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TERRE ET AVENIR Mairie – 87800 LA ROCHE L’ABEILLE

BULLETIN D’INFORMATION N° 14

QU’EST CE QUI FAIT CHANGER LE MONDE ? EN PIRE… EN MIEUX … ?

Editorial : Nous le constatons au fil des mois et des décisions gouvernementales, le

Grenelle de l’environnement « fout le camp » ! Devant l’urgence à agir pour préserver notre santé, notre qualité de vie et en un mot,

notre planète, prenons les choses en mains, nous les citoyens ! Il ne s’agit que de gestes simples, d’autres habitudes à prendre : mais plus nous serons

nombreux à agir et plus nos actions auront d’impact sur notre environnement.

Alors, allons-y !

Sommaire : I – Compte rendu de l’assemblée générale du 12 mars 2010 1 – Rapport moral

2 – Rapport financier 3 – Divers

4 – Intervention de Mr TAVERNIERS sur le réchauffement climatique dans l’Arctique

II – Actualités 1 – L’agriculture 2 – Les O.G.M. 3 – Le nucléaire 4 – Les énergies renouvelables 5 – Les plantes dépolluantes

6 – Divers

I – Compte rendu de l’assemblée générale du 12 mars 2010 1 - Rapport moral La Présidente accueille le public dont le nombre reste constant. Elle s’en félicite, puis

remercie pour leur présence Francis LATRONCHE, Maire, Bernadette PRIEUR , présidente de l’ADEPAL et Pierre TAVERNIERS qui interviendra en seconde partie de soirée.

Elle excuse l’absence de membres de l’Association empêchés : Jacqueline VILLENEUVE, Corine BLANCHER et Bernard DESVALOIS.

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Elle présente ensuite le déroulement de la réunion : les différents points de l’assemblée générale, puis l’intervention de Pierre TAVERNIERS sur le réchauffement climatique dans l’Arctique.

Elle indique que, comme en 2009, et pour ne pas prolonger outre mesure la soirée, le choix a

été fait de ne traiter qu’un seul des sujets traités habituellement par l’Association : l’agriculture, l’eau, le nucléaire et les énergies renouvelables, seront développés dans le prochain bulletin d’information.

Santé de l’Association

Le nombre d’adhérents se maintient : 135. La trésorerie reste stable, comme le montrera le bilan financier commenté un peu plus tard par la Trésorière.

Actions 2009

• Le Conseil d’Administration s’est réuni deux fois au cours de l’année écoulée • Edition et distribution aux adhérents du Bulletin d’infos n° 13 • Participation à la foire artisanale de la Roche l’Abeille le 9 août 2009, sur un stand consacré

aux alternatives aux pesticides. Ce thème était illustré par quinze panneaux, instructifs et ludiques, prêtés par Limousin Nature Environnement (LNE). Malheureusement, le temps exécrable qui a sévi toute la journée a découragé de nombreux visiteurs qui n’ont pu découvrir cette exposition. Ces panneaux nous ont été prêtés de nouveau le 12 décembre dernier.

• Signature de la Charte Zéro Pesticide dans nos villes et villages : en effet, le 12 décembre 2009, a eu lieu un événement important dans la vie de la commune et de l’association : la signature de la Charte Zéro Pesticide dans nos villes et villages. Le principe de cette charte avait été exposé par Jean-Jacques RABACHE, directeur de Limousin Nature Environnement, lors de l’assemblée générale de 2009. Terre et Avenir est co-signataire de cette charte avec la Commune de La Roche l’Abeille, LNE, le Conseil Général, et la FREDON, charte qui engage la commune et tous les habitants concernés vers une suppression progressive de l’utilisation des pesticides pour l’entretien des espaces publics ou des jardins. La Présidente conclut l’évocation de cet événement en remerciant par avance tous ceux qui vont s’investir dans ces nouvelles pratiques de désherbage.

• Dans le même ordre d’idées, l’article de Terre et Avenir rédigé pour le bulletin municipal de décembre 2009 s’intitulait : « Jardiner sans pesticides – Inventaire à la Prévert ».

• Enfin, l’association est présentée sur le site Internet de la commune. 2 – Rapport financier Solde au 31 décembre 2008 4 763,00 Recettes 581,05 Dépenses 232,55 Solde 2009 5 111,50 € Le montant de la cotisation annuelle est maintenu à 2 €. A la suite de ces deux bilans, l’assemblée, à l’unanimité, donne quitus de sa gestion à la

Présidente. 3 – Divers

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Elections au Conseil d’Administration La présidente reprend la parole pour rendre hommage à Michel PENOT, administrateur, qui

nous a quittés fin 2009. Elle annonce ensuite la démission de Jacqueline VILLENEUVE , puis présente la

candidature de René POURROY, indique que le mandat de tous les autres administrateurs arrive à échéance : à l’unanimité, René POURROY est élu, et les membres sortants réélus.

Paul PAULIAT : « coup de cœur » pour l’ouvrage d’Albert JACQUARD « Le compte à

rebours a-t-il commencé ? » Résumé : la durée de vie de la Terre est estimée à 4 milliards d’années, celle de l’humanité :

1 milliard d’années ? Au 16ème siècle, la population de la planète était estimée à 300 millions d’habitants. Ensuite,

tout s’est accéléré : fin 18ème, 1 milliard d’habitants – thèse de Malthus qui prônait une restriction de la procréation ; 1900 : 1,5 milliard d’habitants ; 2010 : 6 milliards. Si l’accroissement se poursuit dans les mêmes proportions, on compterait 24 milliards d’humains à la fin du 21ème siècle.

Bien sûr, l’humanité connaît des succès techniques importants, mais c’est sans compter avec le revers de la médaille dont les profondes inégalités qui règnent sur la planète : environ 1 milliard de personnes souffrent de la famine. Il faut compter avec les crises économiques mondiales, les pollutions, l’épuisement des réserves minérales – énergies fossiles notamment.

Alors, le compte à rebours de l’humanité a-t-il commencé ? Actions prévues pour 2010 :

• CNCEI (Coordination nationale contre les élevages industriels) : cette association qui n’a plus beaucoup de dossiers à traiter et qui peine à renouveler ses effectifs, a décidé de se mettre « en veilleuse » et ne sollicite plus d’adhésions, d’où retour de la cotisation 2009 de Terre et Avenir à cet organisme.

• Sources et Rivières du Limousin : maintien de la cotisation à cette association très dynamique au plan régional.

• Renouvellement de l’abonnement à la revue « Sortir du nucléaire ». • Participation, début mars, à la plantation du verger-conservatoire communal : dans un

premier temps, une dizaine de variétés locales de pommiers et cerisiers ont été mises en terre.

• Projet de partenariat avec « Jardiniers de la Haute-Vienne », pilotés par M. BERGERON : ateliers de jardinage avec interventions dans les écoles – mise en place d’une charte « zéro pesticide » destinée aux particuliers et adaptée aux pratiques des jardiniers amateurs – voir en fin de bulletin « Jardiner sans pesticides ».

• Possibilité d’actions dans le cadre de l’année de la biodiversité : expo-photos lors de la foire artisanale du mois d’août ? La Présidente conclut son intervention par des remerciements à tous ceux qui ont préparé

cette assemblée générale, à M. TAVERNIERS qui s’est déplacé jusqu’à nous et va intervenir, mais aussi à tous ceux qui, tout au long de l’année font vivre l’Association, toujours avec l’aide efficace et souriante de Christine LATRONCHE, secrétaire de mairie.

Et elle passe la parole à Pierre TAVERNIERS.

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Le changement climatique en Arctique Pierre TAVERNIERS de Météo France Limoges

Site Internet : qeqertaq.free.fr

La carrière « polaire » de Pierre TAVERNIERS a commencé par un hivernage en Terre

Adélie pendant un an. Puis, il s’est intéressé aux peuples de l’Arctique et c’est en 1985 qu’il a rencontré pour la première fois des Inuits et commencé l’apprentissage de leur langue.

En 1986, il est allé au Groenland, puis en 1987-1988, pendant une année, y a participé à un programme scientifique.

Présentation de l’Arctique :

C’est un espace d’environ 21 millions de km2. Il est délimité en trois zones : � la limite des arbres : la toundra ou « tree line » qui remonte vers le nord depuis plusieurs

années ; � la ligne isotherme du mois le plus chaud qui est également en recul � la limite du Cercle Polaire, déterminée à partir de la zone où le 21 décembre, la nuit est

totale et le 21 juin, le jour est permanent ; c’est une limite invariable. L’océan Arctique, qui représente la plus grande partie de cette zone – 15 à 16 millions de

km2, est une mer gelée ; ce que l’on appelle la banquise (eau gelée salée). Au centre se trouve la banquise permanente.

La zone arctique s’étend également à la Sibérie, l’Alaska, au nord du Canada et au

Groenland, terres qui sont elles recouvertes de glaciers (eau douce). La mer gèle à partir de –1,8 °. L’extension de la banquise se fait depuis le centre vers

l’extérieur.

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Mer gelée et terres recouvertes de neige : lorsque en mars, le soleil revient, 98 % du rayonnement solaire est renvoyé vers l’atmosphère (espace albedo).

La banquise est un isolant entre l’océan et l’atmosphère, il n’y a aucun échange entre les

deux. Pendant le processus de gel, le sel est renvoyé à la base de la banquise ; il y a densification

de l’eau et le sel est envoyé vers le fond de la mer. Ceci a une grande importance pour les courants marins, notamment les courants chauds (Gulf Stream).

Faune de la banquise : phoques, ours polaires, mouettes noires. L’ours polaire chasse les phoques uniquement sur la banquise. Il ne sait pas chasser dans

l’eau ; ce qui explique que la réduction de son habitat va le condamner à disparaître (plus de terrains de chasse).

Les hommes : environ 150 000 Inuits vivent dans l’Arctique. Pour eux, la banquise est une

route de glace qui leur permet de voyager de communauté à communauté et a permis, au cours de l’histoire, la conquête de nouveaux territoires.

Par contre, pour la navigation, la banquise est un obstacle insurmontable.

Le recul de la banquise Images de la banquise, à partir de satellites à orbite polaire, en 1978-1979 : les mesures

effectuées donnaient une superficie de 16-16,5 millions de km2. Pendant les trente dernières années, le recul a été d’environ 40 000 km2/an. En 2010, la banquise saisonnière (par opposition à la banquise permanente) aura diminué d’environ 2 millions de km2.

Conséquences : s’il y a la banquise, il n’y a pas de marées et donc pas d’érosion littorale. Or, les villages sont construits sur le littoral et quatre mois de marées supplémentaires entraînent une très importante érosion et certains îlots sont d’ores et déjà condamnés.

Au Groenland, la banquise littorale est plus tardive et moins épaisse et la surface de la banquise a été divisée par 2 en quelques années, ce qui entraîne de nombreux décès par noyade, chaque hiver.

Pendant la période estivale ne reste que la banquise permanente qui représente environ 8 millions de km2. Ce sont des couches de glace superposées sur 6 à 8 m d’épaisseur. Ce n’est pas un seul bloc, mais une mosaïque d’îlots de glace, ce qui en fait un océan infranchissable.

La recherche d’un passage vers l’Asie a donné lieu à plus de cent expéditions qui ont toutes été des échecs jusqu’en 1906 où eu lieu le premier franchissement, mais sur une période de trois ans.

En 2005, la banquise permanente est réduite à 5,3 millions de km2 et pour la première fois, la route est libre vers la Sibérie (passage du nord-est).

En 2007, la banquise ne mesure plus que 4,2 millions de km2 et pour la première fois, le passage du nord-ouest est entièrement libre de glaces.

En 2008, il a été possible de faire le « tour » de l’Arctique sans glace. Impacts de la fonte de la banquise :

Toutes les glaces les plus anciennes ont presque disparu entre 2007 et 2008. De ce fait, 85 %

du rayonnement solaire pénètre dans l’océan ( ce qui représente 43 fois plus qu’auparavant) ; la température de la surface de l’océan a augmenté de 7 °.

Phénomène des courants trans-polaires : les glaces sont toujours en mouvement selon des

principes établis, c’est ce que l’on appelle la gyre de Beaufort. Il y a une dérive trans-polaire vers

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l’océan Atlantique. Nansen, avec son navire Fram, a ainsi traversé l’océan polaire en suivant la dérive des glaces en trois ans, de 1893 à 1896.

En 2007, l’opération « Tara » prévoyait la même expédition sur trois ans et finalement la traversée s’est faite en 18 mois. Il y a un mouvement très accentué d’expulsion des glaces vers l’Atlantique par le détroit de Fram, situé entrez le Spitzberg et le Groenland.

Projections pour l’avenir La disparition totale de la banquise d’été est envisagée à partir de 2015, 2030 ou 2050. Spéculations sur la route directe Europe-Asie : La Russie construit depuis dix ans des pétroliers à coque renforcée aptes à naviguer dans

l’océan Arctique, d’autant que l’on suppose qu’environ 25 % des réserves d’hydrocarbures non découvertes à ce jour se trouveraient dans l’Arctique (Alaska, Canada, Sibérie)…

Problème de savoir à qui appartient le plateau continental de l’Arctique ? Presque la moitié dépend de la Russie qui est actuellement le seul pays techniquement au point pour en exploiter les ressources.

Ours polaires : les ours polaires affamés ont tendance à entrer dans les villages Inuits qui

constituent des milices de chasseurs pour assurer leur sécurité. Vie économique et culturelle des Inuits Traditionnellement, ils vivent de la pêche à travers la glace pendant l’hiver. Mais on passe

d’une durée de 8 mois à quelques semaines. Quel est leur avenir : différents instituts dans le monde ont effectué des modélisations.

Pendant le 20ème siècle, le réchauffement en Arctique a été de 1à 1,5 °. Au 21ème siècle, il pourrait être de 2 à 5°.

En 2000, on relevé des anomalies de température : + 8 à 9 ° sur les hautes latitudes en Arctique.

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Les glaces terrestres (glaciers) Au Groenland : 1,8 km2 et 3 000 m d’épaisseur au centre, ce qui représente la plus grande

réserve d’eau douce de la planète. Quand ils se détachent dans la mer, ils forment les icebergs. A partir de 1992, on constate la fonte des glaciers sur les côtes, puis de plus en plus vers

l’intérieur, ce qui entraîne une hausse d’un ½ mm du niveau des océans. Permafrost 20 millions de km2 de sols gelés qui fondent peu à peu. Des quartiers entiers d’habitations

s’enfoncent da ns le sol. Idem pour les pistes d’aéroports. Par ailleurs, ce phénomène libère d’énormes quantités de méthane, ce qui accentue l’effet de serre et par conséquent, le réchauffement.

Interventions dans la salle Gulf Stream La fonte des glaciers du Groenland entraîne un afflux massif d’eau douce dans l’océan qui

pourrait provoquer le blocage du Gulf Stream. C’est déjà arrivé dans le passé lors de la dernière glaciation, entre autres.

Son ralentissement pourrait amoindrir l’effet du réchauffement en Europe de l’ouest. Mais il existe de très grands retards en matière de recherches océanographiques et il est

nécessaire d’avoir plus de mesures pour prévoir ces phénomènes. Mais il est certain que les océans sont la clé du climat futur. Réussiront-ils à réguler les

évolutions actuelles du climat ? Contestations de l’évolution climatique (Allègre,…) Des glaciologues français et russes ont établi une corrélation entre température terrestre et

gaz à effet de serre. Les hausses de températures peuvent provenir d’évènements astronomiques (Terre plus

proche du Soleil) et ces hausses de température ont toujours provoqué une augmentation des gaz à effet de serre.

Mais depuis 1850, l’accroissement des gaz à effet de serre précède les hausses de température.

Effets du réchauffement climatique La fonte des glaciers continentaux entraîne le tarissement de grands fleuves, en Asie

notamment, avec des conséquences dramatiques pour les populations qui vivent dans les vallées de ses fleuves : « réfugiés climatiques ».

Chez les Inuits : Dessanilisation de l’eau de mer : chez les Inuits, l’eau douce vient des blocs d’iceberg. Or,

une unité de dessanilisation a été construite, avec conduites chauffées,… ; mais les Inuits ne veulent pas de cette eau car ils ne la trouvent pas bonne !

Au Groenland, les Inuits possèdent un Parlement autonome mais restent sous tutelle du Danemark. Ils ont récemment voté à 75 % pour l’autonomie totale. En effet, suite aux prospections effectuées, ce territoire se révèle très riche uranium, or, argent, pétrole,… ce qui va leur procurer des royalties très importantes. D’ailleurs, en 1999, au Canada, un nouveau territoire « Nunavut » a été créé pour les Inuits suite à la découverte de diamants et d’uranium.

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Mais les Inuits craignent une invasion d’autres populations, auquel cas, ils se retrouveraient en minorité, d’où la mise en place d’un droit de veto des communautés pour l’exploitation de certaines mines.

Remontée de la forêt boréale : elle entraîne une modification du climat, avec des étés plus secs, ce qui provoque de gigantesques incendies de forêt.

Chaîne alimentaire des Inuits gravement polluée à cause de la circulation des vents.

Pathologies nouvelles graves : cancers, leucémies… La communauté Inuit de Qeqertaq dans laquelle P. Taverniers a séjourné à plusieurs

reprises : En 1998 En 2008

II - Actualités

1 - AGRICULTURE

« Nourrir le monde demain : avec quelles agricultures ? ». Ce titre de la revue Agromag « la

revue des ingénieurs du vivant » du 2ème trimestre 2009, et les articles de ce dossier, amènent à se poser nombre de questions dont les réponses ne semblent pas toujours évidentes.

On prévoit, en moyenne, 9 milliards d’habitants sur la terre en 2050. La planète sera-t-elle

capable de nourrir « correctement » autant d’hommes alors que, actuellement, 800 millions souffrent de sous-alimentation et plusieurs milliards de carences diverses – dans le même temps on compte 300 millions d’obèses !

Et parmi les malnutris, les 2/3, voire les 3/4 selon les sources, sont des paysans trop pauvres pour acheter leur nourriture ( ?) ou pour s’équiper pour la produire eux-mêmes.

Quels sont les principaux facteurs à prendre en compte pour l’agriculture de demain ?

• augmentation de la population • indisponibilité croissante des terres cultivables ( en raison de la désertification, de

l’urbanisation, …) ou consacrées à la production alimentaire (développement des agro-carburants)

• problèmes liés à la ressource et à la gestion de l’eau douce

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• modification de la demande alimentaire dans les pays en voie de développement : quand le niveau de vie s’accroît, le régime alimentaire se modifie, en passant d’un régime à base de céréales ou racines type manioc à une alimentation plus variée et plus riche en produits carnés – sans parler du gâchis de produits alimentaires dans les pays dits développés ; or, les animaux de boucherie sont des concurrents des hommes pour la consommation des céréales et des espaces nécessaires à leur culture…

• souveraineté alimentaire ou exportation : dans les pays en voie de développement, on constate partout un recul des cultures vivrières et surtout des terres qui y sont consacrées. En effet, les meilleures terres sont appropriées par de grandes sociétés internationales pour la production industrielle de denrées d’exportation ou pour les agro-carburants. Un certain nombre d’Etats africains ont concédé à la Chine et la Corée, notamment, d’immenses territoires pour ce type de productions.

Il en est de même en Asie du Sud-Est (déforestation intensive pour la production d’huile de palme – destruction de l’habitat des derniers orangs-outangs) ou en Amérique du Sud (production de soja transgénique en détruisant la forêt amazonienne, « poumon vert » de la planète et immense réserve de biodiversité encore inexplorée). Et les paysans chassés de ces territoires deviennent des « sans terre » exploités par ces sociétés ou s’en vont grossir la population des bidonvilles des grandes métropoles de ces pays. • mondialisation et spéculation financière • concurrence désastreuse entre produits exportés depuis les pays développés qui cherchent

partout des marchés, et produits locaux des pays du tiers monde.

Etc, etc, ….Que de problèmes. Comment les résoudre et QUI pourra les résoudre ?

A lire, sur ces problématiques : « Bidoche» de Fabrice Nicolino – « l’industrie de la viande menace le monde » (Editeur :

Les liens qui libèrent). « Solutions locales pour un désordre global » de Coline Serreau (Actes Sud) – voir

également son film – alternatives à la crise qui menace la sécurité alimentaire de l’humanité, mises en œuvre partout dans le monde.

« La riposte des paysans » de Silvia Pérez-Vitoria (Actes sud) – les paysans garants de la survie de l’humanité ?

2 - OGM 2010 – Dernières nouvelles

- Pour vous faire rêver (ou cauchemarder ??) : 20% des gènes humains sont déjà brevetés ! Et pour les semences traditionnelles, 500 demandes sont en attente !!!

- La pomme de terre Amflora a été autorisée par la commission européenne . En attente,

au moins dix sept autres OGM. Toujours pas de changement dans les procédures d’homologation : pas d’avis d’experts

indépendants, pas d’exigence d’études de risques sanitaire et environnemental à long terme. Consultez le site de Greenpeace à ce sujet : www.greenpeace.org/france

- La France envisage l’autorisation d’un nouveau maïs transgénique.

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Les autorités qui nous ont si bien protégé contre les dangers du purin d’ortie, n’ont pas remarqué que Monsanto commercialise deux variantes de round-up avec des adjuvants hautement toxiques et non autorisés. Jusqu'à maintenant aucune répercussion sur Monsanto qui a, d’office, tout démenti.

- Le journaliste Hervé Kempf du journal « Le Monde » dénonce la manipulation des

informations au sujet des OGM . - Russie : Premiers résultats de recherche sur les effets sanitaires à long terme, très

compromettants pour l’OGM incriminé. - Afrique du Sud : la quasi-totalité de la récolte de maïs perdue à cause d’un « bug » de

labo chez Monsanto. - Cotton BT : même Monsanto avoue l’échec. Mais l’offensive de charme continue dans les

pays du tiers monde avec les mêmes slogans et les mêmes promesses. - Etats-Unis : le Sud est envahi par des « super » mauvaises herbes . Solution Monsanto : à

super mauvaise herbe, super OGM, qui contient plusieurs résistances à plusieurs super désherbants.

- Argentine : augmentation spectaculaire des cancers dans les régions où le Round-up est

répandu massivement. Une nouvelle étude universitaire de la faculté de médecine de Conicet confirme les travaux du Professeur Serralini : le Round-up a un effet dévastateur sur les animaux amphibies : il provoque, à doses infimes, des troubles intestinaux, cardiaques, et des dysfonctions neurologiques.

Et pourtant….. deux de nos parlementaires ont proposé un rapport d’information sur les

pesticides et la santé. Idée générale : rien n’est prouvé, on ne peut pas s’en passer, il n’y a pas de raison de changer de comportement.

Mais l’eau des régions d’agriculture intensive est devenue imbuvable, des agriculteurs malades s’organisent (site www.victimes-pesticides.fr ). Et un rapport de l’INRA démontre qu’une autre agriculture, moins polluante, peut combiner rentabilité et écologie.

QUE FAIRE ????? Pour ceux qui veulent s’investir : www.greenpeace.fr/pétition OGM Europe. Pour un moratoire sur les OGM, en attendant des études scientifiques sur les effets sanitaires

et environnementaux à long terme. Déjà presque 600.000 signatures !!!

3 - A PROPOS DU NUCLEAIRE

Dans son bulletin d’information n° 13, « Terre et Avenir » remarquait que le nucléaire tuait

l’avenir. C’est qu’en effet le nombre important de centrales en construction ou en projet (soit 248 nouvelles installations nucléaires) viendront s’ajouter à toutes celles déjà existantes, souvent vieillissantes et donc de moins en moins sûres.

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Or, pour la seule France, on enregistre 51 points radioactifs (mines, centrales, centres d’enfouissement ou de stockage de déchets), et la sécurité nucléaire est un combat de tous les jours : en 2008, on a dénombré 842 incidents dans nos installations.

En Allemagne, 10 réacteurs sur 17 sont en panne. En Finlande, on parle du « bourbier » d’Areva : lancé en 2005, le chantier du réacteur EPR, après quatre ans de travaux, ne serait terminé que dans trois ans avec un surcoût de 50 %. Les imprévus, la complexité du chantier, la coordination de milliers d’employés de 56 nationalités différentes continueront de renchérir les coûts et les délais.

De nombreuses manifestations antinucléaires sont signalées partout dans le monde : ainsi, le 5 septembre 2009 à Berlin avec 50 000 personnes – ou à Colmar contre la centrale de Fessenheim, le 3 octobre 2009 avec 10 000 personnes.

Mais surtout, il n’y a pas de frontière entre nucléaire civil et militaire. Le carburant des bombes est le même que celui des centrales ; l’uranium ou le plutonium.

Il est souhaitable qu’en haut lieu, on cesse de mentir et que les informations données soient transparentes.

4 - PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES – JOURNAL DE BORD ( Josette Bosselut – Deshaies / La Roche l’Abeille)

Juin 2008 : demande de devis pour l’installation de panneaux photovoltaïques avec revente

totale de la production à EDF – fourniture de deux devis + étude de rentabilité en fonction de l’orientation (S/S-E) et de la pente du toit – 45 ° sur bâti ancien. Rentabilité estimée pour une puissance installée de 2 940 Wc : 3 100 KWh/an.

23/09/08 : acceptation d’un devis à hauteur de 23 500 € TTC pour environ 24 m2 de

panneaux installés avec intégration au bâti – tarif de rachat du KW par EDF : 0,61 € à compter du 1er janvier 2009. Le montant du devis inclut toutes les fournitures : panneaux, onduleur, tout le matériel de connexion et de protection, plus la main-d’œuvre. A prévoir en plus, le montant du raccordement au réseau EDF.

Commence le ballet des démarches diverses et variées :

• déclaration préalable de travaux déposée à la Mairie le 5/09/2008, acceptée le 15/09/2008 • demande de subvention à la Région : accordée le 11 décembre 2008 pour 3 000 €. Cette aide

n’existe plus. • Ecrire à ERDF pour la demande de raccordement au réseau : devis du 14/11/2008 pour un

montant de 575,46 € à retourner pour acceptation. • Ecrire à la DIDEME pour une « déclaration d’exploiter » - récépissé délivré le 15/12/2008. • Ecrire à la DRIRE pour demander un certificat ouvrant droit à l’obligation d’achat –

certificat délivré le 27/10/2008. Tous les documents de demande ci-dessus ont été, heureusement, fournis par l’entreprise

installatrice, avec un planning des démarches à effectuer au fil du temps. - Obtenir de votre compagnie d’assurance une extension de garantie responsabilité

civile pour cette installation. Tout ceci vous amène en décembre 2008, où toutes les autorisations et garanties en main,

vous pouvez demander à votre installateur de commencer les travaux. Oui, mais c’est l’hiver et les intempéries qui vont avec !

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Finalement, l’installation sera terminée en mars 2009. A partir de là, munie de l’attestation de conformité délivrée par l’installateur, vous pouvez enfin envoyer à EDF une demande de contrat d’achat de votre production et à ERDF une demande de raccordement effectif au réseau.

Après la pose d’un compteur de production, ce raccordement sera réalisé le 27 mars 2009, date à partir de laquelle je deviens producteur d’électricité.

Et ensuite, vogue la galère : à partir de là et jusqu’en septembre, la production mensuelle est

en moyenne de 380 KWh/mois si l’on excepte le mois d’août où la production n’a été que de 285 KWh, les panneaux n’aimant pas la grosse chaleur… Ensuite sur la période hivernale, d’octobre à février, la production moyenne est de 90 KWh/mois en moyenne : les périodes d’enneigement n’ont rien arrangé cette année.

Enfin, le 27 mars 2010, j’ai pu facturer à EDF une production de 3 342 KWh , car entre-

temps et après quelques inquiétudes à ce sujet, j’avais enfin reçu le 29/09/2009 mon contrat de vente d’énergie !!!

5 - LES PLANTES DEPOLLUANTES

L’air pollué de l’extérieur, c’est une évidence. Mais voilà que des études scientifiques très

sérieuses nous apprennent que, dans nos habitations, l’air est au moins aussi vicié ! En effet, nous, humains, rejetons du gaz carbonique en respirant. Mais surtout, de nombreux

éléments de nos intérieurs émettent ce que l’on appelle des COV (composés organiques volatils) : moquettes, papiers peints, peintures, colles, certains bois agglomérés, désodorisants, parfums d’ambiance, etc…

Mais un « ami » est à notre disposition, tout à fait pacifique et très facile à mettre en œuvre :

certaines plantes ont, en effet, le pouvoir d’absorber les substances qui nuisent à notre santé. Il serait trop long et très compliqué d’indiquer ici le nom de toutes ces plantes et la liste des

substances que chacune absorbe (cette liste est disponible auprès de Terre et Avenir) ; citons seulement quelques végétaux courants, facile à se procurer et à entretenir.

Il faut simplement savoir que toutes absorbent le formaldéhyde qui est le principal polluant de nos intérieurs. Par ailleurs, et cela va de soi !, plus une plante est développée et en bonne santé, plus elle est efficace dans son rôle de « nettoyeur d’atmosphère ».

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Liste des plantes Propriétés particulières Anthurium Absorbe le xylène, l’ammoniac (peinture, cires,

produits d’entretien) Areca Absorbe le benzène, le toluène (peinture,

parfums d’ambiance) Caoutchouc Favorise l’oxygénation Croton « « Dracaena Absorbe le xylène Kentia « le benzène Philodendron Favorise l’oxygénation Sanseveria Absorbe benzène, xylène, toluène,

trichloréthylène * Schefflera Absorbe benzène et xylène Statiphyllum « « « et trichloréthylène Azalée d’appartement « l’ammoniac

* trichloréthylène : vêtements venant du pressing, produits d’entretien et de bricolage, pesticides.

Mais gardons à l’esprit que le meilleur moyen de dépolluer… c’est de commencer par ne pas polluer, ou le moins possible !

6 - DIVERS

JARDINER SANS PESTICIDES – « LE JARDIN AU NATUREL » *

Les pesticides ou « produits phytosanitaires » : ce sont des polluants dangereux pour

l’environnement et la santé. Malgré cela, en France, nous en répandons près de 80 000 tonnes par an, soit plus d’un kilo par an et par habitant.

Les jardiniers, pour leur part, utilisent 8 000 tonnes des 80 000 totales, soit le 1/10ème .

En effet, l’habitat individuel représente en France près de 18 000 km2, soit la surface de trois départements. Aussi, convenablement aménagé, un jardin peut constituer un formidable refuge pour de nombreuses espèces végétales et animales en voie de disparition. Qu’est-ce qu’un jardin au naturel ?

C’est un jardin d’agrément et/ou de production de légumes et de fruits où : On utilise des techniques de jardinage naturelles : on jardine sans désherbant ni autre pesticide de synthèse, et sans engrais chimiques nocifs pour la santé et l’environnement. On économise les ressources de la planète : on récupère les eaux pluviales et on économise l’eau, on consomme le moins d’énergie possible – notamment en recyclant les déchets verts sur place – et on utilise du bois labellisé et/ou local pour l’aménagement du jardin.

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On favorise la faune et la flore locales : on plante des espèces locales, on favorise la végétation spontanée et on aménage le jardin pour qu’il soit plus accueillant pour la faune sauvage (haies champêtres, nichoirs, gîtes divers, point d’eau, etc…).

Alors, jardiniers adhérents de Terre et Avenir, pour accompagner et soutenir l’action de la municipalité signataire de la Charte « zéro pesticide dans nos villes et villages », à vos binettes ! Et parlez-en à vos voisins…

*Voir le site Internet de Loiret Nature Environnement : www.loiret-nature-environnement.org

Les bonnes associations, le compagnonnage des plantes au potager bio Principe de base :

Bien choisir les plantes compagnes de vos légumes p our qu'ils s'entraident, se protègent des insectes nuisibles, et poussent en core mieux.

Le compagnonnage, c'est associer certaines plantes entre elles, les planter ensemble, pour leur influence bénéfique et réciproque les unes sur les autres. Cette méthode, issue de l'observation et de la pratique fait l'objet d'études encore controversées : il ne coûte pourtant rien d'essayer et d'observer ; tout cela sera au moins utile pour le goût, l'environnement et la biodiversité. Le compagnonnage est une ancienne méthode de culture pratiquée par des générations de jardiniers avant la mise au point des pesticides chimiques. C'est simplement fournir le meilleur environnement possible pour la culture des légumes et des fleurs en choisissant judicieusement leur voisinage. � Utiliser les propriétés répulsives ou attractives de certaines plantes pour éloigner, voire

éliminer les insectes nuisibles sans pesticides chimiques industriels � Optimiser la croissance et la résistance par des associations connues.

Plantes compagnes : comment et pourquoi les utiliser ?

Ainsi, les jardiniers ont découvert que certaines plantes éloignent des insectes et des mauvaises herbes autour d’elles. Certaines, lorsqu’elles sont voisines, peuvent exercer une influence favorable ou défavorable les unes sur les autres. Les avantages des plantes compagnes : Il existe divers modes d’action des plantes compagnes : elles peuvent soit favoriser la croissance des voisines, soit l’inhiber, soit attirer les insectes, et donc les éloigner d’autres cibles, ou encore tout simplement éloigner les nuisibles. Des exemples d’association : les plantes qui éloignent les insectes � Les carottes, par leur odeur, font fuir la mouche de l'oignon (Hylema antiqua) et la teigne du

poireau (Acrolepiopsis assectella). Par contre, pour éloigner la mouche de la carotte (Psila rosae), mieux vaut ajouter du marc de café à la terre, avant de semer.

� Sauge, romarin, thym, moutarde, persil, trèfle, céleri et tomates éloignent la piéride du chou (papillon), les limaces et les escargots. Mais n'oubliez pas que c'est la seconde génération de ce papillon qui fait des dégâts... Inutile de se précipiter sur son pulvérisateur dès les premiers vols de ces insectes.

� Le myosotis est un excellent compagnon pour les cultures de framboisiers. Son odeur permet d’éviter la prolifération du ver du framboisier.

� L’'hysope évite aux choux les pontes des mouches blanches. � La menthe verte ou poivrée va éloigner les pucerons noirs des rosiers.

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� Plantez du fenouil à proximité des salades pour les protéger des attaques de limaces! Celui-ci dégage une odeur qu’elles ne supportent pas.

� La lavande déplaît aux fourmis, limaces et escargots et protège les roses contre les pucerons. � L’absinthe ou armoise déplaît à beaucoup d’insectes. On la plante traditionnellement près des

groseilliers pour protéger ceux-ci des parasites. D’autres plantes servent d'appâts ou de leurres aux insectes : � La moutarde attire le papillon blanc des choux. � Les choux gras attirent les mineuses. � Les aubergines attirent les doryphores. � Les capucines attirent les pucerons.

Ces plantes doivent se trouver à une certaine distance du potager pour en éloigner ou distraire

les insectes. Si elles sont trop près du potager, elles auront l'effet contraire d'y attirer les insectes.

De plus, les associations fleurs-légumes attirent les abeilles et les bourdons (insectes pollinisateurs), ce qui favorise la fructification.

En résumé, les aromatiques sont de précieuses plantes compagnes. N’hésitez pas à en planter aux quatre coins du potager. Associez les vivaces avec les fruitiers et les arbustes à petits fruits. Leur résistance aux maladies et aux parasites en font des plantes rêvées pour l’éco-jardinier. Par leurs odeurs, elles camouflent celles de leurs compagnes de culture.

LES "MAUVAISES HERBES" mais ....pas si mauvaises que ça ! Avant de les détruire, apprenez à les reconnaître. Celles-ci sont une indication sur la nature de votre sol

Existe-t-il des herbes indésirables utiles? Ce n'est pas parce qu'une herbe est dite mauvaise qu'elle ne peut pas être utile. On la dit indésirable parce qu'on a décidé que sa présence n'était pas souhaitée dans nos jardins. Pourtant, plusieurs herbes indésirables ont des vertus étonnantes. Ainsi, les feuilles du pissenlit (Taraxacum officinale) et du chou gras (Chenopodium album) sont comestibles et délicieuses en salade. La prêle (Equisetum arvense), pour sa part, constitue un excellent fongicide qui prévient la fonte des semis.

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Pour fabriquer un fongicide naturel à partir de cette plante, on en fait une décoction: on fait bouillir 100 g de prêle séchée dans 5 L d'eau pendant une dizaine de minutes, on laisse infuser pendant 12 heures et on vaporise directement sur les semis.

Des herbes folles au jardin Vous aurez remarqué que de plus en plus de parcs et de jardins

délaissent intentionnellement des parties de leurs pelouses aux herbes folles. Ce n'est pas un oubli mais c'est intentionnel ! En effet, en procédant de la sorte, les jardiniers contribuent à la préservation des petits animaux du jardin qui ont bien souvent besoin de ces mauvaises herbes ou adventices pour leur développement. Les coccinelles, les syrphes et d'autres insectes pollinisateurs comme les abeilles ou les papillons et leurs chenilles profiteront de ces espaces « sauvages » pour se multiplier.

Vous aussi, laissez un coin de jardin aux herbes folles, aux herbes que vous supprimez habituellement, comme les orties dont la chenille du paon du jour se nourrit, ou d'autres plantes toutes utiles à un certain équilibre du jardin.

Sources et Rivières du Limousin (SRL) - quelques activités

• Réalisation, en lien avec l’association des Amis de la Terre Limousin, d’une quinzaine de

fiches pratiques pour aider le citoyen à participer efficacement à la protection de l’environnement. Ces fiches seront bientôt disponibles sur le site de SRL à la rubrique « publications » http://www.sources-rivieres.org

• Etude de la truite en Haute Vienne : état des lieux, suite à l’analyse de l’évolution des

densités de truite fario dans les cours d’eau de la Haute Vienne, pour chacun des grands bassins hydrographiques.

• Suite au procès de SRL contre COGEMA-AREVA, il a été créé le GEP (Groupe d’Expertise

Pluraliste sur les sites miniers d’uranium du Limousin) dans lequel SRL est partie prenante.

• SRL participe également aux CLIS (Commissions locales d’information et de surveillance). Proposition de deux ouvrages :

Code de l’eau, réalisé par Bernard DROBENKO Rapports d’étape du GEP sur les mines d’uranium du Limousin.

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BULLETIN D’ADHESION A «TERRE ET AVENIR » 2010 COTISATION : 2 € à l’ordre de « TERRE ET AVENIR »

NOM : ………………………………………PRENOM : ………………………………… ADRESSE COMPLETE : ……………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………. A REMETTRE ou à RETOURNER à «TERRE ET AVENIR » Mairie – 87800 LA ROCHE

L’ABEILLE