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En couverture Actualités Autonomie Agenda Portrait Jérémy, un mental d'acier et un parcours de combattant ! Sports & loisirs + Les sélections du Centre de Documentation N°59Trimestriel Septembre 2014 Initiatives locales inclusives L'inclusion, près de chez vous! Ne laissez pas vos visiteurs sans info! Demandez-nous plus de Parlons-en ! Dossier Bureau de dépôt : CHARLEROI X - P202338 • Éditrice responsable : Alice Baudine - Administratrice générale • Rue de la Rivelaine, 21 - 6061 Charleroi C'est gratuit! CHARLEROI X Belgique - Belgïe PP - PB 802 CHARLEROI X BC - 18012

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En couverture

ActualitésAutonomie

Agenda

PortraitJérémy, un mental d'acier

et un parcours de combattant !

Sports & loisirs + Les sélections du Centre de Documentation

N°59Trimestriel Septembre 2014

Initiatives locales inclusives L'inclusion, près de chez vous!

Ne laissez pas vos visiteurs sans info! Demandez-nousplus de Parlons-en !

Dossier

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2 | Parlons-en! Parlons-en! | 3

Le 1er juillet dernier, la Wallonie a franchi une nouvelle étape ! En effet, dans le cadre de la 6ème réforme de l’État, elle s’est vu confier de nouvelles compétences. Les prochains mois seront une période « charnière » pour la Belgique, la Wallonie et pour l'Agence.Tout sera mis en œuvre pour garantir la continuité des services, sans changement pour le citoyen… Dans le cadre de la régionalisation, reconnaître la place de chaque citoyen et en particulier celle des personnes en situation de handicap et de leur famille restera une de nos priorités. Veiller à ce que la société et l’ensemble des services soient accessibles à tous les citoyens est aussi au cœur de notre mission. Grâce aux initiatives locales et inclusives, que nous vous présentons dans le dossier de ce numéro de septembre, nous poursuivons encore et toujours dans cette voie. Après les Wippy d’Or, les initiatives spécifiques, les parrainages…Ces micro-projets, initiés par des services qui s’adressent à l’ensemble de la population, viennent compléter nos actions existantes.Enfin, ce « Parlons-en ! » vous présentera de nombreuses actualités du secteur et des rencontres riches en couleur comme celle de Jérémy, un jeune homme au moral d'acier. Il fait l'objet du nouveau portrait présenté ce trimestre dans le cadre de notre campagne « Elle est où la différence ? ».Vers de nouvelles formes d’inclusion…Belle rentrée et bonne lecture à tous !

Alice BaudineAdministratrice générale

TrimestrielSeptembre 2014

3 Actualités, en bref !7 La BD de Schumi   Schumi sur la mauvaise pente8 Portrait de famille  Jérémy : un mental d'acier...10 Ça se passe dans un service  La cordonnerie NEKTO11 DOSSIER  Les iniatives locales inclusives15 La BD du numéro gratuit16 Autonomie Les tablettes, au-delà du gadget17 Centre pour l'Égalité des chances18 Zoom sur...20 Sports & loisirs22 La sélection du Centre de Documentation

Sommaire

Éditrice responsable Alice Baudine, Administratrice générale

Rue de la Rivelaine 21 - B-6061 Charleroi Équipe de rédaction

Tiphaine Dedonder, Françoise Rocrelle, Annabelle Duquesne, Christelle Daubresse,

David Krapež, Bérangère Brogniet, Manouchka Gillet et avec la participation du

Centre pour l'égalité des chances Graphisme et mise en page

Eloïse PicalausaIllustrations et photos

Eloïse Picalausa, Philippe Warmont iStock.com et B.Wings Photographers

Photo de couverture Jérémy et sa famille

En couverture

Vous travaillez dans une administration, une maison communale, un hôpital, une mutuelle ? Vous recevez le « Parlons-en » pour le mettre gratuitement à disposition des visiteurs dans votre salle d’attente ? C’est parfait ! Mais avez-vous assez de « Parlons-en » pour tout le trimestre ? Il arrive fréquemment que les réserves s’épuisent avant la sortie du nouveau numéro. Et de nombreux lecteurs potentiels passent à côté de notre précieux magazine d’informations et d’actualité sur le handicap !

Pour y remédier...N’hésitez pas à téléphoner au 071/205.505 ou envoyez un mail via [email protected] et nous vous enverrons d'autres exemplaires selon vos besoins, à tout moment pendant le trimestre !

Le concours « Wippy d’or » de l’AWIPH a pour but de récompenser des projets reproductibles favorisant l’inclusion de la personne en situation de handicap dans la société. Ces projets, construits pour être des modèles de « bonne pratique », ou pensés de manière à s’installer dans la durée, portent chaque année sur une thématique nouvelle. En 2013, c’était « Le grand écran et la scène : lieux de culture, de sensibilisation ou d’expression » avec une superbe remise de prix lors du festival EOP. Cette année le thème et le règlement seront dévoilés sur le site www.awiph.be et sur facebook à la fin du mois de septembre !La remise de prix aura lieu dans le cadre de la journée internationale de la personne handicapée, durant la semaine du 3 décembre. Elle rappellera à cette occasion l’importance de cette journée et de tout le travail accompli par de nombreux acteurs qui œuvrent à une société juste, solidaire et inclusive.Restez attentifs et, d’ores et déjà, bonne chance !

« Wippy d’Or » 2014

Le projet de loi relatif à la reconnaissance de l'aidant proche d'une personne en situation de grande dépendance a été publié au Moniteur Belge le 6 juin 2014. Il est le fruit d’un long travail entre le monde politique, l’asbl Aidants Proches et les différents partenaires du milieu de la santé. La loi définit la notion d’aidant proche permettant l’octroi d’une reconnaissance. L’aidant proche doit introduire la demande de reconnaissance auprès de sa mutualité, via une déclaration sur l’honneur qui devra être renouvelée chaque année.Cette reconnaissance est une première étape importante, mais actuellement elle n’accorde pas encore de droits sociaux spécifiques ou d’aides financières. L’Asbl Aidants Proches et ses partenaires travaillent à plusieurs propositions de mesures concrètes à mettre en place qui seront du ressort du prochain gouvernement.

Plus d’infos : www.aidants-proches.be

de l’Aidant Prochevos visiteurs sans info !

Appel à projet !

Ne laissez pas

Reconnaissance

En bref!Actualités

DossierÇa se passe dans un service ! Les initiatives locales inclusives

Nekto Shoes

Édito

Jérémy et sa famillePortrait

GRATUITC’est

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4 | Parlons-en! Parlons-en! | 5

L’hostellerie de la Semois est un hôtel-restaurant dont la capacité est de 26 chambres spacieuses et qui assure quotidiennement pas moins de 50 couverts. Depuis Pâques 2014, 7 personnes en situation de handicap y sont valorisées au travers de leur travail grâce à l’équipe pédagogique coordonnée par M. Benoît Dispa qui veille à encadrer adéquatement chaque professionnel et à le soutenir dans ses apprentissages et dans ses projets. L’objectif premier est l'épanouissement et la valorisation des travailleurs handicapés par le biais de la gestion quotidienne de cet hôtel-restaurant. Mais le responsable de l’activité insiste également sur la qualité du service. Il est donc très exigeant dans les différentes disciplines car, estime-t-il, « il n’existe aucune bonne raison pour que les services de mon établissement soient de moins bonne qualité qu’ailleurs ». Chaque jour, l’encadrant et les travailleurs font le listing des tâches nécessaires au bon déroulement de la journée. En fonction des compétences et des projets professionnels de chacun, les travailleurs prennent en charge les différentes tâches, qu’elles

La Province de Luxembourg, le SAHMO Surdité et la Maison des Sourds de la Province de Luxembourg ont en commun un objectif primordial : l'intégration des personnes sourdes et malentendantes. C’est pourquoi un lexique médical pour les postes médicaux de garde a été créé. Ce lexique va faciliter la communication entre les différents membres du poste de garde médicale et le patient sourd, malentendant ou laryngectomisé. Afin qu’il soit encore plus accessible, le lexique est constitué d’images et traduit en anglais.Le lexique médical est téléchargeable sur le site www.province.luxembourg.be, rubrique Citoyens > Social > Personnes handicapées.

Plus d’infosDirection Handicap et Actions en Milieu Ouvert (DHAMO)Tél. : 063/227.362 [email protected]

Le 18 novembre, le CHR Val de Sambre d’Auvelais et l’AWIPH organiseront des ateliers de sensibilisation à la perte d’audition et à la surdité destinés aux patients et aux visiteurs ainsi qu’aux membres du personnel de l’hôpital. Des postes de dépistages de l'audition, des points d’information, des écrans phoniques… seront installés dans le hall de l’hôpital. Un point d’information réservé à l’AWIPH proposera diverses activités (mises en situation, apprentissage de la langue des signes, Sign Mob). L’École pour sourds et malentendants Saint-Remy d’Auvelais sera associée à cette journée.

Le CAWaB – Collectif Accessibilité Wallonie Bruxelles – a lancé le 25 avril dernier, au salon Autonomies à Liège, la campagne « 2025 accessible ». Cette campagne est organisée autour d’un plan d’action pour concrétiser l’accessibilité de tous les aspects de notre société : non seulement les bâtiments publics, mais aussi l’enseignement, l’art, la culture, la politique, le transport, le tourisme….Quelques temps forts de cette campagne :  le 16 mai, à l’invitation du CAWaB, plus de

60 candidats aux élections ont participé à l’action « PMR un jour » (parcours en fauteuil roulant, discussion avec des personnes sourdes ou déficientes intellectuelles…) ; le 27 mai, le CAWaB a adressé une lettre

ouverte aux présidents de parti, en leur rappelant d’inscrire le plan de mise en accessibilité dans

les programmes des nouveaux gouvernements comme une action majeure ; du 1er juin au 21 juillet, le CAWAB a invité le

public à montrer en image ou courte vidéo sur Facebook (www.facebook.com/2025accessible) les embûches rencontrées au quotidien par les PMR ; en septembre, la Belgique devra répondre aux

questions formulées par l’ONU sur la façon dont elle met en œuvre les recommandations de la Convention relative aux droits des personnes handicapées ;  en décembre auront lieu les 1ers états généraux

de l’accessibilité.

Plus d’infos : www.2025accessible.be

Le 16 juin s’est réuni pour la première fois le nouveau Conseil Supérieur National des Personnes Handicapées (CSNPH). Mis en place depuis 1967, ce Conseil est chargé de l'examen de toutes les matières qui, au niveau fédéral, sont susceptibles d'avoir des conséquences sur la vie des personnes handicapées. Le CSNPH émet régulièrement des avis dans des domaines tels que les allocations aux personnes handicapées, l'emploi, l'accessibilité des bâtiments publics, la mobilité... Les 20 membres du Conseil ont été choisis pour leur expérience dans le secteur du handicap et mandatés pour 6 nouvelles années. Pour la première fois depuis sa création, les personnes autistes sont représentées, de même, que les personnes sourdes (représentées par une personne elle-même atteinte de surdité).

En savoir plus : http://ph.belgium.be/fr/csnph.html

soient en cuisine, en service, en entretien des locaux, etc. La journée enchaîne préparation des plats, accueil du client, service en salle ou en terrasse, entretien des salles et chambres, mise en valeur de l’environnement extérieur, etc.Cette expérience prouve une fois de plus que l’inclusion est possible, même dans un secteur où les exigences et la pénibilité ne sont plus à démontrer.Les personnes en situation de handicap (ou non) qui seraient tentées par cette expérience peuvent contacter le responsable du projet :

Mr Benoît Dispa • Hostellerie de la Semois Rue Albert Raty, 63 • 5550 Vresse-sur-Semois Tél. : 061/75.69.72 • [email protected]

Hostellerie de la semois

Un hôtel-restaurant

Un nouveau Conseil Supérieur National

géré par une E.T.A !

des Personnes Handicapées

pour mieux communiqueravec les personnes sourdes !

Un lexique médicalà la perte d’audition

et à la surdité

Sensibilisation

au CHR Val de Sambre

En bref!Actualités

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- 7 -6 | Parlons-en!

Un événement annuel qui permet à la communauté sourde d’informer et de rendre plus visible le monde de la surdité. L’AWIPH soutient cette manifestation. Des agents formés à la langue des signes seront présents.

Pour qui ? Pour tout public

Où ? À Charleroi (Centre Fourcault à Dampremy)

Plus d'infos : Fédération francophone des Sourds de Belgique Tél. : 02/644.69.01 • www.ffsb.be

L’AWIPH sera doublement présente à ce salon avec les Conseillères du Numéro vert qui répondront à toutes vos questions mais aussi avec le Centre de Documentation qui présentera des albums pour enfants, des livres pour jeunes, des DVD, etc.

L’association AP³ (Association des Parents et Professionnels autour de la Personne polyhandicapée) organise un colloque international sur la bientraitance envers les personnes handicapées.

Pour qui ? Pour tout publicOù ? À Namur, aux Moulins de BeezPlus d'infos : Fédération Wallonne des Soins Palliatifs Tél. : 02/215 51 92 • www.ap3.be

Pour qui ? Les parents, étudiants et professionnels de l’éducation et de l’enseignementOù ? À Charleroi-ExpoPlus d'infos : www.saloneducation.be

Des demi-journées organisées par l’AWIPH pour présenter la nouvelle plateforme internet « Qualité des services », lieu d’échanges de bonnes pratiques.

Pour qui ? Les professionnels des services d’accueil, d’hébergement et d’aide en milieu de vie reconnus par l’AWIPH.

Où ? À Saint-Hubert, Cerexhe-Heuseux, Charleroi, Ellignies-Saint-Anne, Ophain, Ciney, Namur

Infos et inscriptions : AWIPH • Tél. : 071/205.555 • www.awiph.be

Retrouvez d’autres événements organisés ou soutenus par l’AWIPH, ou organisés par le secteur sur www.awiph.be > Actualités > Agenda.

27 septembre

Du 15 au 19 octobre 5 décembre

Du 3 octobre au 28 novembre

Journée mondiale des Sourds

21ème Salon Éduc Bientraitance des personnes polyhandicapées

Les vendredis de la qualité

À vos agendas !Actualités

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8 | Parlons-en ! Parlons-en! | 9

En début d'année 2009, Jérémy fait une chute anodine suite à une

bousculade du chien. Les jours passent et une boule apparaît

sur sa jambe, qui grossit et le fait souffrir. Jérémy et ses parents

vont alors consulter leur médecin traitant qui pense d’abord à

une poussée de croissance. La douleur persiste. Jérémy passe une radio. On découvre que son fémur a été cassé et reconsolidé. Comment une si petite chute a-t-elle pu entraîner tant de dégâts ?

Jérémy passe alors une IRM. Le lendemain, le médecin annonce que quelque chose ne va pas et fixe un rendez-vous en urgence à l’UCL pour des examens complémentaires. Après une ponction de la moelle et une biopsie, le verdict tombe : Jérémy a une tumeur à la jambe et des micro-métastases aux poumons. S'ensuit un long parcours du combattant. Des mois de chimiothérapie avec des allers-retours vers la maison et des semaines complètes à l'hôpital. Une première opération du poumon droit, un retour en chimio, une opération du poumon gauche et encore quelques mois de chimio. Et, pour finir, une opération de la jambe et le remplacement de 18 centimètres de fémur. Jérémy s'en sort et, après des mois de combat, retrouve un semblant de vie normale. Malheureusement ce n'est qu'un répit avant une nouvelle épreuve.

Dix-huit mois plus tard, la tumeur est revenue. Cette fois, il ne s'agit plus de recommencer un traitement de rayons. La seule solution est de couper la jambe.Ses parents racontent : « Comment accepter cette vérité quand on est parents ? Comment annoncer à son enfant qu'on va devoir lui retirer la jambe ? Quel sera son avenir ? ». « J’avais peur qu'il ne puisse pas supporter de vivre avec seulement une jambe » dit sa maman « et qu'il ne finisse par mettre fin à ses jours. Jérémy avait alors 15 ans. Il était en âge de savoir, de comprendre et de faire ce choix pour sa vie ». Pour Jérémy, le choix est difficile mais clair : sa vie vaut bien plus qu'une jambe. La victoire, c’est lui qui va la remporter et non cette tumeur.

Un moral d'acieret un parcours de combattant !

Cinq jours seulement après l'opération, Jérémy marche déjà avec ses béquilles dans les couloirs de l'hôpital et monte les escaliers. Il en faut bien plus qu’une amputation pour l'empêcher d'avancer et de vivre sa vie. Il doit néanmoins recommencer un traitement avec séjours à l'hôpital, mais cette fois ce n’est plus une terre inconnue. Jérémy y retrouve le personnel de l'hôpital, qu’il va d'ailleurs toujours saluer avec plaisir, comme des amis. Son séjour est amélioré par les infrastructures mises en place.

En l'espace d'un an, il y a désormais la télé, une wii, des animateurs, une salle de jeux… Cela aide à passer le temps qui semble vite long à l'hôpital. Jérémy poursuit également son cursus scolaire. Il est encadré par des professeurs qui viennent les soirs et weekends pour l'aider.

La marche du souvenirJérémy partage avec son papa, militaire retraité, une passion pour les anciens véhicules de l’armée. Ils en ont deux. Jérémy a donc passé un permis manuel et ils ont fait adapter la voiture. Cette année, le jeune homme a voulu faire la Marche du Souvenir et de l’Amitié, qui commémore la guerre 40-45, aidé par ses béquilles.

Après une première marche de 5 km, son papa lui a demandé s’il s'en sentait toujours capable. Jérémy s'est levé et a fait 5 tractions, comme pour dire : « Papa je suis bien plus fort que tu ne le penses ». Il a fait la marche de 15 km. Durant le parcours, lors d’une très forte montée, les participants étaient tous essoufflés, mais pas lui. Il s'est tourné vers son père et lui a dit : « Occupe-toi de maman ». En arrivant en haut de la pente, tout le monde le regardait, stupéfait et admiratif. L'année prochaine, il fera 4 x 15 km. C’est de son papa que Jérémy tient sa philosophie : « Quoi qu'il arrive, on relève la tête et on admire le paysage ». Cette phrase que son père répétait souvent à ses troupes pendant les marches...

Elle est où la différence ?Bien entendu, il a fallu faire quelques changements à la maison : adapter la salle de bain pour parvenir à se laver les cheveux sans glisser dans la douche, inverser la rampe de l'escalier… Mais Jérémy voit toujours le verre à moitié plein.Rien n'a changé au niveau de ses amis. « Au début il y avait une certaine gêne à cause de la prothèse, comme la première fois à la piscine… Mais très vite on passe à autre chose ». Son caractère et son extrême gentillesse prennent le dessus.

Son avenir, Jérémy le voit à la Haute École de Namur en droit. Il aimerait devenir avocat en faisant ensuite une passerelle vers l'université. Comme il ne peut pas être militaire en raison de son handicap, il aimerait rentrer en tant que civil dans l'armée. Ses parents et grands parents sont terriblement fiers de lui. Sa maman a souvent essayé de faire ce qu'il fait, à cloche-pied : « Mais je n'y arrive pas ! Je reste toujours épatée… Comment fait-il ? ».

« Comment annoncer à son enfant qu'on va devoir

lui retirer la jambe ? »

« Jérémy voit toujours le verre à moitié plein. »

Jérémy

« Dans le spot Facebook « Elle est où la différence ? », c’est son meilleur ami qui

joue le rôle du frère de Jérémy. Eh oui : il est fils unique ! Mais leur vécu est le même ! »

Secret de tournage!

Portrait de famille

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10 | Parlons-en! Parlons-en! | 11

Une des grandes forces des Commissions subrégionales, c’est la proximité. Au nombre de treize, elles sont réparties de manière à couvrir l’entièreté du territoire wallon équitablement. Leurs membres sont des personnes de tous horizons qui ont manifesté leur souhait de s'investir dans des projets favorisant l'intégration.Les missions des Commissions sont variées et nombreuses. Elles analysent notamment les besoins des personnes handicapées en termes de services et développent des projets de proximité dans une logique de mise en réseau des acteurs locaux directement ou indirectement concernés par ces projets.À titre d’exemple, les Commissions subrégionales, et plus particulièrement celle du Brabant wallon, sont à l’origine de la création et du développement des handicontacts au sein des villes et communes. D’autres thématiques très importantes sont abordées au sein de groupes de travail : l’accueil de la petite enfance en collaboration avec l’ONE, les loisirs, le répit, l’intégration scolaire, etc.

Une cordonnerie artisanale " formidable "Quelques célébrités ont déjà fait confiance à Nektoshoes : l'ancien journaliste de la RTBF Jacques Bredael, l'écrivain Eric-Emmanuel Schmitt mais aussi le metteur en scène Franco Dragone et... l'artiste belge Stromae ! Cette collaboration a d'ailleurs beaucoup fait parler d’elle dans la presse nationale et internationale car l'artiste ne laisse rien au hasard quand il s’agit de son style. Nektoshoes a donc confectionné pour lui des mocassins turquoises aux motifs psychédéliques ainsi que la ceinture assortie.Pour Paul Dascotte et son équipe, ce ne furent pas moins de 80 heures de travail nécessaires pour parachever la réalisation des deux accessoires demandés. Un long travail couronné par une belle récompense puisque Stromae les porte dans le clip de sa très célèbre chanson " Papaoutai ".

En effet, ce qui fait la différence entre Nekto et une coordonnerie classique, c'est son service en ligne www.nekto-shoes.com ! Nektoshoes est l'un des nombreux services proposés par l'ETA Nekto (anciennement Atelier Reine Fabiola) et employant 200 personnes en situation de handicap.Grâce à cette formule innovante, la cordonnerie souhaite pouvoir offrir un service artisanal de qualité accessible à tous et n'importe où.

Nektoshoes, comment ça marche?En parcourant le site internet, il suffit de choisir parmi plus de 150 produits et services proposés afin de se constituer un " panier " virtuel. Toutes les réparations possibles à réaliser par la cordonnerie sont illustrées par des photos pour faciliter la compréhension. Pour des demandes plus spécifiques, un formulaire de contact est mis à disposition. Vous pouvez ainsi détailler votre demande et obtenir un devis complet.Différents modes de paiement sécurisés sont ensuite disponibles : vous pouvez soit payer comptant dans un dépôt Nekto, soit procéder par virement bancaire en ligne ou à l'aide de Paypal.Concernant les envois et la récupération des chaussures, Nekto propose plusieurs modes de livraison. Il est donc possible de procéder via un dépôt Nekto, un point Kiala ou encore par la Poste (6 € de frais de port). Les chaussures sont simplement envoyées et récupérées de la même manière.

Dans le précédent numéro du Parlons-en !, un large dossier était consacré à la sensibilisation sous toutes ses formes : vidéos, photos, animations, jeux, livres, etc. Ces outils ont pour but de modifier le regard sur les personnes en situation de handicap et de favoriser leur inclusion dans toutes les sphères de la vie en société. L’Agence encourage et soutient régulièrement les acteurs locaux qui désirent s’investir dans des démarches d'inclusion. Pour ce faire, elle collabore avec ses partenaires de terrain : les Commissions subrégionales.

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Mons-Borinage

Centre

Centre-Ardenne

Liège

Huy-Waremme

Verviers

Wallonie picarde

Namur

Brabant wallon

Charleroi

Sud-LuxembourgDinant-Philippeville

la Wallonie

Les 13 Commissions subrégionales

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Les initiatives locales inclusives« Nekto » est une entreprise de travail adapté spécialisée dans la cordonnerie artisanale. Située à Soignies, c'est là que Paul Dascotte et son équipe s'emploient à réaliser des prestations de haute qualité. L'artisanat rencontre maintenant la technologie moderne grâce à Nektoshoes !

Pour plus d’infos :Cordonnerie Nekto Rue du Clypot, 3 7063 Neufvilles (Soignies) www.nekto-shoes.com

Ça se passe près de chez vous !

DOSSIERInitiatives locales inclusivesÇa se passe dans un service

?

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12 | Parlons-en! Parlons-en! | 13

Fin de l'année 2013, l’AWIPH et les Commissions subrégionales ont associé leurs efforts afin de soutenir et développer des actions ou des projets dont l’objectif principal concerne l’inclusion des personnes en situation de handicap au niveau local. Naturellement, les villes et communes wallonnes, en tant que partenaires de première ligne, ont été consultées afin de faire un inventaire non exhaustif des projets ou actions durables pilotés par les services communaux ou autres associations et qui démontrent de réels résultats en matière d’inclusion.Il s’agissait de soutenir la mise en œuvre de ces actions ou projets et d’en faciliter la réalisation. Ce soutien pouvait prendre diverses formes, la plus demandée étant évidemment le soutien financier. Mais selon les attentes, il pouvait s’agir également de conseils en matière de montage de projets, de partage d’information sur les besoins des personnes en situation de handicap ou leurs familles, de mise en réseau d’acteurs locaux, de conseils vers des sources de financement alternatives, de promotion de projets, d’initiatives locales, etc.Un très grand nombre de projets locaux « inclusifs » ont ainsi été répertoriés et nous proposons de vous faire découvrir dans ce dossier 3 des initiatives soutenues par l'AWIPH.

L'inclusion à l'écoleEn Hainaut, à Fontaine-l’Evêque, entre La Louvière et Charleroi, le projet « Handicap sans barrière » est piloté par le service communal en charge de la personne handicapée et plus particulièrement Sabrina D’Addazio, responsable du service, animatrice et Handicontact.

Un jardin communautaire à Vresse-sur-Semois

Entre Ardenne et Gaume, dans le pittoresque village de Vresse-sur-Semois, l’administration communale met à disposition de la population un terrain de 20 ares afin d’y cultiver un potager, dans le cadre de son Plan de Cohésion Sociale (PCS). Il s’agit d’un jardin communautaire peu banal dans le sens où on y cultive aussi bien des produits sains et de qualité que les liens sociaux. Un des objectifs de ce projet est de donner un lieu de rencontre à des personnes de tous horizons. C’est donc tout naturellement qu’un petit groupe composé de 6 à 7 personnes du centre Léon Henrard (Service Résidentiel pour Adultes & Service d’Accueil de Jour pour Adultes) a adhéré à cette démarche. Ces adultes, qui présentent une déficience mentale, ont ainsi la possibilité de participer à une activité en plein air avec le double avantage d’être à la fois intégrés au groupe d’une vingtaine de personnes, mais aussi de renforcer et favoriser la cohésion sociale et la solidarité au sein du groupe. La notion d’intergénération est cultivée elle aussi en alliant la science et le savoir des aînés à la force et à la vitalité des plus jeunes. Pour preuve, le nom donné à ce projet est « Comment jardiner avec son pot’âgé ».

Il était également naturel d’englober la notion de multiculturalité au travers d’un partenariat avec Fédasil et son centre pour demandeurs d’asile de Sugny.Une belle initiative que l’AWIPH et la Commission subrégionale Dinant-Philippeville soutiennent et encouragent d’autant plus qu’une amélioration future à apporter au potager consiste à prévoir des aménagements pour les personnes à mobilité réduite (PMR). L'échevine Myriam Laurant, que nous remercions pour son accueil lors de notre visite, et son équipe envisagent pour l’avenir un accès bétonné et des potagers surélevés pour des personnes « voiturées ».Par ailleurs, notre visite a également permis d’échanger autour d’une autre initiative locale développée dans nos pages Actualités : l’Hostellerie de la Semois située à un jet de pierre de la maison communale et qui emploie des personnes en situation de handicap pour, entre autres, les préparations en cuisine. Un hôtel-restaurant qui met en avant des produits locaux de qualité et un jardin partagé qui en produit, il n’en fallait pas plus pour « semer » les bases d’un possible futur partenariat où la personne en situation de handicap sera à nouveau au centre des intérêts.Plus d'infos : www.potager.itinerances.eu

Ce projet, développé dans le cadre de l'année européenne de la personne handicapée en 2003, rassemble 3 personnes handicapées (dont un senior) formées à l’animation de groupes et leur animatrice. Ils ont ensemble formé un groupe d'animation ressources qui a pour ambition d'améliorer l'inclusion de la personne handicapée dans la vie socioculturelle locale, tant par le sport que par le travail, tout en réfléchissant à de nouveaux projets.Durant l’année scolaire, des classes de la 4ème à la 6ème primaire sont sensibilisées au handicap par cette équipe d'animateurs. Dernièrement, des demandes d’animation pour les classes de 1ère et 2ème année ont été formulées.« Dans chaque classe, nous demandons d'abord aux enfants de représenter, par un dessin, un mot ou une phrase, leur conception de la personne handicapée. Trois interlocuteurs handicapés qui ont suivi une formation témoignent ensuite de leur quotidien » nous explique Sabrina d'Addazio.À la fin de chaque séance, un débat est lancé accompagné d’une diffusion de clips qui retracent le vécu de plusieurs personnes handicapées. La présence d’animateurs eux-mêmes en situation de handicap y est pour beaucoup dans le changement constaté de la vision du handicap.Le stéréotype de la personne handicapée en fauteuil roulant s’estompe et cède la place à une meilleure connaissance de la diversité des situations de handicap.

DOSSIERInitiatives locales inclusives

Un appel à projets « inclusifs »

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14 | Parlons-en!

Tout est mis en œuvre afin que tout enfant puisse aussi vivre les expériences profitables à son épanouissement et à sa maturation affective.Les séances de psychomotricité pour les enfants de 2 ans et demi à 6 ans, dans la continuité de ce qui précède, sont faites pour que l’enfant continue son cheminement moteur et émotionnel dans un espace où il peut grandir, mais aussi élaborer des histoires et vivre sa socialisation, ses joies et ses limites. D’autres activités sont encore proposées au sein de l’asbl, allant de la préparation à la naissance et l’accompagnement post-natal à la prise en charge individuelle. Une psychologue formée en psychomotricité accueille notamment les enfants qui ont des troubles psychomoteurs, des troubles de la communication, de l’attention, des difficultés de scolarisation ou des difficultés d’intégrationPlus d'infos : www.lespetitschaperonsbougent.be

Les Petits Chaperons BougentA Élouges près de Dour, l’asbl « Les Petits Chaperons Bougent » a pour projet la construction du lien d’attachement entre un parent et son enfant. Lorsque survient un accident lors de la grossesse ou lors des premières années de l’enfant, la bonne élaboration de ce lien peut, à de trop nombreuses reprises, être mise à mal. Il s’agit donc, d’une part, d’accompagner l’enfant tout en respectant son rythme d’évolution et, d’autre part, d’aider les jeunes parents.Les activités proposées reposent essentiellement sur des séances de psychomotricité de groupe au sein d’un espace psychomoteur relationnel. À la différence des espaces fonctionnels, cette approche vise essentiellement la création de liens socio-affectifs, la stimulation de l’imaginaire et de la créativité chez l’enfant. De plus, différents ateliers qui visent les mêmes objectifs de construction et d’épanouissement, sont organisés : à travers le conte, le jeu, la musique, l’éveil artistique, etc.Les séances de psychomotricité pour les 9 mois à 2 ans et demi, accompagnés de leur(s) parent(s) sont une opportunité pour l’enfant d’évoluer dans un espace conçu pour lui, sous le regard de ses parents. Une grande importance est accordée afin d’ouvrir cet espace au monde du handicap et ce, de telle sorte qu’enfants avec et sans handicap expérimentent dès le plus jeune âge la relation des uns avec les autres. Sont accueillis dans cet espace de grands prématurés, des enfants IMC, d’autres atteints de troubles sensoriels et cognitifs.

Si vous aussi vous désirez nous faire part de votre projet,

n’hésitez pas à nous le faire savoir au 071/205.547 (ou 540) ou via [email protected].

Pour en savoir plusContactez la cellule de coordination

des commissions subrégionales [email protected].

DOSSIERInitiatives locales inclusives

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Smartphones et tablettes tactiles se créent une place dans le quotidien de tout un chacun. Les fonctions multiples et la connectivité ravissent les parents ; la facilité d’utilisation et l’aspect intuitif permettent aux plus jeunes de l’apprivoiser… Et les personnes en situation de handicap ? Elles s’en servent comme aides à l’autonomie et à la communication ! Le CRETH et son site internet www.lestactiles.be vous informent…

Jessica est diabétique et doit contrôler plusieurs fois par jour son taux de sucre et s’injecter de l’insuline. Émilie est épileptique et doit prendre régulièrement des médicaments pendant le temps scolaire. Khalid souffre d’une pathologie cardiaque et doit prendre régulièrement à l’école des anti-coagulants...

au-delà du gadget !Quand les enfants doivent recevoir des soins

ou prendre des médicaments à l'école

Nouvelle circulaire ministérielleLes tablettes,

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Contactez-nous sur notre site www.diversite.be, via le numéro vert du Centre 0800/12.800 ou par e-mail [email protected].

Pour plus d'informations

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Dès le départ, smartphones et tablettes ont été développés dans un souci de « design for all », c’est-à-dire qu’il s’agit d’outils conçus pour être utilisés par tous. Au fil du temps, les systèmes d’exploitation ont évolué et les applications à finalité spécifique se sont multipliées. En parallèle, les options d’accessibilité se sont améliorées faisant de ces technologies un élément incontournable de l’aide aux personnes. Pour quelques euros, il est possible de transformer le smartphone ou la tablette en prothèse de communication, machine à lire, prothèse mnésique, détecteur de couleur, preneur de notes, GPS, outils de dessin et d’expression, etc. Le potentiel est énorme et ne cesse de s’étendre !Les professionnels, familles et personnes handicapées en ont rapidement pris conscience et se montrent de plus en plus enthousiastes face à ces outils tactiles. Il n’est cependant pas aisé de faire le bon choix dans ce paysage en mouvance permanente.

À propos de telles situations et de bien d’autres, le personnel des établissements scolaires a longtemps baigné dans une nébuleuse juridique : Le personnel est-il autorisé à intervenir dans la

prise en charge des besoins médicaux de l’élève sans engager sa responsabilité civile ?

Dans la négative, s’il décide de s’abstenir, peut-il engager sa responsabilité pénale pour non- assistance à personne en danger ?

Ce flou juridique a conduit les écoles soucieuses de se protéger juridiquement à exclure de certaines activités (comme le voyage scolaire) les élèves à besoins spécifiques, voire à refuser de les accueillir au sein de l’établissement. Ces écoles violent de la sorte la législation anti-discrimination applicable dans le secteur de l’enseignement d’une part et d’autre part, les prescrits posés par les Conventions internationales (la Convention relative aux droits de l’enfant et la Convention relative aux droits des personnes handicapées). Des mesures complémentaires à la législation actuelle devaient impérativement être prises. C’est désormais chose faite. En collaboration avec différents acteurs du terrain, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances et le Délégué général aux droits de l’enfant, la Ministre de l’enseignement obligatoire et de Promotion sociale a signé le 20 juin 2014 une circulaire relative aux « soins et prises de médicaments pour les élèves accueillis en enseignement ordinaire et en enseignement spécialisé (n°4888) ». Cette circulaire met fin à la crainte de la faute dans le chef du personnel enseignant qui est amené à poser un acte médical.

Le texte prévoit l’existence d’un document écrit appelé « fiche de prise en charge des besoins médicaux et spécifiques de l’élève dans le temps et l’espace scolaire ». Cette fiche, élaborée par l’ensemble des personnes concernées (y compris si possible le médecin traitant) précise les modalités concrètes de mise en œuvre du traitement de l’élève et fixe les conditions d’intervention de chacun des intervenants: direction, enseignants, éducateurs, Service PSE, Centre PMS... Les acteurs scolaires concernés pourront avoir accès à la fiche de prise en charge, moyennant l’accord des parents. Une formation adaptée leur sera également dispensée (notamment formation aux premiers secours).Le Centre interfédéral pour l’égalité des chances se réjouit de cette avancée en matière d’accueil des élèves présentant des besoins médicaux spécifiques et, partant, en matière d’enseignement inclusif.

Quel outil sera le plus adapté à mes besoins ? Quelle application choisir parmi les milliers disponibles ? Ce questionnement, l’équipe du CRETH (Centre de Ressource et d’Evaluation des Technologies pour les personnes en situation de Handicap) le partage depuis bientôt deux années. Après un travail en réseau avec usagers et professionnels, il lance aujourd’hui un site internet permettant de partager les informations : www.lestactiles.be. Vous trouverez sur ce site des fiches et vidéos présentant des solutions jugées pertinentes et efficaces. Tous les contenus postés sur cet espace virtuel sont classés par types de handicaps/limitations fonctionnelles et ont été validés par des utilisateurs. Dans un souci de neutralité, les recherches du CRETH et les tests portent sur l’ensemble des plateformes : Apple (ios), Android et Windows.N’hésitez pas à visiter ce site mais également à partager vos découvertes et questionnements avec le CRETH via son compte Facebook, directement accessible sur www.lestactiles.be. Le CRETH peut vous permettre de tester ces outils dans le cadre d’une étude individualisée de vos besoins : remplissez le formulaire se trouvant sur le site www.creth.be ou appelez le 081/72.44.30. Les interventions du CRETH sont gratuites et adressées à toute personne en situation de handicap.

©C

reth

Autonomie Égalité des chances

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À l’origine de ce projet, l’unité de soins hospitaliers Les Trieux, de l’hôpital neuropsychiatrique Saint-Martin de Namur, qui accueille des patients psychotiques chroniques non stabilisés pour des hospitalisation de longue durée.L’idée ? Élever 2 chiens différents pour des patients « différents ». Le défi était de taille et les difficultés nombreuses, notamment d’un point de vue sécurité et confort des chiens et des patients, mais également du partage de l’espace, surtout dans une unité de soins psychiatriques. Il était nécessaire de construire un chenil pour accueillir Jethro, le golden retriever et Jillian, le berger allemand. Mais l’hyper motivation de toute l’équipe encadrante, de la direction aux éducateurs, et des patients eux-mêmes, a fait en sorte que ce projet ait pu voir le jour. Un partenariat efficace, avec en tête d’affiche Renaud Séchan - mieux connu comme le chanteur Renaud - un peu considéré comme le parrain de ce projet.La TAA, dans le cas présent, consiste à entrevoir le chien comme un média de communication, c’est-à-dire à faire passer des messages que l’on n’arrive pas à faire passer, avec l’aide du chien.

Un exemple : la prise de médicaments, moment souvent mal accueilli par les patients. Soigner les chiens et accompagner les visites programmées chez le vétérinaire leur a permis de voir que la prise de médicaments ou de vaccins n’était pas faite uniquement pour guérir mais tout simplement pour rester en bonne santé. À la suite de ces visites, au sein de groupes de parole, un effet « miroir » a renvoyé les patients vers leur propre thérapie et leur traitement respectif. De la même manière, les « soignés » sont progressivement devenus « soignants » et les soins à apporter aux chiens leur ont fait prendre conscience des soins qu’ils doivent se porter à eux-mêmes. La présence des chiens a donc eu des effets bénéfiques non négligeables : au niveau de l’apaisement des patients ; dans la modification de leurs relations avec le personnel soignant ; mais aussi dans leur responsabilisation vis-à-vis des chiens comme vis-à-vis d’eux-mêmes. Les résultats sont tels que la démarche a aujourd’hui été étendue à d’autres unités de soins psychiatriques. La thérapie assistée par animal, même si elle n’offre pas de remède miracle, jouera très certainement un rôle important dans la réhabilitation psychosociale des patients.

 Découvrez le projet en vidéo via l'adresse : https://vimeo.com/70577898.

Ne partagez plus les idées reçues sur le handicap et l’emploi. Un travailleur handicapé n’est pas synonyme de perte de rentabilité. Cette brochure fournit informations, ressources et conseils utiles. Le public visé ? Les employeurs, les gestionnaires de ressources humaines, les opérateurs en insertion professionnelle.

Un dépliant ou « triptyque » qui présente l’AWIPH d’une manière générale. Indispensable pour une première information. Avec toutes les informations nécessaires pour contacter les différents services de l’AWIPH.

Pour en savoir plus sur les projets « répit » selon l’AWIPH : accueil temporaire dans un service, garde active à domicile, séjour à l’extérieur… Comment faire appel à ces services ? Qu’apportent-ils aux familles et aux personnes qui y font appel ? Toutes les réponses dans ce triptyque.

Ce triptyque s’adresse d’un côté aux milieux d’accueil ordinaires (crèches, accueillants…) à qui il présente les projets « Petite enfance » destinés à les soutenir lors de l’accueil d’enfants à besoins spécifiques. De l’autre côté, il informe les parents qui ont un enfant entre 0 et 8 ans sur l’accueil en milieu ordinaire.

Les Éditions de l’AP³ (Association des Parents et des Professionnels autour de la Personne polyhandicapée) viennent de publier un guide pratique qui répond aux nombreuses questions liées à l'accompagnement et à l'animation des adultes polyhandicapés : « Pourquoi les animer ? », « En tirent-elles un profit ? », « Comment participer quand il n’y a apparemment pas de répondant ou peu d’interactions possibles ? », « Faut-il plus que de la tendresse, de l'attention et du nursing ? ». Ce guide est né de la nécessité de répondre au besoin de stimulation et de changement, trop souvent occulté chez les personnes polyhandicapées. Encore faut-il avoir des idées ! Les 100 pages de ce livret montrent qu’il est possible de faire prendre aux personnes polyhandicapées une part active dans les loisirs, moyennant quelques adaptations et une certaine réflexion sur ce qu’on leur propose.L’ouvrage est disponible auprès du centre de documentation de l'AP³ (envoi avec frais de port ou retrait gratuit sur place jusqu'à épuisement des stocks). Vous pouvez aussi vous procurer gratuitement ce guide auprès du centre de documentation de l’AWIPH.

5 minutes avec toi...µÀ m'asseoir sur un banc,¬

¬

Plus d’infosMr Christophe Médart

[email protected]

Les nouvelles publications

de l'AWIPH !

«Les travailleurs handicapés ? Des travailleurs ! »

« L’AWIPH peut vous aider ! »

l'ACCOMPAGNEMENT des ADULTES POLYHANDICAPÉS

« Du répit pour chacun »

« Vous avez un enfant en situation de handicap ? »

Des vitamines pour booster

au quotidien!

Maison de l'AP3 Bruxelles Boulevard Lambermont, 61 • 1030 BruxellesTél. : 02/215 51 92 • www.ap3.be

Contact

Zoom sur...

Ces paroles sont les premières paroles d’une chanson de Renaud. Mais c'est aussi, et surtout, le nom d’un projet formidable de thérapie assistée par l’animal, la TAA.

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Parlons-en! | 2120 | Parlons-en!

L’Observatoire Centre Ardennes (OCA) de Neufchâteau a inauguré le 10 mai dernier une coupole équipée d’un chariot élévateur qui rend accessible l’utilisation d’un télescope lui-même adapté. Le souhait des responsables de l’OCA était d’accueillir tout le monde sans exception sur ce nouveau site de Grapfontaine. Ce défi a motivé leur décision d’étudier la question de l’accessibilité et d’équiper l’une des 6 coupoles astronomiques du site d’un système novateur dans le cadre du projet appelé « L’Accessible Étoile ».D’un point de vue technique, ce dispositif a nécessité la construction sur mesure d’un téléscope qui limite à une seule hauteur la position de l’oculaire quelle que soit la direction observée. Cet oculaire doit également « ressortir » de façon très excessive du tube du télescope. De la sorte, une personne totalement paralysée peut aisément y poser l’œil.L’ensemble télescope-élévateur représente deux équipements indissociables pour réussir à relever ce défit technique qui assurera une observation visuelle de qualité aux personnes moins-valides.

Connaissez-vous le Kin-Ball ? Pas encore ? Pourtant ce sport est pratiqué par 10 millions de personnes dans 25 pays chaque année. Le Kin-Ball se joue avec un ballon ‘hors norme’ pesant un kilo et mesurant plus d’un mètre de diamètre. Trois équipes de quatre joueurs s’affrontent pour tenter d’attraper et de contrôler le ballon avant qu’il ne touche le sol. C’est le seul sport coopératif au monde : au moment de la frappe, tous les joueurs de l’équipe attaquante doivent être en contact avec le ballon.

Ce sport est souvent utilisé pour combattre l’intimidation dans les écoles ainsi que pour favoriser l’intégration des personnes handicapées. Cet été, des centaines d’enfants ont pratiqué le Kin-Ball en compagnie de personnes handicapées dans le cadre des journées de sensibilisation destinées aux plaines organisées par l’AWIPH. Retrouvez par exemple les photos prises à Jemeppe-sur-Sambre le 28 juillet via notre page facebook !

Une dizaine de musées en Wallonie et à Bruxelles se sont joints à l’action de l’asbl AFrAHM pour mener une campagne de sensibilisation à l’accessibilité des musées. L’occasion de montrer que les aménagements les plus simples peuvent être envisagés sans que cela ne prenne beaucoup de temps ou ne génère de coûts importants. À l’issue du partenariat, un guide de bonnes pratiques a été rédigé par l’association

et est disponible gratuitement. Ce guide s’adresse aux accompagnateurs et au personnel des musées afin de permettre au public de personnes déficientes

intellectuelles, mais aussi au grand public de vivre leur visite au musée de manière optimale,

dans ce qui en fait leur particularité.Si vous désirez vous procurer ce guide, contactez : [email protected] ou au 02/247.28.21.

Avenue de la Gare, 7 • 5000 NamurTél. : 0491/25.06.45 • www.olivier-dumont.com

Victime d’un très grave accident de la circulation à l’âge de 12 ans, Olivier Dumont s'est découvert une passion pour la peinture qui a transformé sa vie.Sa production prolifique d’œuvres peintes est telle qu’aujourd’hui, un garage entier suffit à peine à entreposer le fruit de ce travail artistique. Olivier Dumont et son papa font donc appel à toute personne ou organisation qui serait intéressée par une exposition ou un vernissage de ses œuvres.Pour vous faire une meilleure idée sur l'artiste et son art, rendez-vous sur YouTube pour visionner un reportage d'une dizaine de minutes, réalisé fin 2012 par Actu TV : www.youtube.com/watch?v=fx6ycQEbTrQ

Tout comme l’ensemble du site dédié à l’Astronomie et à la Nature, l’Accessible Étoile est ouverte à tout public, 7 jours sur 7 et 24H sur 24, sur rendez-vous. Par ciel couvert (ou non !), un planétarium, également accessible aux personnes à mobilité réduite, agrémente ce site en de nombreux points exceptionnels.

À noter également, la projection du film « À ciel ouvert » en ciné-club le 18 janvier 2015 dans le cadre d'une décentralisation du Ramdam festival. Il s'agit d'un film réalisé au sein du Courtil à Tournai.

Le Centre culturel de Silly proposera une théma de saison 2015 axée autour de la « différence ».Les ambitions sont nombreuses et notons, entre autres, l’utilisation des arts et de la culture pour offrir à la population une nouvelle vision de l’ouverture et de la tolérance vis-à-vis d’autrui.Le souhait du Centre culturel de Silly est de donner l’opportunité à des personnes en situation de handicap de montrer ou d’évoquer leur travail, leur art, ou simplement de partager sur leur parcours de vie et d’inviter à la rencontre.Parmi les diverses activités qui seront proposées, il faut souligner le spectacle « Tout le monde ça n’existe pas » qui clôturera sa tournée au Centre culturel de Silly en mars 2015. Ce spectacle est écrit, interprété et mis en scène par Marie Limet, artiste qui aborde son handicap sans détour.

La culture

au handicap en pleine de jeux !outil de sensibilisation

Le Kin-Ball,

pour « gommer » la différence

LA PEINTURESANS « DIFFÉRENCE »

Décrocher la lunedepuis son fauteuil !

Une visite au musée avec des personnes déficientes intellectuelles... Suivez le guide!

Olivier DumontPour plus d'infos

Contact

Pour plus d'infos

Observatoire Centre Ardenne 100, Chemin de la Source6840 Grapfontaine (Neufchâteau)Tél. : 061/61.59.05Email : [email protected]

Centre culturel de SillyRue Saint-Pierre, 47830 SillyTél. : 068/55.27.23Email : [email protected]

Sports & Loisirs

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22 | Parlons-en!

Dans un coin perdu d’Angleterre, Lou se démène pour trouver un travail qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un jeune handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, tétraplégique, qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis. Un récit touchant et drôle à la fois.

Changer la perception du handicap, c’est ce qu’Éléonore s’évertue à faire depuis des années. Après une scolarité en milieu ordinaire, la jeune femme de 28 ans vit aujourd’hui de manière indépendante, a un petit ami, travaille et combat la stigmatisation des personnes trisomiques, en étant porte-parole du collectif « Les amis d’Éléonore ».

William Chiflet, qui travaille chez France Télévision, a été confronté très jeune au bégaiement. Avec humour et sincérité, il raconte dans ce livre les affres dans lesquelles il s'est débattu. Comment envisager des études quand s'adresser à un professeur est source de moqueries ? Comment espérer une vie amoureuse et professionnelle quand aborder une femme est une épreuve et passer un entretien d'embauche, un calvaire ?

Ce petit album raconte la naissance de Bébé papillon dans une famille aimante, puis sa tristesse lorsqu'il reste seul parce qu'il ne sait pas voler, et enfin sa joie quand ses amis l'emportent dans les airs. Une belle histoire pour parler de handicap, d'acceptation et de solidarité.

Le handicap interroge la société, dérange la normalité et nous questionne. Comment le nécessaire accompagnement de la personne handicapée peut-il réellement respecter sa liberté ? Le colloque tenu au Collège des Bernardins à Paris est une tentative pour esquisser un chemin visant à inclure pleinement la personne handicapée.

L'auteur est mariée à un formateur en entreprise sur le handicap, psychothérapeute, conférencier et… infirme moteur cérébral. Dans ce livre, Séverine Hibon témoigne avec humour et passion de toutes les difficultés rencontrées du fait du handicap et de son mari : « J'ai vu et entendu tant d'énormités et de banalités sur le handicap que je n'ai plus envie de fermer ma gueule - oh, pardon : d'observer un silence poli ».

Ce manuel apporte des connaissances de base à toute personne amenée à accompagner des personnes en situation de handicap : quels sont les principaux handicaps de l'enfant ? de l'adulte ? comment bien accompagner au quotidien ? quels sont les principes éthiques à respecter ?

Malgré le syndrome d'Asperger ou peut-être grâce à lui, de drôles de choses arrivent dans la vie de Colin Fisher : il se met à marquer à tous les coups des paniers au basket, il trouve celui qui a apporté un revolver à la cantine et fait barrage à une énorme injustice… Un roman attachant et plein d'humour sur l'autisme, par de jeunes auteurs scénaristes. À partir de 13 ans.

Fasciné par la beauté singulière de Léa, Mika l'aborde au Freak City, un café alternatif branché. Tombé amoureux de cette adolescente qui converse en langue des signes, il décide de prendre des cours pour communiquer avec elle. Kathrin Schrocke nous offre un excellent récit pour adolescents tout en justesse et sensibilité. À partir de 15 ans.

Pour emprunter gratuitement ces livres et DVD, à Charleroi ou à distance, contactez la bibliothèque du Centre de documentation de l'AWIPH au 071/205.743 ou par mail : [email protected] catalogue de la bibliothèque est accessible dans sa totalité sur www.awiph.be, rubrique Centre de documentation.

Temple Grandin est une autiste célèbre. Elle retrace son parcours et fait état des recherches qui apportent de nouveaux éclairages sur la maladie. Elle fournit aussi de nombreux conseils pour intégrer les jeunes autistes en se basant sur leur forme d'intelligence et en poussant leurs proches à trouver pour eux des activités responsabilisantes.

Comment naviguer entre autonomie et protection, permis et interdit en ouvrant à une approche plus globale de l'être humain en situation de handicap ? Des psycho-sociologues, des soignants, des juristes, des psychologues et des professionnels du secteur médico-social ont étudié ensemble ce sujet, mêlant réflexions théoriques et exemples.

La démarche qualité veille à répondre aux besoins et attentes des usagers, comme à ceux des professionnels. Prendre en compte le bien-être au travail des professionnels et leur motivation, c’est renforcer la possibilité qu’ils concentrent leurs efforts sur l’accompagnement des usagers.

Qu’il s’agisse du handicap physique dont parle Philippe Pozzo di Borgo en analysant le succès d’Intouchables, le film qu’il a inspiré, de la maladie incurable ou de la pauvreté, les leçons de vie offertes par ce livre sont à chaque fois puisées à la source d’une rencontre : celle de la fragilité et de sa vérité, de ce qu’elle révèle en nous d’insoupçonné et apporte comme lien renouvelé aux autres.

Comment le champ du handicap s'est-il construit dans les sociétés occidentales ? Comment vivent ces personnes aujourd'hui à l'école, au travail, en famille, en milieu "ordinaire" ou en institutions spécialisées ? Voici quelques-unes des nombreuses questions que cet ouvrage propose d'éclairer.

Avant toi

Triso et alors !

Sois bègue et tais-toi Le papillon à roulettesHandicap, handicaps ? Vie normale, vie parfaite, vie handicapée

Un hurluberlu dégingandé et une demi-portion. Lettre ouverte sur le handicap

Aborder le handicap.

Colin Fischer. Un garçon extraordinaire

Freak city

Dans le cerveau des autistesDes sexualités et des handicaps

La démarche qualité

Quand la fragilité change tout

Introduction à la sociologie du handicap

MOYES Jojo. - Milady, 2013. - 523 p. • Réf. 735/17160

LALOUX Éléonore; BARTE Yann. - Max Milo, 2014. - 188 p. • Réf. 325/17208

CHIFLET William. - L'Archipel, 2014. 180 p. • Réf. 300/17184

GARNIER Marie; CHAPELLE jeanne. Éditions Baudelaire, 2012. - 57 p.

Réf. 731/17139FOLSCHEID Dominique - Éditions Lethielleux, 2013. - 254 p. • Réf. 745/17212

HIBON Séverine-Arneld. - Éditions de l'Emmanuel, 2012. - 157 p. • Réf. 255/17186

LE CADET Valérie. - Casteilla, 2010. 223 p. • Réf. 101/17164

MILLER Ashley Edward; STENTZ Zack. Hélium, 2012. - 190 p. • Réf. 732/17194

SCHROCKE Kathrin. - La Joie de Lire, 2013. - 273 p. • Réf. 732/17185

GRANDIN Temple; PANEK Richard. Éditions Odile Jacob, 2014.253 p. • Réf. 355/17176

GIAMI Alain. - PUN - Éditions Universitaires de Lorraine, 2013. - 493 p. • Réf. 520/17177

PEROZ Christian. - Éditions Seli Arslan, 2011. - 157 p. • Réf. 765/17190

JULLIAND Anne-Dauphine; FABBER Emmanuel; POZZO DI BORGO Philippe; VANIER Jean. - Albin Michel, 2014. 199 p. • Réf. 710/17153

VILLE Isabelle. - De Boeck, 2014. - 256 p. • Réf. 740/17211

Née avec le syndrome de Williams, Gabrielle possède une grande joie de vivre et un don exceptionnel pour la musique, qu'elle développe au sein d'une chorale. Elle y rencontre Martin, dont elle s'éprend immédiatement. Déterminée, Gabrielle doit affronter les préjugés et ses propres limites. Avec la participation de Robert Charlebois.

Gabrielle

ARCHAMBAULT Louise. - Haut et court, 2013. • Réf. 729/17181

Parlons-en! | 23

Centre de DocumentationLa sélection du

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7000 MonsTél. : +32 (0)65 32 86 11Fax : +32 (0)65 35 27 34

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5100 JambesTél. : +32 (0)81 33 19 11Fax : +32 (0)81 30 88 20

Email : [email protected]

OttigniesEspace Cœur de Ville 1 - 3ième étage

1340 OttigniesTél. : +32 (0)10 23 05 60Fax : +32 (0)10 23 05 80

Email : [email protected]

LibramontRue du Village 56800 Libramont

Tél. : +32 (0)61 23 03 60Fax : +32 (0)61 23 03 76

Email : [email protected]

[email protected]

CharleroiRue de la Rivelaine 116061 CharleroiTél. : +32 (0)71 20 49 50Fax : +32 (0)71 20 49 53Email : [email protected]

DinantRue Léopold 35500 DinantTél. : +32 (0)82 21 33 11Fax : +32 (0)82 21 33 15Email : [email protected]

LiègeRue du Vertbois 23/254000 LiègeTél. : +32 (0)4 220 04 11Fax : +32 (0)4 220 04 90Email : [email protected]

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