Le Salon du charolais a Sau-lieu a fermé ses portes nonsans une petite pointe de

nostalgie pour les organisateurset les bénévoles, vite réprimée parl’urgence du démontage. En troisjours d’ouverture au public, cesalon hors normes pour une petiteville de 3 500 habitants, dont lenom rayonne bien au-delà de soncanton, aura vu défiler 22000 per-sonnes (au compteur tickets). Unbrassage réussi entre le grandpublic, les éleveurs de bovins,d’ovins, de chevaux, les passion-nés d’aviculture, le monde de lagénétique et celui de la viande.Tout un concentré d’agricultureet d’élevage qui amène les plusimpliqués à comparer ce Salon ducharolais à un mini salon de Paris,décentralisé dans cette petite villedu Morvan qui a vu sa populationmultipliée par six en quelquesjours. La diversité des animations,des concours, des stands, desexpositions... a fait mouche,auprès du grand public, mais aussiauprès des professionnels qui «ontexprimé leur satisfaction»confirme Jean-Pierre Fleury, pré-sident du Comité de pilotagechargé de l’organisation du salon.«Tous les animaux de boucherieont été vendus, avec des prix enhausse pour le cœur de gamme(+ 0,50 à + 0,60 cts), mais desprix qui plafonnent sur le très hautde gamme». Dans toutes les caté-gories, viande ou élevage, le cou-

rant d’affaires semblent avoir étéimportant et les retombées éco-nomiques ont dépassé la périphé-rie de la ville de Saulieu. A lagrande satisfaction des organisa-teurs qui ont misé gros sur ce pari,«les sponsors et les partenairesrepartent très satisfaits descontacts, de l’accueil et de l’or-ganisation».Même enthousiasme chez Michel

Baudot, président du Herd bookcharolais qui inaugurait là une«Première» qui lui tenait à cœurdepuis longtemps : «organiserautour du charolais une grandemanifestation avec des animationsdiversifiées» qui attirent autant legrand public que les profession-nels. C’est chose faite et les échosdu grand public, comme ceux deséleveurs, souvent exigeants,

témoignent de la satifsfaction detous. Le spectacle était partoutpour les visiteurs, sur le grand ringbien sûr, dans les travées sous lesgrandes tentes, sur l’esplanade et

sur l’ensemble du large périmètrede l’Espace Jean Bertin qui s’estparticulièrement bien adapté àtoutes les contraintes de l’exer-cice. Tout le monde «s’est régalé»,au propre comme au figuré. Cerisesur le gâteau, des affaires se sontconclues, une quarantaine dereproducteurs, des veaux de 8mois et des taureaux de 18 mois,ont changé de propriétaire et denombreux contacts ont été prisentre éleveurs et sélectionneurs.Alors que dès lundi, les bénévoleset les éleveurs avaient déjà réin-vesti les lieux pour le démontage,Jean-pierre Fleury rappelait unefois encore le formidable élan quel’organisation de cette grandemanifestation avaient suscité :«cela laissera des traces danscette région qui avait bien besoind’un tel événement. Ce fut unebelle aventure humaine qui se ter-mine bien, puisque nous pouvonsd’ores et déjà affirmer que lescomptes seront équilibrés. Nousorganiserons bientôt une grandesoirée réunissant l’ensemble desbénévoles pour les remercier etvisionner les temps forts de cegrand moment d’amitié et de par-tage».

AnnE-MARiE KLEin

03Évènement Salon du CharolaisSaulieu 2012TERRES DE BOURGOGNE - N° 1181VENDREDI 31 AOÛT 2012

Salon du Charolais 2012 à Saulieu (21)

Un millésime qui fera dateh

22 000 visiteurs, 6 000 repas servis... les journées ont été longues etbien remplies lors du salon du charolais qui s’est déroulé du 24 au 26août à Saulieu. Au-delà des chiffres, les organisateurs, les participantset tous ceux qui ont contribué au succès de cette fête en retiendrontun grand moment de partage et d’amitié, à la mesure des effortsdéployés pour la réussite de l’ensemble et la satisfaction de tous.

La valeur n’attend pas...Le tee-shirt est encore unpeu grand, mais l’envie departiciper s’exprime déjàdans la détermination deces petits «bout de chou»à manier l’étrille pourembellir ces jeunes veaux.Lors du concours depeignage de l’Associationdes jeunes éleveurscharolais, ce petit clind’oeil fait à la «relève» desvingt prochaines années,a su émouvoir le publicdes gradins et réchauffer les cœurs des éleveurs qui s’inquiètentdes conditions toujours plus difficiles de la transmission desexploitations.

4Clin d’œil

Un grand ring digne des plus grands salons.

Eldorado : Champion senior et Grand ChampionCe jeune senior de 4 ans est né en Saône et Loire chez M. Lacour, maisc'est son propriétaire actuel, Cédric Tainturier qui lui a fait gravir leséchelons de la gloire jusqu'à ce tout dernier palmarès : Eldorado vientde remporter trois prix, Le prix du Président de la République, le titre deChampion senior et celui très convoité de Grand champion. Eldorado adonc tenu ses promesses et confirmé un potentiel souvent récompensédepuis le début de sa carrière.

Au challenge inter-régional, c’est la Bourgogne qui a remporté la palme, représentée par cinq élevages.

Dominique Chambrette, prési-dent de la Chambre d’agricul-ture de Côte d’Or et de la Cham-bre régionale d’agriculture.«Cette manifestation est sympto-matique du renouveau de l’agri-culture et de l’élevage. Elle marquele retour de l’agriculture dans lespréoccupations sociétales. Cesalon consacre aussi la génétiquecharolaise qui a su traverser toutes

les crises. Le succès de ces troisjournée fait la fierté de tous lesagriculteurs».

Jean-Pierre Fleury, président ducomité de pilotage de la mani-festation«Ce grand rendez-vous de la géné-tique et de la boucherie resteracomme un grand millésime. Maisil ne faut pas perdre de vue que si

les producteurs de viande vontmieux, ils ne vont pas encore« assez mieux »... Les dossiers dela rentrée pour l’élevage seront lecoût des matières premières, lacompétitivité des exploitations, latransmission des exploitationsd’élevage, les énergies renouvela-bles, car le dossier énergie c’estde la compétitivité pour les exploi-tations et il doit être repris».

Jean-Michel Cap, présidentdu Comice agricole de Saulieu« Cette candidature nous l’avonsposée depuis cinq ans, nous nenous imaginions pas alors l’am-pleur du défi. Nous avons su le rele-ver avec le concours de tous lesbénévoles et la qualité des animauxprésentés est unanimement recon-nue».

Michel Baudot, présidentdu Herd Book charolais«Nous avons lancé ce pari fou il ya deux ans. Avec la volonté d’as-socier au concours charolais des

événements réunissant différentssavoir-faire. L’aboutissement c’estce Salon où le charolais sous toutesses formes a su conquérir le grandpublic»

Anne-Catherine Loisier, mairede Saulieu, Conseillère générale.«C’est un grand bonheur à lamesure du stress accumulé, c’estaussi une grande fierté et un grandplaisir. Ce que nous retiendrons decette grande aventure c’est laconvivialité et l’esprit d’équipe quise sont manifestés tout au long decette belle aventure».

François Patriat, présidentdu Conseil régional«Ce grand rendez-vous remarquéest l’aboutissement de plusieursfacteurs conjugués : un territoireet une race à la capacité génétiqueexceptionnelle. Le monde de l’agri-culture a besoin de ce supportscientifique qu’est la génétique,c’est un message porteur d’espoirque d’en voir la concrétisation sur

ce Salon».François Sauvadet, présidentdu Conseil général«C’est une vraie fierté que de voirces éleveurs participer de l’excel-lence française et c’est une chancepour l’économie de notre pays.L’agriculture est un secteur éco-nomique à part entière et doit êtresoutenue et accompagnée enconséquence».

Pascal Mailhos, Préfetde la région Bourgogne,Préfet de Côte d’Or«Je veux remercier tous ceux quiont participé à ce boulot formida-ble, féliciter ceux qui ont porté sihaut la race charolaise, encoura-ger les éleveurs et leur dire quenous considérons l’agriculture etl’élevage comme des sujetsmajeurs que nous mettrons aucœur des négociations de la PACsur lesquelles la France pèsera.Merci et Bravo».

AMK

Autour de l’inauguration

Ce qu’ils ont retenu...h

Il y avait foule pour l’inauguration du Salon duCharolais, la foule des grands jours côté visiteurs etla foule des élus des collectivités locales et des OPA.Voici quelques extraits qui donnent le ton d’unévénement applaudi.

Un salon Un salon taille XXL

04 Évènement Salon du CharolaisSaulieu 2012TERRES DE BOURGOGNE - N° 1181

VENDREDI 31 AOÛT 2012

On se serait cru au Salon international del’agriculture... ou presque ! D’énormes chapiteauxavaient été installés pour ce premier salon duCharolais (photos 1 et 2). Seules les volailles étaientexposées dans l’espace Jean Bertin, dans lequel setrouvaient le grand ring, les espaces partenaires avecnotamment Dijon Céréales et le Crédit AgricoleChampagne Bourgogne (photo 3), ainsi que l’espacerestauration.

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Autour de la table, MoniqueMathieu, éleveuse deSaône et Loire, Henri

Vidal, président de l’organismede sélection charolais et vice-pré-sident du Herd book, Nicolas Bou-chard, président de la Fédérationrégionale Bourgogne de Bovinscroissance, Yves Durand, de l’Ins-titut du Charolais, RaymondCachon, président du syndicatrégional de la boucherie et GuyMartin, président de Coop’Evolia.Yves Durand plante le décor :alors que la tendance mondialetraduit une forte augmentation dela consommation de viande dansle monde «la grande variabilitéde la race charolaise et ses atoutslui permettent de répondre à ladiversité de la demande des mar-chés». Il en profite pour rappelerque la qualité de la viande dépendde certains facteurs de productionessentiels comme, au premier planla sélection, au second, l’alimen-tation et ensuite toute la chaîned’aval, où les conditions d’abat-tage, le conditionnement de laviande, sa transformation et sacuisson, peuvent également jouersur la qualité du produitconsommé. La conduite à l’herbe,l’équilibre de la ration et l’étatd’engraissement sont particuliè-rement importants mais, si toutesles conditions sont réunies de lapaillette ou du pré à l’assiette,«une bonne bête on peut continuerà l’avoir bonne tout au long de lachaîne» confirme Henri Vidal.

C’est un discours auquel le pré-sident de la Fédération régionalede la boucherie est particulière-ment sensible. Le boucher aucontact direct de la clientèle saiten évaluer les attentes en termesde tendreté, de saveur et de cou-leur. «La satisfaction de cesattentes du consommateur dépenddirectement de l’origine de l’ani-mal et du savoir-faire profession-nel» déployé tout au long de lachaîne. Tout commence par untravail de sélection qui porte sesfruits au long des années, relèveMonique Mathieu, éleveuse enSaône-et-Loire, qui pense que «lasélection charolaise va dans lebon sens» et que le travail de l’éle-veur ensuite va nettement influen-cer «le goût, qui reste un facteurintrinsèque» alors que «la tendretés’exprime avec le temps, commele potentiel d’un animal». Il faut

donc savoir laisser le temps autemps, pour que la bête transformesa ration d’herbe en bonne viandeet que la maturation affine encorela viande et permette au goût des’exprimer. Eleveur dans la Niè-vre, Nicolas Bouchard détaille saréflexion lors de l’achat d’unreproducteur : «un animal forcé-ment inscrit et suivi en contrôlede performances». Une croissanceprogressive et régulière joue surla qualité de la viande produite etce n’est pas pour rien si «le brou-tard charolais est une référenceà l’export». L’éleveur fait ainsi partie d’unelongue chaîne de compétences,de la sélection à la transformation,où chaque maillon contribue à laqualité et l’adaptation du produitviande à différents marchés.

AMK

05Évènement Salon du CharolaisSaulieu 2012TERRES DE BOURGOGNE - N° 1181VENDREDI 31 AOÛT 2012

Table ronde génétiqueDe la sélection à l’assiette :une longue chaîne de compétences

h

Ils étaient sept sur le grand ring à participer à la table ronde génétique surle thème : « La sélection charolaise au service des qualités bouchères »,sept professionnels et un outsider à quatre pattes, dont la seule présenceillustrait parfaitement le propos : Chateaufor, taureau bien garni en aloyau,arrondi de culotte et largeur d’épaule, n’avait pas besoin de rouler desmécaniques pour en imposer.

La qualité charolaise est depuis longtemps une référence à l’export.

L’élevage de Bernard Thibault, à Mimeure dans le canton d’Arnay-le-Duc, présentait un nombre impressionnant de treize animaux. Ontnotamment été glanés : le 3ème prix de famille, par la mère et le 2èmeprix d’ensemble (- de 70 vaches).

Le prix de Synthèse femelle a été remporté par l’EARL Porcheret Dufourà Jouey (21).

Cédric Tainturier, jeune éleveur à Montoillot dans le canton deSombernon, a réussi une exceptionnelle performance. Son bovinEldorado est ni plus ni moins le grand champion de Saulieu 2012. Troistitres ont été raflés : prix du Président de la République, GrandChampion et Champion senior !

il y avait beaucoup de jeunes passionnés sur et en dehors du grandring. ici,Thibaut Malnoury, du Gaec de Saint-Roch à Recey-sur-Ource,avec Délicat, premier de section des mâles nés avant le 1er décembre2008.

Le spécial moutons Charollais, avec une très belle prestation côted’orienne. De gauche à droite : l’EARL Poillot-Boyer (Vandenesse-en-Auxois, premier prix en section agneau de l’année), Adrien Maréchal(Viévy, premier prix antenais) et le Gaec Ferroux (Savilly, premier prix enbélier adulte).

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La viande ne fait plus recettedans certains médias etchez quelques chroni-

queurs et pourtant... tout concourt,notre culture, notre santé, notrephysiologie même, à en faire unaliment à privilégier. Qu’on leveuille ou non, nous sommescertes des omnivores, mais surtoutdes carnivores, la consommationde viande nous ayant permis dedévelopper des capacités supé-rieures à celles des autres primateset à nous faire descendre de notrearbre pour nous hisser en tête desprédateurs de toutes espèces. Pas-cal Mainsant auteur du livre «Laviande voit rouge» le démontredans ses chapitres et les autres par-

ticipants à la table ronde n’ont pasmanqué de renforcer son proposen s’appuyant sur leur propresexpériences et sur leurs compé-tences. Invitée d’honneur à cette tableronde, Dominique Loiseau a habi-lement illustré un discours culi-naire particulièrement alléchantpar des références techniquesdirectement tirées de son ancienétat de professeur d’hygiène ali-mentaire. La viande charolaise estmondialement connue et lorsquedes clients étrangers poussent laporte des restaurants Loiseau,c’est pour vérifier si le ramage està la hauteur du plumage. Le filetde bœuf de charolles AOC en

cocotte est là pour convaincre,comme le rappelle DominiqueLoiseau «des clients particulière-ment exigeants qui attendent lemeilleur». Et ce meilleur ils ledécouvrent aussi sous leur yeux,car c’est bien une exception fran-çaise que ce type d’élevage àl’herbe à dimension humaine, «lecharolais fait partie de notre pay-sage et les étrangers s’en émer-veillent toujours».Nathalie VanderBlucke, diététi-cienne en Bourgogne, invitée àdébattre également avait déjàremis la consommation de viandeau centre de l’équilibre alimen-taire. «Une à deux portions parjour pour les adultes et deux por-tions pour les seniors», que ladénutrition guette s’ils ne prennentpas garde à consommer des pro-téines de qualité, facilement assi-milables. C’est justement le casde la viande rouge, riches en pro-téines de bonne qualité, en fer,zinc, vitamines B12 et en acidesaminés. «On peut vivre sansviande» conclut la nutritionniste«  mais il est très compliquéd’équilibrer la ration alimentairehumaine pour éviter les défi-ciences et les carences ». Au cha-pitre des mauvais procès, la teneuren graisse supposée est rapide-

ment balayée. «2/3 des morceauxd’une carcasse contiennent moinsde 10% de gras et les apports engraisse peuvent être facilementéquilibrés en fonction du choixdes morceaux et des modes decuisson». Nous sommes carnivores par des-tination, «le plaisir instinctif demanger de la viande est inscritdans notre patrimoine génétique»soutient Pascal Mainsant. «Toutest question de mesure et uneconsommation de viande normalene peut être que bénéfique ». Lesrisques souvent évoqués commeles maladies cardio-vasculaires,le cancer colo-rectal ou l’obésitén’ont pas été démontrés pour laseule consommation de vianderouge, car les personnes concer-nées cumulent souvent les excès

(sucre, alcool, graisses...). Didier Ramet éleveur dans la Niè-vre, nous ramènent à la réalité del’élevage « made in France » : « lecharolais c’est un concentré deverdure, de nature, de vie... ».L’animal a une capacité excep-tionnelle à transformer l’herbe enviande, les bonnes pratiques d’éle-vage s’appuient donc sur un ter-reau aussi riche que solide, pourproduire une viande dont le modede production garantit la qualitéfinale. « Même si nos troupeauxaugmentent » témoigne l’éleveur,« nous restons des artisans, gérantdes exploitations à taille humaine,nous exerçons le plus vieux métierdu monde avec passion, une pas-sion soutenue par la sélection quipermet d’apporter au consomma-teur le meilleur produit ». AMK

Pascal Mainsant à gauche, Dominique Loiseau, nathalie Vanderblucke,diététicienne et Didier Ramet, éleveur dans la nièvre. Le débat interactifavec la salle a montré que les spectateurs étaient peu influencés par lesdiscours négatifs autour de la consommation de viande.

Conférence «Le bœuf, notre culture, notre santé»

Carnivore : une seconde nature pour l’homo sapiensh

La table ronde interactive organisée lors du salon du charolais a levéquelques idées reçues et clarifié la place de la consommation de viande, etde viande rouge en particulier, dans l’alimentation humaine. Noussommes génétiquement programmés pour consommer de la viande.L’élevage qui représente l’un des plus vieux métiers du monde a façonnénotre culture comme il façonne nos paysages.

06 Évènement Salon du CharolaisSaulieu 2012TERRES DE BOURGOGNE - N° 1181

VENDREDI 31 AOÛT 2012

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Prix de l'ambassade du charolais : Marie-Odile Bourgeon (Ouroux, 71).Prix d'honneur cularde naisseur : Gaec de Cherchilly (Marcheseuil).Prix d'honneur cularde non naisseur : Pierre Desloire (Maligny).Prix d'honneur mulots : Denis Tarteret (Cussy-lès-Forges, 89).Prix d'honneur mulottes : Pierre Desloire.Prix d'ensemble femelles non naisseurs : 1er prix à Gérard Desloire (Saint-Martin-de-la-Commune, 71), 2ème prix au Gaec Pitre (Meix).Prix d'ensemble femelles naisseur : 1er prix au Gaec de Cherchilly, 2èmeprix : Jean-Louis Guenot (Liernais).Prix d'ensemble culardes non naisseur : 1er prix à Denis Tarteret, 2ème prixà EARL JL Brazey (Saint-Sernin-du-Plain, 71).Prix d'ensemble mulottes : Gérard Desloire.Prix d'honneur mâles non naisseurs : Étienne Vollot (Couches, 71).Prix d'honneur mâles naisseurs et prix du comice de Saulieu : Jean-Louis Guenot.Prix d'ensemble mâles naisseur : 1er prix au Gaec Loiseau (Meilly-sur-Rouvres), 2ème prix au Gaec de la Croix Cargeot.Prix d'ensemble mâles non naisseur : 1er prix à Etienne Vollot. Prixd'honneur femelle non naisseur : Pierre Desloire.Prix d'honneur femelle naisseur et prix de la ville de Saulieu : GaecFlety (Monthelon, 71).

Prix de championnatBœufs 2 ans naisseur : Gaec Loiseau frères (2). Bœuf 2 ans non naisseur :Etienne Vollot. Bœufs 3 ans naisseur : Jean-Louis Guenot, Gaec dePensière (Alligny-en-Morvan). Bœufs 4 ans naisseur : EARL des Laurèches(Allerey). Bœufs 4 ans non naisseur : Du Montceau (Savigny-en-Terre-Plain, 89). Culardes 2 ans non naisseur : Denis Tarteret (2). Culardes 3 ansnaisseur : Gaec de Cherchilly. Culardes 3 ans non naisseur : PierreDesloire, Gérard Desloire. Génisses 2 ans naisseur : Gaec Gaudry(Marcheseuil), Gaec Loiseau frères. Génisses 2 ans non naisseurs : DenisTarteret, Du Montceau. Génisses 3 ans naisseur : Jean-Louis Guenot, Gaecde Cherchilly. Génisses 3 ans non naisseur : Pierre Desloire, Gaec Bietry(Flagey-Echezeaux). Génisses 4 ans naisseur : Gaec Flety. Génisses 4 ansnon naisseur : Gaec Bietry. Mulots 2 ans : Denis Tarteret. Mulottes 2 ans :EARL Jean-Louis Brazey. Mulottes 3 ans : Pierre Desloire (2). Mulottes 4ans : Gaec Bietry. Vaches 5-8 ans naiseur : Éric Communeaux(Marcheseuil), EARL des Griveaux (Laisy, 71). Vaches 5-8 ans nonnaisseurs : Denis Tarteret, Etienne Vollot. Vaches moins de 5 ansnaisseurs : Gaec Loiseau frères, EARL des Griveaux. Vaches moins de 5ans non naisseurs : Marie-Odile Bourgeon (Ouroux, 71), Denis Tarteret.

4ConcoursAnimaux de boucherie

Challenge inter-régional : la Bourgogne bien sûr !C’est la Bourgogne qui a remporté le premier prix du challenge inter-régional. Les éleveurs de Bourgogneavait sélectionné cinq parmi les meilleurs animaux susceptibles de faire pencher la balance en faveur de larégion. Pari gagné, l’élevage Bourguignon remporte la palme.

Manipulation de bovins : une finale nationale très disputée. En matière de manipulation et de contention debovins, tout est affaire de calme et de patience, le geste doit être sûr, ferme mais mesuré, la voix contenue. La finalenationale organisée lors du Salon du charolais par la MSA, en a fait la démonstration. Bernard Virely, vice-présidentde la MSA Bourgogne a remis les prix aux candidats. 1er Éric Gaillez (Picardie) ; 2ème Thibault nieutin (Bourgogne) ;3ème Jean-Christophe Samuel (Auvergne)

07Évènement Salon du CharolaisSaulieu 2012TERRES DE BOURGOGNE - N° 1181VENDREDI 31 AOÛT 2012

Prix de championnatfemellesChampionne senior et grandechampionne : Eurovision, GaecBeauzon frères, Préporché (58)Championne senior réserve :Cadix, Prain Thierry, Vue (44)Championne junior : Fabuleuse,Baudin François, Issy-l’Évêque (71)Championne junior réserve :Fabuleuse, Besson Florent,Saincaize Meauce (58)

Prix de championnatmâlesChampion senior et grandchampion : Eldorado, TainturierCédric, (21) MontoillotChampion senior réserve :Dudule, SCEA Melaye-Sennepin(58) La Celle sur NievreChampion junior réserve :Flashbackm, Gaec Micaud (03)YgrandeChampion junior : Féodal, GaecCadoux, (89) St Andre en TerrePlaine

Prix de synthèse femellesEARL Porcheret Dufour (21)Gaec Beauzon frères (58)

Prix de synthèse malesBerlioz, Gaec Beauzon frères (71)Arlequin, EARL Corneloup Denis(03)Bengale, Gaec Pluchaud Paul etJulien (89)

Prix d’ensemble -70vaches1er : Besson Florent (58)2ème : Thibault Bernard (21)3ème : EARL Bolâtre Jean Louis (21)4ème : Lucand Francois (21)5ème : Baudion Nicolas (21)Prix d’ensemble 70 à 100vaches1er : Prain Thierry (44)2ème : Trinquet Gilles (58)3ème : SCEA des Plantes (71)4ème : Baudin François (71)

Prix d’ensemble + de 100vaches1er : EARL Touillon Moiron (58)

2ème : Gaec Micaud (03)3ème : Gaec Beauzon Frères (58)4ème : Gaec Cadoux Père & Fils (89)5ème : Gaec Clame & Aubouard(03)6ème : SCEA Riotte Schrapfer (89)

Prix de famille par le père1er : Baudin Francois (71)2ème: Gaec Marlette (51)

Prix de famille par la mère1er : Prain Thierry (44)2ème : Earl Touillon Moiron (58)3ème : Thibault Bernard (21)4ème : Gaec Gauthé (58)5ème : Gaec Lapendery (42)6ème : Deschamps Michel (71)7ème : SCEA Riotte Schrapfer (89)8ème : Metrop Didier (71)

Trophée internationalfemellesFabuleuse, Besson Florent (58)

Trophée internationalmâlesFlashbackm, Gaec Micaud (79)

4Palmarès National Charolais

Eurovision, au GaecBeauzon frères dePréporché (58), décroche leprix de Championne senioret de grande championne,et Fabuleuse, à FrançoisBaudin d’issy l’Évêque (71)obtient le prix deChamionne junior.

National CharolaisSaulieu, terre de Champions

Le ring du concours a vu passer de magnifiques spécimens, issus d’unlong travail de sélection.

Les élus et les responsables d’organisations professionnelles ontparcouru les allées du concours et salué le travail des éleveurs.

LA JOURNÉE CHAROLAISE

De 8h00 à 11h30 : COnCOuRS nATIOnAL DES vEAuX

A partir de 15h00 : vEnTE nATIOnALE AuX EnCHèRES

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LE MERCREDI 12 SEPTEMBRE 2012

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Renseignements au 03 86 59 77 00 ou 03 86 21 08 60mail : contact@charolaise.fr site : www.charolaise.fr