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LES CONSTRUCTEURSMIS SUR LE GRIL ! TABLE RONDE

DOSSIER SMART

UN MUSÉE REDEVENUVIVANT

REPORTAGE

NOUVEAUTÉS D'AUTOMNE EN ATTENDANT LE SALON DE BRUXELLES

■ Brèves En quelques mots 04

■ Interview An De Pauw : Avec Tesla, on peut faire changer le monde. 06

■ Dernières nouveautés En attendant le Salon de Bruxelles... 08-16

■ Table Ronde Services d’entretien et réparation, les constructeurs mis sur le gril ! 20-23

■ Reportage Autoworld, un musée redevenu vivant. 24-29

■ Historique Italian Car Passion, la bella macchina. 32-34

■ Dossier Smart Historique : le pari fou de Nicolas Hayek puis de Mercedes. 38-39 Découverte : la Fortwo, une vraie (r)évolution. 40-41 Smart Times : la CEO de Smart en «guest star» à Budapest. 42-43

■ Découverte La Mercedes C 220 Diesel BlueTec a tout d’une grande routière. 44-45

■ InterClassics InterClassics Brussels Bugatti et Citroën à l’honneur. 46

Sommaire

03

ESSENTIELLE AUTO # 9SUPPLÉMENT GRATUIT

Direction rédactionnelleEtienne Visart

Secrétariat d'éditionCorine Loockx

ont collaboré à ce numéro :Etienne Visart, Yves de Partz,Elodie Weymeels

GraphismeIPM Ad Operations : Fabrice LibenSebastien Driessens

Régie PublicitaireIPM Advertising :[email protected]

Ad Operations DirectorHenry Visart

ImpressionIPM PRESS PRINTINGBd. Industriel, 18 - 1070 Bruxelles

Vice-Président du Conseild’administrationPatrice le Hodey

Administrateur déléguéFrançois le Hodey

Editeur responsableHenry Visart

IPM AD OPERATIONSRue des Francs, 79 - 1040 Bruxelles

Dimanche dernier, entre Autoworld et Autoworld via Rocroi, le rallye des stars au profi t du Télévie a rassemblé du beau monde et quelques très belles voitures, surtout des anciennes de collections, mais aussi quelques très récentes. On notait cependant une absence de marque, la Rolls-Royce Dawn, nouveau cabriolet de prestige à quatre places. Ce sera sans doute pour l’année prochaine, la voiture ayant été présentée à Francfort à la mi-septembre dernier et n’étant pas encore commercialisée. Dawn signifi e l’aube et on ne pouvait rêver d’une autre image pour marquer l’aube de la troisième année d’Essentielle Auto, que l’on souhaite être encore davantage une explosion de lumière et un épanouissement des sens.

D’essence, il en a été beaucoup question ces dernières semaines, ou plutôt du Diesel, mais nous n’avons aucune envie de participer au lynchage du groupe accusé d’avoir utilisé un logiciel frauduleux pour réduire certaines émissions nocives. Nous en avons d’autant moins envie que l’actualité de cette affaire se développe à une telle vitesse que ce qui est écrit un lundi soir risque fort d’être dépassé ou périmé à la fi n de la semaine. Et nous en avons encore moins envie pour ne pas lancer de nouvelles polémiques stériles sur un sujet que bien peu de personnes maîtrisent réellement. Beaucoup de déclarations ont été dites et écrites, trop souvent sans nuances ni analyses rationnelles, sous le coup de l’émotion et en profi tant de l’occasion pour jeter le discrédit sur le secteur automobile tout entier.

Par un pur hasard, nos collègues de Turbo Magazine ont organisé, pour la septième fois, leur défi dont le principe est de tenter d’obtenir le meilleur chiffre de consommation possible sur un parcours routier varié d’environ 220 km

en respectant une vitesse moyenne raisonnable comprise entre 50 et 60 km/h. Sans décrire toutes les précautions prises pour que ce test routier affi che des résultats fi ables, il est assez surprenant de découvrir que quatre voitures sur dix ont obtenu une consommation moyenne inférieure à la consommation mixte annoncée par les normes offi cielles que les six autres se placent plus ou moins légèrement au-dessus dans des proportions qui n’ont pas de quoi fouetter un chat. Nos collègues reconnaissent néanmoins que cet exercice réclame énormément de concentration et une conduite raisonnée.

Cela fait des années que tout le monde répète que la procédure des mesures offi cielles en laboratoires n’est pratiquement jamais une reproduction des valeurs réelles relevées au quotidien par les consommateurs. Les tests actuels d’évaluation des consommations et des émissions n’ont qu’une valeur indicative et comparative, ne sont plus le refl et de la réalité et il est dommage que le nouveau protocole d’essai ne sera validé par l’Europe que dans le courant de l’année 2016 et progressivement mis en œuvre qu’à partir de 2017. Administrateur délégué de FEBIAC, Luc Bontemps tient déjà à calmer le jeu. «Pour de nombreux automobilistes, le nouveau cycle d’essai rapprochera probablement les chiffres de consommation théoriques et réels mais il ne garantira jamais une concordance parfaite pour tout un chacun».

LES CONSOMMATIONS EN QUESTION.

Rolls-Royce Dawn

E DITO

LES PARENTS SERONT AVERTIS…La société DongleApps S.A., à Oudenaarde, a développé un appareil qui permet de surveiller le comportement au volant des jeunes.Après 12 mois de tests intensifs, l’appareil, appelé RookieDongle, est disponible à l’achat tant en ligne que dans les garages participants. Karin Genoe, administrateur délégué de l’Institut Belge pour la Sécurité Routière, a donné sa confiance et son appui à RookieDongle. Le RookieDongle sera présenté au grand public en janvier, lors du Salon de l’Automobile de Bruxelles. Le RookieDongle enregistre les horaires, les positions et les vitesses de votre fils ou de votre fille au volant et il les compare en temps réel à la limite de vitesse en vigueur. En cas de dépassement de vitesse, vous recevez immédiatement un e-mail ou un sms. Sur votre smartphone, votre tablette ou votre ordinateur, vous pouvez toujours vérifier où se trouve votre enfant. Un mode a été prévu pour cacher toutes ces informations aux parents lorsqu’aucune limitation de vitesse n’a été dépassée. Christophe Neyt de DongleApps: «Lorsque le Stealth Mode a été activé, les parents des jeunes conducteurs qui roulent prudemment ne reçoivent aucune information: c’est un moyen de récompenser le bon comportement au volant des jeunes.» Les développeurs sont certains que leur appareil protège les jeunes conducteurs et leurs passagers. Paul Janssens de DongleApps: «Des jeunes conducteurs sont impliqués chaque jour dans des accidents de la route graves, voire mortels. Ils sont souvent la conséquence d’une limitation de vitesse dépassée ou d’une vitesse inadaptée. Nous sommes parvenus à faire changer l’opinion sur la conduite sous influence. Nous devons y arriver aussi pour les dépassements de vitesse. Ils sont le principal facteur qui détermine la gravité de l’accident et des blessures». L’appareil est très facile à placer dans la voiture (Plug & Play). «L’installation dans une voiture et l’activation de l’application sur le smartphone prennent moins de 5 minutes. Le système a été conçu de manière à ce qu’aucune connaissance technique ne soit nécessaire» selon Paul Janssens. Si le RookieDongle est retiré, les parents sont avertis.

LE RANGE ROVER EVOQUE CONVERTIBLE.Le tout nouveau Range Rover Evoque Convertible fera ses débuts en novembre en tant que cabriolet le plus performant au monde, après avoir réussi haut la main l’exigeant programme de développement et d’essais de Land Rover. La marque avait confirmé son intention de lancer une version cabriolet ultra attractive de son Range Rover Evoque primé à l’occasion du Salon de Genève en mars 2015. Ce nouveau venu dans la gamme vient de terminer son vaste programme de développement et s’inscrit dans la plus pure tradition de la marque Land Rover qui consiste à créer et à prendre la tête de nouveaux segments de marché. Parcourant le globe, l’Evoque Convertible a démontré ses capacités et sa robustesse lors d’une série de tests rigoureux avant d’entamer la phase d’essai finale sur le célèbre terrain d’Eastnor Castle, où tous les Range Rover sont mis à l’épreuve depuis 45 ans. Après une première présentation en novembre, l’Evoque Convertible fera ses débuts publics au Salon international de Los Angeles et sera commercialisé à partir du printemps 2016.

LA NOUVELLE MERCEDES-BENZ CLASSE S CABRIOLET.Le nouveau cabriolet est la troisième déclinaison de la Classe S actuelle et le premier véhicule décapotable du segment de Mercedes-Benz depuis 1971. Le véhicule se démarque par un style distingué et exclusif et une technologie de haute volée qui caractérise cette gamme. Un système de climatisation avancé protège les occupants contre les courants d’air et le vent, notamment grâce à la climatisation intelligente conçue pour les véhicules décapotables. Les commandes de la Classe S Cabriolet seront ouvertes à partir du mois de décembre. Sa commercialisation est prévue pour le printemps 2016.

LES AVENTURES DE JEAN GRATON.C’est avec le plus grand plaisir que la Fondation Jean Graton annonce la parution, le jeudi 29 octobre prochain en librairies, de la première biographie consacrée à Jean Graton, le père de Michel Vaillant. «Jean Graton et Michel Vaillant, l’aventure automobile» est ce qu’on appelle un beau livre (320 pages, 26 x 31 cm, couverture cartonnée). Il est écrit par Xavier Chimits sur un projet de Philippe Graton, publié aux Editions «Hors Collection». Il rassemble plus de 400 photos et illustrations dont de nombreux inédits, comme les premiers dessins de presse de Jean Graton qui débuta sa carrière bruxelloise comme illustrateur au journal Les Sports.

ESSENTIELLE OCTOBRE 15 04

BR È VES

LA TOUTE NOUVELLE JAGUAR XF

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Notre nouveau moteur 2.0D Ingenium ultra effi cient ne consomme que 4 l/100 km et n’émet que 104 g/km de CO2. Et notre architecture en aluminium allégée associée à notre direction assistée électrique (EPAS) off re une expérience de conduite unique.

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INT E RVIEW

La vie, c’est un parcours étonnant...Pour An De Pauw, ses études de langues et de business management l’ont conduite (c’est le cas de le dire) au secteur de l’automobile. C’est un peu le hasard et ses connaissances poussées en français et en anglais en plus du néer-landais, sa langue natale, qui vont amener la jeune femme chez Europcar Belgium. Car si elle aime les voitures depuis qu’elle est toute petite, elle n’a pourtant pas fait d’études pour travailler dans ce secteur. «J’ai commencé dans le service de location de voitures dans les sociétés. La personne qui m’a embauchée cher-chait quelqu’un de motivé, dynamique, parlant plusieurs langues». Le fait d’être une femme était aussi un plus pour elle, se souvient d’ailleurs An De Pauw.

AU «CŒUR» DES VOITURES.Elle évolue vers le secteur fl eet chezGE Fleet Services au niveau du Benelux, puis à Budapest. Tout en gravissant les échelons, la jeune femme se rapproche du «cœur» des voitures en rejoignant BMW Belux comme Business Manager Corporate Sales, puis Fiat ChryslerAutomobiles où elle a travaillé 9 ans.«J’ai énormément appris là puisque j’étais souvent sur le terrain, au contact des dealers. J’ai eu l’opportunité de devenir Fleet Sales Manager, ce qui m’a vraiment appris l’essentiel de ce dont j’ai besoin aujourd’hui»! Peut-être An De Pauw aurait-elle continué à évoluer profession-nellement chez Fiat si Tesla n’existait pas!

Mais cette jeune société (elle s’est im-plantée en Belgique depuis fi n 2013) en a décidé autrement en l’enjoignant à po-ser sa candidature au poste de Country Manager pour la Belgique... «C’est une façon de faire très différente de ce que l’on connaît habituellement», souligne An De Pauw. «La société a défi ni précisé-ment le profi l de la personne voulue pour ce poste et, ensuite, elle a cherché sur LinkedIn les personnes qui pouvaient y correspondre. J’ai été approchée, on m’a chaudement conseillé de postuler...Et j’ai passé beaucoup d’interviews»! Depuis le début de cette année, le Country Manager est donc une femme. Cela dit, « ce n’est pas parce que je suis une femme que j’ai eu le poste, évidem-ment. C’est mon expérience qui a joué et mes compétences propres»!

UNE SOCIÉTÉ HORS NORMES.Les objectifs de Tesla sont restés les mêmes en 10 ans d’existence: accélérer la transition vers un transport durable en mettant sur le marché des voitures élec-triques qualitativement de haut niveau. «Et c’est pour cela que ce challenge m’intéressait véritablement. C’était plus qu’une «promotion», c’est une possibilité concrète de changer un peu le monde» !Tesla est, pour le moment, le seul constructeur automobile à proposer des voitures hyper design et 100% élec-triques. Tesla est aussi une société hors normes qui fonctionne hors des normes.«Nous avons vraiment une belle équipe,

recrutée moins en regardant le CV qu’en sentant à quel point les personnes veulent apprendre, sont convaincues de l’importance du transport durable.On veut tous... apporter notre pierre au changement, c’est vraiment ça»!An De Pauw a embauché trois femmes cette année. Ce qui nallait pas de soi puisqu’elle reçoit bien moins de CV fémi-nins que de candidatures masculines.«Je pense que le secteur automobileintéresse intrinsèquement plus les hommes. Ce qui ne veut pas dire que les femmes n’ont rien à y faire! Dans une société tournée vers le futur, c’est bien de pouvoir donner des opportunités à des femmes».Prochain objectif: le lancement européen du Model X, un SUV 100% électrique, qui aura lieu début 2016.

AN DE PAUW «AVEC TESLA, ON PEUT FAIRE CHANGER LE MONDE » COUNTRY MANAGER DE TESLA MOTORS BELGIUM DEPUIS JANVIER, AN DE PAUW A FAIT SIENNE LA PHILOSOPHIE DU NOUVEAU CONSTRUCTEUR : TOUT FAIRE POUR UN FUTUR DURABLE. CE QUI PASSE AUSSI PAR LES FEMMES !

■ Elodie Weymeels

NÉ À L’ÉTAT SAUVAGE, GRANDI EN VILLE.

LE NOUVEAU RANGE ROVER EVOQUE

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Avec son design révolutionnaire et son tout nouveau moteur diesel Ingenium – le moteur le plus économique et le plus écologique que nous ayons jamais créé –, le nouveau Range Rover Evoque est paré pour explorer la ville avec style. Et grâce à la nouvelle technologie All-Terrain Progress Control, il vous garantit aussi les performances tout-terrain propres à Land Rover. Venez le découvrir ou réservez un essai dès aujourd’hui.

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EN ATTENDANT LE SALON DE BRUXELLES...DU 14 AU 24 JANVIER 2016 SE TIENDRA LE NONANTE-QUATRIÈME SALON DE L’AUTOMOBILE DE BRUXELLES ORGANISÉ PAR LA FÉBIAC À BRUSSELS EXPO. COMME TOUTES LES ANNÉES PAIRES, CE SERA UN «GRAND» SALON AVEC LA PRÉSENCE DE TOUTES LES MARQUES DE VOITURES ET DE MOTOS. POUR VOUS FAIRE PATIENTER ET EN ATTENDANT NOTRE PROCHAIN NUMÉRO D’ESSENTIELLE AUTO, VOILÀ UNE SÉLECTION DE QUELQUES NOUVEAUTÉS QUE L’ON POURRAIT DÉCOUVRIR À CETTE OCCASION.

■ Etienne Visart / Photos constructeurs.

Au sein de la toute nouvelle gamme Giulia, une version sort du lot, la Quadrifoglio, qui combine toutes les solutions techniques développées par la marque milanaise dont le logo a été renouvelé et modernisé. Parmi ces multiples innovations, c’est le nouveau 6 cylindres en aluminium qui retient l’attention. Mis au point par des ingénieurs au background de Ferrari, ce moteur suralimenté fournit la bagatelle de 510 ch., une puissance transmise aux quatre roues permettant à cette version sportive d’accélérer de 0 à 100 Km/h

en 3,9 secondes. Grâce à un système contrôlé électroniquement de désactivation des cylindres, la sobriété est de mise en vitesse de croisière. Inférieur à 3 dans la Quadrifoglio, ce rapport poids/puissance est le fruit d’un usage intensif de matériaux ultralégers, comme la fi bre de carbone, l’aluminium, l’aluminium composite et le plastique. Un des aspects les plus intéressants de la nouvelle Giulia concerne aussi la gestion extrêmement astucieuse des masses afi n

d’obtenir une distribution du poids 50/50 sur les deux essieux. En combinaison avec un excellent Cx, un équilibre parfait des forces en virages et un comportement aérodynamique très soigné, ce nouveau modèle dispose encore d’un Active Aero Splitter, un système qui gère activement les fl ux aérodynamiques à l’avant pour des performances plus élevées et pour obtenir un meilleur comportement à haute vitesse. On n’attend plus qu’une chose: la conduire...

❯ AUDI E-TRONQUATTRO CONCEPT.

Certaines rumeurs, qui pourraient être confi rmées dans le courant du mois de novembre, prétendent que ce concept de SUV sportif serait produit dans l’usine bruxelloise

d’Audi à partir de 2018 pour s’intercaler dans la gamme entre le Q5 et le Q7. Les lignes extérieures et l’aménagement intérieur seront sans doute quelque peu différents sur le modèle défi nitif, mais la base technique est pratiquement arrêtée, même si de légères évolutions seront appliquées au fi l du développement. L’intérêt de ce futur véhicule est son mode propulsion à

100% électrique grâce à trois moteurs, un sur le train avant et les deux autres sur le train arrière, l’ensemble développant jusqu’à 370 kW et fournissant plus de 800 Nm tout en offrant une autonomie supérieure à 500 Km. Un système de gestion intelligent optimise l’interaction des moteurs. Le conducteur décide du mode de régulation de la dynamique de roulage via l’Audi drive select, du programme de conduite S ou D et de l’intensité de la récupération. En cas de conduite sportive sur des parcours sinueux, le Torque Control Manager répartit activement le couple entre les roues arrière. La grande batterie lithium-ion est intégrée au soubassement de l’habitacle pour une répartition équilibrée des masses sur les trains et un centre de gravité bas. Le Combined Charging System permet sa recharge à des sources de courant continu ou alternatif. Un «plein» de courant continu à une borne avec une puissance de charge de 150 kW ne prendrait que 50 minutes environ.La recharge est aussi prévue par induction.

❯ ALFA ROMEO GIULIA QUADRIFOGLIO.


NOUV E AUTÉS

Avec une longueur de 5141 mm, une largeur de 2223 mm (rétroviseurs déployés) et une hau-teur de 1742 mm, le Bentley Bentayga n’est pas le plus grand SUV, mais, en attendant les futures propositions d’Aston Martin, de Lambor-ghini et de Rolls-Royce (il n’y a plus que Ferrari qui fait de la résistance), il est le plus puissant et le plus rapide, sans parler du luxe. Le tout nouveau moteur W12 TSI biturbo de 6 litres délivre une puissance de 608 ch. à 6000 tr/min et un couple constant de 900 Nm de 1250 à 4500 tr/min. Cette puissance délivre des performances impressionnantes. Le Bentayga passe de 0 à 100 km/h en 4,1 secondes et sa vitesse de pointe atteint 301 km/h sur route. Le moteur est couplé à une boîte de vitesses automatique à huit rapports. La transmission et le système à quatre roues motrices ont été consolidés pour pouvoir supporter l’exigence et les niveaux de couple requis par une utilisation en tout-terrain. Le Bentayga est équipé du sys-tème Bentley Dynamic Ride.

Cette technologie essentielle aux véhicules avec un centre de gravité plus élevé contreba-lance immédiatement les forces de roulis laté-rales dans les virages. En plus de nombreuses aides à la conduite, le Bentayga bénéficie aussi d’un système de freinage en descente. Il adapte automatiquement la vitesse du véhicule dans les pentes raides. Ce système permet de prérégler des vitesses comprises entre 2 et 30 km/h (dans les deux directions) pour des incli-naisons de plus de 5%. A noter encore que le Bentayga sera ultérieurement disponible en versions Diesel et hybride...

Il y a plus de 40 ans déjà BMW faisait fureur avec une sportive compacte de haut niveau. À l’époque, la BMW 2002 turbo incarnait déjà à merveille l’am-bition nourrie par le constructeur munichois en termes de dynamisme de conduite, d’agilité et de maîtrise de la voiture. En présentant la nou-velle BMW M2, la société BMW M GmbH prouve une fois de plus que cette ambition est toujours d’actualité. Forte de ses six cylindres en ligne à hautes performances, de la propulsion agile, d’un châssis M Sport de construction légère en aluminium et d’une allure extravertie, cette M2 Coupé est particu-lièrement bien armée pour distiller des sensa-tions de conduite des plus grisantes. Fort de la technologie M TwinPower Turbo, le moteur à six cylindres en ligne de trois litres de cy-lindrée de conception nouvelle qui anime la nouvelle M2 débite une puissance de 370 ch., disponible à 6500 tr/min, et fournit un couple maximal de 465 Nm. Dotée de la boîte M à double embrayage à sept rapports (M DKG)

disponible en option et de la fonction de dé-part automatisé (Launch Control), la M2 Cou-pé abat ainsi le zéro à 100 Km/h en à peine 4,3 secondes, sa vitesse maximale étant bri-dée par l’électronique à 250 Km/h. Elle béné-ficie des essieux avant et arrière de construc-tion légère en aluminium des modèles BMW M3/M4, de roues de 19 pouces en aluminium matricé chaussées d’une monte pneumatique mixte, de la direction M Servotronic avec deux lois d’assistance et des freins M Compound performants.

❯ BENTLEY BENTAYGA.

❯ BMW M2 COUPÉ.

09

Les plus anciens d’entre vous se souviennent certainement que la Ferrari 250 GT Berlinetta de 1956 remporta à quatre reprises consécu-tives le Tour de France Auto à la fin des années cinquante. C’est pour rendre hommage à cette course récompensant les véhicules qui combi-naient des performances maximales avec la ma-niabilité et la simplicité d’utilisation sur route que Ferrari lance une série limitée à 799 exemplaires

de la F12tdf. Elle est un concentré d’innova-tions techniques qui regroupent tous les do-maines qui font l’ADN de Ferrari: la motorisation, l’aérodynamique et la dynamique du véhicule. Les performances de la F12tdf sont assurées par le V12 de 6,2 litres à aspiration naturelle de 780 ch., descendant direct du moteur de la F12berlinetta (740 ch.). La réponse sportive du moteur est assurée par un couple maximal de

705 Nm (contre 690 pour la version précé-dente) à 6750 tr/min avec 80% de ce couple disponible dès 2500 tr/min, permettant une reprise progressive jusqu’au régime moteur maximal de 8900 tr/min. La conception radi-cale de la carrosserie, de l’intérieur, du moteur,

de la transmission et des organes de roulement, associée à l’utilisation abondante de la fibre de carbone tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, a consi-dérablement réduit le poids total de la voiture: 110 kg. La combinaison de tous ces facteurs a permis d’atteindre des performances record: une accélération de 0 à 100 km/h en 2,9 secondes et de 0 à 200 km/h en 7,9 secondes, ainsi qu’une amélioration importante de l’accélération latérale. Et plus de 340 km/h en pointe...

A l’occasion du trentième anniversaire de la BMW M3, étrennée en 1986, la société BMW M GmbH propose la BMW M4 GTS dans une édition spéciale limitée à 700 unités. La M4 GTS est un engin de course conçu afin d’offrir un dynamisme radical et des performances grisantes. Elle illustre tout ce qui est aujourd’hui faisable sur une voiture homologable puisqu’elle peut circuler sur route publique. La BMW M4 GTS est animée par le six cylindres en ligne turbocompressé de 3,0 litres de cylindrée issu de la M3/M4. Sur la nouvelle voiture, cette mécanique bénéficie cependant d’une injection d’eau innovante qui la gratifie d’un gain de puissance sensible. Le système d’injection d’eau porte en effet la puissance du moteur à 500 ch. et son couple à 600 Nm, soit une augmentation significative. Cela fait de la M4 GTS le modèle le plus agile, le plus radical et le plus dynamique de la gamme qui abat le zéro à 100 km/h en seulement 3,8 secondes pour une vitesse

maximale bridée par l’électronique à 305 km/h. La boîte M à double embrayage et sept rapports (M DKG) de série choisit le rapport idéal en fonction de la situation de conduite et envoie le couple aux roues arrière sans la moindre rupture de charge. Si besoin est, le conducteur peut aussi passer les rapports manuellement en se servant des palettes au volant ou du levier sélecteur. Les programmes de passage des rapports Drivelogic et la fonction de départ automatisé (Launch Control) ont été adaptés à la puissance accrue du moteur.

❯ BMW GM4 GTS.

❯ FERRARI F12tdf.


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Marquant la première incursion d’Infiniti sur le segment à forte croissance des compactes Premium, la Q30 entend jouer un rôle cru-cial dans la réalisation de la stratégie de croissance de la marque à l’échelle mon-diale. Conçue pour une nouvelle génération de conducteurs, qui ne souhaitent pas rester enfermés dans un choix dicté exclusivement

par le type de la voiture, la Q30 fait fi des conventions avec son aplomb et sa silhouette. Polyvalent par ses dimensions, le nouveau modèle reste fidèle à la signature stylistique du concept présenté en 2013 tout en don-nant corps à la philosophie d’Infiniti qui déve-loppe ses modèles selon une approche axée sur le style. La singularité de ses lignes et

l’asymétrie de son habitacle lui confèrent un dessin intérieur et extérieur qui ne manquera pas d’attirer les regards. L’équipe de déve-loppement à l’origine de la Q30 a adopté une approche globale dans sa conception, créant ainsi une voiture qui offre un comportement routier très sûr et une maniabilité exception-nelle. La Q30 sera commercialisée dans les

centres Infiniti avant la fin de l’année 2015, avec une gamme de prix à par-tir de 26.300 euros en essence et à partir de 26.650 euros en Diesel. Pour compléter la gamme Q30, Infiniti

lance la Q30 City Black Edition, une sé-rie limitée exclusive créée tout spécialement pour la clientèle européenne. Déjà disponible dans les concessions, elle est proposée à partir de 33.920 euros..

❯ INFINITY Q30.

La nouvelle Jaguar F-PACE est un crossover dyna-mique, polyvalent et performant, conçu pour offrir l’agilité, la réactivité et le raffinement qui ont fait la réputation de la marque. Développée sur l’archi-tecture aluminium de Jaguar, la nouvelle F-PACE

remplit la promesse du concept C-X17 et marie la pureté des lignes, des surfaces et des propor-tions à des éléments inspirés de la F-TYPE comme les «hanches», les prises d’air avant et le gra-phisme des feux arrière. Les éléments comme les

minces feux avant Full-LED, les jantes forgées de 22 pouces et le court porte-à-faux avant pré-servent en production le dessin du concept C-X17. La nouvelle F-PACE peut accommoder cinq personnes en tout confort avec une garde au toit et un espace généreux aux jambes et un volume de coffre de 650 litres. L’empattement et les voies sont différents des autres Jaguar. Avec une longueur de 4731 mm et un empattement de 2874 mm, la F-PACE présente un profil élégant. La carros-serie légère et rigide qui comprend 80% d’alu-minium est la seule monocoque à utilisation inten-sive d’aluminium du segment. L’allègement vient aussi du hayon en composite et du magnésium employé pour certaines pièces comme la traverse. Le modèle Diesel de 180 ch. à boîte manuelle et à propulsion ne pèse ainsi que 1665kg et ne rejette que 129g/km de CO2. Doté du V6 à essence sura-limenté de 380 ch. de la F-TYPE, la nouvelle F-PACE couvre le 0-100 km/h en 5,5 secondes et atteint une vitesse maximum limitée électroni-quement à 250 km/h.

❯ JAGUAR F-PACE.


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Le moteur 2.0D Ingenium de la toute nouvelle Jaguar XF réduit les émissions à 104 g/km de CO

2 et son architecture en aluminium léger

est la plus légère de sa catégorie. Rien à voir avec des prouesses déjà vues. Mais, pour la légendaire conduite Jaguar, rien ne change.


La nouvelle Huracán Spyder incarne l’évolution la plus récente du style Lamborghini. La Spyder est longue de 4,46 m, large de 1,92 m, mais haute de seulement 1,18 m. Légère, la nouvelle capote en tissu est disponible en noir, en brun et en rouge. Elle s’inscrit joliment dans la silhouette du véhicule lorsqu’elle est fermée, mais la Spyder affiche des lignes sensiblement différentes de celles du coupé. Ouverte, la capote disparaît dans un logement très compact. Cette solution profite au centre de gravité bas de la voiture. Les nouveaux arceaux

de sécurité, qui se déploient automatiquement lorsque cela s’impose, sont autrement invisibles. Sur simple pression d’un bouton dans le tunnel central, un mécanisme électromécanique ouvre la capote en seulement 17 s, et ce, jusqu’à la vitesse de 50 km/h. La lunette arrière se commande électriquement, indépendamment de la position de la capote. Fermée, elle fait office de pare-vent. Ouverte, elle permet aux occupants de profiter davantage de la sonorité unique du moteur. Sous le capot arrière, le V10 atmosphérique à course

longue présente les mêmes qualités techniques que dans le coupé. Il réagit avec une belle spontanéité aux sollicitations de l’accélérateur et

grimpe dans les tours jusqu’à 8.700 tr/min. Il tire 610 ch. à 8.250 tr/min de ses 5,2 l de cylindrée et tient à disposition un couple de 560 Nm à 6.500 tr/min. La vitesse de pointe de 324 km/h ainsi que les accélérations de 0 à 100 km/h et

de 0 à 200 km/h en respectivement 3,4 et 10,2 s confirment le potentiel du Spyder à 2 places.

Cela a été confirmé au Salon de Francfort par les dirigeants de Maserati: l’année prochaine sera particulièrement riche en nouveautés pour la marque au Trident. Le SUV Levante sera en effet présenté en première mondiale en mars 2016, à Genève, alors qu’un nouveau coupé sur la base du concept Alfieri fera sa première apparition publique à Paris, au début du mois d’octobre. En attendant, la gamme actuelle, qui bat des records de vente (elles ont été multipliées par 9 en moins de 6 ans grâce, entre autres, à la Ghibli et aux moteurs Diesel) poursuit son petit bonhomme de chemin avec quelques évolutions pour le millésime 2016. Ce n’est pas spectaculaire au premier coup d’œil, mais un important travail de fond a été fourni sur les quatre modèles de la gamme (Ghibli, GranTurismo, GranCabrio et Quattroporte) pour améliorer la qualité de fabrication et de finition. La présentation générale est du

coup plus soignée grâce à des plastiques pratiquement définitivement recouverts de cuir et la plupart des vibrations ne sont plus qu’un mauvais souvenir. L’équipement s’enrichit par ailleurs d’un dispositif de surveillance d’angle mort et d’un système «mains libres» pour l’ouverture du couvercle du coffre. Sous le capot,

tous les moteurs sont désormais conformes à la norme Euro6. En Diesel, un traitement AdBlue permet de réduire sensiblement les émissions de NOx et, en essence, les nouveaux réglages ne modifient ni la puissance ni le couple, mais les valeurs de consommation moyenne sont réduites de 12%.

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Des moteurs turbocompressés, une nouvelle transmission intégrale et des performances en hausse avec une sobriété renforcée, voilà ce qui caractérise les nouvelles Porsche 911 Carrera 4 et 911 Targa 4. Avec sa hauteur de caisse ré-duite de 10 mm, le châssis PASM permet de combiner mieux encore sportivité et sérénité. Quant à l’essieu arrière directionnel proposé en option sur les modèles Carrera 4S et Targa 4S, il renforce encore le dynamisme. Les versions à transmission intégrale bénéficient, en outre, d’un style distinctif. Le relief des feux arrière à LED attire les regards, le troisième feu stop surmonte directement les lamelles de la grille d’aération arrière et la générosité des ailes arrière, plus larges de 44 mm au total, souligne la virilité des modèles Carrera 4 et Targa 4. Avec leur double suralimentation, les nouveaux mo-

teurs 3 litres équipant les 911 Carrera 4 et 911 Targa 4 affichent une puissance de 370 ch.

pour un couple de 450 Nm, les versions S délivrant même désormais 420 ch. et 500 Nm grâce à des compresseurs modifiés, une ligne d’échappement dédiée et une ges-tion moteur optimisée. Avec la transmis-

sion PDK et le pack Sport Chrono en option,

la 911 Carrera 4 passe de 0 à 100 km/h en 4,1 secondes (4 dixièmes de seconde de moins que sa devancière), la S en faisant de même en 3,8 secondes (3 dixièmes de se-conde de gain). Et naturellement, chaque nou-velle génération de moteurs Porsche voit ses performances augmenter et sa consommation se réduire.

La gamme Classe C Mercedes-Benz s’enrichit d’un coupé. Nouveau repère dans le paysage routier, le style limpide de ce nouveau coupé sportif incarne le luxe contemporain. A l’intérieur, l’élégance et le style se teintent aussi de sportivité. Le train de roulement au réglage dynamique, associé à la suspension pneumatique en option, constitue la base du confort de suspension et de roulement, de l’agilité et de l’agrément de conduite.

La conception allégée au profit d’un gain de poids, les excellentes qualités aérodynamiques et les moteurs puissants y contribuent également. De nouveaux systèmes d’aide à la conduite garantissent une sécurité au plus haut niveau. Fort de son habitacle généreux, la Classe C Coupé fait référence sur son segment. Elle sera commercialisée en décembre 2015.

Mercedes-AMG inaugure également un nouveau chapitre dans l’histoire de la marque: la nouvelle C 63 Coupé marque en effet une étape supplémentaire dans la définition d’une identité technique et visuelle propre. Les remaniements techniques sautent aux yeux: les passages de roues avant et arrière très évasés, la voie élargie et les roues plus imposantes confèrent à ce coupé une allure athlétique. Pour la C 63 Coupé, le biturbo AMG 4,0 l de 476 ch.

ou de 510 ch. est une innovation entièrement conçue en interne à Affalterbach, tout comme la suspension avancée Ride Control AMG à amortisseurs électroniques, la configuration des programmes de conduite Dynamic Select AMG, le différentiel arrière à blocage ou les supports dynamiques du moteur.

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Mazda MX-5

UN LOOK ÉPOUSTOUFLANT, DES PROPORTIONS PARFAITES, UNE TECHNOLOGIE EMBARQUÉE DE DERNIER CRI… LA TOUTE NOUVELLE MAZDA MX-5, ROADSTER EMBLÉMATIQUE LE PLUS VENDU AU MONDE, A ÉTÉ CONÇUE POUR LE PLAISIR DE CONDUIRE À L'ÉTAT BRUT.

LE PLAISIR DE LA CONDUITE SPORTIVE

Tant les technologies SKYACTIV que la stratégie « au gramme près » instaurée par Mazda vous assurent des sensations de conduite grisantes au volant de cette sportive deux places légère et compacte (975 Kilos dans sa version de base). Tout comme au Japon où le Jinba Ittai symbo-lise l'osmose parfaite entre un cavalier et sa monture, vous aurez l’impression d’être en totale symbiose avec la MX-5. Le tout est optimisé par le MZD Connect, système d'info-divertissement novateur intégré, et les fonctions de sécurité i-ACTIVSENSE qui agissent comme un prolon-gement de votre propre corps.

DESIGN KODOUn simple coup d’œil au design KODO suffi t à affoler votre rythme cardiaque. Les lignes dynamiques tout en fl uidité de la Mazda MX-5 accentuent l’impression de vitalité et de mou-vement, tandis que sa présence puissante et affi rmée laisse transparaître une tenue de route des plus agiles. La couleur de la carrosserie vient s’immiscer jusque dans l’habitacle stylé aux fonctionnalités intuitives, créant une unité entre l’extérieur et l’intérieur - renforçant ainsi la sensation Jinba Ittai de ne faire plus qu’un avec le véhicule. L'intérieur spacieux et confortable jouit d'une qualité artisanale d'un grand raffi ne-ment et ce, des sièges sport aux commandes intuitives du poste de conduite.

TECHNOLOGIES SKYACTIVCette technologie associe une dynamique de conduite réactive, agile et agréable à une consommation et des performances de sécurité sans compromis. Pour cette sportive à propulsion, Mazda a optimisé les moteurs et les transmissions et a développé une carrosserie et un châssis plus légers et robustes. Cette toute nouvelle MX-5 est la plus compacte de sa génération. En rapprochant le moteur du centre du véhicule, Mazda a ainsi pu obtenir une répartition du poids 50/50 idéale entre l'avant et l'arrière ainsi qu’un centre de gravité bas, pour une expérience de conduite singu-lière, plus grisante que jamais.

Des moteurs SKYACTIV-G 2.0L et 1.5L aux transmissions manuelles ont été ajustés à la Mazda MX-5. Par conséquent, celle-ci réagit précisément et harmonieusement aussitôt que vous appuyez sur la pédale d’accélérateur.

MZD CONNECTLa MX-5 est dotée d’un ensemble de fonc-tions de communication, de divertissement et de navigation. Via un écran couleur tactile de 7 pouces ou via le contrôleur multimédia, vous pouvez connecter votre smartphone pour envoyer ou recevoir des appels/SMS (mains libres), écouter des stations de radio Internet

et consulter vos médias sociaux. Quant au système de navigation par satellite, il vous facilitera la route.

TECHNOLOGIE DE SÉCURITÉ AVANCÉE Les fonctions de sécurité avancées et intelli-gentes i-ACTIVSENSE ont été développées pour vous offrir toute la sécurité et la protection dont vous avez besoin. Les caméras et capteurs embarqués sont là pour veiller sur vous et tout ce qui vous entoure. La surveillance des angles morts n'est qu’une des technologies qui vous aideront à éviter les collisions lorsque vous changez de file ou que vous passez la marche arrière.

Donnons priorité à la sécurité. Législation environnementale (A.R. 19.03.04)www.mazda.be Prix TVAC.

Toujours en mouvement, même à l’arrêt. Voilà qui décrit parfaitement la nouvelle Mazda MX-5. La voiture revient à l’essence du roadster décapotable : un poids réduit, un centre de gravité exceptionnellement bas et une répartition des masses optimale, de 50:50. À la clé ? Une sensation de conduite tout simplement parfaite. Vous n’éviterez plus jamais les détours. Et ce n’est que le début ...

Avec son design KODO dynamique, la nouvelle Mazda MX-5 est un véritable régal pour les yeux. Le modèle SKYCRUISE présente, en outre, un système MZD Connect interactif ainsi que des feux diurnes et des phares avant à LED. Profitez, au gré de votre balade, du son cristallin du système audio Bose®, même quand la voiture est décapotée. Sans oublier l’assistant qui vous aide à rester sur votre bande. Préparez-vous à connaître le plaisir de conduire suprême !

Cette nouvelle Mazda MX-5 1.5 SKYCRUISE full équipée est déjà disponible au prix de 25 990 € .

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TABLE ROND E

C’était une table ronde que l’on imaginait réservée aux initiés, voire polémique entre les intervenants à propos de «la guerre entre les services d’entretien et de réparation dans l’automobile». Au fi l des échanges, ces a priori ne se sont pas confi rmés, mais deux éléments majeurs se sont dégagés. Le débat concerne tous les consommateurs dans la gestion de leur voiture au long de sa vie. Et si polémique il y a, ce n’est

pas entre les services d’entretien offi ciels ou non, mais à propos des constructeurs malheureusement absents à ce rendez-vous qui leur était proposé.

TROIS CATÉGORIES DE PIÈCES.Vus sous l’angle du consommateur, l’entretien et la réparation posent des questions, à commencer par celles-ci: comment justifi er des écarts de prix parfois très importants entre une intervention

chez un distributeur offi ciel et un réseau indépendant? La qualité des pièces est-elle en cause? La garantie est-elle d’application en dehors des concessionnaires? Un indépendant ou un réseau d’entretien toutes marques peuvent-ils intervenir sur n’importe quel modèle?«Les pièces, rappelle Serge Istas (Traxio, ex-Federauto) en préambule, sont classées en trois catégories. «D’origine» signifi e qu’elles sont livrées par un constructeur ou

CE N’EST PAS UNE PRIMEUR: LA CONCURRENCE FAIT RAGE DANS L’AUTOMOBILE, DE L’ASSEMBLAGE DES VOITURES À LA VENTE JUSQU’AUX SERVICES D’ENTRETIEN ET DE RÉPARATION. ELLE OPPOSE LES CONSTRUCTEURS ENTRE EUX, LES CONSTRUCTEURS ET LEURS DISTRIBUTEURS OFFICIELS, ET CES DERNIERS AUX RÉSEAUX TOUTES MARQUES ET AUX INDÉPENDANTS. CHACUN ESSAYE DE PRÉSERVER SON PRÉ CARRÉ.

■ Yves de Partz avec Etienne Visart et Corine Loockx.

LES CONSTRUCTEURS MIS SUR

SERVICESD’ENTRETIEN

ET RÉPARATION

Les petits garages indépendants travaillent essentiellement sur des voitures d’occasion et de marques généralistes, mais leur seule chance de

s’en sortir au cours des prochaines années est de s’affi lier à un gros réseau indépendant pour avoir accès aux données techniques et à la formation.

21

par un équipementier qui fournit ou a fourni le constructeur en question. «Équivalent d’origine» veut dire qu’elles ne proviennent pas d’un constructeur mais qu’elles disposent des mêmes caractéristiques. «Adaptable» (ce qu’on appelait autrefois pirate) défi nit la pièce qui peut être montée, mais qui n’a pas nécessairement les mêmes caractéristiques ou les mêmes formes que la pièce d’origine. Ces précisions doivent fi gurer en principe sur la facture.»

Si ce n’est pas le cas ou si le travail a été réalisé sans facture et à petit prix, il faut s’interroger sur l’origine des pièces. Idem pour les organes meilleurs marchés commandés par Internet, mais dont on ne connaît pas nécessairement la conformité. «Le client vient parfois chez nous avec une référence relevée sur Internet, note Mac Wilmet (Atelier Expert regroupant des indépendants wallons), mais il achète quand

même la pièce chez nous car la voiture, à l’inverse d’autres produits, est encore associée à une valeur de conseil.» «Chez nous, précise Olivier Renard(Auto 5), les pièces viennent des usinesqui fournissent les plus grandes marques sous des noms différents».

UN RÉSEAU INDÉPENDANTNE PEUT PAS TOUT FAIRE.Un réseau indépendant peut-il néanmoins intervenir sur tout? «Vous avez évoqué le placement d’une attache remorque sensiblement moins cher chez nous, commente Olivier Renard, et il nous a posé des problèmes, il y a quelques années, car nous avions besoin des faisceaux électriques d’origine. L’obstacle a été levé aujourd’hui via un boîtier électronique indépendant, qui compte les impulsions passant dans les câbles et réagit. Mais il peut arriver que pour des véhicules très récents, le constructeur ait développé des produits spécifi ques qui offrent un plus par rapport à nous. Pour les interventions que nous sommes à même de réaliser, nous fournissons à peu près les mêmes prestations que les réseaux offi ciels, mais quand je vois les investissements que doivent consentir les concessionnaires, ils ne peuvent pas se rapprocher de nos prix. On se dit aussi qu’on ne s’adresse pas à la même clientèle, la nôtre concernant essentiellement des marques généralistes. Et, bien sûr, nous ne prétendons pas offrir le confort de constructeurs premiums et il n’y a pas chez nous de petit café ou de mise à disposition d’un bureau avec connexion Internet!» Michel Deman (Mercedes Deman Brussels) confi rme cette opinion et, selon lui, «les marques généralistes sont concurrencées par Auto5 et d’autres, mais nos clients font confi ance aux distributeurs offi ciels».

PRESSION SUR LES CONCESSIONNAIRES.En revanche, la pression exercée par les constructeurs met la rentabilité des concessionnaires en péril malgré les prix pratiqués. «En plus des marges de l’importateur, raconte Michel Deman, on nous impose des aménagements et des équipements très coûteux, du personnel

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R LE GRIL.

MICHEL DEMANGENERAL MANAGERDE MERCEDES-BENZ DEMAN

Les concessionnaires ne peuvent s’en sortir

qu’en multipliant les services (voitures d’occasion, leasing, fi nancement, etc.) et en essayant que chaque service rapporte un peu.

SERGE ISTASSECRÉTAIRE GÉNÉRALDE TRAXIO BRUXELLESET WALLONIE

Les prescriptions standard des constructeurs vont trop loin en imposant à leurs distributeurs une architecture tellement particulière que le concessionnaire n’est même plus capable en fi n de contrat de revendre lui-même son bâtimentpour y abriter une autre marque.

BERNARD LYCKEDIRECTEUR GÉNÉRALDE CECRA - EUROPEAN COUNCIL FOR MOTOR TRADES & REPAIRS

La voiture est un produit spécifi que qui justifi e une meilleure protection des uns et des autres, mais il est de plus en plus diffi cile, en Europe, d’avoir un règlement particulier pour la distribution automobile.

OLIVIER RENARDMARKETING MANAGER D’AUTO 5

Nous sommes multimarques, mais nous limitons nos

interventions. Nos prestations sont à peu près identiques à celles qui sont réalisées dans les réseaux offi ciels, mais nous ne sommes pas tenus aux mêmes investissements.

MARC WILMETDIRECTEUR GÉNÉRAL D’ATELIER EXPERT/COVALUX

Les garagistes indépen-dants s’affi lient à notre

groupe pour bénéfi cier d’une image, d’un marketing et d’une formation. Et aussi pour avoir accès aux informations techniques.

LES PARTICIPANTS À LA TABLE RONDE

LE MARCHÉ GRIS DE LA RÉPARATION.En Wallonie, on vend chaque année 90.000 voitures de plus de 10 ans. Un marché des occasions anciennes qui, à côté des voitures de société dont 80% sont exportées après 4 ou 5 ans, pourrait se développer avec le vieillissement du parc automobile (9 ans en moyenne dont 8,7 en Wallonie et 12,9 à Bruxelles). Une source d’inquiétude pour les professionnels qui voient ces clients leur échapper au profi t d’un réseau parallèle moins effi cace.


administratif improductif ou des temps toujours réduits pour les interventions en garantie. S’y ajoutent des contrôles garanties qui peuvent se traduire par la rétrocession de plusieurs dizaines de milliers d’euros, souvent pour des questions de détail. Notre seule marge disponible est la tarifi cation horaire, mais si on l’augmente, on se prive d’une partie de notre clientèle.»La concurrence accrue dans les services après-vente a-t-elle une infl uence favorable sur les prix ? Ce n’est pas l’avis de nos interlocuteurs qui citent des interventions

électroniques de plus en plus complexes, des réparations plus longues, voire des délais entre des vidanges jugés trop longs malgré le choix d’huiles performantes et dont le prix a grimpé en 10 ans. «Procéder à un entretien annuel reste un minimum, estime Michel Deman, même si la vidange d’huile ne doit être opérée qu’après 30.000 Km.Pour faire revenir le client, on doit inventer des artifi ces comme des contrôles été ou hiver».

L’APPLICATION DE LA GARANTIE N’EST PAS RÉSERVÉE AUX DISTRIBUTEURS OFFICIELS.Et qu’en est-il des garanties lorsqu’une réparation est réalisée en dehors du réseau offi ciel? «Le consommateur ne le sait pas clairement malgré une campagne d’information que nous avons menée au niveau européen, explique Bernard Lycke

(Cecra, association européenne des distributeurs offi ciels et indépendants), mais il peut se rendre n’importe où pour effectuer une intervention sous garantie, et sans risquer de la perdre. Il suffi t que le cahier des charges soit respecté». «En outre, précise Serge Istas, la charge de la preuve en cas de confl it ne relève plus du client, mais du constructeur». Encore faut-il s’entendre sur le terme de garantie, notamment lorsque celle-ci est supérieure aux 2 ans légaux: elle ne concerne que les pièces dont on peut démontrer qu’elles présentaient un défaut à l’origine et pas leur usure.

En défi nitive, la cohabitation entre différents réseaux d’entretien et de réparation n’a pas posé de problème majeur aux participants à cette table ronde qui évoquent même la

TABLE ROND E

LA TÉLÉMATIQUE AU PROFIT DE QUI ?En 2018, tous les véhicules seront équipés d’un «e-call» permettant notamment un appel automatique d’urgence en cas d’accident, tout en précisant aux services de secours les caractéristiques de la voiture concer-née. Mais cette télématique pourrait aussi permettre aux constructeurs d’avoir la main mise sur les voitures en avertissant les conducteurs à l’ap-proche des entretiens. Craignant que la Commission européenne ne leur reproche une atteinte à la concur-rence, les constructeurs se défendent en invoquant des raisons de sécurité.

Deux photos qui illustrent parfaitement l’évolution des grosses concessions offi cielles auxquelles les constructeurs imposent des exigences de plus en plus importantes en matière de présentation et d’équipe-ments, entre autres.

23

collaboration entre eux. Aux yeux de Marc Wilmet, «nos clients wallons travaillent essentiellement avec une ou deux marques françaises» et, estime Olivier Renard, «selon la typologie du client et l’âge du véhicule, chacun a un peu son territoire».

25% DES POINTS DE SERVICE VONT DISPARAÎTRE D’ICI À 2020.Plus globalement, c’est l’avenir qui interpelle nos interlocuteurs à travers des regroupements indispensables pour partager les informations et diminuer les coûts administratifs: «on voit mal, dit Marc Wilmet, comment un petit indépendant peut encore réaliser un entretien dans

les normes et se débrouiller s’il n’est pas affi lié à un réseau».Et puis deux visions opposent d’une part les constructeurs et les importateurs «qui revendiquent toujours une augmentation des ventes dans l’absolu sur des marchés matures» et d’autre part les réseaux de distribution et d’entretien qui se limitent à considérer un marché de remplacement et, dit Serge Istas, «s’inquiètent de voir 25% des points de service disparaître d’icià 2020 en Belgique». L’évolution de la mobilité avec des ralentissements artifi ciels dans une ville comme Bruxelles, le partage des véhicules, la voiture connectée, les

importations parallèles aux réseaux offi ciels (une voiture sur cinq) et les coûts comprimés à tous les niveaux («un modèle bien équipé en 2015 coûte le même prix qu’un modèle de base il y a 20 ans») sont d’autres défi s qui attendent tous les réseaux de distribution confondus. C’est cela, la vraie guerre évoquée en préambule.

L’INFORMATION TECHNIQUE PAS ASSEZ DISPONIBLE.En principe, les informations techniques détenues par les constructeurs doivent être accessibles à tous les réseaux d’en-tretien et de réparation. «Malgré une évo-lution positive, ce n’est pas le cas, note Bernard Lycke, DG de Cecra qui, en Eu-rope, représente à la fois les concession-naires offi ciels et les indépendants. On n’a pas vocation à se prononcer pour les uns ou pour les autres, mais on doit veil-ler à ce que l’information soit disponible comme le prévoient les réglementations Euro 5 et Euro 6 qui vont plus loin que l’ancienne règle 1400/2002 abandonnée en 2010 pour l’après-vente. En cas de non-respect par les constructeurs, une sanction est prévue (le retrait de l’homo-logation), mais elle est disproportionnée et donc inapplicable. Nous plaidons pour une sanction moins forte.»

LES ABSENTS ONT EU TORT.Haro sur les constructeurs? C’est le sentiment que dégage cette table ronde où les constructeurs ont malheureusement décliné l’invitation à dialoguer sur un sujet délicat et à se défendre face une réputation d’hommes de chiffres méconnaissant les réalités du terrain et tentant de garder à tout prix le contrôle du secteur. C’est peut-être oublier que la pression qu’ils exercent à tous les niveaux, ils la subissent aussi en provenance d’une concurrence féroce et d’un environnement de moins en moins favorable. Qu’une grande chaîne indépendante ouvre un service center destiné à des sociétés de leasing a de quoi les alerter. Et, comme le soulignait un intervenant évoquant par ailleurs les opérations de rappel gratuites effectuées à titre de précaution lors des entretiens, «les indépendants ne procèdent qu’aux interventions rentables (changement de batterie, etc.) et privent les concessionnaires de la crème fraîche.»

Même si cela peut paraître parfois un peu superfl u, un distributeur offi ciel, surtout dans le segment

premium, offre à sa clientèle des services «extras» (accès à

Internet, salon d’attente, boissons, journaux) qu’un petit indépendant

ne peut pas se permettre.

■ Yves de Partz – Photos Yves de Partz.

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ESSENTIELLE JUIN 15 24

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Pour qui connaît peu ou pas Bruxelles, le plateau du Cinquantenaire est un lieu où s’attarder, entre les arcades et le parc du même nom, les Musées Royaux d’Art et d’Histoire, le Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire et le Musée Autoworld inclus, aujourd’hui, dans le city-trip proposé aux visiteurs étrangers.

UN TRAVAIL D'ÉQUIPE«Lorsque je suis arrivé, il y a 5 ans, raconte le Directeur Général Sébastien de Baere (36 ans), on s’est demandé ce que venait faire ici ce petit jeune. Ama-teur passionné sans doute, je ne suis pas un professionnel de l’automobile. Nous avons d’abord nettoyé les lieux en les débarrassant de tout ce qui y traînait puis, avec l’équipe et le muséologue Eric Janssen, on s’est mis au travail. On a pris des contacts avec des marques automobiles susceptibles de collaborer avec nous, comme Mercedes, Porsche, BMW, Jaguar... On a mis sur pied des expositions temporaires. On a procédé à une adaptation progressive de l’espace trop centré sur les modèles d’avant-guerre et fait appel aux collectionneurs privés. Ensuite, on s’est attaqué à l’amé-nagement d’une nouvelle passerelle, à la modernisation de l’éclairage et à la mise à disposition d’un audio guide. Et l’on a obtenu des résultats».

Au fi l des expositions thématiques, grandes et petites (Belgian Cars Legends, Bizzarrini, Porsche, Aston Martin, Minerva, DS, Ford Mustang, Young Timers, Maserati, Jaguar, Porsche Targa...) et du réaménagement des lieux (de 80%, l’espace réservé aux voitures d’avant-guerre est passé à 65% et l’objectif est d’arriver à 50%), l’image d’Autoworld a changé. «Les gens de ma génération voulaient voir des voitures plus récentes, des Renault Alpine et 5 turbo, Ferrari Testa Rossa, BMW M3 ou Porsche 964».

UN TIERS DE VISITEURSÉTRANGERS.Plus important, le public est revenu: «Parallèlement aux revenus générés par des partenaires privés et des évènements spéciaux, dont les deux grandes expos annuelles sur la mezzanine, le nombre de visiteurs est passé de 65.000 en 2011 à 140.000 en 2014. À elle seule, l’expo Porsche a attiré 65.000 personnes, et 25.000 ont vu «les 80 ans de Jaguar». Le week-end, plus d’un tiers de nos visi-teurs sont étrangers, dont beaucoup de Français, mais aussi des Hollandais, des Anglais et des Hispaniques». En cours depuis le début du mois de septembre, l’exposition consacrée aux 50 ans de la Porsche 911 Targa est encore accessible

jusqu’au 1er novembre inclus. Et du 4 au 25 novembre, les amateurs de voitures américaines musclées pourront se régaler avec l’exposition «U.S. Muscle Cars»...Pour atteindre ces objectifs, Autoworld bénéfi cie de l’aide de collectionneurs privés et, surtout, de Roland D’Ieteren, importateur automobile très impliqué dans le prêt de voitures de prestige, dans l’organisation de l’exposition Porsche ou dans la prochaine exposition «Italian Car Passion» (détaillée dans les pages qui suivent). Avec quel objectif à moyen terme ? «Les passionnés de voitures, nous les avions déjà. Nous vou-lons maintenant suivre la ligne du temps, attirer un public plus jeune et l’inciter à revenir pour découvrir des nouveautés. Et si je me réfère à la douzaine d’offres d’exposition reçues pour 2016, le sujet est loin d’être épuisé».

L’an prochain, Autoworld fêterases 30 ans.

UN MUSÉE REDEVENU VIVANT.

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Une large section, facilement identifi able grâce aux couleurs

peintes au sol, est consacrée aux voitures belges.


R E PORTAGE

UN HÉRITAGE DE LA COLLECTION MAHY.Autoworld n’existerait pas s’il n’avait pu bénéfi cier lors de son lan-cement de 250 des 1.000 voitures de la collection Mahy. Mises en location, elles représentent encore aujourd’hui 75% des modèles exposés à Bruxelles. À la recherche d’un nouveau bâtiment pour ses plus belles voitures restaurées et exposées auparavant à Hou-thalen, Ivan Mahy, fi ls du fondateur de la collection, fut mis en rap-port à Bruxelles avec l’ancien Ministre Louis Olivier et son Secré-taire Général Robert De Paepe. Une ASBL fut créée en 1984 sous la présidence de l’ancien Ministre des Communications Herman De Croo et le musée ouvrit ses portes en 1986 dans un hall rénové. En hommage à Ghislain Mahy décédé en 1999, une scénographie représentant le garage du patriarche a été aménagée à Autoworld. Aujourd’hui, la plus grande partie de la collection Mahy est abritée dans une ancienne fi lature de Leuze-en-Hainaut, et une partie des 12 halls est accessible au public.

DESIGN STORY.En cours d’aménagement, une des allées latérales à l’étage abrite quelques modèles ayant marqué l’histoire du design, dont la fameuse Citroën DS.

Reproduction des stands typiques des 24 Heuresdu Mans dans les années cinquante.

Clin d’œil à la bande dessinée et plus particulièrement à Michel Vaillant.

En franchissant l’arche Continental, on pénètre dans la section du sport automobile.

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AUTOWORLD, UN MUSÉE REDEVENU VIVANT.

UN CLIN D’ŒIL AU MANS.Aussi ancienne que l’auto elle-même, la course automobile fait partie intégrante de notre histoire nationale et Autoworld lui rend hommage dans différents espaces. Au rez-de-chaussée, une nouvelle galerie permet de découvrir, notamment, l’histoire de l’écurie nationale belge, de nos circuits et du monde de la moto. À l’étage, une arche «Continen-tal» évoquant le circuit du Mans ouvre sur un espace sportif avec, notamment, une repro-duction des anciens stands type Le Mans, des modèles sportifs et une galerie de souvenirs avec, en fond sonore, l’ambiance du circuit de Francorchamps.

UN HALL PRESTIGIEUX.Le Cinquantenaire doit son nom à l’ensemble des bâtiments et monuments, dont un Arc de Triomphe, conçus en vue de l’exposition de 1880 destinée à marquer les 50 ans de la Belgique. S’y ajoutèrent ultérieurement deux halls en verre sou-tenus par des structures métalliques évoquant les deux industries belges de pointe à l’époque, l’acier et le verre. Aujourd’hui, ces deux halls rap-pelant les Grands Palais à Paris abritent respec-tivement le Musée de l’Air et Autoworld à qui ils confèrent un prestige supplémentaire. Quitte à accepter quelques inconvénients liés à leur taille et à leur volume.

De nombreuses vitrines regorgent de voitures

miniatures pour retracer l’histoire à traversdifférents thèmes.

Le célèbre raidillon du

circuit de Spa Francorchamps comme si vous y étiez. Avec un

fond sonore...


R E PORTAGE

Ce tour d’Autoworld, nous l’avions effectué en son temps aux côtés de Paul Frère, merveilleux conteur d’histoires automobiles pour qui les voitures d’avant la Seconde Guerre Mondiale symbolisaient la nostalgie de son enfance. À 67 ans, Eric Janssen a un autre regard sur la collection permanente qu’il observe et aménage constamment. Cet Anversois, traducteur de

formation, a fait toute sa carrière dans le monde de l’automobile et des activités annexes (élé-vateurs), depuis des concessions (Chevrolet, Toyota, Volvo) jusqu’au secteur Fleet de Toyota et aux relations publiques pour l’importateur Toyota et Lexus.«Pensionné à 62 ans, j’ai postulé chez Au-toworld, pour un an en principe. J’y suis depuis

cinq ans. On a commencé par enlever une tren-taine de voitures, puis Autoworld n’a pas arrêté d’évoluer. Si la collection Mahy couvre 75% de l’exposition, elle s’arrête à la fi n des années 60 et ne s’intéressait pas au sport automobile. On a donc créé de nouvelles zones (design, sport, Michel Vaillant, années 60, 70, 80) en parte-nariat avec des collectionneurs privés que j’ai

■ Yves de Partz – Photos Autoworld

APRÈS UNE CARRIÈRE DANS L’AUTOMOBILE ET UNE PASSION TOUJOURS D’ACTUALITÉ POUR LES MODÈLES RÉDUITS, ERIC JANSSEN EST DEVENU LE MUSÉOLOGUE D’AUTOWORLD.

IL LIVRE SES COUPS DE CŒUR PARMI LES CENTAINES DE MODÈLES EXPOSÉS.

INTERVIEW

LES COUPS DE CŒUR D’UN PASSIONNÉ.

FN 1300 S Sport 1925. «La carrosserie de cette voiture liégeoise évoque le jaune désignant les voitures

roulant en compétition sous les couleurs de l’Ecurie Nationale Belge. Elle a disputé

les 24 Heures de Francorchamps».

Jaguar Type E 1963. Présentée au Salon de Genève 1961, la «E» succède à la série des XK et elle

sera produite de 1961 à 1975 dans trois déclinaisons (cabriolet, coupé

et 2+2). «C’est la voiture dont tout le monde rêvait dans les années 60».

Rolls-Royce Silver Ghost 1911et Rolls Coupé de Ville Barker.

Selon Eric Janssen, «Ces voituresaident à rappeler qu’à l’époque,

on achetait séparément un ensemble châssis-moteur et une carrosserie».

Borgward Isabella Coupé 1957. Conçue à l’origine comme une berline

2 portes, l’Isabella disposait d’une carros-serie autoportante et d’un embrayage à commande hydraulique. Ce beau coupé est l’oeuvre d’un styliste belge, M. Kieffer,

qui avait aussi travaillé pour Peugeot.

Ford TT 1926. «A côté de la Ford T classique, essentielle dans l’histoire de

l’automobile, nous exposons un «truck» et un «motor-home» de

la même marque».

Amphicar 1965. C’est le seul modèle amphibie «civil»à avoir été produit en grande série.

Assemblée à Berlin-Ouest, elle disposait d’un moteur Triumph 1.5 associé à une boîte Porsche. Elle atteignait 105 Km/h

sur routes et... 12 Km/h sur l’eau.

Scénographie en hommageà Ghislain Mahy.

La majeure partie des voitures exposées à Autoworld provient de la

collection Mahy entamée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.

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découverts aux quatre coins de la Belgique. Je ne savais pas qu’il y en avait autant et surtout qu’ils possédaient autant de voitures, à l’image de l’un d’eux qui détient une cinquantaine de Porsche. Bien sûr, on dépend de personnes

en général discrètes et qui nous cèdent des voitures pour des périodes plus ou moins lon-gues : le temps d’un hiver ou d’une exposition temporaire, parfois pendant plusieurs années ou à titre presque défi nitif. Si le prêt est tou-jours gratuit, il nous coûte les frais d’assurance et suppose l’appel à un transporteur spécialisé dans les voitures de collection, bénéfi ciant d’un équipement et d’un personnel à la hauteur».

Au milieu d’Autoworld qu’il connaît comme sa poche, Eric Janssen est dans son élément:«Je sillonne les allées très souvent pour pré-parer des aménagements, vérifi er un panneau d’affi chage ou soigner l’un ou l’autre détail.Je suis aussi à l’écoute des visiteurs et des internautes avec qui je dialogue sur des sujets parfois pointus. Par exemple, à propos d’un moteur qui n’est pas nécessairement celui d’origine ou d’une puissance qui peut varier de quelques chevaux. Dans les commentaires, le goût pour le style italien prime et je constate que chacun part d’abord à la recherche d’un

véhicule qui l’a marqué durant sa jeunesse, en général celui des parents, puis de sa propre première voiture. D’où l’attrait pour une Citroën 2CV, une Mini ou une VW Coccinelle».

Dans ses coups de cœur forcément subjectifs, Eric Janssen a retenu une marque anversoise (Minerva), mais aussi une Toyota Celica en réfé-rence à sa carrière professionnelle, et confi rmé son attirance pour les belles Jaguar ou une Porsche qu’il a vue en compétition.

En plus de modèles incontournables pour comprendre l’évolution de l’automobile et son histoire notamment belge. Sans oublier sa passion pour les modèles réduits exposés dans quelques vitrines dont, lors de notre visite, les voitures présidentielles de prestige ou propo-sant des énergies alternatives: «J’ai déjà réduit ma collection de 15.000 à 10.000 voitures, car elle n’intéresse pas particulièrement mes enfants. Si je vends tout, j’achèterai une Porsche 911 Targa».

AUTOWORLD, UN MUSÉE REDEVENU VIVANT.

Minerva 20 CV AE Coupé 1929. «C’est pour moi l’auto qui symbolise la marque de prestige belge. Quand mes parents évoquaient une voiture de luxe

d’avant-guerre, ils citaient Minerva. Bien sûr, il y avait aussi Imperia ou FN».

Citroën DS 21 1969. La DS fi t l’effet d’une bombe lors de sa

présentation au Salon de Paris, en 1955. «Ce qui frappe d’abord, c’est le style

d’une voiture conçue dans les années 50 et dont les lignes ne sont pas

démodées aujourd’hui».

Toyota Celica 1600 GT 1970. Sept générations de la Celica se succédèrent entre 1970 et 2006.

«Eu égard à ma carrière chez Toyota, ce modèle sportif fait logiquement

partie de mes coups de cœur».

Lotus Elan S4DHC 1969. Commercialisée d’abord en roadster,

elle fut disponible ensuite avec un hard-top, puis en version coupé. Le

modèle exposé pesait moins de 700 kg et ses 117 chevaux lui permettaient d’atteindre la vitesse de 200 Km/h.

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Tatra T600 Tatraplan 1951. La marque Tatra (1921) évoque un massif

montagneux dans l’ex-République de Tchécoslovaquie. Cette Tatraplan à la

carrosserie autoportante disposait d’une aérodynamique exceptionnelle.

Émissions CO2, consommations et informations environnementales (A.R. 19/03/2004) disponibles sur : nissan.be

Démarrez votre histoire en Crossover

ZaventemBerchem-Sainte-Agathe

Uccle

© Google Maps 2015

Émissions CO2, consommations et informations environnementales (A.R. 19/03/2004) disponibles sur : nissan.be

Lozenberg 13, 1932 Zaventem - Tél.: 02/711.20.00

Chaussée de Gand 1334, 1082 Berchem-Sainte-Agathe - Tél.: 02/464.09.30

Chaussée de Ruisbroek 76, 1180 Uccle - Tél.: 02/377.95.00

Horaires : du lundi au vendredi de 8h à 18h30, le samedi de 9h à 17h.

Véhicules utilitairesà chacun son chemin

3 sites Nissan pour mieux vous servir :


Si les Britanniques sont incontestable-ment de grands passionnés de belles automobiles, ils l’expriment avec une certaine modération et une relative discrétion. En Italie, le fanatisme se transmet par contre avec un enthou-siasme débordant et les couturiers italiens de l’automobile fi gurent parmi les plus prestigieux et les plus créatifs en matière, entre autres, de style et de

mécanique. Rendre leurs voitures les plus performantes à la limite du pos-sible fi gure dans leurs gènes, mais leur ingéniosité doit aller de pair sous des carrosseries aux lignes les plus fasci-nantes et les plus soignées que leur imagination sans barrière est capable de dessiner. La grande exposition Ita-lian Car Passion au musée Autoworld veut rendre hommage aux belles auto-

mobiles italiennes qui ont marqué ces soixante dernières années.

RECONSTITUTIOND’UNE VILLE ITALIENNE.Cela fait largement plus d’un an que le dream team d’Autoworld prépare cette exposition qui ne pouvait se tenir que grâce au concours de plu-sieurs mécènes, certes, mais aussi,

DU JEUDI 3 DÉCEMBRE 2015 AU DIMANCHE 31 JANVIER 2016, SOIT PENDANT PLUS DE NEUF SEMAINES SANS INTERRUPTION, LE MUSÉE AUTOWORLD ACCUEILLERA SA QUATRIÈME GRANDE EXPOSITION DE FIN D’ANNÉE ENTIÈREMENT CONSACRÉE À LA BELLA MACCHINA ITALIANA...

■ Etienne Visart/Photos constructeur.

ITALIAN CAR PASSION, LA BELLA MACCHINA.

HISTORIQU E

Lancia Aurelia Spider1955 Fiat 8V

Ferrari 275 GTAlfa Romeo Coupé Pininfarina 6C2600

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et surtout, de quelques musées internationaux et de nombreux collectionneurs privés. C’est ainsi que les visiteurs pourront admirer de tout près les plus incontournables (et, parfois, rares, pour ne pas dire uniques) voitures produites en Italie. Pour les mettre en évidence dans un cadre qui correspond à leur origine, les organisateurs de cette exposi-tion ont tout simplement recréé une

petite ville italienne avec son incon-tournable place centrale de laquelle partent de larges avenues bordées d’arcades ou de petites ruelles plus chaotiques avec le linge qui sèche sur des fils tirés entre les façades colorées. Une place publique ita-lienne ne peut s’imaginer sans un bar et une terrasse. La piazza de l’exposition, espace de loin le plus important grâce à la surface géné-reuse de la célèbre mezzanine du musée Autoworld, proposera donc son bar et sa terrasse.

Loin de la grisaille hivernale qui règne habituellement en décembre et en janvier, les visiteurs pourront s’y reposer et s’y attabler pour dégus-ter un café italien ou un verre de vin du pays tout en ayant une vue d’ensemble sur les modèles exposés. Juste à côté, une boutique typique-ment italienne permettra d’acquérir de nombreux objets liés à l’automo-bile italienne et proposés par les partenaires de l’exposition. On pourra aussi y acheter le catalogue de l’expo commentant chaque modèle exposé, un polo unique réalisé par Lamborghini, un tirage spécifique de l’affiche, des DVD, des maquettes, des modèles réduits et bien d’autres cadeaux qui seront certainement les bienvenus en cette période de fêtes de fin d’année. Avant de quitter le musée, le visiteur pourra immortaliser sa venue en se faisant photogra-phier dans un décor «à l’Italienne», une haute bâche de fond avec un véhicule typique. Cette photo sou-venir sera directement imprimée et envoyée à la minute sur son réseau social préféré.

UNE GRANDE ZONEET QUATRE PETITES.La piazza sera donc le centre de l’expo-sition. Il mettra deux icônes de l’auto-mobile italienne en évidence. Aimable-ment prêtée par le Musée automobile de Turin, l’Alfa Romeo Disco Volante de 1952, qui ne fut construite qu’en quatre exemplaires par Touring, sera l’une d’elles, alors que la Lamborghini Miura de 1967 dessinée par Marcello Gandini et carrossée par Bertone sera l’autre. Au cœur de la trépidante piazza, on pourra également admirer la Ferrari 275 GTS Pininfarina qui a appartenu un temps à l’actrice Raquel Welch, la Fiat V8 Zagato (1952), la Bizzarrini 5300 GT Strada (1964) dessinée par Giugiaro, la De Tomaso Mangusta Bertone (1967), l’Iso Rivolta Grifo Giugiaro (1963), la Lancia B24 Spider Pininfarina, qui fut pré-sentée en 1956 au Salon de Bruxelles, la Maserati Ghibli et d’autres beautés roulantes (au total plus de 20 voitures seront stationnées sur la piazza). Le décor inclura, en guise de clin d’œil, quelques incontournables petites voitures populaires qui mettaient tant de vie dans les rues italiennes des années cinquante et soixante: une Fiat Cinque-cento Giardiniera, un tricycle Vespa, un taxi Fiat Multipla ou encore une Auto-bianchi Cabrio, entre autres.

Maserati Ghibli

Fiat 500 Giardiniera

Lamborghini Veneno

Lamborghini Huracan


DÉTAILS PRATIQUESQuatre zones plus petites accueille-ront des voitures représentatives des flamboyantes années cinquante de l’industrie automobile italienne. Les concours d’élégance comme celui de Villa d’Este comptent parmi les plus courus d’Europe. C’est dans la zone Concorso d’Eleganza que s’aligneront six des plus exceptionnelles carrosse-ries. On y verra, entre autres, l’unique Fiat Ottovu 2 litres Factory Car et l’Alfa Romeo Coupé Pininfarina 6C2600. Si Italie rime avec belles carrosseries, il rime bien sûr aussi avec courses, vitesse, moteurs de l’extrême... Les Mille Miglia, célèbre course où s’élançaient les bolides sur les petites routes entre Brescia et Rome, la Targa Florio, course incroyablement ardue qui (mal)menaient bolides et pilotes sur les routes monta-gneuses de Sicile sont là pour nous le rappeler. Dans l’exposition, sur fond de grand écran où le visiteur pourra suivre certaines étapes de ces célèbres courses, se dégageront quelques modèles mythiques de cette période.

LAMBORGHINI AU REZ-DE-CHAUSSÉE.Le style italien des années cinquante et soixante a fait place aux Super-cars d’aujourd’hui qui n’ont rien à envier à leurs prédécesseurs. Il n’est qu’à admirer la dernière Alfa Romeo Disco Volante sortie en 2013 des ateliers de Touring Superleggera à

Milan, la très exclusive Lamborghini Veneno dont le nom à lui seul exprime l’extrême agressivité contenue dans son moteur et qui n’a été fabriquée qu’à trois exemplaires en 2013, ou encore la LaFerrari, dernière supercar de chez Ferrari aux caractéristiques techniques incomparables, succes-seur de l’Enzo. Ces trois modèles incontournables actuels et quelques autres du même acabit seront exposés en marge de la piazza dans un « Show room » au décor contemporain. Avec leur emblème au taureau, les Lambor-ghini se revendiquent de l’extrême! Elles fascinent autant sur circuit que sur route ou... en exposition. Lamborghini a choisi de soutenir l’exposition «Italian Car Passion, la bella macchina» en devenant le «Title sponsor».

À ce titre, la zone située au bout du «Blue Boulevard», au rez-de-chaussée du musée Autoworld, lui est consa-crée entièrement. L’occasion de (re)découvrir ces automobiles d’excep-tion qui construisirent la légende Lambo depuis les premières années de la marque (1964) à aujourd’hui avec la 350 GT, la Countach, la Murciélago Versace, l’Aventador et la Huracan.

EXPOSITIONItalian Car Passion, la bella macchinaAutoworld-BrusselsEsplanade du Parc du Cinquantenaire 11 1000 Bruxelles(métro Merode)

HEURES D’OUVERTURE.Tous les jours du 3 décembre 2015 au 31 janvier 2016(même les lundis, ainsi que le 25 décembre 2015 et le 1er janvier 2016)de 10h00 à 17h00 (samedi et dimanche: de 10h00 à 18h00)

PRIX D’ENTRÉE (*)Adulte: 13 eurosGroupes (15 personnes et plus, sur réservation)/Etudiants/Seniors/Personnes non valides: 10 euros par personneEnfant de 6 à 12 ans: 7 eurosEnfant de moins de 6 ans : gratuit.Ticketing online possible (*) Le prix d’entrée à l’exposition inclut la visite à la collection perma-nente du musée

INFOS VISITEURSwww.autoworld.beTel.: +32.2.736.41.65Site web : www.italiancarpassion.be Facebook : page entièrement dédiée à l’exposition avec un concours en ligne permettant de gagner des entrées gratuites.

HISTORIQU E Alfa Romeo Disco Volante

Touring Superleggera Disco Volante

Bizzarrini 5300 GT Strada

EXPO AUTOWORLD MUSEUM BRUSSELSwww.italiancarpassion.be

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ITALIAN CAR PASSIONla bella macchina

Émissions CO2, consommations et informations environnementales (A.R. 19/03/2004) disponibles sur : honda.be

Nouveau HR-V

Élégant et audacieux

Zaventem

Lozenberg 13, 1932 Zaventem - Tél.: 02/718.06.83

Horaires : du lundi au vendredi de 8h à 18h30, le samedi de 9h à 17h.

Émissions CO2, consommations et informations environnementales (A.R. 19/03/2004) disponibles sur : honda.be

Concessionnaire Honda à Bruxelles

© Google Maps 2015

La nouvelle Jazz

Formidablecitadine

EN ÉVOQUANT UNE PETITE SMART AUJOURD’HUI BIEN DANS L’AIR DU TEMPS, ON A DU MAL À IMAGINER LE

PARCOURS DU COMBATTANT QU’ONT DÛ FRANCHIR SON CRÉATEUR NICOLAS HAYEK PUIS LE GROUPE DAIMLER

(MERCEDES) QUI A FAILLI CAPITULER.

Flash-back: «voici l’auto à la carte», écrivions-nous le 10 mai 1997 au retour d’une escapade à Munich pour y décou-vrir la Smart. «Plus qu’une microvoiture, c’est un nouveau concept de la mobilité inventé par Swatch en collaboration avec Mercedes». Symbole d’une association surprenante entre l’horloger suisse et le constructeur germanique, la différence de tenues vestimentaires nous fait sourire lors de ce périple, entre les jeans des uns et le costume foncé et la cravate des autres. Deux mondes s’affrontent et l’on sait qui va gagner, même si le choix du verbe restera longtemps inapproprié: le groupe Daimler prend le contrôle total de l’opération dès novembre 1998, mais il lui faudra 10 ans pour atteindre l’équilibre financier, en 2007, après avoir enregistré des pertes de près de 4 milliards d’euros.

Retour à Munich en ce mois de mai 1997 où le génie et la persévérance de Nicolas Hayek, PDG de SMH (Société de Microélectronique et d’Horlo-gerie) forcent l’admiration. C’est lui qui, inspiré par ses montres Swatch bon marché et aux bracelets inter-changeables, a imaginé avec 20 ans d’avance la «Swatchmobile». En 1990, les constructeurs automobiles pen-sent toujours à proposer des voitures plus grandes, plus puissantes et plus luxueuses. Pourtant, la crise pétrolière a déjà marqué les années 70 et la mobilité est devenue préoccupante. Mais le consommateur n’est pas prêt à un changement qui s’amorce lente-ment aujourd’hui avec le covoiturage et le redéploiement des transports en commun.

TRANSPORTS COMBINÉS, VOITURE ADAPTÉE À L’USAGE.Un des principes évoqué lors du lan-cement de la Smart est l’intermodalité des transports présentée à travers un exemple: «après avoir déposé sa voiture à la gare de Bruxelles Midi dans un parking spécifique lié à sa taille (2,50 m de long à l’époque), l’automobiliste monte dans un Thalys dont il descend à la gare de Paris Nord, avant de libérer avec sa seule carte de crédit une Smart de location préalablement réservée.»Autre originalité commentée: «après avoir accepté le principe d’une «2 places» pour se rendre au bureau, le conducteur associera son achat ou son leasing au prêt d’une voiture familiale pour le week-end ou les vacances». Loin du concept des garages traditionnels,

SMART LE PARI FOU

DE NICOLAS HAYEK PUIS DE MERCEDES.

■ Yves de Partz - Photos constructeurs.


DOSSI E R SMART HISTORIQUE

«les Smart, stockées dans des tours en verre, seront achetées dans une grande surface où le client prendra livraison rapidement d’un modèle dont il aura choisi les couleurs des éléments de carrosseries et de décoration interchan-geables. À moins qu’il ne l’ait comman-dée via internet.»À terme, la Smart, prévoient ses concep-teurs, tirera profit de sa longueur réduite (70 cm de moins qu’une Fiat 500, 1,30 m de moins qu’une Ford Fiesta, 2 m. de moins qu’une Renault Laguna), pour bénéficier de parkings réservés et sera autorisée à se placer perpendiculaire-ment au trottoir. Dix-huit ans plus tard, on est encore loin de ces concepts dont certains ont été abandonnés (panneaux interchangeables, achat en grande surface...), mais l’évolution va dans le bon sens après des débuts très difficiles pour Nicolas Hayek.

NICOLAS HAYEK A GALÉRÉ FERME.Pendant les sept années ayant pré-cédé cette fameuse présentation de 1997, le Suisse d’origine libanaise a galéré ferme. Après avoir envisagé de se lancer seul dans cette aventure, il recherche un partenaire industriel. Il essuie d’abord le refus de Renault et de PSA Peugeot Citroën, avant la création de la société SMH-Volkswagen SA chargée de concrétiser la Swatch-mobile. Mais VW se retire en 1993 d’un projet jugé non-rentable et refusé ensuite par General Motors. Enfin prend vie en 1994 la société MCC (Micro Compact Car) détenue à 49%

par Hayek et à 51% par Mercedes. Il faudra encore trois ans pour trouver et installer une usine sur le site français de Hambach (Moselle) où, sur la base d’un nouveau mode de production en collaboration étroite avec les sous-trai-tants, chaque modèle sera assemblé en 4 heures. Objectif: lancer au Salon de Francfort 1997 une «2 places» strictes dont le moteur 3 cylindres (50 à 61 ch.) est placé en position arrière.Si la Smart est bien présente en fin d’année à Francfort, une nouvelle tuile tombe sur ses concepteurs: comme la Mercedes Classe A, la Smart rate le test dit de l’élan (passage entre des cônes à un rythme rapide) et se re-tourne même, obligeant le constructeur à différer sa commercialisation à l’été 1998. Quelques mois plus tard, Nicolas Hayek, déçu, abandonne le navire à Daimler car il est incapable de suivre le rythme des investissements imposé par ses partenaires allemands. On est loin en effet de la Swatchmobile imaginée à un prix modique, car Mercedes est exigeant en termes de qualité et a prévu notamment une cellule de sécurité Tri-dion et des équipements sophistiqués (ESP, ABS). Le Suisse décède le 28 juin 2010, ne laissant à la Smart que la première lettre de son nom dérivé du projet «Swatch Mercedes ART». Une autre aventure se poursuit, jalonnée d’un tel nombre d’embûches que l’on s’étonne que le staff de Stuttgart n’ait pas capi-tulé. Ainsi, le vrai lancement en 1999 dans 9 pays est un échec: le réseau de distribution indépendant est trop réduit

et le consommateur boude une voiture ju-gée trop onéreuse en référence à sa taille (quelque 9.650 €). Le prix sera rabaissé de 450 € mais, avec 80.000 exemplaires écoulés, on est loin des 200.000 espérés à moyen terme en Europe.

MERCEDES A ENVISAGÉDE JETER L’ÉPONGE.Puis, après l’ajout de versions Diesel et cabrio, Smart va commettre deux erreurs en voulant élargir la gamme: le roadster joliment dessiné arrive dans un créneau trop étroit et, après deux ans seulement (43.000 ventes), est abandonné en 2005. Même échec pour la «4 places» conçue sur la base de la Mitsubishi Colt, baptisée Forfour et jugée trop chère dans un marché plus concurrentiel. Mercedes envisage de jeter l’éponge et, à défaut d’opter pour cette solu-tion radicale, réduit drastiquement les coûts, licencie 700 personnes (soit 1/3 des effectifs) et opte pour une gamme simplifiée avec en 2007 un seul modèle, la Fortwo remaniée, agrandie (2,69 m de long, coffre plus généreux) et dotée de moteurs à essence Mitsubishi et Diesel. Le rejet de 88 gr de CO2/Km est devenu entre-temps parlant et, surtout, pour la première année depuis 10 ans, le budget est en équilibre.La suite est plus proche de nous avec une version électrique testée pendant 4 ans et mise sur le marché en 2012, avant que Mercedes ne double la mise l’an dernier en proposant, grâce à un nouveau partenariat avec Renault, la troisième génération très innovante de la Fortwo et une nouvelle tentative de Forfour. Suivront, début 2016, la Fortwo cabrio puis, en fin d’année, la Fortwo électrique. «Ville par ville, explique par ailleurs le Dr Annette Winkler, CEO de Smart, nous construisons l’avenir d’une voiture mondiale qui dispose encore d’un potentiel énorme dans des mégalopoles comme Pékin.» Mais pour en arriver là dans la foulée de son génial créateur Nicolas Hayek, Smart a dû gagner, à force d’opiniâtreté, ce qui reste un pari fou. Il lui vaut d’être aujourd’hui sans concurrence sur ce marché très particulier, où même Toyota a déclaré forfait en ne prévoyant pas de successeur à la petite IQ à 3 places.

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C’est une question de génération? Selon nous, l’ancienne Smart Fortwo coupé souffrait de deux défauts l’écar-tant d’emblée de notre liste d’achats potentiels: une suspension trop ferme et une boîte robotisée au comportement énervant, même si elle a évolué au fil des générations. Deux handicaps sérieuse-ment atténués sur la dernière version.La Smart Fortwo de même longueur (2,69 m), mais un peu élargie, reste bien sûr ce qu’elle est, avec un empattement court, un style un peu plus arrondi et

consensuel, deux places strictes et une politique de prix très ciblée qui lui valent admirateurs et détracteurs. Les uns louent ses capacités urbaines, son rayon de braquage, ses facilités de parking et une image forte. Les autres trouvent son usage trop limité, voudraient une troi-sième place et estiment son prix exagéré.

PLUS AGRÉABLE ET PLUSCONFORTABLE.La petite nouvelle ne va pas départager les uns et les autres, mais elle évitera au moins à ses supporters inconditionnels de nier les coups de raquette dans le dos au passage de la moindre inégalité dans le sol, ou les aléas de l’ancienne boîte robotisée obligeant à lever le pied à chaque changement de rapport. Entre-temps, les ingénieurs ont augmenté les débattements de la suspension et tiré parti des voies élargies pour améliorer une stabilité en ligne droite qui reste malgré tout relative. En puis, surtout, la boîte automatique Renault à double embrayage est beaucoup plus agréable.Doté de sièges confortables, d’un coffre à hayon à double ouverture et au gabarit loin d’être ridicule, la Smart conserve ses couleurs vives et propose de nouveaux équipements dont un centre multimédia et des assistances au vent latéral, au franchissement de ligne et au risque de collision. Tout dépend bien sûr du prix. La Fortwo coupé 71 ch «pas-

UN PEU PLUS LARGE, MIEUX SUSPENDUE ET DOTÉE D’UNE NOUVELLE BOÎTE AUTOMATIQUE, LA NOUVELLE SMART, PARTAGEANT 60% DE SES PIÈCES AVEC LA DERNIÈRE RENAULT TWINGO, GOMME DEUX DÉFAUTS RÉDHIBITOIRES À NOS YEUX.

■ Yves de Partz - Photos constructeurs.

LA FORTWO UNE VRAIE

(R)ÉVOLUTION


DOSSI E R SMART DÉCOUVERTE

sion» avec ordinateur de bord et GPS est disponible à partir de 11.132 euros. On sera tenté d’y ajouter la boîte auto à 6 rapports pratique en ville (1.016 euros), voire l’aide au stationnement arrière (305 euros), le toit panoramique (356 euros) ou l’ensemble cool et média (681 euros). D’accord, il y a déjà une Smart Fortwo 60 ch. à 9.222 euros, mais celle testée et très bien équipée dépassait les 18.000 euros. Toujours pour une micro citadine à 2 places et sans bénéficier du moteur turbo de 90 ch.

UNE VOITURE QUI SE VEUT SÛRE.Associée lors de notre essai au moteur 3 cylindres 1 l. de 71 ch, la Smart à boîte auto sera jugée par d’aucuns poussive, notamment sur base d’un temps de réaction un peu élevé à l’accélération. Disons qu’elle convient mieux à une conduite calme où, dans nos mains, elle a consommé 5,8 l/100 Km. À un rythme plus dynamique, le petit moteur grimpe dans les tours et se montre à la fois bruyant et glouton. (7,5 l/100 Km, très loin des 4,1 l. annoncés en mode conventionnel).

C’est un peu le propre de ces 3 cylindres, indépendamment d’une évidence rappelée depuis quelques semaines suite au scan-dale que l’on connaît: l’écart grandissant entre les consommations conventionnelles et la réalité sur le terrain. En cause aussi, un poids relativement élevé (près de 900 kg, 15 de plus que la Twingo à 4 places) dû à différents renforts, y compris dans les structures d’une voiture qui se veut sûre malgré des zones de déformation limitées par sa taille.

LA FORFOUR? BOF!Pour qui veut plus d’espace et de places, Smart propose la «Forfour» qui étire sa lon-gueur et son empattement à respectivement 3,49 et 2,494 m. De quoi accueillir quatre personnes et quelques bagages. La Smart y perd évidemment son âme, sans apporter un véritable avantage par rapport à d’autres petites berlines. Pire, le moteur essence de 71 ch, tout à fait acceptable sur la Fortwo et en conduite urbaine, devient un handicap sur route: le ronronnement à haut régime du 3 cylindres fatigue à la longue (consomma-tion moyenne de 7,4 l/100 Km), on se sur-prend en côte à redescendre en quatrième vitesse et l’on évite a priori tout dépasse-ment dans le trafic par souci de sécurité. Mieux vaut donc opter pour la «90 ch». Sans perdre de vue un confort relatif aux places arrière et une grande sensibilité au vent latéral qui incite même sur autoroute à lever le pied. Bref, pas de quoi s’enthousiasmer pour la «grande Smart» dont le prix de la version «71 ch» essayée à boîte manuelle et très bien équipée (à l’exception du GPS) frôlait les 18.000 euros.

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Ils s’appelaient «Twentees» ou «Mary Popkids», deux groupes musicaux censés animer la première soirée des quinzièmes «Smart Times», le rendez-vous annuel des clubs Smart organisé, cette année, à la fin du mois d’août, à Budapest. Mais, en ce vendredi soir, dans le «Parc des Héros» de la capitale hongroise où étaient rassemblés quelque 2.400 fans au volant de 1.200 Smart, la vraie vedette, c’était le Docteur Annette Winkler.

Virevoltant d’un bout à l’autre d’un large podium, la CEO allemande de Smart anima pendant une heure le «welcome show» à l’évidence très attendu par des visiteurs venus des quatre coins de l’Europe, y compris les représentants des deux clubs belges. La Belgique, bien connue d’Annette Winkler qui fut en son temps CEO de la filiale belux de Mer-cedes Benz où elle apprit le français et le néerlandais, inaugura d’ailleurs la liste

des pays accueillis chaleureusement par une présentatrice à l’évidence heureuse de partager son enthousiasme pour la microcar.

LE FUTUR CABRIO EN AVANT-PREMIÈRE MONDIALE.Suivit une série d’interventions destinées à saluer l’équipe de la «Smart Times» mise sur pied l’an dernier au Portugal (la prochaine édition aura lieu à Hambourg), les organisateurs de l’édition hongroise, des représentants de l’usine de Hambach, les 15 ans du cabrio, l’équipage venu de Hambourg en Smart électrique ou les derniers mariés au volant d’une Smart!

VENUS DES QUATRE COINS DE L’EUROPE, DE LA RUSSIE À LA

GRÈCE, 2.400 FANS ONT PARTAGÉ AUTOUR DE LA CEO ANNETTE

WINKLER LEUR AMOUR POUR LA SMART, FIN AOÛT, À BUDAPEST.

■ Yves de Partz Photos constructeurs.

GUEST STAR

LA CEODE SMART

DOSSI E R SMART SMART TIMES

À BUDAPEST

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En plus de la surprise très attendue par le public: le futur cabrio dévoilé en «avant-première» mondiale.Ces présentations terminées, l’espace devant la scène se vida partiellement et l’ambiance se déplaça vers les différents clubs nationaux, au son de musiques en provenance de Smart «Sound Systems» ou au rythme de danses grecques, dans les échoppes et autour de quelques prototypes hors du commun: «stretch car» à 6 roues avec bar à champagne et lumières tamisées, chasse-neige, roadster très british, camping-car. Une forme de «Smart Spirit» vécue par des gens d’âges et de

conditions sociales variées à qui étaient proposées boissons et nourriture à des prix démocratiques.

D’UN TOUR DE VILLE DE NUIT AU CIRCUIT DU HUNGARORING.A côté d’autres animations et de balades autour du Danube et du Lac Balaton, les organisateurs avaient prévu un «night driving» original. Sur base d’un road book, les équipages étaient libérés un à un à partir de 23h00 pour découvrir Budapest de nuit et observer la ville éclairée depuis la citadelle.Le samedi, tout le monde se retrouva sur le circuit du Hungaroring où les partici-

pants se pressèrent à nouveau autour de la CEO invitée à poser au milieu des fans de Smart, avant la remise des prix aux voitures les plus originales. La grande parade, sous bonne garde, ramena l’impressionnante armada d’un bon millier de voitures vers Budapest.

UNE PETITE VOITURE TOURNÉE VERS LES COMMUNAUTÉS.Selon Annette Winkler, «Smart Times est une source d’inspiration pour nos ingé-nieurs et designers présents à l’événe-ment et qui discutent beaucoup avec les membres des clubs. Les participants, qui sont chaque année entre 2 et 3.000, sont un peu nos ambassadeurs et contribuent à créer une forme de culture Smart. Nous représentons une petite voiture située dans un créneau particulier, mais nous sommes tournés vers les communautés et nous développons nos échanges via facebook et twitter. La Smart est la voiture parfaite pour offrir des services grâce à un smartphone, comme la location de voitures «Car2go» utilisées dans une trentaine de villes».Peut-on parler d’une «voiture mondiale»? «Nous ne sommes pas encore présents en Inde, c’est trop tôt, mais ailleurs, comme aux Etats-Unis ou en Chine qui va devenir un de nos principaux marchés. Si dans les grandes villes chinoises, ce sont surtout les femmes qui achètent nos voitures, nous n’avons pas de cibles privilégiées. Tout le monde peut rouler en Smart, hommes ou femmes de 18 à 88 ans.»


À l’heure où la voiture se loue ou se partage, l’idéal serait de pouvoir l’adapter en per-manence à ses besoins ou de la laisser au garage au profi t d’autres moyens de locomo-tion. Un avantage dont bénéfi cie parfois un essayeur automobile, à l’image d’une longue route à bord de la dernière Mercedes C 220 D BlueTec. L’occasion d’un vrai test grandeur nature dans un modèle à l’allure à la fois élégante et sportive et souvent qualifi é de «baby Classe S».

COFFRE RÉCLAMANT UN PEU DE MÉTHODE.On confi rme: l’appellation n’est pas usur-pée. Elle concerne la présentation extérieure et intérieure, la fi nition, l’équipement, le type de conduite adaptable (Confort, Sport, Sport +, Eco ou à réglages individuels) et, surtout, le confort grâce à la suspension pneumatique sophistiquée et à l’espace disponible. La dernière C est un peu plus longue (4,86 m) et plus large et l’empatte-ment a gagné 80 mm.Un peu d’inquiétude pointa néanmoins au moment d’embarquer les bagages de

4 adultes dans un coffre de 480 litres sans doute, mais peu pratique à cause de ses formes irrégulières: allait-on devoir sacrifi er une partie du luxueux habitacle au profi t de menus objets? C’eût été dommage pour les passagers arrière séparés par un grand accoudoir. Avec un peu de méthode, tout est rentré dans l’espace prévu, mais ce n’était pas gagné d’avance.

Après un premier tour du propriétaire et l’installation à bord, encore fallait-il s’habituer à la commande de la boîte auto-matique équipant notre modèle d’essai. Rappelant les voitures américaines des années 50, le petit levier situé à droite du volant permet de passer de la position «N» à «D» ou «R». Heureusement, si on sou-haite une conduite plus dynamique, deux palettes derrière le volant permettent de passer les 7 vitesses en mode manuel. Pour activer les autres fonctions, un grand écran multimédia central est commandé via une molette et un gros pavé tactile peu intuitif, en tout cas si on ne conduit pas la C 220 BlueTec au quotidien.

AU TERME D’UN VRAI TEST GRANDEUR NATURE, LA MERCEDES C 220 D CONFIRME QU’ELLE A TOUT D’UNE GRANDE ROUTIÈRE CONFORTABLE, DYNAMIQUE ET SOBRE EN VERSION BLUETEC.

■ Yves de Partz/Photos constructeur.

LA MERCEDESC 220 DIESELBLUETEC

A TOUTD’UNEGRANDEROUTIÈRE.

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CONSOMMATION CONTRÔLÉE.En version Diesel 2.1 l de 163 ch. (la C est aussi proposée avec moteur Renault 1.6 de 130 ch.), la C dispose de beaucoup de couple (400 Nm), mais émet à l’accélération un son rauque pas très agréable à l’oreille. Pour info, en ces temps agités pour les mécaniques Diesel, la C 220 D BlueTec dispose d’un pot catalytique (SCR) utilisant un additif à base d’urée pour réduire les émissions d’oxyde d’azote. En fonction du mode de conduite retenu, le comportement est plus ou moins dynamique, mais, pour les plus exigeants, les réactions de la boîte apparaîtront un peu lentes. Cette Mercedes de la classe moyenne est d’abord une vraie et très agréable routière. Elle est capable de vous mener loin sans fatigue et est bien assistée par une direction précise et un train avant incisif offrant un étonnant compromis entre confort et tenue de route.À pleine charge et à un rythme raisonnable, elle s’est contentée dans nos mains de 5,3 l de gasoil aux 100 Km en moyenne.À partir d’un prix de 40.777 euros pour la berline C 220 D BlueTec, il reste à confi gu-rer le modèle à travers les nombreux équipe-ments de série ou en option.

DÉCOUV E RTE


CHRONIQUE

INTERCLASSICS BRUSSELSBUGATTI ET CITROËN.

À L’HONNEUR.

Parmi les nombreuses marques présentes grâce à des collectionneurs privés, à des musées ou à des marchands, deux d’entre elles sont plus particulièrement mises à l’honneur. La première, c’est Bugatti. L’histoire de Bugatti est le thème central de la première édition d’InterClassics Brus-sels. Bugatti est une marque de voitures de sport innovante qui a fait des miracles sur les circuits. «Après 22 éditions d’InterClassics à Maastricht, nous organisons ce salon de renommée internationale pour la première fois à Bruxelles», explique Erik Panis. «Il nous fallait donc faire les choses en grand, et c’est ce que nous faisons avec Bugatti. Je peux vous assurer que la collection que nous allons exposer est une incontournable pour tous les amateurs de voitures anciennes».

TRENTE BUGATTI POUR L’HISTOIRE.Ce ne sont pas moins de 30 Bugatti qui, dans le cadre de Brussels Expo, relateront l’histoire de cette célèbre marque. Autoworld Brussels a eu l’amabilité de mettre à disposition la célèbre Bugatti Brown pour le salon d’InterClassics Brussels. Cette remarquable Bugatti bleue est une créa-tion de l’artiste Franco-Anglais James (Jacques) Brown, qui a découvert

le polyester au début des années 50. C’est avec ce matériau qu’il dessina une impressionnante carrosserie sur le châssis d’une Bugatti 57 de 1938. La carrosserie de la Bugatti Brown a été retrouvée plus tard dans une cour et restaurée dans son état initial. Erik Panis, directeur d’InterClas-sics se réjouit de la présence de La Brown: «La Bugatti Brown est une véritable œuvre d’art. C’est un honneur de pouvoir l’ajouter à la belle collection de Bugatti présente à InterClassics Brussels».En plus de cette unique Bugatti Brown, le salon exposera également la Bugatti T57 Aravis. Cette voiture a été dessinée par Albert D’Ieteren pour un certain M. Baggage. Le châssis (n°57589) a été livré le 9 mars 1938 à l’atelier de D’Ieteren à Bruxelles où il a été doté d’une carrosserie dessinée par D’Ieteren (n°5219). Il s’agit là d’une des deux voitures de Type 57 ayant une carrosserie d’Albert D’Ieteren. Après restauration, cette voiture a été exposée en 2009 à Pebble Beach dans la classe spéciale Bugatti et elle a participé au Rolex Tour. Vous pourrez également admirer la Bugatti T37 n° 37246. En 1927, cet unique exemplaire a été transporté, dès sa sortie d’usine, directement en Sicile où il a été livré à Elisabeth Junek, l’une des premières et plus célèbres femmes pilote automobile au monde. Elle utilisait la voiture comme voiture d’entraînement pour la Targa Florio et faisait chaque jour un ou plusieurs tours de piste de 108 km. La 37246 avait pour cela été spécialement équipée afi n de rouler mieux et plus vite sur les routes rugueuses de la Sicile de l’époque.

SOIXANTE ANS DE LA CITROËN DS.La Citroën DS fête son soixantième anniversaire au cours d'InterClassics Brussels 2015. La DS est une véritable icône, qui s'est vue décerner, en 2001, le titre d’innovation technique la plus avancée du vingtième siècle. Le pavillon sur le thème «Les 60 ans de la Citroën DS», aménagé en collaboration avec l'Amicale Belge des Clubs Citroën (ABCC), retrace l'histoire de cette célèbre automobile.InterClassics Brussels présentera entre autres la Citroën DS 21 prési-dentielle. Le Président Charles De Gaulle a fait construire cette DS 21 décapotable par Henri Chapron en mars 1966. La voiture fi t sa première sortie offi cielle lors de la visite du président Charles De Gaulle à Djibouti, le 26 août 1966. Elle continua à être utilisée au palais présidentiel et fut vendue en février 1980. Elle pourra être admirée au salon dans son état original; elle n’a jamais été restaurée.La Lorraine DS 23 injection carrosserie Chapron n° 7656 sera également exposée au salon. C'est la toute première voiture construite par Chapron sur un châssis de Citroën DS et le seul exemplaire connu de 23 à injec-tion avec séparation chauffeur. Cette Lorraine, qui coûtait cinq fois plus cher que la Citroën DS 23 à injection de série, a été, à l'époque, achetée directement à la famille avec seulement 10.000 km au compteur. Cette voiture classique est également entièrement originale et non restaurée.

■ Etienne Visart/Photos constructeur.

DEPUIS LA DISPARITION DU BRUSSELS RÉTRO FESTIVAL, LA VOITURE DE COLLECTION N’AVAIT PLUS SON EXPOSITION DANS LA

CAPITALE DE L’UNION EUROPÉENNE. GRÂCE AUX ORGANISATEURS DE L’INTERCLASSICS

DE MAASTRICHT QUI FÊTERA SA VINGT-TROISIÈME ÉDITION EN JANVIER 2016,

LES AMATEURS D’ANCIENNES GLOIRES SE RETROUVERONT À BRUSSELS EXPO

DU 6 AU 8 NOVEMBRE 2015.

6 / 7 / 8 novembre 2015

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