2
Résumés des communications S313 qui prend notamment en charge des enfants victimes de la guerre. L’objectif de cette étude a été l’analyse des caractéristiques des enfants victimes de traumatismes en lien avec des faits de guerre. Patients et méthode.— Nous avons réalisé une étude monocentrique observationnelle sur la période allant de juillet 2009 à mars 2012. L’ensemble des enfants (< 15 ans) victimes de traumatismes liés à des faits de guerre ont été inclus. Nous avons analysé les méca- nismes et la topographie des lésions, les scores de gravité, la prise en charge chirurgicale et la réanimation. Résultats.— Sur la période d’étude, 217 enfants ont été pris en charge dont 81 pour des traumatismes de guerre (âge moyen 10,2 ans). Le mécanisme lésionnel était dans 67 % des cas une explosion, dans 21 % des cas un traumatisme balistique et dans 12 % des cas une arme blanche. Le score ISS moyen était de 16. Quarante-neuf pour cent des enfants ont été admis en réanimation. Trente-trois pour cent des patients ont été transfusés. Le taux de mortalité était de 4 % (deux chocs hémorragiques et un plaie cranio- cérébrale). Le nombre moyen de localisations lésionnelles était de 2,2 par enfant. Soixante-douze pour cent des blessés étaient atteints aux extrémités, 42 % en région cervico-céphalique, 21 % à l’abdomen et 17 % au thorax. Parmi les 58 enfants victime de lésions des membres, 55 % présentaient des lésions osseuses (fractures ou arrachements), 8 % ont bénéficié d’une exo-fixation, 17 % d’une thé- rapie à pression négative et 17 % ont été amputés (sept amputations majeures et neuf mineures). La moyenne d’interventions chirurgi- cales était de 2 par enfant. Discussion.— La chirurgie de guerre représente plus du tiers de l’activité pédiatrique de l’HMC. Les causes de décès sont celles classiquement retrouvées dans les séries de chirurgie de guerre de l’adulte. La traumatologie pédiatrique de guerre concerne des enfants plus grands, plus graves et présentant plus de traumatismes pénétrants en comparaison avec des séries en temps de paix. Les lésions des membres sont les plus fréquentes. L’absence de moyens de protection (casque, gilet par balle) chez les enfants explique l’importance des lésions céphaliques et du tronc. Les explosions sont le principal agent vulnérant retrouvé dans notre série expli- quant la fréquence des polytraumatismes, des délabrements des parties molles et des amputations. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.098 133 Reconstruction osseuse par la technique de la membrane induite. Développement et caractérisation d’un modèle animal chez le rat Richard Gouron , Romuald Mentaverri , Marie Juvet-Segarra , Franc ¸ois Deroussen , Louis-Michel Collet Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, hôpital Nord CHU Amiens, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, France Auteur correspondant. Introduction.— La technique de Masquelet est de plus en plus utilisée pour la reconstruction des longues pertes osseuses en chi- rurgie tumorale, septique ou traumatologique. Elle consiste en l’interposition d’une entretoise en polyméthylméthacrylate (PMMA) dans la perte de substance osseuse, autour de laquelle se forme une membrane biologique appelée « membrane induite ». Secon- dairement, des greffons autologues cortico-spongieux fragmentés sont insérées dans la membrane, ce qui, quelle que soit la longueur du défaut, conduit à la consolidation en un processus cellulaire et moléculaire qui n’est pas élucidé. Pour mieux comprendre et carac- tériser la membrane et son activité biologique, nous avons reproduit la technique de Masquelet dans un modèle animal de petite taille : le rat Sprague-Dawley. Matériel et méthode.— Nous décrivons le développement expéri- mental du modèle de reconstruction d’une résection osseuse de taille critique (8 mm) de fémur chez le rat et sa validation. Au sein de cette résection fémorale, une entretoise en ciment (PMMA) est interposée et le fémur est stabilisé par une plaque vissée. La recons- truction secondaire est ensuite effectuée grâce à une greffe de vertèbres caudales autologues, les vertèbres étant réduites en mor- ceaux et introduite dans la membrane constituée autour du ciment. L’os reconstruit est évalué en radiographie standard et en tomo- densitométrie par mesure du volume d’os calcifié dans la zone de résection. Des études histologiques et immuno-histochimiques sont réalisées sur des échantillons de membrane. Résultats.— La membrane induite dans ce modèle présente des îlots de minéralisation et à proximité de l’entretoise en PMMA des cel- lules TRAP (phosphatase acide résistante à l’acide tartrique), CTR (récepteur calcitonine) et RANK (récepteur activateur du facteur nucléaire kappa B) positives. Discussion.— Ces données suggèrent que ce processus de recons- truction nécessite la présence d’ostéoclastes responsables de l’initiation du remodelage des greffons. Ce modèle représente une étape clé vers l’identification des processus cellulaires qui sont impliquées dans le remodelage des greffons et la reconstruction des longues pertes de substance osseuses par technique de Masquelet. Conclusion.— Nos perspectives visent à montrer que les cellules que nous avons identifiées au niveau de la membrane induite participent au remodelage de la greffe. Une stratégie thérapeutique consistant à stimuler l’adressage et la différenciation de ces cellules est éga- lement étudiée dans le but d’optimiser la technique chirurgicale actuellement utilisée en pratique clinique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.099 134 Technique de la membrane induite selon Masquelet dans la pseudarthrose congénitale de tibia. À propos de cinq cas Bruno Dohin , Rémi Kohler Service de chirurgie pédiatrique, CHU Nord Saint-Étienne, 42055 Saint-Étienne cedex 2, France Auteur correspondant. Introduction.— Le traitement de la pseudarthrose congénitale de tibia est complexe. La pathogénie reste imprécise, cependant, des auteurs (Cho TJ, 2008 ; Schindeler A, 2008 ; Ippolito, 2000) sug- gèrent l’implication du périoste. La résection large extra-périostée rend nécessaire la reconstruction. La technique de membrane induite (AC Masquelet, 2000) semble pouvoir répondre à cette nécessité. Patients et méthode.— Cinq patients ont été opérés selon la technique proposée par AC Masquelet. Nous avons étudié les complications et incidents rencontrés pendant et à la suite des interventions et les résultats obtenus tant du point de vue de la reconstruction osseuse que de la consolidation. Résultats.— L’âge moyen des patients était de trois ans lors de l’intervention. Trois patients présentaient une pseudarthrose congénitale type II de Crawford et deux de type III. Dans les cinq cas, la reconstruction osseuse a été obtenue, mais à chaque fois une pseudarthrose persistait à une extrémité. Dans trois cas, une résorp- tion subtotale du greffon est survenue avant une reconstruction secondaire spontanée. Le traitement secondaire des pseudarthroses a permis une consolidation satisfaisante dans des délais normaux. Discussion.— La technique proposée par AC Masquelet a permis une reconstruction osseuse dans tous les cas mais un phénomène de résorption/reconstruction a été observé dans trois cas avec dans deux des trois cas une reconstruction survenue après diminution de l’ostéosynthèse. La technique semble autoriser une résection large du tissu pathologique et une reconstruction osseuse, cepen- dant une ostéosynthèse trop rigide pourrait être la cause d’une phase de résorption initiale, celle-ci est classiquement indispen- sable à la reconstruction osseuse mais elle serait ici d’autant plus

Technique de la membrane induite selon Masquelet dans la pseudarthrose congénitale de tibia. À propos de cinq cas

  • Upload
    remi

  • View
    229

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Technique de la membrane induite selon Masquelet dans la pseudarthrose congénitale de tibia. À propos de cinq cas

ditvcLdrrRdl(nDtléilCnaàla

h

1TdpB

S∗

ItagrinPtcirRdccptsaDrrddl

Résumés des communications

qui prend notamment en charge des enfants victimes de la guerre.L’objectif de cette étude a été l’analyse des caractéristiques desenfants victimes de traumatismes en lien avec des faits de guerre.Patients et méthode.— Nous avons réalisé une étude monocentriqueobservationnelle sur la période allant de juillet 2009 à mars 2012.L’ensemble des enfants (< 15 ans) victimes de traumatismes liés àdes faits de guerre ont été inclus. Nous avons analysé les méca-nismes et la topographie des lésions, les scores de gravité, la priseen charge chirurgicale et la réanimation.Résultats.— Sur la période d’étude, 217 enfants ont été pris encharge dont 81 pour des traumatismes de guerre (âge moyen10,2 ans). Le mécanisme lésionnel était dans 67 % des cas uneexplosion, dans 21 % des cas un traumatisme balistique et dans12 % des cas une arme blanche. Le score ISS moyen était de 16.Quarante-neuf pour cent des enfants ont été admis en réanimation.Trente-trois pour cent des patients ont été transfusés. Le taux demortalité était de 4 % (deux chocs hémorragiques et un plaie cranio-cérébrale). Le nombre moyen de localisations lésionnelles étaitde 2,2 par enfant. Soixante-douze pour cent des blessés étaientatteints aux extrémités, 42 % en région cervico-céphalique, 21 % àl’abdomen et 17 % au thorax. Parmi les 58 enfants victime de lésionsdes membres, 55 % présentaient des lésions osseuses (fractures ouarrachements), 8 % ont bénéficié d’une exo-fixation, 17 % d’une thé-rapie à pression négative et 17 % ont été amputés (sept amputationsmajeures et neuf mineures). La moyenne d’interventions chirurgi-cales était de 2 par enfant.Discussion.— La chirurgie de guerre représente plus du tiers del’activité pédiatrique de l’HMC. Les causes de décès sont cellesclassiquement retrouvées dans les séries de chirurgie de guerrede l’adulte. La traumatologie pédiatrique de guerre concerne desenfants plus grands, plus graves et présentant plus de traumatismespénétrants en comparaison avec des séries en temps de paix. Leslésions des membres sont les plus fréquentes. L’absence de moyensde protection (casque, gilet par balle) chez les enfants expliquel’importance des lésions céphaliques et du tronc. Les explosionssont le principal agent vulnérant retrouvé dans notre série expli-quant la fréquence des polytraumatismes, des délabrements desparties molles et des amputations.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.098

133Reconstruction osseuse par la technique de lamembrane induite. Développement etcaractérisation d’un modèle animal chez le ratRichard Gouron ∗, Romuald Mentaverri , Marie Juvet-Segarra ,Francois Deroussen , Louis-Michel ColletService de chirurgie orthopédique pédiatrique, hôpital Nord CHUAmiens, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La technique de Masquelet est de plus en plusutilisée pour la reconstruction des longues pertes osseuses en chi-rurgie tumorale, septique ou traumatologique. Elle consiste enl’interposition d’une entretoise en polyméthylméthacrylate (PMMA)dans la perte de substance osseuse, autour de laquelle se formeune membrane biologique appelée « membrane induite ». Secon-dairement, des greffons autologues cortico-spongieux fragmentéssont insérées dans la membrane, ce qui, quelle que soit la longueurdu défaut, conduit à la consolidation en un processus cellulaire etmoléculaire qui n’est pas élucidé. Pour mieux comprendre et carac-tériser la membrane et son activité biologique, nous avons reproduitla technique de Masquelet dans un modèle animal de petite taille :le rat Sprague-Dawley.

Matériel et méthode.— Nous décrivons le développement expéri-mental du modèle de reconstruction d’une résection osseuse detaille critique (8 mm) de fémur chez le rat et sa validation. Au sein

dps

S313

e cette résection fémorale, une entretoise en ciment (PMMA) estnterposée et le fémur est stabilisé par une plaque vissée. La recons-ruction secondaire est ensuite effectuée grâce à une greffe deertèbres caudales autologues, les vertèbres étant réduites en mor-eaux et introduite dans la membrane constituée autour du ciment.’os reconstruit est évalué en radiographie standard et en tomo-ensitométrie par mesure du volume d’os calcifié dans la zone deésection. Des études histologiques et immuno-histochimiques sontéalisées sur des échantillons de membrane.ésultats.— La membrane induite dans ce modèle présente des îlotse minéralisation et à proximité de l’entretoise en PMMA des cel-ules TRAP (phosphatase acide résistante à l’acide tartrique), CTRrécepteur calcitonine) et RANK (récepteur activateur du facteurucléaire kappa B) positives.iscussion.— Ces données suggèrent que ce processus de recons-ruction nécessite la présence d’ostéoclastes responsables de’initiation du remodelage des greffons. Ce modèle représente unetape clé vers l’identification des processus cellulaires qui sontmpliquées dans le remodelage des greffons et la reconstruction desongues pertes de substance osseuses par technique de Masquelet.onclusion.— Nos perspectives visent à montrer que les cellules queous avons identifiées au niveau de la membrane induite participentu remodelage de la greffe. Une stratégie thérapeutique consistantstimuler l’adressage et la différenciation de ces cellules est éga-

ement étudiée dans le but d’optimiser la technique chirurgicalectuellement utilisée en pratique clinique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.099

34echnique de la membrane induite selon Masqueletans la pseudarthrose congénitale de tibia. Àropos de cinq casruno Dohin ∗, Rémi Kohler

Service de chirurgie pédiatrique, CHU Nord Saint-Étienne, 42055aint-Étienne cedex 2, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement de la pseudarthrose congénitale deibia est complexe. La pathogénie reste imprécise, cependant, desuteurs (Cho TJ, 2008 ; Schindeler A, 2008 ; Ippolito, 2000) sug-èrent l’implication du périoste. La résection large extra-périostéeend nécessaire la reconstruction. La technique de membranenduite (AC Masquelet, 2000) semble pouvoir répondre à cetteécessité.atients et méthode.— Cinq patients ont été opérés selon laechnique proposée par AC Masquelet. Nous avons étudié lesomplications et incidents rencontrés pendant et à la suite desnterventions et les résultats obtenus tant du point de vue de laeconstruction osseuse que de la consolidation.ésultats.— L’âge moyen des patients était de trois ans lorse l’intervention. Trois patients présentaient une pseudarthroseongénitale type II de Crawford et deux de type III. Dans les cinqas, la reconstruction osseuse a été obtenue, mais à chaque fois uneseudarthrose persistait à une extrémité. Dans trois cas, une résorp-ion subtotale du greffon est survenue avant une reconstructionecondaire spontanée. Le traitement secondaire des pseudarthrosespermis une consolidation satisfaisante dans des délais normaux.iscussion.— La technique proposée par AC Masquelet a permis uneeconstruction osseuse dans tous les cas mais un phénomène deésorption/reconstruction a été observé dans trois cas avec danseux des trois cas une reconstruction survenue après diminutione l’ostéosynthèse. La technique semble autoriser une résectionarge du tissu pathologique et une reconstruction osseuse, cepen-

ant une ostéosynthèse trop rigide pourrait être la cause d’unehase de résorption initiale, celle-ci est classiquement indispen-able à la reconstruction osseuse mais elle serait ici d’autant plus
Page 2: Technique de la membrane induite selon Masquelet dans la pseudarthrose congénitale de tibia. À propos de cinq cas

S Socié

idCvcl

h

1RmRM

A∗

IrpindtdPfidsttLLaoRàL(LeeDcNdvlgàfiétcDdvACrcucm

h

T

1FlR

IvdtLlPcrLdamRuuocmrLfTeDeNpvmsckaecvc

h

1ToJA

Incp

314 87e réunion annuelle de la

mportante que l’ostéosynthèse ne permettrait pas la stimulationu processus ostéoblastique.onclusion.— La technique de Masquelet pourrait ouvrir une autreoie thérapeutique dans la pseudarthrose congénitale du tibia,ependant il reste à faire la preuve à long terme de la pérennité dea reconstruction osseuse obtenue.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.100

35econstruction osseuse par la technique de laembrane induite chez l’enfant. Série de 14 cas

ichard Gouron ∗, Francois Deroussen , Marie Juvet-Segarra ,arie-Christine Plancq , Louis-Michel Collet

Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, hôpital Nord CHUmiens, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Chez l’enfant, l’utilisation de la technique deeconstruction osseuse décrite par Masquelet est utilisée princi-alement pour combler les résections de tumeurs malignes. Sonntroduction en traitement de pathologie congénitale est récente et’était pour l’instant réservée qu’aux pseudarthroses congénitalese tibia. Nous présentons une série rétrospective continue pédia-rique dont le manque d’os traité par cette technique relevait deifférents domaines de l’orthopédie pédiatrique.atients et méthodes.— Entre 2006 et 2011, 14 enfants ont béné-cié d’une reconstruction osseuse segmentaire par la techniquee la membrane induite de Masquelet pour traiter des pertes deubstance osseuse d’origine traumatique (trois cas), de lésionsumorales malignes (quatre cas), de lésions bénignes symptoma-iques (trois cas) et de pseudarthroses congénitales (quatre cas).’âge moyen au premier temps chirurgical était de 10,6 ans (1—17).e pourcentage d’os reconstruit et la date de consolidation osseuseété évaluée sur des radiographies standards. Les complications

nt été répertoriées jusqu’au plus grand recul de 24 mois (2—63).ésultats.— Le pourcentage moyen d’os à reconstruire par rapporttaille de l’os était de 32,9 % (13,9—51).

e délai de consolidation après le second temps était de 9,1 mois2—25).es complications étaient marquées par 35 % de pseudarthrosesssentiellement à la partie haute toutes consolidées après greffet synthèse rigide. Deux cas de désunions cutanées ont été notés.iscussion.— L’indication de la technique de la membrane induitehez l’enfant tend à s’élargir.ous avons observé 35 % de pseudarthrose particulièrement auébut de notre expérience. Une anomalie technique a été retrou-ée pour chacun de ces cas (manchonnage insuffisant par le cimentors du premier temps ou ostéosynthèse insuffisamment rigide ouénérant des contraintes en cisaillement). Le pourcentage d’osreconstruire est relativement homogène. Cependant il est dif-

cile de comparer ce critère aux données de la littérature quivaluent uniquement une longueur. Néanmoins ces grandes propor-ions impliquent l’utilisation d’une grande quantité d’autogreffe,e qui reste le facteur limitant chez les enfants très jeunes.e manière à augmenter le volume des greffons nous utilisonse l’allogreffe osseuse en copeaux sans jamais dépasser 1/5e duolume d’autogreffe et en fin de croissance, le Reamor-Irrigator-spirator.onclusion.— Cette série pédiatrique montre la possibilité deeconstruire en moyenne un tiers de la longueur de l’os y comprisongénitales. L’apparente simplicité de la technique nécessitene rigueur d’exécution technique tant sur le plan du man-honnage par le ciment que sur le plan de la stabilité du

ontage.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.101

P(Ad

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

raumatologie

39racture pathologique de l’odontoïde : intérêt de

a kyphoplastie à propos de trois casémi Chastel ∗, Francoise De Rose , Hassan Katranji , Joel Godard

3, boulevard Fleming, 25030 Besancon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les fractures pathologiques touchent le rachis cer-ical supérieur dans seulement 10 % des cas et C2 dans seulementans 2 % des cas. La prise en charge initiale de ces frac-ures sans trouble neurologique est le traitement orthopédique.a kyphoplastie peut être proposée pour une pseudarthrose de’odontoïde.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective mono-entriste à propos de trois cas. L’évaluation préopératoire étaitadiologique et tomodensitométrique.es critères opératoires étaient une pseudarthrose de l’odontoïdeans un cas et deux ostéolyses de C2, sans trouble neurologiquessocié. Les patients ont été revus cliniquement et para clinique-ent (tomodensitométrie) à j45, trois mois, six mois et un an.ésultat.— Nous avons réalisé une kyphoplastie de l’odontoïde parn abord antérolatéral chez trois patients d’age moyen 60 ans avecn recul moyen de 29 mois. Tous les patients présentaient une lésionstéolytique d’origine myélomateuse. Chaque patient a bénéfi-ié initialement d’un traitement orthopédique pendant une duréeoyenne de quatre mois. Cliniquement, ils avaient un syndrome

achidien sans névralgie cervicobrachiale.a durée opératoire moyenne était de 45 mn (40 à 50mn), aucuneuite intracanalaire n’était observée.ous les patients ont obtenu une antalgie immédiate sans contentiont stable aux révisions.iscussion.— Les indications de la kyphoplastie sont très restreintest la réalisation délicate afin d’éviter toute fuite intracanalaire.ous rapportons une série originale de kyphoplastie pour fractureathologique de C2. L’abord antérolatéral nécessite le contrôle desaisseaux carotidiens, jugulaires et de la glande sous mandibulaireais reste pour nous plus satisfaisante que l’abord trans-oral. Notre

érie retrouve un effet antalgique immédiat et stable ce qui estomparable à la vertébroplastie. (100 % vs 85 %) Les avantages de layphoplastie sont de préserver les mobilités articulaires par rapportux ostéosynthèses classiques postérieures. Celle-ci reste possiblen cas d’échec de la kyphoplastie. Nous ne rapportons pas deomplications contrairement à Mont’Alverne et al. qui dans retrou-ait une lésion ischémique cervicale et un douleur neurologiqueervicale (16 % de complications dans leur série de vertébroplastie).

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.102

40assement vertébral ostéoporotique : cyphoplastieu traitement fonctionnel ?ean-Francois Cazeneuve ∗, Jessica Serrand , Yasser Hassan ,bdallah Hilaneh , Ferhat Kermad

Centre hospitalier, 33, rue Berthelot, 02000 Laon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Cette étude, prospective, monocentrique et conti-ue, de fractures vertébrales ostéoporotiques, se propose deomparer avec un an de recul, les résultats cliniques et radiogra-hiques de la cyphoplastie et du traitement fonctionnel.

atients et méthode.— Trente-quatre patients d’âge moyen 74 ans86 % de femmes) présentant vingt-six tassements A.1,2 et huit.3,1 selon Magerl, étagées de T 12 à L 5, ont bénéficié pour dix-sept’entre eux d’une cyphoplastie par ballonnets (Medtronic) et pour