT
Vallée du fleuve
--
ACC
CBD
GDT
CDC
GC
Objectif Immédiat n°9 du PMF
dans le PO5: Promouvoir et
soutenir la mise à l’écart des
polluants organiques persistants et
des produits chimiques de
préoccupation mondiale au niveau
communautaire
Le renforcement de la gouvernance environnementale
passera par les mesures prioritaires d’appui à
l’Information Éducation Communication
Environnementale, notamment les actions (i) visant le
développement de méthodologies permettant
l’identification, la gestion et la dépollution des sites
contaminés, et (ii) d’élimination appropriée des
pesticides périmés ainsi que d’autres produits chimiques
et polluants
Ensemble du
pays éligible
CC
GC
Objectif Immédiat n°10 du PMF
dans le PO5: Améliorer et
renforcer les capacités des
Organisations de la Société Civile
(en particulier les organisations
communautaires et celles des
peuples autochtones) pour les
amener à s’engager dans des
processus consultatifs, à appliquer
la gestion des connaissances pour
assurer des flux adéquats
Le renforcement des capacités nationales (administration,
société civile et secteur privé) est une thématique
transversale qui requiert des réponses adaptées aux
besoins exprimés par les bénéficiaires. Le plan d’action
pour la période s’articulera entre autre sur le
renforcement de la professionnalisation des OSC.
Centres urbains CDC
12
d'information, appliquer les
directives des conventions, suivre
et évaluer les impacts
environnementaux et les tendances
Résultats Transversaux: Réduction
de la pauvreté, amélioration des
moyens de subsistance et le genre
Promouvoir une comptabilité environnementale au
bénéfice du développement durable dans une optique de
contribution plus efficace des activités du secteur de
l’environnement et à la lutte contre la pauvreté
Ensemble du
pays éligible
CDC
* Source : CSLP, Déclaration de politique d’environnement et de développement durable 2011
III. RESULTATS SUR LE DEVELOPPEMENT DES CAPACITES, REDUCTION DE LA
PAUVRETE ET LA PRISE EN COMPTE DU GENRE AU SGP
Lors de la formulation des projets à soumettre au PMF les OSC bénéficient d’un accompagnement
technique de la part de la coordination nationale et du Comité National de Pilotage, renforçant ainsi leurs
capacités organisationnelles et institutionnelles. Cet appui se poursuit au cours de la mise en œuvre du
projet à travers des missions de suivi et évaluation. Les bénéficiaires des projets, parmi lesquels les élus
locaux, les leaders de changements d’attitudes et les femmes, tirent de ce dispositif des avantages accrus y
compris des impacts environnementaux considérables sur le milieu.
Au-delà du renforcement des capacités en savoir-faire, de l’augmentation des revenus et diversification
des moyens de subsistance, ou de l’amélioration de l’environnement de la production, les communautés en
milieu rural vont ainsi acquérir un lot d’outils et un série de conseils qui feront d’eux des mentors aux
communautés riveraines et des vulgarisateurs des bonnes pratiques ainsi reçues.
Le programme promeut des activités de réduction de la pauvreté, et à ce titre, il recherche à établir et à
développer des joint-ventures avec les programmes qui visent spécifiquement la lutte contre la pauvreté ou
finançant des activités génératrices de revenus.
Le PMF saisira toutes les opportunités pour renforcer la responsabilisation des communautés rurales sur
leurs modes et moyens de production, leur pouvoir de décision et leur capacité contributive à la
planification concertée. Le programme trouvera à ce sujet auprès du AGM un cadre futur, approprié de
planification et de ciblage des populations pauvres, pour une mise en œuvre à leur profit de mesures et
actions de réduction de la pauvreté décidées au niveau local comme au niveau national. Grâce à des ONGs
affiliées, qui sont de nos jours qualifiées et capables d’entreprendre une gamme variée d’activités locales,
le PMF envisage d’appuyer des projets communautaires en partenariat avec les PTF qui viendraient à en
manifester l’intérêt. Une mise en œuvre directe par des communautés sera privilégiée avec celles plus
vulnérables à fort potentiel de main d’œuvre. Un accompagnement par les ONGs et des volontaires
nationaux pour habiliter ces communautés sera privilégié.
IV. RESULTATS, INDICATEURS ET ACTIVITES ATTENDUS PENDANT PO 5
Tableau 3. Cadre logique des Résultats attendus
Objectif Immédiat n°1 du PMF dans le PO5: Améliorer la durabilité des aires protégées et des aires de conservation des autochtones et des
communautés (ACAC) par des actions communautaires
Résultats attendus Indicateurs Moyens de vérification Activités
Résultat 1.4 du PMF pour la Biodiversité:
Compréhension et sensibilisation accrues de
l’importance et de la valeur de la biodiversité au
niveau communautaire
Au minimum 500 (cent) hectares
d’écosystèmes significatifs avec des
statuts sauvegardés maintenus ou
améliorés
Base de données du PMF
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi.
Études de cas des projets
Données des bénéficiaires
8 projets8
Objectif immédiat 2: Intégrer la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité dans la production des paysages terrestres et marins
et des secteurs grâce à des initiatives et actions communautaires.
8 La détermination du nombre de projet du PO 5 doit distinguer entre l’utilisation des fonds classiques du FEM (qui doivent être
investis dans les domaines de concentration du FEM) des ressources mobilisés dans le cadre du partenariat établi (qui peuvent
en même temps viser les domaines stratégiques du pays). En application des directives du comité d’orientation du FEM (Mars
2010), moins de 20 % des ressources mobilisés peuvent être utilisés dans les domaines focaux secondaires du FEM.
13
Résultat 2.1 du PMF pour la Biodiversité:
Au niveau communautaire l'utilisation durable de la
biodiversité dans la production des paysages
terrestres et marins et des secteurs améliorée grâce
à des initiatives et actions communautaires, à des
cadres et des mécanismes de marché, y compris les
normes environnementales reconnues qui tiennent
compte de la biodiversité
Au minimum 100Ha de paysages
terrestres / marins sous utilisation
améliorée de pratiques durables
menant à la certification par le biais de
normes environnementales reconnues
qui tiennent compte de la biodiversité
(soutenu par le PMF)
30 ha de cultures de plantes médicinales
sur 4 sites, 200 km2 de récoltes
contrôlés de plantes médicinales
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
4 projets
Objectif Immédiat 3: Promouvoir la démonstration, le développement et le transfert au niveau communautaire de technologies à faible
intensité de carbone
Résultat 3.1 du SGP sur les Changements
Climatiques: technologies innovantes à faibles
émissions de GES déployées avec succès et
démontrées à l'échelle communautaire
Au moins 500 membres de différentes
communautés cibles démontrant des
capacités d’utilisation des technologies
à faibles émissions de GES
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
6 projets
Objectif immédiat 4 : Promouvoir et soutenir l'efficacité énergétique, le transport écologiquement durable à l'échelle communautaire
Résultat 4.1: Les options de transport à faible
émission de GES démontrées au niveau
communautaire
Au moins 500 membres des différentes
communautés ciblées adoptent l’usage
des transports publics à faible émission
de GES Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
2 projets
Résultat 4.2: Investissement accru dans l’économie
en énergie au niveau communautaire, de systèmes
de transport à faible émission de GES
Au moins 1000 membres des
communautés ciblées utilisent des
éclairages domestiques à faible
émission de GES
Résultat 4.3: Emissions de GES évitées
Au moins 500 membres des différentes
communautés ciblées adoptent
l’utilisation des équipements à faibles
émissions de GES
Objectif Immédiat 5: Soutenir la conservation et l’amélioration des stocks de carbone à travers une gestion durable et des pratiques à
l’épreuve du climat dans l’utilisation des terres et de la foresterie
Résultat 5.1 du PMF sur les Changements
Climatiques: L'utilisation durable des terres, le
changement d'utilisation des terres, ainsi que les
pratiques de gestion forestière et celles contre les
changements climatiques adoptées à l'échelon
communautaire pour les systèmes d’utilisation des
terres de type forestières ou non.
Au moins 100 hectares de terres sous
une meilleure utilisation des terres et
des pratiques contre les changements
climatiques
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
6 projets
Résultat 5.3 du PMF sur les Changements
Climatiques: Emissions de GES évitées
Utilisation de l’énergie renouvelable en
substitution de l’énergie combustible
pour l’éclairage et autres besoins
domestiques
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
4 projets
Objectif Immédiat 6: Maintenir ou améliorer la fluidité de l’agro-écosystème9 et des services des écosystèmes forestiers pour assurer la
subsistance des communautés locales
Résultat 6.2 du PMF sur la dégradation des terres:
Des modèles communautaires de gestion durable
des forêts développés, et testés, liés à la
séquestration de carbone pour une possible
augmentation proportionnelle et reproduction là où
il le faut, réduction des émissions de GES à partir
de la déforestation et de la dégradation de la forêt et
mise en valeur des puits de carbone à partir de
l’utilisation de la terre, du changement de
l’utilisation de la terre, et des activités forestières
Au moins 500 membres des structures
administratives et municipales ou
partenaires nationaux et internationaux
sont conscients des démonstrations et
approches novatrices couronnées de
succès du PMF
Au moins 200 fonctionnaires et agents
de l’Etat et des Collectivités locales
sont conscients du processus du
réchauffement climatique grâce aux
activités de sensibilisation du PMF
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
3 projets
Objectif Immédiat 8: Soutenir la gestion de cours d’eau transfrontalière avec des initiatives basées sur la communauté
Résultat 8.1 du PMF sur la dégradation des terres:
Des actions et pratiques communautaires efficaces
de résistance au climat qui soutiennent la mise en
œuvre d’actions de priorité régionale du SAP
démontrées
Au moins 5 SAP auxquels le PMF a
fourni un soutien de mise en œuvre
Au moins 5 processus de gestion de
cours d’eau transfrontalière auxquelles
le PMF a offert de bonnes pratiques et
leçons
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
5 projets
9 Des agro-systèmes comprenant les pâturages et prairies
14
Résultat 8.2 du PMF sur les eaux internationales:
Des partenariats synergiques développés entre les
parties prenantes du PMF et les institutions de
gestion d’eau transfrontalière et les structures
soutenant la mise en œuvre des actions de priorité
régionale du SAP
3 processus de gestion d’eau
transfrontalière au moins auxquels le
PMF a offert de bonnes pratiques et
leçons
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
3 projets
Objectif Immédiat 10: Améliorer et renforcer les capacités des OSC
Résultat 10.1 du PMF sur le Développement des
capacités: La participation active de la société
civile en Mauritanie aux réunions de haut niveau
dans les domaines d'intervention du FEM au niveau
national
Au moins 2 membres du CNP
participent aux réunions décisives du
FEM au niveau national
4 membres du comité de Pilotages
participent à la promotion des domaines
focaux du FEM pour l’habilitation des
communautés
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
2 ateliers
Résultat 10.5 du PMF sur le Développement des
capacités: Application accrue de surveillance
environnementale basée sur la communauté
10 démonstrations et exemples testés de
systèmes de surveillance
environnementaux basés sur la
communauté utilisés dans des projets
du PMF
20 leaders communautaires participent
au développement de centre d’écoute
communautaire à travers des radios
rurales
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
2 projets
Résultat 10.6 du PMF sur le Développement des
capacités: Evaluation des projets et programmes du
PMF par rapport aux résultats escomptés renforcée,
y compris des capacités accrues des OCB et des
OSC à mettre en pratiques des méthodologies
d’évaluation pertinentes
5 OCB et OSC démontrant la
compréhension du rôle d’évaluation à
travers l’application de méthodologies
d’évaluation pertinentes
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
2 projets
Résultats transversaux : Améliorer les moyens de
subsistance à travers une augmentation des
bénéfices locaux générés à partir des ressources
environnementales et la prise en compte du genre et
des populations autochtones dans des initiatives
communautaires de préservation de
l'environnement.
Dans au moins 60% des projets
financés, il y a un équilibre du genre en
termes de participants et de
bénéficiaires ciblés
Dans au moins 40% des projets
financés, une analyse socio-
économique est réalisée
Base de données du PMF,
Rapports d’étapes
Rapports des visites de
suivi
Études de cas des projets
2 projets
V. PLAN DE SUIVI ET EVALUATION
5.1. Plan de Suivi & Evaluation du portefeuille des projets individuels
La mise en œuvre de la Phase PO 5 repose sur une nouvelle démarche qui démontre de la maturité du
mécanisme car elle met l’accent sur l’obtention des résultats à haut potentiel d’impacts. Le suivi et le
rapportage vont donc en eux-mêmes constituer des activités majeures dans le cycle des nouveaux projets à
soutenir car ils doivent permettre de :
suivre et évaluer la mise en œuvre des projets favorisant de meilleurs impacts ;
promouvoir la documentation et la dissémination des résultats et leçons apprises.
La démarche va donc être :
Au niveau des projets: Le suivi se situe dans le double contexte de la gestion du cycle de projet
(de l’identification à l’évaluation) et de l’utilisation des outils de l’approche participative.
Avant le début des projets : Une seule visite sera menée pour expliquer la démarche de gestion
axée sur les résultats et vérifier sur le terrain sa prise en compte dans les projets avant leur examen
par le CNP. Les principaux éléments à voir avec les populations sont les suivants:
- les indicateurs de la situation de référence (dans les domaines de l’environnement, de la
réduction de la pauvreté et de l’autonomisation des bénéficiaires) ; les indicateurs de
résultats à court terme (produits), à moyen terme (effets) et à long terme (impacts) ainsi
que d’évaluation des résultats et impacts ;
15
- le plan participatif de suivi du projet. La mission d’identification des sites de projets
utilisera les outils de l’approche participative : ateliers villageois, groupes cibles, cartes
participatives, matrices …
- Une fiche d’identification du site d’intervention du projet sera renseigné avant et au cours
de la mission d’identification du projet pour orienter le CNP dans l’examen des projets.
Cette fiche sera aussi complète que possible (sous forme de monographie).
Pendant l’exécution du projet : Des missions classiques trimestrielles de suivi de projets ainsi que
des missions d’évaluation seront organisées pour vérifier les rapports d’activités et financiers
reçus. Lors de ces missions, l’accent sera mis sur le suivi des indicateurs et le suivi d’atteinte des
résultats escomptés. Des outils du "Participatory Rural Appraisal" seront utilisés : observation
participante, ateliers villageois, interviews semi structurées, triangulation de l’information en cas
de sources divergentes.
A la fin du projet : Une visite d’évaluation finale sera effectuée et les recommandations des
Etudes Ex Post seront utilisées pour continuer à assurer le suivi des résultats sur le long terme
(impacts). Pour ce faire, il s’agira d’inclure les projets achevés dans le planning de suivi des
projets en cours d’exécution.
Au niveau du programme: Les rapports des missions de terrain doivent permettre de suivre
l’apport des projets dans l’atteinte des résultats et impacts identifiés au niveau du document de
stratégie de la Phase Opérationnelle V. Le modèle de rapport axé sur les résultats (voir tableau)
sera utilisé. Ce tableau sera continuellement mis à jour.
5.2. Participation des parties prenantes à toutes les étapes du projet.
Tableau 4. Plan de Suivi et Evaluation du projet A l’échelle du projet individuel
Activités de Suivi & Evaluation Agent/structure responsable Périodicité
Suivi du projet de manière participative Bénéficiaires Pendant la durée du projet
Collecte des données de base10
Bénéficiaires, Coordonnateur
National,
CNP
Pendant la phase de conception du
projet et la phase de formulation de la
proposition de projet
Deux ou trois rapports d’étapes et rapports financiers
(en fonction du calendrier de décaissement convenu
par les parties)
Bénéficiaires, Coordonnateur
National, Assistant de Programme
A toute demande de décaissement de
fonds
Plan de travail du projet Bénéficiaires, Coordonnateur
National, Assistant de Programme Pendant la durée du projet
Visite de site ciblé par la proposition de projet (si
nécessaire / effectivité des coûts11) Coordonnateur National, CNP
Avant l’approbation du projet, comme
cela se doit
Visite de suivi de la mise en œuvre du projet dans
son site (si nécessaire / effectivité des coûts) Coordonnateur National, CNP
En moyenne, une visite par an,
comme il se doit
Visite d’évaluation par le Coordonnateur National
sur le site du projet (si nécessaire / effectivité des
coûts)
Coordonnateur National et CNP A la fin du projet, comme il se doit
Rapport final du projet Bénéficiaires Après la finalisation des activités du
projet
Rapport d’Evaluation du projet
(si nécessaire / effectivité des coûts) Autre partie
Après la finalisation des activités du
projet
Préparation d’une description du projet qui sera
incorporée dans la base de données global des projets
SGP
Coordonnateur National,
Assistant de Programme
Au début du projet et tout au long de
la mise en œuvre du projet
10 Des ateliers de développement des capacités et des formations de Suivi & Evaluation peuvent être organisés en relation avec
des techniques innovantes pour le suivi communautaire, y compris les nouvelles technologies (tel que le système de caméras
activés par le GPS, les photographies aériennes, des SIG participatifs, etc.), ainsi que pour répondre aux directives "contre le
climat » des domaines d’intervention du FEM; les normes REDD +; et / ou des exigences spécifiques d'autres bailleurs de
fonds /cofinancement. 11 Pour assurer l’efficacité des coûts, les activités de S&E du projet, y compris les visites de sites de projet seront conduits sur
une base discrétionnaire, basées sur des critères internes d’évaluation y compris la taille et complexité du projet les risques
potentiels et réels et les paramètres de sécurité.
16
5.3. Stratégie de consolidation des résultats des projets au niveau du portefeuille global
Il s’agit ici de la comptabilité de la valeur ajoutée d’un projet au portefeuille global pour la consolidation
des acquis du PMF qui ne peut être déterminée qu’à travers un plan rigoureux de suivi et évaluation.
Tableau 5. Plan de Suivi & Evaluation au niveau du programme national
Niveau du portefeuille global du PMF
Activités de Suivi & Evaluation Agent responsable Périodicité
Revue de la Stratégie du Programme Comité National de Pilotage, Coordonnateur
National, CPMT Dès le début de la Phase PO 5
Revue du Portefeuille Stratégique du
Programme National
Comité National de Pilotage, Coordonnateur
National Une fois pendant la durée de l’ PO 5
Réunion du Comité National de Pilotage Comité National de Pilotage, Coordonnateur
National, PNUD Au minimum 4 fois par an
Evaluation des Performances et Résultats du
Coordonnateur National
Coordonnateur National, Comité National de
Pilotage, PNUD, CPMT, UNOPS Une fois par an
Revue du Programme National / Rapport
Annuel du Programme12
Le Coordonnateur National le présente au
CNP et au CPMT Une fois par an
Rapport Financier 5-in-1 Coordonnateur National, /Assistant de
Programme, UNOPS De façon trimestrielle
VI. PLAN DE GESTION DES CONNAISSANCES
6.1. Documentation et capitalisation des leçons apprises et des meilleures pratiques
La capitalisation est par définition "un processus d’acquisition, de collecte, d’organisation et d’analyse de
l’information relative à une expérience donnée, en vue d’en tirer les leçons et de les partager en utilisant
des supports adaptés". A ce titre, elle vise le partage d’expérience et la définition des éléments clés du
succès capables d’être appropriés ou reproduits ; la capitalisation des leçons apprises et des meilleures
pratiques identifiées se fera selon plusieurs modalités inclusives :
les ateliers des parties prenantes à organiser tous les deux (02) ans avec les bénéficiaires de projets
des deux (02) années précédentes, de manière à tirer les leçons apprises et vulgariser les
meilleures pratiques des projets ayant terminé leur mise en œuvre ;
la production des études de cas à partir des success stories obtenus ;
la participation des promoteurs de projets aux fora et autres ateliers d’échanges.
6.2. Utilisation des connaissances acquises pour informer et influencer les politiques
Les différents rapports à produire par les projets et le programme fourniront, au-delà de l’information
brute, les connaissances nécessaires pour la documentation et la dissémination des résultats et des leçons
apprises, à partir de l’analyse des indicateurs. Pour une communication efficace des connaissances tirées
de la mise en œuvre des projets, les étapes retenues sont celles définies dans le “Cadre Stratégique”:
l’identification et la documentation systématique des leçons apprises et des meilleures pratiques ;
la préparation d’études de cas (success stories), de rapports périodiques et de rapports de suivi -
évaluation sur les projets ;
la diffusion de ces documents auprès des parties prenantes du PMF de manière à démultiplier
l’impact des projets et des ressources financières limitées ;
le partage de ces expériences par des visites, ateliers, documentation écrite et audio-visuelle de
manière à rendre possible la transposition des projets ;
le partage avec les pays dans la sous-région (rencontre régionale) des expériences des success-
stories du PMF
la mise en place d’un site Internet du PMF ou à défaut l’utilisation de celui du PNUD pour poster
les informations sur le PMF,
12 L’évaluation du programme annuel du pays doit être entreprise en concertation avec les points focaux des domaines focaux
du FEM et en rapport avec les règles de reportages associés
17
la production à terme d’un bulletin d’information destiné au public et différents types d’audience
dont les communautés à la base, les réseaux d’OSC, autant que les réseaux de parlementaires et
les décideurs aux différents niveaux (local, régional et national);
l’institutionnalisation systématique de la documentation des leçons et expériences acquises.
6.3. Réplicabilité des projets financés par le PMF
La stratégie de gestion des connaissances facilitera :
aux communautés bénéficiaires du PMF d’être en relation avec d’autres partenaires et parties
prenantes pour une réplicabilité des meilleurs résultats et une amplification des impacts réalisés ;
ainsi, les résultats obtenus seront systématiquement partagés ;
le partage des informations sur d’autres opportunités et guichets de financements;
l’accès aux promoteurs de projets par d’autres PTF pour pouvoir soutenir la mise en œuvre de
projets similaires, et de contribuer ainsi à atteindre l’objectif global du PMF.
VII. PLAN DE MOBILISATION DES RESSOURCES
7.1. Plan de financement et stratégie de communication pour attirer d’autres fonds
Les ressources pour le cofinancement des projets viendront essentiellement de la contribution (en nature et
en espèces) des bénéficiaires et de la mobilisation des ressources auprès d’autres mécanismes en joint-
venture et PTF en tant qu’agence d’exécution de composantes ou d’initiatives communautaires (liées ou
non aux thématiques du FEM ; cf. annexe 3). Pour la réalisation de tels projets communautaires le PMF
pourra recevoir une partie des coûts de gestion administrative qui couvriront alors ses dépenses
administratives.
La mobilisation des ressources des collectivités locales décentralisées dans le cadre d’un partenariat
secteurs public/privé va être explorée, notamment par la mise en œuvre d’une stratégie de communication
en direction de la prise en charge de la gestion des déchets et effluents chimiques des industries agro-
alimentaires et chimiques dans les grandes métropoles de Nouakchott, Nouadhibou, Kiffa, Rosso et Kaédi.
7.2. Plan de développement des synergies
7.2.1. Stratégie pour assurer l’intérêt et le soutien du gouvernement :
Le PMF développera une forme de stratégie d’approche pour susciter l’intéressement au PMF des
pouvoirs publics :
utiliser les représentants des ministères dans le CNP comme “points focaux” du PMF en
établissant une grille de valorisation de cette fonction ;
saisir toutes les opportunités de rencontres dans le domaine de l’environnement pour y exposer
l’expérience et résultats du PMF et rechercher plus de visibilité ;
faire participer activement les OSC exécutant des projets du PMF à partager leurs expériences
matures ou non.
7.2.2. Promotion du PMF auprès des PTF:
Les donateurs sont regroupés au sein du groupe informel des PTF-Environnement sous le leadership
courant de la GIZ. Avec l’appui du Leader Thématique Environnement du PNUD, la stratégie envisagée
consistera pour le Coordonnateur à prendre part aux réunions de ce groupe pour:
représenter le PMF et chaque fois que de besoin rechercher les synergies au PO 5 ;
faire visiter ou présenter les success stories aux membres de ce groupe ;
saisir toutes les opportunités pour renforcer le plaidoyer en direction du rayonnement du PMF.
7.2.3. Plaidoyer pour plus de visibilité du PMF
organiser des « journées portes ouvertes » sur le programme et les projets du PMF en y invitant les
PTF-Environnement ;
convier les médias à couvrir certaines initiatives réussies du PMF ;
engager en direction des investisseurs Arabes un plaidoyer pour plus de financements.
18
7.3. Plan de financement
Les différentes sources de cofinancement comme le prescrit la procédure d’accès aux ressources
du FEM (et rappelé à l’atelier régional de lancement pour l’Afrique tenu à Accra Ŕ Ghana en
septembre 2011) doivent s’équilibrer avec les ressources mobilisés via ce même mécanisme
FEM.
Sources de financement CORE
STAR
Cofinancement
en espèces USD
Cofinancement
(équivalent
USD en nature)
PMF PO 5 (base) 1 200 000
STAR CEO/GEF (10%)
STAR CC (pour memoires) 200 000
STAR BD (pour mémoire) 200 000
STAR LD (pour mémoire) 290 000
Programme Conjoint SNU 300 000
PNUD (Track ou autres ) 300 000*
Fonds MDG F
Environnement - PNUD
60 000
IPADE 150 000
ART GOLD 120 000
GIZ 100 000*
PAM (nature) 300 000*
Communautés
bénéficiaires
400 000
ONG 160 000
TOTAL 1 200 000 690 000 1 030 000 860 000
1 890 000 1 890 000
% 100 54.5 45.5
* Ces montants sont à forte probabilité mobilisables
Ainsi, les montants attendus des fonds STAR s’élèvent à 1 890 000 USD dont 690 000 USD
représentent de nouvelles affectations décidées par le ministère de l’environnement. Par ce geste,
le ministère réaffirme son choix pour ce mécanisme de proximité plus adapté à l’urgence des
besoins des populations et dont les résultats de terrain sont vérifiables.
Le cofinancement qui a répondu positivement à la fonction de levier joué par les fonds FEM
(1 pour 1) est de deux ordres. L’un représente la manifestation d’intérêt portée par les autres
mécanismes financiers et techniques à travailler avec le PMF ; il s’agit de l’IPADE dont la
jointure venture trouve ici sa réédition mais aussi ART GOLD qui noue sa première expérience.
Les montants inscrits représentent des hypothèses minimalistes comme pour la GIZ qui vivra
aussi sa première croisade avec le PMF.
Le cofinancement en nature est lui également de deux ordres ; d’une part celui mobilisable auprès
du PAM, un nouveau partenaire stratégique au PMF qui s’inscrit nouvellement dans la
dynamique de l’adaptation au changement climatique. Un projet conjoint, en cours de
formulation avec le PNUD et la FAO permettra sans doute d’explorer une mise en œuvre d’une
partie des activité par le SGP à l’image du Programme MDG F environnement. D’autre part, il
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s’agit des contributions statutaires qui formalisent et traduisent la participation des deux types de
bénéficiaires (population et ONG).
8. La lisibilité et Critères d’éligibilité des projets au SGP
Etape 1 : Annonce par le CN du Programme pour diffusion de l’information sur les critères de l’éligibilité et comment
soumettre des propositions (ou concepts) de projets
Etape 2 : Identification par ONG du problème/Risque/Menace local dans les domaines focaux du SGP en relation avec
les Programmes Opérationnels du FEM
Etape 3 : Préparation par ONG des Propositions (ou concepts) de projet (si nécessaire avec le Coordonnateur National)
Etape 4 : Examen propositions (y compris visite in situ du projet par CN/CNP) + établissement fiche analytique par CN +
Choix des Propositions (ou concepts) de projets par CNP + Planification des subventions autorisées
Etape 5 : Trois alternatives sont possibles lors de l’examen des dossiers par le CNP:
1. Approbation immédiate de la requête lorsqu’elle respecte toutes les conditions et formats
2. Reformulation de la requête lorsqu’elle est satisfaisante mais demande un complément d’informations : Le postulant
est invité alors à relire sa proposition et l’amender dans le sens des orientations données par le CN/CNP
3. Rejet de la requête en raison d’insuffisances majeures: Un rapport circonstancié établit les raisons de la non
sélection du projet puis classé pour consultation éventuelle par le soumissionnaire.
4.
Etapes subséquentes : Une fois la décision d’octroi de l’appui est prise par le CNP, les opérations suivantes sont
engagées :
1. Signature du protocole d’accord entre l’institution bénéficiaire et le Représentant Résident du PNUD au nom de
l’UNOPS
2. Déblocage du premier décaissement sur la base des rapports, technique et financier, de démarrages approuvés
3. Mise en oeuvre du projet et suivi participatif
4. Evaluation participative des effets du projet (en terme global) dans les domaines focaux du SGP
5. Diffusion et application des enseignements et succès, par le SGP et les parties prenantes au projet
Pour bénéficier de l’appui du SGP il fallait satisfaire les critères suivants:
1. Etre une ONG/OCB (à but non lucratif) reconnue juridiquement par les textes en vigueur
2. Avoir une expérience/présence de terrain avec les communautés à la base
3. La proposition doit concerner l’un des domaines du SGP
4. Démontrer que le projet apportera des avantages environnementaux mondiaux
5. La proposition doit suivre le canevas de présentation de projet SGP
6. Disposer d’un système de comptabilité et de retraçabilité des opérations comptables liées aux fonds reçus du SGP
7. Avoir un siège fonctionnel
8. Le montant demandé ne doit pas dépasser 50 000 dollars US
9. Pouvoir apporter une cofinanacement de 25 % en Cash et 25 % au moins en nature.
10. D’autres conditions, liées à l’exécution du projet financé, figurent dans le Protocole d’accord (Mémorandum of
Understanding ou MOU), parmi lesquelles il sera ajouté l’obligation de restitution aux autres ONG, une fois le projet
terminé, les enseignements tirés et l’établissement d’un rapport d’achèvement du projet. Ce dernier rapport sera
une condition à l’obtention d’une attestation de réalisation.
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ANNEXE 1: INDICATEURS AU NIVEAU DES PROJETS POUR OP 5 Les éléments suivants représentent le noyau d'indicateurs au niveau des projets pour les OP5 :
Biodiversité (BD)
Hectares de Territoires Autochtones de Conservation et Aires du Patrimoine Autochtone et
Communautaire (APAC) influencés
Hectares d'aires protégées influencés
Hectares d'écosystèmes importants avec le statut de conservation améliorée
Hectares de zones de production terrestres/ marines appliquant des pratiques d'utilisation durable
Valeur totale de la biodiversité en termes de produits/services produits par les écosystèmes
(équivalent en dollars américains)
Changement Climatique (CC)
Tonnes de CO2 dont l’émission a été évitée en mettant en œuvre des technologies à faibles
émissions de carbone :
o Pratiques d'utilisation des énergies renouvelables (bien vouloir spécifier) ;
o Pratiques de transport écologiquement durable (bien vouloir spécifier) ;
o Mesures promouvant l’efficacité énergétique (bien vouloir spécifier) ;
o Autres (bien vouloir spécifier).
Nombre de membres de la communauté démontrant ou déployant des technologies à faible
émissions de GES ;
Valeur totale des services énergétiques, technologiques et de transport fournis (équivalent en
dollars américains) ;
Hectares de terres bénéficiant de meilleures pratiques d’utilisation des terres et de techniques
améliorées contre les changements climatiques ;
Tonnes de CO2 dont l’émission a été évitée grâce à de meilleures pratiques d'utilisation des terres
et aux techniques améliorées contre les changements climatiques.
Dégradation des Sols (LD) & Gestion Durable des Forêts (SFM)
Hectares de terres sur lesquelles sont menées des pratiques de gestion durable des forêts, de l'eau
et de l’agriculture ;
Hectares de terres dégradées restaurées et réhabilitées ;
Nombre de communautés démontrant des pratiques de gestion durable des terres et forestière.
Eaux Internationales (IW)
Hectares de rivière /bassins lacustres appliquant des pratiques de gestion durable et contribuant à
la mise en œuvre des PAS ;
Hectares de zones marines / côtières ou des zones de pêche gérée durablement ;
Tonnes de pollution d'origine tellurique évitées.
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Polluants Organiques Persistants (POPs)
Tonnes de déchets solides dont la combustion a été empêchée par des méthodes d'élimination
alternatives ;
Kilogrammes de pesticides obsolètes éliminés de façon appropriée ;
Kilogrammes de produits chimiques nocifs dont l'utilisation ou la libération à été évitée.
Influence des politiques, Développement des capacités & Innovations (tous les domaines d'intervention)
Nombre de systèmes communautaires de surveillance environnementale démontrés
bien vouloir spécifier (1 exemple pour chacun)
Nombre de mécanismes de consultation mis en place dans le cadre des conventions de Rio
bien vouloir spécifier (1 exemple pour chacun)
Nombre d'innovations ou de nouvelles technologies développées / appliquées
bien vouloir spécifier (1 exemple pour chacun)
Nombre de politiques locales ou régionales influencées (niveau d’influence 0 – 1 – 2 – 3 – 4)
bien vouloir spécifier (1 exemple pour chacun)
Nombre de politiques nationales influencées (niveau d’influence 0 – 1 – 2 – 3 – 4)
bien vouloir spécifier (1 exemple pour chacun)
Moyens de subsistance et développement durable (tous les projets)
Nombre de membres de la communauté participant (désagrégés par sexe) * obligatoire pour tous
les projets ;
Nombre de jours de réduction de la période de pénurie alimentaire ;
Nombre de jours augmenté pour les élèves allant à l’école ;
Nombre de ménages ayant accès à l'eau potable ;
Augmentation du pouvoir d'achat par la réduction des dépenses, augmentation des revenus et / ou
d'autres moyens (équivalent en dollars américains).
Autonomisation/Capacitation (tous les projets)
Nombre d'ONG / OCB formées ou légalisées ;
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Nombre de personnes des peuples autochtones directement prises en charge ;
Nombre de projets dirigés par les femmes directement pris en charge ;
Nombre de normes de qualité / labels obtenus ou des mécanismes financiers innovants mis en
place.