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Supplément GRATUIT Dossier Mai 2014 grands chantiers Transport Fluidier le trafic, les pistes de la SOFICO Le vrai coût des embouteillages Construction La brique dans le ventre Journée chantiers ouverts Supplément réalisé par dimanche 11 mai 2014 JOURNEECHANTIERSOUVERTS.BE Une initiative de la

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Supplément IPM du 9 mai 2014

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SupplémentGRATUITDossier

Mai2014

grands chantiers

TransportFluidier le trafic, les pistes de la SOFICO

Le vrai coût des embouteillages

ConstructionLa brique dans le ventre

Journée chantiers ouverts

Supplément réalisé par

dimanche 11 mai 2014JOURNEECHANTIERSOUVERTS.BE

☞JOURNEECHANTIERSOUVERTS

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Une initiative de la

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Bienvenue sur nos chantiers

Une initiative de la

DIMANCHE 11 MAI

10h - 17h

West-VlaanderenWest-Vlaanderen

Oost-Vlaanderen

AntwerpenAntwerpenAntwerpenAntwerpen

LiègeLiège

LimburgLimburgLimburg

LuxembourgLuxembourg

Namur

Hainaut

Brabant

BruxellesVlaams-Brabant

Brabant Brabant Brabant

BruxellesBruxellesBruxelles

Wallon

BruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesVlaams-Brabant Vlaams-Brabant

5340 Gesves, Rue Pont d’Aoust 19 Une grange qui devient logement et bureau, une rénovation durable réussie, LIFTING-CONSTRUCT5340 Gesves, Brionsart 62-64 Bâtir une maison unifamiliale traditionnelle basse énergie, LIFTING-CONSTRUCT5570 Beauraing, Place de Seurre Résidence Coeur de Ville, THOMAS & PIRON 5590 Achène, Rue du Chêne 2 Construction de villas basse énergie, MAISON DESSY & VALANGE5660 Mariembourg, Rue du Karting 5 Maisons unifamiliales basse énergie, STABILAME

HAINAUT (4)

6211 Mellet, Rue Léon Burny 16 Construction de 3 maisons passives, E3 CONSTRUCTION7000 Mons, Rue des Droits de l’Homme/rue Gouverneur Maurice Damoiseaux Manège de Sury et immeuble Damoiseau: restauration et reconversion, ACH CONSTRUCT7021 Havré, Rue Georges Mobile 132 Maison unifamiliale passive-massive Pamafl ex, HP LINDEN7321 Harchies, Rue de l’industrie 69 Nouveau pont d’Harchies : le premier pont sans aucun joint !, ERAERTS DRAGAGES ET ENTREPRISES - J. DE NUL

LUXEMBOURG (13)

6600 Bastogne, Rue Pierre Thomas Construire en bois et en ossature bois, TVB6600 Houffalize, Dinez 1 Extension en ossature bois de l’IMP de Mont, TOITURES ET OSSATURES BOIS CHINA6630 Martelange (Radelange), Route d’Anlier Nouvelle installation éléctricité en domotique, ES ÉLECTRICITE6670 Gouvy, Baclain 9 Nouvelle vie pour une vieille maison ardennaise, TGP 6700 Arlon, Rue de Neufchâteau 69 Projet résidentiel élégant et contemporain, DELMULLE-DANILITH6700 Arlon, Av Dixième de Ligne Quartier Callemeyn Nouvelle école Hennalux et construction d’un parking souterrain, COBELBA6700 Arlon, Route de Luxembourg 427 Chauffagerie biomasse plaquettes, GAUME CHAUFFAGE 6760 Virton, Rue des grasses Oies Construction de la nouvelle piscine, BRG6800 Haut-Bras (Libramont), Chemin de la Core 48 Maison ossature bois, MENUISERIE MAQUET6800 Libramont-Chévigny, Avenue Herbofi n Résidence “le Herbofi n”, une résidence bien isolée avec toiture verte, BATIFER6820 Florenville, Watrinsart 7 Toiture et isolation expliquées (avec démos) par des pros, SCHOOS MICHEL 6850 Carlsbourg, Av Champion 24 Construction de nouveaux bureaux en bois massif, LA MAISON DE DEMAIN-SOCOGETRA6921 Chanly (Wellin), Rue des Chenays Val des Seniors, maison de repos et de soins, rénovation et extension, THOMAS & PIRON

GRAND DUCHÉ DE LUXEMBOURG (1)

L-9142 Burden, Rue du Reservoir 1 Construction d’une maison unifamiliale passive-massive Pamafl ex, HP LINDEN

BRUXELLES (11)

1000 Bruxelles, Av.Livingstone 6 Livingstone: complexe d’appartements luxueux dans le quartier Européen, CORDEEL (zetel Temse)1000 Bruxelles, Coin rue Belliard / rue de Trêves Travaux de géothermie inédits pour le futur immeuble Wilfried Martens, site-Trebel, BESIX, EJD, FRANKI FOUNDATIONS1000 Bruxelles, Rue Montagne du Parc 3 BNP Paribas Fortis, chantier complexe et passionnant, JACQUES DELENS1000 Bruxelles, Coudenberg 64-66 Rénovation de la pharmacie Delacre, démo de techniques artisanales, JM TONG ET FILS - GALERE1020 Laeken, Av Rommelaere CHU Brugmann, extension durable de l’hôpital conçu par Horta, CFE BRABANT1020 Laeken, Rue Jan Bollen 94 Rénovation d’une maison de maître du 19e siècle, BOSMANS BOUW- EN RENOVATIEWERKEN1040 Etterbeek, Rue des Bataves 32-34 Rénovation du foyer ‘Le Toiton’ accessible aux moins-valides, TS-CONSTRUCT1070 Anderlecht, Av de Saïo 20 Création d’une crèche passive « Les Camélias » au Quartier des musiciens, JM-CONSTRUCTION1082 Berchem-Sainte-Agathe, Rue de Dilbeek 1 Reconstruction d’un site scolaire avec centre de révalidation, Kasterlinden - De Poolster, INTERBUILD1200 Woluwe St Lambert, Coin Rue de l’Athénée Royale 87-89 / Rue Meerveld, Projet Résidentiel “Mistral”, WILLEMEN GENERAL CONTRACTOR1200 Woluwe St Lambert, Place du Sacré Coeur Rénovation de la toiture de l’église St Lambert, projet école-chantier, CENTRE FAC-ALF

BRABANT WALLON (4)

1301 Bierges, Rue de l’église 15 Maison unifamiliale basse énergie, SIBOMAT1420 Braine-L’Alleud, Rue d’Abeiche 15 Projet résidentiel Domaine de la Ferme Blanche, EUROLINES1440 Wauthier-Braine, Rue Henri Gouvart 44a Maison passive zéro énergie, TECHNICONSTRUCTION1480 Tubize, Rue des Fauvettes 17 Projet résidentiel Tubize-Clabecq, DURABRIK

LIÈGE (9)

4000 Liège, entre Pont de Fragnée et Rond-Point Prémontrés N617 Aménagement des quais de Meuse à Liège, SPW DIR ROUTES & BATIMENTS-GALERE-BETONAC 4210 Burdine, Rue de la gare 14 Restauration d’une habitation à colombages du (18ième), JM TONG ET FILS4367 Crisnée, Grand Route 71 Découverte impressionnante et démos des métiers et des engins de voirie, COLAS BELGIUM4500 Huy, Rue Capitaine Belletable Belletable maisons passives ossature bois, LESER4540 Amay, Rue Paix-Dieux 1b Chantier-école - Maçonneries anciennes, INSTITUT DU PATRIMOINE WALLON4540 Amay, Rue Chêneux 11 Villa passive surprenante dans implantation bioclimatique, SCHIFFELEERS PROJECT- AGC-GLASS EUROPE, SCHÜCO INTERNATIONAL-ATAB4651 Battice, Rue de Maestricht 70 Bâtiment industriel à énergie positive: un mix hors du commun, ENERSOL /SOLEIL VERT / G.CORMAN-HALLEUX ET FILS4900 Spa, Avenue J.B Romain Ecole primaire de Nivezé: architecture et techniques innovantes, WUST4960 Malmédy, Chemin-Rue Restauration de la Maison Villers avec architecture patricienne, G&Y LIEGEOIS - WUST

NAMUR (10)

5000 Namur, Rue du Lombard 14-23 Restauration de l’Académie des Beaux-Arts: découvertes et surprises, DHERTE ISTASSE - DHERTE5030 Gembloux, Chemin de la Givronde 30-34 Projet résidentiel l’Epervier, PROLOGE5030 Beuzet, Rue de la Bourgogne 17 Maison unifamiliale basse énergie, SIBOMAT5300 Andenne, Rue du Bois portal 28-34 Projet résidentiel Monthessal, PROLOGE5300 Bonneville, Rue Crefcoeur “Pré Sauvage”, maisons à structure bois très basse énergie, O’WOOD

1000 Bruxelles,

Rénovation de la toiture de l’église St Lambert, projet école-chantier,

Projet résidentiel Tubize-Clabecq,

Restauration de la Maison Villers avec architecture patricienne,

ChantiersOuverts ChantierOuvert en #jco2014 App ChantiersOuverts/JCO

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ALUMINIUMnv sa

Val des Seniors, maison de repos et de soins, rénovation et extension

L-9142 Burden

journeechantiersouverts.be

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Supplément réalisé par IPM Advertising

Edito / Dossier grands chantiers

Supplément gratuità La Libre Belgiqueet à La Dernière Heure/Les Sports

réalisé parIPM ADVERTISING9 mai 2014

IPM ADVERTISINGRue des Francs, 791040 BruxellesTél : 02.211.31.25 Fax : 02.211.28.20

EDITEURS RESPONSABLES :Emmanuel DenisHenry Visart

COORDINATION D’ÉDITION :José Piron - Product ManagerGsm : +32 475 73 85 [email protected]

MISE EN PAGE :IPM Advertising sa

PHOTOS :Reporters

SommaireConstruction : La brique dans le ventre P04

Journée chantiers ouverts P06

Interview de Robert de Mûelenaere, administrateur-délégué de la Confédération Construction P08

Transport : Fluidier le trafi c, les pistes de la SOFICO P10

Le vrai coût des embouteillages P12

Recontre avec Michaël Reul, secrétaire général de l'UPTR P14

“La concurrence déloyale des entreprises étrangères qui ne respectent pas les conditions de salaire et de travail belges menace toujours plus l'activité et l'em-ploi de nos entreprises", soulignait récemment la Confédération construction. Le secteur de la construction a perdu 8.000 emplois en deux ans, le secteur du transport et de la logistique déplore, lui, sur une période un peu plus longue, 4.000 pertes d'emplois en raison de cette concurrence déloyale de ces entre-prises étrangères. Face à ce défi , les deux secteurs ont déposé des propositions sur la table de nos décideurs. Pas question de révolution impayable.Les responsables de ces secteurs connaissent les contraintes actuelles et entendent donc procéder par petits pas. Du côté de la construction, on explique: “Nous attendons le retour d'une concurrence saine sur le marché belge de la construction et des secteurs apparentés". Selon Agoria et la Confédération Construction, la Belgique peut “améliorer la réglementation sur l'agréation dans le cadre des marchés publics, entre autres, en imposant cette obligation à tous les sous-traitants de la chaîne, en sanctionnant les prix anormalement bas et en conscientisant davantage le donneur d'ordres à la responsabilité.” Par ailleurs, le secteur insiste aussi sur l'utilisation d'un moyen d'identifi cation visuelle (badge) qui augmenterait la transparence sur les chantiers. Et d'insister encore pour que les contrôles soient "plus effi caces et organisés de façon plus ciblée afi n de vérifi er si les entreprises étrangères respectent les règles de sécurité, remplissent leurs obli-gations fi scales et n'abusent pas des statuts sociaux.”

Une solution impérative

Construction comme transport insistent aussi en choeur pour une baisse des charges qui pèsent sur les épaules des employeurs. La demande n'est pas propre aux deux secteurs. Cette demande est même généralisée mais les spécifi cités de la construction (dépendance aux conditions climatiques) et du transport (les heures improductives en attente d'un chargement ou d'un déchargement) la rendent encre plus perspicace.Jusqu'ici, force est de constater que les propositions n'ont pas vraiment reçu un accueil euphorique de la part de nos décideurs politiques embarqués dans la dernière ligne droite d'une courte législature. Les nouveaux exécutifs, fédérel et régionaux, quels qu'ils soient doivent déjà savoir que ce dossier du dumping social - et de la réponse qu'il faut impérativement y apporter - sera sur leur bureau dès qu'ils s'installeront et qu'il faudra s'y atteler sous peine de payer un lourd tribut économique et social dans deux secteurs qui sont des gros pour-voyeurs de main-d'oeuvre pas toujours très qualifi ée.

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Mai2014

grands chantiers

TransportFluidier le trafic, les pistes de la SOFICO

Le vrai coût des embouteillages

ConstructionLa brique dans le ventre

Journée chantiers ouverts

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Une initiative de la

Des défi s majeurs pour des secteurs... majeurs

Bienvenue sur nos chantiers

Une initiative de la

DIMANCHE 11 MAI

10h - 17h

West-VlaanderenWest-Vlaanderen

Oost-Vlaanderen

AntwerpenAntwerpenAntwerpenAntwerpen

LiègeLiège

LimburgLimburgLimburg

LuxembourgLuxembourg

Namur

Hainaut

Brabant

BruxellesVlaams-Brabant

Brabant Brabant Brabant

BruxellesBruxellesBruxelles

Wallon

BruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesBruxellesVlaams-Brabant Vlaams-Brabant

5340 Gesves, Rue Pont d’Aoust 19 Une grange qui devient logement et bureau, une rénovation durable réussie, LIFTING-CONSTRUCT5340 Gesves, Brionsart 62-64 Bâtir une maison unifamiliale traditionnelle basse énergie, LIFTING-CONSTRUCT5570 Beauraing, Place de Seurre Résidence Coeur de Ville, THOMAS & PIRON 5590 Achène, Rue du Chêne 2 Construction de villas basse énergie, MAISON DESSY & VALANGE5660 Mariembourg, Rue du Karting 5 Maisons unifamiliales basse énergie, STABILAME

HAINAUT (4)

6211 Mellet, Rue Léon Burny 16 Construction de 3 maisons passives, E3 CONSTRUCTION7000 Mons, Rue des Droits de l’Homme/rue Gouverneur Maurice Damoiseaux Manège de Sury et immeuble Damoiseau: restauration et reconversion, ACH CONSTRUCT7021 Havré, Rue Georges Mobile 132 Maison unifamiliale passive-massive Pamafl ex, HP LINDEN7321 Harchies, Rue de l’industrie 69 Nouveau pont d’Harchies : le premier pont sans aucun joint !, ERAERTS DRAGAGES ET ENTREPRISES - J. DE NUL

LUXEMBOURG (13)

6600 Bastogne, Rue Pierre Thomas Construire en bois et en ossature bois, TVB6600 Houffalize, Dinez 1 Extension en ossature bois de l’IMP de Mont, TOITURES ET OSSATURES BOIS CHINA6630 Martelange (Radelange), Route d’Anlier Nouvelle installation éléctricité en domotique, ES ÉLECTRICITE6670 Gouvy, Baclain 9 Nouvelle vie pour une vieille maison ardennaise, TGP 6700 Arlon, Rue de Neufchâteau 69 Projet résidentiel élégant et contemporain, DELMULLE-DANILITH6700 Arlon, Av Dixième de Ligne Quartier Callemeyn Nouvelle école Hennalux et construction d’un parking souterrain, COBELBA6700 Arlon, Route de Luxembourg 427 Chauffagerie biomasse plaquettes, GAUME CHAUFFAGE 6760 Virton, Rue des grasses Oies Construction de la nouvelle piscine, BRG6800 Haut-Bras (Libramont), Chemin de la Core 48 Maison ossature bois, MENUISERIE MAQUET6800 Libramont-Chévigny, Avenue Herbofi n Résidence “le Herbofi n”, une résidence bien isolée avec toiture verte, BATIFER6820 Florenville, Watrinsart 7 Toiture et isolation expliquées (avec démos) par des pros, SCHOOS MICHEL 6850 Carlsbourg, Av Champion 24 Construction de nouveaux bureaux en bois massif, LA MAISON DE DEMAIN-SOCOGETRA6921 Chanly (Wellin), Rue des Chenays Val des Seniors, maison de repos et de soins, rénovation et extension, THOMAS & PIRON

GRAND DUCHÉ DE LUXEMBOURG (1)

L-9142 Burden, Rue du Reservoir 1 Construction d’une maison unifamiliale passive-massive Pamafl ex, HP LINDEN

BRUXELLES (11)

1000 Bruxelles, Av.Livingstone 6 Livingstone: complexe d’appartements luxueux dans le quartier Européen, CORDEEL (zetel Temse)1000 Bruxelles, Coin rue Belliard / rue de Trêves Travaux de géothermie inédits pour le futur immeuble Wilfried Martens, site-Trebel, BESIX, EJD, FRANKI FOUNDATIONS1000 Bruxelles, Rue Montagne du Parc 3 BNP Paribas Fortis, chantier complexe et passionnant, JACQUES DELENS1000 Bruxelles, Coudenberg 64-66 Rénovation de la pharmacie Delacre, démo de techniques artisanales, JM TONG ET FILS - GALERE1020 Laeken, Av Rommelaere CHU Brugmann, extension durable de l’hôpital conçu par Horta, CFE BRABANT1020 Laeken, Rue Jan Bollen 94 Rénovation d’une maison de maître du 19e siècle, BOSMANS BOUW- EN RENOVATIEWERKEN1040 Etterbeek, Rue des Bataves 32-34 Rénovation du foyer ‘Le Toiton’ accessible aux moins-valides, TS-CONSTRUCT1070 Anderlecht, Av de Saïo 20 Création d’une crèche passive « Les Camélias » au Quartier des musiciens, JM-CONSTRUCTION1082 Berchem-Sainte-Agathe, Rue de Dilbeek 1 Reconstruction d’un site scolaire avec centre de révalidation, Kasterlinden - De Poolster, INTERBUILD1200 Woluwe St Lambert, Coin Rue de l’Athénée Royale 87-89 / Rue Meerveld, Projet Résidentiel “Mistral”, WILLEMEN GENERAL CONTRACTOR1200 Woluwe St Lambert, Place du Sacré Coeur Rénovation de la toiture de l’église St Lambert, projet école-chantier, CENTRE FAC-ALF

BRABANT WALLON (4)

1301 Bierges, Rue de l’église 15 Maison unifamiliale basse énergie, SIBOMAT1420 Braine-L’Alleud, Rue d’Abeiche 15 Projet résidentiel Domaine de la Ferme Blanche, EUROLINES1440 Wauthier-Braine, Rue Henri Gouvart 44a Maison passive zéro énergie, TECHNICONSTRUCTION1480 Tubize, Rue des Fauvettes 17 Projet résidentiel Tubize-Clabecq, DURABRIK

LIÈGE (9)

4000 Liège, entre Pont de Fragnée et Rond-Point Prémontrés N617 Aménagement des quais de Meuse à Liège, SPW DIR ROUTES & BATIMENTS-GALERE-BETONAC 4210 Burdine, Rue de la gare 14 Restauration d’une habitation à colombages du (18ième), JM TONG ET FILS4367 Crisnée, Grand Route 71 Découverte impressionnante et démos des métiers et des engins de voirie, COLAS BELGIUM4500 Huy, Rue Capitaine Belletable Belletable maisons passives ossature bois, LESER4540 Amay, Rue Paix-Dieux 1b Chantier-école - Maçonneries anciennes, INSTITUT DU PATRIMOINE WALLON4540 Amay, Rue Chêneux 11 Villa passive surprenante dans implantation bioclimatique, SCHIFFELEERS PROJECT- AGC-GLASS EUROPE, SCHÜCO INTERNATIONAL-ATAB4651 Battice, Rue de Maestricht 70 Bâtiment industriel à énergie positive: un mix hors du commun, ENERSOL /SOLEIL VERT / G.CORMAN-HALLEUX ET FILS4900 Spa, Avenue J.B Romain Ecole primaire de Nivezé: architecture et techniques innovantes, WUST4960 Malmédy, Chemin-Rue Restauration de la Maison Villers avec architecture patricienne, G&Y LIEGEOIS - WUST

NAMUR (10)

5000 Namur, Rue du Lombard 14-23 Restauration de l’Académie des Beaux-Arts: découvertes et surprises, DHERTE ISTASSE - DHERTE5030 Gembloux, Chemin de la Givronde 30-34 Projet résidentiel l’Epervier, PROLOGE5030 Beuzet, Rue de la Bourgogne 17 Maison unifamiliale basse énergie, SIBOMAT5300 Andenne, Rue du Bois portal 28-34 Projet résidentiel Monthessal, PROLOGE5300 Bonneville, Rue Crefcoeur “Pré Sauvage”, maisons à structure bois très basse énergie, O’WOOD

1000 Bruxelles,

Rénovation de la toiture de l’église St Lambert, projet école-chantier,

Projet résidentiel Tubize-Clabecq,

Restauration de la Maison Villers avec architecture patricienne,

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Val des Seniors, maison de repos et de soins, rénovation et extension

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Des défi s majeurs

“La concurrence déloyale des entreprises étrangères qui ne respectent pas les conditions de salaire et de travail belges menace toujours plus l'activité et l'em-ploi de nos entreprises", soulignait récemment la Confédération construction. Le secteur de la construction a perdu 8.000 emplois en deux ans, le secteur du transport et de la logistique déplore, lui, sur une période un peu plus longue, 4.000 pertes d'emplois en raison de cette concurrence déloyale de ces entre-prises étrangères. Face à ce défi , les deux secteurs ont déposé des propositions sur la table de nos décideurs. Pas question de révolution impayable.Les responsables de ces

pour des secteurs... majeurs

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04 Supplément réalisé par IPM Advertising

Des chiffres étonnants

Et pourtant, si la crise financière perdure et que le taux de chômage reste très élevé chez les jeunes, l’inscription dans les priorités de l’agen-da politique d’une prime à l’habitation entretient l’espoir des jeunes d’acquérir leur logement. Ainsi, le bureau d’études Iliv a sondé les jeunes quant à leurs attentes en matière d’accès à la propriété et il en ressort que 7 Belges sur 10 parmi les 18-30 ans sont soucieux d’avoir les moyens de devenir propriétaires.Près de 66 % sont persuadés que la hausse des prix du logement aura un impact sur leur

vie, mais ils sont autant à estimer important d’avoir un toit à eux. Malgré les difficultés, ils franchissent donc le pas vers l’acquisition d’un bien. Les chiffres sont parfois étonnants car près d’un Belge sur deux de 27 à 30 ans est pro-priétaire. Cette proportion tombe à 20 % chez les 23 à 26 ans et n’atteint que 2 % pour les 18 à 22 ans. Le désir de devenir propriétaire est donc plus grand que la peur, même en période de crise. Près de la moitié des Belges d’un peu moins de 30 ans possède déjà son bien immobilier.

La barre des 1.000 euros

Pour concrétiser leur rêve, les jeunes dé-boursent davantage que leurs aînés. Parmi les propriétaires âgés d’entre 20 et 30 ans, 39 % remboursent plus de 1.000 € par mois. Les trentenaires sont encore 26 % à dépasser ce seuil de remboursement tandis que les quadra et quinquagénaires ne sont plus que 11 % à supporter une mensualité aussi lourde. Au-delà de 60 ans, la barre des 1.000 € par mois n’est un fardeau que pour 8 % des Belges.Malgré toutes ces difficultés, les jeunes restent très ambitieux. Ils n’envisagent pas de s’instal-ler à vie dans leur première habitation.

Aide familiale !

Et pour l’achat de ce premier bien, les parents et grands-parents sont très sollicités  : quatre jeunes propriétaires sur 10 reçoivent ainsi une aide financière mensuelle pour payer leur logement.L’hôtel papa-maman reste aussi un excellent moyen d’économiser. Près de 9 Belges sur 10 (85 %) déclarent habiter chez leurs parents pour des raisons financières. Soit parce qu’ils ne peuvent pas encore assumer les frais d’un logement personnel, soit dans le but d’aug-menter leur épargne.

Un secteur à l'écoute

ça, c'est pour le côté des acheteurs. Mais du côté des professionnels de la construction, on ne reste pas les bras croisés. “Nos profession-nels sont à l'écoute de nos clients”, assène-t-on sans surprise du côté de la Confédération construction. “La journée Chantiers Ouverts que nous organisons ce dimanche 11 mai est un rendez-vous qui permet de casser une cer-taine image de marque du secteur qui n'est pas toujours positive. Et pour faire modifier cette image, rien de telle qu'une rencontre avec des professionnels sur le terrain. Cela permet de se rendre compte que c'est un secteur en constante évolution et toujours à l'écoute des besoins ou des envies des candidats bâtisseurs.”

Mutation profonde

“Le fil rouge cette année est l'utilisation de tech-niques de rénovation et de construction très innovantes, ainsi que l'accent mis sur le savoir-faire et la diversité du secteur qui évolue à une vitesse incroyable”, explique la Confédération Contruction qui est le maître d'oeuvre de cette journée. “Nous travaillons aujourd'hui avec des techniques et des matériaux qui n'ont presque plus aucun rapport avec ceux que nous utili-sions il y a encore quelques années. Cette évolution est nécessaire, car les exigences imposées à nos bâtiments, aussi bien pour les

La brique dans le ventre et au coeur Quand le bâtiment va, tout va. Du coup, on peut avoir le sourire. Si la situation du monde de la construction a déjà été meilleure, les professionnels du secteur avouent quand même un léger mieux en 2014 par rapport à l'année précédente. Mais la progression est ténue et le moindre contretemps pourrait faire basculer la donne vers le côté obscur de la construction.Pourtant, un autre adage affirme que le Belge a une brique dans le ventre. Personne ne pense à le démentir quand on sait que plus de 70% des Belges sont propriétaires. Encore une spécificité bien de chez nous. Pourtant, aujourd'hui, un constat s'impose, il est devenu de plus en plus difficile d'acheter pour les jeunes. Prix élevés et banques qui se font tirer l'oreille lors de la négociation des prêts sont deux éléments qui freinent le secteur.

Dossier grands chantiers / La brique dans le ventre et au coeur

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05Supplément réalisé par IPM Advertising

logements compacts quasi neutres au niveau énergétique que pour les grands projets d'in-frastructure, font de l'innovation une nécessité. Cela signifie que les métiers de la construction sont eux aussi en pleine mutation”.

Un secteur en phase avec son environnement

Les rénovations ont le vent en poupe. “On ne démolit plus, on retape”, s'amuse un profes-sionnel du secteur. “Une tendance qui vise à se faire plaisir, à limiter les coûts énergétiques et aussi à se loger parfois à moindre frais”, explique cet architecte du Brabant wallon, spé-cialisé dans la rénovation. “On constate aussi que de plus en plus de Belges sont attentifs aux économies d'énergie. La communication dans tous les médias sur l'impact que peuvent avoir des travaux sur la facture énergétique mensuelle porte ses fruits”. Autre constat que tire la Confédération construction, c'est le lien évident entre le sec-teur et la société dans laquelle il est établi. “Le passif répond à une envie de la population. On constate aussi une demande accrue pour les maions de soin ou les maisons de repos. C'est logique vu l'allongement de l'espérence de vie. Ce qui est frappant ici, c'est que nombre de nouveaux projets s'inscrivent en ville ou à proximité. La demande est très précise. Les gens veulent rester en contact avec la ville, ce

qui permet souvent de conserver un lien avec la famille, les enfants ou les petits-enfants, tout en bénéficiant d'un cadre verdoyant. Ce sont des exigences qui apparaissent clairement dans les nouveaux projets de ce type de maisons.”

Mixité

“La proximité mais aussi la mixité sont des éléments déterminants. Il n'est plus question de se retrouver isoler, en vase clos. La coha-bitation est devenue-un leitmotiv et ceux qui développent ces projets en tiennent évidem-ment compte. Et il n'y a pas que les personnes âgées qui demandent cette mixité. La même demande émane des jeunes qui sont à la recherche d'un logement. Ils ne veulent pas s'exiler loin des crèches ou des écoles. Il faut en tenir compte et la ville commence à changer de visage. Beaucoup de projets tentent ainsi de faire vivre la ville.” Ce retour en ville s'accompagne donc de toute une réflexion autour du développement urbain, de la mobilité, de la cohabitation de différents types d'espaces afin de concilier harmonieu-sement le travail, le logement, les loisirs, la culture, les soins, la rencontre,...Ces nouvelles tendances sociétales sont par-faitement illustrées par différents projets et chantiers ouverts au grand public ce dimanche 11 mai.

Plus de 300.000 emplois

La construction demeure un secteur poids lourd chez nous. Un secteur qui donne de l'em-ploi à plus de 300.000 personnes. “175.000 travailleurs, 35.000 employés, auxquels il faut ajouter les bureaux d'études, etc”, explique-t-on du côté de la Confédération construction où on aime mettre en avant la diversité des profils nécessaires. Des hommes de métier, aux spé-cialistes de l'environnement, en passant par les calculateurs, ingénieurs, informaticiens, géolo-gues, architectes, économistes, juristes, chefs de chantiers, responsables de projets, topo-graphes, commerciaux,... et la liste est encore bien longue.“Beaucoup de diversité et des perspectives d'évolution particulièrement intéressantes as-sorties d'un salaire attractif et d'une sécurité de l'emploi” poursuit-on du côté de la Confé-dération où on invite aussi ceux qui sont à la recherche d'un emploi à la journée Chantiers ouverts. “Les offres d'emploi se trouvent dans les informations sur les entreprises partici-pantes”. Autant faire d'une pierre deux coups.

Vous trouverez la liste des participants surwww.journeechantiersouverts.be.

La brique dans le ventre et au coeur / Dossier grands chantiers

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06 Supplément réalisé par IPM Advertising

Dossier grands chantiers / Confédération Construction.

Brabant wallon : Dans la nouvelle province, focus sur la construction durable passive et zéro énergie. La performance énergétique est devenu un ar-gument massue dans le monde de l'immobilier. La construction durable est devenue synonyme de bâtiments résidentiels et non-résidentiels (bureaux et bâtiments utilitaires) passifs voire zéro énergie. Les bâtiments qui vous attendent dans le Brabant wallon sont tous des illustra-tions très parlantes de cette nouvelle évolution qui a le vent en poupe. Des exemples de maisons zéro énergie et basse énergie, notamment en ossature bois, sont visibles à Wauthier Braine, Braine l'Alleud, Bierges et Tubize. A Braine l'Alleud, le projet est

constitué de cinq villas comprenant chacune dix appartements et un espace destiné aux professions libérales. Le projet étant en deux phases, les visiteurs pourront découvrir trois vil-las au stade de gros oeuvre fermé et deux villas en cours de construction.

Bruxelles : Dans la capitale, les mots d'ordre sont réno-vation peu énergivore et réaffectation de bâti-ments anciens, classés ou riches en bâtiments de haute technologie destinés aux soins, à l'enseignement, au travail et au logement. Un beau mariage entre savoir-faire, créativité inno-vante et solutions high-tech inédites. A Laeken, les visiteurs pourront ainsi découvrir le chantier

de rénovation d'une demeure du XIXe siècle. Ici, tout le rez-de-chaussée est ouvert, grâce à la démolition des murs intérieurs et du bâtiment arrière en ruine. L'extension au moyen d'une pièce en rez-de-jardin transparente renforce ce sentiment d'ouverture et laisse entrer la lumière du soleil par une fenêtre existante. Dans un toute autre registre, il est aussi pos-sible de découvrir la rénovation de la pharma-cie Delacre, sur les hauteurs du Ravenstein. Le lieu est un morceau d’histoire de Bruxelles. En admirant la réfection de sa toiture en ardoises naturelles, dans tous les détails de style néo-gothique et néo-renaissance conçus il y a un siècle, vous serez plongé dans le monde ma-gique d’un illustre pharmacien qui croyait aux vertus du chocolat et fut le père d’une célèbre marque de biscuits ! Ce chantier démontre qu'une PME expérimentée et talentueuse peut se voir confier la restauration d'un fleuron du patrimoine bruxellois. Hainaut : Dans cette province, les mots du jour sont bâti-ments emblématiques qui deviennent vitrine de l'innovation, de performance énergétique, de savoir-faire et technologie de pointe et d'archi-tecture contemporaine. Des chantiers sont ouverts à Mons, Sury, Mellet et Havré, sans oublier le nouveau Pont d'Har-chies, une réalisation unique. Il s'agit en effet du premier pont d'architecture moderne construit sans aucun joint. Le pont mesurera 65 mètres de long et devra surplomber le canal de Nimy-Blaton de 5 à 6 mètres. Il s'agit d'une grande première européenne. Le pont a d'abord été construit sur une berge avant son “lançage” au dessus de l'eau. Lors du dimanche des chan-tiers ouverts du 11 mai, on en sera à la phase du bétonnage qui assure la jonction avec la partie métallique. Liège : Ici, la journée chantiers ouverts va mettre l'ac-cent sur le savoir-faire des professionnels du bâtiment et leur apport concret au bien-être quotidien de tous et au développement socio-économique. Le visiteur qui optera pour cette

Cette année encore, pour la huitième édition de la Journée “chantiers ouverts”, les visiteurs auront l'occasion de découvrir une panoplie de chantiers offrant une large vision de l'ensemble des métiers de la construction. Au total, plus de 140 chantiers seront ouverts au public à travers tout le pays. Impossible de présenter, ici, l'ensemble de ces chantiers ouverts ce dimanche 11 mai. Nous vous proposons donc un aperçu pour les provinces du sud du pays mais des chantiers seront ouverts aux quatre coins du pays. L'objectif de cette journée est de permettre à tout un chacun de découvrir le monde de la construction de l'intérieur et de pouvoir ainsi découvrir comment cet univers est en constante évolution. Le savoir-faire, le high-tech et les innovations sont au programme. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.journeechantiersouverts.be

Projet résidentiel domainde de la Ferme Blanche à Braine l'Alleud.

Journée chantiers ouverts, plus de 140 chantiers à visiter

Rénovation d'une maison de maître du XIXe siècle.

Le nouveau pont d'Harchies, le premier pont sans aucun joint.

Gesves, une maison unifamiliale à basse énergie et pourtant très traditionnelle.

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Confédération Construction. / Dossier grands chantiers

province pourra choisir entre d'importants tra-vaux d'infrastructure, la restauration du patri-moine classé et des performances énergé-tiques avancées...Parmi les projets à visiter, la restauration, à Bur-dinne, d'une maison à colombages du XVIIIe siècle ou, à Battice, dans le registre des per-formances énergétiques exemplaires, un bâti-ment à énergie positive. Dans le premier cas, à Burdinne, la visiteur pourra découvrir des travaux réalisés dans l'esprit d'antan avec une approche résolument moderne. Un travail effectué par une petite structure qui s'emploie à restaurer une char-pente du XVIII e siècle. Ce chantier rare permet aussi de découvrir les techniques utilisées pour redresser des murs mais aussi comment ren-forcer ou remplacer des éléments de bois par diverses techniques. Un bâti ancien qui est un peu l'ancêtre de l'ossature bois. A Battice, il sera possible de découvrir le futur siège de l’entreprise Enersol, active elle-même dans les énergies renouvelables. Une entre-prise qui se devait donc d’être exemplaire sur ce plan. Le projet compte 800 m² de bureau passif et 2.000 m² de dépôts enterrés “à énergie positive” c'est-à-dire produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment grâce à un mix écologique hors normes.

Luxembourg :

Dans cette province du sud, les mots clés seront contruction durable, démonstrations de technologies innovantes pour atteindre une meilleure performance énergétique,...Parmi les projets de construction passive, on pointera le projet de toiture verte à Libramont-Chevigny Ici, les 40 appartements et pen-thouses de cet immeuble prévus pour le prin-temps 2015, seront superbement isolés par de bons gros blocs en silico-calcaire. Objec-tif : la classe énergétique A, avec une façade bien isolante, une ventilation double flux,... Les ingénieurs qui vous accueilleront lors de la jour-née chantiers ouverts pourront vous expliquer la technique des pieux, qu’il a fallu enfoncer jusqu’au bon sol pour donner sa stabilité au bâtiment. Autre curiosité : la future toiture verte.Dans un autre registre, il sera aussi possible de découvrir des projets en cours pour de nouvelles infrastructures scolaires et sportives (multifonctionnel et peu énergivore). Il s'agit d'une nouvelle école Hennalux à Arlon ou de la nouvelle piscine de Virton. Deux projets peu fréquents. A découvrir, donc !

Namur :

Ici aussi, un large éventail de projets en cours de réalisation attendent les visiteurs de la journée Chantiers Ouverts. Performance énergétique, tant pour des bâtiments neufs que pour des rénovations, développement urbain qui privilé-gie la mixité et la diversification des fonctions et des populations, vous attendent, sans oublier la restauration de l'Académie des Beaux Arts de Namur. Les travaux, prévus en trois phases, se terminent cette année. Les artisans, qui ont oeuvré minutieusement à cette restauration vous attendent pour vous expliquer les sur-prises rencontrées lors de leur travail et la dose d'ingénuosité dont il a fallu faire preuve pour parvenir à répondre à tous les défis soulevés par cette restauration. Passionnant. Dans le registre des logements passifs, rendez-vous à Gesves. Ici, les visiteurs pourront dé-couvrir que maison passive n'est pas nécessai-rement synonyme de modernisme à outrance. En effet, malgré sa performance énergétique remarquable, cette villa peut être qualifiée de construction traditionnelle. Le matériau de base utilisé pour les murs est tout ce qu’il y a de plus classique: des blocs en terre cuite.

Le nouveau pont d'Harchies, le premier pont sans aucun joint.

Gesves, une maison unifamiliale à basse énergie et pourtant très traditionnelle.

A battice, il sera possible de découvrir un bâtiment industriel à énergie positive.

Libramont-Chevigny, la résidence Herbofin, un bâtiment bien isolé grâce, notamment; à sa toiture verte.

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Dossier grands chantiers / Confédération Construction.

Quelles sont les perspectives d’activités pour le secteur de la construction ?

Robert de Mûelenaere : « Le secteur de la construction va probablement enregistrer de meilleurs résultats en 2014 que l’année dernière. C’est ce qui ressort des prévisions récentes de la Confédération Construction. Le secteur a clô-turé l’année 2013 sur une perte de 1,5%, alors que l’on attend pour 2014 une légère croissance de 0,5%. Le redressement reste toutefois très fragile et peut s’évanouir à la moindre décision négative. En pratiquant une politique intelligente, le gouvernement est en mesure d’offrir les stimu-lants appropriés aux personnes qui envisagent une construction. Il ne faut pas perdre de vue qu’un redressement des activités de construc-tion est synonyme d’emploi, de croissance éco-nomique et de rentrées fiscales pour l’État, et seul permettra de garantir l’objectif d’un parc de logements suffisant à terme face aux besoins. »

Attendez-vous des gestes du futur gouvernement pour aider votre secteur ?

Robert de Mûelenaere : « Le mémorandum de notre organisation professionnelle aux par-tis politiques aborde cinq thèmes majeurs pour l’économie du secteur et le développement de ses entreprises: les conditions de concurrence, la compétitivité, le soutien aux investissements, l’encadrement des PME et la promotion de la qualité. Pour chacun de ces thèmes, la Confé-dération a avancé des pistes de réflexion et propose des mesures concrètes permettant d’atteindre les objectifs recherchés. Nous vou-lons que la construction belge redevienne le moteur de l'économie. Pour cela, il faut non seu-lement une augmentation des investissements des pouvoirs publics et des particuliers, mais aussi un renforcement de la compétitivité de nos entreprises par une réduction substantielle des charges de travail. C’est dans ce cadre-là qu’on attend des actions concrètes du futur gouvernement. »

L’hiver clément que nous avons connu cette année a-t-il eu un effet sur le secteur ?

Robert de Mûelenaere : « Cette année, seuls 10% des entrepreneurs ont indiqué que leur pro-duction a été freinée par des conditions clima-tiques, comparé à 40% en 2013. L’hiver doux a évité les problèmes que la rigueur de l'hiver

précédant avait causés aux entrepreneurs. Mais cela ne change rien aux problèmes du secteur: la demande reste limitée, il y a la concurrence énorme des entreprises étrangères et le nombre de faillites reste à un niveau très élevé. »

La brique demeure-t-elle une valeur refuge pour le Belge en ces temps d’incertitudes ?

Robert de Mûelenaere : « Certainement. La brique reste un investissement sain. Suite à la croissance de la population, la demande sur le marché immobilier résidentiel belge restera à un haut niveau, ce qui assure la constance de la valeur de ce type d’investissement. Le Belge l’a d’ailleurs déjà compris : notre pays compte plus de 70% de propriétaires ! Etre propriétaire de son logement représente une sécurité supplé-mentaire qui peut être vue comme le quatrième pilier de la pension. »

Vous avez récemment fustigé la concurrence déloyale. Dispose-t-on de chiffres sur ce dumping social ? Comment lutter contre ce fléau ?

Robert de Mûelenaere : « Le dumping social nuit gravement au secteur de la construction belge. Les entrepreneurs belges font toujours face à la concurrence anormale des entreprises étrangères qui font usage de prix impossibles à contrer. En 2013, pas moins de 8 entrepreneurs sur 10 ont perdu un marché au profit d'une entreprise étrangère. En outre, de nombreuses entreprises étrangères détachent du personnel dans notre pays, ce qui renforce encore la dis-torsion de concurrence et entraîne beaucoup de cas de fraude sociale. Si nous soutenons les contrôles menés et les sanctions sévères du gouvernement, nous attendons plus. Il faut recréer des conditions propices à une concur-rence saine dans notre pays. À cette fin, nous devons oser nous poser les bonnes questions par rapport à notre position concurrentielle, mais aussi exiger de l'Europe que le droit social et fis-cal soit appliqué de la même manière dans les différents États membres. »

La construction reste-t-elle un secteur attractif ?

Robert de Mûelenaere : « Le secteur de la construction reste l'un des plus grands em-ployeurs du pays, même en cette période de crise. La construction offre par ailleurs une

grande diversité d'emplois: ouvriers, ingénieurs, conducteurs de chantier, métreurs-deviseurs et responsables de projet, mais aussi topo-graphes, travailleurs spécialisés en techniques de rénovation et collaborateurs commerciaux. Pour compenser les départs naturels et mainte-nir l’emploi dans la construction, le secteur est à la recherche de près de 20.000 travailleurs qua-lifiés chaque année. »

Si les défis sont nombreux sur le marché intérieur, la recon-naissance du savoir-faire belge semble ne jamais avoir été aussi évident sur la scène inter-nationale ?

Robert de Mûelenaere : « Nos entreprises actives à la grande exportation accomplissent en effet de remarquables performances dont les résultats font plaisir à voir. Leur succès tient, je pense, à plusieurs facteurs : efficacité organisa-tionnelle, maîtrise technologique pointue à la-quelle s’ajoutent parfois des moyens techniques exceptionnels (dans le dragage ou le génie civil notamment), avec l’appui d’ingénieurs et de techniciens très qualifiés. Elles n’hésitent pas non plus à innover et sont à l’affût de la solu-tion originale qui fera la différence en termes de prix, de délais d’exécution, de qualité technique, voire de faisabilité de l’ouvrage. Le succès de nos entreprises à l’international est une source de fierté et d’inspiration pour le secteur tout en-tier. Il faut saluer ceux qui ont eu la vision, l’ambi-tion et l’audace de déployer leur entreprise hors de nos frontières et hors des sentiers battus.

Un léger mieux Le secteur de la construction est reparti à la hausse. Mais le mouvement est léger et rien n'est acquis. La confédération Contruction, via son administrateur délégué, Robert de Mûelenaere, fait le point sur la situation d'un secteur primordial pour notre économie.

Robert de Mûelenaere, administrateur délégué, Confédération Construction.

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BENOR Publireportage / Dossier grands chantiers

Que ce soit dans le cadre d'une construction ou d’une rénovation, il n’est jamais facile en tant que particulier de choisir ses matériaux. Que l’on cherche des briques, des tuyaux, du béton, du ciment ou simplement une idée quant aux directives à donner à son archi-tecte en terme de choix de matériaux; l’offre est vaste et les différences de qualité entre les multiples produits parfois confuses. De plus, il arrive souvent que l’on ne se rende compte de l’importance de ces choix que seulement des années plus tard, lorsque les premiers pro-blèmes surviennent…

La marque BENOR certifie les matériaux de voirie et de gros oeuvre depuis plus de qua-rante ans. Elle est massivement choisie par les architectes et les pouvoirs publics. Basée sur des référentiels techniques par produit, elle in-tègre des exigences de qualité et de durabilité mais également des contrôles de production dans les usines des fabricants.

La marque BENOR, une assurance confiance

La marque BENOR est un label volontaire de qualité belge (un producteur peut donc faire la démarche de cette certi-fication ou non). Tout le monde ne peut cependant y sous-crire… Les producteurs qui peuvent s’en targuer doivent en effet montrer patte blanche et assurer aux utilisateurs (publics ou privés) un contrôle qualité sous la surveillance externe d’organismes de contrôles indépendants.

En cas de production non conforme, les produits doivent être déclassés et en cas d’inaptitude à l’emploi, retirés du marché. Enfin, tout producteur doit pouvoir assu-rer le marché d’une couverture en responsabilité de sa production.

Acheter BENOR… les yeux fermés

Pour le consommateur lambda, construire représente souvent un acte complexe, qu’il ne réalisera qu’une seule fois dans sa vie. Comment dès lors garantir que la brique choisie résistera bien au gel ? Comment s'assurer que tel béton ne se désagrégera pas dans 5 ans, 10 ou 15 ans ? Qui me dit que cette station d’épuration individuelle fonctionnera correctement encore dans trente ans ? Que cette citerne à mazout ne polluera pas la nappe phréa-tique ? Ce tuyau d’évacuation a-t-il été testé pour résis-ter sur le très long terme à la corrosion d’évacuation de

produits chimiques ou d’eaux usées sani-taires ? Ou cet extincteur d’incendie, me sauvera-t-il au moment critique ? Nombre de produits mis en oeuvre sur un chantier sont en outre enfouis ou inacces-sibles par la suite… Ont-ils été produits en Europe (ou tout au moins selon des standards de qualité européens) ? Peut-on être certain qu'ils ont été contrôlés efficacement ? BENOR répond à toutes ces questions et à bien d’autres par l’affir-

mative… pour une qualité et une durabi-lité de la Construction belge au bénéfice de tous... les professionnels comme les particuliers.

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Dossier grands chantiers / SOFICO Publireportage

Lors du récent congrès Free de l’UWE, la SO-FICO a eu l’occasion d’exposer ses différentes idées pour améliorer les déplacements. « Au-jourd'hui, le déficit d'accessibilité du territoire de la Région de Bruxelles Capitale est dénoncé par les professionnels comme un des principaux freins au développement économique de toute l'aire urbaine centrée sur Bruxelles, laquelle comprend notamment la quasi-totalité du Bra-bant wallon et des parties importantes du Hai-naut et de Namur », explique Raymond Langen-dries, président de la SOFICO. Un constat qui peut aussi être étendu à la pro-

vince du Luxembourg vu la congestion de l'axe menant vers le Grand-duché mais aussi aux pourtours des grandes villes de Wallonie comme Charleroi, Liège, Namur ou Mons. Le déficit de mobilité est donc une question centrale dans notre Région située au carrefour des principaux grands axes routiers européens. Et la situation ne devrait pas aller naturellement en s'améliorant. Il est donc crucial et urgent de trouver des pistes qui pourront améliorer la flui-dité du trafic. « C'est une tâche essentielle tant pour notre économie que pour notre qualité de vie », explique le président. Jacques Dehalu, administrateur délégué de la SOFICO, cite pour sa part un récent rapport de l'OCDE, particuliè-rement interpellant. Selon cette étude, le trafic en hausse constante chez nous et la conges-tion qu'il induit coûte annuellement de 1% à 2% du PIB national, soit de 3,5 à 7 milliards

d'euros. D'après les opérateurs TomTom et IN-RIX, Bruxelles fait ainsi partie des villes les plus congestionnées du monde. Un automobiliste bruxellois passe en moyenne 83 heures dans les files chaque année.

« La lutte contre la congestion devra faire l'objet d'une stratégie cohérente à long terme portant sur toutes les composantes de l'accessibilité. Les transports collectifs, la marche à pied et le vélo, l'inter-modalité et le stationnement, la ges-tion de la demande, l'information des usagers, le contrôle des accès, la tarification, la gestion du trafic et la réallocation des capacités offertes sur les voies routières font tous partie de l'ar-senal des mesures disponibles pour optimiser l'efficacité des capacités existantes », poursuit M. Dehalu qui se lance dans l'énumération de plusieurs pistes qui doivent permettre de limiter

Fluidifier, on a tous à y gagner

Les grands axes routiers wallons aux abords des grandes agglomérations et en particulier pour entrer dans la Région de Bruxelles Capitale sont de plus en plus congestionnés. Une saturation qui a un impact évident sur notre qualité de vie et sur notre économie. La SOFICO propose des pistes pour améliorer cette situation et s'est déjà mise au travail pour passer des paroles aux actes.

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SOFICO Publireportage / Dossier grands chantiers

cette congestion. Ces propositions s’articulent autour de plusieurs grands axes : faire mieux avec les structures existantes et trouver les inci-tants pour favoriser le covoiturage.

Outre la prolongation des efforts de réhabilita-tion et d’entretien du réseau dans le cadre d’un nouveau Master plan, parmi les pistes princi-pales avancées pour fluidifier le trafic, Jacques Dehalu pointe d'abord l'optimalisation des structures existantes dans le cadre d’autoroutes intelligentes que la SOFICO va développer via un partenariat public-privé de l’électroméca-nique. « Les possibilités d'extension du réseau routier sont aujourd'hui limitées », constate-t-il. « Il faut donc miser sur l'optimisation des struc-tures existantes ». Cette optimalisation passera, selon M. Dehalu, par des mesures comme l’indi-cation des délais de parcours et la proposition des itinéraires alternatifs, l’utilisation de certaines bandes de circulation (pas uniquement pour les accidents), le ralentissement du trafic pour amé-liorer la fluidité ou encore une meilleure réparti-tion des emplacements pour poids-lourds. Sur ce dernier point, 525 nouveaux emplacements ont été créés par la SOFICO portant le total actuel à 3600 sur le réseau structurant. Le ges-tionnaire du réseau pourra ainsi fluidifier le trafic en utilisant les technologies de collectes et de traitement de l'information en temps réel, sans toucher aux structures existantes.

En second lieu, la SOFICO propose d'aménager ou d'accroître l'offre des parkings de covoitu-rage dans des parkings spécialisés ou des aires traditionnelles à proximité des autoroutes. Pour que ces espaces puissent séduire les usagers, il faut qu'ils soient localisés aux abords des pôles de convergence routiers secondaires et qu'ils offrent des garanties de sécurité suffisantes pour que l'automobiliste puisse y laisser son véhicule en toute sécurité. Des projets pilotes sont en cours à Barchon, Luttre, Ittre, Thieu et Verlaine.

En troisième lieu, la SOFICO vise à améliorer la capacité d’accueil des usagers professionnels sur les aires autoroutières existantes. Ceux-ci pourraient s'extraire des embouteillages ou éviter de gonfler les files en s'arrêtant sur ces aires où ils trouveront tout l’équipement néces-saire pour travailler dans de bonnes conditions (WIFI, espace bureau,…). Les automobilistes pourraient ainsi se connecter à leurs outils de

travail en attendant que les files se résorbent. « Aujourd'hui, on a déjà doublé la capacité d'ac-cueil de ces aires », explique M. Dehalu.

Une quatrième idée permettant de désengorger nos autoroutes est de favoriser l'interface entre la route et les transports publics, en particulier les TEC. Il faut donc examiner, en concertation avec la SRWT, la possibilité d’installer des haltes de bus sur les aires autoroutières. Ces bus peuvent ainsi aller chercher les conducteurs pour les amener vers la gare la plus proche (Projet « Tec It Easy ») ou le RER bruxellois. Ils pourraient par ailleurs circuler sur des bandes réservées à l’image du « Conforto » dans le Brabant wallon qui emprunte la bande d'arrêt d'urgence sur la liaison Wavre-Bruxelles, jusqu’à la station de métro Delta. Ce dispositif rencontre un succès grandissant auprès des utilisateurs et pousse les responsables publics wallons à envisager de plus en plus l'utilisation de cette piste pour flui-difier le trafic. Le « Conforto » a fait ses preuves et les usagers affichent leur satisfaction quant à la fiabilité et la régularité du service. Cette piste est notamment à l'étude aux abords de la fron-tière luxembourgeoise. Il s'agirait de permettre aux bus utilisant les infrastructures autoroutières d'avoir accès à cette bande d'arrêt d'urgence pendant les heures de pointe. La même bande pourrait aussi être mise à la disposition des véhi-cules qui pratiquent le covoiturage mais il fau-drait étudier le problème pour éviter les abus et

cela signifie notamment qu'il faut pouvoir iden-tifier aisément ces véhicules. Le grand avantage de cette mesure est qu'elle ne nécessite pas d'investissements lourds et peut être lancé et sortir ses effets très rapidement.

Une autre idée consiste à améliorer les accès aux autoroutes pour les grands acteurs écono-miques qui s’installent et se déploient de plus en plus à proximité : zonings, aéroports (Liège, Charleroi), centres multimodaux (Garocentre, Trilogiport), hôpitaux, etc.

Enfin, la SOFICO travaille à la création d'une grande agence d'info trafic en Wallonie qui associera des partenaires publics (SPW-Perex, Police fédérale et RTBF) et des opérateurs pri-vés (Coyote, Be-Mobile). « On est au stade du développement, l'objectif est d'avoir un projet ficelé et concret pour la fin de cette année », concède M. Dehalu. Objectif de cette nouvelle initiative : mettre à contribution toutes les forces vives des différents opérateurs, les faire conver-ger vers un point central qui permettrait d'offrir un service de qualité, avec des informations en temps réel et vérifiées pour les usagers.

« Ces diverses mesures peuvent et doivent, poursuit Raymond Langendries, se développer dans un soucis permanent d’inter-modalité, sur-tout pour le transport de marchandises. La SO-FICO place à un même niveau de préoccupa-tion la route et la voie d’eau et c’est vrai que le transfert de la première à la deuxième est celui qui peut avoir les résultats les plus exponentiels : l’autoroute de Wallonie que fréquentent jusqu’à 35% de poids lourds pourrait trouver son exu-toire au départ des ports fluviaux mosans. Une péniche de 4500 tonnes pourrait se substituer à plus de 250 camions à la condition de déve-lopper l’infrastructure logistique adéquate. C’est ce que nous faisons de concert avec le Service Public de Wallonie ».

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Dossier grands chantiers / Transport-Multimodalité

Michael Reul, le secrétaire général de l'Union Professionnelle du Transport et de la Logis-tique n'est pas du genre diplomate (comme on pourra le voir dans les pages suivantes) mais l'homme qui n'a pas sa langue en poche pose un constat qui doit faire réfléchir. “On est de plus en plus nombreux, on consomme de plus en plus et on exige le plus souvent d'être servi le plus rapidement possible et chez soi, de pré-férence. Evidemment, tout ceci à une consé-quence, il faudra toujours plus de camions pour répondre à ces besoins. De l'autre côté, les mêmes consommateurs, redevenus citoyens, sont les premiers à tirer à boulet rouge sur les camions et sur leurs nuisances.” Philippe Degraef, directeur de Febetra (Fédé-ration royale belge des transporteurs et pres-tataires logistiques), ne dit rien d'autre lorsqu'il répète dans diverses interviews que “le citoyen refuse ce que le consommateur exige”.Société de consommation oblige, le citoyen tend souvent à s'effacer devant le consom-mateur. Et, de leur côté, les professionnels des transports ne cachent pas leur ras-le-bol d'être pris pour cible lorsque l'on évoque les difficul-tés de circuler que ce soit dans nos grandes villes ou sur les autoroutes.

Dans le hit-parade des villes les plus bouchées

Des difficultés dont les professionnels des transports sont aussi victimes. Les derniers ki-lomètres, en ville, coûtent souvent une fortune.

Les camions se retrouvent à leur tour bloqués dans les embouteillages, voient les empla-cements qui leur sont normalement réservés squattés par des automobilistes peu scrupu-leux et sont pris à partie par les autres usagers quand ils sont contraints de se stationner où ils peuvent pour décharger. “C'est un coût qui est loin d'être marginal”, explique un des responsables d'une petite flotte de camions. “C'est vraiment pénible pour nos camionneurs qui savent qu'ils vont se faire engueuler quand ils vont à Bruxelles. C'est comme les heures de disponibilités, perdues dans l'attente d'un chargement ou d'un déchargement, ce n'est jamais avec plaisir qu'ils s'y plient, ce n'est ja-mais avec plaisir qu'ils entrent dans les embou-teillages ou qu'ils prennent la décision de se garer en double file. Les embouteillages nous coûtent une fortune. On ne peut pas le chiffrer avec précision, mais ces pertes de temps ont un coût évident qu'on ne peut répercuter dans

nos factures vu la concurrence étrangère et vu que le client final n'est pas prêt non plus à sor-tir des euros de plus de sa poche parce que nos chauffeurs sont restés bloqués. Du coup, on perd souvent de l'argent quand on doit aller à Bruxelles. Mettre près de deux heures pour parcourir les derniers 40 kilomètres, c'est im-payable. Il faut trouver des solutions.” Une solution qui n'est pas évidente et une ca-pitale qui se fait toujours plus remarquer pour ses problèmes de mobilité. En effet, une fois de plus, Bruxelles est apparue en début de cette année 2014 dans le hit-parade des villes les plus congestionnées du monde. Un titre dont elle se serait bien passé, un “honneur” qui fait sursauter les représentants des unions de transporteurs qui rappellent que les camions ne comptent que pour 5% dans les embou-teillages de notre capitale fédérale.

Six millions de véhicules

“Le vrai souci, en Belgique, c'est que sur notre territoire, il y a dix millions d'habitants et six mil-lions de véhicules”, constate Michael Reul, le secrétaire général de l'UPTR. Ce constat posé, pour les professionnels du transport, la piste est d'aller vers une amélio-ration de l'offre des transports publics. Mais force est de constater que si c'est la réponse la plus généralement entendue, la conviction n'est pas vraiment à l'ordre du jour. “Ce n'est pas un manque de conviction, mais un constat posé au regard de l'évolution ces dix, quinze ou vingt dernières années”, embraie notre pa-tron de société. “Rien n'a vraiment été fait dans ce sens. Bien au contraire, on continue de tout faire pour pousser les Belges vers la voiture. Expliquez-moi pourquoi, avec le nombre de voitures qu'il y a sur nos routes, avec l'évolution des embouteillages, on dispose toujours d'une législation aussi favorable aux voitures de société. Evidemment, nous savons que nous ne nous faisons pas des amis en posant cette question, mais nous avons l'habitude d'être mal aimé et de toute façon notre voix n'est pas entendue.”

“Le citoyen n'est pasle consommateur”

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Transport-Multimodalité / Dossier grands chantiers

Pas de solution miracle

Une autre piste évoquée, à Bruxelles, serait la mise en place d'un centre logistique urbain, en-visagé sur le site de Schaerbeek Formation. Du coup, les marchandises arriveraient par le rail et il n'y aurait plus que les derniers kilomètres à parcourir avec des plus petits véhicules ou même des vélos. “Attention de ne pas croire qu'il s'agit là de la solution miracle. Les fameux derniers kilo-mètres qu'il faudra toujours faire en camion, camionette ou autres, présentent une solide facture. Qui plus est, même si les marchan-dises arrivent plus facilement dans la ville, il faut encore les décharger du train ou du bateau et les recharger sur un camion. Tout ceci à un coût. Il ne faut pas croire non plus que dix camionettes pollueront moins qu'un camion.” Il ne s'agit pas d'un rejet de cette piste, juste d'une mise en garde. “Les expériences me-nées à l'étranger ont démontré que le coût du transport explose de manière inacceptable si un tel centre n'est pas largement subsidié par les pouvoirs publics”, continue M. Reul, qui martèle lui aussi : “nous ne sommes pas oppo-sés à cette idée d'un centre logistique urbain, mais nous serons attentifs à ce qu'il y ait une vraie concertation avec le secteur.”

Agir en amont

La saturation de nos villes et des entrées dans nos villes fait aussi l'objet de nombreuses ré-flexions en Wallonie. “Le lien entre Bruxelles et la Wallonie est évident. Bruxelles congestion-née, ça touche de plein fouet la Wallonie et la Flandre ”, explique Jacques Dehalu, l'admi-nistrateur délégué de la SOFICO qui planche,

comme on a pu le voir dans les pages précé-dentes, sur des pistes pour éviter l'engorge-ment de nos axes routiers. La piste mise en avant est le covoiturage. La SOFICO rejoint ainsi un des constats posés par les organisations professionnelles des trans-porteurs sur le nombre trop élevé de véhicules qui circulent sur nos routes. “La lutte contre la congestion devra faire l'objet d'une straté-gie cohérente à long terme portant sur toutes les composantes de l'accessibilité”, poursuit Jacques Dehalu, qui enchaîne : “Les transports collectifs, la marche à pied et le vélo, l'intermo-dalité et le stationnement, la gestion de la de-mande, l'information des usagers, le contrôle des accès, la tarification, la gestion du trafic et la réallocation des capacités offertes sur les voies routières font tous partie des mesures disponibles pour optimiser l'efficacité des ca-pacités existantes”. Car il est évident que les pouvoirs publics, fédéraux ou régionaux ne vont pas sortir de nouveaux axes routiers dans un pays déjà aussi bien desservi que le nôtre. Il faut donc travailler sur les infrastructures existantes.

Le goulet de la jonction Nord-Midi

Les voies navigables (quasi exclusivement ré-servées pour les marchandises où elles repré-sentent 17% de la part modale, loin derrière le transport routier qui s'octroie 69% mais devant les chemins de fer qui passent sous la barre des 15%) connaissent un succès certain chez nous pour le transport de containers. C'est surtout une voie essentielle pour les échanges économiques internationaux avec les pays limitrophes.

Le rail est évidemment un enjeu majeur pour le transport des personnes vers les grandes villes. Bruxelles restant évidemment au coeur de toutes les discussions. Le réseau ferroviaire en région bruxelloise est surtout organisé autour de deux grandes gares : la gare du Nord et la gare du Midi, reliées entre elles par la fameuse jonction Nord-Midi qui permet de desservir la gare Centrale, station la plus fréquentée de Bruxelles avec plus de 115.000 personnes par jour. Le souci, c'est que la capacité de cette jonction Nord-Midi, ouverte en 1952, est infé-rieure à la capacité des axes qui convergent vers elle. Cet engorgement est évidemment très pénalisant et les projets TGV et RER vont encore pratiquement doubler la capacité des voies d'accès à Bruxelles. Le goulet de la Jonction Nord-Midi risque de devenir alors intenable. Le défi bruxellois est réel. Et il ne concerne pas que Bruxelles, ses habitants et son proche en-vironnement. La congestion de Bruxelles coûte de l'argent à l'Etat, représente un manque à gagner pour les régions et pour les entreprises qui y sont installées. Bruxelles ve donc devenir un enjeu majeur en terme de mobilité dans les prochains mois.

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Dossier grands chantiers / UPTR

Pourtant, le gouvernement fédéral n'est pas toujours sourd aux demandes du secteur. Au premier mai, les tracteurs agricoles auront de nouvelles obligations qui leur interdiront notam-ment de faire du transport. “C'est une victoire”, reconnaît Michaël Reul, le secrétaire général de l'UPTR.Une petite victoire qui ne calme pas la colère du secteur face aux dernières décisions prises par le gouvernement dans son plan d'action contre le dumping social.

Politique uniquement répréssive

Dans ce plan, quatre points concernent parti-culièrement le secteur du transport. “Le premier point, c'est la déclaration “Limosa” qui prévoit que les entreprises de transport étrangères se voient privées de la possibilité de procéder à une déclaration unique pour toute une année

pour les chauffeurs qui viennent régulièrement travailler sur le territoire belge, comme c'est déjà le cas pour la construction et le travail in-térimaire, explique Michaël Reul, qui enchaîne avec les trois autres points qui concernent tous les amendes prévues pour différents manque-ments. “Ici, on utilise un bazooka pour écraser une mouche et, on tire même à côté”, pour-suit le secrétaire général. Dans ce catalogue des amendes, on retrouve celle qui concerne la prise du temps de repos hebdomadaire normal de minimum 45 heures à bord du véhi-cule. Une nouvelle amende qui vise clairement les camionneurs étrangers et qui est de 1.800 euros à payer immédiatement. Si cette mesure est difficile à avaler, la pillule ne passe définiti-vement pour ce qui concerne l’amende pour absence de la lettre de voiture CMR dans le ca-mion (qui devrait passer de 55 à 1.800 euros !).“Cette dernière mesure est normalement des-tinée à lutter contre la cabotage illégal. Or, elle n'atteint absolument pas sa cible”, réagit Michaël Reul. “L'UPTR a d'ailleurs écrit aux membres du gouvernement pour expliquer qu'il est totalement inacceptable que pour es-sayer de lutter contre le dumping social et les pratiques de cabotage illégales, les mesures envisagées par le gouvernement visent, sans distinction, transporteurs belges et transpor-teurs étrangers.” Et de poursuivre par une de ces phrases dont l'UPTR a le secret : “Facili-ter la vie des contrôleurs est une chose, ma-traquer les transporteurs belges en est une autre. L'UPTR déplore aussi l'approche 100% répressive adoptée par le gouvernement pour traiter cette question du dumping social.” Et de poursuivre : “Depuis 2008, et malgré la perte de 4.000 emplois, rien n'a été fait pour réduire l'écart compétitif avec nos concurrents, même

les plus proches, ce qui est pourtant le noeud fondamental du problème”.

Un rattrapage mesuré !

L'UPTR pointe donc du doigt le manque d'ini-tiative du gourvernement pour faire baisser le coût du travail dans ce secteur en Belgique. “En Belgique, le coût patronal est en effet beaucoup trop élevé”, explique, sans surprise Michaël Reul. “L'UPTR a déposé une série de propositions sur ma table mais nous n'avons absolument pas été entendu. En Belgique, le coût horaire d'un chauffeur est de 25 à 30 euros contre 10 euros dans des pays comme la Bulgarie ou la Roumanie. Nous ne demandons pas à ce que cette différence soit gommée du jour au lendemain. Nous ne sommes pas com-plètement fous. Nos pistes visent un certain nivellement. Il y a une pression européenne sur les pays de l'est pour qu'ils revoient à la hausse les salaires de leurs travailleurs. Chez nous, on pourrait faire baisser quelque peu le coût ho-raire en diminuant les cotisations patronales, notamment sur les heures improductives. La demande est simplissime, nous prônons l'exo-nération du paiement des charges sociales sur ces heures”.Les heures improductives, ce sont ces heures durant lesquelles un chauffeur est en attente d'un chargement ou d'un déchargement. Ces heures dites de “disponibilité” sont payées nor-mallement aux chauffeurs, mais sont cepen-dant très difficile à facturer aux clients. Par jour-née de travail, l'UPTR chiffre à deux heures de disponibilité, ce temps improductif.“Cette exonératon serait absolument indolore pour les chauffeurs qui gagnent tous plus de 2.500 euros par mois. Il n'y aurait donc pas

L'UPTR, l'Union Professionnelle du Transport et de la Logistique, c'est 56.000 emplois en Belgique. Un chiffre qui indique clairement son poids économique mais un chiffre en recul (-4.000 unités) qui démontre aussi que le secteur souffre de la concurrence venues de l'étranger et de la difficulté de se faire entendre par les pouvoirs publics pour obtenir, notamment, des abaissements de charges qui pourraient le rendre plus compétitif,

“On n'est pas assez sexy pour être bien défendus”

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UPTR / Dossier grands chantiers

d'impact pour le calcul de leur pension ou pour leur couverture. Ils continueraient bien entendu à être payés normalement pendant ces heures. Qui plus est, ce sont des heures qu'il est très facile de chiffrer. Elles sont enre-gistrées (logiciels embarqués, tachygraphes digitaux) et figurent évidement distinctement sur les fiches de payes des chauffeurs.Il y a un code spécifique pour ces heures dans les logi-ciels des secrétariats sociaux.”

Etre plus compétitif, ça peut rapporter

L'Union professionnelle du Transport et de la Logistique a fait faire les calculs sur l'impact su rle budget de l'Etat de la perte de 4.000 emplois dans son secteur. Les chiffres sont éloquents.“Sur base de prestations annuelles (temps de travail + temps de disponibilité) estimées 60h00 par semaine (chiffres ITLB), le coût de la perte d’un emploi peut être estimé à 41.200 €. A ce chiffre, je crains qu'il faille ajouter que l’Etat belge risque évidemment fort de devoir payer une indemnité de chômage (+ / - 17.600 €) la première année”, explique M. Reul.Sans perdre de vue que faire baisser la pression fiscale sur les entreprises pourraient aussi permettre de faire revenir certaines sociétés qui ont délocalisé une par-tie de leurs activités. “La délocation n'est pas un geste neutre ou facile pour l'employeur”, poursuit-on du côté de l'UPTR qui énumére les soucis que rencontrent ceux qui ont opté pour cette voie. “Cela prend du temps, cela coûte de l'argent, il y a les soucis linguistique, les coûts liés à la création de cette entreprise à l'étranger, sans ou-blier qu'en tant qu'étranger, vous êtes souvent considé-rés comme la vache à lait. Evidemment, s'il y a délocalisa-tion, c'est que les patrons y trouvent leur compte mais ce n'est pas aussi évident que cela. En posant des gestes en faveur de la baisse de la fiscalité qui pèse sur l'emploi, on peut espérer récupérer certains entrepreneurs mais, évidemment, il n'y a aucune garantie. Mais même sans ces garanties, où est le mal d'aider un secteur qui empoie 56.000 personnes et qui donne de l'emploi à une main d'oeuvre peu qualifiée, qui est la plus difficile à recaser ?

Problème d'image

Le monde du transport n'est pas dupe, il sait que beau-coup de ses soucis sont liés à son image. « Les camions, pour beaucoup, c'est synonyme d'embarras sur les routes », convient Michael Reul. « On n'est pas aussi sec-teur que d'autres secteurs qui sont bien moins importants que le nôtre mais qui bénéficie d'une image nettement plus sympa. Les politiques ne sont donc pas tentés de nous écouter comme ils peuvent le faire pour d'autres. On devrait régulièrement payer des campagnes de publi-cité télé, mais c’est un luxe impayable. Et, je peux déjà vous le dire, on ne sera pas plus sexy dans les prochaines années. On commerce toujours plus, il faudra donc tou-jours plus de camions. Bien sûr, on nous dira qu'il y a d'autres moyens de locomotion mais quels sont ceux qui vont de porte à porte, du producteur au consommateur ? La réponse est évidente : le camion. On aura toujours besoin de d'eux mais on ne les aimera pas pour autant. »

Un nouvel outil

C'est officiel depuis la fin du mois d'avril, l’UPTR dispose d'un nouveau centre de Services sur le zoning industriel des Hauts-SartsCe bâtiment, accessible et fonctionnel, doit permettre à l’UPTR de continuer de répondre aux évolutions constantes que connaît le secteur Transport et Logistiques. Une ambi-tion qui ne pouvait plus se concevoir sans un outil de travail moderne.« Ce bâtiment, c’est donc le résultat non seulement des choix stratégiques qui ont été posés, mais aussi du tra-vail réalisé ces dernières années par l’équipe de l’UPTR », a expliqué Michaël Reul, le secrétaire général de l'UPTR! « Ainsi, la salle polyvalente (ou plutôt les deux salles), sera très bientôt occupée tant pour les cours ADR que pour les cours de formation continue obligatoire ». preuve que ce lieu répond à une attente, le succès est déjà au rendez-vous puisque tous les samedis du second semestre 2014 sont déjà réservés pour les cours qui seront dispensés par les formateurs de PTTC, le partenaire formation de l’UPTR.En semaine, cette salle modulaire sera également utilisée pour les cours de compétence professionnelle dispensée par l’ITLB .

Un nouveau lieu, moderne et professionnel, qui est le ré-sultat d’une réflexion profonde menée en interne sur les valeurs que l’UPTR doit continuer à défendre. « La défense professionnelle des PME belges du secteur Transport et Logistique, reste évidemment la mission première de l’UPTR », poursuit M. Reul.« Informer adéquatement les dirigeants d’entreprises, les conseiller correctement sont des tâches toutes aussi im-portantes que nous ne devons certainement jamais négli-ger. Pour ce faire, nous devons impérativement veiller à rester à l’écoute et au service de nos entrepreneurs. Pour l’UPTR, les missions d’une fédération professionnelle au XXI e siècle ne s’arrêtent cependant pas là. Ces dernières années, l’UPTR a ainsi travaillé à développer la gamme de produits et services spécialisés offerts aux transporteurs et a également soutenu une série d’initiatives avec pour leitmotiv 'faciliter la vie des transporteurs et logisticiens'. C’est précisément afin de pouvoir répondre à ces objectifs et poursuivre son développement de fédération nationale (avec des bureaux à Bruxelles et Courtrai) que s’imposait la nécessité de construire un nouveau Centre de Services. Il accueillera d’ailleurs également le secrétariat social PayCo-ver que patronne l’UPTR.

LiègeZ.I. Hauts-Sarts

Rue de l’Abbaye 138

4040 Herstal

T. +32 (0)4 361 40 90

F. +32 (0)4 367 73 51

BruxellesAvenue du port 104-106

1000 Bruxelles

tél : +32 (0)2 420 54 56

fax : +32 (0)2 420 67 79

CourtraiEngelse Wandeling 2 boîte K07G

8500 Courtrai

T. +32 (0)56 60 17 38

F. +32 (0)56 61 36 03

E-mail : [email protected]

Website : www.uptr.be

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