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Testeur Automatique de câblage LOGICIEL WINPASS Parc d'Activités du Mandinet - 19, rue des Campanules - 77185 LOGNES - FRANCE 01.64.11.83.40 - Fax 01.60.17.35.01 w w w . s e f e l e c . c o m

Testeur Automatique de cblage - Sefelec DE CABLAGE... · vii - 3 - limites de test en continuite dans des conditions normales de mesure 31 vii - 4 - interface lors d'une mesure de

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Testeur Automatique de câblage

LOGICIEL WINPASS

Parc d'Activités du Mandinet - 19, rue des Campanules - 77185 LOGNES - FRANCE 01.64.11.83.40 - Fax 01.60.17.35.01

w w w . s e f e l e c . c o m

SOMMAIRE

A - I - COMMENT UTILISER CETTE NOTICE 4

A - II - LES CHAPITRES 4

A - III - CONCLUSION 5

B NOTICE GÉNÉRALE 6

B - I - CARACTÉRISTIQUES 6 I - 1 - VERSIONS DE BASE 6 I - 2 - LES OPTIONS 11

B - II - CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT 11 II - 1 - ENVIRONNEMENT 11 II - 2 - BRANCHEMENT SECTEUR 11 II - 3 - ERGONOMIE DU POSTE DE TRAVAIL 12 II - 4 - SÉCURITÉ DU PERSONNEL 12 II - 5 - ENTRETIEN DE L'APPAREIL 13 II - 6 – PRÉCAUTIONS D'UTILISATION 14 II – 7 – RELAIS CONTENANT DU MERCURE 14

B - III - PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT 15 III - 1 - PRINCIPE GÉNÉRAL 15 III - 2 – LA MATRICE DE COMMUTATION 15 III - 3 - LE TEST 16 III - 4 - L'AUTOPROGRAMMATION OU AUTO-APPRENTISSAGE 19 III - 5 - L'AUTOTEST 20

B - IV - UTILISATION DU TESTEUR 24 IV - 1 - PETIT LEXIQUE 24 IV - 2 - LES MENUS 24 IV - 3 - LES MESSAGES D'ERREURS 24 IV - 4 - LES DEUX MODES 25

B - V - PARAMÈTRES INTERVENANT DANS LA PRÉCISION DES MESURES D'ISOLEMENT25 V - 1 - GÉNÉRALITÉS 25 V - 2 - INFLUENCES ET SOLUTIONS ADOPTÉES POUR INHIBER L'EFFET DES ÉLÉMENTS PARASITES 26 V - 3 - CONCLUSION 26

B - VI - IMPORTANCE DE LA MESURE DES RÉSISTANCES DE LIGNES 26 VI - 1 - TOLÉRANCE FONCTIONNELLE 26 VI - 2 - VALEUR TYPIQUE 26 VI - 3 - DÉRIVE 27 VI - 4 - CONCLUSION 27

B - VII - RENSEIGNEMENTS UTILES 27 VII – 1 - INTERFACE POUR SYNOR 4202 27 VII - 2 - LIMITES DE TEST EN ISOLEMENT DANS DES CONDITIONS NORMALES DE MESURE 31

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 1

VII - 3 - LIMITES DE TEST EN CONTINUITE DANS DES CONDITIONS NORMALES DE MESURE 31 VII - 4 - INTERFACE LORS D'UNE MESURE DE CONTINUITÉ EN 4 FILS 32 VII - 5 - IMPLANTATION DES PRISES EN FACE AVANT 33 VII - 6 - CONNEXION DE LA PRISE COMMANDE AUTOMATE 34 VII - 7 - MATÉRIEL CONSOMMABLE 34

C NOTICE DE DÉPOUILLEMENT 35

C - I - PRÉSENTATION DU LISTING D'ERREURS 35

C - II - ÉTUDE DE DÉFAUTS TYPES DE CÂBLAGES 36 II - 1 - LIAISON OUBLIÉE OU FIL COUPÉ 37 II - 2 - LIAISON SIMPLE DONT L’EXTRÉMITÉ, MAL CONNECTÉE, EST CÂBLÉE SUR UNE BORNE ISOLÉE D'ADRESSE INFÉRIEURE 37 II - 3 - LIAISON SIMPLE DONT L’EXTRÉMITÉ, MAL CONNECTÉE, EST CÂBLÉE SUR UNE BORNE ISOLÉE D'ADRESSE SUPÉRIEURE 38 II - 4 - POINT ISOLÉ RELIÉ PAR ERREUR À UN AUTRE POINT ISOLE 39 II - 5 - INVERSION DE DEUX FILS 40 II - 6 - COUPURE DANS UNE CHAÎNE DE CONNEXIONS 40 II - 7 - COUPURE DANS UNE CHAÎNE DE CONNEXIONS AVEC UN MAUVAIS FIL 40 II - 8 - FILS NON CONNECTÉS DANS UNE CHAÎNE 41 II - 9 - DEUX CHAÎNES RELIÉES ENTRE ELLES 41 II - 10 - DEUX CHAÎNES RELIÉES ENTRE ELLES PAR UN FIL OUBLIÉ SUR L'UNE D'ELLES 42 II - 11 - POINT ISOLÉ CÂBLÉ A LA PLACE D'UN POINT D'UNE CHAÎNE 43 II - 12 - POINT ISOLÉ RELIÉ SUR UNE CHAÎNE LONGUE 44 II - 13 - TEST D'ISOLEMENT ENTRE DEUX POINTS 45 II - 14 - CAS DE RÉSISTANCES DONT LA VALEUR EST COMPRISE ENTRE LA GAMME CONTINUITÉ ET LA GAMME ISOLEMENT 45

C - III - DOCUMENTS POUR L'EXPLOITATION DU LISTING D'ERREURS 46

C - IV - DÉPOUILLEMENT DES RÉSULTATS 46

C - V - QUELQUES RECETTES POUR LES RÉPARATIONS 47

D NOTICE DE PROGRAMMATION 48

D - I - INSTALLATION DES PROGRAMMES 48 I - 1 - CONFIGURATION DU PC 48 I - 2 - EXÉCUTION DE L'INSTALLATION 48 I - 3 - DESCRIPTION DE L'INSTALLATION 48

D - II - DESCRIPTION DU LOGICIEL 49 II - 1 - LA GESTION DES FICHIERS 49 II - 2 - LES FICHIERS D'EXPLOITATION 49 II - 3 - LA SYNTAXE 49 II - 4 - EXEMPLE DE PROGRAMME 61 II - 5 - RÉSUMÉ DES CODES DE PROGRAMMATION 63

D - III - LE TRANSCODAGE 67 III - 1 - LE PRINCIPE 67 III - 2 - LA SAISIE 67

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D - IV - FORMAT DES FICHIERS PROGRAMMES 68 IV - 1 - TABLE DE CONNECTEURS (*.CNT) 68 IV - 2 - COMPTE RENDU DES ERREURS (*.ERR) 68 IV - 3 - COMPTE RENDU DES TESTS (*.RES) 68 IV - 4 - PROGRAMME DE TEST (*.TES) 68 IV - 5 - TABLE DE CORRESPONDANCES (*.COR) 68

E NOTICE D’UTILISATION 69

E - I - L'ÉDITEUR 69 I - 1 – LES MOTS DE PASSE 70 I - 2 - CRÉATION DES TABLES DE CONNECTEURS 70 I - 3 - CRÉATION DE LA TABLE DE CORRESPONDANCE 73 I - 4 - BOITE DE DIALOGUE UTILISATEUR 75 I - 5 - SAISIE DU FICHIER DE TEST 76 I - 6 - QUELQUES PETITS SUPPLÉMENTS 80

E - II - LE TESTEUR 81 II - 1 - LES CONFIGURATIONS 81 II - 2 - L’AUTOTEST 86 II - 3 - L’AUTOPROGRAMMATION 88 II - 4 - LE TEST 88 II - 5 - SORTIE DE LA FONCTION TESTEUR 93

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A - PRESENTATION Depuis 1970, une des vocations de notre équipe est l'étude et la fabrication de testeurs de câblage. Notre expérience en ce domaine a été reconnue par la plupart des entreprises utilisant des technologies de pointe autant militaires, aéronautiques que civiles.

Les testeurs de la série SYNOR 4200 possèdent tous la même architecture : une unité centrale compatible P.C. reliée par une interface opto-isolée à une unité de mesure et à une matrice de commutation à relais pouvant recevoir des modules de 500 V à 2000 V.

L'ensemble de ces technologies permet une mesure performante en isolement et une vitesse de test bien adaptée aux conditions demandées pour les câblages les plus sophistiqués.

Un ensemble de logiciels convivial et interactif fonctionnant dans l’environnement WINDOWS® permet à l'opérateur et au programmeur une utilisation simple de l'appareil.

Afin de rester compatible avec toutes les générations de nos testeurs, des logiciels de transfert permettent d'utiliser les programmes de test de ces appareils sur SYNOR 4200 et vice versa. Une compatibilité ascendante SYNOR 3400 vers SYNOR 4200 est assurée.

A - I - COMMENT UTILISER CETTE NOTICE

Si vous n'avez jamais utilisé de testeur de câblage SYNOR, lisez la notice générale du début jusqu'à la "gestion de fichiers".

Ensuite avec un câblage simple, sur lequel vous pourrez provoquer des défauts (genre boîte éclatée), exercez-vous avec le testeur à l'aide de "La notice d’utilisation" et de la notice de "dépouillement du listing d'erreurs".

Pour terminer, la lecture de la "notice de programmation" et du transcodage vous permettra de maîtriser la totalité du système.

Si vous connaissez déjà les anciennes générations des testeurs SYNOR, lisez la "notice de programmation", mais prenez le temps de lire la totalité des notices.

Si vous avez à former du personnel (niveau opérateur), utilisez "la notice d’utilisation" et "la notice de dépouillement du listing d'erreurs".

Enfin si vous êtes pressé, ou si votre opérateur habituel est absent, utilisez "la notice d’utilisation".

ATTENTION : Un appareil de ce type est destiné à améliorer votre qualité, il ne peut donc pas être utilisé sans une formation de base minimum.

A - II - LES CHAPITRES Chaque testeur est livré avec un manuel comportant quatre parties :

• une notice générale,

• une notice de dépouillement des résultats,

• une notice de programmation,

• une notice d’utilisation

A ces notices il faut joindre la notice particulière du PC et accessoirement celle de WINDOWS® (non fournies par SEFELEC).

La "NOTICE GENERALE" donne tous les renseignements sur la mise en œuvre, la construction des interfaces et l'utilisation du testeur.

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La notice de "DEPOUILLEMENT DU LISTING D'ERREURS" donne les exemples les plus couramment rencontrés lors des tests.

La "NOTICE DE PROGRAMMATION" donne la syntaxe et les moyens pour réaliser le programme de test.

La "NOTICE D'UTILISATION" reprend fonction par fonction les différentes possibilités du logiciel WINPASS. Ceci est fait à partir d'exemples simples et de copies d'écran. La lecture de cette notice doit être faite devant l'écran du testeur.

La "NOTICE GENERALE" doit être assimilée avant les autres. L'utilisateur peut se contenter de la "NOTICE DE DEPOUILLEMENT DU LISTING D'ERREUR". La "NOTICE DE PROGRAMMATION" n'est pas indispensable pour l'utilisateur. L'agent de méthode aura intérêt à bien connaître l'ensemble.

A - III - CONCLUSION

Dans les pages qui vont suivre nous allons essayer de donner le plus clairement possible, le maximum de renseignements. Cependant malgré nos efforts cette notice peut présenter des imperfections car il est difficile de rédiger un document s'adressant à tous les niveaux et condensant toutes les possibilités d'un système aux multiples ressources.

Aussi, nous comptons sur vos avis et critiques afin d'améliorer ces textes, et à cet effet, nos techniciens sont toujours à votre disposition pour répondre à vos questions ou pour vous apporter un complément de formation.

Ce document est disponible et à jour sur notre site Internet : http://www.sefelec.com

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B - NOTICE GÉNÉRALE B - I - CARACTÉRISTIQUES

I - 1 - VERSIONS DE BASE Les versions de base du SYNOR 4200 se composent comme suit :

• une unité de mesure commune • le logiciel WINPASS utilisant Microsoft WINDOWS®

• une unité centrale ayant pour base un P.C. • la possibilité de panacher des modules d’accès aux points 500 V et 2000 V Le SYNOR 1202 :

« Petit testeur de table » présenté en coffret limité à 256 points en 500 V ou 128 en 2000 V. Le P.C. est extérieur. Cet appareil n’est pas extensible.

Le SYNOR 4202 :

Testeur présenté en coffret mais avec PC extérieur ou intégré (voir photo).

• Ce testeur est prééquipé pour recevoir 16 cartes de commutation. • Des racks supplémentaires prééquipés pour recevoir 16 cartes de commutation, peuvent être connectés.

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Le SYNOR 4203 :

Testeur identique au SYNOR 4202 mais présenté en une ou plusieurs armoires et pouvant recevoir jusqu'à 384 cartes de commutation, soit 49152 points en 500 V ou 24576 points en 2000 V.

Le SYNOR 4204 :

Testeur issu de la modernisation de testeurs SYNOR de génération précédente (SYNOR 9400, SYNOR 3400,...).

Il est équipé des mêmes éléments de base que les 4200 (mesure et logiciel) seule la matrice de commutation de ces anciennes versions est conservée.

Le SYNOR 4207/4208 :

Testeur SYNOR 4200 de base à qui l’on a adjoint un système de commutation à relais unitaires. Le SYNOR 4207 est la version "coffret" du SYNOR 4208 en armoire

Le SYNOR 4209 : Testeur SYNOR 4200 de base destiné à tester des câblages de grandes dimensions comme des véhicules ferroviaire ou automobile, ou des avions.

L'unité centrale de mesure de ce testeur est dans une armoire contenant le PC, son écran, son clavier et l'imprimante.

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La matrice de commutation est dans des coffrets alimentés par l'unité centrale. L'ensemble testeur est ainsi disposé autour de l'élément à tester afin de réduire les interfaces de liaison.

Le PC compatible : Suivant les versions, il peut être intégré ou non dans le coffret du testeur (PC industriel rackable)

Pour créer les fichiers de "transcodage" et les fichiers de test il est possible de disposer d’un poste de programmation permettant les différentes saisies sans immobiliser le testeur. Cependant le testeur peut à lui seul cumuler les deux fonctions.

Le PC, intégré ou non, est électriquement isolé de l'unité de mesure et de la matrice de commutation, auxquels il est relié par un cordon spécial. Une barrière optique sépare les deux ensembles afin d'obtenir une grande immunité aux parasites.

Le PC devra fonctionner sous WINDOWS®2000 ou XP. L'interface utilise un slot "PCI".

Les logiciels : Le TESTEUR regroupe la fonction "TEST", accessible à n'importe quel opérateur si le fichier de test existe. La fonction "AUTOTEST" est accessible dans les mêmes conditions. La fonction "AUTO PROGRAMMATION" permet l'auto apprentissage, par le testeur, d'un câblage dont le programme de test n'existe pas.

Les fonctions sensibles (modification de fichiers et interventions manuelles dans les mesures) sont protégées par un mot de passe configurable.

L’ÉDITEUR permet l'écriture et la modification des fichiers de test et de leur transcodage. Une fonction de vérification identifie les erreurs de syntaxe qui peuvent s'être glissées dans un programme de test. Les fonctions sensibles (création et modification de fichiers) sont protégées par un mot de passe configurable.

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L'unité de mesure : Elle regroupe les fonctions suivantes : (suivant options)

• La mesure de résistance d'isolement,

• La mesure de rigidité diélectrique en continu et en alternatif (option),

•La mesure de continuité 2 fils. Cette mesure permet la détection des microcoupures,

• La mesure de continuité 4 fils (KELVIN),

• La mesure de capacités,

• La mesure de blindés,

• La mesure de diodes,

• La mesure de résistances avec point de garde (non commutable),

• La détection de microcoupures,

• Le test de production par "GO NO GO",

• La mesure de selfs (option),

• La mesure d’inductances (option),

• Un système de génération de stimuli peut être adapté au testeur,

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TABLEAU DES PARAMÈTRES DE MESURES (* =option)

MESURES PARAMÈTRES VALEUR MIN VALEUR MAX. PRÉCISION CONTINUITÉ

2 fils R min 0 Ω 250 Ω ± 5 % R max 0 Ω 250 Ω ± 5 % Courant 10 mA 2 A ± 5 % Tension 5 V 20 V ± 5 % Temps 5 ms 99 s ± 1 ms ou 1 s

4 fils R min 10 mΩ 250 Ω ± 5 % R max 10 mΩ 250 Ω ± 5 % Courant 10 mA 2 A ± 5 % Tension 5 V 20 V ± 5 % Temps 3 ms 99 s ± 1 ms ou 1 s

ISOLEMENT Résistance 50 kΩ 2000 MΩ ± 5 % Tension cc 20 V 500 V ± 5 % 20 V 2000 V ± 5 % Temps montée 10 ms 99 s ± 1 ms ou 1 s Temps application 10 ms 99 s ± 1 ms ou 1 s Claquage 500 µA 10 mA ± 10 %

RIGIDITÉ DIÉLECTRIQUE * Tension AC 50 V 1500 V ± 5 %

Temps montée 500 ms 99 s ± 1 ms ou 1 s Temps application 20 ms 99 s ± 1 ms ou 1 s Claquage 500 µA 10 mA ± 10 %

DIODES Courant 10 mA 2 A ± 5 % Tension 100 mV 20 V ± 5 %

ZENERS Tension d’essai 20 V 100V ± 5 % Tension zener 20 V 90 V ± 5 %

RÉSISTANCES 2 fils Résistance 10 Ω 10 MΩ ± 5 %

Temps 3 ms 99 s ± 1 ms ou 1 s 4 fils Résistance 100 mΩ 10 Ω ± 5%

Courant 1 µA 10 mA BLINDES Capacité 50 pF 1 µF ±5 pF ± 5 %

CONDENSATEURS DC Capacité 100 pF 100 000 µF ±5 pF ± 10 %

CONDENSATEURS AC* Capacité 100 pF 2 000 µF ±5 pF ± 10 %

SELF-INDUCTANCES* Self 100 µH 200 H ± 5 %

Les tolérances sont données à la valeur lue ou programmée suivant les cas. Ces valeurs sont garanties au niveau de l’unité de mesure, les interfaces de liaison intervenant fortement sur la qualité des mesures.

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La matrice de commutation : La matrice de commutation est l'organe qui permet d'amener sur la mesure les points du câblage à tester. Cette matrice est à relais ce qui permet des performances élevées en isolement et en tension.

La technologie choisie est le relais REED. Ces composants permettent une grande vitesse de commutation (300 µs), un isolement très élevé (>1012 MΩ) permettant de commuter des milliers de points en parallèle et une tenue en tension très élevée (2150 V).

Deux possibilités sont proposées quant au principe :

• Une matrice de commutation à relais 4 contacts permettant toutes les mesures (entre deux points ou par équipotentielles) sauf les tests entre groupes de points.

• Une matrice de commutation à relais unitaires permettant en plus le test d'une équipotentielle par rapport à tous les autres points réunis à la masse (normes GAM-EG-13, RC AERO 54335, PR EN 2283, NF F 67-001-5 déc. 91) et le test entre groupes de points.

I - 2 - LES OPTIONS Nous nous limiterons ici à une liste de ces options, chacune faisant l'objet d'une notice spécifique.

• mesure de rigidité diélectrique sous une tension alternative programmable de 20V à 1500 V. Le seuil de détection de claquage étant programmable de 500 µA à 10mA.

• mesure d'inductance : 10 µH à 10 H

• mesure d'impédance

• mesure bas niveau : continuité et court-circuit sous 200 mV

• commande de relais et génération de stimuli.

B - II - CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT

II - 1 - ENVIRONNEMENT Un testeur de câblage est un appareil possédant plusieurs types de mesures, imposant des contraintes dues aux lois de la physique.

Les mesures de continuité ne pourront être significatives que si les interfaces n'interviennent pas (mauvais contacts, résistances élevées, mauvais isolement, etc.).

Les mesures d'isolement élevées imposent un local régulé en hygrométrie (55 % à 20 °C) tant pour le testeur que pour le matériel à tester. Des filtres à poussières (suivant les versions) permettent l'utilisation dans un atelier de câblage classique. Pour travailler dans des locaux tels que des hangars, ouverts fréquemment vers l'extérieur ou des environnements difficiles, il est possible, à la demande, de climatiser l'intérieur du testeur.

Enfin, pour le bon fonctionnement de l'électronique, une plage de température de 15 °C à 30 °C ambiante est demandée. Les entrées d'air de l'appareil devront être dégagées.

II - 2 - BRANCHEMENT SECTEUR Le testeur doit être connecté sur le réseau 230 V 50 Hz monophasé. Un interrupteur commande la mise sous tension de l'ensemble. Le PC pouvant être alimenté séparément dans le cas du SYNOR 4202. Dans le cas d'un testeur équipé de plusieurs armoires, chacune possède son alimentation secteur.

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Les prises sont de type 16 A monophasé + terre et doivent être protégées par un disjoncteur magnéto-thermique 16A et un différentiel 30mA minimum.

Il est recommandé d'utiliser une terre de type mesure (impédance < 3Ω ).

Pour les régions possédant des secteurs perturbés (microcoupures, parasites, etc.) un onduleur est recommandé surtout pour le PC. Une erreur de ± 15 % maximum est admise sur la tension secteur.

En résumé : • Hygrométrie 55 % à 20 °C ;

• Température de fonctionnement : 15 °C à 30 °C

• Température de stockage : – 10 °C à + 60 °C

• Secteur 230 V (± 15 % ) 50 Hz (60 Hz possible sur demande)

• Terre < 3 Ω, micro-coupure < 10 ms

• Ambiance (poussière), atelier de câblage classique.

Bilan des consommations :

• PC environ 200 VA (suivant type);

• Unité centrale 300 VA;

• Panier d'accès aux points 300 VA.

II - 3 - ERGONOMIE DU POSTE DE TRAVAIL La fourniture du testeur se limite à l'appareil. Sur demande, le mobilier peut être fourni ou conseillé.

L'utilisateur devra pouvoir se déplacer autour du matériel à tester, tout en restant en vue de l'écran.

La programmation pourra être exécutée sur un autre micro-ordinateur installé dans un lieu plus calme.

La version SYNOR 1202 en coffret permet d'installer le testeur sur la table de travail. pour les capacités inférieures à 256 points en 500V.

II - 4 - SÉCURITÉ DU PERSONNEL La mise en service se fait avec une clé, un coup de poing en face avant de l'unité centrale permet l'arrêt d'urgence de tout le système.

Les tensions et courants mis en jeu dans par un testeur de câblage, dans le câblage lui-même, peuvent être dangereux au toucher. La protection du personnel dépend du site ou le testeur est installé. SEFELEC ne peut que donner des conseils, le respect des conditions de sécurité incombe au responsable "sécurité" de l'entreprise utilisatrice.

Les effets d'un courant passant par le corps humain ont fait l'objet de travaux consignés dans la NF EN 50191 du 20 janvier 2003, disponible auprès de l'AFNOR. Elle s'applique à "l'installation et à l'exploitation des équipements électroniques d'essais".

Parties dangereuses au toucher

Il est considéré que le corps humain se rapproche d'une résistance non inductive proche de 2 kΩ.

Cas des courants alternatifs 1/ pour des tensions supérieures à 25 V :

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 12

Un courant de 3 mA (efficace)

Cas des courants continus 1/ pour des tensions supérieures à 60 V :

Un courant de 12 mA

Dans tous les cas l'énergie de décharge ne doit pas dépasser 350 mJ

NOTA : Un courant maximal de 0,7 mA crête, quoique ne présentant pas de danger, entre dans la zone de perception de certaines personnes.

Optimisation de la sécurité sur le SYNOR 4200 Le SYNOR 4200 réagit sur une variation de courant :

Si l'opérateur est en contact avec le câblage, le générateur est inhibé, l'énergie emmagasinée dans le câblage est déchargée à travers une résistance de 1 kΩ.

Le générateur de continuité ne dépasse pas 20 V continu.

Le générateur haute tension continue est limité à 5 mA.

Le générateur haute tension alternative est limité à 5 mA efficace.

Le système de protection convient aussi bien pour l'équipement sous test que pour l'opérateur, il est indépendant de la tension appliquée et du courant injecté pour la mesure.

NOTA : Lors de l'inhibition des générateurs, la matrice de commutation reste dans la position de l'incident pendant 20 ms afin de s'assurer de la décharge complète du câblage sous test.

En résumé: l'accès au testeur doit être réservé au personnel "sensibilisé aux dangers électriques". Il est fortement déconseiller de manipuler le matériel sous test (risque de défauts et de chocs électriques). Une boucle de sécurité est proposée sur les testeurs équipé de l'option haute tension alternative.

Pour les tensions supérieures à 1 000 V, une signalisation adéquate (en option) doit être mise en œuvre.

SEFELEC peut fournir, sur demande, un système de verrouillage mis en œuvre lors du test afin de commander une cage de sécurité.

II - 5 - ENTRETIEN DE L'APPAREIL Nos services sont particulièrement habilités pour la vérification et l'entretien périodique du testeur.

Cependant, les services entretien du client devront veiller au nettoyage et au changement des filtres à poussières (suivant les modèles), au dégagement des aérations de l'appareil. En milieu poussiéreux, l'utilisation périodique d'un aspirateur à l'intérieur du testeur est recommandée (proscrire l'air comprimé).

Dans les ateliers ayant des sols froids ou utilisant un lavage à l'eau, il est recommandé d'installer le testeur sur un socle pour limiter les condensations.

Le fonctionnement électronique de l'appareil est vérifié dans les cas suivants :

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 13

a - Automatiquement : à l'appel des fonctions TEST, AUTOPROGRAMMATION et AUTOTEST par un contrôle des unités de mesures.

b - A la demande : par un passage de l'AUTOTEST contrôlant les relais de la matrice de commutation.

c - Pendant les tests : par une analyse de la cohérence des mesures.

d – Il est recommandé de vérifier les paramètres de tests au minimum une fois par an. Au-delà de cette période il nous est impossible de garantir la précision des mesures et le fonctionnement correct des éléments de l’appareil.

Périodicité :

Hebdomadaire Ou avant chaque Autoprogrammation Autotest

Arrêt prolongé Autotest

Mensuel Nettoyage des filtres

Annuel Contrôle des paramètres

Annuel Dépoussiérage

Il est aussi conseillé de faire une copie de sauvegarde, sur un support différent du disque dur du PC du testeur.

II - 6 – PRÉCAUTIONS D'UTILISATION En aucun cas le testeur ne doit commuter ou recevoir des alimentations électriques extérieures dont il ne serait pas le pilote par son propre logiciel. Dans ces alimentations nous comprenons des selfs non munies de "diodes de roue libre" ou des condensateurs non déchargés. La "sortie extérieure" ne peut pas être utilisée comme commutateur d'un générateur.

Le testeur SYNOR étant un appareil de mesure, le non respect des conditions de fonctionnement énumérées ci-dessus (condition d'environnement, d'alimentation secteur et d'utilisation) dégagent SEFELEC de toute garantie et de tout arrêt de production suite à la dégradation de l'appareil.

Le testeur est équipé d'une fonction "sortie extérieure" permettant par programmation de relier deux points programmés à une prise disponible en face avant. Il est possible d'y connecter un appareil de mesure extérieur pour des mesures spécifiques ou du dépannage. Mais les conditions suivantes sont à respecter :

• L'appareil extérieur ne doit JAMAIS dépasser les caractéristiques du testeur en TENSION et COURANT MAXIMA admissible par les relais.

• Les diélectrimètres et les claquemètres sont FORMELLEMENT PROHIBÉS.

• Toute alimentation extérieure est interdite, les relais d'aiguillage n'étant pas capable de commuter celle-ci.

• Dans le cas d'une sortie extérieure sur un test d'isolement multiple, tout ou partie des points est en court-circuit car les relais restent en place. Faire ARRÊT TEST, pour rechercher une panne à l'ohmmètre sur le matériel.

II – 7 – RELAIS CONTENANT DU MERCURE Nous rappelons que pour des raisons de qualité de fonctionnement de nos appareils nous utilisons des relais au mercure pour certaines de nos fonctions.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 14

La directive Européenne 2002/95/EC du 27 janvier 2003 sur les restrictions de certaines substances pour les matériels électriques et électroniques (ROhS) et la directive Européenne 2002/96/EC du 27 janvier 2003 sur les déchets des matériels électriques et électroniques (WEEE) stipulent qu'à partir du 1er juillet 2006 seuls les équipements ayant rapport avec l'alimentation (électroménager), le médical et les jouets ont des restrictions d'utilisation du mercure. Les matériels industriels n'étant pas concernés.

B - III - PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

III - 1 - PRINCIPE GÉNÉRAL Le PC a pour rôle de dialoguer avec l'opérateur, il sert au traitement des programmes de test, à leur stockage et à leur lecture. Il envoie à l'unité de mesure et aux relais les ordres de test.

Ce dernier sélectionne dans le câblage à tester, les points demandés et les relient à l'unité de mesure.

La mesure donne ses résultats au PC qui traite alors les résultats.

III - 2 – LA MATRICE DE COMMUTATION La matrice de commutation est un aiguillage composé de relais REED permettant de choisir des points parmi le câblage à tester et de les amener sur les unités de mesure.

Chaque point testé peut être soit le départ, soit l'arrivée d'une mesure. Pour que chaque borne du testeur puisse être connectée indifféremment, il faut lui associer deux contacts aiguillant chaque point vers le point chaud (point A) ou le point froid (point B) de la mesure.

Le bus de mesure et de commande de cette matrice permet de connecter jusqu'à 49152 points de test à 500 V. Ceci est possible par la modularité physique de l'ensemble.

Ainsi, le plus petit testeur n'aura qu'un seul module. Les modules étant identiques, seule leur position géographique détermine leur adresse. Les paniers sont identiques (cas du SYNOR 4203), mais des interrupteurs permettent de les adresser individuellement.

Une conception particulière permet de panacher dans le même testeur les deux types de modules à la seule condition de disposer les modules "haute tension" en premier. Les relais unitaires peuvent être connectés sur le même fond de panier mais le panachage n'est pas possible.

Chaque panier possède son alimentation secteur et son interface de commande, ce qui permet à l'unité centrale de commander un nombre indifférent de paniers sans modification. Les extensions sont donc possibles quelle que soit la version de base.

L'adresse de chaque point est donnée par la position de la borne de sortie du testeur. Cette position est immuable dans chaque panier. La première carte se trouvera toujours à gauche du panier vu côté sorties.

Deux types de système de commutation sont disponibles :

a – matrice de commutation à relais multiples Pour simplifier le fonctionnement en réduisant le nombre de signaux du bus de commande et pour respecter un compromis coût/encombrement, les relais sont à quatre contacts. Ceci impose de véhiculer dans le testeur deux bus de mesure de quatre fils chacun. Des relais "unité" feront la sélection de l'unité demandée. Ce système permet un fonctionnement en "4 fils" sans modification notable de l'interface mais en respectant la disposition "paire impaire".

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 15

Commandes Relais A

B1 B2 B3 B4

A1 A2 A3 A4

Point n Point n+1 Point n+2 Point n+3

Commandes

Relais B

Commande globale

Cette matrice est disponible soit en modules de 128 points admettant un courant de 2A et une tension de 500 V et équipés de 2 connecteurs type 41 612 - 64 points, soit en modules de 64 points admettant 2 A et 2000 V et équipés de 2 connecteurs type 41 612 - 32 points.

b – matrice de commutation à relais unitaires Une deuxième matrice est disponible. Elle est constituée de relais unitaires donnant une grande souplesse de test par des combinaisons illimitées.

Il est équipé de relais unitaires admettant 2 A - 2000 V.

B1 B2 B3

A1 A2 A3 A4

Point n Point n+1 Point n+2 Point n+3

Cette matrice permet le test d’une équipotentielle par rapport à tous les autres points connectés au 0 V. Ceci permet aussi le test entre deux groupes de points, les autres étant flottants.

Cette matrice est idéale lors de tests fonctionnels car l’on peut aiguiller ou protéger n’importe quels points dans un câblage, si ceux-ci risques d’être dégradés ou gênants pour le test.

III - 3 - LE TEST Deux grandes familles de test sont possibles par le positionnement de la matrice de commutation. Le test entre deux points et le test multiple (test d’un point par rapport à un groupe de points).

a- Le test entre deux points : La matrice choisit 2 points du câblage et les aiguille vers l'unité de mesure. Par programmation, il est possible de choisir le point chaud et le point froid.

Cette configuration est utilisable pour toutes les mesures.

La mesure de continuité consiste à injecter un courant programmable et à mesurer la tension et le courant aux bornes de la résistance à tester. La loi d'ohm donnera la valeur exacte.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 16

La mesure de continuité en 4 fils scinde la matrice en deux bus internes, le premier aiguillant le courant de test, le second ramenant la tension des bornes de l'élément à mesurer (SENSE). Les points d'adresses paires seront affectés au SENSE de la mesure, les points impairs à l'injection du courant. Cette disposition est possible sur toute la matrice et panachable avec des tests en 2 fils (voir en annexe).

La mesure de résistance permet la mesure de 10 Ω à 10 MΩ en deux fils en utilisant des courants de 1 µA à 10 mA. Il est possible de programmer le temps afin de charger des condensateurs en parallèle.

En 4 fils, il est possible de mesurer les résistances allant de 100 mΩ à 10 MΩ. Le système de mesure choisit ses gammes de courant automatiquement (1 µA à 10 mA). Il est évident que pour les valeurs les plus faibles, la précision et la résolution est moins bonne qu'à courant fort (voir continuité 4 fils). Cependant, pour des éléments fragiles ne supportant pas ces courants, il est préférable d'utiliser cette mesure.

Les mesures de continuité et la mesure de résistances peuvent fonctionner avec deux types de tarage. Le premier est automatique (voir "LA CONFIGURATION"), il consiste à mesurer la résistance interne du testeur et à la retrancher à la mesure. La seconde consiste à donner dans le programme de test la valeur de l'interface d'interconnexion qui sera retranchée à la mesure. On aura ainsi 0 Ω au niveau des connecteurs d'entrée du matériel à tester.

La mesure de diode permet d'injecter un courant de 10 mA à 2 A dans une diode et de mesurer la tension à ses bornes. Il est possible de mesurer des diodes de 100 mV à 20 V (cette mesure se fait en 2 fils).

Une deuxième gamme de 20 V à 90 V travaille avec une tension d’essai de 20 V à 100 V. Le générateur utilisé étant limité à 5 mA.

La mesure d'isolement regroupe plusieurs fonctions. Elle permet :

• La mesure de résistances d'isolement de 50 kΩ à 2000 MΩ en haute tension (20 V à 2000 V suivant le type de relais).

• La mesure de la rigidité diélectrique et la détection de courts-circuits.

Cette mesure procède ainsi :

• Un premier test en basse tension (mesure de continuité) pour détecter un court-circuit (1). S'il y a court-circuit le test s'arrête (le message COURT-CIRCUIT apparaît sur le listing d'erreurs).

• S'il n'y a pas eu court-circuit, la haute tension est appliquée. Pendant le temps de montée programmable (2), s'il y a claquage, sa tension est indiquée et le test s'arrête (la tension de claquage est donnée sur le listing d'erreurs).

• S'il n'y a pas eu claquage et si la tension n'est pas arrivée à la valeur demandée (±10 %), le message U<Uprog est donné sur le listing d'erreurs.

• Ensuite la tension est appliquée pendant le temps d'application (3) programmé. S'il y a claquage pendant ce temps, le moment d'apparition du défaut est donné sur le listing d'erreurs et le test s'arrête.

• Enfin, si tout s'est bien passé, à la fin du temps d'application (4) la mesure de la résistance d'isolement est effectuée. Le testeur va ajouter un temps de mesure en fonction de la gamme demandée. Le temps de mesure variera de 20ms à 240ms suivant les gammes.

• Pour terminer la séquence le testeur va faire descendre la haute tension puis décharger l'ensemble testé dans une résistance à la masse (temps total 20ms). Cette procédure est identique à chaque arrêt de la mesure d'isolement. Le test de rigidité diélectrique détecte une variation abrupte de l'augmentation du courant de test hors de la limite programmée.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 17

Détection de claquage en Volts

< > < < > < > < > > test de

court-circuit temps de montée temps d'application temps de

mesure temps de décharge

1 2

3

4

Détection de claquage en ms

Mesure de la résistance de fuite

Par programmation il est possible de ne pas effectuer soit le test de court-circuit soit le test haute tension.

La mesure de rigidité diélectrique en alternatif est effectuée à l'aide d'une tension alternative (50Hz) réglable de 50V à 1500V efficaces. Comme en continu, elle détecte la montée brutale du courant jusqu'au seuil programmé.

Le test de court-circuit est maintenu par défaut. Le temps de monté est au moins de 500 ms et le temps d’application au minimum d’une période.

Attention : le test en alternatif est pénalisé par la valeur capacitive de l’ensemble testé. Il faut tenir compte de la puissance du générateur limité à 5 mA.

La mesure de capacités et blindés est une mesure qui élimine les courants parasites permettant une mesure fine possédant une bonne résolution.

Détection du claquage

Temps de Temps Temps de montée Test

La mesure de blindé va de 100 pF à 10 µF ; elle utilise un système de tarage qui permet d'éliminer les condensateurs parasites amenés par le testeur et l'interface.

La mesure de condensateurs va de 100 pF à 100 000 µF. Elle possède un générateur de courant plus puissant pour les forts condensateurs. Le tarage est également possible.

Temps de charge

5 V

Courant constant

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b - Le test multiple :

• Cas de la matrice de commutation 4 contacts : La matrice de commutation connecte le point d'adresse le plus faible d'une équipotentielle, côté "point chaud" de la mesure.

Côté "point froid" sont réunis, tous ensemble, les points d'adresse inférieure au point chaud.

Ce processus se fait en une seule fois, sans balayage, ce qui signifie que le test du point 5 prendra le même temps que celui du point 5000 par exemple. Cet avantage est possible grâce au choix de la technologie à relais de la matrice.

L'unité de mesure détermine alors la résistance entre un point et un groupe de points. En cas de défaut, une recherche est faite afin de déterminer les points réellement défectueux, facilitant ainsi les réparations.

Ce procédé n'a qu'une seule contrainte : il oblige à faire apparaître tous les points de l'équipotentielle dans le programme de test, mais en contrepartie le défaut n'apparaîtra qu'une seule fois, allégeant ainsi le listing d'erreurs (cf. "dépouillement des résultats").

• Cas de la matrice de commutation à relais unitaires :

Cette matrice est capable d'aiguiller indépendamment chaque point, soit au point froid soit au point chaud de la mesure. Il est ainsi possible de tester une équipotentielle parmi tous les autres points, mais aussi, d'empêcher l'accès du testeur sur certains points (composants fragiles, commutation de relais, etc.).

c - Particularités : Comme il a été dit plus haut, le test entre 2 points est accessible par programmation à toutes les unités de mesure (mesures standard et toutes les options). Le choix du point chaud est possible dans tous les cas (cf. "notice de programmation"). En cas de défaut, le type de mesure, le nom des points concernés et la valeur mesurée sont donnés.

Par contre, en test multiple, 2 possibilités sont données :

• soit un test d'isolement à haute impédance et tension élevée utilisant l'unité d'isolement.

• soit un test de "non-continuité" à faible impédance et tension faible utilisant l'unité de continuité. Le deuxième cas permet une recherche de courts-circuits sur des ensembles ne supportant pas des tensions élevées.

Lorsqu'une équipotentielle est testée en isolement, s'il y a coupure, le test n'est plus valable pour la deuxième partie isolée par la coupure. Automatiquement, le testeur refait un test d'isolement sur la deuxième partie.

Ceci signifie qu'il n'est pas utile de réparer les coupures pour voir tous les défauts d'isolement. En un seul passage, le testeur verra tous les défauts.

En cas de défaut, une recherche est faite et le type de mesure, les noms des différents points en défaut et la valeur mesurée sont donnés.

III - 4 - L'AUTOPROGRAMMATION OU AUTO-APPRENTISSAGE Elle permet au testeur de créer lui-même le programme de test d'un câblage qui lui est connecté. A l'aide des relais et de l'unité de continuité, il explore le câblage afin de relever toutes les équipotentielles.

Cette exploration a lieu dans une zone de points que l'utilisateur aura préalablement déterminée. Sachant que si des points de cette zone sont reliés à des points situés en dehors de celle-ci, les équipotentielles seront tout de même relevées complètement.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 19

Le SYNOR 4200 a pour vocation le test de câblage, l'auto programmation de base n’est possible que sur des équipotentielles. La présence de composants (résistances, diodes, condensateurs, etc.) risque d'être mal interprétée.

Afin de prévenir l'utilisateur d'une mauvaise programmation due à des composants ou à des mauvais contacts, le testeur donne, pendant l'auto programmation, le nombre de points relevés plusieurs fois, ou jamais relevés.

Il est facile de comparer ces données avec les documents de câblage et de contrôler rapidement si une erreur grossière s'est glissée dans le programme de test.

ATTENTION : Quelles que soient les précautions prises pour réaliser une autoprogrammation, le risque d'une erreur de branchement ou d'un mauvais contact provoquant une erreur de programmation existe toujours.

Il faut toujours vérifier le fichier obtenu avec les documents de câblage, sachant qu'il est beaucoup plus rapide et moins fastidieux de comparer et modifier un programme de test que d'écrire un programme de toutes pièces à la main.

III - 5 - L'AUTOTEST Comme il a déjà été dit dans le chapitre entretien, le testeur possède deux moyens d'autotest. Les autotests automatiques et les autotests à la demande.

a- Les autotests automatiques : A la mise sous tension ou lors de l'initialisation d'une fonction (test, auto programmation ou autotest), les unités de mesures utilisées par la fonction appelée sont automatiquement testées.

De plus, lors de chaque mesure, les tensions et les courants appliqués sont comparés à la valeur mesurée. En cas de différence ou d'incohérence (tension faible sur un circuit ouvert par exemple) un message d'erreur est donné.

Les messages suivants sont bloquants.

Panne du système d’acquisition

Ce message indique qu’il n’y a pas de dialogue entre le testeur et le PC. Vérifier que :

Le testeur est sous tension (présence secteur, fusible 4A correct…) Le câble de liaison testeur --- PC est correctement connecté

Panne du générateur de courant

Panne du générateur de tension continue

Panne de la mesure GoNoGo – Micro-coupure

Panne de la mesure d'Isolement – Claquage

Panne Mesure Isolement - Panne du Générateur Tension Isolement

Les messages suivants ne sont pas bloquants Panne de la Mesure de Capacité

Panne Mesure Résistance

Ces différentes précautions donnent au testeur une grande fiabilité dans la qualité de ses résultats.

b - Les autotests à la demande : Ces autotests sont destinés à contrôler les relais. Cette opération étant relativement longue, elle ne peut être automatique.

De plus, elle n'entraîne pas de défauts d'interprétation incontournables et préjudiciables aux fonctions générales du testeur.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 20

Ces autotests doivent être utilisés impérativement avant chaque auto programmation, après un arrêt prolongé du testeur ou en cas de doute.

Leur rôle consiste à contrôler le bon fonctionnement en fermeture et en ouverture de tous les relais.

A chaque point, 4 tests sont faits. Chacun des 2 contacts est testé en ouverture puis en fermeture.

Ensuite le point est testé en isolement par rapport aux inférieurs. Ce dernier test est destiné à évaluer l'isolement de l'appareil, les premiers tests ayant levé le doute du fonctionnement mécanique des relais.

Les pannes de la commutation sont données par l’autotest après l’affichage des paramètres et la composition de la matrice de commutation.

Tests des relais unitaires : Def . de fermeture AU ou BPU n

Le relais n A unité ou le relais n BP unité ne ferme pas. Les relais unités AU comme les relais BPU sont au nombre de quatre chacun. Voir les relais K1 à K4 et K6 à K9 sur la carte 40403.

Def. de fermeture BU n Le relais n B unité ne ferme pas. Les relais unités BU sont au nombre de quatre chacun. Voir les relais K11 à K14 sur la carte 40403

Def d’ouverture AU n Le relais A Unité n reste fermé

Def d’ouverture BU n Le relais B Unité n reste fermé

Def d’ouverture BPU n Le relais BP Unité n reste fermé La détection de la panne se fait à l’ohmmètre entre les contacts de ces relais (voir tableau ci-dessus). Ils doivent tous être ouvert hors tension.

Tests des cartes de commutation 40418 Def. de fermeture A n Def. de fermeture A n+1 Def. de fermeture A n+2 etc …

Ces quatre défauts signalent la panne d’une bobine de relais A (bobine coupée, diode ou filtre coupé)

Def. de fermeture B n Def. de fermeture B n+1 Def. de fermeture B n+2 etc…

Ces quatre défauts signalent la panne d’une bobine de relais B (bobine coupée, diode ou filtre coupé)

Def. de fermeture A n ou Def. de fermeture B n

Ces deux défauts signalent que le contact A ou B d’adresse n ne ferme pas. Def. d’ouverture A n

Ce défaut signale que le contact A d’adresse n reste fermé. Ce message est toujours accompagné d’une série de défauts d’isolement des points supérieurs, modulo 4. En effet dans ce cas le bus A est forcé sur la même ligne. Ce défaut s’arrête en passant sur un nouveau module (relais de coupure). Seul le premier message d’erreur sera à prendre en compte.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 21

Def. d’ouverture B n

Ce défaut signale que le contact B d’adresse n reste fermé. Ce message est toujours accompagné d’un seul défaut d’ouverture avec l’unité correspondante modulo 4.

Exemple : défaut d’ouverture 41 avec 1, 5, 9 etc.

Nota : afin d’optimiser le temps de l’autotest, le test de court-circuit n’est pas fait. Il s’en suivra qu’un court-circuit sera vu par le générateur haute tension qui donnera le message U<Uprog. De même un défaut de relais, gêne le bon fonctionnement des algorithmes de recherche et souvent le message « point non trouvé » ou « masse test » est donné en fin de recherche, il ne faut pas en tenir compte.

c - Organisation d'un point de la matrice de commutation :

Bn

An Point chaud de la mesure

Point froid de la mesure

Sortie de la matrice de commutation

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 22

d - Organigramme de l'autotest de la matrice de commutation :

Fermeture de ANFermeture de BN

Continuité

Continuité

Continuité

Isolement

Test de N + 1

Fermeture de ANOuverture de BN

Fermeture de BNOuverture de AN

Fermeture de ANOuverture de BNFermeture desinférieurs à BN

non

non

oui

oui

message d'erreurnon >>

oui message d'erreur> >

oui message d'erreur> >

non >> recherche et message d'erreur

Le test d'isolement permet de connaître l'isolement général du testeur. En effet, les relais peuvent fonctionner correctement, mais suite à une mauvaise hygrométrie ou un manque d'entretien de l'appareil, l'isolement de l'ensemble du testeur peut chuter.

Il est nécessaire de le savoir pour, soit intervenir sur l'environnement du testeur (interfaces, humidité du local, etc.), soit baisser les paramètres de test.

NOTA : Il est impossible de passer cet autotest sans déconnecter le câblage à tester, mais il est conseillé de laisser l'interface car le test d'isolement de l'autotest pourra donner des renseignements utiles sur son état.

Dans les meilleures conditions (tension de test 2000 V et hygrométrie faible) il est possible de tester à 2000 MΩ mais l'autotest peut être demandé à 3000 MΩ afin de s'assurer que le testeur n'interviendra pas dans la mesure.

D'une manière générale les modules 2000 V auront toujours une meilleure impédance que les 500 V car la qualité des relais et l'écartement des pistes permettent de meilleures performances.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 23

B - IV - UTILISATION DU TESTEUR

IV - 1 - PETIT LEXIQUE Nous allons donner ci-dessous quelques mots et leur définition afin de rendre l'ensemble des notices le plus clair possible.

AUTOPROGRAMMATION OU AUTO-APPRENTISSAGE (ou APG) : fonction permettant la création automatique d'un programme de test à partir d'un câblage étalon.

CHAÎNE : autre terme pour équipotentielle.

CONTINUITÉ : fonction donnant une mesure bonne si la résistance mesurée se trouve à l'intérieur de la fourchette de seuils programmés. Fonction en basse impédance.

ÉQUIPOTENTIELLE : suite de points d'un câblage au même potentiel, donc reliés par un fil (se dit aussi chaîne ou arbre). Un point isolé constitue une équipotentielle de 1 point pour le testeur.

FICHIERS : ensemble d'instructions nécessaires au testeur pour explorer un câblage et en déterminer les défauts.

ISOLEMENT : fonction donnant bonne une mesure supérieure à la valeur seuil programmée. Fonction en haute impédance.

LISTE DE POINTS : peut être assimilé à une équipotentielle, mais peut aussi rassembler des points ayant les mêmes caractéristiques ( tous isolés, tous testés en HT, etc.)

MATRICE DE COMMUTATION : système d'aiguillage à relais permettant de choisir dans le câblage, les points à tester.

TRANSCODAGE : logiciel permettant au testeur de traduire les points "adresse machine" en points utilisateur (avec les noms des connecteurs et leurs broches).

IV - 2 - LES MENUS (pour plus de détails voir la "notice d’utilisation" et l’aide en ligne de WINDOWS® )

Le logiciel du testeur utilise l’environnement WINDOWS® avec ses boîtes de dialogue, ses boutons et ses ascenseurs. Nous ne reviendrons pas sur ces notions dans la suite de ce document.

IV - 3 - LES MESSAGES D'ERREURS Les défauts majeurs constatés par le système sont donnés en clair sur l’écran.

Ils indiquent les problèmes relevés dans le fonctionnement de l'électronique du testeur :

• défaut d'une mesure ;

• absence d'imprimante ;

• absence ou défaut d'une unité de disque ;

• défaut dans la liaison entre le PC et le testeur ;

• etc.

La plupart de ces messages interdisent le fonctionnement du testeur par sécurité (risque de mauvaises interprétations du test). Voir l'autotest.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 24

IV - 4 - LES DEUX MODES Le bureau de WINDOWS® contient deux boutons :

• le "TESTEUR"

• l’ "ÉDITEUR".

Le TESTEUR nécessite la connexion du PC au testeur. Il permet l'accès à toutes les fonctions de test : le "test", "l'auto programmation" et "l'autotest".

L’ÉDITEUR est totalement indépendant du testeur, il peut être utilisé lorsque le testeur est déconnecté ou hors tension. Il permet d'effectuer tous les traitements sur les programmes de tests, depuis la création jusqu'aux modifications.

Nota : ces deux fonctions peuvent être gérées par un mot de passe.

B - V - PARAMÈTRES INTERVENANT DANS LA PRÉCISION DES MESURES D'ISOLEMENT

V - 1 - GÉNÉRALITÉS Les mesures d'isolement effectuées sur le testeur mettent en jeu la structure parasite de la matrice de commutation, de l'interface et du câblage à tester, ce qui explique les compromis indispensables à adopter entre vitesse et précision.

Le câblage à tester, ramené par la commutation aux bornes du dispositif de mesure, a la structure suivante :

Rayonnement 50 Hz

Rx C1 R1

R2

C2

Où Rx est la résistance à mesurer.

C1,R1 et C2,R2 sont constitués par les éléments parasites du câblage et de la matrice.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 25

V - 2 - INFLUENCES ET SOLUTIONS ADOPTÉES POUR INHIBER L'EFFET DES ÉLÉMENTS PARASITES

V - 2-1 - Effet de la capacité C1 La capacité C1 est due aux capacités interliaisons dans le testeur, l'interface et le câble à tester.

Sa valeur est relativement importante, 4 à 5 nF environ, mais il est facile, à l'aide de la faible impédance de la source des circuits de mesure, de la charger et de la décharger rapidement. Ces effets sont négligeables sur le cycle de mesure.

V - 2-2 - Effet de la résistance R1 Cette résistance de valeur très élevée n'intervient pratiquement pas dans la mesure. Toutefois, avec un taux d'hygrométrie élevé, cette valeur peut baisser et venir mettre en parallèle sur Rx un élément non négligeable qui perturbe la mesure.

Dans ce cas, la résistance équivalente étant plus faible, il convient de baisser les paramètres de refus, de façon à tester dans des conditions identiques.

V - 2-3 - Effet du réseau R2, C2 série Ce réseau RC série, constitué par l'ensemble de capacités parasites des contacts de relais ouverts et des résistances de fuite, intervient de façon importante en fonction de la vitesse du testeur. Il vient présenter un élément parallèle d'impédance variable en fonction du temps aux bornes de Rx et ceci durant toute la charge de C2.

La détérioration de la précision de la mesure aux vitesses élevées est due à ce phénomène.

V - 2-4 - Effet du rayonnement 50 Hz L'ensemble à mesurer est plongé dans un rayonnement 50 Hz qui peut être important et qui vient affecter la mesure.

En effet, plus la tension de test est faible, plus le rapport signal/bruit est faible et plus l'influence de ce rayonnement vient perturber la mesure. Ces effets sont combattus par une synchronisation et intégration du signal pendant une ou plusieurs périodes secteur.

V - 3 - CONCLUSION L'ensemble de ces phénomènes et des solutions adoptées pour remédier à leurs effets conduit aux conclusions suivantes :

La précision des mesures obtenues est fonction du temps et de la tension de mesure :

• Plus le temps est important, plus la précision de la mesure est élevée.

• Plus la tension de test est haute, plus la précision de la mesure est élevée.

B - VI - IMPORTANCE DE LA MESURE DES RÉSISTANCES DE LIGNES

VI - 1 - TOLÉRANCE FONCTIONNELLE Les plans de câblages ne comportent généralement aucune tolérance concernant les résistances de ligne des liaisons électriques.

Actuellement les valeurs données à ce sujet par la plupart des instructions de contrôle ne semblent pas être une valeur fonctionnelle au-delà de laquelle il y a panne par définition.

VI - 2 - VALEUR TYPIQUE

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 26

Si l'on reproduit une liaison électrique un grand nombre de fois, on peut observer que la résistance de cette liaison est presque toujours centrée autour d'une valeur moyenne que l'on appelle "valeur typique".

La dispersion autour de cette valeur est de quelques pour cent seulement (tolérance sur les longueurs, les sections, etc.).

VI - 3 - DÉRIVE Considérons qu'une liaison électrique ait une résistance typique de 100 mΩ et que la tolérance fonctionnelle soit de 500 mΩ, nous trouvons habituellement des valeurs telles que 95, 100, 105, 90, 110 mΩ.

Si à l'occasion d'un contrôle, 200 mΩ ont été mesurés, il faut en déduire la présence d'une anomalie.

Cette valeur peut avoir deux causes :

• Une non conformité stable (erreur sur la section, etc.)

• Une non conformité instable (mauvais contact, etc.)

Dans le premier cas, le câble peut être accepté si la section est supérieure à la valeur demandée.

Dans le deuxième cas, on sait qu'un mauvais contact peut évoluer vers la coupure totale. Cette dérive croît avec le temps et selon les conditions d'environnement. Souvent cela se traduit par une oxydation de la surface de contact.

Si l'on admet dans notre exemple que la résistance de contact a doublée entre les deux contrôles, il est probable que la même loi s'appliquera dans le temps.

Donc la valeur de 200 mΩ bien qu'inférieure à la valeur fonctionnelle révèle une tare qui dans le temps entraînera une panne du matériel.

VI - 4 - CONCLUSION Les normes AERO 543-35 préconisent un seuil de tolérance de 30 %.

Le testeur SYNOR 4200 permet des mesures en 4 fils à partir de 1 mΩ, ce qui donne la possibilité de faire ce genre de mesure sur des fils de 50 cm et de section 5/10 mm (entre 7 et 13 mΩ) avec une bonne résolution.

B - VII - RENSEIGNEMENTS UTILES

VII – 1 - INTERFACE POUR SYNOR 4202 Les voies de mesure du SYNOR 4200 sont disponibles sur des connecteurs 64 points de la série 41612 (HE 10). Les cartes de commutation sont panachables entre 500V et 2000V.

Chaque carte de commutation possède deux connecteurs de sorties (voir photo) montés verticalement. Les cartes 500 V ont deux fois 64 voies de sortie et les cartes 2000 V deux fois 32 (voir schéma).

VII – 1 – 1 - Caractéristiques des connecteurs côté interface : 1 – Sorties 500V : connecteurs mâles type 41612, 64 points, corps R.(a+c), classe 1

référence SOURIAU : 8609 464 78 09 755 000 E1 (œillets à souder)

8609 464 78 14 755 000 E1 (picots à wrapper)

référence HARTING : 09 73 164 6907 (picots à wrapper)

09 73 164 6903 (picots droits pour CI)

référence 3M : 3695 0000 (autodénudants)

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 27

Capot HARTING 09 03 096 0501 avec vis M2,5 x 30

Passe fil HARTING 09 02 000 99 11

Avec les cartes référence 40417 C les vis sont remplacées par deux leviers de vérouillage :

Vérouillage droit 09 02 000 99 03

Vérouillage gauche 09 02 000 99 02

Attention : les connecteurs à œillet à souder ont des délais d’approvisionnement très longs, nous conseillons les picots à wrapper moyennant quelques précautions de câblage.

Nota : il est possible d’utiliser les connecteurs autodénudants mais il faut choisir un câble en nappe soudée et non extrudée au pas de 1,27 mm, 64 fils, jauge 28 AWG

Référence Thomas&Betts : 201-64-100

Référence Tyco/AMP : 6-57643-4

Dans ce cas, penser que le câblage des points se fait en colonne et non en « zigzag ».

2 – Sorties 2000V : connecteurs mâles type 41612, 64 points, corps R.(a+c), classe 1, seuls les picots pairs sont montés, soit 32 points.

référence SOURIAU : 8609 432 78 09 755 000 E1 (œillets à souder)

référence HARTING : 09 73 132 6907 (picots à wrapper)

Capot HARTING 09 03 096 0501 avec vis M2,5 x 30

Passe fil HARTING 09 02 000 99 11

Avec les cartes référence 40418 C les vis sont remplacées par deux leviers de vérouillage :

Vérouillage droit 09 02 000 99 03

Vérouillage gauche 09 02 000 99 02

Attention : les connecteurs à œillet à souder ont des délais d’approvisionnement très longs, nous conseillons les picots à wrapper moyennant quelques précautions de câblage.

Les tensions utilisées sont trop élevées pour utiliser des câbles en nappe.

Quelques conseils : Afin de faciliter l’écriture de la table de correspondance points testeur --- points utilisateur (connecteurs et broches du câblage à tester), il est important de relier les connecteurs dans l’ordre des points testeur.

La résistance des fils étant négligeable devant celle des contacts, il ne faut pas hésiter à créer des bretelles de raccordement suffisamment longues pour que l’accès au matériel sous test soit aisé.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 28

VII – 1 – 2 - Vue des sorties testeur Le connecteur décrit sur ce document est le connecteur du testeur. Pour des raisons de sécurité électrique c'est un connecteur femelle.

33 64

A B C

1 32

33 64

A B C

1 32

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 29

C B A

33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64

VII – 1 – 3 – Brochage des connecteurs de sortie

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

C B A

97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128

65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96

17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

C B A

Chaque carte de commutation possède deux connecteurs types 41612 - femelle. Les points testeur sont numérotés comme indiqué ci-dessous. La colonne B n'est jamais utilisée. Les colonnes sont inversées C B A.

La carte 40417-500 V (diode verte) possède 128 sorties

La carte 40518-2000V possède 64 sorties (première rangée non utilisée)

C B A

49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64

33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 30

VII - 2 - LIMITES DE TEST EN ISOLEMENT DANS DES CONDITIONS NORMALES DE MESURE

300 MΩ 1500 MΩ 2000 MΩ 3000 MΩ

2000 V

1000 V

500 V

100 V

VII - 3 - LIMITES DE TEST EN CONTINUITE DANS DES CONDITIONS NORMALES DE MESURE Test 4 fils < 5% Test 2 fils < 5%

10 mA 100 mA 250 mA 500mA 1 A 2 A

1 mΩ à 2 mΩ

2 mΩ à 10 mΩ

10 mΩ à 100 mΩ

100 m Ω à 1 Ω

1 Ω à 250 Ω

Mesure de résistance "4 fils" possible pour des résistances supérieures à 100 mΩ

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 31

VII - 4 - INTERFACE LORS D'UNE MESURE DE CONTINUITÉ EN 4 FILS

La syntaxe utilisée lors d'une mesure de continuité en 4 fils est de la forme :

4 A [xx] B [yy]

Les nombres xx et yy sont les points testeurs absolus et sont obligatoirement tous les deux impairs.

Exemple : 4 A [17] B [31]

L'interface entre le testeur et la résistance à mesurer sera alors réalisée comme suit :

R

Les points 17 et 31 doivent être reliés aux points de puissance (injection du courant) de la résistance, ils sont nommés par la syntaxe (voir la programmation).

Les points 18 et 32 sont reliés aux points de "sense" (voltmètre) de la résistance à mesurer, bien que non nommés par la syntaxe.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 32

VII - 5 - IMPLANTATION DES PRISES EN FACE AVANT

2

3 4

5 1

Sortie extérieure

2 Mesure A 3 Sense B 4 Mesure B 5 Sense A

3

2

1 Point de garde

1 Sense Garde 3 Garde

5

4 2

1

3 Pointe de touche

3 Pointe de touche

2

3 4 5

1 7

6 Pédale

1 Pédale 7 Pédale

Les points non cités ne sont pas connectés.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 33

VII - 6 - CONNEXION DE LA PRISE COMMANDE AUTOMATE Option spécifique

1 2 3 4 5 6 7 8

Prise DD 15 vue côté câblage. 9 10 11 12 13 14 15

Les entrées et sorties sont des niveaux TTL.

1-2 Masse

3 Entrée 1

4 Entrée 2

5 Entrée 3

6 Entrée 4

7 Sortie 1

8 Sortie 2

9 Sortie 3

10 Sortie 4

11 Sortie 5

12 Sorite 6

13 Sortie 7

14 NC

15 + 5V

VII - 7 - MATÉRIEL CONSOMMABLE

Connecteur d’usure : norme 41612, type C, câblé en A et C à wrapper

réf 0903 032 6821 / 32 points

réf 0903 164 6821 / 64 points

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 34

C - NOTICE DE DÉPOUILLEMENT Ce qui va suivre est tout particulièrement destiné à l'utilisateur du testeur. Les programmes de test, les interfaces et les instructions de branchement étant réalisés par l'agent de méthode, il restera à l'utilisateur (contrôleur ou câbleur) à interpréter correctement le listing d'erreurs afin de gagner un temps précieux et d'améliorer les opérations de contrôle.

Quelques conseils : Pour travailler, l'opérateur ne devra pas s'encombrer de documents inutiles. Les documents conseillés sont :

• le document du branchement des outillages,

• le schéma de câblage,

• le listing d'erreurs (transcodé) fourni par le testeur.

C - I - PRÉSENTATION DU LISTING D'ERREURS Dans le cas de défauts transcodés, les noms des connecteurs sont séparés des broches par un point, un – ou un / au choix, le tout entre parenthèses.

A (J1.5)

En non transcodé, le même point s'écrira avec des crochets, comme suit :

A [344]

Si le transcodage modifie l'écriture de l'adresse du point, les autres textes et indications sont totalement inchangés.

Dans tous les cas, un défaut de câblage fait apparaître un message à l'écran et à la demande sur l'imprimante, en suivant le critère choisi dans la "configuration".

Les défauts sont écrits en rouge, les tests BON en bleu (cas de l’édition totale).

Messages de défauts : 1 - S'il y a défaut de continuité ou "coupure" :

Def. mesure de Continuité A (J1.12) B (TB1.MASSE) R > 250 Ohms

2 - S'il y a défaut de continuité dû à un mauvais contact :

Def. mesure de Continuité A (P4.21) B (J32.a) R = 15 Ohms

3 - S'il y a défaut d'isolement dû à un court-circuit par rapport à des points inférieurs :

Def. mesure d'Isolement A (P6.AA) B (J12.5) R = 1.20 Ohms

4 - S'il y a défaut d'isolement dû à une résistance faible par rapport à des points inférieurs :

Def. mesure d'Isolement A (MASSE.MECA) B (J24.1) R = < 50k Ohms

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 35

5 - S'il y a défaut d'isolement d'un point avec une équipotentielle longue (la recherche limitée est demandée) :

Def. mesure d'Isolement A (J4.T) B (J1.25) R = 1.25 Ohms

B (J2.28)

B (J2.30)

B (J3.5)

B (J4.1)

RECHERCHE LIMITÉE

6 - S'il y a défaut d'isolement entre 2 points :

Def. mesure d'Isolement A (point.34) B (point.237) R = 60MΩ

7 - S'il y a un claquage ou défaut diélectrique d'un point par rapport à une équipotentielle :

Def. mesure d'Isolement A (PRISE.12) B (J4.37) U= xxV

B (J4.39)

ou T= xxxms

Le temps est donné si le claquage à lieu pendant le temps d'application. La tension est donnée s'il y a claquage pendant le temps de montée.

8 - Si la tension de test en isolement n'a pas été atteinte à la fin du temps de montée, le défaut est proche du court-circuit :

Def. mesure d'Isolement A (J45.12) B (P12.1) U<Uprog

9 - S'il y a défaut lors d'un test entre 2 points, quelle que soit l'option :

DEF xxxxx A (TB1.5V) B (TB1.0V) xx = nnnn

C - II - ÉTUDE DE DÉFAUTS TYPES DE CÂBLAGES A l'aide de quelques exemples simples, nous allons examiner tous les types de défauts rencontrés.

Il faut, pour bien comprendre les résultats de test, raisonner comme le testeur. C'est-à-dire :

• Il teste toujours les points d'une chaîne par rapport au point origine, soit le premier point décrit.

Exemple : EI B [5] B [6] B [12] B [18]

1er test 2éme test 3ème test 4ème test

Isolement avec Continuité Continuité Continuité les inférieurs avec 5 avec 5 avec 5

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 36

• lors d'une coupure dans une équipotentielle, si en début de chaîne un test EI (isolement multiple) est demandé, ce test n'est pas valable pour la 2e partie de la chaîne. Donc le testeur refait un test EI sur le 1er point de ce qu'il considère comme une seconde équipotentielle (cf. exemple n°8).

II - 1 - LIAISON OUBLIÉE OU FIL COUPÉ Câblage correct

14 15 Câblage réalisé

14 15

Test demandé : EI B [14] B [15]

Résultat du test : Def. mesure de Continuité A[14] B[15]

Le test d'isolement de 14 par rapport à tous les points d'adresse inférieure est bon. Seule la coupure entre 14 et 15 est éditée par un message de défaut de continuité.

II - 2 - LIAISON SIMPLE DONT L’EXTRÉMITÉ, MAL CONNECTÉE, EST CÂBLÉE SUR UNE BORNE ISOLÉE D'ADRESSE INFÉRIEURE Câblage correct :

151314

Câblage réalisé :

151314

Test demandé :

EI B [13].

EI B [14] B [15].

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [14] B [15]

Def. mesure d'Isolement A [15] B [13]

Le test d'isolement de 14 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon. Le test de continuité du point 14 par rapport au point 15 est mauvais. Le défaut de continuité est alors édité.

Le point 15 devient générateur et le test d'isolement du point 15 par rapport aux points d'adresse inférieure est alors mauvais car 15 est relié par erreur à 13. Les points en défaut et le défaut d'isolement sont édités.

Câblage correct :

151314

Câblage réalisé :

151314

Test demandé :

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 37

EI B [13].

EI B [14] B [15].

Résultat du test :

Def. mesure d'Isolement A [14] B [13]

Def. mesure de Continuité A [14] B [15]

Le test d'isolement de 14 par rapport aux points d'adresse inférieure est mauvais (point 13). Le test de continuité entre le point 14 et le point 15 est mauvais.

II - 3 - LIAISON SIMPLE DONT L’EXTRÉMITÉ, MAL CONNECTÉE, EST CÂBLÉE SUR UNE BORNE ISOLÉE D'ADRESSE SUPÉRIEURE Câblage correct :

151416

Câblage réalisé :

141516

Test demandé :

EI B [14] B [16].

EI B [15].

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [14] B [16]

Def. mesure d'Isolement A [15] B [16]

Le test d'isolement de 14 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon. Le test de continuité du point 14 par rapport au point 16 est mauvais. Le type de défaut et l'adresse des points en défaut sont listés. Enfin, le test d'isolement du point 15 par rapport aux points d'adresse inférieure est mauvais.

Câblage correct :

1514

16 Câblage réalisé :

14 15

16

Test demandé :

EI B [14] B [15].

EI B [16].

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [14] B [15]

Def. mesure d'Isolement A [16] B [15]

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 38

II - 4 - POINT ISOLÉ RELIÉ PAR ERREUR À UN AUTRE POINT ISOLE Câblage correct :

15141617

13

Câblage réalisé:

15141617

13

Test demandé :

EI B [13].

EI B [14] B [15].

EI B [16].

EI B [17].

Résultat du test :

Def. mesure d'Isolement A [16] B [13]

Le test d'isolement du point 13 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon.

Le test d'isolement du point 14 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon.

Le test de continuité du point 14 par rapport au point 15 est bon.

Le test d'isolement du point 16 par rapport aux points d'adresse inférieure est mauvais.

Le test d'isolement du point 17 par rapport aux points d'adresse inférieure est bon.

Câblage correct :

15141617

13

Câblage réalisé :

15141617

13

Test demandé :

EI B [13].

EI B [14] B [15].

EI B [16].

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 39

EI B [17].

Résultat du test :

Def. mesure d'Isolement A [17] B [16]

Vous êtes à présent familiarisés avec les différents cas d'erreurs simples, aussi nous n'allons plus analyser la démarche du testeur.

II - 5 - INVERSION DE DEUX FILS Câblage correct :

18 1920 21

Câblage réalisé :

1820

1921

Test demandé :

EI B [18] B [19].

EI B [20] B [21].

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [18] B [19]

Def. mesure d'Isolement A [20] B [19]

Def. mesure de Continuité A [20] B [21]

Def. mesure d'Isolement A [21] B [18]

II - 6 - COUPURE DANS UNE CHAÎNE DE CONNEXIONS Câblage correct :

10 11 13 14 20 21 23 24

Câblage réalisé :

10 11 13 14 20 21 23 24

Test demandé :

EI B [10] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24] .

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [10] B [20]

II - 7 - COUPURE DANS UNE CHAÎNE DE CONNEXIONS AVEC UN MAUVAIS FIL Câblage correct :

10 11 13 14 20 21 23 24

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 40

Câblage réalisé :

10 11 13 14 20 21 23 24

12 Test demandé :

EI B [10] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21]B [23] B [24] .

EI B [12].

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [10] B [20]

Def. mesure d'Isolement A [20] B [12]

II - 8 - FILS NON CONNECTÉS DANS UNE CHAÎNE Câblage correct :

10 11 13 14 20 21 23 24

Câblage réalisé :

10 11 13 14 20 21 23 24

Test demandé :

EI B [10] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21]B [23] B [24] .

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [10] B [14]

Def. mesure de Continuité A [14] B [20]

Lors de la rencontre d'un défaut de continuité dans une chaîne de connexions, le testeur vient artificiellement scinder la chaîne en deux ou plusieurs chaînes notées avec un test d'isolement en début.

Câblage correct :

10 11 13 14 20 21 23 24

Câblage réalisé :

10 11 13 14 20 21 23 24

Test demandé :

EI B [10] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24] .

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [10] B [11]

Def. mesure de Continuité A [11] B [14]

II - 9 - DEUX CHAÎNES RELIÉES ENTRE ELLES Câblage correct :

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 41

2 3 6 7 9

10 11 13 14 20 21 23 24

Câblage réalisé :

2 3 6 7 9

10 11 13 14 20 21 23 24

Test demandé :

EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9] .

EI B [1O] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24].

Résultat du test :

Def. mesure d'Isolement A [10] B [2] B [3] B [6] B [7] B [9]

Les deux chaînes étant au même potentiel par le " strap ", il est impossible au testeur de donner la position exacte de ce ou ces derniers.

II - 10 - DEUX CHAÎNES RELIÉES ENTRE ELLES PAR UN FIL OUBLIÉ SUR L'UNE D'ELLES Câblage correct :

2 3 6 7 9

10 11 13 14 20 21 23 24

Câblage réalisé :

2 3 6 7 9

10 13 14 20 21 23 2411

Test demandé :

EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9] .

EI B [1O] B [11] B [13] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24] .

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [2] B [3]

Def. mesure d'Isolement A [10] B [3] B [6] B [7] B [9]

Câblage correct :

2 3 6 7 9

10 11 13 14 20 21 23 24

Câblage réalisé :

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 42

10 11 13 14 20 21 23 24

2 3 6 7 9

Test demandé :

EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9] .

EI B [1O] B [11] B [12] B [14] B [20] B [21] B [23] B [24] .

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [2] B [9]

Def. mesure d'Isolement A [10] B [9]

Même remarque : le testeur ne verra qu'un défaut entre l'origine de la deuxième chaîne et le point 9.

II - 11 - POINT ISOLÉ CÂBLÉ A LA PLACE D'UN POINT D'UNE CHAÎNE Câblage correct :

2 3 6 7 9

8

Câblage réalisé :

8

2 3 6 7 9

Test demandé :

EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9].

EI B [8].

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [2] B [9]

Def. mesure d'Isolement A [8] B [2] B [3] B [6] B [7]

Câblage correct :

2 3 6 7 9

1

Câblage réalisé :

2 3 6 7 9

1

Test demandé :

EI B [1] .

EI B [2] B [3] B [6] B [7] B [9] .

Résultat du test :

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 43

Def. mesure d'Isolement A [2] B [1]

Def. mesure de Continuité A [2] B [9]

II - 12 - POINT ISOLÉ RELIÉ SUR UNE CHAÎNE LONGUE Câblage correct :

111110 113 114 120 121 122 123 124 130 131 133

127

Câblage réalisé :

111110 113 114 120 121 122 123 124 130 131 133

127

Test demandé :

EI B [110] B [111] B [113] B [114] B [120] B [121] B [123] B [124] B [130] B [131] B [133].

EI B [127].

Résultat du test :

Def. mesure d'Isolement A [127] B [110] B [111] B [114] B [120] B [121] B [123] B [124]

Cet exemple montre que le testeur ne dépasse jamais le point en défaut dans sa recherche.

Câblage correct :

111110 113 114 120 121 123 124 130 131 133

6589

134

câblage réalisé :

111110 113 114 120 121 123 124 130 131 133

6589

134

Test demandé :

EI B [110] B [111] B [113] B [120] B [121] B [123] B [124] B [130] B [131] B [133] B [134] .

EI B [6589] .

Résultat du test, sans recherche limitée :

Def. mesure d'Isolement A [6589] B [110] B [111] B [113] B [114] B [120] B [121] B [123] B [124] B [130] B [131] B [133] B [134]

Le même test sur le même câblage en recherche limitée programmée à 4 points, donne :

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 44

Def. mesure d'Isolement A [6589] B [110] B [111] B [113] B [114] RECHERCHE LIMITEE

Sur cet exemple, nous voyons que le fil défectueux supplémentaire connecté à la chaîne de liaison n'apparaît qu'au moment où l'on teste l'isolement du point seul [6589], donc bien après que la chaîne ait été contrôlée et testée bonne.

Ce qui confirme la règle qui oblige à faire apparaître tous les points dans un programme de test.

II - 13 - TEST D'ISOLEMENT ENTRE DEUX POINTS Câblage :

200 15 MΩ 300

Test demandé :

I A [200] B [300]

Si la valeur programmée en isolement est inférieure à 15 MΩ le test est bon.

Si la valeur programmée est supérieure à 15 MΩ le test est mauvais.

Dans le deuxième cas, le résultat du test est :

Def. mesure d'Isolement A [200] B [300]

II - 14 - CAS DE RÉSISTANCES DONT LA VALEUR EST COMPRISE ENTRE LA GAMME CONTINUITÉ ET LA GAMME ISOLEMENT Câblage :

200 22 KΩ 300

Test demandé :

EI B [200] B [300] .

Résultat du test :

Def. mesure de Continuité A [200] B [300]

Def. mesure d'Isolement A [300] B [200]

Le test de continuité de 200 par rapport à 300 est mauvais, même si on programme 100. Suite à ce test mauvais, le point 300 devient générateur pour un test d'isolement par rapport aux points d'adresse inférieure.

Ce test d'isolement est mauvais même si on programme 01 MΩ. C'est le seul cas où les mêmes points sont listés défectueux en continuité et en isolement.

Si on teste la même résistance (22 KΩ) avec le programme :

I A [200] B [300]

Le résultat du test est :

Def. mesure d'Isolement A [200] B [300]

quelle que soit la valeur de refus.

Si on veut mesurer cette résistance avec plus de précision, il est possible de la tester.

• soit avec le programme N W A [200] B [300]

• soit avec le programme I A [200] B [300] avec l'arrêt sur défaut (F5).

Ce dernier cas exige un résultat de test mauvais.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 45

Dans les deux cas, les points 200 et 300 seront disponibles sur la prise SORTIE EXTERIEURE.

A ce moment, on pourra mesurer manuellement la résistance avec un ohmmètre.

Pour des mesures plus précises, il existe une option "mesure de résistance". C - III - DOCUMENTS POUR L'EXPLOITATION DU LISTING D'ERREURS Pour dépouiller un listing, l'opérateur aura toujours intérêt à oublier le testeur. Le listing en points testeur n'est utile qu'au programmeur pour un "débuggage" éventuel, le transcodage permettant d'interpréter directement les erreurs par la lecture du schéma de câblage.

En résumé, il faut posséder :

1 - le listing d'erreurs en points utilisateur,

2 - le schéma de câblage du matériel..

C - IV - DÉPOUILLEMENT DES RÉSULTATS Le listing d'erreurs édité par le testeur est, en général, inutilisable directement par le câbleur chargé des retouches s'il n'a pas reçu un minimum de formation. L'opérateur devra donc procéder de la façon suivante s'il possède les documents donnés par le chapitre précédent.

• Traiter complètement chaque paragraphe du listing d'erreurs en mentionnant clairement la réparation à faire (attention l'ordre de câblage est rarement celui des adresses testeur). Vérifier qu'une même chaîne ne soit pas affectée par plusieurs défauts avec d'autres chaînes, constituant plusieurs paragraphes. A ce niveau, il faudra utiliser la liste de câblage.

Il faut donc traiter tout le listing d'erreurs en une seule fois.

NOTA : Dans le cas d'un mauvais contact d'interface sur un test de continuité, le testeur va donner un défaut d'isolement et un défaut de continuité sur les mêmes points.

Si ce mauvais contact est franc, le testeur donnera un défaut de continuité que l'on ne retrouvera pas sur le matériel. Si ce défaut se reproduit, contrôler l'interface.

Dans le cas d'un défaut d'isolement sur une chaîne longue, le testeur va donner la chaîne et le point en défaut, mais ne donnera pas l'endroit précis où arrive le fil en trop. Il faudra donc suivre le fil en partant du point en défaut jusqu'à la chaîne mais seul un contrôle visuel permettra de préciser le point d'arrivée.

Dans le cas d'un claquage provoqué par un fil blessé (fréquent avec le wrapping), le testeur peut, suivant les configurations, ne donner qu'un seul point sur le listing d'erreurs associé au message "point non trouvé" ou "paramètres trop élevés".

Ceci est dû au fait qu'à tension élevée, le point en défaut fait un claquage que le testeur détecte comme test mauvais, mais lors de la recherche, la configuration et le nombre de points n'étant plus les mêmes, le claquage ne se reproduit plus et le testeur ne retrouve pas son défaut.

Souvent dans ce cas, si l'on refait le test à tension plus faible, le défaut n'est plus détecté car il n'y a plus de claquage.

• Dans le cas du mauvais choix des paramètres d'isolement ou de la mauvaise qualité des isolants du matériel à tester, le testeur, comme précédemment, peut ne pas retrouver le 2e point en défaut (isolement mauvais sur un groupe de 1000 points et bon sur quelques points). Dans ce cas le message "point non trouvé" ou "paramètres trop élevés" apparaît.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 46

• Dans tous les cas bien distinguer "court-circuit", défaut d'isolement ou claquage.

C - V - QUELQUES RECETTES POUR LES RÉPARATIONS A - Il est possible de faire les réparations alors que le matériel est connecté. Dans certains cas, le temps de branchement et de débranchement de l'interface est tel qu'il est intéressant d'immobiliser le testeur pour faire les retouches sur place. Dans ce cas, l'utilisation de la sortie extérieure (programmée ou manuelle) est utile car on peut arrêter le testeur sur 2 points à tester et constater leur état à l'aide d'un ohmmètre jusqu'à ce que la retouche soit effectuée.

• L'appareil de mesure ne doit JAMAIS dépasser les caractéristiques du testeur, c'est-à-dire TENSION et COURANT MAXIMA admissible par la matrice de commutation.

• Les diélectrimètres et les claquemètres sont FORMELLEMENT PROHIBES.

• Dans le cas d'une sortie extérieure sur un test d'isolement multiple, tout ou partie des points est en court-circuit car les relais restent en place. Faire ARRÊT TEST, pour rechercher une panne à l'ohmmètre sur le matériel.

Après chaque retouche, il est prudent de tester manuellement la ou les chaînes touchées par le défaut, en continuité comme en isolement.

Lors des retouches, veiller à nettoyer le matériel à réparer avant de le repasser sur le testeur, surtout si le test d'isolement demandé possède des paramètres élevés.

Les réparations aussi soignées soient elles apportent quelquefois de nouvelles pannes. Il est donc indispensable de passer le matériel sur le testeur jusqu'à ce qu'il sorte un listing sans défaut.

Dans ce cas un test partiel à l'aide de la recherche d'adresse n'est pas suffisant. Il faut repasser tous les tests.

B - Ne pas oublier le rôle de la pointe de touche. Celle-ci donne les points touchés dans le câblage sur un tableau mettant en correspondance le point testeur, le point de l'interface intermédiaire et le point utilisateur.

NOTA : deux restrictions à l'utilisation de la pointe de touche : le bas-niveau et les stimuli.

C – Dans le cas de claquage, en règle générale si le résultat d'erreur d'un claquage est en Volts cela signifie que le défaut a eu lieu pendant le temps de montée de la tension. Dans ce cas chercher une pointe ou une proximité (fil blessé ou mauvaise soudure,…). Si le résultat est en milliseconde, donc vu pendant le temps d'application chercher une pollution du support (nettoyage d'un circuit imprimé ou trace de décapant …).

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 47

D - NOTICE DE PROGRAMMATION Le testeur est composé, outre la matrice de commutation, d'une unité de mesure, sous contrôle d'un micro-ordinateur de type PC.

Ce dernier est l'organe de dialogue avec l'opérateur permettant la création de fichiers de test à travers le logiciel WINPASS.

Toutes les possibilités de programmation, de modification et d'édition sont accessibles à partir de l’éditeur WINPASS.

Dans cette rubrique, un éditeur permet toutes les actions possibles sur les fichiers. Une aide à la programmation permet la composition des tables de transcodage sans se soucier de la syntaxe.

D - I - INSTALLATION DES PROGRAMMES

I - 1 - CONFIGURATION DU PC Le logiciel du SYNOR 4200 ne peut fonctionner que sur un P.C. équipé du système d’exploitation WINDOWS® 2000 ou XP

ATTENTION : pour l’utilisation et le choix de ces logiciels, se reporter aux notices Microsoft

I - 2 - EXÉCUTION DE L'INSTALLATION Les testeurs sont livrés avec un CD Rom sur lequel se trouve le logiciel WINPASS, les options ainsi que la configuration du testeur.

Il suffit d'introduire le CD Rom dans le lecteur, le chargement est automatique. Le logiciel d’installation permet le choix des répertoires de travail. Ils sont proposés par défaut, dans ce cas cliquer sur SUIVANT à chaque invite.

Nota : pour les testeurs en réseau l’installation doit se faire en mode administrateur.

I - 3 - DESCRIPTION DE L'INSTALLATION Le programme d'installation copie l'ensemble du logiciel du SYNOR 4200 dans un répertoire particulier de votre PC.

En standard les répertoires suivants sont proposés :

C:\PROGRAM FILES\SEFELEC\WINPASS

Ce répertoire contient les logiciels de fonctionnement du testeur.

C:\SEFELEC\WINPASS

Ce répertoire contient les fichiers de configuration susceptibles d’être modifiés par l’opérateur.

Les fichiers de test seront stockés dans des répertoires au choix de l’utilisateur.

ATTENTION : Il est interdit de stocker des fichiers de test dans C:\PROGRAM FILES\SEFELEC\WINPASS sous peine d’effacement lors de mises à jour.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 48

D - II - DESCRIPTION DU LOGICIEL Le testeur SYNOR 4200 est livré avec un support contenant les fichiers nécessaires à l’installation du logiciel du testeur et de son éditeur.

II - 1 - LA GESTION DES FICHIERS Le PC est livré avec une documentation particulière (voir notice du fournisseur), rappelant son fonctionnement.

Les systèmes d’exploitations WINDOWS® sont fournis avec des didacticiels.

Toute action sur les fichiers (copie, effacement, etc.) et les disquettes (formatage) sera effectuées à l’aide des utilitaires WINDOWS®.

II - 2 - LES FICHIERS D'EXPLOITATION Le testeur a besoin pour travailler de plusieurs fichiers dans lesquels sont données toutes les informations pour un ensemble de tests.

Le nom des fichiers est composé de caractères alphanumériques et d'une extension de 3 caractères imposée par le logiciel du testeur suivant la description ci-dessous.

Soit un ensemble appelé DEMO, le testeur utilisera :

DEMO.TES : fichier contenant le programme de test en points utilisateurs

DEMO.COR : fichier contenant la table de correspondance :

Points machine Points utilisateur ;

DEMO.RES : fichier contenant les résultats de test afin d'être traités par ailleurs

NOTA: Les fichiers *.TES et *.COR sont au format texte et peuvent être traités par un traitement de texte ou un tableur classique. Les fichiers de fonctionnement du système sont rangés dans le sous-répertoire C:\PROGRAM FILES\SEFELEC\WINPASS, il est vivement conseillé de n'effectuer aucune opération dans cette zone.

DEMO.CNT : fichier contenant une bibliothèque de connecteurs

II - 3 - LA SYNTAXE Dans ce qui va suivre la convention suivante est prise : les instructions sont symbolisées par des assemblages de rectangles dans lesquels les mots clefs utilisés par le logiciel du SYNOR 4200 sont écrits en caractères gras.

SEFELEC essaye, dans la mesure du possible, d’assurer la compatibilité de ses logiciels avec les versions antérieures. Certains codes n’apparaissant plus dans la description suivante sont, en principe, toujours interprétés.

ATTENTION : Il est impératif de respecter l'état minuscule ou majuscule des mots clefs. L’éditeur fonctionne ligne à ligne, il est indispensable de ne programmer qu’une instruction par ligne.

NOTA : Dans l’écriture du programme il est important de n’écrire qu’une seule instruction par ligne quelque soit l’éditeur utilisé.

II - 3 - 1 – Les instructions

II - 3 - 2 - 1 - Les commodités

a- Remarque

texte REM

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 49

Une remarque n'est pas prise en compte dans le programme de câblage. Elle n'apparaît ni à l'écran ni sur l'imprimante pendant le test.

Elle permet seulement au programmeur d'entrer des commentaires dans son programme, visiblent lors de l'édition du fichier de test.

b - Messages H ( texte ) Le texte est affiché à l'écran, transmis à l'imprimante et enregistré dans un fichier résultat (si demandé).

Exemple : H ( Test du câblage référence numéro 32)

Donne à l’écran

Test du câblage référence numéro 32

( texte ) HV

Le texte n'est affiché qu'à l'écran

Le texte est associé au test précédent. Il n'est édité que si ce test est en défaut. L'écriture se fera sur l'écran et l'imprimante. Ce code reste compatible avec l’ancien HC (.versions WINPASS inférieures à 4.00)

Le texte est associé au test précédent. Il n'est édité que si ce test est correct. L'écriture se fera sur l'écran et l'imprimante.

Ce mot clef permet à l'opérateur d'introduire un texte au clavier pendant le test. Cette fonction permet de donner, par exemple, le nom de l'opérateur.

NOTA : Pendant le test, l'imprimante peut à chaque instant être inhibée dans la configuration.

Par défaut les codes précédents donnent un texte en noir. La taille et la police est celle fixée dans la CONFIGURATION LOGICIEL. Cette rubrique est disponible dans le menu du TESTEUR

Cependant il est possible pour les instructions H, HV, HCM, HCB, HCB, de programmer la couleur et la taille. La commande n’est valable que pour l’instruction en cours. L’absence de ces définitions ramène à la couleur et la taille par défaut.

Couleur : seules trois lettres sont reconnues N noir, B bleu, R rouge

Taille : sont prises en compte les tailles de 8 à 48

Exemple : H R 14 ( Test du câblage référence numéro 32)

Donne à l’écran

Test du câblage référence numéro 32

c - Arrêt programme

HCM ( texte )

( texte ) H couleur taille

( texte ) HCB

( texte ) HM

Y

Notice SYNOR 4200 ré

f. WINPASS - ind B – édition février 2005 50

Ce mot clef permet un arrêt lors du déroulement du test. Une boîte de dialogue signale l’arrêt et invite l’utilisateur à cliquer pour commander la suite du test.

Il est possible d’associer ce code à un texte afin de donner une instruction à l’utilisateur rendant plus facile l’identification de l’arrêt. Ce texte apparaîtra dans la boîte de dialogue. Il est limité à 20 caractères

( texte )Y

d – Déplacement

: Valeur du déplacement DEP La valeur (numérique) du déplacement est ajoutée à tous les points qui suivent. Elle permet de tester le même matériel dans une autre zone de la matrice de commutation.

Une nouvelle valeur de déplacement annule la précédente.

f - Délai

e – Fonction dialogue

DELAI : Temps en millisecondes

: Nom du fichier de la boîte de dialogue DIAL

Permet la composition d’une boite de dialogue de 1 à 10 champs. Ces champs renseignés à chaque test par l’opérateur sont imprimés sur le listing de test. Certains champs peuvent être utilisés pour renseigner le nom du fichier résultat (voir notice d’utilisation).

Il est possible d'introduire le texte, contenu dans un des champs (de 1 à 9) d'une boîte de dialogue, dans un texte type H ( ). La boîte de dialogue retenue sera la dernière programmée dans le déroulement du test.

texte &DIALn Texte ) H (

Le code n (de 1 à 9) donne le texte du champ correspondant de la boîte de dialogue.

Exemple :

Le champs numéro 3 de la boîte de dialogue appelée par :

DIAL : C\TEST\dialogue 1.dia, demande la référence du matériel. La réponse étant par exemple : 40417

Si dans une demande de texte l'on programme :

H N 12 ( Référence du matériel : &DIAL3)

Sur l'écran on aura :

Référence du matériel : 40417

f - Boîte de message Il est possible de faire apparaître à l’écran une boîte de message associée à une réponse par OUI ou par NON.

(question)MB

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 51

Dans la deuxième forme, il est possible de faire apparaître un texte différent suivant la réponse par OUI ou NON.

(question ) (réponse par OUI) (réponse par NON) MB

Exemple : MB (L’interrupteur est-il ouvert ?) (Il est ouvert) (Il est fermé)

Si la réponse est OUI on aura sur l’écran :

Il est ouvert

Si la réponse est NON :

Il est fermé

g - Bascule haut/bas niveau HN

Autorise le test avec les paramètres "haut-niveau". Le test "haut niveau" est appliqué par défaut

BN

Autorise le test avec les paramètres "bas-niveau". Plusieurs zones de test peuvent se suivre dans un même fichier.

NOTA : Après un HN ou un BN, il faut impérativement redéfinir des paramètres de continuité (PC) ou d'isolement (PI) pour les tests suivants.

h - Test GO NO GO Code permettant de tester en continuité et non-continuité à vitesse maximum.

Ce test n'est pas un test de qualité.

i – Pointe de touche Il est possible d’appeler la pointe de totest :

RPT

RPT

Notice SYNOR 4200 réf.

GN

uche dans un programme et de s’en servir comme point de

[ xxxx ] A

( xxxx ) A

WINPASS - ind B – édition février 2005 52

Si le point touché n’a pas l’adresse programmée entre parenthèses le test est déclaré mauvais et un message d’erreur est édité.

II - 3 - 2 - 2 - Sauts conditionnels

a – Zone exécutée uniquement au premier test

FSER Zone de tests SER

Entre SER et FSER, peut être insérée une série d'instructions qui ne seront exécutées une seule fois lors du premier test après le chargement d’un fichier.

b – Zone exécutée si tests BON FTEST Zone de tests TESTB

Entre TESTB et FTEST, peut être insérée une série d'instructions qui ne seront exécutées que si tous les tests précédents cette zone sont bons.

c – Zone exécutée si tests MAUVAIS

FTEST Zone de tests TESTM

Entre TESTM et FTEST peut être insérée une série d'instructions qui seront exécutées que si un les tests précédents est MAUVAIS.

II – 3 – 2 – 3 – Programmation de zones de test Dans le cas de programmes longs faisant appel à des manipulations (branchement, commutations, commandes de stimuli), il est possible de découper le test en plusieurs zones déterminées par un nom ou LABEL.

Si des LABELs sont présents dans le fichier de test, un bouton de l’écran de test permet de choisir la ou les zones à tester. Par défaut le testeur exécute la totalité du fichier. Seul ce cas donnera le résultat BON.

Sinon le mot TEST PARTIEL apparaît sur le listing de résultat.

La syntaxe est la suivante :

Zone de tests FINLABEL LABEL(Nom_Label)

II - 3 - 2 - 4 - Les paramètres de test Pour effectuer une mesure, il est indispensable de donner au testeur les paramètres commandant les différents générateurs et de donner les critères de test BON. Un paramètre est donné dans le programme avant les instructions de test. Il est possible de changer de paramètres autant de fois qu’il est nécessaire dans un fichier de test. Cependant il n’est pas utile de répéter l’instruction de paramètres avant chaque test si celle-ci ne change pas. C’est la dernière programmation qui est prise en compte.

Le logiciel propose deux solutions. La première simplifie la programmation, elle consiste à remplir des tableaux qui restent en mémoire sur le disque dur. Lors de la saisie d’un fichier de test, il suffira d’appeler le tableau correspondant aux besoins du test en donnant son numéro.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 53

La seconde solution consiste à définir dans le fichier de test la totalité des valeurs d’un paramètre de mesure. Cette possibilité a l’avantage de faire appartenir les paramètres au fichier de test permettant son exportation sur n’importe quel testeur du même type.

Dans la première solution, les paramètres appartiennent au testeur. Les fichiers de test ne peuvent pas être exportés sans vérifier que les tableaux de paramètres soient identiques sur les deux appareils (cette solution est utilisée sur les anciens testeurs SYNOR modernisés).

a – Les tableaux de paramètres : (utilisables pour les anciennes versions DOS) Le numéro de paramètre doit être compris entre 0 et 99. Une rubrique de l’Éditeur permet de renseigner 100 tableaux différents par groupe de mesure.

: Numéro du tableau Px

X : nature du paramètre (voir la liste ci-dessus)

b – Les paramètres programmés dans le fichier de test • valeur par fourchette

nnnn nnnn Px : VAL

Les valeurs minimum et maximum sont données en notation scientifique (ex. 100 = 10E1) et dans les unités standards du système SI (Ω, F, s, etc.).

• valeur par pourcentage

Px : VAL% VAL nnnn TAU nnnn

La valeur nominale est donnée en notation scientifique tandis que la tolérance est en valeur directe entre 1 et 100.

NOTA : les tests d'isolement doivent toujours être précédés d'un paramètre d'isolement et d'un paramètre de continuité.(PC et PI)

PI : VAL R seuil U isolement I claquage t montée HT t application HT

PJ : VAL U isolement I claquage t montée HT t application HT

PC : VAL R minimale R maximale I test U maximale t application

PR : VAL R minimale R maximale t application Gamme I test

PF : VAL capacité minimale capacité maximale

Pb : VAL capacité minimale capacité maximale

P4 : VAL R minimale R maximale I test U maximale t application

Pd : VAL U minimale U maximale I test

Pdz : VAL U minimale U maximale U essai NOTA : Une indication de paramètres doit toujours précéder la zone dans laquelle elle doit être appliquée. Un nouveau paramètre annule le précédant du même type.

Afin de s'affranchir de la résistance de l'interface et des outillages, il est possible de programmer une TARE pour que le testeur retranche cette valeur à chaque mesure de continuité 2 FILS ou de résistance.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 54

Cette fonction peut être introduite plusieurs fois dans le fichier de test. Elle est valable pour tous les tests qui suivent.

TARE : n.n

Les valeurs seront données en ohms et dixième d'ohms, par exemple une tare de 3,7 Ω :

TARE : 3.7

II - 3 - 2 - 5 - Test entre deux points

TYPE de TEST Options A (c.b) B (c.b)

Test écrit en points transcodés (connecteur . broche). Les options sont facultatives et elles peuvent être cumulées.

TYPE de TEST Options A [xxxx] B [xxxx]

Test écrit en points machine (numéro des bornes de sortie du testeur).

a - Nature du test Voir la liste des codes de programmation. A chaque test est associé un code identique à celui du paramètre associé :

Exemple :

PR : VAL 999 1100 5 m 0µ

R A(P1.1) B(P3.8)

La mesure de résistance R entre les points P1.1 et P3.8 est exécutée avec le paramètre PR.

Pour une équipotentielle il faudra deux paramètres, PI pour l’isolement de l’équipotentielle et PC pour la continuité des points de l’équipotentielle :

Exemple : PC : VAL 0 5 2.5 20 0.005

PI : VAL 100M 500 1000µ 0.01 0.1

EI B(P1.3) B(P2.6) P5.16) .

b - Les options Elles sont séparées du code de test par un espace.

O ou S : Sanction opérateur. Permet à l'opérateur de décider si le test est mauvais ou bon.

W : Sortie extérieure. Permet d'aiguiller les 2 points de mesure sur des sorties situées en face avant. L'opérateur peut alors faire des mesures complémentaires.

I : Donne systématiquement la valeur de la grandeur mesurée.

B : Reboucle le test.

µ : Associé uniquement à un test de continuité permet de détecter les microcoupures pendant le temps d'application du courant de test.

Exemple 1 :

R I A(P1.23) B(TB2.Masse)

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 55

Ce test éditera toujours le résultat que la résistance soit dans la fourchette ou non.

Exemple 2 :

D I O A(J402.A) B(J405.aa)

Ce test éditera toujours le résultat de la mesure de la diode et en plus une fenêtre de dialogue demandera à l’opérateur de confirmer que la diode est rouge, par exemple.

c - Points chauds, points froids Les points chauds seront toujours les points A. Sur eux seront appliquées les tensions positives de la mesure. Les points B étant connectés au 0 V de la mesure.

Il existe deux manières de référencer un point :

• En mettant entre parenthèses son nom donné dans la table de correspondances (point utilisateur). Le nom est composé de 24 caractères maximum (blancs, signes ou caractères alphabétiques).

Le nom comprend : le nom du connecteur et celui de la broche.

• En mettant entre crochets le numéro donnant son adresse en point machine.

II - 3 - 2 - 6 - Tests des équipotentielles Le testeur effectue sur une équipotentielle :

1 - Un test global entre le point d'adresse testeur la plus faible et l'ensemble des points d'adresses inférieures. Ce test est effectué en basse tension afin de détecter les courts-circuits et en haute tension pour le claquage ou les mauvais isolements.

2 - Des tests de continuité entre les points décrits : trois possibilités :

B [xxxxx] .TEST

TEST B .( c.b )

B <Nom de liste de points> .TEST

1 – programmation en points testeur, il est possible de donner autant de points B[ ] que de points testeur.

2 - programmation en points utilisateur, il est possible de donner autant de points B( ) que de points testeur.

3 – programmation en liste de points : une liste de points regroupe tous les points d’une équipotentielle. Seul le nom de cette liste entre < et > est à donner dans la programmation.

Exemple : EI B<equipo1> B<equipo2> .

a – Nature du test global Dans tous les cas suivants, le test de continuité entre les points de l’équipotentielle est effectué.

EI Tests : court-circuit + diélectrique DC + isolement + continuité entre les points. Nécessite des paramètres d'isolement (PI) et de continuité (PC).

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 56

EJ Tests : court-circuit + diélectrique AC + continuité entre les points. Nécessite des paramètres de rigidité (PJ) et de continuité (PC).

EN Aucun test d'isolement et de court-circuit en début d'équipotentielle. Seule la continuité est effectuée. Nécessite un paramètre de continuité (PC).

ED Tests court-circuit + continuité entre les points. Nécessite des paramètres de continuité (PC).

II Tests diélectrique DC + isolement + continuité entre les points IJ Tests diélectrique AC + continuité entre les points

b – Points de la chaîne ou liste de points Le nombre de points par équipotentielle est illimité. Comme précédemment les points en adresses machine sont entre crochets [ ] et les points transcodés entre parenthèses ( ). Dans ce dernier cas le nom du connecteur est séparé de celui de la broche par un séparateur : ., - ou / La description d'une équipotentielle se termine toujours par un ".".

II - 3 - 2 - 7 - Tests multiples Un test global met le point à tester au « point chaud » de la mesure et tous les autres points au 0 V de la mesure. Un test basse tension est effectué pour détecter les courts-circuits puis un test haute tension pour les claquages ou les mauvais isolements.

a – Test d’un point par rapport aux autres en continu

(c.b) A IM Nécessite le paramètre PI. Cette programmation peut être faite en point testeur mais pas en liste de points.

b – Test d’un point par rapport aux autres en alternatif

[xxxx] A JM

Nécessite le paramètre PJ. Cette programmation peut être faite en point testeur mais pas en liste de points.

II – 3 – 2 – 8 – Tests spécifiques aux testeurs équipés de relais unitaires a – test d'isolement entre les points A décrits et tous les autres points

Les points A décrits par leur adresse sont illimités. Ils seront connectés au point chaud de la mesure. Tous les autres points non décrits, sans exception, seront connectés au 0 V de la mesure. Il n'y a pas de test de continuité entre les points A, ceux-ci faisant partis d'un groupe et non d'une équipotentielle.

b – test d'isolement entre les points A et les points b décrits

IU A( nnnn ) A( nnnn )

A( nnnn ) A( nnnn ) B( nnnn ) B( nnnn) IU

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 57

Dans ce cas tous les points A décrits sont connectés au point chaud de la mesure et seuls les points B décrits sont connectés au 0 V de la mesure. Les points non décrits sont flottants.

Il n'y a pas de test de continuité entre les points A ou les points B, ceux-ci faisant partis de deux groupes et non d'équipotentielles.

A< > B< > IU

Les conditions de test sont identiques seul les adresses des points sont remplacé par les noms des groupes définis.

Si l'on souhaite faire les mêmes tests en alternatif (option diélectrique en alternatif) il suffit de remplacer la lettre I par J.

II – 3 – 2 – 9 – Attente d'un événement (état d'un contact) Pour détecter le moment de la fermeture ou de l'ouverture d'un contact les instructions suivantes sont utilisables.

Paramètres

PCe : VAL R seuil I V t min t max

La mesure utilisée est la continuité, il faudra donc donner un courant et une tension pour le générateur.

Si le test est BON le testeur passe automatiquement à la mesure suivante. Si le test est mauvais, dans le cas ou le contact ne se ferme jamais, par exemple, le message "pas d'événement" apparaît.

Attente de l'ouverture d'un contact : Ce A( xxxx ) B( xxxx )

Au départ du test le contact est établi, le testeur va attendre que la résistance mesurée soit plus grande que "R seuil" Pour que le test soit BON, il faut que cet événement arrive entre "t min" et "t max".

Exemple : la figure ci-dessus doit être programmée comme suit :

PCe : VAL 5 500 m 20 1 5

Ce A(P1.2) B(P5.12)

L'événement est bon si le contact s'ouvre (R > 5Ω ) entre 1 et 5 secondes. Le courant choisi étant de 500 mA et le générateur étant limité à 20 V.

t

5 Ω

État du contact R

t min t max

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 58

Attente de la fermeture d'un contact

A( xxxx ) B( xxxx ) NCe

Au départ du test le contact n'est pas établi, le testeur va attendre que la résistance mesurée soit plus petite que "R seuil" Pour que le test soit BON, il faut que cet événement arrive entre "t min" et "t max".

t

5 Ω

État du contact

t min t max

R

Exemple : la figure ci-dessus doit être programmée comme suit :

PCe : VAL 5 500 m 20 1 5

NCe A(P1.2) B(P5.12)

L'événement est bon si le contact se ferme (R < 5Ω ) entre 1 et 5 secondes. Le courant choisi étant de 500 mA et le générateur étant limité à 20 V.

II – 3 – 2 – 10 – Attente d'un événement (état d'une tension) Pour détecter le moment de l'apparition ou de la disparition d'une tension, les instructions suivantes sont utilisables.

Paramètres V min V max t min t max PVCe : VAL

La mesure utilisée est la mesure de tension en continu, il faudra donc donner une fourchette de tensions pour le voltmètre.

Si le test est BON le testeur passe automatiquement à la mesure suivante. Si le test est mauvais, dans le cas ou il n'y a jamais de tension, par exemple, le message "pas d'événement" apparaît.

Attente de la chute d'une tension :

Au départ du test une tension est présente, le testeur va attendre que la tension mesurée soit plus petite que "V min" Pour que le test soit BON, il faut que cet événement arrive entre "t min" et "t max".

VCe A( xxxx ) B( xxxx )

8 V

t

12 V

État de la tension

t min t max

V

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 59

Exemple : la figure ci-dessus doit être programmée comme suit :

PVCe : VAL 12 8 1 5

VCe A(P1.2) B(P5.12)

L'événement est bon si la tension passe en-dessous de 8 V entre 1 et 5 secondes.

Attente de la disparition d'une tension

Au départ du test il n'y a pas de tension entre A et B, le testeur va attendre que celle-ci passe au-dessus du seuil minimum "V min" Pour que le test soit BON, il faut que cet événement arrive entre "t min" et "t max".

Exemple : la figure ci-dessus doit être programmée comme suit :

t

12 V

V

t min t max

État de la tension

NVCe A( xxxx ) B( xxxx )

8 V

PVCe : VAL 12 8 1 5

NVCe A(P1.2) B(P5.12)

L'événement est bon si la tension monte entre 8 et 12 V, entre 1 et 5 secondes.

La programmation de 0 V pour V min revient à travailler par rapport à un seuil (V max).

Attention : il y a toujours une présence de tension résiduelle dans un circuit électromécanique non chargé. La programmation du 0 V doit être faite après des essais (mode manuel)

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 60

II - 4 - EXEMPLE DE PROGRAMME

II - 4 - 1 - Le programme de test REM************Entête************* HN HN16(Test du châssis S3400 - ind 3 - schéma 40300-3) H() HN12(Brancher l'outillage ) HR12(Vérifier l'absence des composants ) Y DIAL : dialogue1 REM************Première partie************* LABEL(Test du câblage) PC : VAL 0 5 2.5 20 0.005 PI : VAL 100 M 500 1000µ 0.01 0.1 REM résistance de l'outillage 3,7Ω TARE : 3.7 EI B[1] B[5] B[10] B[11] B[15] B[20] B[21] B[25] B[30] B [31] B[35] B[40] B[41] B[45]. EI B[2] B[7]. EI B[3]. EI B[4]. EI B[6]. EI B[8] B[9] B[28] B[44]. EI B[12]. EI B[13]. EI B[14] B[16] B[18] B[34] B[38] B[50]. EI B[17] B[46]. EI B[19] B[24]. EI B[22]. EI B[23]. EI B[26] B[29] B[33]. EI B[27]. EI B[32]. EI B[36]. EI B[37]. EI B[39]. EI B[42] B[43] B[47]. EI B[48]. EI B[49]. FINLABEL REM************Deuxième partie************* TESTM H (Les tests précédents sont mauvais) H(réparer et recommencer le test) FTEST REM************Troisième partie************* TESTB LABEL(Test des composants) Y (Monter les composants) HVB14 (test des résistances) PR : VAL 325 340 R A[36] B[37]

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R A[37] B[39] PR : VAL 990 1100 R A[22] B[23] HVB14 (test du condensateur) PF : 90n 110n F A[48] B[49] HVB14 (test de la diode D1) Pd : 0.6 0.8 0.1 d A[3] B[4] HB14 (test des interrupteurs) Y (mettre K1 K2 K3 sur ON) C A[51] B[52] C A[51] B[53] C A[51] B[54] Y (mettre K1 K2 K3 sur OFF) I A[51] B[52] I A[51] B[53] I A[51] B[54] H (si le test est BON déconnecter l'outillage). FTEST FINLABEL

II - 4 - 2 - Commentaires du programme de test Tous les points décrits sont en adresse testeur.

II - 4 - 2 - 1 - Entête Le premier code indique au testeur qu’il fonctionne en haut niveau. Ensuite des textes inconditionnels identifient le programme et donnent des instructions à l’opérateur.

La dernière instruction de cette partie appelle une boîte de dialogue (fichier « dialogue1.DIA ») dans laquelle le programmeur demande à l’opérateur des renseignements comme son nom, le numéro de série, etc. (rappelons que les champs de cette boîte peuvent être rattachés au nom du fichier résultat).

II - 4 - 2 - 2 - Première partie Cette partie exécute le test du câblage sans les composants donc uniquement les fils. Les codes utilisés sont ceux des tests d’équipotentielles il faut donc décrire en premier les paramètres de continuité et d’isolement (PC et PI). Afin d’affiner les mesures de continuité le programmeur a rajouté la valeur de son interface (TARE : 3.7 ).

II - 4 - 2 - 3 - Deuxième partie Ici, il a été utilisé la condition « test mauvais ». Le texte ne sera édité que si un des tests précèdent est mauvais. Si tous les tests sont bons, cette partie ne sera pas exécutée et le test continuera en troisième partie. Dans le cas contraire, le test s’arrêtera là.

II - 4 - 2 - 4 - Troisième partie Contrairement à la deuxième partie, les tests suivants ne seront possibles que si le test du câblage de la première partie est correct. On demande donc de monter les composants. Le testeur avec les paramètres appropriés testera trois résistances, un condensateur, une diode et des interrupteurs.

Les instructions LABEL sont placées pour permettre le test uniquement d’une des parties pour dépannage.

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II - 5 - RÉSUMÉ DES CODES DE PROGRAMMATION La liste ci-dessous regroupe tous les codes de programmation de WINPASS. Ceux qui ne sont pas mentionnés en option sont en standard sur tous les testeurs.

PROGRAMMATION DES ADRESSES A[ nnnn ] Point chaud de la mesure en adresse testeur (test entre deux points

ou relais unitaires) A( c.b ) Point chaud de la mesure en adresse utilisateur (test entre deux points

ou relais unitaires) A< Liste de Points > Liste de Points en point chaud de la mesure (relais unitaires) B[ nnnn ] Définition des points d’une équipotentielle ou point froid de la mesure

en adresse testeur (test entre deux points ou relais unitaires) B( c.b ) Définition des points d’une équipotentielle ou point froid de la mesure

en adresse utilisateur (test entre deux points ou relais unitaires) B< Liste de Points > Définition des points d’une équipotentielle par Liste de Points ou points

froids de la mesure (relais unitaires) PARAMÈTRES PI : paramètres mesure d'isolement PJ : paramètres mesure de rigidité diélectrique en alternatif (en option) PC : paramètres mesure de continuité PR : paramètres mesure de résistances Pb : paramètres mesure de blindés PF : paramètres mesure de capacités P4 : paramètres mesure de continuité 4 fils PR4 : paramètres mesure de résistances 4 fils Pd : paramètres mesure de diodes < 20V Pdz : paramètres mesure de diodes > 20V PVA : paramètres mesure de tensions alternatives (en option) PVC : paramètres mesure de tensions continues (en option) PLR : paramètres mesure d'inductances (en option) PCR : paramètres mesure de condensateurs en alternatif (en option) PZL : paramètres mesure d’impédances selfiques (en option) PZC : paramètres mesure d’impédances capacitives (en option) PGM : paramètres mesure de GMOV (en option) PGU : paramètres génération de tension (en option) Pu : paramètres génération de tension/courant (en option) Pue : paramètre pilotage de l'alimentation extérieure (en option) Pusn : paramètre pilotage de l'alimentation stimuli (en option) TARE : n.n résistance de l'outillage à retrancher TEST D’ÉQUIPOTENTIELLES EI isolement global EJ rigidité diélectrique (en option) ED non continuité globale EN aucun test global TEST ENTRE 2 POINTS I mesure d'isolement NI mesure de non isolement J mesure de rigidité diélectrique en alternatif (en option) C mesure de continuité D ou NC mesure de non continuité

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4 mesure de continuité 4 fils R mesure de résistances R4 mesure de résistances 4 fils F mesure de capacités b mesure de blindés bm mesure des blindés par la méthode des trois mesures (en option sur

relais unitaires) d mesure de diodes < 20V (essai en courant) dz mesure de diodes > 20 V (essai en tension de consigne) LR mesure d’inductances (en option) CR mesure de condensateurs en alternatif (en option) VA mesure de tensions alternatives (en option) VC mesure de tensions continues (en option) ZL mesure d’impédances selfiques (en option) ZC mesure d’impédances capacitives (en option) GM mesure de GMOV (en option) GU génération de tension (en option) u génération de tension/courant, associé à la lettre S ou O (en option) ue pilotage de l'alimentation extérieure, associé à la lettre S ou O (en

option) us n activation de l'alimentation stimuli n N absence de test TESTS MULTIPLES IM test d’isolement d’un point parmi tous les autres en continu : IM

A(nnnn) JM test d’isolement d’un point parmi tous les autres en alternatif : JM

A(nnnn) (en option) : CM test de la continuité d’un point parmi tous les autres CM A(nnnn) OPTIONS DE PROGRAMMATION (présentes en standard uniquement en "test entre deux points") W sortie extérieure O ou S sanction opérateur I affichage de la valeur du test B reboucle le test µ détection des microcoupures (uniquement en continuité) ATTENTE D'ÉVÈNEMENTS PCe : paramètres d'événement en continuité (ouverture ou fermeture d'un

contact) Ce attend l'ouverture d'un contact NCe attend la fermeture d'un contact PVCe : paramètres d'événement en tension (apparition ou disparition d'une

tension) (si option mesure de tension présente) VCe attend la coupure d'une tension NVCe attend l'établissement d'une tension COMMODITÉS REM texte remarque H c t (texte) texte inconditionnel (écran + imprimante)

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HV c t (texte) texte inconditionnel (écran) HC c t (texte) texte conditionnel lié au test précédent en défaut HCM c t (texte) texte conditionnel lié au test précédent en défaut HCB c t (texte) texte conditionnel lié au test précédent correct HM c t (texte) mode machine à écrire c couleur du texte (N noir, B bleu, R rouge) t taille des caractères (de 8 à 48) H c t (texte &DIALn texte) introduit le texte du champ n de la boîte de dialogue (idem pour HV,

HC, HCM, HCB, HM Y (texte) arrêt du test, texte (20 caractères maximum) DEP : nnnnn déplace les adresses d'un fichier de nnnnn HN début de zone de test haut-niveau BN début de zone de test bas-niveau GN début de zone de test GO NO GO DELAI : nnnn programmation d'un temps d'attente en ms DIAL : nom programme appelle un programme de dialogue avec l’opérateur *.DIA MB (question) (réponse OUI) (réponse NON)

appelle une boîte de dialogue : réponse par "OUI ou NON" et renvoie un texte en fonction de la réponse.

ZONES DE TEST CONDITIONNELLES SER et FSER zone effectuée seulement au premier test TESTB et FTEST zone effectuée seulement si les tests précédents sont tous BON TESTM et FTEST zone effectuée seulement si un des tests précédents est MAUVAIS LABEL(Nom_Label) zone de test à effectuer si son nom a été sélectionné avant le et FINLABEL début des tests COMMANDES AUTOMATE (si option présente) SE : n commande de départ test si n à 1 SO1 : n mise à 1 de la sortie n SO0 : n mise à 0 de la sortie n SOM : n n à 1 si un des tests précédents est MAUVAIS SOB : n n à 1 si tous les tests précédents sont BONS SOC : n n à 1 si le test précédent est mauvais

COMMANDES DE RELAIS (si option présente) STIMULI zone de test utilisant des alimentations autres que la mesure FINSTIMULI fin de zone de test utilisant des stimuli, remise à zéro générale PRESENCETENSION zone interdisant la mesure si une tension est présente (remplacé par

STIMULI) ARRETTENSION fin de zone PRESENCETENSION (remplacé par FINSTIMULI) usn ON activation de l’alimentation stimuli n (si option) usn OFF désactivation de l’alimentation stimuli n (si option) RO n xx ouverture du relais xx dans le rack n RF n xx fermeture du relais xx dans le rack n RP C n x commande de l’alimentation x du rack n RP A n x arrêt de l’alimentation x du rack n RX remise à zéro de tous les relais PILOTAGE EXTÉRIEUR (si option présente)

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PLE1 : (1,2,3…) pilotage à 1 des sorties 1,2,3…. PLE0 : (1,2,3…) pilotage à 0 des sorties 1,2,3…. PLEGL1 pilotage à 1 de toutes les sorties PLEGL0 pilotage à 0 de toutes les sorties PLEDELAI : nn commande de délai après chaque pilotage PLECONST : < > définition d’un groupe de sorties à piloter PLE1 : < > pilotage à 1 du groupe défini dans < > PLE0 : < > pilotage à 0 du groupe défini dans < > CODES SPECIFIQUES AUX RELAIS UNITAIRES IU A( ) A( ) . test d’isolement unitaire entre les points A (points chauds) décrits et

tous les autres points IU A( ) ……B( ) . test d’isolement unitaire entre les points A (points chauds) et les points

B (0V) décrits. IU A< > B< > . test d’isolement unitaire entre équipotentielles A (points chauds) et

équipotentielles B au 0 V JU test d’isolement en alternatif (mêmes règles que le code IU) COMMANDES DU MULTIMETRE AGILENT 34401 A (si option présente) PMVDC paramètres de mesure de tension continue MVDC mesure de tension continue PMVAC paramètres de mesure de tension alternative MVAC mesure de tension alternative PMIDC paramètres de mesure de courant continu MIDC mesure de courant continu PMR paramètres de mesure de résistance MR mesure de résistance PMR4 paramètres de mesure de résistance en 4 fils MR4 mesure de résistance en 4 fils PMP paramètres de mesure de période MP mesure de période PMVDC_I paramètres de calcul d'intensité continue à partir d'un shunt MVDC_I calcul d'intensité continue à partir d'un shunt PMVAC_I paramètres de calcul d'intensité alternative à partir d'un shunt MVAC_I calcul d'intensité alternative à partir d'un shunt

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D - III - LE TRANSCODAGE Le transcodage a pour but de transformer les adresses machine (données par les bornes de sortie du testeur) en adresses utilisateur. Ce qui permet à l'opérateur de lire les listings de défauts sans avoir recours à une table de correspondance, le testeur assurant pour lui ce travail fastidieux.

Cependant, le programmeur devra donner au testeur les informations nécessaires pour effectuer cette conversion.

Une boîte de dialogue d'aide à la saisie permet à l’opérateur d'entrer ces données sans se préoccuper de la syntaxe. La saisie se fait dans l’Éditeur.

III - 1 - LE PRINCIPE Le testeur doit connaître, dans l'ordre des points testeurs :

• le nom des connecteurs (1 à 20 caractères)

• le nom des broches du connecteur (1 à 10 caractères)

• le nombre de broches par connecteur

Sont considérés comme connecteurs un ensemble de points ayant les mêmes caractéristiques. Des points non câblés sur les interfaces seront considérés comme des connecteurs.

Afin de simplifier la saisie des tables de transcodage, les connecteurs sont classés par famille ou type de connecteur.

III - 2 - LA SAISIE Pour le mode opératoire, se reporter à la "notice d’utilisation".

La saisie, dans le principe, consiste à décrire les connecteurs utilisés par la technologie des matériels à tester. Un fichier *.CNT contiendra les descriptions des connecteurs que l’utilisateur aura regroupé en bibliothèque ( ex. : tous les SUBD de 9 à 50 broches ). Ces bibliothèques présentes sur le disque dur pourront servir pour plusieurs programmes. Il est d’ailleurs utile de créer rapidement les bibliothèques nécessaires à décrire toute la technologie d’une production.

Une fois les connecteurs saisis, il suffit de donner la correspondance entre points testeur et points utilisateur. Si des points testeur ne sont pas connectés au matériel, il est inutile de donner un nom, il suffira de laisser la case correspondante vide.

Sur le tableau de saisie de la table de correspondance, une colonne interface s’intercale entre les points machine et les points utilisateur. Elle permet de composer le programme en ayant comme référence l’interface et donc d’ignorer le testeur. L’écriture de la table de correspondance se fera donc par l’insertion des connecteurs au fur et à mesure de leur connexion au testeur.

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D - IV - FORMAT DES FICHIERS PROGRAMMES Le testeur a besoin pour travailler de plusieurs fichiers dans lesquels seront données toutes les informations pour un ensemble de tests.

Le nom des fichiers sera composé de 31 caractères alphanumériques maximum et d'une extension de 3 caractères imposée par le logiciel du testeur suivant la description ci-dessous.

Le nom d'un programme de test sera écrit sous la forme *.TES

IV - 1 - TABLE DE CONNECTEURS (*.CNT) La table de connecteurs (*.CNT) est un fichier texte dont chaque enregistrement correspond à un connecteur, il est composé comme suit :

nom_du_connecteur ↵

nom_de_broche↵

nom_de_broche↵

Où l’accolade ouverte représente le début d’un enregistrement, donc d’un connecteur. Le nom du connecteur est composé au maximum de 30 caractères, il doit obligatoirement être suivi d’une fin de ligne ( LF CR ). Les noms des broches doivent comporter au maximum 10 caractères, et être suivis d’une fin de ligne ( LF CR). Le nombre maximum de broches est limité à 1000. Un enregistrement est obligatoirement terminé par une accolade fermée. Le nombre de connecteurs présents dans un fichier est illimité.

IV - 2 - COMPTE RENDU DES ERREURS (*.ERR) Le compte rendu des erreurs (*.ERR) est un fichier texte. Il peut être consulté sous n'importe quel traitement de texte.

IV - 3 - COMPTE RENDU DES TESTS (*.RES) Le compte rendu des tests (*.RES) est un fichier de type texte. Il peut être consulté sous n'importe quel traitement de texte.

IV - 4 - PROGRAMME DE TEST (*.TES) Le programme de test en points utilisateur (*.TES) est un fichier de type texte. Il peut être généré sur n'importe quel type de matériel, et est modifiable par tout traitement de texte. Seule contrainte, il n'accepte qu'une instruction par ligne.

IV - 5 - TABLE DE CORRESPONDANCES (*.COR) La table de correspondances (*.COR) est un fichier de type texte. Il peut être généré sur n'importe quel type de matériel et est modifiable par tout traitement de texte.

Cette table se résume en une colonne (31 caractères par ligne). Le rang de chaque ligne correspond au point testeur de même nombre. Par exemple P1.12 situé sur la ligne 50 signifie qu'il est relié au point testeur 50.

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E - NOTICE D’UTILISATION Avertissement : l’utilisation de l’éditeur tient compte de la configuration du testeur (nombre de points et position des modules haute tension ou basse tension). Il faudra donc aller dans la fonction configuration avant toute programmation.

E - I - L'ÉDITEUR Dans la notice d’utilisation nous allons décrire les fonctions des deux parties du logiciel WINPASS. La première partie traite de l’Éditeur, elle permet de composer ou modifier un programme. La deuxième partie décrit le fonctionnement du testeur.

Dans tout ce qui suit nous supposons que les notions de base du système d’exploitation Microsoft WINDOWS sont acquises. Sinon il est indispensable de se reporter à la notice d’utilisation ou au didacticiel fourni avec ce logiciel.

Lors de la création d'un nouveau fichier de test, après avoir cliquer sur la page blanche, l'écran propose une suite logique dans la démarche de conception des informations à donner au testeur.

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I - 1 – LES MOTS DE PASSE Les fonctions suivantes sont gérées par mot de passe :

• Accès à l'éditeur

• Accès au testeur

• Accès à la configuration de test

• Accès à l'auto programmation

• Utilisation de l'autotest sans modification des paramètres

• Accès au mode manuel

• Utilisation de l'arrêt sur défaut sans modification des paramètres, de la mesure, et des points

L'administrateur a tous les droits : accès aux noms, aux mots de passe et choix des droits des utilisateurs

Les utilisateurs n'ont pas accès au tableau de gestion, ils doivent donner leur nom et leur mot de passe dans les fonctions protégées.

Les noms des utilisateurs et les mots de passe sont limités à 16 caractères.

Dans la configuration de base du testeur, il est possible d'inhiber cette fonction (uniquement par un technicien SEFELEC).

Par défaut, à l'installation du logiciel WINPASS, l'utilisateur est SEFELEC associé au mot de passe SEFELEC.

I - 2 - CRÉATION DES TABLES DE CONNECTEURS Dans les pages suivantes, nous allons décrire une bibliothèque de deux connecteurs à titre d’exemple. Le premier sera un connecteur de 25 points à broches numériques. Le second un connecteur de 50 points à broches alphanumériques du type (A, B, C,…aa, ab, ac, …,ba, bb, ….,be).

Pour y parvenir effectuer les opérations suivantes après avoir ouvert l’Éditeur.

Dans le menu de l’Éditeur ouvrir la table de connecteur :

FICHIER

NOUVEAU

Dans la boîte de dialogue cliquer sur CONNECTEUR

La fenêtre propose une colonne dans laquelle nous allons nommer les différents connecteurs de la bibliothèque. Dans la grille de droite nous allons décrire les broches de ces différents connecteurs.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 70

I - 2 - 1 - Création d’un connecteur numérique Pour créer le premier connecteur :

Cliquer sur NOUVEAU1 puis sur CONNECTEUR

Cliquer sur RENOMMER

Taper CONNECTEUR1 par exemple pour nommer le type du connecteur à décrire. Valider par ENTREE.

La fenêtre de l'outil s'ouvre automatiquement, sinon :

Cliquer sur OUTILS puis sur CONNECTEUR. Déporter la boîte OUTIL DE CREATION DE CONNECTEUR vers la droite afin de dégager la grille de création des broches.

Puis cliquer sur l’onglet 0…100 afin de décrire les broches numériques de CONNECTEUR 1.

Dans NOMBRE DE POINTS donner le nombre total de broches du connecteur soit 25.

La boîte OUTIL DE CREATION DE CONNECTEUR étant remplie correctement cliquer sur Ok. Cette opération renseigne la grille des broches de CONNECTEUR 1.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 71

Dans PREMIER NUMERO donner le nom de la première broche du connecteur soit ici 1.

Dans DERNIER NUMERO donner le nom de la dernière broche du connecteur soit 25.

Dans FORMAT vous avez la possibilité d’écrire :

• le chiffre directement sans espace avant

• le chiffre avec un espace avant

• le chiffre précédé d’un zéro

Cliquer sur la flèche et choisissez la première option de formatage c’est à dire sans espace ni zéro.

I - 2 - 2 - Création d’un connecteur alphanumérique Pour saisir le deuxième connecteur, tel qu’il est décrit au début, cliquer sur CONNECTEUR et sur NOUVEAU. Puis sur RENOMMER. Taper au clavier le nom du nouveau connecteur à décrire. Il sera CONNECTEUR 2 dans notre exemple.

La boîte OUTIL DE CREATION DE CONNECTEUR étant toujours ouverte, cliquer sur l’onglet A..Z

Donner le nombre de points : 22 ce qui permettra de décrire les 22 premières broches en lettres majuscules.

Les premières broches étant en majuscule, marquer la case MAJUSCULE .

Les lettres nommant les broches ne comportent pas les lettres I, J, O et Q. Cliquer sur "Tout cocher" et décocher les quatre exclues : leurs cases doivent devenir blanches .

Cliquer sur Ok pour remplir les 22 premières cases de la grille.

Les broches suivantes possèdent deux caractères. Il va falloir décrire chaque colonne. La première est constituée de 23 « a ». La deuxième, des lettres par ordre alphabétique sauf l, o, q, soit 23 lettres.

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Dans la grille cliquez dans la case de gauche sous le Z. Dans la boîte OUTIL DE CREATION DE CONNECTEUR cliquer sur MAJUSCULE pour passer en minuscule. Puis dans PREMIERE LETTRE tapez A ainsi que dans DERNIERE LETTRE. Cliquez sur la lettre A et marquer 23 dans NOMBRE DE POINTS.

Cliquez sur Ok, la première colonne se remplit de 23 « a ».

Cliquez dans la deuxième case à côté du premier « a » et dans la liste des lettres de la boîte OUTIL DE CREATION DE CONNECTEUR cliquer sur l, o, q . Dans DERNIERE LETTRE, écrire Z et cliquer sur OK, les broches à deux caractères sont décrites.

Le connecteur ayant 50 broches il reste à décrire les 5 broches ba, bb, bc , bd, et be.

Refaire la même opération que précédemment mais mettre 5 dans NOMBRE DE POINTS et « b » dans PREMIERE LETTRE et DERNIERE LETTRE pour la première colonne. Pour la deuxième colonne mettre « e » dans DERNIERE LETTRE.

Pour relire chaque liste de broches afin de les contrôler il suffit de cliquer sur CONNECTEUR 1 ou CONNECTEUR 2.

Avant de sortir, enregistrer en faisant :

FICHIER

ENREGISTRER SOUS

Dans notre exemple nous appellerons ce fichier « CONNECTEUR » que nous placerons dans WINPASS\PRG ou le répertoire de travail choisit par l’utilisateur.

I - 3 - CRÉATION DE LA TABLE DE CORRESPONDANCE Les connecteurs utilisés dans le matériel à tester étant définis, il va falloir décrire la correspondance entre les sorties testeur et les points du matériel. Cette opération revient à décrire l’interface testeur - matériel à tester.

Pour créer une table de correspondance faire :

FICHIER

NOUVEAU

TABLE DE CORRESPONDANCE

La fenêtre propose une colonne « MACHINE » qui donne en décimale les points testeur. La deuxième « INTERFACE » donne le nom correspondant des points de l’interface intermédiaire La troisième « UTILISATEUR » va comporter les noms des points d’accès du matériel à tester.

La partie de gauche de l’écran permet d’appeler les connecteurs programmés.

Pour écrire cette table il faudra utiliser l’outil de programmation OUTIL D'INSERTION D'UN CONNECTEUR.

Cet outil permet de choisir la bibliothèque et le nom des connecteurs à insérer pour créer la table.

I – 3 - 1 - Description de l’interface L’interface de notre exemple est composée de trois connecteurs que nous appellerons P1, P2 et TB1.

P1 est un connecteur de 25 broches numériques décrit dans la bibliothèque CONNECTEUR sous le nom CONNECTEUR1. Sa première broche est reliée au point 1 du testeur.

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P2 est un connecteur de 50 broches alphanumériques décrit dans la bibliothèque CONNECTEUR sous le nom CONNECTEUR2. Sa première broche est reliée au point 32 du testeur.

TB1 est un connecteur de 25 broches numériques décrit dans la bibliothèque CONNECTEUR sous le nom CONNECTEUR1. Sa première broche est reliée au point 97 du testeur.

Donc sur le testeur, le câblage à tester occupera les connecteurs C1 à C4 soit 128 points en 500V.

Par commodité de câblage, chaque connecteur part du début d’un connecteur de sortie testeur ce qui va provoquer des « trous » dans la table de correspondance. Ces trous seront des points testeur non affectés, il n’y aura donc pas de description (case vide) en face de ces points.

I – 3 - 2 - Saisie de la table de correspondance

Cliquer dans la colonne utilisateur au niveau du point 1 machine. S'il n'est pas ouvert appeler l’outil de programmation : OUTIL D'INSERTION D'UN CONNECTEUR. Déporter la boîte de dialogue sur la droite de l’écran et cliquer dans la fenêtre BIBLIOTHEQUE pour appeler la bibliothèque connecteur dans laquelle nous avons rangé les connecteurs de ce câblage.

Cliquer sur CONNECTEUR1 et dans la fenêtre NOM donner le nom du connecteur du câblage, dans notre exemple : P1. Si nécessaire choisir un séparateur entre nom de connecteur et broches puis cliquer sur INSERER.

Automatiquement les 25 premiers points sont renseignés.

Pour saisir P2, cliquer sur le point 32 et dans la boîte INSERER CONNECTEUR cliquer sur CONNECTEUR2. Taper P2 dans la fenêtre NOM puis cliquer sur INSERER. Les 50 points testeur de 32 à 82 sont alors renseignés.

Pour le connecteur TB1 refaire la même opération en partant du point 97 machine ainsi les points de 97 à 121 seront renseignés.

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Ceci termine la saisie de la table de correspondance. Il suffit maintenant de sauvegarder en faisant ENREGISTRER SOUS, le nom de notre table sera pour cet exemple TRANSCO.

I - 4 - BOITE DE DIALOGUE UTILISATEUR Une boite de dialogue utilisateur permet lors du test d'afficher une fenêtre invitant l'opérateur à renseigner des données sur le câblage à tester.

Pour créer une boite cliquer sur :

FICHIER

NOUVEAU

DIALOGUE

La fenêtre propose une page permettant de renseigner le titre et les libellés des champs à saisir. Après avoir renseigné la boîte, l'enregistrer en lui donnant un nom.

Ce nom sera rappelé dans le fichier de test associé à l’instruction DIAL.

Exemple : le fichier est nommé DIALOGUE1.DIA

Dans le programme de test il faudra écrire :

DIAL : DIALOGUE.DIA Dans cet exemple, la boîte de dialogue affichée pendant le test sera :

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Les libellés pourront être utilisés pour compléter le nom du fichier résultat en test (voir II- 1 - 2 La configuration de test ).

Si lors d’un test, l’utilisateur ne renseigne pas un champs une boîte de dialogue lui signale. Le test ne sera exécuté que s’il renseigne tous les champs.

I - 5 - SAISIE DU FICHIER DE TEST Pour saisir le fichier de test cliquer sur :

FICHIER

NOUVEAU

PROGRAMME DE TEST

La fenêtre propose une page sur les lignes de laquelle nous allons écrire le programme de test. Deux solutions pour la saisie :

• Ecriture directe en respectant la syntaxe décrite dans la notice de programmation

• Utilisation de l’outil de programmation.

Dans l’exemple suivant nous ne traiterons pas de la première méthode, nous utiliserons l’outil de programmation en faisant :

OUTILS

OUTILS D'ECRITURE D'UN PROGRAMME DE TEST

Dans cette boîte les onglets suivants :

• Test entre deux points

• Test d'équipotentielle

• Test d'un point/autres

• Paramètres

• Commande relais (option)

• Commodités

Le principe, pour les deux premières rubriques, consiste à donner le type de test et les points à tester. La troisième permet la programmation des paramètres associés aux tests. Lorsque la boîte OUTILS D'ECRITURE D'UN PROGRAMME DE TEST est correctement remplie, sa validation écrit une ligne sur l’écran en syntaxe testeur.

I - 5 - 1 - Test entre deux points Le test entre deux points permet tous les tests de composants par opposition au test d’équipotentielle réservé aux fils.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 76

Dans la fenêtre du haut choisir le test :

• Continuité • Non continuité • Continuité 4 fils • Isolement continuité • Isolement alternatif • Résistance • Diode • Condensateur • Blindés • Self • Condensateur alternatif ….

Ensuite choisir les options de test en cliquant dans les cases .

Enfin, donner les deux points à tester en les choisissant dans la liste appelée dans la table de correspondance du câblage à tester (cliquer sur OUVRIR UNE TABLE DE CORRESPONDANCE). Pour les tables de correspondance longues (nombreux connecteurs) il est possible de trier les connecteurs par ordre alphabétique en cliquant sur le bouton "TRIER LES CONNECTEURS".

Attention : certains tests proposés ne sont possible que si les options sont présentes

I - 5 - 2 - Test d’équipotentielle Pour programmer une équipotentielle choisir le type de test :

• Test d’isolement haute tension continue et continuité (EI)

4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 77 Notice SYNOR

• Test d’isolement haute tension alternatif et continuité (EJ)

• Test de court-circuit basse tension et continuité (ED)

• Test de continuité de l’équipotentielle (EN)

Ensuite désigner les points de l’équipotentielle en cliquant dans les petites cases . Les points marqués * sont des points déjà programmés. Cette indication est une information, elle n’empêche pas une deuxième utilisation du point si le test l’exige.

Comme précédemment les points sont donnés transcodés si on appelle la table en cliquant sur CORRESPONDANCE. Pour les tables de correspondance

longues (nombreux connecteurs) il est possible de trier les connecteurs par ordre alphabétique(bouton "TRIER LES CONNECTEURS")

I - 5 - 3 - Saisie d’un exemple L’exemple que nous allons saisir reprend les descriptions de connecteurs déjà traités ainsi que la table de correspondance.

Pour être clair cet exemple ne reprend que quelques équipotentielles type ainsi que quelques composants.

La première équipotentielle sera testée en isolement à 500 V avec un temps d’application de 100 ms et un temps de montée de 10 ms. Le courant de claquage sera détecté à 1 mA et le seuil de résistance sera de 100 MΩ. L’équipotentielle est composée de deux points reliés entre eux par un fil dont la résistance sera inférieure à 2 Ω, mesure faite avec un courant de 1 A :

P1.1 P1.3

Première opération dans l’éditeur :

FICHIER

NOUVEAU

PROGRAMME DE TEST

L’écran propose une page sur les lignes de laquelle nous allons pouvoir composer le programme de test. Afin de ne pas être gêné par le respect de la syntaxe nous allons utiliser l’outil de test en cliquant (s'il n'est pas ouvert en automatique) :

OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST

OUTILS TEST

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 78

Dans l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST cliquer sur PARAMETRE et choisir ISOLEMENT. Le renseigner comme dans la figure ci-dessus. Faire OK pour transférer ces renseignements sur la page de test.

Toujours sur la même boîte de dialogue et sur la page PARAMETRES demander la continuité. La renseigner comme la figure ci-dessus et cliquer sur OK comme précédemment.

Les paramètres étant donnés sur la même boîte cliquer sur TEST D'EQUIPOTENTIELLE et cliquer devant les points P1.1 et P1.3. Pour obtenir les points transcodés cliquer sur OUVRIR UNE TABLE DE CORRESPONDANCE et choisir la table décrivant le câblage (TRANSCO.COR).

La deuxième équipotentielle est composée comme suit et est testée avec les mêmes paramètres.

P1.2 P1.4 P1.5 P1.7 P1.9 P1.12

Il est donc inutile d’en reprogrammer puisque ce sont les derniers renseignés dans le programme qui sont pris en compte.

La deuxième équipotentielle sera renseignée comme ci-contre sachant que les points P1.1 et P1.3 étant déjà saisis, ils sont marqués d’un astérisque.

Dans un programme complet, pour obtenir la meilleure sécurité de test, tous les points doivent avoir cet astérisque à la fin de la saisie. On est sûr alors que tous les points sont testés.

Faire OK pour introduire cette équipotentielle dans le programme de test.

Pour terminer ce fichier de test introduisons le test d’un composant : une résistance de 10 kΩ entre les points P1.6 et P1.10.

La première opération va consister à décrire les paramètres de test car jusqu’ici le testeur ne sait tester que des équipotentielles.

Dans l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST cliquer sur PARAMETRES puis sur RESISTANCE. Dans ce tableau, il suffit de donner les valeurs MIN et MAX de la résistance. Celle-ci étant de 10 kΩ nous fixerons, par exemple les valeurs entre 9 kΩ et 11 kΩ.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 79

Un temps d’application programmable est utile dans le cas d’un circuit capacitif. Un temps judicieusement choisi permet de charger le condensateur parasite. Ici il a été choisit un temps moyen de 5 ms.

Le courant de test est programmé zéro pour indiquer que le testeur est en gamme automatique.

Toujours dans l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST cliquer sur TEST ENTRE DEUX POINTS pour programmer le test de la résistance.

Au final le programme écrit doit avoir la forme ci-dessous :

Pour que le programme soit utilisable, il suffit de cliquer sur :

PREPARATION

VERIFICATION SYNTAXIQUE

La sanction VERIFICATION TERMINEE valide le programme. Il suffit de passer en test pour contrôler le câblage décrit suivant les paramètres donnés.

I - 6 - QUELQUES PETITS SUPPLÉMENTS

I - 6 - 1 - Affichage graphique d'un fichier de test Cette fonction permet d'afficher et d'imprimer les programmes de test en représentant chaque test par un graphe simulant soit une équipotentielle, soit un composant. Le type de test et les adresses des points sont donnés.

I - 6 - 2 - Autre solution pour les paramètres (cas des anciennes versions sous DOS) Il est possible d’enregistrer les paramètres de test dans une table. Cette table va contenir 100 tableaux de valeur pour chaque type de mesure. Ces tableaux renseignés, il suffira de les appeler depuis le fichier de test par un code simple : PI : 5. Ceci signifie que pour les mesures qui vont suivre, les paramètres d’isolement en continu vont être ceux qui ont été donnés dans le tableau n°5 de la table de paramètres.

Pour remplir cette table faire :

OUTILS

BIBLIOTHEQUE DES PARAMETRES

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 80

Cette méthode a l’avantage de simplifier la saisie mais a l’inconvénient de faire appartenir les paramètres au testeur et non au fichier de test. Ceci peut être gênant si le fichier est utilisé sur un autre testeur.

Nota : Cette méthode a surtout l’avantage de garder la compatibilité avec les anciens systèmes sous DOS (SYNOR 3400, SYNOR 9400, etc. ).

I - 6 - 3 - Les messages Les messages peuvent être créés avec l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST. Il suffit de cliquer sur la ligne COMMODITE et d’écrire le message au clavier dans la partie blanche de l'outil et de cliquer sur ajouter la ligne.

I - 6 - 4 - Les commandes automate Les commandes automate peuvent être écrites avec l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST :

OUTILS

l'OUTILS D'ECRITURE D'UN FICHIER DE TEST

Dans l’outil de test cliquer sur l’onglet COMMANDE RELAIS. Il est alors possible dans le Rack donné soit d’aiguiller ou de dévalider les alimentations soit de commander des relais.

Nota : ne pas oublier de faire RAZ en fin de programme.

E - II - LE TESTEUR

II - 1 - LES CONFIGURATIONS Dans le fonctionnement du testeur il faut distinguer deux configurations :

• la configuration machine

• la configuration du test

II - 1 - 1 - La configuration machine Elle dépend de la structure électronique du testeur.

Elle est entrée une fois pour toutes, sauf adjonction de cartes relais nouvelles ou d’options.

Cliquer sur pour configurer la machine.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 81

Deux solutions sont possibles :

1 - Méthode manuelle : Cette fonction permet de déclarer la position et le nombre de cartes de commutation du testeur. Deux types de modules sont possibles : les 500 V et les 2000 V.

Pour marquer un module, donner le numéro de l’armoire et le numéro du panier. Cliquer sur la case de la tension correspondante . Puis cliquer sur la case correspondant à la position physique du module dans le testeur.

Les modules 500 V seront notés en vert et les modules 2000 V en rouge. Le bouton lecture permet de déterminer automatiquement la configuration du panier sélectionné (cette fonction n'est active que si le testeur est sous tension).

2 - Méthode automatique : Le testeur étant sous tension il suffit de cliquer sur le bouton LECTURE AUTOMATIQUE DE LA CONFIGURATION.

La recherche automatique dure plusieurs secondes. A la fin l'écran visualise armoire par armoire le nombre de paniers et dans chacun d'eux la positon des cartes.

Le nombre total de points de test est affiché en bas à gauche.

Cas des testeurs modernisés (ancien testeur SYNOR 3400)

Les cartes de commutation équipées de prises FRB 102 points ne sont pas conçues pour être reconnues par le testeur, de plus le panachage n'existe pas. Donc dans cette configuration l'écran ne demande que le nombre de points total.

II - 1 - 2 - La configuration de test La configuration de test, au contraire de la configuration machine, peut être changée à chaque instant. C’est un ensemble d’outils facilitant l’utilisation du testeur en test.

Un bouton placé dans la barre de boutons permettra d’avoir accès à cette boîte et d’en modifier le contenu.

Même principe, l’activation de la fonction se fera par la présence de .

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 82

Panneau en haut à gauche : Conditions de test

• ARRET SUR DEFAUT : permet sur un défaut de test d’avoir accès à une boîte de commande donnant la possibilité de préciser le problème ou de réparer immédiatement.

• ABANDON SUR PREMIER DEFAUT : le test est arrêté et ramené au début du programme de test dès l’apparition d’un défaut.

• RECHERCHE LIMITEE : lors d’un défaut d’isolement avec un grand nombre de points il est possible de limiter la recherche des points à un nombre fixé dans la fenêtre à droite. Sur le listing d’erreurs l’indication RECHERCHE LIMITEE est donnée.

• TARAGE DES MESURES : le testeur a la possibilité de mesurer sa résistance interne et de la retrancher à des mesures de faible résistance en continuité et à des mesures de résistance.

Panneau à droite : Configuration de l'édition des résultats

• HORODATAGE DU TEST : permet de marquer la date et l'heure du test.

• NOM DE L'OPERATEUR : permet de saisir le nom de l'opérateur en début de test.

• Saisie obligatoire permet comme son nom l’indique de rendre obligatoire la saisie dans le champ Nom opérateur, cette option ne permet pas de valider un nom parmi d’autres.

• NUMERO DE SERIE : permet de saisir un numéro de série en début de test.

• Saisie obligatoire permet de rendre obligatoire la saisie du numéro de série de l’ensemble à tester. Cette option vérifie que le champ numéro de série ne soit pas vide, il n’y a pas de vérification de cohérence du numéro.

• EDITION DES PARAMETRES DE TEST : dès que le testeur rencontre une instruction de

paramètres (voir notice de programmation), il affiche en clair sur l’écran et sur le listing de résultats les paramètres rencontrés.

• EDITION TOTALE : permet d’afficher toutes les mesures quel que soit le résultat du test (bon ou mauvais). Dans le listing de résultats, la mention défaut est cependant donnée clairement.

• RESUME DES MESURES : permet d'afficher en fin de test un cumul des mesures effectuées ainsi que le nombre de défauts pour chaque type de mesure.

• COMPTE RENDU OPERATEUR : permet d'afficher un écran en fin de test pour saisir des commentaires.

• REBOUCLAGE DU PROGRAMME DE TEST : permet le départ du test commandé par un automate.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 83

Panneau en bas à gauche :

• IMPRIMER LES RESULTATS : les résultats sont envoyés sur l'imprimante.

La configuration de l'impression permet d'agir sur la mise en page et donne accès au pilote de l'imprimante.

En-tête de page : contient le nom du fichier de test et le numéro de page.

Pied de page : texte au choix de l'utilisateur (nom de la société par exemple).

• ENREGISTRER LES RESULTATS :

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 84

• OPTION DE SAUVEGARDE : Demander une confirmation : les résultats ne sont enregistrés qu'après confirmation de

l'opérateur.

• REPERTOIRE : Deux solutions sont offertes :

1 - Les fichiers résultats sont toujours enregistrés automatiquement dans un répertoire qui porte les trois lettres RES plus le nom du programme de test dont ils sont l’image de l’exécution. Le répertoire est créé automatiquement s’il n’existe pas.

Par défaut le répertoire destiné à contenir les fichiers résultats est situé au même endroit que le programme de test dont il est issu.

2 - Une option permet à l’opérateur de définir un répertoire qui contiendra tous les répertoires de fichiers résultats définis ci-dessus, cette option permet de séparer les fichiers résultats des programmes de test.

• NOM DU FICHIER : Le nom du fichier par défaut est le nom du fichier de test avec l'extension "RES". Il est possible de rajouter dans le nom du fichier résultat des caractères permettant son identification facile dans une liste. Ces caractères viennent d'une boîte de dialogue (voir notice de programmation) comprenant différents champs que l'opérateur aura rempli : numéro de série, date, indice, opérateur, etc.

Pour modifier la structure du nom :

- cliquer sur le bouton 'effacer',

- cliquer sur 'Nom du programme' pour ajouter le nom

- cliquer sur 'Paramètre (Dialogue)' pour ajouter un texte de la boite de dialogue utilisateur (le numéro correspond au numéro du libellé à utiliser).

Exemple :

Nom du fichier du test 'DEMO.TES'

Configuration = 'Nom' Nom du fichier résultats = 'DEMO_1.RES'

Configuration = 'Nom+Dial10' Nom du fichier résultats = 'DEMO_101_1.RES'

sachant que dans l’écran de dialogue appelé par DIAL dans le programme de test le libellé 10 demande le numéro de série et qu’il a été répondu : 101.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 85

Pour l’utilisation de cette option, voir le chapitre «Boîte de dialogue utilisateur ».

• IMPRIMER UN PV SIMPLIFIE : impression en fin de test d'un PV avec la date, le nom de l'opérateur, le numéro de série, le résumé des mesures et le compte rendu opérateur.

• ENREGISTRER LES STATISTIQUES : enregistrement de la date, du nom de l'opérateur, du numéro de série et du résumé des mesures dans un fichier commun pour tous les tests de même référence.

II - 2 - L’AUTOTEST Un testeur est un appareil chargé de contrôler la qualité du câblage d’une production. Il ne peut donner de diagnostic fiable que si lui-même est irréprochable. Il est donc nécessaire d’effectuer un autotest de l’appareil avant toute utilisation (cf. notice Générale).

L’accès de l’autotest est possible en faisant :

MENU

REALISER UN AUTOTEST ou le bouton

Cette boîte de dialogue vous permet de configurer votre autotest, elle est composée de plusieurs pages qui apparaîtront en fonction de la configuration de la machine (Options).

La première page vous donne la possibilité d’effectuer les réglages généraux de votre autotest.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 86

Le choix des types d’autotest sont en fonction des options de votre testeur.

Après avoir choisi les réglages généraux, il vous faut paramétrer les valeurs des différentes mesures qui entrent dans la composition de votre autotest :

Les paramètres choisis seront les plus sévères possibles afin de s’assurer que le testeur ne viendra pas entacher la mesure du câblage par ses propres caractéristiques.

Par exemple, ci-dessous, le réglage des paramètres de continuité et d’isolement.

Les paramètres d’autotest sont automatiquement sauvegardés et reproposés après un arrêt de WINPASS. Un bouton permet de revenir aux paramètres usines.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 87

II - 3 - L’AUTOPROGRAMMATION L’autoprogrammation est utilisée pour réaliser un fichier de test à partir d’un câblage supposé étalon. Cette opération n’est possible que lorsque le matériel à tester peut être connecté au testeur. Donc l’interface est réalisée et la table de correspondance est écrite.

Pour lancer l’autoprogrammation faire :

MENU

REALISER UNE AUTO PROGRAMMATION ou le bouton

Avant toute opération, connecter le matériel à autoprogrammer au testeur.

La première boîte de dialogue demande la table de correspondance. Celle-ci peut avoir un nom différent du fichier de test.

Après avoir validé, la deuxième boîte demande les paramètres qui seront utilisés dans le fichier de test. En haut de cette boîte, l’adresse de début et de fin de l’exploration. Ces adresses comprennent le premier et le dernier point connecté au testeur même si ce point est isolé.

La validation de cette boîte lance l’exploration du câblage. Celle-ci est visualisée à l’écran par l’écriture du fichier de test au fur et à mesure que le testeur crée les équipotentielles.

L’autoprogrammation terminée, le programme peut être utilisé immédiatement en test. Cette opération est une excellente manière de constater que l’autoprogrammation s’est bien déroulée.

ATTENTION : une autoprogrammation ne peut être validée que si le listing du programme de test est comparé avec le document de câblage qui reste la seule référence.

Après une autoprogrammation, il est indispensable de retourner dans l’ÉDITEUR pour introduire les textes donnant des instructions à l’opérateur ou composant le P.V. de contrôle.

ATTENTION : pendant l’autoprogrammation, toutes les autres fonctions (configuration machine, pointe de touche et mode manuel) sont invalidées pour des raisons de sécurité.

II - 4 - LE TEST Une fois le programme réalisé soit par autoprogrammation soit par saisie à l’aide de l’éditeur, il reste à contrôler le câblage par la fonction test dont l’accès se fait par :

MENU

EXECUTER UN PROGRAMME DE TEST ou le bouton

La boîte de dialogue demande le nom du programme de test. Le programme validé, le bas de la fenêtre montre le début du programme. Cette fenêtre se déroulera pendant le test visualisant le déroulement de celui-ci.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 88

Pour démarrer le test, cliquer sur le bouton :

Si l’on souhaite un déroulement PAS à PAS du programme, cliquer sur le bouton :

Si l’on souhaite arrêter le test sans sortir de la fonction, cliquer sur le bouton :

Si l’on souhaite utiliser un LABEL, cliquer sur le bouton :

Pour cette dernière fonction voir le chapitre programmation.

La pointe de touche et le mode manuel sont accessibles par l’arrêt sur défaut. A la fin d’un test, il est possible de « retester » le matériel connecté. Dans ce cas, la fenêtre de test n’est pas rafraîchie. L’ascenseur permet de balayer les tests précédents. Si l’on demande « STOP » la fenêtre est rafraîchie mais le fichier de test reste ouvert. Pour changer de fichier test, cliquer sur le bouton Fermer.

II - 4 - 1 - La pointe de touche

Pour obtenir cette fonction, cliquer sur le bouton :

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 89

Cette fonction provoque le balayage automatique de la matrice de commutation et le contact de la pointe de touche (disponible en face avant) avec l’un quelconque des points du câblage à tester. Elle donne l’adresse en points utilisateur et en points testeur ainsi que l’adresse de l’interface intermédiaire. Tous les points de l’équipotentielle touchée sont affichés.

Cette fonction est précieuse pour le dépannage du câblage en cours de test ainsi que celui de l’interface.

ATTENTION : pour des raisons de sécurité vis à vis du matériel à tester, la pointe de touche n’est disponible que depuis le menu d’accueil et l’arrêt sur défaut.

La pointe de touche est interdite en bas-niveau et lors d'utilisation des stimuli.

II - 4 - 2 Le mode manuel

Pour obtenir cette fonction, cliquer sur le bouton :

Cette fonction donne accès à la mesure du testeur. Pour des raisons de sécurité, cette fonction n’est accessible que depuis le menu d’accueil et le mode arrêt sur défaut. Elle permet de sortir du test en cours, tout en conservant son environnement. Cependant pendant l’utilisation du MODE MANUEL, il est possible d’effectuer des mesures à la demande en choisissant d’autres paramètres que celui du fichier de test.

Cette fonction est surtout une aide pour la mise au point d’un programme et pour le choix des paramètres en test les plus pointus.

La boîte de dialogue MODE MANUEL propose une barre de bouton donnant le choix entre les mesures possibles.

La fenêtre de gauche permet le choix des points à tester. La fenêtre de droite donne accès au choix des paramètres du test à effectuer.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 90

Enfin, la barre de commande du bas de la fenêtre donne la main à l’opérateur pour lancer le test, le reboucler et l’arrêter. L’accès à la pointe de touche et à la sortie extérieure est toujours possible par cette barre de fonctions.

Enfin, le résultat de la mesure apparaît en gros caractères dans le milieu de la fenêtre.

Le retour au test se fait en cliquant sur le bouton :

II - 4 - 3 - Exécution partielle d’un fichier de test Il est possible d’exécuter partiellement un fichier de test. Pour cela cliquer sur :

CONFIGURATION

CONFIGURATION LOGICIEL

Cocher LISTING DU PROGRAMME DE TEST VISIBLE

SELECTION MANUELLE DE DEBUT DU PROGRAMME et

PROGRAMME VISIBLE APRES SELECTION ou non (au choix)

Faire OK, agrandir la fenêtre inférieure et chercher avec l’ascenseur la ligne de programme à partir de laquelle vous voulez commencer le test.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 91

Cliquer sur cette ligne. Une boîte d’information vous signale que vous êtes en sélection manuelle. Faire OK pour valider le test

Faire EXECUTER pour commencer le test.

Attention : cette opération entraîne toujours un test mauvais. Il est interdit de démarrer un test partiel au milieu d’une équipotentielle.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 92

II - 4 - 4 - Sécurité en test

Afin d’éviter au maximum les mauvaises manipulations certaines fonctions sont interdites dans des cas particuliers donnés par le tableau ci-dessous :

Autotest Autoprogrammation Test Arrêt sur défaut

Écran d’accueil

Pointe de touche non non non oui oui

Mode manuel non non non oui oui

Configuration matrice

non non non non oui

Configuration en test

oui oui oui oui oui

Sortie extérieure non non non oui oui

ATTENTION : l’utilisation du mode manuel peut être dangereuse pour le matériel à tester si l’opérateur n’est pas formé à son utilisation(un mot de passe est possible).

II - 5 - SORTIE DE LA FONCTION TESTEUR Lorsque le testeur a terminé son travail, deux possibilités s’offrent à l’opérateur :

• Arrêter le test de la référence en cours pour avoir accès à un autre fichier de test. Dans ce cas, l'on reste dans la fonction testeur. Il suffit de cliquer sur le bouton :

• Arrêter le test et sortir de la fonction testeur et retourner dans le bureau, cliquer successivement sur les boutons :

Barre du bas d’écran

Barre du haut d’écran

Ce dernier bouton n’est actif que si le testeur est revenu au menu d’accueil, donc que toutes les applications sont fermées.

Cette documentation n’est pas contractuelle, la société SEFELEC se réserve le droit de modifier toutes caractéristiques.

Notice SYNOR 4200 réf. WINPASS - ind B – édition février 2005 93