Table des matières - Freeepr118.free.fr/activites/jaguarA140/EPR JAGUAR_V2.0.pdf · Adour 101 d'une puissance maximale de 24,7 kN, ... De leur côté, les avions anglais disposaient

Espace Patrimonial Rozanoff Page 2 sur 18

Table des matières

JAGUAR A.................................................................................................................................................... 3

Conception ............................................................................................................................................. 3

Autres caractéristiques ........................................................................................................................... 5

Les évolutions du Jaguar français ........................................................................................................... 6

Carrière en France .................................................................................................................................. 6

Carrière au Royaume-Uni ....................................................................................................................... 7

Ventes à l'export..................................................................................................................................... 8

Engagements .......................................................................................................................................... 9

Le JAGUAR A de la BA118 ..................................................................................................................... 11

Autres Images du A140: ....................................................................................................................... 12

JAGUAR A – Tronçon avant du fuselage du A99................................................................................... 14

Images du A99: ..................................................................................................................................... 15

Sources : (fait le 01/03/2016) ............................................................................................................... 16

FICHE : SEPECAT JAGUAR ................................................................................................................. 17

C’EST LUI ! (Jaguar A n° 140 / 11-MV)................................................................................................. 18

AVERTISSEMENTS

Le présent document ne se veut nullement exhaustif. Il a seulement pour but de donner quelques bases

d’informations et ainsi permettre aux néophytes d’obtenir des données utiles.

SUIVI

Date Version Observations Nombre de

pages

20/09/2016 V1.0 Edition Originale 17

07/05/2017 V2.0 Modification suite à changement immatriculation

A140 18

Rédigé par : CLERC Alain 09/2016


JAGUAR A

Le SEPECAT Jaguar est un avion militaire de conception franco-britannique dont la version monoplace est destinée à l'attaque au sol et la version biplace à l'entraînement avancé. Mis en service en 1973, il a été construit à un peu plus de 600 exemplaires utilisés par six pays, dont l'Inde qui l'a construit sous licence.

Conception

Au début des années 1960, la France et le Royaume-Uni sont tous les deux à la recherche d'un avion d'entraînement avec des capacités d'attaque au sol.

Bien que les cahiers des charges respectifs soient différents, les besoins sont cependant rapprochés et un premier protocole d'accord entre les deux pays est signé en mars 1964.

Le projet 121 proposé par Bréguet est retenu en 1965 et, l'année d'après, Bréguet fonde avec British Aircraft Corporation (BAC) la coentreprise SEPECAT1 chargée de concevoir puis de fabriquer en série le futur avion.

Entre temps, le nom de baptême du futur appareil est choisi : il recevra le nom de JAGUAR qui s'écrit de la même façon dans la langue de Molière que dans celle de Shakespeare.

Le 27 juin 1967, à la demande du gouvernement français, la Société des Avions Marcel Dassault rachète Breguet Aviation et doit prendre en charge le programme Jaguar.

Deux prototypes de chaque version sont construits, dans l'ordre : • biplace d'entraînement pour la France (Jaguar E-01, premier vol le 8 septembre 1968) • monoplace d'attaque pour la France (Jaguar A-03, 23 mars 1969) • monoplace d'attaque pour le Royaume-Uni (Jaguar S-06, 12 octobre 1969) • biplace d'entraînement pour le Royaume-Uni (Jaguar B, 30 août 1971)

Jaguar biplace E3 (118-AD) et monoplace A2 (118-AE) du CEAM

1 Société d'Etude et de Production de l'ECAT (avion d'Ecole de Combat et d'Appui Tactique)


En supplément, la France réalise un prototype désigné Jaguar M (M-05), destiné à son aéronautique navale et modifié pour opérer depuis un porte-avions. Il fait son premier vol le 14 novembre 1969 et effectue plusieurs campagnes d'essais :

• appontages simulés sur piste à Nîmes, • tests sur une catapulte au sol au Royaume-Uni, • puis essais en mer à partir du porte-avions

Clémenceau.

Cette version est cependant abandonnée début 1973 ; d'une part le Jaguar s'avérait sous-motorisé, d'autre part il aurait fallu renforcer les catapultes et le pont des porte-avions ce qui générait évidemment un surcoût élevé.

Lorsque le premier appareil de série sort des chaînes de montage, fin 1971, les deux pays ont finalement changé d'avis et la mission d'attaque est devenue prioritaire.

La production en série est partagée à parts égales, chaque pays fournissant une moitié des pièces et assurant l'assemblage final des appareils qui lui sont destinés.

Les premiers Jaguar A sont livrés avec des réacteurs Adour 101 d'une puissance maximale de 24,7 kN, rapidement remplacé par l’Adour 102 plus puissant et doté d'une postcombustion "modulée" qui peut s'enclencher progressivement dès 80 % de la poussée maximale à sec. Ce système avait initialement été développé pour le Jaguar M. Les autres versions reçoivent directement l’Adour 102.

La France et le Royaume-Uni commanderont chacun 200 avions, répartis en 160 monoplaces et 40 biplaces pour l'armée de l'air.

Les versions françaises et anglaises ne sont pas identiques, chaque pays a imposé, pour ces propres modèles, ses équipements nationaux. L'unanimité n'a pu se faire sur le système d'armes, chaque pays possède le sien : la version anglaise est plus moderne que la version française.

Malgré leur cellule commune, les versions utilisées par les deux pays n'ont ni les mêmes canons (DEFA pour les Français, Aden pour les Anglais) ni la même avionique.

Les avions français étaient équipés d'un radar Doppler de navigation, d'un système de contrôle de tir, d'un système d'alerte radar, et d'une caméra panoramique OMERA 40 sous le nez, complétée plus tard par un télémètre laser TAV38, un héritage du Jaguar marine. Les trente derniers monoplaces français peuvent également emporter une nacelle de désignation laser. De leur côté, les avions anglais disposaient d'un système de navigation et d'attaque plus performant, d'un afficheur de défilement de carte, d'un détecteur d'alerte radar formant une barre au sommet de la dérive, et d'un système laser dans le nez assurant la télémétrie et la détection d'illumination.


Autres caractéristiques

Le Jaguar est un avion robuste capable d'utiliser des terrains sommairement aménagés, notamment grâce à des pneus basse-pression.

Sa maintenance est facile (changement d'un réacteur en 3 heures environ) et peu coûteuse.

L'avion est équipé d'une crosse d'arrêt et d'un parachute pour l'assistance au freinage. Le parachute peut être remplacé par un lance-leurres mais, pendant la guerre du Golfe, les Jaguar tant anglais que français recevront plutôt des lance-leurres externes plaqués le long du fuselage, sous les ailes.

Les Jaguar monoplaces sont ravitaillables en vol à l'aide d'une perche escamotable à l'avant droit du poste de pilotage. Les Jaguar biplaces français disposent d'une perche fixe dans le prolongement du nez.

Grâce à sa stabilité, le Jaguar est une excellente plateforme d'attaque au sol.

Afin de réduire la distance de décollage et d'atterrissage, l'aile est dotée de becs de bord d'attaque et de volets hypersustentateurs sur tout le bord de fuite de l'aile. Ceci a de fait interdit d'utiliser des ailerons pour le contrôle en roulis, aussi les ingénieurs ont installé un système de spoilers qui, en détruisant la portance sur une aile, permet de mettre cet avion en virage.

De plus, à basses vitesses, la gouverne de profondeur est mue de façon dissymétrique pour renforcer le contrôle en roulis.

La structure du fuselage est en nid d'abeille, ce qui explique son poids relativement peu élevé.


Les évolutions du Jaguar français

Le Jaguar monoplace n'a pas connu de grands chantiers de modernisation mais il a bénéficié de quelques améliorations de ses capacités et de son armement. Lorsque l'on regarde un monoplace, il n'est pas toujours facile de connaître ses capacités opérationnelles.

Tranche Avions Standard 1e du A1 au A13

1, 2 et 3 2e et 3e du A14 au A80

4e du A81 au A130 4, 5 et 6

5e du A131 au A160

Avions Capacité opérationnelle particulières du A81 au A160 Télémètre laser TAV 38 du A100 au A130 ELIAS2 du A131 au A160 ATLIS3

Le Jaguar biplace n'est pas concerné par les tranches et les standards, ses capacités guerrières étant limitées par une avionique réduite. Une modification majeure concerne la modification de la pointe avant pour permettre l'installation d'un dispositif fixe de ravitaillement en vol.

Carrière en France

Dans l'Armée de l'Air, le Jaguar se voit confier les missions suivantes : • attaque au sol classique à l'aide d'une panoplie de bombes, roquettes, etc. • attaque de précision avec des armes guidées laser (missile AS-30L, bombes guidées

laser), • frappe nucléaire tactique avec la bombe AN 52, • attaque anti-radar avec le missile AS 37 Martel, • guerre électronique avec des pods externes CT 51 de brouillage.

En rôle secondaire, il peut également effectuer des missions :

• de reconnaissance avec un pod ventral RP36P contenant 3 caméras, • de chasse à moyenne/basse altitude avec le missile Matra R550 Magic.

2 Ecartomètre Laser pour Illumination Aéroportée ou au Sol

3 Autopointeur Télévision Laser d'Illumination du Sol


Unités françaises équipées de Jaguar Escadron Période Localisation Mission principale

CEAM 1972-1987 Mt de Marsan Expérimentation et formation des 1er utilisateurs

1/7 Provence 1973-2005 Saint-Dizier Frappe nucléaire jusqu'en 1991 puis assaut conventionnel

2/7 Argonne 1974-2001 Saint-Dizier Entraînement

3/7 Languedoc 1973-2001 Saint-Dizier Frappe nucléaire jusqu'en 1991 puis assaut conventionnel

4/7 Limousin 1980-1989 Istres Frappe nucléaire

1/11 Roussillon 1976-1994 Toul Assaut conventionnel

2/11 Vosges 1976-1996 Toul Guerre électronique plus anti-radar (suite du 3/3)

3/11 Corse 1975-1997 Toul Assaut conventionnel

4/11 Jura 1979-1992 Bordeaux Assaut conventionnel

3/3 Ardennes 1977-1987 Nancy Attaque anti-radar

CITac 339 1988-2001 Luxeuil Formation "Pénétration tout temps en BA4"

À la fin des années 1980, les Jaguar français seront équipés d'un GPS, non connecté au système de navigation mais qui permet cependant de le recaler manuellement.

L'Armée de l'Air a retiré du service ses derniers Jaguar le 1er juillet 2005, le dernier escadron encore opérationnel (le 1/7 Provence) recevant alors les premiers Rafale l'année suivante.

Le premier et le dernier : EC 1/7 PROVENCE

Carrière au Royaume-Uni

Durant leur carrière, les Jaguars anglais ont subi plusieurs programmes de mise à jour. En 1983, certains avions (75 Jaguar GR.1A et 14 T.2A) furent équipés d'un nouveau système de navigation plus précis incluant une centrale à inertie et un nouvel ordinateur de bord, dans lequel les missions pouvaient être programmées à l'aide de cartouches mémoires.

Ils reçurent ensuite des réacteurs Adour 104 offrant 10 % de puissance supplémentaire que les Adour 102 d'origine.

Au début des années 1990, le détecteur d'alerte radar fut remplacé par un système plus performant et des rails d'emport pour missiles air-air furent montés au-dessus des ailes (héritage du Jaguar International). 4 Basse altitude


Après la guerre du Golfe, quelques Jaguar (10 monoplaces GR.1B et 2 biplaces T2.B) furent modifiés pour emporter un pod TIALD (système combiné d'imagerie infrarouge et d'illumination laser), ce qui entraîna l'installation d'un bus de données interne, la modification du viseur tête haute et du poste de pilotage. Après la guerre de Bosnie, un programme désigné Jaguar 96 aboutit à la version GR.3 comprenant les modifications du GR.1B complétées par un système HOTAS et un système de navigation amélioré incluant un GPS.

En 2000 furent livrés les premiers Jaguar GR.3A avec un poste de pilotage compatible avec les lunettes de vision nocturne, le support d'un afficheur sur la visière du casque, et un nouveau système de planification des missions. Parallèlement, les biplaces T.2 furent portés au standard T.4 incluant certaines des modifications des GR.3 et GR.3A. Enfin, le réacteur Adour 104 fut remplacé par un Adour 106 plus fiable et offrant 6 % de puissance supplémentaire.

Alors que les modernisations effectuées devaient initialement permettre à la Royal Air Force de conserver ses Jaguar jusqu'en 2008, le dernier escadron équipé de cet appareil a été dissous le 31 mai 2007.

Ventes à l'export

Les ventes à l'export ont été négociées et réalisées principalement par les britanniques car, entre-temps, Bréguet avait été racheté par Dassault Aviation qui préférait vendre son Mirage F1. Ainsi, British Aerospace obtiendra en 1980 une licence exclusive pour le marché international.

Une version spécifique a été développée pour l'export : le Jaguar International, qui fit son premier vol le 2 septembre 1975. Basée sur les Jaguar GR.1/T.2 anglais, elle dispose de réacteurs Adour 804 offrant 32 % de puissance supplémentaire (soit 47,4 kN) et d'une avionique différente suivant les pays. Cette version peut également emporter deux missiles air-air montés sur des rails posés sur les ailes, possibilité qui sera par la suite ajoutée aux Jaguar anglais. SEPECAT proposait enfin une sous-version destinée à l'attaque anti-navire, équipée un radar Agave dans le nez et pouvant tirer le missile anti-navire Sea Eagle.

Une cinquantaine d'avions ont été exportés vers l'Équateur, au Sultanat d'Oman et au Nigéria : Oman a mis à jour ses Jaguar à deux reprises (au standard GR.1A à la fin des années 1980, puis au standard GR.3A à la fin des années 1990) tandis que, pour des raisons budgétaires, le Nigéria a non seulement renoncé à acquérir 18 Jaguar supplémentaires, mais a également retiré les exemplaires en service au début des années 1990.

Le plus gros client à l'export pour le Jaguar est l'Inde. À la recherche d'un avion d'attaque au sol depuis la fin des années 1950, ce pays avait d'abord développé le HAL HF-24 Marut qui ne put jamais recevoir de moteurs assez puissants et était dépourvu d'avionique digne de ce nom. Démarchée dès 1968, l'Inde signa finalement en avril 1979 une commande pour 130 Jaguar, incluant un contrat de fabrication sous licence pour 95 exemplaires et un transfert de technologie. La Royal Air Force devait former les premiers pilotes de la Force aérienne indienne et louer à l'Inde 20 appareils, en attendant qu'elle reçoive ses Jaguar (nommés localement Shamsher, soit "épée de justice"). En attendant son remplaçant, l’Inde a décidé de moderniser ses 120 avions de combat Jaguar datant des années 1980 aux standards du XXIe siècle. En modernisant ses Jaguar, l’Inde prolonge leur durée de vie jusqu’en 2030.

Un premier escadron indien fut déclaré opérationnel en septembre 1980, suivi d'un second un an plus tard, après l'arrivée des 38 exemplaires fabriqués par la SEPECAT. La production locale, confiée à Hindustan Aeronautics Ltd., commença par l'assemblage à partir de pièces


fournies avant de se poursuivre par une fabrication entièrement indienne à l'exception des réacteurs. Au total, cinq escadrons furent équipés progressivement de 1980 à 1991, dont l'un reçu 12 Jaguar IM destinés à l'attaque maritime que l'Inde est le seul pays à avoir mis en service.

Equipés de réacteurs Adour Mk 811, les Jaguar indiens ont subi deux programmes de remise à niveau, désignés DARIN (centrale à inertie, afficheur de défilement de carte, système de navigation et d'attaque intégrés autour d'un bus de données) et DARIN II (intégration d'un GPS, remplacement du système d'alerte radar, ajout d'un lance-leurres). En 2004, l'Inde avait produit environ 100 Jaguar localement et devait en fabriquer encore une vingtaine, pour un total de 158 exemplaires (avec ceux fabriqués par SEPECAT) dont une partie destinée à compenser les avions perdus depuis le début des années 1980 qui représente un tiers du total.

Engagements

Les Jaguar français ont été engagés lors de nombreuses opérations :

• de novembre 1977 à mai 1980 depuis Dakar contre les colonnes du Front Polisario, alors en conflit avec la Mauritanie (opération Lamantin).

• d'avril 1978 à début 1980 au Tchad pour soutenir le gouvernement en place contre les rebelles du Frolinat5 (Opération Tacaud). Au moins 4 avions et 2 pilotes sont perdus durant ces opérations.

• en 1983/1984 au Tchad dans le cadre de l'opération Manta. Le 25 janvier 1984, un avion est abattu par un canon anti-aérien alors qu'il survole une colonne rebelle, son pilote est tué.

• en 1986/1987 au Tchad dans le cadre de l'opération Épervier, comprenant notamment un raid sur la base aérienne libyenne d'Ouadi-Doum le 16 février 1986 depuis Bangui (Centrafrique) et un autre contre les installations anti-aériennes de cette même base le 7 janvier 1987.

• lors de la guerre du Golfe (opération Daguet), les Jaguars menèrent la première mission offensive (le 17/01/1991) de l'Armée de l'Air Française, contre la base koweïtienne d'Al-Jaber suspectée d'abriter des missiles sol-sol Scud irakiens avec des bombes de 250 kg et des BLG 66 Belouga. Quatre avions furent touchés par des tirs ennemis après avoir survolé à basse altitude un PC irakien puissamment défendu mais non répertorié sur leurs cartes. En conséquence, les missions suivantes se feront à plus haute altitude.

Les Jaguar français effectueront au total 615 sorties et 1 088 heures de vol.

• en 1993/1994 en Turquie (Opération Aconit) pour des missions de reconnaissance dans le cadre de l'opération Provide Comfort.

5 Front national de libération du Tchad

Maintenance sur les Jaguar par les mécaniciens de piste (Al Ahsa - Arabie Saoudite).


• en 1994 au Rwanda en support de l'Opération Turquoise faisant suite au génocide des Tutsi.

• de 1993 à 1999 lors des différentes opérations (Balbuzard, Salamandre, Crécerelle et Trident) liées à la guerre des Balkans (ex-Yougoslavie, Bosnie, Kosovo,).

• Le 18 juin 2004 a lieu la dernière mission de l'EC 1/7 Provence sur l'ex-Yougoslavie

Les Jaguar français participent également, souvent de manière simultanée avec les OPEX, à différents exercices internationaux et nationaux : Maple Flag, Red Flag, Coupe Comète, et toutes les campagnes de tir.

Les Jaguar britanniques ont été engagés :

• lors de la guerre du Golfe, où ils effectuèrent eux aussi un peu plus de 600 sorties. • jusqu'en 1993 dans le cadre de l'opération Provide Comfort. • lors de différentes opérations liés à la guerre de Bosnie puis du Kosovo.

Les Jaguar indiens ont été engagés :

• de 1987 à 1990 pour des missions de reconnaissance au Sri Lanka en assistance contre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul.

• en 1999 pour des missions d'attaque lors du conflit de Kargil contre le Pakistan


Le JAGUAR A de la BA118 (n°140 ; 7-HI devenu 11-MV)

Caractéristiques générales Ensemble de propulsion Genre : Avion Nombre : 2 Constructeur : SEPECAT Constructeur : ROLLS-ROYCE TURBOMECA Marque : JAGUAR Marque : ADOUR Type : 121 A Type : MK 102 N° : A140 Puissance unitaire : 3285 daN

- 22 avril 1980 : Premier vol réalisé par la division essais en vol d'AMDBA - 15 juillet 1980 : Livraison à l'armée de l'air (605 heures de vol) - 16 aout 1980 : Affectation à la 7ème Escadre - EC 04/007 Limousin basé à Istres. (7-NH) - 22 novembre 1983 : Affectation à l'EC 04/011 Jura basé à Bordeaux (11-YK) - 25 avril 1985 : Livraison chez AMDBA Toulouse pour le chantier AGL - 09 décembre 1985 : Affectation à l'EC 01/011 Roussillon basé à Toul (11-EE) - 30 mars 1987 : Livraison à la SOGERMA pour la GV.1 - 30 octobre 1987 : Retour à l'EC 01/011 Roussillon basé à Toul (11-EL) - 15 octobre 1990 : Livraison chez AMDBA Biarritz pour la modification IFF Mode IV - 20 décembre 1990 : Retour à l'EC 01/011 Roussillon basé à Toul (11-EN) - 14 juin 1994 : Affectation à l'EC 02/011 Vosges basé à Toul (11-MV) - 04 mai 1995 : Livraison à la SOGERMA pour la GV.2 - 03 juin 1996 : Affectation à l'EC 03/011 Corse basé à Toul (11-RR) - 17 février 1997 : Affectation à l'EC 03/007 Languedoc Basé à St Dizier (7-IU) - 06 octobre 1998 : Affectation à l'EC 01/007 Provence basé à St Dizier (7-HI ) - 27 février 2002 : Livraison à la SOGERMA pour la GV.Allégée - 22 mai 2002 : Retour à l'EC 01/007 Provence basé à St Dizier - 10 octobre 2003 : Stockage à l'EAA 601 basé à Châteaudun - 16 juin 2004 : Affectation à l'EC 01/007 Provence basé à St Dizier (7-HI )

L'avion totalisait 506730 heures de vol lors de sa sortie de stockage le 16 juin 2004. Accidenté lors d'une passe de tir (absorption d'éclats par l'entrée d'air, endommageant la structure interne gauche), il se pose en urgence à Mt de Marsan où il sera réformé.

Installé à l'entrée du champ de tir de Captieux, il rejoint la BA 118 le 31 mai 2016 pour sa mise en place sur l'aire de l'Espace Patrimonial Rozanoff.

En avril 2017, des travaux de peinture sont entrepris. En effet, à l'occasion du Centenaire de la création, en mai 2017, des 2 Escadrilles SPA 91 et SPA 97, qui appartiennent au prestigieux Escadron de Chasse “NORMANDIE NIEMEN” et afin de leur rendre hommage, les bénévoles de l'Espace Patrimonial Rozanoff ont décidé de modifier les marquages du Jaguar A140 en lui redonnant l'immatriculation et les marques de traditions qu'il possédait lors de son affectation au sein de l'E.C. 2/11 Vosges (juin 1994 – mai 1995)

immatriculation : 11-MV insignes : SPA 91 et SPA 97


Autres Images du A140:

A140 (11-EN) JPO de St Dizier juin 1992.

A140 (7-HI) Salon-de-Provence Mai 2003 A140 (11-MV) Istrana 1994

A140 (11-EN) 1992

A140 (11-EL) Toul 1991

A140 (11-EN)

A140 (11-EE) A140 (7-NH) 1983


A140 (7-HI) et le A141 (7-HU) Solenzara

A140 (7-HI) Captieux septembre 2006

A140 (7-HI) Captieux 2011

A140 (11-MV) BA118 - Espace Rozanoff Mai 2017


JAGUAR A – Tronçon avant du fuselage du A99

Matériel d'exposition du SIRPA Air. La cabine est positionnée avec sa remorque devant l'entrée de l'Espace Patrimonial Rozanoff le 26 mai 2016. Après un été très chaud et en préparation des Journées Européennes du Patrimoine, la cabine est installée fin août, dans l'entrée du bâtiment. Elle sera utilisée en présentation et pour des prises de photos souvenirs. Il est important de signaler que cette cabine nous a été présentée comme étant celle du A104. Après une simple vérification de la plaquette d'identification et des marquages sur la trappe du train avant, le personnel de l'EPR constate qu'il s'agit en fait du tronçon avant du A99 !!!!! Les recherches sur les sites internet des spotters confirment le quiproquo : en 2014, un site attribue la cabine au A104 ! La peinture du camouflage est gris / vert et l'immatriculation correspond également au A104 (7-HM) ! Entre cette date et l'arrivée à Mont de Marsan, la cabine a été peinte en camouflage désert et l'immatriculation changée en 7-HC (vu sur le A99 en 2002). Les recherches dans les archives du SHD nous apprennent seulement que l'avion a été livré à l'armée de l'air le 29 décembre 1977. Les autres informations ne sont pas disponibles. Les différentes immatriculations et affectations : (source : http://bdd.deltareflex.com/cns_affiche.php?image=7661)

A104 ou A99 ?!? Juin 2014


Images du A99:

A99 1991

A99 Arabie Saoudite Novembre 1990

A99 Tours Juillet 2002

A99 1991

A99 1988

A99 2002


Sources : (fait le 01/03/2016)

• Crédits : http://fr.wikipedia.org/wiki/SEPECAT_Jaguar Dernière modification de cette page le 19 septembre 2014 à 08:53.

• Dassault -Les programmes -1945/1995 50 ans d'aventure aéronautique Edition DU CHENE

• CEAM 1933-2013 une histoire de l'armée de l'air – Lois Pena - Edition Histoire &Collections

• Jaguar l'adieu aux armes – A Paringaux – Editions Zéphyr

• http://faq-fra.aviatechno.net/guide/jaguar.php

• http://spotaero.blogspot.fr/2014/04/le-jaguar-dans-larmee-de-lair-la-genese.html

• http://bdd.deltareflex.com/cns_affiche.php?image=7661

• http://www.airliners.net/photo/France-Air-Force/Sepecat-Jaguar-A/2818079

• http://www.planepictures.net/netshow.php?id=1055910

• Livret Cellule (Formule 101, 102, 103) du A140


FICHE : SEPECAT JAGUAR

Constructeur : SEPECAT Type : Avion d'attaque au sol Premier vol : 08 septembre 1968

Mise en service : 24 mai 1973 Date de retrait : 1er juillet 2005 Nombre construits : 573 = France = 160 mono et 40 Bi = Grande-Bretagne = 165 mono et 38 Bi Export : = 54 (Oman, Equateur, Nigéria) = 116 Inde (dont 70 produits sous licence)

Equipage : 1 = Jaguar A 2 = Jaguar E

Motorisation : Rolls-Royce Turboméca Adour MK102 Nombre : 2 Type : turboréacteurs (avec PC modulée) Poussée unitaire : 3,3 tonnes

Dimensions : Envergure : 8,69 m Longueur : 16,83 m Jaguar A 17,42 m Jaguar E Hauteur : 4,81 m Surface alaire : 24,18 m2

Masses : A vide : 7 315 kg (Jag A) ; 7378 kg (Jag E) Carburant : 3 250 kg (interne) + 960 kg (RP 36) Maxi au décollage (lisse) : 10 910 kg Maxi au décollage (avec emports) : 15 700 kg

Performances : Vitesse maximale : 1700 km/h (Mach 1,3) Plafond : 12927 m Vitesse ascensionnelle : 6 000 m/min Rayon d'action : 600 km

Armements/Emports : Interne : 2 canons DEFA de 30 mm Externe : (4500 kg) AN 52, bombes, roquettes, missile, 3 réservoirs RP36, contre-mesures, bidon photo RP36P, etc.

Jaguar E Jaguar A


C’EST LUI ! (Jaguar A n° 140 / 11-MV)

Constructeur : SEPECAT Mission principale : Appui aérien rapproché : Attaque de précision avec des armes guidées laser (missile AS30L, bombes guidées laser) Nombre construits : 160

Mise en service : 22 avril 1980 Date de retrait : fin 2004 Version : AGL6 Heures de vol effectuées : 5067 Hdv (le 16 juin 2004) Immatriculation : 11-MV Insignes dérive : (SPA 91) (SPA 97)

Equipage : 1 = Jaguar A

Motorisation : Rolls-Royce Turboméca Adour MK102 Nombre : 2 Type : turboréacteurs (avec PC modulée) Poussée unitaire : 3,3 tonnes

Dimensions : Envergure : 8,69 m Longueur : 16,83 m Jaguar A 17,42 m Jaguar E Hauteur : 4,81 m Surface alaire : 24,18 m2

Masses : A vide : 7 321 kg Carburant : 3 250 kg (interne) + 960 kg (RP 36) Maxi au décollage (lisse) : 10 910 kg Maxi au décollage (avec emports) : 15 700 kg

Performances : Vitesse maximale : 1700 km/h (Mach 1,3) Plafond : 12927 m Vitesse ascensionnelle : 6 000 m/min Rayon d'action : 600 km

Armements/Emports : Interne : 2 canons DEFA de 30 mm Externe : (4500 kg) bombes, roquettes, missile, 3 réservoirs RP36, contre-mesures, pod désignation laser, etc.

6 Armement Guidé Laser

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Table des matières - Freeepr118.free.fr/activites/jaguarA140/EPR JAGUAR_V2.0.pdf · Adour 101 d'une puissance maximale de 24,7 kN, ... De leur côté, les avions anglais disposaient