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Détermination des domaines d’actions prioritaires Et des activités concrètes à mener pour parvenir À la durabilité de la filière cacao : Quelles actions concrètes entre producteurs et secteur privé ? D D é é termination des domaines d termination des domaines d actions prioritaires actions prioritaires Et des activit Et des activit é é s concr s concr è è tes tes à à mener pour parvenir mener pour parvenir À À la durabilit la durabilit é é de la fili de la fili è è re cacao : re cacao : Quelles actions Quelles actions concr concr è è tes entre producteurs et secteur priv tes entre producteurs et secteur priv é é ? ? Thème : Présenté par : Toussaint N’GUESSAN Président du RIAD PCA UIREVI [email protected] / [email protected] République de Côte d’Ivoire Ministère de l’Agriculture MINAGRI/DGDR/DOPA Union Inter Régionale Victoire Ministère de l’Intérieur Réseau Ivoirien pour l’Agriculture Durable TABLE RONDE POUR UNE ECONOMIE CACAOYERE DURABLE Trinité-et Tobago, 24 au 27 Mars 2009

TABLE RONDE POUR UNE ECONOMIE … · 2.3. MOBILISATION DES RESSOURCES ET FINANCEMENT DES ACTIVITÉS ... Ce partenaires privés ont toujours plus de moyens financiers que les producteurs

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Détermination des domaines d’actions prioritaires Et des activités concrètes à mener pour parvenir

À la durabilité de la filière cacao : Quelles actions concrètes entre producteurs et secteur privé ?

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Thème :

Présenté par :Toussaint N’GUESSAN

Président du RIADPCA UIREVI

[email protected] / [email protected]

République de Côte d’Ivoire

Ministère de l’Agriculture

MINAGRI/DGDR/DOPA

Union Inter Régionale Victoire

Ministère de l’Intérieur

Réseau Ivoirien pour l’Agriculture Durable

TABLE RONDE POUR UNE ECONOMIE CACAOYERE DURABLETrinité-et Tobago, 24 au 27 Mars 2009

1. INTRODUCTION2. NIVEAU D’INTERVENTION

- Recherche et développement (R&D)- Renforcement des capacités des producteurs- Mobilisation des ressources et financement opportun des activités

4. RELATION PRODUCTEUR/SECTEUR PRIVÉ : Quelles actions concrètes?

- Respect des lois et règlements en vigueur- Transparence dans l’application des conventions et partenariat- Respect des structures et des pratiques traditionnelles- Conservation et utilisation rationnelle de la biodiversité

3. LES PARTENAIRES PRIVÉS

5. L’EXPERIENCE DU RIAD- Convention pour financement de la commercialisation- Convention pour financement du renforcement des capacités

1.1. Situation géographique et socioéconomique de la CI

La Côte d’Ivoire 1er producteur mondial1er producteur mondial de fèves de cacao, avec environ 43% de l’offre mondiale;

L’économie cacaoyère fournit environ 40 % des recettes d40 % des recettes d’’exportation exportation et contribue pour près 15 % à la formation du produit intérieur brut (PIB);

Au plan social, ce sont environ 6 millions de personnes 6 millions de personnes qui vivent directement de la cacaoculture.

1.2. État des lieux et place du producteur dans la cacaoculture

La situation actuelle indique des difficultés notables dans la filière.BILAN POST-LIBÉRALISATION PEU RELUISANT AVEC DES PRODUCTEURS DES PRODUCTEURS

DE PLUS EN PLUS PAUVRESDE PLUS EN PLUS PAUVRES

1.2. État des lieux et place du producteur dans la cacaoculture

La situation actuelle indique des difficultés notables dans la filière.BILAN POST-LIBÉRALISATION PEU RELUISANT AVEC DES PRODUCTEURS DES PRODUCTEURS

DE PLUS EN PLUS PAUVRESDE PLUS EN PLUS PAUVRES

2.1. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT (R&D)

La Recherche-développement, en partant de ce qui existe et est bien maîtrisé, doit permettre de réaliser une cacaoculture intensiveintensive et modernemoderne pour améliorer :

- la productivité ;- la qualité ;

- les conditions de travail du producteur ;

Elle doit aussi prendre en compte la conservation de lconservation de l’’environnement et environnement et ll’’utilisation rationnelle des solsutilisation rationnelle des sols et de la biodiversité pour garantir la durabilité de la cacaoculture ivoirienne.

2.2. RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

Le renforcement des capacités des producteurs et de leurs organisations est le principal mécanisme de mise à niveau de la masse productive. Il permet d’actualiser les connaissancesactualiser les connaissancesaussi bien en matière de productionproduction, de gestion de la qualitqualitééque de gestion financigestion financièère re et de consolidation de l’esprit esprit coopcoopéératif ratif .

Le renforcement des capacités dans cette filière libéralisée doit aussi désormais s’orienter sur des problématique nouvelle comme les accords de partenariats accords de partenariats multilatéraux, la certificationcertification pour le commerce équitable et autres standards durables, l’intégration plus accrue des NTICNTIC dans la gestion, etc.

2.3. MOBILISATION DES RESSOURCES ET FINANCEMENT DES ACTIVITÉS

Aujourd’hui, face à l’incapacité de l’Etat a subvenir au financement des OPA, il devient impératif pour les producteurs et leurs organisations de créer en partenariat avec le secteur privé un cadre assaini et sécurisé de mobilisation de ressources et de financement de leurs activités (production et commercialisation).

Au plan interneAu plan interne, par la constitution d’une épargne locale et par l’amélioration des relations avec les institutions bancaires ou par la constitutions de caisses d’épargne adossées à des structures de financement.

Au plan externeAu plan externe, par la création de structures plus importante (faîtières) offrant des garanties pour l’accès au financement de bailleurs étrangers ou d’industriels.

3.1. QUI REPRESENTE LE SECTEUR PRIVÉ ?

Dans la filière cacao, le secteur privé est représenté par :- Les acheteurs agréés ;

- Les industriels du chocolat ;- Les banquiers ;- Les exportateurs ;- Les sociétés de contrôle qualité;- Les transporteurs.

Ce partenaires privés ont toujours plus de moyens financiers que les producteurs et leurs organisations et ont donc des marges de manœuvre plus importantes.Cependant le producteur reste le seul garant de la production.

4.1. RESPECT DES LOIS ET REGLEMENTS EN VIGUEUR

Dans les relations producteurs/secteur privé, une bonne connaissance et l’application de la loi et des engagements contractés est un facteur essentiel à la continuité du partenariat.

Le gouvernement doit donc arbitrer et veiller à la bonne mise en œuvre de la loi et de tous les règlements en vigueur . Il doit aussi encourager les accords entre partenaire et assurer le suivi des accord ratifiés.

En résumé : une bonne appropriation des textes légaux par les producteurs et par les partenaires privésune présence accrue du gouvernement pour le suivi

4.2. TRANSPARENCE DANS LES PARTENARIATS ET AUTRES CONVENTIONS

Au-delà de la conformité aux lois et textes règlementaire, la transparence dans l’application des conventions et des partenariat est indispensable.

Transparence dans le pesagepesage, le classement qualitatifclassement qualitatif, le paiement des paiement des bonusbonus, etc.

Ici encore, le rôle de moniteur de la transparence que doit jouer le gouvernement est important dans la mesure où ceci va encourager ou contraindre le réinvestissement des taxes dans le secteur du cacao.

Cette transparence implique la mise en place de système de traçabilitérodé et fonctionnel.

4.3. RESPECT DES STRUCTURES ET DES PRATIQUES TRADITIONNELLES Les savoirs locaux traditionnelles savoirs locaux traditionnelles et les structures de bases de l’organisation

socioculturelle des communautés doivent être pris en compte dans les « nouveaux » partenariats producteurs/secteur privé.

Par exemple au niveau du foncier, ll’é’équitquitéé des systdes systèèmes fonciers mes fonciers et des procédures judicaires d’attribution des terres doit être garanti.

Des prpréécautionscautions doivent être prise dans la mise en œuvre de programmes liéau « genregenre » pour tenir compte des aspects sociologiques. Des phases de sensibilisationssensibilisations seront nécessaires dans certains cas pour lever des contraintes majeures.

4.4. PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENTL’amélioration qualitative et quantitative de la production cacaoyère visée par

la consolidation des relations producteurs/secteur privée ne doit pas se faire au détriment de la sauvegarde et de l’utilisation rationnelle

des sols et de la biodiversité parce que ce facteur garanti :la durabilité de la cacaoculture; la diversification des cultures;La sauvegarde de la faune;Etc.

Ici aussi les structures de l’Etat doivent être présentes et actives pour veiller au respect des normes en la matière.

4.5. SCHEMA DE COLLABORATIONSignature de conventionSignature de convention

Organisation des producteurs/secteur privé

Financement des niveaux dFinancement des niveaux d’’interventionintervention1- Recherche-développement2- Renforcement des capacités

3- Mobilisation ressources / financement activités

AmAméélioration lioration quantitative et qualitative de la productionproduction

Par les producteurs

AmAméélioration revenuslioration revenus producteurs etBBéénnééficefice partenaires privés

Contrôle de Contrôle de ll’’EtatEtat

Protection de Protection de ll’’environnementenvironnement

5.1. PARTENARIAT POUR LE FINANCEMENT DE LA COMMERCIALISATION2005-2006 : Convention UIREVI - ADM Cocoa

Financement commercialisation 1.200 Tonnes cacao

2006-2007 : Convention UIREVI – Barry CallebautFinancement commercialisation 600 Tonnes cacao

5.2. PARTENARIAT POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES

2006-2007 : Convention UIREVI - Barry CallebautBarry CallebautForm. de 10 dirigeants de coopérative en gestion coopérative;Form. de 5 agents tech en gestion comptable et gestion qualité.

2008-2009 : Convention UIREVI – Oxfam NOVIBOxfam NOVIBAppui à la certification « cacao fairtrade »Appui à la mise en place du système de contrôle interne

2009 : Convention RIAD– Fondation Hanns SeidelFondation Hanns SeidelFormation de masse de 2600 producteurs issus de 6 unions et 20coopératives toutes partenaires de Barry Callebaut;

5.2. PARTENARIAT POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES

2009 : Partenariat UIREVI – UTZ certifiedFormation sur le systèmes de contrôle interne

2009 : Partenariat UIREVI – Rain Forest AllianceFormation sur le système de certification « Rain Forest »

5.2. PARTENARIAT POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES

Formation SSTEFormation FLO

Remise des certificats Fair trade aux coopératives membres UIREVI