24
Supplément GRATUIT Nov 2014 10 ème édition du Prix belge de l’Energie et de l’Environnement : appel aux projets durables ! Supplément réalisé par Table Ronde Gestion et prévention des déchets Dossier Ethias s’engage face aux défis environnementaux La SERD agissons pour réduire nos déchets

Suprgp 20141121 suprgp1 full

  • Upload
    sa-ipm

  • View
    240

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Supplément 21 novembre 2014

Citation preview

Page 1: Suprgp 20141121 suprgp1 full

SupplémentGRATUIT

Nov2014

10ème éditiondu Prix belge de

l’Energie et de l’Environnement :

appel aux projetsdurables !

Supplément réalisé par

TableRondeGestion etpréventiondes déchets

Dossier

Ethiass’engageface aux défi senvironnementaux

La SERD agissons

pour réduire nos déchets

EchosTerre nov2014_Fab.indd 1 18/11/2014 15:32:34

Page 2: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Si votre entreprise trie ses déchets d’emballages industriels de manière sélective, il n’y a pas que l’environnement qui en profi te. Cela peut se révéler avantageux fi nancièrement aussi. Car VAL-I-PAC apporte un soutien fi nancier aux entreprises qui trient et font collecter leurs déchets d’emballages industriels afi n de les faire recycler. Pas étonnant qu’autant de PME s’y mettent !

EN SAVOIR PLUS SUR LES PRIMES DE RECYCLAGE ?SURFEZ SUR VALIPAC.BE ET DEMANDEZ LA BROCHURE GRATUITE !

EchosTerre nov2014_Fab.indd 2 18/11/2014 14:53:51

Page 3: Suprgp 20141121 suprgp1 full

03

Dossier Echos Terre

Si votre entreprise trie ses déchets d’emballages industriels de manière sélective, il n’y a pas que l’environnement qui en profi te. Cela peut se révéler avantageux fi nancièrement aussi. Car VAL-I-PAC apporte un soutien fi nancier aux entreprises qui trient et font collecter leurs déchets d’emballages industriels afi n de les faire recycler. Pas étonnant qu’autant de PME s’y mettent !

EN SAVOIR PLUS SUR LES PRIMES DE RECYCLAGE ?SURFEZ SUR VALIPAC.BE ET DEMANDEZ LA BROCHURE GRATUITE !

Supplément gratuit à La Libre Belgique et à La Dernière Heure/Les Sports réalisé par IPM ADVERTISING Novembre 2014IPM ADVERTISING Rue des Francs, 79 - 1040 Bruxelles - Tél : 0032(2).211.31.44 - Fax : 0032(2).211.28.20 • EDITEURS RESPONSABLES :Emmanuel Denis - Henry Visart | RÉDACTION : Paul Grosjean • SECRÉTAIRE D'ÉDITION : [email protected] • PRODUCT MANAGER : José Piron - [email protected] +32 475 738 520 • MISE EN PAGE : IPM Advertising S.A. • PHOTOS : © Gaëtan Gillet & Shutterstock

Elisabeth Taupinart (Département Consommationdurable et Eco-comportements Bruxelles Environnement - IBGE)''Trier, c’est bien ; prévenir, c’est mieux''

Pascaline Leruth (COPIDEC)

''La mission de la COPIDEC et des 7 intercommunales qu’elle

représente est de mettre à dispo-sition un service public effi cace et

performant à coût maîtrisé''Jérôme Sobrie (Département DéchetsBruxelles Environnement - IBGE)''Le meilleur déchet estcelui qui n’existe pas''

Karel Gemmeke (VAL-I-PAC)

''VAL-I-PAC opère dans le cadre de l’accord inter-régional de

coopération concernant la pré-vention et la gestion des déchets

d’emballages industriels'' Cécile Patris (RESSOURCES)''Notre mission essentielle reste bien la réutilisation des déchets tout en rêvant que chaque objet puisse être réutilisé avant d’être recyclé'

Olivier Bosteels(Cabinet de la Secrétaire d’Etat Fadila

Laanan - Région de Bruxelles-Capitale)''Il s’agit avant tout d’améliorer le niveau

général de la Propreté Publique en Région de Bruxelles-Capitale''

Olivier Cappellin (Union Wallonne des Entreprises)''Produisons mieux, avec moins de ''Produisons mieux, avec moins de matière et d’emballage, moins de pertes et plus de recyclage''Sylvie Meekers

(Cabinet du Ministre CarloDi Antonio - Région wallonne)

''Passons d’un système de gestion des déchets à une économie d’uti-

lisation rationnelle des ressources et des matériaux''

Intervenants

EchosTerre nov2014_Fab.indd 3 18/11/2014 14:53:58

Page 4: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

04

La SERD s’inscrit dans le programme LIFE+ ini-tié par la Commission européenne dont l’objectif majeur est de développer des milliers de solu-tions créatives pour produire moins de déchets, en Belgique et dans plus de vingt pays euro-péens. Pour la Région de Bruxelles-Capitale, elle est coordonnée par Bruxelles Environnement.Pendant cette semaine, de nombreux projets sont organisés simultanément et tout le monde est mobilisé. C’est donc le moment idéal pour échanger des conseils pratiques, partager vos expériences avec d'autres, rencontrer vos voi-sins ou établir d'autres contacts personnels… Bref, pour agir et vous engager !

Prêt à participer ? Engagez-vous ! Chacun d’entre nous produit en moyenne 400 kg de déchets par an. En adoptant des petits gestes quotidiens (ne pas gaspiller,

donner, composter…), nous pouvons contri-buer à réduire sensiblement cette masse de déchets qui étouffe la planète et épuise les ressources naturelles. Profitez de la semaine de réduction des déchets et engagez-vous à 1, 2, 3… autant de gestes que vous voulez pour réduire la quantité de déchets que vous produisez. Partagez votre engagement, invi-tez vos amis et formez une communauté de réducteur de déchets !

Demandez l’affiche pour faire connaître votre en-gagement. Commandez-là par e-mail à l’adresse suivante : [email protected] ou par téléphone en appelant le 02/775.75.75.

Visitez les projets ouverts au public Les inscriptions de projets à la Semaine euro-péenne de la réduction des déchets sont main-tenant clôturées. Plus de 150 projets bruxellois ont été introduits!

Profitez de la Semaine européenne de la réduc-tion des déchets pour rendre visite à l'un des porteurs de projets destinés au grand public. Il y a certainement un projet près de chez vous. La liste complète des porteurs de projets label-lisés à Bruxelles peut être consultée sur le site : www.bruxellesenvironnement.be/serd.

Du 22 au 30 novembre 2014, la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) aura lieu pour la 7ème année consécutive. Le concept : mettre en avant pendant une semaine des initiatives locales et de terrain, ouvrir des portes, expliquer, motiver et ainsi permettre à chacun de nous de se nourrir de l’expérience des autres et de s’impliquer dans la réduction des déchets.

Objectifs de la SERDInitiative visant à promouvoir la mise en œuvre d’actions de sensibilisation à la gestion durable des ressources et des déchets durant une même semaine, la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) encourage tant les autorités publiques, les entreprises privées que les citoyens à s’impliquer.

La SERD a pour objectifs de : • Sensibiliser aux stratégies de réduction des déchets, de réutilisation des produits et de recyclage des matériaux,

ainsi qu’aux politiques de l’Union européenne et de ses Etats membres en la matière.• Mettre en lumière le travail accompli par les participants de la SERD.• Mobiliser et encourager les citoyens européens à se concentrer sur quatre thèmes d’action clés : les déchets de

papier, le gaspillage alimentaire, la réutilisation/réparation et les déchets d’emballages.• Renforcer les capacités des parties prenantes de la SERD en leur fournissant des outils de communication

ciblés et de la formation.• Evaluer l’impact des actions de communication sur le changement effectif de comportement en matière de

consommation et de gestion des déchets.

‘3R’Les actions mises en œuvre pendant la SERD portent sur les “3R”: Réduire les déchets, Réutiliser ou réemployer les produits, Recycler les matériaux.Les “3R” représentent les options qui devraient être considérées en premier lors de l’élaboration d’une stratégie de gestion des déchets.Suivant la hiérarchie illustrée ci-dessus, réduire les déchets devrait toujours être la première priorité. Réduire signifie utiliser moins de ressources en premier lieu et inclut l’évitement strict ainsi que la réduction à la source. La deuxième meilleure option est la réutilisation des produits ou le réemploi, qui inclut également la préparation au réemploi. La troisième et dernière priorité en termes de gestion des déchets est le recyclage des matériaux.

Semaine européenne de la réduction des déchets : agissons pour réduire nos déchets

Trucs & astuces sur www.bruxellesenvironnement.be/serd

STOP

AU GASPILLAGE

ALIMENTAIRE!

With the fi nancial supportof the European Commission

Ed

. res

p./

Ver

. uit

. : F

. Fo

nta

ine

& R

. Pee

ters

· H

ave

nla

an

86C

Ave

nu

e d

u P

ort

· B

russ

el 1

000

Bru

xell

es, g

erec

ycle

erd

pa

pie

r re

cycl

é ·

encr

e vé

gét

ale

/ p

lan

taa

rdig

e in

kt

Lors de la SERD de 2013, 12.682 projets ont été déposés au sein de l’Union européenne dont pas moins de 176 projets pour la Région de Bruxelles-Capitale.

Parmi ces projets bruxellois, six ont été nominés et ont concouru pour le prix européen le 22 mai dernier à Rome. Trois d’entre eux ont été fina-listes dans les catégories : "entreprises", "admi-nistration" et "citoyens".Deux de ces projets nominés ont reporté l’Award européen 2013, une première pour Bruxelles :• L’Administration communale d’Ixelles avec

le projet "Recup’ Day" pour la catégorie "administration".

• Céline Carbonnelle avec le projet "Prêts à prêter" pour la catégorie "citoyens".

Voici la présentation des six projets bruxellois ayant été nominés dans les six catégories. De quoi donner des idées inventives et créa-tives à chacun d’entre nous pour protéger l’environnement…

Catégorie "entreprises"Projet "La vie sans gobelet plastique, c'est fantastique" - EliaDans son siège principal à Bruxelles, Elia a rem-placé tous les gobelets jetables par des gobe-lets réutilisables. Tous les membres du person-nel ont reçu un mug pour les boissons chaudes et un gobelet pour les boissons froides. Vu le succès, d'autres filiales leur ont emboîté le pas. Ce qui représente une énorme économie en termes de déchets!

Catégorie "administration"Projet "Recup Day" Administration communale d'Ixelles L'administration communale d'Ixelles a lancé plusieurs initiatives pour le grand public et a mené une stratégie de communication très claire. Parmi les activités proposées : favoriser le don des objets et vêtements dont les gens n'ont plus l'usage ainsi que plusieurs ateliers gratuits tels que : Tout savoir sur le (vermi)-compostage / Repair café : réparez votre petit électro défectueux / Foire au savoir-faire spécial Noël (fabriquez votre déco, vos cadeaux)/ Ate-

Partagez votre engagement sur Facebook, invitez vos amis et formez une communauté de réducteurs de déchets ! http://engagement.bruxellesenvironnement.be

EchosTerre nov2014_Fab.indd 4 18/11/2014 14:54:01

Page 5: Suprgp 20141121 suprgp1 full

05

Dossier Echos Terre

Visitez les projets ouverts au public Les inscriptions de projets à la Semaine euro-péenne de la réduction des déchets sont main-tenant clôturées. Plus de 150 projets bruxellois ont été introduits!

Profitez de la Semaine européenne de la réduc-tion des déchets pour rendre visite à l'un des porteurs de projets destinés au grand public. Il y a certainement un projet près de chez vous. La liste complète des porteurs de projets label-lisés à Bruxelles peut être consultée sur le site : www.bruxellesenvironnement.be/serd.

Du 22 au 30 novembre 2014, la Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) aura lieu pour la 7ème année consécutive. Le concept : mettre en avant pendant une semaine des initiatives locales et de terrain, ouvrir des portes, expliquer, motiver et ainsi permettre à chacun de nous de se nourrir de l’expérience des autres et de s’impliquer dans la réduction des déchets.

Semaine européenne de la réduction des déchets : agissons pour réduire nos déchets

SERD 2013 : Award européen pour deux projets bruxellois

Lors de la SERD de 2013, 12.682 projets ont été déposés au sein de l’Union européenne dont pas moins de 176 projets pour la Région de Bruxelles-Capitale.

Parmi ces projets bruxellois, six ont été nominés et ont concouru pour le prix européen le 22 mai dernier à Rome. Trois d’entre eux ont été fina-listes dans les catégories : "entreprises", "admi-nistration" et "citoyens".Deux de ces projets nominés ont reporté l’Award européen 2013, une première pour Bruxelles :• L’Administration communale d’Ixelles avec

le projet "Recup’ Day" pour la catégorie "administration".

• Céline Carbonnelle avec le projet "Prêts à prêter" pour la catégorie "citoyens".

Voici la présentation des six projets bruxellois ayant été nominés dans les six catégories. De quoi donner des idées inventives et créa-tives à chacun d’entre nous pour protéger l’environnement…

Catégorie "entreprises"Projet "La vie sans gobelet plastique, c'est fantastique" - EliaDans son siège principal à Bruxelles, Elia a rem-placé tous les gobelets jetables par des gobe-lets réutilisables. Tous les membres du person-nel ont reçu un mug pour les boissons chaudes et un gobelet pour les boissons froides. Vu le succès, d'autres filiales leur ont emboîté le pas. Ce qui représente une énorme économie en termes de déchets!

Catégorie "administration"Projet "Recup Day" Administration communale d'Ixelles L'administration communale d'Ixelles a lancé plusieurs initiatives pour le grand public et a mené une stratégie de communication très claire. Parmi les activités proposées : favoriser le don des objets et vêtements dont les gens n'ont plus l'usage ainsi que plusieurs ateliers gratuits tels que : Tout savoir sur le (vermi)-compostage / Repair café : réparez votre petit électro défectueux / Foire au savoir-faire spécial Noël (fabriquez votre déco, vos cadeaux)/ Ate-

lier de cuisine : évitez le gaspillage alimentaire et faites-vous plaisir / Fabriquez vos produits d'entretien écologiques / Toutes les ficelles sur le tri sélectif des déchets ménagers/ Comment faire des courses plus écologiques, plus éco-nomiques ?

Catégorie « associations »Projet "Greener Packaging Award" Fost PlusAvec le ‘GreenerPackaging Award’, Fost Plus a touché un public très large, composé d'entre-prises fabriquant des emballages, et son action a eu un impact et une visibilité importants à plus long terme. Le ‘Greener Packaging Award’ a été créé dans le but de mettre en avant et de promouvoir les emballages qui réduisent l'em-preinte écologique du produit emballé. Les lau-réats sont sélectionnés par un jury d'experts indépendant.

Catégorie « établissements d'éducation »Projet "Anneessens goes waste free" Institut Anneessens-FunckL'Institut Anneessens-Funck a mené différentes actions chaque jour de la Semaine, impliquant toutes les classes de l'école dans le projet et le thème des déchets a été abordé dans de très nombreux cours. De jolis sacs ont été confec-tionnés pour être vendus au marché de Noël de l'école, des élèves sont allés visiter le centre de tri, un Rap des déchets a été composé et inter-prété, un totem en déchets a été installé dans la cour de récréation, des collations sans déchets ont été vendues (gaufres faites maison…). La Semaine s'est clôturée par une exposition cen-trale pour tous les participants à l'école.

Catégorie "citoyens" Projet "Prêts à prêter ?" Céline CarbonnelleCéline Carbonnelle a créé une plate-forme pour tous ses collègues permettant d'indiquer sur une liste les objets que les gens ont chez eux, qu'ils n'utilisent pas souvent et qu'ils sont dis-posés à prêter. La liste est partagée entre col-lègues via Intranet. Quelques exemples : maté-riels de sport, tables à tapisser, jeux de société, guides de voyage… On évite ainsi des achats superflus, souvent coûteux, et on augmente la collégialité.

Catégorie "autre"Projet “Clean Up Day” Molenbeek Brede SchoolMolenbeek Brede School a pris l'initiative d'or-ganiser, à l'occasion de la Semaine, un véritable Clean Up Day dans les rues. A cette occa-sion, il y a eu une belle collaboration entre les écoles francophones et néerlandophones qui ont bénéficié de l'aide du service propreté de la commune, ainsi que de l'admiration et des encouragements des riverains. Des affiches de la Semaine et du Clean up day ont été exposées et ‘signées’ par les participants.

EchosTerre nov2014_Fab.indd 5 18/11/2014 14:54:03

Page 6: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

0606

Politique des déchets?Mieux vaut prévenir que gérer !

Déchets : TRIER c’est bien,PREVENIR c’est mieux !

Lorsqu’on parle déchets et environnement, la plu-part d’entre nous disent : “oui, je trie mes déchets, c’est important.” Et c’est vrai ! En triant bien nos déchets, nous permettons de les recycler, ce qui est plus intéressant que de les brûler ou de les envoyer en décharge. Mais le recyclage reste une opération qui ne diminue toujours pas le volume de ce que nous jetons.Bref, nous sommes tellement satisfaits de trier nos déchets que nous oublions une autre piste, toute simple, la plus économe en ressources et qui participe davantage à la protection de l’environne-ment : réduire la quantité de déchets que nous produisons. C’est ce qu’on appelle la prévention.

Prévenir à tous niveaux Comment réduire la quantité de déchets ? Tout d’abord, grâce à l’écoconception. En effet, avant la fabrication d’un bien, de nombreuses me-sures peuvent être mises en place pour réduire l’empreinte environnementale d’un produit tout au long de sa vie. Par exemple, en minimisant les matières premières ou l’énergie nécessaire à sa production, en améliorant ses performances énergétiques, en favorisant les possibilités de réparation, de mise à niveau et de recyclage… Ensuite, en intervenant tout au long des chaînes de production. Comment réduire au maximum les emballages, les rendre plus légers, moins vo-lumineux, facilement recyclables ? C’est l’affaire des entreprises.

Enfi n, en tant que citoyen, nous pouvons éga-lement jouer un rôle important et bénéfi que en matière de prévention. Notamment grâce à nos choix de consommation et nos comportements qui ont un impact plus ou moins important sur la quantité des déchets produits.

Nous produisons trois fois plus de déchets qu’en 1950. Tous ces déchets pourraient être évités ou fortement réduits par une attention portée au moment de l’achat. Par exemple : choisissez un produit ayant moins d’embal-lage ou un produit réutilisable plutôt que jetable L’environnement y gagne par une économie des ressources naturelles utilisées et une diminution des quantités de déchets à incinérer. Le consommateur y gagne aussi par une réduction du prix du produit.

Nous pouvons aussi adapter nos compor-tements pour produire moins de déchets. Comment ? En adoptant des comportements économes en ressources, en privilégiant les options “dématérialisées”. Prenons le papier, par exemple : n’imprimer que l’indispensable, archiver virtuellement, communiquer élec-troniquement, réutiliser nos vieilles feuilles, renoncer aux annuaires papier, coller l'auto-collant stop-pub, choisir des abonnements électroniques…

Le partage de biens s’inscrit dans le même ordre d’idées. Quelques exemples d'utilisa-tions partagées d'un produit : une photo-copieuse pour plusieurs sociétés dans un même immeuble, des lave-linge et sèche-linge communs pour de petites copropriétés, de l’outillage pour un lotissement, une ton-deuse pour quelques voisins… Ou encore : louer, emprunter, troquer… des moyens de transport, des produits culturels, des jouets et même des accessoires pour bébé. Ce qui permet à la fois d’éviter la consommation de ressources naturelles, de soulager nos pla-cards et de faire de sérieuses économies ! La réutilisation ou l’allongement de la vie d’un produit suit cette même logique. La répara-tion, la revente, le don ou le dépôt d’objets sont des méthodes qui évitent aux biens d’être jetés après que l’utilisateur n’en ait plus besoin.

La thématique centrale pour cette année est la lutte contre le gaspillage alimentaire. A titre d’exemple, les aliments remplissent 12% de la poubelle blanche des ménages et 23% de celle des écoles et des entreprises. Cela représente 15 kg de nourriture par per-sonne par an, soit 15.000 tonnes pour l’en-semble des ménages de la Région bruxel-loise ou… trois repas par jour pour 30.000 personnes durant une année. Dans les entreprises, environ 50.000 repas sont ser-vis chaque jour. Et le gaspillage alimentaire y est estimé à 3.000 tonnes par an. Nous pouvons agir au quotidien par des gestes simples : faire une liste de courses afi n d’évi-ter les achats impulsifs, vérifi er nos réserves (frigo, congélateur, placard…), comprendre les dates de consommation, acheter des produits en vrac ou à la découpe, accom-moder les restes, demander au doggy bag au restaurant…

Chaque Bruxellois produit en moyenne près de 400 kg de déchets par an. Un chiffre impressionnant mais que l’on peut faire chuter en adoptant quelques règles de base au quotidien.

Les ménages ne doivent pasêtre les seuls à faire des efforts pour éviter le gaspillage. Entreprises, écoles, restaurants et cantines…tout le monde a un rôle àjouer dans la préservationde l’environnement.

EchosTerre nov2014_Fab.indd 6 18/11/2014 14:54:07

Page 7: Suprgp 20141121 suprgp1 full

07

Dossier Echos Terre

Tout le monde se pose des questions sur la prévention et la gestion des déchets, que ce soit en Wallonie ou à Bruxelles. Quelles sont les nouvelles politiques et les nouvelles priorités ? Quels sont les objectifs de la prévention ? Quel est le niveau de pouvoir adéquat pour gérer

les déchets ? Quelles missions pour les collectivités dans la gestion des déchets ? Quels sont les outils à développer et les aides à mettre en place ? Comment rendre la

gestion des déchets ménagers plus transparente ? Quelle doit être la répartition des rôles entre le public et le privé ? Les représentants des secteurs public et privé ont fait le point

sur toutes ces questions dans le cadre de la table ronde organisée par Echosterre chez IPM.

Politique des déchets? Mieux vaut prévenir que gérer !

Tableronde

Nous pouvons aussi adapter nos compor-tements pour produire moins de déchets. Comment ? En adoptant des comportements économes en ressources, en privilégiant les options “dématérialisées”. Prenons le papier, par exemple : n’imprimer que l’indispensable, archiver virtuellement, communiquer élec-troniquement, réutiliser nos vieilles feuilles, renoncer aux annuaires papier, coller l'auto-collant stop-pub, choisir des abonnements électroniques…

Le partage de biens s’inscrit dans le même ordre d’idées. Quelques exemples d'utilisa-tions partagées d'un produit : une photo-copieuse pour plusieurs sociétés dans un même immeuble, des lave-linge et sèche-linge communs pour de petites copropriétés, de l’outillage pour un lotissement, une ton-deuse pour quelques voisins… Ou encore : louer, emprunter, troquer… des moyens de transport, des produits culturels, des jouets et même des accessoires pour bébé. Ce qui permet à la fois d’éviter la consommation de ressources naturelles, de soulager nos pla-cards et de faire de sérieuses économies ! La réutilisation ou l’allongement de la vie d’un produit suit cette même logique. La répara-tion, la revente, le don ou le dépôt d’objets sont des méthodes qui évitent aux biens d’être jetés après que l’utilisateur n’en ait plus besoin.

La thématique centrale pour cette année est la lutte contre le gaspillage alimentaire. A titre d’exemple, les aliments remplissent 12% de la poubelle blanche des ménages et 23% de celle des écoles et des entreprises. Cela représente 15 kg de nourriture par per-sonne par an, soit 15.000 tonnes pour l’en-semble des ménages de la Région bruxel-loise ou… trois repas par jour pour 30.000 personnes durant une année. Dans les entreprises, environ 50.000 repas sont ser-vis chaque jour. Et le gaspillage alimentaire y est estimé à 3.000 tonnes par an. Nous pouvons agir au quotidien par des gestes simples : faire une liste de courses afin d’évi-ter les achats impulsifs, vérifier nos réserves (frigo, congélateur, placard…), comprendre les dates de consommation, acheter des produits en vrac ou à la découpe, accom-moder les restes, demander au doggy bag au restaurant…

Chaque Bruxellois produit en moyenne près de 400 kg de déchets par an. Un chiffre impressionnant mais que l’on peut faire chuter en adoptant quelques règles de base au quotidien.

EchosTerre nov2014_Fab.indd 7 18/11/2014 14:54:08

Page 8: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

08

La politique que souhaite mener Fadila Laanan en matière de Propreté Publique et de gestion des déchets constitue un ensemble cohérent qui est articulé autour d’objectifs bien dis-tincts. Il s’agit avant tout d’améliorer le niveau général de la Propreté Publique en Région de Bruxelles-Capitale. Il faut ensuite simplifier l'or-ganisation des collectes et sortir des 2, 3 ou 4 jours différents de collecte par semaine avec une présence de sacs poubelles en rue quasi permanente. Il convient de même d’améliorer encore le tri des déchets pour faire de Bruxelles un modèle européen. Il importe de mieux or-ganiser le travail de l'Agence Bruxelles-Pro-preté et d’optimiser la qualité des services. En d’autres termes, faisons mieux aujourd'hui qu’hier en matière de Propreté Publique et de gestion des déchets avec les mêmes moyens. Nous voulons enfin valoriser les conditions de travail des agents de Bruxelles-Propreté en matière de santé et de pénibilité. Tout cela doit être réalisé sans imposer une taxation des sacs poubelles. Nous souhaitons garantir cette équité sociale qui est spécifique à la Région de Bruxelles-Capitale.

Le Ministre Carlo Di Antonio a établi plusieurs priorités en matière de déchets. L’accent sera tout d’abord mis sur la propreté publique. L’idée est de retrouver une Wallonie propre. Cela passe notamment par la mise en place d’une consigne sur les canettes et petits emballages de boisson. En redonnant une valeur aux déchets jetés né-gligemment, il s’agit de raviver dans les familles l’envie de voir ses routes et chemins propres, de stimuler les initiatives de nettoyage,… Cela se concrétise aussi par le développement d’ac-tions de sensibilisation positive, complétées par des sanctions connues et appliquées pour les personnes qui ne jouent pas le jeu.

Un deuxième point est de passer d’un système de gestion des déchets à une économie d’utili-sation rationnelle des ressources et des maté-riaux, dans le cadre d’une économie circulaire locale et régionale. Certains déchets doivent cesser d’être traités comme des déchets. Cela implique un traitement adéquat, comme le cal-cin, issu du recyclage des bouteilles de verre, enfourné comme matière noble chez les verriers (‘End of Waste’). Ils doivent directement être

considérés comme sous-produits (comme la pulpe de betterave, sous-produit de l’industrie sucrière, est réutilisée en alimentation animale). Il faut cependant conserver une vision sur les flux car ceux-ci pourraient provoquer des nuisances environnementales : les effluents d’élevage sont un bon exemple de sources d’azote pour les cultures, pour autant que les apports totaux d’azote soient maitrisés sur les champs.

Il importe ensuite de systématiser l’obligation de tri en entreprise. Le principe est d’harmoniser le geste à la maison et celui en entreprise. Boos-tons le réflexe de tri et de recyclage effectif d’un maximum de fractions. Donnons la priorité à la réutilisation et à la réparation pour agir contre l’obsolescence programmée, notamment dans nos marchés publics. Stimulons le design pour le désassemblage intelligent et le design pour le recyclage ultérieur. Au niveau des flux ménagers, il faut encourager l’utilisation efficace des parcs à conteneurs par une publicité. Nous allons continuer à informer le citoyen du bon usage des parcs : quels sont les flux qu’il peut déposer, sous quelle forme, quel mélange éviter,…

Et enfin, l’accent sera mis sur les flux soumis à obligation de reprise par les producteurs. Nous devons repenser l’approche pour les flux qui valent de plus en plus d’argent : ils sont soumis à convoitises, font l’objet de circuits parallèles et de vols : trouver des modes de fonctionnement qui continuent à assurer des résultats environ-nementaux forts et légaux.

Sylvie Meekers, Conseillère pour les déchets dans la Cellule

Environnement au cabinet de Carlo Di Antonio, Ministre de l’Environnement à la Région wallonne

Olivier Bosteels, Conseiller au cabinet de

Fadila Laanan, Secrétaire d’Etat à la Propreté

publique de la Région Bruxelles-Capitale

EchosTerre nov2014_Fab.indd 8 18/11/2014 14:54:12

Page 9: Suprgp 20141121 suprgp1 full

09

Dossier Echos Terre

La politique que souhaite mener Fadila Laanan en matière de Propreté Publique et de gestion des déchets constitue un ensemble cohérent qui est articulé autour d’objectifs bien dis-tincts. Il s’agit avant tout d’améliorer le niveau général de la Propreté Publique en Région de Bruxelles-Capitale. Il faut ensuite simplifier l'or-ganisation des collectes et sortir des 2, 3 ou 4 jours différents de collecte par semaine avec une présence de sacs poubelles en rue quasi permanente. Il convient de même d’améliorer encore le tri des déchets pour faire de Bruxelles un modèle européen. Il importe de mieux or-ganiser le travail de l'Agence Bruxelles-Pro-preté et d’optimiser la qualité des services. En d’autres termes, faisons mieux aujourd'hui qu’hier en matière de Propreté Publique et de gestion des déchets avec les mêmes moyens. Nous voulons enfin valoriser les conditions de travail des agents de Bruxelles-Propreté en matière de santé et de pénibilité. Tout cela doit être réalisé sans imposer une taxation des sacs poubelles. Nous souhaitons garantir cette équité sociale qui est spécifique à la Région de Bruxelles-Capitale.

Ces objectifs ne seront réalisés qu'au travers de la participation de tous les acteurs. Cela passe aussi par une amélioration de l'offre de services de Bruxelles-Propreté : davantage de collectes sélectives chaque semaine (NDLR : collecte des PMC et collecte du papier/carton) et col-lecte organique sur base volontaire chaque semaine. Sont également au programme : la simplification des collectes en enlevant tous les sacs le même jour, la gratuité des collectes mé-nagères, plus de collectes d'encombrants, fin des dépôts clandestins pour plus de propreté. Tout en comptant sur sur le fait que les entre-prises et les commerces soient en ordre de contrat d'enlèvement de leurs déchets. Nous demandons par ailleurs une meilleure collabo-ration des Communes avec Bruxelles-Propre-té. Cela va d’ailleurs dans le sens de la 6ème réforme de l'Etat. Les Bruxellois, quant à eux, doivent évidemment continuer leurs efforts de bonne gestion de leurs déchets et de partici-pation au tri. Faisons en sorte que les résultats exceptionnels se poursuivent. Il ne faut jamais oublier que la gestion des déchets à Bruxelles est plus spécifique et plus difficile car il s'agit

d'une grande ville. Bref, cela coûte plus cher. D'autres collaborations devraient aussi être développées avec les entreprises privées et les entreprises sociales ainsi qu’avec les autres Régions. Bruxelles ne doit pas forcément tout faire sur son territoire en matière de traitement des déchets.

En résumé, une réforme des collectes est à l’ordre du jour. Elle prévoit notamment l’ajout d'une collecte de déchets organiques sur base volontaire, la réduction du poids et du volume des sacs, le retour à une collecte des sacs jaunes et bleus chaque semaine, la simplification des jours de collecte. Et ceci sans imposer le sac payant comme en Flandre et en Wallonie. A noter qu’aucune ville européenne n'offrira autant de collectes hebdomadaires en porte-à-porte que Bruxelles. Avec l'augmentation progressive de l'offre de parcs à conteneurs, on pourra aussi of-frir des points d'apports volontaires gratuits pour les déchets organiques 7 jours sur 7. Notons au passage cet aspect budgétaire : l'organisation d'une collecte supplémentaire coûterait au mini-mum 20 millions d'euros au budget régional.

Et enfin, l’accent sera mis sur les flux soumis à obligation de reprise par les producteurs. Nous devons repenser l’approche pour les flux qui valent de plus en plus d’argent : ils sont soumis à convoitises, font l’objet de circuits parallèles et de vols : trouver des modes de fonctionnement qui continuent à assurer des résultats environ-nementaux forts et légaux.

Olivier Bosteels, Conseiller au cabinet de

Fadila Laanan, Secrétaire d’Etat à la Propreté

publique de la Région Bruxelles-Capitale

EchosTerre nov2014_Fab.indd 9 18/11/2014 14:54:15

Page 10: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

10

La mission de la COPIDEC et des 7 intercom-munales qu’elle représente est de mettre à dis-position un service public efficace et performant à coût maîtrisé. Cela passe par plusieurs priori-tés d’ordres multiples. La salubrité publique est une compétence communale historique, tou-jours d’actualité. Selon le principe de subsidia-rité, cette compétence doit être préservée avec le soutien opérationnel des intercommunales et le pilotage stratégique de la région, sur base de la transposition de directives européennes notamment. La collaboration et les partenariats avec le secteur privé sont fréquents mais la direction doit rester dans les mains de l’autorité publique et respecter l’autonomie communale. De même, la collaboration de tous les acteurs, de toutes les régions doit être favorisée, no-tamment avec les obligataires de reprise, dans un cadre permettant de bien définir les rôles et objectifs de chacun.

La CODIPEC prouve son efficacité en termes de services aux citoyens par les collectes en porte-à-porte et les points d’apports volon-taires, dont les parcs à conteneurs, devenus le premier outil de collecte des déchets ménagers (53% en poids du gisement total de déchets collectés sélectivement en 2013). Ce qui peut s’expliquer par les compétences réunies (2.500 collaborateurs) et la qualité des outils mobilisés : 213 parcs à conteneurs, 8.300 bulles à verre réparties en 3.750 sites, 11 centres de regrou-pement/transfert d’OMB, 6 centres de transbor-

Pascaline Leruth, Chargée de projets COPIDEC

(Conférence Permanente des Intercommunales wallonnes

de Gestion des Déchets)

Située en première place dans la hiérarchie de gestion des déchets, la prévention a pour mis-sion évidente d’éviter qu’un produit ne devienne déchet. Notons, dans ce domaine particulier de la prévention du gaspillage alimentaire, le décalage qui existe entre les perceptions et les actions. Le gaspillage alimentaire étant perçu comme un non-sens social, beaucoup affirment ne pas gaspiller. Pourtant, le contenu de leurs poubelles prouve le contraire. En adoptant des gestes quo-tidiens, comme ne pas gaspiller, donner ou com-poster, nous pouvons contribuer à réduire sen-siblement cette masse de déchets qui étouffe la planète et épuise les ressources naturelles.

Pour encourager r tout cela, Bruxelles Environne-ment met à disposition des outils et campagnes de sensibilisation. Elle organise des actions sur le terrain pour les ménages, les cantines, le secteur Horeca, les écoles, etc. La prévention à la source est la priorité n°1 : « Trier, c’est bien ; prévenir, c’est mieux ». Prévenir à la source, c’est éviter de produire des déchets. C’est l’option la plus économe en ressources naturelles et en énergie. Cela participe encore davantage à la protection de l’environnement que le recyclage qui néces-site une transformation des déchets en nouveaux produits. La prévention concerne tout le monde. Au niveau des fabricants, il faut miser sur l’éco-conception pour avoir un produit final utilisant moins de matériaux et remplissant les mêmes fonctions. Il s’agit également de lutter contre l’obsolescence programmée en mettant sur le marché des produits avec un durée de vie plus longue. Enfin, au niveau de la logistique, la priorité est à l’utilisation de moins d’emballages.

La prévention par le citoyen se fait au niveau des choix de consommation et des comportements. Acheter moins mais mieux en se posant les bonnes questions, telle est la devise. « En ai-je vraiment besoin, ne puis-je pas faire réparer ou réutiliser un objet existant, ai-je vraiment besoin de telles quantités d’aliments ou est-ce que la moitié sera périmée avant d’être consommée, le même produit existe-t-il avec moins d’embal-lages ? » . Globalement, il s’agit de favoriser la dématérialisation et les pistes alternatives telles que la location, les prêts, les réparations, les réemplois, etc.

Elisabeth Taupinart, Gestionnaire de projets dans le département consommation durable et éco-comportement de Bruxelles Environnement (IBGE)

Il est important de situer les actions du Dépar-tement Déchets de Bruxelles Environnement dans le cadre des directives européennes et des nouvelles politiques du gouvernement bruxellois. Celles-ci visent notamment à lier environnement, emploi et formation. Elles s’ins-crivent dans la hiérarchie incontournable de la gestion des déchets, à savoir : primo, la pré-vention ; secundo, la préparation au réemploi ; tertio, le recyclage ; quarto, la valorisation (par exemple énergétique) ; quinto, l’élimination.

Il est évident que le stade 1 est à encourager de toutes les manières et le stade 5 à éviter. Ceci s’inscrit dans le nouveau concept d’éco-nomie circulaire couplé à des cycles courts et locaux. Des organismes tels que les Petits Riens, par exemple, mènent leurs activités, qui relèvent de l’économie circulaire, déjà depuis plus de 50 ans et sont maintenant conceptua-lisés dans ce modèle. Différents organismes interviennent dans la gestion des déchets à Bruxelles : Bruxelles Environnement, l’agence Bruxelles-Propreté, les administrations com-munales, les entreprises d’économie sociale, les entreprises privées (les producteurs et les collecteurs par exemple). La Région de Bruxelles-Capitale définit sa politique au tra-vers de son quatrième plan déchets qui vise

à gérer et réduire les déchets produits sur son territoire, soit actuellement près de 2.000.000 de tonnes par an. Notons par ailleurs l’exis-tence de l’Alliance Emploi Environnement qui, comme son nom l’indique, relie l’emploi, l’environnement et l’économie. Par exemple, dans le domaine de la construction, la mise en réseau des acteurs a permis d’avancer sur la problématique du tri sur chantier pour le réem-ploi et le recyclage des matières telles que le verre, les panneaux de bois, les châssis,… Et il y a d’autres exemples comme la mise en place d’un métier de « Valoriste » en collaboration étroite avec l’asbl RESSOURCES. Au service des entreprises bruxelloises, dans le cadre d’un partenariat public-privé, citons le projet Brussels Waste Network qui a pour but la mise en place d’un réseau de conseillers déchets en entreprises, ceci afin d’optimiser la poli-tique de prévention et de gestion (tri, collecte sélective) des déchets dans ces entreprises.

Le niveau de pouvoir le plus cohérent dépend de la matière dont on parle. Il est à la Région par exemple lorsqu’on traite la responsabilité élargie des producteurs. Mais il faut garder à l’esprit dans ce domaine qu’une cohérence inter-régionale est absolument nécessaire et que cela passe par une bonne collaboration entre les 3 Régions qui existent en Belgique. Il faut veiller à la mise en place de différents outils qui, ensemble, permettent d’atteindre les objectifs souhaités, comme, par exemples, les subsides au réemploi et au recyclage pour les associations d’économie sociale ou le sys-tème de responsabilité élargie des produc-teurs pour certains flux de déchets et l’instau-ration d’une taxe pour les déchets envoyés à l’incinération.

Jérôme Sobrie, Département Déchets de Bruxelles Environnement (IBGE)

EchosTerre nov2014_Fab.indd 10 18/11/2014 14:54:18

Page 11: Suprgp 20141121 suprgp1 full

11

Dossier Echos Terre

La mission de la COPIDEC et des 7 intercom-munales qu’elle représente est de mettre à dis-position un service public efficace et performant à coût maîtrisé. Cela passe par plusieurs priori-tés d’ordres multiples. La salubrité publique est une compétence communale historique, tou-jours d’actualité. Selon le principe de subsidia-rité, cette compétence doit être préservée avec le soutien opérationnel des intercommunales et le pilotage stratégique de la région, sur base de la transposition de directives européennes notamment. La collaboration et les partenariats avec le secteur privé sont fréquents mais la direction doit rester dans les mains de l’autorité publique et respecter l’autonomie communale. De même, la collaboration de tous les acteurs, de toutes les régions doit être favorisée, no-tamment avec les obligataires de reprise, dans un cadre permettant de bien définir les rôles et objectifs de chacun.

La CODIPEC prouve son efficacité en termes de services aux citoyens par les collectes en porte-à-porte et les points d’apports volon-taires, dont les parcs à conteneurs, devenus le premier outil de collecte des déchets ménagers (53% en poids du gisement total de déchets collectés sélectivement en 2013). Ce qui peut s’expliquer par les compétences réunies (2.500 collaborateurs) et la qualité des outils mobilisés : 213 parcs à conteneurs, 8.300 bulles à verre réparties en 3.750 sites, 11 centres de regrou-pement/transfert d’OMB, 6 centres de transbor-

dement pour DEEE, 5 centres de tri de PMC, 2 de papiers/cartons, 4 centres de tri/broyage d’encombrants, 10 plates-formes de compos-tage, 1 installation de biométhanisation, 4 unités de valorisation énergétique, 3 CET de classe 2, 2 CET de classe 3, en plus des participations dans des ressourceries, des installations de valorisation,…

Tout ceci se passe dans le respect de la hié-rarchisation des modes de traitement, notam-ment au travers des actions de sensibilisation à la prévention, soit menées directement par les intercommunales avec les communes pour les actions de proximité, soit menées par les inter-

communales par l’intermédiaire de la COPIDEC pour des campagnes et des actions communes à l’ensemble de la Wallonie. Avec, comme buts, de préserver les acquis et rechercher certaines évolutions, notamment au niveau du développe-ment de nouvelles filières de recyclage/valorisa-tion au bénéfice économique de la Wallonie et permettant l’évolution du statut de « déchets » à celui de « ressources », tout cela en concordance avec les principes de l’économie circulaire. Tout en veillant à un maximum de concertation entre les acteurs pour une recherche de cohérence afin que la facture globale, répercutée sur les citoyens à travers le système du coût-vérité, soit la plus juste et la plus basse possible.

Pascaline Leruth, Chargée de projets COPIDEC

(Conférence Permanente des Intercommunales wallonnes

de Gestion des Déchets)

EchosTerre nov2014_Fab.indd 11 18/11/2014 14:54:21

Page 12: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

12

Notons d'emblée la différence entre le recyclage et la réutilisation, ou le réemploi. Celui-ci est une opération par laquelle des produits ou des com-posants qui ne sont pas des déchets sont utili-sés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus. Autrement dit, un lave-linge, par exemple, est réutilisé dans sa fonction de lave-linge. Par contre, si le même lave-linge est démantelé, il sera recyclé avec une modification de l'usage et la matière aura subi un nouveau processus de fabrication. Des activités de ce type existent depuis bien longtemps via des organismes tels que les Petits Riens, Oxfam, … Ces activités sont dorénavant reconnues comme un mode de gestion des déchets par la nouvelle directive Déchets qui promeut la préparation au réemploi. Désormais, le réemploi sera un mode de traitement préférable au recyclage. Cela concerne différentes filières d’activités : Filière textile, Filière des déchets d’équipements élec-triques et électroniques, Filière des encombrants, Filières des déchets verts, des vélos,…

Précisons que les opérateurs du réemploi sont exposés à diverses menaces. Notamment, il peut arriver que certaines personnes déposent des déchets inappropriés dans les dispositifs de collectes sélectives. Par exemple, dans les bulles à textile, il n'est pas rare de retrouver des vrais déchets issus des poubelles des ménages. Vols et vandalisme sont aussi devenus courants. Certains opérateurs privés et, parfois même, to-talement illégaux (pas de registre de commerce, pas d'agrément de transport, etc.) se font pas-ser pour des entreprises d'économie sociale en utilisant des noms à consonance caritative.

Ces pratiques ne sont pas sans préjudice sur les activités des véritables entreprises d'écono-mie sociale. C'est ainsi qu'en 2012, Terre a dé-ploré une chute de 10 % des textiles collectés.Il faut donc envisager de mener des cam-pagnes de sensibilisation pour maintenir la générosité et éviter que celle-ci soit détournée. Nous distribuons ainsi des dépliants qui aver-tissent les citoyens de ces récoltes illégales, tout en conservant un message positif. L’asbl RESSOURCES fédère, en effet, les acteurs de

l’économie sociale et solidaire qui sont actifs dans le secteur des déchets. Cela se traduit par la finalisation et la diffusion d'un message commun via le label SOLID’R.

Les Ressourceries® (marque déposée pour évi-ter les dérives dans l'usage du terme) remplacent les collectes d’objets encombrants organisées par les communes. Comment cela fonctionne-t-il ? Chaque particulier est invité à prendre rendez-vous avec un organisme membre de RESSOURCES pour organiser la collecte ses encombrants. Les objets à bon potentiel de re-vente et les autres (triés) seront extraits de tous ces encombrants, et envoyés vers des filières de recyclage. Cette démarche permet de créer des emplois pour des personnes précarisées (+/- 20 travailleurs à la Ressoucerie® de Namur). Les frais d’enlèvement sont à charge des com-

munes mais s’avèrent bien moins onéreux que les collectes de rues généralisées. Ce modèle est performant à 3 niveaux : environnemental, social, économique. Notons aussi que le réem-ploi est au cœur de l’économie circulaire. Cela évite de délocaliser l'emploi (alors que le recy-clage est souvent effectué à l’étranger).

Rappelons néanmoins que la mission essentielle de l’asbl RESSOURCES reste bien la réutilisa-tion des déchets en rêvant que chaque objet puisse être réutilisé avant d’être recyclé. Pour cela, des partenariats sont développés, notam-ment avec les intercommunales wallonnes de traitement des déchets. A Bruxelles, la situation est un peu différente, mais RESSOURCES se réjouit de ce que les collaborations se mettent progressivement en place entre l'économie so-ciale et Bruxelles-Propreté.

Cécile Patris, Directrice de l'asbl

Ressources (fédération des entreprises d'économie

sociale qui sont actives dans la réduction des déchets)

VAL-I-PAC opère dans le cadre de « l’accord inter-régional de coopération concernant la pré-vention et la gestion des déchets d’emballages industriels » entre les 3 régions de Belgique. L’accord inter-régional est lui-même la trans-cription des directives européennes concernant la prévention et la gestion des déchets d’em-ballage. Il définit le responsable d’emballage : soit l’entreprise qui emballe ses produits pour le marché belge, soit l’entreprise qui importe les produits emballés dans le marché belge (ou qui les déballe elle-même).

Cet accord de coopération prévoit 3 obligations à respecter par les responsables d’emballage. Primo, l’établissement d’un plan de prévention tous les 3 ans pour les responsables de plus de 300 tonnes d’emballages - ou 100 tonnes si l’entreprise emballe elle-même ses produits. Secundo, l’obligation de reprise qui implique que les responsables d’emballage assurent qu’au moins 80% des emballages - industriels

Karel Gemmeke, Directeur Business

Development VAL-I-PAC

EchosTerre nov2014_Fab.indd 12 18/11/2014 14:54:25

Page 13: Suprgp 20141121 suprgp1 full

13

Dossier Echos Terre

munes mais s’avèrent bien moins onéreux que les collectes de rues généralisées. Ce modèle est performant à 3 niveaux : environnemental, social, économique. Notons aussi que le réem-ploi est au cœur de l’économie circulaire. Cela évite de délocaliser l'emploi (alors que le recy-clage est souvent effectué à l’étranger).

Rappelons néanmoins que la mission essentielle de l’asbl RESSOURCES reste bien la réutilisa-tion des déchets en rêvant que chaque objet puisse être réutilisé avant d’être recyclé. Pour cela, des partenariats sont développés, notam-ment avec les intercommunales wallonnes de traitement des déchets. A Bruxelles, la situation est un peu différente, mais RESSOURCES se réjouit de ce que les collaborations se mettent progressivement en place entre l'économie so-ciale et Bruxelles-Propreté.

VAL-I-PAC opère dans le cadre de « l’accord inter-régional de coopération concernant la pré-vention et la gestion des déchets d’emballages industriels » entre les 3 régions de Belgique. L’accord inter-régional est lui-même la trans-cription des directives européennes concernant la prévention et la gestion des déchets d’em-ballage. Il définit le responsable d’emballage : soit l’entreprise qui emballe ses produits pour le marché belge, soit l’entreprise qui importe les produits emballés dans le marché belge (ou qui les déballe elle-même).

Cet accord de coopération prévoit 3 obligations à respecter par les responsables d’emballage. Primo, l’établissement d’un plan de prévention tous les 3 ans pour les responsables de plus de 300 tonnes d’emballages - ou 100 tonnes si l’entreprise emballe elle-même ses produits. Secundo, l’obligation de reprise qui implique que les responsables d’emballage assurent qu’au moins 80% des emballages - industriels

et ménagers - soient recyclés et qu’au moins 85% des emballages industriels ou 90 % des emballages ménagers, via les sacs bleus par exemples, soient valorisés. Souvent, ces dé-chets d’emballage se trouvent dans les grandes surfaces. Tertio, l’obligation d’information : les responsables d’emballage doivent, chaque an-née, introduire un rapport auprès des autorités compétentes, la commission inter-régionale des emballages représentant les 3 régions, dans le-quel ils démontrent que les quotas de recyclage et de valorisation sont bien atteints.

VAL-I-PAC peut exécuter les obligations de re-prise et d’information à la place des responsables d’emballage qui le désirent. Elle valide alors les rapports et la responsabilité finale lui revient.Les adhérents au système déclarent annuellement à VAL-I-PAC les emballages mis sur le marché belge. Inversement, les récupérateurs de déchets, recycleurs, incinérateurs déclarent à VAL-I-PAC les quantités d’emballages recyclés. Pour garantir un taux de recyclage optimal, VAL-I-PAC octroie des incitants financiers aux déballeurs et apporte un soutien financier aux recycleurs.

Karel Gemmeke, Directeur Business

Development VAL-I-PAC

En Wallonie, le taux de valorisation des princi-paux types de déchets industriels est estimé à 90 % en moyenne, la moyenne européene étant de 52 %. Les mesures dites "de préven-tion" permettent de diminuer, non seulement les coûts de gestion, mais aussi l’impact envi-ronnemental d’une entreprise. La prévention permet d'agir de manière quantitative, en pré-venant l'apparition de déchets, et de manière qualitative, en minimisant la nocivité des dé-chets produits et en améliorant leur recyclabi-lité. Le travail doit commencer dès la concep-tion du produit et du choix des procédés de fabrication. Les démarches d'éco-conception permettent de concevoir des produits qui au-ront moins d'impact sur l'environnement, non seulement lors de leur production, mais aussi lors de leur usage ou de leur traitement une fois arrivés en fin de vie. L’objectif est donc

de produire mieux avec moins de matière et d'emballage, donc moins de pertes et plus de recyclage.

Beaucoup de choses sont faites en entreprise pour diminuer les quantités de produits nocifs. Prenons le cas, par exemple, de l’utilisation des euro-palettes au lieu des palettes jetables, ou des chiffons lavables au lieu des lingettes jetables. Notons qu’en Wallonie, les entreprises sont à 99,6 % des PME. Celles-ci ont de petites quantités de déchets, peu de ressources hu-maines, et pas d’accès aux parcs à conteneurs. Rappelons enfin que la Cellule des Conseillers en Environnement de l’UWE, superbe exemple de partenariat entre le public et le privé, est ac-tive depuis 1994. Elle est en contact direct avec les entreprises pour expliquer, documenter, dia-gnostiquer, éduquer.

Olivier Cappellin, Responsable de la Cellule des Conseillers en Environnement de l'Union Wallonne des Entreprises

EchosTerre nov2014_Fab.indd 13 18/11/2014 14:54:29

Page 14: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

14

De Paris à la Palombie, en passant par New-York, Tokyo ou encore l’Australie, Spirou n’a pour-tant pas oublié ses origines belges et s’investit aujourd’hui, sur nos télés locales, pour sensibili-ser les citoyens de 7 à 77 ans à la prévention des déchets.

Un jour, un geste !Partant du principe que le meilleur déchet est celui qui n’existe pas, Spirou dispensera durant tout le mois de novembre, avec humour et dynamisme, des conseils simples et pratiques à appliquer au quotidien pour réduire sa production de déchets.Mandaté par la Copidec (Conférence permanente des intercommunales de gestion des dé-chets), Spirou vous présentera ses conseils sous forme de capsules vidéo diffusées régulière-ment sur les chaînes locales, avec sept thèmes différents :• Papiers précieux : économiser le papier, c’est aussi préserver les arbres !• Double emploi : pourquoi racheter ce que l’on a déjà ?• La boîte magique : tartines, boissons, collations…Emboités, c’est futé !• Date limite : ou manger « dans l’ordre » !• Halte au gaspi : un fond de choco, ça reste du choco ! • Le jardin extraordinaire : votre poubelle contient de l’or brun !• Tu m’emballes pas ! Un grand conditionnement pour des déchets plus petits…

Le mandataire : la COPIDECLa COPIDEC, au travers des sept intercommunales de gestion des déchets qui la constituent (AIVE, BEP, HYGEA, IBW, ICDI, INTRADEL, IPALLE), c’est 2.500 collaborateurs, la gestion de près de 2 millions de tonnes de déchets ménagers et un important travail de prévention sur le terrain. C'est plus de 210 parcs à conteneurs et donc l'impulsion du recyclage avec 71 % du gisement de déchets ménagers collectés sélectivement, dont 55.000 tonnes de PMC, 200.000 tonnes de papiers-cartons, 22.000 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)... La COPIDEC, en généralisant l’initiative de l’ICDI, à l’origine des clips avec l’accord des éditions Dupuis, souhaite partager les bons conseils de Spirou avec tous les citoyens wallons.

Si son habit rouge de groom le rend identifiable entre mille, Spirou reste avant tout un aventurier, toujours prêt à courir le monde, à la poursuite des méchants de tous poils !

Spirou présente…

Glossaire

• Biodiversité Diversité naturelle des organismes vivants.

Elle s'apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans l'espace et dans le temps, ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d'organi-sation et entre eux.

• Compostage Procédé biologique de conversion et de valo-

risation des matières organiques.

• déChet C’est la quantité perdue dans l'usage d'un

produit, ce qui en reste après son utilisation. Ce terme tend à désigner n'importe quel objet ou substance ayant subi une altération d'ordre physique, chimique ou autre, le destinant à l'élimination ou au recyclage. Selon une formule employée en logistique, "le meilleur déchet, c'est celui que l'on ne produit pas".

• développement duraBle Le développement durable est un développe-

ment qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Considérée à l'échelle de la planète, cette no-tion vise à prendre en compte, outre l'écono-mie, les aspects environnementaux et sociaux qui sont liés à des enjeux de long terme.

• eCologie C’est la science qui étudie les êtres vivants

dans leur milieu et les interactions entre eux.

• eConomie CirCulaire L'économie circulaire est une expres-

sion générique désignant un concept économique qui s'inscrit dans le cadre du développement durable et s'inspirant notamment des notions d'économie verte, d’économie de l'usage ou de l'économie de la fonctionnalité, de l'économie de la performance et de l'écologie industrielle (laquelle veut que le déchet d'une indus-trie soit recyclé en matière première d'une autre industrie ou de la même). Son objec-tif est de produire des biens et services tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières, et des sources d’énergie non renouvelables.

• end of waste Critères déterminant la fin du statut de

déchet. C’est une alternative à la notion de déchet : le sous-produit.

• eCosystème En écologie, c’est l’ensemble formé par une

association ou une communauté d’êtres vivants et son système biologique, climatique, géologique (biotope).

• empreinte éCologique C’est un indicateur et un mode d’évaluation

environnementale qui comptabilise la pression exercée par les hommes envers les res-sources naturelles et les services écologiques fournis par la nature.

• reCyClage Procédé de traitement des déchets et de

réintroduction des matériaux qui sont issus du cycle de production d’autres produits équiva-lents ou différents. Le recyclage ne conserve que la matière : le pneu sera broyé pour en récupérer une poudrette de caoutchouc réu-tilisable comme matière première ainsi que du fil métallique qui pourra être fondu et réutilisé.

• réemploi Il permet de réutiliser un objet pour l’usage

pour lequel il était initialement prévu ou pour un autre usage. Le réemploi conserve la forme : une chambre à air de roue peut être réemployée comme bouée ou flotteur.

• réutilisation C’est le terme utilisé en Wallonie pour parler

du réemploi.

• ressourCerie® Centre de récupération, valorisation et revente

d’objets. Elle donne priorité à la réduction, au réemploi, puis au recyclage des déchets en sensibilisant le public à l’acquisition de com-portements respectueux de l’environnement (écocitoyenneté).

• valorisation L’ensemble des procédés par lesquels on

transforme un déchet matériel en un nouveau matériau. La valorisation des déchets est généralement considérée comme l'inverse du recyclage.

Définition de quelques termes spécifiques couramment utilisés dans le contexte des déchets :

EchosTerre nov2014_Fab.indd 14 18/11/2014 14:54:31

Page 15: Suprgp 20141121 suprgp1 full

15

Dossier Echos Terre

De Paris à la Palombie, en passant par New-York, Tokyo ou encore l’Australie, Spirou n’a pour-tant pas oublié ses origines belges et s’investit aujourd’hui, sur nos télés locales, pour sensibili-ser les citoyens de 7 à 77 ans à la prévention des déchets.

Un jour, un geste !Partant du principe que le meilleur déchet est celui qui n’existe pas, Spirou dispensera durant tout le mois de novembre, avec humour et dynamisme, des conseils simples et pratiques à appliquer au quotidien pour réduire sa production de déchets.Mandaté par la Copidec (Conférence permanente des intercommunales de gestion des dé-chets), Spirou vous présentera ses conseils sous forme de capsules vidéo diffusées régulière-ment sur les chaînes locales, avec sept thèmes différents :• Papiers précieux : économiser le papier, c’est aussi préserver les arbres !• Double emploi : pourquoi racheter ce que l’on a déjà ?• La boîte magique : tartines, boissons, collations…Emboités, c’est futé !• Date limite : ou manger « dans l’ordre » !• Halte au gaspi : un fond de choco, ça reste du choco ! • Le jardin extraordinaire : votre poubelle contient de l’or brun !• Tu m’emballes pas ! Un grand conditionnement pour des déchets plus petits…

Le mandataire : la COPIDECLa COPIDEC, au travers des sept intercommunales de gestion des déchets qui la constituent (AIVE, BEP, HYGEA, IBW, ICDI, INTRADEL, IPALLE), c’est 2.500 collaborateurs, la gestion de près de 2 millions de tonnes de déchets ménagers et un important travail de prévention sur le terrain. C'est plus de 210 parcs à conteneurs et donc l'impulsion du recyclage avec 71 % du gisement de déchets ménagers collectés sélectivement, dont 55.000 tonnes de PMC, 200.000 tonnes de papiers-cartons, 22.000 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)... La COPIDEC, en généralisant l’initiative de l’ICDI, à l’origine des clips avec l’accord des éditions Dupuis, souhaite partager les bons conseils de Spirou avec tous les citoyens wallons.

Aussi sur le webOutre la diffusion sur les télés locales, vous pourrez aussi retrouver les conseils de Spirou sur internet, rendez-vous sur : http://www.copidec.be/news_20.html ou sur le site de votre intercommunale.

SERDSpirou sera présent tout le mois de novembre sur vos télés locales et donc aussi durant la Semaine euro-péenne de réduction des déchets, du 22 au 30/11.

Si son habit rouge de groom le rend identifiable entre mille, Spirou reste avant tout un aventurier, toujours prêt à courir le monde, à la poursuite des méchants de tous poils !

Des déchets et des hommes (et des femmes) !La gestion des déchets suit une logique environnementale dans les modes de traitement. Ce sont ainsi des dizaines de métiers différents qui se cachent dans vos poubelles…

Prévention : le meilleur déchet est celui qui n’existe pas ! Dans cette optique, des professionnels de la communication mettent leur savoir-faire à disposition des communes et intercommunales pour informer et sensibiliser les citoyens.

Collectes : en porte-à-porte ou en points d’apports vo-lontaires, ce sont d’abord les collecteurs et les préposés que l’on rencontre sur le terrain. Mais ce sont aussi des agents de maîtrise qui déploient des trésors d’organisa-tion pour que « ça tourne », le tout avec une bonne dose d’écoute vers les citoyens et les communes.

Tri : les efforts de tri des citoyens permettent de valo-riser/recycler les flux de déchets dans les filières spé-cifiques mais il y a aussi des professionnels qui orga-nisent la mise à disposition des moyens de collectes « had hoc » (sacs PMC, sacs biodégradables, conte-neurs…) et des gestionnaires d’installations de tri modernes et performantes qui affinent ce tri en vue de permettre le traitement adéquat de chaque fraction.

Traitement : lorsqu’un déchet se transforme en res-source par la « magie » du recyclage ou de la valorisa-tion ! Des déchets organiques qui deviennent compost et énergie grâce à la biométhanisation, des incinéra-teurs qui fournissent calories et kWh en maîtrisant leur impact environnemental, des centres d’enfouis-sement technique, des moins en moins nombreux mais qui requièrent attention et surveillance…Autant d’installations qui nécessitent un haut niveau d’exper-tise (ingénieurs, techniciens, ouvriers qualifiés…).

Bref, une foule de professionnels qui s’attache à vous offrir un service de qualité à prix maîtrisé.

Bon à savoirDes jouets, vieux vélos ou livres vous encombrent ? Pensez à nos opérations de collecte dans les parcs à conteneurs (25/04 vélos, 20/06 livres, 17/10 jouets)

Spirou présente…

• Recyclage Procédé de traitement des déchets et de

réintroduction des matériaux qui sont issus du cycle de production d’autres produits équiva-lents ou différents. Le recyclage ne conserve que la matière : le pneu sera broyé pour en récupérer une poudrette de caoutchouc réu-tilisable comme matière première ainsi que du fil métallique qui pourra être fondu et réutilisé.

• Réemploi Il permet de réutiliser un objet pour l’usage

pour lequel il était initialement prévu ou pour un autre usage. Le réemploi conserve la forme : une chambre à air de roue peut être réemployée comme bouée ou flotteur.

• Réutilisation C’est le terme utilisé en Wallonie pour parler

du réemploi.

• RessouRceRie® Centre de récupération, valorisation et revente

d’objets. Elle donne priorité à la réduction, au réemploi, puis au recyclage des déchets en sensibilisant le public à l’acquisition de com-portements respectueux de l’environnement (écocitoyenneté).

• ValoRisation L’ensemble des procédés par lesquels on

transforme un déchet matériel en un nouveau matériau. La valorisation des déchets est généralement considérée comme l'inverse du recyclage.

EchosTerre nov2014_Fab.indd 15 18/11/2014 14:54:33

Page 16: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

16

Prévention et gestion desdéchets d’emballages

Av. des Arts 10-11 - 1210 Bruxelles • Tél.: +32 (0)2 209 03 60 • Fax: +32 (0)2 209 03 98 • [email protected] • www.ivcie.be

VOS EMBALLAGES, VOUS EN ÊTES RESPONSABLE

Emballez-vous des produits? Importez-vous des produits emballés? Mettez-vous desemballages de service sur le marché ? Dans ce cas, vous êtes probablementresponsable d’emballages, avec des obligations légales à respecter pour les emballagesque vous mettez sur le marché belge. Vous devez notamment recycler 80%de tous les emballages que vous avez mis sur le marché belge. Vous pouvezfaire éventuellement appel à un organisme agréé à cet effet.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter la Commission interrégionalede l’Emballage, qui est l’administration compétente à ce sujet.

Une administration publiquerégionale qui évolueDepuis sa création en 1990, Bruxelles-Propreté a considérablement développé ses activités et élargi son offre de services aux citoyens bruxel-lois, ainsi qu’aux professionnels sous contrat. Aujourd’hui, elle prend en charge : • la collecte des déchets ménagers et assimilés,

recyclables ou non-recyclables, auprès de tous les Bruxellois et des professionnels (entreprises, commerçants, indépendants et associations) sous contrat ;

• le traitement de ces déchets via les fi lières exis-tantes (soit par valorisation des matières, après leur tri et recyclage, soit via l'incinération des déchets résiduels avec production de vapeur transformée en électricité);

• le nettoiement des voiries régionales; et• des actions pédagogiques, de sensibilisation et

de répression.

Des collectes plus nombreuseset plus sélectives Bruxelles-Propreté récupère dans les 19 com-munes les déchets triés suivants : papiers-cartons ; emballages PMC ; bouteilles, bocaux et fl acons en verre déchets résiduels déchets de jardin et sapins de noël encombrants ménagers déchets électriques et électroniques déchets de construction et de rénovation petits déchets chimiques ménagers

En outre, une expérience pilote de collecte des déchets organiques est organisée depuis sep-tembre 2013 dans deux communes : Evere et Etterbeek.

Un traitement des déchets performantA travers ses différentes fi liales (Recyclis - centre de tri des papiers-cartons et embal-lages PMC, Bruxelles-Compost - centre de compostage des déchets de jardin, Bruxelles-Energie - usine de valorisation énergétique des déchets résiduels), Bruxelles-propreté garantit une valorisation optimale des déchets triés des Bruxellois.

La propreté publique,c’est l’affaire de tousLa propreté publique a une infl uence importante sur notre qualité de vie. Une ville propre est source de sérénité, de sécurité et de fi erté. A contrario, une ville sale est source de sentiment d’oppression et d’insécurité.Comme les équipes de collecte, les équipes de nettoiement de Bruxelles-Propreté sont pré-sentes chaque jour dans la rue. Leur mission principale est de balayer les voiries régionales, trop souvent soumises aux incivilités de nom-breux utilisateurs de l’espace public. De leur côté, les communes s’activent aussi pour nettoyer leurs propres voiries. Outre le nettoiement, Bruxelles-Propreté s’oc-cupe également de l’enlèvement des graffi tis et des – hélas trop nombreux – dépôts clandestins.

Pédagogie …La majeure partie des communications (presse, affi chage, radio…) de Bruxelles-Propreté a pour but d’accompagner les citoyens dans la bonne compréhension des consignes de tri et des règles de civisme en matière de propreté publique.Lors de divers évènements bruxellois, les équipes d’animations de Bruxelles-Propreté sont pré-sentes pour informer et sensibiliser les habitants à la citoyenneté.Des animations sont également proposées chaque année dans de nombreuses écoles et associations. Ces dernières peuvent également bénéfi cier de visites didactiques des fi liales de traitements de déchets.

… et répressionLes actions pédagogiques et de sensibilisation ne sont malheureusement pas suffi santes pour changer les mauvaises habitudes de certains. Aussi, une équipe d’agents assermentés de Bruxelles-Propreté peut verbaliser si nécessaire. Cette équipe est responsable de l’identifi cation de sacs abandonnés, non triés et du contrôle de transports de déchets. Elle peut également verbaliser en cas d’incivilités (jeter un mégot, une canette ou tout autre déchet sur la voir publique ; uriner sur la voie publique, etc.).

Un rôle social pour la région bruxelloiseBruxelles-Propreté emploie quelque 2.400 travail-leurs dont la plupart sont des ouvriers de propreté publique, faiblement qualifi és. Premier employeur de main-d’œuvre peu qualifi ée, Bruxelles-Propre-té participe ainsi à la mise à l’emploi de nombreux bruxellois en situation précaire.

24 ateliers participatifs pour s'initier à une technique ou découvrir de nouvelles idées. Ouverts aux adultes ou aux familles, plus de 600 places disponibles par jour au prix de 5€. Pour les enfants, 4 ateliers gratuits. Uniquement sur inscription, soit au salon, soit sur le web.

Les 100 autres exposants illustreront l'extraordinaire diversité du monde de la récupération, tant du point de vue des matières, que des méthodes de mise en valeur. C'est le village des mini-boutiques, mini-ateliers et lieux de rencontre autour du mobilier, des objets de décoration, du textile, des luminaires, des livres et vinyles, des jeux de société, de l'informatique et de l'électroménager…

Des entreprises pionnières dans l'économie circulaire feront découvrir les rouages du cycle de vie des objets. Découvrez nos conférences: économie circulaire, construction durable, cosmé-tiques naturels, tri textile, vintage sur internet et l'histoire de vos objets dans une Ressourcerie©.

RECUPère, salon de l'éco-consommation, de l'éco-design et du réemploi revient dans le hall de 8000 m² de Namur-expo. Cette année, les 120 exposants de RECUPère sensibiliseront le citoyen à l'économie circulaire en mettant l'accent sur le cycle complet des objets et matériaux.

EchosTerre nov2014_Fab.indd 16 18/11/2014 14:54:36

Page 17: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

Prévention et gestion desdéchets d’emballages

Av. des Arts 10-11 - 1210 Bruxelles • Tél.: +32 (0)2 209 03 60 • Fax: +32 (0)2 209 03 98 • [email protected] • www.ivcie.be

VOS EMBALLAGES, VOUS EN ÊTES RESPONSABLE

Emballez-vous des produits? Importez-vous des produits emballés? Mettez-vous desemballages de service sur le marché ? Dans ce cas, vous êtes probablementresponsable d’emballages, avec des obligations légales à respecter pour les emballagesque vous mettez sur le marché belge. Vous devez notamment recycler 80%de tous les emballages que vous avez mis sur le marché belge. Vous pouvezfaire éventuellement appel à un organisme agréé à cet effet.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter la Commission interrégionalede l’Emballage, qui est l’administration compétente à ce sujet.

Pédagogie …La majeure partie des communications (presse, affi chage, radio…) de Bruxelles-Propreté a pour but d’accompagner les citoyens dans la bonne compréhension des consignes de tri et des règles de civisme en matière de propreté publique.Lors de divers évènements bruxellois, les équipes d’animations de Bruxelles-Propreté sont pré-sentes pour informer et sensibiliser les habitants à la citoyenneté.Des animations sont également proposées chaque année dans de nombreuses écoles et associations. Ces dernières peuvent également bénéfi cier de visites didactiques des fi liales de traitements de déchets.

… et répressionLes actions pédagogiques et de sensibilisation ne sont malheureusement pas suffi santes pour changer les mauvaises habitudes de certains. Aussi, une équipe d’agents assermentés de Bruxelles-Propreté peut verbaliser si nécessaire. Cette équipe est responsable de l’identifi cation de sacs abandonnés, non triés et du contrôle de transports de déchets. Elle peut également verbaliser en cas d’incivilités (jeter un mégot, une canette ou tout autre déchet sur la voir publique ; uriner sur la voie publique, etc.).

Un rôle social pour la région bruxelloiseBruxelles-Propreté emploie quelque 2.400 travail-leurs dont la plupart sont des ouvriers de propreté publique, faiblement qualifi és. Premier employeur de main-d’œuvre peu qualifi ée, Bruxelles-Propre-té participe ainsi à la mise à l’emploi de nombreux bruxellois en situation précaire.

24 ateliers participatifs pour s'initier à une technique ou découvrir de nouvelles idées. Ouverts aux adultes ou aux familles, plus de 600 places disponibles par jour au prix de 5€. Pour les enfants, 4 ateliers gratuits. Uniquement sur inscription, soit au salon, soit sur le web.

Les 100 autres exposants illustreront l'extraordinaire diversité du monde de la récupération, tant du point de vue des matières, que des méthodes de mise en valeur. C'est le village des mini-boutiques, mini-ateliers et lieux de rencontre autour du mobilier, des objets de décoration, du textile, des luminaires, des livres et vinyles, des jeux de société, de l'informatique et de l'électroménager…

Des entreprises pionnières dans l'économie circulaire feront découvrir les rouages du cycle de vie des objets. Découvrez nos conférences: économie circulaire, construction durable, cosmé-tiques naturels, tri textile, vintage sur internet et l'histoire de vos objets dans une Ressourcerie©.

RECUPère, salon de l'éco-consommation, de l'éco-design et du réemploi revient dans le hall de 8000 m² de Namur-expo. Cette année, les 120 exposants de RECUPère sensibiliseront le citoyen à l'économie circulaire en mettant l'accent sur le cycle complet des objets et matériaux.

Design, éco-conception et technologies numériquess'invitent en force au salon!Des entreprises atypiques, jeunes et 100% créatives !Le public aussi pourra tester ses capacités sur différentes machines numériques dans un espace Labo de fabrication avec le TRAKK de Namur et le ReLab.

Les 28, 29 et 30 novembre, de 10h à 18h, à Namur-expo, avenue Sergent Vrithoff à Namur

Entrée : 3€/jour, gratuit pour les moins de 18 ans. Nocturne le vendredi soir jusqu'à 22h.

Musique pataphonique avec Max Vandervorst.

Plus d'infos et inscriptions sur www.recupere.be

NEW

EchosTerre nov2014_Fab.indd 17 18/11/2014 14:54:39

Page 18: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

18

Né en Hollande en 2009, le concept des Repair Cafés, dont le but est de réparer ensemble au lieu de jeter, connaît un succès grandissant. Cette ini-tiative bénévole créée par des citoyens pour des citoyens se retrouve à présent dans une quin-zaine de pays dont la Belgique, premier pays à avoir relayé le concept en créant un Repair Café à Ixelles en septembre 2012.

La Belgique en compte actuellement une cen-taine (sur plus de 600 dans le monde à ce jour), dont 41 francophones impulsés par Repair Together asbl, le réseau créé par des organi-sateurs du premier Repair Café d’Ixelles afi n d’essaimer, de développer et de mutualiser les Repair Cafés actifs ou en projets à Bruxelles et en Wallonie.

Parmi les lauréats et nominés du Prix belge de l’Energie et de l’Environnement 2014, ce projet illustre parfaitement le thème de ce dossier. Si vous aussi, vous avez un projet concret de recyclage, récupération,… ou tout autre initiative durable (économie d’énergie, protection de l’environnement, mobilité,…), inscrivez-vous sans tarder à l’édition 2015(www.eeaward.be).

Pour la 10ème année consécutive, le Prix Belge de l’Energie et de l’Environnement met à l’honneur ceux et celles qui, au travers de leur réalisation et de leur créativité, œuvrent à la préservation de la planète.

Participez au Prix belge de l’Energie et de l’Environnement 2015 !

(1) Chiffres extrapolés sur base du tiers des données récoltées.

Un concours ouvert à tous !Le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement vise à récompenser toutes les initiatives posi-tives et reproductibles en faveur de l’environne-ment, de l’énergie et du changement climatique. Ce concours est ouvert à tous les belges (à titre individuel ou via leur organisme) : citoyens, entreprises, institutions, associations, écoles et universités, villes et communes...Depuis 2006, il a déjà rendu hommage à plus de 1.800 belges engagés dans le développement durable.

Un engagement pour les généra-tions futuresSi nous sommes nombreux à agir, à relever le défi et à nous engager, encore faut-il faire savoir et faire connaître ces initiatives pour notre bien à tous.C’est ce que propose le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement.

Fort de ses partenaires de choix, de ses nom-breux soutiens et d’une très large médiatisation le Prix vise à : stimuler les initiatives positives et

reproductibles, faire connaître les “success stories”, démontrer que chacun peut agir à son

niveau en matière d’énergie et d’environne-ment et que de telles actions sont rentables et à la portée de tous.

Des lauréats sélectionnés par un panel d’expertsUn panel d’experts, évalue et classe les dossiers en utilisant une grille d’évaluation préétablie.Cette procédure garantit l’équité et l’analyse objective de chacun des dossiers.Le comité du jury se compose de représen-tants des différentes universités du pays, des entreprises, des syndicats et des ONG et ap-porte son savoir-faire dans l’analyse détaillée de chacune des nombreuses candidatures.

Remise des trophéesLa cérémonie de remise des trophées se dé-roulera le 3 juin 2015 – en association avec la Journée mondiale de l’Environnement, instaurée par les Nations Unies – sur le site de Tour&Taxis. Lors de cette soirée, les meilleures démarches sont récompensées en présence de nombreux représentants du monde politique, économique, scientifi que, et associatif.

Soutenez la 10 ème édition du Prix belge de l’Energie et de l’Environnement : une communication durable !

Une visibilité durable et positive !L’appel est lancé aux sociétés qui désirent s’asso-cier à cette importante sensibilisation en faveur de la planète. « C’est tout bon pour l’environnement et cela représente une vitrine d’exception ! », comme le souligne un partenaire de longue date. Avec sa large campagne de promotion (d’une valeur, en 2014, de + de 560.000e) et sa prestigieuse soirée de remise de prix, le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement constitue un événement médiatique de haut niveau qui offre une visibilité exceptionnelle à la fois aux can-didats mais également aux partenaires sponsors.

Une vitrine d’exception durant toute l’annéeLa prestigieuse cérémonie de remise des Prix ainsi que l’importante campagne de médiatisation, offrent aux partenaires sponsors une large visibilité et une communication positive étalées sur une année.

Un vaste soutienCe Prix a pu voir le jour grâce au soutien précieux de partenaires industriels et institutionnels et de la Fon-dation Polaire Internationale, fondée par Alain Hubert.C’est sans compter également sur le soutien de plus de 100 organismes qui relaient l’information vers leurs membres, via leur site ou newsletter.

Infos : José Piron - 0475 73 85 20 - [email protected]

Plus d'infos :visitez le site www.eeaward.beou contactez Nathalie Nicosia 0477 61 70 41 - [email protected]

EchosTerre nov2014_Fab.indd 18 18/11/2014 14:54:47

Page 19: Suprgp 20141121 suprgp1 full

19

Dossier Echos Terre

Né en Hollande en 2009, le concept des Repair Cafés, dont le but est de réparer ensemble au lieu de jeter, connaît un succès grandissant. Cette ini-tiative bénévole créée par des citoyens pour des citoyens se retrouve à présent dans une quin-zaine de pays dont la Belgique, premier pays à avoir relayé le concept en créant un Repair Café à Ixelles en septembre 2012.

La Belgique en compte actuellement une cen-taine (sur plus de 600 dans le monde à ce jour), dont 41 francophones impulsés par Repair Together asbl, le réseau créé par des organi-sateurs du premier Repair Café d’Ixelles afin d’essaimer, de développer et de mutualiser les Repair Cafés actifs ou en projets à Bruxelles et en Wallonie.

41 Repair Cafés cela représente environ 600 bénévoles, 13000 heures de bénévolat, 5000 objets réparés avec succès sur 7000 interven-tions. En général, 60 % des objets sont réparés directement, 15 % sont diagnostiqués réparables moyennant les outils et pièces nécessaires tandis que 25 % sont déclarés irréparables.

Repair Together asbl travaille également à la visibilité et à la reconnaissance du concept en étant actif sur les événements liés à la co-réparation vue comme une solution envi-ronnementale, économique et sociale : une nomination dans la catégorie sociale pour l’élec-tion du citoyen bruxellois de l’année 2013, une mention spéciale du jury pour le prix de l’énergie

et de l’environnement 2014, des actions de répa-rations et de sensibilisation sur différents festivals comme La Semo, Les Ardentes ou Esperanzah ! ou encore des partages d’expériences et d’infor-mations à des journées thématiques telles que la journée de l’environnement, de la mobilité, la Sharefest et, prochainement, une présence pour sensibiliser et informer le public au Salon Récu-père, le salon de l'Eco-consommation de l'Eco-design & du Réemploi organisé à Namur ces 28, 29 et 30 novembre.En effet, si chaque Repair Café est différent, cha-cun propose les mêmes solutions pour répondre de manière locale à des attentes et à des besoins aussi variés que le public, intergénérationnel et multiculturel.

Parmi les lauréats et nominés du Prix belge de l’Energie et de l’Environnement 2014, ce projet illustre parfaitement le thème de ce dossier. Si vous aussi, vous avez un projet concret de recyclage, récupération,… ou tout autre initiative durable (économie d’énergie, protection de l’environnement, mobilité,…), inscrivez-vous sans tarder à l’édition 2015 (www.eeaward.be).

Pour la 10ème année consécutive, le Prix Belge de l’Energie et de l’Environnement met à l’honneur ceux et celles qui, au travers de leur réalisation et de leur créativité, œuvrent à la préservation de la planète.

Un Repair Café c’est aussi… Un coup de main entre voisins: des outils et des

réparateurs bénévoles sont là pour aider à sauver les appareils informatiques, électroniques, élec-troménagers, petits mobiliers, vêtements, vélos et autres objets défectueux ou abimés.

Une rencontre entre voisins : une occasion de faire connaissance entre habitants d’un même quar-tier dans une ambiance conviviale !

Un Repair Café c’est donc… Une initiative citoyenne locale, apolitique et bénévole Un projet porté par des citoyens pour des citoyens Un endroit où l’on répare ensemble, les objets cas-

sés au lieu de les jeter.

Les Repair Cafés& Repair Together Asbl

Participez au Prix belge de l’Energie et de l’Environnement 2015 !

(1) Chiffres extrapolés sur base du tiers des données récoltées.

EchosTerre nov2014_Fab.indd 19 18/11/2014 14:54:54

Page 20: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

20

Les activités d’un assureur tel qu’Ethias sont par nature peu polluantes. Le plan RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise) intègre néanmoins une stratégie environnementale afi n de répondre concrètement aux défi s climatiques. L’entreprise veut agir sur son comportement global et inspirer une action durable à chacune de ses parties prenantes. Grâce à cette dynamique, Ethias incite ses membres et ses assurés à modifi er leurs comportements pour devenir des « consom-acteurs ». Par ailleurs, elle est active au niveau européen dans le cadre de la « Convention des Maires pour une énergie locale durable ». Cette action lui a valu d’être mise à l’honneur. Ajoutons que son siège de Hasselt a récemment reçu la Charte « Milieu en Duurzaam ondernemen Limburg ». En fait, les développements concrets de cette politique sont multiples.

Réduction de la consommation d'énergieLa consommation d’Ethias a été mesurée en détail afi n d’agir sur les dé-rives. Une véritable comptabilité énergétique a été mise en place afi n de gérer les consommations et les écarts constatés. Des collaborateurs ont été formés en matière d’énergie durable.

Recyclage sous toutes ses formes

Ethias tente d’optimiser le cycle de vie des matériaux. Par exemple, en donnant une seconde vie au matériel informatique obsolète, ou par la mise en place de collectes des papiers usagés, ou par le tri sélectif, ou par l’utilisation systématique de papier recyclé… Le recyclage est devenu un véritable réfl exe dans chaque bureau d’Ethias.

Le GIEC affirme - avec une probabilité supérieure à 95 % - que le réchauffement climatique est dû à l’homme et qu’il est donc de la responsabilité de tous de prendre des mesures pour diminuer notre empreinte énergétique. Avancer vers une économie faible en émissions de CO

2 sera l’un des plus

grands défis du XXIe siècle. Ethias l’a bien compris.

Ethias répond de manière engagée aux défi s environnementaux

Fidèle au rendez-vous fi xé depuis 6 ans par les organisateurs de la SERD, le réseau RES-SOURCES se mobilise pour sensibiliser le citoyen à une meilleure gestion de ses déchets. Chaque année, c'est quelque 150 000 tonnes qui sont traitées par les opérateurs du réseau. 50 000 tonnes de vêtements, jouets, vélos, électromé-nager, livres…trouvent alors une nouvelle vie !Véritables acteurs pour l'amélioration de notre environnement, les entreprises d’économie sociale membres de RESSOURCES montreront comment ils arrivent à donner un second souffl e à tous ces objets qui autrement se retrouveraient, trop tôt, dans le circuit des déchets. Cette dynamique parti-cipe concrètement à celle de l'économie circulaire.Pendant toute la semaine, les membres du réseau RESSOURCES proposeront des anima-tions : présence au salon RecupERE, actions de sensibilisation 'Réutiliser + et jeter - », de l'updesign dans un magasin éphémère, exposi-tion-photos, collectes de matériel informatique, ventes spéciales...

Une sélection d’actions menées par le réseau RESSOURCES

SOLID'R, + QU'UN DON !Chaque année en Belgique, 10 kg de vêtements sont mis sur le marché par habitant. Le réseau de collecte de l'économie sociale (bulles textiles et magasins) permet de récupérer 50% de ce gisement, soit plus de 23.000 tonnes par an en Wallonie et à Bruxelles. En collectant les vête-ments usagés, les acteurs Solid’R réalisent un travail bénéfi que pour l’environnement, déve-loppent des projets de solidarité et créent de l’emploi durable en Belgique.

UNE EXPO-PHOTOS SOLID'RFAIRE UN DON SOLID'R, POURQUOI ?+ de récup' : 23 000 tonnes de textiles collec-

tées chaque année, 85 % revalorisées+ d'emploi : 4500 personnes actives dans la

fi lière de seconde main en Belgique+ de solidarité : les bénéfi ces réinvestis dans

des projets de solidarité.

À travers 12 portraits, une exposition montre que les réponses des citoyens et travailleurs à la question de départ« faire un don Solid'R, pourquoi ? » sont aussi diversifi ées, inattendues, interpellantes... qu'il n'y a de profi ls. Lieu : Parc Maelbeek - Rue de la Loi à 1000 BruxellesDate : 22 novembre au 30 décembre 2014

UN COMPTEUR SOLID'RChaque jour de la semaine, les collecteurs pèseront les dons et les résultats seront com-muniqués au grand public sur notre vélo habillé aux couleurs Solid'R. Rencontrez notre cycliste, faites une photo avec le vélo Solid'R et rempor-tez un de nos sacs réutilisables réalisés par nos ateliers de couture. Ils ont été réalisés à partir de t-shirts et débardeurs 100 % récup !Date : du 22 au 29 novembre 2014

UNE VITRINE SOLID'RLes vitrines de la Gare de Namur seront aména-gées pour soutenir la campagne decommunication Solid'R et l'expo-photo de Bruxelles. Les navetteurs et personnes de pas-sage dans la gare de Namur pourront ainsi dé-couvrir le label éthique Solid'R.Date : 22 au 30 novembre 2014

PLUS ENCORE …Réutiliser +, Jeter - ! Les membres du réseau RES-SOURCES participent à l’action proposée par le réseau RREUSE, une campagne de sensibilisation à la réutilisation ! Le principe: un objet réparé et réu-tilisé est un déchet évité! Pendant toute la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, les magasins de seconde main des pays européens participants pèsent les objets qu’ils collectent et vendent. Une façon concrète de comprendre l’im-pact environnemental de votre geste !

À propos de...RESSOURCES fédère l'ensemble des acteurs d'économie sociale en Wallonie et à Bruxelles qui reçoivent, récoltent, trient, réparent, recyclent, reloo-kent et revendent des objets et produits auxquels ils redonnent vie. Ces activités créent de l’emploi local, une plus-value environnementale et sociale pour tous !Avec le soutien de la Région Wallonne et de la Région Bruxelloise.

ContactArabelle RasseChargée de Communication - RESSOURCESRue Nanon 98 – 5000 Namur0495/20.00.08 – [email protected]

Consultez le programme complet (comprenanttoutes les actions des membres du réseau Ressources)sur www.larecup.be.

Le réseau des acteurs de la récup' participe à la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets et organise 21 actions en Wallonie et à Bruxelles

www.larecup.be.

21bonnesraisonsde faire dela récup' !

EchosTerre nov2014_Fab.indd 20 18/11/2014 15:29:12

Page 21: Suprgp 20141121 suprgp1 full

21

Dossier Echos Terre

Les activités d’un assureur tel qu’Ethias sont par nature peu polluantes. Le plan RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise) intègre néanmoins une stratégie environnementale afin de répondre concrètement aux défis climatiques. L’entreprise veut agir sur son comportement global et inspirer une action durable à chacune de ses parties prenantes. Grâce à cette dynamique, Ethias incite ses membres et ses assurés à modifier leurs comportements pour devenir des « consom-acteurs ». Par ailleurs, elle est active au niveau européen dans le cadre de la « Convention des Maires pour une énergie locale durable ». Cette action lui a valu d’être mise à l’honneur. Ajoutons que son siège de Hasselt a récemment reçu la Charte « Milieu en Duurzaam ondernemen Limburg ». En fait, les développements concrets de cette politique sont multiples.

Réduction de la consommation d'énergieLa consommation d’Ethias a été mesurée en détail afin d’agir sur les dé-rives. Une véritable comptabilité énergétique a été mise en place afin de gérer les consommations et les écarts constatés. Des collaborateurs ont été formés en matière d’énergie durable.

Recyclage sous toutes ses formes

Ethias tente d’optimiser le cycle de vie des matériaux. Par exemple, en donnant une seconde vie au matériel informatique obsolète, ou par la mise en place de collectes des papiers usagés, ou par le tri sélectif, ou par l’utilisation systématique de papier recyclé… Le recyclage est devenu un véritable réflexe dans chaque bureau d’Ethias.

Diminution des rejets de CO2Cette action est un défi permanent qui concerne tous les niveaux de l’en-treprise : la consommation énergétique, l’équipement des bâtiments, la mise en place de nouveaux process de gestion des bureaux (night-coo-ling, free-chilling), la flotte automobile,... D’ici 2015, Ethias s’est fixé pour objectif de diminuer de 10 % chaque année le taux d’émission de CO2 de ses transports. La certification ISAE 3000 pour son approche environne-mentale sera obtenue cette année encore.

Mobilité

En lien avec sa politique de réduction de CO2, Ethias a développé une politique dynamique de mobilité. Le covoiturage et la mobilité douce sont fortement encouragés au sein du personnel, notamment grâce à la mise à disposition grâce aux facilités offertes aux « écollaborateurs ». Parkings réservés, mise à disposition de « vélos de société » dans la cadre du pro-gramme « Tous vélos actifs », remboursement intégral des abonnements de transport en commun sont quelques incitants matériels, parmi d’autres, favorisant un meilleur respect de l’environnement

Priorité à la construction durableLa politique d’achat d’Ethias en termes d’équipement et d’infrastructure intègre de manière naturelle les cri-tères environnementaux lors de la sélection des fournis-seurs et partenaires. De même, les choix stratégiques en termes de rénovation et de construction font l’objet d’une analyse approfondie afin de mesurer au mieux l’impact global de la démarche sur l’environnement.

Sensibilisation aux défis écologiques

Que ce soit vis-à-vis de ses parties prenantes ou de ses assurés, Ethias entend jouer pleinement son rôle d’entreprise responsable. C’est ainsi qu’elle organise des actions internes ou publiques de sensibilisation. Cela passe notamment par la promotion d’une ali-mentation durable et équilibrée au sein des restau-rants de l’entreprise.

Le GIEC affirme - avec une probabilité supérieure à 95 % - que le réchauffement climatique est dû à l’homme et qu’il est donc de la responsabilité de tous de prendre des mesures pour diminuer notre empreinte énergétique. Avancer vers une économie faible en émissions de CO

2 sera l’un des plus

grands défis du XXIe siècle. Ethias l’a bien compris.

Ethias répond de manière engagée aux défis environnementaux

Une vitrine Solid'rLes vitrines de la Gare de Namur seront aména-gées pour soutenir la campagne decommunication Solid'R et l'expo-photo de Bruxelles. Les navetteurs et personnes de pas-sage dans la gare de Namur pourront ainsi dé-couvrir le label éthique Solid'R.Date : 22 au 30 novembre 2014

PlUS encore …Réutiliser +, Jeter - ! Les membres du réseau RES-SOURCES participent à l’action proposée par le réseau RREUSE, une campagne de sensibilisation à la réutilisation ! Le principe: un objet réparé et réu-tilisé est un déchet évité! Pendant toute la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, les magasins de seconde main des pays européens participants pèsent les objets qu’ils collectent et vendent. Une façon concrète de comprendre l’im-pact environnemental de votre geste !

Consultez le programme complet (comprenant toutes les actions des membres du réseau Ressources) sur www.larecup.be.

EchosTerre nov2014_Fab.indd 21 18/11/2014 14:57:07

Page 22: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Dossier Echos Terre

22

Pour nos générations futures, rapportez vos piles usagées.

Bebat recycle toutes les piles usagées et leur donne une nouvelle vie.Les matières premières des piles seront réutilisées pour fabriquer des nouveaux objets comme par exemple un vélo, un trycicle etc.

BEBPRD0842-ann-EchoTerre_velo_57801.indd 1 13/11/14 09:25

Au cours des dernières années, la majorité des Belges a adopté le réflexe de ne plus jeter leurs piles usagées à la poubelle. Ceci est largement dû aux efforts de Bebat, l’asbl dédiée à l’assem-blage de piles, créée en 1995 dans le cadre d’une loi belge relative aux écotaxes. Depuis 1996, elles ont commencé à apparaître partout en Belgique : les boîtes Bebat sont pré-sentes dans les entreprises, les supermarchés, les écoles, les administrations et autres parcs à conteneurs. Leur but : rassembler les piles usa-gées et leur donner une nouvelle vie.

Les piles en chiffres 115 piles, 17 hors d’usage : combien votre maison en compte-t-elle ?Une étude de marché, réalisée par l’asbl Bebat, révèle que dans une famille belge moyenne, quelque 115 piles se baladent dans la maison. Dont dix-sept hors d’usage. En effet, la situa-tion suivante est la réalité pour une grande partie des familles belges : deux piles dans l’horloge murale, une dans le rasoir, deux dans la lampe de poche qui traîne dans l’armoire, une demi-douzaine dans chaque télécommande, une de quatre dans votre appareil photo numérique, plusieurs vides dans les jouets des enfants et, bien sûr, une aussi dans le GSM. Les piles se trouvent aussi dans des endroits auxquels on ne pense pas nécessairement : dans le Digipass, la sonnette d’entrée, un lecteur DVD, l’allume-gaz du four, le thermomètre numérique, le pèse-per-

sonne, le détecteur de fumée, un podomètre, la brosse à dents électrique, un thermostat etc.

Grâce à Bebat, le nombre de points de collectes dans la Belgique atteint le total vertigineux de 24.000. De plus, il y a un point de collecte tous les 400 mètres en moyenne. Il devient donc dif-ficile de trouver des excuses pour ne pas rame-ner ses piles usagées.

Les activités BebatLes efforts de Bebat : tri manuel ou robotiséUne fois collectées, toutes les piles et autres batteries arrivent à Tirlemont pour y être triées. Après avoir vidé tous les conteneurs, une pre-mière sélection est réalisée manuellement : les opérateurs Bebat séparent les lampes de poche, les accus et les batteries du flux des piles classiques. La suite est largement auto-matisée. Un aimant géant sépare les piles magnétiques et non magnétiques. Ensuite, les piles sont sélectionnées par taille par une grille métallique. Pour chaque petite batterie, la composition chimique est connue, grâce au détail du mesu-rage : la taille, le poids et le champ magnétique sont mesurés ; chaque détail est vérifié. Après la séparation dans une dizaine de groupes différents (alcaline, zinc-carbone, lithium rechargeable, nickel cadmium, accus plomb, etc.), un recycleur adapté est trouvé. Des exemples : le zinc sert pour la fabrication

de nouvelles toitures ; le cadmium des piles nic-kel-cadmium est réutilisé dans la production de nouvelles piles. Même la plupart des matières qui ne sont pas réutilisables en bout de course trouvent une deuxième destinée: ils finissent en laitier, utilisé dans la construction (béton) ou le macadam des routes. Ainsi, les piles vides re-çoivent une nouvelle vie et ainsi, Bebat contri-bue à la préservation de l’environnement.

Les Belges, acteurs mondiaux dans le recyclage, stimulés par BebatLa Belgique compte parmi les champions du monde du recyclage. Enquêtes et chiffres démontrent que nous collectons énormément de piles et que nous les déposons dans des points de collecte. En 2013, Bebat a trié et recyclé pas moins de 2.661.922 kg de piles – un record. Néanmoins, les piles hors d’usage (18 %) atterrissent encore dans les ordures ménagères. Ou alors, elles sont bel et bien col-lectées et triées dans la cuisine ou au garage, mais ne sont jamais déposées dans l’un des 24.000 points de collecte.Ces piles 'dormantes' font parties des grands objectifs pour les prochains mois. Bebat veut en effet inciter le consommateur à les rame-ner plus systématiquement à un point de col-lecte. Par le biais de campagnes et d'actions ludiques, ils veulent d'une part attirer l'attention sur ces piles dormantes et d'autre part sur la densité de son réseau de points de collecte. Parallèlement, ils font mieux savoir au grand public que Bebat collecte, trie et recycle tous les types de piles et de batteries, et donc aussi les rechargeables.

Bebat : engagement des plus jeunes d’entre nousA côté de cela, Bebat vise à engager les en-fants, qui sensibilisent à leur tour leurs parents. Ainsi, Bebat organise des visites de son usine pour des dizaines d’écoles. Particulièrement en Wallonie, ceci a généré des résultats impres-sionnants : 35% du total des piles récupérées par Bebat viennent des écoles, qui organisent la récolte avec les enfants. Bebat a développé un système de points : chaque école reçoit un point par kilo de piles usagées collectées, des points qui donnent droit à des cadeaux éduca-tifs, choisis par l’école dans un vaste catalogue et offerts par Bebat.

Bebat se charge de les rendre à nouveau utiles. L’usine à Tirlemont trie des milliers de tonnes de piles et accus et s’assure qu’elles atteignent l’industrie du recyclage.

Vos vieilles pilespeuvent encore servir !

EchosTerre nov2014_Fab.indd 22 18/11/2014 14:57:08

Page 23: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Pour nos générations futures, rapportez vos piles usagées.

Bebat recycle toutes les piles usagées et leur donne une nouvelle vie.Les matières premières des piles seront réutilisées pour fabriquer des nouveaux objets comme par exemple un vélo, un trycicle etc.

BEBPRD0842-ann-EchoTerre_velo_57801.indd 1 13/11/14 09:25

de nouvelles toitures ; le cadmium des piles nic-kel-cadmium est réutilisé dans la production de nouvelles piles. Même la plupart des matières qui ne sont pas réutilisables en bout de course trouvent une deuxième destinée: ils finissent en laitier, utilisé dans la construction (béton) ou le macadam des routes. Ainsi, les piles vides re-çoivent une nouvelle vie et ainsi, Bebat contri-bue à la préservation de l’environnement.

Les Belges, acteurs mondiaux dans le recyclage, stimulés par BebatLa Belgique compte parmi les champions du monde du recyclage. Enquêtes et chiffres démontrent que nous collectons énormément de piles et que nous les déposons dans des points de collecte. En 2013, Bebat a trié et recyclé pas moins de 2.661.922 kg de piles – un record. Néanmoins, les piles hors d’usage (18 %) atterrissent encore dans les ordures ménagères. Ou alors, elles sont bel et bien col-lectées et triées dans la cuisine ou au garage, mais ne sont jamais déposées dans l’un des 24.000 points de collecte.Ces piles 'dormantes' font parties des grands objectifs pour les prochains mois. Bebat veut en effet inciter le consommateur à les rame-ner plus systématiquement à un point de col-lecte. Par le biais de campagnes et d'actions ludiques, ils veulent d'une part attirer l'attention sur ces piles dormantes et d'autre part sur la densité de son réseau de points de collecte. Parallèlement, ils font mieux savoir au grand public que Bebat collecte, trie et recycle tous les types de piles et de batteries, et donc aussi les rechargeables.

Bebat : engagement des plus jeunes d’entre nousA côté de cela, Bebat vise à engager les en-fants, qui sensibilisent à leur tour leurs parents. Ainsi, Bebat organise des visites de son usine pour des dizaines d’écoles. Particulièrement en Wallonie, ceci a généré des résultats impres-sionnants : 35% du total des piles récupérées par Bebat viennent des écoles, qui organisent la récolte avec les enfants. Bebat a développé un système de points : chaque école reçoit un point par kilo de piles usagées collectées, des points qui donnent droit à des cadeaux éduca-tifs, choisis par l’école dans un vaste catalogue et offerts par Bebat.

Bebat se charge de les rendre à nouveau utiles. L’usine à Tirlemont trie des milliers de tonnes de piles et accus et s’assure qu’elles atteignent l’industrie du recyclage.

Vos vieilles pilespeuvent encore servir !

EchosTerre nov2014_Fab.indd 23 18/11/2014 14:57:09

Page 24: Suprgp 20141121 suprgp1 full

Ethias S.A., rue des Croisiers 24, 4000 Liège, RPM Liège – TVA : BE 0404.484.654 – IBAN : BE72 0910 0078 4416 – BIC : GKCCCBEBB

Détecter les risques sur le lieu de travail, mettre en place des outils de sécurité performants, prévoir les formations nécessaires pour votre personnel, s’assurer de leur bien-être au travail, disposer à tout moment des informations légales et techniques pertinentes …Construire une politique efficace de prévention, c’est tout sauf un jeu d’enfant. Nos conseillers en prévention sont là pour vous y aider !

Envie d’en savoir plus ? www.ethias.be/preventioncornerLes efficassureurs

ETHIAS : UNE ÉQUIPE D’EXPERTS EN PRÉVENTION À VOTRE SERVICEETHIAS : UNE ÉQUIPE D’EXPERTSEN PRÉVENTION À VOTRE SERVICEETHIAS : UNE ÉQUIPE D’EXPERTSETHIAS : UNE ÉQUIPE D’EXPERTS

La prévention,un jeu d’enfant ?

Sécurité et bien-être

EchosTerre nov2014_Fab.indd 24 18/11/2014 14:57:12