STRATÉGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME ......PO FEDER-FSE 2014-2020 - v2 - Région Guyane 1 PREFET DE LA REGION GUYANE PROGRAMME OPERATIONNEL FEDER-FSE 2014-2020 REGION GUYANE VERSION

PO FEDER-FSE 2014-2020 - v2 - Région Guyane 1

PREFET DE LA

REGION GUYANE

PROGRAMME OPERATIONNEL FEDER-FSE 2014-2020

REGION GUYANE

VERSION 2

Sommaire

SECTION 1. STRATÉGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME OPÉRATIONNEL À LA

STRATÉGIE DE L’UNION EUROPÉENNE EN FAVEUR D’UNE CROISSANCE

INTELLIGENTE, DURABLE ET INCLUSIVE, ET DE LA COHÉSION ÉCONOMIQUE, SOCIALE

ET TERRITORIALE .......................................................................................... 10

1.1 Stratégie de contribution du programme opérationnel à la stratégie de l’Union européenne en faveur d’une croissance intelligente, durable et inclusive, et de la cohésion économique, sociale et territoriale .......................................................................................................................... 10

1-1 La Guyane, un territoire exceptionnel en forte mutation ........................ 11

1.2 Un potentiel ancré dans l’économie du 21ème siècle ................................ 12

1-4 Un accompagnement financier insuffisant qui rend difficile la participation de la

Guyane à l’objectif européen de convergence .............................................. 14

2-1. La promotion du développement économique endogène et durable ..... 15

2-2. La promotion de la cohésion sociale....................................................... 17

3-1 Les fonds européens au cœur d’une stratégie pour le territoire .............. 18


3.2 Les fonds européens et la Stratégie Régionale d’Innovation pour la

Spécialisation Intelligente (SRI-SI) ................................................................. 20

1.2 Justification de la dotation financière ........................................................................................ 23

Pilier stratégique n° 1: favoriser le développement économique et l’emploi en

stimulant la compétitivité et l’innovation ..................................................... 24

SECTION 2. DESCRIPTION DES AXES PRIORITAIRES ........................................ 25

Section 2.A. Description des axes prioritaires hors assistance technique ..................................... 25

AXE PRIORITAIRE 1 : Encourager la recherche appliquée et les expérimentations ............... 25

OT 1 : Renforcer la recherche, le développement technologique et l’innovation ............................. 25

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 1a Développement d’infrastructures de recherche et

d’innovation (R&I), et de capacités pour favoriser l’excellence en R&I, et promotion des centres de

compétence, en particulier dans les domaines d’intérêt de l’Union ................................................. 25

Objectif spécifique 1: Renforcer les pôles d’excellence scientifique orientés vers la recherche appliquée .................................................................................................................................. 25

Investissement prioritaire : 1b Promotion de investissements en R&I pour les entreprises, du

développement de produits et de services, des transferts de technologie, de l’innovation sociale et

des applications de services publics, de la stimulation de la demande, des réseaux, des

regroupements et de l’innovation ouverte par la spécialisation intelligente .................................... 31

Objectif spécifique 2 : Générer le développement expérimental dans les entreprises ............. 31

AXE PRIORITAIRE 2 : Déployer les réseaux, les usages et les contenus numériques .............. 36

OT 2 : Améliorer l’accès, l’utilisation et la qualité des technologies de l’information et de la communication .................................................................................................................................. 36

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 2a Extension du déploiement de la bande passante et diffusion

de réseaux à grande vitesse ............................................................................................................... 36

Objectif spécifique 3 : Etendre et sécuriser les réseaux de télécommunication à haut et très haut débit .................................................................................................................................. 36

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 2b Développement de produits et de services TIC, du

commerce en ligne et de la demande de TIC ..................................................................................... 39


Objectif spécifique 4 : Accélérer le déploiement de services et contenus numériques ........... 39

AXE PRIORITAIRE 3 : Favoriser la croissance des entreprises et la valorisation économique des ressources locales ......................................................................................................................... 44

OT 3 : Favoriser le développement économique et l’emploi en stimulant la compétitivité et l’innovation : Renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises ................................. 44

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 3a Promotion de l’esprit d’entreprise, en particulier en

facilitant l’exploitation économique des nouvelles idées et en stimulant la création de nouvelles

entreprises ......................................................................................................................................... 44

Objectif spécifique 5: Bonifier les structures d’accueil en faveur des entreprises .................. 44

Objectif spécifique 6 : Densifier le tissu économique local ..................................................... 48

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 3b Développement de nouveaux modèles d’activité à l’intention

des PME, en particulier en vue de favoriser leur internationalisation ............................................. 52

Objectif spécifique 7 : valoriser les ressources et le patrimoine du territoire .......................... 52

AXE PRIORITAIRE 4 : Favoriser le déplacement des Hommes et le transport des marchéndises ...................................................................................................................................... 58

OT 7 Promouvoir le transport durable et supprimer les obstacles dans les infrastructures de réseaux essentielles ......................................................................................................................................... 58

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 7b Stimulation de la mobilité régionale par la connexion en

connectant les nœuds secondaires et tertiaires aux ’infrastructures RTE-T ..................................... 58

Objectif spécifique 8 : Fiabiliser les infrastructures existantes et améliorer les déplacements par le développement des transports collectifs et des modes doux, ainsi que le déploiement du maillage routier ........................................................................................................................ 58

PRIORITE D’INVESTISSEMENT 7c : Elaboration de systèmes de transport respectueux de

l’environnement et à faible émissions de carbone et promotion d’une mobilité urbaine durable .... 63

Objectif spécifique 9 : Poursuivre le désenclavement multimodal de l’intérieur en étendant les services et en améliorant la sécurité et les temps de parcours ................................................. 63

Pilier stratégique n° 2: développer l’excellence environnementale ............... 67

AXE PRIORITAIRE 5 : Encourager la diminution des rejets de CO2 ....................................... 68

OT 4 : Soutenir la transition vers une économie à faibles émissions de CO2 dans tous les secteurs 68


INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 4a Promotion de la production de sources d’énergie

renouvelables ..................................................................................................................................... 68

Objectif spécifique 10 : Diversifier l’approvisionnement énergétique par le développement d’énergies renouvelables et favoriser les raccordements au réseau ......................................... 68

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 4b Promotion de l’efficacité énergétique et de l’utilisation dans

les PME ............................................................................................................................................. 72

Objectif spécifique 11 : Accompagner la maîtrise de la demande en énergie ......................... 72

AXE PRIORITAIRE 6 : Promouvoir un développement durable par des infrastructures adaptées ............................................................................................................................................... 76

OT 6 Protéger l’environnement et promouvoir l’utilisation rationnelle des ressources.................... 76

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 6a Réponse aux besoins importants en matière d’investissement

dans le secteur des déchets de maniéré à satisfaire les exigences de l’acquis environnemental ...... 76

Objectif spécifique 12 : Développer des solutions adaptées de gestion des déchets dans une optique de réduction et de valorisation économique locale ..................................................... 76

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 6b Réponse aux besoins importants en matière d’investissement

dans le secteur de l’eau manière à satisfaire les exigences de l’acquis environnemental ................ 79

Objectif spécifique 13 : Permettre à tous un accès durable à une eau potable de qualité et à l’assainissement........................................................................................................................ 79

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 6c Protection de la biodiversité, promotion des sols et

promotion des services liés aux écosystèmes .................................................................................... 83

Objectif spécifique 14 : Protéger la biodiversité, et promouvoir les services d’écosystème ... 83

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 6e Actions visant à l’amélioration de l’environnement urbain,

notamment par la réhabilitation des friches industrielles et la réduction de la pollution

atmosphérique ................................................................................................................................... 87

Objectif spécifique 15 : Améliorer l’environnement urbain dans une optique d’aménagement durable respectueuse des modes de vie et de l’environnement ................................................ 87

Pilier stratégique n° 3: favoriser la cohésion sociale par le rééquilibrage territorial et

le renforcement des compétences ................................................................ 94

AXE PRIORITAIRE 7 : Favoriser la cohésion sociale sur tout le territoire ............................... 95

OT 9 : Promouvoir l’inclusion sociale et lutter contre la pauvreté ................................................... 95


INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 9a Investissement dans les infrastructures sociale contribuant

au développement national, régional et local, réduisant les inégalités en termes de statut sanitaire,

et passage des services institutionnels à des services prestés par des collectivités locales .............. 95

Objectif spécifique 16 : Développer des infrastructures dédiées à l’enfance, à la prise en charge des personnes âgées et handicapées, et la prévention des maladies ............................. 95

AXE PRIORITAIRE 8 : Construire et améliorer les inf rastructures d’éducation et de formation ............................................................................................................................................ 99

OT 10 Investir dans l’éducation, les compétences et la formation tout au long de la vie ................. 99

PRIORITE D’INVESTISSEMENT 10b Développement des infrastructures d'éducation et de

formation ........................................................................................................................................... 99

Objectif spécifique 17 : Développer et compléter les infrastructures d’éducation et de formation, en favorisant les rééquilibrages territoriaux en favorisant une logique de mutualisation ............................................................................................................................ 99

FSE .................................................................................................................................................... 102

AXE PRIORITAIRE 9 : FAVORISER L’INSERTION PROFESSIO NNELLE PAR LA MISE EN PLACE DE FORMATIONS ADAPTEES AUX BESOINS DES PUBLICS ET EN ADEQUATION AVEC LE TISSU SOCIO-ECONOMIQUE ......... ............................................ 102

Priorité d’investissement 10.2 Améliorer la qualité, l’efficacité et l’ouverture de l’enseignement

supérieur et équivalent, afin d’accroître la participation et l’obtention de diplômes .................... 102

Objectif spécifique 18 : Soutenir les étudiants de l’enseignement supérieur......................... 102

Priorité d’investissement 10.3 Renforcer l’égalité d’accès à la formation tout au long de la vie, à

l’accroissement des qualifications et des compétences, et à l’accroissement de la pertinence des

systèmes d’éducation et de formation .............................................................................................. 105

Objectif spécifique 19 : Accompagner le déploiement du SPRF (Service public régional de formation) pour garantir une meilleure adéquation de l’appareil de formation avec les besoins des publics du territoire .......................................................................................................... 105

Objectif spécifique 20 : Accompagner le développement des compétences afin d’optimiser la compétitivité des opérateurs socio-économiques ................................................................... 109

AXE PRIORITAIRE 10 : renforcer les capacités d’anticipation et de gestion du secteur public local.................................................................................................................................................... 114

OT 11 : Renforcer les capacités institutionnelles et l’efficacité de l’administration publique........ 114


INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 11.1 Renforcement de la capacité institutionnelle et de

l'efficacité de l'administration publique concernée par la mise en œuvre du FEDER, et au soutien

d'action, dans les domaines de la capacité institutionnelle et de l'efficacité de l'administration

publique, bénéficiant de l'aide du FSE ............................................................................................ 114

Objectif spécifique 21 : Soutenir les capacités d’anticipation, de planification et de montage de projets des acteurs publics locaux ..................................................................................... 114

AXE PRIORITAIRE 11 : allocation spécifique RUP - Diminuer les surcouts liés à l’éloignement .................................................................................................................................... 117

Objectif 22 : Accroître l’insertion de la Guyane dans son environnement régional ............. 117

Section 2.B. Description des axes prioritaires en matière d’assistance technique (article 87, paragraphe 2, point c du RPDC) .................................................................................................... 125

AXE PRIORITAIRE 12 : METTRE EN ŒUVRE UNE ASSISTANCE TECHNIQUE AU PROFIT DU BENEFICIAIRE ....................................................................................................... 125

Objectif spécifique 23 : Promouvoir une gestion efficace des fonds Européens au service des bénéficiaires du FEDER ......................................................................................................... 125

Objectif spécifique 24 : Promouvoir une gestion efficace des fonds Européens au service des bénéficiaires du FSE .............................................................................................................. 128

SECTION 3. PLAN DE FINANCEMENT DU PROGRAMME OPÉRATIONNEL .. 132

3.1. Tableau indiquant, pour chaque année, conformément aux articles 53, 110 et 111 du RPDC, le montant de l’enveloppe financière totale envisagée pour le soutien de chacun des fonds (en euros) ................................................................................................................................ 132

3.2.A Plan financier du programme opérationnel précisant, pour le programme opérationnel et pour chaque axe prioritaire, au cours de la période de programmation totale, le montant de l’enveloppe financière globale du soutien de chacun des fonds et du cofinancement national. (montants en euros).......................................................................................................................... 134

Tableau 18a Plan de financement du programme opérationnel ................................................. 134

Tableau 18C Répartition du plan de financement du programme opérationnel par axe prioritaire, fonds, catégorie de région et objectif thématique pour le FEDER, le FSE et le fonds de cohésion (tableau 18B) (article87, paragraphe d, point ii) ...................................................... 137

SECTION 4. APPROCHE INTÉGRÉE DU DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL ...... 139


4.1 le cas échéant, approche de l’utilisation des instruments de développement local mené par les acteurs locaux et les principes d’identification des domaines de mise en œuvre .................. 139

4.2. Le cas échéant, modalités du développement urbain durable, article 7, paragraphes 2 et 3du RPDC et article 87, paragraphe 3 point b du règlement (CE) n° [FEDER] ..................... 139

Tableau 20 : Montant indicatif du soutien du FEDER en faveur des actions intégrées pour le développement urbain durable conformément aux dispositions de l’article 7, paragraphe 2 du règlement (CE) n° [FEDER] et dotation indicative du soutien FSE en faveur des actions intégrées ............................................................................................................................................ 139

4.3. Le cas échéant, approche de l’utilisation des investissements territoriaux intégrés (tels que définis à l’article 99 du RPDC) autre que le développement urbain entrepris à l’article 7, paragraphe 2 du règlement FEDER et leur dotation financière indicative pour chaque axe prioritaire.......................................................................................................................................... 139

Tableau 21 : Dotation financière indicative aux investissements territoriaux intégrés autres que ceux mentionnés au paragraphe 5.2 (montant global) ................................................................. 140

4.4 Le cas échéant, mécanismes visant à assurer la coordination avec les activités de coopération et stratégies macrorégionales et les stratégies de bassins maritimes ..................... 140

�� Dans le cas où les États membres et les régions participent aux stratégies macrorégionales et celles relatives aux bassins maritimes, en fonction des besoins du périmètre du programme tels qu’identifiés par l’État membre, la contribution des interventions planifiées en faveur de ces stratégies. .............................................................................................................. 140

SECTION 5. BESOINS SPÉCIFIQUES DES ZONES GÉOGRAPHIQUES LES PLUS

TOUCHÉES PAR LA PAUVRETÉ OU DES GROUPES CIBLES LES PLUS MENACÉS DE

DISCRIMINATION OU D’EXCLUSION SOCIALE, AVEC UNE ATTENTION PARTICULIÈRE

PORTÉE AUX COMMUNAUTÉS MARGINALISÉES ET AUX PERSONNES HANDICAPÉES

141

5.1 Zones géographiques les plus touchées par la pauvreté / groupes cibles les plus menacés par la discrimination............................................................................................................................... 141

5.2Stratégie du programme opérationnel élaborée pour répondre aux besoins spécifiques des zones géographiques/groupes cibles les plus touchés par la pauvreté ........................................ 141

Tableau 22 : Présentation de la contribution du programme opérationnel en faveur d’une réponse aux besoins spécifiques des zones géographiques/groupes cibles les plus touchés par la pauvreté ............................................................................................................................................ 141


SECTION 6.BESOINS SPÉCIFIQUES DES ZONES GÉOGRAPHIQUES TOUCHÉES PAR DES

HANDICAPS NATURELS OU DÉMOGRAPHIQUES, GRAVES OU PERMANENTS142

SECTION 7. AUTORITÉS ET ORGANISMES RESPONSABLES DE LA GESTION, DU

CONTRÔLE ET DE L’AUDIT ET RÔLE DES PARTENAIRES CONCERNÉS ............ 142

7.1. Identification des autorités et organismes concernés ............................................................ 142

7.2. Actions prises pour impliquer les partenaires concernés conformément à l’article 5 dans la préparation du programme opérationnel, et rôle des partenaires, dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du programme opérationnel ......................................................................... 143

SECTION 8. COORDINATION ENTRE LES FONDS, LE FEADER, LE FEAMP ET AUTRES

INSTRUMENTS NATIONAUX ET DE L’UNION EUROPÉENNE, AINSI QU’AVEC LA BEI -

ARTICLE 87, PARAGRAPHE 6, POINT A DU RPDC .......................................... 143

SECTION 9. CONDITIONNALITES EX ANTE ................................................... 144

9.1. Identification des conditionnalités ex ante applicables et analyse de leur exécution .......... 144

Tableau 24 : Identification des conditionnalités ex ante applicables et analyse de leur exécution............................................................................................................................................................ 144

9.2. Description des actions visant à remplir les conditionnalités ex ante, organismes responsables et calendrier (tableaux 25 et 26) ............................................................................... 145

Tableau 25 : Actions à entreprendre pour remplir les conditionnalités ex ante générales applicables ........................................................................................................................................ 145

SECTION 10. RÉDUCTION DE LA CHARGE ADMINISTRATIVE PESANT SUR LES

BÉNÉFICIAIRES ............................................................................................ 147

SECTION 11. PRINCIPES HORIZONTAUX ....................................................... 147

11.1 Développement durable ........................................................................................................... 147

11.2. Égalité des chances et non-discrimination ............................................................................ 147

11.3. Égalité entre les hommes et les femmes ................................................................................ 148


SECTION 12. ÉLÉMENTS SÉPARÉS - PRÉSENTÉS EN ANNEXE DANS LA VERSION

IMPRIMÉE 148

12.1. Liste des grands projets pour lesquels la mise en œuvre est prévue au cours de la période de programmation ........................................................................................................................... 148

12.2. Cadre de performance du programme opérationnel ........................................................... 148

Tableau 28 : Cadre de performance du programme opérationnel réparti par fonds et catégorie de région ........................................................................................................................... 148

12.3. Liste des partenaires concernés impliqués dans la préparation du programme opérationnel ...................................................................................................................................... 149

ANNEXES 150


La v2 du programme FEDER-FSE développe une architecture revue en 12 axes et 24 objectifs spécifiques. Elle propose une amélioration rédactionnelle de la description des objectifs spécifique et du contenu des actions. Il est nécessaire de souligner que plusieurs éléments clés seront à développer pour les versions ultérieures :

- la priorisation financière lorsque les enveloppes seront connues ;

- l’approche urbaine et territoriale ; - l’amélioration des indicateurs ; - l’approfondissement des lignes de partage entre les fonds ; - le contenu de l’axe dédié au FEDER-RUP ; - le contenu de l’axe dédié à l’assistance technique.

La définition éventuelle d’un ou plusieurs grands projets sera proposée dans les versions ultérieures.

SECTION 1. STRATÉGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME OPÉRATIONNEL À LA STRATÉGIE DE L’UNION EUROPÉENNE EN FAVEUR D’UNE CROISSANCE INTELLIGENTE, DURABLE ET INCLUSIVE, ET DE LA COHÉSION ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET TERRITORIALE

1.1 STRATEGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME OPERATIONNEL A LA STRATEGIE

DE L’UNION EUROPEENNE EN FAVEUR D’UNE CROISSANCE INTELLIGENTE , DURABLE

ET INCLUSIVE , ET DE LA COHESION ECONOMIQUE , SOCIALE ET TERRITORIALE

La contribution du programme opérationnel à la stratégie de l’Union Européenne est une démarche partenariale engagée entre la Région, l’Etat et le Département. Ce programme, dont la responsabilité de l’élaboration revient à la Région, s’inscrit dans le cadre de la stratégie définie par l’Union Européenne (UE) pour une croissance intelligente, durable et inclusive. La stratégie pour la Guyane s’insère en effet totalement dans ces objectifs :

- pour une croissance intelligente : fondée sur la valorisation du potentiel humain (éducation, formation), la recherche et l’innovation, le développement d’une société numérique ;

- pour une croissance durable : en s’inscrivant dans une démarche de diminution des émissions de carbone et de mise en valeur de son exceptionnelle biodiversité dans le respect de l’environnement ;

- pour une croissance inclusive : en mettant l’accent sur la création d’emplois et la montée en compétence de la main d’œuvre, en favorisant le développement du secteur privé fondé sur des ressources endogènes et la réduction du chômage et de la pauvreté ;

Parallèlement, un Contrat de Plan Etat-Région (CPER) est prévu afin de contribuer aux objectifs de développement du territoire, en parfaite adéquation avec les différents plans stratégiques régionaux


comme le Schéma d’Aménagement Régional (SAR), actuellement en cours de révision par la Région, le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), le Plan Global Transport et Déplacements, Plan Energétique Régional Pluriannuel de Prospection et d’Exploitation Energies Renouvelables et d’Utilisation Rationnelle de l’Energie (PRERURE), le Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique (SDTAN), le Schéma Régional de Développement Culturel (SRDC), le Schéma Régional de Développement du Tourisme et des Loisirs (SRDTL) ainsi qu’avec les autres programmes en cours d’écriture (FSE part Etat, FEADER, FEAMP, Coopération Transfrontalière)1.

I- LES BESOINS : UN TERRITOIRE EXCEPTIONNEL , MARQUE PAR UN DEVELOPPEMENT SOUS

CONTRAINTES NECESSITANT DES REPONSES CIBLEES

1-1 La Guyane, un territoire exceptionnel en forte mutation

La Guyane est marquée par des caractéristiques uniques au sein de l’Union européenne qui tiennent à son étendue, (83 534 km2, 15% de la superficie du territoire hexagonal), à sa position géographique sur le continent sud-américain, à son milieu naturel d’une exceptionnelle diversité et à sa dynamique démographique unique (vers un doublement de la population à l’horizon 2040). Plutôt que d’un territoire, il conviendrait de parler de territoires tant les caractéristiques économiques, démographiques et urbaines diffèrent entre l’agglomération de Cayenne (45% de la population en 2009), la zone de Kourou centrée sur le spatial, l’Ouest s’étendant du littoral jusque loin en amont du Maroni et en passe de venir à l’horizon 2030 la plus grande zone de peuplement, et l’Est qui pourrait devenir le point privilégié de liaison avec le Brésil grâce à l’ouverture du pont sur l’Oyapock. Malgré de nombreux atouts et une croissance économique remarquable (4%)2, la Guyane possède un niveau de Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant équivalent à la moitié3 du PIB moyen communautaire contre 69,5% en 1998 et 59,8% en 2012. Le taux de chômage est durablement établi à plus de 22% de la population active, touchant 52% des jeunes actifs de 15 à 24 ans4. Le taux d’emploi des 15-64 ans est quant à lui de 44%5 : moins de la moitié de la population vivant en Guyane y exerçait un emploi. La principale cause des déséquilibres sociaux et économiques actuels provient d’une croissance démographique exceptionnelle (3,5% par an6), source de richesses mais génératrice de besoins considérables en infrastructures nouvelles, équipements et emplois afin de satisfaire les besoins d’une population7, multiculturelle et plurilinguistique mais également peu formée8. La population scolarisée de 78000 élèves (près d’un tiers de la population) représente un enjeu important en termes

1 La liste des acronymes utilisés figure en annexe 2 IEDOM, 2012 3 15 300 € contre 29 660 €, IEDOM, 2012 4 Sources : Pôle Emploi, 2012 5 INSEE, 2012 6 INSEE, 2012 7 43,7% de la population avait moins de 20 ans, en 2012 8 44% des actifs n’a aucune qualification, INSEE, 2011


d'encadrement, de construction scolaire et d’innovation pour résorber le taux élevé d’échec scolaire. Quant aux zones frontalières de la Guyane (à l’est et à l’ouest), elles se caractérisent par une dynamique démographique durablement supérieure à celle de l’île de Cayenne : plus de 8% par an entre 1999 et 2010 à l’ouest et plus de 5% à l’est sur cette même période9. Aussi, les pouvoirs publics mettent l’accent depuis plusieurs années sur le nécessaire développement des compétences et la formation ainsi que sur le développement d’emplois dans un secteur privé grâce à l’utilisation de ressources locales. Dans ces conditions, la recherche d’une croissance inclusive assurant une cohésion sociale et territoriale fondée sur une croissance innovante et durable est une impérieuse nécessité. 1.2 Un potentiel ancré dans l’économie du 21ème siècle

Face à ces défis, la Guyane doit envisager d’axer son développement vers des secteurs pour lesquels elle présente des avantages comparatifs qu’ils soient liés à l’excellence atteinte dans certains secteurs, à son positionnement géographique ou encore en tirant partie de son potentiel environnemental. La biodiversité unique de la Guyane offre un secteur de développement par la valorisation des ressources naturelles. Pour l’heure, des efforts ont été entrepris pour la connaissance et la protection de l’environnement par le savoir-faire développé sur la limitation des impacts environnementaux, la gestion de la production de carbone et l’éco-certification. Il reste encore à développer un modèle économique de valorisation durable des ressources qui s’appuie sur les acquis précédents et qui sera susceptible de faire face à la concurrence mondiale des autres pays tropicaux. La création d’emplois, pour répondre à la croissance de la population, reste une priorité majeure et la valorisation locale des ressources naturelles doit devenir le socle de la création d’emplois en sus des emplois créés par la satisfaction des besoins liés à la croissance démographique. Aussi, un soutien important à l’investissement privé pour la création d’entreprises nouvelles, le renforcement des capacités de production existantes, l’innovation et la compétitivité des entreprises pour leur l’intégration au marché mondial seront les objectifs prioritairement poursuivis. De plus, des orientations fortes sont proposées pour tirer parti de la position géographique de la Guyane, seul territoire européen d’Amérique du Sud, en particulier pour l’attraction de capitaux extérieurs ou pour poursuivre l’accompagnement du dispositif « Guyane base avancée » dans le cadre de la préparation des prochains Jeux Olympiques de 2016. 1-3 Des contraintes qui entravent la réalisation des potentialités

9 INSEE, 2012


Le territoire, riche de potentialités, est ainsi marqué par une croissance démographique engendrant une triple nécessité :

- répondre en priorité aux besoins en infrastructures de base indispensables au développement économique et social (eau, énergie, voies de communication…) ;

- construire des logements sociaux (13 000 demandes insatisfaites, besoin de près 4 000 par an). - développer les formations et les emplois du secteur privé pour offrir du travail à l’ensemble de la population ; - assurer la cohésion sociale et lutter contre la pauvreté et la précarité.

Ces enjeux forts justifient un accompagnement important de l’Union Européenne qui servira d’effet de levier pour combler les retards structurels de développement. En effet, si la population est une richesse potentielle considérable, les créations d’emploi, quoique significatives chaque années, ne sont pas aujourd’hui en mesure d’absorber la hausse démographique. La population de l’intérieur de la Guyane est elle-même enclavée du reste du territoire, freinant les échanges avec le littoral et donc le développement économique de ces zones. De plus les zones d'habitat tant licite qu'illicite sont souvent très éloignées des centres économiques et administratifs créant des phénomènes d’exclusion. Une réflexion globale sur l'habitat, les activités économiques et les transports doit donc être menée pour avoir un aménagement cohérent. Le territoire est éloigné du marché commun européen et enclavé du fait de la faible desserte aérienne (concurrence limitée, coûts élevés) et d’échanges maritimes entravés par l’absence de port en eau profonde, et de la déficience des réseaux d’interconnexion numériques. Les échanges commerciaux légaux avec les pays voisins sont limités, alors que de nombreuses activités illégales prospèrent sur le territoire (orpaillage, pêche clandestine) compte tenu de la faiblesse des activités légales, des cours de l’or et de la taille significativement plus importante des marchés des pays voisins (pêche). Le tissu économique est atomisé et peu compétitif, principalement composé de TPE-PME tournées essentiellement vers la satisfaction des besoins locaux (95% possèdent moins de 5 salariés). Le travail salarié étant insuffisant, la création d’entreprises est très dynamique. Cependant, les porteurs de projet ont une faible capacité en matière d’ingénierie financière et technique. De pus, si le contexte règlementaire national et communautaire est un avantage comparatif essentiel qui garanti la qualité de la production, des adaptations pourraient être nécessaires dans le cadre de l’article 349 TFUE afin de mieux prendre en compte les spécificités de la Guyane. Enfin, un marché intérieur contraint notamment par la faiblesse relative des revenus par habitant et le niveau actuel de la population, bien qu’il soit en augmentation rapide. Et malgré l’importance des ressources naturelles, leur valorisation reste faible et les exploitations économiques limitées, conduisant à l’extension des activités illégales, résultant notamment de l’insuffisance d’aménagement, qui détournent une partie des richesses. Les filières de production locale sont en cours de structuration et le transfert technologique depuis la recherche vers l’économie locale reste à développer. De plus, le territoire est fortement dépendant des énergies fossiles ainsi que de nombreux produits de base importés de l’Union européenne, ainsi


que de nombreux produits de base, créant un surcoût de production important, qui grève d’autant la compétitivité des entreprises. Le développement des échanges commerciaux avec les pays voisins serait de nature à participer à la réduction des surcoûts constatés. 1-4 Un accompagnement financier insuffisant qui rend difficile la participation de la Guyane à l’objectif européen

de convergence

L’enjeu majeur pour répondre à ces problématiques est essentiellement financier : un accompagnement fort par l’Europe du développement des infrastructures, du secteur privé compétitif, solide et intégré dans la mondialisation. Un investissement parallèle dans les actions d’éducation et de formation semble être la meilleure voie pour un développement harmonieux et équilibré de la Guyane dans la recherche d’une croissance intelligente, durable et inclusive garante de la cohésion sociale. Les précédentes programmations européennes, indispensables, ont facilité un maintien et un développement des équipements publics de la Guyane mais n’ont cependant pas réussi à atténuer la divergence économique structurelle en impulsant de manière suffisante une dynamique de développement économique endogène. Néanmoins, la pression démographique et la persistance de retards importants dans certains secteurs nécessitent une poursuite des efforts déjà engagés. Les innovations proposées permettent d’envisager de fortes marges d’amélioration dans certains domaines pour lesquels, en continuité d’actions déjà soutenues ultérieurement, des gains de compétitivité et d’efficacité de l’action publique sont attendus.

II- LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES

Les fortes dynamiques socio-économiques du territoire et de son environnement géographique nécessitent une adaptation du modèle économique. La Guyane entend mettre en œuvre un modèle de développement original, reposant sur une utilisation raisonnée de ses ressources et de celles de ses voisins et répondant aux besoins et aux spécificités de ses territoires et des populations qui y vivent de même qu’aux attentes des marchés des pays voisins. Dans cet objectif, la stratégie s’articule autour de deux axes principaux :

- Impulser un développement économique endogène et durable par : o la création de produits et services répondant aux besoins des territoires et tirés par le

dynamisme démographique, o le développement d’activités à très fortes valeurs ajoutées, fondées sur des ressources

endogènes du plateau des Guyanes et intégrées au marché mondial.

- Promouvoir la cohésion sociale par :

o Le développement d’infrastructures garantissant l'accès de tous aux services et équipements publics essentiels en matière d’énergie, de gestion de l’eau et des déchets, de transport durable, d'éducation, de santé,

o La mise en œuvre d’actions visant au renforcement du lien social, eu égard à la fragilité de la population (pauvreté, chômage) et à son multiculturalisme.


2-1. La promotion du développement économique endogène et durable

Les particularités de la Guyane nécessitent des démarches adaptées par rapport aux schémas classiquement adoptés en France hexagonale et en Europe par l’insertion d’une forte composante d’innovation dans les projets locaux. Abritant la plus grande forêt tropicale d’Europe, la Guyane dispose d’un potentiel de développement significatif, en raison notamment d’une forte disponibilité foncière et de richesses naturelles et énergétiques importantes (minérales, halieutiques, sylvicoles, hydrauliques, biodiversité, etc.) dont l’exploitation pourrait largement progresser et remplacer dans certains secteurs, l’activité illégale qui persiste depuis des années. Elle est aujourd’hui un observatoire privilégié de la biodiversité amazonienne, un puits de carbone exceptionnel et peut se destiner à devenir un modèle de développement durable. La satisfaction du marché local et régional et la valorisation des ressources sont deux moyens permettant d’envisager un développement endogène. L’expansion du marché local et les infrastructures de base à réaliser permettent de fonder une stratégie de développement économique qui pourrait s’articuler de la manière suivante :

A- La satisfaction des besoins du marché domestique en pleine expansion

Cette action peut se réaliser par trois moyens :

- Préalablement, la dynamisation du secteur artisanal et son évolution vers la petite et moyenne industrie, fondé sur la valorisation des ressources locales ou régionales et leur transformation, la consolidation des organisations socioprofessionnelles représentatives des filières porteuses d’emplois et la poursuite des efforts de structuration de ces dernières ;

- la production locale de biens et services en substitution aux importations quand elle est économiquement plus adaptée pour les producteurs et les consommateurs ;

- la création de services à la personne et la lutte contre les activités informelles visant à l'intégration conditionnée et contrôlée des opérateurs illégaux dans l'économie légale.

B- L’intégration au marché mondial

Il s’agit de réduire la dépendance économique à l’égard de la l’Hexagone (principal fournisseur de biens et services) au regard notamment des coûts d’approvisionnement élevés et de développer l’utilisation de ressources locales et régionales et les échanges avec les pays limitrophes. L’intégration économique de la Guyane au marché mondial et plus spécifiquement dans son environnement régional répond à différents objectifs :

- dynamiser l’économie en augmentant les échanges ;

- exporter des produits à haute valeur ajoutée ou innovants et les savoir-faire français et européens dans l’environnement régional (Suriname, Guyana, Brésil, Antilles) ;

- réduire les coûts d’approvisionnement afin d’améliorer la compétitivité des entreprises et les coûts de construction des infrastructures de base.


A ce titre, plusieurs filières sont identifiées :

- le bois, filière qui connait une expansion et une structuration depuis plusieurs années grâce notamment au soutien de l’UE ;

- les activités extractives, notamment aurifères, dont certaines pourraient remplacer les exploitations illégales, dans le respect des contraintes environnementales et associées à un projet de développement local ;

- la mise en valeur de la biodiversité et des ressources naturelles, qui constituera le potentiel économique de demain, notamment par la pharmacopée, l’agriculture, etc ;

- le tourisme, qui doit d’une part réussir à dépasser l’obstacle que constituent notamment les coûts des transports et d’autre part développer la diversité de l’offre

- le spatial, en développant la part de valeur ajoutée produite localement, et les services liés aux technologies spatiales en particulier les télé-technologies ;

- la pêche qui est une filière exportatrice et dont un des facteurs de développement serait l’installation et le renforcement des ports de pêche ou de points de débarquement aménagés et la mise en place d’accords de coopération avec les pays voisins pour l’exploitation durable des ressources ;

- les industries agro-alimentaires, afin de permettre une transformation locale et de développer la valeur ajoutée issue de la production ;

- la fabrication de produits de construction afin de diminuer les coûts d’importation.

Il est à noter que ces secteurs correspondent aux domaines d’actions stratégiques de la SRI-SI.

Parallèlement à ces secteurs économiques existants, pour lesquels les actions se tourneront vers une recherche de compétitivité, une amélioration des process et une intégration dans le marché mondial, d’autres secteurs émergents (transformation de produits naturels, production biomasse, services) feront l’objet d’un soutien plus en amont.

Ainsi, un effort important de recherche, développement et innovation (RDI) sera consenti, de manière cohérente avec le plan d’action de la SRI-SI dans les domaines émergents suivants :

- Valorisation de la biodiversité guyanaise, dans une logique de gestion durable, éco-responsable et à faible impact carboné. Cette démarche accordera une place importante à la prise en compte des savoir-faire traditionnels et au juste retour auprès des populations locales ;

- Adapter les modalités de production d’énergie renouvelables au contexte local, en visant à l’indépendance énergétique et à l’excellence en matière environnementale ;

- Développer une véritable filière économique autour des télé-technologies, particulièrement la télédétection, développement rendu possible grâce aux investissements structurants réalisés pendant les précédentes programmations ;

- Une meilleure utilisation des ressources locales et une maîtrise de l’énergie plus importante par le développement d’une filière éco-matériaux, éco-conception.

La compétence professionnelle des acteurs locaux constitue un facteur essentiel de la compétitivité territoriale. Un axe fort est consacré à la formation tant initiale que continue avec une attention particulière apportée au public jeune. Afin d’assurer une meilleure efficacité du système éducatif, et promouvoir l’emploi des jeunes de Guyane, le développement de méthodes d’enseignement et de formations innovantes et l’adaptation des cartes de formation aux besoins des entreprises et des administrations seront au centre de l’action publique.


C- La dimension environnementale Aucun projet de développement ne peut s’envisager sans une pleine prise en considération de l’impact environnemental sans lequel une croissance durable ne peut être envisagée. Cette dimension constitue un moyen potentiel non négligeable d’insertion dans notre environnement régional et continental en contribuant à renforcer les échanges dans les domaines de la production et de la connaissance. Enfin, cette valorisation de l’actif que constitue la forêt est également riche de potentialités dans les domaines de la connaissance et de la valorisation de la biodiversité, créneaux à haute valeur ajoutée. La recherche et les activités industrielles dans ces domaines pourront renforcer l’attractivité et la notoriété de la région en lui conférant une image d’excellence et d’avant-garde, de dynamisme et de modernité, favorisant ainsi l’investissement et l’implantation d’activités valorisant les bio-ressources.

2-2. La promotion de la cohésion sociale

L’évolution démographique et le multiculturalisme observables nécessitent la mise en place de politiques spécifiques de cohésion sociale. Le défi consiste à valoriser la diversité des cultures et des identités tout en proposant un projet de société commun et des références communes dans lesquelles tous les habitants de Guyane pourront se retrouver afin de construire et conforter une identité guyanaise dans le cadre républicain. La population jeune nécessite une prise en compte spécifique de ses besoins, afin de conserver la cohésion sociale d’un territoire en forte mutation.

A- Par le développement des compétences La stratégie d’intervention est centrée sur les publics cibles que sont la jeunesse (lutte contre le décrochage et l’échec scolaire par l’utilisation de méthodes d’apprentissages innovantes, la création d’équipements culturels et sportifs de proximité), les populations immigrées et les populations en zones isolées (études socio-économique de ces publics pour l’aide à la décision et la pertinence de l’action publique). De plus, le soutien actif prendra en compte la nécessaire égalité entre les hommes et les femmes et passera notamment par des actions renforcée de formation et de service permettant leur autonomie. A travers la culture, il s’agira également de permettre l’expression de l’ensemble des populations présentes sur le territoire en valorisant de manière particulière les cultures amérindiennes, noirs-marrons, créoles et celles issues d’une immigration plus récente (brésilienne, haïtienne, etc.) par la création d’infrastructures et de lieux de mémoire adaptés. Il apparaît indispensable de proposer des dispositifs innovants, spécifiques et concourants à leurs inclusions sociale et professionnelle.

B- Par le développement infrastructurel Si l’amélioration du bien-être des habitants de la Guyane constitue l’objectif premier des politiques publiques régionales, les infrastructures de base sont un prérequis indispensable au développement économique et social. Ces besoins élémentaires relèvent de droits auxquels chacun des citoyens de l’Union peut prétendre (sans priorisation):

• L’accès à l’eau potable ;


• L’accès à l’énergie ;

• L’accès à l’éducation ;

• L’accès aux soins sanitaires et sociaux ;

• L’accès à la santé et à la sécurité sanitaire ;

• L’accès au logement ;

• L’accès aux technologies de l’information et de la communication ;

• L’accès à un service de base en matière de transport public ;

• La gestion des déchets.

Les retards de la Guyane, qui risque de s’aggraver en raison de la croissance démographique exceptionnelle, devraient impliquer un financement spécifique et fort des infrastructures sur la prochaine programmation, conformément aux objectifs définis spécifiquement pour les RUP. Part ailleurs, le contexte très spécifique de la Guyane pousse au développement de solutions originales. Dans ce cadre le soutien à des initiatives pilotes en matière d’innovation sociale, et ce dans tous les domaines, sera privilégié, en cohérence avec l’axe 3 de la SRI-SI.

III- LES PROGRAMMES EUROPEENS DANS UNE STRATEGIE REGIONALE

3-1 Les fonds européens au cœur d’une stratégie pour le territoire

A- La stratégie régionale et nationale

Les programmes opérationnels 2014-2020 se positionnement à l’intersection des stratégies locales, nationales et européennes. Les fonds FEDER, FSE, FEADER et FEAMP ainsi que les programmes de coopération transfrontalière viennent en appui de cofinancement de projet identifiés et entrant dans le cadre d’une stratégie régionale. Il s’agit d’une additionnalité comportant un effet de levier conséquent sur le financement de projets. Une part importante des financements sera à mobiliser par ailleurs (autofinancements, financements nationaux ou locaux, appels à projets nationaux et européens, etc.), notamment sur les infrastructures de base dont les collectivités locales ont la maîtrise d’ouvrage. Les collectivités locales et l’Etat ont, de longues dates, investi en faveur des zones rurales isolées. C’est ainsi que le Département a créé, dans les années 1980, les centres de santé et les centres administratifs et d’intervention techniques, puis la Région, à partir de 2010, a réalisé certaines infrastructures communales dans le cadre des contrats territoriaux avec les communes. L’Etat quant à lui a su accompagner les communes dans le financement d’infrastructures scolaires du premier degré.


B- La gouvernance Dans le cadre de la rationalisation de l’intervention publique et de l’optimisation de la gestion des deniers publics, la période devrait enregistrer la mise en place d’une nouvelle gouvernance territoriale par :

- le transfert de l’autorité de gestion des fonds européens à la Région au 01 janvier 2014, - la fusion de la Région et du Département dans la collectivité unique de Guyane en 2 015, - la montée en puissance de l’intercommunalité, - une décentralisation accrue des compétences de l’Etat.

En effet, il est devenu essentiel dans le cadre de la République que les acteurs locaux aient une meilleure maîtrise du développement économique, social, culturel et environnemental de leurs territoires, afin d’apporter aux populations des réponses de proximité adaptées à leurs préoccupations. De plus, l’éloignement des centres de décisions nationaux et européens donne au niveau local sa pleine compétence, pour rapprocher les populations des centres de décisions et mettre en lumière les actions publiques de l’Union, de l’Etat et des collectivités territoriales. La stratégie régionale repose également sur la mise en œuvre d’un processus d’intelligence territoriale bâti à partir du développement du diptyque :

- la mise en réseaux de l’ensemble des acteurs publics intervenant sur le territoire ;

- la connaissance du territoire et de l’ensemble de ses potentialités pour en optimiser son développement.

En effet, le cloisonnement entre les différentes sources de données existantes en Guyane induit une faiblesse dans la connaissance par les acteurs publics et privés des informations existantes et mériterait de mettre en réseau les acteurs sur le territoire. L’intelligence territoriale déployée en

PO 2014-2020 Contrat de projet Etat Région 2014-2020

Appels à projets PICS

Appels à projets nationaux

Autofinancement collectivités

territoriales et Partenariat public-

privé


Guyane vise :

- la fourniture d’outils d’aide à la décision éclairée pour nourrir le débat entre les acteurs ;

- le décloisonnement de l’information et des acteurs dans leurs compétences respectives dans le but d’apporter aux territoires des réponses et des politiques publiques adaptées.

3.2 Les fonds européens et la Stratégie Régionale d’Innovation pour la Spécialisation Intelligente (SRI-SI)

Les SRI-SI sont des outils dont la vocation est de coordonner l’ensemble des acteurs d’un territoire autour d’un plan d’action, cohérent avec les autres démarches locales, nationales et européennes. La Région Guyane a piloté les travaux pour la définition de la SRI-SI dès le début de l'année 2013. La méthode vise à établir un diagnostic et à déterminer des objectifs stratégiques.

A- Diagnostic et enjeux La Guyane souffre d’une taille de marché intérieur encore trop limitée et d’un isolement du territoire par rapport aux réseaux d’expertise et de compétence amazoniens et européens. Il existe en outre des difficultés à mettre en place un processus de découverte entrepreneuriale (détection, accompagnement de l’innovation). Enfin, il est important de mettre en œuvre et en cohérence la gouvernance de l’innovation à l’échelle du territoire et de ses différents acteurs.

B- Objectifs stratégiques

Aussi les principaux objectifs de la SRI-SI, totalement intégrés dans les programmes européens, en particulier les objectifs thématiques 1 et 2 viseront à lever les contraintes et/ou développer les potentialités identifiées :

• Recentrer l’action publique sur le soutien à l’innovation pour et par les entreprises, en développant en particulier les outils d’accompagnement manquants sur le territoire, en organisant la chaîne d’accompagnement de l’innovation et en mettant les entreprises au cœur des processus décisionnels.

• Inclure la Guyane dans un réseau local, européen et amazonien de l’innovation : cet objectif vise en particulier à établir les collaborations nécessaires pour augmenter la masse critique de certains acteurs sur le territoire. Par ailleurs cette dynamique de mise en réseau permettra de trouver des solutions de mutualisation qui sont particulièrement demandées par les TPE/PME.

• Gouvernance et concentration des moyens : un des objectifs majeurs de l’actuelle programmation sera de définir et de mettre en place une gouvernance locale de l’innovation, efficace et cohérente. Ce renforcement devrait en particulier permettre de maximiser les retombées de l’action publique tout en développant des sources de financement alternatives en Guyane et de mieux coordonner les acteurs afin de soutenir plus efficacement et de manière plus fluide les projets d’avenir pour le territoire.


TABLEAU 1 : PRESENTATION SYNTHETIQUE POUR JUSTIFIER LE CHOIX DES OBJECTIFS

THEMATIQUES ET DES PRIORITES D ’ INVESTISSEMENT

Objectif thématique

choisi

Priorité d’investissement

choisie

Justification du choix


1 2 3 4 7 10 10

1.1 2.1 3.2 4.1 7.1 10.1 10.3

Laboratoires améliorant les conditions de la recherche TIC : couverture de toute la Guyane et amélioration de la bande passante Développement du secteur privé par la valorisation des ressources locales Développement de nouvelles sources d’énergies renouvelables BHNS : réseau de bus à haut niveau de service, projet innovant (développement économique et inclusion sociale) favorisant la mobilité durable Poursuivre l’effort de construction de bâtiments scolaires et de formation sur tout le territoire Encourager la formation professionnelle sur tout le territoire pour développer la compétitivité et l’emploi


1.2 JUSTIFICATION DE LA DOTATION FINANCIERE

Tableau 2 : Aperçu de la stratégie d’investissement du programme

Axe priori-taire

Objectif thématique

[éléments issus de la description de l’axe prioritaire]

Priorités d’investissement


Objectifs spécifiques correspondant aux priorités d’investissement


Indicateurs de résultats correspondant à l’objectif spécifique

[éléments issus des tableaux d’indicateurs de résultats n°3, 4 et 13]

Fonds (préciser le Fonds : FEDER, Fonds de cohésion, FSE)

[éléments issus des tableaux financiers 18a-18c]

Soutien de l’Union européenne, en euro

[enseignements des tableaux financiers 18a-18c]

Part du soutien total de l’Union européenne dans le programme opérationnel (par Fonds) [enseignements des tableaux financiers 18a-18c]

1 1. Titre 1.1. Titre %

2 2. Titre 2.1 Titre

3. Titre 3.1 Titre

Assistance technique

Sans objet Sans objet


Pilier stratégique n° 1: favoriser le développement économique et l’emploi en stimulant la compétitivité et l’innovation


SECTION 2. DESCRIPTION DES AXES PRIORITAIRES

SECTION 2.A. DESCRIPTION DES AXES PRIORITAIRES HORS ASSISTANCE

TECHNIQUE

AXE PRIORITAIRE 1 : ENCOURAGER LA RECHERCHE APPLIQUEE ET LES

EXPERIMENTATIONS

2.A.0 EXPLICATION , LE CAS ECHEANT , DE LA MISE EN PLACE D ’UN AXE PRIORITAIRE

COUVRANT PLUS D’UNE CATEGORIE DE REGION , PLUS D’UN OBJECTIF THEMATIQUE OU

PLUS D’UN FONDS

Sans objet.

OT 1 : Renforcer la recherche, le développement technologique et l’innovation

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 1a Développement d’infrastructures de recherche et d’innovation (R&I), et de capacités pour favoriser l’excellence en R&I, et promotion des centres de compétence, en particulier dans les domaines d’intérêt de l’Union

2.A.1 OBJECTIFS SPECIFIQUES CORRESPONDANTS A LA PRIORITE D ’ INVESTISSEMENT ET

AUX RESULTATS ESCOMPTES

Objectif spécifique 1: Renforcer les pôles d’excellence scientifique orientés vers la recherche appliquée

Constats Du fait de son positionnement géographique exceptionnel (climat tropical, richesse, biodiversité…), la Guyane dispose d’un certain nombre d’avantages comparatifs insuffisamment valorisés. La majorité des établissements de recherche nationaux sont implantés. Cependant, l’accès aux grands équipements est limité alors que la quasi-totalité des laboratoires n’atteint pas la masse critique nécessaire.


Changements attendus Le renforcement des capacités régionales en matière de recherche publique permettra à la Guyane de se spécialiser intelligemment et de s’inscrire dans l’économie de l’innovation, ce qui créera les conditions d’une croissance intelligente, durable et inclusive.

TABLEAU 3 : INDICATEURS DE RESULTATS SPECIFIQUES AU PROGRAMME

Numéro d’identification

Indicateur

Unité de mesure

Catégorie de région

Valeur de référence

Année de référence

Valeur cible

Source de l’information

Fréquence d’établissement des rapports

Evolution de la DIRD par rapport au PIB de la Guyane

Pourcentage

2.A.2 ACTIONS A SOUTENIR DANS LE CADRE DE LA PRIORITE D ’ INVESTISSEMENT (PAR

PRIORITE D ’ INVESTISSEMENT )

2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants

Actions

Domaines de recherche Dans un souci de spécialisation intelligente, la stratégie régionale d’innovation de spécialisation intelligente « SRI-SI » (ou « S3 ») vise à prioriser et concentrer les ressources sur un nombre limité de domaines pour lesquelles la Guyane dispose d’avantages comparatifs et qui pourraient permettre d’atteindre une masse critique. L’accent est tout particulièrement


porté sur la structuration du secteur de l’innovation et sur un soutien accentué aux projets conformes aux besoins des entreprises. Les activités de recherche ciblées sont les suivantes :

- Ressources forestières ; - Agriculture et agro-transformation ; - Traitement phytosanitaire biologiques ou raisonnés (agriculture et démoustication) ; - Ressources marines et primaires ; - Molécules actives ; - Biomasse et carbone ; - Télédétection ; - Télé-applications ; - Santé tropicale et maladies émergentes.

Les ressources forestières et notamment les bois tropicaux peuvent être utilisés dans le bâtiment ou bien manufacturés. Les thématiques de recherche s’articuleront autour de l’élaboration de nouvelles utilisations, l’adaptation de techniques utilisées pour d’autres matériaux (lamellé-collé, charpentes composites…) et le développement de protocoles de gestion à faibles impacts environnementaux. L’agriculture et l’agro-transformation des produits tropicaux et amazoniens constituent un des enjeux fondamentaux du développement économique de la Guyane. Les travaux de recherche seront centrés sur la mobilisation de la gestion des stocks carbone et sur les solutions visant à diminuer les intrants pour permettre le développement des exploitations agricoles durables et à faible impact environnemental. L’étude de la connaissance des ressources marines et primaires est fondamentale pour protéger l’environnement et la biodiversité, en définissant par exemple des zones de pêches protégées. L’appui à la constitution et la gestion de collections de biodiversité à des fins de valorisation pourrait dans ce cadre être encouragée. L’étude des molécules actives présente un fort potentiel en Guyane du fait de la forte richesse et diversité des écosystèmes amazoniens. Les applications possibles couvrent plusieurs secteurs de la chimie mais, dans un souci spécialisation, les travaux recherche menés sur le territoire guyanais aborderont des thématiques de niche telles que par exemple l’utilisation de molécules d’origine naturelle pour lutter contre la corrosion des métaux. La gestion et l’exploitation de la biomasse et du carbone constituent une grande opportunité pour la Guyane. Le stock de carbone présent est très important mais le développement du territoire induira des problématiques de défriche. Les travaux de recherche seront articulés autour de l’étude, la connaissance, le suivi et la valorisation du stock de carbone. Ils aborderont également la valorisation de la biomasse notamment à vocation énergétique ainsi que l’élaboration de procédés innovants dans le secteur de l’exploitation forestière et l’agriculture.


La télédétection est utilisée en Guyane pour surveiller par satellite des zones isolées et difficiles d’accès. Cette expertise ouvre des possibilités en termes de gestion et de surveillance de l’environnement. Le secteur des télé-applications propose des services à distances dans le domaine de l’administration, la santé ou la médecine. Un secteur de la santé performant est nécessaire au développement de la Guyane et nécessite une connaissance poussée des maladies tropicales émergentes ou ré-émergentes. Le développement d’une excellence en virologie, épidémiologie, immunologie et en entomologique est un enjeu fondamental en contexte tropical mais pourrait également intéresser, outre les voisins de la Guyane, les pays tempérés dans un contexte de réchauffement climatique. La recherche en sciences humaines dans les domaines du multi et du pluriculturalisme est nécessaire pour permettre l’expérimentation et l’innovation sociale dans la prise en compte des particularités et spécificités de la Guyane. La création et l’animation d’observatoires dédiés permettra d’évaluer les impacts environnementaux du réchauffement climatique en milieu tropical. Modalités La réalisation d’appels à projet en réponse à des problématiques rencontrées par les opérateurs locaux permettra d’orienter les capacités de la Guyane vers des thématiques de recherche appliquée et ainsi obtenir des résultats rapidement transférables vers le tissu économique local. La production de ressources scientifiques s’appuyant sur des données guyanaises sera également appuyée. Pour l’ensemble des thématiques identifiées par la SRI-SI, un soutien aux investissements dans les infrastructures et équipements de recherche sera apporté dans les domaines suivants :

- Immobilier : constructions, réhabilitations, terrains (cout du terrain limité à 10% du coût éligible du projet) ;

- Equipements : instruments, matériels, logiciels ; - Fonctionnement : bureautique, consommables, produits chimiques et petit matériel ; - Frais de rémunération du personnel (chercheurs, techniciens et autres personnes

d’appui s’ils sont employés pour le projet de recherche), dans les conditions prévues par le décret 2007-1303 modifié ;

- Frais de déplacements dans le cadre des projets et frais liés aux rencontres scientifiques (séminaires, colloques).

L’extension du pôle de recherche au sein du Pôle Universitaire Guyanais (PUG) sera appuyée. Ce projet sera intégré dans une approche urbaine intégrée et dernier permettra d’intégrer les équipes universitaires et certaines équipes des organismes de recherche, qui jusqu’à présent étaient disséminées. Le développement au sein du CHU de Cayenne d’un pôle d’excellence scientifique de niveau international dans le domaine des maladies tropicales sera également soutenu.


La gouvernance régionale de l’innovation sera renforcée : - Etudes et animation SRI-SI ; - Soutien et coordination des acteurs du réseau régional de l’innovation.

Secteurs ou zones privilégiées Tout le territoire guyanais. Bénéficiaires potentiels Etat. Organismes publics de recherche. Centres techniques. Organismes de transfert. Université / hôpitaux. Collectivités territoriales et leurs groupements. Groupement d’Intérêt Scientifique. Groupement d’Intérêt Public. Organisations socioprofessionnelles. Associations. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Critères de sélection obligatoires Travail en concertation avec le réseau de recherche guyanais. Qualité de suivi des projets déjà financés. Clarté du projet. Identification claire des retombées potentielles pour la Guyane en termes de valeur ajoutée endogène. Critères de sélection entre projets Les projets devront s’inscrire prioritairement dans l’une des thématiques stratégiques de la SRI SI. Les projets particuliers, hors axes stratégiques, reconnus d’intérêt majeur pour la recherche nationale ou pour la région Guyane pourront aussi être étudiés au cas par cas. Niveau de cohérence avec la stratégie régionale de l’innovation et les autres schémas stratégiques pour la Guyane. Fédération des équipes. Prise en compte du développement durable. Prise en compte des Technologies de l’Information et de la Communication. Prise en compte de l’égalité des chances et la non discrimination. Prise en compte de l’insertion régionale. Contribution à la dynamique de cohésion sociale.


2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.

2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région)

Numéro d’identifi-cation

Indicateur (nom de l’indicateur)

Unité de mesure

Fonds Catégorie de région

Valeur cible (2022)



Nombre de nouveaux chercheurs dans les entités bénéficiant d'un soutien

Nombre FEDER RUP Annuelle

Création d’un pôle maladies tropicales au sein du CHU de Cayenne

FEDER RUP Annuelle

Nombre de publications scientifiques

Nombre * Impact

FEDER RUP Annuelle


Investissement prioritaire : 1b Promotion de investissements en R&I pour les entreprises, du développement de produits et de services, des transferts de technologie, de l’innovation sociale et des applications de services publics, de la stimulation de la demande, des réseaux, des regroupements et de l’innovation ouverte par la spécialisation intelligente



Objectif spécifique 2 : Générer le développement expérimental dans les entreprises

Constats Du fait de sa jeunesse, son dynamisme et son multiculturalisme, la population guyanaise présente une forte capacité d’innovation. Cependant, du l’absence de taille critique et du faible travail en réseau des acteurs de l’innovation, les entreprises peinent à accéder aux résultats de la recherche et les démarches de développement expérimental restent rares. Changements attendus Le renforcement de la dynamique de fertilisation croisée entre la recherche, l’enseignement supérieur, les entreprises et les pouvoirs publics permettra le développement de la capacité d’innovation des entreprises. Les transferts de technologie doivent permettre la traduction du potentiel de recherche de la Guyane en projets concrets mis en œuvre par les entreprises. Renforcer les capacités d’innovation des entreprises dans le domaine du développement technique permettra de stimuler la compétitivité et l’emploi. Sensibiliser la population, et tout particulièrement la jeunesse, aux sciences et à la recherche, permettra d’ancrer la culture de l’innovation et du respect de l’environnement dans la société guyanaise.




Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre de produits nouveaux crées grâce à un transfert de technologie

Nombre

FEDER RUP Annuelle

Nombre de brevets déposés

Nombre

annuelle

2.A.2 ACTIONS A SOUTENIR DANS LE CADRE DE LA PRIORITE D ’ INVESTISSEMENT


Actions Transferts de technologies Afin de favoriser les transferts de technologie, les partenariats entre les secteurs public et privé seront soutenus:

- Projets collaboratifs (investissements, équipements et ingénierie) ; - Actions collectives contribuant à la structuration d’un partenariat ; - Coopérations dans le cadre d’un incubateur ; - Rencontres, séminaires en vue d’un rapprochement ; - Animations autour de l’émergence de projets communs ; - Plateformes d’échange.

L’intégration des PME régionales dans des projets et réseaux d’innovation plus larges, qu’ils soient européens ou amazoniens, permettra de compenser leur absence de taille critique. Seront financées les actions suivantes :

- Ingénierie de projet ; - Etudes, veille, communication.


Développement expérimental Du fait de leur coût important, les actions seront menées dans une optique de mutualisation et seront généralement appréhendées au niveau des filières.

Les investissements structurants nécessaires au développement technique seront financés : - plateaux expérimentaux ; - équipements (instruments, matériels) ; - bancs de test et de qualification ; - installations de démonstration ; - lignes pilotes ; - personnel hautement qualifié en lien avec un projet de RDI.

L’ingénierie de projet sera également soutenue :

- appui au montage et à la définition de projets RDI ;

- veille stratégique ;

- études de faisabilité ;

- conseil et protection de la propriété intellectuelle et commerciale ;

Promotion de l’innovation au sein de la population La diffusion de la culture scientifique sera financée :

- Promotion de la démarche scientifique ; - Conférences et animations ; - Formation de médiateurs scientifiques ; - Communication sur les projets de recherche menés en Guyane.

Secteurs ou zones privilégiées Tout le territoire guyanais. Bénéficiaires potentiels Entreprises. Associations et fondations. Organismes de recherche. Centres techniques et de transfert. Université. Collectivités territoriales. Chambres consulaires. Services de l’Etat. Organisations socioprofessionnelles.


Critères de sélection obligatoires Qualité de suivi des projets déjà financés. Qualité et compétence de l’équipe. Clarté du projet. Identification claire des retombées potentielles pour la Guyane en termes de valeur ajoutée endogène et de création d’emplois.

Critères de sélection entre projets Prise en compte des potentialités en matière d’innovation, d’industrialisation. Prise en compte du développement durable. Prise en compte des Technologies de l’Information et de la Communication. Prise en compte de l’égalité des chances et la non-discrimination. Prise en compte de l’insertion régionale. Contribution à la dynamique de cohésion sociale. Niveau de cohérence avec la stratégie régionale de l’innovation et les autres schémas stratégiques pour la Guyane. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet.

2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.




Unité de mesure


Valeur cible (2022)



Nombre d'entreprises coopérant avec des organismes de recherche public ou privé e bénéficiant d'un soutien



Investissements privés complétant un soutien public dans le domaine de l'innovation, de la recherche ou du développement


Nombre d'entreprises bénéficiant d'un soutien pour lancer des produits nouveaux pour le marché


Nombre d’actions de valorisation de la culture scientifique



AXE PRIORITAIRE 2 : DEPLOYER LES RESEAUX, LES USAGES ET LES

CONTENUS NUMERIQUES



PLUS D’UN FONDS

Sans objet.

OT 2 : Améliorer l’accès, l’utilisation et la qualité des technologies de l’information et de la communication

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 2a Extension du déploiement de la bande passante et diffusion de réseaux à grande vitesse



Objectif spécifique 3 : Etendre et sécuriser les réseaux de télécommunication à haut et très haut débit

Constats Il existe en Guyane une double fracture numérique. Les offres sont plus chères et de moins bonne qualité que dans l’Hexagone ; Le désenclavement numérique de la Guyane requiert des infrastructures de télécommunications à haut débit opérationnelles, adaptées et sécurisées tant pour assurer la desserte interne de ce territoire que pour garantir sa connectivité efficiente et permanente au réseau mondiale. Changements attendus Face aux défaillances du marché en matière numérique, l’extension et le déploiement des réseaux à très haut débit sont des objectifs prioritaires européens. Une telle politique permettra de : -renforcer l’attractivité du territoire ;


-réduire la fracture numérique en apportant des services dans les zones qui en sont dépourvues ; -favoriser le secteur de la recherche et de favoriser l’émergence d’une économie génératrice de compétitivité et d’emploi. Elle constituera un levier d’intégration régionale et internationale de la Guyane. Par ailleurs, en réduisant la fracture numérique et en permettant la généralisation des télé-applications, l’amélioration de la qualité du réseau sera un vecteur de cohésion sociale.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Pourcentage des ménages bénéficiant d'un accès à large bande d'au moins 30 Mbps

Pourcentage

FEDER RUP Région

Annuelle




Actions Couverture du territoire en haut et très haut débit La couverture numérique du territoire devra être cohérente avec le Schéma Directeur Territorial d'Aménagement Numérique (SDTAN). La couverture en très haut débit du littoral constitue un enjeu fondamental car cette zone concentre 80% de la population guyanaise et l’essentiel de l’activité économique. Le renforcement du réseau de collecte optique s’appuiera d'abord sur les infrastructures mobilisables (réseaux électriques, points hauts de téléphonie mobile). Sur la base des recommandations du SDAN, la desserte locale sera effectuée en utilisant les technologies optimales tant fixes que mobiles, adaptées aux particularités de chaque zone


suivant les principes suivants : - assurer une couverture GSM sur les sites isolés ;

- cibler les opportunités liées à la montée en débit ADSL. Les actions visant la couverture du territoire en services numériques de très haut débit seront également financées :

- études ; - ingénierie financière ; - déploiement.

Secteurs ou zones privilégiées Tout le territoire guyanais. Bénéficiaires potentiels Collectivités territoriales et leurs groupements. Services de l’Etat. Associations. Entreprises.

2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Critères de sélection obligatoires Respect de toutes les obligations prescrites par les réglementations nationales et européennes qui sont opposables au maître d’ouvrage (réglementation relative au TIC, droit de l’environnement, droit de l’urbanisme…). Critères de sélection entre projets Amélioration quantitative et qualitative des liaisons de télécommunication. Diminution des tarifs. Niveau d’appropriation des Technologies de l’Information et de la Communication par les entreprises la population guyanaise (qualité du projet, capacité du projet à favoriser l’accès aux TIC…). Réduction de la fracture numérique. Prise en compte du développement durable. Prise en compte de l’égalité des chances et la non discrimination. Prise en compte de l’insertion régionale. Contribution à la dynamique de cohésion sociale.


2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets

Sans objet.




Unité de mesure


Valeur cible (2022)



Ménages supplémentaires bénéficiant d'un accès à large bande d'au moins 30 Mbps

Nombre FEDER RUP Région Annuelle

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 2b Développement de produits et de services TIC, du commerce en ligne et de la demande de TIC



Objectif spécifique 4 : Accélérer le déploiement de services et contenus numériques

Constats L’usage des TIC est n’est pas généralisé en Guyane et le retard accumulé pénalise la compétitivité des PME guyanaises vis-à-vis de la concurrence mondiale. L’existence de zones isolées sur le territoire de la Guyane nécessite par ailleurs de développer des services à distance tels que la télémédecine et la téléformation.


Changements attendus La généralisation de l’usage des TIC permettra d’améliorer la productivité des PME et de créer de l’emploi dans le domaine de l’économie numérique. La montée en puissance de la production locale de contenus multimédia constituera un levier pour renforcer l’image de la Guyane. Cette démarche est cohérente avec la stratégie de spécialisation intelligente adoptée par la Guyane. Le numérique éducatif est une des deux priorités d'investissement identifiées par le Ministère de l’Education Nationale, déclinée dans la stratégie pour "faire entrer l'école dans l'ère du numérique" qui se traduit, en particulier, par l'inscription dans la loi de refondation de l'école d'un service public du numérique éducatif. Compte tenu de la dynamique démographique en Guyane et du rajeunissement de la population qui en découle, réussir le passage de la révolution numérique auprès des jeunes est un enjeu fondamental. L’utilisation de la e-éducation et la mise en place de dispositifs TICE innovants auront des conséquences favorables, aussi bien dans l’apprentissage des élèves que dans l’appropriation des techniques de l’information et de la communication par les élèves, les enseignants et les parents. Le développement de services et applications numériques dans les services publics et médico-sociaux permettra de désenclaver les zones isolées de la Guyane tout en favorisant le développement d’un secteur marchand des télé-applications (axe prioritaire de la SRI-SI).



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Appropriation des usages numériques




Actions


L’usage des outils et services en ligne partagés dans les entreprises sera soutenu dans les domaines suivants :

- Services mutualisés aux entreprises ; - Gestion des ressources humaines et des compétences ; - E-administration ; - Espaces de travail virtuels ; - Capacités de stockage ; - Datacenters ; - Serveurs.

La production locale multimédia sera financée concernant les thématiques liées à la mise en valeur du territoire, de la culture, l’identité guyanaise et la production locale guyanaise. Les usages innovants des TIC seront favorisés :

- informations géo localisées ; - catalogues culturels ; - accès au patrimoine à distance.

L’usage des télé-applications dans les services publics et médico-sociaux sera soutenu:

- e-administration (télé-procédures, bases d’informations, cartographies, visio-guichets…) ;

- e-éducation (desserte en haut débit des établissements scolaires et des écoles, développement de contenus, déploiement d’ENT, mise à niveau des équipements, soutien à l’innovation) ;

- télésanté (télé-imagerie, télémédecine, alternatives à l’hospitalisation) ; - espaces publics numériques (EPN).

Secteurs ou zones privilégiées Tout le territoire guyanais. Bénéficiaires potentiels Entreprises. Chambres consulaires. Organisations socioprofessionnelles. Collectivités territoriales et leurs groupements. Services de l’Etat. Etablissements publics. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Critères de sélection obligatoires Qualité de suivi des projets déjà financés.


Qualité et compétence de l’équipe. Clarté du projet. Identification claire des retombées potentielles pour la Guyane en termes de valeur ajoutée endogène et de création d’emplois.

Critères de sélection entre projets Prise en compte des potentialités en matière d’innovation, d’industrialisation. Prise en compte du développement durable. Prise en compte des Technologies de l’Information et de la Communication. Prise en compte de l’égalité des chances et la non-discrimination. Prise en compte de l’insertion régionale. Contribution à la dynamique de cohésion sociale. Niveau de cohérence avec la stratégie régionale de l’innovation et les autres schémas stratégiques pour la Guyane. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.




Unité de mesure


Valeur cible (2022)



Augmentation de l'emploi dans les entreprises bénéficiant d'un soutien

FEDER RUP Annuelle

Nombre de structures publiques proposant des télé-applications

Nombre FEDER RUP

Annuelle


Nombre de comptes utilisateurs pour les télé applications


AXE PRIORITAIRE 3 : FAVORISER LA CROISSANCE DES ENTREPRISES ET LA

VALORISATION ECONOMIQUE DES RESSOURCES LOCALES



PLUS D’UN FONDS

Sans objet.

OT 3 : Favoriser le développement économique et l’emploi en stimulant la compétitivité et l’innovation : Renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 3a Promotion de l’esprit d’entreprise, en particulier en facilitant l’exploitation économique des nouvelles idées et en stimulant la création de nouvelles entreprises



Objectif spécifique 5: Bonifier les structures d’accueil en faveur des entreprises

Constats L’offre en immobilier entreprise est insuffisante et mal adaptée. La majorité des TPE sont domiciliées dans des locaux inappropriés, ce qui nuit à leur développement. Changements attendus

La bonification et le développement de l’offre en structures d’accueil sera un vecteur d’amélioration de l’environnement des TPE. Elles pourront disposer de locaux de qualité, peu couteux, adaptés, modulables et proposant des services mutualisés. Les entreprises verront leur structure de coût s’alléger et gagneront en compétitivité.

Pêche :


Par ailleurs, les conditions de débarquement doivent être améliorées et modernisées dans les ports de pêche et les points de débarquement ainsi que les conditions de stationnement des navires. Cette évolution est indispensable au maintien et au développement de la filière ainsi que pour accroître son attractivité. Le FEAMP ne pourra pas financer les infrastructures ni la création de nouvelles installations. Les eaux françaises et communautaires au large de la Guyane sont poissonneuses mais souffrent actuellement d'une exploitation illégale par des pêcheurs étrangers. Le développement et la structuration de la filière, en augmentant l'activité des navires français, permettraient certainement de contribuer à limiter cette pêche illicite et seraient des facteurs de création d'emplois.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Augmentation de l’emploi dans les entreprises hébergées




Actions Dans le cadre d’un plan stratégique élaboré à l’échelle des territoires (communes, EPCI, région), l’offre existante en matière de structures d’accueil sera identifiée, bonifiée et si nécessaire adaptée à la demande. Les solutions proposées différeront en fonction du stade de développement des entreprises:

- Les couveuses fournissent un cadre juridique aux porteurs de projets en les rémunérant sur une durée limitée afin qu’ils puissent tester leurs idées avant d’immatriculer leur sociétés ;

- Les incubateurs logeront les futurs entrepreneurs et les accompagneront dans leur création d’entreprise. Rattachés à des centres d’expertise, ils se focaliseront sur les projets à forte valeur ajoutée. Ils constitueront un cadre favorable à l’innovation, ils auront pour rôle d’établir un dialogue entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise sur des questions d’innovation identifiées localement ;

- Les pépinières d’entreprises hébergeront provisoirement et conseilleront les jeunes entreprises dans leur phase de lancement. Elles seront thématiques sur l’île de


Cayenne et généralistes sur le reste du territoire ; - Les ateliers relais hébergeront provisoirement des artisans et leur proposeront des

équipements et des services d’accompagnement mutualisés ; - Les hôtels d’entreprises accueilleront les sociétés en développement et leurs offriront

des conditions de loyer avantageuses ; - Les zones d’activités économiques (ZAE) apporteront une réponse adaptée à la

demande croissante en foncier aménagé de certaines entreprises recherchant des complémentarités d'activité et une bonne accessibilité.

Pêche :

L'accompagnement des collectivités pour promouvoir la filière pêche passe par le financement des ports et des points de débarquement avec les équipements nécessaires à leur fonctionnement : quai, alimentation en eau, fourniture de glace, avitaillement en carburant, alimentation électrique, évacuation des eaux usées et déchets. Le plan régional d'équipement des ports de pêche de la Guyane de 2009 a listé par site les équipements minimum nécessaires. Secteurs ou zones privilégiées Tout le territoire guyanais. Bénéficiaires potentiels Collectivités territoriales et leurs groupements. Chambres consulaires. Sociétés d’Economie Mixte. Sociétés d’aménagement. Les bénéficiaires ultimes seront des entreprises.

2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Critères de sélection obligatoires Prise en compte de l’offre existante disponible. Cohérence du projet d’infrastructure dans le cadre d’un plan d’aménagement plus global (Plan local d’urbanisme - PLU, Schéma de Cohérence Territoriale - SCOT, Schéma d’Aménagement Régional - SAR). Le cas échéant, avec le SMVM et le SRDAMC. Les infrastructures devront être implantées en Guyane, étant entendu que les subventions publiques octroyées au porteur de projet, pour les zones d’activités et structures d’accueil des entreprises, devront être intégralement reversées aux entreprises occupantes sous forme de rabais sur le prix de vente ou de location des parcelles aménagées ou des locaux construits par rapport au prix du marché.


Seules les entreprises appartenant aux secteurs d’activité non exclus par le régime d’aide approuvé par la Commission européenne et la réglementation nationale en vigueur et appartenant aux filières clés identifiées pourront bénéficier de ces rabais sur le prix de vente ou de location. Identification claire des retombées potentielles pour la Guyane en termes de valeur ajoutée endogène et de création d’emplois. Critères de sélection entre projets similaires Prise en compte des modalités de commercialisation et de gestion des infrastructures projetées Prise en compte, de l’adéquation du dimensionnement du projet avec les besoins exprimés par les entreprises candidates et les potentialités réelles de développement du territoire d’implantation à court ou à moyen terme. Prise en compte de la maîtrise des charges financières induites par la réalisation du projet. Fonctionnement pérenne des infrastructures (entretien, maintenance, collecte des déchets, sécurité incendie..) pendant au moins les cinq années suivant la réception de l’ouvrage. Prise en compte des emplois pérennes, directs et induits susceptibles d’être créés par les entreprises occupantes. Prise en compte du développement durable et réduction des nuisances environnementales. Intégration des Technologies de l’Information et de la Communication. Contribution à la dynamique de cohésion territoriale et sociale. Modulation du taux d’aide en fonction du montant des aides publiques déjà obtenues par le bénéficiaire. Modulation du taux pour les projets en adéquation avec les objectifs d’aménagement du territoire. Prise en compte des besoins de financement exprimés par le porteur de projet au regard des ressources financières mobilisables dans le cadre du programme opérationnel.

2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet.





Unité de mesure


Valeur cible (2022)




Nombre de structures améliorant l’environnement des entreprises


Objectif spécifique 6 : Densifier le tissu économique local

Constats Le tissu économique guyanais est essentiellement composé de TPE qui souffrent d’un déficit de compétitivité et peinent face à la concurrence extérieure, aussi bien sur leur marché domestique qu’à l’exportation. La Guyane reste ainsi très largement dépendante des importations en provenance de la métropole, situation qui freine son développement. Changements attendus Le renforcement des dispositifs d’accompagnement, aussi bien sur les aspects administratifs que techniques et financiers, stimulera le développement d’entreprises pérennes.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Augmentation de l’emploi dans les entreprises accompagnées





Actions Les dispositifs d’accompagnement seront adaptés au contexte local guyanais. Ils concentreront leurs actions sur un nombre de projets limités mais dont le haut potentiel aura été clairement établi. La détection en amont constituera donc une étape clé de la démarche. Les dispositifs d’accompagnement administratif et technique seront étendus et adaptés aux problématiques locales :

- Conseils en positionnement stratégique ; - Ingénierie technique et administrative ; - Assistance technique pour aider les entreprises à mobiliser les aides financières

existantes ; - Soutien à l’innovation et tout particulièrement dans les aspects sociaux ; - Utilisation d’outils numériques.

L’usage des TIC dans un but commercial sera favorisé :

- Création de sites internet à vocation commercial ; - Mise en place de plateformes de e-commerce intégrées (site, logistique et paiement

sécurisé) ; - Centrales de réservation.

L’accompagnement à l’internationalisation des entreprises permettra de compenser leur déficit de compétences en termes linguistiques, juridiques, réglementaires et logistiques. Il se traduira par les actions suivantes :

- Animation d’un guichet unique afin de centraliser les demandes ; - Réalisation d'études d’opportunité, de marché et de veille économique ; - Diffusion de plaquettes d’information ; - Conception et mise en œuvre de diagnostics export et de suivis post-mission.

Les dispositifs d’ingénierie financière permettront de soutenir les entreprises dans leurs recherches de financements. Les modalités d’aide seront adaptées aux problématiques locales et au stade de développement des entreprises et seront les suivantes :

- Capital-risque ; - Capital développement ; - Capital transmission ; - Participation en quasi fonds propres ; - Prise de participations ; - Prêts d'honneur ; - Microcrédit ; - Avances remboursables ; - Garanties d’emprunt.

Secteurs ou zones privilégiées


Tout le territoire guyanais. Bénéficiaires potentiels

Création de zones d’activités et de structures d’accueil Collectivités territoriales et leurs groupements. Chambres consulaires. Sociétés d’Economie Mixte. Sociétés d’aménagement. Les bénéficiaires ultimes seront des entreprises. Accompagnement des porteurs de projets Entreprises. Collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics (EPIC, EPA…). Chambres consulaires. Etablissements publics habilités à porter des études et des actions collectives. Associations statutairement habilitées à porter des actions à caractère économique. Dispositifs de soutien financier Sociétés de capital investissement. Etablissements financiers. Structures gestionnaires de dispositifs financiers. Organismes conventionnés avec l’Etat. Collectivités territoriales. Organismes gestionnaires de microcrédit et de prêts d’honneur. Dans cette action les bénéficiaires ultimes des subventions versées aux organismes intermédiaires, gestionnaire de fonds sont exclusivement les entreprises.

2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Accompagnement des porteurs de projets Critères de sélection obligatoires Identification claire des retombées potentielles pour la Guyane en termes de valeur ajoutée endogène et de création d’emplois.


Critères de sélection entre projets Soutien / création / développement / reprise d’une entreprise dans un secteur d’activité et /ou lieu où l’offre est insuffisante. Prise en compte des emplois pérennes, directs et induits créés et maintenus. Prise en compte du développement durable (éco-conception) et réduction des nuisances environnementales. Prise en compte des Technologies de l’Information et de la Communication. Qualité du projet collectif, du partenariat, des moyens mis en œuvre. Cohérence avec des schémas d’aménagement en place. Prise en compte du montant des aides publiques déjà obtenues par le bénéficiaire. Dispositifs de soutien financier Critères de sélection obligatoires Respecter les critères d’éligibilité des régimes d’aide si projet soumis (ex : capital risque). Intervenir en cohérence avec la stratégie régionale intégrée et ses objectifs (mettre l’accent sur les entreprises de secteurs identifiés comme porteurs dans les PO). Fournir un bilan semestriel et annuel des financements octroyés aux bénéficiaires finals des dispositifs et éventuellement recouvrés (prêts). Le bénéficiaire ultime doit être une PME / PMI implantée sur le territoire éligible (siège social en Guyane) et être en règle avec les réglementations nationales et communautaires qui lui sont opposables. Critères de sélection entre projets Prise en compte des efforts en termes de bonne connaissance du tissu économique local. Prise en compte des efforts en termes de bonne gestion de fonds publics et de transparence vis-à-vis des partenaires institutionnels. Prise en compte de la bonne maîtrise des coûts de fonctionnement au regard du nombre et du montant des interventions prévisionnelles auprès des entreprises. Intégration des Technologies de l’Information et de la Communication. Contribution à la dynamique de cohésion territoriale et sociale.

2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Capital-risque ; Capital développement ; Capital transmission ; Participation en quasi fonds propres ; Prise de participations ; Prêts d'honneur ; Microcrédit ;


Avances remboursables ; Garanties d’emprunt.





Unité de mesure


Valeur cible (2022)



Nombre de structures d’accueil aux entreprises


Nombre d'entreprises bénéficiant d'un soutien


INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 3b Développement de nouveaux modèles d’activité à l’intention des PME, en particulier en vue de favoriser leur internationalisation

Objectif spécifique 7 : valoriser les ressources et le patrimoine du territoire



Constats Les filières de production de la Guyane souffrent d’un déficit de structuration et de coordination qui les empêche de valoriser pleinement le potentiel offert par les ressources naturelles exceptionnelles et la culture multiethnique du territoire. Changements attendus


Soutenir les filières dans leurs investissements et leurs démarches de structuration permettra à la Guyane de consolider la production endogène. Le travail en réseau constituera un terreau propice à la mise en place de logiques d’intégration. Verticales, elles permettront de couvrir l’ensemble de la chaine de valeur et de sécuriser les flux. Horizontales, elles génèreront des économies d’échelle et amélioreront la compétitivité. Le développement des filières à l’international pourrait offrir l’opportunité de mettre en place de nouveaux modèles économiques susceptibles d’améliorer la compétitivité des entreprises et de générer de l’emploi. En s’approvisionnant à moindre coût, les entreprises réduiront leur structure de charges. En pénétrant de nouveaux marchés, elles pourront se développer et atteindre une taille critique. L’intensification des relations économiques de la Guyane avec son environnement régional constituera un terreau favorable aux mouvements de capitaux, ce qui pourrait apporter une réponse possible aux problèmes de financement des entreprises guyanaises. La promotion du territoire guyanais et de ses produits constituera un levier permettant de développer les exportations et d’attirer de nouveaux investisseurs.

La valorisation du patrimoine aussi bien culturel que naturel de la Guyane constituera un facteur de cohésion sociale et augmentera l’attractivité touristique du territoire. L’exploitation de ce potentiel générera d’importants effets directs et indirects sur les autres branches de l’économie (commerce, transports, services…) en termes de valeur ajoutée et d’emploi.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Création d’emploi dans les filières soutenues

Equipement structurant à vocation régionale

Equipement

0 2013 3 Région 5 ans





Actions Filières soutenues

Le soutien apporté aux filières sera concentré et focalisé sur les secteurs susceptible de valoriser le potentiel du territoire et présentant des perspectives de croissance importantes :

- Les activités minières et extractives ; - La première et deuxième transformation du bois ; - La transformation des produits de l’agriculture et de la pêche (Industries agro-

alimentaires) ; - Le secteur des TIC ; - Les services aux entreprises ; - Le tourisme ; - Les énergies renouvelables.

Modalités de soutien des filières Les filières de production locale seront accompagnées dans l’élaboration de leur stratégie :

- Veille règlementaire et technologique ; - Etudes économiques et sectorielles ; - Intelligence économique.

Les démarches collaboratives et les actions visant la structuration et l’intégration des filières seront financées:

- Les négociations communes par branche permettront un dialogue efficace ; - Les actions de groupage de commandes seront génératrices d’économies et donc de

compétitivité ; - L’aide à la création de labels qualité permettra aux filières d’optimiser leurs techniques

de commercialisation ; - La création de pôles techniques communs favorisera l’innovation.

La structuration des réseaux d’aide permettra de mieux coordonner les actions des différents services de soutien à l’internationalisation des filières (Services de l’Etat, Région, CCIG, UBIFRANCE, AFD, OSEO, CCE, COFACE). Cette démarche se traduira de façon concrète par la mise en place d’une cellule opérationnelle chargée de l’animation du réseau. Les actions de mise en place de nouveaux modèles d’activité innovants au niveau des filières seront appuyées :

- Financement des investissements ; - Etudes et conseils ; - Formation des entrepreneurs ; - Modernisation des processus productifs.


Secteurs ou zones privilégiées Tout le territoire guyanais.

2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Bénéficiaires potentiels Entreprises. Associations statutairement habilitées à porter des actions à caractère économique. Chambres consulaires. Organisations socioprofessionnelles. Groupements d’entreprises. Collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics (EPIC, EPA…). Etablissements publics habilités à porter des études et des actions collectives. Critères obligatoires Qualité de suivi des projets déjà financés. Qualité et compétence de l’équipe. Clarté du projet. Respecter les critères d’éligibilité des régimes d’aide concernés. Identification claire des retombées potentielles pour la Guyane en termes de valeur ajoutée endogène et de création d’emplois. Pour la culture, les projets présentés devront être compatibles avec le schéma régional de développement culturel et/ou contribuer à accroître la notoriété de la Guyane et/ou contribuer à diffuser les connaissances des pratiques culturelles et savoirs traditionnels des populations de Guyane. Critères entre projets similaires Contribution à la structuration du tissu économique local. Prise en compte de l’import / substitution (augmentation du taux de couverture et de la valeur ajoutée locale). Prise en compte des emplois pérennes, directs et induits créés et maintenus. Prise en compte de l’innovation du projet. Prise en compte du développement durable (éco-conception) et réduction des nuisances environnementales. Prise en compte des Technologies de l’Information et de la Communication. Prise en compte du montant des aides publiques déjà obtenues par le bénéficiaire. Soutien/Création/ Développement/ Reprise d’une entreprise dans un secteur d’activité et /ou lieu où l’offre est insuffisante.


Prise en compte des emplois pérennes, directs et induits créés et maintenus. Prise en compte du développement durable (éco-conception) et réduction des nuisances environnementales. Prise en compte des Technologies de l’Information et de la Communication. Qualité du projet collectif, du partenariat, des moyens mis en œuvre. Cohérence avec des schémas d’aménagement en place. Prise en compte du montant des aides publiques déjà obtenues par le bénéficiaire. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers

Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets

Sans objet. 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région)



Unité de mesure


Valeur cible (2022)



Augmentation de l'emploi dans les entreprises bénéficiant d'un soutien

Nombre FEDER RUP DIECCTE Annuelle

Nbre de visites de sites bénéficiant d’un soutien (FEDER)

visites 2013 Région, DAC

Nbre d’actions soutenant la création artistique

dossier 2013 Région, DAC



AXE PRIORITAIRE 4 : FAVORISER LE DEPLACEMENT DES HOMMES ET LE

TRANSPORT DES MARCHENDISES

2.A.0 EXPLICATION , LE CAS ECHEANT , DE LA MISE EN PLACE D ’UN AXE PRIORITAIRE COUVRANT

PLUS D’UNE CATEGORIE DE REGION , PLUS D’UN OBJECTIF THEMATIQUE OU PLUS D ’UN FONDS

Sans objet.

OT 7 Promouvoir le transport durable et supprimer les obstacles dans les infrastructures de réseaux essentielles

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 7b Stimulation de la mobilité régionale par la connexion en connectant les nœuds secondaires et tertiaires aux ’infrastructures RTE-T

2.A.1 OBJECTIFS SPECIFIQUES CORRESPONDANTS A LA PRIORITE D ’ INVESTISSEMENT ET AUX

RESULTATS ESCOMPTES

Objectif spécifique 8 : Fiabiliser les infrastructures existantes et améliorer les déplacements par le développement des transports collectifs et des modes doux, ainsi que le déploiement du

maillage routier

Constats L’augmentation de la population de plus en plus concentrée dans les zones urbaines nécessite de promouvoir l’usage de transports collectifs pour décongestionner un réseau routier urbain saturé, source de nuisances économiques et environnementales. L’offre de transport urbain n’est réellement organisée que sur l’île de Cayenne mais souffre d’un manque de lisibilité et d’attractivité. Les pistes cyclables restent peu nombreuses et peu de parcs de stationnement organisés incitent au transfert modal. Changements attendus Saturation du réseau, insécurité routière (cohabitation de flux de nature différente), surcoûts économiques, pollution et obstacles au développement de réseaux transports urbains sont les conséquences d’un maillage de voiries insuffisant. Le développement de l’offre de transports passe donc en milieu urbain en amont par un maillage routier territorial suffisant visant à :

- créer les conditions d’une desserte de quartiers jusque-là isolés pour défaut de voiries adaptées ;


- décongestionner le réseau routier principal et permettre ainsi son aménagement pour fluidifier la circulation des transports en commun et de marchandises.

La décongestion des voies principales notamment dans l‘agglomération de Cayenne grâce à un développement de voies secondaires facilitera la réalisation d’aménagements spécifiques destinées à améliorer les conditions de circulation des transports urbains. Une meilleure fiabilité et ponctualité du fonctionnement du réseau en est attendue. La sécurisation des modes de déplacement doux (vélo, marche) fréquemment utilisés en milieu urbain sur de courtes distances doit être privilégiée sur les trajets les plus fréquentés. La réduction des risques et des équipements adaptés favoriseront la promotion de ces modes de déplacement alternatifs à la voiture avec un impact direct sur la caractéristique des voiries secondaires à créer ou à aménager. L’augmentation de population ne pourra qu’entrainer le développement de ces modes de déplacement, dont il convient d’anticiper l’accroissement. Dans le cadre du FEDER seront privilégiés les aménagements routiers sur les voies existantes facilitant le fonctionnement des réseaux de transport collectifs et les modes de déplacement alternatifs ainsi que la création de nouvelles voies de désenclavement de quartiers liées à une extension de l’offre de transports, notamment dans le cadre d’un programme de développement urbain intégré.



Indicateur Unité de mesure




Valeur cible



I512 Augmentation des mouvements de voyageurs utilisant les services de transport urbain bénéficiant d'un soutien (FEDER)

Mouvements de voyageurs

70.98% 2008 65% INSEE 3 ans

I512 Part modale des déplacements domicile-travail effectués en voiture

Nbre déplacements domicile-travail

70.98% 2008 65% INSEE 3 ans

2.A.2 ACTIONS A SOUTENIR DANS LE CADRE DE LA PRIORITE D ’ INVESTISSEMENT (PAR PRIORITE

D’ INVESTISSEMENT )



Actions

- Maintenir et développer la qualité du réseau de voiries urbaines et interurbaines (notamment départemental, représentant 450 km de voiries intégrées en milieu urbain souvent sous forme de boulevard) dans l’optique d’une augmentation de l’offre de transport ;

- Liaisons entre les différentes zones d'aménagement et les équipements publics

- Création de pôles d’échanges multimodaux et de mobilité

- Créations et/ou requalification de voirie dans les quartiers enclavés afin de favoriser et diversifier les nœuds de connexion aux autres quartiers de la ville ;

- Aménagements complémentaires de voirie pour les modes actifs de transport : équipement des points d’arrêt de bus, aménagements de pistes cyclables, sécurisation des voiries pour les modes de déplacement doux (vélos, piétons) ;

- Modernisation des infrastructures et équipements de transport ;

- Organiser le co-voiturage

- Création d’un réseau de bus à haut niveau de service dans l’agglomération cayennaise ;

- Soutien à la réalisation de plan de déplacements urbains ;

- Mise en place d’une navette fluvio-maritime entre Cayenne, Pointe Liberté et Soula (aménagements à Cayenne vieux port et pointe Liberté et appontements à Soula et Montsinéry) ;

- Etudes prospectives pour le franchissement du Larivot.

2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Groupes cibles Populations hors celles des communes de l’intérieur : articulation avec le FEADER à trouver. Territoires concernés Toutes les communes hors communes de l’intérieur : articulation avec le FEADER à trouver. Bénéficiaires potentiels Collectivités territoriales, EPCI, Autorités organisatrices de transport 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Les opérations sélectionnées devront concerner :


- la sécurisation d’infrastructures routières existantes en lien avec une offre de transports (transports urbains, interurbains, vélo, piétons) en priorité aux abords des établissements scolaires, des équipements sportifs et des bâtiments administratifs accueillant du public ;

- des aménagements ou création de voiries destinées directement à accroître l’offre de transport ou à faciliter l’exploitation des réseaux de transports (couloirs de bus, pistes cyclables,…) ;

- aménagements ou créations de voirie au sein de quartiers ou de ZAC destinées à décongestionner le réseau routier principal, en lien avec un développement du réseau de transports (urbain, cycliste).

Les actions financées à l’aune de ces trois critères doivent s’inscrire dans le cadre de plans de déplacements urbains (PDU) déclinés à l’échelle des territoires et s’inscrire dans le cadre d’une offre de transport globale (investir pour développer une offre de transport existante ou pour permettre la mise en place d’une offre nouvelle, dans des conditions d’exploitation viables et attractives). Les PDU devront être en conformité avec les documents d’aménagement du territoire (SAR, SCOT, PLU) et avec les projets d’aménagements urbains (rénovation urbaine, requalification ou création de ZAC ou de ZAE,…). 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets A déterminer. 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) Numéro d’identification

Indicateur Catégorie de région

Unité de mesure de l’indicateur


Unité de mesure pour référence et cible


Valeur cible



Longueur totale de nouvelles routes (FEDER)

km 0 Km- 2013 7 kms Région 3 ans

Longueur totale de routes reconstruites ou mises à niveau (FEDER)


Longueur couloirs de bus créés



Pôles d’échanges multimodaux et pôles de mobilités créés

Projet 0 projet 2013 5 DEAL 2 ans

Création, aménagements pistes cyclables

PDU 0 Km 2013 3 Région 3 ans


PRIORITE D’INVESTISSEMENT 7c : Elaboration de systèmes de transport respectueux de l’environnement et à faible émissions de carbone et promotion d’une mobilité urbaine durable

Objectif spécifique 9 : Poursuivre le désenclavement multimodal de l’intérieur en étendant les services et en améliorant la sécurité et les temps de parcours

Constats La nature d’archipel terrestre de la Guyane se traduit par un enclavement des communes du sud pour lesquelles les transports aériens et maritimes sont les seuls modes de déplacement disponibles vers les centres administratifs et économiques du département. Au sein même de leur territoire, ces communes ont besoin d’étendre leur voirie afin de favoriser un aménagement équilibré et intégré de leurs territoires, souvent isolés les uns par rapport aux autres et parfois mal reliés au bourg. Changements attendus L’amélioration et la sécurisation des plateformes aéroportuaires et fluviales des communes de l’intérieur et du fleuve sont une nécessité pour un aménagement solidaire et un développement économique et humain équilibré du territoire. La Guyane est dotée d’un important réseau hydrographique qui permet de desservir les communes du fleuve, en complémentarité avec les lignes aériennes. Les fleuves sont une voie de communication importante et incontournable des isolats et communes en amont du Maroni. Il est donc indispensable, compte tenu de cette réalité, d’améliorer la navigabilité des fleuves en aménageant les Sauts et en facilitant les opérations de débarquement et embarquement des populations et marchandises. En effet, lors des périodes d’étiage de la saison sèche, le transport fluvial devient une opération longue et délicate, nécessitant des arrêts fréquents pour débarquer les passagers et les marchandises et les réembarquer de l’autre côté du saut une fois celui-ci franchi. Or les trafics sont relativement importants: ils peuvent être estimés annuellement, en l’absence de statistiques organisées, à 20 000 personnes, 10 000 tonnes de marchandises et 30 000 m3 de carburant pour le seul Maroni. La sécurisation et l’organisation du transport fluvial seront les priorités. La mise en place d’un transport fluvial organisé passe avant tout par la connaissance du marché concerné pour dimensionner correctement les moyens à mettre en œuvre. La tarification proposée doit être dimensionnée aux moyens économiques des populations concernées pour promouvoir le transport légal. Afin de permettre de lutter contre le transport clandestin, il convient d’aider au maximum à l’acquisition et à la modernisation des matériels. L’extension des dessertes aériennes et de leur fréquence intervient en nécessaire complémentarité avec le transport fluvial pour proposer une offre alternative de transport, réduire les temps de parcours et participer à l’inclusion des populations par un accroissement des échanges (population, économique, services).


Enfin, le renforcement ou la création d’un réseau viaire au sein de cde chaque commune du fleuve permet de fixer les populations et participe à la création de villages intégrés. La population de la zone du Haut Maroni est estimée à plus de 70 000 habitants à l’horizon 2030. Le seul moyen de fixer la population et d’éviter une accumulation de déplacés précarisés sur le littoral reste la création d’activités économiques pérennes favorisés par les échanges.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre passagers fluviaux

Passager

2013 20000 Observatoire transport fluvial

4ans

Trafic passager des aérodromes

passager

43 500 2012 50000 Région, compagnies aériennes

annuelle




Actions En matière aérienne :

- Sécurisation de l’ensemble des plates-formes aéroportuaires de l’intérieur, Equipements et mises aux normes des aérodromes, améliorer les voies d’accès aux aéroports de l’intérieur ;

- Etendre les dessertes aériennes et la fréquence des liaisons ; - Réalisation de plateformes d’atterrissage pour hélicoptère dans les communes les plus isolées.

En matière routière Développer la trame viaire entre les principaux écarts et les bourgs des communes de l’intérieur. Favoriser les études permettant de trouver des solutions de désenclavement de l’ouest de la Guyane, notamment entre Apatou et Maripasoula afin de favoriser le développement économique, de fixer les populations et d’intégrer pleinement les échanges avec le littoral. En matière d’organisation et de sécurisation du transport fluvial


Poursuivre les travaux d’aménagement des sauts sur le Maroni et l’Oyapock (opérations de déroctage, création de zones de déchargement avec cheminement piéton) afin d’améliorer les conditions de sécurité et le maintien de la navigation à l’étiage. Créer un observatoire du transport fluvial et des fleuves. Mettre en place un transport public fluvial permettant à la population d’accéder à un service de transport à des coûts raisonnables. Baliser les fleuves qui, servent de voies de circulation fréquentées. Conforter une politique tarifaire qui garantisse un niveau de prix acceptable (passagers/fret). Prolonger la route d’Apatou sur 6 kms afin d’éviter le saut d’Hermina, dangereux pour le transport fluvial. Développer les interfaces de cabotage maritime / transport fluvial. Groupes cibles Toute la population pour les infrastructures à rayonnement régional (port, aéroport), population des territoires enclavés de l’est et de l’ouest guyanais. Territoires concernés Ouest et Est guyanais, communes rurales de Guyane, Ile de Cayenne. Bénéficiaires Collectivités territoriales, EPCI concessionnaires de ports et/ou aéroports, entreprises privées dans le cadre de concessions de service public. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Les opérations sélectionnées devront avoir pour objet :

- d’assurer le développement des infrastructures portuaires et aéroportuaires principales de Guyane (ports de Saint Laurent du Maroni, Dégard des Cannes, aéroport Félix Eboué) dans le cadre d’un développement stratégique argumenté (en articulation avec le FEER-RUP) ;

- de mettre à niveau les aéroports secondaires en termes de sécurité et d’amélioration du trafic ; - de participer au désenclavement de l’intérieur de la Guyane.

2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet. 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région)








Valeur cible



Nombre de plateformes aéroportuaires secondaires renforcées

plateforme

0 Plate-forme

2013 3 Région

Nombre de sauts aménagés

Saut aménagé

2013 10 région 3 ans


Pilier stratégique n° 2: développer l’excellence environnementale


AXE PRIORITAIRE 5 : ENCOURAGER LA DIMINUTION DES REJETS DE CO2



PLUS D’UN FONDS

Sans objet.

OT 4 : Soutenir la transition vers une économie à faibles émissions de CO2 dans tous les secteurs

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 4a Promotion de la production de sources d’énergie renouvelables



Objectif spécifique 10 : Diversifier l’approvisionnement énergétique par le développement d’énergies renouvelables et favoriser les raccordements au réseau

Constats En Guyane, la demande en énergie est principalement satisfaite (près de 75%10) par des importations d’hydrocarbures. Avec une croissance démographique très forte et des besoins de plus en plus énergétivores, les besoins seront amenés à augmenter de 2 à 3% par an (PRERURE) selon les scénarios retenus. De plus, de forts déséquilibres pour accéder à l’énergie persistent dans les parties les plus enclavées du territoire. Changements attendus Le développement de la production d’énergies renouvelables permettra de réduire la

10 SRCAE, 2012


dépendance énergétique de la Guyane et rendra accessible l’énergie à l’ensemble de la population tout en protégeant l’environnement. Les problématiques d’accès à l’énergie dans les zones isolées ont une incidence sur l’économie, la cohésion sociale et l’aménagement du territoire. Sur les sites non connectables au réseau à un coût économique supportable, la promotion d’énergies alternatives adaptées aux ressources locales permettra de réduire la fracture énergétique. L’amélioration des raccordements au réseau permettra d’optimiser la production et l’utilisation d’énergie.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible








Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Pourcentage de la demande d’énergie couvert par la production d’énergies renouvelables


Actions : Energies soutenues Du fait de ses particularités géographiques, la Guyane présente un certain nombre d’atouts énergétiques qu’elle cherche à valoriser :

- la biomasse ; - l’énergie hydraulique ; - l’énergie solaire ; - l’énergie éolienne ; - les biocarburants.

La biomasse recouvre l'ensemble de la matière organique d'origine vivante, végétale ou animale. Elle peut être utilisée à des fins énergétiques pour la production d'électricité et/ou de chaleur, voire de froid. L’exploitation et l’entretien de la forêt guyanaise constitue actuellement un gisement important de biomasse : défrichements agricoles, des déchets d’exploitation forestière (ouverture de pistes) et des déchets de scieries. D’autres possibilités sont également en cours de développement et offrent un potentiel intéressant. L’exploitation de forêts à vocation énergétique consiste à réaliser un prélèvement sélectif permettant de maintenir la capacité de régénération naturelle de la forêt. L’exploitation forestière de bois-énergie consiste en la récupération des purges des grumes de bois d’œuvre, de certaines tiges abimées lors de l’exploitation forestière, et de la réalisation d’éclaircies sélectives autour d’arbres d’avenir. L’énergie hydraulique offre des perspectives à l’intérieur du territoire guyanais et peut être produite sous deux formes :

- Les centrales dites au « fil de l’eau » peuvent être construites dans ennoiement de la surface forestière ou autre. Cependant, leur capacité est limitée ;

- Les centrales de grande capacité (comme par exemple celle du barrage de Petit-Saut) supposent un ennoiement de surface important qui doit être pris en compte dans le bilan environnemental. Elles nécessitent également un raccordement au réseau électrique.

Située en zone équatoriale, le territoire guyanais présente un potentiel indéniable en termes d’énergie solaire, qu’elle soit thermique ou photovoltaïque. Toutefois, les conditions climatiques peuvent rendre la maintenance des équipements problématique et ce facteur doit être pris en compte dans le choix des investissements.

L’éolien est une source d’énergie à développer mais de façon localisée. En effet, les caractéristiques du territoire guyanais se prêtent mal à ce type de production. Les vents sont constants mais relativement faibles. Les potentialités existantes se situent off-shore. La mise en place d’une activité de biocarburants permettrait de valoriser la production en biomasse sous la forme de d’éthanol ou d’huiles carburants. Si la production d’éthanol est mal adaptée aux caractéristiques de la Guyane, les filières huiles carburants semblent présenter davantage d’opportunités, notamment la production d’huiles végétales pures (HVP) à partir de palmiers à huile.


Modalités Les actions seront concentrées et focalisées sur des projets à haute valeur ajoutée. Une attention sera particulièrement apportée au dimensionnement des structures de production qui doivent être adaptée aux possibilités de connexion au réseau électrique et à la demande d’énergie locale. Les démarches de raccordement au réseau seront appuyées. Les ressources en énergie se trouvant sur des territoires qui ne sont pas connectés au réseau principal de distribution de l’énergie, il est nécessaire que les nouvelles unités de production envisagent et prévoient cette connexion. Secteurs ou zones privilégiées Tout le territoire guyanais. Bénéficiaires potentiels Collectivités territoriales et leurs groupements. Entreprises. Sociétés d’économies mixtes (SEM). Associations. Collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics (EPIC, EPA…). Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Chambres consulaires. Etablissements publics de l’Etat (EPIC, EPA…). Fédérations socioprofessionnelles. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Critères de sélection obligatoires Cohérence avec les objectifs du schéma régional de développement de l’énergie, du schéma régional air climat énergie et du PRERURE. Compatibilité des projets avec les plans et programmes environnementaux. Contribution à l’aménagement du territoire et notamment à la desserte énergétique dans les communes isolées. Analyse de la rentabilité du projet. Identification claire des retombées potentielles pour la Guyane en termes de valeur ajoutée endogène et de création d’emplois. Respecter les critères d’éligibilité des régimes d’aide concernés. Pour les porteurs privés : être à jour des obligations sociales et fiscales, en situation financière saine et en concordance avec toutes les obligations prescrites par les réglementations


nationales et européennes notamment en matière environnementale (études préalables de faisabilité économique et d’incidence). Engagement du porteur de projet à transférer les droits de propriété intellectuelle des résultats de son étude. Critères de sélection entre projets similaires Prise en compte du développement durable. Prise en compte des Technologies de l’Information et de la Communication. Prise en compte de l’égalité des chances et la non discrimination. Prise en compte de l’insertion régionale. Contribution à la dynamique de cohésion sociale. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.




Unité de mesure


Valeur cible (2022)



Capacités supplémentaires de production d'énergies renouvelables

FEDER RUP Annuelle

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 4b Promotion de l’efficacité énergétique et de l’utilisation dans les PME

Objectif spécifique 11 : Accompagner la maîtrise de la demande en énergie

Constats


Du fait de son retard de développement et des caractéristiques de son économie, la Guyane présente une intensité énergétique plus faible que celle la moyenne de l’Union Européenne. En choisissant un mode de croissance sobre et équilibré, la Guyane a l’opportunité de faire converger son niveau de développement tout en maîtrisant la hausse de son intensité énergétique, ce qui lui permettrait de se situer au niveau des pays les plus performants. Changements attendus L’amélioration de l’efficacité énergétique sur le territoire guyanais permettra d’améliorer de la qualité de l’environnement en permettant la réduction des émissions de gaz à effet de serre. De plus, elle constituera un levier d’amélioration de la compétitivité pour les entreprises en leur permettant de diminuer les coûts liés à l’énergie.






Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Réduction estimée des émissions de gaz à effet de serre

FEDER RUP Annuelle

Actions Du fait du climat équatorial de la Guyane, l’usage de la climatisation constitue un enjeu important en termes de consommation d’énergie. L’isolation des bâtiments existants et la sélection pertinente des matériaux utilisés pour les nouvelles constructions doivent permettre de générer des économies significatives au niveau des bâtiments publics et des logements par une meilleure ventilation naturelle. Cet objectif est clairement identifié dans le PRERURE et fera l’objet d’un fort accompagnement en ce qui concerne le parc immobilier des services de l’état et les logements sociaux.


Les démarches de réhabilitation thermique et d’achat d’équipements performants seront soutenues :

- Etudes, conseils, diagnostics ; - Elaboration de référentiels ; - Travaux d’isolation ; - Expérimentations et initiatives pilotes (Concernant notamment les bâtiments à énergie

positive). Les démarches de production et de consommation durable dans les entreprises seront soutenues:

- Eco-conception des produits ; - Usage de produits durables par les entreprises ; - Conseil et études ; - Equipements (Incitation à la remotorisation des engins utiles à la production) ; - Projets innovants pour l’utilisation innovante d’EnR dans les PME (notamment les

expériences pilotes dans l’exploitation des ressources naturelles). Secteurs ou zones privilégiées Tout le territoire guyanais. Bénéficiaires potentiels Entreprises. Sociétés d’économie mixte (SEM). Collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics (EPIC, EPA…). Chambres consulaires. Services de l’Etat et établissement publics de l’Etat. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Critères de sélection obligatoires Economies d’énergie clairement identifiées et chiffrées. Cohérence technique. Utilisation de matériaux à faible impact environnemental. Critères entre projets similaires Seront privilégiés les projets qui s’inscrivent dans le cadre du PRERURE et du SRCAE. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet.






Unité de mesure


Valeur cible (2022)



Diminution de la consommation d'énergie primaire des bâtiments publics

FEDER RUP Annuelle


AXE PRIORITAIRE 6 : PROMOUVOIR UN DEVELOPPEMENT DURABLE PAR

DES INFRASTRUCTURES ADAPTEES



PLUS D’UN FONDS

Sans objet.

OT 6 Protéger l’environnement et promouvoir l’utili sation rationnelle des ressources

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 6a Réponse aux besoins importants en matière d’investissement dans le secteur des déchets de maniéré à satisfaire les exigences de l’acquis environnemental



Objectif spécifique 12 : Développer des solutions adaptées de gestion des déchets dans une optique de réduction et de valorisation économique locale

Constats En raison de sa croissance démographique importante et de modes de consommation classiques la production de déchets augmente de façon significative (180 000 tonnées pour 2015) Malgré des avancées significatives durant la précédente programmation, les investissements restant à réaliser sont très importants Des économies d’échelle freinées par l’étendue du territoire, la situation des populations isolées, des finances locales sous contrainte, handicapent la réalisation des investissements. Aux déchets ménagers (non dangereux et dangereux) se greffe la question des déchets dangereux, de ceux produits par les entreprises, du BTP notamment, les activités des mines et les boues issues des stations d’épuration (déchets non dangereux et dangereux).


Changements attendus La finalisation de la mise en place des infrastructures de stockage et traitement et la poursuite des actions de sensibilisation pour réduire les déchets à la source sont un impératif pour satisfaire aux exigences réglementaires de traitement des déchets dans des conditions conformes. La gestion des déchets désormais assurée sur le tout territoire à un niveau intercommunal permet de garantir une cohérence dans les objectifs de collecte et de mutualiser les solutions de collecte, stockage et traitement. Cependant, bien que 91% de la population fasse aujourd’hui l’objet d’une collecte des déchets, l’effort doit être poursuivi au niveau des équipements de collecte de base sélective et étendu à destination des entreprises et des déchets dangereux. L’urgence est d’autant plus prégnante que l’accroissement de la population allié à une urbanisation mal maîtrisée génère chaque année des quantités de déchets supplémentaires à absorber. A l’horizon, 2020, les dispositifs de stockage, traitement et valorisation devront permettre de réduire de façon qualitative et quantitative l’impact des déchets sur l’environnement quelque soit leur nature, non dangereux ou dangereux, devront se rattacher à une solution de traitement aux normes. Les documents de planification PPGDND (plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux), PPDBTP et PPGDD en fixent les orientations stratégiques. Les objectifs de réduction et valorisation fixés par la réglementation seront recherchés dans le sens d’une adaptation aux contraintes du territoire (réduction de 7 % de la production des déchets et valorisation de 45% des déchets). Le Développement de l’économie solidaire et sociale permettra la réalisation de projets de valorisation locale. La réduction des dépôts sauvages répond à un impératif de préservation de l’environnement et de protection de la santé des populations. Si le traitement passe par des installations de stockage adaptées, il se traduit également par une recherche de la valorisation économique des déchets par une structuration des filières locales de recyclage (déchets verts, déchets de l’automobile, emballages, D3E, BTP…) et une organisation des filières d’exportation (métaux, pneumatiques, huiles).



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Infrastructures supplémentaires de traitement de déchets

Tonnage

? 2013 Département, ADEME, gestionnaires d’installations

4 ans


capacités supplémentaires de recyclage de déchets (FEDER)

Tonnage

? 2013 Département, ADEME, gestionnaires d’installations

4 ans




Actions Outre la poursuite de réhabilitation des décharges et la mise aux normes de celles autorisées, l’effort sera concentré sur le développement, la prévention des déchets et la mise en œuvre des installations de collecte, traitement, stockage préconisées par les documents de planification (PPGDND, PPGDBTP, PPGDD) et le soutien aux filières locales de valorisation. Exemples d’actions :

- Poursuivre les travaux de mise aux normes des installations de stockage en cours d’exploitation ; - Réalisation des installations de stockage des déchets non dangereux prévues dans le PPGDND; - Poursuivre l’équipement en collecte de base dans les secteurs isolés et les secteurs insalubres ; - Mise en place d’un programme de résorption des dépôts sauvages ; - Soutien aux projets de réduction et de prévention des déchets ; - Installations de valorisation : soutenir les projets de valorisation des déchets (organique –matière-

énergétique) ; - Soutien à la mise en œuvre d’un centre de tri des matériaux recyclables ; - Achever le développement des déchèteries ; - Créer des centres de transfert ; - Développer les filières de valorisation des déchets de l’automobiles, des déchets de gestion des

eaux et du BTP (ex filière d’élimination des huiles usagées, et des hydrocarbures et des boues) (action en relation avec priorité 6-2 agir pour une eau de qualité) ;

- Soutien au développement des ressourceries - recycleries associations ou autres structures qui récupèrent ou, réparent ou valorisent certains déchets ;

- Soutien aux études et actions de mise en œuvre du PPGDND, du PPGDBTP et PPGDD (ex PREDD) ;

- mise en place d’équipements de collecte sélective ; - Campagnes de prévention et de sensibilisation à destination du grand public et des professionnels

afin de modifier les comportements et réduire la production de déchets à la source ; - Financer les outils d’aide à la décision (schéma, études de gisement, études techniques et

financières- observatoire des déchets ou dispositif équivalent) ; - Soutien à l’ingénierie de projet et assistance technique.

Groupes cibles Toute la population.


Territoires éligibles Tout le territoire guyanais Bénéficiaires Collectivités locales, EPCI, SEM, associations, entreprises privées, établissements publics. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Les actions retenues devront s’inscrire dans le PPGDND, le PPGDBTP et le PREDD et autres documents/schémas directeurs existants et à venir relatifs à la gestion des déchets. La maîtrise foncière préalable sera un impératif. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.



Indicateur Unité de mesure de l’indicateur




Valeur cible



Nombre d’installations supplémentaires de traitement

installation

7 2013

16 Déparement, ADEME

2 ans

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 6b Réponse aux besoins importants en matière d’investissement dans le secteur de l’eau manière à satisfaire les exigences de l’acquis environnemental

Objectif spécifique 13 : Permettre à tous un accès durable à une eau potable de qualité et à l’assainissement


Constats Bien que disposant de ressources en eau brut abondantes, la Guyane doit faire à des pressions urbaines et à des aléas climatiques qui menacent un accès durable à une ressource de qualité. L’objectif fixé par la directive cadre sur l’eau d’atteindre le « bon état » des eaux en 2015 renforcé par la reconnaissance d’un droit pour l’eau pour tous de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques oblige à agir sur les retards cumulés en matière d’accès à l’eau potable et de traitement des eaux usées. Changements attendus L’objectif global est un meilleur traitement des eaux usées limitant les rejets non conformes en milieu naturel afin d’assurer durablement la qualité des eaux brut. En Guyane, les communes du littoral sont principalement alimentées par une eau d’origine superficielle. Or les eaux des fleuves, sont relativement vulnérables dans les zones les plus peuplées car exposées aux pollutions liées aux activités humaines. L’identification et la résorption des points de pollution existants est un enjeu majeur en termes de santé publique. 15% de la population n’a toujours pas accès à l’eau potable, 40% de la population dispose aujourd’hui d’un système d’assainissement autonome, avec des performances généralement mauvaises, 39% seulement de la population est raccordée à un réseau collectif. L’objectif de raccordement accru des populations nécessitera le renforcement des réseaux tant au niveau de la production que de la distribution et des capacités de traitement. Si l’ensemble du littoral est desservi par des réseaux publics qui délivrent une eau de bonne qualité aux populations raccordées, en revanche, certains quartiers d’habitat spontané ne sont toujours pas raccordés. Les populations sont contraintes de s’organiser pour assurer leur alimentation en eau par des puits ou grâce à la récupération d’eau de pluie ; ou pire, en puisant de l’eau de rivière pour leurs besoins domestiques. Des analyses bactériologiques réalisées sur ces eaux conduisent généralement à les qualifier d’impropres à la consommation humaine. La gestion durable de la ressource et l’amélioration des conditions d’accès à l’eau, fondée sont des conditions sine qua non pour que l’ensemble de la population soit assuré de pouvoir bénéficier durablement de cette ressource indispensable mais menacée.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Population supplémentaire bénéficiant d’une meilleure alimentation en eau

personnes

? ? DAAF, délégataire

2 ans


(FEDER)

Population précédemment non raccordée ayant bénéficié d’un raccordement aux réseaux d’eau et d’assainissement

abonné ? ? DAAF, délégataire

2 ans




Actions En matière d’accès à l’eau potable

- Sécuriser l’accès à l’eau potable des populations par une diversification des ressources prélevées et le développement de l’interconnexion des réseaux ;

- Gérer la ressource en améliorant l’équipement des réseaux AEP, industriels en outils de gestion et de régulation, en identifiant et résorbant les fuites sur le réseau ;

- Augmenter le taux de desserte des populations en eau potable en priorisant les actions sur les zones périurbaines d’habitat spontané ou urbaines en cours de restructuration ou densification ;

- Poursuivre la mise en conformité des périmètres de protection existants en finançant les acquisitions foncières et les travaux ;

- Préserver l’avenir en identifiant et cartographiant les potentialités d’exploitation des eaux souterraines et en sanctuarisant les zones de captage futur pour l’alimentation humaine ;

- Sécuriser le captage des unités de traitement des eaux potables (remontée des biseaux salins consécutifs aux épisodes de sécheresse) ;

- Réaliser ou mettre à jour les schémas directeurs communaux ou intercommunaux existants.

En matière d’assainissement

- Développer les réseaux d’assainissement des zones urbaines et péri urbaines ;

- Réhabiliter moderniser ou supprimer (avec raccordement à un réseau collectif) des mini-stations ou dispositifs de lagunage en milieu urbain ;

- Améliorer la qualité des eaux superficielles en augmentant la performance des stations d’épuration ;

- Identifier et supprimer les rejets d’eaux usées non traitées dans les collecteurs d’eaux pluviales ;


- Identifier et supprimer les rejets d’eaux pluviales dans les réseaux d’eaux usées ; Cette action regroupe également la réalisation d’infrastructures de gestion des eaux de surface (drainage, bassin de rétention) pour prémunir l’île de Cayenne contre les inondations ;

- Recherche et mise en place de filières de traitement des boues usées des stations d’épuration , mise en œuvre d’ouvrage pilote sur le traitement des matières de vidange et des boues d’épuration intégrant les spécificités guyanaises (climat,..) en site urbain, mise en place opérationnelle de ces ouvrages ;

- Intervention dans le domaine d’assainissement non collectif en cas de constat avéré d’atteinte à la santé publique par l’ARS ;

- Réaliser un bilan de l’utilisation en eau sur un site minier (bilan hydrique) ;

- Recenser les sites pollués et accompagner des actions de dépollution.

Groupes cibles Populations non raccordées situées en milieu urbain ou périurbain. Territoires éligibles Communes du littoral, centres urbains des communes isolées. Bénéficiaires Communes, EPCI compétents, entreprises privées, bailleurs sociaux, particuliers. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Compatibilité avec les orientations du SDAGE, des schémas directeurs d’eau et d’assainissement communaux ou intercommunaux. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.

2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) Numéro d’identification





Valeur cible



Nombre de projets en extension,

projet 2013 ? DEAL ? 2 ans


construction, réhabilitation d’équipements assainissement autonome et collectif

Nombre de projets visant à améliorer l’AEP

projet 2013 ? DEAL ? 2 ans

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 6c Protection de la biodiversité, promotion des sols et promotion des services liés aux écosystèmes



Objectif spécifique 14 : Protéger la biodiversité, et promouvoir les services d’écosystème

Constats La Guyane est un territoire à l’environnement très largement protégé (réserves naturelles, parcs national et régional), à la biodiversité exceptionnelle mais encore mal connue. La préservation de cette richesse, ainsi que la gestion et le suivi de sites naturels majeurs est une priorité dans le cadre de la définition d’une trame verte et bleue. Forte de ces atouts naturels, la Guyane pourra parfaitement incarner les valeurs les plus actuelles de l’éco tourisme et devenir un modèle de développement touristique durable. Changements attendus

Le rôle reconnu au niveau mondial à la forêt tropicale (maîtrise des changements globaux, réservoir de biodiversité) donne à la France une importante responsabilité en matière de protection des écosystèmes. Or la biodiversité du territoire est encore peu explorée et peu décrite dans sa diversité et son originalité, tant à l’échelle du paysage qu’à celle des habitats et même, pour certaines composantes de la faune (tel les insectes) ou de la botanique. Un effort important de connaissance pour mieux appréhender la diversité, les fonctionnalités


des écosystèmes et leur vulnérabilité est donc nécessaire. La mise en place une plate-forme collective de rencontres, d’échanges, de coordination et de coopération entre les acteurs locaux, sur le sujet des données environnementales associées à la biodiversité et sur la question de la gestion coordonnée et intégrée des espaces naturels permettra de valoriser les actions de collecte de données. Des outils d’aide à la décision (système d’information géographique, expertises,..) permettant de mieux prendre en compte la biodiversité dans les projets d’aménagement, la gestion et l’exploitation des ressources naturelles, les activités économiques et industrielles et l’élaboration des différents documents de planification du territoires pourront ainsi être créés. La constitution de trame verte et bleue, constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient, la valorisation d’espaces naturels sensibles ouverts au public représentent des objectifs majeurs en Guyane s’inscrivant directement dans les orientations majeures du Grenelle de l’Environnement. Il s’agit de garantir aux espèces animales et végétales les conditions de leur survie et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.

Cette meilleure connaissance du patrimoine naturel des territoires, permettra de fonder le développement d’une activité touristique raisonnée, respectueuse des éco systèmes concernés. Dans un scénario de développement global, le développement de l’éco-tourisme pourrait bénéficier de synergies potentielles entre le développement de prestations d’hébergement, et de support technique et logistique (aménagements, guides forestiers, moyens de transport et d’accès, etc.), autour d’un accueil « polyvalent » en milieu naturel et forestier de missions scientifiques, de missions de bio-prospection et de touristes intéressés par les sciences naturelles et l’écologie à titre individuel ou en groupes. Pour rendre efficace tout projet de protection ou valorisation de la biodiversité il est fondamental de développer l’éducation au développement durable (outils et dispositifs pédagogiques adaptés à la Guyane, aménagements de sites de découverte). C’est ainsi que les jeunes publics constituent une cible prioritaire afin de leur permettre de s’approprier des enjeux de développement durable de l’Amazonie.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre d’espèces animales et végétales recensées

nombre

14 000 (?)

? 14 000

DEAL 2 ans

Nombre de plans


de gestion



2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants Actions

- Soutenir la mise en place (bâtiments, équipements), à la réalisation des misions (études,…) au fonctionnement de l’office de la biodiversité amazonienne de Guyane (OBAG) ;

- Soutenir la mise en place d’aménagements et valorisation d’espaces naturels pour le grand public ;

- Permettre le développement d’une observation continue du changement climatique et de son impact sur la biodiversité par la mise en réseau et le regroupement de données avec la mise en place d’un système régional d’observation (GES, énergie, transport et changement climatique) et de télédétection ;

- Encourager l’élaboration des plans communaux de sauvegarde du milieu naturel. - Favoriser la mise en réseau des acteurs ; - Soutenir les actions de communication et de sensibilisation à la découverte et à la

préservation de l’environnement ; - Soutien à la mise en œuvre d’espaces d’interprétation : projet multimédias ; - Soutien à la mise en place de dispositifs de Randonnée (ex PDIPR) et de Sport

Nature (PDESI et aménagements d’ESI) ; - Renforcer la connaissance sur le fonctionnement des milieux aquatiques et leur vulnérabilité

intrinsèque à tout type de pression ; - Restaurer les écosystèmes dégradés par l’activité humaine (AEX en zones aurifères,…).

Bénéficiaires

Collectivités, EPCI, Région, Département, établissements publics, entreprises privées gestionnaires, structures d’insertion, associations.


Territoires cibles

Espaces terrestres et maritimes, espaces naturels fréquentés ou dont la fréquentation pourrait être promue dans le respect des éco systèmes, dans un esprit de développement éco-touristique.

Groupes cibles

Touristes, population locale, jeunes (scolaires, périscolaire, centres aérés), scientifiques.

2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Actions contribuant à accroître la connaissance de la biodiversité, à sensibiliser les populations et à développer des activités éco touristiques précédées d’une étude d’impact. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre de projets innovants impliquant un organisme de recherche ou d’enseignement

nombre

3 Région, université, organismes

4 ans

Superficie des habitats en meilleur état de conservation

ha Région, PNG, DEAL

Nombre de manifestations de sensibilisation

nombre

Région, Département


INVESTISSEMENT PRIORITAIRE 6e Actions visant à l’amélioration de l’environnement urbain, notamment par la réhabilitation des friches industrielles et la réduction de la pollution atmosphérique



Objectif spécifique 15 : Améliorer l’environnement urbain dans une optique d’aménagement durable respectueuse des modes de vie et de l’environnement

Constats La pression démographique a un impact direct sur l’occupation des sols avec un développement spontané de l’habitat dans des zones non viabilisées. Cette densification urbaine se fait sans prise en compte des conséquences environnementales et sanitaires induites. ». La prise en compte de cette population s'impose à tous et devra se faire par la mise à disposition d'espaces fonciers accueillant des aménagements adaptés aux populations destinées à y vivre. Changements attendus

40 000 habitants vivent aujourd’hui dans 9 000 logements insalubres, construits pour la plupart de manière illégale.. Mais si l’habitat illicite, réponse naturelle à l’insuffisante production de logement « légal », ne rime pas forcément avec insalubrité, leur nombre sans cesse croissant (19 000 en 2010 selon l’IEDOM) pose néanmoins la question de la qualité de la construction et de leur canalisation vers des espaces dont les collectivités maîtrisent l’aménagement. Il s’agit de limiter l’étalement urbain et ses effets négatifs sur l’environnement : déforestation non maîtrisée, consommation des terres agricoles, utilisation excessive des transports polluants en particulier de la voiture.

Dès lors, l’enjeu est d’accompagner la mise en œuvre de stratégies de planifications urbaines adaptées aux territoires (micro-quartiers, quartiers, ville, intercommunalité) et aux populations, intégrant l’habitat informel.

La promotion d’une vision globale de l’aménagement renforçant l’attractivité des villes guyanaises est à privilégier Elle passe par la rénovation des bâtiments publics, le développement d’équipements collectifs, le choix des implantations futures, de manière à orienter et à fixer les populations, à limiter également les déplacements et les coûts d’extension des réseaux. Les zones urbaines et périurbaines sont à repenser dans le cadre d’une politique de requalification des espaces et de leur insertion au sein des espaces naturels (littoral de Cayenne par exemple)


A côté des opérations de résorption de l’habitat insalubre, réponses traditionnelles apportées à l’urbanisation spontanée et à la précarité qui l’accompagne, des démarches innovantes d’aménagements alternatifs sont à proposer, plus adaptées en termes de moyens et de réponses aux besoins des populations. La prise en compte de solutions d’habitats innovantes, habitat léger ou zones d’habitats individuels bénéficiant d’aménagements simplifiés en termes de réseaux et adaptés aux modes de vie de ses habitants sont à favoriser, dans un cadre architectural strict. Les collectivités se doivent de reprendre l’initiative sur la maîtrise de l’aménagement de leur espace en diversifiant les réponses à apporter aux situations rencontrées afin de sortir d’une logique de rattrapage pour évoluer vers la concrétisation du concept de ville équatoriale durable, respectueuse des populations, de l’environnement et des paysages (innovations en termes de solutions d’aménagement et de construction en réponses aux caractéristiques propres à l’Amazonie française, réponse aux risques en particulier d’inondation mais aussi d’évolution du trait de côte; équipements des zones urbanisées isolées ; utilisation des matériaux locaux ; concertation renforcée avec la population ; prise en compte des différents modes de vie locaux). Le taux de chômage élevés dans ces quartiers et l’inactivité des jeunes est préoccupant. Les fonds européens doivent venir en complément du financement des programmes de réussite éducative pour poursuivre les actions individualisées et collectives qui apportent des réponses adaptées en matière d’apprentissage des connaissances et savoirs de base et de soutien scolaire pour les élèves des quartiers prioritaires qui en ont le plus besoin. La lutte contre le chômage, la promotion de l’inclusion sociale et la lutte contre la précarité doivent être renforcées pour les habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville ou des zones d’habitat péri urbains, qui doivent bénéficier, en priorité, des dispositifs d’accès à l’emploi et à la formation et des dispositifs d’insertion sociale et professionnelle.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre de logements indignes situés dans des périmètres préfectoraux

0 2013 DEAL

Nombre de ménages bénéficiant de conditions

ménages


de logement améliorées

2.A.2 Actions à soutenir dans le cadre de la priorité d’investissement (par priorité d’investissement)


Renforcer l’ingénierie foncière et les aides à la maîtrise foncière pour la réalisation d’opérations d’aménagement de zones d’habitat informel et/ou insalubre situé dans une zone à risques.

Connaissance et caractérisation des situations des zones d’habitat informel vis-à-vis des risques naturels, des pressions exercées sur l’environnement, de la qualité et du type de bâti, des populations concernées (besoins, modes de vie).

o situation et risques géographiques (zone inondable, sujette à éboulement, glissement de terrain, pente, etc.) ; situation environnementale (ressources naturelles à protéger, impact de l’urbanisation) ; régularité urbanistique; régularité foncière, profils socio-économique, densité de population et de logements (nombre de logements à l’hectare et nombre de personnes par logement) ; localisation (centre ville, périurbain, zone en voie d’urbanisation, rural, etc.) ; qualité et types de bâti.

o cette connaissance préalable est indispensable pour identifier les actions à mener et les prioriser dans l’objectif de mener une démarche d’aménagement intégrée en relation avec la priorité 6-2 (accès pour tous à une eau de qualité) et 5-1 (prévention des risques).

Opérations de Résorption de l’habitat insalubre (RHI).

Développer des modes d’habitat alternatifs sur la base d’une démarche participative associant les habitants dans un projet d’auto construction à coûts optimisés apportant une réponse en adéquation avec les modes d’habiter des populations.

Accompagner la mise en œuvre des contrats de ville.

Créer des coopératives d'habitat ou autres structures destinées à piloter et mettre en œuvre des démarches innovantes de restructuration urbaine.

En matière de restructuration des activités industrielles ou artisanales en milieu urbain

Favoriser la requalification des sites ou la mise en conformité d’activités industrielles ou artisanales insérées en milieu urbain avec leur environnement.


La logique de développement urbain existante conduit à voir l’installation dans les centres-villes ou dans les zones péri urbaines d’activités artisanales (garages, menuiseries,…), parfois industrielles, génératrice de multiples pollutions.

Identifier et réhabiliter les friches industrielles ou commerciales en milieu urbain (acquisition foncière, décontamination des sols,…).

En matière de restructuration des activités industrielles ou artisanales en milieu urbain Favoriser la requalification des sites ou la mise en conformité d’activités industrielles ou artisanales insérées en milieu urbain avec leur environnement. La logique de développement urbain existante conduit à voir l’installation dans les centres-villes ou dans les zones péri urbaines d’activités artisanales (garages, menuiseries,…), parfois industrielles, génératrice de multiples pollutions.

Identifier et réhabiliter les friches industrielles ou commerciales en milieu urbain (acquisition foncière, décontamination des sols,…).

En matière d’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain

Développement ou remise en état d’infrastructures culturelles et sportives multi activités pensées comme outils d’aménagement territorial et d’inclusion sociale ; Par ailleurs, un équipement de haut niveau doit être encouragé afin de favoriser l’émergence de sportifs de haut niveau, et de permettre à la Guyane de devenir un centre d’accueil des sportifs souhaitant s’acclimater au climat tropical avant une compétition sportive. C’est le sens du projet « Guyane base avancée » pour les JO 2016 à Rio.

Valoriser le patrimoine : les projets structurants ou en zone urbaine seront financés sur le FEDER. Facteur d’inclusion sociale, la reconnaissance et la mise en valeur de la diversité culturelle guyanaise doit permettre d’augmenter l’attractivité touristique du territoire et permettre le développement économique et le rayonnement régional. Les actions visant la mise en valeur du patrimoine et des cultures vivantes seront appuyées :

- Restauration et valorisation du patrimoine bâti créole et colonial tels que bagnes, habitations et rhumerie, vestiges amérindiens, habitat créole (études, réhabilitation, équipements) ;

- Equipement des lieux culturels remarquables pour l’accessibilité, la muséographie et l’information du public ;

- Conservation des savoir-faire traditionnels (inventaires des savoirs, publicité, intégration dans les réseaux artistiques métropolitains et internationaux) ;

- Création d’espaces dédiés à la promotion culturelle, notamment une scène nationale et un centre chorégraphique pour la danse.


Favoriser les projets urbains « éco compatibles », dans l’exécution des chantiers, le choix des matériaux (durabilité, origine), l’insertion dans le milieu urbain (équipements urbains, liaison avec transports, le PGTD ayant mis en évidence l’insuffisance du réseau de voirie dans les ZAC contribuant à reporter l’essentiel du trafic sur les voies principales).

Le financement des opérations liées à l’aménagement urbain durable fera appel au FRAFU (fonds régional d’aménagement foncier et urbain de Guyane) dont les orientations sont fixées par le SAR et les différents documents d’urbanisme.

Outil au service des politiques locales de l'habitat et de l'aménagement, le FRAFU coordonne les interventions financières de l'État, des collectivités territoriales et de l’Union Européenne en vue de faciliter la constitution de réserves foncières et la réalisation des équipements nécessaires à l'aménagement d'espaces déjà urbanisés ou qui ont vocation à l'être en vertu des documents d'urbanisme applicables.

Le FRAFU peut ainsi financer :

- Des études pré-opérationnelles ;

- Des études de mise en place de programmes pluriannuels communaux ou intercommunaux d’intervention foncière ;

- Participer aux frais financiers liés à l'acquisition de terrains dans l'objectif de réaliser des réserves foncières à moyen terme en vue de la réalisation d’équipements de viabilisation de logements ;

- Pour le financement des équipements de viabilisation primaire: équipements structurants dont la réalisation ou le renforcement ne sont pas directement induits par une opération d'aménagement ;

- Pour le financement des équipements de viabilisation secondaire: équipements dont la réalisation ou le renforcement sont induits par une opération d'aménagement et qui viennent se raccorder aux réseaux primaires

Territoires cibles

Zones d’habitats précaires et informels, quartiers urbains à requalifier des communes à déterminer. Populations concernées Habitants des territoires cibles. Bénéficiaires Collectivités, établissements publics, SEM, bailleurs sociaux, associations, particuliers (pour


régularisation habitat informel), GIP. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Opérations inscrites dans des programmes de rénovation urbaine, d’AVAP (aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine), de résorption habitat insalubre, CUCS, programme d’aménagement/restructuration intégré (réseaux, transport, équipements collectifs) de zones d’habitat informel. Clauses d’insertion sociale. Clauses de respect environnemental. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers

Sans objet.

2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets

Sans objet.

2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région) Numéro d’identification





Valeur cible



Population vivant dans des zones bénéficiant de stratégies de développement urbain intégré (FEDER)

habitant 0 2013 ? ? 3 ans

Nouveaux bâtiments publics ou commerciaux en zone urbaine (FEDER)

M2 0 2013 ? ? 2 ans


Nouveaux espaces verts en zone urbaine (FEDER)

équipement

0 2013 ? ? 2 ans

Nouveaux logements en zone urbaine (FEDER)

M2 0 2013 ? ? 2 ans

Nouveaux éco-logements en zone urbaine (FEDER)

M2 0 2013 ? ? 2 ans

Nbre d’équipements sportifs ou culturels requalifiés

équipement

0 2013 ? ? 2 ans


Pilier stratégique n° 3: favoriser la cohésion sociale par le rééquilibrage territorial et le renforcement des compétences


AXE PRIORITAIRE 7 : FAVORISER LA COHESION SOCIALE SUR TOUT LE

TERRITOIRE



Sans objet.

OT 9 : Promouvoir l’inclusion sociale et lutter contre la pauvreté

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 9a Investissement dans les infrastructures sociale contribuant au développement national, régional et local, réduisant les inégalités en termes de statut sanitaire, et passage des services institutionnels à des services prestés par des collectivités locales


RESULTATS ESCOMPTES

Objectif spécifique 16 : Développer des infrastructures dédiées à l’enfance, à la prise en charge des personnes âgées et handicapées, et la prévention des maladies

Constats De graves lacunes sanitaires liées à la distance entre certaines zones de vie et les centres de soin rendent la situation sanitaire de certaines zones de la Guyane parfois précaire, renforcé par une connaissance non optimale de l’état de santé de la population. Face à la forte hausse démographique, notamment sur les fleuves frontaliers, il est nécessaire de prévoir la prise en charge de ces personnes, leur accès aisé à un médecin, le développement du secteur médico-social et des équipements structurants en faveur de l’enfance.


Changements attendus

Développer une stratégie d’investissement et d’équipement afin de permettre une meilleure prise en charge de la petite enfance et de l’enfance en danger, en lien avec les actions menées par le Département.

Développer le dispositif d’accueil pour répondre aux besoins des personnes handicapées et des familles.

Favoriser le diagnostic précoce des maladies afin d’éviter leur propagation.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nouvelles unités de prise en charge de la petite enfance ou de l’enfance en danger

Nombre RUP 2013 3

Nouvelles structures de prise en charge des personnes souffrant d’un fort handicap

Nombre RUP 2013 3




Il s’agit de développer maisons de santé pluridisciplinaires, les centres délocalisés de prévention et de soin.

De plus, les structures hospitalières existantes sont en phase de redimensionnement ou de création et ont besoin d’équipements financièrement lourds et médicalement essentiels.


Le secteur médico-social nécessite un accompagnement fort à faire en termes d'équipements, notamment pour les personnes handicapées et de la protection de l’enfance. Prévoir des infrastructures pour la prise en charge de l’accueil de jour (malades d’Alzheimer), et la construction de Petites Unités de Vie (PUV) dans les communes éloignées du littoral ou de l’intérieur. Favoriser le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie par l’adaptation des logements et la construction d’habitation adaptée aux personnes à mobilité réduite. Prévoir des structures d’accueil pour les mineurs ayant un profil psychiatrique, et les mères-enfants. Prévoir la création de Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS). Développer et améliorer les structures relatives à la protection maternelle et infantile. Promouvoir la prise en charge précoce des malades par le développement du maillage territorial des infrastructures de santé, et notamment des centres de soin en zone isolée. Secteurs ou zones privilégiées Tout le territoire guyanais. Bénéficiaires potentiels Collectivités locales et leurs groupements. Organismes ce santé. CHAR/CHOG/CMCK. Associations. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Sans objet. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Critères de sélection obligatoires Qualité de suivi des projets déjà financés. Clarté du projet. Couverture d’une zone géographique dépourvue. Réponse à un besoin manifeste.

Critères de sélection entre projets Prise en compte du développement durable. Prise en compte des Technologies de l’Information et de la Communication. Prise en compte de l’égalité des chances et la non discrimination. Prise en compte de l’insertion régionale. Contribution à la dynamique de cohésion sociale. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers


Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.



Indicateur






Valeur cible




AXE PRIORITAIRE 8 : CONSTRUIRE ET AMELIORER LES INFRASTRUCTURES

D’EDUCATION ET DE FORMATION



Sans objet.

OT 10 Investir dans l’éducation, les compétences et la formation tout au long de la vie

PRIORITE D’INVESTISSEMENT 10b Développement des infrastructures d'éducation et de formation


RESULTATS ESCOMPTES

Objectif spécifique 17 : Développer et compléter les infrastructures d’éducation et de formation, en favorisant les rééquilibrages territoriaux en favorisant une logique de mutualisation

Constats La démographie scolaire connait une hausse constante, et surtout dans l’Ouest de la Guyane. Les établissements scolaires ne suffisent pas à scolariser dans de bonnes conditions l’ensemble des jeunes de Guyane jusqu’à 16 ans. Par ailleurs, les équipements numériques sont en quantités hétérogènes selon les écoles et les établissements scolaires, et très en retrait des moyennes nationales et européennes. De plus, les centres de formation des apprentis sont localisés seulement sur le littoral, et globalement, les infrastructures de formation sont insuffisantes dans l’Ouest et les zones rurales. Enfin, l’offre de transport et d’hébergement encore faible sur le territoire limitant la mobilité des stagiaires en formation.

Changements attendus L’objectif général est de pouvoir accueillir toute la population à scolariser et à former. Cependant, l’urgence ne doit pas faire oublier la nécessité de repenser l’utilisation des infrastructures tant au niveau de l’utilisation des locaux que sur la notion de campus : le concept de campus repose sur un postulat volontariste de mutualisation des moyens et de mixité des publics.


Il intègre la présence sur un même site d’espaces « lieux de vie » pour les élèves, stagiaires, apprentis, étudiants et jeunes travailleurs (hébergement et espaces collectifs dédiés à la restauration et à l’étude), d’espaces dédiés à l’information et à l’orientation des publics et d’espaces dédiés à la formation (salles banalisées et plateaux techniques). Son déploiement doit se concevoir de manière modulaire afin de cadrer au plus proche des besoins émergeants en termes d’effectifs et de spécialisation, sans oublier la possibilité de fournir des locaux pour la formation continue le soir.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible





2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions Actions

- Poursuivre les constructions d’établissements scolaires (écoles primaires, collèges, lycées) et de centres de formation et d’apprentissage pour faire face à la hausse démographique ;

- Financer le premier équipement ;

- Réhabiliter les infrastructures existantes, plateaux techniques entre autres, des établissements scolaires et centres de formation (apprentissage, lycées d'enseignement techniques et professionnels) ;

- Favoriser et faciliter l'accès à l'enseignement dès le plus le jeune âge (augmenter les capacités d'accueil des établissements) ;

- Soutenir et développer les services et péri et/ou extra scolaires (restauration scolaire, activités périscolaires) ;

- Prévoir une action spécifique pour la prise en charge des enfants handicapés ;

- Prévoir la construction d’internats ;

- Afin d’adapter la carte des formations aux besoins socioéconomiques du territoire, il convient de moderniser les plateaux techniques, investir dans la conception et le développement d’outils et contenus numériques adaptés pour l’expérimentation et le déploiement de l’enseignement et de la formation à distance en Guyane.


2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Opérations visant à répondre à un besoin de scolarisation éminent. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet. 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région)


Indicateur






Valeur cible




FSE

AXE PRIORITAIRE 9 : FAVORISER L’INSERTION PROFESSIONNELLE

PAR LA MISE EN PLACE DE FORMATIONS ADAPTEES AUX BESOINS DES

PUBLICS ET EN ADEQUATION AVEC LE TISSU SOCIO-ECONOMIQUE



Sans objet.

Priorité d’investissement 10.2 Améliorer la qualité, l’efficacité et l’ouverture de l’enseignement supérieur et équivalent, afin d’accroître la participation et l’obtention de diplômes

2.A.1 Objectifs spécifiques correspondants à la priorité d’investissement et aux résultats

ESCOMPTES

Objectif spécifique 18 : Soutenir les étudiants de l’enseignement supérieur

Constats : Un manque d’orientation initiale au lycée puis à l’université aboutissant à un public étudiant très hétérogène, même en master 2. Le taux d'échec en première année est voisin des 70%, contre 48% en moyenne nationale. Changements attendus Il serait nécessaire de soutenir les étudiants afin d’améliorer le taux de réussite et de permettre de trouver une adéquation entre les formations et les emplois.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible






2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions Actions Préalablement, un travail de fond sur les besoins réels en matière de formation supérieure et d’adéquation avec les besoins du territoire peut également être proposé.

De manière générale: - Bourses en faveur des étudiants des territoires éloignés, des femmes en reprise d’étude ou des étudiants sous

condition de ressources entamant un cursus diplômant et adapté aux besoins du marché du travail ; - Bourses d’entrée pour les étudiants chercheurs en début de carrière ou arrivant sur le territoire afin de pouvoir

développer plus facilement des travaux de recherche ; - Mieux accompagner l’orientation des étudiants et la transition étude-emploi ; - Développer les bibliothèques numériques et les outils d’accompagnement à l’éducation ; - Développer les partenariats entre l’université et les universités régionales.

2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Etudiants sous condition de ressources. Etudiants venant de zones géographiques défavorisées. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.



Indicateur






Valeur cible




TABLEAU 4 : POUR LE FSE : INDICATEURS DE RESULTATS COMMUNS POUR LESQUELS UNE VALEUR CIBLE A ETE FIXEE ET INDICATEURS DE

RESULTAT SPECIFIQUES AUX PROGRAMMES CORRESPONDANT A UN OBJECTIF SPECIFIQUE (PAR PRIORITE D ’ INVESTISSEMENT REPARTIS PAR

CATEGORIE DE REGION ) (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT B, II )

Numéro d’identifica-tion



Indicateur de réalisations commun utilisé comme référence




Valeur cible 3 (2022) Source de l’information

Fréquence d’établisse-ment des rapports


Priorité d’investissement 10.3 Renforcer l’égalité d’accès à la formation tout au long de la vie, à l’accroissement des qualifications et des compétences, et à l’accroissement de la pertinence des systèmes d’éducation et de formation


RESULTATS ESCOMPTES

Objectif spécifique 19 : Accompagner le déploiement du SPRF (Service public régional de formation) pour garantir une meilleure adéquation de l’appareil de formation avec les besoins

des publics du territoire

Constats L’échec scolaire est très présent en Guyane : sur 34 000 jeunes en âge d’être scolarisé dans le supérieur 20% font des études, 20% ont un emploi, les autres restent sans formation ni emploi. De plus on observe un très fort taux de rupture (30%) dans les formations. Face à cette situation, la formation professionnelle revêt une importance capitale. Le manque de professionnalisation des acteurs de l’orientation et de la formation, la multiplicité d’acteurs avec une faible coordination de leurs interventions respectives et des conceptions différentes de l’insertion et professionnelle sont un facteur d’échec de notre système de formation. C’est la raison pour laquelle il y a nécessité d’améliorer le système de formation sur le plan qualitatif et quantitatif au travers de la mise en place d’un SPRF capable de faire maillage entre les besoins des publics, ceux des territoires et le tissu socio-économique guyanais. Changements attendus Tirant des leçons des constats et du bilan de l’économie de la formation professionnelle en Guyane, les changements attendus sont :

- la professionnalisation des professionnels de la formation en exercice afin : o d’adapter leurs interventions en fonction des spécificités des publics ; o de permettre une meilleure attractivité et réussite du système de formation.

- l’harmonisation des interventions des différents acteurs de l’orientation pour proposer une offre territoriale d’orientation cohérente ;

- la réforme des programmations de formation professionnelle en reconstruisant l'offre régionale de formation autour de la notion centrale de parcours d'insertion et de qualification des individus ;

- la mise en place en place d’une meilleure couverture territoriale de l’offre de formation en développant des réponses de proximité ;

- le repositionnement clair et la professionnalisation des différents acteurs de la chaîne pour mieux corréler l’orientation, l'offre de formation et les réalités d’emploi locales.

- le renforcement des liens entre la Région, Pôle Emploi, les OPCA et le Département, et la mutualisation des financements sur une offre régionale commune.

Globalement, trois objectifs doivent être poursuivis :


- développer et rééquilibrer l’offre de formation sur tout le territoire ;

- Soutenir la qualité du système régional de formation ;

- développer l’accès à la formation pour tous.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre de qualifications totales ou partielles obtenues

Nombre

Nombre d’accès à une activité professionnelle à l’issue des formations

Nombre



2.A.1.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions

Actions : Il s’agit globalement d’encourager les formations pour tous sur l’ensemble du territoire, en ciblant les besoins du marché du travail et les publics. Cela se traduit plus spécifiquement par les actions suivantes :

- Accompagner la fondation du Service Public Régional de la Formation (SPRF) par la mise en œuvre de parcours individualisés et sécurisés de formation professionnelle au profit de bénéficiaires disposant d’un projet professionnel mais ayant besoin pour le réaliser d’un accompagnement pédagogique, logistique et/ou social particulier. Il s’agit donc de :

o Intégrer les compétences clés en lien avec le projet professionnel tout au long du parcours de formation et selon les besoins des stagiaires ;

o Mettre en place de pré-qualifications pour l’acquisition des premières connaissances professionnelles et technologiques ;

o Proposer des qualifications pour accéder à l’emploi ou poursuivre une formation pour élever le niveau d’employabilité ;

o Proposer des ateliers de Techniques de Recherche d’Emploi pour facilité l’accès à l’emploi à l’issue des formations ;

o Permettre le recours à la VAE dans la construction des parcours de qualification.


- Décliner et accompagner les missions régionales du CARIF OREF afin de disposer de données fiables sur les secteurs, les métiers, la formation et l’emploi, nécessaires à l’adéquation des programmes de formation au tissu socio-économique :

o CARIF : collecte des informations sur l’offre régionale de formation, diffusion de l’information sur l’offre de formation, veille informationnelle, participation à l’amélioration de l’attractivité des métiers en déficit d’image, participation au maillage des acteurs de l’orientation, participation à la professionnalisation des acteurs de l’orientation et à l’accompagnement de la mise en œuvre d’un processus de labellisation régional.

o OREF : collecte, compilation, analyse et mise à disposition des données nécessaires pour éclairer les décisions des acteurs de l’orientation de la formation et de l’emploi, réalisation d’enquêtes ou de focus sectoriels spécifiques, participation à l’évaluation des dispositifs de formation.

- Mettre en place une offre normée de formation par le biais de la commande publique afin de répondre aux besoins clairement identifiés et quantifiés de qualification des publics en imposant des exigences qualitatives aux prestataires.

- Prendre en charge de manière spécifique les publics sur les territoires aux caractéristiques particulières (éloignés, faible offre de formation, …) en utilisant des modes de gestion plus souple, notamment les SIEG (Service d’Intérêt Economique Général)

- Mettre en place un Opérateur Public Régional de Formation (OPRF) pour développer une ingénierie de formation adaptée aux réalités de la formation tout au long de la vie et au plus proche des exigences professionnelles

- Mettre en place un dispositif partenarial Région / Pôle Emploi / LADOM pour développer des parcours de formation en mobilité corrélés à des besoins d’emploi : il s’agit de mobiliser les interventions sur des niches d’effectifs bien précis, sur la base d’une contractualisation déterminant un circuit et des modalités claires de prescription des formations en mobilité, de suivi des bénéficiaires et de leur accompagnement vers l’emploi après leur retour

- Accompagner le développement et l’élargissement de la carte des formations dans le domaine sanitaire et social afin de réduire le déficit de professionnels de santé, et de travailleurs sociaux dans un secteur pourvoyeur d’emplois.

2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Bénéficiaires potentiels : Région (appels d’offres, OPRF, SIEG) ; Organismes publics ou privés intervenant dans le champ de la formation.

Type d’opérations éligibles : Assistance aux personnes ; Assistance aux structures et aux entreprises. Publics éligibles : Jeunes et adultes dans une démarche d’accès à l’emploi ; Jeunes et adultes engagés dans une démarche de sécurisation de leur employabilité et d’élévation de leur niveau de qualification. Critères de sélection des projets Capacité technique et capacité de gestion de l’organisme à mener l’opération ; Qualité de l’équipe pédagogique (qualification et expérience des formateurs et du responsable pédagogique) ; Adaptation et innovation pédagogique ; Moyens pédagogiques, matériels et humains mobilisés.


En cas d’appel à projets : Adaptation du projet au contexte en fonction de sa localisation et du domaine de formation ; Respect des principes structurants et modalités techniques et pédagogiques ; Coût de l’opération proposé par le candidat. En cas d’appel d’offres : Offre retenue par la Commission d’Appel d’Offre En cas de commande publique par mandatement (SIEG, OPRF) : Contrat de service public liant la Région aux opérateurs Définition des objectifs qualitatifs et quantitatifs Argumentaire justifiant la mise en place de ce contrat de service public

2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers


Sans objet.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre des bénéficiaires des dispositifs de formation

Nombre

Dont femmes

Nombre


Dont jeunes de moins de 26 ans

Nombre

Volume total d’heures stagiaires réalisé

Nombre


RESULTATS ESCOMPTES

Objectif spécifique 20 : Accompagner le développement des compétences afin d’optimiser la compétitivité des opérateurs socio-économiques

Constats : Le tissu économique est constitué de TPE et de salariés peu qualifiés, rendant difficile l’accès à la formation pour les actifs ainsi que le développement des formations en alternance. Certains secteurs tels que l’agriculture, le bois, la pêche l’aquaculture, les activités extractives, et le tourisme manquent de personnel qualifié. On constate également une méconnaissance des salariés, des employeurs et des entreprises sur le droit à la formation et une sous utilisation de la VAE par les salariés, outil permettant la reconnaissance partielle ou totale de compétences professionnelles. Trop peu d’actions innovantes permettant d’expérimenter des projets de formation et de nouvelles modalités d’apprentissage. Changements attendus Il y a nécessité de professionnaliser les organismes de formation afin qu’ils développent et proposent des actions « sur mesure » répondant de manière adaptée aux besoins des entreprises. L’offre de formation professionnelle est en effet trop calquée sur des modalités « scolaires » et a du mal à répondre aux besoins des bénéficiaires et de leurs employeurs. Il s’agit d’impulser de nouvelles pratiques mieux adaptées à la réalité des salariés et pouvant accompagner les projets de développement local. Pour répondre au besoin en main d’œuvre qualifiée des entreprises il y a nécessité de développer la démarche GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences), qui permet une gestion anticipative et préventive des ressources humaines en lien avec les choix stratégiques de l’entreprise. Cette GPEC pourra déboucher sur des plans de formation adaptés à la politique d’évolution de l’entreprise. Il y a donc lieu d’établir un partenariat étroit avec les OPCA et l’ARACT afin d’accompagner les entreprises dans cette démarche, mais aussi de développer des offres de formation collectives qui répondent aux besoins communs de qualification des salariés. Il s’agit également de promouvoir et de développer la Validation des Acquis de l’Expérience (V.A.E) auprès de l’ensemble des actifs et des secteurs professionnels, et de mieux accompagner les salariés dans la démarche.


La VAE doit être placé au cœur du dispositif de qualification et de promotion professionnelle pour valoriser les compétences des salariés et des entreprises.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible





2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions Actions : Développer des partenariats avec les OPCA pour la mise en place de formations répondant aux besoins spécifiques de compétences des entreprises. Soutenir les démarches de GPEC pour anticiper sur les besoins en compétences. Soutenir le plan de formation des entreprises ainsi que la mobilisation des droits individuels des salariés en partenariat avec les OPCA. Placer la VAE au cœur du dispositif de qualification et de promotion professionnelle pour valoriser les compétences des salariés et des entreprises. Former les tuteurs en entreprises pour favoriser le développement des alternances formation et situation professionnelle. Professionnaliser les formateurs à différentes pédagogie (inclusive, alternance, etc.). Encourager la mise en place de projets pilotes en soutenant l’ingénierie de formation. Former les porteurs de projets à l’ingénierie de formation et à l’ingénierie pédagogique. Mettre en place des projets et modalités innovantes de formation (formation-action, etc.). Développer de nouveaux outils et supports pédagogiques. Encourager l’intégration des TIC dans les cursus de formation.

2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations

Bénéficiaires potentiels

Organismes publics ou privés intervenant dans le champ de la formation ; OPCA ; TPE, PME, Associations ;


Entreprises artisanales.

Type d’opérations éligibles Assistance aux personnes ; Assistance aux structures et aux entreprises. Publics éligibles Salariés des TPE, PME, associations ; Artisans, auto-entrepreneur, chefs d’entreprises. Critères de sélection des projets Capacité technique et capacité de gestion de l’organisme à mener l’opération ; Moyens pédagogiques, matériels et humains mobilisés ; Adaptation et innovation pédagogique ; Capacité de l’organisme à proposer des modes d’intervention proches des pratiques professionnelles.

2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers


Sans objet.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre d’entreprise accompagné dans le cadre de leur plan de formation

Nombre

Dont secteur primaire


Dont secteur secondaire

Dont secteur tertiaire

Nombre de salariés formés

Nombre

Dont femmes

Dont pour la VAE

Nombre de GPEC accompagnés


TABLEAU 4 : POUR LE FSE : INDICATEURS DE RESULTATS COMMUNS POUR LESQUEL UNE VA LEUR CIBLE A ETE FIXEE ET INDICATEURS DE

RESULTAT SPECIFIQUES AUX PROGRAMMES CORRESPONDANT A UN OBJECTIF SPECIFIQUE (PAR PRIORITE D ’ INVESTISSEMENT REPARTIS PAR

CATEGORIE DE REGION ) (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT B, II )

Numéro d’identifica-tion



Indicateur de réalisations commun utilisé comme référence




Valeur cible 3 (2022) Source de l’information

Fréquence d’établisse-ment des rapports


AXE PRIORITAIRE 10 : RENFORCER LES CAPACITES D’ANTICIPATION ET DE

GESTION DU SECTEUR PUBLIC LOCAL



Sans objet.

OT 11 : Renforcer les capacités institutionnelles et l’efficacité de l’administration publique

INVESTISSEMENT PRIORITAIRE : 11.1 Renforcement de la capacité institutionnelle et de l'efficacité de l'administration publique concernée par la mise en œuvre du FEDER, et au soutien d'action, dans les domaines de la capacité institutionnelle et de l'efficacité de l'administration publique, bénéficiant de l'aide du FSE


RESULTATS ESCOMPTES

Objectif spécifique 21 : Soutenir les capacités d’anticipation, de planification et de montage de projets des acteurs publics locaux

Constats Le territoire est étendu, son occupation déséquilibrée et sa connaissance imparfaite. La gouvernance des territoires s’appuie sur :

- un pôle de collectivités locales constitué de la Région et du département (Collectivité unique), les EPCI et les communes ;

- les établissements publics et les associations.

Dans le droit fil des contrats territoriaux initié par la Région et du programme d’aide aux communes du Département, il convient de créer des synergies entre ces différents intervenants, de détecter les déficits en compétences afin de les résorber et d’accompagner les initiatives.


Changements attendus Mutualiser les moyens en coordonnant les actions afin de rendre l’action publique plus efficiente. Améliorer l’intelligence économique, notamment dans le cadre du plan d’action de la SRI-SI. Mettre en place les conditions d’une assistance technique centralisée pluridisciplinaire en coordination avec le réseau d’appui aux communes.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre de collectivités accompagnées.

Nombre d’agents formés ?



2.A.2.1 Description du type d’actions et exemples à financer, en précisant leurs contributions escomptées aux objectifs spécifiques correspondants Actions Renforcer le réseau d’appui aux communes et EPCI et les structures de mutualisation des moyens. Financer le développement des compétences des agents territoriaux dans les domaines des politiques territoriales. Des conventions seraient à engager ou à développer entre acteurs pour une meilleure répartition des rôles et une transmission des données. Soutien à la mise en place d’Agendas 21 territoriaux (études, ingénierie et assistance technique, communication, équipements, investissements). Soutien à la mise en place de l’observatoire des déchets . Observatoire territorial : Appuyer la promotion d’un observatoire régional de l’action publique territoriale collecteur et référent ou d’une structure équivalente. Il aurait dans le cadre d’un processus d’intelligence territoriale, pour objectif de collecter et trier toute l’information produite et d’analyser et diffuser à l’ensemble des acteurs du territoire les analyses produites. Cet observatoire serait la réponse à l’éclatement actuel des structures.


2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Privilégier en particulier les collectivités isolées ou faiblement structurées. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet.



Indicateur






Valeur cible




AXE PRIORITAIRE 11 : ALLOCATION SPECIFIQUE RUP - DIMINUER LES SURCOUTS

LIES A L ’ELOIGNEMENT



Sans objet.

Objectif 22 : Accroître l’insertion de la Guyane dans son environnement régional

Constats La Guyane est une porte d’entrée de et sur l’Europe en Amérique Latine mais cet atout est sous-exploité avec des infrastructures portuaires et aéroportuaires insuffisamment développées pour offrir des qualités de service concurrentielles. Les ports notamment sont au cœur de la chaîne logistique d’approvisionnement des territoires dont ils constituent un élément essentiel de leur vitalité et de leur compétitivité, avec un objectif associé de maîtrise de l’inflation. L’aéroport international souffre d’un manque de destinations et d’une masse critique insuffisante alors qu’il possède les charges d’un aéroport international. L’acheminement et l'évacuation du trafic numérique de la Guyane sont effectués par câble sous-marin. En effet, même si il existe depuis 2010 une alternative via un transit terrestre avec le câble SG-SCS du Suriname/Guyana, le câble AMERICAS II, d'une longueur de 8000km, est l'unique infrastructure usitée par les opérateurs de télécommunication pour interconnecter leur trafic numérique au reste du monde. L'AMERICAS II a été mis en service en 1999. Géré par un consortium de 48 opérateurs, dont France Télécom Orange, qui en assure la gestion de l’accès sur la Guyane. Il a été mis en service en 1999 et relie Fortaleza à Miami. Il est géré par un consortium de 48 opérateurs, dont Orange, qui en assure la gestion de l’accès sur la Guyane. Cette situation fait peser un risque de plus en plus fort sur la qualité des offres numériques qu'elles soient pour de la téléphonie ou l'internet. Changements attendus L’augmentation du trafic aérien est prévisible, notamment interrégional. L’aéroport Félix Eboué a pour ambition de devenir un hub régional au cœur du plateau des Guyane. Le port de commerce de Dégrad-des-Cannes, seul port maritime de Guyane, est handicapé par un dragage lourd et récurrent, du fait de l’envasement régulier de son chenal d’accès, qui pèse sur ses coûts d’exploitation. Pour autant, l’augmentation prévisible du trafic marchandises (doublement d’ici à 2025 du trafic conteneurisé) doit être anticipée en poursuivant la modernisation de la plateforme portuaire entamée lors de la précédente programmation européenne. Le dragage du chenal d’accès au port de Degrad-des-Cannes et du Maroni est une condition sine qua non de facilité d’accès aux installations portuaires de navires afin d’éviter des ruptures de charges trop


importantes et onéreuses. Actuellement, une partie du trafic à destination de la Guyane fait en effet l’objet d’un transbordement à Port of Spain du fait d’un tirant d’eau malgré tout insuffisant du port guyanais. La mise à niveau des infrastructures portuaires du port de Saint-Laurent contribuera à offrir une alternative au trafic routier actuel entre Dégrad-des-Cannes et Saint Laurent, réduisant ainsi l’impact carbone. Le port a en outre un rôle moteur à jouer dans le développement économique de l’Ouest guyanais, condition sine qua non pour éviter un décrochage de ce territoire enclavé à forte pression démographique et migratoire avec le reste de la Guyane. De plus, les distances importantes entre l’emplacement pressenti des futurs déchets non dangereux et centre de recyclage des déchets ménagers et les centres de transfert génèrent des surcoûts importants que ne peuvent répercuter en totalité les EPCI compétents sur leurs contribuables. Un soutien financier au titre de l’allocation spécifique des RUP apparaît incontournable pour préserver les marges de manœuvre de ces EPCI et leurs capacités d’intervention dans les autres domaines du PO relevant de leurs compétences (développement économique, aménagement de l’espace, transports). Enfin, la demande en bande passante augmente du fait de l'augmentation de la démographie, de l'évolution des usages et des services de plus en plus volumineux. Se raccorder à un deuxième câble sous-marin en directe et dans des conditions d'accès satisfaisantes permettrait à la Guyane d’anticiper les besoins futurs en bande passante, diminuer les coûts d'accès en favorisant la concurrence et sécuriser la sortie numérique vers l'international, en cas de coupure.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible






Actions En matière aérienne :

Une double intervention est à prévoir en faveur d’une part de l’aéroport international Félix Eboué, porte d’entrée de la Guyane, avec un développement et une modernisation de ses infrastructures et, d’autre part, des aéroports régionaux pour lesquels la mise aux normes et la sécurisation des installations s’impose.


- Développer la desserte aérienne régionale et internationale et poursuivre les efforts en matière d’équipements, notamment en adaptant l’aéroport Félix Eboué aux enjeux de développement affichés de hub régional (mise aux normes, évolution des infrastructures et des équipements, zone logistique et zone d’activité permettant de renforcer l’attractivité et la compétitivité de l’aéroport).

⇒ Cette action est à mettre en relation avec l’axe n° 3, afin de permettre le développement de la compétitivité des entreprises.

En matière maritime :

Les actions portent principalement sur la poursuite des travaux de développement du port de Dégrad des cannes et de celui du port fluvial de Saint Laurent du Maroni.

- Poursuivre les efforts de mise à niveau du port de Dégrad-des-Cannes en renforçant les terre-pleins (assainissement, dimensionnement) et l’outillage à quai afin de permettre un stockage et une manipulation plus efficace et plus sécurisée des conteneurs et en accompagnant le dragage du port

- Anticiper le développement de l’exploitation pétrolière en aménageant un terre-plein afin de préparer un éventuel débarquement pétrolier et permettre à une zone adaptée de Dégrad-des-Cannes de participer (relais) à l’exploitation off shore (premier investissement de base visant à réorganiser le port et à aménager les zones de débarquement, éventuellement modulable si l’exploitation pétrolière n’était pas développée à court terme) ;

- Mettre à niveau le port de Saint-Laurent du Maroni par une aide au dragage du Maroni et au balisage et le renforcement des infrastructures (terre-pleins, hangars, quais) en relation avec l’expérimentation du cabotage

- Promouvoir les expérimentations de cabotage afin de développer les échanges et les nouvelles sources d’approvisionnement (interfaces transport fluvial et maritime par exemple).

Deuxième câble sous-marin Un projet de deuxième câble sous-marin entre Fortaleza et Miami a été lancé. Etre raccordé via Cayenne permettrait à la Guyane d’augmenter sa bande passante et sécuriser ses communications. Un tel investissement peut être envisagé en collaboration avec l’AMAPA brésilien. Ce territoire cherche à se désenclaver et pourrait se connecter à ce nouveau câble sous-marin via la Guyane. Groupes cibles Toute la population pour les infrastructures à rayonnement régional (port, aéroport), population des territoires enclavés de l’est et de l’ouest guyanais. Territoires concernés Tout le territoire. Bénéficiaires Grand port maritime de Guyane, collectivités territoriales, EPCI concessionnaires de ports et/ou aéroports. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations Les opérations sélectionnées devront avoir pour objet :


- D’assurer le développement des infrastructures portuaires et aéroportuaires principales de Guyane (ports de Saint-Laurent du Maroni, Dégrad-des-Cannes, aéroport Félix Eboué) dans le cadre d’un développement stratégique argumenté ;

Critères d’admissibilité : - Respect des normes obligatoires - Respect des critères d’éligibilité des régimes d’aides - Les dépenses prises en compte sont exclues de l’assiette des aides directes du PO FEDER-FSE

Sélection des projets : - Eco-conditionnalité : priorité au mieux disant environnemental sous réserve d’un coût raisonnable.

2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet. 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région)


Indicateur






Valeur cible



Objectif 23 : Compenser les surcoûts liés au transport des marchandises et des personnes Constats L’éloignement géographique de la Guyane vis-à-vis des sources d’approvisionnement et l’enclavement intérieur génèrent pour les opérateurs économiques et publics des surcoûts qui participent à la fragilisation des structures, freinent leur compétitivité. La mise en place de services publics de transport de personnes est handicapée par les faibles revenus des populations enclavées.

Changements attendus L’aide au transport de matériaux, équipements et marchandises a pour objet de compenser les surcoûts qui affectent les entreprises locales en finançant les frais de transport des matériaux, biens d’équipement et marchandises entre la Guyane et la plateforme européenne de départ ou d’arrivée.


Pour les communes de l’intérieur, du fait de la faible diversification de l’économie de ces territoires, l’acheminement des biens et marchandises ne peut se faire que par voie aérienne ou fluviale, engendrant des surcoûts contribuant à exclure un peu plus des populations souvent déjà économiquement et socialement fragilisées. Sur le plan économique, le développement économique et social de ces communes passe sans conteste par une accessibilité souple et continue de leur territoire vers les pôles administratifs et économiques de la Guyane. L’amélioration de la desserte aérienne est donc un enjeu déterminant pour leur développement économique, social et culturel. Le maintien et le développement d’une offre de transport de qualité et diversifiée, passe par le versement d’une compensation visant à équilibrer le plan d’affaires des opérateurs. Entre 2007 et 2012, l’augmentation du trafic des aérodromes a été de 35% pour atteindre en 2012 43 497 passagers transportés témoignant du besoin de transport en la matière. Enfin, le prix de la bande passante devrait diminuer afin de développer l’usage du numérique : une prise en charge partielle pourrait aider ce développement.



Indicateur

Unité de mesure




Valeur cible



Nombre de passagers aériens t bénéficiant d’un soutien

passagers

2012 Région, compagnies aériennes

annuelle




Actions La compensation du surcoût numérique est une approche nouvelle visant à diminuer le prix de la bande passante afin d’encourager le développement de l’économie numérique en Guyane. De plus, conforter une politique tarifaire qui garantisse un niveau de prix acceptable (passagers/fret) au travers la mise en place d’obligations de service public et d’une aide par mobilisation notamment d’une partie de la dotation supplémentaire réservée aux RUP sera également nécessaire. La mise en


œuvre de services d’intérêt général sur les liaisons aériennes intérieures seront de nature à garantir le maintien d’une offre de transport de qualité et diversifiée, en autorisant le versement d’une compensation visant à équilibrer le plan d’affaires des opérateurs. Groupes cibles Population des communes de l’intérieur. Territoires concernés La Guyane pour l’aide à la bande passante. Les communes de l’intérieur pour compensation de surcoûts de transport (marchandises et personnes). Bénéficiaires Compagnies aériennes, compagnies de transport fluvial ou maritime. Entreprises. Collectivités. 2.A.2.2. Principes directeurs de la sélection des opérations A définir. 2.A.2.3 Utilisation planifiée des instruments financiers Sans objet. 2.A.2.4 Le recours planifié aux grands projets Sans objet. 2.A.2.5 Indicateurs de réalisation (par priorité d’investissement et par type de région)







Valeur cible



Nombre de passagers transportés


TABLEAU 5 : LES INDICATEURS DE REALISATION COMMUNS ET SPECIFIQUES AU PROGRAMME

FEDER, FSE ET FONDS DE COHESION (PAR PRIORITE D ’ INVESTISSEMENT , REPARTIS PAR

CATEGORIE DE REGION POUR LE FEDER ET LE FSE)



Unité de mesure


Valeur cible (2022)



1. (valeurs)

2.A.3. DISPOSITIONS SPECIFIQUES DANS LE CADRE DU FSE, LE CAS ECHEANT (PAR AXE DE

PRIORITE , REPARTI PAR CATEGORIE DE REGION , SELON LES CAS) : INNOVATION SOCIALE ,

COOPERATION TRANSNATIONALE ET CONTRIBUTION DU FSE AUX OBJECTIFS THEMATIQUES 1 A 7 2.A.4. Cadre de performance

Tableau 6 : Cadre de performance de l’axe prioritaire (par fonds et catégorie de région)

Étape de mise en œuvre, indicateur financier, de réalisation ou de résultat

Unité de mesure, le cas échéant


Valeur intermédiaire pour 2018

Valeur cible finale (2022)

Source

de

l’infor

mation

Explication de la pertinence de l’indicateur, le cas échéant

2.A.5. CATEGORIES D’ INTERVENTION

Tableaux 7 à 12 : Catégories d’intervention


Catégories de région et de fonds

Par exemple, pour le FEDER : les régions moins développées

Tableau 7 : Dimension 1

Domaine d’intervention


Forme de financement


Territoire

Tableau 10 : Dimension 6 mécanismes de mise en

œuvre territoriale


Thème secondaire

FSE (uniquement

FSE)


Objectif thématique (FEDER/Fo

nds de cohésion)

Code € Code € Code € Code € Code € Code €

montant montant montant montant montant montant

2.A.6. LE CAS ECHEANT, UN RESUME DE L’UTILISATION PLANIFIEE DE L ’ASSISTANCE TECHNIQUE ,

INCLUANT , SI NECESSAIRE, DES ACTIONS VISANT A RENFORCER LA CAPACITE ADMINISTRATIVE DES

AUTORITES IMPLIQUEES DANS LA GESTION ET LE CONTROLE DES PROGRAMM ES ET DE LEURS

BENEFICIAIRES (PAR AXE PRIORITAIRE ) (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT B, VII ).


SECTION 2.B. DESCRIPTION DES AXES PRIORITAIRES EN MATIERE D ’ASSISTANCE

TECHNIQUE (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT C DU RPDC)

AXE PRIORITAIRE 12 : METTRE EN ŒUVRE UNE ASSISTANCE

TECHNIQUE AU PROFIT DU BENEFICIAIRE

2.B.0. EXPLICATION , LE CAS ECHEANT , DE LA MISE EN PLACE D ’UN AXE PRIORITAIRE COUVRANT

PLUS D’UNE CATEGORIE DE REGION (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 1 DU RPDC)

2.B.1. OBJECTIFS SPECIFIQUES ET RESULTATS ESCOMPTES (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT C,

I ET II )

Objectif spécifique 23 : Promouvoir une gestion efficace des fonds Européens au service des bénéficiaires du FEDER

Constats Les fonds européens financent les actions permettant de contribuer à la préparation, la gestion, le suivi, l’évaluation, l’information et le contrôle des interventions du programme. Un maximum de 4% des fonds (article 109 du règlement général) est attribué à cette action. La bonne exécution administrative et financière du programme nécessite la mise à disposition des moyens tant humains que matériels pour atteindre les objectifs fixés. La programmation et la réalisation des projets doivent être faites au plus près de l’annualité budgétaire pour assurer une absorption efficiente des fonds. Changements attendus L’assistance technique est un outil à la disposition des institutions en charge de la mise en œuvre et le suivi du programme, et a pour objectif d’améliorer la qualité et la cohérence des actions et de garantir l’utilisation la plus optimale des fonds européens. Le transfert de l’autorité de gestion des fonds européens à la Région décidée au niveau national et dans laquelle la Région Guyane a décidé de pleinement contribuer ainsi que la stagnation du budget


des fonds Européens et donc de l’assistance technique nécessiteront une amélioration de l’efficience de l’utilisation de cette enveloppe. Ce transfert sera l’occasion de revoir les objectifs et moyens en termes de personnel et de fonctionnement. Une évaluation des coûts d’externalisation, leur poursuite ou leur remplacement par le recrutement d’agents compétents et expérimentés est une opportunité de gain d’efficience. Les changements se situent ainsi dans la recherche constante par les acteurs de la mise en œuvre des programmes performants et qualifiés, dans l’utilisation d’un système de gestion, de suivi et de contrôle efficace et dans l’utilisation des évaluations afin de développer des pratiques plus efficientes. Ces changements viseront une amélioration constante des objectifs finaux :

- Un rythme de programmation et de certification en concordance avec les maquettes financières annuelles, - Une sélectivité des projets afin de démontrer l’effet de levier et la valeur ajoutée du financement communautaire,

en accord avec la stratégie Europe 2020, - Un renforcement de la communication autour de la politique européenne en Guyane, notamment les réalisations.

2.B.2. L ISTE DES INDICATEURS DE RESULTATS (UNIQUEMENT SI LE SOUTIEN DE L ’UNION

EUROPEENNE EN FAVEUR DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE DANS LE PROGRAMME OPERATIONNEL EST

SUPERIEUR A 15 MILLIONS D ’EUROS)

Tableau 13 : Indicateurs de résultats pour le FEDER/Fonds de cohésion/FSE (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point c, ii)

Numéro d’identifi -

Indica-teur

Unité de mesure



Valeur cible (2022)

Source de l’informa-tion


2.B.3. ACTIONS A SOUTENIR ET CONTRIBUTIONS ESCOMPTEES EN FAVEUR DES OBJECTI FS

SPECIFIQUES (POUR CHAQUE AXE PRIORITAIRE ) (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT C, I ET II DU

RPDC)

2.B.3.1. Description des actions à soutenir et leurs contributions escomptées en faveur des objectifs spécifiques

Actions Deux mesures seront privilégiées :


- Le soutien au système de gestion, de suivi et de contrôles ainsi qu’à l’évaluation du programme et des projets.

L’objectif de cette mesure est de fournir une assistance technique et financière pour accompagner le processus de gestion, de suivi et de contrôles ainsi que l’évaluation du programme opérationnel FEDER et des projets cofinancés et d’assurer une cohérence avec les autres fonds européens (FSE géré par l’Etat, FEADER et FEAMP) et les dispositifs européens en matière de RDI, de développement durable, d’aide aux entreprises. Les résultats attendus sont dans l’efficience du pilotage du programme et des projets, la mise en place d’un système d’évaluation efficace du programme et des projets cofinancés et une meilleure prise en compte de l’évaluation dans la mise en œuvre et l’adaptation de la stratégie régionale

- Le soutien à l’animation, à la communication et aux actions de publicité du programme et des projets cofinancés

L’objectif de cette mesure est d’assurer le respect des règles communautaires : l’autorité de gestion se doit d’assurer la communication du programme et des projets cofinancés. Il s’agit également de garantir l’absorption efficace des fonds européens conformément à la stratégie Europe 2020 pour mettre en œuvre le plan de communication du programme et promouvoir l’information sur les fonds structurels et les instances communautaires

Comme lors des précédentes programmations, les principales actions relatives à l’assistance technique sont regroupées autour des postes suivants :

- Rémunération des personnels ; - Prise en charge des coûts de fonctionnement et des équipements nécessaires ; - Organisation des comités de sélection ; - Etudes et expertises ; - Organisation de séminaires et conférences ; - Campagnes de communication ; - Maintenance du site internet.

Bénéficiaires Services gestionnaires du programme opérationnel FEDER-FSE. Organismes intermédiaires (services de l’Etat, ADEME ?). A définir.

2.B.3.2 Indicateurs de réalisation visant à contribuer aux résultats (par axe prioritaire) (tableau 13) (article 87, paragraphe 2, point c, iv du RPDC)

Tableau 13 : Indicateurs de réalisation pour le FEDER, le FSE et le Fonds de cohésion (par axe prioritaire)


Numér

o d’identi


Unité de mesure

Valeur cible (2022)


Fréquence des CRPE et des comités de suivi

Nombre Région

Nombre de réunions techniques des services instructeurs (fréquence annuelle)

Nombre Région

Nombre de personnes formées à PRESAGE

Nombre Région

2.B.4 CATEGORIES D’ INTERVENTION (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT C, V) (PAR AXE

PRIORITAIRE )

TABLEAUX 14 A 16 : CATEGORIES D’ INTERVENTION






Territoire

Code

montant en euros

Code

montant en euros

Code

montant en euros

Objectif spécifique 24 : Promouvoir une gestion efficace des fonds Européens au service des bénéficiaires du FSE

Constats Les fonds européens financent les actions permettant de contribuer à la préparation, la gestion, le suivi, l’évaluation, l’information et le contrôle des interventions du programme. Un maximum de 4% des fonds (article 109 du règlement général) est attribué à cette action. La bonne exécution administrative et financière du programme nécessite la mise à disposition des moyens tant humains que matériels pour atteindre les objectifs fixés. La programmation et la réalisation des projets doivent être faites au plus près de l’annualité budgétaire pour assurer une absorption efficiente des fonds. Changements attendus L’assistance technique est un outil à la disposition des institutions en charge de la mise en œuvre et le suivi du programme, et a pour objectif d’améliorer la qualité et la cohérence des actions et de garantir


l’utilisation la plus optimale des fonds européens. Le transfert de l’autorité de gestion des fonds européens à la Région décidée au niveau national et dans laquelle la Région Guyane a décidé de pleinement contribuer ainsi que la stagnation du budget des fonds Européens et donc de l’assistance technique nécessiteront une amélioration de l’efficience de l’utilisation de cette enveloppe. Ce transfert sera l’occasion de revoir les objectifs et moyens en termes de personnel et de fonctionnement. Une évaluation des coûts d’externalisation, leur poursuite ou leur remplacement par le recrutement d’agents compétents et expérimentés est une opportunité de gain d’efficience. Les changements se situent ainsi dans la recherche constante par les acteurs de la mise en œuvre des programmes performants et qualifiés, dans l’utilisation d’un système de gestion, de suivi et de contrôle efficace et dans l’utilisation des évaluations afin de développer des pratiques plus efficientes. Ces changements viseront une amélioration constante des objectifs finaux :

- Un rythme de programmation et de certification en concordance avec les maquettes financières annuelles ; - Une sélectivité des projets afin de démontrer l’effet de levier et la valeur ajoutée du financement communautaire,

en accord avec la stratégie Europe 2020 ; - Un renforcement de la communication autour de la politique européenne en Guyane, notamment les réalisations.

2.B.2. L ISTE DES INDICATEURS DE RESULTATS (UNIQUEMENT SI LE SOUTIEN DE L ’UNION

EUROPEENNE EN FAVEUR DE L’ASSISTANCE TECHNIQUE DANS LE PROGRAMME OPERATIONNEL EST

SUPERIEUR A 15 MILLIONS D ’EUROS)

Tableau 13 : Indicateurs de résultats pour le FEDER/Fonds de cohésion/FSE (par objectif spécifique) (article 87, paragraphe 2, point c, ii)

Numéro d’ident

Indica-teur

Unité de mesur

Valeur de référenc


Valeur cible (2022)

Source de l’inform

Fréquence d’établissement des

2.B.3. ACTIONS A SOUTENIR ET CONTRIBUTIONS ESCOMPTEES EN FAVEUR DES OBJECTI FS

SPECIFIQUES (POUR CHAQUE AXE PRIORITAIRE ) (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT C, I ET II DU

RPDC)

2.B.3.1. Description des actions à soutenir et leurs contributions escomptées en faveur


des objectifs spécifiques (article 87, paragraphe 2, point c, iii du RPDC) Actions Deux mesures seront privilégiées :

- Le soutien au système de gestion, de suivi et de contrôles ainsi qu’à l’évaluation du programme et des projets.

L’objectif de cette mesure est de fournir une assistance technique et financière pour accompagner le processus de gestion, de suivi et de contrôles ainsi que l’évaluation du programme opérationnel FEDER et des projets cofinancés et d’assurer une cohérence avec les autres fonds européens (FSE géré par l’Etat, FEADER et FEAMP) et les dispositifs européens en matière de RDI, de développement durable, d’aide aux entreprises. Les résultats attendus sont dans l’efficience du pilotage du programme et des projets, la mise en place d’un système d’évaluation efficace du programme et des projets cofinancés et une meilleure prise en compte de l’évaluation dans la mise en œuvre et l’adaptation de la stratégie régionale

- Le soutien à l’animation, à la communication et aux actions de publicité du programme et des projets cofinancés

L’objectif de cette mesure est d’assurer le respect des règles communautaires : l’autorité de gestion se doit d’assurer la communication du programme et des projets cofinancés. Il s’agit également de garantir l’absorption efficace des fonds européens conformément à la stratégie Europe 2020 pour mettre en œuvre le plan de communication du programme et promouvoir l’information sur les fonds structurels et les instances communautaires

Comme lors des précédentes programmations, les principales actions relatives à l’assistance technique sont regroupées autour des postes suivants :

- Rémunération des personnels ; - Prise en charge des coûts de fonctionnement et des équipements nécessaires ; - Organisation des comités de sélection ; - Etudes et expertises ; - Organisation de séminaires et conférences ; - Campagnes de communication ; - Maintenance du site internet.

Bénéficiaires Services gestionnaires du programme opérationnel FEDER-FSE. Organismes intermédiaires (services de l’Etat, Département, ADEME).

2.B.3.2 Indicateurs de réalisation visant à contribuer aux résultats (par axe prioritaire) (tableau 13) (article 87, paragraphe 2, point c, iv du RPDC)

Tableau 13 : Indicateurs de réalisation pour le FEDER, le FSE et le Fonds de cohésion (par axe prioritaire)

Numér

o d’identi


Unité de mesure

Valeur cible (2022)



Fréquence des CRPE et des comités de suivi

Nombre Région

Nombre de réunions techniques des services instructeurs (fréquence annuelle)

Nombre Région

Nombre de personnes formées à PRESAGE

Nombre Région

2.B.4 CATEGORIES D’ INTERVENTION (ARTICLE 87, PARAGRAPHE 2, POINT C, V) (PAR AXE

PRIORITAIRE )

TABLEAUX 14 A 16 : CATEGORIES D’ INTERVENTION






Territoire

Code

montant en euros

Code

montant en euros

Code

montant en euros


SECTION 3. PLAN DE FINANCEMENT DU PROGRAMME OPÉRATIONNEL

3.1. TABLEAU INDIQUANT , POUR CHAQUE ANNEE, CONFORMEMENT AUX

ARTICLES 53, 110 ET 111 DU RPDC, LE MONTANT DE L ’ENVELOPPE FINANCIERE

TOTALE ENVISAGEE POUR LE SOUTIEN DE CHACUN DES FOND S (EN EUROS)

Catégorie de région 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Total

FEDER

Régions moins développées

(1)

FEDER

Régions en transition

(2)

FEDER

Régions plus développées

(3)

Total FEDER (4)

FSE Régions moins développées

(5)

FSE

Régions en transition

(6)

FSE

Régions plus développées

(7)

Total FSE (8)

Fonds de cohésion (9)

Total (10)



3.2.A Plan financier du programme opérationnel précisant, pour le programme opérationnel et pour chaque axe prioritaire, au cours de la période de programmation totale, le montant de l’enveloppe financière globale du soutien de chacun des fonds et du cofinancement national. (montants en euros)

Tableau 18a Plan de financement du programme opérationnel

Fonds11 Catégorie de région

Base pour le calcul du soutien de l’Union européenne

(Coût total éligible ou coût public éligible)

Soutien de l’Union européenne (a)

Contrepartie

nationale

(b) = (c) + (d)

Répartition indicative de la contrepartie nationale

Financement total

(e) = (a) + (b)

Taux de cofinancement rate

(f) = (a)/(e) (2)

Pour

information

Financement

public national

(c)

Financement privé

national (1)

(d)

Contributions de la BEI

Axe prioritaire 1

FEDER

Axe prioritaire 2

FSE

11 L’initiative pour l’emploi des jeunes (dotation dédiée et soutien du FSE affecté) devrait être considéré comme un fonds à part et devrait apparaître sur une ligne différente même s’il fait partie de l’axe prioritaire (conformément à l’article 15, point vii du règlement FSE).


Axes prioritaires 3

Fonds de cohésion

Sans objet

Total FEDER Moins développé

Total FEDER En transition

Total FEDER Plus développé

Total FSE Moins développé

Total FSE En transition

Total FSE Plus développé

Total Fonds de cohésion

Sans objet

Total général


Tableau 18 B : Répartition de l’allocation de l’axe prioritaire (ou partie de l’axe prioritaire) allou é à l’initiative pour l’emploi des jeunes entre le FSE et la dotation dédiée à l’IEJ, et entre catégories de région pour le FSE

Fonds12 Catégorie de région

Base pour le calcul du support de l’Union (coût total éligible ou coût public éligible)

Support de l’Union (a) Contrepartie nationale (b)=(c) + (d)

Répartition indicative de la contrepartie nationale

Fonds totaux (e)=(a)+(b)

Taux de cofinancement (f)=(a)/(e) (2)

Pour information

Fonds public national (c)

Fonds privé national (1) (d)

Contribution BEI

1 Dotation dédiée à l’IEJ

NA

2 Soutien affecté du FSE

Moins développées

0 0 0 100%


transition


Moins développées

5 TOTAL ; IEJ [part] dans l’axe prioritaire

[doit être égal à la part de l’axe 3]

Somme (1 :4) Somme (1 :4) Somme (1 :4) Somme (1 :4)

6 Ratio entre FSE et allocation dédiée pour IEJ ->

Somme (2 :4)/1

7 Ratio du FSE par catégorie de région : régions moins développées

2/somme(2 :4)

12 L’initiative pour l’emploi des jeunes (dotation dédiée et soutien du FSE affecté) est considéré comme un fonds à part et devrait apparaître sur une ligne séparée même s’il fait partie de l’axe prioritaire ; Cela doit être intégré dans le tableau conformément à l’article 15, point vii du règlement FSE).


8 Ratio du FSE par catégorie de région : régions en transition

3/somme(2 :4)

9 Ratio du FSE par catégorie de région : régions plus développées

4/somme(2 :4)

Tableau 18C Répartition du plan de financement du programme opérationnel par axe prioritaire, fonds, catégorie de région et objectif thématique pour le FEDER, le FSE et le fonds de cohésion (tableau 18B) (article87, paragraphe d, point ii)

Axe prioritaire Fonds Catégorie de région Objectif thématique Soutien de l’Union européenne

Contrepartie nationale

Financement total

Axe prioritaire 1 Objectif thématique 1

Objectif thématique 2

Axe prioritaire 2 Objectif thématique 3

TOTAL


Tableau 19 : Montant indicatif du soutien à utiliser dans le cadre des objectifs portant sur le changement climatique

Axe prioritaire Montant indicatif du soutien à utiliser dans le cadre des objectifs portant sur le changement climatique (en euros)

Part de la dotation totale au programme opérationnel (en %)

1.

Total


SECTION 4. APPROCHE INTÉGRÉE DU DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL

4.1 LE CAS ECHEANT , APPROCHE DE L’UTILISATION DES INSTRUMENTS DE

DEVELOPPEMENT LOCAL MENE PAR LES ACTEURS LOCAUX ET LES PRINCIPES

D’ IDENTIFICATION DES DOMAINES DE MISE EN ŒUVRE

Sans objet

4.2. LE CAS ECHEANT, MODALITES DU DEVELOPPEMENT URBAIN DURABLE , ARTICLE 7, PARAGRAPHES 2 ET 3DU RPDC ET ARTICLE 87, PARAGRAPHE 3

POINT B DU REGLEMENT (CE) N° [FEDER]

Tableau 20 : Montant indicatif du soutien du FEDER en faveur des actions intégrées pour le développement urbain durable conformément aux dispositions de l’article 7, paragraphe 2 du règlement (CE) n° [FEDER] et dotation indicative du soutien FSE en faveur des actions intégrées

1. Fonds

2. Montant indicatif du soutien du FEDER aux actions intégrées pour le

développement urbain durable conformément aux dispositions de

l’article 7, paragraphe 2 du règlement (CE) n° [FEDER] et dotation indicative du soutien FSE aux actions intégrées.

2. Part de la colonne 2 de la dotation totale du fonds

au programme opérationnel (en %)

Total FEDER

Total FSE

Total FEDER+FSE

4.3. LE CAS ECHEANT, APPROCHE DE L’UTILISATION DES INVESTISSEMENTS

TERRITORIAUX INTEGRES (TELS QUE DEFINIS A L ’ARTICLE 99 DU RPDC) AUTRE QUE LE DEVELOPPEMENT URBAIN ENTREPRIS A L ’ARTICLE 7, PARAGRAPHE 2 DU REGLEMENT FEDER ET LEUR DOTATION FINANCIERE

INDICATIVE POUR CHAQUE AXE PRIORITAIRE .


Tableau 21 : Dotation financière indicative aux investissements territoriaux intégrés autres que ceux mentionnés au paragraphe 5.2 (montant global)

Priorité

Fonds

Dotation financière indicative (soutien de l’Union européenne) (montant en euros)

Axe prioritaire 1 FEDER

Axe prioritaire 2

FSE

TOTAL

4.4 LE CAS ECHEANT, MECANISMES VISANT A ASSURER LA COORDINATION

AVEC LES ACTIVITES DE COOPERATION ET STRATEGIES MAC ROREGIONALES ET

LES STRATEGIES DE BASSINS MARITIMES

� * Modalités propres aux actions interregionales et transnationales, dans le

cadre du programme opérationnel, avec des bénéficiaires situés dans au

moins un État membre.

� Dans le cas où les États membres et les régions participent aux stratégies

macrorégionales et celles relatives aux bassins maritimes, en fonction des

besoins du périmètre du programme tels qu’identifiés par l’État membre, la

contribution des interventions planifiées en faveur de ces stratégies.


SECTION 5. BESOINS SPÉCIFIQUES DES ZONES GÉOGRAPHIQUES LES PLUS TOUCHÉES PAR LA PAUVRETÉ OU DES GROUPES CIBLES LES PLUS MENACÉS DE DISCRIMINATION OU D’EXCLUSION SOCIALE, AVEC UNE ATTENTION PARTICULIÈRE PORTÉE AUX COMMUNAUTÉS MARGINALISÉES ET AUX PERSONNES HANDICAPÉES

5.1 ZONES GEOGRAPHIQUES LES PLUS TOUCHEES PAR LA PAUVRETE / GROUPES

CIBLES LES PLUS MENACES PAR LA DISCRIMINATION

Deux zones géographiques peuvent être déterminées : - les zones urbaines ou péri urbaines peuplées de populations socialement défavorisées ; - les zones isolées des communes de l’intérieur et des fleuves, faiblement dotées en services publics et

ayant peu d’activité économique et d’échanges.

5.2STRATEGIE DU PROGRAMME OPERATIONNEL ELABOREE POUR RE PONDRE

AUX BESOINS SPECIFIQUES DES ZONES GEOGRAPHIQUES/GROUPES CIBLES LES

PLUS TOUCHES PAR LA PAUVRETE

Un traitement différentié est proposé dans la présente programmation : - pour les zones urbaines et péri urbaines : un renforcement de la résorption de l’habitat insalubre, une

amélioration des infrastructures de base (eau, assainissement, transports, secteur scolaire). De plus, les actions dédiées à la création d’activités pourraient permettre une meilleure intégration de populations aujourd’hui marginalisées économiquement. Ces actions sont proposées en étroite coopération avec le FSE géré par l’Etat qui vise à promouvoir l’inclusion sociale.

- pour les zones isolées : une amélioration de la couverture des services publics de base, en lien avec le FEADER, et des TIC et du transport, fluvial notamment permettant un désenclavement et une insertion économique durable de la population. Ces actions permettront également de fixer les populations et d’éviter une accumulation de mouvements migratoires au sein de la Guyane qui défavoriseraient à la fois les zones de départ et d’arrivée.

Plus globalement, face à la faiblesse de la formation et aux difficultés d’insertion professionnelle que connaissent les habitants de ces zones, il est prévu que les actions de formation financées sur le FSE soient développées par un meilleur maillage territorial ainsi que par les actions d’e-learning.

Tableau 22 : Présentation de la contribution du programme opérationnel en faveur d’une réponse aux besoins spécifiques des zones géographiques/groupes cibles les


plus touchés par la pauvreté

Groupe cible/

zone géographique

Principaux types d’actions planifiées faisant partie de l’approche intégrée

Axe prioritaire Priorité d’investissement Fonds

Zone urbaine

Zone isolée

SECTION 6.BESOINS SPÉCIFIQUES DES ZONES GÉOGRAPHIQUES TOUCHÉES PAR DES HANDICAPS NATURELS OU DÉMOGRAPHIQUES, GRAVES OU PERMANENTS

A définir.

SECTION 7. AUTORITÉS ET ORGANISMES RESPONSABLES DE LA GESTION, DU CONTRÔLE ET DE L’AUDIT ET RÔLE DES PARTENAIRES CONCERNÉS

7.1. IDENTIFICATION DES AUTORITES ET ORGANISMES CONCERNES

Tableau 23 : Identification et coordonnées des autorités et organismes concernés

Autorité/organisme Nom de l’autorité/organisme, service ou unité, le cas

échéant

Responsable de l’autorité/organisme

(fonction)

Autorité de gestion Région Guyane Président du Conseil Régional


Autorité de certification, le cas échéant

DFIP Administrateur Régional des Finances Publiques

Autorité d’audit

Organisme bénéficiaire des versements de la Commission européenne

7.2. ACTIONS PRISES POUR IMPLIQUER LES PARTENAIRES CONCER NES

CONFORMEMENT A L ’ARTICLE 5 DANS LA PREPARATION DU PROGRAMME

OPERATIONNEL , ET ROLE DES PARTENAIRES, DANS LA MISE EN ŒUVRE , LE SUIVI

ET L ’EVALUATION DU PROGRAMME OPERATIONNEL

7.2.1. Rôle des partenaires concernés dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du programme opérationnel

7.2.2. Pour le FSE : subventions globales

7.2.3. Pour le FSE, le cas échéant : Earmarking au renforcement des capacités (article 6, paragraphes 2 et 3 du règlement FSE)

SECTION 8. COORDINATION ENTRE LES FONDS, LE FEADER, LE FEAMP ET AUTRES INSTRUMENTS NATIONAUX ET DE L’UNION EUROPÉENNE, AINSI QU’AVEC LA BEI - ARTICLE 87, PARAGRAPHE 6, POINT A DU RPDC

Coordination FEDER - FEADER La ligne de partage entre les fonds pour les équipements publics est notamment déterminée par le règlement FEADER. Par ailleurs, dans le cadre de projets privés, la distinction avec le FEADER pourra être effectuée au regard des projets structurants : les initiatives privées en milieu rural pourront être éligibles au FEDER sous réserve de leur caractère structurant pour le territoire (attrait au-delà du territoire, modification de l’équilibre économique, infrastructures ayant un impact pour le territoire) et du montant financier (à déterminer). Coordination FEDER - FEAMP La coordination principale réside dans la prise en charge du financement des infrastructures des ports de pêche sur le FEDER, L’appui aux entreprises de la pêche (motorisation des flottes, transformation des produits) sera dédié au FEAMP.


Coordination FEDER - PO transfrontaliers Certaines actions proposées sont lies à la coopération régionale. La ligne de partage envisagée est la suivante : toute action qui se réalise en concertation et avec l’implication directe d’un partenaire étranger (Amapa, Suriname, Guyana) pourrait être éligible au fonds de coopération transfrontalière. Coordination FSE Région - FSE Etat Le FSE sera géré par la Région et par l’Etat en Guyane. La coordination proposée est la suivante: l’ensemble des actions d’accompagnement des étudiants de l’enseignement supérieur seront éligibles au programme régional. De plus, la totalité des financements en faveur de la formation professionnelle sera prévue sur cette programmation régionale. Au contraire, les actions spécifiques d’inclusion sociale (objectif thématique 9) ou d’insertion par l’accompagnement d’une politique de retour à l’emploi (objectif thématique 8) seront financés par le PO géré par l’Etat ou par le PO FSE national (sous réserve d’une coordination plus poussée).

SECTION 9. CONDITIONNALITES EX ANTE

9.1. IDENTIFICATION DES CONDITIONNALITES EX ANTE APPLICAB LES ET

ANALYSE DE LEUR EXECUTION

Tableau 24 : Identification des conditionnalités ex ante applicables et analyse de leur exécution

Conditionnali

té ex ante

applicable

Axe(s) prioritaire(s) concerné(s)

par la condition

Conditionnalité ex ante remplie :

Oui/Non/En partie

Critère Critère rempli

Oui/Non

Référence (référence aux

stratégies, actes

juridiques ou autres

documents pertinents, y compris des

références aux sections,

articles ou paragraphes concernés,

accompagnée de liens

internet ou d’un accès vers

le texte intégral)

Explications


9.2. DESCRIPTION DES ACTIONS VISANT A REMPLIR LES CONDITI ONNALITES EX

ANTE , ORGANISMES RESPONSABLES ET CALENDRIER (TABLEAUX 25 ET 26)

Tableau 25 : Actions à entreprendre pour remplir les conditionnalités ex ante générales applicables

Conditionnalités ex ante

générales applicables, non

remplies intégralement

ou partiellement remplies

Critère non

rempli

Action à

prendre

Date limite

Organismes responsables de

l’exécution

1. X

Action 1

Date limite de l’action 1

Action 2


Tableau 26 : Actions à entreprendre pour remplir les conditionnalités ex ante thématiques applicables

Conditionnalités ex ante

thématiques applicables, non remplies intégralement

ou partiellement

remplies

Critère non

rempli

Action à prendre

Date limite

Organismes responsables de l’exécution

1. X

Action 1



Action 2



SECTION 10. RÉDUCTION DE LA CHARGE ADMINISTRATIVE PESANT SUR LES BÉNÉFICIAIRES

L’objectif majeur de cette programmation visera à simplifier les démarches en faveur des porteurs de projets. Ce volet comportera deux actions :

- la volonté de la Région est de permettre une efficience accrue de l’instruction et de la gestion des fonds européens au profit des bénéficiaires ;

- la transversalité sera assurée par un guichet unique, service public de l’Europe en Guyane, qui sera un service d’accueil et d’orientation en faveur des porteurs de projets. Ce guichet visera principalement le secteur privé et proposera un accompagnement vers le service instructeur adéquat, en proposant un guide des procédures.

SECTION 11. PRINCIPES HORIZONTAUX

11.1 DEVELOPPEMENT DURABLE

Le développement durable est au cœur de l’action du programme : l’axe 5 et l’axe 6 sont ainsi particulièrement orientés vers une utilisation rationnelle et durable des ressources :

- Energies : toute source d’énergie nouvelle sera renouvelable. Cette production nécessite un appui là où les défaillances du marché sont importantes (non raccordement au réseau principal, faiblesse de la population) ;

- Déchets : l’accompagnement des collectivités locales se poursuivra afin d’assurer aux citoyens un service de qualité et également réparti sur le territoire, dans le but de protéger l’environnement ;

- Eau et assainissement : des actions innovantes visant à détecter et combler les fuites sur le réseau ;

- Eau pluviale : un système de récupération des eaux pluviales sera mis en œuvre ;

- Développement urbain durale : les actions de rénovations de l’habitat insalubre sont entendues comme pour s’inscrire dans le cadre d’une démarche de ville durable, incluant la prise en compte d’un habitant moins consommateur d’énergies ;

- Transports : une ligne de transports propres sera proposée, ainsi que la multiplication des transports en commun par le maillage territorial densifié.

De plus, les actions de soutien à la valorisation des ressources locales s’entendent comme une utilisation raisonnée des ressources naturelles afin de permettre un développement endogène pérenne et efficient. Les labels qui pourraient être proposé sur l’utilisation des ressources naturelles pourraient certifier l’utilisation durable des ressources.

11.2. ÉGALITE DES CHANCES ET NON -DISCRIMINATION

L’égalité des chances passe par l’éducation et la formation. La volonté de la Région de réaliser un programme commun FEDER-FSE démontre la nécessité de lier la construction de bâtiments scolaires, la formation professionnelle et le renforcement des capacités des entreprises. En effet, la territoire pourrait voir sa population doubler d’ici 2040, ce qui nécessite de prévoir pour tous les citoyens sur le territoire les conditions de son insertion dans la communauté nationale et le secteur productif. Cette intégration passe inévitablement par l’éducation qui se doit d’offrir des structures adaptées. Par ailleurs, la Guyane ne pourra se développer que si elle promeut un modèle économique fondé sur un développement endogène durable. Ce modèle, compte tenu de son niveau de vie


comparatif à ses voisins, passe par la production de bien à valeur ajoutée. Les actions de formation s’adresseront notamment aux personnes vivant dans les territoires les plus éloignés de Cayenne, afin de leur permettre d’accéder à une formation qualifiante, à un emploi et à développer sa compétitivité.

11.3. ÉGALITE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

L’égalité entre hommes et femmes sera soutenu notamment à travers le renforcement de la formation adaptée au public, permettant notamment aux femmes ayant eu des enfants jeunes et n’ayant pu continuer leurs études de bénéficier d’une formation adaptée. De plus, des clauses d’égalité entre hommes et femmes pourraient être insérées au cas par cas en faveur des bénéficiaires.

SECTION 12. ÉLÉMENTS SÉPARÉS - PRÉSENTÉS EN ANNEXE DANS LA VERSION IMPRIMÉE

12.1. L ISTE DES GRANDS PROJETS POUR LESQUELS LA MISE EN ŒUVRE EST

PREVUE AU COURS DE LA PERIODE DE PROGRAMMATION

Tableau 27 : Liste des grands projets

Sans objet.

Titre Date prévue pour la notification/soumission du grand projet auprès

de la Commission européenne

(année, trimestre)

Début de mise en œuvre prévu

(année, trimestre)

Date prévue d’achèvement

de mise en œuvre

(année, trimestre)

Priorités d’investisse-

ment

Axe prioritaire

12.2. CADRE DE PERFORMANCE DU PROGRAMME OPERATIONNEL

Tableau 28 : Cadre de performance du programme opérationnel réparti par


fonds et catégorie de région

Axes prioritaires (répartis par fonds

et catégorie de région)

Étape de mise en œuvre, indicateur

financier, de réalisation ou

de résultat

Unité de

mesure, le cas échéant

Valeur

intermédiaire pour 2018

Valeur cible finale

(2022)

12.3. L ISTE DES PARTENAIRES CONCERNES IMPLIQUES DANS LA PREPARATION

DU PROGRAMME OPERATIONNEL

Préalablement à l’écriture des programmes, quarante ateliers thématiques furent organisés afin de préparer et mobiliser les acteurs pour l’écriture des fonds européens. Cette première phase permit de réunir les acteurs du territorien et de lister leurs besoins et leurs projets. La concertation pour l’élaboration du programme FEDER-FSE prit ensuite plusieurs formes :

- Des réunions hebdomadaires Etat-Région-Département, afin de trancher les points essentiels et d’avancer sur la rédaction.

Chaque semaine, une nouvelle version d’écriture est proposée au partenariat (Etat et Département) : elle vise à prendre en compte les remarques formulées, et proposée une avancée sur plusieurs points d’écriture.

- Une validation technique conjointe par le groupe technique inter-fonds, réunissant l’ensemble des administrations déconcentrées de l’Etat, le Département, le CNES et la Région, a été réalisé avant l’envoi de chaque version, afin de s’assurer de la parfaite information et de la collaboration de tous les acteurs administratifs majeurs à l’élaboration du programme.

- Une validation des orientations majeures par le groupe stratégique inter-fonds, réunissant le Président du Conseil Général, le Président du Conseil Régional et le Secrétaire Général aux Affaires Régionales, par délégation du Préfet.

Par ailleurs, la concertation a été plus large :

- Plusieurs comités de suivi et de concertations furent organisés à Cayenne, tant au cours de la phase d’ateliers (2) que de la phase d’écriture (2). Réunissant élus et socioprofessionnels ainsi que els organismes de recherche, ils visèrent à partager les avancées de l’écriture et de recueillir des réactions, remarques et commentaires.

- Cinq concertations dans les communes durent organisées afin de toucher l’ensemble de la population et des territoires : Cayenne, Matoury, Kourou, Saint-Laurent du Maroni, Saint-Georges de l’Oyapock. Les élus et les représentants professionnels furent invités à partager leur vision prospective sur les fonds européens.


ANNEXES

� Projet de rapport de l’évaluation ex ante, comprenant un résumé analytique

� Documentation sur l’analyse de l’applicabilité et l’exécution des conditionalités ex

ante (selon le cas)

� Opinion des organismes nationaux chargés de l’égalité des chances concernant les sections 12.2 et 12.3

� Un résumé du programme opérationnel à destination des citoyens (le cas échéant)


Liste des acronymes employés

ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie BTP : Bâtiment et Travaux Publics C2DT : Contrat de Développement Durable Territorial CARIF : Centre d’Animation, de Ressources et d’Information sur la Formation CCE : Conseiller du Commerce Extérieur CCIG : Chambre de Commerce et de l’Industrie de Guyane CHAR : Centre Hospitalier Andrée Rosemon (Cayenne) COFACE : Compagnie Française d’Assurance pour le Commerce Extérieur CPER : Contre de Plan Etat-Région CUCS : Contrat Urbain de cohésion sociale DAAF : Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt DAC : Direction des Affaires Culturelles DEAL : Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement DFIP : Direction des Finances Publiques DIECCTE : Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi EnR : Energies Renouvelables EPA : Etablissement public administratif EPCI : établissement public de coopération intercommunale EPIC : Etablissement Public à caractère industriel et commercial FEAMP : Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche FEADER : Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural FEDER : Fonds Européen de Développement Régional FSE : Fonds Social Européen GPEC : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences IEDOM : Institut d’Emission des Départements d’Outre-mer INSEE : Institut national de la statistique et des études économique ITI : Investissement Territorial Intégré LADOM : L’Agence de l’Outre-mer pour la Mobilité OREF : Observatoire Régional emploi Formation OPCA : Organisme Paritaire Collecteur Agréé PDEDMA : Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et assimilés PME/PMI : Petite et Moyenne Entreprise / Industrie PO : Programme Opérationnel PICS : Projet International de Coopération Scientifique PREDD : Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux PRERURE : Plan Régional des Energies Renouvelables et de l’Utilisation Rationnelle de l’Energie RDI : Recherche Développement Innovation RUP : Région Ultrapériphérique


SAR: Schéma d’Aménagement Régional SEM: Société d’Economie Mixte SIEG: Service d’Intérêt Economique Général SDAGE: Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux SDTAN: Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique SMVM : Schéma de Mise en Valeur de la Mer SRCAE: Schéma Régional Climat Air Energie SRDAMC : Schéma Régional de Développement de l’Aquaculture Marine et Continentale SRDC : Schéma Régional de Développement Culturel SRDTL: Schéma Régional de Développement du Tourisme et des Loisirs SRI-SI : Stratégie Régionale d’Innovation – Spécialisation Intelligente TCSP : Transport Collectif en Site Propre TIC : Technologies de l’Information et de la Communication TPE : Très Petite Entreprise UAG : Université des Antilles et de la Guyane UE : Union Européenne VAE : Validation des Acquis de l’Expérience

Documents

STRATÉGIE DE CONTRIBUTION DU PROGRAMME ......PO FEDER-FSE 2014-2020 - v2 - Région Guyane 1 PREFET DE LA REGION GUYANE PROGRAMME OPERATIONNEL FEDER-FSE 2014-2020 REGION GUYANE VERSION