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PROGRAMME 14:30 Introduction Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur 14:45 Table ronde 1 Quelle stratégie internationale pour les pôles de compétitivité et leurs entreprises ? Denis BORTZMEYER, Président du pôle AXELERA, directeur des partenariats d’ARKEMA Jean-Dominique WAGRET, Vice-Président du pôle MOV'EO Artur SERRA, Directeur adjoint du pôle i2CAT (Espagne) Luc ROUSSEAU, Directeur général de la compétitivité, de l’industrie et des services, Ministère de l'Économie, de l'industrie et de l'emploi Christophe LECOURTIER, Directeur général d’UBIFRANCE Claude ARNAUD, Directeur délégué de VEOLIA Transport, membre du pôle MOV'EO Frédérique LAFOSSE, Directrice générale de SOLIANCE, membre du pôle IAR 16:00 Témoignage Pierre LAFFITTE, Président honoraire du Groupe européen des Clusters 16:15 Table ronde 2 Comment mieux protéger notre savoir-faire à l’international ? Jean DEREGNAUCOURT, Délégué général du pôle MEDICEN PARIS REGION Dominique VERNAY, Président du pôle SYSTEM@TIC PARIS REGION Michael DROESCHER, Directeur du Cluster CHEMIE NRW (Allemagne) Laure REINHART, Directrice générale déléguée d’OSEO Benoît BATTISTELLI, Directeur général de l’INPI Dominique MOCKLY, Directeur international et marketing d’AREVA Francis VALERI, Président directeur général d’EURECAT, membre du pôle AXELERA Grand témoin Olivier DARRASON, Président de CEIS 17:30 Clôture Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat au commerce extérieur 18:00 Cocktail Débats animés par Philippe MANIERE

Table ronde 1 Quelle stratégie internationale pour les

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PROGRAMME

14:30 Introduction

• Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur

14:45 Table ronde 1

Quelle stratégie internationale pour les pôles de compétitivité et leurs entreprises ?

• Denis BORTZMEYER, Président du pôle AXELERA, directeur des partenariats d’ARKEMA

• Jean-Dominique WAGRET, Vice-Président du pôle MOV'EO

• Artur SERRA, Directeur adjoint du pôle i2CAT (Espagne)

• Luc ROUSSEAU, Directeur général de la compétitivité, de l’industrie et des services,

Ministère de l'Économie, de l'industrie et de l'emploi

• Christophe LECOURTIER, Directeur général d’UBIFRANCE

• Claude ARNAUD, Directeur délégué de VEOLIA Transport, membre du pôle MOV'EO

• Frédérique LAFOSSE, Directrice générale de SOLIANCE, membre du pôle IAR

16:00 Témoignage

• Pierre LAFFITTE, Président honoraire du Groupe européen des Clusters

16:15 Table ronde 2

Comment mieux protéger notre savoir-faire à l’international ?

• Jean DEREGNAUCOURT, Délégué général du pôle MEDICEN PARIS REGION

• Dominique VERNAY, Président du pôle SYSTEM@TIC PARIS REGION

• Michael DROESCHER, Directeur du Cluster CHEMIE NRW (Allemagne)

• Laure REINHART, Directrice générale déléguée d’OSEO

• Benoît BATTISTELLI, Directeur général de l’INPI

• Dominique MOCKLY, Directeur international et marketing d’AREVA

• Francis VALERI, Président directeur général d’EURECAT, membre du pôle AXELERA

Grand témoin

• Olivier DARRASON, Président de CEIS

17:30 Clôture

• Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat au commerce extérieur

18:00 Cocktail

Débats animés par Philippe MANIERE

Développement international des pôles de compétitivité :opportunités pour les entreprises françaises

L’innovation constitue le principal moteur de la croissance des économies développées. Dès 2000, ce constat a

conduit l’Union Européenne à définir la stratégie de Lisbonne, mettant l’accent sur l’accroissement des

moyens consacrés à la recherche, une meilleure coordination des efforts nationaux et le développement des

liens entre recherche et entreprises. La politique des pôles de compétitivité, lancée en France en 2004, s’inscrit

dans cette logique.

Un pôle de compétitivité associe, sur un territoire donné, des entreprises (allant des grands groupes aux très

petites entreprises et aux PME), des centres de recherche et des organismes de formation, engagés dans une

démarche partenariale. L’objectif est de susciter et soutenir l’émergence de projets de R&D collaboratifs entre

entreprises et recherche publique et de favoriser la structuration des acteurs de l’innovation sur un territoire.

La stratégie des pôles de compétitivité a largement dépassé la dimension territoriale pour s’insérer dans une

politique de coopération et de communication tournée vers l’international.

Au-delà des aspects de recherche et d’innovation caractéristiques des pôles de compétitivité, la stratégie

de “clusters” à la française s’inscrit aussi dans une véritable politique industrielle qui vise à développer la

compétitivité de l’économie française par l’innovation. A ce titre, de nombreuses initiatives ont été menées pour

la promotion des pôles de compétitivité à l’international comme l’organisation de missions à l’étranger

(séminaires, participation aux salons, etc.) ou encore par la mise en place des partenariats technologiques avec

des clusters étrangers.

Dans un contexte de forte concurrence pour la conquête de nouveaux marchés à l’international, les actions

menées par les pôles de compétitivité en faveur de leurs entreprises, notamment les PME, pour les aider et les

accompagner dans ce processus d’internationalisation peuvent jouer un rôle majeur. Quelles sont les stratégies

et les outils mis en place dans les pôles de compétitivité pour soutenir le développement commercial de leurs

entreprises ? Existe-t-il une sensibilisation sur les risques encourus d’une internationalisation des activités ?

Ce colloque traitera en priorité des aspects commerciaux de l’internationalisation des pôles. Des entreprises, des

institutionnels et des responsables de pôle feront le point, dans une première table ronde, sur l’ouverture

internationale des entreprises des pôles, les dispositifs de soutien et de promotion existants, les améliorations

qui pourraient être envisagées. La seconde table ronde traitera plus particulièrement de la protection de la

propriété intellectuelle, de la sécurisation des savoir-faire et des conditions des transferts de technologie, qui

sont les corollaires indispensables d’une internationalisation réussie. Les expériences de pôles étrangers

complèteront ces échanges.

Table ronde 1

Quelle stratégie internationale pour les pôles de compétitivité et leurs entreprises ?Depuis la mise en place des pôles de compétitivité, les dispositifs de soutien aux entreprises

adhérentes ont avant tout porté sur le développement des partenariats technologiques (recherche

commune) et industriels (ex : joint-ventures, achat de licence ou développements communs). Les pôles

de compétitivité constituent des viviers d’entreprises innovantes, dont la propension à exporter est

nettement supérieure à celle des autres entreprises. A ce titre, les pôles peuvent avoir un rôle majeur

à jouer dans la mise en place de stratégies d’accompagnement et de promotion à l’international de

l’offre de leurs entreprises. La valorisation industrielle et commerciale de la capacité d’innovation

développée au sein des pôles est en effet un enjeu qui permettra de donner à la politique des pôles

de compétitivité sa pleine cohérence, allant du stade initial de la recherche à celui ultime de la

diffusion commerciale. Quels sont – ou devraient être – les dispositifs spécifiques d’accompagnement

à l’export pour les entreprises au sein des pôles de compétitivité ? Comment peut-on soutenir les PME

innovantes à l’international ? Quels sont les dispositifs initiés par les clusters européens ?

Table ronde 2

Comment mieux protéger notre savoir-faire à l’international ?Dans un contexte où les pôles de compétitivité sont amenés à s’engager de plus en plus dans une

stratégie à l’international, les risques pour leur processus d’innovation sont accrus. En effet, toute

démarche de développement à l’international d’une innovation s’accompagne d’un partage

d’information potentiellement dangereux s’il s’opère dans un environnement mal maîtrisé,

notamment au niveau juridique. Ainsi, une grande entreprise est-elle structurellement mieux protégée

pour faire face à ces menaces qu’une PME dont les moyens de protection du savoir-faire sont plus

limités ? Dès lors se pose la question de l’accompagnement offert par les pôles de compétitivité à

leurs entreprises sur les thèmes de la protection de la propriété intellectuelle, de la sécurisation des

savoir-faire et des conditions des transferts de technologie. Au final, de quels leviers disposent-ils

pour aider leurs adhérents à se développer à l’international en toute sécurité ? Quel rôle de promotion

de l’innovation peuvent-ils également jouer ?

Introduction

Anne-Marie IDRACSecrétaire d’Etat au Commerce extérieur

Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, ancienne élève de l’ENA (1974), Anne-Marie IDRACest Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur depuis mars 2008. Elle fut notamment Secrétaire d’Etat aux Transports (1995-1997), Député des Yvelines (1997-2002), Conseillère régionale d’Ile-de-France(1998-2002), vice-présidente, puis secrétaire générale de l’UDF, Présidente-Directrice-Générale de laRATP (2002-2006) et Présidente de la SNCF (2006-2008). Durant son mandat, Mme IDRAC a adapté la SNCF à l’échéance de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire et développé l’entrepriseà l’international, notamment en Argentine et au Maroc.

Table ronde 1 Quelle stratégie internationale pour les pôles de compétitivité et leurs entreprises ?

Denis BORTZMEYERPrésident du pôle de compétitivité Axelera

X-Mines de formation, Denis BORTZMEYER a soutenu sa thèse de doctorat à l’École des Mines de Paris,puis son habilitation à diriger des recherches à l’Université d’Orléans. Après un début de carrière dansle domaine des céramiques thermostructurales, Denis BORTZMEYER a rejoint le Centre de RecherchesRhône-Alpes d’Arkema pour y animer les activités de Chimie Minérale. Depuis septembre 2004, il estDirecteur des Partenariats à la Direction des Recherches du groupe Arkema. A ce titre, il coordonne etanime les grands projets de recherche auxquels participe Arkema dans le cadre des pôles decompétitivité, de l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) ou de la Commission européenne. DenisBORTZMEYER exerce ou a exercé des responsabilités de premier plan au sein de diverses sociétéssavantes et dans des structures d’interface entre recherche universitaire et recherche industrielle :Groupe français de rhéologie, GECAT (Groupe d’Études sur la Catalyse), Institut de Chimie de Lyon,Fondation Lyon 1.

Jean-Dominique WAGRETVice-Président co-fondateur du pôle de compétitivité Mov’eo

Après des études universitaires – Maitrise de lettres, DESS Gestion des entreprises – et un début de vieprofessionnelle dans l’enseignement, Jean-Dominique WAGRET a rejoint le groupe Renault en 1976. Il y a fait l’essentiel de sa carrière dans les domaines du commerce et du marketing. Jean-DominiqueWAGRET a rejoint la Direction des Affaires Publiques du groupe Renault en novembre 2002 commeDélégué Régional de Renault en Normandie. Jean-Dominique WAGRET est par ailleurs Vice-Président co-fondateur du pôle de compétitivité Mov’eo en charge de l’international. Dans ce cadre, il accomplitrégulièrement des missions de représentation ou d’accompagnement à l’étranger. Jean-DominiqueWAGRET a été nommé Conseiller du Commerce Extérieur de la France en 2008.

Artur SERRADirecteur adjoint du pôle i2CAT (Espagne)

Après une enquête ethnographique de 3 ans sur “la Culture et le Design” à l’Université américaine deCarnegie Mellon, Artur SERRA i Hurtado obtient son doctorat en 1992 en anthropologie culturelle àl’université de Barcelone. En 1997, Artur SERRA fonde avec le Prof. Manel Medina le Centre desApplications pour Internet. En 1999, Dr. SERRA starts the i2cat project, the first project on NextGeneration Internet in Espagne qui travaille sur quatre clusters, networking, media, health and learning.En 2003, il organise à Barcelone le premier congrès mondial sur la Réseaux Communautaires. A l’issude ce congrès, avec Vicens Badenes et Ramon Sanguesa, ils lancent le projet européen Citilab. Au coursdes 10 dernières années, les travaux d’Artur SERRA se sont concentrés sur la convergence des médias,d’internet et des individus au sein de projets tels que l’Opera Oberta, Megaconference, Dancing Q oudans d’autres développements en collaboration avec le Liceu de Barcelona, GEANT, Internet2, Cinegrid,KAIST, CANARIE, RNP du Brésil. Depuis 2006, Artur SERRA est à l’origine de nombreuses initiativesdirectement liées aux technologies d’internet comme le projet Anella Cultural ou encore la fondationdu “European Network of Living Labs” en novembre 2007. Aujourd’hui, Artur Serra est directeur adjointde la Fondation i2cat et directeur de la recherche de Citilab.

Développement international des pôles de compétitivité :opportunités pour les entreprises françaises

Luc ROUSSEAUDirecteur général de la Compétitivité de l'Industrie et des Services du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi

Diplômé de l’École polytechnique, ingénieur général des mines, Luc ROUSSEAU a rejoint en 1989 ladirection de l'action régionale et de la petite et moyenne industrie, du ministère de l'Industrie. De 1995à 1997 il devient successivement directeur du cabinet du Secrétaire d’Etat à la Recherche, chargé demission auprès du Directeur du budget au ministère de l'Economie et des Finances et directeur ducabinet du Ministre délégué à La Poste, aux Télécommunications et à l'Espace. De 1998 à 2002, Luc ROUSSEAU est directeur Régional de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement (DRIRE)d'Ile-de-France puis conseiller pour l'industrie, la recherche scientifique et la société de l'informationdu Premier Ministre jusqu’en 2005. Avant de devenir, en 2009, directeur général de la compétitivité, de l’industrie et des services du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, Luc Rousseau étaità la tête de la Direction Générale des Entreprises.

Christophe LECOURTIERDirecteur Général d’UBIFRANCE

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint Cloud, de l’Institut d’études politiques de Paris etde l’ENA, Christophe LECOURTIER est depuis février 2008 Directeur général d’UBIFRANCE. Il est engagéde longue date dans le développement international des entreprises françaises. Il occupaprécédemment diverses fonctions au sein de la Direction générale du Trésor et de la politiqueéconomique –DGTPE- et au service de plusieurs ministres. Christophe LECOURTIER fut notammentconseiller technique en charge des relations internationales auprès des ministres de l’Économie, desFinances et de l’Industrie, Francis Mer et Nicolas Sarkozy et Conseiller spécial, en charge del’international et de la modernisation, auprès de Christine Lagarde.

Claude ARNAUDDirecteur Délégué de Veolia Transport

Après une formation d’ingénieur à l’Esigelec et un cursus universitaire couronné par un DEA de contrôledes systèmes de l’université de technologie de Compiègne, Claude ARNAUD a débuté sa carrière en1975 en qualité d’ingénieur de développement chez Omnium d’assainissement. En 1988, il fonde et dirige la société France Veille puis la société Conjonxion en 1990 qu’il préside jusqu’en 1997. Cette même année, Claude ARNAUD est nommé directeur de la recherche chez Veolia Transport Urbain(ex : CGEA Transport). A partir de 2002, il prend la direction du département de recherche, del’innovation et du développement durable de Veolia Transport. Claude ARNAUD est aussi administrateurde l'Institut national de recherche et d'études sur les transports et leur sécurité (Inrets) et depuis 2003président du groupe Mobilité et Services du Programme de recherche et d'innovation dans lestransports terrestres (Predit). Depuis 2008, Claude ARNAUD est Directeur régional délégué de la région méditerranée de Veolia Transport.

Frédérique LAFOSSEDirectrice générale de SOLIANCE, membre du pôle IAR

Docteur en Biotechnologie, diplômée de l’Université de Bourgogne/ENSBANA, Frédérique LAFOSSEdébute sa carrière en 1989 au sein de la société ROURE en prenant la responsabilité du développementR&D Biotechnologies appliquées à la parfumerie. Elle intègre en 1993 le groupe Limagrain où elle gèrele développement technique d’une start-up en biotechnologie spécialisée dans les ingrédientsaromatiques naturels. A partir de 1996, Frédérique LAFOSSE occupe successivement des postes dedirection technique, commerciale puis de centre de profit au sein des sociétés Givaudan, IFF et Quest –multinationales de la parfumerie et de l’aromatique. Depuis 2008, Frédérique LAFOSSE dirige la sociétéSoliance, société française de 55 personnes crée en 1994 qui développe, produit et commercialise desingrédients naturels actifs et innovants pour l’industrie de la cosmétique.

Développement international des pôles de compétitivité :opportunités pour les entreprises françaises

Témoignage

Pierre LAFFITTEPrésident honoraire du Groupe européen des Clusters

Sénateur Honoraire depuis octobre 2008, Président de la Fondation Sophia Antipolis et de l’AssociationFranco-Allemande pour les Sciences et la Technologie (AFAST). Depuis mars 2009, il a été nomméprésident honoraire du Groupe européen des Clusters (ECPG) par la Commission européenne.Polytechnicien de formation, Pierre LAFFITTE, est un scientifique et homme politique français. Sénateurdes Alpes Maritimes, de 1985 à 2008, il a présidé le groupe du Rassemblement Démocratique et SocialEuropéen (RDSE) et a occupé diverses vice-présidences : celle de la Commission des Affaires culturellesdu Sénat, celle de l’Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et Technologiques et il estmembre du Conseil de la Cinquième. Il est également membre de la Royal Swedish Academy ofEngineering Sciences. En 2009, Pierre LAFFITTE est chargé, par le Président de la République française,d’une mission de développement de l’innovation des pays des rives sud et est de la Méditerranée ens’appuyant sur l’ensemble du potentiel d’innovation européen. A ce titre a créé le Réseau InnovationEuromed qu’il préside.

Table ronde 2 Comment mieux protéger notre savoir-faire à l’international ?

Jean DEREGNAUCOURTDélégué Général du pôle MEDICEN PARIS REGION

Docteur Vétérinaire, Prix de Thèse de la Faculté de médecine, Jean DEREGNAUCOURT est actuellementDélégué Général du plus important pôle de compétitivité dans le domaine de la Santé, Medicen ParisRegion. Il a été Président de l’Institut de Recherche Pierre Fabre puis, auprès du Président desLaboratoires Fabre où il a contribué au développement des activités en Chine. Durant sa carrière dansl’Industrie, Jean DEREGNAUCOURT a significativement contribué à la recherche, au développement età l’enregistrement international de plusieurs produits dont 2 block busters, Taxotère et Clexane/lovenox.Jean DEREGNAUCOURT a été également Directeur des Biotechnologies au Ministère de la Recherche oùil a contribué au lancement d’Eurotransbio. Au travers de sa carrière, il a gagné une largeexpérience/expertise du domaine de la Santé au plan national et international.

Dominique VERNAYPrésident du pôle SYSTEM@TIC PARIS REGION

Dominique VERNAY, Président du Pôle de Compétitivité SYSTEM@TIC PARIS REGION a effectué toutesa carrière chez Thomson-CSF et Thales successivement comme ingénieur chercheur dans le domainedes nouvelles technologies, Chef de projet en charge des nouveaux systèmes de télécom pour l’Arméede l’Air et la Marine, Directeur technique dans la Division Télécommunication (1973-1990) puisDirecteur Général adjoint de la Division Systèmes d’entraînement et Simulation (1991-1996). Depuis1996, il a été Directeur Recherche et Technologie à la direction Générale du Groupe Thales.

Michael DROESCHERDirecteur du Cluster CHEMIE NRW (Allemagne)

Docteur en chimie, Le Professeur Docteur Michael DROESCHER a débuté sa carrière en menant desrecherches à l’Université de Freiburg et en enseignant à l’Université de Munster. En 1982, Il débute sacarrière industrielle chez Hüls AG. Michael DROESCHER créé et prend en 1997 la tête de CREAVISTechnologies & Innovation avant de prendre la direction de la division management de l’innovationchez Degussa AG – filiale d’Evonik Industries AG - en 2002. En mai 2009, Michael DROESCHER quitteses fonctions d’Evonik Degussa GmBH pour exercer le métier de consultant en management del’innovation. Actuellement responsable du cluster allemand Chemie NRW, il entame un mandat dePrésident de la société des chimistes allemands (GDCh) pour les années 2010-2011 et siège par ailleursau Comité Chimie et Industrie de l’IUPAC. En parallèle, Michael DROESCHER a aussi siégé à la sociétéBunsen pour la chimie physique (DBG), au comité dédié à la recherche et à l’éducation de l’AssociationAllemande des Industries Chimiques (VCI) ainsi qu’au CEFIC qui met en réseau les organisationsprofessionnelles de l’industrie chimique en Europe et dans le monde.

Développement international des pôles de compétitivité :opportunités pour les entreprises françaises

Laure REINHARTDirecteur Général Délégué d’OSEO

Nommée Directeur Général Délégué d’OSEO et de sa filiale Innovation en septembre 2008, LaureREINHART occupait précédemment le poste de Directeur de la Stratégie au sein du ministère chargé dela Recherche. Elle y assurait les grandes fonctions transverses et notamment les questions européenneslors de la Présidence Française de l’Union Européenne. Laure REINHART a commencé sa carrière parvingt années à l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique) où elle a étésuccessivement chercheur en calcul scientifique, directeur des relations industrielles et directeur ducentre de Rocquencourt. Elle a ensuite exercé 7 ans les responsabilités de Directeur des CoopérationsTechnologiques et de la Communication Technique à la Direction Technique du Groupe Thales.Normalienne, Laure REINHART est agrégée de mathématiques.

Benoît BATTISTELLI Directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle

Depuis mai 2004, Benoît BATTISTELLI est Directeur général de l’Institut national de la propriétéindustrielle (INPI) et Président du Conseil d’administration de l’Organisation Européenne des Brevetsdepuis mars 2009. Il a également été Président du Conseil de surveillance de l’Académie del’Organisation européenne des brevets de juillet 2005 à juillet 2008. Ancien élève de l’ENA etadministrateur civil, Benoît BATTISTELLI a rempli plusieurs fonctions à la Direction générale de laconcurrence et de la consommation ainsi qu’à la Direction des relations économiques extérieures auministère de l’Economie et des Finances, notamment dans les missions économiques en Pologne, en Italie, en Inde et en Turquie. En 1997, il est Directeur régional du commerce extérieur de la régionIle-de-France et, en 1999, il est nommé chef de service, en charge des politiques d’innovation et decompétitivité ainsi que de la propriété industrielle au ministère de l’Economie, des Finances et del’Industrie. Avant de diriger l’Institut, Benoît BATTISTELLI a été directeur adjoint du cabinet de MadameNicole Fontaine, ministre déléguée à l’Industrie.

Dominique MOCKLYDirecteur International et Marketing du Groupe AREVA

Polytechnicien, Dominique MOCKLY a commencé sa carrière en tant qu’Ingénieur de l’Armement à laDirection des Constructions Navales (DCN).En 1995, il devient Directeur Adjoint du pôle “Economie et Défense” du Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN). En 1997, il rejoint la DélégationGénérale pour l’Armement (DGA) afin d’animer auprès du délégué général pour l’armement la mise en place de la réforme de cette Délégation. En 1998, il quitte l’Administration et rejoint le GroupeSAGEM où il assure jusqu’en 2003 les fonctions de Directeur de l’activité “Avionique et Optronique”. En Mai 2003, Dominique MOCKLY prend en charge les fonctions de Directeur Général deTECHNICATOME, filiale du groupe AREVA. Le 14 juin 2005, il est nommé Président du Conseild’Administration de TECHNICATOME, devenue AREVA TA en 2006. Depuis Février 2009, il occupe leposte de Directeur du Développement International du Groupe AREVA.

Francis VALERI

Francis VALERI est Président Directeur Général d’Eurecat depuis 1995 et membre du pôle Axelera. En1977, il débute sa carrière chez Total comme Ingénieur Procédés et Coordinateur Technique. En 1984,il rejoint pour 8 ans UOP Katalistiks (producteur de catalyseurs) en Europe et aux USA, dans diversesfonctions d’Assistance Technique et de Management. Il intègre alors Eurecat en1992, d’abord commeDirecteur Filiales et Participations, puis comme Président Directeur Général. Il est également PrésidentDirecteur Général de Petroval SA, Les Trois Pierres et Administrateur ou Conseiller de diverses sociétésen France et à l’étranger. Francis VALERI est Ingénieur en Génie chimique, diplômé de l’ENSIA7 Toulouseet titulaire d’un Master of Science de l’Université de Californie à Santa Barbara (USA).

Développement international des pôles de compétitivité :opportunités pour les entreprises françaises

La DGCIS mène plusieurs actions en faveur du développement international des pôles de compétitivité.La première concerne le partenariat technologique international (1). La DGCIS accompagne d’autre partla démarche d’OSEO en faveur du soutien du financement des projets collaboratifs bilatéraux (2). LaDGCIS a également signé une convention avec Ubifrance le 13 janvier 2009 (3). Elle a par ailleurs lancéen juin 2009 un appel à projets en faveur de la mise en place d’ “Ambassadeurs des pôles” (4). Enfin,la DGCIS intervient en faveur d’actions ponctuelles des pôles de compétitivité dans le cadre de leursactions internationales définies dans leur feuille de route stratégique (5). Enfin, la DGCIS organise desévénements en faveur du rapprochement des pôles avec des structures étrangères équivalentes : en2010, ce sera notamment le cas avec le 2ème Symposium franco-québécois des pôles de compétitivitéet des créneaux d’excellence qui se tiendra en France en 2010 (6).

1. Le partenariat technologique international (PTI)

La DGE a lancé un appel à projets en avril 2007 afin de favoriser l’internationalisation des PME des pôles decompétitivité pour faciliter et renforcer :

• leur accès aux programmes européens ;

les partenariats technologiques bilatéraux avec des PME d’autres pays non européens sur des projets en communde recherche. 41 porteurs de projets ont répondu et finalement 14 ont été retenus. Les conventions couvrent lapériode du 15 décembre 2007 au 15 février 2010, soit 26 mois pouvant être prolongés de 6 mois pour lesporteurs en faisant la demande.

Cet appel à projets sur le partenariat technologique international, avec un volet Europe et un volet international,vise à sensibiliser 2.000 à 2.500 PME des pôles de compétitivité et a pour objectif d’inscrire 135 nouvelles PMEdans des programmes PCRDT ou Eureka et de créer 60 partenariats technologiques sur des pays cibles. A ce titre,14 porteurs de projets sont engagés dans ce programme dont OSEO Innovation, la Fondation SophiaAntipolis et plusieurs pôles de compétitivité. Cet appel à projets a rencontré un succès certain dans ledéveloppement de partenariats technologiques et en matière d’innovation et de recherche.

La DGCIS lancera en 2010 un second appel à projets PTI, centré sur le périmètre européen.

2. Accompagnement de la démarche d’OSEO Innovation en matière de partenariats internationaux

La DGCIS accompagne la démarche d’OSEO Innovation en matière de partenariats avec des structures étrangèreshomologues. Des accords ont récemment été signés avec des agences étrangères comme le Centre national derecherche du Canada (CNRC) -fin 2008-, le Conseil national de la science et de la technologie du Mexique(CONACYT) – 1er avril 2009-. Les renouvellements d’autres accords avec la FASIE (Russie) et le FINEP (Brésil) ontété conclus en 2009. Enfin, un accord devrait prochainement être signé entre OSEO Innovation, la DGCIS et leMATIMOP (Israël) qui permettra aux entreprises de bénéficier d’un financement au fil de l’eau à partir du FondsUnique Interministériel (FUI). Enfin, OSEO Innovation négocie actuellement une entente avec la Small BusinessAdministration aux Etats-Unis pour le financement de projets collaboratifs entre entreprises françaises etaméricaines.

Actions de la DGCIS en faveur du développement international des pôles de compétitivité

3. Signature d’une convention entre la DGCIS et Ubifrance : 17 actions conduites en 2009, 38 prévues en 2010

La DGCIS a signé le 13 janvier 2009 une convention avec Ubifrance qui permet de renforcer l’accompagnementdes pôles de compétitivité à l’international. Deux axes sont prévus : (i) -les actions collectives des pôles d’unmême secteur d’activité et (ii) les rencontres de partenariats technologiques (RPT). La DGCIS a consacré 500 K€

à ces actions, qui ont rassemblé 350 participants (gouvernances des pôles, centres de R&D, PME)

A/ S’agissant des actions collectives internationales des pôles de compétitivité :

Le champ couvert par ces actions collectives à l’international est sectoriel. Il doit regrouper au minimum la moitiédes pôles d’un même secteur industriel et technologique ou d’une même filière. Elles concernent en premier lieu,mais pas uniquement, les secteurs des biotechnologies, des technologies de l’environnement et desénergies renouvelables, des technologies de l’information et des télécommunications (TIC) et destransports.

Ubifrance intervient comme opérateur de ces missions. Pour chacune de ces opérations du programme, un pôlede compétitivité est désigné comme responsable. Il est l’interlocuteur principal d’Ubifrance pour le montage del’opération. L’agence mobilise les missions économiques des pays concernés pour les actions proposées.

Au total, onze actions collectives, dont la réalisation a été confiée à Ubifrance, ont été effectuées en 2009 aubénéfice des pôles des secteurs de la santé et des biotechnologies, des TIC (mobile, optique/photonique), desénergies renouvelables, et du transport. :

B/ Les rencontres de partenariat technologiques : 2ème axe de la convention signée avec Ubifrance

La DGCIS a mené depuis de nombreuses années, en partenariat avec UBIFRANCE, une procédure dénomméepartenariat industriel et technologique. Cette procédure, centrée sur un certain nombre de pays émergents dontles marchés sont particulièrement porteurs, avait pour but de permettre à des PME de rencontrer des acteursindustriels étrangers afin de nouer des partenariats technologiques et industriels.

Dans le cadre de la montée en puissance des pôles de compétitivité, la DGCIS et UBIFRANCE sont convenus, dansle cadre de la convention signée le 13 janvier 2009, de centrer ce dispositif, à compter de cette année, sur lesPME des pôles de compétitivité dans leur démarche de partenariat technologique qui devient de plus en plusnécessaire pour leur ouverture à l’international.

Le champ couvert :

Le champ géographique concerné est celui des pays émergents industriels, notamment le Brésil, l’Inde, la Russieet la Chine, mais également un certain nombre de pays émergents susceptibles, que ce soit par leur contexteindustriel ou par leur contexte scientifique, d’offrir des opportunités aux PME des pôles de compétitivité :Mexique, pays du Maghreb, Chili, Indonésie, Malaisie, Singapour, Hong-Kong, Taiwan, Afrique du Sud, Thaïlandepar exemple.

La liste des secteurs concernés est plus large que celle pour les opérations collectives des pôles : matériaux, TIC,biotechnologies, transports, énergies et environnement, chimie.

Ce dispositif permet aux PME de développer des partenariats technologiques ou des partenariats industriels. Sontdonc exclues de ce champ les actions à caractère purement commercial.

Sa mise en œuvre est confiée à Ubifrance avec l’appui des missions économiques et des services scientifiquesdes ambassades. Les propositions d’actions sont validées dans le cadre d’un comité de pilotage réunissant laDGCIS et UBIFRANCE, sur la base des propositions tant de la DGCIS que des Missions Economiques. Au total, sixrencontres de partenariat technologique ont été réalisées en 2009, première année de ce nouveau dispositif.

C/ Perspectives 2010 :

Pour 2010, la DGCIS a décidé d’augmenter très significativement sa contribution au soutien del’internationalisation des pôles de compétitivité. Outre l’accroissement du nombre total d’actions soutenuesfinancièrement (38 au lieu de 17 en 2009), la DGCIS a décidé de mettre l’accent davantage sur les Rencontresde Partenariat technologique (RPT), qui sont spécifiquement destinées aux PME : ainsi, sur les 38 actionsprogrammées, 22 seront des RPT.

4. Lancement d’un appel à projets “Ambassadeurs des pôles”

La Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) a lancé en juin 2009 un appel àpropositions “Ambassadeurs des pôles de compétitivité : programme en faveur du rayonnement des acteurs del’innovation en Europe et à l’international”. Cette action s’inspire de l’expérience du “programme Ambassadeurs”lancé depuis 2007 par le cluster dano-suédois “Medicon Valley Alliance” et vient compléter le dispositif desactions menées par la DGCIS en faveur de l’internationalisation des pôles de compétitivité (actions collectives etrencontres de partenariat technologique avec Ubifrance, PPTI, actions pôles hors Ubifrance).

Un certain nombre de pôles de compétitivité souhaitent vivement disposer de relais fiables implantés dans lespays étrangers pour lesquels ils ont développé des partenariats stratégiques avec des clusters.

L’objectif du dispositif « Ambassadeurs des pôles » prévu par la DGCIS est donc d’offrir aux pôles de compétitivitéla possibilité de disposer d’un nouvel outil stratégique pour leur développement à l’international, parl’établissement d’un réseau de contacts et de collaborations entre les pôles et les meilleurs clusters mondiauxdans différents secteurs d’activité.

L’appel à propositions a été mis en ligne sur les sites internet www.competitivite.gouv.fr et www.industrie.gouv.fr.Les difficultés rencontrées par les pôles pour mobiliser les ressources nécessaires en 2009 pour la réponse à cetappel à propositions n’a pas permis le lancement du dispositif dès cette année. En revanche, étant donné l’intérêtmanifesté, il est envisagé de lancer un nouvel appel à propositions, qui permettrait la mise en place de quelquesAmbassadeurs en 2011.

5. Le soutien à des actions ponctuelles inscrites dans le cadre de la stratégie internationale des pôles de compétitivité

Des conventions individuelles entre la DGCIS et les pôles de compétitivité sont signées pour répondre à desactions individuelles inscrites dans le cadre de leur stratégie internationale. Il s’agit soit de venir en appui soiten faveur d’actions internationales pour un programme annuel, comme c’est le cas pour les pôles Mer Paca etMer Bretagne, soit en faveur de projets qui ne rentrent dans aucun autre dispositif : cas du soutien financier àdes colloques à rayonnement international organisés par les pôles sur le territoire national et permettant dedévelopper des partenariats technologiques, scientifiques et commerciaux.

6. 2ème symposium franco-québécois des pôles de compétitivité et des créneaux d’excellence

A l’occasion du 400ième anniversaire de la Fondation de la ville de Québec s’est tenu en mai 2008 le 1er Symposiumfranco-québécois des pôles de compétitivité et des créneaux d’excellence. A cette occasion, 20 pôles decompétitivité et plus de 50 entreprises ont participé à cette première manifestation qui a permis l’émergence de 71 projets collaboratifs franco-québécois. Les deux Premiers ministres français et québécois ont souhaité quese tienne en France en 2010 un symposium retour. La DGCIS est chargée d’organiser ce 2ème Symposium, à Pariset dans quatre régions, déterminées en fonction des thématiques retenues. Cet évènement se tiendra finnovembre 2010.

Les moyens mis à disposition des PME pour les accompagner dans leurs projets d’innovation et leurcroissance ont très fortement cru ces derniers mois, suite à la réforme du crédit d’impôt recherche (CIR)et à la structuration des dispositifs d’aide directe à l’innovation.

Parmi ces moyens, OSEO dispose pour 2010 d’un budget d’intervention de près de 700 M€ dont plusde la moitié dédiés aux projets collaboratifs. La composante “protection du savoir faire” qui a toujoursété présente dans les analyses d’OSEO pour qualifier les chances d’accès au marché, est impératif quandon cumule le caractère innovant, collaboratif et international des projets.

1. L’aide à l’ingénierie des projets collaboratifs = faire émerger les bonnes questions

LLes projets collaboratifs se distinguent par la nécessité de trouver le bon équilibre entre le partage des donnéeset des résultats et la protection de ceux-ci. Ainsi, dans le cadre de l’ingénierie de montage et de l’instruction des projets collaboratifs, les équipes d’OSEO aident les PME à préserver leurs acquis. Chaque dossier est instruitselon une ingénierie en cinq dimensions : technique, financière, juridique, managériale, et enfin commerciale et marketing.

Pour tous les projets et tout particulièrement lors de projets collaboratifs, la composante « protection » du savoirfaire de l’entreprise est systématiquement étudiée et des recommandations sont faites : la PI joue un rôle clé,elle est plus que jamais le langage international qui permet d’asseoir les « règles du jeu » d’une coopérationtransnationale.

Dans ce cadre et en faveur des pôles de compétitivité, OSEO coopère avec les principales agences de financementeuropéennes et coordonne les projets européens INNET et TACTICS qui visent à soutenir le développement departenariats stratégiques entre pôles/clusters européens afin de favoriser l’émergence et la préparation decoopérations technologiques européennes au profit de PME innovantes.

2. La gestion des connaissances

La démarche conduisant aux coopérations internationales présuppose une véritable gestion de desconnaissances en trois temps :

a. “Inventorier et cartographier” ses connaissances

Pour se préparer au montage d’un programme collaboratif, l’entreprise participante doit inventorier etorganiser la protection des éléments de son savoir faire. L’entreprise veillera à prendre toutes les mesuresconservatoires nécessaires avant les premières rencontres : mesures de confidentialité, tenue de cahiers delaboratoire, mise en place de preuves d’antériorités (enveloppe Soleau, plans et documents de fabricationdatés…) et dépôt des premiers titres de Propriété Industrielle (brevets, dessins et modèles…).

En fait, en phase amont des projets, ces titres seront pour l’essentiel des brevets, protégeanttechniquement produits et procédés en préalable à tout effet de “design” (dessins et modèles) ou de“marketing” (marques) qu’il conviendra d’étendre sur les pays par la voie européenne gérée par l’OEB oules voies nationales situés hors de la convention de Munich en attendant l’avènement du brevetcommunautaire.

Protéger le savoir faire des PME innovantes pour mieux les accompagner à l’international

b. Mener les négociations dans le cadre d’accords de confidentialité

La signature d’accords de confidentialité est un préalable à toute négociation de contrat de collaboration.La chose est devenue courante et doit être menée sans complexe. Il s’agira de prévoir pour chaquetransmission d’information une identification claire des documents échangés (rapport, plans, demande debrevet non encore publié, maquettes,…) et de consigner dans un procès verbal les échanges oraux.

Enfin, des mesures de restitution des informations confidentielles doivent être prévues si le projet restesans suite.

c. Contractualiser sa participation ou comment combiner partenariat et protection

Quelques questions pertinentes qu’il convient de se poser :

• Dans quelles conditions accepter que les partenaires utilisent les informations que j’auraistransmises ?

• De quelles informations vais-je pouvoir disposer issues de mes partenaires ?• Quels droits d’exploitation vais-je être amené à consentir sur mes titres de Propriété Intellectuelle ?

Et réciproquement ?• Comment protéger les résultats de notre collaboration ? Par le dépôt de brevets ? En copropriété ?

sommes-nous intéressés par les mêmes applications et dans les mêmes territoires ? • Cette protection sera-t-elle dépendante de titres de partenaires ? Qu’en sera –t-il de ma liberté

d’exploitation ?

Une fois le projet et sa répartition clairement définis, une fois les besoins de chaque partenaire cernés, il suffira de s’appuyer sur l’inventaire PI pour procéder à la conclusion du contrat dans des conditions bien posées.

3. OSEO finance la protection du savoir-faire notamment dans le cadre de coopérations transnationales

OSEO intervient avec des instruments variés en fonction de la situation de l’entreprise et du projet.

• L’aide au partenariat technologique permettra aux PME et entreprises de moins de 2000 salariés de disposer de conseils juridiques notamment pour la mise en place de contrats de partenariat(subvention jusqu’à 50 000€). Les projets sélectionnés par le programme européen INNET sont financésdans ce cadre.

• L’aide au projet de recherche, développement et innovation pourra intégrer dans l’assiette desdépenses, pour des PME et entreprises de moins de 2000 salariés, des frais de montage juridique de partenariat technologique, des frais de veille brevets. Seront également éligibles pour les PME au sens communautaire du terme, les frais de dépôt et d’extension de titres PI (subvention ou avanceremboursable).

• L’aide aux projets collaboratifs des pôles de compétitivité (FUI) peut soutenir des frais de montagede partenariats.

• L’aide au transfert de technologies prend en compte les frais de PI couvrant l’objet du transfert.• Le Contrat Développement International et le PPE (Prêt Participatif à l’Export) peuvent également

prendre en compte des investissements immatériels liés au développement d’une innovation, etnotamment l’extension des droits de PI ou les coûts de mises aux normes.

• La Prestation technologique réseau prend en charge pour les micro et petites entreprises (inférieuresà 50 salariés ou CA inférieur à 10 M€, généralement) les dépenses liées à un premier dépôt de brevet(plafond 10000€).

Le prédiagnostic est une méthode d’approche de la propriété industrielle destinée aux PME/PMIinnovantes n’utilisant pas, ou peu, la propriété industrielle.

Résultats pour l’entreprise

Le prédiagnostic consiste en :

• un diagnostic de l'état actuel des besoins de l'entreprise,

• une analyse des atouts compétitifs qui peuvent être générés par la propriété industrielle tant sur le plande la protection que de la veille technologique ou commerciale au sein des ses relations contractuelles,

• la présentation de recommandations générales d'actions pour la mise en œuvre d'une politique depropriété industrielle.

Méthodologie de réalisation

D'une durée moyenne d'une journée et demie, le prédiagnostic, est réalisé sur la base d'un guide méthodologiquedéfini par l'INPI, soit par un expert INPI, soit par un expert extérieur.

Il se décompose en quatre temps :

• la préparation,

• la visite en entreprise,

• la rédaction d’un rapport,

• la restitution en entreprise.

Coût et financement

La réalisation du prédiagnostic est gratuite pour l’entreprise.Sa réalisation par des experts externes est financée par l’INPI. Son coût maximum est de 1 500 € TTC.

Conditions d’éligibilité

Dans le cadre de la convention de partenariat signée entre l’INPI et Ubifrance, peuvent bénéficier en priorité deprédiagnostics, les PME dont les titres de propriété industrielle n’auraient pas été étendus aux zonesgéographiques vers lesquelles l’entreprise envisage des développements à l’export ou pour du partenariattechnologique.

Prédiagnostics propriété industrielle

L’INPI dispose, à l’international, d’un réseau d’experts propriété industrielle.

Missions

Ces experts de l’INPI ont notamment pour tâches :

• la mise au point et l’actualisation d'un catalogue des secteurs les plus affectés par la contrefaçon• l’action organisée de veille : analyse de la réglementation des pays de la région sur la propriété

intellectuelle et de ses évolutions, suivi de la mise en œuvre des accords internationaux, notamment dansle cadre de l'OMC, identification des acteurs clés de l'administration locale, détection des principalesanomalies affectant les entreprises françaises

• les actions spécifiques à l’occasion de salons professionnels : missions générales d'observation pouridentifier la présence de stands exposant des contrefaçons de produits français

Depuis la mise en place de ces experts, l’ensemble des associations professionnelles s'est félicité de cetteinitiative qui a permis le règlement de nombreux contentieux. Ces experts sont, par ailleurs, à l’écoute desPMI/PME qui désirent connaître la meilleure façon de protéger leurs produits sur les territoires visés et obtenirdes renseignements et des conseils sur les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés au cours ou aprèsl’enregistrement de leurs titres. Chaque année, les experts procèdent à un bilan de leurs activités remis à l’INPIet à la DGTPE. La lecture de ces bilans démontre tout l’intérêt de la présence de tels experts dans des zonesgéographiques considérées comme particulièrement sensibles.

L’INPI a été le premier, dés 1997, à lancer ce réseau dédié aux questions de propriété intellectuelle. Il a étéconforté par le plan d’action gouvernemental de lutte contre la contrefaçon en 2004.

Coordonnées des experts INPI à l’étranger

Placés auprès des services économiques, les experts de l’INPI exercent leur compétence dans 4 zones stratégiques :

Chine - PékinZone d’action : la grande Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao, Taiwan),Corée du Sud et JaponMonsieur Nam Ngô Thiên Ambassade de France en ChineMission économique de PékinPacific Century Place, Unit 1015, Tower A - 2AGong Ti Bei Lu, Chao Yang QuRPC 100027 - Pékin - ChineTéléphone : +86 10 65 39 13 00 ext 220Télécopie : +86 10 65 39 13 [email protected]

Maroc - RabatZone d’action : Afrique du Nord (Maroc, Tunisie, Algérie, Lybie)Monsieur Alain SouchardAmbassade de France au MarocMission économique de Rabat1, rue Aguelmane Sidi Ali, 10000 - Rabat-Agdal - MarocTéléphone : +212 (0)537 68 98 24Télécopie : +212 (0)537 68 98 [email protected]

Emirats arabes unis - Abu DhabiZone d’action : Moyen-Orient - Pays du GolfeMadame Marion GuthAmbassade de France aux Emirats arabes unisMission économique de Abu DhabiHamdan Street, Al Masaood TowerSuite 1103, PO Box 4036Abu Dhabi - Emirats arabes unis Téléphone : +971 (0)2 633 50 57Télécopie : +971 (0)2 633 16 [email protected]

Brésil - Rio de JaneiroZone d’action : Amérique latine (Argentine, Brésil, Chili, Mexique et Uruguay)Madame Christine CabuzelAmbassade de France au BrésilService économique de Rio de JaneiroAv. Presidente Antonio Carlos 58 - 5e andar20020-010 - Rio de Janeiro - BrésilTéléphone : +55 21 39 74 68 87Télécopie : +55 21 39 74 68 [email protected]

Les experts régionaux PI placés auprès des missions économiques

L’APPUI D’UBIFRANCEaux pme innovantes membres de pôles de compétitivité

La politique des pôles de compétitivité pilotée par la DGCIS pour le compte de l’Etat françaissoutien l’innovation, principal moteur de la croissance des économies développées.

Innover, développer de nouvelles technologies, c’est renforcer la compétitivité de l’économiefrançaise et, in fine, défendre l’emploi en France. Aller à l’international chercher des partenairesde R&D,trouver des “briques technologiques” manquantes, former des joint-ventures, c’estsouvent la clef pour réduire le temps entre l’idée et la mise sur le marché d’un nouveau produit/service.

Fort de ce constat, la DGCIS a souhaité soutenir des actions à l’international des pôles decompétitivité et de leurs membres. Pour se faire, la DGCIS et UBIFRANCE ont signé début 2009une convention en ce sens, et l’agence UBIFRANCE a mis en place un service spécifiquementdédié à l’accompagnement à l’international des pôles et de leurs entreprises membres.

En une année ce service a organisé 16 missions à l’international pour plus de 300 entreprises /laboratoires et suite à un premier bilan,la convention liant UBIFRANCE et la DGCIS a étérenouvelée et largement renforcée : en 2010 ce sont plus de 33 opérations qui devront permettreà 450 entreprises d’aller chercher des partenaires à l’international. Au delà de la montée enpuissance du dispositif, UBIFRANCE s’engage aux cotés de la DGCIS dans une démarched’évaluation continue des retombées concrètes générées par les missions organisées.

Les PME sont les premiers bénéficiaires de ce type de démarche dont la continuation logique estle développement à l'export.

Or, que ce soit pour innover, pour se préparer à exporter,pour prospecter, pour exporter ou enfinpour s’implanter industriellement, des outils adaptés, efficaces et attractifs existent d’ores etdéjà. Il apparaît donc logique qu’UBIFRANCE et l’ensemble des acteurs de l’accompagnement à l’international allient leurs efforts pour permettre aux PME membres des pôles de compétitivité de tirer profit dans les meilleures conditions possibles de l’ensemble des dispositifs d ’appui existants.

C’est dans cette optique qu’UBIFRANCE et OSEO, en collaboration avec leurs partenaires DGCIS,COFACE, INPI et SCIE, ont décidé,dans la continuité du message véhiculé par Anne Marie Idraclors de la journée du 21 janvier dédiée à l’internationalisation des PME des pôles, de mettre enœuvre tout au long de l’année 2010 un “roadshow” auprès des principaux pôles de compétitivité.

Au cours de l’année 2010, les pôles partenaires mobiliseront leurs PME dans le cadre deséminaires courts de présentation des outils d’appui à l ’internationalisation et à l’export,suivis de rencontres individuelles. Les gouvernances des pôles pourront également jouer un rôle accru d’animation et d’accompagnement de leurs PME membres dans leur stratégied’internationalisation.

www.ubifrance.fr

UBIFRANCE et les Missions économiques : un réseau en France et dans le monde pouraccompagner les entreprises françaises à chaque étape de leurs projets à l ’international.

Une expertise couvrant tous les secteurs.UBIFRANCE est structurée par filières, couvrant tous les secteurs d’activité. Des spécialistesformés pour vous conseiller et vous proposer les prestations les mieux adaptées à votre stratégiede développement international :

1. Pour innover :

Les Rencontres de Partenariat Technologique : accompagner des entreprises innovantes pourfavoriser les partenariats technologiques avec des entreprises ou laboratoires à l’étranger.

2. Pour se préparer à exporter :

• Information et veille sur les marchés étrangers : identifier les marchés porteurs,anticiper et suivre leur évolution ;

• Information réglementaire, juridique et fiscale : appréhender l’environnementréglementaire sur les pays ciblés ;

• Projets et appels d’offres internationaux : identifier et suivre les opportunitésd’affaires des marchés publics dans le monde.

3. Pour prospecter et exporter :

• Les missions de prospection : identifier les contacts d’affaires à l’étranger, évaluer leur réaction à l’offre, rencontrer directement sur place les contacts décisifs ;

• Les salons et rencontres B to B : participer à des opérations collectivessubventionnées par l’Etat parmi des centaines d’actions proposées à travers leProgramme France.

4. Pour s’implanter :

• Le Kit d’implantation : optimiser et réussir son implantation commerciale avec desinformations pratiques et des rencontres organisées localement ;

• Le V.I.E (Volontariat International en Entreprise) : disposer de ressources humainesimplantées localement et pérenniser sa démarche export.

Information réglementairepersonnalisée - 150€

Abonnement 1 an base de donnéesappels d'offres - 440€

Test sur l'offre auprès de partenairesindustriels tunisiens - 1 100€

Mission de prospection - 550€

Exemple d'accompagnement d'une PME innovante en Tunisie :

Budget global : 2 240 € HT

Tableau de bord : pôles de compétitivité et exportation

� Taux d’exportation des entreprises impliquées dans les pôles en 2008

� Taux d’exportation des entreprises impliquées dans les pôles en 2008 (Top 10)

� Taux d’exportation des entreprises impliquées dans les pôles en 2008 (10 dernières)

Sources : réalisation CEIS, d’après données DGCIS et recensement auprès des pôles ( Insee – Ficus)

Les taux d’exportations sont calculés sur la base des données économiques 2007 pour les entreprises ayant un établissement présent dans un pôle de compétitivité depuis 2008.

� Taux d’exportation des PME impliquées dans les pôles en 2008 (Top 10)

� Taux d’exportation des PME impliquées dans les pôles en 2008 (10 derniers)

� Innover• Rencontres de partenariat technologique –

Ubifrance et DGCIS• Organisation en réseau

dans le cadre de la stratégie du pôle(Innet/Innovation Express - OSEO)

• Facilitation de la relation PME – Grand compteétranger (Aide passerelle - OSEO)

• Accompagnement pour le montage de partenariats technologiques (OSEO)

• Financement des projets transnationaux :Eureka, Eurostars, Eranets (OSEO)

• Fasep Innovation verte (DGTPE)• Prédiagnostics propriété industrielle (INPI)• Crédit impôt recherche• Participation aux appels à projets

dans le cadre des pôles de compétitivité(DGCIS)

� Maîtriser et protéger l’information stratégique

• Sensibilisation des membres des pôles participant à des missions de partenariat technologique à l’étranger (Ubifrance, Service de coordination à l’intelligence économique - SCIE)

• Aide à la mise en place d’une démarche de veille internationale (SCIE)

• Actions de protection du patrimoine immatériel des pôles : propriété industrielle(INPI, Douane) et systèmes d’information (SCIE)

� Etudes et assistance technique

• Fasep Etudes (DGTPE)

� Exporter• Soutien individualisé à la démarche

export - SIDEX et Innov’export (Ubifrance)• Prêt pour l’export (OSEO)• Contrat de développement à l’international

(OSEO)• Contrat de développement participatif (OSEO)• Garanties et financements dédiés à l’export

(OSEO)• Assurance crédit export (COFACE)• Réserve Pays Emergents (RPE) – (DGTPE)

� S’implanter industriellement

• Kit d’implantation (Ubifrance)• Volontariat international en entreprise

(Ubifrance)• Fasep garantie (OSEO)• Contrat de développement international (OSEO)• Contrat de développement participatif (OSEO)• Garantie des investissements (COFACE)

Prospecter

Exporter

Etudes et assistance technique

InnoverMaîtriser et protéger

l’information stratégique

Se préparer à exporter

S’implanterindustriellement

� Prospecter• Soutien individualisé à la démarche

export-SIDEX et Innov’export (Ubifrance)• Prospection de marché (Ubifrance)• Salons et rencontres BtoB (Ubifrance)• Labellisation d’actions collectives (Ubifrance)• Communication presse à l’international

(Ubifrance)• Firmafrance (Ubifrance)• Rencontres de partenariat technologique

(Ubifrance et DGCIS)• Prêt pour l’export (OSEO)• Contrat de développement à l’international

(OSEO)• Assurance prospection (COFACE)

NB : Sont ici recensés les principaux dispositifs publics ; lesentreprises peuvent par ailleurs faire appel aux dispositifseuropéens comme le PCRD, pour lequel OSEO propose unaccompagnement, ainsi qu’aux aides régionales et auxinstances consulaires.

Développement internationaldes pôles de compétitivité :

opportunités pour les entreprises françaises

� Se préparer à exporter

• Start’Export (Ubifrance)• Information et veille sur les marchés étrangers

(Ubifrance)• Information réglementaire, juridique et fiscale

sur les marchés étrangers (Ubifrance)• Identification et suivi des projets

et appels d’offres internationaux (Ubifrance)• Assurance prospection (COFACE)• Prédiagnostics propriété industrielle (INPI)• Experts régionaux de l’INPI• Portage d’entreprises

(Pacte PME International)

Pour plus d’informations :

www.competitivite.gouv.fr

www.ubifrance.fr

www.oseo.fr

www.inpi.fr

www.coface.fr