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·. ' 8, _J,f,,. - :::::::.:=::=:::::::::::::::::::-:::::::::::::11 1 Troisième Année Avril 1927 1 [ 'i\ c t. ion 1 Organe _ des Syndicalistes de !'Enseignement à Douarnenez (Finisl ère). . Parait tous PARTS D"AMlS : Versement au gré 1 · Adm ._!nlstraleur _: Marle GUILLOT. a Mo!1.1a.- les mais rl e chacun par mois - pour la dif- gny, Louhans (S.·el4. ) C/c Ut.60 DIJOU fu sion du journal. l. ·Sy_ndicalisme et Communisme Au se uil de cette é tud e,- je me pro- pose de montr er que la majorité , com- coptiop que ses montrent de dir ec tion cl es synd icats devait prévaloir demain pour le gouvern eme nt de la ,Ré- n ubliqu e des tr ava illeurs, maudffs soient- ils -! Je m'explÎqu e. Il .,- La rééligibilité du Bureau Confédéral , munist e clans la C. G. T . U., à la Fédéra- tion de !'Enseign ement et dans le Syhdi- cat du Rhôn e a manqué aux règles les plus impératives de la plus élémentair e camara d erie, je tiens à situer ma po si- tion par rappo rt aux relations e ntre le et le commun i sme. Ce n'est pas du princip e de la rééligi- Je ne é rois pas au synclicaiism e p ur , bi!Hé que je veux m' occ\ 1p er ici. Mais de pour la bo nn e raison q_ u 'i l n' exis te pàs la fa çon dont , au Congrès conf édéral ùe . ni n' a j ama is existé n.ulle part. Le syQdi- 1925, la du Bureau Confédéral · calisme fran ça is d 'avant-gue rr e éta it anar- a été obtenue. - chiste. Ori ginellement, le sy nd ica t est C'ët ait ' un e modific à tion gravè à ap= nne coalition· de sala ri és en lutt e contre port er à l 'a rt. 5 des st at uts. Elle aurait lew·s JJali'ons. Dès -qu'on a in sc rit dan s , sta tutaireme nt , ê tr e so umis e au moins ses sta tuts « la di spa rition du salari at et •trois mois à l' avance aux syndicats - qui du patronat », on a introduit les pa rti s en- a. urai.e nt di sc uté ef a ur aient mandaté et es sectes clans la lutt e co rporativ e, en conséque nce le ur s délégués. Or, il ne cbacun l prônant son éconà mic propr e. Ou fa llait pa s qu e cela fùt fait, pou'r qu e la bien le sy ndi calisme ne sera plus lu tte réél éc tion fût votée, et ce la n'a pas été de cfasse, ou b ie n il liera son sort à u fait. Tout au plus, dans La Vie Ouvrière parti politiqu e ou à un e sec te philosophi- du 14 ao ùt 1925 _ (1 5 jours, ava nt le Con- qu e. La mnlt. ipli ti on d es sy ndi cats -- grès[; sous le titr e : « Les Rapports pour c hr étiens, rMormist es, comm uni stes, anar- le Con grès Confédéral », la rééligibilité chist es; etc ... - montr e avec une cl arté était-elle ,, prés e nt ée comme un e initi!ltive ave uglan te l' impui ssance et l' in exis t ence ue l 'U1fion d es Syndicats de la Rjgfon clo c trin alé du syndicalisme. pa ri sienn e, sans que e Bur eau Confédé- J e. me suis rallié au syndicali sniè- coin- rai était son avis sur c.etl.e .. mumstc . Je fais d an la d oc trin e com- question essentielle. Le B1J.reau confede- munist e, comme 'da ns tout e théorie d'é co- rai finaleme nt a utori à rester / nomic politiqu e, deux parts : l'adminis- fo 1J c tJO QS pa r 935 voix co ntr e 42.il et 76 ' tr ation des c hoses et Je go.uv e rn ement des abs tenti ons. homm es. J 'ad hér e au-ma1 :xisrnc éco nomi- Or ,_ environ un m ois" après, un article _ - cru e, à tout ce qu e son matérialismê intro- pa rn dans L' Humanil é deva it montrer- ces duit de c lart é dans l 'exp lica tion des faits faits sous leur vér itablg_ jo ur . Dans un historiqu es, à tout es l es cha nces de paix rapp o rt . ét abli en vue- du Conseil national que son g rand principe de coopéra tion du Parti communiste te nu au milieu d'oc- unive rs elle apport e dans un mo nd e voué tobr e 1025 , on reg rett ait 'que les commμ - il la conc ur re nc e capitali ste 1 et, par con- nistcs ne fussent pas da vantagtj cliscipli- séquent, a ux guer res sa n s fin. J e nés, car orj - avfl it vu des délégués .com- - ùe plu s en plus 111on approbation p our 1 muni stes au Congrès co nf édéral unit a ire sa faço n de gouv erne r les h ommes, bi en voter, par crainte de leur s ma nda nts , con- qu' en princip e la politique dép en cl e-é troi- trc la rééligi bilit é, al ors qu'ils avaie- nt teme nt de l 'éco nomi e. Et si l t range con- reçu du Parti l'o rd re de voter pour ; , si /

t. ion Sy~ dicaUstt · 2021. 7. 21. · 1 et, par con- nistcs ne fussent pas davantagtj cliscipli séquent, aux guerres sans fin. Je r~scrvc nés, car orj -avflit vu des délégués

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[ 'i\ c t. ion Sy~_dicaUstt 1

Organe _des Syndicalistes de !'Enseignement

à Douarnenez (Finisl ère). . Parait tous PARTS D"AMlS : Versement au gré

1

----~, A~E~-;;;-;;:.:;;:;:;--· Adm._!nlstraleur_: Marle GUILLOT. a Mo!1.1a.- les m ais rl e c hacun par mois - pour la dif-

gny, ~rea Louhans (S.·el4.) C/c Ut.60 DIJOU fu sion du journal. -· e~~--~~--~~--~~---~ ---------~-,,----,,,~----~---~

l. ·Sy_ndicalisme et Communisme

Au seuil de cette étude,- oü je me pro­pose de montrer que la majorité , com-

coptiop que ses z~I St t e urs montrent de l~ direction cles syndicats devait prévaloir demain pour le go uvern ement de la ,Ré­n ublique des trava illeurs, maudffs soient­ils -!

J e m'explÎque.

Il. , - La rééligibilité du Bureau Confédéral

, muniste clans la C. G. T . U., à la Fédéra­tion de !'Enseignement et dans le Syhdi­cat du Rhôn e a manqué aux r ègles les plus impératives de la plus élémentaire camaraderie, je ti ens à situer ma posi­tion par rapport aux rela tions entre le syndica ti ~me et le communisme. Ce n'est pas du principe de la rééligi-

Je ne é rois pas au sy nclicaiisme p ur, bi!Hé que je veux m'occ\1per ici. Mais de pour la bonne raison q_u 'i l n'exis te p às la fa çon dont, au Congrès confédéral ùe . ni n'a jamais existé n.ulle part. Le syQdi- 1925, la ré~lecti on- du Bureau Confédéral · calisme fran çais d 'avant-guerre éta it anar- a été obtenue. -chiste. Originellement, le sy ndicat es t C'ëtait Jà ' une modificà tion gravè à ap= nn e coalition· de sala riés en lutte contre porter à l 'a rt. 5 des s tatuts. Elle aurait lew·s JJali'ons. Dès -qu'on a inscrit dans dû, sta tu tai rement, être soumise au moins ses s ta tuts « la disparition du sa lari at et •trois mois à l 'avance aux syndicats -qui du patronat », on a introduit les p artis en- a.urai.ent discuté ef a uraient mandaté et es sectes clans la lutte corporative, en co nséqu ence leurs délégués. Or, il ne cbacun lprônant son éconàmic propre. Ou fallait pas que cela fùt fait, pou'r que la bien le sy ndi ca lisme n e sera plus lu tte rééléction fût votée, et cela n'a pas été de cfasse, ou bien il li era son sort à u fait. Tout au plus, dans La Vie Ouvrière parti politique ou à un e secte philosophi- du 14 ao ùt 1925 _(1 5 jours, avant le Con­que. La mnlt.ipli câtion des sy ndica ts -- grès[; sous le titre : « Les Rapports pour chréti ens, rMormistes, comm unistes, anar- le Congrès Confédéral », la rééligibilité chistes; etc ... - montre avec un e clarté était-ell e ,,présentée comme une initi!ltive aveuglan te l'impuissance et l 'inexis tence ue l 'U1fion des Syndicats de la Rjgfon cloc trin alé du syndicalisme. p a risienne, sans que e Bureau Confédé-

Je. me suis rallié au syndicali sniè- coin- r ai i~cliquâ t qu~I était son avis sur c.etl.e .. mumstc. J e fais dan la doctrin e com- question essentielle. Le B1J.reau confede­muniste, comme 'd ans toute théorie d'éco- ra i é~ai t fin alement a utorisé à rester e~ / nomic politique, deux parts : l'adminis- fo 1J ctJO QS par 935 voix contre 42.il et 76

' tration des choses et Je go.uvern ement des abs tenti ons. homm es. J 'ad hére au - ma1:xisrn c économi- Or,_ environ un m ois" après, un article_ -crue, à tout ce que son matérialismê intro- parn d ans L'Humanil é devait montrer- ces duit de clarté dans l 'explica tion des faits faits sous leur vér itablg_ jour. Dans un historiques, à toutes l es chances de paix rapp ort . établi en vue- du Conseil national que son grand principe de coopération du Parti communiste tenu au milieu d'oc­universell e apporte dans un mond e voué tobre 1025, on regrettait 'que les commµ­il la concurrence capitalis te

1et, par con - nistcs ne fussent pas davantagtj cliscipli­

séquent, aux guerres sans fin. J e r~scrvc nés, car orj - avflit v u des délégués .com-- ùe plus en plus 111on approbation pour 1 munistes au Congrès confédéral unitaire sa façon d e gouverner les h ommes, bien vo te r, par crainte de leurs ma nd ants, con­

qu'en principe la politique dépencl e-é troi- trc la rééligi bilité, alors qu'ils avaie-nt tement de l'économie. Et si l 'étrange con- reçu du Parti l'ord re de voter pour; , si

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2 L'ACTION SYNDICALISTE

bien que la r éélection n'ava it été. acquise qu 'à une majorité que le rapporteur lro11-va il in suffisante. ·

Ici1 j'ouvre un e pa:-cnthèsc. J'ai jeté cc numern de L 'Humanit é, par excès de con­fiance e n les communistes de mon syndi­cat. Dès crue j'eus lu cette étonnante r évé­h1tion , je leur cl crnancl ai , fort ému, cc qu'il s en p ensaien t. Ils me rassurèrent en d es tenues t els que je crus à l'excès d e zèle d ' un militant, à un lapsus calami d ' un camarad e pa toujours maître de ' sa pl~me. J'ai rech~rché cc précieux nu­mero sans IJOuvo1r le r etrouver . .T'affirme que je n 'ai en rien trahi le sens d es re­grets d e la · Commission syndicale cen­trale du Parti com munis te. Les minori­tair.cs paris iens pourront facil~ment, je crois, r etrouver a ux bureaux même cl c 1:'llumanité le texte exact de cc ·rappel a l'ordre. -

Et je r ésum e : Le Parti co mmuniste voulait que la direction d e la C. G. T. ll. lui r est ât. C'est légitim e. llfais le Bureau c~ n_fédéral n 'a pas sa isi les syndicats des d es1rs de ses tuteurs trois mois à l'ava nce en violation co nscien te des stafuts qu 'il ~ pour charge de faire r especte r. ]l a, apr·~s c 1.it~ nte avec 1.e Parti communiste, clépo~­sede le vu~gm re troupea u des sy ndiqu ~s d e so n droit de discussion et d e décision préala blès. Ce droit-là est à la basè de la Cc_i~~tilution soviétique : Le syslème so­U1el1ste esl . un système centripète, tandis q.11e le s ysl ~me parlementaire es t un sys­t.eme ce.ntrzfuqe. L e pouvoir poliliq11e et econ om1que s y exerce de bas en l!aut, par l'intermédiaire des d élégués d es So­viets de villages, d e uilles, d e districts, r~e gouvernements, de régions. (Constitu­llon d e la H. S. F. S. H. , édition J 9Hl 1-1\imanité, p. G). ·Enfin, ' le Bureau confé'. dé!·al unitaire a, p e ndant e t apr ès le Con ­gres {V. O. du 18 sept. 1 !J25) conduit la discussion en d es termes qu'il sava it êt~·c à côté de la v.érité . ; e t avec le Burea u confédéral Lous les délégués comm unistes au Congrès, dont pàs uu n'a r especté assez ses cama rades de misère qu' il re­présentait p our drier que la ques tion n'était. p as prés~n téc sin cè rement, puis­que 111 les uns nt. l es a utres n'ont dit qu e la rééligibililé é ta it imposée à ses mem­bres par le Parti communiste.

llT., - Le Secrétariat permanent à la Fédération . de l'Enseignement

Le principe de la permanence et de la rééligibililé a é té adopté au Congrès d'aofit HJ25, selon un processus qui o ffre, avec cc qui s'est passé à la C. G. T. U., des coïncid en ces inquiétantes.

C'est le Syndical d e la Se in e - pour la C. G. T. U., ce fut l'Un ion de la Hégion parisienne - qui prop osa la rééligibilité.

•. '· .

Hééligibililé bien a 111phigourique, d 'ail­leurs. Etait-ce le Conseil fédéral ou le Bureau fédéral qui é t:ül rééligjble ? L1)

p1·e111 .ier seul, ou bien le secon d a ussi pui sque le pre.mi er l'était ? AUez-donc discuter des propositi ons com me cclle -1'!1 qui , tell e un e anguille, vous glisse clans les doigts !

Elle était publiée cüms L'Emancipalion le l!J juille t, quinze jours ava nt ll• Con­gr ès fédéral. Cell e d e l 'U nion d es Syn,ùi­cats d e la Hégion parisienne · avait 11arn dans la Vie Ouvriere du 14 aoùt~ quinze jours ava nt le Congrès con fédéral. Toutes les d eux trnp lard pour être discutées dans les sy ndi cats. "

Enfin, r elisez bien cc qu'en pensait le Burea u fédéral d'a lors. Il ne dit ri en con­tre le princjpe d e la rééligibilité. Surtout, Il ne dit pas cc qu ' il a ura it fallu dire : La proposition d e la Seine es t irreceva­ble, .parce qu'e lle est présentée trop tard. A a10111·ner pour le Co ngrès d e 1926 afin que les Syndicats en discutent d'abo rd.

Le Congrès s'ar rê ta à ce tte phrase trop ambiguë pour n'ê tre pas co nsid ér ée com­me consacrant )'exécution de la consigne comm uniste : La .Fédération es t admin is ­trée par un Conseil fédéral" de 15 mem­bres !wm~n~s pour 2 ans el rw_n réé ligi­bles zmmed19temenl dans la m eme fonc­tion.

i\'on r ééligibl es imm éd iatement clans la même fonctio n ? Qu'est-ce à dire ? Qui, a u Conseil fédéral, a utre que les · mem­bres_du bureau, a un e fonction? Et allons­nous voir le trésorie r passe r à la propa­gand e et le Secrétaire co rpo ratif cl eve n lr secrétaire généra l ?

.Je crois bien que nous ne saurons ja­mais si les comrnunislt•s de ln Fédération ava ient en poche l'ordre d e le ur Parfi d<? voler la r éé11 gibilité. Mais tout s'es t pas:;é comme si cet ordre ava it é té envoyé et reçu.

Et, là encore, je reconnais la légitimité pou1· les comm uni s tes, d e l'ai r e tri omphe1· l.eL!r point de vue. 1\Iais ce qui est biN1 ev td emment, de le ur part, le contraire ÙC la loya uté, c'es t . de profiter du prestige ~e .quelques-uns des leurs pour priver cl é­hberémcnt la masse de so n a utorité cl lk son droit imprescriptibl e d 'initia tive.

IV. - La rééligibilité dans le Rhône

Elle m 'a violemment d essill é les yc\1x . . Cela se passa il én juill et 192G. Le Con­

seil syflClical étail renquvclablc en ~::i moitié pour la p r emi ère fo is d epuis la cass ure. Les membres so rta nts d e,,ai ent être tirés au so rt. C'est a lors que la frac­ti on co mmuniste du Syndical, cl a ns J"j­ventualité d'ètrn excl ue du Conseil par le sort , e t « confol'ln ém ent à l'ordre d e ses cbefs » , décida d e propose r la r éé ligibi­lité d es conseillers sortants.

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L'ACTION SYNDICALISTE 3

Cc fut un b ea u tapage. J'ava is, depuis ,nu de tout Lerm e qui pouvait l'êtr(!,' la lecLure du r apport de la Commissi on comm e je l'ai l'ait d' a ill eurs tô'ut le long sy ndicale du Pa rti dont j'ai parl é pl us de ce lte étud e ; cc n 'es t pas ma faute si haut, gardé un e inqui étud e sourrl é à cc aucun honneur ne peut, sa ns en êt1·e suj et. .Lç plaça i auss itô t la ques ti on sur fro issé, assum er la 1·esp onsabilité· <l es so n véritabl e --terra in, celui de l a tcnda n- fa its q ue j'é nonce s im pl ement. cc . i\les adversa ires m'opposèrent des dé- Auss i bi en entraîn ent-ils d'importantes me.nti s ù la l'ois véh éments et pa telins . co nséqu ences. Il n' était pas du tout ques tion de commu- A) L e devoir d' indis cipline. - Nulle ni smc ; je n'a urai s p as dû in augurer ces autorité n 'es t légitime qui doit sa cons.!­Juttes fra tri cide·s au se in du Syndica t ; on cra ti on a ux ma nœ uv·res que je viens d e ne vo ul a it qu e palli er à l'in suffi san c:c dénoncer . .Te décla re que je ferai passPr éventu elle des ca ndidats vo lonta ires p our au c ribl e ti c ma co nscience toutes les le Cçrnseil sy ndi ca l en p er metta nt à ce ux sugges ti ons ém an a nt de ces s in guliers ca­qui avaient fa it leurs preuves de conti- ma rades. Et c'es t avec all égresse que je· nu er à se dévouèr. li s avaient étë s i b é- m' in surge rai co ntre leurs ordres chaque nin s que, au Co nseil syndi ca l qui décid n fois qu e je croira i devoir Je fai re . de présente r la r éé li gibilité à l'app /obation .Je n'a i plus confiance. de l'assembl ée générale , les ca marad es n) Les {raclions communisle.s. - Orga-a vaie nt compris que ce tte mes ure n'éta it ncs d 'étud e, dise nt nos maîtres ès-sy ndi­qu<' trans itoire et que, passé le/ p rochain ca ls. No n : orga nes d'exécution d 'ordres r enouvell ement , il n'e n sera it plus qucs- ve nus de la tête du Pa rti, d 'initia tive p our 1 ion ! Bref, je fu s bien ba ttu . J e fi s l'e ffet tout cc qui se fa it au sy ndica t, r épond ent d 'un rft ch cux, en p a rl ant de mot d 'ord rn les fa its . Les Conse ils sy ndi ca ux ne sont . communis te, cl les r ééli gibl es avai ent p osé plus que des doublu rns des fractions ; on !a questi on de co 1Jfia nce. Al ors ! "Jcôr la isse les menu es occupati ons ; cc

Au moi ns était-il bien entendu qu e les qui co mpte ne leur es t prése nté que p our volont a ires passe rai ent ava nt les sorta nts enregis trement. E n bonn e logique, l' un au rcnouvèll emcnt. On nous l'a bi en fait des deux : fraction ou co nseil , doit dis­vo ir. ~ p araître. Qui veut que cc so it le Consei l

La fracti on com munist e éta blit une sy ndi ca l ? ! li s te da ns l'ordre sui va nt : c ) Le serment syndical. - J e r ccon-

1 " Les sortants éventuels qu 'ell e von- nais qu ' un Parti . qui veut être fort doit . la it co nserveT ; ex iger de ses membres m1 e obéissa n c.:e

2" Les volonta ires qui lui agréaient. pù inde ac cadave i·. Au surplus, cela n'es t Et un e camara de non sortante, Mme Pa- p as mon a ffaire. ' tay, qui , n 'éta nt p as cl ans la li ste pré- Mais qu 'on reco nna isse qu' un sy ndiqué scntéc a u vote de l'assembl ée général e, qui veut être libre doit exige r de ses dema nd a à faire p a rtie d u Co nseil, et h omm es de co nfia nce qu ' il s n'aient a u­qui aurait dO avoir la pri o rité sur les cun secret p our lui e 11 ce qui co nce rn e rn rtants, fut accue illie pa r un sil ence la, march e du syndi ca t. gên é, puis par ces mots : « Avec qu elle Bern a rd con cili e en lui le partisa n et li s te vo us présc'ntéz-vous ? » E ll e aurnil le sy ndiqu é en décla rant qu e : Pris enl ce dO <\t re in scrite tout de suite en r l:m- un ordre de son parli el uu vole de /' A. ,-;. pl acement d ' u·n so rtant. Le mala ise fut si de son syndical, il se réserve soit de dé­gra nd qn'on l 'accepta tout de mêm e, missionner dLL Parti .~o il de rés ilier ses ... mais en tra nsfo rm ant son électio n en fonctions aLL Syndicat. ma ndat d 'un a n, c i1 rempla ce ment d'un Cela ne p eut sa ti s faire le syndi ca t. Lot·s-clémi ssi onn aire. qu e les vot es de l 'A. G. ou du Co ngr frs

En r és um é, Les in"S titutcurs cornmuDis- so nt enl evés par ruse, co mme nous ve­tc~ du Rhône ont ni é avo ir prése nté Ja nons de le voir pour la r ééligibililé , r ééligibililé p a r ordre du Pa rti commu- qu 'es t-ce que Bc rnai:d sacrifie : l e Parti n is tc, c'est-à-dire ont a ffirm é le contra ire co nul) unistc o.u son Sy ndica t ? ri e cc qù ' ils savaient être la vé ri té. Ils 6nt Nous devo ns ex ige r "tlê nos h ommes d C' promis de ne l' appli que r qu'en cas d 'i n- co nfia nce un se rm ent renouvelé de celui suffisan ce dê volontaires, c'es t-à-dire ont que P iqu emal, des Indirec tes, fit sponta­affirm é Je contrrtire de Jeurs véritabl es némcnt à la F édéra ti on des F on ctionna i-inlentions. res : Quand son devoir de syndiqué et ses

V. - Conclusions obligalio11s de communiste se lrouvero•il en conflit, le Syndical passera avant le Parli. Ain si, la séri e es t complè te. A tous les

deg1:és de l'échell e sy ndicale, les mêmes procédés r évoltants so nt mis en œ uvrc et réussi ssent. Bern ard m'a dit qu ' il r cpous­~;ait du pied mes accusati ons : cc n'èsl pas suffisant. Il a cons taté que j'étais in­ju1·ielix : je me suis soign eusement abste-

. Ce que je demand e à p ropos des com­munistes va ut p our Lous les zé la teurs des inn om brabl es li gues et partis qui ch .:r­chcnt à détourn er le travaill eur de son devoir de fra ternité de classe.

H. BonoEs .

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4 L'ACTION SYNDICALISTE

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- NO'J.".ES COMPLEMENTAIRES

I. - La question de la rééligibilité des membres du Bureau confédéral a-f-ellc

été portée à l'ordre du jour clu Cong1:ès de 1925 en iolation de 1'art. 29 des sta­tuts, comme l'affirme Bordes ? Il est très prob'ablè que· les syndicats n'én ont pa s été saisis trois mois à l'ava nce. Cep en­dant, il {aut rcconnaîti·e qu ' un rappo1t sur -cette questi on a- été ·ro urni dans la Vie Syndicale de juin-juillet 1925 qui contenait tous les autres rapports devant être soumis au Congrès. _

II. -_ Voici le p âssage du rapport m1-quel Bordes fait allusion :

La quesffon de la réé/igibililé au CÔ.n­grès des Syndicats unitaires a révé lé un

- dallger beaucoup plus sérieux p our le Parti communiste : une fort e minorité de délégu és appartenant au Parti, liés po11r la plupart par un mandat impératif, s' es l prononcée contre la rééligib ilil f. ; la .ré 11-nion d e la fra cUon syndicale du Congrès a permis de constater que sur ceUe ques­tion régnait une grande. confusion dans !'esprit d e beauco up d e d élégués.

(Cahier du Bolchevisme n • 28, 1" oct-1925, p:- 1873.) .

Sur le rôle des fracUons syndicales (p. 1877 et 1878 du, mêm e numéro des Ca ~ hiers,..du Bolchevisme) :

b) Le cumul des mandats sylldicaux el poliliqÙes ;

c) La (ixalion el le m ode de perceplioll des cotisatiol!s ; •

d ) La re,prése11tatio11 p'l'opottio1111ell-e au nombre des adhérents. '

(Cahiers du Bolch evisme, n ° 19, 15 ,mai 1925.)

Ces tâches sont aufom:d'hui presque complètement remplies.

EN11ARGE DE L'ÉTUDE DE BORDES On sait qu e aotrc camarade Rolio a été

chargé par les « S ndicalistes profes­sionn els » du -Bureau de l a C. G. T. U. de donner l es étrivi ères aux empêcheurs· de danser en rond que nous sommes. Dans le numéro du 4 mars cl~ la Vie Ouvriè re, il se gausse à n ouvea u de « l'archaïsme el de l 'incons~ance de nos co nceptions ré­volutionnaihs », fe ia± de mépriser l'aid e, que nous aP}Jorlen,t des militants comme Loriot, Marthe 1 Bigot et J ouveshomme, se réjou11 sa ns piti é de la « cin glante dé­faite » qui m'a été infligée à Bûurges, à u Co ngrès de la 27' Région, et nous préilit pour un ave1iir très proche les pires !!'a'.'. la mités.

J'gi été battu, certes, à ':B'ourges et n'en a i été nullement surpris. Mais j'ai été

Laisser les syndicats déterminer Jeur battu clans des conditions qui en disent attitude en deh ors de toute influen ce r/u long sur les 'mœurs spéciales qu 'o n a im­Parti commµni ste et demw1der ensuite plantées cla ns nos orga nisations sy ndica­aux d élégu_és syndicaux, m emb1·es du les. Un premieJ· vo te (vote à mains levée,~) Parti, d' appliquer les m ots · d'o rdre da m'avait do nn é près de la moitié des V'oix Parti, aboutit, ou bie'n à is oler les m em- des 80 à 90 présents. Comme le rësultat bres du Parti de la masse d es ouvriers éta it dçmtenx, il fut procédé au vote par syndiqués, à soulever contrè eux le r m é- mandats. Cette fois, je n 'obtins que 5 voix , contentement, à les faire m ettre en minn- contre 81 et 7 abstentions. Et Rollo ose se rité, ou bien à les m ettre en demeure de féliciter d'un e pareille V>ictoire ? Il n'est choisir entre la dis éipline du Parti et lenr pas difficile ! mandat syndical et ,les 'dressçr eux-m ê- En _attend a nt le prochain Congrès fé-. mes contre le Parti. déral qni, selon notre fougueux critiqu e,

Le rôle . de la fracti on syÎldicale erll doit nous faire rentrer sous terre, nous donc de discute1· /.es· m ols d' ordre prop o- continuons notre petit bonhomme de chc~­sés avant la tenue d es Conseil syndicàux min et nous nons apercevons chaque et des assemblées syndicales et de travail- jonr qu e nos ef[ort ,. p er;sévérants ne sont Ier à les faire triompher dan · les assem- _pas dépensés en vain . . De bonnes_ nouycl­blées générales d es syndicats . les nous p arvienn ent de ' l'Hér.a ult, de la · III. _ Rapp~Jons que les t~ches des Cha rente, voire des syndi·cats unitaires de

fracthms syndicales avaient été fixées (l e la Loire et du Rhône, ces deux forteres­la manière suivante par la Commission ses de la majorité. Aujourd 'hui, c'est Bor­central e syndicale : des qui ,rue clans les brancards. Dêmain,

Les fractions communistes doivent m et- cc sera un autre qui n e voudi:a plus su-i-vre les directives d'en haut, les yeux fer­

lr-e à l'élude la re font e d e la structw·e de més. l'organis;ne syndiCal. A cet eff et, une ré-vision des statuts et l' établissem ent' d'un Est-ce à dire que nous soyons d'accord

sur tous les points avec Bordes ? Non. statut-type unique est in~ispensab~e., . . No us . ne partageons pas, en particulier

Les points principaux a m ettre a l e/11- so n opinion sur « l'impuissa nce ~t ..... l'in-de sont , existence doctrinale du synclicalï,sme ».

a) La rééligibi~ité des f onclionnaires ; 1 Nous nous promettons de rappeler bien-

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J~At'r'ION, SYNDICAiIST:f: 5

tôt;" ici même, à ceux qui l 'ont ou6Iié~ que . le synclicalisme r évolutionnaire d'avant­·guerre constituait une doctrine qui ne le cédait en ri en aux .(lutres doctrin es socia­listes et nous montrerons qd' il ava it une autre allure que les théories syn dica lo­bolchevistes d 'a ujourd 'hui.

Q-. THOMAS.

L'ENSEIGNEMENT DE LA LEGTURE (FIN)

J.. J. L Pour,. apprendre à lire dans

un minimum de temps 1 ° IL FAUT QUE L'ENFAN T s'iN'l' ll RES SE A SA

LECTURE ET UISSE L A COMPRENDHE. - Nnl n'ignore l ' importance de l' intérêt, surtout en ce qui concerne les jeunes enfan t>, mais si cette importance n'es t plus guère méconnue, on se trompe cependant sou­vent sur la manière dont le but poursuivi doit être attein t, tantàt on suppose qil'•rn irrtérêt extrinsèque p eut valoir l'intérèt intrinsèque au sujet d'étude ;

1tântôt, ou­

bliant que l'enfant est un être qui vit dans

qu'une conception stupide de l'ordre ' d 'é­tud e conduit les auteurs à ,les r emplir <l t!

phrases sa ns intérêt, ou si difficiles à li re que l'attention accaparée p a r le méca ­nisme ne p eut 'a ttacher à l'id ée.

S'il es t vrai qtie l' intérêt d 'un e méthod e phonétique dépend en gra nd p a rti e :le son auteur, il es t n on moins vrai qu'il en. es t exactement de même d 'une méthod e globale. D'un r apport présen1é au Con­grès de Grenoble (1925) de !'Associa tion Fra nçaise pour l'avancement des Scien­ces, j'extra is :

Pour noire première leçon nous avons écrit el lu le nom d' une fill e/l e, « Renée », le lendemain, nous .avons ajouté « Renée a une fêle » non sans avoir abondam­ment parlé de la fêle de R enée, dessinée au tableau noir ; nous avons utilis é des fi ch es ; chacune porlail un mot de lrf phrase précédente ; chaque enfant devail retrouver tel ou tel mol sur les fi ches brouiilées. Demain, iwus lirons « Ren fê lève la lête ; Renée tourne la tête, etc. ' » Nous noûs occuperons plus lard · « des cheveux , des ' oreilles, de: la bouche, etc., de Renée » . ·

le p1·és!lJl t, on compte sur l'a ttrait d'un Bien que la méthe de employée soit la but éloigné. Or, si l'on vèut que l'e nfant méthode globale id ée-vis uelle il est évi­épré>u_ve -de l 'intérêt à l'apprentissage de d ent que l'intérêt in_trinsèque mà nque. la leèture, il faùt que dès le premier dé- Ab ! si Renée portait sa tête _sous son but et à chaque leçon de lecture par la bras comm e i\1. de Crac ou avait les che­suite il trouve intérêt à la lecture elle- veux s i lon gs qu'ell e m ette l e~~ pieds des-même. _, sus à chaque instant. .. Voyez un p eu les ~

Certes, en utilisant nos tableaux de pul5licatio11s illus trées qui intéressent les r appel et nos divers procédés de - lecture enfants. Certes, leur souci du merveH­on pourra it commencer l 'apprentissage Jeux et de l'impr·évu d ép asse 1rn peu les de la lecture par n'importe quel t exte : _ bornes. Si je ne veux pas que le papa de c'es t-à-dire en évitant les mots sa ns lien Rémi p êch e un e contravention fixée à et les phrases stupides qui r emp1issent les son ham eçon par le garde-pêche scaphan­syllabaires actuels - tout en employant cirier, je pcnx bien lui faire attraper un une méthode de lecture phon étique. Ce- soulier, ou une casserole, ou · le chapeau pendant il est évid ent que le moindre pu voisin, ce sera plus intéressa nt que récit demanderait au débul trop de temps s'il prena it seulement des poissons et ça et d' efforts. Il es t donc ~ertain, qu'au- dé- fera rire . mes petits. La form e du réeit but, tout au moins, une méthode globale peut ·aussi contribuer à l'e r endre intéres­de lecture ,.sera .plus intéressa nte qu'un e 'saut, voyez par exemple ce di a logue de méthode pnonétique. Lin e et de Hémi (38" journ ée de classe) :

'En. est-il ains~ . touj?urs ? Po~r répon- _ Line as-lu vu nos canards dre a cet.te question il faut te111r comp~e Au bord de la mare Lie ce qu~, d~ns chaqu~ métho~ e, . co n~t1- Notre petit cochon t~e le mecan1sme. Est-il plus 111teressant Avec sa queue en tire-b ouch on d a nalyser un e .~brase pour .trouver des Nos deux grands b.œufs mots que ~.e ~aue une ~ynthese _ d~ . mots r Qui font meu, m eu. pour aboutir a _un e phiase ? Est-1! plt1> Au bord dé la mare 111té;es~an~ de deco mposer un mot qu~ de .J'ai vu nos quatre canards. parvemr a trouver .q!-l el est le mot ecnt -.l'ai tiré la queue en lire-boncJwn en partant de. ses. elements ?_ ~~co nte_~ta- Du petit cochon. ~lcmenf' !es ex~rc1ces ~e synthese se JU5: Et nos deux granits bœu/s ti~!'.ill mieux ~aux .yeux des enrâ~t~, leu,1 Qui font ·meu, meu, utilité es t p!u.s p1 ?che et pl~s ~v1dente: M'ont donné un coup de queue A un e con~ 1t10J? cepe_ndant . ~est . que Sur les deux yeux . _ -l'effort qu'il exige soit proport10nn e nu Jrnt à , a tteindre. Les méthodes phon éti­ques n e manquent pas d'intérêt parce qu'elles sont · phonétiques; mais parce

, Il ne - nous suffit pas d 'avoir adopté la form e roman pour obtenir l' intérêt, il nous faut auss i choisir les suj ets, les ani·

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L'ACTION SYNDICALlSTt

mer, les présè nter so us une forme ) n l0: se lit sur le visar1e d es enfants. Vive la rcssa nlc - c'es t i c i qu ' interv ie nn ent di- République ! vers procédés : l'assona nce, la· répéti t io 11 , En résum é, si ui; a'utcur ennuie les e n- . d e ... - et a iséme nt comp réhe nsible, cc rants avec sa séri e de phrases sur Re nfr <;ni ex ige q u' il n'y a it ni trop ni trop p eu et sa tè te, cc n 'es t p as p a r ce que cet a n­dc d i ffi cult és - mots e t phrases tro11 te ur emploie une méthode id éo-vi s.uclk, longs il évi ter a u début , elc. - , que ~es c~ s i MM. Delage e t Vern ay so nt t out ù r.l iffi c ultés so ie nt co nve na blem ent r è pa1·- la fois p eu co mpréhe nsibles et p eu intl·­l ies. rcss:in ls ce n'es t pas no n p lus p arce qu C"

Sèul Je maître . qui s'es t spcc i::tl isé p eul lcu1· méthode est p honétique. Cc qui va ut o btenir un r és ultat co nve na ble cl c'est le mieux p our l 'i11 lérêt cl la co mpréhen­nn e · cl cs nü sons p our Jesquc ll cs no us §io n, c'es t une méthode m ixte qui : glo­cr oyons qu ' un bo n li vre de lecture vau! ba ie au déb ut r édu it a u minimum les mieux que les tex tes prép a rés par les élè- exercices d 'analyse c l les 1:cmJl.lace pa1· les ves e ux-mêmes. exe r cices de syn thèse e n usage da ns les

J e viens de . dire qu 'il [a u! q ue les tex- mé thodes ph"onéti q ues. l e~ soi c ~t a iséme nt comp réhen s ibles., la 2"1L FAUT QUE L'ENFANT APP 11 ENNE u'AJJQJU)

r~ 1 so.11 n e n . est pas se ul e~ en t que pour 'r.E Qu'1 L JMPOl1'l'E n'A11 onn J)E . CONNA ITnE.-­s rnleresser a. u ne l ~c tur c 1,I faut la com- A la fi n cl e l 'expérie nce dont no us a vons p r en ~l rc, mais. a uss i qu~ l n.~ ti v i le ~e .1~ pa rl é p récéd e111111cnl nous avons classC­p,e nsee es t des plus util es .'~ ln .. tectt1t< •. nos mols : 2n co rnm cnçn icnl p a r la sy l­No.n. se'.lle'.11 ent . l ~ co m1~1 eb~1;~ 1 o n ":' labe n, 2 va r ai, 1 pu r nn , 1 par Cl/', 8 p a r texte J):1 me t de. '.li c nuc~~x, llld I ~ e ncOJ c au, 8 pa r ,ba, J p~1 r bnn , .1 p a r bar, etc . ; le e l ~ c p ei.me l de lu e p l,us .: 1te. l i \ OUS f a~'.: classemen t p ar les. fin a les donn a i t de to11-r!I a moins . de-temps '1 h i c un. t e~ t c .s~u ~ tes a ut res p ropor t ions c l en pa rtic uJi 0r q ue \o u~ l ~s mots de cc t C'x.t ~ se su.n a n. fourn issa it des sy ll a bes fréqu entes qµ 'on e n ~l cso 1 cl ~ c. ll fa.ut donc: des .les dcbu1s'. ne trouve jamais o li presque ja mai s en dé­lrn bth!er 1 en f:l-;11 t a. l? ':' nsc i, .en li sa ~i t. P om but. Je r appelle que lorsqu e je fis ce clas ­ceJa il est necessai ~.e d clun rnc i . de sa semc nt j'éta is lo in (l'avo ir 1rouvé toutes lecture les mots q u " · ne pourra it com- .les sy llabes ex is tan t d a ns notre la n" uc. p rendre, com me auss i les ph rases trop . ,, . , "' lon" ucs, les amas de d iffi cul tés, etc. .. Lmagrnons q ue l on co1;ipare la l ec ~u rc

" . . . . de deux en fan ts co nna issa nt Je meme Da ns le Bullrltn rl e Ma rn.c-e.t-Lo.irc (de- nombre ùe mols et de syl labes ma is dont

cei:i1bre 1923), G. :\ier vie l ecn t du sylla; le premie r co nn aît ra i t des mots et des ha1rc, ?cl~ge e~ Vernay .:. <'. On es t assur~ syll a bes que lco nques, t a nd is q ue le se ­d ~ .n ). li o u_vc1 a uc un ' ec it de nature :1 con d sa ura it lire des mots et des sylJabes exc 1te1 .. che~ . Je p etit l ect c n~ ti cs senti- so ig neuseme nt ch oisis en te na nt compt~ me!1ts. de v io lence .. ~u de . h ~rn e » et . en- de la fr équence d'e mp loi des uns et des coi e . · « Le deuxiemc il vi et co mpi e i~d a utres. Si ce tte com p ara iso n p ortait sur :.i~ rès ch ~.q~1 c. iiou.vc ll ~ l eço n ; un peti t un p etit tex te fami lier on e n devine Jes t.ex l ~ de 1 ev1s10n ln en a la P,o rtee . de.~ en- rés ultats . /anis » . Or, da ns c2 deux1eme lt vre t, il n'y a p as seuleme nt des mo ls ~ te ls : str::i­(agème, stru c ture, stra tégistc - hors ri e la po rtée des en fants - mais il y a a ussi des ré~its qui né méritent pas les éloges ri e notre camarade. Ju gez-e n p ar les rle 11 x suivants : •

LE SOLDAT

Eustach e es t soldai. C'es t un /out je11 11 e h omme 11 la m oustach e naissantë. L''t:i passé , il était cons crit. li écoule le ser­gent inslrucleur el apprend à se serv ir ,/e ses armes . S' il le f'a ul , il su pportera la faim , la so if, la fatigue pour èlre utile à ln pairie.

LA F ETE NATIONA LE

La fè.te n ationale est cé lébrée dans tout le pays .'e 14 Juillet . Par/oui le d rapeall lri color·e fl ott e. L es bons citoy ens ont P•l­vo isé leur m aison. L a m usique joue L.1 ?vla rse illa isc sm:- la place d ê la Mairie. Le soir on allum e les lanternes vénitiennes el on lire un feu d'artifice . Une joie naïve

t, .

A vrai d ire, nul le méthode n 'oblige ;i négliger la lcc lu rc des mols usuels et d e~ sylla bes fréque ntes ; null e m éth ode n'o bli ge à fa ire !ire des mots ra res et des sy ll abes peu usi tées - pa rfois pas usitées d u tout - . Cepe ndan t, la p lu pa rt cl es mé­thodes phonéti ques tom be nt da ns cc de·r ­nier tr ave rs. La. raiso n e n es t quo les syl­laba i rcs sont !l es méth odes bien gra duées; co:i1plè tes, e tc . .T 'e n ve ux encore prendre com me excm pl i:' la m éth ode « Delage et Ver.JJay >). P ou rquo i encor e cette métho­de ? fl e n es l de plus ma uva ises, cer lc-;, ma is nos ca mara des de Ma in e-el-Loire y on t vu un modèle do nt ils devrai ent :~ ' i 1rn­pirc r plus ta rd pour éditci· un syl)a bairl' pour le comp te de la Féd éra ti o n de !'En­seignement (Bull etin de Mai ne-e t-Lo ire de novembre et d éccmb 1-e 1()23) . J e veu·x mon trer ce qu e va ut -cc modèle.

li n bea u jour MM. Delage et Vern a ~· on t entrepris d 'écrire leur 24" leçon. Jls ont com mencé p a r écri re des x, cinq x petits et grand s puis i ls ont écrit 7 syl·-

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L'ACTION SYNDICALISTE 7

labes : xa, x i, xo, xu, xc, xé, xè puis ils ont reécrit trois foi s ces sy lla bes il es l vrai qu '. il s a va ient oh a n<ré d 'o/drc d d 'écriture. La p age élaiit à

0moiti é il s on t

é~rit <l es mols : .. boxe, axe, 1nax in;c , luxe: rix e, fi xe, taxe , .l\fox ico, fi xa. C'est tout, vous cômprenez ils ne pouvaient écrire : cxprè~, exp édié, Al exandre, excuse; ex pli ­qu e, rnd cx. Ces li10ts rcnferm aiènt des diffi cultés qui n'éta ient p as encore vues. Enfin ils ont termin é p a r des phrases : Laza re fera de la boxe - Evite la rixe -Maxim e fi xe la ca pote. Ah ! s' il s ava ien t di s posé de ces mots l1 suels : ·cc,. qu e, il , ell e, el, es t, ou, au, un , etc., ils aura ic11 l pu fair e mi eux.

Pa uvres Mill. Delage et Ve rn ay ! Pau­vres auteurs de syllabaires , parce qu'i ls veulent aller en ordre ils so nt co nd amnés à employe r des mots rares et bi en des mots usuels leur so nt pend ant longtemps interdits.

De l 'o rdre il en j'a11l, c~rt es, mais les auteurs de syll abaires ne nous en donn ent bi en souvent que l'ap1rnrcnce . Il faut que les difficult és soient croissa ntes, ma is quel auteur de sy llabaire a songé à éviter a u début les mols troJJ longs et les phra­ses trop longue,. Lorsqu e l'e nfa nt a ter­min é . J'é lud e du sy llabaire il n'a pas fin i d'ap prendre il lire. Vous ~JUi savez lire vous è lcs ca pabl e de reconnaître du p re­mier coup d 'œil plus de 500 syll abes d if­fé rentes, plus de 5.000 mots différe nts al ors que l'enfa nt au sortir du sy ll abaire peut tout a u plus reconn aitre da ns les mêmes co nditions un e c inquanta in e de fi gura tions graphiques des so ns , quelques syllabes et qu elqu es mots . Or, 101·squ!il

_s 'agit de rctçnir globalement Je V CÎ[ VIF

ch e, la sy llabe va ou la lellre v , ç'es t à la m ême mémoire sensori èll c (ou br ute d 'o· près Dugas) qu e l'o n s'adresse et' si aprè.s le .syllabaire l'e nfant es t r·apable d'emma­gasiner en sa m ém oire d es s111/abes el des m ols par centaines el par milles, sans lire ces syllabes el ces m ols en 11n ordre ri­gide il pourrait loul a11ssi ·bien emmaqa­siner d e la m èm e façon quelques rli::aincs de fiqaralion s qraphiques d es sons.

En conclusi on, s i les aut eurs des mé­thodes id éo-vis ur llcs fo nt d 'aboi:d appren­dre cc qu ' il importe d' abord de co nn nitrc )ps a uteurs dt'S method es })hOll Cliques pourrai ent en faire a utant.

au ]L FJ\UT l~YITEH J ... ES PEHT ES DE T E MPS DA 1' S LES EX E llClCES D 'AN ALYSE ET D E S YN­:rrnisE. - .T'a i montré comment le dés ir d'obtenir l'a na lyse spontan ée pro voqLrni1 une grosse p erte de temps, cet te pe rle peul être réduite de deux J açons :

a) E n fac ilila ul l 'a nalyse p ar des arti ­fices typograph iques : lettres mu ettes <'n caractères ma~gres, etc, ..

b l En procédant à J'an alyse p a r di[fé, rence el non par ressemblan ce. Pendant

longtemps les psychol ogues onl cru 'qu,, l' enfant p e rccvaH plus aisément les r c'­sembla nces que les dïffércnces, il leur a suffi d 'observer un peu pour s'npercevoir de leur erreur.

Ce penda nt Van de i\'loortel, a uss i bi e11 qu e Mll e Homaïdc, procèd e enccixc à l'a­na lyse par· rcsscmbla1)Ce, il est vrai qu~ hous-m êmes procédions jadis ainsi (cours de !'Ecole Emancip ée ), ma~s nous avon s de puis mis nos procéd és d 'an alyse en rap­por t avèc nos co nn aissances. p sychologi-qu es . -

L'empl oi des méthodes phon.éliqucs donn e éga lement li eu à des observ~tions re l a ti ve~ au tem ps p erdu. Tantôt- le mai­tre dit le mot que l'élèvé ne sait pas lire alors qu'il devrait lui montrer comment faire pour trouver comm ent .se dit ce mot ; la utô~ au contraire, cl c'cs't le cas le plus fr équ ent, Je m aitre la isse ép eler des syllabes qüe l' élève est ca pnbl e de lire sa ns épell a tion ou la isse lire en ha­chant les mots sa ns nécessité : si à une centième lecture du mot une, l' enfant dit 11-11 e11 et non 11 11', cc n 'est pas parce que la méthod e es t phonétiqüe. _

4" lL FA UT JiACJl.; ITE B LA M i!: MO IH E, soit par l'e mp loi cl ~ procéd és dont celui dë s pan­car tes , band es ou p etits papiers nous pa­ra ît le plus recommandable, soit p a r qul!i­qucs exerci ces systématiques employés avec mes ure.

II. - P our apprendre à lire auss i bien que· possible

La p remiè re condition de succès est évid emm ent d 'habituer l'enfa nt à bi·; n

lire dès les débuts. Ceci n'es t p oss iblt· qu'à la co ndition dt; lui faire lire d'aborrl quelque chose qu ' il puisse comprendre t·t qui l' intéresse . Pour cela il l'a ut que le suj et de lécture ne présente p as trop de difficultés de. tell e fa ço n qu ' un e p a rtie de l'a ll cntion puisse rester attachée à l' id t'.!1! exprim ée. In contes ta blement la leclu!·e globill e tl es phrases r éalise le mi eux to n­tes ces co nditions, cep end ant ell e occ:L­sionn e un e telle pert e de temps que nous pré fé rons pa rtir du mol global, ceci nous oblige. évid emm ent à n ~ fa ire. lire au .dé: but que des phrases lres cour tes el a111!a le premie r résultat rech e rché es l obte1n.

La deuxième condition de succès est J e ne pas ha bitu er les enfants à mal lire dan s les d ébuts . C'est évidemm ent ce que ne .[ont p as les méthodes phon étiques -pou r la simpl e raiso n que les efforts de .sy nthèse sont alors trop diffi cil es e trop 11ombrcux.

Ain si, p our la qualité de la lecture. co mm e pour sa ra pidité d 'acquisition, !l est nécessaire de commencer par la mc­thodc globa le idéo-visuelle.

Res le à ·savoir si un e méthode mixte ne laissera p as perdre l'habitude de bien

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8 L'ACTION SYNDICALISTE

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Un peu de statistique - sur l'étole russe

lire lnrsquc l'enfant usera de la sy nthèse phonétique pour l'appr:c ntissage de . la lec­ture. Notre expérience nous prouve que ce tte crain le est i11justifiéc à un e co nrli­ti on : c'est guc le S.Q_uc i d 'un ordre trop • r·igjdc el trop r es treint ne provoque pa s l'amas clcs- diffi cultés. Lorsqu'un •auteur de sv llabairc m et à l'é tude la lettre s il fait,, cfos phrases qui r enfe1'ment le plus cl 's

Ces r enseignements sont puisés âans un p é ·i od iqu e russe èlu 3 novembre- 1921j et transmis an service 'esp éran tiste ile presse ]Jédàgog ique (Tutmonda Espera n­tista p edagogia servo) . ~ qu'il es p ossible, p ar exemple : « Sabine

a sali sâ r ob , sa mère sera sévè re » . C'est que pour lui la lecture est lUl exercice d 'assemblage et il exerce : les diffi cullés se r épètent et s'acc umul ent , il y a . celle

,, du jour (l's p. ex.), les mots nouveaux (l e plus qu' il est pqssi!;Jle), les mots de trois syll abes et p lus "(dès- le - déb ut ), les lon­gues phrases ; alors l'enfant obligé de fi xe r sq n a tlention su r tout cela perd le

_ fil d e la pensée et n'essaie pas de fo rat­traper: A quoi bon s'efforcer de compren-

, dre ? Pour apprendre que « Céline » -qu'il ne connajssa)t pas /parce qu' il n 'a­vilit pas appri~ que Je C = -S, qu' il ne r e­tro uvera pas car demain il sera question de Dominique, qui ne l' inté ressera. pas plus mais c9)1lribucra à lui apprendre ta difficulté rlu jou r : le qu = k - « a re­co nnu- la bête ·de l'image » . Une fo"s d e p lus nous in sistons sur ce fai t : la stup i-

. dité et le p eu d'intérêt des phrases lu ~s i1e ti en!: pas à cc que l'enfant doit lire e 11 procédant p ar synthèse m ais a uu souci d'ordre injustifi é des auteurs de S)rlla-baircs. /

IIL - Conclus ions

Les écoles primaires élem enlaires.

En 1914-15 : ·104 ~000 écoles avec envi­ron 7 .200.000 élèves.

En 1921-22' : 99 .000 écoles avec envirnt~ 8.000.000 é lèves.

En 1922-23 : 87.000 écoles avec environ 7 .000.000 élèves.

En 1923-24 : 87 .000 écoles avec enwiron s:4oo.ooo élèves.

En 924-25 '-· 91.000 écol e~ avec environ 9.500.000 élèves .

L'école russe actu elle rc~sort donc à un pourcentage - de .96,50 % d'écoles et 131 % d 'élèves comparativement à l'école des temps du Tsar. -Le poùrcentag,.e d'élè­ves fréquenta.nt l'école en 1914 etait de 51 % du nombr e d'enfants d' àge scolaire; 11 es t actuellement de -60,5 %.

Budg f t. _

En 1()13, le bud ge t de l'enseign ement pri maire tant d'Etat que local s'élevait a 211 milli ons de roubles ; én 1924-25 : ce

Ponr le début de !?apprentissage de la budget s'é levait à 240 millions de• roti­lect ure, la méthode id éo-visuell e per met bl es ; en 1 !)25-2G : à 350 millions de ro u­d-'obtenir Jïntérêt, et l' habitude de la bl es. b_onn e lecture, mais ~ a ,rapidi!é ~ ·acquis!- On esco mpte une augmentation qui l10n est ob~nu e_ pai 1 emploi cl un e me- portera celte somme à 418 millions pour thg~c ph_o n.ehqt:e - qyoique C~J?endanl J'exercice courant-soit à p eu près la som-

. tOUJOtirs ideolog.1que - , _la trans1l1?n en- me d'avan t-gué"n :é car la comp araison tre les d~~~ melhod~s eta nt ' a~suree pat· entre 1e rouble d 'ava nt-guerre et le rouble des_ proce.~t es _aua ly t1_q ues aussi brefs cl ac tuel r essort à deux de celui-ci pour un faci les qu 11 es t p oss ibl e. . de celui-l à ·

Noh·c méthode ac tuelle diffère un peu · de cell e que publia !'Ecole Em ancipée Salaire d es instituteurs. Pour - faciliter la compréh ension nous , avons, p lus encore, évité les phrases et· Ava nt-gue.r:re le sala ire moyen attei-les mol1 longs ou peu fami liers aux p< '- gnait -35 roubles par mois. On- a payé les lits. J>our augmen ter l'intérêt nous avons sa la ires moyeJlS s tiivants : modifié souvent le fond et- la forme des En 1922, 7 roubles ; en 1923, 17 rou­r écits, to ut en co nservant la formé ro- bl es ; e rP l 92(, 28 rbubl es ; en 1925, H2 man. Pour que la lecture soit plus ex pres- l' oublcs ; en 1.926, 37 rou)Jles, soit, réduils s ive nous avons légè rement reculé l 'a na- à la valeur d 'ava nt-guerre 47 % de cette lyse et augme nté les parties dialoguées. vale.ur. Pour que les- progrès so ient plus -rapid es nous avo ns gagné du temps à l'a ide de

- (Traduction de E . V.)

procédés analy tiques nouvea ux, -J'ait pa 1·- SAINT-ETIENl'<El fois usage d'exercices sys tématiques Pt - .. employé largement le procédé de pl'éscn- DlPRl~IERIE NOUVELLI::. RUE IJ,\ l.A V 4

.. talion rapid e sur bandes et papiers . 1~--:t Com1 iosë e t cxêcutê pnr Tell e quc ll notre méthode nous . paraî t ~"""! des o uv.- ;e.-s ')'"d1q""'·

supérieure à la niéthodc purement id f;_o-visuell e. E. DELAUNAY. La Gérante : Marie GUILLOT.

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