Téléchargez les fiches des nominés Vincoeurs 2012 (pdf)

ncv oeurs2012E N H E R A U L T

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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?

« Pour nous art et œnologie s’adressent directement à la sensibilité humaine. Le but est de valoriser le travail de l’homme en associant les vignerons de la cave coopérative et des artistes héraultais. Ces sculpteurs ont pu ainsi exprimer le thème de la vigne ou du vin au travers des œuvres monumentales disséminées dans le vignoble. Chaque sculpture ouvre une perspective paysagère et invite à la découverte de la faune et de la flore. Le visiteur peut participer aux balades commentées par une vigneronne qui communique sa passion de la vigne et du terroir. L’objectif : imposer la présence et le geste viticole de l’homme dans un espace sauvage, au terroir viticole remarquable de beauté et de caractère, en surplomb de l’étang de Thau et de la vallée de l’Hérault. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?

« Nous souhaitions changer l’image de Montagnac, jusqu’alors lieu de passage devenu aujourd’hui un lieu de destination. L’image de marque de l’entreprise a évolué tant au niveau international que local (accueil régulier de missions journalistiques ; site internet à fréquen-tation élevée : + 700 connexions/mois en moyenne avec un temps de visite important supérieur à quatre minutes trente ; développement de la boutique en ligne ; accueil d’un public nombreux au caveau : + 15% de CA annuel dès la première année). Les départs et les arrivées se font de la cave coopérative, avec dégustation des vins correspondant aux vignobles traversés. Notre perspective est d’attirer des groupes de marcheurs sur le Terroir d’Art et de Nature, afin de développer la fréquentation au caveau au-delà de la période estivale et des limites départementales. La demande pourra également s’ouvrir aux tours opérateurs. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« D’abord, l’originalité et le caractère unique de la proposition, en phase avec les attentes d’un public nombreux et passionné. Ensuite, l’accueil vigneron, la découverte du vignoble, avec dégustation gratuite au caveau. La beauté des paysages est évidemment un autre atoutmajeur. Il faut aussi ajouter l’accessibilité au plus grand nombre avec des balades pédestres faciles, de 8 km ou 17 km sur une demi-journée, ou une journée, avec un dénivelé de 75 m. Enfin, il y a la facilité d’accès : un réseau autoroutier important et une grande capacité d’accueil, avec notamment un parking pour bus. »

« L’expression d’un terroir d’Art et de Nature. »

audace

Jean-Louis REFFLE

Cave Coopérative Les Vignobles MONTAGNAC Métier : Directeur de la cave coopérative

Lieu d’implantation : Montagnac

Date de création de l’entreprise : 1937

Nombre de salariés : 17 salariés

Chiffre d’affaires : 9 M€

Structure soutenue par le Département

Terroir d’Art et Nature propose de façon ori-ginale et esthétique des sculptures exposées dans la nature, à grande échelle et de façon permanente. L’accueil au vignoble et la balade accompagnée permettent la découverte de la faune et de la flore au détour de quatorze œuvres monumentales. Cette mise en scène paysagère invite le promeneur à la rencontre d’artistes et lui offre un contact privilégié avec le terroir et le travail vigneron.


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« On a trop souvent, à l’origine de mes initiatives, suggéré qu’elles seraient mort-nées : pratiquer l’agriculture biodynamique, s’installer sur à peine 3 hectares sans un euro en poche, développer un commerce de type « associant », installer des jeunes autour de soi, créer un jardin vigneron expérimental, faire de la poésie dans les vignes… Pourtant, 30 ans après, mon domaine viticole est toujours là, avec une excellente santé économique. Vivant « caché mais heureux », il m’a été suggéré de faire un témoignage vivant de tout cela, car l’air du temps y est favorable. J’ai mis trois années à rédiger ce récit écrit comme un roman : Momo, Bogus, Romuald, Cécile, Edgar, Birdee, Ricardo sont quelques-uns des personnages chatoyants comme des vignes d’automne, de ce récit tout en péripéties. Ils participent à une aventure vigneronne collective qui recherche des voies autres pour vivre la vigne et le vin en liberté. Mais il s’agit aussi d’envisager une viticulture vraiment paysanne, en « croît sens » plutôt qu’en croissance, et un commerce plus juste et partenarial. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« L’éditeur REPAS, qui publie des témoignages de « Pratiques utopiques » a soutenu ce projet ainsi que la fondation la NEF. Le livre a été imprimé à 2000 exemplaires et la promotion démarre, vers le monde des acteurs du développement durable et de l’économie solidaire en France et celui de la corporation vigneronne. En tant qu’auteur, je souhaite parvenir à une large diffusion grâce à Vincœurs, mais aussi grâce à des conférences ou des animations diverses. Il est temps de sortir des recettes et des lieux communs concernant le développe-ment de la filière viticole régionale, et ce livre y contribuera certainement. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« J’ai publié en 2003 « La danse des ceps » chez le même éditeur, avec trois rééditions successives et malheureusement avec une trop faible audience locale ; seul un spectacle avec Daniel Villanova, humoriste héraultais, avait laissé une belle trace. Cette fois-ci, je tiens à tenir des « tribunes » en tous genres : Vincœurs, mais aussi des conférences, dégustations, spectacles poétiques… »

« VIVE LA CROIT SENS PLUTOT QUE LA CROISSANCE. »

christophe beau

Domaine Beauthorey Métier : Vigneron

Lieu d’implantation : Vacquières


Nombre de salariés : Exploitation agricole individuelle

Chiffre d’affaires : 70 000 €

Christophe Beau mène une démarche viticole originale depuis 25 ans. Aujourd’hui, il publie un récit témoignage de ses expériences me-nées souvent en dehors des sentiers battus (www.beauthorey.com) : agriculture bio et bio-dynamique, réseaux de ventes en économie « associante » (amap viticole depuis 25 ans, etc…), propriété collective de la terre (SCI), expérimentation sociale, etc. Le livre est sorti en janvier 2012 aux éditions REPAS collection « Pratiques utopiques ».editionsrepas.free.fr/editions-repas-editions.html

audace

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Nous souhaitions développer la vente directe au domaine et en faire notre axe de développement stratégique. Nous avons senti une attente forte de la part de clients privés pour passer un moment privilégié de rencontre avec les vignerons. Nous avons aussi identifié un potentiel pour les entreprises pour une activité de « team building » originale dans un cadre d’exception. Nous avons donc cherché à créer un produit œnotouristique original et unique où les participants sont véritablement impliqués. C’est ainsi qu’est née l’expérience « Cousu Main ». »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« 2011 fut l’année de la phase de tests. Quatre clients ont réalisé leur propre barrique, pour un chiffre d’affaires de 20 000 e. Cette première étape s’est avérée positive, marquée par une excellente perception par les participants. Pour 2012, nous fixons l’objectif de dix clients pour 50 000 € de chiffre d’affaires. Et pour 2013, la perspective est que 40% du chiffre d’affaires du domaine soit réalisé par cette activité œnotouristique. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?

« Notre bâtiment d’exploitation esthétique et original au cœur du vignoble permet un accueil de qualité. Notre envie de transmettre lapassion de notre métier. Notre connaissance de l’environnement international et notre maîtrise de l’Anglais et de l’Allemand. Notre engagement environnemental depuis l’agriculture biologique jusqu’à l’architecture des bâtiments. »

« Allegria !La joie de vivre et la volonté de transmettre cet enthousiasme à ceux que nous rencontrons. »


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Ghislain et Delphine d’Aboville

Domaine Allegria Métier : Vignerons

Lieu d’implantation : Caux


Nombre de salariés : 0Chiffre d’affaires : 150 000 €


Créez votre vin ! Accompagnés par les vigne-rons Ghislain et Delphine d’Aboville, les partici-pants sont invités à passer deux jours au Domaine Allegria pour créer le vin à leur image, depuis l’assemblage jusqu’à la création de l’étiquette. Récompense six mois plus tard : recevoir à son domicile les 300 bouteilles élaborées.

audace


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Le projet s’est concrétisé pour notre mariage, car nous voulions faire découvrir cette région par le biais de ses spécialités. Nous nous sommes plongés dans des archives pour retrouver un savoir-faire que maîtrisaient Montpellier et sa région, tombé dans l’oubli pendant sept siècles : l’élevage d’un vin de qualité avec certaines plantes et épices. Ayant retrouvé la recette du Garhiofilatum, nous avons décidé de la remettre au goût du jour. Nous espérons rappeler que cette région était le port d’entrée des épices pour tout le royaume de France d’alors. L’un de nous, originaire de Bordeaux, souhaitait valoriser les atouts de cette région dès cette époque : première Faculté de Méde-cine, maîtrise de l’art du parfum, premier et plus anciens Droguier de France et Jardin des Plantes, art culinaire… »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Avec cette bouteille et son mode d’élevage, la clientèle est heureuse de redécouvrir un patrimoine historique et vinicole du Languedoc. Le Garhiofilatum a reçu un très bon accueil de la part du public et dès la sortie de notre première cuvée en 2009, la presse s’est intéressée au projet. C’est un produit qu’on prend le temps d’écouter, découvrir, déguster et qui crée du lien entre le consommateur et le producteur. Il demande du soin et de l’attention, ce qui fait que seuls des vignerons passionnés peuvent le produire. En 2011, nous avons été sélec-tionnés parmi une dizaine de projets innovants et à fort potentiel. Nous sommes soutenus par le Business Innovation Center / Cap Omega de Montpellier Agglomération pour sa partie innovante. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Nous sommes une équipe pluridisciplinaire : un architecte (recherche, design, communication…), une pharmacienne (connaissance des plantes), un professeur de faculté responsable du droguier, un œnologue spécialiste de ce type d’élevage, des artisans et vignerons. Nous avons un recul R&D de 6 ans, de production et commercialisation de 3 ans. Nous avons la chance d’être situés dans le département de l’Hé-rault, à 15km de Montpellier, espace dynamique et attractif. De plus, le Château d’Exindre dispose d’espaces de production et de stockage. »

« Nous n’avons que trop entendu que nos vins n’ont pas d’histoire et ne se sont améliorés que récemment. Il semble profitable de rechercher dans les riches heures du Languedoc des opportunités à se réapproprier

pour proposer des alternatives durables. »

Thierry et Agnès CASTRO

Château d’Exindre & Institut des Vins Durables (association 1901) Métier : Architecte et pharmacienne

Lieu d’implantation : Villeneuve-lès-Maguelonne

Date de création de l’entreprise : Propriété familiale

depuis 1791 – Entreprise déclarée en 1986 par Catherine

Sicard-Géroudet

Nombre de salariés : 4

Après plusieurs années de recherche, le domaine a remis au goût du jour un vin de 700 ans d’âge. Il s’agit d’une technique ancestrale réappropriée : la symbiose d’un vin de qualité et de plantes pré-cieuses. Signe de culture et raffinement, Henri III d’Angleterre commanda cette spécialité locale pour ses réceptions.

audace

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« La cave de Quarante a fusionné en 2003 avec la cave de Creissan qui produisait des vins bio depuis 1992. Cette activité a été poussée pour atteindre 12 000 hl en 2011. La cave de Quarante a toujours été à la pointe au niveau équipements pour pouvoir vinifier les meilleurs vins correspondant au marché. Pour les vins bio, il était nécessaire de créer une cave spécifique d’une capacité de 12 000 hl, en cohérence avec un mode de production particulier (photovoltaïque et récupérateur d’eau). »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« La décision de transformer notre cave coopérative en 2000 en une véritable winery a demandé un effort financier de 2 millions d’euros sur 10 ans. Cette prise de risque a permis une diminution des coûts de transformation. Les perspectives pour demain sont de saturer l’outil de vinification en période de vendanges, soit de traiter de la matière vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant les trois semaines de vendanges. Concrètement, atteindre cet objectif aurait un impact positif sur la trésorerie des viticulteurs. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« La cave de Quarante est une structure qui a investi et qui est à ce jour une unité de vinification performante. Son implication dans la filière bio montre sa capacité à innover et à s’adapter aux nouvelles productions. »

« Aucun chemin de fleur ne conduit à la gloire. »Jean de la Fontaine


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François Garcia & Daniel Rieux

Cave du pays de Quarante Métier : Président et directeur de la cave coopérative

Lieu d’implantation : Quarante


Nombre de salariés : 5 à temps plein et 25 saisonniers

Chiffre d’affaires : 3 500 000 €


La cave de Quarante produit 7 000 hl de vin et jus de raisin bio et 5 000 hl en prestation, soit au total 12 000 hl, ce qui en fait un des sites les plus impor-tants de la région. Pour être en cohérence avec le mode de production, la coopérative a construit une cave de 600 m² avec toiture en panneaux photovoltaïques et récupérateurs d’eau.

audace


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« De formation œnologue, j’ai dirigé la cave coopérative Les Trois Blasons pendant 9 années. En raison d’un projet de fusion lié à la crise viticole, une rupture conventionnelle de contrat avec mon employeur m’a amené à une reconversion professionnelle. Un bilan des savoir-faire et une remise en question (liés à la quarantaine) ont abouti à ce nouveau projet de vie basé sur la volonté de rester vivre en Hérault d’une part, de conserver une qualité de vie tout en partageant sa passion du vin, son environnement aux visiteurs d’autre part. Le projet a été mûrement réfléchi et amorcé de façon professionnelle avec pragmatisme et bon sens. »


« Le bilan est tout à fait positif - Personnel : aucun regret, part de créativité assouvie, diversité des activités - Humain : de beaux échanges, de la convivialité, du partage - Financier : des objectifs financiers atteints ou dépassés. - Satisfaction de la clientèle (livre d’or, Tripadvisor…).Perspectives : Le challenge est de dégager suffisamment de valeur ajoutée pour deux personnes ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. La part de progression réside dans la diversification de l’offre (tout en restant sur une constante du vin), l’ouverture des prestations en extérieur (exemple : un œnologue à la maison !), l’élargissement de la saison (travail du hors-saison). »


« - Notre courage et notre audace : zone de revitalisation rurale (Z.R.R) ; reconversion professionnelle,- l’originalité du concept : 2 œnologues créent une maison d’hôtes de charme dans un lieu insolite (ancienne Brasserie-Limonaderie),- notre polyvalence : conception, décoration (sans architecte ni décorateur) ; étude de marché préalable, finances, comptabilité ; marketing,

communication, promotion, web-développement ; entretien des chambres, approvisionnements, cuisine ; gestion des réservations, chauf-feur, accueil ; vendeur (boutique, gestion stocks...) ; conseil touristique auprès des clients,

- la qualité et la diversité des prestations : label 3 épis Charme Gîtes de France (maison d’hôtes la mieux labellisée du canton d’Olonzac) et l’une des 9 labellisées « charme » de l’Hérault,

- diversité : chambres, tables d’hôtes, mini-boutique, transport, ateliers du vin, séjours œnologiques, séjours à thème, balade au vignoble, visite de cave,

- la qualité de notre communication : dépliants, flyers, newsletter mensuelle, site internet,- nos partenariats locaux : avec les vignerons locaux, les institutions touristiques et les institutions vitivinicoles,- transposabilité du concept : notre concept bien que très personnel reste transférable à tout œnologue souhaitant développer une maison

d’hôtes de qualité avec des prestations œnotouristiques ».

« C’est insensé dit la raison, C’est impossible dit l’expérience, C’est comme ça dit le cœur. »

aventure

Jean-Marc Jarlot& Stephen Desmazières

Villa Limonade, maison d’hôtes Métier : Œnologue

Lieu d’implantation : Olonzac




Installée dans une bâtisse fin XIXème, ancienne fabrique de limonade abandonnée, La Villa Limonade ouvre ses portes après deux années de travaux lourds. De par les compétences de ses propriétaires tous deux œnologues, la maison d’hôtes propose des activités autour du vin et des séjours œnologiques. L’offre est complète : héberge-ment (5 chambres), restauration (table d’hôtes), atelier du vin, balade vignoble, visite de cave, vente de vins & produits du terroir, transport…


07aventure

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« En juin 2009, nous avons voulu faire une opération « portes ouvertes » sur le domaine comme chaque année pour réunir nos clients. L’idée nous est venue de faire une balade en tracteur au milieu des vignes. J’ai accroché deux remorques, l’une derrière l’autre, à montracteur et notre « TGV » (tracteur à grandes vibrations) a vu le jour. Nous avons eu beaucoup de succès et avons recommencé l’opération en octobre. La vigne est différente et passionnante à chaque saison ! Ensuite nous avons acheté notre propre petit train : « Le Petit Train des Vignes » pour développer le concept tant apprécié. »


« Les clients, petits et grands, s’imprègnent de notre vie au quotidien. L’idée est de leur faire retrouver le temps de vivre, à bord d’un moyen de locomotion comparable à un tracteur. Ils découvrent le vignoble, les terroirs, les cépages, les assemblages, les magnifiques paysages et les vins du domaine. C’est une opportunité pour nous de développer considérablement nos ventes de vin au caveau. Les enfants, après avoir passé un agréable moment dans Le Petit Train des Vignes, acceptent volontiers d’attendre patiemment quelques minutes, le temps que leurs parents égayent leurs papilles de nos vins. Nous souhaitons continuer à recevoir la clientèle « familiale » et développer la clientèle « groupes » (comme nous avons commencé en fin de saison 2011) par l’intermédiaire d’agences de voyages, de comités d’entreprises, de clubs amateurs de vins, de notre site internet, d’articles de presse, de partenaires locaux … Nous allons améliorer l’aménagement de notre caveau de vente. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« 1er : Notre force qui nous pousse à chercher et mettre en pratique une originalité.2ème : Notre implantation géographique, Saint-Jean-de-Fos, très joli petit village à la sortie des Gorges de l’Hérault, proche du Pont du Diable, de la Maison du Grand Site, de la Grotte de Clamouse, de Saint-Guilhem-le-Désert. Notre caveau se situe face à Argileum, la Maison de la Poterie.3ème : Notre envie de faire partager notre passion de Vigneron sur un magnifique terroir et de parler de nos vins !4ème : Les bonnes relations que nous avons avec nos partenaires locaux.5ème : Notre envie d’aller de l’avant. »

« rien n’est impossible ! »« Gouttes d’exclamation, secret de ce breuvage ! »

Jérôme Hermet

domaine alexandrin Métier : Vigneron

Lieu d’implantation : Saint-Jean-de-Fos


Nombre de salariés : 0Structure soutenue par le Département

Profitant de sa situation dans une zone àfort potentiel touristique (Pont du Diable et Gorges de l’Hérault), le domaine Alexandrin, à Saint-Jean-de-Fos, a développé un concept d’accueil au domaine original : une balade découverte du vignoble commentée par Jérôme le vigneron à bord de son « Petit Train des Vignes », suivie d’une dégustation gratuite au caveau.


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Après la fusion de la cave de Mèze avec la cave de Pomérols, toute la production a été dirigée vers le site de Pomérols, où des investis-sements ont été réalisés pour accueillir et bien travailler les nouveaux apports de raisins. Une fois ces investissements concrétisés, notre capacité à bien produire était en marche. Un nouvel objectif est apparu, celui de mieux vendre. Créer un pôle œnotouristique sur Mèze est devenu une suite logique, permettant d’allier reconnaissance pour cette commune et positionnement intéressant avec la proximité du bassin de Thau. Cela permettait ainsi de remplacer un outil de production obsolète par un outil de vente valorisant pour les vins de l’entreprise et pour la commune. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Ce site, ouvert depuis deux saisons, nous permet de tirer les premières conclusions. En se donnant les moyens d’ouvrir un tel site, l’accueil de 80 visiteurs en moyenne par jour en pleine saison permet de présenter les produits dans de bonnes conditions. Il a permis l’embauche de deux salariés supplémentaires et génère un chiffre d’affaires de 500 K€ annuel à lui seul. Ce caveau, avec une salle de réception pluri-évènementielle, nous a permis de tester et mettre en place des animations œnotouristiques et des réceptions en tout genre pour découvrir les produits du terroir, valorisant d’autant plus l’entreprise et son image de marque. Il sera indispensable de conserver et toujours améliorer cette image, notamment par les différentes actions que nous mettrons en place autour du vin afin de créer une véritable dynamique pour notre terroir. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« La cave de Pomérols a mis en place sa stratégie commerciale, permettant à terme de mieux valoriser ses produits. Les circuits courts, avec la vente aux particuliers et professionnels est un de nos axes stratégiques. Aujourd’hui, cela est assuré par les deux caveaux de vente, et par deux personnes recrutées pour le marché régional et national. Notre large gamme de produits et notre créativité doivent nous permettre de proposer une gamme de produits régulière et sécurisante pour le consommateur, ainsi que des produits moins courants et plus décalés de notre production traditionnelle pour étonner notre consommateur. Tout cela reste dans un contexte de réunification autour de la marque Beauvignac, respectant notre politique du meilleur rapport Qualité/Prix. »

« Trois critères pour satisfaire notre client :terroir, image, qualité du vin. »

Joël Julien

Cave Les Costières de Pomérols Métier : Directeur

Lieu d’implantation : Pomérols

Date de création de l’entreprise :1932


Chiffre d’affaires : 12,8 M€


Le projet du caveau de Mèze est né d’une double dynamique : le besoin d’avoir un pied-à-terre dans un secteur important pour la produc-tion de la cave, et l’envie de représenter notre production majeure de Picpoul de Pinet au bord d’un environnement qui lui est proche, l’étang de Thau. Aujourd’hui, cette ouverture sur le bassin de Thau est un point de vente et une représentation de l’image de notre entreprise inévitable dans cette zone touristique.

aventure


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Notre famille a toujours partagé sa passion de la vigne et du vin avec ses clients lors de dégustations. Ces projets sont nés de ces ren-contres qui ont suscité une demande. Ainsi, toujours soucieux d’offrir le meilleur accueil à nos visiteurs, nous avons décidé d’organiser des activités œnotouristiques. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Nous avons constaté qu’un nombre croissant de vacanciers cherchent à enrichir leurs escapades ou leurs séjours d’une part de culture, de découverte, d’art de vivre, de gastronomie, d’authenticité. Or les vins sont considérés comme les plus authentiques expressions des terroirs, et recherchés pour cela. Pour nous, viticulteurs, les visites au domaine aident à faire connaître directement le fruit de notre travail et à le valoriser. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« D’abord, nous bénéficions d’une situation géographique privilégiée : entre mer et vigne. Ensuite, nous avons une approche environnemen-tale : un domaine comme lieu de vie où cohabitent une faune et une flore que notre famille respecte et entretient dans un souci constant d’écologie. Enfin, notre domaine est facile d’accès, et l’accueil en plusieurs langues étrangères nous offre l’avantage de pouvoir communi-quer avec des visiteurs de tous horizons. »

« Respect, Partage et Terroirs. »

Jean-Loïc GASSIER

DOMAINE LA YOLE Métier : Vigneron

Lieu d’implantation : Vendres




Le domaine propose de découvrir le vin autrement, au travers :1/ des « Balades savoureuses », initiées au printemps 2011, pour découvrir le vignoble « de l’intérieur ». Le guide présente aux participants les diverses phases évolutives de la vigne, leur apprend à reconnaître les différents ceps de vignes ainsi que leurs feuillages, dévoile les secrets des cépages et des arômes tant appréciés dans les vins du domaine.2/ des « Découvertes gourmandes », lancées il y a plusieurs années : 7 vins accompagnés de 7 plats, présentation du domaine, film, initiation à la dégustation, pour un moment d’échange, de gour-mandise et de découvertes. En saison estivale : deux séances hebdomadaires (jusqu’à trente personnes par atelier).

aventure

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Collaborant depuis plusieurs années avec plusieurs vignerons ou domaines locaux pour leur communication propre, l’idée a germé de créer un outil, cette fois-ci commun à l’ensemble des vignerons du territoire, permettant une communication professionnelle, collective et solidaire. Le guide papier a été complété par des outils web en collaboration avec la société Irianto (Agence & éditeur de solutions inno-vantes en marketing mobile autour du packaging – Membre du réseau Midipack) et Cartoclic (Plate-forme cartographique collaborative http://cartoclic.org). Les outils et compétences de ce groupement de 3 entreprises ont permis de réaliser ce projet sous plusieurs angles et de mettre à disposition les informations sur les producteurs directement aux touristes/consommateurs sur le papier, sur le web et sur les mobiles, depuis les dépôts des guides (dont l’Office du Tourisme), les domaines et les bouteilles de vins (contre-étiquette). »


« Le bilan est satisfaisant selon les vignerons participants. Communication et information appréciées des lecteurs (30 000 exemplaires du guide papier ont été diffusés) pour la découverte du vaste choix de vins & muscats sur le territoire. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Un outil collectif et solidaire adopté par la majorité des vignerons du Pays de Lunel, boosté par des moyens de communication modernescomplémentaires à travers les outils et l’expérience d’Irianto et Cartoclic. L’ouverture vers les nouvelles technologies, le web, le web mobile et la géolocalisation. »

« Chez le producteur du Pays de Lunel... vous dégustez avant d’acheter ! »


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Jean-Jacques NONO

NONO SPORT COMMUNICATION Métier : Communication / Publicité

Lieu d’implantation : Lunel


Nombre de salariés : 0Structure soutenue par le Département

La première édition du « Guide des Vins & Muscats du Pays de Lunel » a pour ambition de présenter les produc-teurs du territoire, mais surtout de parcourir les quelques 200 cuvées qu’ils produisent. Un guide destiné aussi bien au novice qu’à l’amateur de vin, mais particulièrement détaillé, chaque cuvée produite sur le territoire est illustrée et très largement commentée. Le Guide des Vins & Mus-cats du Pays de Lunel a été décliné sous plusieurs formes : une version papier, une version web, une version mobile, une version cartographique.

aventure


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« Un don de la Nature. »

Carole & Roger Gaussorgues

Domaine d’Anglas Métier : Vigneron

Lieu d’implantation : Brissac


Nombre de salariés : 4 à l’année au camping

et 2 CDI au vignoble + 11 CDD saisonniers

Chiffre d’affaires : 92 000 € pour le vignoble, 272 000 € pour le camping


Depuis 1999, le domaine d’Anglas à Brissac, près de Ganges a lié ses deux activités : le camping (100 emplacements) et la viticulture (12 hectares). Une stratégie œnotouristique imaginée à l’inter-section des nouvelles tendances : l’agriculture biologique et l’écotourisme.

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« L’œnotourisme s’est imposé à nous comme une évidence à travers notre passion pour le vin et la nature mais aussi pour notre sens des relations humaines. - Vin issu de raisins de l’agriculture biologique : nous avons choisi d’exercer une viticulture biologique pour protéger l’écosystème de nos

terres, la santé de nos enfants et de nos clients. Cette pratique culturale, permet à notre domaine de se distinguer de l’offre convention-nelle en vin.

- développement durable : nous voulons concilier à la fois, la protection de l’environnement, l’aspiration économique et le développement social. Ce critère est particulièrement important aux yeux des consommateurs des pays d’Europe du Nord qui fréquentent notre camping (Allemagne, Hollande et Suisse).

- écotourisme : nous voulons développer un tourisme de découverte, vert et rural, axé sur le contact direct avec la vigne, le vin et le vigneron. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Pour mettre en place notre stratégie commerciale nous avons dû améliorer notre visibilité commerciale. Il a été essentiel pour nos deux entités de rassembler l’ensemble de nos activités œnotouristiques pour donner naissance à une marque commerciale unique : domaine d’Anglas avec création de notre marque et logo. Création d’un site internet. Animations sur le domaine : quatre portes ouvertes sur l’année, soirée vigneronne toutes les semaines pendant la saison touristique, ouverture d’un bar à vins sur le camping, création d’un parcours « découverte du vignoble » proposé à tous nos clients.

Les perspectives :- intensifier les ventes de vin au domaine (création d’une boutique).- développer la notoriété et l’image de notre domaine en améliorant la stratégie de relations presse.- proposer un lieu d’expériences œnotouristiques innovant, ouvert, convivial et authentique dans le Sud de la France. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« - Notre philosophie et les valeurs que nous voulons transmettre : authenticité, sincérité, ténacité, générosité, dynamisme et notre volonté

d’innover et de progresser.- la confidentialité de notre production (18000 bouteilles par an) qui est associée aux notions de récolte manuelle, de vinification artisanale,

de mise en bouteille à la propriété, et de vins rares.- nos hébergements accueillants, chaleureux et parfaitement intégrés dans la nature. »

aventure


12aventure

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Ce projet est né d’une volonté d’ouverture à une nouvelle clientèle attirée par les produits de la ferme. Les camping-caristes représentent en effet une clientèle très large géographiquement (France et Europe) qui a le temps pour voyager. De plus, la proximité immédiate de la ville de Montpellier est favorable à cette activité. C’est une ville qui attire beaucoup de voyageurs. Un accès facile et rapide pour Montpellier avec les transports en commun est mis en place depuis l’emplacement camping-car. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« C’est un projet qui a beaucoup de succès. En effet, les campings-caristes sont à la recherche de lieux champêtres et agréables pour séjourner (autres que les parkings dédiés). De plus, ils font partie d’un véritable réseau actif où le bouche-à-oreille est très favorable. Contrairement aux touristes « classiques », les camping-caristes ont de la place pour ramener des produits. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Notre principal atout est un accueil chaleureux et souriant. Nous sommes riches d’un paysage unique avec une vue panoramique sur la Ville de Montpellier. La proximité certaine de cette ville est un véritable atout. »

« Le plus montpelliérain de tous les vignerons du Languedoc. »

Lise FONS-VINCENT

CHATEAU DE FOURQUES Métier : Chef d’exploitation

Lieu d’implantation : Juvignac


Nombre de salariés : 4Chiffre d’affaires : 250 000 e

Le domaine s’est investi dans l’œnotourisme en mettant à disposition des camping-caristes un emplacement gratuit et spacieux au cœur des vignes. Un échange de bons procédés naturels se met alors en œuvre : afin de remercier l’hôte pour cette offre, les camping-caristes visitent et font des achats au caveau.

« 6 Vignerons, 6 domaines, 6 personnalités... une même passion : La Vigne. »


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Carole Gaussorgues

Les Vignerons en Soie Métier : Gestionnaire de camping

Lieu d’implantation : Ganges



Les six derniers vignerons indépendants sur lebassin de Ganges ont décidé de créer une association dans le but de développer l’œno-tourisme en Sud Cévennes. Cette association se nomme « Les Vignerons en soie » en référence au passé glorieux de la sériciculture en Sud Cévennes. La première action de l’association a été de se faire accompagner par un cabinet afin de définir une stratégie et de définir un plan d’actions : plaquette prestige, reportage photos, soirées théâtralisées dans les domaines, événe-mentiels, invitations à la découverte…

1 - Vignerons en soie, qui sont-ils ?

« Ils sont six vignerons des contreforts cévenols, un peu à l’écart des projecteurs... Six hommes, six histoires. Tous ont en commun d’avoir fait revivre cette zone de l’arrière-pays héraultais en restaurant de magnifiques domaines pour y produire, dans le respect de la na-ture, des vins de qualité. Héritiers d’un passé, celui de l’industrie de la soie au XIXème siècle dans les Cévennes - en témoignent les allées de mûriers et les vestiges de magnaneries dans les étages des mas - ils ont décidé de s’associer car à plusieurs, « on est plus forts ». Afin de faire connaître leur identité, leur savoir-faire et leurs domaines, l’association a développé les actions suivantes en 2011 :formation action sur l’œnotourisme ; plaquette prestige sur le caractère de chaque vigneron ; soirées théâtralisées avec repas terroir et dégustation dans les domaines « Vin et Poésie » ; création de verres pour dégustation ; organisation d’un village des vignerons sur la manifestation Ganges 1900 ; accueil presse en partenariat avec Hérault Tourisme ; reportage photos ; création d’un logo et d’une ligne graphique ; création d’un site internet en cours ; organisation de visites complémentaires l’été : balade dans les vignes, initiation à la dégustation, atelier de découverte des arômes, repas accords mets et vins… »


« Cette première année a permis aux vignerons de se connaître, de réfléchir ensemble et de commencer à porter des projets en commun. Ces actions ont permis à l’association de se faire connaître du grand public et de véhiculer une image fédératrice en proposant au public de découvrir « LE VIN » sous différentes approches. L’idée aujourd’hui est de continuer à travailler dans un esprit de coordination et de réfléchir sur l’association du vin en fonction du caractère des vignerons et de leurs passions en dehors de la vigne. Un nouveau programme d’animations et de communication sera réalisé en 2012. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« La construction de bases solides par la formation sur le tourisme viticole et la connaissance réciproque des vignerons sur l’ensemble des domaines. Être sur le terroir d’une destination touristique où se mêlent paysages naturels, sites touristiques, hébergements de qualité et loisirs. Chaque vigneron membre de l’association a déjà entamé une démarche touristique sur son domaine : hôtel, camping, produits du terroir, gîtes, restaurant… »

aventure


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« Tous derrière le Rosé de Fontès. »

Jean-Luc Bousquet

SCA La Fontésole Métier : Président de la Coopérative

Lieu d’implantation : Fontès

Nombre de salariés : 7Chiffre d’affaires : 4 M€


Pour développer la notoriété des vins de Fontès et en particulier de son vin rosé, la coopérative a initié l’organisation d’une soirée annuelle qui regroupe l’ensemble des associations du village, la municipalité et la Confrérie Saint-Hippolyte. Cette soirée rassemble chaque année plusieurs milliers de personnes pour célébrer le rosé de Fontès.

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« L’idée est née de la volonté des coopérateurs et des villageois de Fontès de profiter de la notoriété grandissante et de la qualité des vins de Fontès pour se réunir autour de ce produit. Il y a aussi la volonté de faire connaître et reconnaître nos terroirs et nos savoir-faire. L’idée est enfin de faire découvrir l’arrière pays héraultais riche d’histoire et de multiples paysages. »


« Le bilan est très positif, puisque d’année en année l’affluence est croissante pour accueillir jusqu’à 4 000 personnes. La volonté est de faire perdurer cette manifestation tout en proposant aux touristes et habitants de notre région de nouvelles activités pour découvrir au mieux le terroir qui donne naissance au rosé de Fontès (balades dans les vignes…). »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Nos principaux atouts sont la réunion de l’ensemble des acteurs du village de Fontès autour de ce projet : les associations du village, la municipalité, la confrérie Saint-Hippolyte et la Cave Coopérative « La Fontésole ». »

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PATRICE PELLERIN ET OLIVIER ZEBIC

ŒNOBRANDS SAS Métier : Biotechnologies pour l’œnologie

Lieu d’implantation : Montpellier


Nombre de salariés : 7Chiffre d’affaire : 8,5 M€

En cave, les professionnels doivent en perma-nence calculer. Les pertes de temps et les risques d’erreurs sont importants. Ceci peut coûter cher. La société Œnobrands a créé pour eux Œnotools,une application Smartphone résidente, toujours disponible. Le premier calculateur œnologique universel : dosages, calculs, conversions, ajouts de produits, sulfitage, désoxygénation, et bien plus…

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Au pied d’une cuve, ou à côté d’une barrique, le professionnel se pose très souvent les questions suivantes : « Je dois apporter 3 g/hL de SO2. Oui, mais cela représente combien de litres ? » ou « j’ai une solution à 18% et 542 hL… Donc ça fait ?... ». Et si je veux raisonner avec le SO2 moléculaire… Eh non, c’est trop compliqué… ». « Je dois retirer 2 mg/L d’oxygène dissous dans mon vin. Quel est le débit d’azote adapté ? », « Je veux ajouter 5 g/L de sucre dans mon rosé. J’ai une solution de MCR à 800 g/L et 234 hL. Ça fait combien de litres ?... ». Bref, vous l’aurez compris, même si les exemples sont un peu techniques et que les calculs relèvent souvent de règles de trois, pour l’œnologue en cave, c’est un casse-tête permanent. Et en général, il doit réagir vite. Lui ou quelqu’un d’autre, ce qui ajoute aux risques d’erreurs. Grâce à un Smartphone, nous avons un ordinateur puissant dans la poche. Et le monde agricole est plus équipé que la population (même en France). Il apparaissait donc comme évident de développer une application off-line (sans connexion internet), pour s’adapter aux besoins des œnologues. »


« Un bilan très positif, au regard : du nombre de téléchargements (plus de 1 000 en quelques semaines, ce qui est considérable pour le segment visé), des messages de félicitations reçus de l’international (par ex., le Directeur de l’Australian Wine Research Institute, centre de recherche très réputé… Même s’il a reconnu - beau joueur - que nous l’avons précédé de quelques mois… Une éternité dans ce monde technologique !), des retours de nos commerciaux, pour qui l’application est un vrai outil marketing auprès des clients et prospects, des téléchargements dans tous les pays du Monde (dans l’ordre décroissant) : Etats-Unis, France, Australie, Italie, Espagne, Afrique du Sud, Canada, Grande-Bretagne, Irlande, Chine, Allemagne, Nouvelle-Zélande, Chili, Japon, Portugal, Grèce, Autriche, Suisse, Argentine, Uruguay, Thaïlande etc., soit plus de 20 pays. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« D’abord, c’est une vraie innovation, aussi bien en terme d’application, qu’en terme de types de calculs (SO2 moléculaire, désoxygénation, décarbonisation par exemple). Ensuite, c’est un service gratuit, pratique et utile pour les professionnels de la filière. Enfin, il est disponible en 4 langues, sur iPhone et Android. »

« Des solutions œnologiques toujours à la pointe. »

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Aujourd’hui, lorsqu’on se déplace, si l’on veut consommer du vin, peu de solutions s’offrent à nous : la bouteille ou le Bag-in-Box. Dans le premier cas, on transporte du poids (le verre), dans le second, du volume. Ces deux solutions sont peu adaptées à une consommation « nomade ». La canette était déjà une solution (petite et légère), la canette refermable est LA SOLUTION, en particulier pour le marché de la RHD / RHF (restauration hors domicile, restauration hors foyer). »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Aujourd’hui, nous n’avons pas de bilan puisque le produit vient de sortir après 5 ans d’étude et de mise au point ; nous ne pouvons donc que nous projeter dans l’avenir et envisager que ce système soit mis en place sur un grand nombre de canettes (consommation dans l’hexagone 4 milliards ½) afin d’en abaisser les coûts de production qui restent élevés. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« L’aluminium est léger et a un point de fusion à 660°, le verre est lourd et a un point de fusion à 1600°, d’où une économie d’énergie pour le recyclage. Qui plus est, l’alu est recyclable à l’infini sans perte de matière. Par ailleurs, le rapport poids du liquide transporté / poids de l’emballage est très largement favorable à l’aluminium. Le bilan carbone est donc plus intéressant. Autre argument, le vin est à l’abri de la lumière et en milieu anaérobie, donc pas de risque de transformation du produit. Enfin, la personnalisation du support est possible pour toutes les circonstances de la vie et pour de petites quantités. »

« De l’innovation à la Production. »

innovationncv oeurs2012E N H E R A U L T

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Georges VILLALBA

CLARCOM PRODUCTION Métier : Gérant

Lieu d’implantation : Teyran



Il s’agit d’apporter avec le couvercle refermable une nouvelle solution dans le conditionnement du vin en canette permettant ainsi au consom-mateur de « réutiliser » la canette avec son système de fermeture intégré, sans aucun autre apport externe.


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« L’histoire du Mas d’Aimé est avant tout celle d’une passion transmise depuis 5 générations. En 1998, j’ai décidé de sauver mes vignes centenaires en créant « Le Mas d’Aimé », en hommage à mon grand-père. En 2009, une trentaine de fidèles passionnés par mon travail m’ont soutenu alors que je m’étais gravement blessé à une main. C’est la naissance d’une nouvelle aventure, celle des parrains du Mas d’Aimé. Depuis, ces fervents amateurs parrainent bien plus qu’un domaine ou un vigneron, ils découvrent un savoir-faire, l’expression d’une terre et ce métier de vigneron qu’ils n’ont pas eu le temps d’apprendre. A la floraison ou aux vendanges, tous se retrouvent ou se rencontrent pour de savoureuses tables longues en garrigue ou dans la cour du chai. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« L’échange et la solidarité m’ont permis de lutter contre l’isolement et de transmettre mon savoir-faire. En soutenant ma production, les parrains soutiennent ainsi la pérennité d’un travail de qualité. La perspective principale est le développement du site et du blog pour consolider encore les liens et permettre aux parrains les plus éloignés de suivre les vignes au fil des saisons. Grâce à l’ouverture sur le monde qu’apporte internet, je pourrai faire découvrir à tous les passionnés le travail artisanal d’un vigneron respectueux de sa terre et du savoir-faire ancestral qui lui a été transmis. »


« L’atout majeur du Mas d’Aimé est la diversité de ses terroirs : marno-calcaires, calcaires durs, galets roulés. Les méthodes de culture sont respectueuses de l’environnement : la plantation en carré permet de travailler la terre dans les deux sens pour proscrire l’usage de désherbants chimiques. La cueillette est manuelle et les raisins jusqu’à la cave dans de petits contenants pour minimiser les chocs. Chaque terroir est cultivé et élevé séparément, la mise en bouteilles est effectuée sur le lieu d’exploitation. »

« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »Antoine de Saint-Exupéry

Philippe Rustan

Le Mas d’Aimé Métier : Vigneron

Lieu d’implantation : Poussan


Nombre de salariés : 0Chiffre d’affaires : entre 22 000€ et 30 000€

Chaque année, une centaine d’amis, de pas-sionnés et d’amateurs parrainent symbolique-ment chacun douze pieds de vigne du Mas d’Aimé. Ils suivent et participent à leur gré, étape par étape, à l’alchimie qui transforme un terroir en vins puis reçoivent dix-neuf bouteilles, pana-chées sur l’ensemble des cuvées de l’année.

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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« L’idée découle du constat de la difficulté de positionner les vins désalcoolisés aux yeux des consommateurs, via les réseaux de distri-bution en général. Ma volonté était de construire une image basée sur 3 axes :- noblesse du produit : cépage ;- aspect diététique souligné : 80% des vins achetés en grandes et moyennes surfaces le sont par des femmes ;- application et innovation mobile : le QR Code. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Le résultat, tant au niveau de l’étiquette que du produit en lumière, me semble atteindre l’objectif fixé à l’entame de ma réflexion. Au vu des contacts récents, notamment avec la grande et moyenne distribution, la mise sur le marché suscite un intérêt certain. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« D’abord, c’est un produit en adéquation avec la demande, avec une marque dédiée. Et puis nous comptons sur l’utilisation de la technologie mobile en support d’information du client final, ou bien en outil commercial majeur pour les distributeurs, importateurs ou grossistes. »

« INNOVATION ET TRADITION ! »

Tony BARXIAS

DIET WINE S.A.S Métier : Négociant

Lieu d’implantation : Saint-Geniès-de-Fontedit


Le projet consiste à positionner une marque commerciale dédiée au vin désalcoolisé à 9°, pour répondre à la demande croissante de « buvabilité » au quotidien du vin par les consommateurs.

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Alexia GOBRECHT Irstea/Cemagref - UMR ITAP Métier : Ingénieur de l’Agriculture et de l’Environnement




Vinnotec est un projet de R&D collaboratif monté dans le cadre du Pôle de Compétitivité Qualimediterranée. Il associe les acteurs de la recherche publique et des entreprises fournis-seurs d’équipements et de services pour la filière viti-vinicole, principalement localisées dans l’Hé-rault. L’objectif est de développer des outils et des services innovants pour accompagner la moder-nisation des pratiques de ce secteur.

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« L’idée de mutualiser les forces vives de la recherche privée et publique au service de la viticulture et de l’œnologie a été impulsée par la mise en place par le gouvernement français des appels à projets de R&D collaborative pour améliorer la compétitivité des entreprises via le développement et la commercialisation d’outils et de services innovants. En 2006, un partenariat s’est formé associant les centres de recherches impliqués dans la filière (INRA, Irstea (ex Cemagref), l’IFVV et Montpellier SupAgro) à des jeunes entreprises innovantes du département (Neotic, Ondalys, Vivelys), un groupe plus établi (le Groupe ICV) ainsi que d’autres partenaires industriels hors région (Pellenc SA, Inter-Rhône, Sodimel). Deux caves coopératives complètent le consortium (La Cave MontTauch dans l’Aude et celle de Chusclan dans le Gard.) Le projet a pu démarrer en 2007 pour une durée de 5 ans (2012) pour un montant d’environ 3,9 k€ et se décline en une dizaine d’actions débouchant sur un produit ou un service innovant. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Le bilan est d’ores et déjà positif sur plusieurs points : la collaboration entre la recherche publique et la recherche privée a été fructueuse puisqu’elle a débouché sur des produits qui sont déjà sur le marché (alors que l’objectif est plutôt de commercialiser dans les 3 à 5 ans après la fin du projet), des produits ou services ont été primés au SITEVI Médaille d’Or pour le Spectron en 2007 (Pellenc) et Citation pour Valor (Neotic) en 2011, des brevets (3) et des publications scientifiques (~ 7) ont été publiés, des emplois ont été créés directement en lien avec le projet (dans le public mais aussi dans le privé, y compris des CDI), les PME impliquées ont pu accélérer leur développement de produits innovants grâce au partenariat avec la recherche. Les collaborations entre les partenaires vont se poursuivre, dans d’autres cadres, mais toujours au service de l’innovation pour la filière. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Le projet Vinnotec porté par son consortium a pour atouts l’innovation au service de la profession et la solidité et la complémentarité du partenariat privé/public. L’objectif commun des partenaires est de produire des outils et des services qui trouveront des débouchés auprès de la profession viti-vinicole, localement mais également dans d’autres régions viticoles. »

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« L’innovation au service de la viticulture. »


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« Les nouvelles bouteilles développées pour le vin par APPE sont des emballages qualitatifs, protecteurs et écoresponsables. Elles garan-tissent l’intégrité du vin au moins pendant deux années et permettent son acheminement jusqu’au lieu de consommation, même lointain à moindre coût et avec un bilan carbone excellent. Pour que ce projet soit parfaitement cohérent, nous devions fabriquer à proximité immédiate des utilisateurs. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Cette opération est toute récente, mais les contacts établis sont prometteurs. Les jeunes répondent favorablement et sont très intéressés par ce média, léger, résistant et protecteur. L’avenir est devant nous et cet investissement lourd voulu par nous dans le département de l’Hérault va être un pôle de progrès et de développement pour la commercialisation des vins héraultais. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Notre bouteille PET multicouches est :- au service du vin : un protecteur absolu,- au service du consommateur : incassable, légère, facile à stocker et à transporter, originale et esthétique, - au service de l’environnement : 100% recyclable, excellent bilan carbone, et donc éco-responsable. »

« Aujourd’hui, le vin à la mode s’habille en PET. »

ROLAND MICOUIN

APPE FRANCE Métier : Œnologue, chef des ventes vins et spiritueux

Lieu d’implantation : Clermont-l’Hérault




APPE est un groupe européen spécialisé dans la fabrication de bouteilles en PET (en terme scientifique, le polyéthylène téréphtalate, dont on fait les bouteilles d’eau minérale), qui a développé une matière d’emballage particuliè-rement adaptée au vin. La culture vitivinicole du département de l’Hérault est un gage d’avenir. APPE a décidé d’investir largement en dotant les acteurs d’une unité de soufflage de bouteilles à proximité des utilisateurs.

innovation


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« En 1990, les viticulteurs du Beaujolais se sont engagés dans une démarche de viticulture raisonnée. Les objectifs de la démarche sont clairs et précis : être compétitif en prenant en compte de manière équilibrée le volet économique des producteurs, les attentes du consommateur, le respect de l’environnement et du terroir. Après pratiquement dix ans de conduite d’exploitation en Production Viticole Raisonnée, un certain nombre de viticulteurs ont souhaité faire un pas supplémentaire en faisant reconnaître leur professionnalisme auprès du consommateur. C’est ainsi qu’en 1998 il a décidé de créer une association loi 1901 : Terra Vitis®, meilleur garant de toute indépendance politique ou philosophique, avec les objectifs suivants : fédérer les viticulteurs pratiquant la Production Viticole Raisonnée, faire connaître et reconnaître le concept de Production Viticole Raisonnée aux partenaires commerciaux et aux consommateurs, offrir des garanties sérieuses par l’application d’un cahier des charges technique, proposer aux consommateurs des vins issus de vignes cultivées en Production Raisonnée. D’autres régions viticoles ayant suivi le même cheminement ont souhaité rejoindre Terra Vitis®, dont le Languedoc-Roussillon en juillet 2000. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Aujourd’hui Terra Vitis compte 361 adhérents, représentant plus de 10 000 ha. Après 10 ans de pratique, les viticulteurs Terra Vitis® ont souhaité aller plus loin en intégrant à leur démarche et dans leur référentiel technique des éléments nouveaux : la gestion des ressources en eau et en air, la gestion de la biodiversité, la gestion des ressources du sol, la gestion des ressources en énergie. Aujourd’hui, Terra Vitis® souhaiterait acquérir davantage de notoriété auprès des consommateurs en faisant découvrir cette philosophie et le travail de ses vignerons pour protéger et valoriser leur environnement. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Notre principal atout réside dans le fait que cette démarche est prescrite et mise en œuvre par des vignerons, pour des vignerons, conscients de l’importance de leur environnement. Cette démarche repose sur des procédures de contrôle strictes qui permettent de valider et de certifier un cahier des charges à la fois complet, technique et cohérent. »

« Quand Passion s’accorde avec Raison. »

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Charles DUBY

Terra Vitis® Rhône Méditerranée Métier : Vigneron

Lieu d’implantation : Lattes


Nombre de salariés : 1Chiffre d’affaires : Association loi 1901


L’association Terra Vitis® a pour objet de mettre en œuvre,développer et valoriser la démarche prescrite par le cahier des charges Viticulture Durable Rhône Méditerranée établi par les Chambres d’Agriculture du pourtour méditerranéen notamment par l’utilisation de la marque Terra Vitis®. Lemaintien d’une agriculture durable passe par le respect de l’outil de production. En prenant en compte, dans le processus de production agricole, l’impact des pratiques sur l’environ-nement, il est possible de travailler à diminuer cet impact et ainsi de préserver l’environnement, le terroir. Terra Vitis® fixe le cadre et le mode d’application de règles qui visent à rendre nul l’impact des pratiques agricoles sur l’environnement dans le cadre de son référentiel technique.


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« ITK Vigne est un projet collaboratif issu de la concertation entre ITK et de grands acteurs de la viticulture du département et de la région : Chambre d’Agriculture de l’Hérault, Association Climatique de l’Hérault, INRA, Supagro, CIRAD, caves coopératives Foncalieu et Sieur d’Arques. L’idée était d’associer les compétences de chercheurs de haut niveau (INRA, Supagro, CIRAD, CEMAGREF) et d’entreprises innovantes (ITK, Geocarta, spécialiste de la cartographie des sols, et Netafim, leader mondial de la micro-irrigation), pour permettre à la viticulture languedocienne de faire face au défi du réchauffement climatique, préjudiciable à la qualité et au rendement des vins produits dans la région. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Après deux années d’expérimentation, ITK Vigne a démontré une précision équivalente à celle des meilleures méthodes de pilotage de l’irrigation (chambres à pression, capteurs de flux de sève), tout en étant beaucoup plus simple et moins coûteux à mettre en œuvre. L’an-née 2012, dernière campagne de validation avant son lancement commercial, va permettre d’intégrer de nouveaux partenaires importants (Bas-Rhône Languedoc, Société du Canal de Provence), et des consultants et domaines californiens. Son objectif est de devenir la méthode de référence pour le pilotage de l’irrigation, mais aussi pour la gestion de la qualité du vin sans irrigation, soit par ajustement du mode de conduite du vignoble, soit par une sélection parcellaire basée sur le niveau de stress hydrique vécu par chaque parcelle. ITK lancera en 2012 l’outil sur la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie et les USA puis l’Amérique du Sud et l’Australie en 2013. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« ITK Vigne permet une estimation parfaitement fiable des besoins en eau pour un coût de revient de quelques centaines d’euros par exploita-tion, contre plusieurs milliers pour les dispositifs à base de capteurs. Contrairement aux mesures classiques, ITK Vigne permet non seulement d’identifier les périodes de stress hydrique, mais aussi de calculer le montant d’eau à apporter, et de proposer des méthodes alternatives à l’irrigation. Il permet aussi de mesurer objectivement les besoins réels d’un vignoble avant le montage d’un réseau d’irrigation »

« Grâce à ITK Vigne, contribuer à une viticulture plus qualitative et plus respectueuse de l’environnement. »

Pierre-Henri Cazal

ITK Métier : Directeur Commercial

Lieu d’implantation : Clapiers





ITK Vigne est un service Web pour la viticulture, qui prévoit les besoins en eau en fonction du climat et de la qualité de vin visée. Il permet ainsi d’éviter tout gaspillage de l’eau en zone irriguée, et d’adapter la conduite du vignoble au changement climatique en zone non irriguée.

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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Aujourd’hui nous devons participer à la protection de la nature. Les produits chimiques menacent à la fois les sols agricoles et les eaux souterraines. Nous devons aussi répondre aux attentes des consommateurs de nos vins, qui souhaitent la garantie de leur pureté à l’égard des dérives de nature industrielle. De plus, nous devons inscrire nos pratiques dans le développement durable par une politique HQE des bâtiments agricoles et de leur utilisation, et dans le choix de fournisseurs engagés. Enfin, parce que le développement durable n’existe pas sans le volet social, nous sommes adhérents au GEIQ Oc Agri (groupement 20 adhérents en caves privées, coopératives et maraîchers) qui a embauché l’an passé 18 personnes en recherche d’emploi. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Nous avons reconsidéré nos pratiques culturales traditionnelles pour aboutir à une production biologique certifiée de raisins, sur des terroirs exceptionnels bien délimités. La dernière étape est la reconnaissance d’une certification « vin biologique » par l’adoption de nouvelles règles de l’Europe (février 2012) visant à réglementer le processus de vinification. Cette dernière garantit une offre claire aux consommateurs qui s’intéressent de plus en plus aux produits biologiques. Nos perspectives tendent à ce commerce équitable qui permet de donner le meilleur de soi-même et de préparer pour les générations futures. À notre échelle, il faut renforcer notre identité et conserver les chances pour un avenir meilleur. »


« Nous n’aurions pas pu investir autant d’énergie et de moyens financiers si nous n’avions pas eu des résultats économiques à la hauteur des efforts consentis avec notre réseau de distribution national (10%) européen (50%) et mondial (40%) dont certains acteurs nous suivent depuis près de 20 ans. Il y a surtout une volonté continue de bien faire un métier en relation avec la nature que j’aime, servi par une ambiance familiale favorable, une épouse Estelle, qui a changé d’orientation professionnelle, apportant au projet familial et à sa gestion une énergie intelligente, et la continuation possible de l’un ou des deux fils , élèves au lycée Agropolis de Montpellier. »

« Bon sang ne saurait mentir, et Bonum vinum laetificat cor hominis. »( Bible : le bon vin réjouit le cœur de l’homme)


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Pierre CLAVEL

SCEA du Domaine Pierre CLAVEL Métier : Vigneron exploitant agricole

Lieu d’implantation : Mas de Périé - Assas / Vignoble à

Assas, Saint-Aunès, Restinclières, Saint-Jean-de-Cuculles




Exploitation viticole de production de raisinsissus de l’Agriculture Biologique certifiée devant déboucher sur la production de VIN BIOLOGIQUE CERTIFIÉ (règlementation européenne adoptéele 08/02/2012). Nombreuses actions tendant au développement durable : maîtrise des tempéra-tures de fermentation et de conservation des vins en cuve par système informatique intégré rédui-sant les pertes énergétiques ; quasi autonomie électrique par la production photovoltaïque ; chai climatisé naturellement par un puits provençal ; recyclage des déchets et choix de fournisseurs engagés ; action solidaire au niveau de l’emploi.

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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Après avoir fait une carrière dans l’armée de l’air au commande d’un Mirage 2000, je me lance dans une reconversion afin d’assouvir une autre passion née dans la cave de mon grand-père : le vin. J’ai découvert la vraie plus-value des vins en agriculture biologique ou en biodynamie, pour leurs qualités environnementales mais également leur digestibilité. Ce projet est né du constat que l’approche du vin est généralement intellectualisée et les choses simples comme le plaisir et le partage sont souvent oubliées. Hélas, les vins sont habituel-lement choisis pour leurs étiquettes, leurs prix et leurs appellations, rarement pour leur qualité gustative. Ainsi, grâce à ce projet, je sou-haite faire partager mes découvertes, mais aussi mes rencontres avec des hommes et des femmes de terroir, amoureux de leur métier : les vignerons. C’est au travers de ces rencontres qu’on apprécie pleinement le terroir, le vin et les hommes. Par ce service, les abonnés peuvent parler d’un vin sans le jugement d’un « beau-frère qui s’y connaît ! » ... »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Le projet a été lancé en octobre 2011. Aujourd’hui je compte une cinquantaine d’abonnés. Ceux qui pratiquent cette formule sont ravis et attendent avec impatience leur coffret du mois. C’est comme un cadeau au pied du sapin. Toutefois, je cherche en permanence à faire connaître mon activité et notamment au travers de dégustations à domicile. Généralement les gens se lassent des cours dispensés de manière académique. C’est pourquoi, mes dégustations se veulent interactives, ludiques et surtout à l’écoute des dégustateurs. Pour mon projet Nova Vina, je pense qu’il est possible d’atteindre un millier d’abonnements à condition de compter sur des relais. Le projet démarre et semble prometteur par son côté unique et sans jugement pour le consommateur. De plus, le « Bio » est un marché de plus en plus porteur tant au niveau national qu’international. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Un projet unique : tous les mois de nouveaux vins bio accompagnés de vidéos qui arrivent chez soi. La réactivité et l’adaptabilité, une réponse approprié au besoin de tous, le projet s’adapte au requête de chacun (des personnes n’apprécient pas forcément les vins blancs par exemple ; adaptation du coffret…), les amateurs peuvent ensuite commander les vins rapidement et simplement. Le département et la région sont les leaders français voire mondiaux en terme de viticulture biologique, pour moi c’est un atout majeur en terme de locali-sation. »

« Le Plaisir Simplement… »


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Alexandre Thouroude

Nova Vina Métier : Gérant

Lieu d’implantation : Beaulieu



Nova Vina propose une découverte de domaines, en bio ou biodynamie, différents chaque mois. Les abonnés reçoivent chez eux leur coffret contenant de 2 à 6 bou-teilles accompagnées d’une fiche invitant à visionner les vidéos de présentation du domaine et des dégustations. Une manière de déguster simplement…

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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« L’idée commence par la rencontre de quatre passionnés et professionnels du monde du vin, qui ont souhaité s’associer afin de partager leurs expériences personnelles, alchimie de compétences en finance, marketing, viticulture et œnologie. Nos différentes visions du monde viticole nous ont donné l’envie de trouver un modèle combinant rentabilité, autonomie et développement durable. Ainsi par nos diverses expériences (tant au niveau local qu’international) nous avons tenté de créer une nouvelle conception de la viticulture biologique asso-ciant les réussites des pratiques culturales d’ici et d’ailleurs. »


« Après deux ans et demi d’activité le bilan de la SCEA Villa Noria est très positif : le vignoble poursuit son développement tant au niveau des acquisitions que de la restructuration des parcelles. En effet, 3.5 ha de vignes sont plantées chaque années. Villa Noria a pour ob-jectif de développer son vignoble jusqu’à 100 ha (27 ha à ce jour). Au niveau environnemental, le domaine continue sa reconversion en bio. Le label « Agriculture Bio » sera acquis en 2013. Les pratiques culturales mises en place permettent à ce jour, d’augmenter les rendements moyens par parcelle. D’un point de vue social, Villa Noria a permis à la structure réalisant les prestations de services, d’em-baucher un ouvrier agricole qualifié en CDI à plein temps. L’utilisation de prestataires de services a permis aux 4 associés de conserver leurs activités principales et de réaliser des économies d’échelles. Enfin, Villa Noria a commencé à développer sa gamme de bouteilles (Blanc, Rouge et Rosé) et souhaite commercialiser son produit au niveau local, national et international. Aussi, un premier contrat de 15 000 bouteilles vient d’être conclu avec la Chine. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« L’entente de 4 associés aux compétences et expériences complémentaires (Pratique viticole, Œnologique, Marketing et Financière). Une conduite avant-gardiste de notre vignoble (acquisition de grandes parcelles, utilisation de la taille mécanique, pratique de la non-taille sur une parcelle, recours exclusif à des prestataires de services). Celle-ci permet à notre structure d’être soutenue par plusieurs opérateurs (CRCA, Magne, Syndicat intercommunal des Eaux de la Vallée de l’Hérault, Cave coopérative de Montagnac…). »

« Villa Noria : Vers une nouvelle conception de la viticulture Biologique. »


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Cédric ARNAUD

SCEA Villa Noria Métier : Viticulteur

Lieu d’implantation : Montagnac


Nombre de salariés : 4 associés non salariés


Le projet consiste en la création ex-nihilo d’un grand vignobledédié à la viticulture biologique. Originalité du projet : une méthode de fonctionnement consistant en l’utilisation exclusive de prestataires de services, une adaptation des pratiques culturales des pays dit « du Nouveau Monde » encore peu sitées en France, un investissement basé uniquement sur l’acquisition d’un appareil productif constitué essentiellement de grandes parcelles permettant d’être plus efficient. Il s’agit de créer une viticulture biologique responsable de l’environne-ment et compétitive vis-à-vis de la concurrence étrangère.

nature

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Une de mes cousines, pionnière de l’agriculture biologique en France, qui vit en autonomie près de Gap, a reçu de nombreux Woofers et m’a fait part de cette belle expérience. Nous voulions aussi apprendre d’eux, faire des progrès en anglais et en espagnol, en japonais c’est plus difficile ! Les Woofers ont pu ainsi découvrir le domaine Monplézy en y séjournant avec nous et en partageant notre quotidien. L’idée de l’export est venue de la crise viticole de 2001 à 2006 et de la crise des marchés financiers de 2010 et 2011. J’ai dû diversifier mes contacts en me disant si tel ou tel marché s’effondre il y aura des issues de secours : la France si l’export ne fonctionne pas, l’Asie si l’Europe va mal. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Nous voulons faire partager notre bonheur lié aux belles rencontres que nous avons faites, car si la vigne et le vin, sont le socle, les bases de notre métier, ce qui fait que notre aventure devient vraiment diverse et enrichissante, c’est l’humain. La plupart de mes clients étrangers, lorsqu’ils viennent me voir me ramènent des spécialités de chez eux, surtout les Anglais car je raffole de cuisine anglaise !!! Mais aussi les Américains avec les vins de Californie, les Autrichiens avec leur charcuterie, leur vin… Aujourd’hui, les cuvées « Plaisirs », « Félicité » et « Félicité Blanche » s’en vont jusqu’en en Chine du Sud séduire nos amis chinois, et aussi faire rêver les New-Yorkais, encouragés par les bonnes notes de Monsieur Parker. Elles vont aussi partir vers le Japon, là ce serait plutôt Les Plaisirs Interdits, rosés, rouges et blancs. Evidemment qui dit projets dit continuité : Notre fille (17 ans) à son tour ira revoir certainement les Woofers venus à Monplézy, et s’engagera elle aussi dans le WOOFING. Notre fils va continuer l’aventure avec moi, (26 ans, ingénieur agricole qui a travaillé en Californie, en Argentine et en Provence) va s’installer très vite. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« La maitrîse des langues : Anglais et Espagnol, le fait d’avoir été une grande routarde (avant d’être vigneronne car j’avais le temps) et surtout ma formation de sociologue, ma première passion, la curiosité de découvrir d’autres cultures, de comprendre aujourd’hui que commercer avec les Chinois nécessite beaucoup de patience, avec les Japonais beaucoup de professionnalisme, avec les Hollandais ne pas céder sur les prix, avec les Américains qu’ils sont toujours très enthousiastes, etc. »

« à l’origine de toute connaissance, nous rencontrons la curiosité ! Elle est une condition essentielle du progrès. » Alexandra David-Néel


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ANNE SUTRA DE GERMA

domaine monplézy Métier : Vigneronne

Lieu d’implantation : Pézenas



Le Domaine Monplézy est membre du WWoofing(World-Wide Opportunities on Organic Farming, Organisation mondiale de l’agriculture biolo-gique) et offre la possibilité à toute personne, à partir de 18 ans, de découvrir les différentes tech-niques de l’agriculture biologique en partageant le quotidien de fermiers bio, de personnes ayant un rapport privilégié avec la nature. Une façon d’être citoyen du monde et d’entretenir des échanges commerciaux avec des pays et des cultures différents.

pluri elles'

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Ce projet est le juste aboutissement de ma passion pour le vin, la convivialité, l’amour des beaux produits. Je suis partie du constat que rien n’existait pour promouvoir le vin auprès des femmes, pourtant consommatrices averties. L’autre constat fut que la filière viticole dans notre région rencontrait d’énormes difficultés parce qu’elle était à mon sens, mal mise en avant, très peu exploitée malgré son énorme potentiel. En effet, le Languedoc-Roussillon est la plus grande région viticole de France et elle possède de nombreux atouts touristiques (soleil, mer, culture du vin…). L’idée fut de promouvoir autrement la filière viticole locale en organisant le développement de cette image du vin, produit noble et identitaire par excellence, sur ce magnifique territoire touristique. Objectif : faire connaître les vins différemment et donner une image positive de notre belle région. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« L’entreprise est en progression constante depuis sa création. L’accueil est très positif auprès des particuliers (repas dégustation, stages…) et des professionnels (circuits de dégustation, coffrets cadeaux entreprises…). De société dédiée à la promotion du vin auprès des femmes, l’offre est désormais parfaitement ouverte à tous. Les médias parlent de nous pour nos actions, nos événements (sélection de vins, Bodéga Féria Béziers…). Il y a encore beaucoup à faire et les projets à moyen terme sont la création d’un pôle œnotouristique sur Béziers et un Centre d’Affaires et de Tourisme dédié. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Nos principaux atouts sont l’amour du vin, la passion, un sens certain de l’accueil et l’implantation dans de nombreux réseaux professionnels et sociaux. La connaissance parfaite du terroir, des acteurs de la vie viticole et touristique permet une offre variée et adaptée à chaque demande. Des partenaires de grande qualité (Maison Carratié, La Maison de Petit Pierre, Vins de Pays d’Oc…) et domaines, ont compris notre démarche et nous font confiance. Des partenaires en communication, Agence Ocsite et CréArchive pour la création, la communication écrite et visuelle. »

« Qui sait déguster, ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets. »SalvaDor Dali


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Alexa BOURNIQUEL

SARL LE VIN AU CŒUR DES FEMMES Métier : Consultant en œnotourismeet relations commerciales

Lieu d’implantation : Béziers



La société Le Vin au Cœur des Femmes souhaite faire la promotion du vin et de notre région, à travers l’accueil, la communication et l’événe-mentiel. Les clientèles cibles sont les profession-nels mais aussi les particuliers. Le fonctionnement s’appuie sur des partenariats avec des presta-taires et producteurs locaux.

pluri elles'


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Je n’y connais rien au vin», « je ne sais pas déguster », « je ne sais jamais quoi choisir » et bien d’autres petites phrases mille fois entendues ! Nous avons eu envie de convaincre les participants que le vin est un univers merveilleux, rempli d’histoires et de passions, que nous pouvions leur faire partager. En tant qu’œnologues, diplômées du Centre de Formation et de Recherche en œnologie de la Faculté de Pharmacie de Mont-pellier, nous avions envie de ce projet. Nous nous sommes rencontrées sur les bancs de la faculté il y a plus de 20 ans et y avons noué une solide amitié. Nos parcours professionnels respectifs nous ont réunies à de nombreuses occasions et CDL DÉGUSTATION est la concrétisation d’une passion commune pour les vins et la dégustation. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Après une année d’existence, les participants à nos dégustations sont toujours enchantés, mais nous manquons assurément de visi-bilité et avons du mal à nous faire connaître du grand public, faute de communication adaptée et de budget. L’année 2012 sera donc celle de la communication. Constatation inattendue : lorsqu’une femme parle de dégustation, ça semble tellement plus abordable ! Nous allons donc mettre aussi l’accent sur notre « féminité », et développer un volet, déjà existant, de formation professionnelle auprès des restaurateurs et services d’accueil du public touristique. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Nos séances allient pédagogie et convivialité, chacun peut exprimer ses sensations pour une mise en commun des expériences et des perceptions. Nous avons plus de 20 ans d’expérience en dégustation. Nous avons une passion pour les vins du Languedoc mais nous présentons aussi des vins de toute la France, notre expérience et notre réseau nous permettent de faire découvrir des vins fournis directement par les producteurs. »

« CECI : Convivialité, Expérience, Compétence, Indépendance. »

Christine Dardé et Danielle Lambert

cdl dégustation Métier : Œnologues

Lieu d’implantation : Castelnau-le-Lez



CDL organise et anime des séances de dégus-tation de vins. Parce que rien ne remplacera jamais la pratique, les cours sont destinés à per-mettre l’acquisition des connaissances néces-saires pour faire ses propres choix. Le concept : accompagner vos premiers pas pour que vous puissiez ensuite évoluer librement dans l’univers complexe du vin.

pluri elles'


« Quand j’étais enfant, mon grand-père, viticulteur à la cave coopérative d’Estagel, avait instauré ce rituel. Tous les 20 du mois, il nous autorisait, ma sœur, mes cousins et moi-même, à boire une lichette de vin versée dans notre verre d’eau. Ce rituel était devenu en quelque sorte un jeu traditionnel de grand-père et de petits-enfants. Plus tard, dès 1996, j’ai eu le plaisir de concrétiser ce jeu par cet événement «Le 20 c’est le Vin, le jour du Vin», motivée très certainement par un brin de nostalgie de mon enfance. »


« Le 20 c’est le Vin, le jour du Vin » est implanté chaque mois Place Jean-Jaurès à Béziers au Caveau À la Rencontre des Vins, accueillant en moyenne 2000 personnes, avec mise en avant des vins de la région. Déclinaison ensuite au Caveau du Domaine de la Yole à Vendres et une soirée spéciale vin corse à l’Auberge U Pignata à Villeneuve-les-Béziers. Cette déclinaison démontre le potentiel et l’amplitude de ce type de manifestation. Les perspectives du « 20 c’est le Vin » passent par un développement à l’échelon régional, voire national, en s’appuyant sur un partenaire concerné et impliqué. »


« L’originalité puisque les marques et concepts sont déposés et protégés, la motivation interne et externe et les procédés modernes de communication : radio, internet, emailing, SMS, flyers, et bien entendu le bouche-à-oreille, principale source de motivation du « 20 c’est le Vin » avec toutes ses spécificités. »

« Le 20 c’est le Vin, le jour du Vin», le bonheur est dans le 20. »


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Nathalie Barbry

le 20, c’est le vin Métier : Chargée d’événements

Lieu d’implantation : Béziers


Une idée originale pour la promotion du Vin :« Le 20 c’est le Vin, le jour du Vin ». Le 20ème jour de chaque mois de l’année, le vin est « promo-tionné » et mis en avant. Cette fête du Vin est liée systématiquement au 20ème jour de chaque mois.Résultat constaté : une forte réaction positive liée à cet événement récurrent.

pluri elles'


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« L’idée est venue d’une envie de parler autrement du vin, avec des mots et des idées, des sensibilités de femmes : épouses, mères, sœurs, … chefs d’entreprise. L’idée n’est surtout pas de communiquer sur des vins de femmes faits par des femmes, mais plutôt d’une complémentarité créative avec nos compagnons dans le domaine viticole. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Très bon bilan : une émulation entre filles pour faire des vins encore meilleurs, un soutien moral entre nous, une créativité décuplée grâce au partage des compétences, une dynamique qui nous porte et qui nous amène des clients et une renommée, des projets qui vont se réaliser grâce à cette volonté. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Belles, rebelles, actives, gourmandes, sympas, sociables, dynamiques. Des personnalités, des appellations, des styles, des paysages, des entreprises. Toutes différentes donc une très grande créativité, plus la foi en notre métier. Nous sommes adeptes du plaisir et de la richesse de notre métier, avec un regard neuf, critique et sans concession. »

« Faire avancer les choses. »

pascale rivière

les vinifilles Métier : Vigneronne

Lieu d’implantation : Montpeyroux


Nombre de salariés : 0Chiffre d’affaires : 0 e

Vinifilles est un réseau d’entraide entre vigneronnes du Languedoc-Roussillon. Elles veulent partager et transmettre la passion, le savoir-faire de leur métier de vigneronnes aux générations présentes et futures.

pluri elles'


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« La Cathédrale de Maguelone se dresse au cœur d’un îlot de verdure entouré de vignes qui descendent jusqu’aux étangs à proximité de la plage. Aujourd’hui, l’association Les Compagnons de Maguelone œuvre pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine historique et architectural. Elle gère également des établissements sanitaires et sociaux (ESAT et Foyers) qui accueillent 84 personnes en situation de handicap. Les personnes accueillies peuvent accéder à des activités professionnelles et bénéficier d’actions éducatives adaptées vers une insertion sociale et professionnelle progressive. Ici, la personne accueillie est au centre des préoccupations des encadrants. Il faut donner à celles et ceux qui vivent avec un handicap un rôle social reconnu en utilisant les moyens culturellement valorisés. Le travail viticole peut être un exemple et un terrain d’application. C’est ce que nous avons souhaité mettre en œuvre. Le développement des capacités et des habiletés des personnes suppose la présomption de compétences et de modes d’intervention orientés vers l’acquisition de gestes adaptés. Il exige par ailleurs l’utilisation de techniques d’apprentissage et d’équipements appropriés. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Espace unique dans l’Hérault, l’activité viticole de Maguelone donne aux travailleurs la possibilité d’approcher les savoir-faire et les tech-niques du métier. Cette activité permet aux travailleurs handicapés de s’inscrire au départ d’une production avec la plantation des ceps puis sur tous les travaux spécifiques : taille, ébourgeonnage, palissage, vendanges… Les personnes participent également à la vente du vin au point accueil visiteurs du domaine (livraisons, dégustations, animations). Notre action d’éducateurs se situe dans une relation d’aide et d’accompagnement plutôt que d’assistance, en respectant le désir, l’autonomie et les potentialités de chacun. La personne est valorisée au travers d’une approche positive. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Le domaine viticole de Maguelone a été relancé en 1970 avec la création de l’ESAT. Sur ce site prestigieux et unique, 18 ha sont cultivés par les Compagnons de Maguelone. Encadrés par des éducateurs techniques diplômés et un chef de culture expérimenté, ils s’inves-tissent dans toutes les tâches relatives à l’exploitation d’une activité viticole. Dans ce site singulier, entre terre et mer, les compagnons élèvent leurs vins généreux et authentiques. »

« Maguelone, terre d’accueil et de cultures. »

Vincent MEDINA

ESAT Les Compagnons de Maguelone Métier : Directeur établissements médicaux-sociaux

Lieu d’implantation : Domaine de Maguelone

Palavas-les-Flots


Nombre de salariés : 50 dans l’association - 84 tra-

vailleurs handicapés – Equipe viticole : 20 travailleurs et

3 encadrants


L’ESAT Les Compagnons de Maguelone vise àvaloriser le travail fourni par des personnes en situation de handicap sur des activités liées à la viticulture. La structure accompagne les tra-vailleurs viticoles dans un cadre accueillant et sécurisant afin de favoriser leur apprentissage technique et leur épanouissement personnel.

solidaire


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Sébastien NARJOUD JEANJEAN en Languedoc Métier : Directeur Général

Lieu d’implantation : Saint-Félix-de-Lodez



Chiffre d’affaires : 87,4 M€

Jeanjean revendique une approche responsable du management : 5ème génération de vignerons, entreprise familiale, acteur majeur pour l’emploi en cœur d’Hérault, ancrage territorial, plan de forma-tion approfondi pour tous les salariés, avantages sociaux, communication interne.

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« C’est véritablement ancré dans la Maison familiale Jeanjean… Le slogan « Des Vignobles et des Hommes » reflète déjà depuis des décennies, nos préoccupations. En février 2008, nous avons signé une charte Développement Durable avec 34 entreprises de la région. Depuis, notre engouement pour cette démarche ne s’est pas démenti. Cela nous a permis de nous structurer, notamment sur le volet social, en nous efforçant de mettre en valeur toutes nos actions déjà en place et en continuant dans une démarche d’amélioration continue. »


« Engagé en 2009, dans une opération collective, avec 10 entreprises régionales, nous avons été évalués AFAQ 1000 NR. En janvier 2012, nous nous sommes de nouveau prêtés au jeu de l’évaluation (AFAQ 26000) et avons atteint le niveau Maturité (3ème échelon), qui récompense nos efforts. Nos perspectives sont simples : continuer dans cette dynamique de progrès, pour être une entreprise de référence et affirmer nos valeurs. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Quelques exemples :- diversité et montant des formations (9 fois supérieur au montant légal),- GPEC aboutie (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences), avec notamment la mise en place d’un entretien de seconde

partie de carrière,- accompagnement de contrats d’apprentissage ou de professionnalisation et de stagiaires,- dialogue social renforcé,- groupes de travail et d’expression,- semaine Développement Durable interne,- avantages sociaux (primes, mutuelle, comité d’entreprise…).

« Des Vignobles et des Hommes. »

solidaire


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Nous avons fait un constat : les coopérateurs rencontrent au quotidien des difficultés à recruter du personnel qualifié. Le parcours alterné emploi-formation proposé par le GEIQ OC AGRI est donc apparu comme un outil répondant aux besoins des coopérateurs et de leur cave. Il propose des solutions locales aux demandeurs d’emploi. Tester les complémentarités d’activités entre coopérateurs et coopératives, avec les autres filières agricoles avant de s’engager dans un outil local, c’est aussi pour nous un moyen de sécuriser l’organisation du travail. En ce sens, le GEIQ OC AGRI est notre laboratoire d’emploi partagé. Former des salariés au métier, c’est aussi pour nous la possibilité de développer des vocations pour aller vers un accompagnement à l’installation et une sécurisation de notre vignoble. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Un salarié a été recruté au sein du GEIQ OC AGRI le 16 janvier dernier, trois coopérateurs et les Celliers d’Oneirac ont intégré le GEIQ OC AGRI. Le salarié a été formé pour assurer les travaux de taille de la vigne. Il suivra un parcours de 550 heures pour acquérir les compétences nécessaires afin de travailler à l’année. La coopérative arrive en appui de la démarche et est également partie prenante en confiant au salarié les travaux de vinification. Des partenariats avec nos voisins audois sont en cours pour créer une équipe de travail dite « MINERVOIS ». Les besoins en compétences, en futurs vignerons sont importants sur notre territoire. Valoriser l’image de nos métiers par la qualification tout en sécurisant l’emploi par la mutualisation du temps des salariés voire comme une phase transitoire avant l’installa-tion, telles sont les perspectives de notre action. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« L’action menée conjointement avec l’équipe du GEIQ OC AGRI est rendue possible grâce à l’ancrage territorial et la coordination des Celliers d’Oneirac. Le territoire du Minervois est également riche de différentes productions agricoles complémentaires (fruits et légumes, vignes, élevage...). Aux portes de Béziers, Carcassonne et Narbonne, la situation géographiqhe d’Olonzac permet de sécuriser les futurs salariés ou agriculteurs dans la gestion de leur vie quotidienne. »

« Mettre en synergie les besoins des entreprises agricolesavec les chercheurs d’emploi pour un développement durable de l’agriculture. »

Denis CARRETIER

Les Celliers d’Oneirac Métier : Vigneron coopérateur

Lieu d’implantation : Olonzac


Nombre de salariés : 8Chiffre d’affaires : 5,5 M€


Répondre aux besoins en personnel qualifié des coopérateurs en s’inscrivant dans une démarche d’insertion durable des chercheurs d’emploi sur le territoire, tels sont les enjeux des Celliers d’Oneirac. Moyen : l’implantation du GEIQ OC AGRI en Pays Minervois. Autre volet, un GEIQ « éprouvette » pour organiser les emplois agricoles à temps partagé de demain.

solidaire


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Etant très proche du mouvement crée autour du château de Montlaur, quand la décision de « reprendre » une partie des vignes de ce domaine fut prise par le propriétaire, je me suis engagé dans ce projet. Ce fut l’opportunité d’approcher un nouveau métier, de nouvelles connaissances, de rester proche de la nature, de participer activement à un projet viticole et culturel, pour le bénéfice de notre village. C’est un engagement pour la qualité de notre environnement, de nos produits locaux et pour la reconnaissance de savoir-faire qui demandent autant de connaissances et de techniques que les métiers les plus « pointus ». Il s’agissait aussi de faire renaître un tissu social dans notre village, de redonner la parole aux anciens, tout en impliquant les nouveaux habitants. En résumé : un projet culturel et social. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Deux années sont passées et le bilan est positif ! Il y a un regain d’intérêt pour le patrimoine local, la découverte de nos produits locaux et la population du village qui se rencontre et communique. Notre travail viticole est reconnu. Notre implication entre la terre et la pierre, notre histoire locale si riche, sont des atouts qui redonnent l’amour de notre région. Déjà, des associations et des clubs sportifs de villages environnants viennent participer activement à nos efforts. La communication des gîtes ruraux avoisinants sur cette réalisation valide notre démarche. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Mille ans d’histoire ! Nous jouissons d’un riche patrimoine culturel et historique à promouvoir. Je veux combattre les à priori sur la qualité de nos vins et démontrer qu’une culture de qualité mène nos vins régionaux à rivaliser avec les meilleurs crus de France. Notre partenariat avec Montaud Patrimoine nous permet de faire travailler ensemble des personnes valides et handicapées, c’est une richesse supplémentaire. »

« La devise de le famille de Montlaur : Vertuti palma (les palmes du courage). »

Chiriaeff Christian

Domaine de Montlaur Métier : Viticulteur

Lieu d’implantation : Montaud



Il s’agit de développer un œnotourisme de qua-lité en impliquant les visiteurs dans la restauration d’un vignoble étroitement lié à l’histoire du châ-teau de Montlaur. Ce projet vise à remettre le vi-gnoble et l’ensemble de son patrimoine au centre du tissu social local et régional.

solidaire


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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Le vin est ma passion et j’ai eu l’opportunité d’acheter 3 hectares de vigne et du matériel de cave en 2008. Ayant déjà contribué à l’installation d’une entreprise familiale de maraîchage bio, j’ai trouvé logique de m’inscrire dans la même démarche en viticulture. J’ai opté pour une installation progressive. En 2012, je suis agriculteur sur une superficie de 3 ha 350 de vignes, 0,50 ha d’oliviers et 4 ha de terres en devenir. »


« Je ne regrette pas le fait de m’être lancé progressivement dans un projet qui, au départ, pouvait paraître marginal mais qui bénéficie au-jourd’hui d’une reconnaissance incontournable. L’enjeu principal est la constitution de réseaux de commercialisation et de promotion faisant suite à mon installation. Je souhaite en faire mon métier et donc pérenniser l’exploitation. Pour cela elle doit devenir rentable. Je souhaite développer ma gamme de produits et proposer à ma clientèle des produits originaux et dénués d’intrants chimiques. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Ils résident dans le facteur environnemental puisque je n’utilise des produits de synthèse ni à la vigne ni à la cave. Ma singularité repose donc sur la personnalisation de mes vins, par opposition à la standardisation de l’agroalimentaire et en particulier de la filière viticole. »

« à cœur vaillant, rien d’impossible. »

Julien Trichard

Domaine du Mas Pasres Métier : Salarié agricole et exploitant

Lieu d’implantation : Plaissan



solidaire

Salarié viticole depuis 12 ans, Julien Trichard a souhaité créer une entreprise qui sorte de l’ordi-naire, dotée d’une éthique environnementale et qui propose du vin nature aux consommateurs. D’abord cotisant solidaire, il va devenir exploitant à titre principal cette année.

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Connaissant les qualités humaines de cette personne avec plusieurs amis du village, nous avons pensé à lui pour travailler sur nos exploitations. Un premier contrat de travail d’un an a permis de le faire évoluer dans sa vie sociale et professionnelle. Le fait de partager son temps de travail par le biais d’un Groupement d’Employeurs nous a permis de partager cette solidarité réciproque qui s’est organisée entre lui et nous. Ce système de travail nous a amenés à bénéficier d’un appui technique mais aussi de partager et répartir la lourdeur du handicap. Seul et individuellement, cela aurait été difficilement supportable (horaire non respecté, consignes de travail non suivies, faible rendement, suivi social très prenant). »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Le contrat de travail à durée déterminée d’un an a été renouvelé par un CDI. Aujourd’hui, il réalise sa 16ème année d’activité dans le GE Lou Magal. Ce constat est à lui seul, un bilan très positif. Il souhaite et nous souhaitons poursuivre 3 ans de plus son activité au sein du GE jusqu’à sa prise de retraite. Son statut de personne handicapée lui permettra je l’espère de se reposer à compter de ses 60 ans. »


« Un groupe d’amis, volontaires ne rechignant pas devant les difficultés rencontrées à assumer la gestion professionnelle et sociale de M. Martin. Un partage des tâches d’apprentissage techniques sans cesse renouvelé, un accompagnement très personnel a permis de déve-lopper une confiance réciproque très grande qui a créé des liens d’amitié réciproques. C’est l’une des plus belles réussites professionnelles de ma carrière. »

« Il faut croire au devenir de l’être humain. »


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Claude BEZIAT

GE Lou Magal Métier : Viticulteur

Lieu d’implantation : Magalas

Date de création de la structure : 1995


Suite à un accident de la route, M. MARTIN après 3 mois de coma profond, voit sa vie pro-fessionnelle (mécanicien dieseliste chez Berliot à Lyon) remise en cause. Il revient dans son village natal pour survivre, chez sa mère en effectuant des travaux manuels chez des viticulteurs locaux. Après discussions, trois viticulteurs décident de créer un Groupement d’Employeurs qui leur permettra de répondre à leurs besoins en main d’œuvre en partageant le temps de travail d’un salarié.

solidaire

1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Initialement restaurant/bar karaoké, l’endroit jadis appelé “Le Jogging” se transforme en 1998 suite à des rencontres avec des vignerons. Dominique Boudet prend alors conscience que la région est en train de vivre une vraie révolution et qu’il est de son intérêt de l’accompagner : des soirées à thème sont organisées autour du vin. En 2006, de nouveaux travaux viennent concrétiser la place voulue pour le vin et donnent naissance à une cave et à un bar à vins. C’est autour du vin et de la musique que l’unité se crée, se forge. Ce choix s’est imposé à Dominique Boudet, car le vin véhicule des notions qui soudent les relations humaines : curiosité, fraternité, chaleur, respect, plaisir, convivialité, joie, musique, poésie ... Pour pouvoir mieux partager les richesses d’un tel programme, un site internet actualisé chaque jour est mis sur pied : agenda, menus, vente en ligne de vins et de produits des terroirs, reportages chez les vignerons, photos et vidéos des concerts… tout y est ! »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Le concept, unique dans la région mais ailleurs également, plaît et une grande part de notre clientèle est composée de fidèles. Déguster une sélection de vins au bar à vins avant de choisir celui qui accompagnera son repas est une idée toute simple qui fait le charme et l’originalité du restaurant, notamment lorsque c’est le producteur lui-même qui s’installe derrière le comptoir ! Grâce au site internet, au blog, aux réseaux sociaux et à la “niouze letteur”, comme nous l’appelons et que nous envoyons chaque semaine, nous véhiculons les informations qui concernent notre programme musical et nos vignerons chaque jour. 63% de nouveaux visiteurs chaque mois, que ce soient des locaux ou des internationaux (de par la vente en ligne) sur notre site, ainsi qu’une visibilité supplémentaire grâce à notre page sur “Montpellier NOW” nous permettent une croissance qui se concrétise cette année par l’ouverture d’un second établissement. Celui-ci a été inauguré le 18 janvier 2012 au Sud de Montpellier, au bord du bassin Jacques Coeur sous le nom de Trinque Fougasse O’Sud. La perspective de ce projet est de franchiser le concept et valoriser notre région. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Le côté chaleureux de notre accueil, la convivialité de l’ambiance qui se traduit par l’ensemble musique, vin, partage (de tables, notamment !), l’offre généreuse en termes de mets et de vins (plus de 600 références en cave !), mais aussi l’agenda musical qui assure une soirée unique. »

« Vous êtes ici chez vous ! »


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Dominique BOUDET

Les Caves de Trinque FougasseSARL LE JOGGING Métier : Gérant/Restaurateur




À la fois caviste (sur place et en ligne) bar à vins et restaurant, Trinque Fougasse est une adresse repérée par les amateurs de vins et les producteurs. De la rencontre d’un vigneron à la soirée jazz, les informa-tions circulent dans le réseau grâce à un site internet actualisé quotidiennement, un blog, une page sur Montpellier Now et une « niouze letteur ».

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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Issu d’une famille de viticulteurs, j’ai toujours baigné dans le monde du vin et particulièrement celui du Languedoc-Roussillon. Le canal du web étant un support d’avenir majeur pour faire connaître et commercialiser tout type de produit, l’idée a germé en 2008 de proposer les vins en ligne. Les sites de vente de vins généralistes sont nombreux mais laissent peu de place aux vins de la région Languedoc-Roussillon et ne proposent souvent que les vins les plus « connus ». Informaticien de formation et doté d’une expérience dans le monde du web, j’ai donc souhaité faire découvrir, par le biais du canal web, la palette la plus représentative des vins de cette région et assurer leur vente en ligne. L’idée est de proposer des vins « phares » de la région mais surtout des vins de producteurs moins réputés mais de grande qualité pour faire connaître la richesse et la grande diversité des vins de notre région.»


« Le bilan actuel est très positif et les perspectives très intéressantes car tous les indicateurs sont au vert : évolution très importante du nombre de visites sur le site et du chiffre d’affaires (+145%), évolution importante du nombre de bouteilles vendues (doublement des ventes entre 2010 et 2011), panier moyen qui augmente régulièrement, nombre de bouteilles livrées par commande en augmentation également, les perspectives pour les 3 ans à venir sont de doubler les ventes chaque année en proposant de nouveaux services réguliè-rement, un nombre de références de plus en plus important, s’ouvrir à l’international. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Les atouts de Midi-Vin sont : une offre exclusive et très représentative des vins de la région Languedoc-Roussillon, un très bon référen-cement du site sur les principaux moteurs de recherche Internet (Google en particulier), une présence forte de Midi-Vin sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Viadeo), un blog présentant très régulièrement des nouveaux vins qui sont mis au catalogue du site, une équipe motivée et des partenaires fiables et compétents. »

« La toile est l’avenir des vins du Languedoc-Roussillon. »


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Sylvain TOURRIERE

Easy-IT / midi-vin.com Métier : Gérant d’entreprise Easy-IT

Lieu d’implantation : Montferrier-sur-Lez



Www.midi-vin.com est un site internet marchand dédié aux vins du Languedoc-Roussillon dont 85% des ventes sont réalisés hors région. Plus de 250 références, de vins déjà connus ou à découvrir, sont proposées aux inter-nautes et toutes sont dégustées régulièrement et vali-dées par l’équipe Midi-Vin. Des services sont proposés aux clients pour compléter l’offre de base.

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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ? « Nous avons rencontré dans notre région des producteurs, qui, s’ils « savaient faire » avaient des difficultés à le « faire sa-voir ». Vendre son vin est une question de visibilité et d’image. Les technologies de l’information ont, entre autres avantages, de permettre un accès direct au consommateur sans devoir forcément utiliser les circuits commerciaux ou publicitaires clas-siques et onéreux. Nous avons donc rassemblé dans un « écosystème » intégré, basé sur l’Open-Source, ce qui aujourd’hui est le plus apte à permettre à un vigneron de faire connaître la qualité de son vin et à le vendre. Et cela, autant dans son caveau (géolocalisation par signalétique Winicode et guidage GPS) que sur un ordinateur, un smartphone, sur les réseaux sociaux (boutique Facebook opérationnelle depuis mars 2012, ce qui est une première en France) que demain sur nos télévisions. Misant sur la tendance actuelle des consommateurs à vouloir plus de traçabilité et la possibilité d’acheter en direct au vigneron, avec le moins d’intermédiaires, nous avons donc intégré une suite d’outils permettant cela. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Si Millesima, à Bordeaux, a ouvert la première boutique de m-commerce (« mobile commerce ») d’un grand négociant, Infoweb Vino-com a réalisé la première boutique multiplateforme, avec boutique de m-commerce, d’un vigneron indépendant français en Languedoc. Winicode enregistre de plus en plus de demandes de grands groupes vinicoles français (Millésima, CVBG - Dourthe – Kressmann, Mar-renon …). Ces gros opérateurs sont précurseurs dans l’emploi de nouveaux outils. A ce jour, 23 millions de Français sont passés aux smartphones, l’internet est devenu incontournable pour vendre à l’export. Nous pensons que les clés d’accès QR code ou NFC, l’internet des objets sont promis à un développement pérenne. Nous parions sur une démocratisation de ces technologies vers les vignerons eux-mêmes. Il est important en outre de leur apporter des briques Open-Source pour ne pas les emprisonner dans des solutions propriétaires. Enfin, la synergie du système Winicode avec l’œnotourisme est séduisante pour nos partenaires vignerons et surtout pour leurs clients. Nous offrons « la panoplie complète du cyber vigneron de demain. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Nous avons une expertise dans l’internet depuis 2000 et utilisons nos propres serveurs dont l’un en Chine. Nous étudions le concept, le marché et le webmarketing du vin depuis 4 ans. Winicode est actuellement l’un des leaders des applications QR code dédié à la filière vinicole sur Google. Notre propre studio multimédia vidéo-photo est utilisé par un réalisateur professionnel. »

« L’ambition devient une vertu quand elle s’exerce sur une entreprise humaine utile au plus grand nombre. »


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Lucie Deroux & Alain Marquina

Infoweb - Vinocom - Winicode Métier : Intégratrice – Chef de projet multimédia

Lieu d’implantation : Frontignan

Date de création de l’entreprise : 2000 pour Infoweb

En cours de création pour Vinocom

Nombre de salariés : Travail en réseau de compétences

( 5 à 6 freelances)

Winicode met à disposition des producteurs vinicoles (petites ou moyennes exploitations) un outil de convergence marketing, simple d’emploi, multi-supports, permettant l’usage des meilleures technologies NTIC. Objectif : rendre visible, présenter & vendre en circuit court, et cela en s’affranchissant des inconvé-nients de la vente par négociants/cavistes en ligne. Possibilité supplémentaire : la mutualisa-tion des ventes par terroir...

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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« En 2010 le pôle a réalisé une étude des besoins de ses adhérents en matière de veille dont il est ressorti que c’est sur la filière viti-vini-cole qu’il y avait un réel besoin mais centré sur l’innovation avec un sourcing international et notamment sur les nouveautés et évolutions technologiques. En effet cette filière hautement concurrentielle, implique une mise à jour au fil de l’eau des dirigeants et responsables R&D sur les dernières technologies, marketing, brevets afin d’anticiper les changements et donc acquérir une longueur d’avance pour maintenir la compétitivité de nos entreprises. Le pôle a donc initié une enquête qui a permis de préciser le cahier des charges de ce futur service de veille apte à répondre à ces attentes. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Ce service compte 92 inscrits, le niveau de satisfaction est tout à fait correct, l’enquête menée auprès de nos lecteurs a permis de constater que la qualité des articles est tout à fait satisfaisante pour 75% d’entre eux. L’objectif est de proposer un service plus complet, en proposant une édition sous format pdf afin d’étoffer les supports d’accès à l’information, certains de nos lecteurs ont une préférence pour ce type de document. Le pôle prévoit également de mener des actions de diffusion de cet outil pour élargir le nombre de lecteurs. Par ailleurs nous envisageons d’enrichir le contenu des rubriques « Marché », ce besoin pour des données plus pointues a été exprimé par certains de nos adhérents. Nous entendons également renforcer l’interaction entre notre comité de lecture et nos lecteurs pour assurer la pertinence de notre mission d’information et sa constante adéquation avec les besoins de nos adhérents. A terme, le pôle a pour ambition de fédérer les acteurs du secteur viti-vinicole en région afin de renforcer la lisibilité de la viticulture méditerranéenne. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Notre principal atout réside dans la possibilité de pouvoir s’adosser à un comité d’experts issus notamment d’organismes de recherche mondialement connus dans le secteur de la viticulture ainsi que des membres spécialisés dans ce domaine. Notre proximité avec nos adhérents nous permet également d’être à l’écoute de leurs attentes et d’adapter la forme et le contenu des informations proposées. »

« In Vino innovation pour une viticulture Méditerranéenne compétitive. »


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Laurent Emmanuel Migeon

Pôle de compétitivité Qualiméditerranée Métier : Directeur Général du groupement EVOC





Le service proposé permet aux adhérents d’avoir accès à une veille technologique centrée sur l’innovation dans le domaine viti- vinicole via un portail web, dont l’accès se fait par login et mot de passe. Avant publica-tion sur ce portail, les articles de cette veille fournis par un prestataire spécialisé sont validés par un comité de lecture, ce qui permet de qualifier les bulletins édités men-suellement.

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1 - Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce projet ?« Les domaines et caves viticoles du Val d’Hérault se révèlent être de magnifiques lieux d’exposition durant la période estivale ; et l’al-liance de nos expositions (l’art photographique se développant de plus en plus) et de la promotion du vin se conjuguent admirablement. Le public attiré par les expositions est au rendez-vous et par là même découvre les domaines et leurs différents vins. »

2 - Quel bilan faites-vous et quelles perspectives ?« Une véritable promotion avec flyers et nombreuses affiches de qualité est indispensable à la réussite d’une telle opération il s’agit là réellement de nos limites car la qualité photographique et l’accueil dans les domaines viticoles sont à la hauteur du projet. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« Un vivier inépuisable très varié et sans cesse renouvelé de photographies fournies par nos nombreux adhérents. Une connaissance pour les avoir visités de tous les domaines du secteur Montagnac et Pézenas. »

« Ne pas garder ses yeux dans ses poches et conserver ses papilles en éveil. »

Marc DEOTTE

association AVOUSDEVOIR Métier : Photographe

Lieu d’implantation : Pézenas, Montagnac, Val d’Hérault



L’opération « un vigneron invite un photographe »vise la promotion et l’organisation pérenne d’un festival d’expositions photographiques dans les nombreux domaines viticoles et caves coopé-ratives de l’Hérault durant la période estivale. En résumé, il s’agit d’associer un photographe à un viticulteur : le premier expose gratuitement chez le second, qui crée ainsi du trafic sur son domaine.

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« Après le diagnostic général de l’entreprise par la société Vins et Stratégie dirigée par Monsieur Georges TESSIER, le conseil d’administra-tion des Caves Molière a mené une réflexion prenant en compte l’évolution de notre environnement immédiat et celui de la filière viticole.Les adhérents ont considéré que la marque Molière constitue une richesse potentielle indéniable, durable et inaliénable. Il a donc été décidé de concentrer les efforts de la cave sur la mise en valeur de cette richesse. »


« Le site est en fin de construction. Le simple fait qu’il soit en ligne et existe, génère un intérêt à la fois pour les particuliers locaux qui se renseignent avant de venir acheter au caveau, pour les particuliers hors région qui peuvent nous découvrir et pour les estivants qui nous ont rendu visite pendant leur passage à Pézenas et qui peuvent nous commander à distance. Le site attire aussi l’intérêt d’un certain nombre d’opérateurs de la filière, notamment à l’export, qui nous sollicitent pour des expéditions de vins en bouteilles sous la marque Molière. »

3 - Quels sont vos principaux atouts ?« En premier lieu, évidemment, il y a la notoriété internationale de la marque « Molière ». Nous bénéficions par ailleurs d’une situation géographique privilégiée, proche de la mer et de la montagne, à la croisée des autoroutes A9/A75 ( flux touristique très important). Il faut noter aussi le patrimoine culturel : Mirondela Dels Arts / Scènovision Molière / Boby Lapointe… Et puis enfin, la solidité de cette réalisation s’appuie sur l’excellence des produits, le dynamisme et la motivation de vignerons, et le soutien de nos collectivités locales. »

« Les biens, le savoir et la gloire, N’ôtent point les soucis fâcheuxEt ce n’est qu’à bien boire Que l’on peut être heureux ! »


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Etienne DAUDER

SCA Les Caves Molière Métier : Viticulteur

Lieu d’implantation : Pézenas


Nombre de salariés : 7Chiffre d’affaires : 4 300 000 e


Dans le cadre d’un projet stratégique d’entreprise, centré sur la vente directe aux particuliers tout en s’appuyant sur la marque Molière, les Caves Molière, à Pézenas, ont mis en place un site internet doté d’une boutique en ligne.

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Documents

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