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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES RIADM ANNEXE A ANNEXE A. LISTE DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT ET DE SANTÉ DU TERRITOIRE DE LA MRC DES PAYS-D'EN-HAUT Tableau A.1 Établissements scolaires Établissement scolaire Niveau Adresse Téléphone Télécopieur Nombre d'élèves Centre de formation générale Le Virage Secondaire 264, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle, J8B 1A8 (450) 229-2961 (450) 229-8131 CFP Le Virage Secondaire 264, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle, J8B 1A8 (450) 229-2961 (450) 229-8131 28 École Chante-au-Vent Primaire (École verte de Brundtland) 1400, rue Saint-Jean Sainte-Adèle J8B 1E6 (450) 229-4322 (450) 229-9057 244 École de la Vallée Primaire 167, rue Principale Saint-Sauveur-des-Monts J0R 1R6 (450) 227-2686 (450) 227-1423 545 École hôtelière des Laurentides Collégial 150, rue Lesage Sainte-Adèle, J8B 2R4 (450) 229-7604 (450) 229-5771 359 École Marie-Rose Primaire (École verte de Brundtland) 35, rue Filion Saint-Sauveur-des-Monts J0R 1R0 (450) 227-2660 (450) 227-6008 382 École Mgr-Ovide- Charlebois Primaire 20, rue du Collège Ste-Marguerite-du-Lac-Masson J0T 1L0 (450) 228-2872 (450) 228-4984 173 École Saint-Joseph Primaire (École verte de Brundtland) 491, chemin Pierre-Péladeau Sainte-Adèle J8B 1Z8 (450) 229-3006 434 École secondaire A.-Norbert-Morin Secondaire (École verte de Brundtland) 258, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle J8B 1A8 (450) 229-3571 (450) 229-9341 959 Institut d'enregistrement du Canada enr. Collégial 34, chemin des Ormes Sainte-Anne-des-Lacs J0R 1B0 (450) 224-8363 28 Morin Heights Elementary School Primaire 647, rue du Village Morin Heights J0R 1H0 (450) 226-2017 (450) 226-2018 235 Ste-Adèle Elementary School Primaire 60, rue Henri-Dunant Sainte-Adèle J8B 2X5 (450) 229-3226 (450) 229-5187 94 Tableau A.2 Établissements de santé Nom de l'établissement Adresse Téléphone Capacité CLSC-CHSLD des Pays-d'en-Haut 1390, boulevard Sainte-Adèle Sainte-Adèle J8B 2N5 (450) 229-6601 91 Résidence Sainte-Marguerite inc. 88, chemin Masson Sainte-Marguerite-Estérel J0T 1L0 (450) 228-2877 60

Tableau A.1 Établissements scolaires - RECYC-QUÉBEC · École Marie-Rose Primaire (École verte de Brundtland) 35, ... Sani-Service G. Thibault inc. ... Sainte-Sophie (Québec)

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE A

ANNEXE A. LISTE DES ÉTABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT ET DE SANTÉ DU TERRITOIRE DE LAMRC DES PAYS-D'EN-HAUT

Tableau A.1 Établissements scolaires

Établissementscolaire Niveau Adresse Téléphone Télécopieur Nombre

d'élèvesCentre de formationgénérale Le Virage

Secondaire 264, boulevard Sainte-AdèleSainte-Adèle, J8B 1A8

(450) 229-2961 (450) 229-8131

CFP Le Virage Secondaire 264, boulevard Sainte-AdèleSainte-Adèle, J8B 1A8

(450) 229-2961 (450) 229-8131 28

École Chante-au-Vent Primaire(École vertede Brundtland)

1400, rue Saint-JeanSainte-Adèle J8B 1E6

(450) 229-4322 (450) 229-9057 244

École de la Vallée Primaire 167, rue PrincipaleSaint-Sauveur-des-MontsJ0R 1R6

(450) 227-2686 (450) 227-1423 545

École hôtelière desLaurentides

Collégial 150, rue LesageSainte-Adèle, J8B 2R4

(450) 229-7604 (450) 229-5771 359

École Marie-Rose Primaire(École vertede Brundtland)

35, rue FilionSaint-Sauveur-des-MontsJ0R 1R0

(450) 227-2660 (450) 227-6008 382

École Mgr-Ovide-Charlebois

Primaire 20, rue du CollègeSte-Marguerite-du-Lac-MassonJ0T 1L0

(450) 228-2872 (450) 228-4984 173

École Saint-Joseph Primaire(École vertede Brundtland)

491, chemin Pierre-PéladeauSainte-Adèle J8B 1Z8

(450) 229-3006 434

École secondaireA.-Norbert-Morin

Secondaire(École vertede Brundtland)

258, boulevard Sainte-AdèleSainte-Adèle J8B 1A8

(450) 229-3571 (450) 229-9341 959

Institutd'enregistrement duCanada enr.

Collégial 34, chemin des OrmesSainte-Anne-des-Lacs J0R1B0

(450) 224-8363 28

Morin HeightsElementary School

Primaire 647, rue du VillageMorin Heights J0R 1H0

(450) 226-2017 (450) 226-2018 235

Ste-Adèle ElementarySchool

Primaire 60, rue Henri-DunantSainte-Adèle J8B 2X5

(450) 229-3226 (450) 229-5187 94

Tableau A.2 Établissements de santé

Nom de l'établissement Adresse Téléphone Capacité

CLSC-CHSLD des Pays-d'en-Haut1390, boulevard Sainte-AdèleSainte-Adèle J8B 2N5 (450) 229-6601 91

Résidence Sainte-Marguerite inc. 88, chemin MassonSainte-Marguerite-Estérel J0T 1L0 (450) 228-2877 60

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE B

ANNEXE B. COORDONNÉES DES ORGANISMES ET DES ENTREPRISES ACTIVES DANS LE DOMAINEDE LA GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

Aubainerie Desjardins1987, rue Boulevard Sainte-AdèleSainte-Adèle (Québec) J8B 2M5 (450) 229-3185

(450) 229-3185Récupération : Meubles, articles de maison et électroménagers en consignation.

Centre de compostage de l'Épiphanie246, chemin de la Côte-Saint-Louis, C.P. 1271L'Épiphanie (Québec) J5X 4S9

(450) 588-4939(450) 588-1197

Récupération : Matières compostables : résidus verts (feuilles, herbes), résidus agricoles (fumier).Valorisation : Résidus verts (feuilles, herbes), résidus agricoles (fumier). Producteur de compost.

Centre de tri de la Régie Intermunicipale de récupération des Hautes-Laurentides402, route 117 Sud, C.P. 580Marchand (Québec) J0T 1T0

(819) 275-3516(819) 275-3925

Récupération : Papier (fin, journal, revues, livres), carton, verre, plastiques (PÉT, PÉhd), métaux ferreux(fer, fonte), métaux non ferreux (aluminium) contenants de peinture.

Centre vidéo des Laurentides10, rue Des PinsSainte-Marguerite-Estérel (Québec) JOT 1LO (450) 228-2488

(450) 228-3232Récupération : Montres, téléphone cellulaire, piles 2A, etc.

Claude Soudure336, chemin MassonSainte-Marguerite-Estérel (Québec) JOT 1LO (450) 228-4727Récupération : Électroménagers : laveuses, sécheuses, fours, réfrigérateurs, etc. et vente à des recycleurs

de métal (ex : Hamelin Fer et Métal).

Clinique optométrique des Pays-d’en-Haut1332, boulevard Sainte-AdèleSainte-Adèle (Québec) J8B 2N5 (450) 229-2822

(450) 229-7193Récupération : Environ 120 lunettes par année.

Compo Recycle225, rue du ProgrèsChertsey (Québec) J0K 3K0

(450) 822-9186(450) 822-3693

Récupération : Papier (fin, journal, revues, livres), carton, verre, plastiques (PÉT, Péhd, PP 2 à 7, PS),métaux ferreux, métaux non ferreux (aluminium).

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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES MRC DES PAYS-D'EN-HAUT

ANNEXE B RIADM

Corporation régionale du Centre de Tri-CFER, Lachute601, chemin Félix-TouchetteLachute (Québec) J8H 2C5

(450) 562-4488(450) 562-7788

Récupération : Papier (fin, journal, revues) carton (plat, ondulé), verre, plastiques (PÉT, PÉhd, PP, nos 3 à7), métaux ferreux, métaux non ferreux (aluminium), RDD (aérosols), petits électroménagers.

Friperie Gigi422 A, chemin PéladeauSainte-Adèle (Québec) J8B 1Z4 (450) 229-7524Récupération : Boutique de consignation de vêtements haut-de-gamme pour femmes.

Friperie de la tête aux pieds191 A, rue PrincipaleSaint-Sauveur (Québec) JOR 1RO

(450) 227-0617Récupération : Consignation de vêtements haut-de-gamme pour enfants (jusqu’à 16 ans) et femmes

enceintes.

Groupe E.B.I. (Pépinière Tholano inc.)61, rue Montcalm, C.P. 10491001, rang Saint-JosephBerthierville (Québec) J0K 1A0

(450) 836-8111(450) 836-1145

Récupération : Matières compostables : résidus verts (feuilles, herbes), résidus de papeteries, résidusagroalimentaires.

Recyclage : Matières compostables : résidus verts (feuilles, herbes), résidus de papeteries, résidusagroalimentaires. Producteur de compost.

Imprimerie Lucien Martin1351, boulevard Sainte-AdèleSainte-Adèle (Québec) J8B 2N6 (450) 229-2984

(450) 229-4574Récupération : Ordinateurs et catalogues Sears.

La fabrique80, chemin Masson, C.P. 540Sainte-Anne-des-Lacs (Québec) JOT 1LO (450) 228-2052

(450) 228-8383Récupération : Vêtements, meubles, livres, articles de maison, jouets.

La friperie La Source1937, chemin du Village, local 205Saint-Adolphe-d’Howard (Québec) JOT 2BO (819) 327-2254Récupération : Accessoires, chaussures et vêtements pour toute la famille.

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE B

La rencontre2, chemin MassonSainte-Marguerite-Estérel (Québec) JOT 1LO (450) 228-8606

(450) 228-8606Récupération : Vêtements, articles de sport, chaussures, livres. Liste d’attente pour meubles et

électroménagers.

Librairie Lire et Relire222 A, rue PrincipaleSaint-Sauveur (Québec) JOR 1RO (450) 227-0482Récupération : Livres, CD et cassettes vidéo usagés.

Marché Paradis 3455, rue PrincipaleWentworth-Nord (Québec) JOT 1RO (450) 226-3149Récupération : Échange de bonbonnes de propane à l’occasion.

Mironor345, chemin de DunanyLachute (Québec) J8H 3X2

(450) 562-5516(450) 562-5358

Récupération : Matières compostables : boues de fosses septiques, boues d'épuration municipales, bouesde papeteries, résidus verts, résidus de bois (copeaux, écorces, sciure).

Recyclage : Matières compostables : boues de fosses septiques, boues d'épuration municipales, bouesde papeteries, résidus verts, résidus de bois (copeaux, écorces, sciure).

Optique du Nord1150, rue Bourg-JoliSainte-Adèle (Québec) J8B 1W8 (450) 229-8300

(450) 229-4300Récupération : 120 lunettes par année.

Optique Saint-Sauveur75, rue de la Gare, Bloc 14Saint-Sauveur (Québec) JOR 1R6 (450) 227-4141

(450) 227-4141Récupération : 144 lunettes/année.

Ouvroir Saint-Sauveur-des-Monts382, rue PrincipaleSaint-Sauveur-des-Monts (Québec) JOR 1RO (450) 227-3176Récupération: Vêtements, meubles, bibelots, électroménagers, etc.

Ouvroir de Sainte-Adèle422, chemin PéladeauSainte-Adèle (Québec) J8B 1Z4 (450) 229-9232Récupération : Vêtements, meubles, lits, électroménagers, ameublement.

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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES MRC DES PAYS-D'EN-HAUT

ANNEXE B RIADM

Partage Amitié148, chemin WatchornMorin Heights (Québec) JOR 1HO (450) 229-2844

(450) 226-2993Récupération : Vêtements, petits électroménagers, jouets, articles de maison. Dons aux plus démunis.

Plomberie St-Jovite inc.451, rue MercureSaint-Jovite (Québec) J0T 2H0

(819) 425-3755(819) 425-8313

Récupération : Matières compostables : boues de fosses septiques, résidus de bois (sciure, écorces).Recyclage : Matières compostables : résidus de bois (sciure, écorces), boues de fosses septiques.

Producteur de compost.

Récupération Nor-Ben inc. (Groupe E.B.I.)61, rue Montcalm1447, boul. Raoul-CharretteBerthierville (Québec) J0K 1A0

(450) 836-8111(450) 836-1145

Récupération : Papier, carton (plat, ondulé, de lait et de jus), verre, plastiques (PÉT, Péhd, PVC, Pébd, PP,PS), métaux ferreux, métaux non ferreux (aluminium), matériaux secs, matièrescompostables (résidus verts, résidus de bois), résidus dangereux, palettes de bois.

Régie Intermunicipale Argenteuil Deux-Montagnes651, chemin Félix-TouchetteLachute (Québec) J8H 2C5

(450) 562-0778(450) 562-8482

Récupération : Matières compostables : résidus verts (feuilles, herbes), résidus organiques, résidus de bois(arbres de Noël).

Valorisation : Résidus verts (feuilles, herbes), résidus de bois (branches, arbres de Noël, résidusorganiques, copeaux, sciure), résidus agroalimentaires. Producteur de compost.

Rona Jules Riopel961, boulevard Sainte-AdèleSainte-Adèle (Québec) J8B 2N4 (450) 229-3566

(450) 229-7460Récupération : Peintures et teintures, 100 gallons par année.

Sani-Service G. Thibault inc.2088, chemin de la Côte-Saint-AndréSainte-Sophie (Québec) J5J 2S6

(450) 438-4961Récupération : Service de collecte des déchets domestiques, matières recyclables, matériaux secs.

Services Sanitaires Saint-Antoine17245, rang Sainte-MargueriteSaint-Antoine (Québec) J7Z 5T4

(450) 438-0437Récupération : Service de collecte des déchets domestiques, matières recyclables, matériaux secs.

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE B

Services Sanitaires Saint-Jérôme2006, chemin de la Côte-Saint-AndréSainte-Sophie (Québec) J5J 2S6

(450) 438-9896Récupération : Service de collecte des déchets domestiques, matières recyclables, matériaux secs.

Services Environnementaux Lachute433, route du CantonBrownsburg-Chatham (Québec) J8G 1P9

(450) 562-8544Récupération : Service de collecte des déchets domestiques, matières recyclables, matériaux secs.

Société d'horticulture et d'écologie Tournenvert inc.416, chemin des MômesSainte-Adèle (Québec) JOR 1R1 (450) 227-1440

Société d'horticulture et d'écologie de Saint-Adolphe-d’Howard1881, chemin du VillageSaint-Adolphe-d’Howard, C.P. 180, JOT 2BO (819) 327-2229

Ziggy200, rue Principale, local B1Saint-Sauveur (Québec) JOR 1RO (450) 227-1470

(450) 227--5500Récupération : 60 lunettes par année.

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE C

ANNEXE C. INFRASTRUCTURES DE TRAITEMENT ET D'ÉLIMINATION DES MRC AVOISINANTES

Tableau C.1 Infrastructures de traitement des MRC avoisinantes - 2001

MRC Type d'installation Municipalité Localisation PromoteurAntoine-Labelle

Centre de tri des matièresrecyclables

Marchand n.d. Régie Intermunicipale derécupération des Hautes-

LaurentidesCentre de compostage Brownsburg-

ChathamLot 458, rang II Mironor

Centre de traitement desboues de fosses septiques

Brownsburg-Chatham

Lot 458, rang II Mironor

Centre de tri des matièresrecyclables

Lachute 601, ch. Félix-TouchetteLachute

Corporation régionale du centrede tri-CFER

Dépôt permanent de RDD Lachute 651, ch. Félix-TouchetteLachute

Régie IntermunicipaleArgenteuil Deux-Montagnes

Argenteuil

Plate-forme de compostage Lachute 6985, ch. desSourcesLachute

GSI Environnement inc.

Laurentides Installation de compostage Saint-Jovite 451, rue MercureSaint-Jovite

Plomberie St-Jovite

Centre de tri des matièresrecyclables

Chertsey n.d. Compo RecycleMatawinie

Plate-forme de compostage Chertsey n.d. Compo RecycleCentre de tri des matières

recyclablesBerthierville n.d. Récupération Nor-Ben inc.

MontcalmPlate-forme de compostage Berthierville n.d. Récupération Nor-Ben inc.

Rivière-du-Nord

Centre de tri des matièresrecyclables

Sainte-Sophie n.d. Intersan

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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES MRC DES PAYS-D'EN-HAUT

ANNEXE C RIADM

Tableau C.2 Infrastructures d'élimination des MRC avoisinantes - 2001

MRC Typed'installation

Municipalité Localisation Promoteur

L.E.S. Marchand Lots 2 et 3, rang ouest de la RivièreRouge

Régie Intermunicipale dela Lièvre

L.E.S. Mont-Laurier Lot 17-21, rang I, canton Campbell Régie Intermunicipale dela Lièvre

D.E.T. Chute-Saint-Philippe Lot P-22-B, rang 5, canton Rochon Mme Christine St-AmourD.E.T. Ferme-Neuve Lot 2, rang 2, canton Moreau, comté de

LabelleM. François Patry

D.E.T. Ferme-Neuve Patrie non cadastrée, canton Fontbrune,comté de Labelle

Municipalité

D.E.T. Kiamika Lot 16-P, rang 7, comté de Labelle,canton de Kiamika

Municipalité

D.E.T. L'Ascension Lots 48 et 49, rang 2, canton Lynch,chemin du Lac Akiseson

M.R.N.

D.E.T. Lac-du-Cerf Lot P-14-1, cadastre officiel du cantonde Dudley, comté de Labelle

Municipalité

D.E.T. Lac-Saint-Paul Lot 16, rang IV, canton de Pérondeau,comté de Labelle,

Municipalité

D.E.T. Mont-Saint-Michel Lots P-28 et P-29, rang I, cantonMoreau, comté Labelle

Municipalité

D.E.T. Notre-Dame-de-Pontmain

Lot 36, rang IX, cadastre du cantonBouthillier, comté de Labelle

Municipalité

D.E.T. Notre-Dame-du-Laus Lots 19-1 et P-20-2, rang I, cantonWells, comté de Labelle

M.R.N.

D.E.T. Sainte-Anne-du-Lac Lot P-59-Brang 10, canton Décarie,comté de Labelle

M. Rémi Bélec

D.E.T. Sainte-Véronique Lot 7, rang 7, canton Turgeon, comté deLabelle

Municipalité

D.E.T. T.N.M. Lac Douaire, lot non subdivisé, cantonChopin, secteur Lac des Polonais

M.R.N.

D.E.T. T.N.M. Bras nord du réservoir Baskatong M.R.N.D.E.T. T.N.M. Secteur Chutes Connor, ZEC

Normandie (Lac Oscar)M.R.N.

D.E.T. T.N.O. Canton Castelneau, ZEC Maison dePierre, Baie-des-Chaloupes

M.R.N.

D.E.T. T.N.O. Lac Oscar, canton Franchère, secteurdu Club Mekoos, Lac Douaire

M.R.N.

D.E.T. T.N.O. Secteur 2 ZEC Normandie, lot 31-07non subdivisé, comté Maskinongé

M.R.N.

D.E.T. T.N.O. MRC Antoine-Labelle, lot 31-07, partienon subdivisée, Pourvoirie des Cent

Lacs

M.R.N.

D.E.T. T.N.O. ZEC Le Sueur, secteur Pont de la rivièreGatineau, Lac Douaire

M.R.N.

D.E.T. T.N.O. Canton Briand, comté de Gatineau,secteur Petawaga

M.R.N.

D.M.S. Ferme-Neuve Lot P-22, rang 5, canton Wurtèle Municipalité

Antoine-Labelle

D.M.S. Mont-Laurier Lots 26A, 27A , rang 1, canton Campbell Municipalité

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE C

MRC Typed'installation

Municipalité Localisation Promoteur

L.E.S. Lachute 6985, ch. des Sources, Lachute R.I.A.D.M.Argenteuil D.E.T. Harrington Lot 5A-1 et partie 5A

du rang 5, HarringtonMunicipalité

D.E.T. Canton d'Amherst Lot P-23, rang A, comté de Papineau,Amherst (ct)

Municipalité

D.E.T. Canton de LaMinerve

MRC Les Laurentides, lot P-25, rang XI,canton Labelle, La Minerve (ct)

MRC des Laurentides

D.E.T. Canton de LaMinerve

Lot P-17, rang 10, cadastre officiel ducanton de La Minerve, La Minerve (ct)

MunicipalitéLaurentides

D.E.T. Sainte-Lucie-des-Laurentides

P-60, rang 8, canton Doncaster, comtéde Terrebonne, Sainte-Lucie-des-

Laurentides

Municipalité

D.E.T. Saint-Zénon Lots P-27 et P-28, rang XII, canton deProvost, municipalité de Saint-Zénon

Terre de la Couronne

Matawinie D.M.S. Saint-Jean-de-Matha Partie lots 486, 487, 489, 490, 491 et492 du cadastre de la paroisse Sainte-Élisabeth dans la paroisse Saint-Félix-

de-Valois

123907 Canada inc.

D.M.S. Sainte-Julienne Partie lots 640, 641 et 643 du cadastrede la paroisse Sainte-Julienne

2845-5103 Québec inc.

MontcalmD.M.S. Saint-Roch-de-

L'AchiganLot 453, cadastre de Saint-Roch-de-

L'AchiganLes Entreprises Daniel

Pimparé inc.

Rivière-du-Nord

L.E.S. Sainte-Sophie Lots 25, 26, 27 et 28, cadastre Sainte-Sophie, P10-35, P10-36 cadastre

Mirabel

Intersan / Richer

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE D

ANNEXE D. MÉTHODES D'ÉVALUATION DES QUANTITÉS DE MATIÈRES RÉSIDUELLES PRODUITES

Les sources d'information utilisées pour dresser le portrait des quantités générées par lesecteur municipal sont les suivantes :

Questionnaires aux municipalités Personnes-ressources dans chaque municipalité MRC des Pays-d'en-Haut Centre de tri des matières recyclables Lieu d'enfouissement sanitaire de la RIADM Étude de caractérisation (Chamard, CRIQ et Roche, 2000) Calculs théoriques.

Les données obtenues de ces différentes sources d'information sont de deux types :

Les quantités réelles (pesées)

Ces quantités sont précises puisqu'elles ont fait l'objet d'une pesée sur une balance. Cesdonnées concernent surtout l'enfouissement et le recyclage. Elles proviennentprincipalement du L.E.S de la RIADM, des entrepreneurs de collecte et du Centre de tri-CFER de Lachute.

Les quantités estimées (théoriques)

Dans plusieurs cas, l'information nécessaire pour produire un bilan quantitatif n'était pasdisponible. Il a alors fallu estimer les quantités. Ces dernières représentent une part nonnégligeable des données présentées dans le portrait du secteur municipal. Ellesconcernent notamment les filières des matières putrescibles et du textile, de même quecelle des boues de fosses septiques et municipales. Ces données ont été obtenues aumoyen de calculs effectués soit à partir de l'étude de caractérisation de Chamard, CRIQet Roche, soit au moyen de facteurs de conversion provenant de Recyc-Québec (Bilan2000 de la gestion des matières résiduelles au Québec, pages 22 et 23).

Estimation des quantités de matières résiduelles produites

Pour estimer la production annuelle totale de matières résiduelles d'une municipalité, ilfaut connaître sa population totale équivalente, la production annuelle moyenne parpersonne et la structure de l'habitat. Puis, il reste à multiplier la population totaleéquivalente par la production annuelle moyenne par personne (273,75 kg/personne pourune municipalité rurale et 489,10 kg/personne pour une municipalité semi-urbaine). Cetteméthode a été utilisée pour calculer la production théorique de matières résiduelles de lamunicipalité de Sainte-Anne-des-Lacs, de même que pour évaluer la production totale dematières résiduelles de la MRC des Pays-d'en-Haut, excluant la part des ICI desservispar les collectes municipales. Dans ce dernier cas, le calcul a alors été effectué

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ANNEXE D RIADM

individuellement pour chacune des municipalités, et l'addition des résultats représente laquantité produite pour l'ensemble de la MRC.

Exemple :Population totale équivalente : 2 708 + (2 000/2) = 3 708Production annuelle moyenne par personne : 273,75 kg/personne

3 708 personnes x 273,75 kg/personne = 101 507 kg ou 1 015,07 t.m.

Pour connaître les quantités produites pour un type de matières donné, il faut connaître laproduction totale de matières résiduelles ainsi que la composition des matièresrésiduelles (proportion des différentes matières - voir la figure 4.1 Composition théoriquedes matières résiduelles du secteur municipal de la MRC des Pays-d'en-Haut – 2001 à lasection 4 du document pour les proportions). Le calcul à effectuer est le suivant :multiplier la production annuelle totale par la proportion que représente cette matièrerelativement à l'ensemble des matières résiduelles produites. Cette méthode a été utiliséeafin de déterminer la production par matière1 de chacune des municipalités de la MRC.Exemple :Quantité totale de matières résiduelles produites : 22 474 t.m.(excluant les pneus hors d'usage et les contenants consignés)Proportion des matières résiduelles produites qui sont des textiles : 3,8 %

22 474 t.m. x 3,8 % = 854 t.m.

Estimation des quantités à l'aide de facteurs de conversionLes facteurs de conversion varient selon le type de matières considéré. Pour lesmatériaux secs, le facteur de conversion est la masse volumique, c'est-à-dire un poidscorrespondant à un volume. Il suffit alors de connaître le volume du conteneur utilisé pourla collecte et le nombre de levées par année pour estimer la quantité de matièrescollectées en poids. Notons que les matériaux secs ont une masse volumique estimée à7,5 t.m.2 par conteneur de 40 verges cubes (non compacté), soit 0,1875 t.m./vg3.

Exemples :Un conteneur d'une capacité de 40 verges cubes est levé 10 fois par année :

7,5 t.m. x 10 levées = 75,0 t.m.

Un conteneur d'une capacité de 20 verges cubes est levé 10 fois par année :20 vg3 x 0,1875 t.m./vg3 x 10 levées = 37,5 t.m.

Pour d'autres matières, comme les pneus ou le textile, le facteur de conversion est enpoids par unité. Il suffit alors de multiplier le nombre d'unités collectées par le facteur deconversion approprié.

1 La production par matière est différente des quantités effectivement collectées par type de collectepuisque les collectes ne permettent pas de récupérer 100 % des matières générées.2 Source : CESM, M. Michel Lazure, dans Bilan 2000, Recyc-Québec.

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RIADM ANNEXE D

Exemples :Un sac de vêtements mélangés = environ 6,8 kg

10 sacs x 6,8 kg/sac = 68 kg

Un pneu de voiture = environ 9 kg100 pneus x 9 kg/pneu = 900 kg

Estimation des quantités produites par le secteur CDPuisqu'aucune quantité n'a pu être obtenue par les entreprises de récupération dematériaux de construction et de démolition, la production annuelle de ce secteur a dû êtreestimée. La méthode utilisée est la suivante :

Les quantités totales de matières résiduelles issues du secteur municipal et du secteurICI comptent pour 75 % des matières générées au Québec. Le secteur CD est doncresponsable de 25 % de la production québécoise de matières résiduelles. La méthodede calcul pour estimer cette quantité est donc :

Quantité de matières du secteur CD = (secteur municipal + secteur ICI) x 25 %75 %

Dans le présent cas, la quantité totale de matières résiduelles collectées par lesmunicipalités (comprenant les pneus et les contenants consignés) incluent une partie desmatières générées par les ICI. Il faut donc soustraire cette quantité du total généré par lesICI afin de ne pas comptabiliser deux fois les mêmes matières.

Exemple :Secteur municipal (incluant les pneus hors d'usage et les contenants consignés) : 22 474 t.m.Secteur ICI (excluant la partie récupérée par le secteur municipal) : 20 813 t.m.Partie des matières résiduelles d'origine ICI collectées par le secteur municipal : 7 297 t.m.

Quantité de matières du secteur CD = (22 474 + [20 813 - 7 297]) x 25 %75 %

Quantité de matières du secteur CD = 11 997 t.m.

Méthodes d'estimation des volumes de boues de fosses septiques produitesDeux paramètres ont été considérés afin d’évaluer les volumes théoriques de boues defosses septiques générés sur le territoire de la MRC.

La fréquence de vidange : L’installation septique peut être destinée à une utilisationpermanente ou saisonnière, ce qui détermine la fréquence de vidange de la fosse. Eneffet, conformément au règlement provincial Q.2,r-8, la vidange d’une fosse septiqued’une résidence permanente (occupée tout au long l’année) s’effectue tous les deux ans,alors que celle d’une résidence saisonnière se fait à tous les quatre ans. La fréquence devidange permet de déterminer la production annuelle de boues en divisant la capacité dela fosse par deux ou quatre, selon que la vidange s’effectue aux deux ou aux quatre ans.

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ANNEXE D RIADM

La conformité : La conformité permet de déterminer la capacité moyenne théoriqued’une fosse septique. Celle-ci est considérée conforme si son installation a été faite après1981, et non conforme si elle a été exécutée avant 1981. Les capacités moyennesutilisées sont les suivantes :

Fosse conforme : 3,4m3

Fosse non conforme : 1,7m3

Dans le cas la Ville de Sainte-Adèle, il n’a pas été possible de départager les proportionsde fosses septiques en fonction des dates d’installation. Une distribution de 50 %d’installations conformes et de 50 % d’installations non conformes a donc été utilisée. Letableau D.1 présente les capacités moyennes des différents types de fosses et laproduction moyenne équivalente qui a été utilisée pour le calcul des quantités.

Tableau D.1 Capacités moyennes des fosses septiques selon le type d'installation

Type d’installationPermanentes Saisonnières

Conformes Non conformes Conformes Non conformesCapacité moyenne

(m3) 3,4 1,7 3,4 1,7

Production annuelle(m3) 1,7 0,85 0,85 0,43

À l’aide de ces moyennes, le volume annuel théorique produit par chacun des quatretypes de fosses septiques a été calculé :

Volume annuel = Production annuelle x Nombre de fosses

Les quatre résultats ont ensuite été additionnés pour donner le volume total théorique deboues de fosses septiques généré sur le territoire de la MRC des Pays-d'en-Haut.

Méthodes de calcul du volume des boues municipalesLes quantités de boues municipales produites ont été estimées avec deux méthodes decalcul, selon la situation particulière des municipalités concernées. Le tableau D.2 décritles méthodes de calcul utilisées pour les municipalités qui n'ont pas pu fournir lesquantités de boues produites, soit celles de Morin Heights, Piedmont et Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.

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RIADM ANNEXE D

Tableau D.2 Méthode de calcul des volumes de boues d’épuration par municipalité

Municipalités Formule Exemple de calcul

Morin HeightsPiedmont

V (m3) = nbr pers x P (kg/pers./jr) x 365 jrs/anC (kg/m3)

V : volume généré (m3)P : production quotidienne moyenne théorique parindividu (kg/personne/jour)C : concentration en solides moyenne théorique desboues (kg/m3)

V = 4 210 pers. x 0,014kg/pers./jr x 365 jrs = 537,83 m3

40kg/m3

Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson

V (m3) = l (m) X L (m) X H (m) P (an)

V : Volume annuel (m3)l : largeur (m)L : longueur (m)H : Hauteur de boues accumulée (m)P : Période d’accumulation (an)

V = 60 m x 60 m x 3,5 m = 67,5 m3

8 ans

Méthodes de calcul des coûts pour les contrats multiplesCertains contrats englobent la collecte de plusieurs matières. Par exemple, la Ville deSaint-Sauveur a négocié un contrat unique pour les collectes des déchets domestiques etdes matières recyclables. Par contre, ce contrat n'indique pas la répartition des coûtsassociés à chacun de ces types de collectes. Une estimation a donc dû être effectuée afinde produire un portrait plus réaliste et représentatif de la situation du secteur municipal.Ainsi, les coûts ont été estimés en fonction du nombre de collectes par type de matière.

La méthode utilisée est la suivante : le nombre de collectes prévues pour le type dematières concerné a été divisé par le nombre total de collectes inscrites dans le contrat,puis ce résultat a été multiplié par le coût global du contrat.

Tableau D.3 Méthode d'estimation des coûts associés aux collectes pour les contratsmultiples

Formule Exemple de calcul

P = nr nt

P : proportion du contrat attribuée à la collecte des matières recyclables (%)nbr : nombre de collectes des matières recyclablesnt : nombre total de collectes

P = 52 = 40,9 % 127

Cr = Cg x PCr : coût de collecte pour les matières recyclables ($)Cg : coût global du contrat ($)P : proportion du contrat attribuée à la collecte des matières recyclables (%)

Cr = 174 958 $ x 40,9 % = 71 636 $

Cette méthode a été employée pour les municipalités de Saint-Sauveur (déchetsdomestiques et matières recyclables) et de Saint-Adolphe-d'Howard (déchetsdomestiques, résidus verts et matériaux secs).

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RIADM ANNEXE E

ANNEXE E. CLASSIFICATION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

Une classification, basée sur l'étude du consortium Chamard, CRIQ et Roche (2000), aété exécutée afin d'établir le portrait des matières résiduelles produites sur le territoire dela MRC des Pays-d'en-Haut et de déterminer les objectifs de récupération du secteurmunicipal.

Méthode

Les matières résiduelles ont été classifiées en deux grands groupes, soit les matières quisont réputées pour pouvoir être mises en valeur et celles qui sont réputées pour ne paspouvoir l’être. Dans le premier groupe se trouvent toutes les catégories de matières quipeuvent être recyclées, la plupart de celles qui peuvent être compostées, de même queles catégories de matières pouvant être réutilisées, celles des résidus domestiquesdangereux, des textiles ainsi que des résidus de construction et de démolition (tableauE.1). Toutes les catégories de matières pour lesquelles seule la combustion est possible,la technologie ou les marchés sont inexistants à l'heure actuelle, ou encore pourlesquelles le compostage ne permet pas la production de compost exempt de pathogènesont été classés dans le groupe des matières ne pouvant pas être mises en valeur (tableauE.2). Leur récupération spécifique serait inutile puisqu'elles seraient inévitablementvouées à l'élimination par enfouissement sanitaire.

Tableau E.1 Matières résiduelles pouvant être mises en valeur

Composition des matières résiduellesCatégorie de matièresSecteur rural Secteur semi-urbain

Emballages de papier 1,3 % 1,0 %Journaux, magazines, publicités 7,8 % 18,9 %Autres papiers 2,6 % 4,0 %Emballages de carton 4,3 % 5,1 %Autres cartons 0,6 % 0,6 %Composites 0,9 % 1,2 %Emballages de verre 4,3 % 6,1 %Emballages en métaux ferreux 2,8 % 1,7 %Emballages en aluminium 0,8 % 0,6 %Emballages rigides (plastiques) 3,0 % 2,0 %Films de plastique 5,2 % 3,5 %Résidus alimentaires 23,6 % 15,6 %Résidus de jardin 16,9 % 28,3 %Résidus domestiques dangereux 0,9 % 0,4 %Mobilier 0,7 % 0,3 %Textiles 4,2 % 1,4 %Total 79,9 % 90,3 %

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ANNEXE E RIADM

Tableau E.2 Matières résiduelles ne pouvant pas être mises en valeur

Composition des matières résiduellesCatégorie de matièresSecteur rural Secteur semi-urbain

Autres verres 0,5 % 0,5 %Autres métaux 2,8 % 0,5 %Autres plastiques 1,6 % 1,4 %Autres résidus 3,2 % 1,4 %Fibres sanitaires 6,6 % 4,6 %Petits appareils ménagers 0,8 % 0,3 %Bardeaux asphalte, résidus de CD, gypse 2,4 % 0,5 %Bois 1,9 % 0,6 %Gravats 0,3 % 0,2 %Total 20,1 % 9,7 %

Il est important de noter que cette classification n'est pas permanente et qu'elle doit êtrerévisée périodiquement afin d'être adaptée aux changements technologiques et à ceuxdes marchés. Ainsi, bien que les objectifs de récupération de la Politique soient fixes, laportion récupérable varie dans le temps et doit être rajustée afin qu'un maximum dematières soient récupérées.

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RIADM ANNEXE F

ANNEXE F. FICHES TECHNIQUES PAR MUNICIPALITÉ – PORTRAIT 2001

MUNICIPALITÉ DE LAC-DES-SEIZE-ÎLES (77055)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 8,49 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 191 1 500

Ratio municipalité / MRC 1,23 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 0,59 % 3,80 %

Densité de la population (hab. / km2) 22,50 Population totale équivalente 941

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 92,0 60 % 54,3 0 0 % 0Matières putrescibles 40,5 % 110,9 60 % 66,5 0 0 % 0Résidus domestiques dangereux 0,9 % 2,5 75 % 1,8 0 0 % 0Objets encombrants 0,7 % 1,9 60 % 1,1 0 0 % 0Textiles 4,2 % 11,5 50 % 5,7 0 0 % 0Total 79,9 % 218,7 129,6 0 0 % 0

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RIADM ANNEXE F

Lac-des-Seize-Îles - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle - - - - - 52 -Collecte porte-à-porteType de contenant - - - - - poubelle, sac

pas deprogramme -

Nombre de levées - - - - - 18 - -Collecte par apport volontaire

Type de contenant - - - - - 2 conteneurs - -Nombre de portes desservies - - - - - 1 417 - -

Jours de collecte - - - - - mardi,mercredi - -

Nom entrepreneur - - - - - RIADM - -Durée - - - - - 4 ans - -ContratsÉchéance - - - - - 2003-11-30 - -Type d'infrastructure - - - - - L.E.S. - -Propriété - - - - - RIADM - -Lieu - - - - - Lachute - -Durée du contrat - - - - - inclus - -

Destination des résidus

Échéance du contrat - - - - - - - -Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) - - - - - 274 - -Quantité totale de résidus générés 274 tonnes métriques -

Collecte et transport - - - - - 26 243 $ - -Traitement - élimination - - - - - 5 149 $ - -Total - - - - - 31 392 $ - -

Coûts ($/an)

$ / porte - - - - - 75,28 $ - -Sommaire coûts 31 392 $ ou 75,28 $/ porte -

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

MUNICIPALITÉ DE MORIN HEIGHTS (77050)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 55,42 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 2 882 2 000

Ratio municipalité / MRC 8,03 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 8,97 % 5,06 %

Densité de la population (hab. / km2) 52,00 Population totale équivalente 3 882

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 571,5 60 % 337,5 137,4 24,0 % 74,5Matières putrescibles 40,5 % 688,9 60 % 413,3 0 0 % 0Résidus domestiques dangereux 0,9 % 15,3 75 % 11,5 0 0 % 0Objets encombrants 0,7 % 11,9 60 % 7,1 0 0 % 0Textiles 4,2 % 71,4 50 % 35,7 4,0 5,6 % 2,2Total 79,9 % 1 359,0 805,1 141,4 10,.4 % 76,6

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

Morin Heights - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle - - - - - 52 -

Collecte porte-à-porteType de contenant - - - - - poubelle, sac,

bac roulant

pas deprogramme

-

Fréquence annuelledes levées 112 - - - en tout

temps - - -Collecte par apport volontaire

Type de contenant 2 conteneurs - - - aucun - - -Nombre de portes desservies 1 846 - - - - 1 846 - 50Jour de collecte - - - - - lundi - -

Nom entrepreneur RIADM - - - - RIADM - -Durée 3 ans - - - - 5 ans - -ContratsÉchéance 2004-09-01 - - - - 2004-04-14 - -Type d'infrastructure Centre de tri - - - - L.E.S. - n.d.

Propriété Corporationmunicipale a - - - - RIADM - n.d.

Lieu Lachute - - - - Lachute - n.d.Durée du contrat 10 ans - - - - inclus - n.d.

Destination des résidus

Échéance du contrat 2007-04-22 - - - - - - n.d.Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) 137 - - 3,98 n.d. 1 523 - 16 m3

Quantité totale de résidus générés 1 664 tonnes métriques 16 m3

Collecte et transport 9 165 $ - - 0 $ 0 $ 110 967 $ - 1 000 $Traitement - élimination 1 850 $ - - 0 $ 0 $ 26 000 $ - inclusTotal 11 015 $ - - 0 $ 0 $ 137 567 $ - 1 000 $

Coûts ($/an)

$ / porte 5,97 $ - - 0 $ 0 $ 75,52 $ - 20 $

Sommaire coûts 148 582 $ ou 80,49 $/ porte 1 000$(a) Corporation régionale du centre de tri – CFER, composée de 40 municipalités.

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

MUNICIPALITÉ DE PIEDMONT (77030)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 21,91 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 2 211 2 500

Ratio municipalité / MRC 3,17 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 6,88 % 6,33 %

Densité de la population (hab. / km2) 100,91 Population totale équivalente 3 461

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 600,6 60 % 54,3 117,6 19,6 % 69,2Matières putrescibles 40,5 % 723,9 60 % 434,4 100 13,8 % 58,8Résidus domestiques dangereux 0,9 % 16,1 75 % 12,1 n.d. n.d. n.d.Objets encombrants 0,7 % 12,5 60 % 7,5 0 0 % 0Textiles 4,2 % 75,1 50 % 37,5 0 0 % 0Total 79,9 % 1 428,2 846,1 217,6 15,2 % 128,0

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

Piedmont - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle - 7 - - - 104 -Collecte porte-à-porteType de contenant - aucun - - - poubelle, sac

pas deprogramme -

Fréquence annuelledes levées 86 1 1 - 12 - - -

Collecte par apport volontaireType de contenant 1 conteneur aucun aucun - aucun - - -

Nombre de portes desservies 1 700 1 700 1 700 - 1 700 1 700 - 1 680

Jours de collecte - variable - - 1er lundi dumois lundi, vendredi - -

Nom entrepreneur RIADM RIADM Onyx - municipalité L'enviro. duNord - -

Durée 1 an 1 an entente - - 5 ans - -Contrats

Échéance 2002-12-31 2002-12-31 - - - 2003-12-31 - -

Type d'infrastructure Centre de triPlate-forme

decompostage

Variable -Programmede Recyc-Québec

L.E.S. - s.o.

Propriété Corporationmunicipale a RIADM Onyx - - RIADM - s.o.

Lieu Lachute Lachute n.d. - - Lachute - s.o.Durée du contrat 10 ans inclus inclus - - inclus - s.o.

Destination des résidus

Échéance du contrat 2007-04-22 - - - - - - s.o.Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) 118 100 n.d. - n.d. 1 538 - 538 m3

Quantité totale de résidus générés 1 756 tonnes métriques 538 m3

Collecte et transport 11 458 $ 28 511 $ 1 500$ - 0 $ 114 000 $ - s.o.Traitement - élimination 1 420 $ inclus inclus - 0 $ inclus - s.o.Total 12 877 $ 28 511 $ 1 500 $ - 0 $ 114 000 $ - s.o.

Coûts ($/an)

$ / porte 7,57 $ 16,77 $ 0,88 $ - 0 $ 67,06 $ - s.o.Sommaire coûts 156 888 $ ou 92,29 $/ porte s.o.(a) Corporation régionale du centre de tri – CFER, composée de 40 municipalités.

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

MUNICIPALITÉ DE SAINT-ADOLPHE-D'HOWARD (77065)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 144,41 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 2 835 12 000

Ratio municipalité / MRC 20,92 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 8,82 % 30,39 %

Densité de la population (hab. / km2) 19,63 Population totale équivalente 8 835

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 767,5 60 % 453,2 96,2 12,5 % 28,0Matières putrescibles 40,5 % 925,1 60 % 555,1 10,0 1,1 % 2,9Résidus domestiques dangereux 0,9 % 20,6 75 % 15,4 0 0 % 0Objets encombrants 0,7 % 16,0 60 % 9,6 0 0 % 0Textiles 4,2 % 95,9 50 % 48,0 1,9 2,0 % 0,6Total 79,9 % 1 825,1 1 081,2 108,1 5,9 % 31,5

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

Saint-Adolphe-d'Howard - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle - 1 - - 1 52 -Collecte porte-à-porteType de contenant - aucun - - aucun poubelle, sac

pas deprogramme -

Fréquence annuelledes levées 23 2 - - - - - -

Collecte par apport volontaireType de contenant 2 conteneurs 1 conteneur - - - - - -

Nombre de portes desservies 3 429 3 429 - - 3 429 3 429 - n.d.Jour de collecte - n.d. - - n.d. mercredi - -

Nom entrepreneur RIADM RIADM - - RIADM RIADM - n.d.Durée 5 ans 5 ans - - 5 ans 5 ans - n.d.ContratsÉchéance 2003-12-31 2003-12-31 - - 2003-12-31 2003-12-31 - n.d.

Type d'infrastructure Centre de triPlate-forme

decompostage

- -Programmede Recyc-Québec

L.E.S. - n.d.

Propriété Corporationmunicipale a RIADM - - - RIADM - n.d.

Lieu Lachute Lachute - - - Lachute - n.d.Durée du contrat 10 ans inclus - - - inclus - n.d.

Destination des résidus

Échéance du contrat 2007-04-22 - - - - - - n.d.Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) 96 10 - 1,94 1,22 2 150 - 130 m3

Quantité totale de résidus générés 2 259 tonnes métriques 130 m3

Collecte et transport 15 724 $ 4 750$ - 0 $ 0 $ 123 508 $ - 1 055 $Traitement - élimination 1 820 $ Inclus - 0 $ 0 $ 56 000 $ - 6 445 $Total 17 544 $ 4 750 $ - 0 $ 0 $ 179 508 $ - 7 000 $

Coûts ($/an)

$ / porte 5,12 $ 1,39 $ - 0 $ 0 $ 52,35 $ - n.d.Sommaire coûts 201 802 $ ou 58,85 $/ porte 7 000 $(a) Corporation régionale du centre de tri – CFER, composée de 40 municipalités.

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

VILLE DE SAINTE-ADÈLE (77022)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 122,19 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 9 609 2 606

Ratio municipalité / MRC 17,70 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 29,91 % 6,60 %

Densité de la population (hab. / km2) 78,64 Population totale équivalente 10 912

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 1 960,9 60 % 1 157,8 815,7 41,6 % 135,2Matières putrescibles 40,5 % 2 363,5 60 % 1 418,1 0 0 % 0Résidus domestiques dangereux 0,9 % 52,5 75 % 39,4 11,0 20,9 % 1,8Objets encombrants 0,7 % 40,9 60 % 24,5 0 0 % 0Textiles 4,2 % 245,1 50 % 122,6 11,2 4,6 % 1,9Total 79,9 % 4 662,9 2 762,4 837,9 18,0 % 138,9

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

Sainte-Adèle - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle 12 - - - - 52 -

Collecte porte-à-porteType de contenant bac roulant - - - - poubelle, sac,

bac roulant

pas deprogramme

-

Fréquence annuelledes levées - - - - - - - -

Collecte par apport volontaireType de contenant - - - - - - - -

Nombre de portes desservies 6 031 - 6 301 - - 6 031 - n.d.Jour de collecte samedi - n.d. - - lundi, mardi - -

Nom entrepreneur RIADM - n.d. - - RIADM - IntersanDurée 5 ans - entente - - 5 ans - ententeContratsÉchéance 2004-12-31 - - - - 2004-12-31 - -

Type d'infrastructure Centre de tri - n.d. - - L.E.S. -Installation

decompostage

Propriété Corporationmunicipale a - n.d. - - RIADM - Intersan

Lieu Lachute - n.d. - - Lachute - Sainte-Sophie

Durée du contrat inclus - - - - inclus - s.o.

Destination des résidus

Échéance du contrat - - - - - - - s.o.Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) 816 - 11 11,23 - - 1 000 m3

Quantité totale de résidus générés 838 tonnes métriques 1 000 m3

Collecte et transport 75 000 $ - 13 121 $ 0 $ - 290 525 $ - 30 000 $Traitement -élimination 20 000 $ - Inclus 0 $ - 114 475 $ - 6 000 $Total 208 269 $ b - 13 121 $ 0 $ - 405 000 $ - 36 000 $

Coûts ($/an)

$ / porte 34,53 $ - 2,18 $ 0 $ - 67,15 $ - n.d.Sommaire coûts 626 390 $ ou 103,86 $/ porte 36 000 $(a) Corporation régionale du centre de tri – CFER, composée de 40 municipalités.(b) Incluant l'achat et les frais de financement des bacs roulants : 113 269 $ (18,78 $ / porte).

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

MUNICIPALITÉ DE SAINTE-ANNE-DES-LACS (77035)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 23,42 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 2 708 2 000

Ratio municipalité / MRC 3,39 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 8,43 % 5,06 %

Densité de la population (hab. / km2) 115,63 Population totale équivalente 3 708

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 378,3 60 % 223,4 86,1 22,8 % 54,4Matières putrescibles 40,5 % 456,0 60 % 273,6 0 0 % 0Résidus domestiques dangereux 0,9 % 10,1 75 % 7,6 0 0 % 0Objets encombrants 0,7 % 7,9 60 % 4,7 0 0 % 0Textiles 4,2 % 47,3 50 % 23,6 1,6 3,3 % 1,0Total 79,9 % 899,6 532,9 87,7 9,7 % 55,4

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

Sainte-Anne-des-Lacs - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle - - - - - 70 -Collecte porte-à-porteType de contenant - - - - - poubelle, sac

pas deprogramme -

Fréquence annuelledes levées 42 - - - - - - -

Collecte par apport volontaireType de contenant 1 conteneur - - - - - - -

Nombre de portes desservies 1 582 - - - - 1 582 - -

Jours de collecte - - - - - lundi,lundi, jeudi - -

Nom entrepreneur Intersan - - - - S.S. G.Thibault - -

Durée entente - - - - 3 ans - -Contrats

Échéance s.o. - - - - 2003-12-31 - -Type d'infrastructure Centre de tri - - - - L.E.S. - -Propriété Intersan - - - - Intersan - -Lieu Sainte-Sophie - - - - Sainte-Sophie - -Durée du contrat entente - - - - n.d. - -

Destination des résidus

Échéance du contrat s.o. - - - - n.d. - -Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) 86 - - 1,58 - 1 015 - -Quantité totale de résidus générés 1 103 tonnes métriques -

Collecte et transport 6 801 $ - - 0 $ - 96 812 $ - -Traitement - élimination Inclus - - 0 $ - 44 860 $ - -Total 6 801 $ - - 0 $ - 141 672 $ - -

Coûts ($/an)

$ / porte 4,30 $ - - 0 $ - 89,55 $ - -Sommaire coûts 148 473 $ ou 93,85 $/ porte -

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

MUNICIPALITÉ DE SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC-MASSON (77015)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 98,65 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 2 455 5 000

Ratio municipalité / MRC 14,29 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 7,64 % 12,66 %

Densité de la population (hab. / km2) 23,31 Population totale équivalente 4 955

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 672,1 60 % 396,9 66,8 9,9 % 35,8Matières putrescibles 40,5 % 810,2 60 % 486,1 0 0 % 0Résidus domestiques dangereux 0,9 % 18,0 75 % 13,5 0 0 % 0Objets encombrants 0,7 % 14,0 60 % 8,4 0 0 % 0Textiles 4,2 % 84,0 50 % 42,0 0,3 0,4 % 0,2Total 79,9 % 1 598,3 946,9 67,1 4,2 % 36,0

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson-2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle - - - - - 52 -Collecte porte-à-porteType de contenant - - - - - poubelle, sac

pas deprogramme -

Fréquence annuelledes levées 33 en tout temps - - - 52 - -

Collecte par apport volontaireType de contenant 1 conteneur aucun - - - 1 conteneur - -

Nombre de portes desservies 1 866 1 866 - - - 1 866 - 860Jour de collecte - en tout temps - - - lundi - -

Nom entrepreneur RCI Enviro. municipalité - - - Intersan - -Durée 1 an - - - - 5 ans - -ContratsÉchéance 2002-12-31 - - - - 2004-12-31 - -

Type d'infrastructure Centre de tri garagemunicipal - - - L.E.S. - s.o.

Propriété WMI municipalité - - - Intersan - s.o.Lieu Laval - - - - Sainte-Sophie - s.o.Durée du contrat inclus - - - - inclus - s.o.

Destination des résidus

Échéance du contrat - - - - - - - s.o.Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) 67 n.d. - 0,30 - 1 915 - 68 m 3

Quantité totale de résidus générés 1 982 tonnes métriques 68 m3

Collecte et transport 5 671 $ n.d. - 0 $ - 134 808 $ - s.o.Traitement - élimination inclus n.d. - 0 $ - inclus - s.o.Total 5 671 $ n.d. - 0 $ - 134 808 $ - s.o.

Coûts ($/an)

$ / porte 3,04 $ n.d. - 0 $ - 72,24 $ - s.o.Sommaire coûts 140 479 $ ou 75,28 $ / porte s.o.

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

MUNICIPALITÉ D'ESTÉREL (77010)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 12,06 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 131 1 385

Ratio municipalité / MRC 1,75 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 0,41 % 3,51 %

Densité de la population (hab. / km2) 2,43 Population totale équivalente 824

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 111,4 60 % 65,8 0 0 % 0Matières putrescibles 40,5 % 134,3 60 % 80,6 0 0 % 0Résidus domestiques dangereux 0,9 % 3,0 75 % 2,2 0 0 % 0Objets encombrants 0,7 % 2,3 60 % 1,4 0 0 % 0Textiles 4,2 % 13,9 50 % 7,0 0 0 % 0Total 79,9 % 265,0 157,0 0 0 % 0

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

Estérel - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle - - - - - 52 -

Collecte porte-à-porteType de contenant - - - - - poubelle, sac

pas deprogramme -

Nombre de levées - en tout temps - - - - - -Collecte par apport volontaire

Type de contenant - aucun - - - - - -Nombre de portes desservies - 351 - - - 351 - -Jour de collecte - en tout temps - - - lundi - -

Nom entrepreneur - municipalité - - - municipalité - -Durée - - - - - - - -ContratsÉchéance - - - - - - - -

Type d'infrastructure - garagemunicipal - - - L.E.S. - -

Propriété - municipalité - - - Intersan - -Lieu - - - - - Sainte-Sophie - -Durée du contrat - - - - - entente - -

Destination des résidus

Échéance du contrat - - - - - - - -Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) - n.d. - - - 332 - -Quantité totale de résidus générés 332 tonnes métriques -

Collecte et transport - n.d. - - - 48 815 $ - -Traitement - élimination - n.d. - - - 13 352 $ - -Total - n.d. - - - 57 167 $ - -

Coûts ($/an)

$ / porte - n.d. - - - 162,87 $ - -

Sommaire coûts 57 167 $ ou 162,87 $ / porte -

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

MUNICIPALITÉ DE SAINT-SAUVEUR (77045)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 44,47 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 4 713 2 500

Ratio municipalité / MRC 6,44 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 14,67 % 6,33 %

Densité de la population (hab. / km2) 105,98 Population totale équivalente 5 963

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 974,5 60 % 575,4 235,8 24,2 % 68,8Matières putrescibles 40,5 % 1 174,6 60 % 704,8 0 0 % 0Résidus domestiques dangereux 0,9 % 26,1 75 % 19,6 0 0 % 0Objets encombrants 0,7 % 20,3 60 % 12,2 0 0 % 0Textiles 4,2 % 121,8 50 % 60,9 1,1 0,9 % 0,3Total 79,9 % 2 317,3 1 372,8 236,9 10,2 % 69,1

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

Saint-Sauveur - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle 52 - - - - 75 -

Collecte porte-à-porteType de contenant petit bac - - - - poubelle, sac,

bac roulant

pas deprogramme

-

Nombre de levées - - - - en touttemps - - -

Collecte par apport volontaireType de contenant - - - - aucun - - -

Nombre de portes desservies 3 426 - - - - 3 426 - n.d.

Jours de collecte samedi - - - - lundi,lundi, ven. - -

Nom entrepreneur Intersan - - - - Intersan - s.o.Durée 5 ans - - - - 5 ans - s.o.ContratsÉchéance 2002-12-31 - - - - 2002-12-31 - s.o.Type d'infrastructure Centre de tri - - - - L.E.S. - s.o.

Propriété Corporationmunicipale a - - - - Intersan - s.o.

Lieu Lachute - - - - Sainte-Sophie - s.o.Durée du contrat inclus - - - - inclus - s.o.

Destination des résidus

Échéance du contrat - - - - - - - s.o.Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) 236 - - 1,06 n.d. 2 600 - n.d.Quantité totale de résidus générés 2 837 tonnes métriques -

Collecte et transport 82 400 $ - - 0 $ 0 $ 118 846 $ - n.d.Traitement - élimination inclus - - 0 $ 0 $ 83 876 $ - n.d.Total 82 400 $ - - 0 $ 0 $ 202 722 $ - n.d.

Coûts ($/an)

$ / porte 24,05 $ - - 0 $ 0 $ 59,17 $ - n.d.Sommaire coûts 285 122 $ ou 83,22 $ / porte n.d.(a) Corporation régionale du centre de tri – CFER, composée de 40 municipalités.

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

MUNICIPALITÉ DE SAINT-SAUVEUR-DES-MONTS (77040)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 3,52 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 3 289 2 500

Ratio municipalité / MRC 0,51 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Semi-urbain Ratio municipalité / MRC 10,24 % 6,33 %

Densité de la population (hab. / km2) 934,38 Population totale équivalente 4 539

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 44,5 % 1 422,4 60 % 845,8 204,2 14,4 % 103,5Matières putrescibles 43,9 % 1 403,2 60 % 841,9 0 0 % 0Résidus domestiques dangereux 0,4 % 12,8 75 % 9,6 0 0 % 0Objets encombrants 0,3 % 9,6 60 % 5,8 0 0 % 0Textiles 1,4 % 44,7 50 % 22,4 5,3 11,9 % 2,7Total 90,5 % 2 892,7 1 725,4 209,5 7,2 % 106,1

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

Saint-Sauveur-des-Monts - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle 52 - - - - 75 -

Collecte porte-à-porteType de contenant petit bac - - - - poubelle, sac,

bac roulant

pas deprogramme

-

Nombre de levées - - - - - - - -Collecte par apport volontaire

Type de contenant - - - - - - - -Nombre de portes desservies 1 975 - - - - 1 975 - n.d.

Jours de collecte samedi - - - - lundi,lundi, jeudi - -

Nom entrepreneur S.S. Saint-Jérôme - - - - S.S. Saint-

Jérôme - s.o.

Durée 3 ans - - - - 3 ans - s.o.Contrats

Échéance 2004-12-31 - - - - 2004-12-31 - s.o.Type d'infrastructure Centre de tri - - - - L.E.S. - s.o.Propriété RIADM - - - - Intersan - s.o.Lieu Lachute - - - - Sainte-Sophie - s.o.Durée du contrat inclus - - - - inclus - s.o.

Destination des résidus

Échéance du contrat - - - - - - - s.o.Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) 204 - - 5,30 - 2 932 - n.d.Quantité totale de résidus générés 3 141 tonnes métriques -

Collecte et transport 38 533 $ - - 0 $ - 197 902 $ - n.d.Traitement - élimination inclus - - 0 $ - inclus - n.d.Total 38 533 $ - - 0 $ - 197 902 $ - n.d.

Coûts ($/an)

$ / porte 19,51 $ - - 0 $ - 100,20 $ - n.d.Sommaire coûts 236 435 $ ou 119,71 $ / porte n.d.

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MRC DES PAYS-D'EN-HAUT PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES

RIADM ANNEXE F

MUNICIPALITÉ DE WENTWORTH-NORD (77060)

CARACTÉRISTIQUES DU TERRITOIRE POPULATION

Superficie du territoire (km2) 155,71 Permanente Saisonnière

Superficie de la MRC (km2) 690,25 Municipalité 1 103 5 500

Ratio municipalité / MRC 22,56 % MRC 32 127 39 491

Structure de l'habitat Rural Ratio municipalité / MRC 3,43 % 13,93 %

Densité de la population (hab. / km2) 7,08 Population totale équivalente 3 853

PERFORMANCE DE RÉCUPÉRATION - 2001

% récupérabledu sac vert

Quantitérécupérable

Objectifs de récupération dela Politique

Quantitérécupérée

Taux derécupération

Rendementmoyen

Type de matières

(%) (t.m.) (%) (t.m.) (t.m.) (%) (kg/porte/an)Matières recyclables 33,6 % 348,6 60 % 205,9 0 0 % 0Matières putrescibles 40,5 % 420,2 60 % 252,1 0 0 % 0Résidus domestiques dangereux 0,9 % 9,3 75 % 7,0 0 0 % 0Objets encombrants 0,7 % 7,3 60 % 4,4 0 0 % 0Textiles 4,2 % 43,6 50 % 21,8 0 0 % 0Total 79,9 % 829,1 491,2 0 0 % 0

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RIADM ANNEXE F

Wentworth-Nord - 2001 FILIÈRES

Boues municipalesModalités de gestion Matières

recyclablesMatières

putrescibles RDD Textiles Pneus horsd'usage

Déchetsdomestiques Fosses

septiquesUsine

d'épurationFréquence annuelle - - - - - 52 -

Collecte porte-à-porteType de contenant - - - - - poubelle, sac,

bac roulant

pas deprogramme

-

Nombre de levées - - - - garagemunicipal 6 - -

Collecte par apport volontaireType de contenant - - - - aucun 1 conteneur - -

Nombre de portes desservies - - - - - 1 964 - -Jour de collecte - - - - - mardi - -

Nom entrepreneur - - - - - RIADM - -Durée - - - - - 5 ans - -ContratsÉchéance - - - - - 2004-12-31 - -Type d'infrastructure Centre de tri - - - - L.E.S. - -

Propriété Corporationmunicipale a - - - - RIADM - -

Lieu Lachute - - - - Lachute - -Durée du contrat 10 ans - - - - inclus - -

Destination des résidus

Échéance du contrat 2007-04-22 - - - - - - -Programme de sensibilisation - - - - - - - -Quantité recueillie (tonnes métriques) - - - - 9,65 1 038 - -Quantité totale de résidus générés 1 048 tonnes métriques -

Collecte et transport - - - - 0 $ 101 100 $ - -Traitement - élimination 708 $ b - - - 0 $ 17 100 $ - -Total 708 $ - - - 0 $ 118 200 $ - -

Coûts ($/an)

$ / porte 0,36 $ - - - 0 $ 68,18 $ - -Sommaire coûts 118 908 $ ou 60,54 $ / porte -(a) Corporation régionale du centre de tri – CFER, composée de 40 municipalités.(b) Bien que la municipalité n'effectue pas de collecte sélective, elle est membre du Centre de tri – CFER de Lachute et paie une cotisation annuelle.

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RIADM ANNEXE G

ANNEXE G. MÉTHODES DE CALCUL DE LA PERFORMANCE

Les calculs de la performance permettent non seulement d’évaluer l’atteinte des objectifs,mais également de déterminer les points forts et les points faibles des actions du plan degestion. Leurs résultats permettront d’apporter périodiquement les correctifs nécessairespour améliorer les mesures mises en place. Les calculs présentés ici proviennent duManual on Generally Accepted Principles (GAP) for Calculating Municipal Solid WasteSystem Flow. Ils peuvent être appliqués à tous les types de résidus et d'activités (collectedes matières recyclables, collecte des matières putrescibles, récupération des RDD, etc.).D'autres indicateurs de performance pourront être créés au besoin, par exemple pourévaluer spécifiquement l'aspect de la sensibilisation.

Calcul du rendementCe calcul permet de mesurer les quantités moyennes de matières récupérées parpersonne et par année. Il s'agit du rapport entre la quantité de matières recyclablescollectées annuellement sur le territoire de planification et le nombre de personnes ou deportes desservies.

Taux annuel de récupérationCet indicateur permet de connaître le niveau de performance du programme derécupération des matières résiduelles ainsi que le niveau d’atteinte de l’objectif derécupération fixé. Il s'agit du rapport entre les quantités de matières recyclablesrécupérées annuellement et les quantités annuelles de matières recyclablespotentiellement disponibles.

Taux de participationCe calcul permet de connaître le niveau de participation de la population du territoire. Ilpermet de cibler les secteurs où la participation est plus faible et d'y accentuer, entreautres, la sensibilisation afin d’augmenter la performance de la collecte sélective. Il s'agitdu rapport entre le nombre de ménages ayant participé au programme de collectesélective au moins une fois (la période de temps choisie dépend de la fréquence decollecte) et le nombre de ménages desservis par cette collecte.

Rendement annuel moyen(t.m./personne/an)

Quantité annuelle de matières collectées (t.m./an)Nombre de personnes (ou portes) desservies par la collecte=

Taux annuel derécupération

(%)

Quantité annuelle de matières collectées (t.m./an)Quantité annuelle de matières potentiellement disponibles (t.m./an)

= X 100

Taux de participation(%)

Nombre de portes ayant participéNombre de portes desservies= X 100

Chantal Cormier
Recommandation # 10
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ANNEXE G RIADM

Taux annuel de diversionLe taux annuel de diversion correspond au pourcentage de matières résiduellesdétournées de l’élimination. Ce calcul est peut-être le plus difficile de tous à effectuerpuisqu’il fait intervenir toutes les données incluses dans le bilan annuel (total des résidusgénérés sur le territoire). Certaines de ces données peuvent s’avérer peu accessibles.Elles doivent entre autres exclure les rejets issus du tri des matières recyclables. Cecalcul consiste à mettre en relation la quantité annuelle de résidus mis en valeur avec laquantité totale de résidus générés annuellement sur le territoire.

Taux annuel dediversion

(%)

Quantité annuelle de matières résiduelles valorisées (t.m./an)Quantité annuelle de matières résiduelles générées (t.m./an)

= X 100

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RIADM ANNEXE H

ANNEXE H. EXTRAIT DE L'ÉTUDE RÉALISÉE PAR NI ENVIRONNEMENT

COMPILATION ET ANALYSE DES DONNÉES PROVENANT DES QUESTIONNAIRES

TAUX DE RÉPONSE OBTENUS POUR LES QUESTIONNAIRES

Au total, 473 envois de questionnaires ont été effectués pour la MRC des Pays-d'en-Haut,à savoir 366 par télécopieur et 107 par la poste. Une partie des envois n’ont pas atteintleur destinataire. Pour 17,2 % des envois par télécopieur, le numéro n’était pas validealors que 6,5 % des envois postaux sont revenus aux bureaux de la RIADM, faute depouvoir être livrés. Ainsi, le nombre d’envois réussis se chiffre à 403.

En ne considérant que les envois réussis, le taux de réponse global s’élève à 25,3 %,avec 102 questionnaires retournés. En comparaison avec ce qui s’observe dans d’autresMRC de la province, ce taux de réponse est élevé. Il semble que l’appel de suivi, réalisésystématiquement pour tous les questionnaires, permet de maximiser la participation despersonnes interrogées.

Une synthèse de l’envoi et de la réception des questionnaires est présentée au tableau 1,en fonction du mode d’envoi et du type de questionnaire. On constate que l’envoi partélécopieur se traduit par un taux de réponse de près de deux fois supérieur aux envoispostaux (28,7 % et 15,0 % respectivement).

Tableau 1. Synthèse de l’envoi et de la réception des questionnaires pour la MRC desPays-d’en-Haut - 2001

Types de questionnaires Date desenvois

Totald'envois

Envoisréussis

Nombre deréponses Taux de réponse

Envois par télécopieurAbrégé 21 mai 290 239 76 31,8 %Détaillé 10 mai 13 11 4 36,4 %Boues - construction -économie sociale 22 mai 42 35 6 17,1 %

Deux questionnaires 13 mai 21 18 1 5,6 %Plusieursétablissements 13 mai 0 0 - -

28,7 %

Envois par la posteAbrégé 22 mai 75 73 12 16,4 %Détaillé 22 mai 4 2 0 0,0 %Boues - construction -économie sociale 22 mai 25 22 3 13,6 %

Deux questionnaires 22mai 3 3 0 0,0 %

15,0 %

TOTAL 473 403 102 25,3 %

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ANNEXE H RIADM

Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, le taux de réponse aux questionnaires détaillésdépasse celui des questionnaires abrégés dans le cas des envois par télécopieur.L’examen du tableau 1 illustre bien que l’envoi de plus d’un questionnaire décourage lerécipiendaire d’y répondre. En effet, un seul répondant sur 21 a rempli et retourné sesdeux questionnaires. Il faut malheureusement mentionner qu’un taux élevé de réponse nesignifie pas que les questionnaires retournés sont complets et bien remplis. Comme ledémontrent les sections suivantes, de nombreuses questions n’ont pas obtenu deréponse. Les questions à choix multiples ou ne demandant qu’un chiffre facile à obtenirsont celles pour lesquelles le taux de réponse est le plus élevé.

SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONS COMMUNES

Au total, 102 questionnaires d’entreprises de la MRC des Pays-d'en-Haut ont étéretournés à la RIADM. La majorité d’entre eux contiennent une réponse aux questionscommunes. À moins d’avis contraire, les pourcentages et proportions n’incluent que lesentreprises ayant répondu à la question considérée.

Titre du répondantQuatre répondants sur cinq occupent un poste supérieur. Sur 52 questionnaires où le titredu répondant est indiqué, la moitié (45,9 %) sont remplis par le propriétaire, le présidentou le vice-président. C’est donc dire que les réponses fournies dans les questionnairesproviennent de gens en situation décisionnelle et bien informés de ce qui se passe dansl’entreprise. Le tableau 2 présente une synthèse de la fonction des répondants.

Tableau 2. Fonction des répondants – MRC des Pays-d’en-Haut

Fonction Fréquence %Directeur 15 17,6 %Gérant 5 5,9 %Président 13 15,3 %Professionnel 5 5,9 %Propriétaire 24 28,2 %Soutien administratif 12 14,1 %Vice-président 2 2,4 %Autres cadres 4 4,5 %Autres employés 5 5,9 %TOTAL 85 100 %

Nombre d’employés

Plus de 92 % des répondants indiquent le nombre d’employés de leur entreprise. Si l’onexclut les entreprises de quatre employés ou moins, le nombre d’entreprises décroît àmesure qu’augmente le nombre d’employés.

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RIADM ANNEXE H

À l’aide de trois courbes, la figure 1 illustre la répartition des entreprises de cinq employésou plus. La courbe rose, dont le symbole est le carré, reflète l’ensemble des entreprisesde la base de données d’InfoCanada. La courbe bleu foncé, symbolisée par deslosanges, correspond aux entreprises ayant répondu au questionnaire.

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

5-9 10-19 20-49 50-99 100-249 250 et +Nom bre d'employés

ayant répondu au questionnaireselon InfoCanadaayant répondu au questionnaire - corrigée

Figure 1. Comparaison de la répartition des entreprises en fonction du nombred’employés selon la source de données pour la MRC des Pays-d’en-Haut(x = 94)

On remarque que le tracé de ces deux courbes est sensiblement le même. La principaledifférence s’observe pour les entreprises de cinq à neuf employés, qui semblent être peunombreuses à avoir répondu au questionnaire. Cela peut s’expliquer par le fait qu’unepartie d’entre elles comptent maintenant moins de cinq employés, les excluant ainsi dugraphique. Pour vérifier cette hypothèse, la troisième courbe, montrée en bleu clair àl’aide de triangles, inclut les entreprises de moins de cinq employés dans la premièreplage du nombre d’employés (5-9). À ce moment, on constate une grande similitude entrela distribution des entreprises ayant répondu au questionnaire et celle des entreprises dela base de données d’InfoCanada. Par conséquent, on peut affirmer que l’échantillon de102 entreprises de la MRC des Pays-d'en-Haut ayant répondu aux questionnairesreprésente bien l’ensemble des entreprises du territoire. Les tendances tirées desréponses peuvent donc s’appliquer à toute cette MRC.

Raccordement au réseau d’égouts municipalQuatre entreprises sur cinq (79,6 %) sont raccordées au réseau d’égouts municipal. Chezcelles qui ne le sont pas, 12 sur 19 indiquent le volume de leur fosse septique. Lesréponses incomplètes ont été rejetées. Les volumes ont tous été convertis en litres.

Le volume des fosses septiques varie de 560 à 66 000 litres, avec une moyenne de27 276,54 litres. Le mode est de 3410 litres et la médiane se situe à 3750,52 litres.

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ANNEXE H RIADM

Niveau de connaissance de la RIADMSur un total de 93 réponses, 93,5 % des répondants ne connaissent pas du tout ou trèspeu la RIADM (réponse 2 ou inférieure). La moyenne se situe à 0,97 sur une échelle de 0à 6. Seuls deux répondants affirment connaître bien ou tout à fait la RIADM (réponse 4 à6). Le mode et la médiane sont égaux à 1. Les résultats sont illustrés à la figure 2.

< - p a s d u to u t to u t à fa it ->

01 02 03 04 05 06 0

0 1 2 3 4 5 6

N iv e a u d e c o n n a is s a n c e

Nom

bre

de ré

pons

es

FIGURE 2. Niveau de connaissance de la RIADM par les entreprises de la MRC desPays-d’en-Haut (x = 93, moyenne = 0,97)

Les résultats spécifiques de la MRC des Pays-d'en-Haut sont inférieurs aux résultatscombinés des trois MRC étudiées (moyenne de 1,72).

Niveau de connaissance de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles1998-2008Sur un total de 93 réponses, quatre répondants sur cinq (83,9 %) ne connaissent pas dutout ou très peu la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008(PQGMR) (réponse 2 ou inférieure). La moyenne se situe à 1,24 sur une échelle de 0 à 6.Le mode et la médiane sont égaux à 1. Les résultats sont illustrés à la figure 3. Ladistribution des réponses ressemble beaucoup à celle de la figure 2. Il semble que leniveau de connaissance de la PQGMR soit proportionnel à celui de la RIADM.

<- pas du tout tout à fait ->

0

10

20

30

40

50

0 1 2 3 4 5 6

N iveau de connaissance

Nom

bre

de ré

pons

es

FIGURE 3. Niveau de connaissance de la PQGMR par les entreprises de la MRC desPays-d’en-Haut (x = 93, moyenne = 1,24)

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RIADM ANNEXE H

Écologisation des entreprisesAfin d’évaluer le degré d’écologisation des entreprises, les répondants doivent indiquerl’existence d’une politique environnementale ou d’une politique d’achatsenvironnementale, de même que d’un programme de recyclage et d’un plan de réduction.

Des 102 entreprises ayant retourné leur questionnaire, la moitié (49,0 %) ont unprogramme de récupération. Un dixième des répondants (9,8 %) se sont dotés d’unepolitique environnementale et un nombre équivalent (8,8 %) appliquent un plan deréduction des déchets. Seules cinq entreprises possèdent une politique d’achatsenvironnementale.

SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES ABRÉGÉS ET DÉTAILLÉS

Étant donné leur grande similitude, les questionnaires abrégés et détaillés ont étéanalysés simultanément.

Un total de 92 questionnaires abrégés ou détaillés ont été retournés. Notons que dans lecas de certaines questions, le taux de réponse est trop faible pour que l’informationfournie soit valable pour l’ensemble du territoire à l’étude.

Étant donné la taille modeste de l’échantillon, les questions dont le nombre de réponseségal ou inférieur à 14 (taux de réponse de 15 %) ne permettent pas de tirer desconclusions représentatives de la population, c’est-à-dire la totalité des entreprises duterritoire. Lorsque le taux de réponse est inférieur à 15 %, le texte en fait mention, enindiquant « (x < 15 %) ».

Superficie des entreprisesLes entreprises occupent une surface variant entre 9,29 m² et plus d’un million de m². Lamoyenne des 69 réponses complètes se situe à 161 644,97 m².

Les réponses données en pieds² ont été converties en m² à l’aide du facteur suivant :1 pi² = 0,3048² m².

Le mode des réponses est de 232,26 m², tandis que la médiane est de 334,45 m². Seulestrois entreprises couvrent plus de 100 000 m². Le tableau 3 présente les résultats selondes plages de valeurs.

Tableau 3. Superficie des entreprises – MRC des Pays-d’en-Haut

Superficie Nombre %0 à 249 m² 30 43,5 %250 à 499 m² 7 10,1 %500 à 999 m² 13 18,8 %1000 à 4999 m² 11 15,9 %5000 à 99 999 m² 5 7,2 %100 000 m² et plus 3 4,3 %

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ANNEXE H RIADM

Nombre d’établissements selon certains secteurs d’activitéCinq questionnaires correspondent à des établissements de santé, soit quatre cliniques etun CLSC. Les restaurants ayant répondu au questionnaire sont au nombre de 15. Près dela moitié sont de type familial. On compte quatre restaurants rapides et autant decatégorie haut de gamme. Quant au secteur de l’éducation, trois appartiennent au niveauprimaire et deux, au niveau secondaire.

Équipements utilisés par les entreprisesChez les six répondants affirmant utiliser un réservoir, le volume de celui-ci varie de 100 à4 500 litres (x < 15 %). La moyenne se situe à 1 559,92 litres.

Quant aux autres équipements, c’est le déchiqueteur qui est l’appareil le plus répandu.On le retrouve dans 15 des 92 entreprises ayant retourné leur questionnaire. Septentreprises possèdent un compacteur à ordures et six, une presse à carton. Uncomposteur est présent dans seulement trois entreprises et aucune n’utilise de presse àpapier.

Intérêt envers une prise en charge par la municipalitéPlus du tiers des répondants (37,0 %) sont déjà desservis par le service de collectemunicipal. Environ le quart des répondants (23,9 %) ne sont pas intéressés à ce que lamunicipalité leur offre le service de collecte en échange d’un juste montant ajouté aucompte de taxes. Par contre, 29,3 % des répondants aimeraient être desservis par lacollecte municipale des matières recyclables et 14,1 %, par celle des ordures.

Il faut toutefois noter que les gens sont rarement en faveur d’une nouvelle taxe. Ils nesaisissent pas d’emblée qu’elle peut leur permettre d’économiser un montant supérieur enfrais de collecte.

Principaux résidusUn total de 224 matières sont citées comme étant l’un des quatre principaux résidusgénérés par les entreprises.

De façon générale, ce sont les papiers et les cartons qui reviennent le plus souvent.Combinés, ils sont nommés 105 fois (46,9 %), si l’on inclut les réponses indiquant« papier/carton » simultanément.

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RIADM ANNEXE H

Tableau 4. Liste des 10 principaux résidus générés par les entreprises de la MRC desPays-d'en-Haut et fréquence de leur citation

Matière Nombre de citations

Papiers 54

Cartons 45

Contenants de plastique,verre et métal 39

Déchets mélangés 38

Matières putrescibles 18

Papiers et cartons (sansdistinction) 6

Plastique 3

Résidus C-D 2

Pneus 2

Sacs de plastique 2

Le tableau 4 présente les 10 matières les plus souvent citées comme principal résidu. Ilfaut noter que l’expression « déchets mélangés » (amalgame de déchets n’entrant pasdans les autres catégories) peut être comprise par les répondants comme tous lesrésidus non récupérés et mis ensemble dans des conteneurs ou des sacs à ordures.

Cette définition peut inclure des matières recyclables comme du papier et du carton, là oùces matières ne sont pas récupérées.

L’analyse des matières citées selon leur degré d’importance1 indique que les papiers sontle résidu no 1 pour le tiers des entreprises (36,0 %). Viennent ensuite les cartons (23,3 %)et les déchets mélangés (20,9 %).

Comme deuxième résidu principal, les cartons arrivent en tête de liste avec 25,8 %, suivisdes papiers (22,7 %). Les contenants recyclables (plastique, verre et métal) viennentensuite, avec 18,2 %.

Le troisième résidu principal correspond aux contenants recyclables pour 26,1 % despersonnes ayant indiqué une réponse. Quant au quatrième résidu en importance, il s’agitencore des contenants recyclables dans 42,3 % des cas. Le tableau 5 mentionne les cinqmatières les plus fréquemment citées pour chacun des quatre résidus principaux desentreprises.

1 Les répondants devaient indiquer les quatre principaux résidus, en ordre décroissant d’importancerelative.

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ANNEXE H RIADM

Tableau 5. Sommaire des cinq matières les plus souvent citées comme résidu principalpour la MRC des Pays-d'en-Haut

1er résidu principal 2e résidu principal 3e résidu principal 4e résidu principalMatière % cité Matière % cité Matière % cité Matière % cité

Papiers 36,0 % Cartons 25,8 % Contenantsrecyclables 26,1 % Contenants

recyclables 42,3 %

Cartons 23,3 % Papiers 22,7 % Déchetsmélangés 23,9 % Déchets

mélangés 15,4 %

Déchetsmélangés 20,9 % Contenants

recyclables 18,2 % Cartons 15,2 % Matièresputrescibles 7,7 %

Matièresputrescibles 8,1 % Déchets

mélangés 10,6 % Papiers 13,0 % Papiers 7,7 %

Papiers, cartonset contenantsrecyclables

4,7 % Matièresputrescibles 6,1 % Matières

putrescibles 10,9 % Cartons 3,8 %

Production, récupération et gestion des matières résiduellesLe questionnaire détaillé comporte un tableau supplémentaire, demandant au répondantd’indiquer la quantité de chaque type de matière générée à son établissement. Il doitaussi spécifier la quantité qui est récupérée et le mode de gestion utilisé, le cas échéant.

Les réponses fournies dans ce tableau sont très hétéroclites. La plupart des répondantsne fournissent pas tous les renseignements. Certains ne font que cocher les matièresgénérées, d’autres n’indiquent qu’un chiffre sans spécifier l’unité. De plus, le nombre deréponses ne dépasse jamais trois (x < 15 %). Par conséquent, les données provenant de cetableau offrent peu d’intérêt et ne sont pas présentées ici.

Entreposage et collecte des matières résiduellesPour cette section, il est important de mentionner que les répondants bénéficiant de lacollecte municipale ont parfois indiqué que c’est la RIADM qui recueille leurs matièresrésiduelles, étant donné que c’est l’indication que portent les camions de collecte. Parcontre, certaines autres entreprises non desservies par la collecte municipale ont uncontrat de collecte des ordures avec la RIADM, qui agit alors comme une entrepriseprivée. Par conséquent, la réponse « RIADM » peut indiquer que l’entreprise a un contratprivé ou qu’elle est desservie par la collecte municipale. Pour solutionner ce problème,l’analyse des réponses relatives au collecteur se réfère aussi à la question sur l’intérêtenvers une prise en charge par la municipalité. À cette question, les répondants devaientcocher « déjà la ville » lorsqu’ils bénéficiaient déjà du service de collecte municipale.Ainsi, lorsqu’un répondant avait coché « déjà la ville » et indiquait la RIADM,commecollecteur, on en conclut qu’il ne s’agit pas d’un contrat à titre privé entre l’entreprise et laRIADM. La synthèse tient compte de cette analyse croisée.

Déchets mélangésLa moitié (53,6 %) des 56 réponses indiquent que la municipalité assure la collecte desdéchets mélangés. Quatre entreprises retiennent les services de la RIADM à cet effet.Plusieurs autres entreprises privées de collecte des déchets ont une part de marché

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RIADM ANNEXE H

variant entre 1,8 % et 14,3 % des répondants. Dans les deux tiers des cas, les déchetssont entreposés dans des conteneurs. La grande majorité (77,8 %) des entreprisesbénéficient d’une collecte ou plus par semaine.

La capacité moyenne annuelle des équipements utilisés s’élève à 400,50 m³ parentreprise, selon les données fournies par 13 entreprises2 (x < 15 %). Le ratio est de 13,49m³ par employé en moyenne (x < 15 %).

Quant au coût, 23 entreprises paient au total 56 650,26 $ par année. Variant de 60,00 $ à19 000,00 $, le coût moyen par entreprise est de 2 575,01 $ ou de 106,49 $ par employé3.Notons que les entreprises desservies par le service municipal ne sont pas incluses dansle calcul des coûts.

PapiersLa majorité des entreprises ayant répondu (80,5 %) sont desservies par la municipalitépour la collecte des papiers. Une entreprise brûle ses papiers alors que les employésd’une autre se chargent de les rapporter chez eux pour la collecte sélective.

La plupart des entreprises (61,5 %) utilisent des bacs pour entreposer leurs papiers(x < 15 %). La collecte est faite au plus une fois par mois selon deux répondants sur trois.

La capacité des équipements d’entreposage se situe en moyenne à 18,76 m³ par an, cequi équivaut à 1,28 m³ par employé par an (x < 15 %). Seules trois entreprises sont inclusesdans ce calcul.

Une seule entreprise a indiqué le coût de la collecte de ses papiers, qui s’élève à73,860 $ par année, soit 14,77 $ par employé sur une base annuelle (x < 15 %).

CartonsUne fois encore, la plus grande partie des entreprises (70,4 %) sont desservies par lamunicipalité. Une entreprise brûle ses cartons.

Les bacs sont le choix de la moitié des entreprises pour accumuler leurs cartons, alorsque le quart possèdent une presse pour en faire des ballots (x < 15 %). La collecte est faiteune fois ou plus par semaine chez la moitié des entreprises (x < 15 %).

Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipementsou aux coûts de collecte.

2 La capacité totale des équipement correspond au volume total annuel collecté (nombre de conteneur xvolume des conteneurs x nombre de collectes par année). Les calculs n’incluent que les réponsescomplètes, c’est-à-dire celles qui indiquent le volume des équipements, leur nombre et le nombre annuel decollectes.3 Le calcul des ratios par employé utilise uniquement le nombre d’employés des entreprises ayant réponduà la question complète.

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Contenants recyclables de plastique, de verre et de métalLa municipalité assure la collecte des contenants recyclables chez 94,4 % desentreprises, selon les réponses de 18 questionnaires. Deux répondants sur cinq affirmentutiliser un bac pour entreposer cette matière (x < 15 %). Pour 60,0 % des entreprises, lafréquence de la collecte est mensuelle, les autres bénéficiant d’une collectehebdomadaire (x < 15 %).

Un répondant indique la capacité annuelle de ses équipements, qui s’élève à 636,11 m³ou 10,60 m³ par employé (x < 15 %). Pour cette entreprise, la collecte des contenantsrecyclables occasionne des frais annuels de 2 800,00 $, soit 46,67 $ par employé.

Matières putresciblesLe tiers des six entreprises ayant répondu à cette question nomment la municipalitécomme collecteur (x < 15 %). Une entreprise utilise un composteur domestique.L’équipement d’entreposage peut être un conteneur ou un camion (x < 15 %).

Une seule entreprise indique la fréquence de la collecte, qui est hebdomadaire (x < 15 %). Unseul répondant indique payer annuellement 1000,00 $ ou 27,03 $ par employé pour lacollecte de ses matières putrescibles (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucuneinformation quant au volume des équipements.

Morceaux de métal en vracDeux des trois entreprises ayant répondu à cette question se départissent de leur métalpar la collecte municipale (x < 15 %). Aucune information sur le type de contenant utilisén’est fournie.

La fréquence de la collecte est annuelle pour une entreprise et trimestrielle pour une autre(x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume deséquipements ni aux coûts de collecte.

PneusDeux des trois entreprises ayant fourni de l’information indiquent utiliser le programme derécupération des pneus de RECYC-QUÉBEC pour se départir de leurs pneus (x < 15 %). Lamunicipalité collecte les pneus de la troisième entreprise. Aucune information sur le typede contenant utilisé n’est fournie.

Un répondant sur deux peut compter sur six collectes ou plus par année (x < 15 %). Lesquestionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipements niaux coûts de collecte.

BoisUne seule entreprise mentionne que la municipalité collecte ses rebuts de bois, qu’elleaccumule dans des sacs (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune informationquant à la fréquence de collecte, au volume des équipements ni aux coûts de collecte.

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Résidus CDDeux entreprises utilisent le service municipal de collecte pour se départir de leursrésidus C-D, alors qu’une autre se charge de transporter ces derniers (x < 15 %). ServicesSanitaires Valiquette collecte les résidus d’une quatrième entreprise.

Un seul des répondants mentionne bénéficier d’une collecte hebdomadaire (x < 15 %). Lesquestionnaires ne contiennent aucune information quant au type de contenant utilisé, auvolume des équipements ni aux coûts de collecte.

TextilesLa municipalité est le collecteur pour les trois entreprises ayant rempli cette section(x < 15 %). Une entreprise indique utiliser des sacs (x < 15 %). Deux entreprises bénéficientd’une collecte hebdomadaire (x < 15 %).

Matières dangereusesLa municipalité prend en charge les matières dangereuses de deux entreprises sur trois(x < 15 %). L’autre entreprise utilise les services d’Onyx.

Le type d’équipement peut être un réservoir ou le dépôt de la municipalité et la fréquencede la collecte est annuelle pour une entreprise (x < 15 %).

Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipementsni aux coûts de collecte.

Résidus de procédéSeulement trois entreprises ont rempli cette section du questionnaire en tout ou en partie(x < 15 %). Chaque répondant fait affaire avec une entreprise de collecte différente, à savoirla municipalité, Onyx ou Chalifoux Pompage.

Pour une entreprise qui génère de la vitre et du plastique, l’équipement d’entreposageconsiste en des poubelles, collectées deux fois par année. Pour une autre, la collecte deses huiles est mensuelle.

Les questionnaires ne contiennent aucune information quant au volume des équipementsni aux coûts de collecte.

Autres résidusLes entreprises privées spécialisées assurent la collecte de résidus spécifiques pour lesquatre répondants ayant fourni une réponse (x < 15 %). Un d’eux indique utiliser un réservoirpour entreposer ses rebuts de graisses animales, alors qu’un autre se sert de cinqpoubelles pour ses viandes non comestibles (x < 15 %).

La collecte se fait moins d’une fois par semaine chez trois des cinq répondants ayantindiqué sa fréquence (x < 15 %). Les questionnaires ne contiennent aucune informationquant au volume des équipements ni aux coûts de collecte.

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ANNEXE H RIADM

Difficultés rencontrées et améliorations souhaitéesUne partie des répondants indiquent les difficultés qu’ils rencontrent dans la gestion deleurs matières résiduelles et proposent des améliorations. Les principales matières viséessont les cartons et les papiers.

Dans le tiers des cas, leurs difficultés concernent l’absence de collecte de matières tellesque les matières recyclables, le polystyrène, les cartouches d’encre et les textiles.

Huit répondants font référence au fait que la fréquence de la collecte est insuffisante(pour les matières recyclables dans la plupart des cas mais parfois aussi pour lesordures).

Selon quatre autres répondants, la difficulté réside dans les contenants d’entreposage.Certains n’en ont pas, un d’entre eux en veut davantage et un autre aimerait en avoir unqui se ferme. Le volume du contenant est problématique pour quatre autres répondants.

Certains répondants mentionnent avoir des problèmes de quantité : soit qu’ils génèrenttrès peu de certaines matières, les rendant inintéressantes pour des récupérateurs, soitqu’ils doivent gérer les déchets de plusieurs commerces, ce qui leur complique la tâche.Le manque d’espace d’entreposage incommode trois répondants.

Un répondant mentionne manquer d’information sur la possibilité de recycler lepolystyrène. D’autres difficultés mentionnées portent sur le coût du recyclage et sur lapropreté des contenants.

SYNTHÈSE DES RÉPONSES REÇUES DES ENTREPRISES DE COLLECTE DE RÉSIDUS CD

Il est ardu de savoir quelle entreprise fait du transport de résidus CD. La plupart desentrepreneurs généraux possèdent des conteneurs, mais ils ne font pas nécessairementle transport eux-mêmes. Pour cette raison, toute entreprise de construction etd’excavation s’est vue envoyer un questionnaire.

Il s’avère qu’un grand nombre d’entre elles ne transportent pas de résidus CD. Ainsi,seules six entreprises ont retourné leur questionnaire rempli en tout ou en partie. Lesquelques résultats décrits ne sont fournis qu’à titre d’information.

− Quatre répondants indiquent la provenance des résidus CD qu’ils transportent. Danstrois cas, les matières ne proviennent que de la MRC des Pays-d'en-Haut.

− Une seule entreprise indique transporter 8,75 tonnes métriques (t.m.) de résidusannuellement4. Il ne s’agit pas de granulats.

4 L’entreprise ayant indiqué transporter 25 000 litres, soit 25 m³, la conversion en poids utilise le ratio 0,35t.m./m³.

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− Une seule entreprise mentionne que le coût pour ses clients s’élève à 5 000,00 $ parannée. Selon trois entreprises, le coût de disposition assuré par l’entreprise se situeentre 60,00 $ et 2 500,00 $ annuellement.

− Les six répondants spécifient la proportion des soumissions affectées à la gestion desdéchets pendant des travaux de construction, de rénovation ou de démolition. Deuxindiquent que les soumissions ne comportent pas de montant pour la gestion desrésidus CD. Dans les autres cas, le pourcentage varie de 1 % à 3 %.

SYNTHÈSE DES RÉPONSES AUX QUESTIONNAIRES REÇUS DES ENTREPRISES D’ÉCONOMIE SOCIALE

Aucun des questionnaires envoyés aux entreprises d’économie sociale n’a été retourné àla RIADM. Il faut noter que la Régie, en parallèle au mandat confié à NI Environnement,effectuait un recensement des entreprises du territoire actives dans la valorisation desmatières résiduelles, ce qui inclut les entreprises d’économie sociale. Les établissementidentifiés ont été appelés pour connaître quel type de matière ils valorisent et en quellequantité.

Les questionnaires envoyés aux entreprises d’économie sociale s’adressaient à desétablissements qui ne font pas partie du recensement de la RIADM, mais qui se trouventdans la base de données d’InfoCanada. Il est fort probable que ces entreprises ne sontplus en affaires sur le territoire, ce qui expliquerait que le recensement de la RIADM neles inclut pas.

VISITES COMPLÉMENTAIRES AUX QUESTIONNAIRES DÉTAILLÉS

Trois entreprises de la MRC des Pays-d'en-Haut ont été appelées. Or, il s’agit d’unéchantillon de taille insuffisante pour représenter l’ensemble des entreprises de la MRC.

D’ailleurs, comme mentionné précédemment, l’objectif des visites consistait surtout àobserver ce qui se passe sur le terrain. Les données obtenues sont d’ordre général et neconcernent pas uniquement la MRC d’appartenance des entreprises visitées.

Pour donner une meilleure vue d’ensemble, les résultats et les observations décrits sonttirés des cinq visites effectuées (une dans la MRC d’Argenteuil, une dans la MRC dePapineau et trois dans la MRC des Pays-d'en-Haut). En ce qui concerne les entreprisesde la MRC des Pays-d’en-Haut visitées, une fait la fabrication de produits de béton, uneautre offre des services vétérinaires et la troisième gère un petit centre commercial.

RÉSULTATS DES VISITES COMPLÉMENTAIRES

De façon générale, les matières résiduelles provenant des industries manufacturières secomposent en majeure partie de quelques résidus de production. Les papiers et lescartons sont les principales matières résiduelles des autres entreprises.

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ANNEXE H RIADM

Seul un répondant sur cinq mentionne avoir entendu le nom de la Politique québécoise degestion des matières résiduelles 1998-2008. Cette personne est aussi la seule à savoirque le coût de l’enfouissement pourrait être appelé à augmenter sensiblement au coursdes prochaines années. Mais le contenu de la Politique est inconnu pour les cinqrépondants.

Deux des cinq répondants amélioreraient la gestion de leurs matières résiduelles enl’absence de toute contrainte. Le premier cite le besoin de transporter les matières à undépôt centralisé comme étant le principal frein à l’amélioration de la gestion de sesmatières résiduelles. Il ne compte pas faire de démarche à court terme en ce sens.

Le deuxième répondant, qui évoque le manque de temps et de bacs comme obstacles,ne compte pas faire de démarche particulière à court terme, mais se fie à l’effort individuelde ses employés pour que la gestion des matières résiduelles s’améliore. Appartenant audomaine de l’aménagement forestier, ces travailleurs sont sensibilisés à la protection del’environnement.

Des trois répondants qui n’amélioreraient pas la gestion de leurs matières résiduellesmême en l’absence de toute contrainte, deux mentionnent faire déjà le mieux possible.L’autre avoue ne pas se soucier de la récupération. Il dirige d’ailleurs toutes ses matièresrésiduelles à l’élimination.

Lorsqu’on leur demande si la municipalité fait du bon travail quant au recyclage, unrépondant ne sait pas et un autre considère que oui. Un troisième répond par l’affirmative,mais aimerait que le carton soit collecté plus fréquemment. Les deux autres répondantsne trouvent pas que la municipalité fait du bon travail.

Un seul propose des points d’amélioration. Selon lui, la municipalité devrait augmenter lafréquence de la collecte des matières recyclables, tant pour les commerces que pour lesrésidences. Il croit aussi qu’une campagne de sensibilisation et d’information mériteraitd’être conduite pour des matières résiduelles spécifiques, comme la peinture.

Par contre, trois des répondants sont satisfaits du service de collecte qui leur est offert.Un des répondants, qui note le manque de bacs pour ses matières recyclables, apprécieque même les matières déposées à leur côté soient collectées. La fréquence de lacollecte est le point négatif relevé par les deux répondants insatisfaits du service.

La participation des employés au programme de récupération est élevée dans les troisentreprises qui en ont un. De façon unanime, les répondants expliquent cela par le faitque les gens sont sensibilisés à la protection de l’environnement et à la récupération.

La réduction à la source est appliquée dans quatre des entreprises, bien que dans uncas, le répondant confonde le tri à la source et la réduction à la source. La réduction selimite généralement à l’utilisation du verso des papiers ou à leur transformation en blocs-notes.

Une entreprise de béton mentionne que la réduction à la source va de soi, puisqu’ellecherche toujours à éviter le gaspillage.

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Un seul répondant arrive à évaluer l’effet de la réduction à la source. Selon lui, laréutilisation des papiers permet de réduire de 70 % la production de rejets de cettematière.

Aucune entreprise ne réutilise de matières, à part le papier. Une seule fait du compostageextérieur dans un enclos de bois prévu à cet effet. Un contenant, installé dans lacuisinette, permet d’accumuler les matières putrescibles jusqu’à leur transfert dans lecomposteur. Toutes les matières putrescibles générées, soit 5 % du total des matièresrésiduelles, sont ainsi détournées de l’élimination. Les employés utilisent le composteurau meilleur de leur connaissance, mais ne connaissent pas la façon exacte de procéder.

Les entreprises visitées n’ont jamais fait effectuer de caractérisation de leurs matièresrésiduelles. Dans un cas, un registre est utilisé pour les rejets de production, mais il nesert pas à évaluer la composition des déchets.

Dans tous les cas, c’est un gestionnaire de l’entreprise qui a déterminé le typed’équipement requis pour l’entreposage des matières résiduelles. L’évaluation del’adéquation de la capacité des équipements (nombre, volume, fréquence de la collecte)se fait en continu : on remarque le moment où les équipements débordent et l’on tente d’yremédier. Il ne semble pas y avoir de surestimation des besoins en équipements maisplutôt un manque de bacs.

OBSERVATIONS ET COMMENTAIRES

Le contact avec ces répondants permet de mieux cerner la difficulté de répondreconvenablement à un questionnaire sur la gestion des matières résiduelles.

Il est compréhensible que la plupart des gestionnaires de PME ne connaissent pas lacomposition de leurs déchets et encore moins la quantité de chaque catégorie de matière.

Même le type d’équipement utilisé (conteneurs, bacs) est souvent inconnu desgestionnaires. Ce sont fréquemment des contenants « maison », comme de vieillesremorques, des barils ou des camions à benne.

Un répondant déclare que l’utilisation d’un conteneur dans un secteur résidentiel poseproblème, car les citoyens y déposent leurs ordures. L’emplacement du conteneur et lebesoin de déneiger pour permettre sa levée causent aussi des inconvénients.

Pour cette raison, ce répondant utilise une boîte de bois pour entreposer ses sacs àordures. Le carton est déplié et empilé à proximité, non pas pour être récupéré, maisseulement pour restreindre l’espace utilisé.

Un des répondants a retenu les services d’une entreprise privée pendant plusieursannées avant d’apprendre qu’il pouvait être desservi par la collecte municipale desordures.

Notons que l’entreprise de béton opte pour le recyclage de ses résidus. Elle utilise sespropres camions pour le transport et paie aussi pour décharger les matières chez Sable

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ANNEXE H RIADM

LG. Le coût global s’élève à 8,30 $ par t.m. La quantité de béton ainsi recyclé estd’environ 100 t.m./an.

APPELS COMPLÉMENTAIRES AUX QUESTIONNAIRES SUR LES BOUES

RÉSULTATS DES APPELS

Aucune entreprise de la MRC des Pays-d'en-Haut n’a été appelée. Par contre, les appelseffectués à des collecteurs des MRC de Papineau et d’Argenteuil permettent d’évaluer àau moins 270 000 gallons, soit 1 227 444,30 litres, la quantité de boues de fossesseptiques collectées chaque année sur le territoire de la MRC des Pays-d'en-Haut.

De ce total, il semble que seulement 5 % des boues collectées proviennent d’entreprises,le reste étant collecté auprès de résidences.

Aucune donnée n’est disponible pour les boues industrielles ni pour les boues desstations d’épuration et des usines de filtration.

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RIADM ANNEXE I

ANNEXE I. ÉLÉMENTS DE GESTION

LES TYPES DE COLLECTES

La collecte des matières résiduelles peut s’effectuer selon deux méthodes : par apportvolontaire des citoyens ou de porte-à-porte. La fréquence et les équipements sont lesprincipales variables reliées aux types de collectes, et sont souvent tributaires l’une del’autre. Ces différents éléments sont ici présentés sous forme d’une liste montrant leursavantages et inconvénients respectifs (tableau I.1).

Tableau I.1 Liste comparative des principaux éléments constituant les collectes dematières résiduelles

Élémentd'intervention

Avantages Inconvénients

Apport volontaire • Moins coûteux que la collecte porte-à-porte (varie selon le nombre delevées)

• Taux de participation faible

• Possibilité de prix forfaitaires • Rendement faible

• Possibilité de louer le contenant • Coût du contenant : cloche 1 200 $conteneur 40 vg3 6 500 $

• Adapté à certains secteurs(population peu dense)

• Demande un effort supplémentaire auxcitoyens

• Levée sur demande ou à fréquencefixe

• Nécessité de fournir des contenantsindividuels aux citoyens dans certains

• Nécessite peu de ressources

• Protège les matières des intempéries(selon le type de conteneur)

Porte-à-porte

1 collecte parsemaine

• Taux de participation élevé (70 % à90 %)

• Coûts plus élevés que la collecte parapport volontaire

• Rendement relativement stable au fildes ans

• Nécessite plus de camions que lacollecte par apport volontaire

• Qualité de service supérieure • Augmente la pollution atmosphérique • Plus grande probabilité d'atteinte des

objectifs

• Meilleure qualité des matièresdestinées à la valorisation

1 collecte aux2 semaines

• Coûts moins élevés que la collectehebdomadaire

• Coûts plus élevés que la collecte parapport volontaire

• Taux de participation élevée (70 %à-90 %)

• Nécessite plus de camions que lacollecte par apport volontaire

• Rendement relativement stable au fildes ans

• Augmente la pollution atmosphérique

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ANNEXE I RIADM

Tableau I.1 (suite) Liste comparative des principaux éléments constituant les collectes de matièresrésiduelles

Élémentd'intervention

Avantages Inconvénients

1 collectepar mois

• Coûts moins élevés que la collectebihebdomadaire

• Coûts plus élevés que la collecte parapport volontaire

• Taux de participation élevée (70 % à90 %)

• Nécessite plus de camions que lacollecte par apport volontaire

• Rendement relativement stable au fildes ans

• Meilleure qualité des matièresdestinées à la valorisation

• Moins néfaste au point de vue de lapollution atmosphérique

Équipementsac • Peu coûteux • Augmente le coût de traitement

(désensachage)

• Facile à se procurer • Constitue une matière indésirable

• Protège les matières des intempéries • Usage unique

• Si transparent, matières indésirablesfacilement détectables

• Peut percer ou déchirer lorsque troplourd

• Peut être endommagé par les animaux

petit bac • Moins coûteux que les bacs roulants • Nécessite une collecte hebdomadaire

• Aucun sac à ouvrir au lieu detraitement

• Coûts plus élevés qu'avec les bacsroulants

• Réutilisable pendant plusieurs années • Augmente les risques d'accidents detravail pour les employés de collecte

• Matières indésirables détectableslorsque vidé

• Augmentation substantielle des coûtsprévue dans les prochaines années

• Facile à déplacer • Ne protège pas les matières desintempéries

• Prend peu d'espace • Ne protège pas les matières desanimaux

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RIADM ANNEXE I

Tableau I.1 (suite) Liste comparative des principaux éléments constituant les collectes de matièresrésiduelles

Élémentd'intervention

Avantages Inconvénients

bac roulantde 240l

• Permet la diminution de la fréquencedes collectes

• Nécessite un système de levage sur lescamions de collecte

• Aucun sac à ouvrir au lieu detraitement

• Plus coûteux à l'achat que les petits bacs

• Réutilisable pendant plusieurs années • Parfois trop petit pour contenir toutes lesmatières (feuilles)

• Durée de vie plus longue que celledes petits bacs

• Exige éventuellement d’augmenter lafréquence de collecte

• Protège les matières des intempéries • Odeurs possibles lors de la manipulationdes matières organiques

• Matières indésirables détectableslorsque vidé

• Facile à déplacer, sauf dans la neige

• Pour les matières organiques, doitêtre nettoyé fréquemment

bac roulantde 360l

• Permet la diminution de la fréquencedes collectes

• Nécessite un système de levage sur lescamions de collecte

• Fréquence probablement moinsélevée qu'avec les bacs de 240l

• Plus coûteux à l'achat que les petits bacs

• Durée de vie du bac plus longue quecelle des petits bacs

• Parfois trop petit pour contenir toutes lesmatières (feuilles)

• Aucun sac à ouvrir au lieu detraitement

• Odeurs possibles lors de la manipulationdes matières organiques

• Réutilisable pendant plusieurs années • Pour les matières organiques, doit êtrenettoyé fréquemment

• Protège les matières des intempéries

• Matières indésirables détectableslorsque vidé

• Facile à déplacer, sauf dans la neige

LES INFRASTRUCTURES

Deux vocations sont à considérer pour les infrastructures de gestion municipale desmatières résiduelles : le traitement et l’élimination. La première catégorie comprend leséco-centres, les déchetteries ou parcs de conteneurs, les postes de transbordement, lescentre de tri de matières recyclables, les plates-formes de compostage et les dépôtspermanents de RDD. Ces lieux servent souvent à recevoir et entreposer pendant unecertaine période de temps des matières qui seront ensuite dirigées vers les filières duréemploi ou du recyclage. Leur traitement consiste simplement en un tri par catégories dematières.

La seconde catégorie d’infrastructures comporte les L.E.T., les L.E.S., les D.E.T., lesD.M.S. et les incinérateurs. Ces infrastructures d’élimination demandent des technologiesplus avancées et un suivi plus serré que les précédentes. Elles sont régies par desnormes environnementales généralement plus rigoureuses. Les aspects financiers et

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ANNEXE I RIADM

techniques rendent complexe tout processus d’implantation, et demandent de ce faitplusieurs années de planification.

LES RENDEMENTS ANTICIPÉS

Les rendements des différentes activités de collecte, toutes catégories de matièresconfondues, sont difficiles à estimer puisque beaucoup de facteurs entrent en ligne decompte. On n’a qu’à penser à la structure de l'habitat, à la fréquence de collecte et autype de contenant utilisé, au climat, aux caractéristiques socio-économiques de lapopulation visée (scolarité, revenus) ou à l’importance de la population saisonnière. Lesdonnées relatives à la performance des différents types d’activités de récupérationproviennent soit de la RIADM, de Recyc-Québec, de Collecte sélective Québec, ouencore d’études et d'expériences déjà vécues au Québec. Malgré leur variabilité, cesrendements ont néanmoins servi à déterminer le type d'activités ayant le plus de potentielpour l’atteinte des objectifs.

Collecte de matières recyclablesLa collecte sélective offre deux moyens distincts de récupérer les matières recyclables,soit l’apport volontaire et la collecte porte-à-porte. Ces deux types de collectes sélectivesn'offrent toutefois pas le même rendement. L’apport volontaire, intéressant pour lesmunicipalités à faible densité ou à caractère rural, demande un effort important de la partdes citoyens. Le taux de participation, la dimension des contenants utilisés (conteneurs,cloches ou autres), leur nombre ainsi que leur emplacement influenceront son rendement.La quantité moyenne récupérée par porte au Québec est d'environ 65 kilogrammes parannée, ce qui peut représenter un taux de récupération maximal de seulement 25 %. Deplus, le taux de rejets de ce type de collecte (matières mal triées, indésirables ousouillées) est important.

Bien que très peu d'endroits au Québec ayant mis en place une collecte porte-à-porterevendiquent un taux de récupération supérieur à 40 %, ce type de fonctionnementreprésente, actuellement, le meilleur moyen d'atteindre les objectifs de la Politique. Plusadaptée aux municipalités affichant des densités de population assez élevées, la collecteporte-à-porte a une performance qui est tributaire notamment de la fréquence, de lastabilité et de la régularité du service offert. Au Québec, la quantité moyenne récupéréepar foyer tourne autour de 120 à 125 kilogrammes par année, selon les sourcesconsultées. Cela représente un taux de récupération d’environ 27 %. Le potentiel esttoutefois plus élevé et varierait entre 250 à 300 kg par foyer par année (source : CollecteSélective, dans Guide d’élaboration, p. 94), soit un taux de récupération se situant entre55 % et 67 %.

Collecte de matières putresciblesLe tableau I.2 montre les rendements anticipés pour les deux volets de collecte dematières putrescibles envisagés (collecte de résidus verts et collecte à trois voies). On ynote que, malgré une hypothèse optimiste concernant la participation et les rendements,le taux de récupération global pour la valorisation des seuls résidus verts n'atteindrait que28 % (collecte de résidus verts, compostage domestique et herbicyclage réunis). C’est

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RIADM ANNEXE I

pourquoi, afin d’augmenter le taux de récupération de l'ensemble des matièresputrescibles, le deuxième volet de collecte de ces matières inclut la récupération desrésidus de table, à raison d’une trentaine de collectes par année. En intégrant cettecatégorie de matières à la collecte des putrescibles, et en supposant que le rendementrelatif à la valorisation sur place des herbes et des feuilles croisse avec le temps, lesprévisions de rendements s'en trouveraient doublées. Les quantités ainsi récupérées parla collecte à trois voies permettraient d'atteindre, d’ici à 2008, les objectifs de la Politiquepour ce type de matière (60 %).

Tableau I.2 Rendements anticipés des différentes activités de valorisation des matièresputrescibles

Activités Collecte de résidusverts

(kg/porte/an)

Collecte à troisvoies

(kg/porte/an)Compostage domestique 5 5Valorisation sur place de l'herbe coupéeet des feuilles 14 46

Collecte des feuilles et des résidus verts 76 76Collecte des résidus de table - 80Rendement obtenu 95 207Taux de récupération 28 % 61 %

Hypothèse considérée pour l'estimation des rendements :

- Pour le compostage domestique, le taux de participation est estimé à 5 % et le rendement à 100 kg parcomposteur (le rendement a été ramené au nombre total de portes du territoire).

- Le potentiel de valorisation sur place des résidus verts est de 10 % pour le premier volet et de 33 % pourle second.

- Dans le cas de la collecte des résidus verts, le potentiel de récupération est de 60 % pour le premiervolet et de 80 % pour le second.

- Pour la collecte des résidus de table (second volet), le potentiel de récupération est de 40 %.

Collecte des résidus domestiques dangereuxParce que les RDD représentent une faible proportion de la production annuelle dematières résiduelles (ils n'en sont pas moins très dommageables pour l’environnement etla santé humaine une fois enfouis), leur collecte est effectuée par apport volontaire. Ilexiste toutefois plusieurs modalités, offrant chacune des rendements variables. Les plusrépandues sont collectes dites « satellites », qui consistent à désigner un endroit et unmoment précis pour le dépôt de ces matières par les citoyens (de une à plusieurs fois parannée) et l’apport volontaire dans des points de dépôt permanent (éco-centres,détaillants : Rona, Canadian Tire, etc.).

La performance de ces collectes dépend d’une multitude de facteurs, notamment ladiffusion de l'information, les conditions météorologiques lors des journées de collecte(pluie, etc.), l’éloignement des citoyens du point de dépôt, qu’il soit permanent ou non, lacombinaison des différentes modalités de collecte, etc. Il est donc difficile d’établir un

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ANNEXE I RIADM

rendement moyen à ce type d'activité. Toutefois, à titre indicatif, dans la MRC Argenteuil,les quantités récupérées par les municipalités membres de la RIADM, en combinant descollectes satellites au dépôt permanent, étaient de 26 tonnes en 2000. Cela représente untaux de récupération approximatif de 25 %. En 2001, avec le seul dépôt permanent, lesquantités sont passées à 22 tonnes, soit un taux de récupération approximatif de 23 %.

Récupération des autres matières résiduellesEn ce qui concerne les objets encombrants et les textiles, aucune donnée n'estsuffisamment précise pour permettre de mesurer la performance de leur récupération. Ils'agit d'ailleurs d’une lacune qui sera comblée par les mesures de suivi envisagées.

L’ESTIMATION DES COÛTS

L’implantation de nouvelles mesures de mise en valeur des matières résiduelles impliquenécessairement une augmentation des coûts de gestion. Afin d’organiser efficacement lesnouveaux services à offrir à la population et surtout d’en minimiser les incidenceséconomiques sur les citoyens, une estimation de ces coûts est essentielle au processusdécisionnel. Le tableau I.3. montre les coûts approximatifs des différentes activités degestion et de mise en valeur considérées. Plusieurs de ces estimations sont présentéesavec un écart de prix indiquant leur variabilité en fonction, notamment, des distances àparcourir lors des différentes collectes.

Les coûts peuvent être répartis en cinq catégories : les équipements, les infrastructures,les services, les programmes de sensibilisation et d’information, l’administration et lagestion.

ÉquipementsLes équipements de collecte des matières résiduelles sont de deux types. Le premiercomprend les installations de collecte par apport volontaire. Étant donné leurs coûtsélevés, ces contenants sont généralement loués aux entreprises qui font le service decollecte et de transport. À titre d’exemple, une cloche coûte actuellementapproximativement 1 200 $, tandis que le coût d’un conteneur de 40 vg3 est d'environ6 500 $. La location est aussi plus flexible que l’achat puisque les besoins relatifs aunombre et à la capacité des conteneurs peut varier avec le temps. Le second type estconstitué des équipements de collecte porte-à-porte. Le matériel considéré ici est celuiqui peut être fourni par les municipalités ou pour lequel elles peuvent agir en tant quedistributeurs à leurs citoyens. Il s’agit principalement de bacs à poignées, destinés à lacollecte des matières recyclables et de bacs roulants utilisés pour les matièresputrescibles, les matières recyclables ou les déchets domestiques. Le coût de cescontenants varie d’environ 15 $ pour un bac à poignées d’une capacité de 40 litres àenviron 10 5$ pour un bac roulant aéré de 360 litres.

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RIADM ANNEXE I

Tableau I.3 Coûts approximatifs des options de gestion des matières résiduelles.

Actions Coûts approximatifs Commentaires

Collecte des déchets domestiques 90 $ - 140 $ Coût estimé pour 52 collectes. La réduction du nombre de collectes de déchets au profit decelles des matières putrescibles en diminuera d'autant la facture.

Enfouissement 28 $ - 35 $ / tonne Coûts pour les lieux d’enfouissement sanitaire (LES).

Collecte par apport volontaire 10 $ / p./ anLe prix pour la levée d'un conteneur varie de 125 $ à 400 $ selon les distances à parcourir. Lalocation d'un conteneur est d'environ 1 500 $ / un./ an et le coût d'achat est approximativementde 6 000 $ / un (40 verges3).

Collecte sélective porte-à-porte 45 $ - 70 $ / p./ an(23 $ - 35 $ / p./ an)

Le projet de loi 102 prévoit une contribution financière à la collecte sélective de 50 % de la partdes fabricants et des importateurs de contenants, d’emballages et d'imprimés.

Achat de bacs bleus 105 $ / unité Le format 360 litres est conseillé parce qu'il s'adapte beaucoup mieux aux changements defréquence de collecte. Ce coût inclut la livraison et l'information pour son utilisation.

Traitement des matières recyclables 30 $ - 45 $ / tonne Collecte de feuilles 7 $ - 11 $ / p./ an 4 collectes par année.Collecte de résidus verts 35 $ - 54 $ / p./ an 20 collectes par année.Collecte de résidus de table 52 $ - 81 $ / p./ an 30 collectes par année.Achat de bacs bruns 127 $ / unité Bacs aérés de 240 litres. Ce coût inclut la livraison et l'information pour son utilisation.

Traitement des matières putrescibles variableLe coût de traitement (à la tonne) varie selon le type de matières : feuilles en vrac 28 $, gazonen vrac 42 $, feuilles et gazon mélangés en vrac 35 $, matières putrescibles 45 $. Il fautajouter 20 $ la tonne si les matières sont acheminées en sacs.

Collecte de RDD 4 $ / p./ an 1 collecte satellite par année.

Collecte d’objets encombrants 2 $ - 3 $ / p./ an 1 collecte satellite par année.

Plate-forme de compostage 500 000 $Ce coût inclut les équipements de base (chargeuse et tamis). Amorti sur 20 ans, celareprésente un montant annuel de 50 900 $, soit environ à 3,50 $ par ménage. Les fraisd'exploitation sont d'environ 43 $ / tonne* .

Réseau d'éco-centres variable En fonction du nombre et de la capacité des sites.Dépôt permanent 20 000 $ Programme d'information et de sensibilisation variable Selon l'activité envisagée.

Administration et gestion variableIl s'agit principalement de ressources pour les révisions réglementaires, la tarification, lescontrats et des ententes de services, le suivi et le contrôle, etc.

* Rousseau et Péloquin, 1999 dans Pilette, 2000

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ANNEXE I RIADM

InfrastructuresLes coûts d’implantation des infrastructures sont fonction de leur taille, du volume traité,des technologies employées et des équipements requis pour leur exploitation. Pour leséco-centres, les postes de transbordement et les dépôts permanents de RDD, les coûtsd’implantation varient de 20 000 $ à plusieurs centaines de milliers de dollars, selon letype d’installation considérée. Une plate-forme de compostage pouvant traiter jusqu’à5 000 tonnes métriques de matières putrescibles devrait nécessiter un budgetd’implantation approximatif de 500 000 $, tandis qu’un centre de tri d’une capacitéannuelle de 10 000 à 30 000 tonnes métriques pourrait coûter entre 3 et 4 millions dedollars. Les infrastructures d’élimination sont, quant à elles, beaucoup plus onéreuses.Leur coût d’implantation varie d’une centaine de milliers de dollars à plusieurs millions.L’implantation d’infrastructures demande donc beaucoup de planification et de délaisavant leur mise en activité.

ServicesLes contrats présentement en vigueur concernant les services de gestion des matièresrésiduelles offerts à la population sont généralement avantageux pour les municipalités.La situation économique actuelle fait en sorte que les coûts réels associés aux différentescollectes sont souvent plus élevés qu’ils n’avaient été prévus à l’origine par lesentrepreneurs. Incidemment, les contrats qui seront négociés à leur échéance, de mêmeque ceux qui concernent les nouveaux services à instaurer, verront une augmentationparfois marquée par rapport à ceux qui ont eu cours ces dernières années. Il est possibled’estimer les coûts approximatifs des services qui devront être offerts en fonction duprésent plan de gestion au moyen du tableau I.3. Ces données sont en dollars de 2002 etreprésentent les coûts que les municipalités devraient débourser si elles devaient mettreen place des services ou renouveler les contrats actuels au cours de la présente année.

Programmes de sensibilisation et d’informationLe coût des programmes de sensibilisation et d’information varie en fonction del’importance qui leur est accordée. Par contre, certains frais sont inéluctables afin que lesmesures mises en place puissent fonctionner correctement. Par exemple, une campagned’information et de sensibilisation doit être prévue lors de l’implantation de tout nouveauservice. De plus, un budget minimal doit être prévu pour une relance annuelle. Sans cela,la performance des collectes ne sera pas maintenue.

Administration et gestionLes frais d’administration et de gestion sont également variables. Ils doivent néanmoinsêtre planifiés à long terme puisque la très grande majorité d’entre eux reviennent de façonpériodique. Les frais de cette nature alloués à l’établissement ou au renouvellementd’ententes et de contrats font déjà partie des budgets municipaux. Il faut ajouter à celaceux qu’occasionneront l’établissement de la tarification, les révisions réglementaires, lefinancement des équipements et des infrastructures (variables selon les montants en jeuet les conditions obtenues) ainsi que ceux que nécessiteront le suivi et le contrôle duPGMR.

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RIADM ANNEXE J

ANNEXE J. APPLICATIONS DU PRINCIPE DES 3RV-E

Les fiches explicatives suivantes décrivent chacun des éléments du principe des 3RV-E.On y retrouve une définition, des applications possibles pour les municipalités, lescitoyens et les ICI, de même que des exemples d'application.

Réduction à la sourceDéfinition :Action préventive permettant d’éviter de générer des résidus lors de la fabrication, de la distributionet de l’utilisation d’un produit.

Applications :Municipalités : Politiques d'achat et pratiques de gestion.Citoyens : Habitudes de consommation, mode de vie et intérêt à réduire les résidus générés.ICI : Pratiques manufacturières (méthodes de production, stratégies de mise en marché).Exemples :- Programme d'éco-étiquettage- Protocole national sur l'emballage- Certification ISO 14 000- Programmes municipaux- Incitatifs- Sensibilisation

RéemploiDéfinition :Utilisation répétée d’un produit ou d’un emballage, sans modification de son apparence ou de sespropriétés.Applications :Municipalités : Pratiques de gestion.Citoyens : Habitudes de réemploi, mode de vie et intérêt à réduire les résidus générés.ICI : Pratiques manufacturières et de gestion.Exemples :- Réseau de Ressourceries- Éco-centres- Friperies- Entreprises spécialisées dans l'achat et la revente d'articles usagés- Sensibilisation

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ANNEXE J RIADM

RecyclageDéfinition :Utilisation, dans un procédé manufacturier, d’une matière secondaire en remplacement d’unematière vierge.Enjeux :Le succès dépend notamment :

du conditionnement et de l'homogénéité des matières récupérées; de l'approvisionnement soutenu et minimal des matières récupérées; de la disponibilité et de la rentabilité des technologies et des équipements des marchés.

Applications :Municipalités : Politiques d'achat et pratiques de gestion.Citoyens : Habitudes de recyclage.ICI : Politiques d'achat et pratiques de gestion.Exemples :- Collecte sélective des matières recyclables- Collecte de RDD- Collecte d'encombrants- Collecte de pneus usagés- Réseau de Ressourceries

- Éco-centres- Centre de récupération et de traitement des

résidus de CD- Consigne- Sensibilisation

ValorisationDéfinition :Mise en valeur d’une matière résiduelle par réutilisation sous forme de matière première,généralement précédée par sa transformation à l'aide d'un procédé biologique, physique, mécaniqueou thermique. Les deux principaux modes de valorisation sont le compostage et la valorisationénergétique.

Compostage : méthode de traitement biochimique utilisant l’action de micro-organismes aérobiespour décomposer sous contrôle (aération, température, humidité) et de façon accélérée les matièresputrescibles afin d’obtenir un amendement organique stable d’un point de vue biologique ethygiénique.

Valorisation énergétique: Utilisation de matières résiduelles comme combustible dans un procédé defabrication ou dans un équipement destiné à produire de l’énergie.Applications :Municipalités : Pratiques de gestionCitoyens : Habitudes de compostageICI : Pratiques de gestionExemples :- Collecte des matières putrescibles – en totalitéou en partie (résidus verts, arbres de Noël,feuilles, résidus de table)

- Compostage domestique- Compostage industriel- Sensibilisation

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RIADM ANNEXE J

ÉliminationDéfinition :Mode de gestion des déchets par dépôt définitif ou incinération, avec ou sans récupération d’énergie.Ne vise, idéalement, que les déchets ultimes issus du tri (à la maison où au sein d'une installation detraitement), du conditionnement et de la mise en valeur des résidus.Exemples :L.E.T.L.E.S.Dépôt en tranchéesD.M.S.Incinérateur

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RIADM ANNEXE K

ANNEXE K. INVENTAIRE DES MODES DE VALORISATION DES BOUES

Cette annexe présente une revue des diverses possibilités de traitement, de valorisationet d’élimination des boues qui s’offrent aux gestionnaires municipaux. Il s'agit cependantd'un inventaire non exhaustif. En effet, il est possible que certaines technologies ouméthodes n'aient pas été répertoriées. De plus, il faut noter que les noms d'entreprises,de marques de commerce et autres ne sont mentionnés qu'à titre indicatif, et qu'il estpossible que d'autres entreprises offrent des technologies et des services, similaires ounon.

Pour chacune des possibilités considérées ici, les points suivants sont abordés :

La description de la technologie ;

Les avantages et inconvénients ;

Les installations requises ;

Les coûts d’investissement et d’exploitation (lorsque l’information existe) ;

Les risques pour la santé et pour l’environnement ;

Le mode de gestion ;

Les marchés actuels et potentiels locaux, régionaux et québécois ;

L’approbation sociale.

Le choix des possibilités de traitement, de valorisation et d’élimination des bouesmunicipales et de fosses septiques dépend principalement de deux facteurs : le budgetdisponible et les résultats des analyses de la composition des boues. L’origine des bouesne constitue pas un critère de sélection de la stratégie à employer, mais plutôt leurcomposition et leur consistance. En effet, peu importe s’il s’agit de boues d’originemunicipale ou de fosses septiques, la stratégie sélectionnée découlera de facteurs telsque la siccité, les concentrations en métaux lourds et en micro-organismes pathogènes,le pH, etc.

Il existe donc différentes technologies reliées au traitement, à la valorisation et àl’élimination des boues municipales et de fosses septiques. Le traitement consiste àconférer aux boues les caractéristiques nécessaires à leur valorisation ou leur élimination.Il regroupe diverses étapes plus ou moins complexes de stabilisation, deconditionnement, de déshydratation et de séchage thermique. La valorisation vise àdétourner les boues de l’élimination en les utilisant à d’autres fins, telles que lecompostage, l’épandage agricole et sylvicole, la réhabilitation de sites, la production decombustibles, la valorisation énergétique, la fabrication de matériaux de construction, etc.Enfin, l’élimination, qui constitue la solution privilégiée à l’heure actuelle en raison de sonaccessibilité et de son faible coût, regroupe l’enfouissement sanitaire et l’incinération.

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ANNEXE K RIADM

1. TRAITEMENT

À la source, les boues d’épuration et de fosses septiques sont de forme liquide etprésentent une forte charge en matières organiques hautement fermentescibles, ce quiimpose des contraintes importantes, non seulement sur le plan de la réglementation envigueur (les règles établies pour la valorisation ou l’élimination des boues, par exemple),mais également sur celui du choix de leur destination. Il devient donc nécessaire demettre en place une filière de traitement plus ou moins complexe. Il existe deux grandstypes de traitements des boues : la stabilisation et le traitement, ainsi que ladéshydratation et le séchage.

La stabilisation et le traitement des boues consistent à réduire le pouvoirfermentescible et les odeurs des matières organiques présentes dans les boues brutes et,selon la technique employée, à diminuer la quantité de micro-organismes pathogènes oude substances potentiellement toxiques. L’étape de stabilisation est indispensable à toutprojet de valorisation des boues (Gouvernement du Québec, 1991).

La déshydratation et le séchage des boues visent à réduire la teneur en eau (et, parconséquent, le volume) des boues destinées à la valorisation ou à l'élimination, en plusd’en améliorer les caractéristiques physiques.

1.1 MÉTHODES DE TRAITEMENT

DIGESTION ANAÉROBIE

Généralement appliquée dans les stations d’épuration de moyenne à grande capacité detraitement, la digestion anaérobie est un procédé de dégradation de la matière organiquecontenue dans les boues par digestion à l’abri de la lumière et de l’air, à l’intérieur decuves étanches. Ainsi, la digestion se produit suivant trois étapes, s’étendant sur unepériode approximative de 30 jours :

1. Les composés organiques complexes de la partie solide des boues subissent unetransformation en composés organiques complexes solubles ;

2. Sous l’action des micro-organismes anaérobies, les molécules organiquescomplexes sont converties en acides gras volatiles, des composés plus simples ;

3. Les acides gras se minéralisent afin de former du méthane, du dioxyde de carboneainsi que du sulfure d’hydrogène, dont la production dépend de la température etdu temps de séjour des boues à l’intérieur du digesteur.

La mise en œuvre de la digestion anaérobie exige des ouvrages importants, soit undigesteur clos ou deux digesteurs en série (scindant le procédé en deux étapes),occasionnant ainsi des coûts d’investissement élevés comparativement aux techniquesde digestion aérobie (voir section suivante). Il en coûte donc environ 445 $ par tonne deboues sèches (tbs) pour une station d’épuration d’une capacité de 1 tbs par jour, et 183 $/tbs pour une station ayant une capacité de 5 tbs par jour. Or, le méthane produit pendantla fermentation des boues peut être utilisé comme combustible et contribuer ainsi àdiminuer les coûts énergétiques de chauffage des installations de la station d’épuration.

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RIADM ANNEXE K

Cette technique de stabilisation est utilisée depuis longtemps, mais les dernièresdécennies ont été marquées par une baisse significative de son utilisation. En effet, lefaible coût des ressources énergétiques, la sensibilité de ce procédé aux conditions detraitement telles que le pH, le débit d’entrée, la température, etc., l’instauration detraitements primaires chimiques ou encore, l’augmentation de la complexité des déchetsindustriels influençant les caractéristiques des boues sont autant de raisons qui ont réduitl’usage de la digestion anaérobie. Ce type de traitement détient toutefois un fort pouvoirde destruction cellulaire grâce à la fermentation méthanique qu’il occasionne, permettantainsi l’élimination d’une grande quantité de matière organique. Par ailleurs, ce procédégénère des quantités relativement faibles de biomasse et est très efficace en tant questabilisateur biologique.

DIGESTION AÉROBIE

Visant à réduire l’émission d’odeurs nauséabondes, la concentration de micro-organismespathogènes et la putrescibilité des boues, la digestion aérobie consiste à effectuer lebrassage des boues en leur injectant de l’air de manière à terminer la digestion desmatières organiques encore présentes. Ce procédé de stabilisation, réalisable sur lesboues secondaires ou mixtes (primaires et secondaires), produit du dioxyde de carbone,des nitrates, de l’eau ainsi que des boues stabilisées biologiquement.

La digestion aérobie est habituellement implantée dans des stations d’épuration ayantdes capacités inférieures à 38 000 m3/jour et nécessite des installations importantes. Lescoûts énergétiques sont en général élevés et les coûts globaux varient d'environ 236 $/tbspour une station ayant une capacité de 1 tbs/jour à 109 $/tbs pour une station ayant unecapacité de 5 tbs/jour.

Il existe quatre variantes du procédé de digestion, accroissant ainsi sa popularité et sonutilisation. Il s’agit des procédés suivants :

Procédé conventionnel : Se faisant à température ambiante, ce procédé comporte desbassins aérés par des diffuseurs submergés ou par des aérateurs mécaniques desurface. Il a pour avantages, par rapport à la digestion anaérobie, d’être simple et, parconséquent, de présenter moins de risques d’instabilité. D’autre part, une plus grandepartie de la valeur fertilisante est conservée pendant ce procédé, lequel requiert unemoins grande concentration de boues pour fonctionner, évitant ainsi l’ajout d’une étaped’épaississement. Enfin, les coûts en capitaux pour la construction des digesteursaérobies sont moins élevés que ceux des digesteurs anaérobies. Les coûts d’exploitationsont toutefois forts élevés en raison de la grande demande énergétique occasionnée parl’aération des bassins et aucune récupération d’énergie n’est envisageable. D’autre part,la performance dépend grandement de la température ainsi que des conditionsclimatiques.

Procédé thermophile autothermique : La digestion est réalisée à l’intérieur dedigesteurs isolés, permettant de contrôler la température en la rendant indépendante decelle du milieu environnant. La chaleur occasionnée par les réactions d’oxydation de lamatière organique et par l’accroissement des boues jusqu’aux températures thermophiles(hautes températures variant de 45 oC à 65 oC), peut donc être conservée. Ce type detraitement permet une digestion plus rapide ainsi qu’une diminution du temps de séjour

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ANNEXE K RIADM

des boues à l’intérieur du digesteur (moins de sept jours). Les températures très élevéesproduites pendant la digestion entraîne une destruction très efficace des micro-organismes pathogènes. Étant donné l’absence du phénomène de nitrification enconditions thermophiles, le système nécessite moins d’oxygène. De plus, la digestioneffectuée grâce à ce procédé permet de réduire la production de biomasse. Ledésavantage réside dans la nécessité d’intégrer au système des boues à teneur ensolides élevée afin d’atteindre les températures thermophiles.

Procédé de digestion mixte : Ce procédé associe la digestion authothermique et uneétape de digestion anaérobie mésophile (températures moyennes) selon deux variantes.La première consiste en une prédigesiton aérobie thermophile, suivie d’une digestionanaérobie mésophile, tandis que la seconde inverse les étapes.

Procédé anoxie-aérobie : Il s’agit d’une digestion à aération intermittente permettant dediminuer les coûts énergétiques inhérents à l’aération des digesteurs aérobies. Leprincipe de base associé à cette approche réside dans l’utilisation par les micro-organismes des gaz dégagés par la digestion dans des conditions où la disponibilité enoxygène est limitée et entraîne conséquemment des conditions anoxiques. Le traitementdes boues se fait donc par alternance de conditions d’aération et de non-aération.

LAGUNAGE

Le lagunage est une technique permettant de laisser stabiliser les boues à l’intérieur defossés d’oxydation artificiels ou naturels. Il en existe diverses variantes, dont le lagunageaérobie (utilisé pour l’épuration biologique des substances organiques non décantées ounon dissoutes contenues dans les eaux résiduaires préépurées mécaniquement dans desétangs de décantation ou par un autre procédé), le lagunage facultatif et le lagunageanaérobie (utilisé pour diminuer la teneur en substances organiques d’eaux résiduairesbrutes ou clarifiées mécaniquement).

La mise en œuvre de ce procédé nécessite la construction d’au moins un étang, d’uneprofondeur minimale de 1,5 m, devant comporter un minimum de deux cellules, être munide déversoirs ajustables, être facilement accessible pour l’entretien et avoir une capacitéd’entreposage de trois à cinq ans. Les matériaux utilisés doivent également êtresuffisamment imperméables pour limiter l’infiltration des liquides dans l’environnement.D’autre part, les étangs doivent obligatoirement être situés à un minimum de 150 m deshabitations et ils nécessitent l’aménagement de fossés de dérivation des eaux de surfaceau pourtour de leur structure afin d’éviter tout débordement (MENV). Le lagunageprésente des coûts relativement faibles, selon une étude de l’INRS-Eau, et il s’agirait d’untraitement économique de divers déchets résidentiels, municipaux, industriels etagricoles.

Étant une technique performante en ce qui a trait à la stabilisation biologique des bouesd’épuration et de fosses septiques, le lagunage nécessite toutefois des volumesimportants. En ce qui concerne plus particulièrement le lagunage anaérobie, où lesétangs sont aérés artificiellement, il est possible d’observer une meilleure absorption,distribution et utilisation de l’oxygène. Par ailleurs, cette méthode permet de contrôlerl’apport d’oxygène ainsi que le rendement d’épuration, en plus de procurer une certaineindépendance par rapport aux facteurs naturels non maîtrisables.

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RIADM ANNEXE K

STABILISATION CHIMIQUE

Cette technique permet de diminuer, du moins temporairement, le pouvoir fermentescibledes boues, par l’addition de réactifs chimiques, en combinaison ou non avec untraitement thermique. Il en existe trois catégories : le traitement alcalin, le traitementneutre et le traitement acide.

Le traitement alcalin consiste à stabiliser les boues liquides ou déshydratées par l’apportde chaux. Afin que la désinfection se fasse adéquatement, les boues sont amenées à unpH de 12 pendant un minimum de 12 heures (préférablement pendant 24 heures). Lesavantages relatifs à l’usage de cette technique de traitement résident dans le coût réduitde la chaux et dans le fait que cette dernière, grâce à son alcalinité, a un effet favorablesur la structure physique des boues. Cependant, il n’y a aucune réduction de la matièreorganique biodégradable contenue dans les boues, d’où une reprise possible de lafermentation si les conditions du milieu le permettent ultérieurement. De plus, l’ajout de lachaux augmente la masse des boues, puisqu’il en faut 108 kg à 162 kg par tonne deboues sèches. Le coût total du traitement par chaulage est estimé, selon l’INRS-Eau, à164 $/tbs pour une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, et à 74 $/tbs pour une stationayant une capacité de 5 tbs/jour. D’après les données de l’an 2000 de Ressourcesnaturelles Canada, il en coûterait 70,80 $ pour une tonne de chaux vive en vrac à hauteteneur en calcium, et 80,40 $ pour une tonne de chaux hydratée en vrac à haute teneuren calcium.

Le traitement neutre utilise deux procédés : le procédé CCBA, qui utilise un réactif àbase d’argile et d’alun absorbant les métaux, et le procédé Wet Chlorine Oxidation, quiest peu efficace pour la stabilisation et la désinfection des boues.

Une méthode de traitement acide a été suggérée en 1994 par des chercheurs de l’INRS-Eau. Il s'agit d'acidification des boues par l’ajout d’acide sulfurique jusqu’à un pH de 2,0ou 2,5, entraînant ainsi une diminution importante des solides contenus dans les boues, àla suite d’une hydrolyse et d’une minéralisation rapide d’une partie de leur matièreorganique. Il s’agit d’un procédé simple et efficace, pouvant s’appliquer aux différentstypes de boues municipales et industrielles et pouvant s’intégrer aux chaînes actuelles detraitement et de stabilisation des boues d’épuration. Afin d’acidifier les boues à un pH de2,5, il faut entre 143 kg et 214 kg d’acide sulfurique par tonne de boues sèches, et le coûtd’une tonne d’acide se chiffre à 125 $.

STABILISATION THERMIQUE

La stabilisation thermique consiste à chauffer les boues en présence d’air sous de trèsfortes pressions, pouvant atteindre jusqu’à 20 Mpa et plus, dans le but de réaliser uneoxydation poussée de la matière organique, simultanément à une transformationphysique des matières en suspension. Les boues ainsi traitées peuvent aisément êtrefiltrées et elles donnent une siccité de gâteaux entre 40 % et 70 %. En plus de stabiliserles boues, cette technique permet de les conditionner, c’est-à-dire de leur donner uneconsistance davantage solide. En Hollande, la stabilisation thermique est réalisée en puitsprofond, ce qui permet de récupérer l’énergie en réutilisant la chaleur. Cette techniquedonne par ailleurs la possibilité de traiter 62,5 tbs/jour au coût de 378 $ (CAN)/tbs.

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STÉRILISATION

Il existe différentes techniques de stérilisation : la pasteurisation, la radiation ionisante etla pressurisation.

La pasteurisation consiste à chauffer les boues à près de 70 oC pendant un minimum de30 minutes afin de les aseptiser. Ce type de traitement nécessite l’usage d’une chaudièreautonome et d’un échangeur de chaleur eau-boues ou encore, d’un brûleur à gazimmergé dans les boues. Dans une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, il peut encoûter 302 $ pour pasteuriser une tonne de boues sèches, alors que dans une station de10 tbs/jour, il en coûterait 82 $/tbs.

La radiation ionisante permet de désinfecter les boues déshydratées en les pressant encouches de moins de 5 mm d’épaisseur puis en les irradiant, à raison de 10 tbs/jour ou50 t de boues humides par jour avec un accélérateur d’électrons (l’appareil ionisant) d’unepuissance de 50 kW. Certains auteurs suggèrent de combiner cette technologie à unpostcompostage rapide des boues.

La pressurisation consiste en l’application de pressions importantes sur les boues enautoclave (récipient métallique à fermeture extérieure hermétique, résistant à despressions élevées), permettant de les désinfecter. Des études ont par ailleurs été menéesau sujet de la performance de cette technologie et elles ont permis de constater quel’application d’une pression de 6 000 bars ne nécessitait que le dixième de l’énergienécessaire pour la stérilisation par chauffage. Cependant, les coûts d’investissement sontimportants et ne justifient pas l’usage de cette technique à l’échelle industrielle.

DÉCONTAMINATION

L’objectif principal de la décontamination vise à réduire les concentrations de métauxtoxiques pouvant être présents dans les boues. La Corporation Biolix, en partenariat avecles chercheurs de l’INRS-Eau, commercialise des technologies de traitement et dedécontamination des boues d’épuration des usines de traitement municipales etindustrielles, dont notamment les technologies Métix et Stabiox.

Les technologies Métix permettent d’extraire les métaux toxiques de manière sécuritairepour l’environnement, en plus d’assainir et de stabiliser les boues. Le procédé se réaliseen une seule étape, permettant de réduire substantiellement la teneur en métaux lourdsdes boues d’épuration, de diminuer leur biomasse et de détruire les micro-organismespathogènes ainsi que les odeurs qu’elles dégagent, afin de produire des boues de hautequalité. Les variantes du traitement Métix peuvent s’adapter pour répondre à chaquesituation pouvant exister dans une station d’épuration des eaux usées. Le choix dutraitement le mieux adapté dépend de facteurs comme la conception de l’usine, le coût etla disponibilité des produits utilisés dans la procédure de traitement et les critères devalorisation des boues. Voici donc ces variantes :

Métix BS ou biolixiviation-digestion avec soufre, qui exploite la présence d’unemicroflore indigène à l’intérieur des boues capable d’oxyder le soufre élémentaire enacide sulfurique, entraînant ainsi une diminution du pH et une hausse des conditionsoxydantes du milieu. Cela a pour effet de solubiliser de façon importante les métauxtoxiques et de stabiliser efficacement les boues. Notons cependant que la concentration

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initiale en solides des boues doit se situer entre 30 g/L et 40 g/L afin de respecter lesconditions optimales de ce procédé. Deux types d’installations peuvent être utilisés : lebioréacteur à cuve agitée et aérée avec addition de soufre élémentaire en poudre ouencore, les colonnes aérées avec soufre granulaire immobilisé. Le temps de traitementpar digestion est de l’ordre de 8 à 12 jours. D’après l’INRS-Eau, les coûts exigés pourl’application de cette variante varient entre 476 $/tbs pour une station d’une capacité de1 tbs/jour, et 216 $/tbs pour une station d’une capacité de 5 tbs/jour.

Métix BF ou biolixiviation avec sulfate ferreux. Ce procédé fait appel au pouvoiracidifiant d’une bactérie présente à l’intérieur des boues (Thiobacillus ferrooxidans) et àun résidu de l’industrie de la sidérurgie afin de solubiliser et récupérer la plupart desmétaux lourds présents dans les boues d’épuration municipales. Dans un bioréacteuraérobie en mode continu, on combine une culture de bactéries et un sulfate ferreux,servant de source d’énergie pour les bactéries. Après l’ajout d’une petite quantité d’acidesulfurique afin d’amorcer le procédé, l’acide produit par les bactéries abaisse le pH desboues tout en accroissant les conditions oxydantes, permettant ainsi le passage ensolution de la plupart des métaux lourds, tels que le cuivre, le manganèse, le cadmium etle zinc. Un filtre-presse à plateaux permet ensuite la séparation des bouesdécontaminées et du liquide contenant les métaux lourds. Ces derniers peuvent par lasuite être précipités sélectivement, selon ceux que l’on veut éventuellement recycler.Initialement, les boues doivent toutefois contenir entre 20 g/L et 25 g/L de solides pourdes résultats optimaux. L’usage de cette technologie pour le traitement de boues aérobiesnon digérées a permis d’obtenir, après un temps de résidence de 24 heures, despourcentages de solubilisation variant de 60 % à 95 %, selon le type de métaux, leursconcentrations, leur forme chimique, etc. L’application de Métix BF coûterait entre294 $/tbs pour une station d’une capacité de 1 tbs/jour, et 154 $/tbs pour une station de5 tbs/jour.

Figure D.1. Schéma du procédé de biolixiviation des métaux lourds

Métix AC ou lixiviation chimique utilise un acide inorganique et un agent oxydant. Cedernier, ajouté aux boues acidifiées permet d’accélérer la solubilisation des métaux lourdset empêche la solubilisation des éléments nutritifs. La concentration de solides doit varierentre 30 g/L et 40 g/L, et le temps de traitement est compris entre 0,5 heure et 6 heuresselon le cas. Cette variante permet donc d’enlever adéquatement les métaux toxiques,

Précipitationdes métauxà la chaux

Boues

Bactéries

Sulfate ferreux

Acide sulfurique

Filtre-presse

Boues décontaminées

Valorisation agricole

Fractionliquidecontenantles métaux

Filtre

Résidus métalliques

RécupérationFraction liquiderecyclée

Source : Fiche technique du CQVB U-96-12 : Boues d’épuration municipales ; Récupération des métauxlourds par biolixiviation.

Réacteur

aérobie

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d’éliminer efficacement les micro-organismes pathogènes, et ce, dans un réacteur de typecuve agitée en mode cuvée, semi-continu ou continu. Les coûts sont de l’ordre de214 $/tbs pour une station d’une capacité de 1 tbs/jour, et de 103 $/tbs pour une stationd’une capacité de 5 tbs/jour.

Métix BC permet de tirer profit des avantages des procédés biologiques (faibles coûts enproduits chimiques) et chimiques (investissement moindre attribuable à un court temps detraitement, stabilité des réactions, meilleur contrôle des intrants, résistance aux variationsdes conditions d’exploitation, etc.).

En ce qui concerne la technologie Stabiox, elle consiste en une séquence d’opérationsprécédant la déshydratation mécanique des boues, permettant leur stabilisationmicrobiologique et la conservation de leur valeur fertilisante, tout en facilitant leurdéshydratation sans hausser la quantité de solides à gérer. Elle permet également uneéconomie de coûts, tout en favorisant l’enlèvement des odeurs et une stabilisation à longterme par un procédé simple.

OXYDATION HUMIDE ASSISTÉE PAR PLASMA (OHAP)Ce procédé de traitement est destiné à oxyder les boues de provenances diverses,incluant les boues municipales, industrielles et agroalimentaires, à l’intérieur d’un fourrotatif équipé d’un générateur de plasma à air chauffant à 600o C. Ce dernier est conçupour traiter les boues émanant des procédés de séchage conventionnels et contenant aumoins 20 % de matière organique. Tout d’abord, les boues sont acheminées à l’intérieurdu four, qui fonctionne continuellement, à l’aide d’un convoyeur à vis. La chargeorganique est alors détruite par la présence de l’air et de la chaleur, produisant ainsi descendres granulaires inertes, stériles et sans odeur, potentiellement valorisables.

L’OHAP permet une réduction économique significative du volume des résidus ultimes(95 % de réduction) et des gaz à effet de serre (GES). En effet, cette technologie n’utilisepas de brûleur à combustibles fossiles et elle produit des niveaux de NOx plus bas que lesincinérateurs conventionnels. À titre indicatif, l’OHAP génère 46 % moins de GES parrapport à l’incinération directe, 31 % moins que le séchage suivi par l’incinération, 144 %moins que l’enfouissement et 1 % moins que le compostage. D’autre part, il est possiblede récupérer l’énergie thermique des boues, et ce, en récupérant la chaleur produite parcondensation de la vapeur d’eau, pour non seulement réchauffer les boues qui entrentdans le four, mais également les bâtiments. Il s’agit par ailleurs d’une technologie peuénergivore permettant de traiter les boues concentrées entre 20 % et 35 % pourlesquelles il n’existe aucune technologie de traitement autre que l’enfouissement et lecompostage.

Les systèmes de contrôle utilisés sont prévisibles, simples, stables et ne présentent quetrès peu de risques pour l’opérateur et les installations. Les coûts d’exploitation s’avèrentmodiques, soit 6,62 $/t de boues humides pour une unité industrielle de traitement d’unecapacité de 150 t de boues humides par jour. Pour ce qui est des coûts globaux(investissement, capital et exploitation), ils se trouvent être inférieurs à ceux del’incinération. Par ailleurs, les coûts d’acquisition et d’exploitation du four se comparentfavorablement au coût moyen d’épandage et d’enfouissement des boues. Le coût encapital se chiffrerait à 1 805 000 $ pour une unité de cette taille.

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1.2 MÉTHODES DE CONDITIONNEMENT

Le conditionnement constitue un prétraitement spécifique permettant le bonfonctionnement des appareils de déshydratation mécanique. Ceux-ci donnent alors auxboues une consistance plus ou moins solide. Cette méthode consiste donc en unefloculation de la boue, qui permet de casser la stabilité colloïdale et d’augmenterartificiellement la taille des particules, et ce, en ayant recours à des procédés de naturephysique (thermique principalement) ou chimique.

ÉPAISSISSEMENT

La plupart des circuits de traitement des boues commencent par une étaped’épaississement, qui permet d’améliorer le rendement de la digestion (si elle est prévue),en plus de réduire les coûts d’investissement, de stabilisation et de déshydratation, dediminuer le volume des boues à disposer, ainsi que de favoriser l’économie des systèmesde déshydratation. Différentes techniques sont employées : la décantation oul’épaississement gravitaire, la flottaison à air dissous, la centrifugation, le drainage et lesystème BEST.

La décantation ou l’épaississement gravitaire consiste en un tassement des boues,dont le temps de séjour est assez élevé. Peu coûteuse, elle est largement répandue pourl’épaississement des boues primaires. Ainsi, il en coûte 90 $/tbs pour une usine d’unecapacité de 1 tbs/jour, et 48 $/tbs pour une usine de 5 tbs/jour.

La flottaison à air dissous est généralement utilisée dans le cas des boues activées afinde les épaissir et les clarifier. Cette technique entraîne une dépense énergétiquesupérieure à la décantation, mais ses performances au chapitre de l’épaississement etdonc, de la chaîne entière de traitement, compensent largement cette dépense. Son coûttotal est estimé à 97 $/tbs pour une station d’une capacité de 1 tbs/jour, et à 45 $ pourune station de 5 tbs/jour.

La centrifugation est une opération de séparation mécanique, par action de la forcecentrifuge, de deux à trois phases (liquide-liquide, liquide-solide, liquide-liquide-solide),entraînées dans un mouvement de rotation à l’intérieur de décanteuses cylindriquescontinues à buses.

Le drainage est un procédé qui peut être utilisé dans les petites stations. Aprèsfloculation, les boues sont épaissies par un apport de polymère et un drainage sur unchamp horizontal de grilles fines, raclé en permanence par des lames de caoutchouc.

Le système BEST a été mis au point au Japon. Cette technique combine, dans uneseule étape, l’épaississement et la floculation chimique. Elle consiste donc en l’ajout d’uncoagulant métallique avec l’apport de polymères causant la formation de gros flocs deboues qui sont aisément séparés de l’eau intersticielle. Ce système est plus fiable etperformant que l’épaississement gravitaire, mais son coût en est supérieur de 20 %.L’épaississement est réalisé dans un réacteur agité, muni d’un système spécialementconçu pour cette étape du processus de traitement des boues.

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CONDITIONNEMENT CHIMIQUE

Il est possible de conditionner les boues en leur ajoutant consécutivement des selsmétalliques (électrolyte ou polyélectrolyte) et de la chaux afin d’en améliorer la filtrabilitéet d'augmenter la taille des particules. Cette floculation des boues s’effectue dans desbacs agités en série, le premier servant pour le sel métallique et le second pour la chaux.Les temps de séjour sont de l’ordre de 5 à 10 minutes. Or, une agitation prolongée et tropforte pourrait, dans certains cas, détériorer la filtrabilité des boues conditionnées. En effet,étant donné la fragilité parfois très grande des flocs obtenus, il est nécessaire d’éviter lescuves à agitation trop violente, les temps de floculation trop longs et les pompagesdestructeurs des boues conditionnées. L’association de deux polyélectrolytes permet, surcertaines boues, de réduire le coût global du conditionnement ou d’obtenir une floculationplus efficace. Par ailleurs, il existe de nos jours une gamme de polyélectrolytes trèsétendue, ce qui est très avantageux du fait de la diversité de la qualité des boues. Enfin,dans une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, il en coûte 97 $/tbs pour ce type deconditionnement, alors qu’il en coûte 54 $/tbs dans une station d’une capacité de5 tbs/jour.

CONDITIONNEMENT THERMIQUE

L’augmentation de la température des boues conduit à une transformation irréversible deleur structure physique, surtout si elles contiennent une forte proportion de matièresorganiques et colloïdales. Ainsi, durant le chauffage, les gels colloïdaux sont éliminés etla quantité d’eau contenue dans les particules diminue fortement ; il en résulte donc unépaississement important et rapide, avec l’obtention de boues décantées à plus de 120 gde matières en suspension (MES)/L et même 200 g MES/L. La structure des boues s’entrouve améliorée, de sorte qu’une filtration sans apport de réactifs est toujours possible.Cette technique permet d’atteindre de très fortes siccités de gâteaux à la suite de leurpassage dans les filtres-presses.

Le conditionnement thermique est applicable à toutes les boues à prédominanceorganique et présente des performances relativement stables comparativement auconditionnement chimique. Les hautes températures employées, variant entre 150 oC et200 oC, permettent également de stériliser les boues, d’autant plus que le temps decuisson varie entre 30 et 60 minutes. Les investissements reliés à cette techniques’avèrent cependant coûteux par rapport au conditionnement chimique.

AUTRES TECHNIQUES DE CONDITIONNEMENT

Une revue de littérature a permis de dénombrer quelques techniques de conditionnementsupplémentaires, bien qu’elles ne soient pas très explicitées. En voici les grandes lignes :

Conditionnement par congélation : D’une durée de une à quatre heures et employantdes températures variant entre - 10 oC et - 20 oC, cette technique est applicable auxboues à prédominance minérale, difficiles à déshydrater. Bien qu’elle permette de réduireefficacement la quantité d’eau liée à la matière et de regrouper les particules de façonstable, ce type de conditionnement est très énergivore et, par conséquent, assez coûteux.On l’associe souvent à la filtration sous vide et on utilise habituellement un système defréon-glycol.

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Conditionnement par charges : Cette technique consiste à ajouter des matières sèchesaux boues, de l’ordre de 20 % à 40 % des matières en suspension initiales. Cela permetd’améliorer la texture des gâteaux afin d’en faciliter la manutention ou une exploitationoptimale des équipements de déshydratation. La combinaison de boues minérales avecdes boues biologiques est profitable pour ce type de conditionnement.

Conditionnement électro-acoustique-osmose : Cette amélioration du conditionnementchimique entraîne l’eau en surface par un traitement aux ultrasons. Il s’agit cependantd’une technique très coûteuse.

Conditionnement par solvants ou huiles : Ce type de conditionnement consiste àajouter une huile ou un solvant aux boues, dans certaines conditions de température, afinde séparer plus facilement par voie mécanique les matières sèches tout en ayant lapossibilité de récupérer une bonne partie du solvant. Sa faisabilité technico-économiquen’a toutefois pas été démontrée à l’échelle industrielle et son utilisation s’avère onéreuse.

1.3 MÉTHODES DE DÉSHYDRATATION

La déshydratation permet de donner aux boues une consistance physique plus solide afinde faciliter le conditionnement, la manutention et le transport du résidu final en utilisantdivers systèmes mécanisés.

CENTRIFUGATION

La centrifugation permet non seulement d’épaissir les boues, mais également de lesdéshydrater en séparant les phases solides et liquides qui les composent. Ainsi, lesboues sont insérées dans une centrifugeuse en rotation où les matériaux plus densessont séparés des premiers puis, éjectés du système. Ce système permet de travailler enmode continu dans une enceinte close et compacte, et ainsi de réduire les inconvénientsassociés aux odeurs. Or, il est nécessaire de procéder à l’isolation phonique de la sallede déshydratation.

Le rendement typique de la centrifugation varie entre 18 % et 31 % de déshydratation et ils’agit d’une technique performante pour la séparation de solides de différents types deboues. En ce qui concerne la centrifugeuse, elle consiste en un tambour ou un bolcylindrique tournant sur lui-même afin de créer une force de séparation. Les pluscourantes regroupent les centrifugeuses à convoyeur et à bol, à bol perforé ainsi qu’àdisques. Pour les boues résiduaires d’assainissement, on emploie habituellement lacentrifugeuse continue à bol cylindro-cônique d’axe horizontal. D’autre part, il existe descentrifugeuses à bol cylindrique à forte capacité qui, malgré leur coût important,permettent de diminuer les coûts des étapes de traitement en aval.

Ce procédé de déshydratation ne nécessite que très peu de surveillance, mais la main-d’œuvre doit être davantage qualifiée que pour un système de filtration. Enfin, les coûtsvarient entre 191 $/tbs et 62 $/tbs, selon qu’il s’agit respectivement d’une station ayantune capacité de 1 tbs/jour ou 5 tbs/jour.

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PRESSOIR ROTATIF

Afin de concentrer les solides des boues, ces dernières sont acheminées dans un canalrectangulaire situé à la périphérie d’une roue, dont les parois latérales sont constituéesd’éléments filtrants rotatifs laissant passer le liquide et retenant les solides. Ce procédédonne des rendements inférieurs lorsqu’il est alimenté avec des boues contenant peud’eau libre, mais il est possible d’atteindre des taux de déshydratation élevés, soit jusqu'à45 % de siccité avec certains types de boues municipales. Par ailleurs, ce procédé simplepeut être utilisé en mode continu dans un système complètement fermé réduisant laproduction d’odeurs.

Il existe six modèles de pressoirs rotatifs de dimensions différentes, dépendant du type deboues et des débits à traiter. Ainsi, le poids des pressoirs peut varier entre 170 kg et10 000 kg, et il est possible de traiter 300 L à 50 000 L de boues à l’heure, selonl’équipement et le type de boues. De construction robuste, le pressoir rotatif comporte unnombre limité de pièces mécaniques dont le fonctionnement et l’entretien ne présententaucune difficulté particulière. D’autre part, parce qu’il fonctionne en système fermé, ceprocédé est peu bruyant, peu encombrant et consomme très peu d’énergie (10 kW/h partonne de matière sèche traitée). Son fonctionnement requiert peu d’intervention humaineet les opérateurs n’ont pas à porter d’équipement de protection particulier. En ce quiconcerne les coûts, ils varient entre 565 $/tbs et 1 085 $/tbs, incluant l’exploitation etl’amortissement sur le capital.

Ce sont les Industries Fournier inc. (situées à Black Lake) qui, au Québec,commercialisent ce type de procédé. Actuellement, 12 unités sont exploitées, notammentà l'usine d'épuration de la Rive-Sud, à Longueuil, à l'usine d'épuration d'Auteuil, à Laval,au Centre de traitement des boues de fosses septiques de Deschambault et à laCommunauté urbaine de Montréal.

LIT DE SÉCHAGE

Le séchage des boues s’effectue sur des lits de sable drainés en deux étapes : ledrainage puis l’évaporation-filtration. Dans les régions tempérées, le temps de séchagevarie habituellement entre trois semaines et un mois et demi pour 30 cm à 40 cm deboues, et ce, selon les conditions climatiques. Par ailleurs, ce procédé nécessite uneemprise au sol considérable, du personnel pour la maintenance (ce qui entraîne unedépense en main-d’œuvre) et son utilisation est limitée puisqu’on ne peut l’utiliser qu’avecdes boues stabilisées. Il est envisageable d’atteindre des siccités entre 40 % et 60 % encas d’ensoleillement maximum. D’autre part, il est possible d’en améliorer le rendementen ajoutant des polyélectrolytes aux boues, ce qui a pour effet de hausser la vitesse dedrainage. Les coûts engendrés par cette technique en régression varient entre 113 $/tbset 86 $/tbs, selon qu’il s’agit d’une station de traitement d’une capacité de 1 tbs/jour ou5 tbs/jour.

LIT DE CONGÉLATION OU TRAITEMENT GEL – DÉGEL

Cette technique, favorisant le drainage et la déshydratation des boues, peut êtrecombinée à la méthode du lit de séchage, ce qui constitue une possibilité particulièrementintéressante au Québec. Ainsi, le lit de séchage peut s’utiliser en période estivale, alorsque l’hiver favorise l’usage du lit de congélation, ce qui permet l’obtention de siccités plus

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élevées qu’avec tout autre technique de déshydratation. L’effet conditionnant dutraitement par gel-dégel tient du fait de la séparation solide-liquide s’effectuant pendant lacristallisation de l’eau contenue dans les boues. Les cristaux de glace en formationrepoussent les impuretés qui sont ainsi concentrées, ce qui favorise leur agglomération.Les flocs produits sont par la suite déshydratés puis compactés sous l’effet de laprogression de la glace vers eux. Après le dégel, le drainage très rapide de l’eau à traversles granules laisse un résidu final ayant l’apparence typique du café moulu.

Grâce à ce type de traitement, il est possible d’obtenir des teneurs finales en solides sesituant entre 24 % et 40 %, ce qui représente une siccité relativement importante. D’autrepart, il s’agit d’une technique efficace pour tous les types de boues aqueuses, en autantqu’elles aient complètement gelé. De plus, elle modifie complètement la structure desboues et produit, après drainage, un résidu granulaire très perméable et peu odorant. Sonefficacité est accrue d’autant avec des boues dont la granulométrie des flocs est fine.L’efficacité de la méthode de gel-dégel ne se trouve pas influencée par la siccité initialedes boues, ni par leur vitesse de décongélation. Cependant, plus le gel est rapide, moinsle conditionnement est efficace.

Afin d’assurer des résultats optimums, les lits de congélation doivent avoir une profondeursuffisante pour permettre un remplissage de 30 cm à 60 cm de boues et ils doivent êtreen mesure de contenir le volume total de boues produites pendant un an. Ils doiventégalement être divisés en plusieurs cellules pour faciliter le nettoyage et l’entretien desinstallations, en plus d’être munis d’un système de distribution permettant l’épandageuniforme des boues, ainsi que d’un système de drains collecteurs sous une couche desable filtrant. Le sol sous les lits doit être suffisamment imperméable afin de limiter touteinfiltration. Ainsi, le traitement par gel-dégel requiert au moins un bassin rectangulaire enbéton, assez profond pour recevoir plusieurs couches de boues (8 cm à la fois).

L’exploitation des cette méthode se chiffre à 255 $/tbs, et ce, sans considérer les coûtsd’installation. Des essais de gel-dégel ont été effectués à Sainte-Julie sur des boueschimiques d’étangs aérés facultatifs et les résultats sont très prometteurs. Effectivement,des siccités atteignant près de 44 % ont pu être observées. Or, la méconnaissance duprocédé par gel-dégel fait qu’il n’existe pas à ce jour, en sol québécois, d’installationsconçues spécifiquement pour le traitement des boues de fosses septiques. Des tests onttout de même été effectués sur ce type de boues à la station d’épuration de Saint-Gabriel-de-Brandon.

FILTRATION SUR BANDES PRESSEUSES

La technique utilisée consiste à presser les boues entre deux toiles filtrantes qui sontcomprimées progressivement et qui s’enroulent successivement autour de tamboursperforés et de rouleaux dont la disposition varie selon le type de filtre. La filtration surbandes presseuses se caractérise donc par une certaine facilité d’exploitation, lacontinuité du procédé, la simplicité de la mécanique, et un faible coût d’exploitation, soit217 $/tbs pour une station ayant une capacité de 1 tbs/jour, et 79 $/tbs pour une stationde 5 tbs/jour. Les boues résultant de ce type de filtration sont pelletables et les résultatssont satisfaisants pour la grande majorité des boues organiques. En effet, les siccitésobtenues sont proches des teneurs limites, soit entre 21 % et 26 %.

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Il existe plusieurs types de filtres à bandes presseuses. Dans le cas de stations à forte etmoyenne capacités, on utilise habituellement les filtres superpress tels que ST, SP, SPI,SL, HD et DEG, alors que pour les petites stations, on préconise le GD-Press ou le T-DEG. L’entreprise Berlie Technologies, de La Prairie, fabrique des unités de filtrationstationnaires d’une capacité variant de 1 000 kg/h à 8 000 kg/h d’évaporation d’eau, ainsique des unités semi-mobiles de 500 kg/h à 1 000 kg/h. De telles installations ont parailleurs été mises en œuvre à la Régie d’assainissement de bassin de La Prairie, à laCUQ, à Magog, Granby et à La Baie. D’autre part, le procédé de filtration sur bandespresseuses fait partie de divers systèmes de déshydratation des boues expérimentés auQuébec. À titre d’exemple, Hydro-Québec a mis sur pied une étude pilote combinant uneétape de séchage par radiation infrarouge et la filtration sur bandes presseuses.Également, une technique québécoise de déshydratation de boues de fosses septiquesappelée DABmc combine des procédés d’épaississement et de filtration donnant desboues de fosses septiques déshydratées à des siccités entre 19 % et 24 %.

FILTRATION SOUS PRESSION EN CHAMBRES ÉTANCHES

La filtration sous pression en chambres étanches consiste à appliquer sur le gâteau deboue des pressions très élevées se situant entre 5 et 15 bars, ce qui permet d’obtenir dessiccités supérieures à 30 %. Diverses installations peuvent être utilisées : les filtres-presses à plateaux chambrés classiques ; les filtres-presses à plateaux membranes ; lesfiltres-presses automatiques permettant de réduire les coûts de main-d’œuvre. Enmoyenne, le coût d’exploitation de cette technologie varie entre 79 $/tbs et 217 $/tbs.

DÉSHYDRATATION DES BOUES PAR LITS DE SÉCHAGE PLANTÉS DE ROSEAUX

Les lits de séchage plantés de roseaux constituent un véritable réseau de drainage del'eau, laquelle s'égoutte ainsi plus rapidement et plus complètement des boues. Celles-cise concentrent mieux une fois égouttées et se minéralisent progressivement dans letemps grâce à la double action de l'air (maintien de conditions aérobies) et des bactéries(forte densité au voisinage des racines). L'alimentation des lits en boues fraîches se faitdirectement par pompage du bassin d'aération de la station d'épuration selon unefréquence adaptée. Les rhizomes progressent dans la boue au fur et à mesure que sonniveau s’élève.

Les lits plantés de roseaux sont des ouvrages étanches qui ont à leur base un massifdrainant reposant sur un plancher aéré. Le massif permet l'épaississement des boues touten facilitant l'évacuation de l'eau interstitielle. Il est en outre naturellement ventilé. Sabonne aération permet l'obtention de percolats aérobies, lesquels sont recyclés en têtede station d'épuration sans nuire à son fonctionnement.

Pour le bon fonctionnement des lits, des cycles alternant des périodes d'alimentation etde repos sont pratiqués. Le dimensionnement des ouvrages est calculé sur la chargelimitante hivernale. Les roseaux, dont la partie aérienne se développe du printemps àl'automne, restent en place pendant l'hiver, alors lequel les racines conservent uneactivité suffisante. Le procédé a été éprouvé pendant plusieurs années à différents sites.

Le roseau développe un réseau très dense de racines appelé rhizosphère. Celle-ciaméliore le drainage des boues par circulation d'eau le long des tiges et des rhizomes.

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Elle permet une pénétration d'oxygène au cœur des boues en favorisant la ventilationnaturelle du massif filtrant. Enfin, l'activité bactérienne intense le long des racines aboutità une minéralisation importante des boues. Il en résulte l'absence d'odeur et une capacitéde stockage accrue.

Conçue pour stocker les boues d'une station d'épuration pendant plusieurs années (5 à10 ans, selon les conditions climatiques), l'évacuation des boues pour épandage agricoledevient peu fréquente. Après la vidange d'un lit, la reprise des pousses de roseauxs'opère naturellement, à partir des rhizomes résiduels qui demeurent sur le massif filtrant.En outre, l'épandage sur des terres agricoles, en fin de période estivale de préférence, nepose aucun problème particulier.

SÉCHAGE THERMIQUE

Le séchage thermique permet d’évacuer, par évaporation, l’eau interstitielle présentedans les boues. S’il n’est pas suivi par l’incinération, il peut s’effectuer lorsque le produitfinal est dédié à la valorisation agricole ou sylvicole, ou lorsque les conditionsd’enfouissement imposent une structure solide aux boues à éliminer (Blais, 1996). Leséchage à haute température peut augmenter la teneur en matière sèche à 90 % à 95 %et produit une substance sous forme de poudre ou de granules (gouvernement duQuébec, mai 1991).

SÉCHAGE PAR CONTACT OU SÉCHAGE INDIRECT

Cette méthode de séchage fait usage de séchoirs constitués d’une enveloppe cylindriquefixe souvent chauffée dans laquelle tournent un ou plusieurs rotors. Ces dernierscomportent des unités de malaxage creuses, dans lesquels circule de la vapeur souspression ou une huile chaude. De ce procédé résulte un produit final granulé nonpoussiéreux, homogène, de taille définie et pouvant être entreposé sans inconvénient. Ilest possible d’utiliser des boues d’origines variées et les granules obtenues peuvent êtrevalorisées en agriculture ou comme combustible, ou encore, être revendues commeengrais. Pour ce qui est plus spécifiquement du procédé, l’aspiration d’air en continuassure le nettoyage à fond de toutes les pièces et le bon fonctionnement du système,d’autant plus que la circulation de l’air de séchage en circuit fermé élimine touteémanation d’odeurs. D’autre part, le mode de fabrication des granules minimise les fraisd’entretien des équipements. En termes de performance, le séchage par contact diminueau maximum le volume de boues et permet l’obtention d’une matière granulée stable,pasteurisée et homogène ayant une siccité de 92 % à 95 %.

Or, le rendement optimal de cette technique implique que les boues doivent avoir unesiccité appropriée au départ,se situant entre 15 % et 40 % de matières sèches (siteInternet d’Enviro-Accès). De plus, le collage des boues sur les parois et le rotor entraîneun mauvais transfert de chaleur, diminuant ainsi les performances du système.

Le séchage indirect requiert l’installation d’un tambour sécheur rotatif, dont les diverstypes peuvent s’adapter aux différents besoins de traitement :

• Unités stationnaires, ayant une capacité de 1 000 kg /h à 6 000 kg/hd’évaporation d’eau ;

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• Unités mobiles, pouvant traiter jusqu’à 1 000 kg/h d’évaporation d’eau ;

• Unités semi-mobiles, ayant une capacité variant de 500 kg/h à 1 000 kg/hd’évaporation d’eau.

À titre indicatif, une unité de 1 000 kg/h occupe un bâtiment de 11 m par 19,5 m. Lefonctionnement de ces installations ne nécessite les services d’un opérateur quequelques heures par jour, d’où des coûts de main-d’œuvre réduits. D’autre part, aucunemesure de protection spécifique n’est requise pour l’opérateur. Les boues sont alimentéesdirectement à partir des équipements de déshydratation à l’intérieur d’une trémie, puisdans le séchoir. L’alimentation énergétique de ce dernier est adaptée en fonction descarburants disponibles.

Au Québec, la technologie de séchage indirect est commercialisée entre autres par BerlieTechnoligies inc., sous le nom de Technologie Swiss Combi. Elle est par ailleurs utiliséepar la Communauté urbaine de l’Outaouais, la Ville de Smiths Falls, la Communautéurbaine de Montréal, la Ville de Laval et la Ville de Québec.

SÉCHAGE PAR CONVECTION OU SÉCHAGE DIRECT

Dans ce cas spécifique de séchage, l’évaporation de l’eau s’effectue par contact directdes boues avec des gaz chauds ou de la vapeur. Les gaz ainsi extraits sontprincipalement constitués par l’eau d’évaporation et les gaz de séchage. Lorsqu’elle estutilisée en circuit ouvert, cette technique produit un volume considérable de fuméesmalodorantes. De plus, elle nécessite des installations onéreuses pour l’enlèvement despoussières fines, le lavage ainsi que la désodorisation. Entre autres installations pouvantêtre utilisées, notons le séchoir rotatif tubulaire, le séchoir à lit fluidisé, le séchoir flash, leséchoir ring et le séchoir à soles étagées. La Communauté urbaine de l’Outaouais utiliseun séchoir à circulation d’air en circuit fermé permettant d’obtenir des granules considéréscomme étant un excellent fertilisant.

RÉACTEUR DE TYPE LIT-À-JET

Le Centre de recherche en génie des procédés de l’environnement et des biotechnologies(BIOPRO) de l’École polytechnique a adapté la technologie du réacteur de type lit-à-jet,déjà utilisée pour le séchage de particules grossières, telles que les grains de céréales,au séchage et à la granulation des boues municipales et industrielles. Il a par ailleurs étédémontré que cette technologie est efficace pour l’enrobage simultané des granules deboue avec des éléments fertilisants.

Le procédé de séchage nécessite, à la base, des boues ayant une siccité se situant entre20 % et 35 %. Ainsi, les particules de boue acheminées dans le réacteur, sous l’actiond’un jet d’air chaud ascendant, sont projetées vers le haut du réacteur afin de perdre unepartie de leur humidité, puis elles retombent à la surface du lit. Les granules se formentsous l’action vigoureuse de la recirculation des solides et sous l’effet du jet d’air chaud quiles mobilise. Le dépôt des éléments fertilisants sur les granules se fait à l’aide d’uninjecteur installé dans le courant d’air chaud et il résulte de l’évaporation des gouttelettesqui adhèrent à la surface des particules. Le temps total de résidence des boues dans leréacteur est d’environ 30 minutes.

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Il résulte du procédé des granules dont le diamètre varie entre 1 mm et 3 mm et dont lecontenu en matière sèche se situe entre 75 % et 95 %. Grâce à une bonne circulation dessolides, l’adhérence des boues humides aux parois du réacteur ainsi que l’agglomérationdes granules sont évitées. D’autre part, la simplicité du réacteur de type lit-à-jet permet del’intégrer facilement dans une chaîne industrielle de traitement des boues. SelonBIOPRO, un coût de séchage et de granulation variant de 80 $/tbs à 120 $/tbs estenvisageable. L’enrobage des boues avec des éléments fertilisants est possible dans lamesure où les boues sont exemptes de contaminants chimiques. De plus, il estenvisageable d’enrober les granules de boues avec d’autres substances que desmatières fertilisantes, ce qui permettrait de créer de nouvelles applications.

À l’heure actuelle, les travaux de recherche n’en sont qu’au stade de la mise au point etdes démarches sont en cours pour la conception et l’exploitation d’une unité dedémonstration pouvant sécher cinq tonnes de boues préconcentrées par jour.

AUTRES TECHNIQUES DE SÉCHAGE

Le séchage sans air constitue une nouvelle approche par vapeur d’eau surchauffée et parcompression mécanique de la vapeur (supérieure à la pression atmosphérique). Cettetechnique produit un très bon transfert de masse entre le matériel à sécher et la vapeursurchauffée. Elle permet également d’avoir un rendement élevé de récupérationénergétique (90 %). Les installations requises se composent d’un séchoir isolé, alimentépar un gaz de combustion et contenant un ventilateur interne. Le séchage par infrarougepermet, quant à lui, d’atteindre une déshydratation à plus ou moins 95 % de siccité. À titred’exemple, Hydro-Québec a déjà envisagé de combiner une étape de séchage parradiation infrarouge à la filtration sur bandes presseuses.

2. LA VALORISATION

Le Plan d’action québécois sur la gestion des matières résiduelles 1998-2008 miseprincipalement sur une meilleure gestion des ressources que sont ces matières afind’utiliser les ressources naturelles de façon durable. Des mesures ont donc été mises del’avant afin de valoriser plus de 65 % des matières résiduelles pouvant être mises envaleur annuellement. Ainsi, 60 % du verre, du plastique, du métal, des fibres, des objetsencombrants et des matières putrescibles devront être valorisés. Par conséquent, lesboues municipales et de fosses septiques, devront nécessairement faire partie des effortsde mise en valeur, d’autant plus qu’elles possèdent un potentiel de valorisation. Cettevalorisation vise principalement à les détourner du site d’enfouissement sanitaire,conformément aux objectifs de la Politique québécoise de gestion des matièresrésiduelles 1998-2008.

2.1 LE COMPOSTAGE

La technique du compostage consiste en la décomposition et la stabilisation, par voiebiologique aérobie thermophile, de la matière organique contenue à l’intérieur de résidussolides. Cette matière subit une oxydation par des micro-organismes, laquelles’accompagne d’une augmentation de la température pouvant aller jusqu’à 70 oC (d’où

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l’appellation de phénomène thermophile). Il est possible d’observer une réduction duvolume des résidus en raison de la dégradation de l’ensemble des composantesfermentescibles. Le compost ainsi obtenu peut servir en agriculture, en horticulture et enpépinière, et être vendu au détail. Il peut également être obtenu en mélangeant, dans lecas présent, des boues municipales ou de fosses septiques avec de nombreux autresrésidus, tels que les fumiers, la fraction organique des ordures ménagères, les résidusverts, les résidus de récolte, les cendres, les sciures de bois, etc.

Grâce aux températures élevées atteintes pendant le processus de dégradation de lamatière organique, les germes pathogènes sont efficacement détruits et il est possibled’observer une diminution appréciable de l’humidité du produit. Entre autres avantages,l’usage de compost augmente la capacité du sol à retenir l’humidité, il en améliore lastructure, en plus de tamponner les sols présentant des pH très élevés. La teneur enmicro-organismes du compost contribue à minéraliser les éléments nutritifs nondisponibles présents dans le sol, les rendant ainsi disponibles pour les besoins desvégétaux, d’autant plus que le compost constitue une source d’éléments nutritifs qui peutservir pendant une longue période de temps.

Le compostage, bien qu’il produise un amendement bénéfique pour l’environnement,génère des odeurs suscitant une forte opposition de la part des riverains des sites où il sefait. De plus, les matières organiques contenues dans le substrat sont susceptiblesd’attirer des oiseaux ainsi que des rongeurs, apportant ainsi des nuisancessupplémentaires dans le voisinage. Dans le cas plus spécifique du compostage de boues,la présence potentielle de contaminants nuisibles n’assure pas inévitablement desdébouchés pour les produits qui en découlent, ce qui retournerait les boues àl’enfouissement malgré les efforts déployés pour les en détourner. Le compostage estégalement limité par le fait qu’il doit nécessairement s’effectuer à partir de bouesdéshydratées qui sont elles-mêmes difficilement compostables en raison de leur porositédéficiente, de leur faible rapport carbone/azote, de leur tendance à la compaction ainsique de leur structure déficiente. Il devient alors nécessaire d’ajouter un élémentstructurant aux boues (copeaux de bois, sciures…), lequel doit répondre à certainesexigences, telles qu’une teneur en eau de 50 % à 70 %, un rapport carbone/azote de25 % à 35 % et une porosité de 35 % à 40 %.

Au Québec, diverses technologies sont utilisées. Il s'agit du compostage passif, ducompostage en andains et du compostage par silo-couloirs.

Le compostage passif est une simple accumulation des matières putrescibles sous laforme de tas, ne nécessitant qu’un minimum de gestion et d’agitation, mais beaucoup detemps.

Le compostage en andains consiste en la disposition de matières putrescibles en delongs tas minces qui sont complètement et fréquemment retournés à l’aide de machinerie,spécialisée ou non. Il est également possible d’aérer mécaniquement les andains aumoyen de tuyaux d’aération installés sous la structure du compost afin d’éliminer lanécessité de retourner la matière.

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Le compostage par silo-couloirs s’effectue dans des contenants fermés, où l’air estcontrôlé et la matière retournée.

Le compostage de boues peut s’avérer coûteux en raison du grand volume à traiter et desfrais de transport à leur site. Or, le coût de ce procédé varie entre 15 $/t et 25 $/t deboues humides pour une méthode de compostage extérieur sur plates-formes étanches.Une autre technique, le compostage en usine fermé, occasionne des coûts situés entre60 $/t et 70 $/t humide. Plusieurs organisations sont actives dans le domaine ducompostage au Québec. Notons, entre autres :

• Biomax inc., qui commercialise des technologies d’andainage par air forcé ou ensilo-couloir ;

• La société Transform Compost Systems, une entreprise ontarienne quicommercialise particulièrement une technologie de compostage en récipient ainsiqu’une retourneuse de compost transportable ;

• Le Centre de recherche industrielle du Québec, Division environnement, quiparticipe à la mise au point de plusieurs technologies novatrices de compostageefficace de résidus variés, dont les boues de fosses septiques et municipales, etqui offre de la formation en cette matière ;

• Dessau-Soprin, qui possède une expertise dans le domaine du compostage et dela valorisation des matières résiduelles ;

• La Plomberie St-Jovite, qui a mis sur pied un système de compostage en andainsde boues de fosses septiques ;

• Outarde Environnement inc., qui a expérimenté le compostage de bouesmélangées avec des copeaux de bois ;

• Les Composts du Québec inc., qui font l’exploitation de deux procédés, soit lecompostage extérieur en piles et le compostage en usine fermée. Cette entrepriseexploite par ailleurs une usine à l’Ange-Gardien, dans l’Outaouais.

2.2 L'ÉPANDAGE AGRICOLE

La valorisation des boues en milieu agricole consiste à épandre des boues préalablementstabilisées sur des sols présentant des besoins en fertilisants. Il s’agit d’un mode dedisposition final écologique et économique, conforme au principe du développementdurable et réduisant la quantité de boues enfouies. La valeur fertilisante des bouesaméliore la structure des sols ainsi que leur pouvoir de rétention de l’eau et des élémentsminéraux.

D’autre part, la valorisation agricole est une technique accessible et simple en raison del’accessibilité des terres agricoles, de la disponibilité de la machinerie et de la facilitéd’épandage des boues. Elle favorise également la création d’emplois dans divers

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secteurs tels, que la chimie, l’agronomie et les biotechnologies, en plus d’inciter laconcertation entre les différents intervenants du milieu (producteurs, utilisateurs, etc.).

Le ministère de l’Environnement du Québec a mis sur pied des critères provisoires devalorisation des matières résiduelles fertilisantes, lesquels établissent les teneurs limites àobserver pour les métaux lourds (les normes québécoises qui en définissent lesconcentrations maximales sont parmi les plus strictes au monde), les agents pathogèneset les dioxines et furannes contenus dans les boues. Ces critères visent à limiter le tauxd’application et la charge en éléments nutritifs afin de répondre adéquatement auxbesoins nutritifs des cultures visées, de restreindre les risques de contamination de l’eaupar les éléments nutritifs (en particulier les nitrates et les phosphores), ainsi que de limiterl’apport de métaux lourds dans les écosystèmes. Il est donc fondamental de les respecterlors de l’épandage des boues. De plus, des certificats d’autorisation sont requis pourchaque dossier de valorisation et une série de documents doivent être produits pour faireune demande d’autorisation au ministère de l’Environnement.

L’épandage agricole constitue cependant un mode de valorisation saisonnier nécessitantune solution alternative pour la période hivernale. D’autre part, il est impossible devaloriser les boues dans certaines régions, car elles sont trop difficiles d’accès ou ensituation de surplus de lisier animal. Des critères biophysiques ont été établis pour laprésélection des sites où les épandre :

• Les cours d’eau, puits et prises d’eau doivent être protégés d’une migration deséléments polluants. Une pente de 6 % ou moins doit être respectée ;

• Les dépôts doivent avoir une profondeur d’au moins 1,5 m jusqu’à la roche mère ;

• Le sol doit avoir une bonne perméabilité ainsi qu’une infiltration rapide mais nonexcessive ;

• Les cultures à privilégier sont le maïs-grain, le maïs-ensilage, les céréales pouranimaux, les pâturages, les prairies et le gazon, tandis que les cultures de fruits etde légumes, les céréales destinées à la consommation humaine et le tabac doiventêtre exclus.

• Distances minimales d’épandage devant être respectées en bordure des coursd’eau :

Pente Distance(m)

0 % à 3 % 603 % à 6 % 1206 % ou + Aucune valorisation

• Distances minimales d’épandage devant être respectées par rapport auxinfrastructures (ministère de l’Environnement, juillet 1991) :

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Infrastructures Distance(m)

Développement résidentiel 500Institution, zone récréative 200Habitation ou édifice isolé 90Route 10

Il est très important de faire un suivi et un contrôle rigoureux de la qualité des bouespuisqu’elles peuvent présenter des risques pour la santé humaine et pourl’environnement. À l’heure actuelle, des incertitudes scientifiques planent quant à lapossibilité que les métaux lourds pouvant être contenus dans les boues se retrouventdans la chaîne alimentaire humaine si les normes prescrites ne sont pas respectées. Lesrisques pour l’homme peuvent également résulter d’une contamination directe (enparticulier les intervenants de la filière d’épandage), découler d’une dégradation de laqualité des aliments ou encore, provenir de la contamination de la nappe phréatique parles micro-organismes pathogènes ou les métaux lourds. L’ingestion directe du sol par lesenfants représente aussi un risque potentiel. En ce qui concerne les risques pour la santédes animaux et des cultures, ils peuvent être liés à des contaminations directes, commel’ingestion d’herbe souillée par le bétail, et pourraient se traduire par un risqueéconomique potentiel pour les agriculteurs. L’ensemble de ces risques réitère doncl’importance de respecter les règles de l’art lors de l’épandage, c’est-à-dire la fréquence,les milieux récepteurs potentiels selon la qualité des boues, la stabilisation des boues,etc.

Selon le type de boues, divers équipements d’épandage sont requis. Dans le cas desboues liquides, il est possible d’utiliser l’équipement conventionnel employé pourl’épandage des lisiers ou encore, des citernes automotrices de 6 800 L ou plus, muniesde pneus à grande surface portante, afin d’éviter la compaction du sol. Pour transporterles boues sur de moyennes distances jusqu’au site de valorisation, on utilisegénéralement un camion doté d’une citerne de 11 300 L à 15 000 L. Pour les courtesdistances, les citernes peuvent être tirées par des tracteurs. Pour ce qui est des bouessolides (ayant plus de 25 % de matières solides), qui occasionnent d’ailleurs des coûtsannuels d’utilisation moins élevés que les boues sous forme liquide, l’épandage peuts’effectuer en apportant quelques modifications aux équipements utilisés à la ferme pourépandre les fumiers solides. D’un point de vue économique, la valeur des boues varieentre 18 $/t et 60 $/t sèche, selon leur type et leur teneur en éléments fertilisants.

2.3 ÉPANDAGE SYLVICOLE

La valorisation sylvicole vise à épandre des boues stabilisées sur des sols où l’onpratique la sylviculture (milieu forestier, plantation d’arbres de Noël, érablière, etc.)présentant des besoins en fertilisants. Cela a pour effet de maintenir ou d’améliorer lafertilité des sols, à court et à long termes, surtout dans les stations forestières où leurfaible fertilité constitue un frein à la croissance des arbres naturels ou plantés. Ainsi, il estpossible d’augmenter la production de matière ligneuse grâce à l’ajout d’un amendementorganique aux sols forestiers permettant d’équilibrer leur bilan humique, de maintenir leur

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structure (c’est-à-dire leur pouvoir de rétention de l’eau et des éléments nutritifs, toutcomme leur activité biologique) et d’améliorer leur fertilité. Il va sans dire que les arbrestraités avec des boues sont en général plus hauts, plus gros et plus vigoureux, présententune couleur plus foncée et que leur biomasse semble plus importante que celle desarbres laissés à eux-mêmes.

La qualité des boues utilisées pour ce type de valorisation peut être légèrement moindreque celle qu’exigent les sols destinés aux cultures vivrières. De plus, la forte productionde biomasse des écosystèmes forestiers fait en sorte qu’ils ont une plus grande capacitéd’intégration et d’accumulation des éléments nutritifs, d’autant plus que les sols forestierssont moins enclins au ruissellement de l’eau en surface en raison de leur importantedensité de plantation, d’où une diminution des risques de contamination et uneconservation des éléments nutritifs à l’endroit où ils ont été épandus.

Tout comme dans le cas de la valorisation agricole, toute activité d’épandage sylvicoledoit faire l’objet d’une demande d’autorisation au ministère de l’Environnement etrespecter ses critères provisoires de valorisation des matières résiduelles fertilisantes. Deplus, ce type d’épandage requiert l’analyse du milieu récepteur ainsi qu’un suivi techniqueet agronomique. La faisabilité technique de l’épandage en milieu forestier représente undéfi de taille, étant donné la présence d’arbres et de conditions topographiques quirestreignent grandement les possibilités de circulation de la machinerie et de l’équipementd’épandage. D’autre part, l’épandage sylvicole constitue une pratique peurecommandable en pré-plantation ou sur de très jeunes peuplements, car il favorise lacompétition avec les mauvaises herbes et risque d’entraîner des dommages causés parle broutage et les mulots.

Les connaissances actuelles en ce qui a trait au comportement à long terme de métauxajoutés aux sols forestiers par l’épandage de boues sont encore très limitées. Il n’endemeure pas moins que les risques de contamination de la population humaine sontmoins grands qu’en milieu agricole en raison de l’éloignement des sites sylvicoles parrapport aux zones habitées. Les risques de contamination du sol et des eaux deruissellement et de percolation par les éléments nutritifs et les métaux augmentent avecla dose d’épandage, d’où la nécessité de respecter les critères. Des mesures de sécuritédoivent également être prises, comme le port d’un équipement de protection complet parle personnel pendant l’épandage ou encore, la restriction de l’accès au site pendant un ansuivant l’épandage des boues.

En général, on préconise les sols présentant une faible teneur en matière organique pourla valorisation sylvicole des boues urbaines. Le traitement est donc appliqué en sablièresou dans des plantations et des peuplements forestiers dégagés, établis sur des solssablonneux. On choisit préférablement des emplacements situés près des centres deproduction des boues, accessibles et peu accidentés afin d’éviter les difficultéstechniques reliées à l’usage de la machinerie. Lorsque les sites d’épandage et lesmoyens techniques sont adéquats, la valorisation sylvicole constitue une solutionéconomiquement viable. À ce sujet, une évaluation faite dans l’État du Michigan indiqueque le coût total du transport en forêt des boues à valoriser, normalement payé par lastation, se compare avantageusement à des pratiques plus traditionnelles, telle quel’enfouissement. Aucune valeur monétaire précise n’a toutefois été évoquée.

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À l’heure actuelle, l’expertise québécoise dans le domaine de la valorisation sylvicole desboues urbaines se limite à la recherche et au développement, ou à la démonstration. Parexemple, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a réalisé des travaux ayantpour but de valider les pratiques de valorisation sylvicole des boues d’épuration par lamesure des conséquences de ces pratiques sur le sol et sur l’eau de ruissellement et depercolation. L’entreprise Tecsult a également participé à une recherche sur la valorisationsylvicole des boues usées et ses effets sur la faune, alors que des essais de valorisationont été effectués par le Consortium GL-UDA sur des peuplements de sapins baumiers, depins gris et de feuillus ainsi que sur des sites à reboiser avec trois types de boues à Saint-Charles-sur-le-Richelieu. Enfin, le Groupe HBA, de Drummondville, a mis au point unéquipement d’épandage en milieu forestier.

La réceptivité du public joue un rôle de premier plan lorsque l’on envisage la valorisationsylvicole. Beaucoup de gens considèrent les boues comme des rejets malodorants etcontaminés d’agents pathogènes et chimiques. Les citoyens sont souvent préoccupés parles risques pour la santé humaine et l’environnement, tels que les effets sur la qualité del’eau, la provenance des boues, les effets sur la faune et la flore, la non-accessibilité dessites ou le contenu des boues. La clé du succès d’un programme de valorisation résidedonc dans l’information et l’implication du public dès le début du programme.

2.4 RÉHABILITATION DE SITES ET VÉGÉTALISATION

À la suite de gros travaux d’aménagement, tels que les talus routiers et autoroutiers, laréhabilitation de friches industrielles ou urbaines ou de sites d’enfouissement, la créationde pistes cyclables, etc., le sol a parfois disparu. Il devient alors nécessaire de réhabiliterces sites par l’apport massif de matière organique permettant au couvert végétal de seréinstaller et au paysage de cicatriser. Les boues, une fois traitées afin de leur conférerune qualité réglementaire, sont donc utilisées comme matériaux de remblayage ou derecouvrement pour la réhabilitation de tels sites. Ce type de valorisation peut êtreponctuel, ne nécessitant qu’un épandage unique pratiqué pour implanter un couvertvégétal ou encore, dans le cas où la biomasse est exploitée ou exportée, l’apport deboues peut devenir régulier, proportionné aux besoins des végétaux et des solsreconstitués. Dans le premier cas, il faut une bonne programmation pour mobiliser, aumoment voulu, les quantités de boues nécessaires à la réhabilitation.

2.5 PRODUCTION DE COMBUSTIBLES ET VALORISATION ÉNERGÉTIQUE

Le procédé de valorisation énergétique le plus répandu au Québec est l’incinération, quiconsiste à brûler les boues afin de produire assez de chaleur pour vaporiser l’eaucontenue dans des bassins. Cette vapeur alimente ensuite des turbines qui produisentalors de l’énergie électrique. À cette fin, les boues doivent tout d’abord être déshydratéesjusqu’à une siccité d’environ 30 %. Ensuite, elles sont séchées à 90 % de siccité, pourfinalement prendre la forme de gâteaux ou de granules destinés à la combustion.

Les boues impropres à d’autres types de valorisation peuvent éviter l’enfouissementgrâce à la valorisation énergétique. Toutefois, selon la qualité des boues utilisées, leurcombustion peut produire des cendres davantage concentrées en métaux lourds,

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nécessitant l’élimination dans un lieu d’enfouissement sécuritaire dont les coûts sont plusélevés que ceux d’un site d’enfouissement sanitaire.

2.6. FABRICATION DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

Il est possible d’utiliser les boues d’épuration dans la synthèse des agrégats légersutilisables pour la préparation de matériaux de construction, tels que la brique, le ciment àmortier et mélangé, le béton ou le ciment Portland. Ainsi, les biobriques, par exemple,peuvent contenir jusqu' à 40 % de boues tout en se conformant aux standards structurauxaméricains. Grâce à l’ajout de boues, le mélange destiné à leur fabrication présentedavantage de plasticité. D’autre part, l’addition de matière organique allonge la durée devie utile des installations de production de briques en élargissant la gamme des matièrespremières. Les contaminants organiques contenus dans les boues, en brûlant pendant lacuisson, laissent de petits vides qui rendent la brique plus poreuse et plus adhérente aumortier ; les biobriques sont par ailleurs de 10 % plus légères que les briques standard enraison de leur porosité. Par conséquent, il est possible d’observer une diminutionappréciable des coûts reliés au transport de tels matériaux de construction. À titreindicatif, l’addition de 2 % à 3 % de boues sèches permet d’économiser 500 pi3 d’essencepar 1 000 briques. À l’heure actuelle, il s’agit d’un marché en expansion au Japon ainsiqu’aux États-Unis. Par exemple, un fabricant de briques du Maryland produit, à l’échelleindustrielle, des briques contenant 15 %, 30 % ou 50 % de boues.

2.7 AUTRES TECHNIQUES DE VALORISATION

En plus des techniques de valorisation précédentes, les boues déshydratées peuvententrer dans la préparation de la peinture ou du papier. Elles présentent également unpotentiel alimentaire pour les ruminants, la volaille et les vers de terre, mais de façonrestreinte en raison de l’éventuelle présence de produits toxiques. De plus, un autreprocédé de valorisation des boues municipales, appelé ENERSLUDGE, mis sur pied parune équipe de chercheurs de SNC-Lavalin, permet de les transformer en hydrocarburesliquides utilisables, entre autres, comme agents tensioactifs ou de rajeunissement dans lafabrication des asphaltes routiers ou dans les émulsions d’asphalte. Il est égalementenvisageable de les utiliser comme combustible industriel. Cependant, la démonstrationde ce procédé ne pourra être envisagée dans les communautés urbaines du Québec qued’ici quelques années.

3. DISPOSITION ET ÉLIMINATION DES BOUES

Les technologies actuelles de valorisation des boues étant peu développées ou toutsimplement trop coûteuses, les choix des gestionnaires des matières résiduelles setournent vers l’élimination. Par ailleurs, cette alternative semble inévitable lorsque lesconcentrations en métaux toxiques ou en matière organique rendent les boues nonvalorisables, ou valorisables à grands frais.

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3.1 INCINÉRATION

L’incinération consiste à brûler les boues à de très hautes températures, afin d’éliminertotalement l’eau et la matière organique qu’elles contiennent. Cette méthode dedisposition mène à la destruction complète des organismes pathogènes pouvant y êtreprésents ainsi qu’à la dégradation de plusieurs composés organiques toxiques, d’autantplus qu’elle réduit de plus de 65 % l’espace occupé par les boues dans les lieuxd’enfouissement sanitaires et qu’il est possible d’aller vers la valorisation énergétique.

Or, selon la méthode d’incinération choisie, les boues peuvent nécessiter des traitementspréalables afin d’augmenter leur siccité, augmentant ainsi les frais reliés à cette techniqued’élimination. D’autre part, elle requiert de grands volumes de boues pour êtreéconomiquement viable, en plus de requérir des systèmes efficaces et coûteux destinés àcapter et traiter les fumées résultant du procédé. Effectivement, les fumées émisespeuvent contenir des substances toxiques, telles que l’arsenic, le mercure, le plomb, etc.,d’où la nécessité de les traiter avant leur rejet dans l’atmosphère. En ce qui concerne lescendres générées, elles peuvent être davantage concentrées en métaux lourds que lesboues initiales, ce qui augmente considérablement les coûts d’enfouissement, qui doitnécessairement s’effectuer dans un site sécuritaire. L’incinération peut égalementconstituer un gaspillage potentiel de matières résiduelles fertilisantes.

On privilégie l’incinération dans les régions produisant de grandes quantités de bouesdont la piètre qualité limite grandement les possibilités de valorisation. Plusieurs types detechnologies peuvent donc être utilisés, comme le four rotatif tubulaire, le four à solesétagées, le four à pulvérisation, la coincinération ou le four à lit fluidisé. Ce dernier estparticulièrement bien adapté à l’incinération de boues industrielles ou urbaines, en raisonde sa fiabilité et de la possibilité de traiter des déchets autant solides que liquides. Ilassure aussi un meilleur transfert de matière et d’énergie. L’ensemble de cestechnologies nécessite par contre un personnel hautement qualifié et l’entretien deséquipements s’avère onéreux. Il en coûterait plus de 500 $/tbs pour utliser cette méthode.Les investissements et les coûts de fonctionnement font donc de l’incinération unesolution ne s’adaptant qu’à d’importants gisements de boues, issus de grandes stationsd’épuration ou de plusieurs petites stations. Dans ce dernier cas cependant, des frais detransport additionnels seraient à prévoir si les stations ne sont pas situées à proximité del’incinérateur.

L’incinération est un mode d’élimination des boues (et des matières résiduelles engénéral) contesté de la part du public en raison du rejet de substances toxiques dansl’atmosphère. La Communauté métropolitaine de Montréal exploite tout de même unincinérateur à lit fluidisé pour les boues et écumes issues de son usine d’épuration deseaux.

3.2 ENFOUISSEMENT SANITAIRE

Ce mode de disposition consiste à enfouir les boues préalablement déshydratées ouépaissies dans des lieux sanitaires. Il s’agit de la solution la plus populaire à l’heureactuelle en raison des tarifs d’enfouissement qui sont relativement semblables ouinférieurs à ceux des autres solutions de gestion. D’autre part, les coûts d’enfouissement

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des boues sont souvent inférieurs aux coûts de disposition des cendres de bouesincinérées ou valorisées.

L’enfouissement des boues, tout comme celui des autres résidus, nécessite l’installationd’un système de captage et de traitement des biogaz et des eaux de lixiviation, étantdonné leur fermentescibilité. Advenant le cas de fuites provenant du site d’enfouissement,il y aurait un risque de contamination des eaux souterraines par les métaux lourds et lesorganismes pathogènes présents dans les boues. De plus, le choix de cette méthodepeut causer le gaspillage de matières résiduelles fertilisantes si les boues enfouiesprésentent un potentiel pour la valorisation, d’autant plus qu’il raccourcit la longévité dulieu d’enfouissement sanitaire et en accroît la charge polluante, en raison del’enfouissement de résidus organiques qui, en se décomposant, produisent des biogaz etdes eaux de lixiviation.

4. TECHNOLOGIES SPÉCIFIQUEMENT APPLICABLES AUX BOUES DE FOSSESSEPTIQUES

Certaines technologies ont été adaptées aux techniques existantes dans le domaine desinstallations sanitaires. Certaines permettent donc de traiter les boues directement à lafosse septique, alors que des modifications ont été apportées au procédé de vidangeconventionnel des fosses septiques, ou encore, des essais de compostages ont étéappliqués aux boues de fosses septiques.

4.1 BIOFILTRE MÉDIAFLEX

Combinant la mousse de sphaigne et une série d’autres matériaux comme élémentsfiltrants, le biofltre Médiaflex constitue une solution intéressante pour l’épuration deslixiviats de lieux d’enfouissement sanitaire, des eaux de drainage des sites miniers et desboues de fosses septiques. Peu coûteux à installer et facile à utiliser, ce biofiltre, dontl’efficacité repose sur des phénomènes de précipitation, de rétention et de dégradationbiologique, permet de traiter de fortes concentrations de polluants, notamment lessubstances toxiques ou difficilement biodégradables et les métaux. Il peutparticulièrement être utile là où certaines conditions, telles que l’absence d’électricité, leclimat nordique et la topographie, limitent l’utilisation de technologies comme la filtrationpar le sol, les étangs d’aération et les boues activées.

Contrairement à d’autres technologies, le biofiltre ne produit pas de boues. Celareprésente un avantage important, compte tenu des opérations de vidange, dedéshydratation, de stabilisation et d’enfouissement normalement exigées par les boues.Son exploitation ne nécessite que l’enfouissement des matériaux filtrants après usage,ces derniers étant habituellement considérés comme une boue non dangereuse à 50 %d’humidité. Selon les débits et la qualité des effluents traités, les matériaux filtrantsdoivent être remplacés une ou deux fois par année.

Ce sont les chercheurs de Serrener Consultation inc. qui ont mis cette technologie aupoint. Par ailleurs, plus de 15 biofiltres sont actuellement en usage au Québec pour letraitement des lixiviats de lieux d’enfouissement sanitaire, des eaux de drainage de sites

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miniers et des boues de fosses septiques. Ils sont utilisés comme système de traitementunique ou intégré à d’autres systèmes d’épuration.

4.2 SYSTÈME ECOFLO

L’unité de biofiltration Ecoflo est destiné au marché des résidences et des établissementspublics, commerciaux ou résidentiels non reliés à un réseau d’égouts. Il s’agit d’unbiofiltre à base de tourbe créé par Premier Tech ltée pour traiter efficacement les eauxusées provenant de fosses septiques. Ce système compact possède des performancesépuratoires indépendantes des caractéristiques du sol, en plus d’être tout désigné pourles propriétaires ayant des difficultés liées à la superficie de leur terrain ou à laperméabilité du sol. Ainsi, l’unité de biofiltration occupe une superficie de 6,5 m2 pour letraitement des eaux usées d’une résidence unifamiliale (débit maximal de 1 600litres/jour). Ces eaux sont acheminées par gravité ou à l’aide d’une pompe vers unecoquille protectrice contenant un système de distribution et le lit filtrant à base de tourbespécialement conçu pour la biofiltration. La tourbe sélectionnée permet la rétention desmatières solides, la dégradation des matières organiques, la nitrification et la réductiondes coliformes fécaux.

Des essais réalisés avec des effluents de fosses septiques de résidences unifamilialesont par ailleurs démontré d’excellentes performances épuratoires. En effet, le systèmepermet d’obtenir des réductions moyennes de 90 % des matières en suspension, de 93 %de la demande biochimique en oxygène, de 20 % de l’azote total et de plus de 99 % descoliformes fécaux. Une fois épuré, l’effluent peut être évacué par infiltration dans le sol oupar dilution dans un cours d’eau.

La vie utile du lit filtrant est de cinq ans et il peut être retiré à l’aide d’un système devidange de fosses septiques conventionnel, en plus de faire l’objet d’une valorisationagricole ultérieure. Une inspection annuelle suffit pour l’entretien du biofiltre. Une étudetechnico-économique a par ailleurs démontré que les coûts d’achat et d’exploitation dusystème lui permettent de concurrencer les procédés conventionnels et alternatifs.

4.3 TECHNOLOGIE JUGGLER

La technologie Juggler, ou camion Juggler, est une unité mobile de traitement des bouesde fosses septiques permettant le retour d’un liquide préalablement épuré à la fosse. Pource faire, le système aspire d’abord la partie liquide (le surnageant) contenu dans la fosseseptique (étape 1), pour ensuite aspirer les boues et écumes qui sont stockées dans leréservoir à double chambre du camion (étape 2). Le surnageant est alors traité dansl’autre chambre, sans utilisation de produits chimiques, puis retourné à la fosse en étantépuré par filtration (étape 3). La figure D.2. illustre ces trois étapes.

Cette façon de procéder permet de réduire jusqu’à 80 % du volume des matièresrésiduelles à transporter, et par le fait même de diminuer les frais de transport et dedisposition des boues à l’usine de traitement, en plus de contribuer significativement aumieux-être de l’environnement. L’opérateur d’un camion équipé de la technologie Jugglerpeut vidanger jusqu’à cinq fois plus de fosses septiques qu’avec un réservoir traditionnel

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de même grandeur. Le rendement du camion est alors maximisé, puisqu’il consacredésormais plus de temps à faire la vidange plutôt que le transport.

Figure D.2. Étapes de la technologie Juggler

Le caractère novateur de la technologie Juggler réside tout d’abord dans le fait qu’elle esten mesure de reconnaître les diverses couches déjà décantées naturellement à l’intérieurd’une fosse septique, soit les boues, les écumes et le liquide. La technologie tient donccompte des différentes composantes naturelles de la fosse, les aspire séparément puisretourne à la fosse un liquide épuré jusqu’à 99 % en moins de 20 minutes (ce qui estcomparable à un temps de vidange conventionnel). D’autre part, il est possible d’optimiserle rendement de la fosse, d’une part grâce au procédé physicomécanique, et d’autre parten y retournant la flore bactérienne nécessaire à son bon fonctionnement. Finalement, leprocédé Juggler, breveté et validé par l’INRS-Eau, est entièrement automatique et nenécessite pas une main-d’œuvre spécialisée.

4.4 COMPOSTAGE SOUS AÉRATION FORCÉE

Les chercheurs de Serrener Consultation inc. ont élaboré un système intégré detraitement et de valorisation des boues de fosses septiques dans le but de faire face auxbesoins grandissants dans ce domaine et afin de trouver une solution économique etrespectueuse de l’environnement. Ce système consiste à composter les boues de fossesseptiques sous aération forcée, et ce, en passant par plusieurs étapes : la réception-dégrillage des boues, la déshydratation par filtration-décantation (système DAB), letraitement et le rejet de la fraction liquide, et le traitement et la valorisation de la fractionsolide. L’ensemble de ce procédé dure de 8 à 12 semaines.

Cette technologie de compostage pour le traitement des boues de fosses septiquesdéshydratées présente de nombreux avantages, dont leur stabilisation biologique efficaceet la production d’un amendement organique sans odeur, possédant des caractéristiquesagronomiques appréciables. Elle permet le traitement en continu des boues pendant toutel’année, étant donné que le système peut être installé à l’intérieur d’un bâtiment etconvenir à plusieurs types de boues, telles que les boues agroalimentaires, les boues depapetières ou le lisier de porc. La technologie s’avère des plus appropriées puisque leclimat québécois rend difficile le traitement sur aire ouverte en hiver et le compostage enréacteur est peu rentable pour les projets de petite envergure. Ce concept de traitementet de valorisation des boues permet d’offrir une solution intégrée à la problématique. De

Étape 1 Étape 2 Étape 3

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plus, la technique des piles sous aération forcée présente plusieurs autres avantages,comme la faible superficie utilisée, l’acceptation sociale du concept et les faibles coûtsd’implantation et d’exploitation du système. Les coûts d’investissement du systèmecomplet (incluant la déshydratation et le compostage) varient de 350 000 $ à 500 000 $,selon les scénarios et composantes envisagées. Avec ces niveaux d’investissement, il estainsi possible d’offrir l’ensemble du service à un prix compris entre 18 $ et 30 $/m3, lescoûts d’exploitation variant en fonction des volumes reçus.

Le premier centre québécois de traitement et de valorisation des boues de fossesseptiques faisant appel à cette technologie a été implantée à Cowansville en 1991, àl’usine de compostage des boues de Valoraction inc. Il occupe une superficie de 2 000 m2

et permet de traiter 8 m3/jour de boues déshydratées à 25 % de matières sèches, ce quicorrespond à 80 m3/jour de boues de fosses septiques. Le compost obtenu (environ 1 500m3/an pour une période d’utilisation de 170 jours) sert d’amendement en horticulture.

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ANNEXE L. PROGRAMMES D'INFORMATION ET DE SENSIBILISATION

Tableau L.1 Outils et activités d'information et de sensibilisation

Descriptionde l’activité Quand ? Comment ? Pourquoi ? Coûts

Conférence depresse

2 semaines avant le début desactivités ou de l’ouverture d’unenouvelle infrastructure

Rassemblement de journalistes, d’élus municipauxet de toutes personnes impliquées lors del’implantation d’une nouvelle activité ouinfrastructure, dans le but de présenter le projet

• Annoncer l’ouverture d’une nouvelle infrastructure oula venue d’une nouvelle collecte

• Implantation d’une collecte des matières recyclables• Implantation d’une collecte des matières putrescibles• Programme d’incitation au compostage domestique et

à l’herbicyclage• Implantation d’une plate-forme de compostage• Implantation d’un dépôt permanent de résidus

domestiques dangereux• Implantation d’un éco-centre• Modification ou nouvelle réglementation• Diffusion du PGMR

500 $

Lettre d’information 2 semaines avant le début de ladistribution des bacs s’il s’agit d’unenouvelle collecte2 semaines avant l’entrée envigueur d’une modification ou d’unenouvelle réglementation

Idéalement 1 page, maximum 2 • Implantation d’une collecte des matières recyclables• Implantation d’une collecte des matières putrescibles• Modification ou nouvelle réglementation

0,05 $ / porte(frais de photocopie)

Communiqué depresse

2 semaines avant le début d’uneouverture ou d’une nouvelle activité

Une page maximum. Le communiqué est envoyéaux municipalités concernées de même qu’auxjournaux locaux, à la radio et à la télécommunautaire

• Diffusion du PGMR• Annoncer l’ouverture d’une nouvelle infrastructure ou

la venue d’une nouvelle collecte• Relance des programmes de collecte (maintien d’une

activité)• Programme d’incitation au compostage domestique et

à l’herbicyclage• Programme d’incitation au réemploi• Modification ou nouvelle réglementation

Sans frais

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Descriptionde l’activité Quand ? Comment ? Pourquoi ? Coûts

Encart 2 semaines avant le début desactivités

5 po x 11 po environ, distribué par la poste • Implantation d’une infrastructure• Relance des programmes de collecte (maintien d’une

activité)• Programme d’incitation au réemploi• Modification ou nouvelle réglementation• Programme d’incitation au compostage domestique et

à l’herbicyclage

0,13 $ à 0,22 $ / porte

Accroche-porte Au début du lancement d’unnouveau programme

Variable • Implantation d’une infrastructure• Relance des programmes de collecte (maintien d’une

activité)• Programme d’incitation au réemploi

0,91 $ / porte

Incitatifs Pour la première année de collecteseulement ou à chaque année

Ex. : 3-4 semaines avant le début dela collecte s’il s’agit de sacs pour lacollecte des feuilles

Remise de produits gratuits aux citoyens quiparticipent à certaines activités, concours, tirage,billets de courtoisie, etc. Prévoir les partenaires(ex. : hôtel de ville) pour la remise de produits ou deprix aux citoyens ainsi que les instructions à suivre

Exemples de produits : sacs pour la collecte defeuilles, sacs à poignées pour le transbordementdes matières recyclables dans le bac roulant àl'extérieur, fleurs, compost, etc.

Exemples d'activités : collecte satellite de RDD,journée d'information sur le compostagedomestique, etc.

Tenue d’une « Journée de l'environnement»Exemples d'activités : collectes simultanées deplusieurs matières, stand d'information sur lecompostage domestique, vente de composteurs,formation sur les pratiques de compostage, etc.

• Inciter les citoyens à participer aux différentescollectes

• Programme d’incitation au compostage domestique età l’herbicyclage

• Implantation d’une infrastructure• Relance des programmes de collecte (maintien d’une

activité)

Variable selonl’incitatif retenu ou cequi est en jeuEx. : deux prix en jeu1 voyage de compost1 bac roulantTotal : 112 $ ou 0,01$ / porte

Ex. : sacs deplastique45 000 sacs = 6 000 $

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RIADM ANNEXE L

Descriptionde l’activité Quand ? Comment ? Pourquoi ? Coûts

Distribution d’unfeuillet d’information(5-10 pages)

Au moment de la livraison des bacss’il s’agit d’une nouvelle collecte, ouau début des activités s’il s’agit d’unnouveau programme

Annonce la venue de la collecteExplique le contenant choisi et la fréquence descollectesOù va le matériel ?Qu’est-ce qu’un centre de tri : Horaire, trucs,coordonnéesRecyclable ou pas

• Informer lde a venue d’une nouvelle collecte• Programme d’incitation au compostage domestique et

à l’herbicyclage• Programme d’incitation au réemploi

0,52 $ / porte

Autocollant Au moment de la livraison des bacs Coller à l’intérieur du couvercle du bac ou distribuerau moment de la livraison des bacsEx. : 8 po x 11 po. Assez grand pour y inscrirel’horaire de collecte, les matières recyclables ounon, des trucs de recyclage et les coordonnéesimportantes

• Collecte des matières recyclables• Collecte des matières putrescibles

0,52 $ / porte

Sondages(début – milieu – fin)

Pendant le projet pilote Questionnaire papier porte-à-porte • Cerner les attentes et les habitudes des citoyens faceau projet-pilote

11,25 $ / porteTraitement inclus(exécuté à l’interne)

Équipe verte(intervenants)disponible partéléphone ou parcourrier, ou sur lescamions les joursdes collectes

Durant toute la durée du projet piloteou de la phase de mise en œuvre

• Relance des programmes de collecte (maintien d’uneactivité)

• Programme d’incitation au compostage domestique età l’herbicyclage

• Programme d’incitation au réemploi• Implantation d’une infrastructure• Modification ou nouvelle réglementation

Sans frais

Distribution decompost

À la fin du projet pilote ou en tantqu'incitatif

Distribution porte-à-porte des sacs ou invitation auxcitoyens à se présenter directement au site decompostage

• Inciter les citoyens à participer à la collecte desmatières putrescibles, des feuilles et du gazon

• Collecte des matières putrescibles

Sans frais

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RIADM ANNEXE L

Descriptionde l’activité Quand ? Comment ? Pourquoi ? Coûts

Nouvelles éclair Environ tous les deux mois, ou selonla durée du projet-pilote.

Une feuille (8 po x 11 po ou 8 po x 14 po • Fournir de l’information générale sur le déroulementdu projet-pilote et informer des nouvelles consignes

• Programme d’incitation au compostage domestique età l’herbicyclage

• Programme d’incitation au réemploi• Relance des programmes de collecte (maintien d’une

activité)

0,45 $ / porte /parution

Info-bac Deux par année (printemps -automne). Là où il y plusieurs typesde collectes (ex. : matièresrecyclables et putrescibles), jumelerles Info-bac

8 po x 11 po, 8 po x 14 po, ou 11 po ’x 17 po • Relance des programmes de collecte (maintien d’uneactivité)

• Programme d’incitation au réemploi (jumelé à lacollecte à trois voies)

0,13 $ à 0,30 $ / porte

Selon le formatchoisi, le nombre decouleurs d’encre, letype de papier et lenombred’exemplaires.

Éco-calendrier 3 à 4 semaines avant le début de lanouvelle année

• Relance des programmes de collecte (maintien d’uneactivité)

• Programme d’incitation au réemploi• Modification ou nouvelle réglementation• Rappeler l’existence d’une infrastructure ou d’un

service• Annoncer l’ouverture d’une nouvelle infrastructure• Programme d’incitation au compostage domestique et

à l’herbicyclage• Fournir de l’information générale aux citoyens• Toutes les filières

1,15 $ / porte

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RIADM ANNEXE L

Descriptionde l’activité Quand ? Comment ? Pourquoi ? Coûts

Annonce dans lesmédias locaux(journaux et radio)

Une annonce avant chaque collecte(journaux)

10 à 15 capsules avant chaquecollecte

Variable - Habituellement, 100 lignes x 4 colonnesest un format adéquat

Capsules de 30 secondes

• Diffusion du PGMR• Relance des programmes de collecte (maintien d’une

activité)• Programme d’incitation au réemploi• Modification ou nouvelle réglementation• Rappeler l’existence d’une infrastructure ou d’un

service• Annoncer l’ouverture d’une nouvelle infrastructure• Annoncer la tenue d’une journée portes ouvertes• Programme d’incitation au compostage domestique et

à l’herbicyclage• Fournir de l’information générale aux citoyens

170 $ - 200 $ /annonce

(en fonction duformat)

Environ 16 $ à 20 $ /capsule

Journée « Portesouvertes »

Quelques semaines après la miseen exploitation

Jeux, concours, remise d’affiches, goûter, etc. Oninvite aussi les journalistes et les élus municipaux às’y joindre.

• Implantation d’un éco-centre• Programme d’incitation au compostage domestique et

à l’herbicyclage• Implantation d’une nouvelle infrastructure

1 000 $ à 3 000 $

(Très variable. Enfonction des activitésretenues)

Ligne d’informationtéléphonique

Tout au long de l’activité Ex. : ligne INFO-RECYCLAGE(conserver le numéro de téléphone habituel)

• Diffusion du PGMR• Toutes les filières• Programme d’incitation au compostage domestique et

à l’herbicyclage• Modification ou nouvelle réglementation• Implantation d’une infrastructure

Sans frais

Site web Permanent Information, sensibilisation, jeux, concours,sondages, etc.

• Diffusion du PGMR• Annoncer l’ouverture d’une nouvelle infrastructure ou

la venue d’une nouvelle collecte• Programme d’incitation au compostage domestique et

à l’herbicyclage• Modification ou nouvelle réglementation

Sans frais

Éléments à considérer :Les frais de distribution porte-à-porte ne sont pas inclus dans les coûts. Ils sont fonction du poids de l’article à distribuer. Généralement, on peut estimer le coût entre 0,09 $ et 0,13 $ par porte.Les coûts ne comprennent pas les frais reliés au service d’infographie exécuté à l’externe.Prévoir des frais de traduction, s’il y a lieu.

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RIADM ANNEXE L

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RIADM ANNEXE M

ANNEXE M. MODES DE TARIFICATION

Actuellement, il existe deux genres de systèmes de tarification : fixe et directe. Chacun deces systèmes peut prendre plusieurs formes, et se concrétiser en différents modesd’application.

La tarification fixe peut prendre deux formes : l’impôt foncier ou la tarification forfaitaire.Quelle que soit la forme qu’il prend, ce système n’incite pas à la réduction puisque lescitoyens ne perçoivent aucun lien direct entre les quantités de matières résiduelles qu’ilsgénèrent et le tarif exigé pour les services offerts. Ainsi, de par sa nature, il laisse souventau citoyen l’impression que le service est gratuit, que ses habitudes de consommation nese reflètent pas dans la facturation des services offerts ou que ses efforts de réduction nesont pas récompensés. De plus, les nouveaux services sont généralement perçus commeétant la source de coûts supplémentaires plutôt qu’un ensemble de mesures de gestiondes matières résiduelles destinées non seulement à la réduction des quantités éliminées,mais également à la protection des ressources naturelles et de l’environnement.

Dans le cas de l’impôt foncier, le tarif des services rendus aux citoyens est inclus dans letaux de taxation générale et est uniquement fonction de l’évaluation foncière des biensimmobiliers. Il s’agit d’un mode d’imposition dégressif. Cette forme de tarification ne prenddonc en considération que la capacité de payer des citoyens puisqu’il n’y a généralementaucune relation entre la valeur foncière et le niveau de services offerts, ou encore laquantité de matières résiduelles produites.

Dans le cas de la tarification forfaitaire, les coûts de gestion sont répartis uniformémententre les contribuables, peu importe leur niveau de richesse. Les citoyens sont cependantmieux informés des coûts puisque ceux-ci sont inclus dans leur compte de taxes.

La tarification directe quant à elle peut prendre quatre formes : au volume, au poids, àl’acte et mixte. Au contraire du premier genre, la tarification directe est plutôt basée sur unprincipe qui gagne en popularité, celui de l’utilisateur-payeur. Ce genre de tarificationappliqué au service de collecte des déchets domestiques incite à la réduction et à larécupération puisqu’il est basé sur les quantités de matières éliminées. En contrepartie, ilpeut également inciter certains citoyens à adopter des comportements délinquants, telsque la disposition sauvage ou le dépôt de déchets dans les contenants prévus pour lescollectes de matières recyclables ou putrescibles. La plupart de ces comportementsnégatifs disparaissent généralement à la suite de la sensibilisation, de la réception debillets de courtoisie ou d’autres moyens de dissuasion. Par contre, pour que le citoyenpuisse faire le choix des services qu’il entend utiliser, il faut que les tarifs des différentsservices offerts soient ventilés dans la facturation. Chaque citoyen est ainsi responsabledes coûts qui sont exigés de lui et peut prendre des mesures pour réduire sa note. Cesmodes de tarification sont donc plus équitables. De plus, ils privilégient davantage laparticipation de la collectivité à l’atteinte des résultats souhaités. Par ailleurs, cesméthodes favorisent l’automatisation de la collecte de même que l’acquisition de donnéesde gestion précises. L’évaluation du rendement des services offerts et la déterminationdes modifications à y apporter en sont d’autant facilités. En outre, puisque ce système deperception est indépendant du système de taxation, son exécution peut être confiée à unorganisme externe au milieu municipal.

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PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES MRC DES PAYS-D'EN-HAUT

ANNEXE M RIADM

Il existe actuellement trois modes de tarification au volume. Comme son appellationl’indique, le tarif exigé est basé sur les quantités de matières à traiter ou à éliminer. Lepremier est le système d’étiquettes que le citoyen appose sur les sacs de déchets qu’ilproduit. Le second est le système des sacs identifiés. Les étiquettes et les sacs doiventêtre offerts à plusieurs points de vente et facilement identifiables lors de la collecte. Ledernier mode est celui des contenants de volumes déterminés. Il est donc moins soupleque les deux précédents, puisque les matières doivent être disposées uniquement dansles contenants prévus à cet effet (généralement des bacs roulants de 140, 240 ou 360litres), et moins précis puisque ces derniers ne sont pas nécessairement remplis à pleinecapacité lors de la cueillette.

La tarification au poids exige la pesée des matières résiduelles collectées en plus del’identification du contribuable, généralement au moyen d’un bac roulant muni d’une puced’identification fourni à chaque logement. Cette méthode est propice à l’automatisation dela collecte et à la facturation directe. En principe, elle permet d’obtenir l’information degestion la plus complète et la plus précise de toutes les méthodes présentées. Par contre,il s’agit d’un système présentement utilisé sur une base expérimentale puisque certainesdifficultés ne sont pas entièrement surmontées. La principale est l’obtention d’une mesureexacte à la pesée. D’ailleurs, un seul système de pesée est homologué par MesuresCanada pour une utilisation légale.

La tarification à l’acte est actuellement très utilisée par les ICI, lorsque les quantités dematières résiduelles générées sont supérieures à la limite autorisée pour la collectemunicipale ou lorsque ces matières sont de nature industrielle. Le principe consiste enune tarification qui est fonction du volume d’un contenant, en général un conteneur dedeux à quarante verges cubes, et de sa levée, qui peut s’effectuer de façon périodique ousur appel. Cette méthode est également utilisée par les services municipaux danscertaines régions de faible densité de population. Elle pourrait être mise en pratique pourle service porte-à-porte, mais nécessiterait des modifications, telles que le changementdu type de contenant utilisé et l’identification du contribuable.

La tarification mixte consiste en une combinaison des tarifications fixe et directe décritesprécédemment. La partie fixe peut ainsi prendre la forme d’un impôt foncier ou d’unetarification forfaitaire, ou encore d’un tarif fixe. La partie variable peut être n’importe lequeldes trois modes de tarification directe décrits ci-dessus. La détermination de la partie fixeest basée sur les coûts fixes des services offerts, tandis que celle de la partie variabledépend de leur degré d’utilisation.