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Articles rédigés dans le cadre du rendez-vous panquébécois de secondaire en specacle
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Rendez-Vous Panquébécois Secondaire en Spectacle
La Récompense. La Capitale- Nationale, le lieu de rendez-vous annuel des jeunes talentueux du Québec. Par Alex Trudel, Mauricie
C’est a partir de jeudi le 30 mai que nous avons profité de la 13ème édition du panquébecois, plusieurs formations et ateliers spécialisés ont été offerts au nombreux élèves du secondaire qui étais présents sur le site, que ce soit les lauréats, les acteurs et réalisateurs du Festifilm et même les journalistes se sont déplacés pour cette occasion unique. Le Rendez-vous étant présenté comme la récompense ultime pour tous les participants de Secondaire en spectacle, n’étant tout de même pas réservé uniquement aux lauréats, nous avons pu compter sur la présence incroyablement imposante de participants libres qui s’étaient invités à l’occasion.
Envers et dessous du Rendez-Vous panquébécois
Par Eve Gaumond
On en voit de toutes sortes en dessous de la salle Albert Rousseau qui accueillait l'un des
six grands spectacles du Rendez-vous panquébécois de Secondaire en spectacle. Il y règne
une ambiance digne de Sarandapale. Les artistes, pour tâcher de contrôler le stress, pigent
allègrement dans le plat de bonbons qui circule. L'ambiance est exaltée. Entre oiseaux
abitibiens qui répètent à l'italienne et des hommes qui déambulent en postiche, tous
s'entendent pour dire que l'expérience, autant scénique que personnelle, est exceptionnelle.
Photographie Violette Héon-Pelletier
Une conférence inspirante Par Eve Gaumond
Quelques heureux élus à travers les 1100 participants du Rendez-vous panquébécois ont
eu la chance d’assister à la conférence donnée par Sarah Toussaint-Leveillé et François
Léveillé. Animé d’une belle complicité, le duo père-fille a su aisément captiver l’assistance
en s’entretenant avec les jeunes et en discutant de leur expérience respective. En plus de
parler de leur parcours et de leur métier, chacun des deux conférenciers a offert quelques-
unes de leurs compositions.
Sarah, qui a présenté son premier album La mal lunée à l’automne dernier, est animée par
une passion contagieuse. Du haut de ses 22 ans, elle porte déjà un bagage important de
connaissances et un carnet de presse imposant, comme aime nous le rappeler fièrement son
père. Elle qui, il y a quelques années, était pourtant franchement intimidée par le fait de
présenter ses chansons, a confronté ses peurs pour participer à Cegep en spectacle et
remporter, contre toute attente, la finale nationale du concours. Elle encourage l’assistance
à se défier constamment.
La fille de l’autre
Il est difficile de passer par-dessus l’identité de son père, François Leveillé, un homme à
qui elle semble vouer beaucoup d’amour et de respect et avec qui elle collabore pour ses
projets futurs. Elle lui accorde une grande confiance et apprécie les judicieux conseils qu’il
lui offre grâce à sa connaissance imposante de l’industrie. Elle lui est aussi redevable de la
découverte des grands de la chanson française qui sont devenus une de ses nombreuses
influences musicales.
Photographie Violette Héon-Pelletier
Une jeune femme engagée
En plus d’être une artiste fort talentueuse, Sarah s’est récemment découvert une passion
pour la politique. Elle désire s’engager et agir pour sortir la population de son cynisme.
Mais avant de changer le monde, elle veut commencer par se changer elle-même, modifier
notamment ses habitudes alimentaires et rejeter peu à peu l’agriculture chimique.
Pour le futur
Bien qu’il soit difficile pour l’artiste de se projeter dans le futur, elle cumule de nombreux
projets. Elle prévoit faire une tournée en Belgique à l’été et espère aussi retravailler sur ses
écrits passés afin de publier un court roman. Il ne faut pas oublier non plus le projet de
deuxième album auquel elle travaille.
La vie de Gaétan Verret ne fut pas de tout
repos. Dès l’enfance, il se passionne pour
le ballet classique. Il est le seul garçon de
Québec à pratiquer cette discipline qui,
dans les années 60, est uniquement
réservée aux femmes. Mais sa
persévérance et le dévouement qu’il a mis
à la pratique de son sport sont venus à
bout des commentaires désobligeants de
certains puisqu’à l’âge de 12 ans il sera
recruté par The National Ballet of Canada
pour aller danser à Toronto.
Suivant son art, il vagabondera ensuite pendant quelque temps à travers les villes avant de
se poser à Québec et de s’établir à l’École de cirque. Ses nombreuses expériences lui
permettront de poser un regard critique sur la société et de développer une façon bien à lui
de percevoir la vie. « Je suis content d’avoir vécu cette période où tu attends pour les
choses, où tu les savoures et tu les célèbres. Avec tout ça, j’ai l’air d’un pirate, et j’en suis
un ! Je vis selon la poésie du pirate. On enlève la « bullshit », attaquer, voler, tout ça... Par
contre, célébrer les moments partagés, partager les trésors, ça ça a de l’allure », nous confie
Gaétan Verret.
Entre chaque idée, il s’arrête, s’agite s’exclame et conseille. Ses traits de caractère
artistiques sont amplement suffisants pour fasciner autant ses collègues qui le regardent
avec une certaine admiration que la quarantaine de jeunes venus assister aux formations en
art du cirque données à l’occasion du Rendez-vous panquébécois de secondaire en
spectacle.
Pirate clownesque
Par Eve Gaumo
Photographie Violette Héon-Pelletier
Par Eve Gaumond