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Les Jeunes Entreprises du Québec franchissent cette année une étape marquante. Il y a en effet 50 ans, l’orga- nisation était fondée à Dorval, inspirée du mouvement Junior Achievement, né aux États-Unis en 1919. Les JEQ sont demeurés fidèles à leur triple mission : inspirer et éduquer les jeunes aux valeurs de l’entreprise ; les aider à comprendre les affaires et l’éco- nomie ; et leur permettre de dévelop- per des aptitudes d’entrepreneur et de leader. Chaque année, l’action des Jeunes Entreprises du Québec touche 7000 élèves dans 10 régions du Québec, encadrés par près de 400 bénévoles provenant du milieu des affaires. Les JE créent 90 entreprises étudiantes et offrent 200 classes de programmes scolaires, axés sur l’entrepreneurship, la littératie financière, la préparation au marché du travail et la persévérance scolaire. SUSCITER L’ENTREPRENEURIAT CHEZ LES JEUNES PROMOTION À titre de président du conseil d’admi- nistration des Jeunes Entreprises du Québec, Michel Bryan est bien placé pour apprécier le chemin parcouru par l’organisation au cours des 50 dernières années. « C’est une grande fierté de pouvoir servir les jeunes du Québec depuis maintenant un demi-siècle. Mais nous ne sommes que la bougie d’allumage : il faut remercier chaleureusement les milliers de bénévoles du milieu des affaires qui ont témoigné et donné de leur temps pour une cause noble et essentielle. » Si la mission fondamentale des JE s’est articulée autour de la sensibilisa- tion des étudiants à l’entrepreneuriat, elle a aussi évolué pour se greffer aux grands enjeux économiques de la société, dont la persévérance scolaire et la littératie financière. « Nous avons élargi nos programmes pour faire une large place à ces deux questions qui n’étaient pas à l’ordre du jour il y a 50 ans, souligne Michel Bryan. Mais elles sont essentielles dans l’économie actuelle, d’autant plus qu’elles ont un impact direct sur l’entrepreneuriat. » Les JE ont chaque année des défis à relever, explique le président du conseil. « Nous devons augmenter notre notoriété. Plus nous aurons de commanditaires qui nous sou- tiennent, plus nous pourrons affecter de ressources à la réussite de notre mission. » À cet égard, Michel Bryan a une grande confiance envers la nouvelle PDG des JE, Nathalie Dansereau. Il tient à remercier chaleureusement le PDG sortant, Jean-Pierre Gaumont, pour son engagement auprès de la jeunesse québécoise : « Jean-Pierre a vécu 39 ans à la tête des JE. Nous comptons bien lui rendre un vibrant hommage lors de notre soirée du 50 e anniversaire, le 13 juin prochain. » S’ADAPTER AUX CHANGEMENTS Michel Bryan, président du conseil d’administration des Jeunes Entreprises du Québec. 50 ANS DE JEUNES ENTREPRISES DU QUÉBEC 6000 programmes d’éducation livrés ! 192 000 élèves ont profité de ces programmes ; 15 000 bénévoles provenant du milieu des affaires ont donné de leur temps. jeq50.org « NOUS NE SOMMES QUE LA BOUGIE D’ALLUMAGE : IL FAUT REMERCIER CHALEUREUSEMENT LES MILLIERS DE BéNéVOLES DU MILIEU DES AFFAIRES QUI ONT DONNé DE LEUR TEMPS POUR UNE CAUSE NOBLE ET ESSENTIELLE. »

SuSciter l’entrepreneuriat chez leS jeuneSjacharters.org/sites/default/files/cahier_promo_jeq_2013.pdf · marquante. Il y a en effet 50 ans, l’orga-nisation était fondée à

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Les Jeunes Entreprises du Québec franchissent cette année une étape marquante. Il y a en effet 50 ans, l’orga-nisation était fondée à Dorval, inspirée du mouvement Junior Achievement, né aux États-Unis en 1919.

Les JEQ sont demeurés fidèles à leur triple mission : inspirer et éduquer les

jeunes aux valeurs de l’entreprise ; les aider à comprendre les affaires et l’éco-nomie ; et leur permettre de dévelop-per des aptitudes d’entrepreneur et de leader.

Chaque année, l’action des Jeunes Entreprises du Québec touche 7000 élèves dans 10 régions du Québec,

encadrés par près de 400 bénévoles provenant du milieu des affaires. Les JE créent 90 entreprises étudiantes et offrent 200 classes de programmes scolaires, axés sur l’entrepreneurship, la littératie financière, la préparation au marché du travail et la persévérance scolaire.

SuSciter l’entrepreneuriat chez leS jeuneS

Promotion

À titre de président du conseil d’admi-nistration des Jeunes Entreprises du Québec, Michel Bryan est bien placé pour apprécier le chemin parcouru par l’organisation au cours des 50 dernières années.

« C’est une grande fierté de pouvoir servir les jeunes du Québec depuis maintenant un demi-siècle. Mais nous ne sommes que la bougie d’allumage : il faut remercier chaleureusement les milliers de bénévoles du milieu des affaires qui ont témoigné et donné de leur temps pour une cause noble et essentielle. »

Si la mission fondamentale des JE s’est articulée autour de la sensibilisa-tion des étudiants à l’entrepreneuriat, elle a aussi évolué pour se greffer aux grands enjeux économiques de la société, dont la persévérance scolaire et la littératie financière. « Nous avons élargi nos programmes pour faire une large place à ces deux questions qui n’étaient pas à l’ordre du jour il y a 50 ans, souligne Michel Bryan. Mais elles sont essentielles dans l’économie actuelle, d’autant plus qu’elles ont un impact direct sur l’entrepreneuriat. »

Les JE ont chaque année des défis à relever, explique le président du conseil. « Nous devons augmenter notre notoriété. Plus nous aurons de commanditaires qui nous sou-tiennent, plus nous pourrons affecter de ressources à la réussite de notre mission. »

À cet égard, Michel Bryan a une grande confiance envers la nouvelle PDG des JE, Nathalie Dansereau. Il tient à remercier chaleureusement le PDG sortant, Jean-Pierre Gaumont, pour son engagement auprès de la jeunesse québécoise : « Jean-Pierre a vécu 39 ans à la tête des JE. Nous comptons bien lui rendre un vibrant hommage lors de notre soirée du 50e anniversaire, le 13 juin prochain. »

S’adapter aux changementS

Michel Bryan, président du conseil d’administration des Jeunes Entreprises du Québec.

50 anS de jeuneS entrepriSeS du Québec

6000 programmes d’éducation livrés !

192 000 élèves ont profité de ces programmes ;

15 000 bénévoles provenant du milieu des affaires ont donné de leur temps.

jeq50.org

« nous ne sommes que la bougie d’allumage : il faut remercier chaleureusement les milliers de bénévoles du milieu des affaires qui ont donné de leur temPs Pour une cause noble et essentielle. »

Nathalie Dansereau a pris la direction des Jeunes Entreprises du Québec au mois de mai. À l’aube de son mandat, elle constate que la mission des JE est plus pertinente que jamais : « La relève en entrepreneurship du Québec passe par une initia-tion plus précoce aux finances personnelles et au monde des affaires. Les programmes offerts par les JE sont une partie de la solution. »

Au cours de sa carrière, Nathalie Dansereau a mené des campagnes de promotion pour la per-sévérance scolaire en Montérégie. « Avec Jeunes Entreprises du Québec, j’ai l’impression d’avoir entre les mains le parfait véhicule pour agir plus directement auprès des jeunes du secondaire en allumant des rêves d’entrepreneurs, tout en les encourageant à persévérer jusqu’à la réussite de leurs études. »

Ses priorités et orientations ? « La vision que je par-tage avec l’ensemble des artisans et bénévoles des JE, c’est d’assurer une meilleure relève entrepre-neuriale partout au Québec. Je veux donc travailler en priorité avec les régions sur une stratégie de développement régional. La concurrence est forte dans la recherche de financement philanthropique au Québec. Nous devons mieux faire connaître notre organisation, afin de recueillir plus de finan-cement et d’attirer davantage de bénévoles dans nos rangs. »

Pour ce faire, elle entend développer une culture des communications à tous les niveaux dans l’or-ganisation. Elle compte aussi renforcer les liens avec les instances nationales et internationales de Junior Achievement (la maison-mère), afin d’en soutirer les meilleures pratiques et de voir quels programmes pourraient être adaptés au Québec à plus long terme.

À petits pas, les jeunes peuvent réaliser de grands rêves.Quand les jeunes poursuivent leurs études, tout est possible. C’est pourquoi RBC® soutient un large éventail de programmes qui aident les enfants et les jeunes à réaliser leur plein potentiel en prévenant le décrochage scolaire. Que ce soit en finançant des programmes d’activités parascolaires ou en soutenant ses employés qui donnent de leur temps à des programmes communautaires, RBC croit que chaque petit pas peut aider les jeunes à réaliser de grands rêves.

Nous sommes fiers de soutenir les Les Jeunes Entreprises du Québec inc.

® Marque déposée de la Banque Royale du Canada. MC Marques de commerce de la Banque Royale du Canada.

MC

Pour en savoir plus, rendez-vous à l’adresse rbc.com/dons.

À petits pas, les jeunes peuvent réaliser de grands rêves.Quand les jeunes poursuivent leurs études, tout est possible. C’est pourquoi RBC® soutient un large éventail de programmes qui aident les enfants et les jeunes à réaliser leur plein potentiel en prévenant le décrochage scolaire. Que ce soit en finançant des programmes d’activités parascolaires ou en soutenant ses employés qui donnent de leur temps à des programmes communautaires, RBC croit que chaque petit pas peut aider les jeunes à réaliser de grands rêves.

Nous sommes fiers de soutenir les Les Jeunes Entreprises du Québec inc.

® Marque déposée de la Banque Royale du Canada. MC Marques de commerce de la Banque Royale du Canada.

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Pour en savoir plus, rendez-vous à l’adresse rbc.com/dons.

Pour Diane Déry, vice-présidente Ventes et Services aux entreprises, Centre et Est du Québec à la Banque Nationale, il était tout à fait naturel d’accepter la présidence d’honneur des célébrations du 50e anniversaire des Jeunes Entreprises du Québec.

« J’ai eu l’occasion, au début de ma carrière, d’être mentor d’un groupe d’étudiants. J’ai alors vu ce que pouvait faire un groupe de jeunes qui créent un produit, le mettent en marché, le vendent et voient leurs résultats financiers. J’ai vu le véritable potentiel des jeunes et com-ment, au cœur de l’action, on peut apprendre rapidement quel est le cycle d’une entreprise et les différents rôles qu’on peut y jouer. Et ça, c’est la grande force des JE. »

L’autre raison pour laquelle Mme Déry n’a pas hésité à s’engager à nouveau auprès des Jeunes Entreprises du Québec, c’est l’appui soutenu offert par la Banque Nationale aux JE depuis les débuts de leur existence, il y a un demi-siècle et l’importance accordée par cette institution financière à l’entrepreneuriat. « La Banque Nationale est née, il y a plus de 150 ans, d’un rêve d’entrepreneur. Tous ses dirigeants – en particulier son président actuel Louis Vachon, ont toujours cru que les entre-prises du Québec devaient rester entre les mains des Québécois et que, dans ce contexte, il fallait éduquer les jeunes à l’entrepreneuriat le plus tôt possible dans leur vie. »

Pour Diane Déry, c’est particulièrement vrai à un moment où beaucoup d’entreprises du Québec ont déjà commencé à changer de main et où se posent les difficiles défis de la relève. « Les trois fondements de l’avenir éco-

www.jeq.org Promotion

nathalie dansereau, nouvelle Pdg des Jeunes entrePrises du québec

diane déry, Présidente d’honneur des célébrations du 50e anniversaire

leS programmeS phareS deS jeuneS entrepriSeS

nomique du Québec sont la relève, la pro-ductivité et la compétitivité. C’est pourquoi il faut plus que jamais stimuler l’entrepreneuriat chez nos jeunes. »

« initiation aux affaireS — notre monde deS affaireS »

économie pour le SuccèS

entrepriSe étudiantevolet Parascolaire

nouveau Programme Pour l’année scolaire 2013-2014 :

bien pluS Que de l’argent

prioriSer leS régionS et la communication

répondre aux défiS de la relève

Un programme interactif qui vise à encou-rager les élèves de secondaire 4 à assimi-ler les notions financières nécessaires afin de prendre des décisions avisées sur leur avenir financier. Le programme se veut une passerelle qui permet d’aider les étudiants à comprendre l’importance de se fixer des objectifs, de faire des prévisions efficaces et de prendre des décisions judicieuses en vue de gérer leur argent.

Une activité parascolaire conçue pour offrir aux élèves, du secondaire 5 et cégep, la pos-sibilité de lancer et d’exploiter une entreprise réelle.

Guidés par une équipe de 2 à 3 conseillers bénévoles, les jeunes entrepreneurs (12 à 20 par groupe) apprennent le fonctionne-ment d’une entreprise, à raison d’un soir par semaine, durant 26 semaines.

Ce programme a été conçu pour encourager les élèves de 2e et 3e secondaire à réfléchir aux avantages de poursuivre leurs études jusqu’à ce qu’ils aient acquis les connaissan-ces, les attitudes et les habiletés nécessaires pour réaliser l’objectif à long terme d’une car-rière réussie. À travers quatre ateliers animés par des bénévoles du milieu des affaires, les élèves développent une attitude positive face à la poursuite des études tout en étant initiés à différentes professions et à des concepts d’économie personnelle.

Un programme de quatre activités en classe conçu pour offrir aux élèves de 6e année ou secondaire 1 un premier contact avec le fonctionnement des affaires et du système d’entreprise.

Guidés par un consultant bénévole, les élèves découvrent les quatre principales constituan-tes d’une entreprise. L’acquis principal est la compréhension du rôle que celle-ci joue dans notre société.

Nathalie Dansereau, PDG des JE

Diane Déry, présidente d’honneur des célébrations du 50e anniversaire

former leS leaderS de demain

Ensemble tout est possibleBanque Nationale est fi ère de contribuer à la relèveentrepreneuriale en soutenant Jeunes Entreprises du Québec.

Bon 50e anniversaire !

CYAN MAGENTA

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ApprobationBien que tous les eff orts aient été mis en œuvre pour éviter toute erreur, S.V.P., bien vérifi er cette épreuve. Notre responsabilité se limite au remplacement des fichiers finaux.

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A110919_PUB_Cause_FR_4c2013-05-08 VSTAÉpreuve #2 - FINALE Page 1

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FINAL-LIVRÉ

Agence�: Graphiques M&HTitre�: Ensemble tout est possibleNo d’annonce�: A110919Format�: 10" x 10,5"Couleur�: 4 couleurs processClient�: Banque NationalePublication�: Cahier spécial JEQMatériel requis le�: 8 mai 2013

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Fière partenaire

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50 anS de bénévolat

Sophie Boutin, bénévole depuis 16 ans pour le programme Entreprise Étudiante (EE) a vu défiler les succès. Des exemples ?

La jeune Perle, qui se destinait à une carrière dans le domaine de la santé, a finalement eu la piqure des chiffres comme v.-p. finances dans son entreprise étudiante. Résultat ? Elle est aujourd’hui comptable. Jessica, qui ne savait pas coudre un bouton lorsqu’elle a été nommée v.-p. produc-tion dans son entreprise de confection de sacs, a par la suite entrepris des études en mode, a travaillé aux costumes flamboyants du Cirque du Soleil et est maintenant travailleuse autonome/chef d’entreprise.

« Les EE permettent aux jeunes de découvrir un potentiel que parfois ils ne soupçonnent pas et leur confirment s’ils ont la bosse des affaires… ou non ! »

tournéS verS l’avenir

bénévole dePuis 16 ansSemer la graine entrepreneuriale

bénévole dePuis 25 ans leS je, une formule flexible

En près de 25 ans comme bénévole, Denis Gagné a vu bien des changements s’opérer dans les différents programmes offerts par les JE, une formule flexible qui a su s’adapter aux changements, témoigne-t-il.

« À l’époque, les jeunes en savaient peu sur le monde des affaires. Puis, notamment avec l’arrivée du cours d’Éducation à l’économie, en 5e secon-daire, ils étaient déjà mieux renseignés et pouvaient mettre en pratique, par exemple dans le contexte des entreprises étudiantes, certaines notions qu’ils voyaient en théorie. Maintenant, avec Internet, les réseaux sociaux et la publicité destinée à stimuler la relève entrepreneuriale qui fait défaut au Québec, ils sont davantage allumés sur cette réalité ! »

Les projets ne manquent pas pour les Jeunes Entreprises (JE) de la Capitale-Nationale–Chau-dière-Appalaches : consolider l’organisation, desservir plus d’écoles, accroître le nombre de partenaires et multiplier les activités dans la région. En tête de liste ? Ajouter à leur corpus le pro-gramme bien plus que de l’argent.

Ce programme, destiné aux étudiants de qua-trième secondaire, a pour objectif d’initier les élèves à se projeter dans l’avenir par de meilleu-res connaissances du monde de la finance. « Tout porte à croire qu’on pourrait démarrer un projet-pilote en 2014 dans une école secondaire avec

cette formation, qui a fait ses preuves en Ontario dans l’organisation Junior Achievement », estime le directeur général, Francis Bourdage.

Déjà, on sait qu’Économie pour le Succès (EPS), un autre programme des JE qui comporte un ate-lier sur le budget, a un impact positif énorme sur les jeunes, explique le vice-président du conseil exécutif des JE à Québec, Christophe Rousseau. « Avec bien plus que de l’argent on traitera plus en profondeur les thèmes relatifs aux finances, un sujet qui les intéresse à cet âge, car la plupart ont déjà un travail et doivent gérer leur budget. »

les Je dans la grande région de québec

mauricie–centre-du-québec

Les JE sont implantés depuis près de 25 ans dans Mauricie-Centre-du-Québec.

Pour l’heure, sept écoles de cette région parti-cipent au programme Entreprise Étudiante (EE) rejoignant ainsi quelque 80 jeunes de 5e secon-daire. Plan de match à court terme : étendre la portée des JE à travers le réseau scolaire et élargir la palette de programmes offerts.

L’organisation a récemment joint la Table régio-nale d’entrepreneuriat du Centre-du-Québec. On entend aussi collaborer à l’essor de l’entrepreneu-

riat chez les jeunes et se positionner en tant que partenaire incontournable dans le réseau entrepreneurial local.

« Les différents intervenants de la Table souhai-tent mettre en branle un plan d’action visant à stimuler l’intérêt des jeunes au monde des affaires, dit Eugénie Maillhot-Sanche, coordon-natrice au programme JE. Étant moi-même aussi une jeune entrepreneure, je sais qu’il n’est pas toujours facile de faire sa place. Mais les opportunités sont là et les portes du monde des affaires nous sont grandes ouvertes. »

Depuis 1962 :

Banque CIBC CMC Electronique RBC Banque Royale Rio Tinto Alcan TD

Depuis les années 1970 :

Banque Nationale du Canada

Depuis les années 1980 :

Deloitte Ernst & Young Fondation J.A. DeSève John Dobson Foundation Hydro-Québec Metro Inc.

Depuis les années 1990 :

Fonds de solidarité FTQ Marsh Canada Groupe Jean Coutu

les entrePrises donatrices qui encouragent les Jeunes entrePrises dePuis toutes ces années

MERCI AUX PRÉCIEUX PARTENAIRES DE NOTRE 50e ANNIVERSAIREDE SOUTENIR LE DÉVELOPPEMENT DE LA RELÈVE ENTREPRENEURIALE !

Présentateur

MentorsVisionnaires

Se projeter danS l’avenirÉcole Polybel, Beloeil. À la mi-mars, une vingtaine de bénévoles de la Banque CIBC ont parlé choix de carrière, diplomation, réussite scolaire, connais-sance de soi et budget pendant toute une jour-née : 300 jeunes participaient aux quatre ateliers du programme Économie pour le succès (EPS).

EPS est une façon dynamique et interactive de permettre aux jeunes de réfléchir à ce qu’ils feront plus tard. « Pour un jeune de moins de 16 ans, il est difficile de se projeter dans l’avenir alors qu’il a à faire un choix parmi quelques milliers de métiers possibles. Pas étonnant qu’un élève sur trois change de programme une fois au cégep ! », dit François Bernier, conseiller en orientation à l’école secondaire Polybel.

Mais le message passe, assure Francine Ber-thiaume, directrice générale, vente et services à

la Banque CIBC, et responsable de la supervision de l’activité au sein de l’institution financière. Les bénévoles retirent également beaucoup de cette aventure : « Plus de 50 % d’entre eux reviennent année après année. Certains sont déjà en lice pour l’an prochain. Ça les sort de leur zone de confort ! Nos bénévoles sont heureux de voir l’impact posi-tif de leur présence auprès des jeunes. »

Ce programme d’un jour, voué à la lutte au décro-chage scolaire, rejoint annuellement environ 160 écoles. « La longévité d’EPS dénote de son impor-tance auprès des jeunes, un succès qui repose sur les bénévoles et nos partenaires financiers », dit Stéphanie Bangs, directrice aux programmes pour Jeunes Entreprises du Québec.

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Alexandra Vincent, 21 ans, et Paula Cheaib, 23 ans, ont visité les classes de troisième secondaire en tandem. L’atelier consacré à la préparation d’un CV et la simulation d’entrevue d’embauche a constitué un moment fort de la journée.

Plongeur au petit resto du coin, livreur de jour-naux, commis dans une épicerie : les jeunes sont mis dans le bain. « On sent qu’on les touche, qu’on parle le même langage. Nous sommes toutes les deux nous-mêmes à un moment charnière de la planification de notre carrière », explique Paula.

« Chacun de nos choix peut avoir un impact sur notre plan de carrière, d’où l’importance de savoir saisir les opportunités », poursuit Alexandra. Elle peut personnellement en témoigner. « Je voulais faire carrière en droit. Pour payer mes études, je suis entrée au service de la Banque CIBC. J’ai tout de suite aimé ce travail qui pouvait m’offrir de belles perspectives d’avenir. De fil en aiguille, je suis en train de gravir les échelons ! »

SaiSir leS opportunitéS

Alec Denicourt, 15 ans, aspire à une carrière dans le domaine des communications. L’expérience des JE lui ouvre de nouveaux horizons. « C’est important de penser à ce qu’on fera plus tard, ce qui n’arrive pas vraiment souvent ! Aujourd’hui, j’ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas, en particulier sur les finances. »

Zoé Gagné, 15 ans, s’est laissée prendre au jeu. Cette jeune fille mordue de planification a écourté la pause pour revenir peaufiner son budget. « J’aime savoir où je m’en vais, je suis organisée ! Aussi, je sais depuis longtemps que je veux devenir enseignante : l’atelier « Découvre qui tu es » a confirmé que j’ai ce qu’il faut pour être un bon prof ! »

la parole eSt aux jeuneS

école secondaire Polybel

Depuis 10 ans maintenant, Éléna Ruberto est fidèle à EPS, un rendez-vous annuel avec les jeunes âgés entre 13 et 15 ans. « C’est un programme collé à la réalité, particulièrement l’atelier sur le budget où on doit gérer un montant d’argent pour réussir à payer le loyer, le compte de cellulaire, l’épicerie, etc. Les jeunes voient réellement ce qu’ils pourront se permettre, ou pas, et comprennent mieux l’importance de faire un choix de carrière correspondant à leurs attentes. »

Michel Lachapelle en est à sa quatrième participation à EPS. Malgré un parcours scolaire en dents de scie, il a pu réaliser ses rêves sur le plan professionnel : « Ces jeunes sont à l’âge où on veut tout maintenant, sans voir le chemin qu’il faut faire et les efforts à y mettre. J’espère que mon expérience les encourage à persévérer et leur fait voir qu’il est possible de réussir, malgré les incidents de parcours. »

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